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1c8549c7001af1a967e7657202922b0a
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Text
ET SES EN VIRONS
PAR LOUIS PlESSE
GUIDE DU BAIG NEUR
CONTRN1NT
UNE CARTE ET UN PLAN
E'r ILL UST Il É U~
27
V IClN&'I'1'F.g
Nouvelle Édition
N""" 5 C 301 :; - &
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lJ AR, l S
Ln RAmIE DE L. n A lIETTE ET C,·
nUIl PlEllllll-SAIlIlA7.1 N,
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��VICIIY
ET SES ENVIRONS
�D es ùépôts de "ce Guid é 'o nt été é tablis c h ez
lihraire à Vichy , e l
l'Allier.
J3011GAIlEL
fil s ,
hez lou s le s libraire s ùu d'part elu e nl de
�ET SES EN VIRONS
PAR LOUIS PlESSE
GUIDE DU BAIG NEUR
CONTRN1NT
UNE CARTE ET UN PLAN
E'r ILL UST Il É U~
27
V IClN&'I'1'F.g
Nouvelle Édition
N""" 5 C 301 :; - &
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Ln RAmIE DE L. n A lIETTE ET C,·
nUIl PlEllllll-SAIlIlA7.1 N,
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y
Il(
��AVERTISSEMENT
Voici le plan que nous avon cru devoir adopter
pour cette nouvelle édition du Guide à Vichy.
Conduire de Paris à Vichy (cal' on part génémlement de Paris) lc voyageur 1 touriste par agrément ou tourist par ol'donnn,nce du mM cin; pui ,
nprès l'avoir in tn.ll' t lui avoir <lonn' le r]1ignernents indi pensn.hl 'S pOIll' 1 bi en-êtr
du
chez-soi ct dn drhor. , faire l'hi toi!' <1 Vi hy ct ln.
dc::>cl'iption d s n \tat a tu ,l, (le. es . Olll'C ,d on
établissement thermal, cl s
les nns pn)' plu. i
Ill'
mill i
.1'.
nV11'01l,
vi. ité. tous
de v yng \lrs, t r j t r
1.
�YI
ù la fin, ons 1 ti tre <l' J ndex, ton' le: l'enseignements qui ne pourraient pa entrer dan nos description , et dont n us recommfl,ndons la lecture sérieuse, surtout ,n ce qui concerne les produit des
eaux minérale de Vichy.
N ou avons prL tou cc l'en eignements SlU' place
et nou avon:
Il
outre compul é tous 1 . ouvraO'es
d quelque val ur cl nt Vichy a été le ujet . A cl faut cl'autr mérit, 1 lecteur peut compt
moins ur Hotr
l'
au
omplcte t minutieu e exactitud .
�OUVRAGES CON ULTE·.
La Cosmographie wn.ive,-selle de tout le monde, pal' François
Belle-Forest. 2 vol. in-fol. Paris, 1576.
Physiologie des Eaux minérales de Vichy en Bou"bonnois, par
Claude Mareschal, docteur en médecine de la Faculté de
Montpellier. A Moulins, chez Pierre Vernoy, atb l'ase
d'o,·. 16'12. 1 vol. in-12.
Examen des Eaux de Vichy, av cl F. Dalli.r • religieux de
l'abbaye de Sainte-Geneviève de Paris, au printemps de
1675. Bl'oebur in-32.
Description des Eattx minérales de Vichy en Bom-bonnois, contenue dans une j ttre écrLte iL M. de Basville, couseiller
du Roy, pal' Antoin J olly, doct ur en médecine . Paris,
Emmanu l Langlois. 1676. Broch. in·32.
N01weau Système des Ba-ins et Ea1bx mmé,'ales cIe V'ichy, etc.,
pal' M. Claude Fouet, conseiller médecin du Roy, intendant et ma1tl'e do cs Eaux. Paris, Robert Popie, rue
Saint-Jacq ues, il. l'image Saint·Basile, 1686. 1 vol. in-12.
Lettres de Mme de • 'évigné (années 1686 t 1
7).
N01tveau 'ystème cles Eaux minérales de l'ichy, pal' M. 'hom l,
inspe leur des Eaux. Rohert Pepi ,l'ue SaLut·Jaeques.
1696. 1 vol. in-12.
Disse,·tation nt?' le tl·a'llSpol·t des EawI' de Vichy, pur M. Ém.
Tal'dy, cOllscillcl' medcciu du l'oy, iutolldallt des Eaux de
Vi 'hy et d'Haut l'ive. Moulins, JeHn Faure. 1755. 131'0 '
t:hHI' in-l2.
�YI Il
'l'?'a?ïé des RaliX minérales de Chatelclon, de cel/rs de V1'chy et
d'Hatde7-ive en Bourbonnais, par Desbre ts , conseill er du
Roy, docteur médecin , etc., etc., intendant des Eaux minérales et médicinales de Chateldon, résidant il. Vichy en
Bourbonnois. Moulins et Paris , 1778. 1 vol. in-12.
Nouvelles RechlJrches ml' les propriétés des Ea?tx de Chateldon,
par E.-T. De sb rest, médecin inspecteur, etc. 1 vol. in-8.
Vichy et Cusse t, 1857.
(]otttttmcs d' Auvergne, par Chabrol. 4 vol. in-4 Riom. 1784.
Histoù'c du Botwbonnais , par Coiffier de Moret. 2 vol. in-8.
Paris, 1820.
Hùtoù'e de l'ancien Bottrbonnais, par A. Allier. 2 vol. in-fol.
Moulin s, Dcs rozier .
.
A:n tiqttités de Vichy, par Beaulieu. Broch. in-8. Paris, 1845.
Guide aux Eaux et aux Bains de mer, par le docteur Constantin J ames, 1855, chez Masson, rue de l'Écol e-de-Mécinc, P aris.
Et enfin les documents si précieux qua nous devons
bonna amitié de M. C. Bougal'el.
a la
�nÉSIGN A l'ION
DES lTOTEL
INDTQUÉS SUR LE PLA.K
PAR DJ, S NUMJ
~ RO
1 Hôtel Guillermin .
27 Hôtel Dejoux.
de Paris .
28
Grangier.
Germoi.
Gren t.
29
Montaret.
4
30
Coné dit Char1
e~.
5
Durnol.
de Londre s .
31
Givois-Prê ll'l'l.
du Parc.
6
32
7
de France.
Donn e t.
a3
8
veuv e Thiolliel'.
Sornin .
3d.
9
De s br es t-Tabard in.
d e l 'Alli e r.
35
10
de la Paix .
Chaloin.
36
11
Deshro s t-Sornin.
d e l 'Europ e.
37
12
Charmette.
de Nime s .
38
1:.1
Colas .
d e llordeallx.
39
14
Hamin-Prêtre.
d'Orléan s .
40
15
G eor g e ou Rodde.
Dllrnnton.
41
16
des Cé l es tin s .
42
d e ]a Porte-d -Fran c e .
17
A. Mau ss allt.
lIilLu 8san l.
43
18
44
de He im A, :Wonlare t j .
Mi baud .
ln
BrOu Rse .
45
d e Rome .
20
I\G
More l.
de Lyon.
21
l' niv c l's ,Ch n baSH it 1'0.47
Lége r.
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1\8
du Rhôn e .
Laurent Hoi ss on.
23
1\9
F avi -l'-Naud .
Dub ess ny.
24
d o ln Sn iSBo .
Charme t l .
50
2fi
d e la Côte-d·Or .
Ho u bau.] Phu'l' .
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26
Fre Ro in L.
f.2
Villa du Be]-Air.
2
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��Oh 'roin de fcl' d'Ol1on
s.-
El1hroud~'e
de Puris.-Cùlé du depu n.
DB PA l{,I ' A VI Ill Y.
L :iraj ct de Pari s il Vic11 y se fai t: pal' la Jigne cl' rl6an s au
Guétin (290 kil.); par clic d L yon soctio n du Gu6tin iL
Brio ud e , jusqu'A aint-G ' rmain-Jes-F s os (9' ki1. ) , etc"
eu fi n, n attendan t Cl II la voie ferro soit torm in' 0, pal' la
cliligenc dt, Saint· l'm nin A Vi hy (13 hl. ),
La 1 lIf.ju ut' totale de ro trajet est donc d :395 kil. parCOur us n ouzo Il 'ures av c les trains exp r ss et en quinze
h our es av c les autres trains,
L e pri" du parcours de P ari s il ai nt- ermain-lcs-l<'0:,;s6s
Ost do ,12 [1',80 c. en I re classe, :3Z ft'. 10 c, en 2e classe ct
2:3 fr . 55 ',en 3' classe . 11 p ut re l ni t' à. P aris Sil place do
'Ilint- (: l'main à i chy moyo nnant 3 fr. en plus pour 10
cU\l jl é Je la dtll ge uc' ,t -2 fI' , pOLl1' l 'jnt{'1'leU I', si m ieuA J'on
�XII
DE PAlUS A VICHY.
n'aime arrêter à Saint- Germain et à prix debaltus une calè,)hc
qui vous transportera de suite et rapidement à destination.
Maintenant, lecteur, si vous partez de nuit, nous vous souhaitons un sommeil prompt et calme, des rêves agréables
qu e n'interrompront point les cris des employés signalant à
votre admiration les principale,; villes de France, qui, à ces
heures de nuit, comme 1 dit si bien l'auteur de MaÜl'c
P'ien-e , sc r essemblent un peu lorsqu'o n les voit, en se frottant le s yeux, à la porti ère d'un waggon ; ces vieilles cités
historiques présentant l'aspect uniforme d'un hangar neuf
planté SUl' des colonn es de fonte, éclairé au gaz et peuplé de
casquettes brodées qui courent dan s tou s l es sens. (E. AnouT,
Mattl'e P ielTe, p. 2.) Si, au contraire, vous voyagez de jour,
vons n'aurez pas assez de tous vos yc ux pOUl' v.oir se déroul er le long ct curieux panorama du Gàtinais, de la 0logne , du Berry, du ivernais e t du Bourbonnais. Au
plai si r de la vue voulez-vous j oindre c lui d'une lecture inl'a 011 ne peut
téressan te su r le s pays parcourus, la chus
pl us facile : 1'1tinéraù'c dc 1 al'i. à Odéans, par M. A. Joanne,
ct J Giüdc des chemins de rd,' d1~ •.ccnt)'c, pal' rI. A. Achard ,
donneron t toute satisf'a ctioll il votre désir <Je savoir.
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�Vichy.
VICHY
ET SE
ENVIRONS
ARRIVÉE A VI
ny.
Lorsqu vous alTi ver. à Vi hy, VOltS av z besoin
de toute votrc pati nce p ur l'epou ' .1' le ' ob 'e si n.
d garçolls ct d s fille d'Mt 1, ~i vous n'avez,
avant v tr d'part, fait l choix d'un crît .
L tcmps Il' 'st plu olt Vichy u' [mit pOLlI' tout
VI CHY.
2
�14
VICHY ET SES E VIHONS.
abri que l'auberge des Trois-Croissant. ; Vichy,
aujourl'hlli, renferme un fort grand nombre d'hôtels: il y en a pour tous le goûts et pOUl' toutes les
bomses.
Vous devez être déjà fixé, d'après l'avi de votre
médecin, SUl' le eaux que vous devez boire. N ou
vou conseillel'on les hôtels d,s ru s unin-Gridaine, de Ballore, de Pari ' ct Lu a , il ,' carL"'\: de la
emule-Grille ou du PllitS hom l vous ont recommandc S; le hôtels des rue de Nîmes, du Ponteuf et d' la place Ro. <Llie, 'i vous dev z boire tL hL
'om' 'e Ro ali ; et enfin le vi ux "\ 1chy, i vou ête
goutteux, cnl' ulcux ou diabétiqu , 1· Céle tiu
d vant être le but de vo " cmsions, L' prix des
hôtel:Ll'i d t> tL 15 fi:, parjolll', plu 0,00 c. pour
1· 'el'vi' ,
Dé, ireZ-VOlis vivI' dans Ulle u1l1ison guenle avec
OIL .'anR tn,bl' d'hôte? Le ru. de P.Ll'is, du P ntTillaJ'(t , de Îm', Llan::! laqu ' 1l \ Re trouv la bell
m:LÎ>:on Batilliat, et le vieux Vi('hy l' 'nf )'111 nt un
fOILle cl llmi 'on ' tL ju]'(lill, convcnabl 1Il 'nt dispo.'ces. oHI 'Z-VOLlS vin .' lIl? Le marché de 'haq Lle
matin vous oifre d {1'l'und s r ' ur (' , si vou
av z, c mme lIOUS l uppo 011', une méllag 1'C ent Ildu .
Quanl iL VOliS, t01l1'i. t s dOl1t ln l'alité c t la
�ARIUV8E A VICHY.
]!j
moindre affaire, et qui l'eüherchez avant tout le site,
l'agrément et la mode, nous vou indiquerOll les
hôtels Gtùllel'min, de Paris, Gel'mot, Montaret,
Bl1rnol et Givoi ; ils sont situé rue Cunin-Gridaine, en face du parc, à proximité de l'établissement thermal, c'e t-à-dire au centre du mouvement
et de la vic él 'gante. eulement faites retenir, i
\Tou le pouvez, vos logements tt l'avance; la precaution, nous vous l'as uron , nesel'f1 pas inutile. Nous
recommanderon ,non Nan' de bonne rai on ,l'hôtel
Germot; on peut y frapper à toute heure de la nuit
sans crainte le ou cher à la belle étoile, e.t, pal'
Une att nti n particuli l'e, on n'est pas obligé de
déjeuner à h ure fixe et ù, tnbl d'hôte.
V 11 voiHt aonc in tall\ . Alors, malades ou
simple touri tes qui en VOIlant ;\ Vichy d v z
êtl' malade par occa 'i n, vou' on suIt l'cr. un médecin dé iO'né par le vôtre ou chol i pal' v ILS; pui ,
apeès avoir obt nn l'autorisntion noce saire pOUl'
prendre de. bains, vou. irez soit au grand établi som nt th l'ln al , .'oit Ü, l'établi " 'ment d .' ba illo' ,
place cl, l'IIôpitfLl, l' ID ttl'e votr permis il. un
commis d ()l'(lr qui l'in c1'ira, et 1 tran:m ttra
au chef balO'nelLl': e derni l' vous clé -ignera l'h ure
et l 'abinet 01\ VOII: pourrez prpncll' votr bain.
�Hi
VICHY ET SES ENVIRON.',
Les billets se di tribuent dan. ln, gn,lerie principale de l'établissemClit pendant le' heures de
bains.
La durée du bain e t de une heure un quart., et le
règlement à ce ujet t impitoyabl .
l./eau bue aux fontaine ne se paye pa, mais
l'usage eat, en quittant Vichy, de rémunérer le
Hébé de l'endroit.
Le buveur (pLÎ ne veulent pas e, l'vil' du verre
omnibu trouvent aux abord' le fontaine ' de mal'bands ùe ristaux; 1 v 1'1'e ollt nt de 1 franc à
1 franc 25 centime ; on peut l s confi r n tou~
llreté aux donneu e d'au, qui y font une marqu
t n se tl' mp nt jamais de propriétaires ; elles nt
pOUl' la une mémoir étonnante.
En re qu lque in di cati n g' néral , :
1 con ert ('t l
la oir \e.
t pre que indi p 'n abl
bals ont un but d r iuni n p ur
'ab nner gal-J11 nt chez 1 IIgar 1 est un moy n
d cau:]'. Hl 'h Z :oi, s' il pleut; dan. 1 pal"" 'il
fait bau. 1.. ahin t cl l' 'tlll' d B urral'el t mupl m nt crami l n uv auté littérair à] moc1
t d 11vl'(, . él'iellx, hi. toir t 111 'moil' ontell1poml11s.
1
�17
On fera prenùre le jOlll'llalla Scâson de V1'chy,
rédacteur M. E. Brun, ou encore le Jo'urnal de
Vichy, rédactem en chef M. Endurau; on y trouVera tous les l'en eignements que comportent eules
ces feuilles hehdomadaires.
Acheter la liste des voyageurs, quand elle est
exacte, n'e t pas moins utile; elle donne les noms
cles arrivants, le lieu de leur domicile, et l'hôtel où
ils ont descendus. On peut par ce moyen, et sans
beaucoup d recherches, retrouver un compatriote et
s'éviter la peine d'aller ou de faire envoyer d'hôtel
en h . . tcl.
La promenade
t une grande affaire ù Vi hy.
On trouve devant les hôt ls des cnlèch s, d,' omnibu , des chevaux de sell , et surtout d8s ane ; la
location en st tal'ifëe oit ~t rh 'me, oit d'après la
di tance du but de promenad .
oi i, au suj t d s acbat qn l'on doit faire u
Vichy, quelqu s l' .n eignem nts indi 'p nsablc .
Rev nlr, par exempl ,de Vichy sans 11 rapporter
des GJ'L vat , antant vaudrait di]' qu'on n'est Ioint
al! \ ~L Vichy.
Le CTivats sont d s ét ffi . à U1TealL'X fabriqu es
dan 1 ham au de nom, et ne r ail V l'net pl''.
Vi hy et ft u t. n n fait des p ign il' pour 1 s
2.
�ViCHY ET SE
18
ENVIRONS.
dames, des vêtement complet pOUl' le messiems,
des blou es pOlU' les enfant , et de magnifiques
robes palU' les femmes de chambl' . Il faut 7 mètres
de grivat l our une robe ordinaire, à 1 fr. 20 cent.
le mètre; c'e t un prix fait comme c lui de petits
pâtés . Un vêtement d'homme, confectionne à Vichy
même, coll.te 25 francs. Le Grivat se vendent
chez Lemoine et à la Baigneuse , rue Cunin-Gridaine.
On a hète encore à Vichy de la coutellerie, des
dentclle noire du Puy et de bantilly, des pétrifications, d curio ité , etc., etc. Jou ' l'en voyon à
l'ind 'po ur de plu amp t ' l' nseign ments, mais
nous fcron ,commc pOUl' les Grivats, un mention n
fav LU' du uere d'orge cl Vichy.
Il y a l'incomparable u l' cl'OI'g dige tif alcalin,
dont M. Den Ihac t l' inv nteur t l eul fabricant.
Il y a 1 lameucv 'uer d'orge dige ti f alcalin, dont
M. Larbaud t l'inventeur t le ul fabI'ieant.
Il y a encore l su Te ù'Ol'g cl AlIl'oux-Rayn,
t nt impl ru nt nomm é sucre d'orge de Vichy.
D vin si tu p ux et choi is si tu l'o ses 1...
r.
Den Ihac a
Gl'irlain .
n ffi i Ile clan la ru
unm-
�AJUY
~ E
A VWlI L
Hl
M. Larbaud demeure rue Montaret.
M. Auroux-Rayne est étaùli rue Cnn În-Gl'idaine.
Bref, les épi.cier et confiseurs de Vichy vendent
ce prodnit que tOU$ prétendent avoir inventé. Seulement M. D 11 lhac a de plu!:) que ses concurrents le
t alent de glacer les fruits d'Auvergne, talent qu'il a
acquis dans le meilleur établi 'sement de Clermo11t:F errand.
��.~-
-~
L es ponts de Vichy.
l
VI II Y.
Ln. p tite vill l Vi 11y, f;jt uéc ~ 1I' ln. l'i v ch oit ,
cl l' lliel', ~ L1 5 1i ue ' d ~I o ulin
s , iL 32 (1 Ly n t
it no de PHri ,' ,
ILp \ dn.n un vallo11 1111e longueur
d pl' c1e 1 kilomètl' ., du Rud au n l'cl, Slll' un
la]' ur moy l1n cl 650 mètre . L ' 'otcau.· d '
vnll on, (li. p o ~ ~ n nn v l'eloyant nmphithéntr et
�22
VI HY ET -'gS ENVIRONS.
protégeant Viehy du vent d'e t, offrent une belle
pel' pective; de là on découvre le montagn e élevées du Forez et de l'Auvergne.
Vichy e t compo é de deux quartiers bien distinct ; l'un renfermant le ' Ther111 ,le Parc, le'
rue aux nombreux hôtels, la ville du monvement et
du plai 'ir, Vichy-les-Bain , le nouveau Vichy;
l autre, au sud-ouest, bâti ur une éminence, est
ircon crit pal' le ouvent d
éle tin , la rivière
de l'Allier, la l'llO du Pont-N uf, la pla e Rosalie, la
rue de l'Ilôpital et la route de Jîm : c'est Vichyla-Vill , le vieux Vichy, dont on peut encore suivre
çà tlù l'an i nne en einte aux lUlu'ailles démanteP ,aLlx tour n ruine.
Le vi ux Vichy a lui-même succédé à la ville
gallo-romain d'Aquœ Calidœ.
1. AQUJE CALIDJE.
Le nom d' quœ Calidœ ( au chaud s ) a ét'
donné pnr ] " R main à la plupart des établii:i. m nt: th l'maux qu'il é1 v\r 'l1t n Eul'0p', Il 'i'
t Il Cl'ieJ.ll .
•'i la vil1 l' quœ a1ic1œ, qui a pl' ~céd
Vi 'hy,
11 ... tl' llv!1it uffi. amm n indiquée .lU'] " J'ables
r
�VICH Y,
23
théodosiennes 1., les découvertes d'antiquités amenées par des fouilles faites à diverses époques dans
la partie nord de Vichy-le -Bains et dans les quartier ' du Vieux-Moutier, de. Juif: et de Saint-Jean
cle Ballore, seraient Ulle preuve plus que convaincante de l'exist ence de l'ancienne ville gallo-romaine.
Des figurin es en bronze de ~ à 6 centimètres de
hanteur, avec l arrau gauloi ', tde monnaies des
Arverne ,trouvées à Vichy, établissent que le eanx
th l'males étaient déjà connues avant l'inva ion romaine.
On a cl ~couvel't,
entre le eÎm ticl'e et le janlin d
l 'anci 'n Mt l 'u l'Jlil (l'h ôpital lllilitall'e), ùcs fJ.'agments de fri 'cs, <J.e corni 'he ', le chapit aux, des
tronçons cl, colonnes; une sane soutenaine de
130 mètl' S 'fLl'1' \s de urfa 'e, pavée de CUl'1'eaux en
al'dois . cl 10 c nti lIlètre , av c des nCll. tr !TI nts
ù p rphyre rongc t vert; un r és l'voir dans ]equ el, en '1' llflflnt ~L 3 !TI \tl'es, on a te uvé d s t s. ons cl' va 'e', des statu tt s ell argile] ao1in, des
monnai ,R t d 'anneaux en v 1'1'
1 L ::; Tables Ih éodos1'ennes, plaques
fi cuivr e, sur 1 s'
qllCllcs sonl grav's 1 s iliJJéraiJ' ::; tl r 'ffipit'c l'ornain, onl
lé r tl'ouvées ùans le DUllllbe , à Vi 'un', ct r 'mises cn
lumièl'O pur P ·ulingel',
�VICHY ET SES ENVIRON.
A l'hôpital militaire, des tuiles, des fragments de
peintures à fresque, des plaques de marbre de diverses couleurs.
Au grand établis ement thermal, dans les fouilles
faite principalement au puits Carré, en décembre
1803, des pot ries en grès rouge et gris, des chapiteaux en marbre blanc.
ur le terrain Mol'lat, une piscine ronde de 1 mètre 0 centimètres de diamètr .
Aux fontaine Luca , en fae d l'hôpital militaire, d s tuyaux de 10 ntimHrc d'ouv l'turc.
Puis, dans les 'ave de hôt l 1au sant et harlier, l'Ile d Ballore t près d l'hôpital militaire
en l', les ba, in le di tribution des eaux douces
llui d cendai nt de eollin au lU yen d'un aqu duc alimenté également pal' un partie d s eaux du
i hon.
Plu loin, au ViCllX-M uti l', Il aint-Jean de
Ban r , à la O'la ièr , ~L la vill' tWX Juif.'l, on a retl' \Lve cl s cave.' et cl puit, l' 111p11 ' d t ons, cl '
vases ' n bronz ,cl tatu tt , d '111 aïqu ,d S
sépultul' s, cl s monnai ù'al'g nt, UB cachet d'ouli te.
La Inu
'inq vari ~té .
l'an 'i nn té cl
llant au nom de
�VICHY.
25
Pestika gravé sur l'une de ces Vénus, nous n'oserions affirmer que ce fût le surnom de la dé es e protectrice dlAquœ Calidœ; nous aimons mieu"'{ ren'Voyer le lecteur archéologue nu livre de M. Beaulieu, auquel nous empruntons les détails qui précèdent.
La voie romaine, visiblc il. Effiat, à Randan et à
Vesse, e retrouvc à l'hôpital militaire, d'où clle va
à la ville aux Juifs.
'i le l cteur veut bien faire attention que l'hôpital militairc ou ancien hôtel Cornil c t situé au
carrefour de ' rues Luca , dc Ballor , de Paris et de
Nim , t qu la ville aux Juif::; etau quart du chemin de Vi<.:hy à CH et, par l'allée des Dames, il
pourra 'e 'onvaincrc que Aquœ 'alidœ était plu'
étcndue t plus pcuplée que dc nos jours.
Quoi CJ.u'il n soit, Aquœ 'alidœ, longtemps floris 'ante, p rd de a splendeur et de sa célébrité;
plÙS arrive le IVe siècle av c es guerrcs civil ,se
inlpôts xorbitn.nt ct les inva 'i n d'o utre-Rhin,
t aloI" Aqua) alidœ s'écroule, comblant 'e bas ins
de débri .
Le.' aux thermal H rentr nt lbn.' l' ubli, et le.'
auloi' détnùH nt ou lai ent dépérir l ' re 'te de '
ntollurn nt lLLÎ l roteg aient ceaux.
Vl(; li Y.
3
�Hue ùu Verrier.
2. VICHY-LA-VILLt: OU LE VIEUX VICHY .
Quclqn " "tymolorri te ]1l'l-tendl'nt qlLe l nOlll
Viehy ,t 1'01'111 ~ cl dcux mot: echo-br tons:
[Jlrich OH M'ch, signifiant {orcc, 1'cl'lu, et!J, qui v ut
dir eau; d ltlltl'CS, (ont-il ' pills J'ai :-iu l1 <Ill l ' premicJ's ?) . 'l'oi nt que Vichy vi 'l1t <l vicus calidvs,
bourg 'hallc1, autl'e forme iJ'aqtlœ calùlœ. 1(,. <l'IL
y l'.i ll ' unt.lcur raii'oUl1 d",tl'e, 'i l'OHpr.llt di)', tl' '1h'8
llall ,' tOll , l " 'Il .' : 'e non è 1'el'o) e bel/ (, tro/lato, Plli:-;·
<lIl ' l " S Ul'e 'i:) so nt 'haud 'fl, el <1 Il , 1' [lI' V '1' Il et
�VIC:UY.
27
leur efficacité sont anjourd hui un ü1Ït bien reconnu .
On ne sait rien de Vichy avant le XIIe siècle; à
partir de cette épollue, il est question des seigneur
de Vichy et cl' Abret. Voi i les noms de quelques-uns :
on fils Jean; Odin et
Bouchard, en 1208; l~ o b e rt;
Raoul, fils de Jean, 1329; Gnillaume, 1374· ; Antoine, 1419; Gonin, qui etait aussi seigneur de Luzellat ; Ga parcl, son fiL.
Vichy, confisqué à Gui.1laume, devait faire retour
il. 'a famille au bout de deux cents ans . Cette clause
n'ut point d' ±fet.
Vichy, qui faisait cl'aborcl partie de l'Auvergne,
pa 'a au B lIrbonnai par uite de la donation qn'en
ftt J un, clue de Bony et d'Auvel'o'ne, au mois cl' avl'il1372, à .J ean le Bourbon, à la charge de lui en
]' ndre hQmmage. 01', plu. tard, n 1500, 101" de la
l'cdac:tion de ancienne coutumes du BourbOlmai ,
1 R habltantR de Vi .hy réclaml.l'ent, mai' inutilement, pOIll' leur ' loi ' mnnicipalcs, l s di 'po itions
l! ~ plus e. sentielles de. . utum . cl' llVeI'bne qni les
avai nt l'eO"is jlL. qu'alors.
Vi 'by était di vise en Cl tint)' , lual'ti 1'S :
1 I ~ Mont.ier, olt st a.uj olll'ù'hni l'établi sement
th 'l'Ilml;
20 e quarti r d .hiO·;, ntr Vi 'hy et
t,
prè · de l ': ~l éc de' Dam
0
�V[ HY ET SES ENYIIWN ,
3° La vine proprement dite, aujourd'hui rasée;
4° Le Château franc, emplacement du vieux Vichy
actuel.
Le Château franc a été M,t i ur un monticule de
roches calcaires formées par le dépôt des eaux minérale de Céle, tins,
'est Loui II, troi ième duc de Bourbon, nou
dit laude Fou t, qni fit murer et paver Vichy
comm un li u qu'il choi it clan, s États pOlU' le
plm, propre ft faire a demeur ordinair , h cau. e de
la purct de son ail' , »
st cn 'or Loui cl B urbon qni fit con truirc
le ouv nt cl
él ,tin , olt il avait l'int nti n ùe
s retircr, 'il faut en croire l
'hroniqu urs, e mona tère, un cl mi llX itlle cl l' 1 Ill' P , était l'a. mb1aO" d b aucoup cl mervcill ,
,'i bi Il qu 'laud , :E u t H' n donnait pa la d cription, craignant d re tCl' au-a 'SSOll d la
vérit !
La Dmlation d , l'év )' mIs p l'CS
cl'nbonl Cl Il cl inq c 11 ts li Vl' S cl l' nt p ur douze
r ligieux, qlli nc l'flc pt'.)' nt qlL nClle amI aprè',
1111 ,dauphin cl uv l'ITn
t omt c du F ]' 7., V uv' cIe L lli, 11, l'atilia ett f ndati n apr\'
n 'p lIX. L ri 'h . s du uvent l s
1 d; \~ d
Cé1 , tin.' , 'neC l'IlI' nt plU' Ir.' don, rt 1rs 1rg de fa1
1
�VICHY .
'19
milles riche et puis antes qui tenaient à honneur
d'y être inhumées. Parmi les noms de ces familles
on remarque ceux des Bourbon-Carency, des d'E cal' , des Châtel-Montagne, d'une comtesse de La
Fayette, etc.
