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mais se prolonge Cil fait Jusqu'au Hi ocL.; toulefois beaucousept..
p de
malades viennen l [aire une cure au mois d'avril ou dans la seconde
quinzain e du mois d'octobr e. Du reste, si la plupart des hôtels
sont fermés en hivcr, une partie de l'étauliss emenl thermal,
COIllprenant des services de bains et de douches , esl ouverte Ioule
l'année. el en Ioule saison on peut s'y rend rI' ('n Iraill'II1('IIt.
1{enseignements pratiqu es.
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il existe aussi
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puhlic de COI'I'l'Sp. il Lous
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Voitures de places: \', f·i-après.
Tramway : - 1.. 1. :.W min .. jusqu'ù
J'(ogliso Snil-L()u~.
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Bagages: - tout.(, 1';lI1IU"(', servi('('
dt~!i
bagagrs a",;url~
par )1. Pineuu(iL'rvy, corrcsp. du P,-L.-M., pl. UP
la Hépubliq uoi du 1 er juin ail
:10 scpt., sel'vil'C spécial pour la
livraison ot l'{'nli'\"cm cnt (}l''i bagng{'''i
II domicile, comporta nt. Jc rcl1'uit t'l
l'enregist remenl de cClIX-t'i, ~'ndr,
Ù
l'nj:!ent·p Chal'donn l·t, L SOI'uin. 17.
Commiss ionnaires :
il la g-ur(':
birr pl'ix d'ayant'c.
St'rvjco ('oliecLi(; -
RENSEIGN EMENTS DE SÉJOUR
Taxe de séjour: - 11 ('st. appliqui'
tint' lnxe dl' séjour qui dirfcl~
suivanl 1(' dl'gr'! dl' IUXt, ('l dc prix du
l'insl nllaliotl dlOÎ~ic.
A (·ct. ('Ut-l, Jes
hôlt~s
~onl
l'Inss!·.;, rommo suit: calé~oric
de luxp (~
fi'. -10 pOl' jourL
1" CAl'~O"RI·;
(1 rr. 801, 2' (1 rr. 201,
:1' (0 rr. ni, Il' (0 rr. :lll). )101lS donnons ci-après la listt' d.·s lu)lpls
classl's oHicÎt'lIcmput suivant Cf'S
divcrsrs ratégorÎr!oi; ceUe luxe
comportr de~
réduction s pour }('s
familles nombreus es ct pour l,·s
dOtuestiq ues anlcnés par lc~
baigneurs; elle est inrlt'p~dae
des
t:l~fH
d'EtAt.
Hôtels: - saur in dira lion l'onlrairc
les hèll'ls sont UVf'lI~O
dUl'anl la
tiaison seulemen t, d'avril ou dl' ilia; Ù
oclfJrp~
-la.saiso n.active va du 15 juill
au 1er Sc·pl.: il C'st alors lItitl:. !oôi l'un
veul d('sr.l'nùl'o dan..; h':-; grands
hôll'I'i d"s deux PI'('lIIit'r('S t'atégorit: s
ci-dessous , d(~
l'clt'nir sou 10J!l'Illunt
à l'a"n~
- Ifls pl'Îx indiqul':) SOIlt.
ceux {(LW lL'M hot,'ls arriliés au s"ndicut cl'inilialivC ' ou a1l syndi('nt Ul'~
ltùtC'lif'rs onl fixês, ('01111111' lU'ix dt>
pCII!'ioll 111 În'uHI 111 , pour la saiblHl
In2:}; ils s'(·ntcnde nt. vin l'l pt'lil di,j.
non corn pri"t.
1oHS~L
•• A.s~E
ET
1.1''-1
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J'lni,~tc
1PI. h A:l), rlle 1',,1 il, li (100 th.:
])('ns. 1>0 :'1 150 fr.); 11(l(lio (PI. / A:l).
square d{'!' Nalion; (:100 dl.; pt'n~.
liO il J20 (l'.: dil'l,(·tion I1ll'dil·alt·,
régime"l; 'Therlllal -Jlalan (PI. c A3).
r. du Part'. !), en fan' du th~:Hrc
(300 rh.; p,'ns./,5:' t 100 r... ); 'cl" l'arc
(Pl. i A3), r. du Pli"", 2:l (:lOO d,.;
p"'''.''5 ,1100 11'.1; Carllnn (PI. a n:l).
r. du l')r(n;idt'n t-'Vilson, 2G (250 ('h. ~
ItS Ù 100 fr.); Pavillon Sél,.'igw;
(PL A4), pl. Sévi!:,,,; (80 dl.; p,'ns.
.. 0 il 80 rr.); (les .Imhas"ur lc"rs (PI. Il
pt'US.
AJ), r.
du Purc, 1 (~50
('h.; lU'l1s.
.. 0:'165 Ir.); Aslor,,, Palacc (PI. e 133).
r. PrésidC'n t-\Vilson, ft (70 ch.; pt.'JLo;.
35 li 1;0 fr.); Royal (PI. hl! J~3),
r. Présidt'nt -\\'ilson, 12 (GO ch.;
pCIl'S.
30 il 50 f,·.).
pe CA1,.::GOIltI'; : -/nterruz.t ional (Pl.
" B41, r. Maréchal -Foch. 2H (100 ch.;
pens. deI'. 38 Ir.); 'des Bai"" (PI.
1 D3). ,'. P,·ésidcnl -Wilson. 30
(150 rh.; pen •. :10 :" ,,0 rr.); ra,lelFlamand (PI. ;.: A:l), r. d" Bl'lJ!iq'!l',
~ {IOO dl.; ppn..;.:JO i, Jin fl'.1; QUI"'1l s"
�RE NS EIG NE ME NT S
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dl.;
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ch.
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r. pf'nco. 16 il 25 rr.) pen s.l! !.à 20 Ir.) .
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Voir aus'\i: ~pécia
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r. do la Gan', 11-1:1; Porti rr, oux), mais on J)put!iiC truite r ft toute époq ue;
Russ ie et Rqual'c des Natio bd do une, parti e des établ isscn lcills therParis (GriH et), 1'. Collo n,42; ns; do maux (Bain s de la !o:our('C' de l'l1ôClair , pitol)~
comp renan t drs servi
r. Callo n, 30; Palac p-gar age (Epin
a ' ). bains l'l de douc hes, rest.e ces de
r. Jeun- Jaur;' !ii, 12-18 ; l\1ode
ouve rte
r1U',
itl.,
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1. an ter Jnoi.
1l7-71; Idénl -gara ge (Brlln ), r.llel
Le Siègf' socia l de lu
Selcct-garage (Moll lin), r. de in, Il;
fcrmit'!fC'
blisse mf:'n t, 39; Roya l-:wr aKc l'Eta - est à J:laris, bd des Capu cines , 2".
(Deau L('!ii Bu,Tf 'aux d~
l'Insp ecteu r gêni- fils), r. LOIli ,-B1o nc prol. ;
Ol!/lI
(Pass at), bd du Sicho n; Sport Il'ic roi, du cht:'f de l'Exp loita tion (serv ice.
illg- des f'xpé dition s, rèclam ation!
garage. à llrlle rive; (>h'.
ii, rcnse ign('m cnts) , sont r. dl' l'Eta bliss
Servi ce d'aut obus : - de ln pl.
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la en lace de la l'asti llerie (ouv emen t,
Répu bliqu e à Hellc rivf', t. lrs
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ini(SOURCES : Lrs sourc es sont
garag e): dl' VidlY A Hiom . ù
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ouve rte. de 5 h. 45 il 22 h,
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scnnl'fls, (iO fr .; - d (' 15 ù t ï h . ,
10 ::;én ncps, 55 fJ' ., !W séa lU't'fi, no f I'.
E lrcf r of!i/:r fl IHl' , bui \'a nl Ja séan ce,
depuis .15 f i'.
R adiologie, s uiva nt l 'o rga ne, d e pui
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Ir a i . t e n~ e !l s s p ec ia ux (b a ins d e
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f' mpl oyé5 d es ba ins t' t d o uches n e
d oivellt r écla m er au t'ult(· rémun érati on . Toutcfo is, ù la JÜl du tra item ent,
il es t d ' usage d (' le u r d o nn fl l' un e gratificati on.
L ' II 1' A U LlSSE M EN 'f O
l ~ L ' UtÎ P l 'I'AL
es t
un e a nn ex e d t' l' E ta l>JisSC'J1l cnt (m êm e
prix); jl fo n c ti onne t otlle l 'ann ée.
Etablissement Lardy (a ppa rt enant
Il M , Albc,'t. llinzelin , l'. du M al'éc hal-P r tain ) : 3 Y , d es Cé
l es tin
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r. du J'l :lI'éc hal- l J élain c t r . L a l'dy ;
gaze u se, fel'rtlginou se,. n o n
SO UJ'('C
d é bilita nte, cmploy':'c en bOlSSOJl ,
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ps t ou v , du 5 m a i au 30 se pt.
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- bd d es Eta ts-U nis: so ul'ce a lcalin e,
fortifiant('.
bicarb o na tée, g ~ lZ C U SC,
employée Cil b o isso n, b ain s c t douches . J./E tabJi::isem cnL es t ouvert du
:l mai a u 30 se pt.
Source Dubois: - r. du MnréchalPé ta in (prèS d e la pl. de la Vi ct oire) ,
Médecins : -.:.. la lis t.e d es TI"'lédecins
de Vi chy, qui comprend un e centa ine
ùe n01H S, f's L al'fi ch él' d nns Je Parc.
les Et ahlissem ents d e Hnins, Je Hall
des SouTces e t. ) f'S h Ôlels j 011 ln trouv('ra e11 outre dans l e Gu ide du S yndÎl' a t d ' init ia tivc e t cluns celui de
la Cie ({'J·rni èr p.
litd
v~ ri s ati o n s , 2 fI'. 50, 2 fI'.
V . alalwns, ci e gal. dps (' aux d fl
l~hy"
2 fr., 1 fI'. 50; d ' oxygèn e,
5
.~ Ir. Lavage d e l'es to nlA. C,
DISTRACTIONS ET SPORTS
. l'., II: II'. - J\ /assag(! ù sec, 7 ft'.;
Casino et théâtre : le Cas ino
av ~?
d.ou ch e, 10 fr .
l's
t.
o
uv
ert du J er mai au 15 oc t., le
G ~atl('n
6 nt s ,hors classe: d o u r h c,
ùo t., bntU d 'u lr ('haud , fi Ir. 50 ; ay (' c t héùLJ'e du 15 mai a u 3 0 sept. ;
b a in d e lumièr(' j'om éd ic, du 15 m a i a u 15 sept.;
10 uChe, S If .;
a Cal (Dowsing) san s d o n ch l\ 8 fr. ; o péra . op éra-conliflu c, 1lallc ts, du
c ~(l
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c h e , 12 Ir.; bain de lumiër c 1H juin a u 30 . se pt. j p etites nlatinécs
ch c tiqu e assis, en caisse, SA ns d o u- {' n sem a ine; grand s con cert s syrnd e c, 10 ~ I :. ; avec d o u ch e, 14 Ir.; b a in p honiqu rs, du 1 er juin au 15 sept.;
12 iumwrc co uch é, s ans d o uch e, 6 g rands con ce rLs classiqu es, du
él 1"',; aVe c d Ollt.'h e 16 fi'. ; douch c l l' t j uillet au 15 sept.; gra nds festic Cctl'Jque d 'air ch a ud , J 5 Ir' b a in va ls Cl fêt es d e nuit, du 15 juin au
Concerts : du l ez: au
l~ro
- gnz
e ux , 12 fr.; D13ssage' 'à sec, 15 sepL. 31 m a i et du 1" n u 15 oc t o bre t. 1. j .
r.; avec d o uche, 14 fr.
~i, l\1écanoflu"rapie : le m a tin : JO dans le s a lon d es F êt es; du 15 mni
a u BO sr pt. t . 1. j. dans un drs kios, IIIl Cl'S 70 f,'.; 20 !.;{·:lllf'rg, 120 Ir . ; ft
t·,
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du p a r (',:'. !I h . fi l :\ 15 Il ,;:l
d i" l,(, ti o n d f>s 5pOI'
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d l' 1't\ lJi l' l' (Y . f' i-df'sso tl !',
Cn ll' e l '1c n ü~).
C t H'H'lIll d es t l' I'l'a iB 5 dl' ~o tf ol clt- 't e nuis l's t po ur v U
d' un élégo nt Clnh - T1 ouse, ('o nl fl n n nL
\tf·s li ai l'{>. d OIl Ch l'S , t i C' .. ain s i qu ' un
h urft' l - b :.II'. l .l'S dC'll lt'\ n ch.' s d ' admi ..;·
~ 1 o n s d o i nl n t ""ll'C' od l'('8 l'~
a u p rl's id t' nl. S UI' p l'êsl' nl n l ion de t.1~ It ."
pa nain
fai sfl ul p ,lI'l i(· du CO lllltl >:
(' ll es p Ctl\' l' n1 é ll'(' fu il es p U U I' l a
sfl isou, :l m o i:;. ) m o is, J 5 jou rs 0 11
1111 0 gl' m a in f'. J) es a Do nn em e n t SO llt
d( ~ li v J' ês
a u x pe t'So nn f'S n o n - m (l rn bl'.f's
soit pOlll' I ~ go tr, so it p Oli l' Ic t e nnis.
! )O lll' l o ti s ren sC'ig n eHlt'nlli, g'nd
l' l'S~H
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a u !'\ iègcso ri nL l ' , du Pa n ', 11 (l cr(> t n~ " ) ,
l'. ÙtlPUI'C,
Golf (S Ul' Ja ri v(\ g. d e l'Al1iew , (' 11
Casino: - l' abo nnClne nt a u Cas in o :l\'al du p o nt ; s'y
)'{' udr c p t,,· l a
d o nn e dl'o iL : 1 0 Ù l' cnl,r(.(' ]ib r e d û ns p asse r ell e d
rs Courses Oll p UT' lI '
If' B ~ al ('s
d e l cc1urc c t. Ù (' lHl l , d a n s ('a n o l a ut o m ob ile qtli
d f'~!\{,
I' 1
J('
la vé ra nd a e t dnn s l e jar'din ,'ésCI'Vt, : 1(' nain ) : 2 paI'rolll'S, J' un d l'
2 ° il l'enlrée a ux b als c t a u x co u ('r l'I!' 18 tl'OII S (ll,895
m .), J'atl.,
'~ ti f' n Il'0 11 '''
uans la Sa lJ c df'S F è tes; 3° il l ' usage' ( t. 500 ni ,): O li V.
d u 15 aV I'1l fl U I r; 0('1.
J,!ra l tlit d cs c haises d a n s l es Pu r cs, {i-\ aUr p t':! nd a nl.
la p ério d e dm; (,o tlr sf'~)t
dn
~ Ics Célestins ct dans les p l'O nl C- d e 7 h . :~O
jugq u ' an co u ch e l' Ù tl 801(' t! ;
nnd l's a ppa rtenant ;\ la co mpa g ni e. in s tall
nl.io lls d C's
s <'o nr orl nb lt's. POUl' l es e nl rées a u casino , h, ~ '1'0 111. ù cô l é so nl pdlu
es jeu,I' ù e cl'oq Uf' 1.
a bonn e m ents nu th éùt ro ('L a u <'us ino
Tennis (O U\t. du 15 a v ril au 15 or t. ,
J
(' t pour l o us t'c n sf"ig n em c nts, co n s ul- df' 7 h
. fi Hl h ,) : G (' O Ul't!; c t lIll
h'r les affi ch es s p écialcR.
('o llr t d e m a t c h s u r Je l (' rrn in du
L 'enlrée d ll n s l es sall es d e j e u x es l Rp ol'tin g-C llIb (s'y
r e ndl' e p a r Je p onl,
so umise a uX règlem e nts ntlminis ll'a- o u pa r le cn n o t
a ulomobile qui d esLifs.
se !'t le l l' rt'n in ); 6 co ud s d a n s ]e
Casino des Fleurs (s pect a d c. d e No uYf' uu - Parc ct
le parc d cs Céles tins.
la mi11 e; eutl're ,', Sornin 11 ) : Salle d' Armes : i. l'é t ab li.sr('ornédies, va udevilles, o p (> re llcs,
mr nt d l' 1 re classf', Ù cô l é des d o u c h es
l o urn êes, co n ce rts . e t c. Sall e df' ( homm es)
.
,it'UX (IHl('c nra); sa lon d e ]ec ture c l
Tir : 1(' I:ta n el es l s itu é> S\lI' 1 ~
d t, CO I'l'CSpOllda n cc; bar a m (' l'i ca in . ,'i \'P d.,. d e }' Allie
l', a tl (h '1.', dtl Richoll :
Elysée-Pa lace (music-h all ; e nl rét' 0 11 y nccèd r p a r la r.
". Geo rges-Clem en ceau , 28-30) : - t's i 0 1lV, f! rn tu il CJlH' Lo ui s- Bl a n e : il
n 1 t. 1. j . : llI'IIt PS
r(""' u es t't. r o n cel't s. r ('p " ~se
l a l.i o n
s
Ù(' l o us m o d èles,
div ,'r,e.: salle d e j eux ( b o ul e).
Tir aux pigeons : - s ur la ,'i \'(' g.
Casino-Ja rdin de Vichy (". d l' l' n- d e l'Allie r, c n Il m o nt
du p o ul ; s t a n d
,'is. Ii) : s p C'l' l ac ln d e fnmil1 C', t'In!; d e lnUI'S d e pl'l'S d e -1
JI ('(' I.:
IHus ÎI'- h nll , CO Il C() I'ls; sa lle de je u "C' l1 seig n cm ents
nu :-; (' (' l'é t Ul'lUL dn
houl e).
Ca~i
l o
0 \1 011 S l a nd nIè m e ,
Petit- Casino (r . du ~ l n r ér h n l- ~oc l ,
Courses de chevaux : If' c h all1l>
1 7} : rf' IIIt"cli cs . l '~ U t'S . d n (· m a .
d l' ('Olll'ses u e 1a ."'~Dcié
l é lie,\'
Cinémas : - ù la Treslaurat io n: a u dl! Vichy es t s ittl t, S1I1' l a ri ypCo unws
g'. dl'
( asi,w des F leurs; Ciném a P allu\ r , l'Allie r ; l es pié to ns y u('cè d
(l lli p a r l a
S ornin , 15; a u J a r din tl e VichY j p as!H' J'ûll e . It.'s al ltos
e t v o illll'("S p a l'
l ' jdlll -(, in/>. " , ti f' P ori s : f> f' liI -{)m~
; rlo,
If' pon Le t Bellf' I'ivc; d es CO /lrsrs illl pO I'l '. ;\l o l'Î' I'Iwl -Fo l'Il. 17: dt' .
t a nl es, do t ées d l' J!ros pri x, o nt li !' 11
Sperting- C1ub de Vichy : '~{· n ë l'i.
C~
" e
e n )C n t
e n juill pt (· t nOlH,
sol'Î{· t t1 ass um e l' OI'gnnj gn li o n Cl ln.
Concours hippique : - vas t e hipp a l'
f{li~
:>l' I'lH tiIH', le!) luuui IU l' I""' l' d i , " (' 11l
rlre'di :i. 20 h " SO us l n \ é l'n nd a o u
d a n s l e salo n des Fê tes. - TI Y n
4: Cois pa l' se m a in f.', le so h', n111 s iqu c
Ou ba l dans l n Snll e des l't' t l's d u
C a ~ ino
o u clans 1<' lI a ll. ('> t \ln <> fo is
pal' ~(> main
('
bal d '( 'nrat
~ . La
C () rnJ
l n ~ ni c s r résel'v P, P\,\U' Ips l'C' p résC' nln li o ns ex ll':lol'din u lI'('s
pt ]es
so i!'êc's d o ga in, l' ul'i a w' d (l la s nll C'
d l' Ilu'ù tt,C r t d r ~H'S
d ê pl' nrl n m'C's. Lf'S sa l o n ~ d l' jr llx l' t dl' I('('l lll'P, l n
Snll (' u rs Vè l f's, le s ill o n d ps d a m es
,' 1 la S ;)IJ (' d e l>ilhll'd so nt ù la disp os ition tl f'S ab onn és ;\ p a 1'li,' UP 8 h . :30,
LC's bur('u ux d 'ah01I1l (, n1 pnt so nl
s itués (>11 fnce dit '! ' IH' nn a l P a lace,
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R EN::lE IGN EM EN'l'::l PR, \TIQ
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j uille t. m esses bosse s d e e,
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... 9, ~ ~ 1l ag(', Vi c h y fut 1" sai,\q
lin pl'În l'c de ce tte m:tis o n
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.Ir le dt'S d o m n,ioes: d t' la
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VIC HY.
(uren t dlf'~.
il la fin du X1Vf' S., h.s (ortif
i('Rti olis dont il suh~il('
dans h· vi~ux.
un(
~ lour
Vich y. Un autre
vent de! Céles tins. Les moin , Louis Il, londa , llU débu t du xv e !-t., h' ,courN'ou raicn t pour traih 'r ll's es conn aissa ient la vnlC'ur des cauX ct Il!t Y
mala des qu!ils assis taien t. Aprè
('OUP I!ou(f crt dura nt les
s avoir hcnu guerr
Henr i IV. Alors rut instit uée, es de religi on, Vich y rcd,w int pro~l1è'{"
ROI~
XVII 0 et le x Ville S'f la vogu e en 1603 , l'Inte ndan ce des Eaux . DUl"allt 1.·
des t'aux ne cessa du croit r,'
Louis XV dota l'hôp ital d'uno
ct de s'affi rmer .
rerlov
ancc ù préle ver sur la vente
teil1es expo rtées . En 1676 et
d(>s ho,:,en 1677, Mm~
de Sévig né, presq ue parl~se.·
cie~
main s ctdrs geno ux, y vint.
Mme s Adéla irlc l't Victo ire, {nirr d('s ("ures. En 1785, les tante s de Louis X VI.
Napo léon lU (ut ('réé le Vieu xs'y rendi rent él(nlc ment en trnitc Jncnt . ~ou
Parc, C't, (In 1814 , fut. po~ée
dp l'nnc i''n établis~omen
la prem ièrr l)U'rrt"
thcnn
H.cturl. En 185:1, fut cons titué nl, sur l'emp lnccm t'nt du Hall des ~nlrC'(";
l'exp loita tion de ses sourc€.'s. e ln C,e fermi ère li 18qu~lh·
l'Eta t c'OIu'l'dlt
statio n s'affi rma qlcH'~
.m.n'; e. plus tard, li parti r de La prm;p érité de
1861 ,10r.; que Napo léon Il [ Y
sau;o ns, De ccU€.' é()Qque daten
rit
de mulli p.les.
t la ('ons trllct ion du Casin o l't
Lou~,
de l'égli se Samt ainsi quo l'amé nage ment
velle lnent de l'amo diati on d('s du Nouv f"au Parc . Enfin , il la suite du TcnoUcaux à la C" fcrnli ère, en 1897
trava ux d'em~
, de grand
..lli8se ment et d'am onag erncn
t ont êtA exécu tés (cons truc'"s
tion d'un nouv el établ issem ent
Tout es ces amél iorat ions succe therm al, agrnn disse nlent du Casin o, etc.).
Vkh y : I~ nomb re des ,·isitc ssive s ont porté nu <"omble la prosp érité do
secon d Emp ire; de 20,00 0 en u .. ou baign eurs a plus que quint uplé depu is 10
1870 , ce nomb re a depu is dépa
ssé 110,0 00.
l;;
Les Eau x.
Le group e hydro miné ral do Virh
y, qui C!it ,..ans doute Il'
rt Ip plus YRrif! du mond~,
('omp te. outre lcs sour« 'es de plus rOlls idéra blt·
la CIe rcrmi{·re. un grand nomb
l'Eta t umod irt:· s il
r<,
d'aut rcs sourc es appa rtena nt
parti culie rs, . soit li la Socié té
soit à dc~s
des
Eaux
s
e
l
a
r
é
n
j
{
~
natur
elles de Vich y, •. ~
Jailli ssant à Vich y mêm e ct
dans un rayon de plusi eurs
s'éten d. d'une part jusqu 'à Cusse
kilom
ètres , tlUl
Sain t.. Yorre . Les sourc es princ t, d'aut re part jusqu 'à Haut erive ct jusqu 'à
ipale s sont seulc~
indiq uées ri-de ssou s:.
1· SOURCES DE L'ETA T: - Gran
par 24 h.; - Lucas (lIall des de-Grill_ (Hall des Sourc es), 41·, 57,00 0Iotr e.
(Hall des Sourc es), 16·, 17,00 Sourc es), 280, 34,00 0 litrps ; - Mesd am,s
43·,1 08,00 0 litres ; -lJo pita l 0 litres ; - Puit. Chamel (HaH des Sourc es),
(pl. de l'Hôp ital), 33·, 49.00 0 litre.
(b!l d~s
; - Cé~slin.
Etats -Uni s), lS·, 203,0
- flaul trive (à Haut Prive ), 14·.00 Iilres ; - Parc (Vieu x I>are), 21·, 3.50 0htre .;
2· SOURCES PRIV iŒS: - Lard "
(bd des Etats -Uni s et r. du ~[aréchl-Ptin).
23·; - l.arbaud (bd des Etat.
s); -/Ju boi.• (r. du Mar" cool- IJômt (rout e d'lIa ut"ri ve),-Uni
Pétai n). 11°;
Glo;
Sainle-lIlarie (à Cuss et); -Suu rces - Source intermillell.le (à nelll· rive) ; hès nomb reu.e . de Saint -Yorr
Reign ier, Guer rier, Grac ieuse ,
e (Larb aud,
etc.); - Sour ees d' Ilauterive.
Notice médicale.
Les eaux de Vich y sont bicar
ather male s. Limp ides, incolor("s, bona tées sodiq ues, gazeu sJ's, therm al •• ou
leur gooOt est alcal in et n'a
gréab le. Certa ines sourc es exha
lenl une légèr e odeu r d'hyd rogèn rien de désa ..
Comp ositio n. e sullu ré.
Malg ré sa riche sse en bicar bona
te de soud e, l'eau .11'
Vich y n'est pas une solut ion
spéci alité alcal ine. elle rnforitebana le de soud e. Au poin t de vue m~o
de ln
et la prop ortio n de. princ ipes une consi dérat ion pnrti culiè re par la varié té
basiq ues conle nus dans Sa miné
ralisa tion, où
�s~
LES EAU X.
15
t:l'S J,rin ·
alt-'lIIcnl dans l,' ~ung.
('('UX «ui t'xisL t'nt nOl'm
rt,'nt' ontn' nt tOIl~
ésic, y sont contf' nUt;
luagn
la
('t
x
('hau
la
se,
potas
ln
chac un
,IPPs, Cfui Kout ln soud r,
à la situa tion respe ctive de rl'pretlp l ~ ich!J
~ ans des prop ortio ns qui cor(>~pnl{'t
qlw la minéralilmUon. dt' l'l'ail
ans]e sang. Auss i pf'ul- on direl'orga llism e {II. de J.alau bicl.
.ente la miné ralisa /ion lIulllle do scs cons titue nt la slléd nlilé alcal inc ct ]a
hi,Ces s.ubs.tanc(·s alcnl ino-t f'rrcul'cau de Vich y, dans laque lle l'une d'rlle s,
,d e Vi~h;
~'cal
'néra l,sah oll IOlUlamentale de dérée ('omm ? ('nract~is
Sa prédo mina nrl', cst consi clic prédo llllne aUSSI, elle drtcr mme prmr l~ar
<lw', dan.;; ]0 sang ail
el nH1-m(~
tiqul' .
l'Cllli
' nt la réact ion du milie u hémn100ulamcnlale, nn a t'ons taté dl';n~
Pa c~l
tion
d Ma.l!( ù rot(· de ln milUiralisa grnl"riqu('l, la pr~sNlf'
d'une mull ltud! ' .d.,
1
0
'
~
a
r
'
cite:
Il
(lllviR ug{lf' d'lUlI
On
ux.
f, V~('hy.
JUf'tn
df'S
t
....
.' drs Jllcta lloid( ,!i
rrlnC lp(.s rr)('v nnt cl" lu dU!isf1(" rarbo ne, le C'hlor(', J'azo le, le phos phnrl '. lt~
J'argo n,
broJllf', l'arse ni<'t
p. rndiu rn, l'h{oliulIl,
... Iithiu Ul, pioo" , le boN', le 10 stron tium , Ir
1
um,
jOUfrf", le fl1Ior. J(I silici
fer, le nlung ancsc , le cuivr e,
le
:r.inc,
~
t
I
lt,
('olla
It'
b.
o IJ.lom
en'slUllI, It~ rubid ium, ('le.
ralisation secondairr, ln plup art
princ ipes comp osan t la miné revon ir .i chac un dans le. rlfet ,
é Parrn i C('~
qui peut
a~tif
chap pe nt ,i l'ana lyse du role lexe qu'es t l'eau de Vich y. En eH.·t, le. un.
que réalis e le médi came nt compnus eomm o agen ts théra peuti qurs; d'aut rt'S
nOU8 sont comp lètem ent incondans des prop ortio ns teIJcmf.'nt infin itésim ales
à la miné ralisa tion
eO~Court
li ]p,ur acUv ité propr e.
qu on ne saura it spécH icr un n',]o de Vichy en g6 néra) . - 1"SAO " 1·: XTJ-: nN,.,.