Vichy, par sa position SUl' l'Allier, était une des
clefs de l'Auvergne, ce qui lui valut d'être souvent
mêlé et compromis dans les guerres ci vile' de la Praguerie et de religion.
La place 'tant a iégée par Charles VII en 1440,
1 s habitant e rendir ntsous la ondition de n'être
ni pillés ni égol'O'é , condition que le l' i Cl béniO'nement leur 0 tl'oya, l) aj ute la chI' nique du temps.
En 1068, le prince le Condé, à la tête des protestant de Franc t d'AU mngn , traverse le Fol' Z,
aniv à Vichy pour y pa er ]e ponts . Tandi que
1 vi omt d Morval t B01Ll'niquet pill nt, sac 'a0' nt t brÛlent le
ouvent Ù' él stins, Poncenac,
dont le ho'teau t prè ù aintr éranù, onnaisant mi. li ' le pay~,
.' mpal'e d s pont. Le protestant le pa ,'ent le 6 janvi l', t le lend main ils
batt nt 1 s 'atholiqu " dan 1 plaine, ù ognat,
ntl' Randan Gannat t Lafon.
Huit ans :']>1" . , n ~\vl'ic
1076 1 prince cl
;onùé, onù uisunt . s tl' upe, au ~'c
ur, <1 prot tn.nt t v llhmt pas. ('1' l Al1iedt Vi hy, s' mpar d
3.
�30
VICHY ET SES ENYIHO
.
cette ville et s'y retranche pendant quelques jours.
Le couvent des Célestins eut encore à souffrir, ain i
qu'on peut le voir par le procès-verbaux des 1i utenants généraux de Moulin , de Cusset, d'Aigueperse et du bailli de Billy, qui accompagnaient les
commissaires envoyés par Henri III dans la province ùu Bourbonnais pOUl' informer d l'état des
lieux que les protestants avaient ruinés. e fut
même après un rapport favorabl que le roi rcleva
de ses ruines le couvent de léle tins : le jardin fut
replanté, l'enclos entouré, et la bibliothèque remplie
d'un grand nombr de livre .
En 1 'DO, le c mte d'Auvergne, grand prieur de
Frane , canonne Vichy défendu pal' 1 capitain
Beaur gard, qui s'y était jeté pal' ordre du gouv 1'neur dc la 1rovince. Le habitant d la ville eurent
autant à souilhr dc a i gés qu des a icO'eants.
Quant au couvent dc Ccl 'stin ,1 s tronp de 13 aur gard y ommir nt toutc sortc d' xcè et de désordrcs.
En HI '0, oligny- n,1igny appl' nd l'al'l'e tation
clllprin ed IOlldé·il r'ul1itqlllqll ·. tr upesp 1lI'
1 S 'ondlli J' ail prin ,~L Bellegarcl " n]1ol'ez, traver el' ni r et R' mpal'c de Vi 'hy, oiL cl llX ompagnie ' ÙII du' cl. l'l'ans tenai .Ilt garni.' n .
D puis cette "poque, Vichy ne pamît pa ' avoir 'll
�VI'fJY.
31
cl' autre vicissitudes à supporter; l'hi toire, du moins,
ne 'en OCCU! e plu .
Vichy-Ia-Ville e t aujourd'hui un petit bourg d'un
ft pect as ez mau sade ; le rue en sont tortueuses,
étroites et mal pavées .
Los Celestins,
l'égli ,au mili 'U de la ville, n'a ri n d remarqllltbl ; 'llc n
'impl' cha-
pell e cl villag
l'oix d boi:4,
Du COUy nt l
H élc tin .. , l'uin ~ pui l'
f\\'nnt'
" 'C' a u x nombJ' II 'C'
\.
S cl'0quCl:i, O'ra
t al!. pl'i v ilé ~g fi acc()l'(lés pal' Louis II cl
l vé à c1it1'1
1 ) ' l'al'l t'(':
Bombon,
�32
V[CHY ET SES ENVIRO S.
'harles VI, Henri III ct Henri IV, il ne reste anjourd'hui qu'un bâtiment servant de grange ct de hangar.
Sa uppression remonte à 1774·, sous le règne de
Louis XV. Au nombre de ses priyiléges figurait le
droit d'inviolabilité; or, clans cette même année
177 :l-, un lientenant aux gardes, ayant tué son capitain , s'était réfugié aux éle tins et avait revêtu le
froc. La j usti e levait s'arrêt r aux portes du cloître;
mai Louis XV pa a outrc : le couvent fut supprimé
t l criminel livré. 1'évêquc de Cl l'mont, de qui
r levaient le pèr s élestin, 'emI ara des l'cv nus
dn couvent, ct fit à chacun des l' ligi ux, au nombre
de f;ix, une pension viagère de dix-huit c nt fran 's.
l,e dernier d c Céle tin st mort n 1802.
ous sill'nal r TI' aux touri ,t
ne tour TI ore d bout qui fai ait parti de l'anci n hât an bâti pal' Loui II: on y ft placé l'h r-
] O'e;
n vi i1l mai on, dite du bai11iag , ru du rricr : la port Ù oll'iv d nnant 'Ul' IlL ru t un fort
b,l 'R ah l' à vi sont inta t. ;
La fOl tflill ,cl Tl' is- 0]']1 t.', SUl' ]a pla cl. e
nom: 11 , c. t ompo é(' d'lm hn sRin octoll' n ct
r c it s
<l'lIll héli:que trirmgnln,ir pla \
h on ntr t ur l qu 1 on p nt li!' 1 millé im
d 1G<33 .
�VICHY .
30
Les ruines dn Couvent, la tour de l'Horloge, la
maison du bailliage et la fontaine des Tl' is-Cornets,
La
V
t OUI'
do l'Horloge.
iHl. c qui l'C t (1 s ::mci
la. in .
11 '
monuments de Vichy·
�34
VICHY ET SES ENVIRON ,
3,
VICHY-lES-BAINS.
On a pu voir précédemment que Vichy était ,
au XIIe siècle, divi é en quatre quartiers; c'est SUl'
celui Ju Moutier qu'e t bâ.ti Vichy-les-Bains, le nouveau Vi 'hy.
La vill> n'est pas d'une grand étendue : on s'y
l' trouvai ément, ce qui nouQ di, pense d'une cl scription minutieuse; le plan 1nc n us donnon en
dira beaucoup plu loug t d'un seul coup sur la
di po...ition des rues, d sI lac s, de ponts, du parc,
d s monumcnts et des sour 'es.
Lai sant de côté l \tablis em nt th l'mal ct l s
so ur' ,qui vcul nt un chapitre à part, nou entrl'on dan quelque détails SUl' ce qui s mble mériter
de l'intérêt.
L'Mpital militaù'e est un rand bâtiment entouré
d jardin, au bout ùc la ru Lu as t cl la ru d
BalI l'e. H 'st n 181' sculem 'nt qu ,le ministr' d
la (l'uen fit connaître pur UlIC cil' ulaire qu trente
om ier ', j u 'qu'au grade cl ClLpiLain in 'lu i v lU nt,
pOlllTaient être dé ormais tlil'ig\ 'ur i 'hy, Oll il
r evmi ntgratuit'lTI ntl sbainsùe l 'taolis ment,
mai ' olt il.'
l g l'ai nt iL 1 lU" frais. 1 tte fav ur
fut 't ndue l'année 'ui vantc allX ou '-ofIi lcr ' pt
�VWIll",
35
sollats de l'armée; et plu tard, en 1846, une commi sion fnt nommée pOlU' se rendre à Vichy, où elle
fit l'acquisition de l'hôtel Cornil.
Le mini tre du commerce, voulant concourir à
cette œuvre <le bienfai ance, concéda pOUl' l'usage
de ' malade militai)'es l, droit de puiser 24,000
litl'e' d' cau minénüe dans le sources de l'établis, enlent.
L'anci n hôtel lornil fut définitivement in tallé
en 1847, pOlU' rec voir 50 officiers et 40 ou -officier et oldat.
Des constructions upp1émentaires p l'mettent de
loger 1 '0 malades; des bains donn's clans l'hôpital
11lêl11e Ivit ntdé ol'nuj~HLX1itacsp(ed
l1,11 gl'aud établi, ' III 'uL. J% il 'e 'uj t, pourquoi,
c0111me en Allcmagu , et en dOJlJlclllt unc rcdcvunce
aux t J'mi]' cl Vi hy, le' hôtel. ou du moin qn 1que, hôtels n'aurai 'nt-il pas Ù' 'abinets d bain
Q' tlll 11} ill lrale? hi n cl ' mala<1 : 'Iv itcraient une
<'0111" ROll ent ffLLi1rantc, ct "pHL'gllCl'ui 'nt aux hn~ Hl',' hi 11 Il l'tant' l:L VII' dc leurs dOlllolu'ellse,'
lllfit'l11 it II:!.
L' ItOpital ci1!l~
situé SUl'!:L place Ro, nli , entre la
'hap llc ct h;bain.', dat d 1717; ilactécoJ1 tnlit
,ln' 1 mplact'lTIcnt d'lln fL]H'Îell1l10Ila: Lèl' , tluqn l il
II 1'e ' t~Li
III
'1"72, au dir
II
Ti,
1a~
de
icolaï,
�36
VICHY ET 'ES E VI HON .
géographe du roi de France, que l'église et quelque
apparence de vieux cloîtres .
Avant '1747, Ihopital civil était in tallé dan le
vieux Vichy, où il avait été créé par lettres patentes
de Louis XIV, en 1096; mai le malheureux et les
soldats, logé ians un bâtiment beaucoup trop petit,
étaient livrés à la bienfai ance publique.
L'h "pital a tuel peut r ec voir, pendant toute
l'année, 70 malad ,vieillard ' t nfants des d ux
sex ,Pour y ~t l' e admis, le malade doit ~ tl'e
muni
d'un certificat d'indigence lélivré par 1 maire de a
commune t légali, é par 1 S li, -Pl' fet, ou bien nore d'un c rtificat du p l' pt ur aes 'ontributions,
légali 'é par le. maire, t con 'tatant qu'il ne pay pa!:!
plu d 10 fran d'i.mpôt,
i le malad ' t min ur, il doiHtre port ur d un
extrait cl imp 'iti n' de s 'parents,
MtLi' il .. t ' lltiel qlle 1 malade adr
~t l'avanc , t par 1 i Il t rnl / diait' du pl' -b t de n départ '111 nt, . a d.')llande d' aelm i.. i n n. l'hôpital, afin
qu'il ' it lL. slmS d'y tl' llvcr un pIn. c n arrivant
à i -hy,
L'hôpital ivi) ,td s.'crvipul'onze s urs d aintin' nt-dc- Pau 1; 11 ' dirig nt l' 'c l gratuite d '
J un fil! ,fondé n 17 ' ,
La chapelle attcuant à l 'h "r ital -ivil, ' lU' la pla-0
1
1
�VICHY.
37
Rosalie, est unc de ces constructions provisoires qui
durent trop longtemps; la façade est un placage
d'un style moyen âge du plus mauvais gollt.
La chapeil , fréquentée pal' un grand nombre de
fidèles, e t d servie, dès trois heure du matin, par
lcs ecclésiastiques venus à Vichy pour y pl' nche les
eaux.
Les Capucins. A droite d Therme', on pouvait
rcmarquer, il Ya peu d temps encore, une ancienne
égli 'c sans clo 'hm:, aux fenêtr s longu s et étrojt s,
anx contre-fort mas if: : ·'e t tout ce qui l'estait dc
l'ancien couvent bâti en 1614 pal' les père Cnpu'in, dont l zèle t la 'hurité, dit un écrivain du
temps, v'illai nt touj01ll'S pOUl' le oulagcment lu
pro hain t pOlll' la commodité ·t la con 'olation l s
malade qui v nai nt à Vi ohy pl'cndr' dc bain '.
Mai il paraît que la bonn intention des'apucins
était ouv llt 'fUI l'é ultat, 'nl' leur mi èr 'tai plut'!
grand ne li II lU' n tout ~LUir
,par cl II l'ai 011':
l' un, qu'il l' c vai nt p li de quête l'dillail'es Ù.
al1~
cl lapauvl' téd' 'Ilvil' nsd , i hy, tl'autl',
cllL'il étai nt n,' ah]', 1 tou ] 'mala<l " d l ur
01'(11' , qui v nai ntn 11- ' 'ul III nt d t.Ollt le pro'Vine ~ de ]Tranc , mais]' royaumes étranger, pOUl'
Pl' 'ndl' ] baills t l aux.
Eu cl' (initi ve, le ouv JI t d 8 'apu oins, ;;upprimé
0
0
VJ l: llY.
<1
�38
VICHY ET SES ENVIRO?\S.
comme tant d'autres dans la grande tourmente
révolutionnaire, a complétement disparu dans les
dernier mois de 1853 . Le couvent et l'église ont
fait place à de vastes con tructions élevées par les
concessionnaires pour le service des nCYUveaux
Thermes, de la buanderie et del'expedition des eaux
minerale .
Le Parc. La façade de anciens Thermes limite au
su l un place ~I peu pl'b semi-cu.'culaire, de laquelle
partent n rayons divergent' ou n év ntail, si on
l'aime mieux, le cinq grandes allé sdn parc borné
par lc' rues Cunin-Gridaine et du Parc, par les bâtiment de l'hôpital civil et la place du Fautcau ou des
Fatitot .
L parc e t planté le beaux platane et l tilleul:;
se allé . ont b rdec d fleur t d'arbuste:, garni s
de ball' 'pacé ' conv nablement; d' q \gant ' l' 'verbèr " cn attenùant qu 1 gaz ,'oit tL Vi -hy l perm Lt nt la prom uadc dc l nit, ail ' 'minte ùe la
r trnit militair qui -hnflSCles proll1cn ur d s TuÎl'rie Lclll LtvCJ1l bOIll'''; lin vu 'te bassin 'l'eu é ùnns
l'all \ ccntml \ 'ontribuc lL dOl1l1er lin (')'aÎ hem lort
'<tppr {ci' eau.: j urs caniclllair s d la .'ai. on th l'male.
Le pal' l' çoit d ,'es vi 'iteUl':i plu 'i ' tu'S a p ct
hi 'n Lnlll -llés : l mat11J.1 avallll· cl 'ÜCUIl l', OJl n'y
�VICHY.
39
voit généralement que les buveurs arpentant à grands
pas les allées pOUl' revenir de quart d'heUl'e en quart
d'heure aux fontaines; dans l'après-midi, au contraire, plus de promenades : les buncs ct les chaises
sont occupés par les lecteurs et les causeurs; les
fumeurs s'en vont dan les allées éloignées , et les
joueurs, car on .i oue aux cal'tes dam; le parc, s'installent du côté de la rue Cunin-Gridaine. Le soir,
promenade générale dans la grande allée que continue jusqu'à l'établissement thermal un double rang
de chai es où viennent s'a seoir ceux qui attendent
l'heure du concert, ou tout bonnement l'heure d'aller
se coucher.
Les masures et les cloaques de la rue du Parc ont
fait place ft cles constructions privées ou servant
d'Mt ls. Nous eussion mieux aimé qu'on iî.t disparaître ette ru pour agrandir l p:Lt'c j llSq Ll' à l'Allier,
on y efrt réuni ici le manége, li1-bas les tir, plus
loin des sali s d j u ou de lecture et enfin un pavillon
SOus lequel Strauss fùt venu convier les promeneul'S
à l'audition de sa musique ou de celle des grands
lUaîtres. Nous croyons qu'avec d s améliorations
faite dan. ce sen, et crautre que l'expéri nce
Ût am né s plus tard~
Vichy, si élèbre c1'jtt,
aurait ('ait uhli r ~t hi n des t01ll'i t sIe' eallX th 1'lUnl s do ]' AU magne, d ]a B 19iqu t cl l'Itali >.
�40
VICHY ET SES ENVIRONS.
La place de l'Ancie-Marhé~
sépare les ancien
thermes des nouveaux.
La place dtt Fauleau ou des Fatitots. Sur cette
place se tient le marché, abondamment pourvu, OLL
chaqne matin s'approvi ionnent les habitants de
Vichy et le malades dont la tranq uiDité ou la bour e
ne aurait s'accommocl r de habitudes ordinaires
d buvcurs d'au à Vichy.
La place du Fautean, qui 'en allait presque ju qu'à la rivière cl l Alli l', e t maintenant bornée de
ce ôté par une halle uverte, mmontée d'un premi r étaIT dans lequel on étahlit un th 'âtre.
La Place liosalie, dont une f ntaine occupe le
entre, st nt ur' d\U1 côté par la chapelle,
l'hôpitrLl t l établi sem nt cl bain; de l'autre,
l ftl' une ban'Ïcl'e cl J'ri 're laq lleU 'ont l' grands
platane qui 0111 brag nt plu i ur ' hôtel ', e qlli fait
hl, vi ù c tt pla,
qui hli donne une phy 'i n mi parti ulier ,
n' t pas Illem nt la fOllle
des buv LI!' qlli vi un nt 11 l'cher la anté à la f ]1tain ,lllni s ne 01' c , 11 tit 'fol boutiqll
nt
instnll \ 1 fol mal' 'hand ' d
out llel'i
cl )li 11 ',] Ill'io 'ités cl' tout
tune [oi,.
p 1'p 'tu 'li ,
T.es ponts. Ill' l' < x de la fontain , 1 ali e pl' longe ln, l'tl ' titI Ollt- 'Hf, iL laqll Ile abollti, .. 'nt 1
�41
Vll'IlY .
pont 'ur pilotis et le pont suspendu que l'on traverse
pOUl' aller à Clermont, à Effiat, à Randan, ou à quelque pas du chemin d'Hauterive, pour voir couler la
SOurce minérale intermittente.
Le pont suspendu, dont la forme n'est pas heureuse
et n'a rien de monumental, a remplacé celui qui,
terminé en 1830, fut emporté par lE's inondations
On raconte à ce suj et qu'un
du moi de mai 183~.
vieux soldat commis à la perception du péaO'e,
e clave rigoureux de la con igne qui lui défendait
l' abnd~
d son poste, refusa de fuir devant l'eau
qui montait toujour et menaçait d l'engloutir. Le
maire dut employer la force pour al'1'acher cet homme
à un péril bien imminent; car à peine le pied du
vieillard avait t uché hL terre ferme, que la ch au ée,
la mai n du péage t le pont di paraissaient ou
les eaux !
Les rues des Thermes, Cunin-Gridaine, Lucas, de
Nfmes, de Paris t de Ballore. On peut dire à c up
8ftr qu pr squ tout 1 urs mai on out dl: hôtels.
La rue lmin- l'dai.ne, pal' 011 m nde, ses équipag s, ses mal' hand tl curio 'it' s, on bruit perpét llel, s robl , ain si que la 1lace Ro a1i , dé ta hé
d'nn gmnd ville CO 111 lU Pmi, Lyon ou B rdeaux.
La l'LI ou pa age MontaI' t , p r 'dans les janlins
cl 'p ndant d l'Mt·l de c nom, 'ondnit c1 la
·1.
�42
VI HY ET SES E ' VIRONS.
rue Cuni-Grda~
à la rue Lucas, et uomprend une
vingtaine de boutiques occupée généralement 1 al'
les marchands de confections, de modes, etc . .
Le clos Lardy. On y arrive par la rue J.e.r imes,
où se trouv nt 1 s mai ons garnies les mietL~
fréquentées, entre autres celle - de M. Batilliat, dont
nou avons déjà parlé.
Voilà, nous le l'oyons, la description xncte t
complète de Vi -11y-l -Bains; si nous nous sommes
trompé, ce doit être de p u.
�Lu Source des Celestins,
II
LE' ' 0 R E .
• 'UUI' CH , qui vous cachant sous 1 S picl'l' S profondcs.
Empl tll1tez les eSjJl'its qui vous r nt vos l'cIlus,
Qui, 'uiSllnl vos SLlbstanecs, vous donnent 1 s vortus,
Des b 11 s q ualit z p ut' gUill'Ü miJl mondes!
es caus S Ront cogo li li, h6 n vous c1\"hez plus,
l' spl'it de Mal'eschal pénctre sous YOS ondcs,
(' 'Hc apolocri '11 nmuvai ' VCl'. c,'t pla é en t" l
<1 la PhysiolorJir des cnwr 11Iù1érales de V1'chy en
�j
1
\'1 'llY E T SES
EN
\ ' l HU~
!:i,
BOU1'bonnois, P<r Mal' schaI. C' est :'t ce médecin
qu'e ,t du ' la curieuse de cription suivante des eaux
de Vichy au XYIl siècle :
« T ut ainsi que le péché de nostre premier père
nou s a ost é la lumière pal' laquelle no ames estoient
éclairée à la cognoi anc de leur bien spirituel, le
même nous a pri ve de la parfaite cognoissanee des
cho e natul'ell 8 pal' lesquelles n08 corps peuvent,
'inon pCl'pétu r lellr vir, b, tout le moins on 'cl'ver
leur pl' mi l' t1'é. or, qui e t la anté. Et toute fois,
comm la bonté dn l'eat cur pal' lc eaux spiritu lIes
du sainct lmpte me rem t llIiraculeus ment no
am s 'n l Ul' allt \ spiJ'it u 11 : ain si la meSl1l e bonté
l al' l eaux minérale , qlL' il 1uy a plu fair ouI l' en
to u l 'en Iroit, de no 'tl'e Fran ,nous n. distl'ibu'
l m rveil1 u ~ ' ct speciii clll l' ,mèel p OUl' la plu part
el no infil'mlt Z orp l' -lIe ; cl q uoy t ou l s J?rançoi . lui d ivent rendl' grn 'c " t plu ' par ti 'ulièl'c111 n les habitall i'l te
i 'hy n BOlll'bonn i , pllisde to utes l i'l au ' min 'l'al
qll il a üLit un a bl' éO'~
n 1 tir fmel ', t que <l t Oli tes l différcntes lU f\,litez el'i 'llcs, qu 'il lLdiff'l' mm nt t parti LIli ' l' Dl]1 flât s l't ir n divers li lIX et COpiCLl ' ment n
1 lIl" SO Ul" 'S , il IL clou', l LU' t l'l'i toir , a l', "il a
baill ' d ' 'our 'c 'haud ~t 13 'lI ol'llc (13alnru ), aux
l 0111'1) na t autre li ux, propr h boir t c baiC
�LES SOURCES.
45
gner; des froides à P ougu s, Sainct-Myon, SainctPerdoux et se mbl
a b~ es , il a privé ceux-là des eaux
fr'O ides, et ceux-ci de chaudes. Mais en la paroisse
de Vichy, de l'ét endue de cinq cen pa , il a donné
nombre de sources t outes lesquelles sont différentes
Cn leurs premières qua.litez active de cinq d geez:
car les bains sont suffi amment chauds, la fontaü1e
quarr' e plus tempérée en sa chaleur, l\ me de boüillette tiède, l'autre t empérée en froid, et celle du
1'och r d Céle tins simplem nt froide . En orte
qu'il n'y a malade , si difficüe pui e-il stre, qui ne
tl'ouv en ce lieu-là de eaux faciles ct propre aux
maladies l al' cc remède curabl s, soit à boire, soit à
baigner. Et si quclque personne plus difficile 11 sc
P ,1Lt ont ntcr d s fI' ides t acides du l'ocher de
pèr s él tin, il n t l' uv ra d mi-lieue plu haut,
cinq en pas au-dessu d'Au teribe, le long d la
rivière d'Alli l', qui sontfr id 'set acile enp l'fection, OLt il v n a av c nhjet d'admi ration omme la
'ourc ,liant ncore le sablon , s' st fait un ba sin
l11el'V iIlcux, an bas duq ltel boüillonn en li cr
endroi.ts tt me m 'ourc . n voit au i fm m me
nel,. it, danH la ri vièl' d' lli r , du costé d' UI'i nt.
h Liillonner <l'aut!' sources chamlcs , 18 qu ,]léS il Y
a. tr nt' an n' . tient llV l'te d la rivièr . n
1(' II pl n. hr.mt <1Il CORt cl' orcidrnt de hulite rivière t
�46
VICHY ET SES ENVIR NS,
au long d'un grand chemin, se rencontrent aussi
d',autres sources minérales; mais le bétail qui pasquage en ces lieux, avide de ces eaux pour leur saveur
salée, les souille et les rend inutiles. Bref; toute la
coste correspondante aux montagnes du costé d'orient, où se trouve abondamment certaine pierre
argileu e, est abbreuvée de. sourc s plus ou moins
minérales. »
Les Ources en u age aujourd'hui à Vichy sont au
nombre de n uf:
1. L puits arré ;
2. Le puits Chom l ou petit puits Carré;
3. La Grande-Grille;
.1" La fontaine de l'Hôpital;
Le puits Lucas ou le Acacias;
6. La urc d Dams;
7. La s ur e du arc, anci n puits ]~ros
on;
Le élestins;
9. Le uits Lardy.
1. LE PUI TS CARRÉ,
Le puit 'arre, à.l'angl n rd-ou t des Thermes,
alimentaitl 'bain dè' 16 1·2. On l'appelait, n 16 G,
l grand puit , arré ou d s 'rtpucin , pal" qu les
r ligi ux l
t on11' , qui avai nt pl' s d là un u-
�4
LES SOURCES.
vent, y allaient boire. Ce fut vers 1778, dit le docteur Desbrest, que le puits Carré fut abandonné p?-r
les buveur t ré 'ervé excln ivement pour les bains.
Ses eaux, qui donnent, d'aprè un jaugeage officiel
fait en novembre 1854.-, 212,000 litres en 24 heures,
coulent dans de va tes citernes, dont les parois et le
fond ont été rendus cornplétcrnent étanchJ nu moyen
d'une puissante machine à vapeur qui am ène en même
temps les eaux de l'Allier et met en mouvement
l'appareil de la buanderie. Françoi Belle-Forest,
dan sa Cosmographie 'I.tniverselle ele tout te monde,
1 75, donne la d ription du puit Car~
: « Je ne
v ux pas oublier que pl'è de la ville de Vichy il y a
Une b Ile ct grande l'on tain , l'eau de laqu 11e est
naturellem nt 'haude, t laquel1 ans ce se jette de
gL'O et. a idu h uillons, d'oll advient que non loing
d'ic Ile on voit d s bain O", lesqu 1 utre leur beauté , sont souv rainem nt sain à C.ùux qui vont s'y
baiO'ner n aison pl' pre à ce faire, à ('av il' au mois
d'avril t d may ct n s ptembl'e. ]) (Tome le',
page 23 .)
j
2. LE PUITS CHOMEL OU PETIT PUiTS CAR~Ë.
puit ', mis n li 'ag pal' 1 l ct ur homcl, eh
'JGÜd, rOUf) i t un mince .fil t cl' eau. Pl'imiti vcment,
�48
VICHY ET SES ENVIRON .
il était adossé à la maison du Roi, au côté nord, t
couvert par un petit pavillon que soutenaient deux
colonnes. Aujourd'hui, son emplacement estàgaucbe
de lagrancle galerie qui tl'aver e le1: Therme du nord
au sud, et à quelques pas de la Grande-Grille. Ses
eaux arrivent au moyen d'une pompe à rue. Le
puits Chomel s'appelait au si la Petite-Grille (Desbl'est, '1771).
Le puits Chomel, qui a une origine commune av c
le puits Carré, est fréquenté par le p r nn affecté de maladies des voies dige tive . Les Anglais,
dit]e 10 t ur horo 'l, qui sont ujet à 1:1 mala lie
d'on omption, b ivent ces aux avec plai 'il' ; je le
ai onv nt vu l sm lanD" r av c du Init ou avec du
thé, t e pen her ur seaux p ur n r l'il' 1" les
partie' volatil .
(c
3. LA GRANDE-GR ILLE.
La Grand ·Grill ,1 rand-B uill n n 161·2.L puit J nI, 1n. l'iU d :C r.
\ puit " à l' xtl'ém it \ nord-ou st des Th l'm R,
était, avant d' y '\tre l' 'uni pal' d ' 'onstmction '
f1' n' raI s, abl'it6
ou un pn villon ut nu pal' six
01 uu ·S.
�49
LES SOURCE,
La grille qui donnait son nom au puits et le bassin
octogone que cette grille entourait en partie ont di paru. La source jaillit maintenant dans une belle
Cuve en marbre à laquelle les buv urs arrivent pal'
1111 escalier de six marche en cont.re-bas; l'arcade
surla rue des Therme et celle de la rue Lucas ont
fait place à des fenêtres; la Grande-Grille e't désormais dans un élégant salon.
C'est 11 la Grande-Grille que vont boir les malades
affectés de douleurs hépatique , d'engorgement du
foie et d la rate, le pesanteur d'estomac, d'inappétence et de borborygme .
Les qllalité purgativ s de' emL'{ de la Grande ·
Grille, vanté 's par le' médecins d'autr ·fois t niée
par une partie d'eux d auj urd'hui, ont 'té reconUues pal' 1. 1 do te ur Barth 7., mais iL un d gr
moindr . Le produit d s ealL'{ de la rande-Grille
e t d 98, 00 litres pal' 2'11 heure . Ce aux v nt
se réunir, dan 1 s citerne, à celles du puits Carré,
qui, n us 1 av ns dit pbl haut, donnent pal' '2 j, heul'es
égalem nt 210,000 litl' s. L service cl ' bain est
cl nc dés rlTIai O'randmnent a Ul", gl'â e au' imp rtants travaux qu a fuit xécutcl' la nouvelle compagnie.
VI CHY,
5
�50
VICHY ET SES ENVJRONS,
4. LA FONTA INE DE L'H OPITA L.
Ln, fontaine de l'Hôpital est ituee à 000 mètres
sud du grand étaùli sement, an bout du parc, SlU'
un plaee s mi-cil' ulair , donnant accès, du côte de
l'ouest, à une rue qui conduit aux ponts de l'Alli6f.