Aotlo n physi ologi que des eaux douc hes, les eaux de Vich y disso lvent lf'~
en bains ou en
t uno
- ~dJnistréc
orific es gland ulaiN 's, provo quflo
. épidC 'rmiq ucs, déga gent les t une excit ation du tégum ent ('xtf'r ne
g~a.ISKC
épuepide rmiq ue f'L prod uisen
uses
"t'n'c
"e~Ovatl(n
mitps
extré
Les
clClo resce nces.
qUI .8e tradu it parlo is par des que les capil laires super ficiel s, soot parti euunc
r
évite
cl la périp hérie , ainsi
J)our
té.
r~Hle9
liber
, mis cn
inrJu enrés par l'acid e earbo niqu<
quan tité d'eau
ler~Jn.t
e à l'cau miné rale une égale
eùXcltatlOn exagé rée, on ajout
OUce.
rn boi.s oll.
n.. lonclionnrlles. - Adm inistr ées
1 UMO >; IN"TE R"E. - 1 0 Actio lent les fonct ions diges tives ct rende ntl'n. ssi ...
diges tIf JI
excit ent l'app étit, stimu
arl'il
l'app
( e~lax
de
impr imée aux actes
déve rsent
nu ahon plus activ e. L'art ivitéeDc(l
exerc ée sur lm; séeré tions quiépith élium .
des
four lacte urs essen tiels .'influ
tif, et aussi la rénov ation
our prod uit dans le cnna l diges lu un role impo rtant dans les phén omèn es
liévo
:nx'): uels, en ces régio ns. est
e sccré tion et d'ass imila tion. nt inrIo rncé par l'.'nu de Vich y. La .érré tion
foie est parti culiè reme
b. ~€!
e et plus alcali n.·.
r, la bil. devie nt plus rIuid
L'haI re tend à sc régul arisequoti
t·nt{· ,
augm
est
dien
dé-hit
ff"ste DY".'
P plus souv (lnt son
uno oetio n nlral ine qui se rnnni
Les eaux de Vich y réalis ent ou moin s h;itiv emN lt, suiva nt la natur e dp
plus
,)IUS ou nlOÎns d'uct iviU' , ('t
a SOuret',
actio n déprf"ssi\'lVit-h y pr'ovo qtlf' parfo is un(' pst mU9c ulnin '.
d L'usa ge abus ir d('s t'aux de
t<"stu re
la
dont
ême,
lui-m
cœur
le
U systè me mUCJctilairc: .
Irs .(fets
e sur le sang
peut en res~.nti
ion que l'eau d(' Vich y exerc
0
2 Actio n sur le sang . - L'act appo rb, mait' e)]e est enco re et surto ut
des
en
ment
pas seule
je ~onsitc
dont ellc prov oque l'acti vité •
e resul tat d'act es fônct ionne ls par les homo logue s du sang, qui fourn iss./l t
appo rts sont const itués
ralisa tion. Cette
. L~s
s li la rénov ation de 8a miné
Q!nsl les élém ents néces saire ("(lm ent dfS bases de comb inais ons déjà ·\'i(Ïle~.
I"P.novntion s'opè re par le dépJa inités en quelq ue sorte naiss antes .
par des conti ngen ts doué s d'aU recon stitua nte qu'~xtr(e
l'eau de Vich y, ('st
Le gran d facte ur df' l'ad ion ionne lles dont l'imp orlun re .st plus rérll"
fonct
ns
vité impr imée
repré senté par 1.8 actio
tout d'abo rd. Ainsi par l'acti
et plus fécon de qu'en e n'app aralt
�16
VI CHY.
aux fOlwllo ns ùi gc~
li vcs
dans srs d r ux Lerm es, él a bora t.ion
o l~.
l'cau de Vich y fa it. l'c t cntÏl' ses cffe ls jus qu e d a ns les phé n o ,..t a s iHl;
nl('m Cf; ti c la nutrltian in,lim e; d o Ol i' m e qu C', p EU ' SCS app o J'l s au s an g
e l aux hU l-u (> u I'S, l~ J f'
fuvori se ln r égularis ati on d es ox y dati ons, ln. trans form a ti
o n d os ]>h osphal.rs
inassimila bles cn phosphat es assimilabl es, la n eutralisa
t.ion d()s d érh l· ts
arides dont. J'ac t.ion loxiqu (' s'ex erce Sur le sang: el s ur l'm'gallo
qui j o ue un
rôle si importa nt dnns l'hémat.op oïèst', le foio, e tc ., phé nom
è n es qui m es urent
l'ac tivité d es pl'ocess us nutritirs.
En cc qui ('o n CO I'n e Vi ch y, la qu es tio n r elative ù l'immin
e
de la ca ch cxi n al caline d o nt Tro \lssea u, to ut d'ab ord, Sur n ce d e l'a n(·mif'.
la fo i d es nnci (, Jls,
t:! voquu Je fa ntôme c L dont, pnr ln s uit e, dans ses cliniqu
es
d e l ' llô t.cl- Dit: u ,
il a r econnu le néant., a c lé d êfinit.iv cmf'f1t résolu e )Hu' l es
Irtl v nll X ù e '. pu.ptcr
(I S 7 ~1
e L ceux d e 11. de r.alaul>ie (1 ~ 7 91.
L es ex pél'ien ces d o S. Pup ier, sur
Jt's animau x, ont. d ('montro qu'n pl'{'s un lisage p OUT'$ui vi
d
dos('s pi.l ss ivf's, les gl obules l'o u ges du s ang au g m (> nl e nl to 'ca u d e Vichy, ;',
uj o urs 1l1lUtériqu t'JIlPTll. Ct·lJ cli d r Jl . rie L a l a.ul. ir, su r d es mnJad ('s ~c n
s il> f' m c nt
an é mi és :111
d é but d e la cure, o nt. d o nné, commc J'l's ulta t. cons t a nt,
un c a u g m ent a i io n
plus Olt l'noins prono n cée d e Ja ri c hesse Cil gl ob ul es r o u ges,
m
a
is
(:on
sid éraul o
JOI'::I qU(! l' arro(: tio n é tait jus ti cia bl e d e
Vic h y. D epuis, Frémollt fi acc us{' cj ps
rés ullats se mbla hl es, c t il y a qu elqu cs ann éC's. t.r ois l't
~ d c il " d c l' hôpital
militail'(' d e Vidt y, LUIf! /lille, Par is c t ~ ~iKul' r
, en op é nutl, s lIl' l('s pallld('('ns al1 (' l1Ii (.s Ù .leUl' :u'ri vép, o nt co ns tat é « Ul' 1<' tl'aitc nH' nt provo
qll o t o uj o
IO r nl a Lion d e l ' nc tivité d e rédUétion d e l' oxyh én'l oglobinc; U u)'!-': l Ol'u t1 g:"7
2 l 'a ugm cuta lio n du Laux d e l' hénlOg lo bine ; ;lo l'augm enta tio n du t a ux
d es g
Propriétés particuliè res de chaque source, - SOU RCE DE lo J.,ul t's I·ouge... ,
L'NUI d c c p Llc so urce l'cIHé,,r nt(· le ty p e a lca Lin p ur, l' CUll L' H ÔPITAL. de Vichy typ r,
t<' lIe qu 'on la cO lv. o it gé né- I'nl cJlI l' J1t, n'ullc I. r mp('l'atUl'ù
m oyp nn c. (:J8:J il 1:1
buvrllt' l, {'H,' c~ t. un p c u rad e, J1 ' t's t p as tou.io urs tri's
di
ges
tible, m n is (' Il
l'c vaill'h r tl'ès cJiges tivl' : ('lI p d( ~ga
l' 1111 (' lf'gè rC' od e uJ'
Celt(· o d c ur est du c Il la vol n tilisn ti o u, d a ns Je Yl' I'n', d ' h y dl'ogè n{' "i lllhll'j"
d r qu('lqu t·s tI'fu 'es
d " II'ide s ulfut'Ïqu e d o nt Oll t 'o n ~ ta.
e
ln pl'ése n cr- a u gl'irro
.
L'pau ains i épul'éc r éalis(' p h' În r m c llt. les pl'op rié t és d(' H de la ~O UIT('
ln lni
é r a li ~a tioJl
fOlldullI l' nlalp; (' Ue c~ t fra ndwlTl f' nt antia cid (', c t ,
co mm e agn nt d ' akalr1li..,ati o u Il'l UV" , },.. pro dui t d ':.ltI cul1 r cI('s ij ix nut.re!i utnl'I'gen
ccs II(' s alirait. Ju i
tï rc (' o mp
a l' (~.
E Ue pO'ô..:è dp , d' un t! rR(:o n s up érif'uJ' c, ln pJ'o prié tù
de pro\ rOqU e l' Il' J'th·c il ti cs l' pithelium " at o nes
c t. ln d é hiscl' Iu'n pt la l'ênovnli o n
cie Cf'UX fini sont nlté"és Elle r éso ut c l liquide t o us les
("t a ls d e conges tion
aclivf', qui r el èvent. ('x('lus ivetTI f' nt d e l' h y per ac idité orga
niqu ei c t si UI1I'
ré serve s' imposc, d an s la p oso Logie, l orsqu ' il s'agit.
de
diaphragm atiqu es, on p eut, a v('c sé 'urité, u ser d e doses lOCAlis ations SlI Sla congestio n ac tive a p o ur sièg e les o l'ga n es s itués SOII massives l orsqu \'
S le di a phragm e,
De b ea u co up s upé ri e ure ù. ses sœ urs, a u p oint d o VU t~ du
l)ouv oir solvant. il
J'égard d e l'acide uriqu e, cli o ex er ce a ussi un e l égè re
a e lion diuré t.iqu e.
Ave c cl l'R c Uc' ts bi en moins r e t entissant s qu e ceu x qu
e d é t ermine s n brillante ri val r en r en omm ée, l' l' flU d e .l' H ô pilal r epl'és('nl
r
minl'I'al, Snll g lf' q uc L l n pra liqu e m édic a le sprnit d a ns un t y pe hydf'nFimpossib iliH' d \.,
s atis Cair+" a ux indica tions (lU e p 08-c ut, du m oins l'Il'imilive
lll eut, les c lai s
pathol ogiques flu e J'on o bs ('rv t! 1C' plu s fl'équ C' lI\m f' nt il Vic
hy .
Employée pour op ércr d e g rands lavngfls tl o l' in-t cs lin,
clic rend d t"s ~ ( ' I '
vices préc ie ux, ins uHisamm enL apr
éc i é~,
c t qu 'cn e se ul e p r ut r endl' r , Son
U S:1gf' en ini cct'Îons v agin all's cs t , ]> 01 11'
{,f' rLains ca s, C'xelus ivcm cnt. indiqu (' ,
ROt' lIta: D E LA (lnA
Nn
E- (~RIL
E.
D' un o t Cl1Ipf'ra Lul'(> élc vér (4 1°/. ;'1 ln
I.HI'\' C' tl<.' ), l'cali c x<.'r('C , 8ur If' ro ie, un C' ncLion pui
ssant!'_ f ~ l ec ti
0 11 au co"n traÎl'c en contre-ind ique Fusngl' daos les a ffec ti onsY (" (fui f' n illdique
Jl épaLiqucs , s ui vant. Ja s us ceptibilité d e l'o rgan e. A d oses m oyenn es, TIrais
réfract ées, l'a c ti o n
pha nna('o -d .y namiquc d e ln. minéralis ation s ( ~co ndair
e pl'ènd d 'ah uri! If' pas
'; 111' {' {'H l' d e la lI/..il1l·ralisa tion l o n.dalll f' nlfl lr; c t la prC'
lI'V e
d e )'pxngé rnliol1 d i" )'a <'Îdi1 é l1rin n ir{', o u d l' ~o n a ppn rili en ('s t dnn s h' raiL
o n l o r ~ qn (l t'e U e r6a c-
�LES EAeX.
tio" ' ,,"
1· ' 1ahll' Hupal'avanl, C'L cm'(II't', SO tlyt'1l1. dr 1il f UI'lUutl()J\
.
1 'h: il ' .pus (en.
pt:1,!:i ,e IIqlllo.(' f'xc -ré rn c nti c l, dt.~
sé diml'nts 1I'iqlH
'~ 1)11<' F('H II rit.' la so uJ'ce deo
n ' ~JI?la
UV::lJ l fail dispnrnÎlI'c', PIIl'I'ÏClll'{'nH'nL so us l ' inflll f' IlC' (\ de dm;('~
p1'I~SVC
0 1.1 d ' lIlt usagt' poursuivi. Ja millél'alisalion fondillllcnlal{' 1'C'p rf'nd
Ù ~I
ou mOIQS SC'S d.l'oiLs . .\1 ais, pal'fois, d('s ilcd('nL~
pnthol~giq('s
f!bligcr~t
'Pl't\ ISpf'.ndl>c Je t.1':11lt'r1I{'nt, nVimt J'hclIl'r o ù 1';\(' 11011 al('ahl](' df'\'INldnlll
h6p~;nl.Le:
C'e~l
ql'~n
{'!l'('l, pn.l> l'~C
liyé
qu'rllc' il~JI'.(,
. il. ]n c'( ~hl,
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Le
que C',l a . 1:\ r n't' lIlatlOl1 IIlLra- h rpa Llqll f', Pt. pa.' J'f'xc'Ilahildc' q U(', dll'N'POIl,l.'.:!!ll Ou Indll'('r L(' IIIC' IIL du fait. des m o difi cations SIII'V(' IIIH':; dall s la C'OIH(; ~ ;lLJ o n Ùf' l ~ bilr, elle pl'ovoqut' dans l'ap par<.' Îl biliAil'e, 1'(':111 d f' Jn (~I' :~ ldi
,
f. r,l r ~end
a (' 1'''<'' 1' lIl1 Hat ('riliquc, C'psi aiul"l « U'O U su fl 'O uv f' pHl'folS ('11
li~I'
,~Olt".I'1n(
(>~gl'nio
d e la congestioll al'i,(>~
soi! d ' utH' rl'isr ~r:
JIli f!J'n~
4111(' I, f'f '.'d ru ls hdl
a,I'~s:
,soit ~ lH 'O I '( , rom llH.' (,ol~c.qt'n
!d('~
rlod,If('~ns
il "c. Oln trop f'X('ltc dell'J'fullIC dans ln. ('ompmilllOn d e 1 Il rJn C", tl JlIl'ldruf s
I,~ )\.:d:'~\
·~ ic's Ill'inai,'cs, Tous c'C's nl~;('ompts,
ri ('CII;"< aUXfJllPls se I'OlY
e n~
(j.
1
cs. I,.s SII.! "!S dOllt Jc' l'œ Il l' C'l Il'S , 'H IS:-iC'il II X :SU Il L a Il l'in lS, 011 (>IH'UI'(' ,'('UX qUI
1 . PI'l'(!rsposos ù dc's ('Oll!!('slions ,' l' plu"iqIU'S. Ill' JH'U\' I'111 ( 1I1 'aC'c' II S('I' l'Hdiull
l"Ulssall.I" qllP, pl'ÎlllÎliv<'lhc'nl 011 s('{'o ndnÎI't' II11'ul , "-"<t'ITl' SIlI' l 'oq:rH Il i::. Il H' ('('tl,'
l ,',1 li (LUI, uPpol'llIlléllH'l1t ndministl'él'. pr o 'lll'(' <1(':-; n'·~,dlas
s i IlI'illallt s ((Ill'
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O L()l'i
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Illi Li ('oll<ll1is 1111(' l'ê plllatiolJ qui s·é lt.'nd jusqu'aux ('oll rillS du
sn/II
Cf ~1·,n<;E
Clr O,\1EL. - DOlll'(' ùe la lIlC'l'ma lité la plus Mcvér, parmi les sO l 'r(~
p~"
,1:~I. I. lois<,n
:'t Vichy m (" lIl o (4:!o,:l :'l ln bu"ctte), l 'pU ll (1,. r.llom('1. par s('s
(' OP ll rt.(>s) scr· t d'intCl'lllodiairr c ntrf' la SO UI'Cf' de J'llôpifnl f' L ccllc de la
a'l~nd-,·jc.
Elle sC" rapPl'oclH' de J'ca u de ln so uJ'('c de FlItq. .lÏtnl p.ar,son
n ~ Ion l c~(>
I' ('mf
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diurùtiquc pt pur la fac ult é quJ('Jlc <,Xt'!'C(\ de rpuJI SC I',
l l' .'l~H!)
"i I~média('ent
(:t fJ'an
~' IH ' rn ('nt,
('~mJ1c
1(', type qui lui SC I ' ~ , (!f'
'11 , l'
f' (ompa r:uso u , nHlIS l:lI'dlV eJ11e nt pl Illromplc l cmc nl . .1 ('5 prOpl'lelc s
~ l aC I~\ . I1l ~S qU,'('lIe l'c('l' IC'. Elle Sb l'apJ? "o(',ll(' de ]~ GI':l nd ù-G ,'.ilJ <, ,Pal' un e tcr!sr 1( (' d nRII' d ans l e s<, us d c J'{'xr ILnll on : maIs crllu eX(' lt n ll o n 11t' l'('prp~' I ' !~I' (" q~'Iil(1
('bn u ch (', AveC' l'ca u de ClJolllcl, il n 'y a g ui'l'{' d e tl angf."r dt,
(li.
. (' r..,1 PI'psq ur lin o 1I1édiclltion de lout r('fJ}
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el c'est l ù la J'aison de la
~ 'PUI
' d o nt e ll e jo nil
q ~Il
ollll'C', I O I '~ qlp
'l'indi ca ti on dJulle JlII'dif'atiOTl eX( ' ÎtauL(' se pOlir, a.,,('c
dUC ques rrscrves, 1'('31,.1 ch, Ch omel J'clnp lil J(> reilC' d'un climimdil c L se rI
Hf' PH'TI'(> d e tou('h(' pOli 1> appréciC'l' ]a toléran('C' qu'oHril'n vrnisembJablps~(' nl
1(> ~u.if'
t pOlir J'lI sagl' df' ln G l'nnd c-Grill e. Cette pl'ntiquC' ('st d ' une
'~. gr ~l'IdcJr(
('f" ne sa ul'<l it. e n co urir l a critique', mais ù la co ndiLion de Il l!
t),a~]:nISf'r
S'U l.lul'drl' Îlldé fir1im e nt il re lle SOU l 'CC', au préjlldic'(' de la (lI'1\l1d('r{" d~'s
cas qui l'éd::ullC'nt un e rùformc ('n qu('lque sort r révoluli on nail'c
lIt"ünct l onIlPI1H'nt h cpa tiquc.
" .
'"
(' ~ ;i\ U cie CJlolYl r- 1 pl'('!;rntc (' n 01l1l'C qtlt'lqll('s proprH'Il's p:lrllclIllC'rcs.
lt'I~c>hnH
,birll t~lé'·(.
~I( •. t~'nd
il pl'OVOqlll'I', auss it ôt bue, un légl'r
l ' '.'. tnf\nl ri t'xpnnslOlI pel'Iphul'Iqlle, EII(O ex t'l'CC, s ur la tnuqu nsC' drs
/1~ ) ~1l t'1l~
,"ni,·s ('1 ~lI r c(' lI (' dl' J'al'b l' hl'onchiqu.c, lllle a(,tioJl :mti('alal'~ I ~l f' qU.1 ava il fix é l'allr-nlion l't avnil nSSf'1, longtcmps sp{'c iuJisé son usage.
,~ n jlt'tlOll SUI' ln fnllqUC'II SU <l rs JJJ'um iè l'f's yoit's la fnit uliJiser c n gargnIISSH' dans h's affe('1 ions amygdalo-phal'ingÎ<'Jlucs.
s
OI'n.CE Lt 7C AS. - ])'l1nf' fnibl t" lhrl'lllalil(' (2Ho.ï ;'1 la Inrvf'ttcl. J' ca li d t' (,pt 1('
~O l '( P, dont la minéralisation alcalil1r l's t ul;!:isi riche que l'(.Jl(, drs principal!'!"
~?l ;I 'r(>S,
possi'<!c. dans Sa mi'luiralisat.ion sl'condmre, d es propoJ'1 ion s ;lppri'nU ? l'~
de s ulfuJ'f' qui lui ('o nf('I'cnl des propriétès spéciales, Ce lle spcr ia lit,r
C(~tO
l e flU'lIl1 l'ô ]e aCl'C'ssoi,'r dalls ]a pratique de Vichy, L'lIsagc intcrnr df'
!'O l
ca u , ainl.ii qur J'usage pxt('rn(', sous forme de loti ons, son l fo rt sa lulaire::o
VU1, I'C' ('pl' Iain ps "H"I'lions d(' la pC'il lI. So n u sagc'. SO l ~ forme fFirrign tion s
r;lg~np<.,
PI'O('lIl'(' d('s avan l age!; lIlflJ'qU('S dans cc rtn in<,s 'v nr'jétf.s de ca tnl'l'hl'
\l'!~OPu,:"pnt
drs ('llis-de-s3f' vn~ilx,
)Jalh e tll'(,u"il'tnl'ol, il manque un!.!
gan lsallOl l qui jJcl'J1lt'LlC' ùe 1in'I' t01lt l e p~lI'i
qu(' comp(,,'tc la spécialiLé
(t 'l
t
VICHY,
2
�18
VICHY.
titi produit d(' C{'Ut' cmPI'grnt'(', soil sous rOl'~
df' bain,., soit ROUS rOl'IIH' <.I·ir~
gation spr.cioJ(', C'l'sl 1:'1 UIlt' In('1I1lC' du 11011,'('1 i>t.ab1issC'lJIl'nt th(,I'mnl.
0
SOL'llm,: DE ME80A'tI'!:S. Ath('I'mnlc (15 ;\ la bu Y C'l1C'). l'pau de ('plU'
S.OUf('(' a. romme pal'liculnrill\ de posséder, avec une miné·,'nlisaUon ak~
l,n(> p,'ù diffc"I'('nlC' de celle de la plupart des soureC's, lm" ]H·oporti.OIJ "PT)J'eciahle de prindJlC's rC',-ro-mnngancux ct. une char~
aSS{'l. importante d'nt'idr
('al'honiquc li l)l'('. 1.C'~
]'lI'inc'ip{'s I(,l'J'o-mangancux lui conr('r'('nl, ù J'égnrn ~t1
sallg', des ]J,'opril·tés l'C'rono;;,tit.uanles. Sa tl'11C'l.I1' cn u{'ide rflt'boniquf' dOll,
"t'ais(,lllblablcllwnl, d'atlll'C' pal't., lil1lit.('r' l'ac'Iion a]('alinisanl('. Cc Q'lli h'ndrait :'t le pJ'OU\'(,I', r'C'", 1 IC' r('loul', AU prrlllil'r lisage dc l'eau, dp pl'écipiln1iOlls uraliques, dans dps lll'inr!=i. CJ1Ii (lU tHaient déjà déLarsc~J
ct. paraI'"
Jclrlll('lIl lC' l'('lùvpmcllt de l'acidité w'jnail'r,
Cptte SOU l'ce fI(' }>l'('nd pns naissnu('c :\ Vkhy f't ne parvil'nt ù la huvcllr
qu'au moyen d'une ('analisalion <'0 ronle dp 1.500 m. dp .long. Co sont lù dt'
lHa"vnisr::; condit.ion!-i pour' l'énlisC'1' les ]l1'0IH'iélês de ]'ëlaL naissan1, ((ui sont
1(' pl'ivilègc dps l'I1Il'l'gCUCC's, Aussi ('st-il ùe beulwaup j)l'ôr(>r'ahlp dl' r(,I1~
Jl.lncC'r l'lisage de cclte snurc'C pal' ('rlui uc la . .·OI.tTCf' Lmrly, dont la compO!"LI~n
('~1.
spmblablr, qui l'lIlergf' Ù Virhy et qui, quoique n'(>tflnt pas dn~
Ips lIIains de lu Cie fCI'1~·(,\
($t ù la disposition dp~
mnJnd('s, J~a.
,'ale\11'
thi>t'apf'utiquc que nous avons spi'ciri(:c r11 llar]unt de la. SO\lI'(,,(' dr l\lcsdamcs,
nous lui en avons, PAl' analogie, faiL allplicution, en 'visnnt ln source Lardy,
pl rl1 nous autorist\lIt d('s résultats quc .ln f'liniquc p<,rlllf't oc ron8tatcl'.
S01TncE AC'fUgJ.I,I'; DES CÉLESTJNS ('U3 o, (j il la buvcttp), - L'cau du grnupf'
dNi r.6Icst.ins, qui nlim(,T1lc Ja bllvel tC', possède 'tille minér:\Iisalion alcnJiJlf'
s(lllsiblf'ment IIlOillS l'il'hC' qlle ('('11f' des "lItt'l'S SOIlI'CPS. Tandis flue le titre
nlf'ulilll(qriql.lf'_ évollu' de (j gr. 20 :'t n gl', 50 dans Ja st"I'ir d('s 3utr('s SOUJ'('f'S,
('('lui d(' la 50111'('(' ut's C(·lt'slins n'pst f{1IC' 11(' If gl'. 57. D'au tJ'(, purt. l'ncicl,f'
r;lI'b n niquc est daus j'C'U!, (':.lU dans d('s pl'opor'tions 1('1IC'8, qu'npl'('!:j aVOIr
salisrait il toutl'S Ie's affinités d1imiqucs, iL~'tn
troln'p un ('xcès ll'i's T1olnh(~
il )'<'Lnt libre. 11 r'{'!oHlltt' dc' l'excès de ceL a<'idr HU(' ])r('dominan('(' de l'a('lion
pllarmaco-dynamiqllf' qu'rxcrcc ('C ]>l'inriJ1C' SlIr 1('5 "rrpls immédials de lit
J'nil(Ia~to
alralinl'. L'usage de celte pau C'xa!!èl'c l'aridil6 ul'Înairp cl
I?- Illaintient pendant lIne pél'ioc1p n5srz ))J'olongéc. Cette purlicularité 50Uhglle l'erreur' populaire qui faif dl' ('('t.t.e HQurcc le HpéciriquC' dr la graveUr
UI·ÎqUI'. On pOtinait. (·{'tournel' l'inlerprétalion ct faire df' ('elle source ]('
sp('('iriquc de ln gravelle phosphatiqur, qui trouve dans l'aciditû les condilions
dl' solubililé ('l, dr-H\S ln pl'opl'iélé qlle possède l'('au de provoquer ]u dil'è~(!
l'orrnsion de l'pnU'nÎn('nHmt. luécaniqllc,
La pl'ahque mt"dirnlc, drpliis ;'0 ans, 115(' PPtl d(' c'('Ur SOU l'cr, pC'ut-('lrc'
pal' réaetion COl'(~
Irs senndal(,lIx abus qui ('u avnÎPJlt (\l6 raits t']lIclt']\I(,!;
.mnl'es auparavant, nlnis ;\ rQIlj) sûr pal'rf': qu'eJle s'('st :\ViSl'C qu'cll(' avait,
dans J'usage de cc>l'fainrs SOllr<'(,8, les moyens de sat.israirc d'unC' rnt;on plus
rationnelle ct. plus fé(~ondc
aux indications que posC'nt 1('8 ('onditions pathologiques,
Abstraction faite du point d(' vur 1h{'l'upeutiquC", l'eau d('s Cô]('stÎns ('onsOn'lméf': sur plac(' orrrc trois sort('s dp dangers: froidf', hue ù dosp mnssiv(',
('11C' risque de tl'oublf'r Ja dig('slion; uJ!r('ablc il baiN', cllr ronvie ct des excès;
l'nrin, cc qui rst. plus ~l'aY(,
elle ('si ncll('mrnt. C"ongrstionnanL(',
SOUI\CB nif Po\nr::, - At.h('rmnh' (20 fJ ,R :i ln buvrLL('), ]1 ('a Il dl' ('ette SOllr('r.
r('prl'srntc un lypp aklin-gyp~eux.
I\.v(,(· \ln(' minrralisalion alcaline aussi
rid\(' quc ('PI1(' d(>~
jll'inril)al('s ~OIl'(CS,
(,Ile possηdf' 1111e p,'opoJ,t.ion appt't'dahIr de ~ulIHr
dr C'nlciulll qui. 1ui ('oJlri·l'c des propl'iPt,ps dhn'rtiqucs, E)1p
f'xerce L1ne action salutairc dans les étals de cat.arrhes légers des voies tlrÎnairps el. dans 11:'5 ('ilS où le besoin d'un complément de ditlr(\so Sf' fait. srnlir.
Les bi'néfic('s qUf' l'on prut obtrnir de l'U5a~f
df' l'cUf> source la renuent
digl1C' d'une plu~
I!r'alldc ('onsid~rat
CI Il!.' la p,'atif'lll{' m{'di('alc np lui accnrdr.
Usage des sources. - C'est Ult(' l'1'I'(lllr nbsoluù dp C.'l'oin' que )'élcclhrit(,
d'action qu'exerce une 50urc(' sur un ol'galll' ('onfèrp à ccU.c source unl' sor't{,
�~,I'
tg
d.: .... IH·!·ifi'.ilc ù r . . gul'd df> loul('s I('~
arrt"rtioll"i dt' t'pl ()I·~a1l'.
Cf\llt' dt'dil'I'PI'I'M-nl.'' otln'J1L~
11111' C'ontrC'-indirnlÎon.
l.'judh'ation diniqllP dl'
u ... aJ.!(· df' tl'Ilp ou 1('lIp ~Otl'(f
doit {·Irt> tir't·f' dt' .. f'(l1Jion~
dC' l'O!1!a1U'
.~n;tl:If('
('l ('('It<' indÎ"ation IlH":nw doit i·t"C', d:tn~
l'lIpplin1lioll, ~uhoJ'(lné
~,
il
PC:lt~.
\al('lIr dt' ronll'(-'-indirntinns til'~(s
dp~
('ondil~
ph,,,, 011 moiuo; ('l'itiqlH':;
;:'~<\l.f
d'I11H' ilpO'I:n(~
pl't;dominnnlC'. 11 n'~
a donc. pas une SOUl'ce
,OH. 1I1H' ~Ol'"{
pOlir 1 ('·dOllliH', tllll' :lui 1'1' p01l1' h' J'('III. ('1.(',
l'fI/CI/)(llU f~'at.oi
/wlho/ngi'lw .....· jll .... lirlll/J/f'S dl' "if".'! : la gOllllf'; le diabi' l('
Il'
Photo ..VeuI'dein .
Source dc
}l's(am~.
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dfI'",i",,·
'. '. 1l' r1
lunHlLlsnH.
" ; 1('$ dyscrasl(>s
urique rt, Oxailqt'~
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...