Cette ource, qui, comme toute l antres, était
sOlùllée pal' le bestiaux, tr' ·friands de la saveur alée des eaux, t n.ujolll'd'hili r n'D'l'ruée dan un
ba in rond surmont' d'une c upole n fer; on y
al'l'iv par un e calier de quatre marche égal ment
circulair ,
L~
so urce cl . l'llôpital, q Il' on appelle aussi fontaine] 'ulie, n l'hol111 llJ' 1 la du he se de Mouchy, qlti, en 181 û, fit faIr iL, es frais le travallX
d'a .. 'aini 'H ment qu' exig aient le, ab rds fang ux de
c ttef ntain , '·tait llcJnlln'e n 1Ûi.2 la :Eontaine'urr'·" n 1ü7ü, le BOlllet- 'al'J'", pHi ' le Cro •.8 ul ,t et 'lwore l Cro '-Boulet d' 1 Hôpital. Boulet t
une abréviation, OlL )11lLtôt llll(! eOlTuption, de Bouil1 tte up ·tit houillon. Cette étymol giCtl'OLLVcdoliC
, ]l ~xplieat
Il natlll' ,Ile.
L'aIL t, la fontaine d 1 Hôpital a heau onp d'ana.logic av . éelle l' ln. Gran le- 'ri]] ,mal t moins
x 'ltullte et nvi nt mi llX aux malaùes déli at ,
�(I):r:
CT
t;
.;:J-l
.-
'.
* .. .
LES
OURCES .
~
Susceptibles, nerveux ou disposés aux cong
aux hémorrhagies.
V.
"C'~)
~.
d I 5 igtl61
tte sour'C agit pl'in 'ipul('m nt dan l
((>0
"'8
t
.
'-~
51ij
.:
LII Fontulno d l'l!Opllu[.
a:fli c·
tiol1 ' le voie ' cliO' , tive , p .'anteur d' tomac,
<lige 'tions dim 'ilC~,
juapp \t n c, ga t l'algic, te ,
Le l'l'Oall i t , tù (),1., 0001 i tl'e, par 21. hure .
1
~ ~
l~O
!I il
4r
�VICHY ET
52
ES ENVIRONS.
5. LE PUITS LUCAS OU DES ACACIAS.
La fontaine Lucas, dont un captag a réuni les
eaux à celle de Acacias, e t placée, ain i que cette
dernière, dans la rue Lucas, en face de l'hôpital militair . Mare chal appelait ces eaux l s B(lüillettes
en. 16-12 ; . Joly, en 1676, le' petit Boui t carrés;
(JJaud Fou t , en 1086, le fontain Gàrgnier, à
au ' dum'd cind cenom, qui! ~fit
nt urerd'un
ba in; nf111, nuj ourd'hui, on dit la fontaine Lucas,
du nom Ùll célèbre (lIre teur de eaux d Vichy, au
commenc ment de
'i le, ct la fontaine des Acacia , parce qu' 11 a été ntoUl' le pal' de aca ia . n
nomm neol'
'fontaine le Fontaines des Galeu;~
l Baucv de J ottvencc; inutil d' ntrel' dan d plus
1 n!l'nes expli ation. 1 nt nt n, -noll Ù dire qu ,
par a mpo. itiol1 himique t '8 eIt t th \rap utt s urc a beau 'oup d'analogie avec
tiqu
cell' l
él tins, t p ut '\tr mployé av 'avanl
au grand 'it rn qui r" iv lit d :jlL
pu i ts (m' \ e cl la :l'fl11(l - l'il! .
�LE S .·OU H ES.
53
Le rendement pomrait être triplé au besoin, au
moyen d'une machine à vapem.
Le puits Lucas vient d'être abrité par un
kiosque élégant.
6. LA SOURCE DES DAMES, PRÈS CUSSET.
Cette source, dont les eaux sont identiques avec
celle du puit Lardy, a été amenée à Vichy au
moyen de grandes dépenses faites par les fermiers.
Son rendement est de 10,000 litres par 24 heures.
Elle eRt d'autant plus précieuse qu'elle renferme
les principes ferrugineux en aus i grande quantité
que la sotu'ce Lardy, et convient mieux encore que
cette source contre l'appauvri ement du sang, la
chloro c ou pâles couleurs, les convalescences difficile , l'adynamie, etc., etc. Elle est également trèsappropriée I1UX tempéram nt nerveux, smtoutchez
les femme ' hy tériqucs, vaporeuses et irritable ,qui
Ont b oin d'un médication tout à la fois fortifiante
et sédative.
�54
YICHY ET SE
ENVIRONS.
7 . LA SOURCE DU PARC (A NCIEN PUITS BROSSON ) .
1\iM. Bro on, dès le mois de janvier 1844, ont
obtenu, à l'aide de la sonde, dans une profondeur
de 40 mètr :5, une source d'eaux minérales Ïlentiqu à celle des autre puit et d'une température
de 20 degré . Cette ource, situ' ent!' les rue du
Parc t d Fatit ts, et achet \e pour le compte du
O'ouvernement par l fermier actuels, n'a été jusqu'à pré nt utilisée qu'en bains. n l' llaem nt st
d' nviron 13,000 litT s eu 24, heur . Des travaux
exécutés pendant l'hiver 18d7-1808 font arriver
cette our dans le parc, où les mulades pourront
venir la boire.
8. LES CÉLESTI NS.
n nrriv ù, la s urce d
\lestins par les berg s
d \ l'Alli l' ou pal' l' scali r tain dans l 1'0, aud sous d) l'an i n uv nt.
ictt our , d'un tl'C -mince v lume aujourd'hui, a. ul v' ou plutôt dép 1 l'énol'm ma e
cl . édim nt al aire ur ]a,q Il 11 . l' po nit] c unt.
�LES
OURCE .
55
Autre10i ', on buvait à.1a source elle-même; plus
tard, on la recouvrit d'une petite sane carrée à laquelle on adjoignit ensuite un bâtim nt destiné aux
1 cteurs et aux joueurs de billard. Un jardinet sépare la source des Céle tins des bord' de l' Alliei·.
C'est à cette SOLU'ce que boivent les goutteux, les
calculeux et les diabétiques; rien n'a été négligé
l e la longne course qu'ils
pour lcm rendre a~réb
sont souvent obligés d faire, mtout s'ils demeurent à l'extrémité de Vichy-le -Bain.
La OUl' e de' Céle tins a cc sé de couler pendant qu lque t mp ,ver la fin du XVIII" iècle ; mais
le fait sc pré entât-il de nouv au, que les buveurs
n'auraient désormais rien craindr . MM. L bobe
t Callou, nouveaux fermier de aux, dé ireux
cl'agrandir le jardin actuel, a h tèl' nt le clos qui
l'avoi illait et firent faire, Ul' 1 s indic 'foumis
par 1 vend ur, des rech l'che qui amen \r nt à la
surfa e du ,01 t n abonclanc l s aux id ntiqueéle tin . L'État fait
lnent pal' i1l IL elle cl
xé ut l' TI ln ment (J8;38) d'importants travaux
pOUl' n allgmcnter 1 d'bit t on trui)' une cralel'i pl' pl' iL r voir le bllv ur . Le l ,qui 'tait
n ontr -ba , a 'té combl' jusqu'au Div aIL du jarclin t cl s t \1 tin, avec] Ill cl il n fait qu'un aujour l'h Ili.
a
�Le Puits LarÙy.
9. LE PUITS LARDY.
L Lardy, rrorriétail' du c10 de él tin, ya
fait fol' r, il Y a lU lqu . anné , le puit auq Ll l
il n. d nné on nom; il jaillit de 1 dO mètr ,d pl'Ofondem, t n r nd Dl nt e.. t d 12 ~ 1l·,000 litr
d'au par 2 j. 11 ll1' , ayant un t mpératul' cle
20 d gr l '.
L
puit s nt~
rl'LlO'in us " al alin s
t crazcu . 011 al'J'iv nt clans un '1 )O'iLnt vn, que
n pi 11'e d Volvi
utcnu pal' quatl' dauphi.ns;
ell . ont indiquée au personn s scroful ll ' S U
.h101' tiqll •.
�LES SOURCES,
57
M, Lardy a fa't élever au-dessus de la source un
pavillon se reliant à deux rotondes rustiques: sous
l'une on peut se reposer et contempler ~L l'abri du
soleil l'Alliel' , ses vastes rive::; et ses coteaux boi és;
l'autre sert au capsulage, à l'emballage et à l'expédition de9 ealU,
��L'Établisselllen t Thermul.
111
1'lGTABLI EMENT TlIER fAL.
ous avon eté a 'Z hcmeux dan' il s l'ech rches
pour l'ctr uv l' parmi les eBtamp s d , la Bibliothèque imp ria] uu croquis qui HOU a p l'mis de
rcp~
s nter ' qu'on n,ppelait, lès '1 612, hL maiSon du l oi u la mtti 11 des Bain , à laquelle ont
su édé pl' gl'e ' 'ivement l s diff'rent 'orps de M-
�GO
VICHY ET
.
~S
ENVIRONS.
timent qui eonstituent l'établissement thermal actuel.
« La maison du Roy, dit Claude Mareschal, est
un petit logis tourné au midy, contenant deux chambres quarrées de plain-pied, pour la commodité des
malades, entre lesquelles sont deux galeries d'une
toi e de largeur, avec portes par le milieu d'icelles,
•
tant pour aller de l'une à l'autre que pour entrer
àuxdites chambre ; et Il puis lesdite · portes jusqu'an bout desdite galerie , du eôté de bise, sout
1 ux baignoir quarrez, profonde. de quatre pied,
ayant huit degrez pOUl' y d scendre au milieu, et
dans lesquelles baignoirs d'hauteur de quatre pieds
ct d my, l'eau coule des fontaines, portée par canaux, conduite par-de sou le pavé d dit chambr ; qui e vuide au b s in par autl'. uvcrtures
(qui nt au fond) dan un autr bain dé ouvert,
qui t d rrièl' l logi , p ur la c mm dité d pauVI' s; d' ü final m nt par lUl autre canal Iles ont
d'chapT'es 'ntr' la rivièr d'Alli r. A co té du
bain de pauvr set un :tntr bain au i d ouv l't,
1 qu l par un 'anal pal'ticuli l' r ç it l' au immédiat m nt du puit t e décharg comme l précédent.
« TI y a au si inq ou 'ix maisons parti ulières
autour d ces bain, dan le. quelles le habitans du
�L'ETABLI::;SEMENT THERMAL.
61
lieu ont toujours tenu des cuvettes, tentes et autres
choses nécessaires et autres non moins nécessaires
pmu' baigner et cornetter les malade'.
Ces bains étaient loin, comme on le voit, d'avoir
.le confortable d'aujourd'hui. « S'il avoit plu à Dieu
J)
La maison du Roi.
de nous donner la paix, 1 s places circonvoi ines de
e s bain sont déjà entrepl'i es pour y con 'truire de
beaux bastim nt plus propres et parfait ment dispo é à r v ir, bien traiter et soigneusement baigner l s malades. ))
~ Mairrrécevœut ut charitable, ce ne fut qu'en 1787
que m sdmn
délaïd et Victoire de France, tantes
VI uv.
6
�62
VICHY ET SES ENVIRONS.
de Louis XVI, firent construire par l'architecte Janson la galerie nord encore existante, sous laquelle
sont situées les sources de la Grande-Grille, Chomel
t du grand puits Carré .
Madame la duche' e d'Angoulême, qui, dès le
mois de juillet 1816, vint à Vichy, s'intéressa ~L
1 établissement thermal; plus tard, en 1820, un
concours fut ouvert pour la construction d'un édifice
qui pût l' 'pondre d'une manière plus :onvenable au
nombre touj urs croissant des baigneurs. Les plans
de f . Rose 13eauvai ' fment adopté '. Cet architecte
construi 'it un quadl'ilatCl'e de G7 mètres sur 76,
dan,' 1.qu 1 il con erva la. galerie de Janson. La
façade principfLl ,tourné au midi, du côté du parc,
fut pCl' ée de 17 !1rcad s ct haussée d'un étage avec
un nombrc de 'l'oi 'ées gal iL celui d s arcades.
n gal rie principale, dont le ,01 st en bitume
mo a'iq lie, " J't d salon de c nv '1' atiotl et do aHe
d'attcnt ; lI . '. t garni d divans ct 'oupé pal'
une autl'C gal ri G 1l1uistlllt, du 'ôté ou st, au '
bain d s ]10111))1 os ; du eôt ~ , t, aux bain, de dam s.
Le baignoiT
'ont au nom br d· 101; cize cabin t pour 1 s clou h' mplet nt le sy terne des
bain '.
L s quatre cour jntél'i Ul' ' formé s po,l' les bras
d s d'ux gal ri ' sont d "(;oré08 de f, ntain's qui
�THERMAL.
L'ETABJS~mN
63
reçoivent et distribuent l'eau de l'Allier nécessaire
pour le service.
Ces fontaines ont di paru p nrlant quelques années
pour faire place, provi oirem nt, il soixante cabinets
de bains, oit quinze par COUl'; car l'établissement
thermal, tel qu'il était av c ses accroi ements succes if. , ne pouvRit plu. suffiT au baigneurs venus
de cinq partie, du monde. L'État, qui en était le
propriétaire et 1~ le fai ait gérer pour on propre
compte, a cédé .. e droit à une compagnie en lui
impo ant des conditions dont nou allons faire con·
haîtr le principales.
CilllER
IlIlLA 'l'IU A LA
Dl
~S
llARCES
ON llSSION DB L'l'.XPLOrrAT10N DE r}li TADL1 SS11MllNT
'fllllJ\MAL DE V[LIIY.
Al'Li '11 er • L'État TI ède ,t donn h Imil pour
tl' :nte-tl' i ' ann \ s, qui comm n 'Cl'ont IL c mil' du
j Ur l la pl' lllulgatiol1 de la loi relative à la 11'ésent co ne 'i::l.'ion,
A. 1M. L 'bobe, Call u t mpagni, l'exploitatation d l'étttbli cment thermal d
iehy, av c
tout s s s, ouree , S s biLtim nt , t nains t dép 'ndance , ~t l' xc ,ption du bâtim 'ut a 'tuell ru nt
�64
VICHY ET
ES ENVIRONS,
occupé par M. le directeur-régisseur et par ses
bureaux, ans aucune autre exception ni réserve, t
en ce compris les sources dont la propriété sera cédée
à l'État sous l'art. 2.
Cette concession demeure soumi e aux charges,
clauses et conditions suivantes:
Art. 2. MM. Lebobe, Callou et compagnie apportent et cèdent à l'État" à compter du jour de la promulgation de la loi relative à la pré ente concesion, la propriété des som ~ ci-après désignées,
savou' :
1° La source dite Brosson, ituée à Vichy, av c
le terrain néces air à sa bonne exploitation, tant
pour y construire au besoin un réservoir que pour en
lin'I' l'u age au publi COIDm 'au à b il' ;
2° La Olll'C d, Dames J situ \ t noir de us t,
av 1 terrain ur 1 qu 1 11 st ~ rée;
3° Et la our e de Hauterive, av c le t nain et
bfLtim nts qlÛ n dép nd nt.
L'u a e de l'au pour boi son SUl' place st gratuit.
Elle n ' pourra Ctr tl'an.'I l'té tL domi ile qne pour
la con ' mmation locale.
L ' onc si nnair nx l'ont elLx-m<'J m s la qu tité cl l' mi s qu'il ' jug l'ont Il pl'OpO cl faire allX
nch teurs .
... , • C'l'Vl
cl, bain
m~
Ill'l'f\. ni
�L ' ÉTABLI SEMENT THERMAL.
6r;
Inencer avant quatre heures du matin ni se prplonger
au delà de neuf heures du soir.
La durée des bains sera de une heure quinze minutes, y compris le temps nécessaire pOllr la toilette :
au delà de une heure quinze minutes, le bain devra
être payé double.
Les bains sont divisés en trois cla ses, eu égard à
la différence du service, mais sans qu'il y ait d'heures
spéciales affectées à aucune classe . Les conditions
assuré s aux baigneurs des bains de 3 0 classe ne pourront, dans aucun cas, être inférieures à celles actuellement en usage dans l'établi s m nt de Vi hy.
Les trois cents baignoires dont l'établissement
sera pourvu seront affectées aux bains des diverses
classe dans les proportions suivantes:
100 pour la 3° classe;
100 pour la 2 classe;
50 pOUl' la 1 '0 classe;
o pour le bains de luxe
Les bains de 2" classe ne pourront être établis qu'
lorsqu le nom bl'c d s baignoir s dép a 'cru, le chiffr
dc 100; le' bains de 1re cla se, 101' 'que le nombre
des baiO'noü'es dépas ra 200; 1 s bains de luxe,
lorsqu 1 nom brû de. baignoil' s dopas ra 200.
L prix à p l'cevoir pOUl' 1 bain et IOll hes qui
S rai nt ultéri Ill' ment 6tnbliR p nr tre nc1mini. trés
0
li.
�66
VICHY ET SES ENVIRONS.
de nouvelles formes, au moyen d'appareils spéciaux, seront fixés de concert entre l'administration
et les concessionnaires. l)
SOUS
Ainsi il ne s'agit plus comme autrefois de bains
uniformément fixés à 1 fI'. 25 cent. ; désormais le
baigneur aura à choi il' depui la 3e classe jusqu'à
celle dite d s bains de Inxe, dont le tarif sera d
5 franc . A. quel confortable m rveill llX ne doit-on
pa s'attendre dans ce demi r cas !
Une importante amélioration a ét6 introduite dans
le service les bains par le conc s i nnaires; nou
voulons parler de bains d' cau douce Otl les voya(1 urs, arrivant fati(1ué et tout poudreux d'une
]ono-ll l'Ollt, P uv nt d' ormai aUer hOl'ch r un
br v't de propreté a11 la p 'rmi ion du docteur.
i on '-1 , du l'cste, il, la 10llang ) d 1 admini tration, Il n'a ri n néCTlig" depuis qu' 11 fonctionn
(fin cl la sai on 1 J3) pour a omplir 1 s obligation
pri s par e11 .
Ain i, un établis ment thermal ann re 0 upe
l' mplac mcnt d l'égli, e de.' 1apu ins, il, l' il t de
lui on tl'llit par J os B auvulR. ctt nouvelle t
vaste on tructi n, dont l' 11. cm LI . t trc -.'ati laisant, s'é1 v , d'apl'\s 1eR plnns de 1'hahiJ al' hitect
1
�L'ÉTABLISSEMENT THERMAL.
67
M. Badger, en rez-de-chaussée sur un socle de
pierre; a façade principale, appareillée en briques,
a un développement de soixante-quinze mètres; le
centre et les extrémités sont occupés pal' de pavillons en avant-corps; ceux des angle, formant ailes,
'ont percés de larges baies cintrées et éclai.rent les
deux galerie latérales. Les cabinets de bains, au
nombre de 200, ont clisIo cs comme dans l'ancien
établi em nt, autour de jardins d 600 mètres de
superficie. L'aile po térieure contient douze cabi.nets
de douches. Le nombre de baignoir s par suite de
ces nouvcallx aménagement est de 320, celui des
appar ils de rlollcl .es de 30, ce qni permet aux baignem de. luver nn peu plus tard.
L , eaux incertaines et calcaires de la montagne
du V ru t, qui étaient autr foi mélangée avecl' eau
minérale d bains, ont été r mplacées par ceil s de
l'Alli 'l', amenées à l'établissement dan de longs
Con luits.
.
D'i! 'i ern s ont été disposées pOUl'
c voir les
ealiX du pnit Carré, lu puits Lucas et de la ranelel'
l'ill .
Un
machine à vapeur fni t fonctionner huit
pOl1lpC's qni élèv nt dans <l l"l'V ira di tinct
1 S !LIlX min 'ral : il lellr \tnt natnr 1, t les eaux
dl l' \1Ji l' cl lttU ITé 'fl hune temp \ratlll'e v lllur.
�08
v rCHY
ET SES ENVIRON S.
Des buanderies organisées sur un plan nouveau,
avec les appareils les plus perfectionnés, éviteront la
fermeture de l'établissement t.hermal, comme cela
n'arrivait que trop souvent, faute de linge séché à
temps.
Enfin n'oublions pas de mentionner les appareils
simples et ingénieux au moyep. desquels le sel de
Vichy se fait par évaporation; les buveurs l euvent
aller les voir fonetionner dans l' ctablis ement même,
en en demandant à M. Bru l'autori ation, qui n'est
j amais refusée.
ÉTABLISSEMENT THERMAL DES BAINS DE L'HOPITAL.
Il paraît que la fontaine Ro ali ,ou de l'Hôpital,
a s rvi dans le temp d piscine, particulièr ment
pour les personnes faibles et déli. ates , et spccialem nt pour l ' femmes ([ mal m 'snagces en leur
ouche, » dit Cl. Mare chal.
ndée n 1813 RUT un p l'ti 11 du jardin appart nant à l'hospi' , la su . 'ur ale dn grand établif; emIt th l'mal, alim nt e par la oure Ro alie,
comp se ù ~ nze 'abin ts ù bain r n~ rmant vingtneuf baignoir s, d trois abin ts ùe clou hO::l, d'une
pis in t d'une saU cl'attent .
�L'ÉTABLISSEMENT THERMAL.
69
SALONS DES TH ERM ES.
T. IlS
co
'C ERl"S, LE S BALS,
L ES REI'RllSENTAT10NS
l"UÉATRALES,
LES JO UE uns.
Il Y a quelques anné encore, lorsqu'on ne dansait pas à Vichy, les dames fai aient toilette de bal
et tenaient cour plénier devant les hôtels. 'Cet
usage, qui a disparu, demandait moins d'esprit dans
les jambe et beaucoup plus dan la tête.
Aujourd'hui, tout est changé: quand le soleil se
couche par d là l'Allier dans des flots d'or et de
pourpre, ou moins poétiquemellt, quand la nuit al'l'iv, 'e n'est point un d s pe tacl le moins
ctlricux t le moin caractél'i tiqll s de Vichy q u
elui a l'aU e pl'incipnl du par, bordé ju qu'aux
pl' 'miè1' mal' h . de l'établis. 'm nt thermal d'un
triple rang d curi ux, t par laqu Il e rend nt c u
hal, au c n rt u au théâtre, le buv ur infatiables.
1'ét~bli
em nt th l'mal 111])1' nait d'abord, à
son pl' mi l' ctag , d lLX san s d 1 cture, une aIle
cl j u, une salle de billard, t nnn 1 rrrand alon
donnant Ill' le par t l'Vant tout à la fois pOUl'
l , n rt ' t pour 1 l al .
'c. t en 1 R1." qu J. Ilmin- AJ'j(lnin ,:tIo]'. mi1
�70
VICHY ET SES ENVIRONS.
nistre du commerce et l'un des hôtes assidus de
Vichy, a fait construire pal' l'architecte Isabelle la
grande rotonde actuelle, reliée à l'ancien salon pal'
une galerie dont le panneaux mobiles disparaissent
quand l'affiuence des buveur 'd'au l'exige.
La rotonde est blanc et 01'; 1:1 coupole est divisée
en plu ieur compartiments décorés it la partie upérieur d'un médaillon fond or, sur lequel se détache l portrait d'un grand compo iteur, et audes ou celui d'un pel' onnage 'pi odique de l'opéra
qui a illn tré chaque m::û.tl'e, ain 'i: Don Juan ou
Mozart, Richard SOLl Grétry, F1'e1jschutz SOli Weber, Anna (de la Dame Blanche) sous Boïelùieu,
Joseph sous Méhul, etc., etc, Cette décorati n st
l'un joli [et; elle a d'aill un! l mérit cl'êtrc pariait TIl nt appl'opl'ié il, la ù ~tinao
de hL salle.
traus ,notr ~mpatJ'io,
qu'il Il faut pa onf ndl" !LV e Straus. d icnn, dont il partaO' , du
l' st
ln, 'élébl'it', apI" H avoir longt mp dir!'é l 'H
IHLin: cl' Aix n 'ttv ie, a inallgnré, le U juill t 181,;3,
) '8 Hal n, de Vi hy. n, 'eLL époq LI • ùaLe la uite
n n intel'l'ompu 'd 'Ol1certs ,t de buIs qui font i
ju t m nt sa r nommée.
n ' rappellera t UjOUl'H ], pl' mier conc 'l't,
dan l q u l se firent nt nel!" Mme Dam l'eau,
l :; fI'
l' S Batta,
MM. 1 l'l1ul'din t 'haude, aign
H.
�L'ÉTABLISSEMENT THERMAL.
':'1
De pareil noms obligeaient. Depuis, on a entendu
Mmes Félix Miolan, Sabatier, Lefébure-Wély ,
:MM. Roger, Godefroy, Batta, Géraldy, Ponchard,
Leféb llre-Wély, Levassôr, etc. Bref, le programme
de chaque saison prouve que tl'au s n'est jamais
resté au-dessous de la tâche difficile de distraire un
public souvent blasé et inamusable.
Strauss conduit avec nne vierueur et un entrain
qui n se ont jamais mlentis un orchestre d'al'ti tes
choi is dan' les chefs de file de grands orchestres
de Tuilerie, de l 'Uôtel de ville et de palais princi l', ' , Les nom de l 1. Bernardin, Accu!' 'i, imon,
Paquis, Parès, nous dispenseront de plus amples
éloer s.
Les concert ont lieu tous 1 s j our , xcepté les
j eudi' et l s lundi, jour ré orve pOUl' le bal.
Aux con rts t aux bals viennent se j oindre de
l'ep)' entations th ~âtraIes,
compo ée d opéra -comiqu à deux OH troi chanteurs, et cl proverbes
d'Alfred de Mw\.'et ou d'Octave FCllÎllet.
Qu Iques III t SUl' les joueur ù. Vichy.
'allez pu Cl' ire an moins que' joueur piquent
la al'te t uivent 1 's variatioJls d la rouge t d la
noir, ùu tr llte et du quanmte, pOUl' ponter au mo- .
m nt voulu; non, ichy n' ffJ'c pn tt la quahi III puo'c d 'S grandH jOlll'nml ,- {es mêrnrs al antage
�72
VICHY ET SES E. VIRONS .
que tels ou tels établissements; Vichy n'est, Dieu
merci! une suceursale ni de Spa, ni de Baden, ni de
Hombourg.
os joueur jouent le whi t, mais d'une façon si
intrépid , que rien ne les distrait, ni une belle partition de Rossini, de M yerbeer ou de Félicien David,
ni le ace ds joyeux et bruyants de trauss.
Au si, quels joueurs! Gare au partrler inexpéri-
m ntéquivi nili'aits fourvoyel'auprèscl'cux! ous
n us J'appellcrons toujours l'av ntUl'e arrivée il. LLll
�L'ETABLTS EMENT
THER~
lAL
.
73
de nos amis qui abordant un matin, dans le parc,
on partnel' de la veille, reçut, en échange de son
bonjour, cettefoudroyanterépon e : <I Ah! monsielll',
si v HS eu , icz joué la dame au lieu du roi, nous ne
pel'clion ' pas trois fiches et nons en gagnions dix ! !! »
Et cette autre encore d'un promeneur inoffen ,if
qui, l'eCu ant d'abord de faire un quatrième partner
ct finissant pal' recevoir des cal'tes, à son corps d \.
fendant, reçoit pOUl' remercîment cette apostrophe :
« Quand on joue aussi mal que 'vou , monsielU', ou
ne touche pa aux carte !!! »
Indoeti diseant, ct ament mcminissc pcriti !
hn bon françai : que le wisthcll.l's ine 'périmCIIt',' appreJlTI 'nt, qllc les wi .. thcurs qui savent ~e
so u viellllellt!
YI
llY.
��TV
1. LA MONTAGNE VERTE.
Ln, 1l0ntf~('
V
l'tf'
(·,' t
1111(>
(1('. pl'Om nn(1 s le.
�76
VICHY ET
SE~
ENV I HONS,
plus connue des environ ' de Yichy, dont lie est
di tante de If kilomètre .
Ou s'y rend ft pi d, à âu OlL en voiture par la rue
de Ballore. Apl'è' avoir trav l'sé 111' un pont d'une
pont
cule arch , provenant d démolitions d~
d'Au terlitz d Pari, le iehon, égay l al' les nombren es lavandièr s de Vi 'hy, on p urra vi itel' la
belle scierie mé aniqu mue par la vapeur et par
l' au, appartenant à i\I. DUl'in, ,t Jl gravira en uite
la eôte il tmver, l vign) et le verg r ; puis, arriv ~
dan un hum au qui dépcnd de '1' L1zi l'-le-Vi UX,
on pl' '11 h a iL Il' it un ' nti'l' olt l'on c t O'u idé pal'
un foul e cl' nfant.' , mendiant l1'éco '.' Quelqu "
minute apl'è ' l. on remontera v l' un plat au d nt
n a fuit un j li jardin; Il Y l' LI V un r 'taUl'!1nt t
1ll1' toU!' l11 uni d'un l ngue-vlLc pOUl' ' m' d nt l '
Y L1 ~ ' . eul ' n' mbras.'en pa.' l' "lenù u cl· pay ' m111'1 dan ]c ha 'in de l All i l' d'un '(ît " t ntr'
'u ' ,t t }e'.' lllontagn .' dll Fol"z d l'autl' .
2, LA COTE SAINT-AMAND.
pr'..' la J1lontngn
l't vi 'nt la 'ôt 'aiJll\m and, iL . l, kilOlllètl' S cl, i 'lly, .' ur la l' Ilt de
1 Î lll s, ILll-tl !4SII. dit pr tit vi ll agC' <1
hl'C', t.
1
�EXCUR ION • .
ï7
On arrive en voiture ou à ân ju. qu'au bas de la
côte; à partir de là, on met pied il terre pour gravir
un entier à travers les tailli .
La vue qu'aura le l romencUl' du haut de la côte
'aint-Amand st as ul'émellt une de plu ' belles du
Bourbonnais et de la. Limagne qu'on puisse admirer.
A ses pieds, le village. d'Abre t éparpille ses maion au milieu d'une ri he et vicrouren e végétation;
en fa ,d' l'autre côté de l'Allier, il découvre le
villag de IIauterive; au ud, la for';t de Handan,
le pont l Ri'; au fond, la Limagne borné pal' les
chain s du antal, du Puy-d -Dôme et du MontDol' , du For z t dUlv[ nton ]; It droite, la ma 'C
O'l'isâtr · du vieux Vichy t l blanches maisons cl
Vi hy-l -Bail! ; plu loin nfin, le.' vignob] s de
l' uzi 1'-le-Vinu,' .
3. L'ALLÉE DES DAMES.
Vallé cl . Dam cl it 'on n m iL Mc dam 's AdeJaïd . Vi t ire de Franc, tant s dlll'oi L lLl S XV].
·t.(.'pr 111 l1al, itpl' x il1t~d
Vi'hy, tlapl,l. ·
fi.. "qll nt. " apJ'è ' Ile du Pa!'; 11 'OUlm'U 'C all
houL cl 'ln J'Il cl(' BalI l'C pOli!' fin il' nIl pOllt. cl Il . ~ t,
7.
�78
VIeilY ET SE ' ENVIRONS.
en face de l'ancienne papet erie, devenue l'hôtel des
bains Sainte-Marie de Cusset.
L'allée des Dame , bordée de beaux peupliers qui
ont remplacé en 1815 ceux planté en 1785, va
parallèlement avec la route de Vichy à Cus et et an
ichon.
Le ichon prend sa source au pied des montagnes du Forez, traverse F rrière, Aronne, la ChapeU, us et, et tombe dans l'Allier au-de. ou de
Vi hy.
Rien de joli comme les différent fLspects de e
ruis 'eau. l i, quelqu s mai on auxqu n . on arriv
l'nI' un pont vermoulu, omlTIe van 0 'tad ait le.
fair, av c de Hf< nt. ' et cl s canard qui barbotent
il. qui mi nx mi u . Là-bas, l moulin de Pl' 1 s,
l un cle, plu bealv r venu, cl l'H,]l·i 11 'onv nt cl ,
l q . tin ' ;
n. 11 ~ S II la v rt sal llaie, il Re trahit
par Ir ti -ta d [L rOll t 1 honill 1111 C111 nt d
" . ' é lllse ' ; p ui. tou t 1 . 1on rr du r Ll i.', all, il. rrau 11 "
le prairj s plfLnt' s de llOy('l'S t apprmüs ant J1
heiIlant , ' 'lair i s à tra.vers lu. bol' 1111" d'al'br dll
c w: 'ü Ir, nllx nOlIV
nmpn{'C',' :\
~ nl
C 1'1l11 l'Ri c s
n ll J
,ont
Viehy, .'ons hL ~a l 'ri <1<, ln. l'Il e LlleaR,
�EXCURSION. .
79
dans une va. que qui fait pendant ft la source de la
Grande-Grille.
L'Allôe des Dumos.
<lrR Dnm cs, dont lr parcollrs ('s d' mriron
3 kilol1l {J'PI' C' . t la v6ritnbl prnm('nrulc cl R hnV(,lll'.
Valc\
~
�VICIlY ET 'ES ENVIRONS,
o
tranquilles t. rêv ms; on y reMontre également
bon nombre de l êcheul' il la ligne ou à la carafe, dont
le plai il' n'e t point t r oublé comme sur le rives
de l'Allier.
Ln Sourc '
<1l'8 J)nm~
B,
�Place ùe
Cusset.
4. CUSSET.
cl> D l"\'m " n
uivant la nonv Ile l:out , an moyen cl orrmibu "
u par l'nn 'i nne l' ltc, mai ' à pi d cette foi. La
l l1ITIL ' ur ùu pat' Olll' est d'aill Ul',' la mi'\m , 3 kilon
m ,tl'
'l
l'
nd IL Cn, ct pm' l'aU'
H.
La ville de Ill , t doit 'on origine il un mona ter
l f mm , qll'y fonia ' n 7 6 l' Iv"qll Eum Il d
v J','" liS} ' l' '.O'ne l 'harl Ill twn. 'lttc abbaye,
clot"c <1 Jat'cr priviléO' .. ql[(l (',onfil'm l' nt tOllJ' :'1
�VICHY ET SE
8~
ENVIRONS,
tom Philippe-Angu te, aint Louis 'e t Loui.s XI,
partageait avec le roi la justice de la ville . L'établissement d'une prévôté à Cu et fut due à un traité dé
l'n,n 1184, par lequel une abbesse de Cusset, nommée
FIor ntia, appela le roi Philippe-A ugu 'te en partage.
Des 1'1 7ü, Louis l J eune avait pris cette abbaye
ROU, sa protection; Philippe-Augu te confirma '
privilé cre pal' la charte de 1184, datée de l'abbaye de
Lauza ; il xempta l'abbaye de Cn et d droits de
crîte et de t utes l tailleR et impôt, 1. .
Cu . et, an faire partie (lu HOl1rbonnai, , fut
eompri danR ] domn,Îne deR Rire,' de ]3oul'l)on . On
l tl'OllV in rit II l nom d nbbay de i U•• ay
lan l'hommag qu'Al' hambault V rendit vers
1100 iL l' \vêque d
evel'. , pOUl' divers fief: qu'il
t mitd 111i.
l 'o llhlion pa. de dil' qu le 110m de u . ct vi nt
Ouse!}," t-iL-dil'c ('n langue c 1tiqll cachée; t,
n Ir t, la vin " hA. intI' 1 .J lan t le ichon,
." mbl· 'il'h ' ,dom in' qll' llees clet llsie côté,
x ' pté h l ou st, pal' l 'R cl mi' l'C. p nte d A montagnes clu Fol' Z.
li S. 't, dev nu vill royal,,]' 1 vait dir ct ment
(ln roi . n ,'enl . llze'rnin. 11 avai un haillia rr an-
a,
1
COlllmnr's rl';\lll'rl'fllU', pnr 'liabrol, lnl11t'
r.', page 74.
�EX U.k ION:; .
quel étaient 'oumis le' cas royaux du Bourbonnais
et de l'Auvergne; ce bailliage dépendait de celui de
Saint-Pierre-le-Moutier, dont il n'était qu'une
annexe, ct obéissait au même bailli; mai Louis XI,
qui semble avoir eu pOUT la ville de Cu 'et une affection t ute particulière, en fit, dè 1482, le siége
principal dcs deux bailliages; cal' il voulait, clisaitil dan' se,' ordonnances, (( él YCI' et décor r ladite
ville, qu'il avoit fait fortifier et l'emparer tellement,
qu'elle e t n grande défense et fortifications parfaites, qui sont d oTande magnificence, et les plus
belles cIo turc, ' de ville de tout notre royaume. »
Pourquoi donc cctte grand aft ction de LouisXI
l!Olll'
l ,' 'et?
'n'était 'l'te' pa ' en souvenir de
l'humilünt pard n qu'il y avait dcmandé alll'oi 'OIl
pèl' n lui 'l'iant tl'oi foi,' merci! Olt; mai' Cu ' et,
nux y u du prudent lllOlllLl'qU , avait unc haute
il11p l'tan 'C : c' ' tait la suIe ville forte que po sédCLt
la OlU'01l11C tL la p rtée de dOI1~Lile
du duc de
H(Jllruon, ,t LOltl ' .1. l n'ép:ll'gna ri n p ur ' nfaire
1111 p illt cl'rLpplli 'ontre d" vassaux prcsque aussi
lnti " ant qu' lui.
Cil " ct' tait 'ntolll'; de haut In1l1'uill' ' de d01lze
pi 'cl , c1'épai.'H'lll', toute garnie d lL1l011nièl", cl,
'U.. 'llluL " ' ut nain ' t cl, fo 'é prof nd' t p]cius
Ù ClLll . 11 ;taiL f 'l'JJl; de quatr 'p J't 'l::l italiqué ' , cha-
�VICHY ET SES ENVHWN .
84
cune d·une énorme tour de 30 toi es de diamètre,
dont les murs avaient 20 pieds d'épaissem. Une de
ces tour, aont on di ait qu]elles pouvaient loger un
roi, sert aujourd'hui de pri on!
C'e t à Doyat, favori cl, Loni ' XI et digne compagnon de Tristan et l'Olivier, q n' e t dO. l'-ensemble
de e ' formidables con tl'UctioD . Traître à Jean de
Bourbon, pui concu siom a,ire, Doyat, SUl' la, requête
dl nne de France, fut condamné pal' le parlement
à avoir une 01' iUe coupée ~t la langue prée n
place de Grève; cet humiliant suppli e fut r nouvelé
à MontD 'l.Tu,nd, 'a vllle natal : et cependant on
r ·tronv plu tard Doya,t mpl yé dan' l' xpCclition
que Charlc VnI üt n Italic.
La ville de n ·ct n'a, ri ')1 de bien r marquable,
si c n'e. t .'< po iti n l ittore,.;que Jan. un vall' c
f rtil an-les 'u l laqu n
dt' sscnt en amI hiim s c1 ]a, haîne du Fopz.
d s bu-
VéO'li
de [tint- 'atUl'nin, uvra,g du XIe 'i ".le,
on crv ', d cs an i 'nn ,') 11 , tru t,ion
qll' !:la ÜlC[ld 'ul'l11ontée d' llll '1 '11 l' d tyl l ' man; II llunt iL l'iJl t "ri lU', il Ifr
'lH \Jan > de
bmlige JI ,t cl O'l'avur s n adré ' qui ftüt l clé c, .
�85
EXCUHSIO S.
poil' des artistes. Il serait question de restamer
cette égli e d'après les plans laissé par le savant
et 1'egr ttable La sus.
La place sur laq llelle est établi ce monument est
hordée de quelque maison du xv· iècle. Ellesn'ont
l'ien de parti ulièrement r mal'quahle, si on le compare il celle le Rouen, d'Ano'er , etc. ; mais l'une
d'eU ,la pharmacie allard, mérite L.. ne mention
pllrticuliè1'e ; Ile l' çut, n'1440, Charles VII, le
dauphin qlli fut depai Louis XI, et le duc Bourbon,
101' de la rée neiliation du père uvee le fils.
ignalons nco1'e les maison. avy, Jourde et
Leboul' .
La ma.i on Cavy, rue dH Douet, il n'y a pas bien
lonrrtemp.. n '01'e, 'tait cl .corée d'une fenêtre grill' e
dont le 'ollba clIlcnt r po ait Hl' unc cariatide avec.
cett in eription en deux ver'" latins;
IIuic on ri amxum sors mo pl'œdul'u locuvitj
lIic misol'o t tl'UllCO pœuu pCl'ennis cril.
Cl u' on a ain i tracluit :
'ous cc fard :tu cOlll'b' par un cl s1În cruel,
Ici j doi ' soull'l'ir Ull supplicc étcl'l1 1.
'llppli'e (l1li du]' cl pui1:! l épocplc de la R nai sallco, :'t ' Il j [10' l' pal' l' '1150mbl de l'ornementation.
V Il: 11 v,
8
�VIGllY .ET S.E
ENVlJ:WN '.
Ce 'urieux morceau de culpture est déposé dans
l<L cave, jusqu'à ce qu'un acheteur intelligent e présente.
La porte de la mai on Jourde, rue du Pont-de-laMère, est accotée d'élégant pila tl' s et surmontée
d'une impo te représentant la Vierge et l'enfant
Jé u, e joli ba -relief, légèrem nt endommagé,
s rait réparé à peu de frai .
La mai on L bou!' l'enfel'm une de ces va 'tes
'h miné ous le 'quell no aïeu..'\: e chauffaient si
bi n : l} ' deux pilier, culptés à entr lac, uppornt un manteau dé 01" d'enfo.nt ' à mi-corps, alternés
av 'd s rinceaux du Jn ill ur goût.
Lu. p l'te de )0. maison J mde t la. chemjné ' d
la mai n L 'b ur apparti nu nt, c mme la ~ nêtre
de la. mai 'on avy, au 'ommenc 'Jn nt du 'VI" siècl .
ou mdiqu 'l'on en ore la b ll' c Il ,tion g' 10giqu' qu po " 'd L FeignOllY, coll tion t ute
l'al ,mai d n ln. pla' d vrait '\tl'C il Moulin '.
n p ut u.u ' i vi .. it '1' 1; tabli ' m nt th l'mal
'} 'v \ pltl' M.
'l'trand, SOlt pl'opl'iétaÜ', ur) s
plan ' d' 1. Bai11y, tLl' hit te de l'uri. 11 t .' itué
RIll' 1111' ute de l ari ' iL i lly, UU P Il avant 1 p nt
j t' 'ur l 'i 'h n; l yI biza1'l" cl sa' n ~l' ,tion,
qui 11'1' un:tg n' Dl 'ut al' hite 'tural <le div r S
\poqu " ,t aI l' '. , t ut lUll 'IlS 'mble sati, rai ant.
�EXCUR ION,
87
Le corp principal e. t flanqué de deux tourelles en
briques aux toits aigus, encadrant la porte et les
deux:D nêtrc Renai sance urmontées cl'une horloge .
A denx pa d là, M. Bertrand a in, tallé dans les
Mtiment de l'ancie'nne papeterie un hôtel pOlU' les
baigneurs; dans le jardin y attenant, et arrosé par
les dérivation ' du Sichon, eront construit plu ieur
châlets pOUl' les peronnes qui dé irent être 'ellle .
J... es bains de Cu et sont alimenté par le sourëes
ainte-:Jfn.rie et ainte-Éli abeth.
La municipalité de Cu et a fait élever à l'n ~ age
de bll vem, deux fontain es alimentée par des sources
d'eau minérale, l'une sur le cours de Tracy et l'autre
à l'abattoir, rue cl Murs.
�L es G rivuts.
5. LE SAUT DE LA CHÈVRE.-LES GRIVATS.- LE GOURE
SAILLANT.-L'ARDOISIÈRE. - L E MONT PEYROUX,
Au 'ortil' 10 lIsset, quand on prenll la J'out · de
F rri r ,jalonn' pal' l \t llt d ]a !h VI' , l S
Grivats, l G 111'0 Bnillnnt, l'Ard i i l' t le mont
P yrollx1, le ieh Il, qll 'on avait :\ , n. gn,uell c d
Vi 'hy:\ '1 us ' t, pl' lL lIa dl' ite iL partil' de tte ville
1D
llSS t a l1 x G,. iVltlS, 2 kilo mrtl'cs ; cl
c10isi(\ [' ,4 kil 0111e'tl' s.
s ~,.
ivats
il J'Ar-
�.9
EXCURSIONS,
ct coule parallèlement avec la route, tantôt paisiblement sur un lit de sable et de cailloux, tantôt en
cascades bruyantes tombant des roches ébouIees, et
toujours sous de fmis ombrage ~ travers lesquels on
aperçoit çà et là quelques moulins babillards et des
maisonnettes de m uniers .
ous arrivoll au Saut cle la Chèvl"; on appelle
ainsi une pyramide ou aio'uille en roches primitives,
tronquée auj ourd'hui, et qui a d nné lieu à une
légende. Cette légende était racontée, il ya quelques
aImé s encore, l encbnt la "c::ai on des eaux, par une
vieille ID ndiante, qui, en éehange de son hi toire,
.ne s'adres ait jamais en vain ù la charité des passant.
Nous voud)'joJl pouvoIr la redire; mais jugez
vou -mArne, l cteur, si elle'prête aux clévcl ppements
qu omI orte <l'habitud ce genre de récit.
Il s'agit d'une chèvre pOUl' uivi pal' un lour ; la
chèVl' aute par-d ssu la pyramid et l' tombe sain(~
et sauve ur 1 'hemin, tandi qLle ]e loup s tu
l'oid n v ulant fair comme Ue.
1 tt
l' g nd 't mmun ~L plLl j '111'5 localité
du Buul'bonnai . ] ieu vou gard , ] 'ct Ul', de la d \plol'abl pl'oli it \ cl nal'l'atclll' qu nOll n'avon
11lL hOIl ' l" 'oudl' tl ill1iter.
L 1'0 'Ile], dll \tllt d la 11 \Vl'C n'a plu, rien de
8.
�90
VICHY ET SES E VIRONS.
remarquable aujourd'hui, On dit senlement que les
amoureux n peine vont quelqnefois y jet r un à un
trois cailloux pris dan le ichon; i ces cailloux
re te nt Ul'le plateau fait par la mine, il y a probabilité de mariage l
n quart d'heUl'e après avoir qnitté le Saut e la
Cllèvre, on arrive au hameau des Gl'ivats; un grand
bâtim nt à cheval ur le i hon, "luplomb par une
haute t noire heminée de machine à vapeur, nous
annon une fabl'iqll important ; en effet, on y file
et on y ti e de e c tonnadc à an aux si connu 5
dans le pay . Près de trois ents ouvl'icJ's sont 0 cupé dan
tte fabrique, appartenant à M, har] s
cl 1 olll'bon-Bu set t dan laqu lle l Il marchands
font fabriqu]' d'aprè ]l' ' cl , in qu'il d nn nt,
Le
Ilvri l'fi qni appar i nn nt fiU pay s nt mpl y'. à l' X ln ion de étnmg]',; 'il trou" 'nt
lc bi l-~,t'
,comm c' tpl' ~s lmah
,dime la fab6que
de. l'ivnt,', 'p tll'qll i alon-l, lltancl vi nt l'hem dn
l' p
, les pl' m n'ur s n - il a aillis pal' d s
me lllianls '?
El; à
.' llj t, (li . ons qu'il ft ut pour Yi hy t s
nvir n un ampl pl'ovi. i n d ~ 111 nu m nnaie;
Cllr, mnlO'l' l'arr'té d M, l maire, on .t il' nv nll h ehn(pt ill, tltllt pantn ~ 111, d' nfllllt d)' s és
(1(' lOllglle mni Il ft la 111 nc1iei té C'L iL l' leiv('t'" 'onf!]
1
�EXCURSIONS.
9l
déplorable prétexte qu'ils servent de guide et de
ciceroni. Il faut espérer, du reste, qu'un ar ~té pris
par le préfet de l'Allier, pour l'extinction de la mendicité fera disparaître les jeunes drôles en question
dont on peut faire d'honnête ouvners.
Lu Goure
8uI1IUI1\.
Apl" le. Gl'ivats, la l'out, d' 'troite qu' eU était,
s' laI' i t t lXL.' par une. uit ù l 'tite vallée cli. )10 • s en hippoclrom , nat nl' 1$' pl li s cH . se l'(,S, (lITe
�VICH Y ET
ES EN VlI tONS,
de nouveau, et, à partir d'un pont américain, elle
redevient étroite et montueuse .
De là on peut entendre le ichon, si calme d'habitude, se précipiter, n bouillonnant, de quelques
mètres de hautelll', d a~1,
un endroit fortement encai sé par des rocher il, pic couvert s de chênes, de
noisetiers et de fougère , au milien de quels l' ombre
et la lnmière j ouent d'une façon pui ante et imprévue.
Cette ca cade n miniatnre, dont les tourist e d s
bord du Rhin trouv l'ont l'équivalent à Ger Idsau,
pl'è de Bade, e t connue ous le n om de Cure
saillant 1; on y al'ri ve par l'Al'doi ière, mais à pied
saillant" moLs du pays qui vonl ut dirc cascade,
1 Cour
En remontant 10 ich n au-dessus d F ni \1' 'on lrouv
un grand
t tumult uens cascade, connuc gal ment sous
le nom d Gour' saill antoLsous c lui de Pi n 'e-En is jan
appell ainsi une cnorroo muraillo de roclt 1' 8 (Lui d scel1d
des l'oyors al pos S de d ux montagn s s pal'ces l'un d
l'aut,ro pal' une vallee q li rafralchit l' i Lon, oUo mllraill s mbl av il' 6t,6 coupée cl main cl' h mUlO sa parti
in(6ri uro p ul'laisser 'coulorl s aux d'un la 'upet'ieul' ,
n dirait, un' digu t' UlpU , 1) ux.r !:i, clit,- JI, me ouLont s
cl s habitants cl' F l'l'ict, s, r6s 1111' III tl subru rg r la
ville', l)our m lU' iL
DcuLiou ce boau projet, Jlos jug l' Ilt, qu'il semit ;\ p l'OpO ' cl
l'as!; mbler dans la val lée un
gl'tlOd masse d'au 'lu d vail r tonir la Pi l'l' -Bncis j i l
fallait LlU bonde olossal' t\ c tt gigantesquo ChULlSS : 1 s
.r cs Il il' uv'l' nt ri n d miell qu do s' mpol' l'du 1'0(;
Suillt-Vine' .11t, qui fonnaiL l SO ITI 111 ,t d' un JllInl J110nta-
a
�EXCURSIONS.
93
et avec beaucoup de précaution , à travers les
ronces, les herbes glissantes et les pierres qui s'é·
boulent.
Voici l'Ardoi ière; on traverse pour y arriver une
pass r lle j tée <:ur le Sichon, et lont un tonneau
déroulé forme le plancher.
L'Ardoi ière, comme l'indique on nom, e tune
carrière dont l' exploitatioll a été, à cliver es époque ,
quittée, r eprise et quittée léfiniti vement à cause ùe
la trop grande friabilité du chi t . On peut, lant m e n main, visiter la galeri et le puits commencés
POlll' l' xploitation .
Entr l'Ardoi icre et le i hon, dans un endroit
frai t ombragé, s'élève l'hôtellerie Bonnet. Les
amatelu's de truite et d'é l'evi e y tr uvent de
<Ill i n,ti .('aire 1 ur appétit.
ne ménag rie COlUplète de vnche , d'tme ,
t d chèvr·, t là pOUl'
don n l' du lait aux toul'i 'te altéré t d omplexion
déli ate.
L'Mt 11 rie 1 I1n t \tnit occupée, il y ft un trcn-
Sne; m ais , aIl !TI m nL OÙ Il s v ouJai nt l'emp rte l' , J' UIle'
d' II ' S bl as plr ma 1 n om cl Di u, t auss itôt cll e tomba "
Sc cassa nt Ic bras. 's ai nsi que F !Ti \ ,. s fut sauv'c eL
qno l e l' OC S aint-Vi ncent ne p rd it ll oi nt sn hautc p osi tio n
aIl- cl SS ll S des pays d'alentour ... . ( A. All i ' l', Ifis l oira du
n OlwllO/ll/((is, t. 11, p. 291 t :.IfJ:.!.)
�94
VICny ET SES ENV mON ,
taine d'année , par une chawnièl'e dan laquelle
s'était retiré du monde un nouvel anachorète connu
sou le nom de frère Jean.
Frère J ep.n vécut de la charité de âme pieuses,
pui un jOl1l' il di l arut. On prétend que ce fut pour
]' ntl'cr non dan le mond , mai ' au bagne d'où il
'étai 'valé!
1 Al' loisière e t ado. s " ~ une montagne a ez
é,levé (1 mont Pcy]' ux), cour nné pal' d'anci nnes
ruine appal't nant à lm hû,teal1 cl T mpli l' . 1'asen. l01\ Il t mcl mai' on est dédommagé pal'
l iroll) n e éten lu ùe pfty qu'on clé ouvre . uant
au ehfl.t au d s Templi l'S, on p lit V il' dan une
tOllt' tt moitie cl 'truite un de es imm n s ch min \ inconnues dan nos cl meures mocl mes '1. .
6. LES MALAVAUX.- LA COTE DES JUSTICES.LE PUITS DU DIABLE.
L ,Mn.lavalL,{ t la ôt cles JIl ti 'es
m tr .. do
Il,,
nt à.1· kil -
ct.
t L s géol o nes pl' l nd nl l'
nnulll' dans 1 monl
Peyroux J
l'ah! l' d'un anci n v Ican. Lïnl ticur cl, la
JIl~ntag1'
pl'{'s nlc Cil rr t 1111 !Dasse compos" cl J'och s
hasallICjllcR.
�.EXCUHSlON S.
95
Après avoir dépassé cette ville, au lieu de suivre
la route de l'Ardoi ière, on prend à main gauche un
chemin qui. t.raverse une campagne d'une fertilité
admirable; pui , au bout d'une demi-heure, on entre
brusquement dans une âpre et étrbite vallée, hordée
de hautes montagnes pelées, sans végétation aucune,
et tenant suspendus au-des us des voyageurs d'é·
normes blocs qui semblent prêts à se détacher . La
thébaïde de' Malavaux e t cependant un peu égayée
pal' le Jolan, rui seau moins important que le Lchon,
Cal' on le traverse prescluc à pi d sec dans certains
endroits.
On al'l'i vc, cn poursuivant le chemin, à hl côte des
Justice' . Naguère ncore, et eud]' it était aus i cl'solé que le' lVIalavaux; mais tout change, par tLite
de tte 'tcrnell loi de h natlll' , et]a côte cles J ust i 'c,', d nt 1 nom H ez significatif i ndiquc qu'autrcfoi: ."y Cai [Ùe11t le ex?cution capital ", a J'cmplacé
/:lOS o'ibct pal' un ca 'ino entolll'é d' un jal'diu anglais.
\\,['6, r e tauran t, 'alon, '[Lbin et d le ture, j lI X de
tont .' sort s y nt ~té in taU' . 1 prix d'eutrée
dan s c tt oasis montagncuse e. t dc 1 fran .
truc l' l..'i d bois rapp lIe dall s ' li LL le 'ouvel1il' <l'un ' pa,uvl' fill , tl' mp<\ qlli 5' noya dfLn ' un
la voi LU pOlO' ' bapp r à la hont .
Entl' ,l, ch min d ... Mala vaux ,t " lui de IlL côte
l
�96
VICHY ET SE
ENVIRON ',
des Ju, ti cs est enscrré un mameloll auquel on
arri ve par un enticr . Ce mamclon c t coul'onné
de ruinc qui appartienncnt, d'aprè' ce qu'on lit
dans un manuscrit rctrouvé dernièrement, à un ancicn château de Tcmpliers 1 . A quelques pas de Hl"
on pcut voir l'orifice d'un puit dont on ne conn,ût
pa la profondeur. Il avait, dit-on encore, été creusé
par le T ml lier pom décou vl'ir ùe, trésors qu'ils
cl'oyai nt nfouis dan cet nÙl'oit, mais plu ils
crcu aient t moin il' trou vaient: c puit ,'appelle
le puit , du Diable.
1 A
n croire les g 115 du p(1.ys, les T emplie r s aumicnt
616 1 s marquis de Carab(1.s cl s nvirODs de Vichy; pas UJl
chilC(1.11 cl bout ou en l'uin dnnt J(1. fonclatiolll1C soit attribu6e à c s moines militaires. Toules les fois qlle nOllS
avous pu re tifier 1 S l'I' OUl'S à ce suj t, nous l'avons fait;
lorsque la eh ose n'est pas possible, nOllS cilons, roais souS
toules r6serv s.
�Le chilteuu de Bourbon-Busset,
7. BUSSET.
nt par la route dc lmes quc
l'on a lL Busset 1, cn pa ' ant pal' bl'e t t aint1)
t a
Z SOlLV
Yon
liS savon un e alltre l'ont , b allcoup moj ns
iblc aux voitul' légèrcs ùans la
fi' \qucnt c, ace
1
• Oc J'AI'uoisi ' l'C il. lJu ss l, GlilOlllètros.
VI CHT,
o
�VI CHY ET
98
~E.s
VI HO, "
belle ai on; elle n'e' t guère plus longue Clue la première; et les différent point' de vue qu'on y découvre doivent la faire préférer.
1 0 1' qu'on a quitté l'Al'doi"ièl'e , OH suit la route
de Ferrière;:, jlr q u'au pont américain qll' on lais e
à O'[1uche pOUl' pl' ndre un chemin 111 ntu lL'{ et a 'ez
calT able, it travel' bois. Co mme il conto urne beaucoup , 0 11 peut lowrtemp, voir le mont Pe roux : 'cs
Cl' "te "
oUl'onnée' p a l' le ' ruines dn hât au des
Templier , 'e découpent llett m nt LU' l Ul ci 1 dc
juillet LL d'août, tan diB qu .. a ba, e vi nt s acher
au milieu cles arbre' to uffu ' don t le 'i hon baigllc
l s pi cl . c pay 'age e t fort b au.
, p ll(lnnt la yoit ul' J'ouI tO llj ur, au milieu
cl \' 'h ".n .. ct de ' boul aux ' IJ I1 i ,au tlébollCh d ' II ne
l ,tite ~m pil
' )" ,
now; al'rivoJ) BiLllll ' (o'J'Hllcl route
lU' laqll 11 , n us mcttr HS pi ed il t 1'1' , .. i VO li S le
V ul 'z bi Il: la ho, 'n vaut la prin ,
l' i HU ll .. li e Jl li' ,' OIllIl1 s point encore xta, ié 1 vlLnt ] 'i'> pay .. no' 'qlL >l' 11 d l 'Oll l' d la montaO'lJ
el't 'L l , la eôt 'aint- mlllltl, dll mont P 'yl'Oll.X
t de la 'ôtn des .JII ti H, ,'eHt qlle 11 011 (l'f1,nli ou '
t llt' !loti" aclllli l'aLi n pOlir le l11ag ni fi lU' p a l o~
1'1l llUL Cjll ' nO Il ' llVOl I cl 'vrm t l1 0U ,' .
Irau 'he, le: int 'l'Iuili abIeH ,' u e '.'.'ion d v al ~
l ' \' t cl lllontagll: .' UI' 1c,'qu ·1I .' " cl \Lac h 'li t l '
1
1
1
1
�EXCf!RSIONS.
99
roc n il" de 'aint-Vincent, et, aH dernier plan,
le famelL,{ Montoncel. Le Montoncel, élevé de
1600 mètre au-des us du niveau de la Jller, fait
partie de la chaîne du Forez; il e t terminé par UIre
e pèce de pyramide à trois pan, t sert le limite à
troi département : à elui de l'Allier, au nord; au
département du Puy-de-Dôme, an ud, et au département d la Loir ,au 1 v:mt.
A clroitu, et bi n loin, le lierne. vapor u, e dn
Mont-Dore t du Puy-de-Dôme, :LV c la Limagne an
ha . plli Riom et 1 l'mont, que le soleil fait reluire c mm cl R pnillett s sur le tonR violets et
Ir rt· cl, la m ntagne et d la plaine. Plus en avant,
l s plans s' < ecu. ent clavantag : les villages, les
f)'111 ,1 Il •hfLteallx . e di tingu nt mieux; l' llier
pl'omèn caprici 11 ement ses flot · !lrg ntés sur un
fond de :ahle: jann s.
Plu n avant encore et dl' it cl vant non. , à une
d mi-li He t llt aIL pIIl ,1 mam Ion couronné d'arbl·. et cl mai on. au-l RSU desqu 18 s déchi~u
tt nt 1 t it. pointu.' d tOllL·.' d Bu t.
pl'emi l' pIn,J1, un pen clans 1'ombr iL l'hr.ul' de
llli li, . l't cl r l li oil' admirable au mervcill ux
cler ule cl VfLllt nou .
t il1ll1l n." tahlealL qui
Mai.' il . t t mp l pour ui VI' notre route.