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1('$ a lb UOlmUrICS
.
.
loir : lilhiase et (,:11:\1'1,11<, drs voies hiliair'cs: rong<,stions
rngorgem('nts: cil'l'hosrs dont tr 1~ro(,5sUS
('st pClI avnc~;
3('1: ,,1',(": pas~iy(':
(I~\ 1I!,rl/o~.y
dl' la 1'alr. : rOllgC'sliOllS aetivc pt pm;!'il\"rj cngorgrmen1s; reh1 ~ ts rlf\. rl(~"'
ln1réf'JHe~]
TI A(/erllons dl' /'rslomac : ltlrèl'('s: ,:::aslrilrs: ('atarrhl's; gastralgies; dys~
('pglP~
I~Y»('r
011 hypo-dllorhydriqucs: dilatatioll;
(j' ~l/(,:tons
r!r l'intestin. : I?nlérit('s: f'nlpro<'ôlilCs simp c ou TtIcmbrant.'lIsc;
IO'hpP~
eolnia~'s;
gru\'l'llC' 1II'o-oxaliqlll':
f .:l(lf'l·lions dl'S vuif's ~énilo-u,.fares:
('ong-rsliol1s du J'('in: lithiases ul'iqu€.'~x.\hILH"
pho!-'phaticltH.'; ('{'l'laines nlbulllinurit'sj t'iltul'J'hc de la vessie;
1
Cri ,-UllS "'Lats vngino""u Lérins'
(1
(~,s"r'é:n
l~.
~lr('tin.
. '. de la
O,!I'~-t1fliraon:
~{'ntIl;
g:'~ltC.qI!
t S l('Il
'\i~(Jnls
1('0;; :l1{>'ti(n~
fJeQ[~
:
lI?
('Crl~jns.
ln phlislC" )>ll1monnir('j l('!' dé~nrE'sceC5
de' l'aol'lc ou de ... "aif'se:\lIx (:u'Ic'!'io-sdéJ'osc);
(,:llll'{'rj
l(Os arcl'ti(n~
du
('0:'\11'
mal ('t)l1pn!;is~
les élnt~
l'anaS:lI'quC': fr('nûrnll'II)('lIt l'o$('ilr: l.a disposition :'1 la con11<.111 dépi'luJanll' de l"hYIH'r:ll'itlill' ol'ganique, et(',
l'cl't'.bl'ah'
�20
VICllY.
VISITE DE LA VILLE
La gare ~iluéc
il l'E. de la villt-. du côté oJlP~é
Ù l'Allil'r. s'OU"!'C
sur une place ol'lléc <l'un gr()llpc l'n bronzc figurant Vichy acclIrlllant scs visileurs, par \Iombur, l'l SUI' laqu!'lIc s'arrètc le 1nlill
:1 ail' comprimé venanl de Cusscll'l allant, pal' l'avcnue dc la (;arc,
à la placc clu Chevalier-dc-Ia-Barrl', devanl l'église Sainl-LoUls
(passage toules lrs :lO 111!n. dans chaflur Sl'ns). Dl' la gare, clcu:\.
grandes voies d'acl'h sc dirigenl vcrs le centre cIc Vichy: cn face,
la rue de Paris qui aboutit au ('rtIT/'/'J/lf' rI,'s (!ua{fl'-Ghemins, l'l
ù g., l'avenue de la Gare, qui tl'av('r,(' la "astl' /Ill/cf' tI" la Ré/Il/bUq//(' : au l'enlrl'. le G 'nie dl' la Hépuhliqul'. groupe avec figurl's
allégoriqUl's. pal' Coulon: il (Ir., les halles: ù g .• la rue dl'S Eco.lcs
conduil à la place ri,' {' Ilû{l'l-rl,.- \'ille. où s'é!rvera le nouvel lw/cl
d,. Ili/h', aclucllcllll'Ill ('n construction ..\u dt>là rie la plae' dc la
Hépubliquc, l'avenue de la Gare sc continuc ju~q'à
la placc
Vi 'lor-Hugo (p. 2!i).
I.e quartier ccnlml. Ol! la vic de Vichy hal son plein pcndant la
saison, sc grollpe aulour du Parc ou Vieux Parc, promcllade
avec des allées bordées d'arbres cntre lesquelles sonl disposés des
parterrcs cie gazon el des corbeilles de fI('urs. I.e Parc, garni dl'
hanes cl dc chaises, est hien éclairé Il' soir. L'allée bit limée.' tracée
au cenlre. dans le sens de la longueur, est l'cndroil le plus fréquenlé de Viellv; SUI' l'elle allre passe l'l rcpasse sans cesse la
foule des promeneurs cL des buveurs; c'esl • le boulrvnrd de Vichy •.
Dans le mèmc sens. les cleu:\. faccs extérieures du Parc. Ir long cl('
la nLC du Présidcn/-lI'il.çon ù l'E. ct de la l'l/(' du fJore il 1'0 .. sont
marquées pnr des galeries eouv l'tes, forl animées les jours de
pluie. Pres de la galerie de l'O. sc lrouve la buvette de la sourer
rlll Parc, près de celle (le l'E. UII kio.çquc ù musiquc (concerls les
aJ.lrès-midi de 16 à 17 h.).
L'exlrémité N. du Pare l'sl occupée par le Hall des Sources
où sonl réunies les buvelles des qualre sources de la Grande-Grille,
JIl'sdamcs. GlIOme{ el Lllcas .
.\ proximilé du lIall des Sources, sur la me LI/cas, li été l'di lié
le grand établissement (de 1 rc classe), donl lcs conslru'~<?
couvrenl lO.I)UI) m. carrés ct (Lonl la superficie lolale allclIlt
:12.000 III. carrés.
'·11
gl'olnd hall 1·(~lItra.
d'ou l'on :u't'èlle au
'IUt'
)1
r '"'1 agi'
~I'l1tJ.
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('sl'ali"I'''' lIWIlUIIJt'1l
laux aVI'c' l'amp .. :; ('Il f,'r [0 l'RI" .. 1 pt'jnlul't's pal' OslH'rt. St"pan' Il'S ~)aitls
tll':-\
hOlllllll'S (ù g,' dt· CI'UX dl':' ft'l1lllH'S (;1. dl'.). 1:I'nsf'l1Iblt, d,'~
Sl,,'VU'C'!<t C'OIllprrnd : 1:11; rultiul's d.· haiu!i, donl (j de Juxe; III ~I'and(
ùnudH's av"" V(· . . liairt's: ~/l
d()ul'!;-nHisa~
avt'I~
'H'sth'Î"l'S l'l lits dl' J'lpo~:
:12 doudH· ...
as('t'nd:lnll'S; 2 doudlf's :l\'P{' hain (·t li doul'lu's ('U hamat'; Il hains d'air "'mud
cl '1 sallt·s dl! pa:';S:1J.W: 4 hnin:-1 dt. \'aJH'ur'; ~ duudlt's ,II, \.lIWUl': unI', ... t·l'i~
dt·
sai 11·, pour la'.ll!(· ... d't'stomal' (·t dl' VI':-O!o.ÎI·. dnudll'S IIn .... al ..... l'l illll'Il'ularl'I':-i,
haius "'''f'id,' (·lIl'honiqtll'. Il11lv"'!'Îsaliun. inh;llntions d·o\.yg(!I11· l'l ü'al'Îdf'
(':nhl,miqut': '. l,ait~
d.· llllJlii'r!' (l·h.II,',", l'.HlilllltP. ('1 IIIIl1Înt'U!oo(' dc' I~t)\
... îTlV'
:! bainS d(' J1I111ii'rf' inf';lIIdl st'I'nh" :! J.!t·;l1Idt's pi .... ,·itlt·:-, chaudl· .... :~ ll'ullk,,;, "t
7 pi"'f'IIW,; indi\'idllt'lIt's d l'ail ('OIlI,lnll" a\ \'j' doudu's SIIU,-Jllitrillt· ... ; 1111 111 ... 1,1111
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" hain" t:;.II'lw-ga/_I'tlx.
L'nlimC'nlalion df'.'; bain.., cl dl'S dOlu'ht·s e~1
a~I'(P
pal' dOtl7.(' 1J(!lI"t·~
pouvant rép:lI'li,' 0-10.000 lil. pal' lH'urf', six chald~t"S
C't 1I11f' l1l:ldllllf' il
\'apC'ul' Ù rondf'nsatioll dt'
clH'vaux. Lrs pompf's l'cfoulenl l'cou miru'·rnl(1
t't (' PfiU clOII(,{\ dans dix J'é:;r~tvuin
,"tagf.s dAns dl'ux tOlll'S (-'on 1 f'lItlll t l'ull!'
l'(\nu f,'oidt·, J'aull'C' 1'(>0111 dl:\udc. Les J'(>~lI\,)is
slpo'h
l ':~ alilllt'ulf'1l1 It'~
uUlIchl'S, lt·~
J'csC'l'voÎrs inférieul's, Je:.. bains.
on
Un établissement de 2 " classe (enlrée par la rue du. Parc)
eL un établissement de 3 ° classe (enlrée par la rue "\Iquie) fonl
face à l'élaulissemenl de 1'" classe, de l'auLre côlé de la ru e Lucas.
Le premiel' ('Olnprpnc1 t 10 ('rlbitH~
dl~
bnins, l, ~1'f\rHI(s
douC'li{'S. ~ t!OtH:l!c's
av('(' bains. /1 dOllr!tf'S-IlH1.Ssngc, 10 dOUelll'S as('('ntlnnll'S, 1111 sel'YÎ('(' ~'oJlri:
dl' bains el jnl.ululions d'aridl' r:\I'honiqul', inhalations «'OXygl'Il(';:! baw" d.'au'
chaud: une sa li r dt;' lavage d'estomac, - le s{'('()Jvl, 1)/1 ('ahincs de l~ns,
4 grande':; dotlc'hes cl't douches as{'cl~dne.
En poursuivanl par la rue Lucas, au delt\ des élablisseme nts
Lhcnnaux, on accède il la parLie )J. du l'\ouveau Pm:c ( j '. ci-après).
Sur la rtlP cie l'Elablissemenl, qui borde il l'E. l'élablissemenl de
1'" classe, se lrouve la Paslilleric : usine pour l'exlracLion du sel
naturel des caux minérales; aleliers de fabricaLion des pastilles d e
Vichy-Elal, sel el cOlllprimés; magasins d'approvisionnemenL c!c
ces procluits el de venle ::lU puulic; inl(!ressanl à visiLer; cnLrcr
graluile de 14 h. 11 17 h., dim. el [êtes exceplés.
Au S. du Vieux Parc s'élève le Casino. La construcLion primilive, édifiée en 1865, élait un bon Pchanlillon du slyle Second
Empire. Des adjonctions considérables, effecluées dans ces dernières a nnées, en onl quelque peu modifié Ir caraclère; des slaLues
des Qualre-Saisons, par Carrier-Belleuse. l'I anquenl les grandes
baies des pavillons de la façade donnanl sur le Parc.
L'èntrcc JH'hlCipal(' du Casino R'ouvre à l'E . di' PédHi{'p. On y 11(' ni>t J'('
pal' l'cnll'è<, N., faet' il l'allél' ('('nLralc tlll P'U'(' soit. pal' P(>ntr('(-' O.,
Ù l' t'xl l'émiLe dl" ln galerie O. du Parc. CrUe dÛl'nièn' IH'('ùdo il 1111
vC8tibu.le, pavé dc mO!o!illi:qlH.', ~Ul'
J('qu(' L S'OllV I' C, ù dl'" le tlji'(~
('(' Iui-t'i, qui
donnr SU I' un perron Jllol1unlf'nlal pal' tl.'oi~
larges haÎr!>; OI'nô('s df' ,(!"i lLt'S t'n.
f(,,' rOlogé. wuvrcs du gr-and f(,l'I'onnicl' frunçals Hob('I'l, possf'd(' !lm' saill'
C'ontcnant. 1/120 plac('s l't l'idlClnenl. d(·col't"l". La ~("l'J1,
dont lf's dl'S501lS onl
fHlbSi. ~oiL
si tuée
('h;'
lnachinés ;'1
]'r::ral dl'
t:l'lIX
df' l'(.pp,,:!, al'rl'('lp
tlf'!-'
pl'O,)oIi~S
(:UOI'IIIt':-io
(22 nl. SU I' 15! qui P<'I'1Il0U(·nt. )c~
livu1,..lI.iolls les plus Olb'(~usCn
.
. En ral:e de l'cnlr'(.\·, duu,.; le vf'stih\llu, On ll'üu\'(' une lal'ge ga!C'rifJ conUlIlI-
uo
lllquanl, Ù lIr" aV{lC le hall cenfrfll. Cc hall s<,!'l ùe PI·oIlH-'noir.
sall e dt,
gala et d(' rO'y1l1' du 1ht':hl'c: aux Il 1lng('~,
peLÏls- salons Ùt' l't'po!,;, A li rond
d~l.hn1
cenlral sC' trouve If' salon dr. leelure, Oi! sont. Il'lis
vlslleur .. la plupart dt's ~I'ands
;Î
la dispo~jl
th's
joul'nnux frnlH,'ois ('1 él l'nng('I'$; 2 salolls
(If·
corl'Mporuiance le l'JanqtH'nl ù dl'. ct Ù g'. En SOIIS-SO}, lavabos (,t cahinds ut'
toilette.
Au d('I:,- du hall C('IILI'nl s'ollvr e un 'v<,slibll l (' :Ivre \'lsti:(~
qui dnllll{'
ac{'(··s nux lIH'fiUX arf('('ll'S ail rerrft' du ('usina : !-\:dh'~
V,L' .Îf'llX pl :-;al!ps di' l'(:~
taul'ant. ::\V(.·c v('randa sur la I t'l'I'ass('.
par \I1~
Le vest.ibule du thé;Hrc ct la ga l ('ric qui lui rail suite SOl1t 1·l'i(~
l:'~e
cO\lloi., Ù Pcnll'ép E .. en roce' cli~
ln Hesl;tlll'ni ion. Cf.' ('(ILl l oi l' dl~S":(·1'!
:1
dl'. Lf' cercle t't., ù g. d'abord la Salit} d,'s F,Jtcs (h:lIs ùl, COlll'(·I'I"), q\lf' !'()rH))I!'I!'
\Inf' ~pH'itlIo;{
v{'1'andrt, pllÎ';:' une salle, dp rcslaul'unl (Jlli d,onnf' <.;U I' la tel'l'aS!;f'.
�PLAN DU NOUVEl
J:
lJ C
ÉTABlISS EMENf
l. u
C 8.
Rez-de-Chaussée
RUI)
d'al\r+~
le plan dtl~
Cl.'
remi~o
lUCll$
!lu.e
luc,.s
�VrCIIY.
A g. du Casino. égalcmenl au S. dn Parc, sc lrollYc le mfl' d,' la
Restaura/ion, éLablissemenL remarquable par ses va s les proporLiolls ct sa belle terrasse.
Au delà de la HesL:mration s'étend le petit parc dl' l'Hopi/al,
espace en forme d'hémicycle, dont le eenLre est occupé par Ull
kiosque à musique (concerls les malins à 9 h.) et dont le pomLour
est garni de galeries cOlwer/es sur lesquelles s'ouvrcn l de luxueux
Jardlo roscrve
Jard,"
resorve
magasins. A leur extrémité N.-E., ces galeries sc raccordenL il
celle qui longe de ('c eôté le Vieux Parc. Un hall couvert (heau
groupe de Carrier-Belleuse) marque le sommel cie la courhe. En
prenant à dl'. de ce hall on débouche sur la buveLte de la source
de l'Ilôpila l, qu'abrite Ull vaste kiosque. En faee rlc la source sonL
les Bains de l' Hôpi ta l, éLab li ssemenL mixte exp loiLé par la
Cio fermière, ouvert toule l'année eL comprenanL : 24 cabines clc
bains cie 1'" cl., L6 de 2 0 cl., 2 grandes douches cL 1 douches ascendantes.
Derriè re le Casino, il dl'. des galeries de l'HôpiLal, série dc pas
8a[le.ç ~arnis
df' magasins. Rn r,onUnufln l au deh'l on nltellll l,'
��VICHY
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Tramway'
Mètres.
50
200
300
Scale of Yards
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l SDurceGfYZltde. t;,./JZe. Â . 2
2 $ourr:-e ChJ1nu:L
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A.3
A. 3,
4- ..JMtru Ma44m.u . A.2
���VICHY.
square des Nations, d'où l'on pcul gagner lc Kouveau Parc.
L'anglr S.-E. du Vieux Parc donnc sur la place Victor-Hugo,
au carrcCoir des deux voies les plus commerçanles cL les plus
animées de Vichy: Au S.-E., la r u e du Maréc h a l-Fo ch, où se
lrouve le PeLil-Casino, et que prolonge, au delà de la place de
la Victoire, la mc du lIlaréchal-P/>/ain. Au N., la r u e GeorgesC leme n ceau, qui va au carrefour des Qualre-Chemins, où
abouLiL la rue de Paris; cafés el beaux magasins s'y succèdenL.
La rue Georges-Clemenceau longe, à dr., là place du Chevalin"
,Ii'-là-Barre, anc. place Sainl-Louis (Lm'minus du tram de Cusset),
où s'élève l'ég li se S a in t- Lou is, conslruile enlre 1861 el 18G5,
dans un slyle roman mi-auvergnaL, mi-bourguignon, ainsi que
l'onl été, au XIl'" S., beaucoup d'églises bourbonnaises: à g., aprrs
le passage Giboill (beaux magasins), s'ouvre le passage sur lequel
donnc la poste. Ces deux voies fonL communiquer la rue GcorgesClemenccau avec la rue du Présidenl-\Vilson et le Vieux Parc.
Plus loin, du même cùlé, égalemenl enlre la rue Georges-Clemenceau el la rue du Présidcnl-\\ïlson, sonl la rlle Royale, la rue
lIumol eL la flle Sornin, où se lrouve le Casino des Fleurs el
l'Alhambra.
La plus belle promenade cIe Vichy est le * No uvea u Parc, qui
s'élt'nel le long de l'Allier sur une longu!'ur cI'environ 1,SOO m.
C'csl un admirable pare anglais, de végétation magnifique el
t1'cnlrelicn lrès soigné (pièces d'cau, lailerie, elc.). Du Vieux Parc,
on y accède par l'un!' des ql~Lre
rues qui s'amorcent à l'O. : rues
de Bell/iq1le, Prunelle, J'l'lit cl Lucas. Le boull'vard des Etals- Unis
horcle le NouvC'au Pme sur touLe sa longueur du eùlé cie la ville. De
l'aulre côlé se développe, sur la berge de l'Allier, une digue porlanl
une belle roule. En ava l clu Nouveau Pare, un barrage (passerelle)
coupe la rivière, formant une large nappe cI'eau. Un beau pont
frauchit l'Allier dans l'axe cie la rue du Ponl (qui vienl de la place
de la Source-de·l' Hôpital) et donne passage il la route de Bellerive
el de Gannat.
En suivanL le boulevard des Etals-Unis, après avoir lraversé la
nif' du Pont, on remarquera, il g., sur un joli jardin, le pavillon
Sévigné, qui représt'nle la maison (restaurée; inscripLion commémorative) où résida la marquise. Plus loin, on passe devanl l'étublisscmenl thermal J.aI baud (à g.), puis on trouve, à clr., dans le
:--!ouveau Parc, des courls de lennis, el il g., la buveLle de la source
des Céleslins. En conlre-h!lUl de celle-ci s'élend le joli parc d es
C é lestin s, qui occupe l'emplaeemenl d'un couvenL fondé par le
duc Louis II de Bourbon eL dont il ne subsisle plus qu'un bâtimenL
peu imporlanl (habilé par le jardinier cher). Ce parc (Lennis)
rcnferme, dans sa partie S., une belle orangerie, siluée sur une
lerrasse d'Olt se découvrent des échappées de vue sur la vallée de
1'.\lIier, les qollines du Vernet, de Bussl't el les monls du
Forez. Plus loin encore, également à dr., se trouve, dans un
peUL parc, l'élabli8se17lcnt thermal dl' la source J.ardy. - Ces cieux
parcs, des CélcsLins cl Lardy. onl égalemenl, l'un eL l'aulre, une
entrée sur la ruc du :\!nréchal-Pélain (V. ci-dessus).
��28
YICllY.
Au lil'Iil de s Célc,Lin s cL d" I.ard\". Il' bouleva rd de s l ' L:JI~
. L'lb
se prolonge par l' avenu,: de FruI1L'c; il dr. , le Nouvea
se
conlinue par le parc cles l3ourrins , dit nu, si « parc du u-Parc
Soleil >l ;
d'aména gement récen~,
les ombrage s y laissent encore à désirer;
jolies perspecl ives sur l'Allier cL la c:lJupag ne. A l'entrée, monumenl il l'aviateu r Eugrlll'
~
Gilbp'l (l889-19 18), monoliLhe de granit. sur, monlé du Génie de l'AviaLion cL orné du busl ('
de l' avi8leur , bronze' [lar
(~corges
1)uhois.
Entre les Célestin s, le
:-rou\"CtlU Parc, les galeries de l' [JopiLal eL la rue
Liu i\larécha l-Pél nin, sr
lrouvc le Vieux Vichy,
quartier qui représen te le
bourg primitif dc Vichy,
où sc voi<;nt quelqm' s
l1Jaisons curieus es.
Si l' on prend pOUl' poinL
sic déparL les galeries de
l'llôpila l, on suivra, il peu
Jlrès en J'ace de la sou rcc
(le l' HôpiLal. la l'W' 1'01'/1'cl('-Frallc e ju squ'à la /'II('
(/' Alli('/', pal' laquelle 011
monl.era , en appuyan L ~
g" il la plllCl' cI'.4 WCI'. 0 n
reprendr a cn S!l115 inverse
la l'Ile d' Allier, ct, par la
rlIC
dr
l' b'ylisc
(à
g.),
on gagnera la place r!1'
/a Vil'illt:-B qlisl', sur laIl/lOln ..Y cllI'dân.
quelle s' élève!' église Sa i nlToul' ùr 1'1Iol'logl' .
13laise, conslrue Lioll du
xv· s., sans grand inLérêt
(au choeur, boiseries du XVII " 5.). De SainL-Bl aise, deseclld
re,
pal' la ' l'lie de /a TOLlr, sur la l'Lie Verrier, el suivre
ell
appuyan L il g., jllsqu'à la maison du G/lClsle/-Franccelle-ci.
(XVI e ~.;
Lom carrée avec escalier il vis); en face, fahrique de Loiles
de
Vichy Delorme fils (maison de vente, rue de la Sourcc·c
l'Ilôpita l, en [nce de la rue Porte-de -France) . De ce point. lecontinu ant par ln l'lie Verrier, on aLLcind!'aiL en quelques min. en
le
parc des CélesLins (V. ci-dessu s); mais il vaudra mieux J'l'venir
sur ses pas (à clr., l'ue Porle-I'P lTie'r, par laquelle on peuL
cendre nu bouleva rd des ELaLs-Cnis el au Nouvea Parc) descL, à
l'extrém iLé de la rue Verl'ier, c,onLinue r par la l'ueudu
CM/pall FI'(IJ1c, S\lr la((\11'I1(\ SP. 1ronvp Iln donjon cylindri que
rlil Inur dl ~
�LE p.\nc: D I~S
r florl(J?!,
r:ÉLESTT'\S.
(x, ,. s.: reslaur0: Ul'II(' \'ue !le la plal('-fol'lnc: s'adre~(,
pour y monler, au sacristain de l'églisl' Sainlnlnise. qui l'habite).
La rue du Chàleau-Franc aboutit il la rue d' ,\ lIier. qu'oll
descendra (à g.) jusqu'ù la place Sénigné, où s'O\J\' re une enl rt'~
<lu pavillon Sévigné (moins intéressant de cc cùté que du cô! c
du .boulevard dps Etnts-L·nis). De la pince St;,·igné. on gngnrr:l,
louJours cn descendant, la rue du l'ont ct le bou]('vard des
Etats-{'nis .
de ln rue Georges-CleIl1rnceau, ù l'ang le de la
.\ l'extrémilé ~.
ru(' Jeflll-Jallri.\ (pnll'(;e . rue Lucas), c trouve l'h ôp ital mili ta ire, qu i peul 1'('eevoil' a nnue ll ement plus ue 1,50n offkiers ou
soldals: il possi'de un élablissement t I(('rma l (,olllpiel.
\ u S.- I·:. dl' la gare, dl' l'nulrp l'ùlé dc la voie ferrée, s'élève
l' hôpi ta l c iv il. I.a reuevance dont il a été dot(;. au XVIlI" s., sllr
la venle des (':lUX minérales Cil bouteilles, lui assure de gros
re"enlls. ,\ ussi esl-il installé de fa~'on
modèle. Comme hôpital
~hermal,
il reçoit, moyennant de faibles rétributions. les ma lades
('trangers à \ïchy. I.a phap{'l le, de style roman (au denlllt, statue
de la Charité accueillanl les malades, par Coulon), esl ouverle les
Jrudis l't <lim., de midi à l.t h .
. \u i". de la gare, entre la voie ferrér, l'll\'cnue de Lyon, ct la
l'oute de Cus ct, se trouve l'usine d'rmboll/cillollc cl l'.cpédilion
s
(!e . cali.\'. Lri's intéressantc à visiter (demander ulle autorisation
('cnle au dirpctcur de la CI C Fermièrc, r. dc J'Etablissement, en
f,tce de la Pasl illeric).
Vichy possède deux hippod r om es: l'ull au i". de la ville. sur
les bords du Sichon (acpès par la l'ur .Jea n-.Jaurès), qui serL flU
concours /tippique (fill juin cL début de jui ll et) el aux mt/rs('s
ti/cILs/cs; l'au Ire à Bell erive, su r IfI rive g. de l'AlIicr, Cil aval du
b.arrage, où onl lieu les courses (fin jui ll et cl débul d'aoùl). ,\
SIgnaler égalclIlcnl : Ic beau sland de lir (III.\' pill/'ons el le vaste
cl sp lendide Lerrain du Spor/ing-Cl llb, l'un cl J'aulre sur la rive g.
fie l'Allier. Enfin les (lr(!nes lauromachiques, rue Paul-Berl. l'our ces divers sporls, V. ci-dessus, Uenseig(wmcn/s praliques,
]J. 12 el 13.
�CusseL: la place Vjct.o,I'-lIugo.
ENVIRO NS DE VICHY
Les environs de Vichy or["enL dl's uuts de prollll'll adc ~L ù'excursioll nombreu x cL variés. V'ulle manière f.(énl'a~,
la caractér islique des environs de Vichy est qu'on jouit, il peu près dans toutes
les direction s, de vues fort belles SUl' la vallée de l'Allier, les monts
Dômes ct la chaîne du Forez.
Grùce il l'automo bile, le rayon des excUI'sjons s'est considér ablement étendu": on visite couramm ent, rie Vichy, non
seuleme nt·
Ferrière s, Châtcl-M ontagne. Lapaliss e, Châteldo n, Châl eannenf
,
les gorges de la Sioule et le via(luc des Fades, Moulins et Souvign
mais encore Châtel-G uyon, Hiom, Clermon t-Fcrran d, l'loyat, y,
Mont-D ore ct la Bourbou le, par la «Route thcrmale d'Auver gncle
ct lcs services d'excurs iolls des autocars de la C'c P.-L.-i\J.»
ct des agcnccs (déLails, p. 10).
Le réseau des chemins de fer du Centre, qui relic Vichy:) Roanne,
avec embranc hcmcnts il Saint-Ju st-en-Ch evaleL sur Balbign
y,
ct il Saint-Po lgues sur Bol'n. permct en outre d'explor er facilement les jolis Monts cie la j\lacleleine cL conduit aux deux
mités des pittoresq ues gorges que la Loirc s'est crcusées exLréentre
Balbign y et HoanlJe.
Nous distingu erons ci-desso us les simples promena des et les
petites excursio ns, qu'on pcut effectue r entrc le déjeunc r et
r11ner, des grandes excursio ns qui demand ent, même en auto, le
une
journée entière, sinon deux jours.
1
�:11
ENVlRONS nE YICHY.
T 'A RIF' DES PIU:\l:lPALES PHO:'ltE:"ADES.
1.I's Il,.'.r '1 Hi suiVi, ,,t cornp rcnnrlLt l'alTer d Ir Tf/nitr ainsi qHl' les /u.:Urf'S ,f ••
rl'1)U,'), _ J /'S~
[(lriü: tirs VOifurt'N so nt rompri:. . IlOur :3 ! ,,·r.\'OILlu'S l'f r~u
r tirs Ull/u"!olllll's sont compris pOl'" ft I.'o!/ogrurs. POlir la .\·rLcha~I
!arn> son IH I.f
(} W'UIlCC.
lV,-H. _
J) t'S
1
Illodifi ralio nl-i {' l a nlltJujoul':i po~sihl(',
1'{· f'lnUlPI'!t- lal'Ïf nfrit'Ïf' 1.
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1fi Cusset .
Pill' .\hl'(·..,ll'l iIlH·'~
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:?IJ Puy- Grenior. . . . . . . . .
- : l't'l. )lnr la rblr du Bois-dt·-J'Eau t'I
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:i" Montagne- Verte . , . . , . ' . . .
par Cus~t'l
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1'1 Îll' l"· ....
· rel. par Laudc'Jlliu,j"'n' l'I Charll Il
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• J'('l. par CU:-i!'H'1 (·t in n'l''';, • , • . . •
- , 1'('1. par C hnnlf'-(rrp lpl c l ill\'I'I""'i, .
lin Hauterive,
. . . . . . . . . ' . . .
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lTaulrrivr pt invC'J'S . . . . • • . . .
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pal' Je .:\Iaupas ('1 Sainl-HI'I1I\ t' t
invf' N. . . . . . . . . .
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S'ûnt- CfTmrrill-dl'S- FOSIj·',f.;, • •
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Promenades et pefiles excursions.
1 0 Cusset.
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CIIE;\IT;"ô DL l,Til. )'\'!;('[\\l ÙU Cf'1lr(~
(statiulI,
'",ns; ('U ï ;"t 10 min . lia J.!aJ"(, d l' CtlSs~
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l'!. (: 1):
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(h-va ul la gal'c' dt· YidlY: tf)l
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min .. :JO C:.; ll'a j(' ( ('U 1:; il :.!O rnill .
Voit. parti,', (" a ul os, l. (·i dl's .. " ....
J!or'l'E : :j
Ù
I.a roule de Cusset se délache cie la rue dc l'aris il g. ayant la
place dl' la (;are. D e la place de la Gare, pal' la rue de la Gare. le
tram rejoint la roull' de Cusset CJui franchit la voie l'errée. Oh
l'l'monte la rive g. du Sic hon , qu e lon ge l'clllh' dl's ]JwlII's ou avenue
.11(,05(/(/111<'0, près de laquelle jaillit la so urce dl' ce n0111, qu' un
nqucduc conduil au IlaH des Sources. Sur l'a ulre rive du Sichon,
belles prairies.
On arrive à Cussel après avoi r lraversé le Sichon.
Cusset (hùL. : lIu Glo/lI', l'. l'as teu!' : tll' r Hlnilt' 1'1 Iii, III Pas" ',
fauh. Sain t-.\ntoin l': tlu CN/ II'I, bd de l' Iltllcl ·c1c-Vi IIl'), ch.!.
dl' !'. rll' (;,~)nR
hah .. ,il'ge du trihunal civil dl' ]':\ITond, dl' Lapa
li sst', I)~t'
up e une agl'l'alJlc situ a Li on cntre les ruisseaus du Sichon
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LfiRAlJF.îICTBt
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CU::;SET.
au S. et du Jolan au N., au pied de collines il l'aspecl rianL. Dans
son abbaye de religieuses bénédictines, fondée au IX· S., eut lieu,
~I\
1440, après la Praguerie, la réconciliation du roi Charles VII el
e son fils, devenu plus tard Louis XI.
La vieille ville de Cusset est entourée, sur un côt.é, par le Sichon
eù~'
sur les trois autres, par une série de larges voies plantées
arbres, qu'emprunte le tracé du tram et qui indiquent le pourb1~'
de l'ancienne enceinte. On suit d'abord l'avenue de la RépuIque. Sur la g. se trouve l'établissement lhermal de Sainte-Marie,
aCl~e\1nt
fermé (1923). Les eaux minérales de Cusset, froides
~lcarbontées
sodiques, sonl très analogues à celles des sources
roldes de Vichy; ellcs ont les mêmes applicalions. Sources mull IPles appartenant, soit à des particuliers, soil à la ville .
. A dl'. de l'avenue de la République, lour du xv· S., de 20 m. de
chamêLre, l'es le des anciennes fortifications, qui sert de prison
(cheminée intéressante). Du même côté, le boulevard de l' H6telde- Ville conduit à la place Victor-Hugo (V. ci-dessous).
L'avenue de la République se termine à la place du Cm/ellaire,
qu'orne une slatue de la Répllblique, commémorative de 1792,
par G. Michel; à dr., H6Iel-Diw. A celte place commence le
Co~rs
Tracy (kiosque de concerls ct pavillon de la source Tracy),
~UJ
se conlinue par le cours Arloill{J, OLI s'élève, à g., le monument
.. ' ~rloin.Q
(18'16:1911), professeur de physiologie à l'école vété~ IlUlIre de Lyon, œuvre de Paul Richer (1921); ce cours est bordé
a dl'. par un hospice de vieilJards dit le Reposoir 1lrloin{J, du
nOn! de son fondateur. A l'intersection du eours Arloing et du
co~rs
La Fayelle qui fait suile, monument du Dr Cornil, l'un des
crealeurs de l'histologie pathologique, par Raoul Verlel (1910).
L A l'exlrémité du cours La Fayette, où se trouve le terminus du
l'am, la place Félix-Cornil est ornée du monument aU.t l\lorls :
" La victoire donne l'envol à la colombe de la Paix " bronze
fj,.ar Raymond Rivoire. De là on gagnera, par la rue Rocher'avyé (à dr.), la place de la Halle, puis la place Victor-Hu{Jo,
el,clltrl:\ de la vieille ville. Le côté E. de cette plaee est occupé pal'
église Saint-Saturnin, construite en 1869, sur les dessins de
Lassus, dans le style gothique du xu e s. Sur les autres faces de la
Place, *maisons anciennes pittoresques, notamment à l'O., où se
Lhouvenl de belles constructions à pignon; celle de g., dont lerez-defaussée est occupé par un bar, reçut, paraît-il, en 1440, Charles VI
e !?auphin et le due de Bourbon. Dans l'angle en face de cette
l11a lson, ]' hôlel de ville et le tribunal sont installés dans ce qui
subsiste de l'abbaye des Bénédictines (dans la cour, beau plalane).
Au~or
de la place s'ouvrent des rues étroites et lortues~.
aux
;llalsons_vieil1ottes assez caractéristiques; à signaler en particulier
a maison Baraton, rue de la Goutte, avee une porte de la fin du
XVIe s. surmontée d'une fenêtre de même époque; sculptures
J ntéressantes.
.
ft
~lI1Vcnt,
.Ln visite de Cusset peul sc combiner :lYf'r plusieur;o; des promenades qui
notamment ('('Urs dp la ~Jonlagc-V('rte,
du Vrrnet, des l\Ialavaux,
C l'Ardoisière, de Busset (V~
ci-aprèS, 30, 1.10, 70, 80 cl 9 G).
VICHY.
3
�34
ENVIRO NS DE VICHY.
2 ° Be llerive.
HOUTE, 1 k. 5 O. t.1. 10 min, 50 c. -
Service automobi le, dép. de la pl. de la Répuuliqu c,
Voit. par tic. et autos, V. ci-des",", p. 31.
On traverse le pont de l'Allier et on suit la route nat. (sur la cil'.
hôt.-res taurant du Ponl; matelote s et friLures de poissons
cie
l'Allier).
Immédi atement à cil'. après le pont, en bOl'dure cie l'Allier,
s'éLende nt les Lerrains de sporLs du Sporting -Club de Vichy
(Lennis et golf; p. 12).
La grande curiosité de B e llerive , village situé sur la g. de la
route nat., est sa *source inlermille nle, située au milieu d'un
parc
touffu (entrée 1 fr. 50; café-l'est. de la Réseme); elle jaillit,
toutes les 8 h. et la gerbe d'eau s'élève à une hauteur de 6environ
m.;
les
heures de jaillissem ent sont affichées tous les jours Vichy dans
les principa ux cafés et au point de départ du serviceà auLomob
ile.
En poursuiva nt !->ur 5 k. cnv. au delà de Bellerive, par
la rout.e nat. d'c
Gannat (sur la dr.lo~1
d. Charmeil), el en prenant à dr. le
du hameau
de Vozelles, on peul monter au P u y-Grenier (357 m.), chemin
éminence
occupée
par un beau parc, d'où l'on a une vu(' étendue (restauran
t). En des('cnda nt
au N. sur Vendat, on trouve une route pour Charmeil (V.
ci-après,
5°)
par où
l'on peut rentrer à Vichy.
D'autre part, Bellerive n'est qu'à 2 k. des prenlicrs boisem~nt
de
la
fOrtU
tlo l\1ontpensier.
3 ° La Monta gn e- Ve rte.
ROUTB, It, k.
N. -
Voit. partie. ct auto", V. ci-dessus, p. :JI.
On prend la rue Jean-Jau rès en direction N., puis son prolongement et on franchit le Sichon. On gravit ensuite la côte
ChanleGrelel; belle vue en arrière.
2 k. 2. Pinasson . On poursuit en face, laissant à dr. une route
allant à (2 k ..'l) Cusset (V. ci-dessu s, 10); à g., une auLre route
rejoint, par (2 k .) le pontBou tiron, (4 k.) Charmei l (V. ci-après,
5°).
- Moins de 1 k. plus loin, au hameau de la Chaume -Guinard
appuyer à dr. (2 chemins ; prendre le second) pour monter, ,
en
quelques min., à la Monta gn e -Verte (396 m.; café-res taurant)
D'un belvMèr e (lunette d'approc he à la dispositi on des visiteurs .
rétributi on), on a une *vlle magnifi que: à l'O. et au S.-O. sur ;
Limagne , que bordent les montagn es de Gannat, la chaîne ln
Dômes et celle des Dores; à l'E. et au S.-E., sur les monts dedes
Madelei ne et le massif du Monto ncel; au S., sur les monts la
du
Livradoi s.
De cc point, on peut gagner Cus~t
à pipd par un sentier direct. Si Fon
pst en voiture, on doit passer par Pinasson. - Pour se
rendre à Charmeil,
on passera egalcmen t par Pinasson.
On pourra cOlp1t~.er
la promenad e cn poussant, ~oit
MontAgne -Verte, soit de la Chaume-G uinnrd, jusqu'il (2 k.)dircclenlc nt de la
Creuzier-le- Vieux
(église "nmane), village auprès duquel le" restes peu importan
ts du cMleau
d. Lauzet ont été aménagés en café-resta urant.
�BELLERIVE. -
HAUTERIVE.
35
4 ° Le Vernet et oôte Saint-Amand.
ROUTE, l, k. S.-E. (jusqu'au Vernet). 1'.31.
Voit. partic. ct aulos, V. ci-dessus,
.
.Ol~
sort de Vichy au S. par les rues Maréchal-Foch et MaréchalPetam el l'on franchit la voie ferrée par un passage à niveau.
L.à, on appuie à g. par une route monlante qui conduit à une
blful'Càtion (poteau indicateur). A dr., route médiocrc, offrant
fne belle vue à dl'. sur la vallée de l'Allier. et gagnant directcmenl
a (5. k. env. de Vichy) côte Saint-Amand (433 m. au point
~uhTIlnat;
café-l'est. avec télescope, rétribution): *vue très
etendue sur la vallée de l'Allier, les monts d'Auvergne, le massif
d~ Montoncel. A g. de la biturc., route pour le Vernet, vi1lage
d où un chemin de crête, à dr., conduit (1,500 m. euv.) à
~roximté
du point culminant ci-dessus. D'un côté comme de
1 autre, la voiture doit s'arrêter à quelque distance du sommet.
V. Du Vernet, on pourra descendre sur (4 k. 5) Cusset, d'01i l'on regagnera
Ichy (V. ci-dessus, 10).
5 ° Charmeil.
ROUTE, 6 k. N.-O. -
Voit. partie. et autos, V. ci· dessus, p. 31.
d On va à Bellerive (V. ci-dessus, 2°) où l'on prend au N. la route
te Gannat que l'on suit jusqu'au hameau des Dalbols, où ]'on
OUrne à dl'. - Près de la bifurcation, en contre-bas, source Boussange, dont les eaux sont amenées à Vichy et y sont utilisées.
La route suit à distance le cours de l'Allier. - 5 k. 5. A dr.,
t(oute .qUi franchit l'Allier sur Je ponl Boutiron et va à Cusset par
3 k. 5) Pinasson, où se détache à g. Je chemin de la MontagneVerte (V. ci-dessus, 3°). Près du pont, restaurants très fréquentés par les pêcheurs.
fi k. Charmeil (café-l'est. La Chaumière) est un hameau bien
tlhbragé, dont J'ancien chtlleau est une grande villa du XVIIIe s.
es environs offrent d'agréables promenades.
ù Si l'on revient ..l Vichy par le pont Boutiron ct Pinassou, on pourra monter
point à la Montagne-Verte (V. ci-dessus, 3°) ou rentrer par Cusset
(t . cc.cI-dessus,
1°).
6 ° Hauterive.
ROUTE, G k. S: -
Voit. partie. ct autos, V. ci-dessus, p. 31,
d On quitte la route de Bellerive (V. 2o) \aussitôt après le pont
ct e l'Allier pour prendre à g. une route qui, laissant à g. le chemin
u tir aux Pigeons (p. 12), remonte la rive g. de l'Allier. - A
~r.,
chemin de la source du D6me, de haute thermalité (610). n dépasse successivement, tant à dr. qu'à g., diverses sources.
6 k. Hauterive esl un petit village coquettement campé sur la
~erg
de l'Allier. De nombreuses sources minérales y sont exploitées.
n particulier, une source importante appartenant à l'Etat et
�:16
g\V!HON::i DE VICHY.
exploilée pal' la Compagnie fermière de Vichy, y jaillit dans un
joli parc ouvert au public (jeux divers pour les enfants; beaux
ombrages; café-restaurant); ses caux, qui supporten t bien le transporl et les longs voyages, ne sont utilisées que comme boisson.
D'lIaul('I'ivc, on peut continuer soit sur (3 k.) Sainl-Yorre (p. 38), rn traversanl l'Allier, sur 10 pOlll de cc villnge, soil s ur (8 k,) Maullllonl (p. 41),
7 0 Les Malavaux,
BOl TL, 7 k. 1::. -
Voit. parlâe. ct autos,
l ~ . ri-dcsslI!oi,
p. :U. -
CHeMIN
,'èseau du Cenlre, halle nux Malav"",, drs,,'rv ie Cil été (p. 43),
Uh
1 Lit,
On se rend d'abord à Cusset (V. ci-dessus, 1 0 ), - A hauteur du
monument Cornil, on prend à g. p(lr la rue du Faubourg-SainLAn/oinc et la route nat. de Paris, Bientôt, on quitte eette roule el
on appuie 1\ dl'. par un chemin qni remonle l'élroite ft tortueuse
naUée du Jolan (à g., curieu'e ai~lIJe
cie roc), concurremment
avec la voie ferrée (V. ci-après, p. 43); on passe deux fois la rivière
SUl' des passerclles en ciment armé. Sur la clr., bois et fflll'
dc la Juslice (-179 111.) où se trouvait aulrefois l'emplacement d'un
gibet.
A 2 k, ~IV_
de la route nat" on atleint le débouehé du pilloresque
·ravln des Malavaux ( \'a lnw/wais ou malle/il), creusé par un misseau affluent du Jolan, le Guyon, qu'emprunle également le ch, de
fer. En ce point, café-restauranl, d'où l'o n pourra se faire accompagner (50 c., plus un petit pourboire), en s'élevanl d'abord audessus du ravin, puis en appuyant sur la g. par une pente assez
raide, jusqu'au plaleau de la Couronne, où l'on trouve les vestiges
d'une ancienne commanderie de Templiers (petite collection
d'objels anciens, sans grand inlérèl, trouvés dans des fouillcs
raites ell cet endroit; excavation creusée dans le l'OC et dite le
puits e/U Diable) et un pavillon, d'où l'on aura une belle vue au N,
sur la vallée du Jolan,
8 0 L'ArdoIsière et le Gour Saillant,
ROUTE, 10 k, S.-E. sions pendant. la snJ~o.
AUTOCARS de la C" P,-L,-M" et des agences d'excur- Voit. partie. ct autos. V. ci-des-us, p. :JI.
3 k, de Viehy à Cusset, V, ei-dessus, 1 0 , - Après avoir traversé
Cusscl jusqu'à la place de la République on prend en faee la l'llC
des Prés/errés, puis à dl'. la roule de Ferrières, Ag" souree du
cflûleau de la lf-Iolle, On remonte le vallon eneaissé et boisé du
Sichon, qui coule tanlôt paisiblement sur un lit de sable el de
cailloux, tantôt en cascalelles bruyanles tombant de roches
éboulées et loujours sous de frais ombrages, à travers lesquels
se monlrenl çà et là quelques moulins, -·1 k. Jl1inolerie. La vallée,
très boisée, se resserre (rochers, hêlres, chènes, châlaigniers).
!l k. l.es Grivois.
J,a valléc du Sichon forme une suite de charmanls petils bassins de prairies plantés de peupliers et réunis par
��38
ENVIRONS DE VICHY.
des défilés rocheux et boisés. La route, laissant à g. sur unc hauteur la chapelle de Sainte-1I1adeleine, franchit la rivière ct monte
sur la rive g., très boiséc, au-dessus d'cscarpements qui resserrent
le cours du Sichon. Bientôt on cntend le bruit produit par Jc
Gour Sai llant, et au milieu d'un fouillis de verdure se montre
une partie des rapides.
10 k. On quitte la route pour descendre 11 g. vers un pont
cn bois donnant accès dans la propriété de l' Ardoi s iè re , où,
dans un petit parc dominé par des rochers ct :'1 l'extrémité d'ulll'
allée de sapins, est un café-restaurant (f!uisine renommée; jeux
divcrs) près duquel on visite une galerie percéc au XVIII O s. pour
l'cxtraction de l'ardoise; cette galerie, dans laquelle cou le une
Jontaine, aboutit à un puits rempli d'eau, profond de 85 m. En
prenant près des écuries un charmant sentier sous bois longeant
la rivière, on arrive, au boul de 200 m .• après avoir dépassé unc
fontaine, dans un hassin Oli le Sichon, enlouré de rochers à pic et
de beaux arbres, se précipite, nOI1 en cascade, mais en rapides
parmi des rochers: c'est le . Gour S ai ll a nt, rcmarquable par Je
c ll arme de son site.
L'Ardoisière est dominée au N.-E. par 1<> mont Peyroux (499 m.),
où s'élevait autrefois un châleau des Templiers, sur l'emplacement
duquel onl de grand bàtimenls d<> ferme (salle ancienne avec
unc immensc cheminée); du point culminant, belle vue.
011 (f'I'a bien de cornhin{'1' la promenade dl" }'Anloisil'rt' a\~('
('('11(' cl~ Dusset
qui suit (7 k. env, cie l'Ardoisière à Bussrt), la ,'out ~ de JI Arùoisit"r(' St'Tvant
de pl'Hércnce d'itinéraire d'aller ct ce-llc de Saiut-Yorre étant l'és{,l'\'éc pour
le retour.
D'autre part, on pourra visiter l'Ardoisièrt' au pass3ge si l'on se rrnd ù
l~erjès
par la roule (V'. ('i-aprl~,
p. (2).
9 0 Bu sset.
ROUTJ~,
13 k. S.-E. - Voit. partie. ct autos, l'. ci-dessus, p. :U. - CIt I ~MIN
DE
FEU P.-L.-l\1. JUSqU'il Saint-Yorre ('U 13 ntin., et Ber\'. de voil. dC' Saintl'Ol're il Busset, - !)ronlcuade à combiner avec celle de l'Ardoisit'rc qui
précède.
On quitte Vichy au S. par Ics rues l\Iaréchal-Foch et MaréchalPétain et la route naL. de Thiers, en laissant à g. le chemin du
Vrrnet et de la côte Sainl-Amand (p. 35). - 3 k. A g., roule allant
à (3 k. 3) Cusset.
·1 k . Abresl, hameau et ancien châleau modernisé. - La route
est établie en corniche sur l'Allier, dont on remonte le cours; bcau
panorama de la vallée. A dr. en contre-bas, ch. de fer dc Thiers,
qui suit de près l'Allier. i\Iagnifique ponl reliant Abrest :'1 Hauterive (p. 35) el destiné à la voie ferrée directe de Vichy à Clermont
en construction. - On coupe dcux vallons; rampes modérées avec
courbe très prononcée.
9 k. 5. S ai nt- Yorre (hôt. : des Marronniers; du Centre; des
Arts; du Commerce; etc.), village de 1,657 hab., célèbre par ses
nombreuses sources minérales. Lcs plus anciennement exploitées
1
�L'ARDO ISIÈRE. -
BUSSET .
39
s?nt les SOllces Larbaud , dans un beau parc de 15 hecto (on peut
V.lslter, même à bicyclet te); on peul citer encore les sources
Gracieuse, Reignier , Rosalie, Guerri'er, No/re-D ame, C.hâ/~au-Ro
des
berl, etc. A proximi té de la gare, verrerie pour la fabncall oll
.
bouteilles. - A cIr., pont sur l'Allier.
roule q?1 remonte
, On quille la roule nat. pour prendre à g. un~
d abord le vallon d'un ruisseau dont on franchIt un petit affluent.
la
S'élevan t peu à peu au-dessu s du ruisseau (vue magni fique sur
Photo Len,,"!.
ClHitenu de Busset.
on s'en
;ra llée de l'Allier et sur les monts d'Auver gne et du Forez),
cloigne assez sensible ment et on gagne plus de 200 m. d'aIt.;
rampes longues et accenlué es.
à
13 le Busset (hôL. Cordier, (t au Tourne- Bride », gar.), villagedu
480 m. d'ait., ch.-1. d'une commun e de 1,506 hab. L'entrée
qui
'châtea u (on ob lient difficile ment l'autoris ation de Je visiter),deux
appartie nt à la famille de Bourbon -Busset, est défendu e par accès
tours moderne s, entre lesquelles un pont-lev is donne
~rose
commun s
. Une cour entourée en parUe de bâ timents servant aux
cl au fond de laquelle s'élève le château proprem ent. dit. Celui-ci,
par
reliées
flanqué de quatre tours, comport e deux ailes en retour,
p plus
.e pavillon de l' Horloge. La tour de Riom (XIV. s.), beaucou
et
elevée que les autres, est couronn ée par un!" galerie enla briques
,
en bois, d'où 1'6n découvr e une vue magnifiq ue surque Limagne
l'on voit
les monts d'Auver gne et ceux du Forez. 1.('$ armes
�1,0
ENVIRONS DE VICIlY.
scull)lées sur une large ùalle posée au pi cd de la t our cl cncadrée
de lierrc apparlielllll'nt aux d'Alègre, auxquels furent alliés les
Bourbon-Busset. Celle tour termine l'aile ùu chàteau qui [ait [acC
il la porte d'entrée. La tour de L' Iolg~
se dl'esse de l'autre côlé
du château. Sur la g., il l'extrémité d"un eorps de bâUrnenl
moderne, une chapelle du XIIIe S. a été rebâtie e111858; elle recouvre
les caveaux funéraires de la famille de Bourbon-Busset. A tir.
s'étend une terrasse d'Olt l'on jouit d'une belle vue.
A ]'jnlt'I'icur : vcstiLmlC" (bcllcs boiseries du xv e 5.), chambre rio Uenri .IV
lamcublclHe'nL des xv c cl XVIe 5.; h('lIe chcminéf') et null'('s pièces donll'\llW
I,rr"c uno Irnlure dl' Prl'sc- donl1Pc par Charles X ù Mme de Gontnud: gnlcl·j(·
d(' peint.ure ct bibliothèque. Dans la plll!);,u'l d('s saJlcs, bahuts CL l\1l'lIblc's
x~e
cl XVIe s.
S('tJlpti!s des
Du château et de l'église', on revient un instant sur ses pas et
on appuie à dr., au delà de la mairie, par la route de Lachaux;
à moins de 500 m., d'un mamelon colé 508 m., l'on a une vue
admirable sur la Limagne et les monts d'Auvergne. - On peul
aussi prendre à g., en laissant à dr. la route précédente. Après
avoir dominé à g. un vallon verdoyant, on le traverse pour montcl'
aux Carres, à 507 Ill. En se retournant on jouit d'une vue peul-èlre
plus belle encore.
Des Corres, ]a roule se poursuit (descente rort sinl('~)
d1l
sur la van~('
Sil'hon et l'Ardoisière (V. ci-dessus, p. 38).
Pour combillcrl'excursion de Dussel nvP(' ('('Ile de Fcrri:·fl"s. V.
('Ï~ap"ès!
p. "2~
1 0 0 Ruines de Billy.
15 k. N. - Voit. part. et autos, V. ci-dessus, p. 31. - CHEMIN nE
l'EH P.-L.-l\l. jusqu'à Saint-Gcrmain-des-Fossés en 15 min. La station est à
4. k. des ruines. - Les touristes en auLo raisant l'excursion de Moulins
fiOU1'E,
pourront ,rjsitcr Dilly au passage.
3 k. de Vichy il Cusset, V. ci-dessus, 10. - A Cusset, on prend,
sur la place du Centenaire, à g. du cours 'rracy, la rue de Beaulieu
qui se continue par la roule de Saint-Germain-des-Fossés, laquelle
franchit le Jolan et monte au hameau de Crépin; coteaux couverls
de vignes. Aux Combes se détache à g. le chemin d(' (2 k.) Cl'euzierle-Vieux ( V. ci-dessus, 3 0 ), el il la Clwume-Gadoll, à g., égalemenl,
celui de (1 le) Creuzier-Le-Neuf. Sur la dL, château de Charmont,
que l'on contourne en montant. La route enjambe le ch. de fer de
Vichy et Clermont-Ferrand et traverse le bOUl'g de Saint-GermaÎndes-Fossés, 3,012 hab. (à g., chapelle romane). Après avoir franchi
une petite rivière, le Moul'gon, on passe au-dessous de la voie ferrée
el on laisse la station il g. Au delà, la route mon le, puis descend
sur Billy.
1.5 k. B i Jl~ (hôt. du Commerce), peLit village où se voient ql:lel,ques
maIsons ancwnnes et les restes d'une porte cie ville, cst clolIlme pal'
les ruines pittoresques d'un *chtlteau (mon. hist.) des xm C et. XlV" s.
(un gardien fait visiter; pourboire), dont la parUe la mieux conservée est le donjon avec sa svelte LoUl' d'escalier polygonale et
�MAULlIIONT ET RANDA N.
d'Arfeui lles, propriét aire des ruines de
comte
le
se.s oublieLLes. 1\1.
la
a fait resLaun 'r l'escalie r ùu donjon. Tout l'inlérêl ladevue
B.I!~y,
VIsIte consiste dans l'aspect extérieu r du château et dans
qu'on a, du sommet du donjon, sur la vallée de l'Allier.
~tarcpnl,
BILLY. -
à Vichy par
En traversan t l'Allier Sur le pont de Billy, on peut revenir
En cc e'as,
Saint-Rem !l·m-RoU "t et Charmeil ( 1'. ci-dessus, p. :15).
pousfl.nnl.
f'n
s
JI St'rn pr"'r{ornbh' d'allonger la cours(' de quclqu('s kilomètrf'
hf.'rt.;
(1,070
non)
m('mf'
du
lorpi
}p
df'I:\ d" Marcenat , jusqu'à J'ndmirab
~I
my; 20 k.
nvcnu(ls), au travers dC" 1aqucllf' on sr rahattra sur Saint-Re
1(·lIt~
':Il\'. dt, Billy ;'1 VidlY j)ar t'l'f itilléruirr.
11 0 Maulm ont et Randan .
k. suivant l'itinénOUTE S. et S.-o. Jolie excursion circulaire de 35 Ù ~O
pour (13 k.)
raire- choisi entre Vichy et lIlaulmon t. - Autobus postal direct
et des agences
P.-L.-M.,
C"
la
de
Autocars
gare.
la
nandan, dép. do
p. 31.
ci-dessus,
d'excursio n pendant] a saison. - Voit. partie. et autos, r.
-Ferrand visiteront
LCIi touristes ('0 auto faisant l'excursio n de Clermont
passage.
au
Randan
-
es: le
On peut se rendre de Vichy à Maulmo nt par trois itinérair
e (p. 35):
plus court (env. 14 k.) est par le pont de Vichy et Hauteriv
orre
un second (16 k.) emprun te la route de Thiers jusqu'à Saint-Y
et rejoint
(IR' 38), franchit l'Allier sur le pont de cette localitéMaulmo
nt;
Itinérair e précéde nt à mi-chem in entre Hauteriv e et
cette
enfin, le troisièm e (18 k.), qu'on suivra de préféren ce, utilise
route de Thiers jusqu'à 100 m. env. avant la station de
rn~e
le
Rls-CM teldon (p. 48} ~t passe l'Allier sur le pont de Ris: c'est
Illeilleur et le plus intéress ant.
se jette
15 k. I.e pont suspend u de Ris, à l'ilmont duquel la Dore maçondans l'Allier, est support é en son milieu par une pile de
reliées par
nerie que couronn ent deux tours crénelée s en briques
du roi LouisUn arc brisé, avec les armes de Mme Adélaïde , sœur
Philippe . - On appuie à dr. pour franchir un ruisseau , le Buron,
commém oraSt ur un pont construi t par Mme Adélaïde (inscript ionmelant.
ive). Sur la dr., petit village de Saint-Pr iest-Bra
19 k. ·Châtea u de Maulmo nt (on ne le visite pas) construi t.en style gothique , sur l'emplac ement d'une ancienne ' comman
derie de Templie rs, par Mme Adélaïde , pour ses neveux, les princes
d 'Orléans , à qui il servait de rendez-v ous de chasse. Il appartie nt
Illainten ant à M. Bailhon du Guérine t, qui y a effectué diverses
A l'intransfor mations et l'a fait, notamm ent, suréleve r d'un étage.sculpté.
tDérieur, plusieur s salles sont revêtues de bois"eries en chêneancienne
e la terrasse et du donjon, belle vue. Dans la cour, porte
d
provena nt de l'hôpital Saint-B arthélem y de Clermon t-Ferran
( XVIe 5.).
PuelLa route de Randan s'élève vers l'O., traverse les boiss du
et vient
Chauvin, des Bachasscs, de Charlle-Chave, des Planisse
border le parc de Randan ; belles vues en arrière à l'E.
à
26 k. Randan (Mt. du Parc), ch.-1. de e. de 1,372 hab.,
410 m. d'ait., ancienne capitale du Randann ais, est bien bâti,
.
�42
Jo: VIRONR DR VICHY.
grâce aux libéralité s <'I.e Mme Adélaïde d'Orléan s. L'église, édifice
du xv. S. cntièrem cnt reslauré , rcnferm c un lableau (Reinr
martyre) portant le armoirie s du duc de Lauzun, seigneur de Randon.
Une belle avenue bordée d'ormes ct dcplatan escondu itau ch âteau
celui-ci ne se visite pas, mais le parc qui l'en loure est ouvcrt;
au public les ·dim. et jeudis, de 13 à 18 h.; très beaux ombrage
s.