Encore (j1l<'lC[lIes 'ôte à cl . ' nell' , eL Il. montC'J', et
�100
VI ' H Y ET SES ENVIRONS .
nu bou t d'!ln quart d'heure, après avoir dépa
s~é
plu ieur pauvres mai ons, nou arl'ivel'on SUl' la
pla .e du \Tillage de Bu et. t en ...face du château,
dont la pel', l e tive e"t, de
ôté, entièrem nt
ma ' quée pal' lin qnin conce .
on fmllchiron la port d'entrée du châtertll,
t, ap1'\ avoir oùtenll la p l'mi ' 'ion de Je vi itcl'
(pcrmi -io n qui n'e t jamai. l' fu é 'l, non traversc l'on une pl' mièrc cour . 'ntoul'éc en partie de
hâtiment, qui l'V nt aux om mun', llUi un grande
gl'ill '0 Il]! , e à ,e cleux t ier pal' unc porte qu
(l'tu'dent düLlX 'Ilorm . 111 10" s. 1 tte porte d nn
a cè dan,' la c ur <1'honnelll', Ol l s' "lèv nt l hrLtea n
et la 'bap 11e.
Le 'hâteau, coml S le c1'llX aile '1) rcto lu',
] JI l'log . Il ient cl' '\trc
]' li ée pal' le pavillon
ompl ' t m nt l' taur.
La Ilèbr t ur cl l~i oJl1,
Cl ui cl \pUIi <l h ail onp
l s auLr
n hauL ur, .. t plaqll ' ontre l'ail du
IlfLt au cr ui lilit fa e iL la grill '. 1 tt tour t t J'mill\c pal' lin galerie 'Il hl'iqucs t n bol., d'o l't
l' n cl \ '011 VI' n11 partie cl la v Il qllc nou, avons
.', ny cl d' 'l'il' plu. haut.
JI falldrait 1111 volulTI nti l' pOlll' 'num ' 1' l' ct
cl'p il1d'
~ 'ollvcl1ahl III Ilt les s[lll ''', les rrnlrr je.',
lr. 'loÎtl' , Ir .. cscali 'r, :\ vis Ip. porle, rt 1 s fc'Il '\.1.
l
�EXCURSIONS.
101
tres ft ogives, les balcons scnlptés àjOlll', le, caveaux
volités, les toits avec leurs O'il'ouettes, leurs crêtes et
leurs épi, enfin tout ce qui constitue le château et
ln. chapelle d Busset; faisons donc la part de l'imprévu pour le visiteur .
Il nous a semblé que nos costum s modernes et
étriqués étaient mal à l'aise dan ce vieux manoir
féollal; nous nous attendions à tout moment à voir
paraître le sire de Bourbon-BLlsset, bannière au
Vent, avec ses page, es écuyer et ses hommes d'a1'nies, ou bien ncoI' av c la châtelaine, et suivi de
fauconnier', de piq u urs et de levl'iers en lai 'c •
1 s pl Il anciens souvenirs du château de Busset
remontent à 1374. A cette époqu , il appartenait à
Guillaum de Virhy.
J ous voyon, plus tunl MaI'acle de Vichy, dame de
Hu " t; pHi ' Lionn t, seigneur de Bllsset, qui l' nd
foi t Jlol11l11:tge de se tcrr ~L Marie d Beny, le
1.1, juin '11\.25.
Bu ' t pa ..
nsuite dans la mai 'on d'Allegre.
EILl'lons, I:)'il VOl! plaît, de ' Bourbon -Buss t,
CClI. que 1
roi' ue Francc l' onnaissai 'nt pour
h~1t 1'S ou sin .
LOlli ' d BOllJ'Ù Il, 'illquiel11c fil::; cl 'harl s lu,
tlu l Bourùon, t d'AO'llè.. de B 1II'gOgll , avait 'té
110 111111' Iv'lq Il <1(' Li "g ft cl ix-h lli t an'; mais il
Il.
�102
V1CHY ET ~E
ENVTRO~.
quitta bi. ntôt la. mitre et la cros e pour épou er
Catherine d'Egmont, veuve du duc de Gueldre, et,
commc il s'était pa 'sé de l'a cntiment du roi de
Francc et de son père, . on mariage ne fut pa
légitimé; ce qui ne l'empêcha pa. d'avoir trois :fil ,
dont l'aîné, Pi rre, fut la tig dcs Bombon-Bus et,
par suite de son mariage avec MarO"uerite, fille de
Bertrand d'Allègr , seignellr dc Bu set et de Vendat. Pierre ~tai
en outre, chamb Han et con eill r
du roi 1011i XIÎ, et cep ndant e: ffort et ceux
de sa mère ne purent faire qu ]e mariage de son
p r fût légitimé .
.. .. .. .. .. ... Celui-là des il va
'est l'a1n , c' st l'aïeul, l'ancêtre , le grand homm ,
Don ilvius. qui !Llt trois fo is consul de Rome.
J 'en passe et d s meilleul's ................... .
1 P tit-fil " l hil ipp , mari',
~L
L llil:;(, t1 BOl'gin,
t ' 'hnllsonü L tli s de avoi. btinteequc n'avnit
pll obtenir l 1ils. Ji mnejoi. Icr nl nna, pal' !11T'\t de
son 'OII S il, (lll l)hilipp , all .'si hi n (lU S' ~ hoir ct
ll'C .S Ill" , .' l'aient l'
lUlUS d\1'o),l11oi.' p ur vrais
t ] \gitirn s c1lfant.' cl > la maisoll (1 H urbon, qu'ils
Ll port rai. nt l S o,1'ln ,mai: clll'ih-\ n'aumi(mt droit
à d !lutr , pnrifwC'.' . PJ'C'i'. l'ntait-il (l(. .jit la cl 'ft'ctioll
�EXCURSIONS.
\
lO~
du connétable de Bourbon ct ln confiscntion de on
duché? Cet arrêt fut homologué au parlement en
1 '18. Philippe, en bon et fidèle serviteur, as istait
à la bataille de Saint-Qu ntin, où il fut tné.
Le titre de cou in dll roi, lonné aux BourbonBusset, leur est confirmé par Louis XIV en 1661 .
Louis, fil de Jean, premier lieutenant général
d'artilleri , e t tué, à vingt-neuf ans, au siége de
Fribourg, en 1677.
ou retrouvon son petit-fil , François-Loui Antoine, maréchal de camp en 17G1 et lieutenantgénéral en 1780.
Le g 'néral comte de Bourbon-Bu set, père de
:MM. Charle ct Ga parl, propriétair s actu l dn
château, a c nquis tous cs grad s sur] s champ de
bataille de l'Empil'c, et i alors, amme aux temp
pa . é ,'haque iO'n lll' eÛ.t fait portel' devant lui
a bannièl' Oll son guidon, 011 amait pu voir l
fieul'. d li à côté cl aigl impérial., car les
omte' de Bourb n-Bu '.. t port nt cl ]Î'l'ance dan
l Ul' arm Ü'ies. elles que l'on voit ulptéc SUl'
lm l al'(J' chU li ée nll pi d i la tOlU' de Riom ct
n " dréc d li 1'1'e n.ppartiennent aux La Tour du
Pin, ~t1Ixqu
18 fur ntal1iés] sJ ourbon-Bu set.
�104
\ [( ' IIY ET SES ENVIRONS,
8, HAUTERIVE .
C'est une c:barmante promena le que c ne faite
sur l h min d Haut riv , q nittant ct repr nant le
bord de l' Hi r au 111ili LL de pr", de tailli -et l
qu lque hameaux, jll qu'au vinaer dont, faute cl
mi 'llX, nu ' recornmandon, la petite égli e romane
aux toul'i t . arch loloerLL s .
.Au ,ortir d'JIautC'l'iv , on m:riv aux ources
131'0 ' on pal' une loneru t bell, al1é . n va te ja:l'lin r nD 'rnlC plu 'i ur orps d bfLti ment di po é
pOlU' l
OItI'
, t pour la fahri 'ati n du hi ul'bonat de , ouel , l lit l ' pro luits ut il ont i répanlaud Iar hal
Homm la SO lU ' 'e cl' ui J'ib , ou cloiv nt dll moin'
Jn'uv nir d, la 1\I'l1\1 uappc d' 'au, pui 'qll' 11, ont
It'!U11 Il '''' il la urfa' du RoI pltl' 'nit (1 'S travallX
cl . . ndnp; q ll li\1. BJ'u," OJ1 an 'i Il ,' pl' pri ILair :-j
du L nain, fil' 'nt c 1 nt l' dam; Ir prin 'ipe pOUl' l' .
trollVCl' dC'llx li iL . foniain ' qui , éc Hlni 'nt 1'11t III nt HU ni" IW ail ,'(JI ,t qui 'Laient 'l11pl y' ,,' Il
hoi:son pal' 1('.' habitant ' cl'] htlltt' I'i\r('.
La ,ource pl'iq ipa1e fOlll'l1it, clan.' l'( ~ pa
'
�la"
de vingt-quatre heures, une qucmtité cl' nviron
86,000 litres d'eau d'une température de tA. il.
1 t)o centjgrades,
M. H enry en a fait l'analy 'e pal' ordre du n'ouv rnem nt, t y a trouvé tou les "lém nts minéralisateur qni font la richesse des euux ù Vic])y.
Les sourc , achetées pal' les fermi l',' pOlU' le
eompte cl l' Jttat, l 1ll' ont été concéd le: n derni er
li u.
EXCURSlONS,
�Lo oMtcllu do Randan .
9. RANDAN.-MAUMONT.-LE PONT DE RIS '.
P ur al] l' :'t Randan, J'ân ,
tu 11 (le. prom 1l lIr, ,d it '\tr , ft 'an,
tUlle , l' 111 plaeé par hL a.lè h on pal' l
Apl'" avoi r d~lm
." I, l ,' P l1t: de
i hy, n uit
un l'out lIIontllC'Il:C 't ù i:-ié . i tt J'out ('Rt, litn, el] ùe. P 11lttillH : HOU vOlll n. hi n 1
l
, D Vichy il Raudl(n, 16 kilomôll' S; d Randan à lWmont, '1 kiJom lI' s; de MJ,uIUOJÜ au pont de His, 2 kil.
�EXCUH!:>ION "
107
mais elle n'en est guère plu commode, Les fon drière qui font cahoter tL chaque moment la. voiture (calèche ou omnibus) ne rappellent nullement
le ' belle chaussées dallées des anciens conquérant .
Au bout de deux heLlres de ecous 'e péllible ' ,
on arrive dans le village de Raulan, dont les m[l,.'ure ' mi 'érable ' ont été challgées eu gaie maisoll·
ne t s r pirant l'ai. 'anc . Il n'est pas difficile de
'avoir pourquoi ; le SOllV ni!' de madame Adélal'd
l' tera lowrtemp à Handan.
Mais le but l la promenade e t de vitiitcr le chû.teaLl. n "y l'en l pal' un parc fort bien d ' ine,
r.oupé de nombl'eus allée s~Lblée,
planté de beaux
hou FI t d'ul'ol'rs ct d'm'bu te' odorant; cle, ilem '
y répand nt partout lelU' parfum' d'adlllirables p l''p ,tivc ' y sont mlJ'oitelll nt JIlena rr ée ' ; la vue
Iorte S lll' de lal'g .. et magnifiqne ' horizons de
plain", de village' , de hâtClLlL'{, d'étang ' et de
lnohtao'n '.
près un Pl' menade <l'un C]llart d'Il 'lire, Il arl'jv ~LU
'hâteau par Ull COIU' d'honneur. L<1 grill} qui
lu. ["l'Ill c ,t cnea ,tl'é dan ' deu,' 'olonn S 'ul'illontéc '
li, lion',
1/ 'mplar' ' 111 llt dll ,Mt au cl ~ pentlai
jJrilllitivclit 'nt d'Hll 'OllV Il ri, Bén'di 'till ' fOlld' 'Il 5iO ct
l
�108
VICHY ET SES ENVIRONS.
jouissant d'une grancle réputation de sainteté 1.
Le château féodal remplaça le couvent vers le
XC ou le XIe siècle. Les. pl' miers seignenr portèrent
passa dans
le nom de Randan; plus tard, ce do~aine
la famille des Polignac pal' le mariage de l'h ritiel'
de cette maison avec Jeanne de Randan, petite-fille
de Guillaume; puis, en HH8, dans celle de La Rochefoucauld, par le mariage de Françoi , prince Je
Marcillac, avec Anne de Polignac, veuve du comte
de San erre; tué à la bataille de Marignan.
l,a seignemie de Randan fut él'igée en comté
1
1 «
r égoire de Tours parle quelque part de Randan et
de son 6glise , do nt Je pasteur, nommé Jul.ie n, se faisait 1'0marquor pal' sos abs tinellces, ses aust6rit6s e t ses mira l es.
L'AuY rgne fu1( on ce tomps-Ià désolée pa r uno grande
peste, fléau qu J'on retrouye dons t ut s l es histoi r ' de
nos proviu os au moyen :1ge, le moin Jul ien , a u milieu
des soins qu'il prodiguait aux malheureux , mourut victime
d SOD g néreu. d6vou ment. Alors fut [Jomm é abbé do cc
monaf;t('re un homme digno du t mps d s pl' mi r s apôtres ,
t <lnim de cet espri t de bienfaisan '0 hospitalièr qui r6 ~
pand un si douoe teinte do poésie s ur los pl" miors ag s du
hristianisUl . L Cf; vieilles chroniques disont naïvement
« qll'U vivait tOlll entier de simplicité t d cho.rit, ltrvait
« lui-môme 1 'S Jli ds cl s voyageurs ct cl s étraugors , t 1 s
« ssuyait d s('s mains, t CJll'il onduisait on troupeau
« non pltr la craint, mais par de sages t pi uses xhorl a« tions. » ni, surnommait, auuiulphe ..... Ra ndau devint
plus tard 10 si6ge d'ult vi airi ou vicomt6 (vi 'ill'ius Ran
~
daneusis). » (Vo!Jage piltOl'CSr[!w ct ,·ol/tantiquc dans l'ancien1lC
F,'CtUCC, de
odi l' ,[ T ay] or,)
�"EX UHSTON ' .
109
cn 1 "06, et en duché sous Louis XIII. Elle devint
plus tard la propri 'té du duc de Choiseul-Praslin,
qui la vendit en 'J821 iL madame A.délaïd , sœur du
roi Louis-l hilippe. on pl'oprétaire actuel est 1111
riche Gênoi , l\I. le du de Gn,liéra,
Le château se compose d'un principal corps de
100'is avec deux pavillons carrés, en retour du côté
de la our d'honneur, et flanqué de deux grosses
tours du côté du par , La con tl'uction en brique
l' es et grises, les toits et les lochetons couverts en
ardoise ,le haut cheminée, donnent à ce château
un air du temp d'ilenri IV; mais, iL l'exception de
la tOlU' de l'Ou 'st , r maJ'q uable pal' 'on e calier à vi ,
et d anci nn s cui iJles qui sery nt d salle iL manO'e1', tout sIs construction primitive, démolies
en 1822, apr" l'a lluisition qu'en fit madame Adé]aïd , ont fait pla au pa ti h actu 1.
nco1' le 'hûteau le Randan offrait un
int :l''\t l plu ' pal' tou l 'llY nir - atta -Ms ft la
maison d' rléallS.
Le tableaux d' ihnülle, 1 aquarell '. t le minCI:!
d plomb, 1 trophées d'm'mcs, le 'mi o 'ité de
toute ort J'ap] l'té d ,,' voyages lointain , ont
di paru cl.' aI l s qll'il ornai nt.
n vous mon te ra l' rat il' de madame Adélaïd ,
11, hambl'c il ' LI' h r dOllnan t 'ill'le pal' -, la cham bl'(}
VI CHY.
10
' '''".
�VICHY E't SE
110
ENVIRO
'.
dite du Roi, xpo'ée SUl' la terra e la salle de
famille et la chapelle; mais tout y est triste et nu.
On pourra cependant voir dans la chapelle deux:
grande verrières cintrées, hautes de i) à 6 mètre, :
nes représentent, l'une la "Foi, et l'autre l'E 'p6rance; elles ont 'té exécutées à èVl'es, par M. Vatinelle, d'après le de' in de M. Bél'anrrer, pow' l s
firrlU' , t ceux de M. Perci r, pOUl' Ir om rn nt '
en gri aill mêlée ' de jalUle t ùe l'ouge, représentant des attribut. r liai ux. e peinture, expo ée
au aIon de 1 31, peu vent ~' t}'e vi ité avec intérêt
'omme point de départ d'un art lonot mp n oubli,
t qui a auj OHl'd'hul pl'ogl' é jusq u'!L égaler, inoll
iL ,' lll'lift [' les beaux vitrau.· qu'ou ifl briq lait ]IL
XIll' au . 'VI sic l .
la sall e ;t l11tLug l' C't 1 ui·
Il viHit ra 'ncol"
sin e , don t l , va t pl' porti Il C Il t l''l v l' cie
GaxgantufL,
n , Hanchn ~L }[au11lont 11 COlllpt' A. l il metr ) •
1l
t au .. i un pa ' ti'h , l1Iais UlI pa, ti 'he m ycn
âtre avc', tOllrs, Ill' 'lle , donj n , (!l':lJ aux auX
1L1'i1l0iri 'H ,'clllpt'; . Madftm Ad\)a,J'l l ' fit bâtir
C
(l' ha." (',
~r n aUlll ollt a ''te, 'onstl'lllt
' .' lIl' l' llIphtc 111 nt fI'tlll J
un 'i nne ' l1111mllc1 ri d T 'nlpli )".
l
�EXCUR IONS.
111
Placé à. la lisière des forêts de Randan, ur une
'ommité qui domine la vallée de la rive gauche de
l'Allier, Maumont, tout moderne qu'il est, fi, l'aspect
d'un vieux manoir féo laI.
Lo pont de His.
De .Manm ont ml pont de ] i,', il Y a 3 kilomètre•.
Apl'ès av il' tl'av l" " ml ba cl la ôte I villag de
'aint-Prie t, 011 ~mit
à Iroit , ct en l' montant l'Alli l', un chemin bo]'dé d sfl,ulc ct de peuli'~
qui In 'on au pont.
J.,r. pont ùe l i, a \té bû ti en m~me
t mps que
faumont ù a])]" , l s plan et, Llo.; la direction <l
nl. \ lolph Boullaml. Tl t n l Itl'faite Jl al'lJ1oni
n,vcc Maumont: un e pile en maçonn ,rie supportp
,
�112
VICHY ET SES ENVIRON .
deux tour n brique , à créneaux et à cordons en
pierr r liées par une arcade en ogive; de leur couronnementpai-tentles upport du tablier. Unepetite
mai onnette, également en briques, con truite iL
l'extrémité du pont, . Ill' la rive droite, abrite l'homme
chargé de la perception du péage. Qllant au village
de Ri (an ienne ville de ]{ivi ), c'était autrefoi un
pl'i lll'é d 1 ordre de luny qui, Ion Prohet, avait
été ~ nel' en 952, pal' Amblal'cl de Thi J'S, archevêque
d Lyon, Oll pal' uin t di!, Hclon brraniol. La ju. tic appart naitau prieur <,t ."éten lait llI' la paroi se '
de la, Chaux . En '1622 , 1 l' j a l'da aux relirri ux
1 dl' it de foire et mur·h;. VoiUt C (lue habl'ol,
. dans c.' Coutumes d'Auvergne, nou appr nd 'Hl'
Ri , fi. Man milieLl d p uplipr. t cl s allles, ,ntl'C
l' IIi l' t 1 . ôteaux Ilanti' cl, vi gn' .
Lt, r t u]' d ~hlt1
nt il Vi ,\ y.' ph pal' la
lai n-Bla.n 'he, l'aint-Y lT ·t Ahl' l't, u bi n
Il '0]'<', .' i l'on v ' lit ] ' v ni]' . lU' . l\' pa ', pftI' ailltl'ri 'st ,t llalltcriv '.
10. EFFIAT.
L ·hât 'au (l'Efiiat s : i LI' iL cillq li lIC (20 \(ilo·
lllèLl' .) (le "\ j('hy. !Jollr .. y l' 11(11"
on trnv('l', r 1(':-1
�EXCUH fONS.
113
ponts, pl li s on g1':1 vit la montagne SUl' lfH[uelle s' 'parpillent à mi-côte, au milieu des chènevières, de,
blés et des vignes, les chaumières de Vesse . On passe
ensuite par le boi de Garot et de Randan, au bout
desquels on entre en pleine Lill1agne .
Les ruines que l'on rencontre sur la route sont
celles de Denon s, ruines de tout point insignifiantes,
et par leur peu d'intérêt artistique et par le manque
de ouvenir. hi toriques.
Bientôt aprè', les toul'eIles qui s'élancent au-desII de' arbre dll pa.rc annoncent le hâteall J'Effiat.
On y anivc par une larg et belle allée de marronniers c 'ntenail' s, que termine une porte lJlOnllmen·
talc d'un ,tylc ilDpo ant, quoiqll'un peu 10Ul'd; Je.
tl'ophé d'arme qui la e0111'Onne sert de upport il.
l'é 'II dela mai 'on d'Effiat.
L' Il rmhl xtél'i ur dll hHteau c, t mas if, 'ans
C:[tmetèr ; " , t Ull a cmblug <le bâtim nts cl cliff" ]' lIte épOqlU
~ . Quelqucii-llllS Il'ontpns mûmeété
Il
'heve".
L' int \]'i ' 111' , dont les vieilles t ntlu'p, ', les lambris
dc 'Muc t 1 S lLUwlLulcrn nts ont cM l' ligiCll 'cment
con' 'l'vé
t l' " tau1' s en partie, ID \ritc la peine
d'êtl' vi it' 11 détail.
En ntrant pal' la porte du milieu, on p 11lètl'e dans
ln ,'nll r. d'armr. l' ma]'(l11nblr pnr .'11 chem in le im1
10.
�114
VICHY ET SES ENVlHONS,
mense et par ses croisées, SlU' le 'quelles sont peintes
les armoiries des d'Effiat avec le millésime de 1620,
et celles de M. de Pyré portant la date de 1830.
La salle à manger, à droite, est tendue de fort .
belles tapisserie des Gobelins, représentant des fleur
~
et des fruits.
Un salon à ganche est écralement orné de tapi series représentant l'histoire du célèbre et ingénienx
hidalgo don Quexada d la Mancha. Le plafond est
décoré de caissons en boi foncé qui font d'autant
mieux ressortir des cul -d -lampe et des mascarons
dorés.
n autre 'alon, style Louis XV , l'enferme un
meubl recouvert de trè -rich s tapisseries, avec de
pa torales lan le O'oût de Watteau, de Lancret ou
de B uch l'; bel'O'er , berg r s tmouton sont frisés,
p udré ' et nrubannés. u fond de ce salon est la
chan bre à couchcr du maré -hal d'Effiat; le lit t 1
falttenil ont rné ù t ntur
n v lours t n soie
tdelal'O' 'J"rin s l'or td'arg ntd l'ép qu.
A -"t \ cl la chan br (lit rmtl' 'chal, on remarque,
dan , un autl' pi ~ - , des tapiss ries l' présentant
de p l'sonnaO'
hl moy 11 Q.cr'; ,U s s nt tramées
avec c tte pr - i 'ion t ce goû.t d nt 1 s Gobelins ont
gnrd \ 1
Comm on Tl lit le voir ju 'qu'à présC'Jlt, ] ,hrtten ll
�/
1
!
EXCURSIONS.
115
d'Effiat est un véritable musée de üq isse1'Ïes de toute '
les époques.
Dan la salle des Gardes, au premier étaO'e, on
voit appendue une. uite de mauvais tableaux dont
l'histoire de Roland a fourni le sujet: tout y pèche,
dessin, couleur, intérêt historique. Le temps a, du
l'este, commencé à en faire ju tice.
Tel e t aujourd'hui le chât au d'Effiat, dont le
maréchal avait voulu faire une ré idence princière.
On sait qu'Antoine Coiffiel' Ruzé, marqu,i d'Effiat
t maréchal de France, né en 1581, dut a fortune
au cardinal de Richelieu. Il fut d'abord page
d'Henri IV; plus tard, il se di tingua au siége de la
Rocl lIe, en 1617. Nommé amba sadeur en Angleterre (16~;j
.) , il négo .ia le mariage d'H uri tte, sœur
cl J.Joui .../III, av
harle 1er • Le u cè de son
amba sade lui valut Hn ri he et avantageux mariage
av hl fille d if. d La Meilleraye, t la urÎntcndance des finnn . on aïeul matern 1, Cilb rt Coif.
fi l', mourut v l' 1 mêm temp, lui lai ant la
pl' priété d'Effiat, érigé bi ntôt n mt1J'qui.'at; et,
comm .. i tou' c s avantag n'étnient point neore
. uffi ant. , UllC él ction d \pendant cl la généralitt.
tl l ulins, h laqucll 011 l' Ilnit quatl' -vingt paroi . e ' détachécR <ln di. tl'irt. (Ir Riom, fnt créée ù
Ciannat rom 1 l1lHl'tluiH.
�1 lIi
V I ' Il Y ET !:'E ' E N VIHO NS.
Nous le retrouvons en Piém nt, h ln, h:üaill e tle
Carignan. En '1631, il e t nommé maréchal de
France.
Riche d'honneur ' et de fortun e, lc maréchal marquis d'Effiat, gouverneur du Bourbonn ais pour
Louis xru, voulut a.lol' rendre on domaine le plu
considérable du l'oyaulTI ; mais a mort, arri v6e
Cil '1632, lorsqn'il marchait ur l'élcetorat de Tl'êve: ,
l' arrêta clans la r ' aIisation de ,es nmgnifiq ue. et
O'igant ',' lllC proj ,t. , ùont l'un, par exempl e, était
de dét ourner le ' OUl'R de l' Alli JI' di tant d'E-ffiat
de tl'oi lieues.
Le mal" chal lai 'a t.roi ' fil . l a' un n' aya cl
c011tinu rI' œuvre du père.
l 'nîné , onnu . Otl . 1 11 Dl fam ll X cl
illq[al' , périt mi. érablcm nt sur nn ' hnfa,ud ave ' ue
Th Ll, P ur av il' t mhi l roi t 1. ' 'al' linal: tri Rte
amhiti ux qLt' l'hi t il' ill1pla 'able' a d "pouill é de
tout in térêt t l'cmi s h Ra Vlol'i !lbl' plae !
lIlI pag bi JI terl'ibl e
'ai IIt- 'im ull l ou.' fLI I ~i RSl'
H1Il' l, S '(;o nd· il l'at: tI ' C j'avoil' ' lllp o i oJlné ladalll(" Ù' 'olUllli 'it ' tLV 'e le eh 'vali l' de Lonain .
(l Madmll
'·tant morte, 1, lplllemain 30 juin, :\
t l' i ' heur . du matill, l roi fLlt p 'uétré d la. J:lIL ~
grande d nI ellt'. ppLl' mlTIcnt que dan lu. j OLU'née
il ('nt rl f'S inrli ' C'" t qu'il ut notion qll 1 Ul'n on,
�EXCURSIO S.
117
pl' mier maître d'bât l de Madame, étnit dans 1('
secret par la confidence intime olt dans. on bas étage
il était avec d'Effiat. A peine couché, le roi e
relève, envoie chercher Bri ac, qui dès 101' était
dans ses gardes et fort sous , a main, lui commande
de choi il' six gardes du corps bien sft)' et ecrets,
d'aller enlever le compagnon et le le lui am 'ner dan
es abinets par l s deni èr s. Cela fut e,'écllté avant
le matin. De, que lé roi l'ap rçut, il fit retirer
Bris ac et on pl' 'mi 01' valet de chambr , et prenant
nn vi. age t lm ton à fail'I, la plus grande teneur:
u 1\1 on ami » lu i dit-il en le regardant depui le
pi ds jU'l]Il'tL la têt , « ecoutez-moi bien, i vous
« m'rwollrz tO ll t, t que VOLlS III répondiez vérité
« . ur ' q ne je v llX . avoir de von , quoi que vous
« ayC'z fait, j vou. pardonn ,ct il li' "n sera jamais
« llH'lItion. :Mais prcnez gard à ne m 'pa me dé(l glli. 'er la 1Il0indl',
'ho'e; 'lLl', si VOLl le faites,
({ vou '\tcs mOl't avant dc .'ol'tir d'i ·i. 1adame
\( n'a-t-ll ' pas It' mpoi.onll"e?-Oui, -ire, lui
« l'Ppondit-i1. - Et qui l'a empoi. onn 'e, dit le roi,
« t omm 'nt l'a-t-on fait? }) lll'I pon lit quc c'était
nain quiavait nvoyelepoi onit
'h vali l'Ù}]~
BCllvron cL h (l' I Wj~lt.
AlOI' l roi, l' doublant d'a Lll'an c cl <l'J'ft 'C l't de m na' de mort: « Et mou
« fl'èl' , dit l 'J'oi 1 .'Avn itoi] ? Il .. irl', mW1I1l
'.
�VICHY ET SES ENVIRONS.
118
« de nous trois n'était a sez sot pour le lui ùire ;,il
« n'a point de secret, il nous aurait perdus. J) A
cette réponse, le roi fit un grand ha! comme un
homme oppres é et qui tout d'un coup re pir .
«Voilà, dit-il, tout ce que je voulais savoir. lVhis
([ m'en a SUTez-vous bien? J) Il rappela Bl'i ac, il
lui recommanda de remener cet homme quelque part
où tout de suite il 1e lai sàt aller en liberté. C'e t cet
homme lui-même qui l'a conté longues années depuis
à M. Joly de Flcury, procureUl' général du parle ment, duqu 1je tiens cette an cdote. Il
Le tl'oi i me fil du ma ré ha1., l'abbé d'Effiat, a
O'ro .'i la 'broniqu s anclal u Cl du xvu" iècl .