Comtncnc 6 au XVIe S. par Fulvie Pic dr la Mirandole , femme
du scjgn~r
do Handan, Ir. chi\tcau n été remanié de Cond cn ('omble f't
rf,rait par Mme Adélatde; il appartien t aujourd'h ui nu duc en grande partl c
dC' )lontpcns i('f.
Le principal corps do logis est lIanqué :i ses angles de deux pavillons
en reloll r
sur la cour d'honneu r; du côté du parc, deux gros~('
tour; y sont adossécg,
Toules ces construct ions, en briquC's roses rt. grisc~,
datent de 1822, à l'exception de la tour de l'O., remarqua ble par son escalier :i vis.
Le trajet de Randan à Vichy, sur près des deux tiers du parcours
,
est une admirab le promena de en forêt, au milieu de belles
de taill is, de clairière s (lrès beUes échappé es de vue il l'E.). -futaies,
Bearwezpt, hameau à 388 m. On laisse à dr. une maison de 29 k.
garde
pour appuyer à l'E.-N.-E . dans la lorél Bouchar de (jolie vue sur
la
vallée de l'Allier). - 34 k. Ag., roul(' de (1 k. 5 S.-O.) Brughea
s;
belle vue dcs monls Dômes. Sorti de la forèt, on descend
assez
rapidem ent en ayant à g. la vallée du Sermon l ou Snrmon.
:l5 k. 5. Hameau x du 13ois-Ranc/ene= (orme magnifiq ue) ct des
SécJwud s (très bell es vues). - :l9 k. A g., Bel/aille ; on franchit
l'Allier au pont de Vichy. - 40 k. Vichy
12° F e rri ères et Mon t gilb ert.
27 k.S.-E.- Cum\tl:'\" Dg FEI\ pOUf Ferrières. réseau du Centre,
32 k.;
;J hnins par j. dnns chaque SClL'~.
cn l h. 25 à 1 h. 50. alltos, V. ci-dess1ls. p. 32. - lLinêl'airr ~l\ trouvant sur Voit. partir. ct
)e
parcours
dr~
aut()f'RrS de ln Cie P.-L,-:\1. ct des SCl'vicl'!) des agences d'('xcursio
n pl'ndanl
la saison .
nOUTE,
A. PAR LA ROUTE. - L'iLinér aire routier de Vichy à Ferrière
s
passe par l'Ardois ière (p. 36). - Au delà de ce point,
la rou le
se pours uit le long d u Sichon jusqu'à (17 k.) Arronne s (aub.).
On laisse à g. la roule du Iayet. - La roulp s'écarte ensuite
de la rivière pOUl" monler (belles vues) par de grands lacets.
24 k. 5. Cheval rigond, hameau à 603 m . d'ail., d'où l'on peut
aller
vis iler (prendre un chem in il g. peu praticab le aux voitures
, 20 à
25 min. à pied) les ruines pilloresq ues du *chât eau de Montgil
bert, qui couronn ent un mamelo n (550 m. d'aIt.) dont les
flancs
sonl eouvqrts de bois: l'accès en esl libre. Ces ruines compren
les restes de 8 tours reliécs par des murs épais qu'envah issenlnenl
lierres gigantes ques; Monlgil bert f'Ut occupé, sous Charles des
VII
par le célèbre routier Rodrigu e de Villandr ado .
La roule sc rapproch e du Sichon el suil en corniche sa vallée
profonde .
27 k. Ferri è re s-s ur-Sich on (hôt. : du Commerc
Hôlel, pens. 15 à 20 fr.), village de 1,465 hab.; en face e;de Centrall'église,
monume nt aux morts, vieux cht1teau restauré .
�RANnAN. -
FERRIÈRES·SUR-SICHO
1 En aval de Ferrières, sur le Sichon (y aller par la rdute de ln Guillermie),
n grolle des Fées a de curieuses stnln('tiles ct unc cnsrulrllc. - En amont,
Sur le Sichon également (route de Saint-Priest-J"aprugne), dont la vallée est
d?s plus pittoresques, sc trouv(>, à 2 k. co v" la bizarre fente de Pierre-Encize,
Ou a été ~nca$tréo
une clmpetlc 1110dol'no. A 3 k. N" château. de Chappe,
du x~
s ., restauré ct entouré de beaux ombrages qui bordent un étang.
en ch. de ICI" au roc
. J?e !i"'f."rrières, on ira facilement, soit en voit., ~oit
Sa.nt_ Vincent (.932 m. d'aIt.; vue magnifique; table d'orientation du T.C .•'.).
--:- La route do Saint-Priest-Lap"ugnr passe au pied du roc (:; 6 k. env. de
l't'I' Tl ères); de là, un bon sentirr (poteau indicateur) conduit au sommet cn
~uelqs
min . De la station de l,avoine-Laprugne, il faut compter 35
a 4.0 min.
B . PAR LE CHEMIN DE FER (ligne très pittoresque, avec de curieux
d'art en ciment armé d'un effet fort heureux) . - 3 k. de
Ichy à Cusset, V. ci-dessus, p. 32.
J:?e Cusset, la voie s'élève par la vallée du Jolan, puis par le
~av1l
des Malavaux (p. 36); rampe continue et accentuée; combe
] ocheuse et étroite où la voie surplombe la rivière à une grande
la~ l Leur.-Apès
la halte des Malavaux la ligne remonte les ondul~ons
dc la fraîche vallée du Rouillon et contourne l'étang du
ard. •
11 k. Molles (aub.), 967 hab., à 466 m. d'aIt. Sur la dr., horizon
de monLagnes : massif du MonLoncel et des Bois-Noirs que prolonenL , ver~
le N., les monts de la Madeleine; au loin, belle silhoucLLe
li château de Busset. La voie monLe toujours Lrès sensiblement;
parcours pittoresque. _. 16 k. T.e Pouthie/-Ia-Chapdle, à 521 m. La voie s'engage dans des ravins profonds, hérissés de blocs erra1tques et peuplés de villages aux maisons basses coiffées de chaume.
22 k. Le Mayet- de- Mon tagn e (hôt. : de la Poste, T . c. F.; dt' la
Gare; du Commerce), où aboutit, à g., une ligne ferrée venant de
L,apalisse, ch.-l. cie c. cie 2,122 hab., clont 740 au centre, à 500 m.
~ a.I l., près d'un petit affluent de la Besbre. Situé au revers N. des
Ols-Noirs et au revers O. des monLs cie la Madeleine, c'est le
~e!1tr
commercial cie la monLagne; ses marchés du lundi et ses
Oll'es de bestiaux sont très importants. - Le Mayet-de-Montagne
CH dominé à l'O. par le roc Châle/us (614 m.; beau panorama;
l110ins de 1 h. aller et rel.). - PourjChâlel-Montagne, V. ci-après 13°.
!-~
tracé de la ligne est très sinueux. Sur la g., montagnes
b Olsees.
29 le Ferrières (V. A.t - Pour aller à Montgilbert, suivre la
route de Vichy sur 2 k. 5 env. jusqu'à Chevalrigond, où l'on
Prend il dl'. (V. ci-dessus, A).
\i~vragcs
a
13° Ch ât e l-Monta gne.
!tOUTE, 25 k. E.; autos de louage, 1". ci-dessus 1 p. 32. - It.inéraire sc trouvant
S.ur]e parcours des autocars P.-L~f
et des services des agences dJexcurSlons pendant la saison .
3 le de Vichy à Cusset, p. 32. - On suit la route nationa le
!le Paris sur 3 k. env., puis on prend à dl'. : tracé sinueux et for-
�ENVIRONS DE VICHY.
tClllent onrlulé.
12 le La Bmyèrr, fi 450 m. On parcourt une
lignc de crèLcs qui ùominc au N. la vallée du Joba.
20 k. On croise la voie ferrée ct la rouLe du Mayel-de-Montagne
à Lapalisse, puis on descend sur la vallée de la Besbre. Au delà,
grand laceL.
25 k. Châtel-Montagne (hôL. des Touris/es, T. C. F.), bourg de
1,121 hab., pitLoresquement siLué à 625 m. d'aiL., en contre-lwul
de la vallée de la Besbre, est dominé par sa belle *église romane
du xn" s., qui a été restaurée; vaste porche surmonLé d'une trihune, clocher carré à deux éLages percés de baies géminées,
ehevct intéressanL avec des absidioles peu saillanLes. De Ja façadc
dc J'église, bellc vue. Dans Je bourg, maisons anciennes des XIVe eL
XV" S., donL quelques-unes onL des tourclles.
"
Al k, S., au Puy-le-Roc (60\.1 m.l, beau panorama.
0" peut aussi aller il Châtel-Montagne par Molles et le Jl!ayet-de-Montagne (l' . ci-dessus, 12°). qu'une route pilLol'osque de 6 k. (tracée en corl1içho au-dessus de la Besbre, qui couIc en cc poinl dans des gOl'gcs pl'ofolldrs
t.'l resserrées, aux parois abruptes) l'clie à ChàtchMontagnc.
On peut combiner l'excursion de ChtltcJ-Montngnc uvec ce1le de LnpnH:'!s<" qui suit, cn gagnant. cetle dOl'niere ville par (8 k.) Arfeuilles; pal'f.'olll'S
inl{'ressanl de 25 k, cnv.
14° Lapalisse.
r.IIEMIN DE FER, 27 k. (s'informer sur les corrcsp, otablics à Saint-Germwd~
J·'o~sè).
- ROUTE, 2:J k.; uutos de louage, l', ci-dessus, p, 32,
.A. PAR LE CHEMIN DE FER. - Le ch. de fer suit la rive dr. de
l'Allier en contournant le pi cd des collines qui bornent la vue à dr.
11 k. Sainl-Germain-des-Fossés (buffet: p. 40). - On laisse à g.
la ligne de parjs et on s'éloigne de l'Allier vers l'E.
17 k. Sainl-Gérand-le-Puy, bourg à 6 k. N. de la station; cMlcan
du xv" s. qui reçut, en 1804, le papc Pie VII, cl église du Xl" s. avec
d'anciennes peintures murales.
27 k. Lapalisse-Sainl-Prix (autos des hôtels à la garc), station
à 319 m. pour ces deux localités.
Lapalisse (donL le vrai nom historique est la Palice; hôt. :
dr France, de l'Ecll-de-France, dll Lion-d'Or, L. r. Tational!.').
ch.-\. d'arrond. de 2,913 hab., sur la Besbre, à 2 k. N. de la
sLation.
Histoire. -
La lerre de la Palice Iut ncheti'e
:j
Chnrles de Dourbon comte
de Clf'rmonl, par Il' sénéchal ,Jacqurs de Chabannrs, maréchal du Doul'bonnais rt de Toulous<.', qui cOlllmandait. FaYnl-!f\'d~
lorsque" .lcann(l< cl' Arc
fit. Icv('r II' sit'gc d'Ol'lèanF., (Il (lui moul'lll d'unq bl(l<ss11I'c l'C<:U(' au combnt de
Cilst.iJlon (11t53). où il n,'ait. t.ué Talbot.. Son plue.; i!lu '11'(' descendant fnt
~lOCq{,S
II df' Chauann('s, maréchal de France, plus connt1 sous Je nom dc fa
Palice f morl ù la bnt.ailll' de ]")avi<.·, Cl nuquc1 fi éll' cons
~ l(,'éc
ln ('113115;on birn
('on nue, dont, avec le Lemps, le sens s'est tl'ouvé défOJ'mé. La seigneurie df'
ln Pali~sc
p:u.;sn Nlsuite :\ la famillf' dr ln Guiche; mais Je chl'ilruu rcdcvjnt,
<n 1731, lu propl'ioté de la Camille do Chabannes.
Dc la
ga~e,
une avenue de 2 k., plantée de platanes, descend
il la ville, bâtie sur les deux rives de la Besbre eL traversée par la
�ALI SSE .
CHATEL·MO 'l'AGNE. - LAP
g., l'al'lère
bes, qui forme, sur la rive endi
cula ire
route nat. de Pari s à Anti
perp
els),
(hôt
e
onal
Nati
rue
la
,
lisse
prinèipale de Lapa
Gare et de la rue
la
de
nue
l'ave
de
tion
jonc
la
t (1922).
à la riviè re; à
ts, bronze par Gast on Petierse
ra la
Nationale, monument aux Mor
ant à dr., on trav
Pren
.
térêt
d'In
peu
a
e
mêm
ager
La ville
à la rue Nati onal e pou r s'eng
suite
fait
qui
t
pon
le
sur
de
re
:eSb
l'angle de cett e rue et de la ,rue
g"
à
ans la rue du Commerce, A
haut
plus
s.;
xv·
du
on
pign
la Liberté, maison de bois à
Châl eau de Lapa lia,e
rue du
et haut e malson du xv' s. La
ancienne hostellerie, gran deeau,
sur la rive dr. de la
ve
s'élè
qui
ehât
au
de
accè
Commerce
, de style rom an.
e pas)
l'IVlère, et à l'église, moderne
bannes-la Pali ce; on ne visitsimp
Cha
de
Mt.
(au
teau
le,
·ohA
Le
t un long corps de logis fortbâti
men t
s'ou vre sur un joli parc ; c'es
d'un
N.
au
ué
flanq
ue,
briq
du XVI. s" en pierre et avec 2 tour s rondes, et au S. d'un e
goth ique resta uré (xv ' s,)
façade E., sur le parc , une tour
chapelle du xv' s.; au milieudedelalaRenaissance) renferme l'.escaller
ite,
refa
e,
à pans (jolie port
llrln clpa l.
nd
plafo
l or étaae pièee déme ublée (euri eux
n, de 1495
• A l'inté rieur : ,rand .alan , et au
mapl fique o "llJpÏ 8.t!Ti u d'Au buI"o
.. ea;"o na) oia Bont appen dueB 4bule) , Beul. pann eaux retro uvé. apr" . la Rêva très délab rée,
'une 50 tapis serie orne le vpsti
z. - La ~hapeJ,
l IIlion ,l'unI ' série qui repré senta it les Nouf Preu
1453) et
J/UqU el IÙ Chab anM ' (t
d.
laireB
tumu
/I.
",llJtu
s
l'enferme les 2 belle
�ENVIRO NS DE VICHY.
de sa femrrw. Le héros de Pavie y avait été inhume, mais sou
tombeau n été
saecaié pendant la Révolutio n.
Derrière l'église, s'étend le champ de foire, au-dessus duquel,
à la bifurcation des routes de Digoin ct de Bert, s'élève, dans un massif, le
monumen t If au::C
défenseur s de la Républiqu e, victimes du coup d'Etat, 2 déc.
1851 ' .
B. PAR LA ROUTE. - On sort de Vichy par la route
Cusset, et
on poursuit , au delà de cette ville, par la route nal.dede
Paris à
Nîmes; tracé à ondulati ons assez accentué es. - 9 k. Laissan
à g.
la route de Paris, on prend à dr. - 21 k. 5. On rejoint la routet nal.
de Paris à Antibes, par laquelle on appuie à dr. - 23 k. Lapaliss
e.
Les touristes en auto feront bien de combiner cette excursion
avec ce\le
de Châtel-M ontagne (V. ci-dessus, p. 43), ce qui leur donnera
circulaire de 73 à 81 k. cnv., suivant qu'ils passeront ou non un itinéraire
par
)e l\ayct~
de- Mon tagne.
15° Gannat .
19 k. O. - Autocars de la C'· P.-L.-M., p.lO. - Service
tobus. - Autos de louage, V. ci-dessus, p. 32. - L'itinérai re direct d'aupar le ch. de
rer (35 k.; cbnngeme nt de train à Saint-Ger main-des- Fossés)
est peu
recomma ndable.
ROUTIl,
On traverse le pont de Vichy et, passé Belleriv e, on
toul droit la route nat.; rampes assez fortes. - Avantsuit toujours
dre
le hameau du Champ- Rou beau (327 m.), la roule laisse àd'attein
dr. Beauregard, où M. Mallal-R amin permet de voir l'import ante collectio
n
d'estamp es qu'il a formée sur Vichy et sa région.
elle entre
dans la partie N. de la forêt de Montpen sier, atteintPuis
m. d'aIl.
et, franchis sant le Béron. sorl des bois pour parcouri365
plateau.
11 k. Cognat (curieus e église du xu· s.), village prèsr un
duquel
eul
lieu, en 1568, entre catholiq ues et protesta nts, un combat dans
leqùel ceux-ci furent vainque urs. - La route descend , passe . au
domaine de la Charme, laisse à dr. le chdteau de Lyonne, à g.
le
chdteau des Cluseaux, franchit la Toulaine à Pontralier, dépasse
dr. le château de Fontorte, ct, entrant dans la ville de Gannatà
par le faubour g du Pavé, croise le ch. dl' fer.
19 k. Gannat (bu1Iet à la gare; hôt. : de France el Terminu s,
l'n face de la gare, T.C.F.; de la Gare, à la gare;
l'Agricu lture, pl. Rantian , remis à neuf; du Commerce, pl. de
Rantian ; de
la Poste, sur le Cours), ch.-1. d'arrond . de 4,524 hab., sur le ruisseau d'Andel ot, à la lisière O. de la Limagne bourbon naise et au
pied de hautes collines granitiq ues (450 à 530 m. au signal de
la
Serre, à 5 k. N.-O.), qui se rattache nt au socle primitif des
monts d'Auver gne.
Gannat, ville primitive ment auvergna te, réunie par Philippo
au
Bourbonn ais, a vu naItre le maréchal de la Palice (V. ci-dessus, Aug~te
14°) et l'abbé
ChdJel, fondateur de l'Eglise dite française (1795-185 7).
Gannat présenle un pourtou r arrondi, gardant la forme des
anciens rpmpart s, qui est marqué d'un côté par le ruisseau
d'Andelot, de l'autre par une suite de eours ombragé s de platanes
L'avenue de la Gare se continue par le cours de la République qui.
�LAPALI SSE. - UA N.\T.
à la place Pasteur où a été érigé un monumenL des
de la guerre de 1870-18 71, par Coulon, dont le motif prinXIIe S. A
CIpal reprodu it une lanterne des morts bourbon nalse du musique
)
l' avenue De/ame conduit au jardin public (kiosque de
~r.,
dans la vaste propriét é de M. Delarue, bienfaite ur de la
"~stalé
Yllle, dont on voit à J'entrée le monumenL, bronze par Coulon;
l'O. de la
a g., pavillon Delarue, petit musée et bibliothè que. A JIalle
sur
Place Pasteur, s'ouvre la · place Relllliall ou de la
I aquelle se trouve le château.
C
il
Du *c/ll11eau, qui doit datcr de la première moitié du xv S.,
reste une enceinte quadran gulaire de hautes muraille s, flanquée
a.ux angles de 4 tours rondes dont 3 assez bien conservé es; à l'inténeur a été bâtie, de nos jours, une prison.
v~cltmp.s
C?Il~uit
dehors d('
la place Rantinn, on pourra aller visiter (li 500 m. rnv. (ln
prendre à g. In
"Ille; traverser la plurc en tournant le dos au ch:\tcnu ct "'église SaintCroix-des-RanlPaux, puis ln rue Saint-Etie nne) l'ancienne
ru~
nef couvert(' ("n
E/tienne, cn partie du XIe S., mais très mutilée ct délabrée;
C H\rprnte et bas-côtés voûtés en demi-berc eau.
t D~
il
Au S. de la place Pasteur, on prend la Grande- Rue, arlère
in. A
centrale de Gannat, sur laquelle s'ouvre, à g., la place llcnllequ
;
dr., SUI' celle place. maisoll du xv" avec une belle porte gothiquc
au fond s'élève l'église Sainte-C roix.
U*églis 6 Sainte- Croix (mon. hisl.) est un édifice primitiv ement
du
du XU" s., mais qui a été presque entil'rem ent refait, audumilieu
XIV " au
s,
XlII C s. pour la nef (très élégante ) et ses bas-côté
C
subsiste nt quelque s
XVI" s. pour le ehœur. De l'église du XII s.
(beaux chapitea ux) dans le déambu latoire, la chapelle
eo~nl1s
a.xlale dédiée à Ste Procule, patronn e de Gannat, cell!' qui l'avoi-;
sine ag. ct le segment de déambu latoire qui réunit ces 2 chapelleun
examine r l'extérie ur de cette partie de l'édifice, où se trouve Les
chapitea u intéress ant qui représen te l'Adorat ion des Mages.
gracieux
deux portes latérales , du milieu du XII! . S., sont rI'un style
du
et ont des vanlaux curieux du XII! e ou du XIV" S. A l'entrée
à g., bon tableau de l'école italiennr attribué , sans doute
~hœlJr,
Inexacte ment, au Dominiq uin. On demand era à voir, au preshye, un évangéli aire à reliure d'ivoire sculpté, sans doute de
l'Poque caroling ienne.
Si l'on veut achever la visite de la ville, on continue ra à desmaisolls
Cendre la Grande- fiue, où se trouven t quelques restes dechamp
de
an.cienncs et qui aboutit fi l'Andel ot: à dr., on voit le busle de
t,
'JoIre; à g., à l'entrée du bouleva rd qui longe l'Andelo
. Hennequ in, maire de Gannat en 1789 (t 1837). surmon tant
une fontaine . Ce bouleva rd, d'où 1'on voit fi g., dans des jardins,
du
2 Lours demi-cy lindriqu es des ancienne s fortifica tions (fin
xv. s.), ramène à l'avenue de la Gare .
},èr
si l'on pousse
. L'intér'l·t de l'c. C'ursion de Gannat sera beaucoup accru es de la iou/o
intére.snn tc; gorges pittoresqu
lusqu'à (10 k.) Eurol';l (~gUse
vallon),
charmant
e;
pittoresqu
(ch,iteau
amont) ct jusqu'à (/7 k.) Veauce
e{ort (bcau
l'on pourra .e rahattre sur Gannat par aint-Bollnot·de-Roch
\ ~u
ç.ircuit.
cc
pour
c 'Iteau dominant la Siowe); 34 à 35 k. au total
"!?
�48
E:-.i VlHUN::l Dl!: VICI! 'l..
itiut>rulrc dl' retour, les tourisles en auto pourront prenùre
par
AigU<Jpersc, Effiat el la lorèl de Monlpens ier; 30 k.
env. jusqu'à VichY
(V. la Ro"l. Thermale, p. 49).
CUIIUI1C
16° Châteld on.
HUlrn; : !n k. S. - Voitu1'cS partie. et autos, '., (:i-dcs~uJ
nérairo par ch. do 1er (16 k. en 25 Ill. jusqu'" Hi,-Chàtp p. :t.t - L'Hi ...
ldon) n'est
très pratique, il caUSQ de l'éloignem ent de la station.
p."
k. de Vichy à SainL- Yorre, p. 38. - Roule et
ferrée
remonle nt l'Allier parallèle ment à faible distance l'une voie
de l'aulre.
- Sur la g., coquet village de Mariol.
16 k. Ris-Chc1leldon (aub.), stalion à hau~er
du confluen t de
l'Allier et de la Dore. A dr., pont de Ris (p. 41).
17 k. 5. On quille la route nat. ct on tourne à g. en remonla nt
la vallée du Vauziro n.
21 k. Châteld on (hôt.: du CenLre, gar., voit.; du Commerc e; corresp. pour la gare), ch.-\. de c. de 1,892 hab., petile ville ancienne
sur le Vauziro n, au rond d'un cirque de haules collines rocheuse ,
s.
dont les penles sont couverte s de vignes qui produise des vins
estimés. Plusieur s maisons , très pittoresq ues, les unes nt
bois, les aulres en pielTl', sont du XV" ou du XVI" s. en pans de
Après avoir dépassé l'église (à g.; sans inlérèt), on arrive à Ulll'
place. donlle centre est occupé par Ull vieux marché couvert.
A l'ull
des angles de celle place, ·maison intéress: mte de la Dn du xv·
s.
Les rues à g. de la place conduise nl au bord du Vauziro
n : JJieillcs
maisons el 2 Lours des anciens rempart s.
Au delà de la place, s'élève la tOllr de l'horloge (XIVO s.), dl'. de
laquelle un chemin monle au ·cMLeau (XII" et surtout ftXV"
s.),
récemm ent restauré en partie, dont la visile n'esl générale
pas autorisé e (on peut cependa nt pénétrer dans la première ment
cour,
en prévena nt le concierg e).
~
UIlIlS la valléo du VauziroD , cn amont de Chûtcldon ,
sources minéraltS
dont les eaux sont exportées . - Uue roule pittoresqu e suivant
celle va1lt·(·
('()uduit à (n k.) Lachaux, d'ou l'on peut revenir à Vichy,
soit par liusa l't
(:l/,1<. env.), soil par Ferrières (15 k. env.). V. ci-dessus,
p. 38 et ~2.
A 6 k. S., lIlontpcllrOlt:r, nci~e
nbbaye cistercien ne dont subsistl'n t,
outre un grand bittiment du XVIII- s., les vestigrs d'une belle
église du Xl1 e S.
(entrée dillicilem ent nutorisée, mnis on voit bien ces vestiges
du dehOrs).
- Au delà de JIIonlpeyr oux, une route, ouverte 10 long
de
la valMc de la
Credogne , permet d'aller à 'rhiers par Saint-Vic tor et Saint-Rom
y.
Grandes excursions.
L'excellen t réseau routier qui cmH~re
Vichy permet aux automobi listes
les excursion s les plus variées ct les plus agréable •.
Pendant ln saison, de nombrrus cs excursion s sont organisée
s par les sel""
vice. d'nutoear . de la O· P.-L.-M. et par le. diverses agences
(p. 10l.
L('~
itinlirnjrf'S principnll x fuisant l'ohj(·t ùC' crs excursion s
sont
gén('rlt~
ment, outre lu route thermale d'Auvergne, les suivnntes : ln
montagne Bour-
�r.IL\TFLnO'l. - AIGl'RPERSE.
bOfLl!~ISr.
(vidll'p cil! la He!,' re, ChùI'J·~loran(,
If' .\la~·f",d-)(Itng>
~'Olir
OU Sichou); Je circuit dts chàleaur (Hnlldan, )Iaulmolll, Busset); 'lIUt'TS,
Par la Olontngne Bou-rbni~c:
la vallpe d8 la Sioule (Gannat, gorgrs de
Chauvigny, Chhtenuneuf-les-Bains, ret. par Aigueperse); I('~
monts de la
.~ 'ad elin
(vallée du Sichon, bois de l'Assise, barra!:c d~
la 'J',\che. Clllitel,[ontagnc); le Puy-de-D6mc; lu vallée d. la Sio,". et le vtadue des Fades; [a
rhatse-Dieu. Sau f les 3 dernières qui nécessitent la journée, l('s autres sr. fon t
dans l'après-midi.
17 0 La route thermale d ' Auvergne.
DE VICIlY A LA BOURBOULE
2:t:;. k. env. _ AUTOCAIl; nu 1'.-L~
(du 15 juin au 15 ~1'Pl.,
nvf'C prolollgn
tlon oventuellf' jusqu'au 15 scpl.); ln service spécial, aller rt r('I. danl:' la
même journée au dép. de Vichy pour ln llourboulf' rt vice-versa (:J r. par
semaine); - 2" service circulaire, au départ de Vichy et do la Bourboul('
ct Corrrspondnnl cnscmblf' n Clermont ou il Boyat (3 r. pnr sem.). cellr
Combinaison permettant do voir ('II lIne ~cl
ie journée Chillel-Guyon. Royat.
Sainl-Nc('lairr, Ir Monl-Dore <,1 la Bourboule. - POlir l'horaire elles prix,
C'onsuJtf'r le livret spérial t'dité par la Cie, ct pour la location des placf's
"1 tous renseignements s'ndresser à JIl gare ou nu bureau spécial, r. du
Parc, Il.
f.cs ilinéraires éta nt sujrts à de fréf)uents changf'mcnts de détaiJ, soit d'une
SAISOn à l'autre, soit mt.'me dans 10 ('ourant d'une nll'mc saison pour diverst's
('auses, nous décrirons ci-dessous l'itinéraire qui est cn quelque sorte la
, route thermale d'Auvergne. type.
1" POur détail., V. les guides Diamant : Chcitel-Cuyofl-Iliom, Clcrmonterrand-floyat et Le Jl1ont-Dorc-La-Bourboulr.
On quitte Vichy par le pont et la route de Bellerive ( \'.)J. 3·1, 2"),
prend à g. pour gagner la forêt de lIIontpensier, où l'on laisse
, g. Serbannes. - Descente avec une belle vue sur la Limagne. 17 k. Elliat, avec un beau châleau de 1627.
22 k. Aigueperse (hût. : des Commerçants, gar.; du Lion-d'Or.
Spécialités: pralines et miel), ch.-1. de c. de 1,746 hab., vieille
VIlle où l'on visitera avec intérêt: l'église Noire-Dame, dont le
chœur et le transept sont du XIIIe S. et qui s'est annexée, ('n 1515.
Unl' remarquable clwpelle des Morls (la 2 e chapelle du chœur qui
abrita longlemps le ctllèbre St Sébaslien, de Mantegna, actuelle111ent au Louvre, garde une copie du chef-d'œuvre); l'h6tel de lJillf
cL Son beffroi; enfin, la Sainte-Chapelle, de 1475, avec une belle
porte et deux jolil's statues en marbre blanc du XIV· S.
Au delà d'Aigueperse, la chaîne des monls Dûmes se dessine à
1 - 27 k. Bifurc.; à dr., sur le versant d'une collinl', Aubiat et
{r.
son château. - 34 k. Bifurc. où l'on abandonne la route nationale
Pour faire à dr. un détour conduisant à Châtel-Guyon par, 37 k.,
Saint-Bonnet.
47 k. 5. Châtel-Guyon (très nombreux hôtels; rest. et cafés: de
la Pestauration, du Casino, des Rochers; sa lon s de thé: Mme BarinCOll, villa Cisterna, r. du Docteur-Gubler, et Aux Délice5, av. Barau r;J, slation thermale lrès réputée, à 380 m. d'ait. Le bourg des
hl" ilS, dans la vallée du Sardon, comprend le parc, le casino, les
~l'on
1
VICHY.
4
�50
ENVIRO NS DE VleH Y.
Grands Thermes , l'éiabliss emeni Henry el un imporla nl ellsemul e
de villas et d'hôtels . Le village est groupé sur une colline,
de l'église paroissia le (relable du XVIIIe 5.); il est dominé autour
par le
Calvaire d'où l'on jouit d'un beau ·panora ma (Labie d'orienta
tion
du T.C.F.).
La route thermal e franchit en tranchée une petile crêLe et descend vers la plaine entre des Yignes; belle vue à g.
46 k. 5. Riom (hôt. : Desaix ei au Louvre, pl. Desaix, T.C.I'.; de
la Posie, pl. de la Halle-au x-Blés. Syndica t d'initiat ive,
r. de
l'Hôtel-d e- Ville, 28), ch.-l. d'arrond . de 10,435 hab., à 360 m. d'aIL.,
est une vieille ville de magistra ture, qui est resLée le siège d'une
cour d'appel et de la cour d'assises du Puy-de- Dôme el qui
conservé un remarqu able ensembl e d'ancien s hôtels dcs xv· n
el
XVIe S., parmi lesquels il faut voir surtout
la .maison des Con!YJ./ls
(mon. hist.), rue de l'Hôtel-d e-Ville, l'Miel Arnoux et l'hôiel
Guimonneau , rue de l'Horlog e.
L'intére ssant musée F. Mandel, dans la rue de l'Hôtel-d e-Ville,
mérite une visite et il est très recomm andé de voir le palais
justice (s'ndress er au concierg e, à la porLe donnant sur la de
rue
Saint-Lo uis), pour ses belles lapi.çseries et sa • Sainte-C hapelle
(mon. hisl.; magni fiques verrières du XV" s).
Riom possède deux églises: Saint-A mable (mon. hisl.), consacrée en 1120, avcc une façade du XVll[" s. et, dans la
sacrisLie,
des boiseries du début du XVIIe s. (lrès pittores que
on de
St Amable, avec anciens costume s locaux, le dim.processi
qui
le
11 juin); et Notre-D ame-du -Marth uret, du XV" S., où l'on suit
remarquera la charman le Vierge à l'Oiseau placée au trumeau du porLail.
Mozao Ou Mozat, il 1,500 m. O. de Riom, qui fut le siège
abbaye, possède une belle église l'OIUane, j'église Suint-Pie rreœunc importan te
(mon. hist.), du
xne So, qui offre une série de curieux chapiteau x historiés
l'admil'nl.JJc ·chdsse
de St Calmin, chef-d'œu vre de l'émailler ie limousine ductXVlU
8 S.
La vue sur les monls Dômes, à dr., devient, après
plus en plus belle; sur une colline, la massive forteress eRiom, de
teaugay dresse son majestu eux donjon carré. - En face,dele Châpuy
de Dôme comman de la chaîne; à ses pieds, apparaî t Clermon
dans une magnifiq ue situation . A g., se montren t le plateau t,
de
Gergovie , avec son monume nt, et le piton de Mont-Ro gnon, avec
le débris de sa tour.
58 k. 5. Montfe rrand (tram électriqu e pour Clermon esl une
remarqu able «ville morte" ayant conservé un importa nl t)ensembl
de maisons goihiques et de la Rellaissallce; son église Noire-Da e
(mon. hist.) est un bel édifice des XllIe, XV" el XVIe S., renferm me
anl
d'admira bles sculptur es sur bois du XVII" s.
La roule thermale emprunt e la longue avenue de la Républi que;
à g., casernes d'Assas et Desaix. On pénèlre dans Clermon
t par
l'avenue de la Républi que et la rue des Jacobins .
61 k. 5. Clermo nt-Ferr and (princip aux hôlels, près de la gare
et pl. de JamIe. Restaur ants: café de Paris, pl. de
café
du Globe, bd Desaix; Au Gastrollome, pl. Royale; Jaude;
etc. Princi-
�(\-~).
L.\ ROUTE TTlErUlALg O',\UVERG
E. ".-.,\, ~ 1
paux café, autour de la pl. de Jaude. Salons de thé: ,l la JlurqUlse-de-Sévigné et A Trianon, r. du 11-Novembl'c; Régis ou
l'enladour, pl. de Jaude. Trams électriques, de la gare à la pl. <le
Jaude, à :\lonlferrancl et :\ Hoyal. Syndieal d'initiaLive, pl. cie
Jaude, 4), ch.-1. du départ. du Puy-de-Dôme, ville de 82,577 hab.,
a 358-107 m. d'ait., offre un grand intérêt pOUl' les touristes; on
~ yisitera : la ·cathédrale Notre-Dame (mon. hist.), superbe
cdl ncc gothique des XIll C et XIV. s.; l'église Notre-Dame-duP~rt
(mon. hist.), considérée comme l'un des types les plus parfaits cle l'art roman auvergnat; les intéressants ml/sée d'arl ri
(['archéologie ot musée d'arl local (ce dernier installé clans la
maison dite des Architecles, du XVI. s.), le joli jardin Lecoq,
Vaste de 3 hect., ct les fonlaines pélrifianles de Sainl-Alyre, qui
Sont fort curieuses. On y verra aussi quelques belles maisons
anciennes (maison Savaron, de 1513, rue des Chausseliers, nO 3:
laculLé des Lellres, de la fin du XVIU e s., rue Pascal, nO 4, ete.)
et la charmante fonlaine d'Amboise (mon. hist.; sur le cours
Sablon), de 1515.
64 1<. Royat (2 k. 5 S.-O. de Clermont. 'ombreux et beaux
hôtels. Restaurants : de la Bl'lle-.Ueunière, Excelsior, av. de la
Vallée; la POliniere, Cil face du parc; Cenlral, pl. Allard; cil'.
Salons de thé: la Bclle-JUeunière. C/lOcolalerie de Hoyal, av. de la
Vallée. Sylldicat d'intérêt local, près du parc l\!agnin), commullt'
de 2,170 hab., est une slation thermale renomlllée, à 450 m. d'ail.
et dans une très jolie situation; le quarLier des Bains possède un
Parc agréable, des restes de IlIuml's antiques el la curieuse [frolle
du Chien qui rappelle celle des environs de Naples. Dans le vieux
Royat, l'église Sainl-Léger (mon. hist.) est un intéressant édifice
fortifié des XIe ct XIIO s.
On sort de Royat à l'E. pal' la route de Gravenoire, età g. celle de
BOisséjour. - La route passe à, 69 k., Ceyral, et s'élève par de grands
l.ncets. - 77 k. Theix; c/lC'lIeau avec un beau parc et un important
elabIissemenl de piscicullure. - 79 1<. 5. Tunnel de la Cassière,
long de 200 m., sous un petit col granitique; à g., route d'Aydat.
Le lao d'Aydat, li " k. S., est une bello nappe d'eau longue de 1.000 m.
et large de 600 à 1,000 ln.; il a de 13 t\ 30 m. de prorondeur. Près de la rive
~.,
la pl1titc tIc de Saint-Sidoine rappelle quo, d'nprt!9 un~
opinion tri.'s
rupnlldur, St Sidoine Apollinaire eut Sur les bords du lac sa nlaison de camPaglH' nommée Avitacum.
La route traverse ln coulél' dp lave descendue des puys de la
Vache ('t de Lassolns, ù laquelle est dù le lac d'Aydat et que recouVrent dps boisements de bouleaux et de noisetiers. - 82 k. 5. Col
de la Vrnlollse, enlre le puy de Vichtllel (1,117 m.) à dl'. et le puy dr
CIr,armonl Cl,1:l8 m.) il. g. - A g., route allant au lac d'Aydal ct à
Salllt-Amanl-Tallendp, d'une part, à Murols, d'autre part.
85 k. Randonne (hôt. Ollier), à un carrefour de routes, il. 964 m.
d'ail., entre le puy de lIIonlchal (1,107 Ill.), au N., couvert d'une
belle forêt, et le puy de la Toupe (1,081 m.) au S.
A 1,500 m. N.-E., c"dteau de Randanne, construit par le comte de Mont-
�52
ENVIRON S DE VICHY.
l' (·:· 18:18). \11 ).i .- E . c l I1 U N . du chù lea u, sc dl'cs!"Ic ut l e,; pu ys de la l 'ac
lt ~
(1,170 m. ) pt d{~ Las80las ( 1,1 95 m .) , do nt les c ra. tè l'es éguculés pa l'aÎ!:3sc nl anS::. 1
frais que ~i les phénom è nes v o lca niques y dalaienl d'hier.
lu~j c
La roule se développ e sur un v as le plateau b as alt.ique et passe
à g. au pied des puys de B oursoux (1,065 m.), de Combegrace
(1,118 m.) el
l'En/fI" (1,080 m.) .
!JO k. Espinasse, hameau. - En sc relournant, on découvre Ull
t l'ès beau * panorama sur la chaine des Puvs. - On descend dans
la vallée de la Gorce, puis on remonle sur 'un aulre plateau basaltique el on contourne par le N. le puy de Servières.
\)6 k. Ag., poleau indica leur du lac de Scrvières.
ae
En suivant. la lisiè re du bois, on ntLcint en 10 l'Hin. le lac de Servi ères, nappe
d't-all circ ulaire (l5 h oc t. ), d'un e pr'ofon.d clIl' maxima de 26 à 27 ID., occupant.,
au N. du pu.y de ComlJ eperet (1, ::177 m. ), un ancie n cratère c t donnant naissancu
il la Sioule, affluent de l' Ali
~ l"
La l'oule décrit une courbe et s'élève sur un vasle plateau domi -.
nalll, à dr., la vallée à l' extrémilé de laquelle on aperçoit Orcival.
EUe tourne ensuite à g. et passe auprès de la Roche Sanadoire
(1,288 m.), qui se dresse en face de la Roche Tuili ere (1,296 m.),
à l'enlrée de la vallée de la Chausse. Entre les deux roches l'œil
découvre un *panorama magnifique.
La roule laisse à g. le puy de l'Aiguiller (1,542 m.), derrière lequel
sc dresse celui de Balladon ou puy Plal (1,4lH m.). Plus bas, elle
passe enlre le puy Corde (1,479 m.) et le lac de Guéry (1,260 111 • •
d'ait.; 22 hecL.), de forme ovoïde, enlouré de p â turages nus el
lrisles. Au bord du lac se lrouvent un établissement d'aquiculture
et .un hôtel-restaurant. Le barrage du lac sert à l'alimenlation des
.
usines électriques du Monl-Dorc.
On conlourne la nappe d'eau ct on s'engagé dans le ravin de
Guéry, par où s'échappe le déversoir du lac entre de sombrcs
éboulis. La roule décril plusienrs laeels et rejoinl à g. la route de
Murols, puis, contournant un promonloire, débouche enfin dans la
vallée du Monl-Dore; *vue magnifique sur le cirque originel de la
vallée dominé au fond par le massif du Sancy, et sur le bourg du
Mont-Dore vers lequel on descend à flam: de montagne.
110 k. 5. Le Mont-Dore (lrès nomhrcux hôtels; cafés: du Casino ;
du Ponl; du parc du Capucin. Salons de lhé, .ft la Marquise-d/"Sévigné; .ft la R eine-Margol. Syndicat d' inilia live, av. de Clermonl, pn\s de l'hôlel de ville. Aulocars pour Saint-Neclaire),
station thermale célèbre, commune de 2,003 h a b. siluée à 1,500 111.
d'ait., dans la vallée très pittoresque de la Dordogne naissante,
a un somptueux établissem enl lhermal, un joli casino. un parc
agréablc, un parc des sporls et s'annexe, grâce à un funiculaire,
le charmant Salon ciu Capucin, clairière gilZonnét>, à 1,286 m. d'ait.,
avec café-restaurant, lailerie, lennis et jeux divers.
Le Monl-Dore est un admira hle cenlre d'ex cursions parmi lesquelles la plus remarquable est celle du Puy de Sancy (1,886 m .).
La roule lhennale suiL la rive dr. de la Dordogne.
117 k. 5. La Bourboule (nombreux et[beaux hÔlels; cafés: du
�PVE RnN K
L.\ n<lU l'E TIIE BMA LE D'.\.
1'\
Goû ters : au café dll Casinove',
la Res/ aura tion, Fran çais. Fcnp
~asfno,
dica t d'ini liati
Syn
strp.
parc
II'
dnns
rie
e
:1 Clwrlaltllcs: Inite
orta nte stati on ther male , comàmun
bure au à l'hôt el de ville ), impsur
de la Dord ogne ct 7 k.
rives
les
.,
d'all
11.
8501
il
,
un
de 1,78 0 bab.
très jolie ville, bien bâtie , dansmes,
en aval du l\Ion t-Do re, est une
des Ther
y visit era 1 é/ablis~emn
On
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mon
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c
c.adr
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beau
mon tera faire unc prom
le casinO, le parc Fenestre et )'on
avcc salol l
rest.
hôt.ire;
icula
(fun
es
Sur le pla/eau de Charlann
, il 1,26 0 m. d'aIt ., d'où 1'011
thé; laite ries; jeux et conc erts)
d~
s.
fique
ni
mag
<lecouvre des *vue s
Hoc hes
le mêm e parc ours jusq u'au x
Pou r le reto ur, on refai t on
l'hém icyc le qui sc
dans
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Là,
c.
doir
l.
Tuiliè>re et Sana
suit la vallé e du Siou let d'Or civa
l'reuse entr e les Roch es el on
ce; du lUonl-Dore), villa ge
Fran
de
:
.
(hôt
ival
Orc
5.
k.
142
ies ento urée s de bois. L'é.qliset
à 800 m. dans un vallo n de prair
du rom an auve rgna
( mon . lùst. ) cst un des type s les meil leurs
ge.
Vier
la
de
c
rinag
pèle
l;
(Xlle s.) et le but d'un
146 k. Sain l-Bo nne/ -prè s-Or civa
On pass e succ essiv eme nt à r :crois
Je) Qua/re-Roules,
(150
aux
er
pou
x,
-Eau
148 k. fi, Ponl -des
dann e (V. ci-de ssus ).
lUne rout c a llant à dl'. à Ran
5 m. d'aIt ., entr e Ic puy de Mon
1,06
à
éno,
Mor
la
de
Col
5.
154 k.
Lasc ham ps (1,26 0 m.), il dr., l'un
de
puy
le
et
g.,
à
111.),
9
(1,21
chié
5 111.).
dres se II' puy de Dôme (1,46ensi
on du
l't l'aut rc boisés. - A g., sc d'où
J'01l pour rait faire l'asc
159 k. 5. La Fonl -de- l'Arb re157 IL 5. La Bara que (hôt . dl! Mon /e
]luy de Dôm e \ V. 18°).
sur une coul ée de lavc desc endu
Dore), ham cau il 783 m. d'ail .,
ou.
Pari
du puy de
i de mag nifiq ues pays ages :
La rouI e desc end rapi dem cnt parm
es; pano ram as, en face , sur
Dôm
des
nc
chai
la
sur
re
t,
arriè
iues en
ente l'All ier, puis sur Cler mon
serp
où
agne
Lim
la
de
e
plain
~
at.
Roy
et
re
enoi
Grav
de
puy
Gerg ovie , Mon t-Ro gnon , le
d, V. ci-de ssus .
IG8 k. 5. Cler mon t-Fe rranmêm
e itiné raire qu'à l'alle r. -- A
De Cler mon t à Aigu eper se,
on pren d il l'E. la rout e dc
ur,
rcto
le
pour
k.) Ai.qucperse,
~08
(2 k. N.; p. 49), pass e à,
fiat
d'Ef
e
rout
la
g.
à
e
."an dan qui laiss
puis pénè tre dans la belle
zat,
el-Le
Bask.,
2H,
et,
l
213 le, Ollw
dan (p. 41). - Lon g tmjc t dans
{orêl de Ran dan. - 221 k. Ran
Vichy.
5.
k
235
dan.
Ran
de
t
a forê
le Puy -de- Dôm e.
18° De Vich y à Cler mon t,
ce circu laire, 3 f. par sem. ;
AU'J'oeAns DP 1\-L. -M. : servi le sel'vi ce circu laire au dép.
140 k. eny. ct Hoyn t avec
IlOnl
Cll'l'l
Ù
Puy- de-D ôme,
pn ("orf'spndac~
17°); servi ce d'exc ul'sio n du
de la BOlirbouJ(' ( l'. ci-de ssus, n.
2 r. par Sf'm. pend ant la saiso
'u (4 k. 5)
du Puy- do-D ome contm uent iu.qu
Les servi ces faisa nll'cx cursi on ct (8 1<.) le cot de Ceyss at (1,07 8 m.; hôt.
,"us)
ci-do
(V.
t de nlOnlel' nu
la Font- de-('A rbl'c
un unèt d'eIlY. 2 h., perm ettan ('ofni che, OIrI'P
])ttlie gt', OUY. l'été) , où a lieu
en
le ch. de ft'I'. La voir, taiJJëc t cuJm Înant fi!'
liiornmet du Puy- de-D ôme 1 par
poin
Ill.,
somm et (rt'sl. }, ù 1,405
"lH':; JlIt'fvl'illeuscs. Du
r('~
on décou vre un irnlne nse et Ulagi~
d(!s l)uys OU ùes Mont s Dôm es,
Q
dl"int~
�54
ENVIRONS DE VICHY.
fiquc panorama. On verra aussi l'observatoire mrtéorologiquc rt 1('8 ruineR du
lc{npt~
. cl e l\lcrcurc (nlOu. hi!5t.).
61 k. 5 de Vichy à Clermonl-Farand et il (G4 k.) noyat, V. cidessus, 17°.
De Hoyat, on revient à Clermont, que l'on quitte par l'avenue
de l'Observatoire.
74 k. Durlol, à 520 m. d'ait.; église en parUe du XIVe S. et
château du XVIUe S. transformé en sanalorium. - Vue splendide
il dl'. sur la Limagne et sur Clermont. - 77 k. 5. Sayat, dans
une gorge pittoresque. - Par une monlée, olIrant de belles vues,
surtout à dr., on atteint (86 k. 5) Luzel, hameau où l'on tourne
il dl'. pour descendre par de grands détours.
89 k. 5. Volvic (hôt. : du Commerce; de la Nugere, à VolvicCralère), bourg de 2,774 hab., adossé conlre le puy de la Bannièrt
qui porte une Vierge colossale: église romane (mon. hist.); cMleau
de Bosredonl, du XVIIIe s.; importantes carrières, activement
exploilées depuis le XI~
_ c s. - Le chemin dit de la Vierge aboutit à
un calvaire, puis à (20 min. env.) la statue de Nolre-Dame-de-laGarde, d'où l'on jouil d'un admirable panorama. De là, un chemin
conduit en 20 min. au château de Tournoël (sonner à l'entrée
pour visiter; hôt.-rest. du Bel-Air); cette magnifique ruine féodale
se dresse sur un mamelon dominant la plaine de la Limagne :
jolie lour d'escalier du xv· s.; beau donjon cylindrique, haut de
32 m., qui paraît daler du XIllO s. ct dont la plate-forme offre une
vue très étendue.
On laisse à dr. la route de Hiom. - 91 k. 5. Crouzol, d'où l'on
peul monler à Tournoël (V. ci-dessus). - La route court sur le
front de la monlagne.
93 k. Enval (aub.; guides et ânes pour le Bout-elu-Monde),
village pittoresque à l'issue de belles gorges que l'on remonle, à
pied ou à àne, jusqu'au site charmant appelé le Boul-du-Jl:londe. On lraverse, par d' élroites ruelles, le village de Sainl-Hippolyle,
puis on prend à dr.
.
96 k. 5. CMlel- Guyon (p. 49). - On en sort à l'E. par la roule
de Saint-Bonnet.
.
100 k. 5. Saint-Bonnel, dont l'église, des XlI e et xv· s., renfernw
un beau retable du XVIIIe S. et une Adoration des Mages, attribuée
à Coypel. - 102 k. 5. Dallayal, qui possède le plus beau menhir
de l'Auvergne. - La route laisse à dr. Beallregard, puis à g.
l'élablis .• emenl et la source minérale de Rouzal. .- 107 k. 5. Combronde (hôt. dll Commerce), ch.-1. de canlon de 1,448 hab., avec
une église romane, eleux croix gothiques, des vestiges de forUftcations et la singulirre lonlainp. dll Tonneau. - On franchit la
Saignes. - 112 k. Sain/-Myon: église romane; sources minérales
froides. - ,On franchi l la Morge dont on quitte la vallée. -113 k. 5.
Arlonne, qui possède une église romane, une croix de cimetière
de 1605, et eles restes de forUficaLions. - On se dirige Il l'E. pour
nller rejoindre la roule Riom-- Gannat.
118 k. iligueper.•e (p. 19) el 22 k. li' Aigueperse ['1 Vichy, p. 49.
1 iD k. Fichy.
�VOLVIC. -
THI ERS .
55
19° De Vich y à Thie rs.
ant la saiso n
rsion qui peut s'.rre ctuer pend
ci-de ssous , A),
Au S.-S.-O.; intér essan te excu
du P.-L. -M. ou des 'agen ces (V.
par les servi ces d'aut ocars de
.
Ccr (V. ci-ap rès, B.l
et cn tout temp s par Jo ch.
exclURBO NNA ISE (aut ocar P.~L-l\I,
DOU
E
TAGN
MON
LA
. A. ~AR
f. par sem aine pend ant la
2
di,
s-mi
aprè
d'un
laire
circu
sl~n
k. env. ). - 17 k. de Vich y à
du 15 juin au 15 sept .; 10012°,
~IO?,
p. 42.
ssus
'errLères-sur-Sichon, V. ci-de s'éle ver au S.-O. sur la rive g., en
On fran chit le Sich on pour
char man tes vues sur
Feriè~;
long eant le parc du chât eau àdel'O. par les haut eurs boisées de
ée
barr
IJU vallé e qui sem ble
.ach aux ct de Buss et.
- La roul e quit te la vallé e du
.:lO le Croix'-Blane, ham eau à g.le délic ieux vallo n du Terr asso n;
dans
.
S.-E
au
ne
tour
g.,
Sich on et
Je mou lin des Tours, sur la rive
jPrè s avui r Jaissé en eont re-h as belle vue) . Sur la rive dr. du Ter(très
de
rapi
ent
devi
tée
mon
a
des Chiens (798 m.).
rasso n se dres se le gran d roc eau.
La rout e cont inue à mon ter (vue
34 k. 6. La Guillermie, ham trav erse des hêtr aies , des land es, des
,
l'O.)
à
à l'E. et
meri siers bord ent la rout e.desc end
bm~gnilque OIS de pins et de sapi ns. Des
Planlade (896 m.). - On
la
de
ou
lée
Plan
la
de
les
37 k. Col
des hêtr aies ; vue à J'O. surduc
dans
,
ogne
Cred
la
de
e
la vallé
~I.'rs
nt à la riviè re, au S., sur Pala
ende
desc
qui
és
bois
ns
ravi
Sain teaux
du Fore z. A dr., chem in dedom
ine
et! plus loin, sur les mon tagntes
que
,
ogne
Cred
la
de
issée
enca
prof onM men
Vict or et val~e
rout e décr it de
La
m.).
(949
Sera
de
x
Croi
au S. le -signal de la
orts boisés
tien t très haut , sur les conffran
chit la
gran ds cont ours et sc mainle
el, puis
Pilel
de
eau
ham
dr.
à
e
laiss
du Mon tonc el,
d'ea u serv ant à l'ali men tatio n
prise
et
age
barr
nt,
amo
(en
Cred ogne
de Thie rs). On sort des bois.
ham eau.
S.-O .;
48 k. 7. Paladue ou les Place.~,
desc end rapi dem ent à l'O.-Sain
tLa rout e tour ne à l'O., puis es.
e de
rout
dr.,
A
k.
52
varié
mag nifiq ues et très
V~es
.
ogne
Cred
la
de
e
Vict or et de la vallé
e (hôt . : du Comme/ce; de l'Eu
55 k. Saln t-Ré my- sur -Du roll
omé rés; fabr ique s de
aggl
(946
hah.
8
4,08
de
c.
de
.
rope, etc.) , ch.-!
de la stati on qui port e son nom
Coutellerie), situé à 4 k. N.-Nts.-O.
ents de la Duro lle. Au delà du
afflu
peti
deux
e
entr
e
arêt
loin,
sur une
gorges de la Duro lle et, plus
les
sur
ue
nifiq
mag
vue
rg,
.bou
sur les mon tagn es du Fore z et du
SUr Thie rs et la Lim agne à l'O., l'on desc end, les vues s'éte nden t
Livr adoi s au S. A mes ure que
iche ,
au loin.
Lyo n sur la secti on en corn
60 k. 5. On join t la rout e ded'un
uc du ch. de fer. viad
beau
aut
re-h
cont
en
n,
dite Ic.C ordo n,
le-d' Or et de Pari s, r. de Lyo
63 k. ThIe rs (hôt . : de l'Aig
de thé; Nouvel-Hôtel, Pl. b B2,
n
salo
gar.,
s,
bain
.,
T.C.F
B2,
tel-d ePl. a
dica t d'ini tiati ve, pl. de l'Hô
célè bre
lle
Pl. Belf ort; de la Gare. Syn
strie
indu
ville
,
hab.
39
16,2
Ville, :-1») ch.-I. d'arr ond. de
�56
RNVTRO I S lm VICHY.
pal' sa t'outellerie, s'(;tage en amphithéâtre au-dessus de la ri"e dl'.
de la Durolle, sur le dernier promontoire qu'enserre le torrenl,
profondément encaissé, avant. de déboucher en plaine.
Outre son site, qui est l' un des plus extraordinaires de la France,
Thiers possède un ensemble remarquable de maisons ancienneS
ct des quartiei's archaïques du plus haut intérêt.
La vieille ville rayonne autour cie la plac~
du Piroux où l'on voit
la belle maison à pignon et pans de bois dite château du PirouJ'
(mon. hist.), clu xv· s., restaurée; les rues voisines abondent en
vieux logis et en détails curieux. A signaler plus spécialement la
maison des Sepl-péchés-capilaux, dans la rue du Pirou x (nO 11),
et la maison dt l' llomme-de-Bois, dans la rue de la Coutellerie
(no 21) .
L'église Saint-Genés (mon. hisl.), à l'E. de la ville, est un
édifice roman, de 1120, avec une voùte du XIU e ou du XIVe S. et
des chapell es plils récentes; elle comporte une grande nef avec
bas-côtés voiltés en demi-berceau, un transept dont la croisée est
recouverte d'une coupole, et une abside sans déambulatoire. A
l'extérieur, le croisillon S. est à peu près intact. Voir, à l'intérieur:
dans la 1,e chapelle du bas-côté clr., des fragments de mosaïques
mérovingiennes; dans la 2< chapelle du bas-côté g., un retable de
la fin du XV]" s.; en prolongement du croisillon N., une chapelle
de la Henaissance; il l' orgue, une boiserie du xvn e s., et, près de
l'enlrée 1\., dans UII couloir, un lombcau du XIV· s.
On découvre des vues magni fiques de la place de l' Hô/el-de- Vil/l',
de la lerf'(s
~ du Remparl (table d'orientation du T.C.F.) el de
J'ancien cimelierp, contigu il l'ég lise Sailll-JI'an, il l'extrémité du
promontoire contourné par la Durolle que dominent, en cel
endroit, dcs escarpements rocheux coupés il pic.
Une promenade dans la vallée de la Durolle (env. 1 h. 30, aller
et rel., jusqu'au viaduc Saint-Hoch) est le complément indispensab le de la visiLe cie Thiers. On rejoint, au S.-O., la rue Rougetde-Lisle, pal' laquelle on dévale jusqu'à la DllI'olle que l'on franchit sur UII pont en dos d'âne accédant au faubourg dLi Moûlier;
belle vue en arrière sur la ville.
L'é~lise
du Moûtier, ancienne dépendance d'un monastère
bénéclictin fondé au Vlllc _S., relllonte au XIe ou nu XIIe S. et conserve de beaux chapiteaux. A côté, nncienne porle fortifiée de
l'abbaye, flanquée de deux tOlll'S el dalant du XV" s.
ün prend, nu 1\. de J'église, la l'oule cie la Vallée ou avenue de
la Rép/lblique, CJui l'emonle la l'ivc g. dl' la Durolle dont les nombreuses chutes sont utilisées pal' des usines; s'avancer SUl' les
passerelles poUl' mieux voir les dif(ércnls aspects que présente la
g6rgc, nolamment la chute, dite le Creux-d'Ellfer, au-dessous des
SaiJll-Jean, plus loin, le pillOl'esque punl
rochers pOltant l'é~ise
Sainl-Jean, clu XJJ I " S., plus loin encorc, les (ll'clles en tiers-point
clu pOnl lie Seyc/wl Ol! de la PaillclLe (xv. 5.), cnlin, la haute chute
du Creu.~·-Sai/l
On al"riVI! aU beau lIiac/lie dé Sclinl-Roch que
fmnchil, pOLIr enlrer en ville, la route de Saintt!-Agathe (V. ciapri?s) ct que donlinc, SUl' un cap l'ocheux, la dwpelle Sainl-Roch.
��58
ENVIRO NS DE VICHY.
Si l'on dispose d'une heure supplém entaire, il est conseillé
continue r la promena de, dans le fond de la vallée, sur la rive dr. de
de
la rivière, jusqu'au sile appelé le Boul-du- Monde. Il sera intéressa
aussi, à l'aller ou au retour, de visiter une fabrique de couteau nt
x.
Les autocars quittent Thiers par la rue du D'-Augu ste-Dum as,
puis à g. la rue de Paris et la roule national e 106. Belles
vues à g.
et en arrière sur la plaine, sur les monts d'Auver gne, sur
la ville
et les hauteurs qui la dominen t. La roule descend vers
Dore
qu'elle rejoint à (78 k.) Puy-Gui llaume (hôt. Larivanl , laT.C.F.),
2,137 hab. : à l'église, retable en bois sculpté du xvn e s.; verrerie
fabriqua nt des bouteille s pOUl' la C'· fermièrc de Vichy.