La pl' ]1riété d'Effiat pfl
p111 tard entr 1 s
main d Law, qui l'aban 10nne pal' fi, fuit ~L es
,)'éanci~r
. M. cl ampirrny d'l an Olll't s'en l'end
llcquér ur, t la donne à un de es fill , lm de
PYl' , qui épou e n
and n e lVL d'Aubré. e
dernier 'cèd Effiat à L B u art .n 1844; d'abord
acqu ~r ur d compte à d mi av Cline autre pel' Olme,
il ' t vu hliO'é cl rrar l l' la t 1'1' d'Efnnt pOUl' :on
pl' pl' compt, t ne demandait ql'~L
.' n d bar" . lui du r t pa: Ull pile d t rrnin
n'IL ét perdu. 1e jardin, planté par L
ôtl', a 'té
le 1 our ~. Le' grand ba Hin octoO' n d la our l'hon11 111', qui . l'vait pour les irrigation. cl s plat .
1
�•
EXCUH ' lO.\S.
119
bandes, a été comblé; l'immense parc, détruit pal'
M. Boucart, a été divisé entre les diyers acquéreurs
du pays.
M. Batilliat, architecte à Vichy, devint à son
tOUl' acquér ur d'Effiat; le' ID ubles appartenant à
M. BOllcart furent alors vendus :'L l'encan: une
partie t rouva heureusement place au musée de
luny, iL Paris. Quant au chrLtcau, M. Batilliat en
fit d' m IiI' le parties de construction récente et
revendit le )' .. tc à M. MOl'oge de Bonneval, qui le
fait ]' ,taurer pour son habitation particulière .
�I7IwlDtf.
Le viaduc de ::iaillL
li~ru-I·
s-Foc
•.
II. SAINT-GERMAIN-LES-FOSSÉS.-BILLY.
V ul
Z-VOlI' nOll ' lIivr
}'011 S
V 'J'g
au III il i u d ' Ci II 'ls
J"
pl' Pl"
,j
1
1)
'ussrL
t foIi ' CIli t, cl
il
fi
nt 'itué ] '8 ham a uX
ornillon, cl s 'hum-
'ain t-Gcl'Innill, J2 kilolll "lI'
e: ' l'ma in iL Billy, 5 kilom' lr 's.
Sj
ri
'aint-
�l21
paO'nat, des Crépin , dont la réunion grossit le village de Creuzier-Je-Vieux.
Le, torn illon, les Champagnat et les Crépin -'
s nt Ir.' noms lc famille les plus importantes qui
habitent ce:-l llameaux.
Aprè' U11 e heure de marche, la route fait un
grand ircllit que nous éviteron en ]1 011 engageant
dan un nticl' montueux, bordé d saules, pOlU'
l' pl' 'mlrc hi ntôt eett ruêm route entre Cl'euzierl - euf, }L gauche, et Chel'mon t, à droite.
th l'mont t un château mode1'l1e, grande mai on
cané qui doit pay r beaucolll d'impôts de portes
s'il ne s'y rattaet f nêtl' ,château jn ~ j g nifat,
hait po int Llll souvenir : c' t prè de là. que le
dauphin, depuis LOlli ' I l , délibéra ave La Tréln uille t l ' ' autres 'igncurs révoltés s' il c ntL ~e rait
dal1~
Il S, t, Il 'tait l roi hll l'le II, on père ,
Il b ut d clllclqllcs' minutc', nOll v i 'i devant
le' prcmi"l' " mni 011, de, aint-G l'main, au milieu
cl • gu 11,' , ~ t situ \e l" o'li ,qui cl'vait autrefois
le cIntpel1 il un ri '11 COU v >llt déplldallt d l'abbay cl, l()i~,
:t(' .
tette (:cTlis' r 'mont' au Xil o flic 1 . S~L façade e't
de, pllls ,'iIlJpl 'A' l'int\riell1' I,t pal'taO'é en trois
nef:' '1, l ('h Ill' t ntollr de '0101111 s dont le'
chap iteaux (J {T'1' 'l1 t 1 plus beau ,'pécimcll d l'ol'Jle1
ICIIY,
11
�VICHY ET::Œ
E
vmo ..
mentatioll romane . Ajouton que Robert de Vichy
fut prieur de cette abbaye en '1343.
N ou traverseron maintenant le pont sou lequel
pa"'se le chemin de fer de Clermont, t nous entrerons dan le bOUl'g de Saint-Germain.
Saint-Germain-les-Fossés n'a plus ni fossé ni
mm'ailles; aint-Germain e. t démantelé, on n'y voit
même 1 lu ' la porte ogivale urmontée du beffroi
dont parle A. Alli r dans son IIistoiTe dtl Bourbonnais. Il ne l' te de l'anci nne vill' que delL,{ pans
d mm à droit et à O'~LU·h
(1 la J'U princirale,
pui.' un 0'1' up d têt
n marhl' blanc n a ·tré
1au' la paroi d'une auberge, t enfin l'lLb id , de
. yle roman, d) ranci nlle hap 11 du hût ~LU.
Le.' d LU puu ' d mm 'Olt 'erv 'lit n'ore le rainul" de la port le ville,
Le groupe d' t "t fai ait partie l'un plafond dn
'h(\,t'an lL l'époqu d la R nai.'sltn e, et laI' conéquent n' l'epr ~. nt pa.' II mil V ,t ully, 'omme
l pl' 't nd nt l al' h 10100'11 S cl l'endroit.
La 'hap 11 J, qui ' rt maint llalLt d gl'eni)' il.
foin, a ',t', n parti l th Itttr l'un 'v nement tl'a-
,
glqU .
n
d • !LÏnt- 'l'main illlit le plu
hLrd pal' 1 'omtc de 'hal'o1ai ', ayant tué cl un oup
tle fu 'il Ull pfLy 'an qni p 'l 'hait sur l bords d'
�EXCURSIONS.
123
l'Allier, n'eut que le temps de se réfugier dans la
chap Ile du château, et y soutint un siége en règle
contre la population entière, jusqu'à ce qu'eUe pût
'échapper pendant la nuit, pour ne plu. reparaître
dan le pays . Condamnée à mort par contumace,
elle fut pendue eu effigie.
Quant au château, démoli depuis longtemp , ses
pierre ont servi à la con truction de Charmeil, auquel on arrivera par tm pont su pendu dont les dépen' ont été votée n a semblée du con cil général
de l' llier pendant ln se i n d'octobre 1853.
La chroniqlle mpporte que harle. IX dÎnl1 à
aint-G l'main le 26 mal'. 1566,
aint-Germain, l'uin' pal' les guelTes de rcligiOJ1,
a été envahi, d' no j lU' , pal' le.' con q uêt s plufl
pacifique. cl l'indu trie; ]e ' immen es et beaux traVaux 1 né ce ités par la ligne du chemin cl fer de
i ulins à lerm nt et d MOlllins ft Roanue lui ont
cl ~à dOllné une HOllV Ile vie, et sa pro périté s'ae-·
'r îtra encore davantag 101' q li la. ligne d Vichy,
on 6d' à la omJlagni de Ly n, em définitiv lU nt COll1men é ,~aintel'main étant la, tête de
Il'Ul' pOLU' l J'm nt, R ,nne t
ichy,
1 L
ont-v~aducp
cl treiz al' hos s ur l'Allior ·t los POlle IIU"'\ ,t 1 s tl'ou01160 Il IIvaul et n arri ' J'O do uiut·GeJ'main.
�124
VI CHY ET SES ENV rRONS.
De Saint-G l'main ~ L Billy, la r ute n' (' t pas t rèslongue ; nous t raver"erons ]e 'hemin de fer , que
nou lai eron à o'auche, près dc la tatioll construitc
sur le terrain d M. Lab allm c, mai rc le 'aint G nnain; 1111 nou irons jusclll':\ 13il1y par une. llite
de colline et de vallon bordé d'arbre au-clessll.
ùe 'qucl apparaît lc donj on n l"Illnc d , Hilly.
Bill y était l une de clix-:cpt hâ.tellelll c1 uBourbonnai ', t partao'eait aveé 'hâtcl·}\f ntagn \ l'honneur d'en être une d plus bcllcs
On y omptait 4 800 fe ll x, en y comprcnant Vnr nues .
Billy était aclmini. t ré pnr lm capituin ) go uver11 'II r militftire; un ehâte1u in ,
her t1 j Ll, t i C; lln
grciIi r e un 1'0, v ll1" J . On y 'on c1anmait IL mo rt,
t le derni r lm·A't fut r cndll en 17üÜ . ntrc IlI te
ü·illlne qui fut brulée vi\'p ~ 1I ' la placc dc 1n, ville
pOllr avo ir aS.a in é. (III In ari .
L hfLtcauc1 Bill y ('Ollstrlli L(lanii lex lv'siè 'l ', r\p[Lr ', ml xv· par Lui,' III, dll ette 1 olll'bun,
Imhi \ v l'Ide XV I". 11 "L (Wi olL1'ü ' lllli la p1'Opl'i ;t \ le
if. D' Tf, lLill .' t: l' t:tIl r ' l'Illi JI' l) Oll1' Res ré,'cry s.
t L a rhflt II ni, ri
Billy , dit 'oiflicr)) mol' t, payait huit
Iivr s d'illlpÔl d gu rT '; elle cl Vi hy, soixanl '.six liv'e~
dix sous: celle de Saint-Gf'I'III<llll,l'illf]\lanlc-sept livrrs r1i .(
OIIS .
�Rilly.
'f"
mine SO llt pi tOl'csf'[uel1lent a~isc
SUl' lllle
émilll'll 'e <.1'0'" rOll (lécOllVrc une VlI(' magnifiqlle,
cil, cl, l'All i('l',i II sq Il ';\ "\ f!]'('lilles (Jlli ho)'])(' l'horizon,
ntl'e l s f(ll'A'Ls (le ~ial'(ent
lcs \'il lill!ri' de rilll'ill
t Lonzat iL gall('he, 1 t'lH'lllili (Il' {(Il' et l l'illngl' de
Cl'(\('hy il droite.
Le ehiltc'llil (lc Bil l)' se 'omposn it. d'lIlle jl,'(ILllicrc
('11 einte lllllllie cl <lix tOlll'S, ,t <l'IIII üonj oll, Il , ('Olld 'n 'cin : illtél'i ' Ill", Ihtnqll \ d, cin l tOIU'S, ct
d'un haut t lU' ,Il' OdOgOllC lu, OlllllH't de Inqll Ile
on plollgeaiL d'uil 'ôté. lll' la J'out, de l'autre ur
la ri "i' l'e. n voi '}1(,oJ'e ln chnpcll<', ln sn]]<, des
1
11.
�126
",' ICHY ET SES EN VIRONS.
Gardes, des ca.chots et des oubliettes. C'est au donjon
que logeait le duc de Bourbon quand il venait séjourner à Billy.
Billy est aujourd'hui un bourg de 1,000 habitants;
presque toutes ses maisons portent encore le cachet
des XIV·, XV· et XV]O siècles; l'une d'elles est particulièrement remarquable par les inscriptions qui y
figuœnt extérieurement. SUl' l'imposte ass z maigrement sciùptée, au-dessus de la porte, du côté de la
rue allant à l'entrée de la ville, on lit :
MAIJllEVRE A CEVLX QVI DELAISSENT
DI11.V. ])OVR SERVIR AVX RI llESSES.
QVE SERT A LOME, AMASSER BIEN
ET PERDRE LAME
DrEV ES lirA IJAVLTE TOVR
ET FORTEllE
11. .
Et au-cl u ' de la tour 11 qui fnit anO'le 'n faee du
cMtte u, 'ur un banderole t Hue p~r
un ange
culpté 'n D l'ln de oul-dc·larnp :
LIIO\Œ l'LYS 11.
C I.\RC
A ABL1;: , ET
~ D1 ~ fm,' PE !IIE,
YB M T DB 1 TOVR.
�EXCURSIONS.
127
Ces quatre inscriptions ou maximes auraient eu une
portée plus significative si elle eussent remonté à
une époque qui a précédé la chute du château.
Billy a sauté par-dessus ses anciens mur'; de
blanches mai onnettes viennent s'éparpiller près
de vignes, du côté de l'ancienne porte, dont les
tours servent aujourd'hui de pigeonniers, et du côté
de l'Alli r, au-des us du chemin de fer qui rase le
pied du donjon .
Pour êtl' complet sur Billy, nous tel'mineron
par l'hi toire de cet homme qui, ayant pris femme,
se trouva père au bout de inq m js; il alla trouver
le j;uge de l' ndr it, homme d'esprit, qui prit un
gl'OS livre dan' lequel il fit 'emhlant de lire ceci :
Dans Billy en Billesois,
POUl' la premièl' [ois,
Femmes sont mères il. cinq mois J
rand avait été l'émoi du bonhomme, plus D'rand
fut on éontcnt ment .
•
�Chitll'l.!OIl.
12. CHATELDON.
LIll , <les plilil joli es
CUI'
ion ', t 'lu ]' n fait
�EX CU H rO NS.
129
cep ndant hien ru)' ll1 nt, t celle de Vichy H 'hil.t eldon i.
On quitte Vichy en remontant la rive droite cI
l'Allier et en suivnnt la rOllte de P aris à Nîme .
Après avoi,. Jonp'é le pi cl de la côt Saint-Am and,
ce 'olonn e' rn r 'ul e de bicn des buveurs <l'eau, on
l' ave
l' ~C
l'ngl'c, te l'ill a o'e d'Abrest, ancienne ,eigncul'ic de Yichy, dOll t le ehDten ll en partie '011n é e t (lev J1lL un charm ant cottage .
Apl'è Abl'0st, 'aint-Yon , qni po.'sècle un petit
port cl ' commcree sur l'Alli l'.
En.' llite , la Maison-Blanche, limite du départc,ment de l'Alli er.
La J'oute r en r,orni eh jusqu -Hl, et <lont l s brn. CIll CH contolll'S font découvrir a chaqll in. tant d
ll OllYCallX et a llllif'lthlp,' pall orama , clevi nt alors
droite ct pl:ltc; lll n i s ell e t l'aVenie UIle' fert.ile, riante
t pi U,ol'c'qllc vn l1 ~e qlli .";tend jLl, quà la l'ive
droit('(le ]a ])ore t cl·1'AlIi l'.
pen <l ldal1 c c1 la Mai 'on-Blan 'h , et 101'. tIll on a l JH,:(o 1111 second pOli t, on lH'(>nlll<.' prcmie1'
( ~ I (, li
il gn ucl lC' (lili 'oncllli t ft 'hâtcld ol1 ; cc che-
.
Dc Vicll' il Ahl'cst, :3 kiJornrtl'cs ct cl mi; d'Al)!' stù
l'I'C, ;; ki/nm "l'CS; dl' . 'aillf-Yonc it la :\faisoll-'
Il Ja ll c'Jw 6 ki Jornr" lrC's; de la :\-l flisnn- Hl aIlGhC' il Chi\( J l''n, (i
hiJorllt"tt'C's ; ('11 fOlll :2t) );!I011l,'ofl'PS pI dr'mi,
1
~aiJH-Y
�130
VICHY ET S]!:S ENVIRONS.
min est bordé par une colline à droite, et ~L grtuche
par un vallon qu'arrose le Vauzil'on.
Ch âteldon , pour parler le langage de la statistique, est un chef-li u cl canton le l'arrondissement de Thiers; petite ville très-ancienne, elle
faisait autrefois partie du Bombonnilis ; eU est i- '
tuée au 'ud-e t, à 45 myriamètre de Paris, à
2'1 kilomètres cIe Vi hy et de Thiers; elle compte
une population d '1,700 habitants.
'hâ.teldon e t Mti tu' un sol O"ranitique, à l'extrémité d s dernières on hùations de montagn du
For z.. du Bourbonnais et de l'ÂLLvcrgne; ses maions sont noires, mal c n truite, moitié en bois et
moitié n pi l're, bol' bnt cle.' rues al et étroite ,
t offrant partout un a p qt tri tr. t malheureux.
'i le localité xpliqu ent 1>, habitant , nous
ajoutel'on qu la popnlation d 'hât ldon emble
misérable, . ufirct u. e ; n l' ncontr b aucoup de
femm a:Œ ctées d goitr attribué. à l' au du Vauzir n, dont n fait un li ag c ntinu 1.
Ln révollLti n de 1789, dit l do teur E.-T. 'ghret, a cl 'tl"uit l .. d 'llments hÎ.'tori lU R qui l1l nti ollllai nt l' 'pOqll d la fondation du Mt au t de
la ville (le 'hâteld n. La tradition fnit ]"!'l1lont J' hL
C 111 'tru tion du 'hâteall au r gn cl L Il iH Vl, dit]
' ro.' , t nOLl ' appr 'nc1 fjllll,Jn' , la mortd e prill C
�ESUUHSlO ' !:i,
131
le 1 août 113ï, cette demeure eigneurjale et ses
dépendances passèrcnt Il la maison de Dreux, entre
le' mains de Robcrt, son fil , qui fut la tige des
comte de ce nom et des comte' de Bretagne. Le
château fut, dit-on, bâti' avant la ville, qui dans le
principe ne s'étendait pa ' au delà de la tour du bef~
froi, aujomd.'hui horloge de la ville. La ti'adition
rapporte que ln. lUai on SargeiltaJe, voi 'ine de l'hor~
log et l'emal'quable par son architecturc gothique,
fut une des premières COJlstl'U ,tions élcvées au dehor de murs de la cour (lu château. Plus tàrd, lorsqu'autour d Gettc mai 'on on ut élevé qu lqlles
cabane, t quand l ' bolli'geois et les gentil homme ..
eW'ent fait batü'leul' habitations ave ' pignon sur rue
t flanqué ' (l, tOlll", on rlollna le nom le ville à
Châteld n, mlll' onl voit dlLn ' Pa te le ven te de
Jehan de l'eux à.J han Ay clin, abl é puiH évêtlue
de Clermont, daté üu mm'di apres la , aint-Hilaire,
de 1 an 1301: pal' lequ l .T ehmL de Dreux, du cons ntement d llne de 13 auj u, :;on épouse, v n l ~L
J han y' lin le château t la ville de IMtclùoll,
castrum et villarn astriondoni, moyetmant 4,000 liVl' s. Qn Iqne ternp" apl'è ', l
'orute Ù Dr lL"{ et
AlllL cl B 'tLuj 'U von entir nt pal' lettrc ùo:tmé 1
!lalll ' di apl' la !lini-D ni 1 0 l, ~L
iMt Lùon! à
Jlayer au roi Philipp le Bel .,000 pièce toul'Jloi ,
0r
l
l
�VI 'llY ET SI';::; Bl'\VIHO:-':S.
13:l
orume dout cc monarque avait augmeuté la v 'llte
de Châteldon et dépendance ' à . on profit. Les lettrc:;
portent que ces 1) 000 pièce tonrnoi devaient être
payées une fois tant seulement.
Les seirrneurs fircnt 61 ver de hautes et épais 'e'
muraille autour de la ville Hai 'ante, afin de la préserver de ' attaqucs de 1 Ill' yoijn. Le, habitant:::,
ain i protégés, lurent 'lin l' au commerce et iL
1 indu 'trie, et tout fait :nppo,'el' qu'au moyen rtge
1 ur vil1 avait la réputati on d"'tre tl'è'- 'ommerçante. Le' an i 'nnc (lésio'natiOl\ ' de, rue Ol1'e~
v' , el'tain quartier", aujoul'd'hui désert, et qui
'cl'vai nt d' mplacement ~L une indlL trie tl'ès-ilol'is,ante al l'S, pl' uv nt qlle hA.telloll, livrait t3 1lJ'
Ilne 'Trand ci 'h 'He au 'Olllm 'l' 'C cl la out 11 l'je,
de la quin aill ri e"' <lllc d llomll'cusc.' tallll ries
occupai nt c' Oll"! [(,1'8 t Y ' ntr t 'naient rai aH '
t mêm ]a ri h'" e ;t\l;-;si 1(', hahitant. avaient inrit lu'l'lIl'ballllièl'(' ('pt e levi
IIATEL-ON I Or , PETITE VILLE A (:HANJ) HENOl\l.
111 P 'st,
dit-oll, pal' l 'bnll ri e.. , ]11' cllli ·it dan ' 1 l'ny, 11I1' gmlld mOl'taliLé, L~
ille
fut pre. 111 enLi\l' I11cI1Ldce iIlH." ' « mai: ajout· l
do 'l Ill' J) . 'hl' t, j s 'l'ni!'' pl ~ porté il cl'oire CllI 'sa
'fUI S: ,
�EXCUHSIO :-..
133
situation au pied de roches primiti ves taillées à pic
et qui l'entourent de toute part l'a exposée aux ravages de plu ieurs torrent rapide, qui, dans les
grandes eaux et clans les temp.' d'inondation, ont dlî
souvent lui faire changer de f~lCe.
1)
Quoi qu'il en soit, les habitnnts qui échappèrent
à ces fléaUt'{ se réfugièrent à Thiel'
.~ et y portèrellt
l'industrie qui a enrichi depui cette ville, la coutellerie. Ce ne fut que plusienr année, après ce déa tre que ]a ville dé erto fnt repeuplée pal' e'
même habitant ; mni le ommerce, détruit pal' la
mort t le dése poil' de pCl' onn s qlli "y livraient,
avait l' çu un coup mortel. Le. Châtcldonai. 'adonnèl' nt à 1'aoTi 'uHul'c.
Chilt Idoll est llli vrai type d nnci "J111e ville allVel'gnat ; ses mai,ol1 ne 'li 'ent dmui le11rs détails l'ul'chit 'tlll'e cl 'XTIlo, XIV· t xv· siè ,le , mai avec de
vi llX scali 1': vPl'llloulus fai 'Hnt aillie au dehors,
mai av c de toitUl'C, plat aux tuile' l'CCl' qll 'villées, roug fttr(!s et lllOU SllC' ; aj utcz h cla de ' ru S
\tr ites, fLllgul 'us , , qlle ôtoi ] Vnuûl'on, offrant
l'impr'vll il 'huq ue déto ul'. Br f, tUt Idon a la
pllysi nOll1i d'un villc féodal ; Ue a oublié <le fhire
fi toil ttc dcplIi s 300 aWi !
La ville ,t dominé l tout part, cxcepté tt
l'oue 'Î, pal' <1e ' 'ollincH 'carpé s Jt l'ochellse,' sur
Vu;ur.
12
�134
VICHY ET SES .EN VIRONS.
le quelle la patience indu. trieuse des habitants a
créé de vignobles qui produi ent le meillems vins
de l'Auvergne, dit quelque part M. le docteur Barthez. Tant pi pour l'Auver<Tue, as urément, à eu
juger ur l'échantillon que HOU' avon cependant
chèrement payé dans l'hôtel que non " ne n01l1merons
pa ICI.
Il faut vLiter à hâteldon, ]' église, la tour
de l'ho1'10 0 '0, le châteml, et cnfin 1 établissemellt
th l'mal.
L'égli. e e. t le premier 111 l1um nt que l'on aperCioit Il entrant ft hât 'ldon; '11e était nea trée dans
1 'S an ·i n. mur ' de la ville, aimü qu'on peut le voir
en '01' auj urd'hui.
Bfl.ti· au iV e "iede, 11, fhi ait partie d'un cou·
v nt d
rd 1i 1", fond' 11 1 M.î3 pal' Philippe de
ienne, H i<Tllcur de hât Id Jl ,t l Li ,t noi, t
P Itr nill cl 'haz r n, a mère, afin de répandre
dans t ville t dans 1 villag
cil' 'onvoi in 1 s
d am ~lio'e
la po. ibienfaits <l l'in trll tion
tion inte1Jectu lle de .'es va. sn.ux. L'égli \ . t for111 \ cl tl' i. Il r: dont la 111'in 'ipal
t d . ré) de
'opi H pa.... ab1 ' dcs rrmnds maltr '8 it~Ll
e l , repréntant 1',' Perc' de J'Égli sc ' un 'haire n bois
Heu]pt vallt la pein d' tr xl111liné 11 d'tail: 8ft
ha
,t orn cl .. tatu tt d'un bon tyI ; c tt
�EXCUR::ilONS.
135
œuvre paraît remonter au commencement du
XVII' iècle.
Le portail offre dans sa partie ogivale des restes
assez fl'u te de culptures représentant des anges
aux ailes éployée' et tenant des écus ons effacés
aujourd'hui; que de date, que de faits ignorés ou
controuvés pal' uite de la de truction de ce page
de pierre!
La tour de l'horloge, ituée à l'extrémité opposée
de l'éCTlis , a dO. au i être compri e dan ' le mm
d' cne inte; eIl e t carrée, percée ,d'lme porte cintr' , et . urpl mbé d'lm toit aigu, terminé par un
ampanile qui abrite le timbre de l'horloge. C'est au
moy' n d' llne chelle qu'on pm'vient clans 1intérieur
de ette tom, dont le pied baigne d'un côté clans
une mare qui a probahlem nt fait partie des fo sés
d hâteldon, mais où le ' canards prennent aujonrd'hlli lem ébat.
Phi 1 in, on gravit à main droite une pente a 'ez
abrllpte pOllr auiver iL une porte grillée qui
8'on\'l'e . toujolll' tL la demande dn visit ur; aprè
Cl II Iq II Hpu. dan ' 1 nUée ombl' llses d'un Cart beau
pal'canrrlni ,aIl Hrriveclevantle hât HU qui d mine
la ville cl Mlt Id 11.
, ','t, 1l u. l'~on8
dit plu haut, . ou Louis le
Cro ' qU'fL ~té édifié cette fort 'l'es e, viele l"tlljom-
�J:J6
VICHY ET SE::; E l VIRON ' .
d'hui cle . es archer, ct de sep, engins de guene, qu i
ont fait place à l'attirail beaucoup plus lIlodeste
d'une ferme confortable appartenant ft :M. Tapon.
Extérieurement, le château l1rcscnte Ulle ma sc
impo ante ' les murailles, hautes de pl'è de oixante
pied, ont pel' ée çà et Ht de quelques fenêtres
qlÜ di. parai sent sous une \paisse chevelure de
lirr.
On p , 11 \tl'e dan,' le châteaIL r al' l' anciClll1 c C'ntréc '
mai, aILjourd hui le fos é est 'omblé, le mâchicouli,
bou hé; unc ~o1ide
t mo le te porte cochère iL plein
boi rt r mplacé le pont-levis ct la her e dont ellp
sui t l ontour ogi val.
OIL voi i dam; la our : iL droit , cleux ]lump ts
à JlulltelU' cl appui, l' 'lié par Hnc t Ill' dan laqucH'
notr intl'odl1ctc ILr 1I0Wl flLit l' marC] II l' l's ancienneR
ubliC'tt s s rvant alljolll'(l'hILi <l' 'elli l' . il. gauch ,
1(' 'lItt,tenu r J'Il" de tlCllX ail ' 'Il \C]ll 'l'l'C ~ Ul' l' llne
d sq ll ell '!'l 011 \{ it ('Il 'oro lm; (·ol.')~
([ni flllppor
tni nt lin gal ri Oll cl Îtl'P aH ]l1'C'l11i(']' t"tage, l'XI J i~
',atio1l tr\ ~ -n , tl'(i
<le' pl il. iCIIJ's port('!:) c/téri ,lll'e8
qui , (' tl' llV nt il "ttC' haut Ill'. IL IlliIi(,ll cl l'tultl'
nil' 'st un tOltl' l'a!o\" • en pal' ip t Rel'Vnnt de ~ng , iL
l' .eali'l'])l'in·ipn.I.AIlG ' utl' , lcln 'OIIl',OnV iL ll!1C\
o
rit l'Il']1011valltc'olltcnil'l11il1e pi('~,
toI i tl·(IS).
H( l'(n
l
(2, OOOhrr'
o
�EXCUHSIONS ,
l::Jï
Les vastes couloirs du rez-de-chaus ée et dn premier éta(re du châtean ont été dispo é avec goClt pal'
M, de La Murette, prédécesseur de 1\11. TaponChollet.
D s bahnt du xv· . iècle) de portes et des lambris des premiers temps de ln. Renai. sance, de:
menble en marqueterie et ~L mille compartiments,
comni on les fai ait SOllSHemiIV et SOl1:; LOlli TIU,
des pendule ,de .ofas et cl . on 01 omme on en
voit à 'Irianon, offr nt iL la lll'io ité du vi 'iteul' UIl
en emble de souvenirs qll(l l on ne l'etronve complétem nt qu'au musée de ~ ln y ,
A l'anO'le cl s (lenx 'Ol'p cl logi, une tom oup ~e h am itié pal' un planch l': la partie bas e ert
de ::;all de billard; hL partie sl1périelll'e e t de. tinée
à la >l lcri . C s dellx alles occupent l' mp)acement
cl l'anci llllC 'hnp 11 ' tOIl.' les Jl111!'., . ur lIn c halltC1ll' <le près de tl' ntr pied,' SOl1t COllV J't: d anqll'illl , emit pas diffi 'i l de re,(·if'l111e. f'r(' S(tll
talll'l'l', ('es Il ,intlll'(,s <loi l'rnt appal'tcll il' au 0111111('11 '('II1Cllt dll XII · .. ièel ,c'(' 't-il-d il'e qll' 'll es Ollt
!ln ]lI' "G(>(l ·J' l'tl]> qll cll's (;jotlo et de. 01'eagnn.,
Les II OIll !>l'I'lIX p l'.0I1119 0 'C: qui 'n font 1 'uj et
.ontn ' t III nt a"u.é ' av IIll trait n irqLle l'eCOllV!' nt ncol' quelqu 'ton.' ocr IL);. et rougeâtres,
rt )'[11'el11 lit 1(' 1>1011 et le l'<'l't, La ]lOS 1'0)(1(' rt , an
H.
�138
VICHY ET SES E VIRO S.
animation de ce pel' onnages au bu te long, aux
yeux bien fendus, aux sourcil arqué, aux mains
plates comme celles de ÉlTyptien ur les papyrus,
et tenant des phylactère ou banderoles explicatives,
les fait a sez ressembler à ceux que l'on remarque
dan les fre ques de Saint-Savin en Poitou, dont
M. Mérimée a publié une si remarquable appréciation dan les Documents inédits sur l' histoù'e de
France.
n escalier à vis, attenant à l'ancienne chapelle,
conduit aux combles du chât au . L'ascension mérite
la p ine d'être faite. QU'OIl se figure une toiture qui
l'es 'emble il. une immen 'e carene l'env(.·
~ ée,
et dont
011 l' trouve des exemples dans les. alles des P[LS~
:E l'du de palai de ju tice d'alltl' foi , c mme à
Rou n, pU' xempl~.