On laisse à dr. un embranc hcment pour Châleldo n (p. 48),
011
passe devant la gare de (84 k.) Ris-Châ le/don (p. 48)
alleint l'Allier que la route, unie à la voie ferrée, longeetsur1'011
j'ive dr. - 90 k. 5. Sainl- Yorre et de Sainl-Y orre à (100 la
k.)
Vichy, V. 9°, p. 38.
.
VARIANT E: l'itinérair e ci-dcsSOl.IS, beaucoup plus long,
mais très pittoresque, est padois suivi pnr les services rI'(,xclIl's ions; se
renseign"cr.
25 k. de Vid,y il Châtel-Ma niagne, V. ci-dessus, p. qa. Une route pittoresque COUI'L ('n corniche au-dessus de ln Bt'sbt'c qui sc
creuse,
l'ours, des gorges profondes et r('sscrrél's, nux parois abruptes. dans cc pal'- :U "k. 1.1'
J\/ayet-de-Molllagllc (p. 43).
Laissant Il ri 1". lu route de Ferrières (V. ci-df'ssus, p.
1,3),
on pr('nd
Inut droit lino route qui monte entre des che-nes,
cluHnigniers ct dc~
noyers, au-dessus de l'ttang de Nlauet. - 85 k. Dirnrc. des
où se détache à g. UlI C'
r'oute pour Saint-Nic olas-des-B iefs; 00 contourne pl~i('urS
rendent à la Besbre. Vues étrndu('s à l'E. La l'égion d('s uois, l'avÎns qui d('~
ou Pan pénètl'r,
orfre de charmanl s paysages; 011 LI'n"t"'SO plusieurs hameaux
sabotiers. - 4G k. Laprugne , à 700 m, env, d'alto - La Vile, JlubiLés par c1('~
de la Besbre, est forl jolie. - On J('joinl la route venue dC'il g., sur la valliw
Ferrières ct un
granrllac et conduil à (fit IL) Saint-Prie st-Laprug ne (hôl. ri"
t'glisc des XHe et XVIIIe S. - Au delà du village, près d'une Cent,.e), il GSS Ill.;
grande
croix, oll
laisse li g. la route de la Croix-Tré vin rt de Roanne ct on appuie
~l dr. pnr hl
l'oulo de Saint-Jus t-cn-Chev nlct (VUt' J(' la vallée de)' Aix);
puis de OOUVNll1
:\ dr. par un'! route qui monle cn djrrction S.-O.; vue du
l'OC Sainl-Yill l'l'nl.
La route se développe bientôt à tra vers bois, le long du revers
S.-O. des 130isl'loirsj ello se maintient en forôt jusque près d' Arconsat.
clairières et les ravins, on aper.;oit la vaHée de l'Aix et Çù el, là, pal' 1(':;;
les
montagne s de
Saint-.Tust. Arrivé à 1,070 m. d'alt., on descend un peu
pour franchir ufl
hras du Ris-Cros, puis on monte do nouveau jusqu'à 1,173
m. d'ait., au
pied du l\IIontoncel (à dr., ascension facile en 30 min.).
59 k. On descend par de grands lacets. Très belles vues
sur le bassin de
la Durolle, les montagne s du Forc:t cl du Livradois , les
l,'s monts DOl'es. - 63 k. Arconsat, :\ 750 m. d'ail. - 66 monts Dônlos et
k . Chabreloche 011
Pan rejoint la roule nationale qui, à cl!"., "a diT'ectC'mcnt il
Thiers, pal' 1:' JL,
en passant à la Monnerie .
On prend à g. et l'on remonte ln volJée de la T'tul'o1Jl", proche de son
origine,
A dr., bois de la Faye; il g" Cer(lières, Sllf' un mamelon rocheux.
76 k. Noirétable (hM. : 'J'ollrist'fl6Iel, dll Commerce ), 2,0 /,2
hab.,
ch.-J.,de
r.
de la Loire, il 725 m. d'aIt., est un cC'ntJ'ù or villégi:llu rc
(·stivale. Eglise dll
xv' S. A 6 k. S.-O., l'ermitage de Prroline,; ; 1,100 m. d'ait.,
estlllllict l de pèle·
l'inage Iréquenté Je 8 sept.
La route croise la voie ferrée et s'i-1i>vf' par ulle ranlpo
- 78 k. 5. Difur('. où l'on prend Ù dl'.: 500 Jn. Jllus loin, "OHpcu près continue.
longe le bois de la Chevalrri,·. - Sr. k. l'ol/nre-MnnlnRnp, lourne il g.(·t on
il R97 m. <l'ail. -
�TIIIERS.
59
9" k. Bifurr. où on 'ai... il 1 k. il g. Vollore ou Vollore-ViII. (hM. d... TOllris'"
~l de_? Voyagnllrs, T.C.Jt.), boul'g pittoresquclllf'nt. situé nu bord ~'\lnc
l~rBS!';p
lnlnlnant ln \'nlli'e df! ln Dorr: '~glis",
des XIIe ('t xv e s.: crOiT du XVI~
s.;
chal('au et. lltaÎsoUS all(' it'IU1CS. A la biCurc. on Lournt,· il dr. - 98 k. SarnleAgathe. La roule lrcs sinucusr, offro des Vtl('S snprrbcs, surtout en sr.
rapprochant de 'rhil,'l' Où ('Hf" descend Tnpidt>ltH'nL Ù flnnr de montagne:
Une rue à 'rhirl',.;.
~oit
vers la plnine, soit v('rs !C"s monls d'A uvcrgnC', les paysngrs sontadmirablr .....
fhif'l'S apparatt dans un site mngniriqUf'.
190 k. Thiers fp. 55).
PAR LE CHEmN DE FER (35 k., en 1 h. 40 env.: changement
lrain à COlll'ty, sauf pour certains lrains pendant la saison). 2t k. de Vichy à Puy-Guillaume; la voie fel'l'ée suit le rn~lIe
trncé
que la route ( l'. ci-dessus .il, en sens inverse).
Le ch. de fer ('onLiJluc de suivre la vallée de la Dore; à g., châ1~U.l
de Chabanne. élevé en 1830 pal' le comte de Chabrol-Crouzol.
- 28 k. Noalhal. - A clr., village de Dorai; ù g., châleau de
13aranle (V. 20°. p. 64) .
. :31 k. Cortrly. bifurc. où l'on rejoint la ligne de Saint-ELienne à
La voie ferr!'!" s'éloigne de la Dore ct. pnr
U('I·l11ont-h'rrtln<l.
~e
B.
�60
ENVIRO NS DE VICHY.
un immense lacet, s'élève en rampe acceutué e, gagnant ent I"e Court
ct Thiers env. Hill m. c1'all.: grand remblai ; 2 petits tUllllels;
belle vue il dr. sur la plaine et les monls d'Au\·er gne dans la fort
dernière partie du trajel. - 42 k. Thiers.
20° De Vichy à la Chaise -Dieu.
AUTOCARS DU P.-L~1
: excursion circulaire de 250 k. e nv.,
journée entièro; 2 services par scnlaine pendant la saison) dcmanc1n nl ]~
du 15 juin 0,1
1.5 sept. CIlEMIN DI:!: FEn.: 134 k.) pas d'express . tra.iet
cn fi h. :30 ('nv.; k
sm'vice actuel néc(!ssilC ainsi 2 journées pour l'cxcUI"Sion.
37 k. de Vichy il Thiers, pal" Saint-Y orre ct Puy-Gui llaume,
V. p. 38 et 58, en sens inverse.
On sort de Thiers par le quartier et la roule du
, et
l'on remonte la rive dr. de la Durolle. - 41 k. Ponl-de-Moütier
Dore (hôt:
Terminu s). On tourne à g. ct l'on prend la route nat.
qUI
remonte au S., de façon continue parallèle ment à la voie106
la belle ·vallée de la Dore, qui offre, au delà de Courpièrferrée,
e,
des
gorges pittoresq ues. - 47 k. Néronde; petite église romane curieuse
(mon. hisl.). De l'autre côlé de la Dore, au débouch é d'une
vallée
latérale, on aperçoit , à travers les arbres, le c/l/îleall de la Bargi!.
du xv· s., très remanié , puis il dr., à 100 m. environ,
le manoir
de Bélime, du xv e ou du XVIe s. dont la petite tour ronde
dit-on, la fameus e. lour du lYlore » de Chi\teau briand. serail,
51 k. Courplè re, à 318 m. d'aIt., à dr., sur la rive g. de la Dore.
L'*église (mon. hist.) est un type remarqu able du roman
auvergnat, dont le plan est le même quI' celui de Saint-Ge nès de ThIers:
elle a été quelque peu remanié e au xv' S., for li née à cette
époque
ct elle renferm e un saint-sép ulcre à sept personn ages qui
est
aussi du xv' s. Curieuse s maisons en pierre ou en bois rappelan
t
celles de Thiers (p. 56).
La route franchit la Dore et, tandis que la voie ferrée pénèlr~
en côtoyan t la rive c1r. dans les belles gorges de celte rivière
qUI
décrit une vaste courbe, la route coupe au droit. Le trajet devient
extrême ment pittores que (vue, à dr., sur la voie ferrée qui
traverse 4 tunnels) .
68 le Olliergues (hât. : du . Commerce ; de la Gare), à
m., '
ch.-\. de c. de 1,646 hab., ùans une si tuation très pittores429
ell
amphith éâtre au-dessu s d'une boucle de la Dore; château etque
église
sans intérêl. - La route suit constam ment la rive ar. de la Dore.
76 k. Vertolaye, à 497 m., au débouch é du vallon de la
vieux ponl sur la Dore. - Avant d'arrive r à Ambert,Verloay~; la vallee
s'épanou it: on débouch e sur la plaine du Livrado is qu'enca drent
gl·acieus ement les montagn es. A g., vue sur Ambert et son églisl'.
90 k. Amber t (hôt. : Terminu s, de la Gare, de la Tête-d'O
r),
ch.-l. d'arrond . de 7,091 hab., à 530 m. d'alto et à 500 m.
de la
l·ive dr. de la Dore, au milieu de la belle plaine du Livrado
is,
fond d'un ancien lac tertiaire qui s'allonge sur 25 le env. de
long.
et sur 2 à 3 k. de larg., par 525-560 m. d'ail., entre les monls
du
�COGRPl
l ~H
I ~.
\ 'lBERT.
c,.\ CIL\ISE OrEt:.
61
Livradois, à l'O. cl les monls du Forez, il l'E. :'Ilonls el plainc
[ol'nulient autrefois le pays de Lillradoi:;, l'anlique pagus Libe~af('I1S,
eireonscripLÎon ecclésiastique donl Ambert élait la capi~ c. La vieille vi ll e ('st enlourée d'une ceinture de larges rues,
Olt sc porle la vic moderne .
. On visitera l'*ég/isl' Saint-Jean (mon. hisl.; 1471-1518) dont la
f,lçade S., très dégagée, laisse admirer un grand porlail de 1477;
~l!e
grande fontaine à vasques s'élève à l' entrée du boulevard
. lehel-de-l' Hospital. lUaisons piLLoresqucs des XV" cl xvr" s.
b ,\près Ambcrt, la route parcourt en remonlant la Dore, la
clle plaine du Livradois cncadrée dc monl agnes .
. !l8 k. Marsac, il .548 Ill. sur la rive g. de la Dore; église (mon,
1,llsl.), du XII e S" avce tics peintures ct des boiseries du XVII e s.;
(ilapel/c romane, avec tourelle fortifiée du xv" s.: 2 croix sculptées
dll XVI C s .
. Une buLLe allongée cache, à cIr., le grand étang de Riol ct le
VIeux ehàteau du même nOIll. A g., au hamcau de llIasseltlbre, pont
d ll XIII e S. A g. égalelllcnt, sur lcs lerrasscs qui dominenl la rive
l de la Dore, se montrent Chaumont et Beurrières .
II'.
. 107 k. Arlanc , ch.-1. de c. dc 2,813 hab., composé tic deux
llgglomérations distanles de 500 m. l'une de l'aulre, toules deux
1~ 'lVersé
par la roule nat. : au N. le Bourg, avec l'église Sainl!errc (nef romane mutilée el deux collatéraux dcs xv e_xvr e s.;
~el1i.cr
roman), croix de chcmin du XVI" s. (mon. hist.) et petit
lab{/sscment thermal; au 5., la Ville, avec une grande église ogiVale moderne.
1;<1 roule parvenue au fond de la plaine du Livradois (beaux
~IO·7.0nS
dc monlagnes 11 g), s'élève par de largcs lacets, laissant
:1 dl:- la voie ferrée qui decrit un détour prononcé à l'O. pour
nLLellldre le plaleau de la Chaise-Dieu par une rampe continue
el accentuée.
'. 124 k. La Chaise-Dieu (hôt. : Terminus, en face de la gare,
Il·c. F .; Central, près de l'abbave; du Lion-d'Or, dans le centre),
c 1.-1. de c. de 1,207 hab., 11 1,083 m. d'ait., sur un haul plaleau
(le pâturages semés de bouquets de bois, d'un caraclère alpestre
c,1 !nélancolique. La ville, oricnlée à l'O., face à un vasle horizon,
S etage sur une légère éminence que dominent l'imposante église
~l le donjon gothique de son ancienne abbaye. Il restc, de cetle
'llllbayc, dcs lllonumenLs et des œuvres d'art d'un intérêt de tout
'" ordre.
/) Ln Chaise-Dieu doil. son 01 igine et son nom à l'abbaye btinédictine de Casa
J et. (la maison de Dieu) ConMe en 1044 par St Robert, chanoine de l'église Saintulten do Brioude, ct qui compta, ù plusieurs reprises, plus do 300 religieux.
U**église Saint-Robert (mon. hist.), dédiée au fondatcur du
~lonastère,
est un édifice gothique du XIVC s., le plus important
(.e l'Auvergne, après la cathédrale de Clcrmont; c'est le grand
InOllument le plus élevé de la France au-dessus clu niveau de la
Iller. De chaque côté dc la façadc s'élèvent deux Lours quadr:lI11!1Ilaires, sans flèche, reliées pal' un chemin de ronde (on peut
�62
ENVIRO NS DE VICHY.
mouler à ce chemin lie ronde; 66 marches ; l>elle vue). L'ul1iqu
e
portail. mutilé pal' les hugueno ts, est partagé par
trumeaU
central porlant la slatuc de St Robert; il domine ununescalier
de
10 marches , avec palier et l>alustra de, établi en 1758.
L'entrée
OlSt libre, mais un guide sc tient :\ la dispositio
n
sur le clflltrf'.
A rjnté-rieur , le plan de J'église ('On1pOT'tc 3 nefs d'égale
hautClIJ',
transept, ni déarnbula loirc, les cinq chopcUcs rayonnan
tes s'ouvl'ant dl'c~
des visit<,urs :
sonncttt'S dans J'église cn face des fonts baplisma ux
ct dans Je porche qUI
donne
Vue gClléralc dl! la Chaise-D ieu.
~nlS
l'holO L. '1'.
toment. SUI' l'abside. Un jubé à trois arcades, fermant. le
chœur des moines,
a été ajout.é au xv 8 s.
Au-dessus de Fontrée, magnifiqu e buffet d'orgues, soutenu
colossales (1683). En face de la porte, au-dessus du jubé, Christ par II: cariatides
de IG03. Conlre
la clôlure du chœur, dans le collatéral S., est appuyc )0
tombeau de t'ab/II)
Renaud de Montclar (t 1346). Deux aulres tombeaux du
XIV' S. sc voient d~8
J~
collatéral N. Dalls]o rnl!ffiC collatéral , SUr le mur entouran
t]e
longs panneaux peints ù. la détrempe sur {ond rouge, figUl'cnt chœur, trOJ~
une Dans o
macabre ou Danse des lvlorts d'une grande originalit é (xv.,
s.) . Au maÎtl'()autel, () beaux chandelie rs ct Christ en cuivre de 1740. A
g. de l'abside, dans
la l" chapelle, beau devant d'aulel en bois de pin sculplé,
de 1681.
CHŒUR DES MOINES: lombeau de Clément V J, avec
marbre blanc, ét.endue sur un sarcophag e de marbre noirjune belle 'slalue eJl
14't stalles, de style
gothique, ducs saos doute il la munificen ce de J'abbé
André de Chann c
(1378 à 1420) el ol'néos de Mlicales sculpture s; 14 "tapisseri
tendues nu-dessus des stalles et que Jacques de Stinectair e es de haute lisse
les Flandres; inaugurée s le 17 avril 1518, elles représent ent 84 fit exécuter dans
sujets deI' Ancien
�LA
LlI.\~E-J
E LI.
f'l du NOII\cau 'l'csluIIH'll lg'I'lHljJt.S pal" triptyquC' s.
ln morceau de lupi~s'o
cl>Aubusson sert de portière devant la porte du fOllet du chœur
.
. Ln SACn.tSTIE, an rC7.-de-chnussrc de la Lour Clémentin
e, rcnfcl'mf" un
hoi~lJres.
r{'liquaircs, Y3SC:; sacr{'H, ornement s sacerdota ux.
Inlcl'cssan t tr~so:
La tour Clémen tine (14·1 marches conduis ent au somlllct
où
1:011 peut monter avcc le gardien; vue très étendue) , bàLic de
1378
a 1·120, e~t
UII vérilable donjon rectangu laire, engagé obliquem
ent
dans Je chevet de l'église.
Contre le flanc S. de l'église, dont il est séparé par de grandes
La Clluisc-Di uu : 1(> cloitl'e.
Phuto L. T.
salles délalm?c s, un joli *c/oUre (mon. hist.) conserve deux galeries
sur croisées d'ogives avec clefs de voÜle aux armes de
abbé de Chanac et de Clément VI.
1
Les bàLimen ts convent uels, reconstr uits aux XVlI"
XVlIl e 5.,
sonl dénués d'inlérê t sauf, dans la partie servantet d'hospic
e
(offrande pour les pauvres) , la
salle voùlé(', dite de l'écho.
Sur la place inclinée devant l'église, fontain.e de 1609; dal~
la
rUe de la Côte, qui descend en face, Pietà, à dr., dans
niche
Sculptée de la fin de l'époque gothiqu e; dans les ruesune
,
Ill,aisons à tourelles et bretèche s el, dans une ruelle, jolie voisines
*fenêlre
~etnié
romane. Au bas de la rue cIe la Côle, maison gothique
Il Illàchico ulis (reslauré e).
On quitte de ln Chaise-D ieu par le N.; la roule, très aceidenl
te,
Ùescend rapidem ent avec la voie ferrée, traverse la Senouire
el
~oùtées
�6'.
DE VICHY.
ENVIRO;'\~
longe la rive g. du ruisseau de Chelles, affluenL dr. de la Dore. 131 k. Sainl-Alyre, hameau à 849111. d'ait.; petite église du XVI e S.
Après avoir Lraversé le village, on prend, à g., la bonne route dc
SainL-Germain.
146 k. Saint-Germain-l'Herm (hôt. de la Terrasse cl TouringIlôlel, T.C.F.), ch.-1. de c. de 1,277 hab., à 1,040 111., sur le Doulo Jl
naissant; église remaniée à l'intérieur au xv· S., avec des parties
romanes curieuses - 156 k. Aix-la-Fayelle, village dominé par
Ics ruines du chdleau de la Fayelle, berceau cie la famille du général
de ce nom, qui en éLaiL seigneur en 1789.
l(j() k. Echandelys (hôt. de l'Univers), 81.8 hah., séjour d'élé,
il ~)O
m. d'ait. env .. avec, au delà vers AmberL el la vallée de la
Dolore naissanle, dr.s points de vue admirables.
On traverse le rû du Moulin-Neuf. - 165 k. Sainl-Eloy-laGlacière, sur un mamelon dominanl la source. de la Dolore, il
1,05() m.
La roule traverse le hameau des Amoui/houx, le carrefour de
la Graviere, laissant à g. Vindiol, à 856 m. d'ait.
176 k. Cunlhal, église (mon. hist.) romane du X1l " s., bien conservée; dans le cimelière, curieuse laJlleme des morls (mon. hist.)
également du XIIe S, - 181 k. 5. Tours-slIr-1I1eymonl : église des
XlI e et xv· s. Par de larges courbes, on descend, on franchit la
voie ferrée et l'on rejoint la grande roule nationale au (187 k.)
ponl du Diable sur la Dore, où l'on prend à g. du pont du Diable,
par Giroux, (19\l k.) Courpiere, (205 k.) Néronde, au (209 k.)
Ponl-de-Dore. itinéraire décrit à l'aller en sens inverse, p. 60.
De Ponl-de-Dore, on suit la route de Thiers, qui franchit lu
Dore, et à 2 k. env. on prend à g. la route de Doral. - On croise
successivement les lignes de Thiers cl de Clermonl. - A dr.,
au delà de la voie ferrée, chdieau de Barante. - 217 k. 5. Dorai:
église romane remaniée. - La roule court parallèlement à ln
rivière et franchit la ligne du ch. de fer. - Ag., châleau de
Chabanne (p. 59). - On franchit à nouveau la voie ferrée et 1'0 1;
rejoint, à (229 k.) Puy-Guillaume, la route nationale suivie D
l'aller. - 22 k. de Puy-Guillaume à Vichy, p. 58. - 251 k. VichY'
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(Voi r page 14 .)
BARCLAYS BANK Llmited. (V . p. 15).
\
Comptoir N a tloI' a l d ' Es-
com pte de Paris . (Voir p. 13).
ENCRES
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(Voir pu~
47).
===========::.
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Créd it L y onna is. (Voir p. l'!.)
Soolé t é Gé n é r a l e. (Voir p . 11.)
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Anjou, Poitou, Aunis et Saintonge, justement réputée. tant
par leurs richesses agricoles que par leurs ressources industrielles,
ainsi que par une infinie diversité de sites, de monuments, de
climats, et de coutumes. On y trouve, en effet, une culture et
un élevage très développés, des régions viticoles dont les produits
lont universellement connus et des centres industriels, commerciaux et touristiques très importants.
Aux portes mêmes de Paris, voici Versailles, le plus noble
décor de parcs et d'architecture, et tout autour, d'antres noms
de demeures illustres, Meudon, St·Cloud, La Malmaison,
Marly, St-Germain, Rambouillet, planent sur le. fQrèts
ombreuses.
Plui loin, c'est la Normandie 011 s\1rgissent les "illes d'art
et lea monuments glorienx : c'est Rouen, mirant dans la Seine,
COUTerte de navires, la floraison gothique tle ses clochers den·
telés et de ses pignons aigus, c'eat Caen, (( l'Athènes Nor·
mande », avec ses églises romanes et les hôtels Henai.sance,
ce lont les grandes Cu thédrale. tle Sées, d'Evreux, dc Bayeux
et de Coutances ...
Enfin, ourlant la verte Normandie, Toici le long ruban des
côtes 011 se suivent, sans interruption, Ics vicux ports pittoresques el les jeunes plage. noris.antes: Dieppe, St-Valéry,
Fécamp, Yport, Etretat, où le flol a sculpté des aiguilles et
troué des portails colossaux.
Puis, ou delà de l'estuaire de la Seine, 011 Le Havre, le grand
port transatlantique, fait vis-à-vis au vieil Honfleur, vêtu
d'ardoises, c'est le déroulement des plages de sable doré :
Trouville, Deauville, Villers, Houlgate, Cabourg, etc ... ;
Cherbourg ct sa rade; Granville, le Il Monaco du Nord».
qui regarde au large Jersey, ce parc anglais en pldne mer.
Mois voici qu'ou milieu d'une baie profonde, s'aiguise une
~trange
.ilhouette . . . C'est le Mont-St-Michel, cette pyramide
Inouïe d'architecture gothique, qui est bien la " Merveille
l'Occident •.
El ce roc monumental est alusi une borne entre deux proTinaes : ici commence la Bretagne, cette ,1pre terre de gr. nit,
L -________________________________________________. __
.e
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�DE L'ÉTAT
perpétuellement assaillie par l'Océan et où, pourtant, sourient
de si douces grèves; c'est Paramé, qui touche aux vieux remparts de St· Malo, ce nid de hardis cOrlaires, et, en Cace, pRr d.là l'estuaire de la Rance, c'est Dinard, puil St-Lunaire,
St-Briac, St-Cast, près du cap l'réhel; Le Val-André et
St-Quay-Portrieux, Bur la baie de St-Brieuc; Perros-Guirec,
Trégastel et l'rébeurden, parmi leurs chaos de grunit roac;
RoscoU, en Cace de l'Ile de Batz; Brest el la rade, asile d.
nos floUes de guerre; enfiu, Morgat, aux grottes Cameusel_
Citons aussi, comme intéressantes à visiter, les villes de Vitré,
Fougères, Dol, Dinan, St-Brieuc, Guingamp, Lannion,
Morlaix, Lamballe, Tréguier et St-Pol-de-Léon; enfin, lur
les routes qui mènent en Bretagne, Chartres, Le Mani,
Angers, Nantes, Laval, Rennes, etc., etc_
De nonveau, au sud de la \lretagne, entre la Loireella Gironde,
le rivage s'adoucit derrière le chapelet des !les si pittoresquel :
Noirmoutier, Yeu, Ré, Oléron. Là, viennent mourir au bord
de l'Océan, les riantes campagnes de la Vendée et du Poitou,
de l'Aunis el de la Saintonge. Tandis qu'à l'intérieur, Thouarl,
Clisson, Bressuire, Parthenay, Niort, Fontenay-le-Comte,
Pons, Jonzac conservent de ficrs témoins de leur passé, landi.
que Saintes, 8U bord de la limpide Charente, s'enorgueillit d.
les antiquités romaines, tout le long du rivage s'égrènent d.
eharmantelltations bal néaires: Pornic, Les Sables-d'Olonne,
une des plus belles plages de l'Europe; La Rochelle, le grand
port de cette cÔte el le plus pittoresque aUlsi, puis Fouras, prèl
de l'arsenal de Rochefort, St-Trojan, dana Oléron, Ronce-luBains, à l'orée de la Corêt de la Coubre; enfin Royan, la rein,
de la Gironde.
Tous les principaux porta maritimes de la Manche et de l'océall
Atlantique sont deuervil directement pnr les lignes du Réieau de
l'Etat: Dieppe,Fécamp, Le Havre, Rouen, Honfleur, Caen,
Cherbourg, Granville, St-Malo, St-Brieuc, Morlaix, Brest,
St-Nazaire, Nantes, Les Sables·d'Olonne, La Rochelle,
La Rochelle-Pallice, Roch'e lort, Tonnay-Charente, Blaye
et Bordeaux, et à chaque port aboutissent de. voies Cerréel d,
premier ordre qui OHt leur continuation non seulement Teri la
Capitale et lea principaux centres du terriloire nalional, mail
'ulli ven l'Europe Centrale (Suisse, Italie, etc ... ) ainsi
que Ten l'EspalJne et le PortulJal.
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déliyrés toute 1'3n~c
aux Camilles composé .. d'au moiD! tro is
personnes, payant place entière, p our un parco ul'> minimum
de 300 km. (retour compris) ou payant pour ceUe distance.
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parmi lesquels le chef de famille ou sa femme. Dans ce minimum. li eux
entants de 3 à 7 ans IlO co mptent que pOlir un voyageur clics cnranls
jusq
~à 3 ans, ainsi que les domesliqups, n'eutrent pas c n lig ne de compte.
Le billet peut compl'endre :
" Le cher de lamille et sa lemme; 2' Les ascendants du cher de ramillo
I$t ceux de sa lemme; 3° LeuI'8 enlanls non m ar iés, leurs cnrnnt! mal'iés
et les conjoInts do ces derniers; ,. l ,eu r ~ pelits-cnfanls non mariés;
5° Un e nourrico pour toul cnrant de m o ins de 3 ans; o~ Deux domestiques (cuislulcr ou cuisini l:lre, valeL ou femme de c ham bre , bonne
d'enrants) pour leo ramilles de 3 ~ 6 porsonnes (chaque enfnnl rIe 3 à 7 ans
comptant, dans ce cas, pour une personne) el un dom <.'sliql1c cn plus
par groupe ou fraction dp. groupe de l, m emb res de la famill e cn sus do 0,
Les orphello8 de père oL de m ère sout ass imilés 3UX enf3uts des pCI'lonnes qui les ont recueillis ou peuvent èlrc comfJris sur 10 billet
demandé par l'un d'eux considéré corn me chef de famille .
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d'aller et l'elour.
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L'ALLEMAGNE UU NOI1D, le DANE\IAHK, la SUÈDE,
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les communications de PAlUS avec BRUXELLES. A la
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pays, la C&mpagnie du Nord a pu organiser trois rapide,
qui effectuent le trajet entre les deux capitales dans la
durée du parcours réduite de 3 h. 35, et, par une heureuse innovation, extrêmement appréciée des voyageurs,
franchissent la fronlière franco-belge sans anêt, les
visiles de douane el de police étant assurées en cours de
route dans les voitures du train. Les rapides partent de
Paris à 14 h. 25 ct de Bruxelles à 14 h. 15, franchissant
les 311 km. qui séparent Paris de Bruxelles sans aucun
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<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
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Vichy (Allier) – Guides – 20e siecle
Vichy (Allier) – Circuits touristiques
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Hachette
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1924
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160 p.
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Source
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Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Médiathèque Valery Larbaud (Vichy) V10 910.2 DIA
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Vichy (Allier) – Circuits touristiques
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s'adresser à la Compagnie _._
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La Mai80n de Sante, remise à neuf et embellie depuis la
guerre. enrichie de constructions nouvellcs, reçoit dans des
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Origines et Prospérité
de VICHY
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Vichy, Reine des Villes d'Eaux et de. Statlona
Thermales. - D'où vient le nom de "VICHY". Séjour des Romains à Vichy. - Fondation du
Couvent des Célestins. - Madame d. S6vll&n•• Napoléon III et la Compagnie F ...mI6 ....