De roi sée ' percées dans ces
cOI)'lbl ,on jouit du pan ramaI plu étendu; mai
nou 11 l'evi nclron pa ur la d cription que nOll
avon' d nn e, a pl' p de Boul'bn~
usset, des
mOlltagn s de l'Âuvergnc, au lied de qu lles
d /.
rouI' la Limagne, zébrée de jaun s moi ons t cl
v rt' j lLl'din .
Il' Vlle {' r
uri l 'e qn Il us trouvon :C l'tuit .
m nt à noL1' Ol'ti du chûL FLU t'eU d l'angl
dn par' dominant hât Id n.
urfucc tl'iuufTulail" de toit.' phtt t l'ouge,
�EXCURSIONS.
139
percée de vides qui sont les rues, surmontée des
tours de l'église et de l'horloge, et encadrée de vertes
collines, telle e t la vue à vol d'oiseau dont l'ensemble cornI lète on ne peut mieux la topographie de
la ville.
Chât Idon est connu depuis longtemps pour ses
sources d'eaux minérales.
Ces sour es sont au nombre de cinq: les deux
première, dites des Vignes, appartiennent à 1. le
docteur De 'bl'est, (lui est en même temps le médecin
inspecteur; le tl'oi autres, dites de la Montagne ..
appartienn nt à M. Tapon-Chollet. Ces dernières
sont située' dans le bois de Goutte-Salade, à micôte d'un montagne, SlU' la rive gauehe et à un kil metr de CMt.eldon; des travaux importants y
ont projetés .
L'établissem nt thermal, bâtim nt modeste, de
tructUl'e moderne, est à 300 mètre de la ville,
n remontant le Vauziron; c'est près de la rive
sources,
Iroit de 'e tOl'l'ent q LlC SOUl'd nt les c1(~ux
cl nt l'une, cell du puits CalTé, alim 'Ilte le bain ,
<.'t l'autre, celle du puit 'Rond, sert pOUl' les bnveur .
La 1\ llV(')'t de c aux, due au docteur De bl'e t,
(J'runcl-pèr de l'inspect ur actu 1, dat de l'année
1778; 'co l, iL tt ép qn , dn moin , qn'j j en fit la
pl' mièrc analy e ct le: ann n~a
ft la 'ommi ion
�140
VICHY ET 'ES EN VI HO:-.lS,
royftle chargée cl l'examen de
rovaume.
nu:\: minérn,les du
J
{.:llloll"" 'm III lh 'rmlll dl' C'h
l\ l~ lùo
n .
Il rc:,'ort de cttc <1 mi '> ['C :malys\' (' Il ann,ly, c.
slIivnnt<,s <!lI le Cll UX min /l'ales cl 'hâtclloll Ront
�'s.
l~
1
n. .iclulf'R, nlcnlines et ferrno'ineuses, c'est- il-clirp
idrnt ique aux eaux ùe Spa, de Pyremon et de Seltz.
Le' eallx de Châteldon exercent une action stil11ulantc, mai douce, sill'le organes, et fLlI gmentent
la rapiditô et l'énergie de t outes les fon ction vitales .
La présence du fer et sa grande divisibilité daJl s
le aux les ren dent précieu e pour le maladi es des
femme ; l'acide arbonique et les bicarbonaté. alcalins qu contiennent ces même eaux le font empl oy l' avec su c pOlU'le diabète, la gravelle et les
néphrite. alculeu e .
En at tendant que le eaux le hâteldon oient
plu répandue. et ll1iellX apprrciée ,nou cliron que
l' Itablissem nt t h l'm al , co mpo. é d'nn hôt ' l et de
ct ux cabinets de bain , l' çoit annuell 'mellt de 150
h 160 bL ignelll" . La sai on comm enc a,u 15 mai t
finit al! 1 <) ' ptc lll bJ'c. Le tarif de bain ' est d ,
'1 l'mn· . Qu ant al/ x caux pri 'C ' n boi 'son , ell es
fi
pédicnt et . e eon erv nt plu icur année 11
EXCU RSIO
h() lItr i Il r .
��"'C~UH.
Muison de MOI. ùe Sevigllé.
v
D'A TREFOlS
ET LE nUVEURS D A JO lW'UUI
LES BUVEURS D' AUTREFOIS.
faillt 'nant que vous connaissez Vichy ct ses cn-
�144
VICHY ET SES ENnHONS.
virons allSSl bien, iuon mieux que nous, nous
e ayel'ons de vous faire connaltre la vie des buveur
d'eau, c'est-à-dire leur occnpations de anté et de
plai, il' , occupation' dont VOliS aurez vot['~
part.
Mai cl. abord, nou ne 'l'oyons pas hors de pro:
po de vous dire ce qu était la vic des lJllveurs d'autr foi .. . N tl' tâche era faeil .
Voici 'omment :
VOll ' vous êtes iuévitablement promene aux Céle ,tins; inévitabl ment ell '01' , vous Y êtes allé par
1 S l'ive cl 1 Allier . Av Z-VOliS remarqué aIor une
vi ille mai on aux oins d pi 1'1' de taill bi lt
aju té , aux Cl' i 'é S neadr' , de bl'iqn s, all toit
'levé, une nt3lis n, nf; n, eornm n en bA.ti " ait
i~
IV? 'ette mai. on,
'ous L01lis XIII t Sil' LOl
pr'e'd" d'uu jardin c.' t 'ell' qu i flLt habitée pal'
Imc d ,' \viITno; ,t, llè.' l'in 'tant qlle {fi de évi!rné
, 't v nu ~L
i 'hy, vou cl vez 'ompr nd)' ( omm'
11 us v nOll d le dir' ) que notr' tâ ,he l'l'nL
bi ,n fa, 'il ,pni'-'qu 1 illu t1" mHrqui e parI ra p ur
)1 II •
]) 1 111 i ' d jnnvi l' 1G7G, Mille cl Sévigné, c
plaiuttl n'p uv irJ'emucl'l eiît"drlit, cqtLÎfuii
qu' 'Ue mhrn e , Il lill' d tout 0]1 • 'Ill' ave' 1·
bm ' gau ,he. Il lquc, jOllI" apl'c. , l' 'nfluJ' 'st
grand' 'lll' 1" llIailli:. L, :3 1 janvi r, Ile Lho!':;
�EXC UR. 'IO~
.
14.5
d'affiti]'e, quoiqu'elle ait le . bras, les jarrets, les pieds
gros et enflés.
Mais voici que, le 8 avril, madame de Sévigné
annonce son départ pOUl' Bourbon ou pour Vichy, et
elle croit qu'elle aimera mieux Vichy que Bourboll
pour deux raisons: l'unc, «qu'on dit que madame de
l\[onte pan va td30ul'bon (madame la marq IIi e craintelle de)lu 'ser inapcrçue ~t côté de la royale favorite ?);
J'autre l'ai 'on, que Vichy c~t
plu. pl'è ' de' madmlle
de Grignan. »
Le lD avril, Vichy a la préfël'ellcc. « On lue c1é"OLLtC de Bourbon à cau 'C de l'ail'; b murécha.le
d' l'..str le vellt qlle j 'aille iL Vichy; c' ''t uu lmys déli ·iCllX. J) Deux JOLI!' après: «J 'Ltttemls mou elltière
liberté du chulIc1 ct dc Vichy. Depni quc je sais
qu'on y pl'cnd la dou 'lle, qU'il s'y baigne et que les
eaux y sont au ' i bonnefl qU'~L
Bourbon, la beauté du
pay.·, la pur té le l'ail' m'ont décidée. » Le 22 avril:
« .J ~ sui il mine liCHe cl l'hydropisic, il n'en a
jalJlui; ét ~ 'lu :tioll; mais je Jl' 'sper hl guérison de
me.' llIains, ,t de Jll El ~pa Ll " et dc me::; g noux,
qll'il Vi('h}', tUlltl11 ' pallv!' S ]l'rf- ont éte rudelUellt
ttlllig \, de 1'l11lJ1latisl1l 'S : :LlIs: ij IIC sO llge qu'h partir.
L'abhé JbyaJ'(l ct ,'aillL - lI él'<: 1ll m'y attcJl(lent. Je
Vou~
ai <lit (Ill' IlL hcaut ', dl pa}':, ·C cl .' pl'Olll llucles
Lla bOllté cl l'ail' l'avai nt 'llJpOl't ' llr B nrbon.l)
l
\' JI Ill.
�VICHY ET SE ' ENVIH.ON "
146
Bombon bien mi d côté, 01', le lundi 11 mai,
à cinq hemes du matin, madame de 'vigné se met en
route pOUl' Vichy, où elle arrive le lundi uivant 18.
Le pr miel' jour, la couchée est au beau château
de ourance, près de Milly, à quatl'elieue I:d a droite
üe Fontainebleau. Le vendl' di 15, il Nevers. Le di~
manche à Moulin', dans la chall1bre olt mourut la
gran l'mère de madam de 'évigné, J eanne-Françoise
.Fl'émiot, baronne de hantaI, fOll latri de l' rdre
de la i 'itation, béatifiée pal' Belloît XIV en 17 '1,
III 11 'l7G7. 'ertes on
t 'tlll ni 'éc pal' 'lém Il
Il' voyageait pa trè -vite (Llor ; la malle-post
t le
,ltcll1in d fer n'étaient pa II 'ore ÜlV ntés; etpui~,
le moyen d'aller vite qUtLllll. on a 'Oll o1'tLud calTosse,
llu'on n' stllull ID ntpl'c "\e, qu'on trouv cuchemill d an 'i nn" ILllll' , voire madame d 10ute 'pau,
qui, 'Il', voyage Ùn.II ' lU 'arro "c tL 'ix 'h vaUX,
'lLivie d'un alltr' 'alTOS,' att l\dem "m ,av' 'ix
f ' llllll ',dix
II douze hOllllll . Ù 'h 'val, ans]
om 'i r ', br of Ull train de qlllLrant - 'inq pel' nll "?
btllC ftwL-it pu ' ciaire ' Ilt '1' "<Ill' dit madarueùe
11I e,paIl, ' <lu'll 1i.ti, "(lll" ]lemange, 'e
(lU' elle <lort '?
votr tour, lIladam ,cl llOU: di]" 'ü qu' 'Jll'U ll
J U7Ü, VOlt ' di 'i %:, vu' üLi 'i 'z, ou ' IIltllJgi 'Z ,t
vuu ' uomüez ù. Vichy
Voil~L
1
�EXCURSIONS.
l47
Vi..:hy, mardi 19 mai 1676.
Je commence aujourd'hui à vous écrire, ma
lettre partira quand elle pourra; je venx causer avec
vous. J'arrivai ici hier au soir. Madame de Brissac
avec le chanoine 1 , madame de Saint-lI<!l'em et denx
ou troi autres, me vinrent l'CC voir au bord de la
jolierivièred'Allier; jecl'oi que, si onyregardait
bien, on y t.rouv'rait encore des berger cl l'A trée.
M. cl Saint-IIérem,M. de La Fayette, l'abbé Dorat,
Ilallci, et d'autre ' encor , . uivai nt dans un econd
cano se ou à cheval. Je fil reçue avec une grande
joie. Madame d Bri , ~ac me mena souper chez elle . Je
crois avoir léjit vn que le chanoine cn a ju que-la
d la dllch sse: VOliS voyez hi n il je m t. la main.
Je me ui l'epo. éc Ulljourd'lmi, t demain je comm ncerai à hoir. 1. d aint-l Pl' In )11' e. t venu
prend!' ce matin ]l ur la me e t pour diller chez
lni. Iu<1am de Uri ac y t v nue' on ajoué; pour
moi, j lie sa1lJ'ai 11l fatigll r iL mêl l' des cartes.
us nOll . s mlll s prom n '. c soir dans le plus
baux 'nc1r its (lu mon 1; t iL cpt h lU'r,S la pOllIe
ln lIillé vi nt manO'er son poul t t caus l' 11n p u
av c a ch \re enfant: Oll V us n aime mi n: qnancl
cc
1
~f
l dnm
C'
dC' Lnll f:( lI C'yi ll r,
C' h n n oi
n r~.
�]48
VlCHY ET SES ENVIRO
.
on en voit d'autres ... J e suis bien aise de n'avoir
point ici mon bien bon; il Yettt fait un mauvais personnage; quand on ne boit pas, on s'ennuie. C'e t
une billebaude qui n'e t pas agréable, et moins pOUl'
lui que pour un antre ... l>
Mercredi, 20 mai.
( J 'ai (lonc pri: de eaux ce matin .. ma trè chère; ah! qu'elles nt mauvaises ! J 'ai été prendre
le hanoin, qui ne loge pa avec madame de Bri ac.
On va à ix heure à la fontain : tout le monde 'y
trouve' on boit t l'on ütit une fort vilaine m!nc,
car imagin z-vous qu'eU s sont bouillantes et d'n11
gottt d al p A
'tr fort dé, agréable. n tourne, on va,
on vi nt, on
l romèu ,on ntend la messe, 011
r nd ses allX, on parle onfidemm ent d la manjèr
dont on 1 ' r Id; il n' t que tion qll e de c la juslU'~L
midi . Enfin, on dîn . apr\~
clin r, on VfL cbez
<tH lqn'un:c \tuitaujollrd' huich ,Z Jl1 i. Mac1am de
Bris a ~ joué lL l'11ombr av c ,'n.illt- lTér 111 ct
Planci ' 1 ,.)talloin t moi nOIlS li 'i n l' rios te;
cl! a l'italiell dnn' la tl'lt; 11 me tl' uve bonll .
n , t" nu cl d mi,' 11 , du pay, av c un lliHe,
tlui ont dall'é ln houlT e dan la p d tion. l " t
ici Ll l " lJOhéllli 'lm spou, "' nt l ur ap:l'ém'1ntR:
1
�.
EXC(JRSro~
.
l ~!l
elles font des dégognades où les curés tl'onvent un
peu à redire. Mais enfin, à cinq heures, on va e
.promener dan un pays délicieux; à sept henres on
soupe légèrement, on se couche à dix. Vou!': en avez
maintenant autant que moi. Je me suis assez bien
trouvée de mes eaux, j'en ai bu douze verres; elles
m'ont un peu purgée; c'est tout ce qu'on désire.
Je prendrai la douche dan quelque jours. Je
vous écrirai tous les soir; ce m'est une consolation, et ma lettre partira quand il plaira à un petit
messager qui apporte les lettre8, et qui veut partir
un luart rl'heme après: la mienne sera toujours
prête.,. »
Dimanche, 24 mai.
Je vou promets seulement une cho~e,
c'e t
qu , .i j tombais malade i 'i, ce que je ne crois pas
du tout a ul'ément, je von pri rais d'y venir ' n
c1ilig nce : mai" ma chère, j me porte fort biell,
.Je bois tous le matiu ; je suis un p n 'omIDe J ouveau 1, qui demandait: «A.i-je bi n du plaisir? Il
.Te demande au i; CI R nd -je bien me eaux? La
Cf quantité, la qualité, tout va-t-il bien? }) On m'a lire que e ont de ID l'veille , et je le crois, ct
f(
l
,. ,
,' ul'i llt c nd nn t
<l l'S p()s
t e~.
�VTrf-IY ET SES ENVTn();.i . .
même je le , ens; car tl me, mains et ft mes genol1x
près, qui ne sont point guéris, parce que je n'ai pas
encore pris ni le bain ni la douche, je me porte tout
aussi bien que j'ai jamais fait ,
« La beauté des promenades etau-des u de ce
que je pui vou n dire; cela eul me redonnerait ln.
santé,On est toutle jour ensemble,Madame de Brissflc
et] e chanoine dlnent i i ~oJ't
familièrement; comme
on ne mang que cl viande simple', on ne fait nllll e
façon de d nner à manger , ... On m'accable ici de
présents ; c' t la mode du pay , oit J 'a illeur' la vic
ne oûteri n dn tout : enfin, tr is SO l! d UXp01Ù ts,
ct tout à proportion ... II
Mardi, 26 mai .
Il Y a ici ds f mm fOJ't joli :cl : Il dm, èr nt
hi l' dl.', b lllT ', .. · du pays, qui nt 11 Il'it l, l S
plu, p]ai 'ant elu monel : jl y ft h an' up de mOllV In , et l sellO' O'IHtelCH ll 'y " lltpo in t 'pn,l'Il'né s;
mai , i l' n avait ~l V J', ail1 s cl , s HOl'trH cl dfln~
Il
ftyuit lill D'rand urç n, dégui,' \ 11 f mille, qui mC
(lly l'tit ~ J't, ftl' sa jup était t llj OlH', n l'ai l', t,
l' on v yait nn-cl . OlIS rl r f rt hrl l $ jnmhrs... II
�EXCUR,
1!il
TON~,
.Tendi,28 mai,
« ., ••J'ai commencé aujonrcl'hui la douche; c'est
une as ez bonne répétition du purgatoire . On est
toute nue dans un petit lieu souterrain, où l' on
trouve un tuyau de cette eau chaude, qu'une femme
VOlIS fait aller où vous voulez. Cet état, où l'on conserve à peine une feuille de figuier pOUl' tout habillement, e t une chose a sez humiliante. J'avais voulu
mes deux femmes de cham hre pour voir encore quelqu'un de connai sance. Derrière un rideau se met
quelqu'un qui vous .'outient le courage pendant une
cl mi-heure; c'était pour moi un médecin de Ganat,
que madame de.r oaille a mené ~I , toutes se eaux ...
Il me parlait pendant que j'étais au snpplice. Représentez-vous un jet d'eau contre quelqu'une de vos
p<LUVI' s parties, toute ln. plu bouillante que vou
pni, i z imaginer. On met d'abord l'alarme partout,
pom]TI ttr en mouvem nt tou' l s (' prit, ct puis
on "attach aux jointut' qui ont été afIliO'ées : mais
quand on vi nt à ]a llllque du cou, ·'est un sorte
~e [i'l1 t cl , urpri e qui n
peut ompl'endre;
c' . t Ih c p ndant] nœud d l'affaÏt·. Il faut tout
R uITrÎr, ct l'on .' n[r tut, t l'on n' st point brfr·
l', t l' n m t nuit, lans nn lit ·h fLucl , ou l'on
R1H' n.bondn.mm nt, At voil:'t qui gllcri t. "il
�152
VI CHY RT SES EN VIRO ' S,
le' jUln,
Je vais être seule et j'en suis fort ai e :
pourvu qu'on ne m'ôte pa le pays charmant, la rivière d' llier, mill , petit bois, des ruisseaux, des
prairie, des mouton, des chèvres , des pay annes
qui clan cnt la bourrée dans les champs, je consen à
dire adieu à tout le rest e ; le pays seul me guérirait .. . . l>
Madame de Sévigné quitte Vichy le amedi 13 juin,
c' est-à-dire après une sai 'on de vingt- ix jour , s
trouvant si bien de eaux , qu'elle rcvient l'année ft
Vichy, où l' on mèn t oujour la mêm vie :
« Dès six heure' du matin, tout est en l'air, coiffur hu1'lupée, pou lrée , fris ' , bonnet à la bascule,
rouge , mouch s , p titc coiffe qui p nd, éventail,
corp cl jup long t serré ; c' st pOLlI' e pâm l' d
J'il' ; P ndant il faut b Il', t l saux Jeur r ssort ent par la bOLl 'h t par Id ' ! })
u'on nou p l'm tt maint nant d tl'an 'cril'
quelqll v 1'. qui ,' nt fort loin cl vnl il' ett pl'O c,
« ••••
C' st
pOUl'
voir ces li ux il. loisil'
11l'is pluisit,
J'·t ndn'
Tout co qui P ut plaire I:t.la vur;
L Il villag s t 1 s châteaux,
Où la uature
li
r'llnir dans
Et Irs ,'allons (' Irs
CO{('<III\,
�EX 'URSION',
153
La perspective des montagnes
Couronnant de vastes campagnes,
L e beau fleuve qui dans son cours
Fo,/'Ille à leurs pieds mille détours:
La ye rdure émaillée des plaiues,
Le cristal de mille fontaines.
l ,cs prés, les ruisseaux ct les bois,
T outes ces beautés ~ la fois
R endent le pays admirabl ,
Et, dans ce séjour délpctable,
éjour iL jamais préférable
A celui qu'habitent los dieux,
On pense, ct chose incroyable,
Que pour l'utile cf l'agréable,
.J amais on ne put trouver mieux,
Tous les efl'orts que la peinture
Fait pOIU' imiter la nature
~e
sont que de faibles crayons
Des beaut6s q Il nous y voyolls
AlIpl't's de toutes ces merveill s,
Qui ~ont
pout-ètre sans pa reilles,
Je n'estimerais pas un hou
Le paysage de . 'aint- 'Ioud,
on plns CJu c lili cl
ILl'ÔIl
Arros6 d 8 Caux d la ein ;
Et CJui vaut MontmoJ'ellry,
Se tairait s'il ('lH vu ccci,
, ont cl Fl ' hi ]'. il les fit 101', cl SOll
voyuIT' ~L
'1 l'l1l ont li il acco mpagnait, n qualit '.
(l' illstitutc llr, Jr. nÜLIlt:i fi' JI. cl Caum artin, q lu
t Ilait 1· sceaux. LI ' grands.i un; n 1GO:> .
11 Y a lo in, comme 0 11 l voit, cl '.' \' l': du p tit
ahh' au.' S 'l' lll011.' t aux oraison cl l' ;"êqll e de
li V('l'S
ÎIllCR.
�'" ro
Ù'
lu HolOIlU I'.
LES BUVEURS D'AUJOURD'HUI.
Ln vie du bllv Hl' cl D,U h Vi 'hy c.'t ft.' , Z unlfi l'm : 1 vé dC:4 1 maLin, il llI't pl' 11dl' . OJl boin
il l'; abli ' cm nt cntml, II birll iL la su cllrsa](',
pl'\' <1 l 'hôpital ; pui . 1ft matiné sc ptt S tl hoi)'{~
cl
tte ('Fll l haud
~, ti\lc Il fI' id , depui s la (111:111ti t', cl 11n Cl nart d V'l'1' j 1l .' C[1I il ('%
~ 1, dOllze
vr lT , n 111 ttant C:'l1tr0. ')m([1l v 1'1' 11Il int rvall
d'un qultr d'h nl' (,l11p1 . h un pl' 111 'nud <lans
1(' parc, si ] hnvclll' (loit. . 'nl'I'êtrl' :'1 ln l'nnclp-
�EXCURSJON .
155
Grille, au puits Chomel, iL la fontaine Rosalie; et
~ ur les bords de l'Allier ou dans le clos des Célestin s, i, an.contraire, les eaux des Célestins ou du
Jluits Lardy lui ont été ordonnées . •
C'est une étude !1ssez curieuse à faire que celle de
tou' ces hommes vieux ou jeunes, vigoureux ou
déb ile ; de toutes ces femmes et de toutes ces jeunes
filles, belles ou laides, ro ~ e oujaunes, tou arrivant
à Vichy L1es cinq partie du monde, le uns amenés
par 1a mauvai e santé, les autres pal' le dé. œuvremcnt; tou heminant, en négligé du matin, qui
VOl" le hain ' , qui vers l
puit. .
n peut dire que ce llectacle est le prologue de
Ja ol'ande pièce qui se jOlie dans la jouméc, prologue
qui 'c pa e lU 1 P 'U 'ur la cène, un peu dan. les
co uli e . Là, chacun e t fi:ancheruen toi, ans ·
apprêts, san' J'C. 'tl'iction, et alors vous devez croire
que le lever ùu rideau vaut bien la grande picce.
e va-et-vi 'nt matinal 'arrête comme pal' enchautement à neuf heur et demie; c'est qu'aloI'
Ult pl' miel' et f rmidabl' carillon de cloche., de
clochett s t d, tlonnettes mi es en branle dans
clmque 11 tel, pl' vient qu l'heure du cl \j ' uner n' st
pa ' 61 igné. ' l ·t le lU fi nt de faire toilette, ju (lll'Ù 'C qU'Ult sceoud carillon annonce qlle le déjeu]Wl' cst scrvi.
1
1
�VrcHY ET :;E~
150
ENVILtü S,
Chaque hôtel a sa phy ionomie particul ière. Lt~
ociété de la rue Cunin-Gridaine est essentiellemeut
ari toératique et financièrc; cene des rt;les de Pari'
et de Nîmes e 't plus bourgeoi e; le rcpre entants
de notre ::-.l'mée de terrc et de mer occupent, à l'extremité de la rue Lu a , l'hôpital militaire. Il e t
presque iuutile cIe parler dc' aigrefill, q ni 'e
foul'rent partout t tOlljOUl'S,
lais, quelle ' que soient la fOl'tuue, la position ou
le allurc' dc 'hucune de ce sociétés, le fond de la
'OlWel' ation e"t invariablement le même.
ne foi ' liô avec l'arrivant d la veil1c, lié d'UI1C
am itié Rineèl'e ( auf ü ne jamais ' l'enCOll tl'Cl' plll:::
tard), OH CX'Lmille, 011 RCrutc l'al'l'ivant du matin;
pui: on pari de 'U 'unt \, cl 1'heure de son bain,
ac l' 'an qu l Il boit, ù ln. , ourc ' à laquelle n va
boire cette eou, du bi ll·êtl' qu i' n 1',' nt léjà.,
Ùll t mp. ([Ile l'on pas l', lL Vi 'hy, t ellrLU, ch sc
importante) (lc hL manièr> dont Tl tu ra 'e temps,
Lu COllV l' 'ation 'C l'é .'ull1e 'n un immense bOLLrcloll"
li m nt, 'al' telle table a hôte conticnt ju qll'it c nt
p l'S nn '.
pl' l,- l' ù "j lin l', qlltll1(1 il fait Ù aH t 'mp, ;] ,
: 11 ',l's ch V!lllX, lcs ral \:h ) eL les omnilm ,' ollt
liL<lui vou: .l t ml 'nt p01ll' v IL S tl'llll port '1' il la
pl' 11l Il ad COll vellU • ~ il pleuL, ail COll traire, tu ~
l
�:EX ' UHSroNS.
)''ii
les pianos (le Vichy glapiront et gémi ront à qui
mieux mieux, ce sera une cacophonie à devenir sourd;
les tables de whi t, il. bouillote, de Jan quenet et de
baccarat se cIre seront dans les coins des salon ; les
conversations commencees à table reprendront de
plus belle, et pendunt que le hommes sé1'ie-uœ
dérouleront à perte de vue des plans politiques ou
finuncier8, et que le ' maman feront cou dl' l'aiguille
ur la broderie ou sur la tupisserie 1 les jeunes gc-ms
et les belle' demoiselle .. oI'O'anisel'ont des bals d'hôtel
à hôtel, en dehors le ceux de Strauss. On clan c
cependant deux foi par e111a1ne chez trans . mai~
c'e t peu pOUl' des malades qui viennent prendre les
eaux! Il faut ùieu se dédommager; et puis aussi,
il n' sepa d tr' -bontonde.autel'aubaldlllltndi;
on laisse cela aux Bourùonnai , qui, n'y regardant
pas de si pl'è ,se livrent à l'exécuti n d'une bOUl'l'ée
moin c:ll'actéri ée alljourd'hui que le d6(Jo(Jnacles
dOllt parle madame de Sévigné .
'o ublion ' pas de dire qut' les malades qui
p uv lJ t Olt veillent concilier le régime de ' aux avec
1 piquet, le b 'ziglle t les dominos, s'en vont, après
l déjelll1], t 1 clIn 'l', pl'cm1r d'a, \lllt le' tablc~
dtl 'afé cl • la Rotonde, à l' ntr "e dll pa11 '.
"t' t neol' entre 1 . d '-jCll11 'l' t le dincr que sc
funtet.'cl'enc1clltl svi itc.
VH' II Y.
�15tl
VlCHY ET SES ENVlRONS,
Quant aux buveurs venus à Vichy, non par
genre, mais pour rétablir leur santé, non pour changer dix fois par jonr de costume, mais pour suivre
exactement les prescriptions du médecin, leur variété les rend -d'un classement impossible. Nous
ferons cependant une exception pOUl' la phalange
pauvres goutteux revenu des champs
intrépide ~es
de bataille de l'Empire ou des l\LZzia de l'A.frique et
des viveur incorrigible .
Grognard et vi"em' ,jeune t vieux, obè e et
étiqll' , plutôt obè e qu'étique, arrivent, à grand
r nfort de cannes t de béquille , au camp pacifique
des éle tins, li il ont bi ntôt fait on renouvelé
cOllnai, an ,tout ' TI ab,oJ'bant une prodigieuse
luantité d'au minérale. Lft fontaine cl Oél stin a
u phy 'ionomi particulière t vrailll lit origiual .
pa l'ct clon' n promenade, n
La jOlll'l1éc
vi:it ' alt l'llè '1.: Illtr de tati Il au f ntain ,
qutl.ud ht ,ho 'e " l'a po. ible.
luatl'e helll' s et
demi, 11 0 li. V 'au cari\lo ll, pl"" dn,nt d'une d miheure ht 'o nnel'i l \(initiv " .', t-à-dil' l'h me du
<.lin '1'; c" t plu,' que j rtl Il ai ' 1 motllent d fair' llJlC
autre toilette, Ul'tOUL 'i l'on l' vient cl la IJl'om llltcl' .
table, l'LV 'ur 'ion qu' l'oll vi nt <1' fair', 'i 1
L 'llJl>' ~t été beau, et, l)'il a plu, les fiches gag liées ou
�EXCURSIONS.
]59
perdues, les bancos remarquables, l'ann once d'nn
bal prochain, l'rtl'l'ivée cl'nn buveur illllstre on d'lm
artiste célèbre, le scandale du jour, sont de nouveaux suj ets de conversation.
Après le clîner,' l'habitucle eRt généralement de
faire la sieste sm les b::mcs qui garnissent le devant
cles hôtels. De .ces stalles plus ou moins bien rembourrées on as. i ~ te au concert ou au spectacle. Le
concert, atroce sy mphonie, est exécuté, c'est le
mot, avec de harpes ~ ans corde. , de violon criards,
des clarinettes fêlées, de orgues dites, à j LI te titre,
le Barbarie, Slll'tont ql1an 1elles ont accompa gnées
de tambours de basque et de cornet h piston. Le
spectacle est lin lI1 élange de la musique ci-dessus
av c cl Auri ol Il herue et de ' Polichinelles. Polichinelle et 'on cOl'téo'e du chat, lu comm i saire t (lu
dinbl , a autant de RlIccès qll 'aux hainps-Elysée,' ,
t
n'. t pa: pen lire.
L'apl'è -dîné st encore le moment consacré aux
j eux cl aclre e, q \li consi tenta gagner on à ne pas
C'raC'rn r cl s uteall X on antre m nne guincaillri s, ftll 1110y 11 cl'alill aux qn'on cl it fa ire pa. el'
dans 1III cl ce::; 'O llt illlX, cl palets qu'on .i ttera lin
l'ta in nombre cl ' foi s. 111' on ntr un tabouret t
un tami , aml l mail III l', Dl! de quille à abattre.
L toupic hollanclaig ft cl p11i s qllelq Il . ftnn' c::; fuit
�160
VI HY ET SES ENV] tW S,
inva ion à Vichy, et à l'acharnement que mettent
les joueurs à vouloir abattre les quilles, on doit
juger des bénéfices que doit faire l'entrepreneur de
cejÉm pour lequel il faut beaucoup de poignet et plus
encore d'argent. Tous les buveurs ', à de rares
exceptions, se livrent avec frénésie aux jeux d'ache e; c'est peut-être, aprè tout, le complément
hygiénique des eaux .
Le parc e garnit en l.lite de promeneurs. Le plus
aventureux uivent l'allée de. Dame, ou s'en vont
par delà les pont ; pui , la nuit venue, l salons
de l'établi s m nt Se garni ent d'une fouI compact,
dix heur , 'il y a u cone l't, à onze
heur ,s il y a u bal, Vichy l'etomb dalls le ilenee
l plus profond; tout l monde dort pour recommene l' le l ,nù main la vie de la veill ~ et touj our.
ain i ju qu'au moment du d' purt.
~ i maint nant vou dé:;ir z de e ndro pIn avant
dans l ~s idé de haCllll, v uil1~z
lire le lignes
suivant ,Cpl nou omme h nr IV d'emprunter à
la spiri tuell 'om ' cl ie de :L. Félicien [ul -fi Ile,
t· Cœur et la j) t : il . t hi 'Il nt onc1n qu'il faut
t ni]' 'Olllpt (le l' 'ag 'rati Il que COJllpO l't nt les
peinture ' d III 001 1)' , au théâtr"
({ Eh! pal'hlc'll! le,' aux 11 HO Il t- 'li pa. h n11 s
il. t l1lt? VOlt le avez III irltx (1I1C' p 1', onne ingrat
�l<:XCURS I O
s,
WI
docteur. C'est ftUX eaux que vous envoyez tous le:
gens dont vous ne savez comment vous débarrasser.
Aux eanx la goutte, le rhumati mes, les sciatiqnes,
le ga trites, le ' vapeurs , toutes les affection auxquelle vou ne pouvez rien, sans compter celles olt
vous ne connai sez pas grand'chose . Oisifs las de
lem désœuvrement; j oueur ruinés qui veulent corriger le hasard; mini tres tombe et mal remis de
leur chute; riches embarra sés de leur argent;
aventuriers cherchant fortune; beaux fils herchant
av nture; garçün en chasse de dot; mères en quête
le g ndr ; demoiselles à marier; femmes stérile. t
fatigué cl JI être; maris courant aprè la paternité : tou vi ' nnent à la foi,: implor r le pouvoir
mystérieux des source biCllffl,isu,nt ,et jftmais en
vain. Von. faite. de. ordonnances, on ne les uit
pa , mais on 1 . paye, ce qui ,t l'important; on
boit de]' au, du vin au 'si; on s promèn ,on dau ,
on jOll ; l'a rD' 'nt va, le plai il' vi nt, la morale va t
yi nt; Oll ~ , mari II OH II ' marie l as; 1 amour
gao'n' (le q lL la vcrtll p rd; la tcrilité devient
ré 'ond ', la maladi j tt
' béquill . ' pO Ul' courir la
pret 'U tain ; il en m '1U't q II lqu .: -un , il en naît
davantag : p 1'8 nn ne plaint, t les uTVivants
sr l'etir nt sllt,j {ait. cm ,'C flOlllHUlt l'pmI r,-VQIlf:\ pom
ln, . ai . on pm I1fti ne, .Il
14.
�1(12
VrCHY ET SES ENVIRONS.
Voilh Vichy avec on mOl1Lle de pa sn,ge, n,vec sa
vie de plaisirs continuels, depuis le mois de juin
jusqu'au milieu du mois d'août .
Quand arrive ln, fête de l'Assomption, Vichy se
pare une dernière fois: dans ]e jour, c'est la procession de la Vierge noire, au bruit du canon et des
fanfares; c'est ln, bénéùict.ion donnée par le vénérable paste1ll' aux habitant de la vine, sédentaires
et pas agel's, et aux nombrell es population descendues depuis ]a veille de campagne' environnantes; 1 il', le parc est illuU1iné, l'établissement
th l'mal e t l'esplen li 5ant an dedans et au cl ,ho]':; :
c' st le demi r oTand bn,l qlli Lt lie~.
Pui. , le l ndemai n, Vichy est dépeuplé, il 11 'y
l'c. te qn les n,tal'dé~
il n'y vi nt que cl véritab]'8
nmbc\ .. Dé, oJ'maif! on p ut. compt l' . an. avoir
l' cours aux lifltes (les voyag ll\'. ; 'trans.
·h l'ch
ne l' . il. g< Ivmli . ; el' .in qll'all 15 . pt .1Obl'e
tte
so iété cll'j il l1l l't !
Enfin, tout]o monde st pf],l'ti; l'hiv l' ~ t anivé;
1 s Mt li C1'8 C Illptcnt 1 urs l' 'ttes t on gent cléjh
a fail' él v l' d'lm 'taCT Oll 1 nx l'Mt 1 trop petit.
L'ail' de M sdamefl, le Olll' . n,lllant, ln, montllCTIl V .rt , la 'ôte 1aint-Amand ut autânt d
solitmlrs
bOIl W4 •
ou glacées.
�EX , lJRSTONS.
Hi:l
Qnant à Vichy-les-Bains, ,e, l'Iles ont désertes,
c maisons triplement fermé,e : c'est Hne véritable
nécropole olLs'agitent eules les vapeurs condensée
des fontaines.
FLN.
�CHEMIN DE
l
��INDEX
Appartements meublés . Les appa r tements meublés sont fort nombreux
il
Vichy . -II serait a.sez dimc,le d'en
diro le prix, qui vari' SOlivent dons
lu mè~
maison, selon l'exposition.
-On trouv' goneral ement dans les
maiso ns meublées drs lable; d'hOte
comme dans les htlte ls.-R ue de Pa"is: Gabard, Ghassin. J arri, Jourde,
Bresson, OionlleL ; ,'ue [,ucas: Ges~r,
lion lhul, HarnichOll, Mme Maymat,
Maridol, Léger, Lafaye père, Be,luparlant: "ue du POlit - 1'illarrl :
MM· Mallssn nt uino, Ghuloin; ,'ue
tt place cles Fa/i/o/s : M,dson Noyer,
docteur-Illcoccil l ; mai son Labrosse,
ou bout du purc; maison Roux; Colin, limonadier; Burjot, LebœufH Ollbeuu, Deniers; rue cl .. POlit:
Bourrasset, J-JuSLrfL
t
BlI
s~o
n,
Colas,
Pr~LT
e . Busson. Oenolbllc, Hoche,
Tabardin: rite [l'Allier: Charles Oe1!lunny, Jurdin, Mleh~,
Jaeg,uiol;
place de la iI{airie: MaiSOliS :Se ive,
Huy molld, Sonlhlll fils, G/lLe, Givois
l'tl'nc; me de "l~{jùe:
Malon. Bllcloche, O ni,"rd, BOllrg('On, Noy"l ;
rlle de Nlmes : Mai80118 Illllilhll , L~
moin ,Hoene Mltri 'Il, Dru elle, lloussel, Tnur~Il,
DufonT, orba n, GrnnRi 'r. 'ouTuol, Hoherl, Duhois. Coll us;
me de l'l/dpi/al: MI,~on8
Thomn. Lu('Taix, ~'lIvicr,
~Hli
gnl
'L;
,'/1,' ,le BlllIol'e
tll'hemi" de. }}((mf8: Mul.on s IJéSltT"'H(llllle. Gim~l.
FUIIlqlli<·. lIloriol
j'une, Valery; "I[lrr HON"l i,': Mltl80ns 'Olus, Nicolns.
Aub
er,I.~o
IOlfeurs : Bonnet, route de
Iml'.; PutllT ,t. Urllrot, plu"e des
l'rois-Cornets; Lnfllye, ruC Lucos .
Bnnquo ct. rôcuuvrcmenta dei valeurs
fr.nç11801 o~ otranr;èroy. MM, Butin
~t
r., • GU~I·\.
Oalsse d'E.comp~e
Pommier et C<.
Broderies et den~ls.
Mm. Bl'uché,
ruc Cunin-Gridlline, et I~s marchands
de 1. l'lace Rosalie,
Bureault de tabao . M",. veuve Césnr,
1'1IC
Lucas; Mill !.!
rue de
~altgn,
J'J1ùpilul.
cablnots de leo~ur,
looatlon de Il.
vres. MM. BouHurel. l'"petier-Iibrnin',
rllC
dcsThermes; Berlles, rue
Lucas; J. Cesur, rue 1Ilonturet.
Ohalses dana le paro.
Dun. le jou,·......... 0 fr. 05 c.
Le 80;,·" ... " ..... , 0
10
Au mois .... , ....... :J
00
Ohanrie de monnaies . Burcaux de lu
rt'g io, ru e Lucas; burcuil de la distri-
bution des cachets, ~licre
de J'eLublissrmenl; MM, Butin et Go, il
Gussct.
Oonfiseurs. - Sucre d'orge de Vlohy.
MM. Lurbuud, rut' ~ l o lt1re;
Dcnolhuc, roc
'ulliu-GI'H.laine; Au-
roux, ru Monlor -ti ItCHldc- 'orbon,
pluro Rosalie; Nony,
(;UV)f ,
,'ue do
N'nw.: Rond pierre. TIl" de l'Jl()pilui; l'·,guieruij, l'UU du POlit.
Ourloslté •. ) 0 POIcclnlncs, ivoires,
\'icil l 'S dente lles, biJOUX, M,,,. flldUlIll, rll(' 'unin-Griduilll'.
20 l'olrincations, rues Lucus Cl des
Therilles.
:10 Uois sculptés de Suisse (chalels.
holtps animuuxL rut' LU~!lS,
flle
'u nill "Gridain l', place HosullC, 01 Ics
IIIllrt' hunds ambulnilLS.
4.. Chinohu.'rics. ArlllllHly, rllc IIl1 il11
.... Gl'iduillc.
�I NDEX,
166
DenUs te. Bournichon, l, rue ùeNlmes.
Établissement thermal. MM. Lebobe,
Cullou ct e, fermi ers des eaux.
La saison des bains s'ouvre du 15 mai
au 15 septembre.
.
Entrée des buins, 4 heures du matin.
Fermelure
7 heures du soir.
Prix des bains et des douches.
Buin s de Ir. cla~se,
avec un rond
bain, peignoIr. deux serVlelLt'S
un e robe de cham br .... " 2
Bain de 2. clussc, [LVec un f0 nd
de bain, un peignoir t de ux
sen·iettes. . . . . . . . . . . . . . . . . .
B ains cl ' 30 classe, uvec un peignoir et deux serviettes.....
Doucbes ordilluires,avec un peignoir et deux sc rvil'tt ~:-). . . ..
Lor.'l~
les douches seront prises uvee UII bain, elles en uu8mcmerollt l ' prix de 00 CCIIUm s pou r les bains de
S. clnsse, den centimes pour
la 2. classe, 6t ,le 1 franc pour
les nutreS.
Doucill'> uscendantcs suns linge. •
Bains de pi('d SU II S Iil ~o.
. . . .. >
Bui ilS d luxe, avec un fond de
bain, un Ppillnoi r, quutre srr",,,ues n une robe do ehlLlllbre, lIIaximum...... .. .. .. .. 5
de
eL
50
25
2G
10 } ~t"blù.m
thermal (Vichy
ct lI autcriv\'),
Les caux min l'nies t thermales "'r~
p<,diu nt en li'J'u.ncc ct il l'ctrunger,
toute demande doit être fuite au directe ur , directelTlen t ou par le ttres
nfTrullchies. li es t important d:indiquer d'ulle muni 're exacte !on
adresse ct la so ure' donL on débi ro
h'~
C'/lllx.- Lcs envois sc font contre
rem boursemen t,
T arir,
•
60
diec ... .......... , ... ' . .... ,
80 Emplis.age ù'un litre pour JI>
cnnsommnliotl locale.
30
20 Bouteille de demi-lilre e'pé-
40
20
srpur 'm!'!1 L :
10 Un fond de buin .......... , • 20
20 n pelf.tnolr. . . . . . . . . . . • . . .
)!)
:ln Unu SC"vl .. Ue, •• , .... " " . .
JO
4 ' Cne robe de chumbl'l', .. , .. ' • 2~
13oill8 d'cau douco. '1 bniRnoires, /lU
r;rulld etabli'Sl'me nt thermul, p,'ix
du huin : 75 ccnlinll's. Pour le ling(',
me.'tn(· prix «-Ill ~ l'I ·dessus
Les bill",. do buln NU distribu 'nt cluns
hl WUlIcio galerie cl l'étuhlisRemcllt
th (\1 m 1. - Provisoirement, 11 n'e!lt
donné '1110 dCN huins ,1' a. dnsse,
(III
compris, 1 fI'. 25 c .
Établissement thermal de ChAteldon '
M, le Dr Dcsprest, propriétaire j
2 buignoires, Prix d'I bain, linge
comprls, 1 fr. ~ c·
ExpédItion des eaux mInérales,
1. Boute ille de litre d'eau embnllée, pri s' ù Vichy même.
LinF{(' suppll' lfl cntail'c ou pds
IIl/i/lN dl' /ï"lJiitr,f cil,iI
Il ,,",,/i/'.
.6 baignoirps, Prix des hains, lin ge
rll' /1/ plltc/'
OllV l'turc', 4 hClr~
S clu malin.
It'('rmt'Lurl', G Iu'ufes du soir.
L"R l'l'Ix son t les mêmcN 'lue ci-cl 'RaUH,
Étobll ue m e nt thermal de SaInte-Mo
rte, il Cu "ct. 1\1, I:Ïcrtrllnrl, pnlprlOtair 'j M, Cornil, n,'rl
,'oln-iprOt~
lIr,
4
••••
•
35
,III m"liR~ucE
d'un ut'mi-litre
pour lu COIlHO IIIUllllionlocùle. • 15
Les boutrilh'!4 sont ell grès 011 en vcrrC t
U\! C'llOix d~8
conl5ommUlcurs j elles
por t .. nt un cap.ule en :tai n, inùi·
tjU311L l'uT.née du puiRemenL t lu
prO\'('lIU ltC(' rit· l' l'llll.
Lex df'muIHü.'S ndrf:'s!olCCS II Vichy, il
l' ~ Lubli
lJse
m(
' T1L
tlll'rm nl, peuvent 'nCOrt' l'ètrt, 1I11 pll\'illoll du parc, ù.ns
II'CIIII'l on Irou\'(' les s 19 lIIin ' ruu"
notul'cl cles RourCeS d, Vichy, pour
hoissons l't l'ou,' /raills de l 'chy li
rlomicile; le s pusl!lles ct le chocolut
diA('~lIrH
nux sels nuturels cl 's eaux
d' Vichy,
Enfin. p01lr 'viLl'r III contrefuçon, 011
l}l'ut H 'Udn'S8(\r ü Pal'is, aux 8uccur8ull'M de l' 'lllblis8l'IlICltL th 'rln ul le
Vicily, ru Suint- ll o noré, 205, (/1111'
Prlrrrll\ùlfN, d 1'11(' )),'ouot, ou coi u
cl ", h"u]('vurd Montmartre, M . BRU,
phn.rIllIlOi(lu, "n C't'L 1-' dil'cctcur, ct.
on y trou v.. un
do tou~
s les
'uux mincrlllc'R ntlturl'l ks rn~lSCR
CL otrllugt'r 'K,
20 SOI/l'cr 1,(I/'{/1/, ri l ïch!l'
nouU'ilIe cl' un lil r e" •.. ".... • (10
Bouteille cl'un cl ,1Ili-litn'" .. ,. • 40
On )l 'ut taire l' 'mplir Iln litre". , :)0
_
domi-litr!'.' ~O
"é!,,"
�161
l NDEX.
30 Source Sainle-Marie, à Cusset.
Les Caux de la 'source Suintc-1.lurie
sont expédiees en caisse de 16, 24, :Jo!
et 5'1 bouteil~:
le litre , ~mbul\f;e
compris, 5U cent ..
tran~po
S'adresser à. M. Bertrand,
(Allier).
~ ~
Il
SUl!.
Gu .. et
40 Som'ce des Villnes, li Chille/don.
Expédiées par caissrs de 12, 1G, 24, 28,
32,4'2 ct é4 bouteilles; le litre, elll ballage compris, 60 c" transport en
sus.
Hôpital militaire, rue Lucas, Médecin,
en chef, ~l, Burthez.
Hospice olvll, place Rosalie, Médecin
en clic!, M. Noyer.
Rôtels. Voir page
IX.
Le90ns de danse. M, Maurice Strauss,
professeur,
Lo çons de musique, S'udresser Il
MM, l 'S 'lrtistes, uux salons de l'èt/lblisscment thermal,
Libraires, Voit· Cubinets de lecture.
Li ste dos voyageurs. Elle SL vpnd au
prix do 15l nLlIllCH dtc', les Iibruin'H,
d,ws le purc, . ,,, lu pluce Husal tu ct
a J'e mbllss 'mellL thermal.
Mair ie. Pluce de la ~Iaire,
Ouverture
des bureuux. cl ~ dix ht:urcs du ma.tin
il. 4 heures ùu soir.
Médeoin •. MM. Alquiê,
J./!:, inspecteur des unx d ' Vichy, rll' Lllcas ;
A. Dubois, ~\,
lorjllsl'cct ur-udjo1l1L,
!IOt.1 Bonll 'L, ru' ùu Pal' '; WtllcIllin. J~,
2. i/lspcc!Cu/'-"ùjoiut, hotel
.Horllichou ; ()u!'Uu ,1 l'urue l, in sJlccleur d '8 80urCé~
de Jllluu.·rlvc, ruc
u" Pllrc; ilarthez, 0 ~!:,
!li dcclII ,10
l'hÔpital millLtdrc, oYt'r,I,lt', mell'"
ci" de l'h pil,,1 ci l'il , i"0\U8, plllce
Hosali'; L 'roy ,1'l!:Liollcs IiIs, Mwl
Vivols; Guillon. hôtel Guill 'lI~r;
Gouttcb 'SI~,
rue du l'out; 'ornïl,
ill"p,'cteur dei 'lOure'S <lu 'usset,
mUlson MuilJlut i Pupicr, rua Lucas,
HUlluy, rut: Lucus,
~o
He". Q'erlos. Houle de Pm·i.: Bur~n
"peclUl du che,,"" de rel', rue GUlli,,(;rid "ue, pr's ù' l'hOtel d Puris·
l'l 'ra)et 'n l:l heures,)
.. alcrlc. hnpcrlnlc. Ol ,.<ln6r uI0.
(Oaillard et Ou), Même bareau: Roule
de Lyo, .. Lyon iJ. Vichy. On assure
des pJaces pour ~larsei,
Grenoble,
Nice, Chambery, Turin et Genève.
Rallie de Néris à Montluço". Même
burcu.u .
Roule de Thier". Même hureau.
Roulc d" P,"y-en- Velay Même bureau.
ef·l)U·C special pout Tlners. Pr~me
I1ud cs. Aller et retour en une Journéo. Déport tous les jours iJ. 6 heures
du malin.
R allie de Dijou pal' Aulull. Tous les
jours.
Messageries des maUres de poste,
hùtcL ùo Rome, rue de Pa.ris. Jbrris,
directeur. Departs pour Moulins,
ROllllne, Châlons.
Messageries pour Clermont. Rue Lucas.
llO[l/IlIc. Bureau, place des QualreOhemins. César, directeur. Correspondll"Cl' du chcOlin de fer de lu
Loir' ct du Rhô"o .
Notaires. M Oassa/d. rue de Paris.
Nouveautes. - Grivats, ~JM.
J. Lemoine , ru Cunin-Griduinc j la Bal~ncl1s
• id.; Brazey, l'UO L1H:as;
Petit-Suint-Thomas, rue d l'IIÔpilai' RaynlLud. rue de l'Alli e r ; Houx,
CoÙ/ls. rue des l ~atJlo
t s; uu Prince
AIl> 'l'L, rue ~lontare.
Omnibus do Vichy i~ 'Ousset, rue Lueus et ruC t.I.es Th rmcs.
papeterio. - Artl oles de bureau et
librairie. 1 1()u~"rpl,
seul depositaire de lu BlbliClthcque d • 'henllns
de fl'r, rue dcu 'l'horl1les.-M. B 11gMcl est éditeur l'ull fort il 'lulbu",
de viles Ù Vichy ,t dl!!-t 'IIvÎrOI1S, 'L
du pnpicr illnstre d Virhy. -'l'ous
les livres medicllu'l: sur Vichy. les
!!u i,Jto s ct les llillerairc" sc ven li'nt
ugnlt' lII l'lIt ch 'Z lui.
P êche (A/licies d '), place Rosulie. rue
'unin Griduinu.
Pbarmaoions. M.M Hru CL 'r, dllnS Jo
1
porc i Larbaud, ruc Lucut': ~ It'r c icr
ct Ohopurd, ,'U' Ù' l'I~ptu
(ExJledition cl' tOlites lcs l'aux mÎllf'Tlllcs
do Vichy.-Vl'nt' des pli tilll'8 ct
sels millomux.) L 'S sœurs d l'hÔpital civil fahriquellt et v('ndout
cgalcml'nt les IllLstillos de Vichy.
Poste aux ohevaux, hl. Mon taret pere,
rue des Thermos.
�1 DEX.
168
Postes. 1re arrivée de Paris. IL Vichy:
i heures eL demie du matin j 2c ar~
rivee : de Glermont, JO beures et
quart du matin; 30 arrivée : de
Paris. 9 heures du soir. - 1er depart : de Vichy Îl. Paris et il Clermont. 9 heures du soir: 2. de part :
4. heures et dem;e du matin; Thiers
et la route, arrivee il 3 heures du
soir; depart il 7 heures et demie
du matin.
Le bureuu des Postes, ruc de Nimc • .
Boltes supplémentaires: 10 cb'z
M. Bougarel. ruc des Thermes;
20 dans les princ;pnux hOtels.
Salons de l'Établissement tbermal.
M . Strauss. directeur
E""'ait du "i(jle",c"! des ,talo". d.
l'établisseme"t thermal de Vichy.
Article 1. Les salons sont ou\'·'rts
du 1er
au ~O ."pteml)!·c.
Art. 2. Ghaquc jour, du 1er liU 15 septembre, tic huit il du:: hcurl'S du SOIr,
l'orchestl· de M, Strauss execute de
Iii musillu' d'cn emble 6t uutre. Les
lundi et jeudi cie cbnqu ' semaine, il
y u grund bal.
Art. 3. Dcs jClurnaux politiques ct littémires, une blhot~'Iue
l't des Instrumellts cie musi'luo sont mis IL lu
disposition dcs abonnés, ""ds dlills
l'int.prlcur ÙI'S 83.10n8 seulcm('nt; Il"8
pianos destin ft aux turl 8 purtieuli res sont exceptes do cette dispotiition.
mm
Art. 4. Le prÎl des abonnements am:
salons pour tou te la saison est the.
Bavoir:
Pour une personne .......... , 20 fr.
Pour deu .. (mari et femme). . .. 3U
l'our chaque .nfant........... lO
Art. 5. Le mardi de chaque semuine
est réservé aUI bal de sociêtè. particulières et nux concerts des artistes
otrungers. Une ind 'mnité ùe LOO fr.
cst pùyee il M. Strauss. pour tous
fruis d'orchestr • d'eclnlruge et d'uppropriation dans chacune de cc. soi-
rees.
Art. 6. Les jeux sont tarifés comme
suit: le billard a 1 fr. par beure et
15 c. pur bille de poule; a la lumière,
ces prix .ont doubl " ; les deux i~ux
do pIquet il 1 fr. bO c., les deux Jeux
de cartes entiers il 2 fr.; iL la bougie,
ces prlX SOIlt. uugmcnlos de GO c.
o,"".-Lcs étrangers de pussug sont
admis au moyen d 'ull billet d'cntree
dont le prix est de '1 fI'. les jours de
bul. et a fr. les jours 01·diI18iros.
On trQU\' • aux ~ulon
de )'ctublisscmenL
tous les morceuux composes par
trauss ct Cloeutes pnr son orche8tl e.
Salon des Oélestln., Abonnement aux
journaux Jlour Loute lu. soisoll, mUIS
a l'intorieur seulemellt. 2 fr.
Th Atre, Place cles l
ùes
Il,
~ utios,
ail-des us
e~.
Tiro au pistolet el à la oarabln.,
A. Vieillard. uux 'élesllna,
PIN Olt L'IND1IX.
�TABLE DES MAT IÈRE ~
Pages
AnlITSh~iW
.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
DIl PAlliS
v
. .
x
A V I CHV . .•• ••.. •.....••.. • .•••••.••••••••
AR R [\'ÉE A ViCHy •••••.•• " .•... , .•.••••..•••...••••••...
2. Vichy-la-Ville .. . ...........•..................
3. Vichy-Ies-Dains .... .. ........... .......... ... .
21
22
26
34
1 -Vu
11\· • . • • • • • • • . . . • • . • . • . . •. . ..• . . . . . . •..• .•.•.••.
1. AqulXl Calidr.c .................. . ............. ..
OUlll ilS ••...•.•.••..• , • . . . . . . . . . . .• ..•.. • . . . .
43
1. Le PUits arré .................... .... ........ .
2. Le Puits homel .••...........................
46
3. La 'randc-Clrille ............................. .
48
4. La FOI1((tilH' de I·Jl Ôpital. ................ ..
!iO
Il.-iE~
5.
1.".
47
A'·IlClllS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
(j. I.a sou rCt' d s
Dames ............ ....... ... ".
7. 1.' PUitR Dros Mo n ............................ ..
8. LC H '\Icstins ............................... ..
O. L Puits Lardy ............................. ..
I1r.-L
1;)
58 •
54
54
56.
'nIEIIIIAI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
59
Ln s ll cru rsu lc. - Dain s de J'llôpilnl. .••.........•.
Sulon d s Thermos ............ " ........... , .. ' .
G8
·Ii"Anl.
VII'J1T
l ~sr.MI-
T
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09
�TABLE DES lIJATIÈRES.
170
IV . -ExCUllSlONS. • .. .. ......... . .... ... ...... . .........
1.
2.
3.
4.
5.
6.
7.
8.
9.
JO.
Il.
12.
V.- LE S
La Montagne verte ... '" .... '" .... " ... .... .
La côte Saint-Amand... .... . .... .............
L'all ée des Dames ...................... , . .. .. .
Cusset ............. . .... . ................. . ...
Le Saut de la Chèvre. - Les Grivats.-Le Goure
saillan t.-L'Ardoisière .-Le mont Peyroux.. ..
Les Malavaux.-La côte ùe s Justices.-Le Puits
du Diable .. ................ . ......... . . .... ..
Busset. ....... . ............ ..... ..... .. .. ....
llaut rive............... ...... .. .............
Randan.-lIlaumonl.-Le pont de His.... . . . . . .
EIHal............... .. ...... . ... . ............ . .
Saint-Gennain-les-Fossés.-Dilly....... . .......
hûteldon ........... , .. , .. . . ... . . .. . .. . . .. ....
IJUVEUIlS O· ..I.U
· l ·lE~O
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75
75
76
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88
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J06
]12
120
128
hl' J. ES lluvlwn ' D'AUJoun-
L s buveurs d'autrefois......... . . ...... . ... . ...
Les buveurs d'auJourd'hui...... .. .... ...... .. ...
1<13
]113
] 54
INDEX.... .•. . . .... ...• . . • . . . . . . . . . . . . . ..... .•..•.....•..•
165
D'HUI . . . • . . . . . . . • • . • . . • . . . . . . •.
....• ... ...•....
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SOCltTlt
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SCIENCES MÉOICALES
DE VICHY
l' AHla . -
I.\1PIUMI
05.
('lit l. flUf'AYI NTUIU-: 1:;'1'
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~
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Ir/il/,''''' d, pierres d .. .'iain/-Pui"I,
~ f,'. - IUI"i".
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lilfr/,uu"(·s . 1 fr,
'- r dlurill ( '0/0/"",.1 fr.
L ouzon-Le du o : I Jn Thnutit'
('QUtl'III!lOloJ fI'. -
2 II',
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1.," I/"N d' , 1/11111/, 50 l'.
Lou lI~rc
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,'111111',
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1 f,.,
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M.rlln (lll'nr,) : ~"'Ièrl
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Pouschk.lno (A ) : L u fille d .. ClIp ililille .
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L",
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Le Thermalisme
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<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
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Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vichy
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Piesse, Louis (1815-189.)
Title
A name given to the resource
Vichy et ses environs : guide du baigneur contenant une carte et un plan et illustré de 27 vignettes
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Librairie Hachette
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
[1858]
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque Valery Larbaud (Vichy) S.H. V 10 910.2 VIC
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Subject
The topic of the resource
Cures thermales -- France -- Vichy (Allier) --19e siècle
Vichy (Allier) -- 19e siècle -- Guides
Vichy (Allier) – Plans --19e siècle
Vichy (Allier) -- Dans l'art
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Description
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Datation d'après la mention p. 55. Cachet de colportage (Seine). Ex-libris manuscrit : "Ed. Léon" ?
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BCU_Vichy_et_ses_environs_115084
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Cures thermales -- France -- Vichy (Allier) --19e siècle
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