._.............
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·y·.·.·.·.·.·.·.·.·.,.'::.·
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hier bourgade, aUJ'ourd'hui viIIe élégante, est
!i située
dans le département de l'Allier, à 365 kilomètres
de Paris et à 259 mètres d'altitude; la hauteur moyenne
! du baromèh'e y est de 735 millimètres.
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De quelque côté que l'on arrive à Vichy, l'aspect
gracieux de celle charmante cité vous séduit et vous
enchante.
Par SOR climat, son incompal'able campagne, ses environs
splendides, riches en monuments historiques et en souvenirs, par
la vel"tu des Eaux de ses SOUI'CCS, par ses fêtes et ses distractions
variées, Vichy est la reine des villes d'Eaux et des stations thermales.
Devant la ville, s'étend l' lIier, sablonneux dans son lit de
gravier quand le ciel a été longtemps sans verser ses ondées et
que le barrage e t baissé; mais dès que les palettes du barrage
ont été placées, la nappe d'eau s'élargit, appelant et attendant
les barques légères qui doivent sillonner sa surface.
Du côté opposé à l'Allier, sont d'agréables coteaux, pentes
affaiblies de la chaîne de montagnes du Forez. Quand on •
gravi leurs crètes ct que l'on est parvenu au sommet des premièl'es montagnes, les tableaux les plus variés se déroulent sous
les yeux du spcctatelll·.
Les divel's historiens qui se lSont occupés jusqu'à ce jour des
origines de Vichy, n'ont pu Jeur assigner une date certaine.
Son nom lui-même a ex J'cé la sagacité des savants, sans que
la lumière se fît dans leur esp l·it.
Les uns, voyant dans « Vichy 1) le radical du mot latin c( Vieu!!
qui signifie village ou bourg, Je font remonter à un Vieus ealidus
(bourg aux eaux chaudes) cité dans les cartes romaines, ou même
y retrouvent le mot l'ici prononcé à l'italienne.
D'autres remontant aux temps barbal'es lont dériver cc Vichy»
de cc lVicll » qui signifie force et verlu et cc y» qui se traduit par
eau. Cette étymologie nous semble la plus rationnelle, et elle
n'exclut nullemcnt l'idéc d'une fondation ultédeure de thermes .
Vichy serait donc la verlu des caux ou les eaux qui ont le
plus de vertu.
.
Vers l'an 380, sainl Martin, évêque de Tours, se rendit au
pays des AI'vernes, fonda à Vichy l'abbaye du Moutiers; vers
l'an M5, le monastère fut pillé 1 détr' uit par les hordes nOI"mande~.
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Vichy eut le même sort, mais fut reconstruit dans le siècle
suivant.
.
Vers la fin du XIV' siècle, le duc de Bourhon, voulant éviter
toute surprise de la part des Anglais, qui tenaient la campagne,
fortifia la ville. Une enceinte de murailles, avec tours et fossés, la
protégeait alors contre l'ennemi. Le donjon, le ,passage de la
Porte-de-France et la chapelle sont encore dehout.
Louis Il de Bourbon fonda à son tour, en 1411, le couvent des
Célestins, sur un rocher dor.ninant l'Allier .
. Les moines Célestins connaissaient la vertu des eaux dont ils
faisaient usage pour soulagel' les malades qui venaient solliciter
leur secours, ce qui leur donna lu célébrité et grandit leur
influence.
C'est de celle époque quc d~te
le renom des Eaux de Vichy.
Jean Banc, docteur en médecine, de « Molins, en Bourbon- ' 1.
nais Il, en fait mention dans son livre intitulé: Des Merveilles des Eaux minérales, et apprécie la valeur de sources minérales par
l'instinct des animaux quî les conduit' vers elles. '
Des ouvrages de Nicolas de Nicolaï, de Duclos, de Claude
Fouet, médecins Ol'dînail'es de Louis XIV, commentant les effets
des Eaux de Vichy à J'aide des données fort restreintes de la
science à cette époque, n'en contribuèrent pas moins à étendre.
leur renommée et à accroître le nombl'e des baigneurs.
Henri III fit reconstruire à ses fl'ais le couvent des Célestins.
Louis XIV continua à protégel' cet établissement et achev~
l'hospice de Vichy qui aV<lit été fondé vers les premières anée~
du XVI' siècle.
Mm, de Sévigné fit une cUI'e à Vichy, en 1676, et ses lettres
célèbres portèrent au comble la l'enommée de ses Eaux.
En 1785, M.... Adélaïde el Victoire, tantes du roi Louis XVI,
vinrent à Vichy. Appl'éciant Ics qualilcs de ses Eaux dont elles
avaient éprouvé les vertus salulaircs, ellcs résolurent d'y revenir
et firent décider la création d'un élablissement qui fut confié à
l'architecte Janson. Lcs lra,"aux fUI'ent interrompus par la Révolution de 1789.
Napoléon lot ordonna de lcs continuer; mais ce fut co 1814
seulement que la duchcs!;e d'Angoulême posa la première pierre
dc l'Établissement thcrmal.
Vichy était cl'éé, et bienlôl les élI'angcrs commencèrent à y
affiner (1,. t,.mt('s parts.
En 185:~,
l'E~
conré?a à MM. Lcbobe, Callou cl CI', fondateurs
dc la Compagnlc fCl"lmè"e aclucllc, Ic dl'oit d'exploitation ' des
SOUlTes d()l1lanialc . Ccllc mesurc fut le point de départ d'une situalion florissanle consacrée pal" la vcnue à Vichy dc l'empeJ'cul'
Napoléon IlI l qu i ~'y fit aménagcr une villa dans les parcs de l'Allier.
A padi,' de 1872, la foulc des visitcurs dcvinl de plus en plus
considérable; des hôlels, des villaR de lou ' gcnres sortil'enl de
ICITc commc pal' enchanlcmenl, et Vichy, dont les' Eaux miné"ales sont les plus l'épulécs du monde enlic,', est aujourd'hui, P;I1"
scs eur s m -n'cillcu es, la plus fl'équenlée des stalions thCl.. alcs.
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............. le monde, dans ces temps de surmenage, va, tôt ou'
l.·. j tar-d, demander à Vichy le rétablissement de la santé
1 ébranlée, puiser aux sources magiques la force néces:...........: saire pour continuer sa lulle pour la vie.
~.ô\;'
i Parmi les baigneurs qui s'y rencontrent, on peut
............. i distinguer deux catégodes : la première comprend
...............1 ceux qui, ayant une souffrance à apaiser ou un mal à
guérir, sont envoyés par ordonnance du médecin pour suivre le
traitement qui, en moins d'un mois, les aura métamorphosés et
leur permeth'a de reprendre sans défaillance la tâche quotidienne
momentanément abandonnée.
Dans la seconde catégor'je se rangent les constitutions affaiblies ou délicates de ceux que les exigences professionnelles ou
mondaines ont fatigués outre mesure et qui profitent des vacances
ou des congés pour se refaire et jouir d'un repos bien gagné. Ces
derniers, auxquels un médecin n'a point eu l'occasion de ç1icler
préalablement une ligne de conduite, sont plus exigeants que les
autres. Avant de fixer leur choix sur l'endr'oit le plus propice à
leurs désirs, ils tiennent à s'assur'er qu'ils y trouveront, avec le
délassement dont ils ont besoin, toules les distraclions dont ils ne
sauraient se passer.
Après avoir consulté les nombreuses annonces estivales remplies de promesses, ils n'hésitent point à distinguer Vichy, certains d'y rencontrer la sérénité clans une situation exceptionnelle,
les distractions désirées, tant par les programmes de son grand
Casino que par les nombreuses attractions des réunions sportives
et autres, enfin et surtout le soulagement de leurs maux.
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A quelle époque va.t. on à Vichy?
D est ouve rte toute l'a nnée. Les pe t'sonnes q ui rech erchent le
ca lme a bsolu, et qu i, pour leur c ure, n'o nt pas besoin de tr a ite-
IsONS to ut de s uite q u' une pa r tie de l'Éta blisse me nt therm a l
ments a utres que les ba ins et do uch es, o nt d o nc la fac ulté de ve nil'
se so igner à Vichy en toute saison.
La saison commence le 1" ma i e t finit offi c iellement le 30 septembre, ma is se prolonge en fa it ju qu'au 15 octobre. La plu s
gra nde affluence se produit a ux mois de juille t et d'aoû t ; a ussi
doit-on conseiller à ce ux qui désirent se soig nel' da ns les meilleur es
condition s de ca lme e t en m ême temps d e d ouceur de tem péra ture, de venir a ux moi s de mai, juin et se ptembre.
Ce que cofile une saison thermale.
V millier s d 'é tra nger s, qui se plaisent à p1"Opager sa r éputa tion
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Voyage.
ONSULTER l'indicateur pour vérifier l'heure du départ, et, pour
n'être pas e~posé
à changer de wagon à Saint-Germain-desFossés, avoir bien soin de monter dans les voitures portant cette
inscription: « Vichy».
Un train rapide quotidien fait le b'ajet direct de Paris-Vichy
en 6 heures (Voir page J 6'7).
Dès son entrée dans la gare de ' Saint-Germain-des-Fossés, lieu
de bifurcation pour tous les trains, le voyageur n'entend plus
parler que de Vichy; lout annonce Vichy ou le rappellc.
C
Prenez garde aux pisteurs!
Ès que vous arrivez à Saint-Germain-des-Fossés, des individus
se présentent à vous, cherchent à lier conversation, pour en
arriver à vous dire qu'ils connaissent un bon hôtel où vous serez
bien, etc ... Le pisteur qui vous a indiqué l'hôtel en question touche
une indemnité de tant par jour, ce qui augmente d'autant le prix
de votre séjour.
Suivez plutôt le CONSEIL suivant: laissez vos bagages à la
gare et faites vous-même le tour des hôtels situés dans le quartieJ'
qui vous convient et, lorsque vous aurez choisi, installez-vous ! ...
(Voir la lisie des Miels, page 170.)
Ou mieux, écdvez avant votre départ aux hôtels indiqués et
arrêtez d'avance le prix du logement, pension, etc.; de cette façon,
en arrivant à Vichy, vous ,a vez tout ce qu'il vous faut.
D
Les Hôtels.
L
' UNlvlmsELLE rcnommée de Vichy, l'affluence des baigneurs
attirés chaque année par les prodigieux résultats de cette
station, peuvent tout d'abord cffrayer les personnes d'humeUJ'
casanière.
C'est un préjugé qu'il convient de détruire immédiatement.
Installons-nous!
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ù voulez-vous descendre? Votre choix s'est-il an-êté sur une
villa ou un chalet? Les ·prix varient suivant la saison, la
situation et Ic nombre des chambres.
Préférez-vous les maisons meublées? Elles vous offriront des
latitudes de prix beaucoup plus grandes.
C'es·t à l'h6lel que vous descendez? Soit! Aussitôt votre
chambre retenue, vous déposez vos valeurs entre les mains du
maître de la maison.
Après quoi, vous ne manquerez point de réclamer un peu
avant votre départ, votre note, document que tout voyageur doit
consultcr, fût-ce au pays des anges.
Distractions. -
L
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mangeurs et buveurs, ou consécutive a ux infections comme le
paludisme , les suites d'ictèr es d'origines dive rses, l'angiocolite,
jusqu'à la lithiase à tous les degr és, POUl'V U que soient disparus
les phénomè nes aigus.
Les ptoses viscérales, entél'optose, r ein mobile.
La lithiase rénale et certaines form es d'albuminurie.
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dHlmatisme chroniqu e, mig ra ine.
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au 'si cet endroit est-il fl'équenté par un public nombreux.
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Mais encore une fois, ces indications spéciales ne limitent pas son
emploi; son utilité est de premiel' ol'dre dans toutes les maladies
soignécs à Vichy: elle possède, en effet, au même titre que les
autres soul'ces, les qualités génél'ales des eaux de Vichy-État.
La Grande-Grille.
source réputée doit son nom à une gl'allde grille de fer
C qui, autrefois,
la protégeait conh'e les bestiaux, friands de son
llTTL>
eau; la grille a disparu depuis longtcmps, mais le n0111 estl·esté.
Dc toutes lcs sourcc ' de Vichy, Grande-Grille, située il l'angle
la Galerie dcs Sourccs, cst cell • qui répond Ic mieux, dans
l'espl'iL, à l'idéc qu'on sc f:l i t d'u nc source thel' male jaillissantc.
Au centrc d'un bassin circulaire, l'cau jailliL ct bouillonne. Cc
phénomènc est dû à la Pl'cssion souLerrainc eL à la grande quantité dc gaz carboniqu> dont la sourcc est satur c. Afin de garantir
l'cau du contact de l'air, 1 bas 'in a été hermétiquem nt fermé
au moycn d'un vitragc qui pel'meL d· voir le bouillonnement de
la SOUI' 'C.
L'cau dc la Grande-Grj/{e, gl'âce à son important débit, esl
110n 'eulemenl consomméc SUI' place et à l'exportation, mais
enCOI" uliliséc, commc ce lles des autl'es sourccs chaudes, pour
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Si la progression de la température était en rappopt avec la
p.-ofonde\lr des sources naturelles, comme cela a lieu pour les
puits aJ-tésiens, on pourrait, par analogie, évaluer à 1.100 ou
1.200 mètres le trajet ascendant de la Grande-Grille.
Mais il est probable que cette distance est encore plus grande,
et que l'eau, après avoir atteint une température très élevée danl
les profoRdeurs du sol, arrive refroidie par suite de son contact
avec les conduits flexueux qu'elle traverse et auxquels elle cède
de sa chaleur.
La Grande-Grille exerce sur le foie une action stimulant. indéniable, dont l'augmentation notable de l'écoulement de la bile,
constaté expédmentalement, est un témoignage visible: le fait
même de cette action spéciale, largement utilisée dans la cure,
implique un maniement expérimenté et délicat de ce précieux
.agent thérapeutique.
Il explique au si la spécialisation de cette source et l'emploi
qui en a été fait plus particulièrement dans les maladies du foie.
Bien des théories ont été mises en avant pour expliquer cette
action bienfaisante; aucune peut-être ne satisfait l'esprit pleinement, mais il est certain que, depuis des siècles, des légions
d'hépatiques y sont guéds, souvent après une seule cure de trois
semaines, SUl·tout si les malades prennent de temps à autre la
peine de fai.·c chez eux une c\IJ·e complémentaire d'eau de VichyÉtat.
Source de l'Hôpital.
du terrain qu'occupait autrefois l'ancien hôpital
S civil,vis-à-vis
derrièI"e le Casino, cette source jaillit dans un vaste
ITURn
bassin exhaussé au-de ·sus du sol et protégé par un pavillon en
fer fOI·gé.
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Son débit abondant suffit amplement à la consommation
locale ou extérieure, ainsi qu'au service des bains et douches.
L'eau de l'Hôpital excite l'appétit et facilite particulièrement
les fonctions stomacales. Elle est, en général, très.bien tolérée, et
ne rencontre que très peu de conlre-indicaHons.
Son action calmante et analgésiante explique son emploi plus
spécial dans les cas de dyspepsies, sous presque toutes leurs
J'onnes et l'usage considérable qui en est fait en bouteilles, où elle
conserve ses qualités primordiales, même après de longs mois .
Source ChOlnel.
SOUlTe est située dans la Galerie des Sources et sa buvette
C fait pendant à celle de la Grande-Grille, Elle jaillit en 1775,
au cours de travaux commandés par le docteur Chomel, intenETl'E
dant des Eaux. de Vichy.
D'un débil considérable, elle esl la plus chaude des eaux de
Vichy . Sa lhermalilé lui donne ulle aetion sédalive pl'écieuse,
C'csl la moins excitantc dcs caux dc Vichy, cc qui en permel
l'emploi chez des malades plus pal'lieulièl·cmenl délicats; aussi,
le médecins onl-ils de plus cn plus l' cours à clle, en padieulicr
pour commencel' la CUI'C,
C'esl à 'a lcmpél'alure qu'elle est redevable de l'usage fort
anci 'n qu'on en fail cn gal'gadslllcs cl pulvérisations.
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(fu.e la source soit situéc en l'ace de l'Hôpital militaire, sous
un kiosque, sa huvette se trouve au cenh'e de la Galerie des
B
Sources.
IEN
Elle doit son nom ;\ l'un des anciens directeurs des Eaux de
Vichy.
Elle jouit d'une répulalion spéciale contre certaines affections
de la peau et des muqueuses : aussi l'emploie-t-on en applications
locales au lieu même de la buvette.
Son débit considérable esl employé en majeure partie pour le
service des bains, soit à l'Établissement thermal civil soil à
l'Hôpital militaire.
Source Mesdames.
source Mesdames, à Cusset, ainsi appelée en l>ouven.ir du
L éjour que firent à Vichy MOI" Adéla'ide e l Victoire de
a s'a buvette dan s la Galerie des Sources, en l'ace de la buvette de
A
1 ~J'ane,
la Source Lucas.
Elle a élé amenée dans la Galerie des Sources, ('ar elle jaillil
à deux kilomètres de là, prè~
de l'allée Mesdame8, en contre-ha!>
de la route de Cusset.
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C de la J'ue Prunelle, sous les ombrages du Parc des SOUl'ces,
au centre du beau Yichy.
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Moins j'J'oide et moins aclive que les Célc:;/in:;, elle exel'ce
également une action diurétique manifeste et se digère facilement.
Elle est employée également oons cel'Lains cas de cystite, oil
elle donne d'excellents résultats.
Source Hauterive.
est situé à six kilomètres de Vichy. Ce village est
hut de promenade.
HLaunsource,
qui apparlient à l'État, jaillit dans un parc magniAUTERIVE
fique dont un gardien complaisant se plait ft faire admirer les
merveilles; elle est assidûment fl'équentée J)ar les amateurs de
bea u tés naturelles.
La composition des eaux d'l!oulerÎl'e se rapproche de eelle du
Parc, avec en plus des traces de fer , C'est ce qui explique la
présence de petits grumeaux noir:\tres dans les boutejlles transpodées.
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au début le la cure. donnent un résultat rapide
sans coliques et san,s action irritante pour r intestin.
Ils sont pris à la dose de 1 à 3 cachets par jour
(au moment du repas), suivant l'intensité de la cons·
tipation ,
2" Le Sccrcgèl1e Gram/lé peut être pris pour con·
tinuer la cure et maintenir les résultats obtenus par
les Cachets de Scorogène.Laxatij. Doses: 2 à 4
cu illerées à café par jour. au mili eu du repas.
N OTA. Ces 'deux préparations. grâce Il leur composition
exclusivement végétale et allx substances gonflantes et émollientes quO elle!
renferment. n'exercent sur l'i ntestin aucune aotion nocive comme certains
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Comme préventif et dans les états chroniques : 2 à 3 cuillerées
à café par jour.
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ses composés).
Stimulant de
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indiqué une cure à Vi chy),
classique de toutes les manifestations
ar thritiques: Goutte - Rhumatisme - Gra-I
velle - Coliques néphrétiques.
r
exclusivement végétale et aux substances gonflantes et émollientes qu'elles
renferment, n'exercent sur l'intestin aUCune action nocive comme certain.
laxatifs,
1E31
Ne pas confondre le
1" Les Cacbets de Scorogène-Laxaiif, toujours pris
au début de la cure, donnent un résultat rapide
sans coliques el san.s action irritante pour r intestin,
Il s sont pris à la dose de 1 à 3 cachets par jour
(au moment du repas), suivant intensité de la cons·
tipation,
Le Scorogène Gral1l1M peut êtrc pris pour con·
tinuer la cure et maintenir les résultats obtenus par
les Cachels de Scorogène.Laxatij. D oses: 2 à 4
cuill erées à café pal' jour, au milicu du ,'epas,
N OTA. - Ces deux prépm'ütions, grlice à leur composition
18E381
Le plus puissant dissolvant de l'acide
urique (dissout 92
de acide urique et de
doit être faite par les
2"
l
Varices - Vaticos i/és - Varicocèles - Ulcère. variqueux
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velle - Coliques néphrétiques.
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clinique traditionnelle de la Station attribue à chacune
1 .;::::::::::: 1 des sources de Vichy une action spéciale sur les mai i Li i ladies de certains organes: c'est ainsi qu'il est généra!!
l 1 lement admis que la GI'ande-Grille agit plus particu! :...........:, i lièrement sur les maladies du foie, l'Hôpital sur celles
i ~A
i de l'estomac, les Célestins sur celles des reins.
i
l
Cette tradition repose sur des faits d'observation
................ : qui sont vrais jusqu'à un certain point, mais il s'en
faut que le p."ohlème so it aussi simple.
En effet, la composition chimique des divel'ses sOUl'ces de
Vichy-État est sensiblement semblable; mais elles présentent à
leur émergence des différences de température (de 18' à 45') et,
par suite, une vitalité entraînant certaines actions physiologiques
particulières, dont un médecin expérim enté sait tirer tout le
parti désirable,
Telle source convient mieux au début de la cure; telle autre,
bien tolérée par un malade, l'esl moins bien par un autre donL
cependant le diagnosLic est semblable.
Il en résldte qu'une cure bien dirigée doit Lenir compte pour
l'emploi des diverses sources, non seulement de la maladie pour
laquelle le baigneur esL venu, mais encore de la phase de celle
maladie, de la natUl'e et de l'état actuel du malade, enfin de la
période de la cure.
Les eaux de Vichy, prises à la 'ourcc, constituent un milieu
tout spécial auquel les cil'constanees de sa formation souterraine
communiquent des propriétés pour a in si dire viLales. Ces caux
a~isent
par leur chaleur, lelll' alcaliniLé, les substances chimIques qu'elles contiennenL, e t aussi pal" l'état physique dans
lequel se trouvent ces dernières cL Cf ui les a l'ail comparer à de
véritables ferments diastasiques,
Physiologiquement, l'action de l'cau de Viehy peut sc
résumer ainsi:
l'Action sur l'estomac et l'intestin:
Le premier verre d'eau minérale pris à jeun nelloie la surface
<le l'œsophage et de l'estomac des mucosités et résidus qu'il
entraine; les doses consécutives, agissant sur une muqueuse décapée, amèoent c1ifférenls phénomènes.
La thel'malilé de l'ca u eL l'action anesthésiante du gaz carbonique sur les extl'émi tés nel'veuses calment les douleurs et bro.lures d'estomac et favoJ"Ïsell L son évacuation, en aLlénuant le
epasme pylorique; la sécrétion gastrique est améliorée, les diges-
s
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tions deviennent plus rapides et l'appétit augmente. Prise à jeun,
l'eau minérale franchit rapidement l'estomac pour passer dans
l'intestin, et, comme elle est isotonique avec le sérum sanguin,
. elle pénètrc aussitôt dans les ramuscules de la veine porte et de
lA dans le foie.
2' Aotion sur la circulation portale et le lote :
Son action SUI' la circulation portale ne tarde pas à le faire
sentir. Elle en fluidifie le sang, l'alcalinise et le nettoie. Celui-ci
s'engage plus facilement dans la glande hépatique qui se dégorge,
sc désobstrue: les déchets stagnants sont éliminés et les cellules
hépatiques se vivifient sous l'action de ce changement.
Le foie diminue de volume et devient rapidement moins douloureux, spontaném nt et à la pression: l'abdomen retrouve sa
souplesse.
La sécréLion biliaire, comme on peut s'en rendre compte chez
les récents opérés porteurs de fistule, devient moins épaisse, plus
abondante, la vésicule biliaire plus active, en même temps que sa
sensibilité diminue. C'est vraisemblablement pal' l'amélioration
de la bile qui se déverse à la dose d'un litre pilr 24 heures dans
l'intestin que Vichy donnc si souvent des résultats si remarquables dans certains cas d'entérite ct de constipation.
3' AoUon sur la nutrition ;
Les sels alcalins ont un r61e important dans les phénomènes
de diffusion intra-organique. Une fois entrés dans les cellules, les
liquides alcalins opèrent un lessivage de ces éléments qui se
débarrassent de leurs déchets; ils neutralisent les acides orga-
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�..............- Effets et propriétés des Eaux de Vichy .......... 53
niques résultant de la vie organique; ils activent donc considéra·
blement la désassimilation.
Comme, d'autre part, ils facilitent les oxydations intracellulaires, Chevreul nous l'a ITIDntré, et en particuIicl' les oxydations des albuminoïdes, ils activent aussi l'assimilation.
On peut donc affirmer que l'eau de Vichy-État a sur la nutrition une action capitale.
On s'explique ainsi facilement son action si manifeste chez les
goutteux, les rhumatisants, les obèses, les diabétiques.
De ces diverses actions résulte une modification fod impol'tante des urines. Leurs canctéristiques tendent à se rapPI'ocher
de la normale: on voit, par exemple chez les uricémiques, le taux
de l'urée se relevel' par balancement ayec celui de l'acide urique
diminué j on voit se produire une véritable régulation de l'équilibre chimique.
Les conséquences de ces différentes actions sc déduisent facilement et l'on comprendra maintenant pourquoi l'eau de VichyÉtat est susceptible d'être si utile dans un aussi grand nombre de
maladies.
Le traitement comporte essentiellement l'usage sur place de
l'eau minérale en boisson. C'est la l'aison d'être de Viehy et la
base de sa réputation universelle. Les eaux de la GI'ande-Grille
de l'Hôpital, dc Chomel, des Célestins sont les plus communément employées.
Il n'y a pas une eure dc Vichy univoquc: Ic choix dcs sources
et de leur succession, celui du nombr'e cl de l'impor'lance des
verres d'caux, la détcrmination de la dUI'ée de la cur'c pr'êtent à
une infinie variété de possibilités thérapeutiques, qui ne donne
son maximum d'ell'et que sous la direction d'une expérience
médicale consommée.
Le bénéfice entier du traitement hydl'ominéral n'est généralement pas atteint de suite, mais sc développe au cour's de l'hiver
suivant, surtout si l'on 'soumet à des cures d'eau minér'ale
embouteillée complémentaires. l~r ' équemnt,
deux ou plusiellnl
séjours à Vichy sont nécessaires pour arriver à la guérison définitive.
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assu;ré
Directellr des services de Physiothérapie.
AmAHo, Chefdes Services de radiologie el d'éleclricilé médicale.
CUAl:MAT,
Chef des services d'lIydrothérapie.
Les chifues qui suivent donneront une idée de j'importance
des services inslallés dan les nouveaux établissements, qui SOQt
en mesure de répondre à l'affluence toujours croissante des baigneurs etaux e:-dg,ences du confoJ"l Je plus J"affiné.
Le Grand Établissement thermal couyre une surface
totale de plus de trois hectares, 32.000 mètres exactement, dont
W.OOO mètres qceupés par la construction. Il a 170 mèlrés de
long sur 165 de large.
L'ensemble des services comprend:
cabines de bains, dont 6 de luxe;
grandes douches avoc vestiaires;
salles de massage sous l'eau, avec vesliail"l's ct lits de repos;
douches ascendantes;
douches avec bain dl! douches Cil hamac;
4 bains d'air chaud et 4 salles de massage;
If bains de vapeur; 2 douches de vapeur;
1 série de salles pOlir lavages cl'e lomae, pulvérisations,
douches nasales et aUl'iculaires, bains d'acide carbonique, jnhalations d'o:xygène eL d'acide carbonique;
4 bains de lumière (chaleur radiante ct lumineuse de Dowsing) ;
2 bains de lumière incandescente;
2 grandes piscin'es chaudes, 3 froides ct 8 piscines individuelles avec douches sous-marin s;
institut dl' méeanQlhérapic;
sCl'vice complet d'éleclrothél"apie;
service dc ntd iogntphie, de ntdioscopie el de radiothérapie;
If bain ad>o-gazellx.
136
1l.f.
24
32
2
L'Établissement de deuxième classe compl"cnd :
110 cabines de ba ins;
~ grandes douches avec dé~hilbo's;
2 douches avec bai ns ;
lt salles de massage sous l'CHU, avec dl\shahilloirs;
10 douches ascendantes;
1 service complet de bains ct inhalations d'acide cal'bonique
inhalai ions d'oxygèJle;
2 bains d'ail' chaud;
1 salle de lavage d'estomac.
L'Établissement de troisième classe .coll1pnmd :
6,. cabines de bains;
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q douches ascendanlùs.
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Pour toutes ces installations, la Compagnie a fait appel aux
spécialistes les plus éminents. Chacune d'elles est un modèle du
genre, et si elles sont plus ou moins luxeuses, selon la classe,
elles sont égales devant la loi du progrès qui leur a été indistinctement appliquée.
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inférieurs alimentent les bains, ccux du haut fournissent l'eau
sous prcssion pour lcs douches. Ces ,·ésc.·voirs sont placés dans
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cabincs dc hain ont Né IHlI'liculièl' ,';'cnt soignécs; point
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16, Rue L4ca., VICHY
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.............. Les Services du Grand Établissement .......... 67
une table de toilette avec sa glace et des pcndoirs. L'installation
balnéaire, avec sa baignoire en fonte émaillée et sa descente en
liège, son soubassement de faïence et ses pal"ois peintes du plus
luisant ripolin, est agréable à l'œil; le ton crème adopté pour la
décoration ne pourrait supporter la plus petile ' taehe. La robinetterie CIl bronze distribue trois sortes d'eau: froide, chaude et
minérale.
Dans un certaill nombre «e cabines de bain ont élé aménagées
des installations de douches sous-JnarÎnes. Une amenée d'eau très
clJaude sur certains organes, pendant que tout le corps est plongé
dllns l'eau, caractérise cette balnéation padieu)ièl"e que les médecins emploient de plus en plus .
'On h'{)uve, en oulre, quatre pi~cle
individllelles à eau minéJ'ale courante avec douche sous-marine, ayant 1"40 de profondeuJ'
et avec un siège dans le fond, s'il plaH au !llalade de se reposer
el un peu plus loin, une cabinc de bain avec douche.
Également, deux bains de lll:x:e, composés de !J'ois pièces: une
càbine de bain, le salon et une piscine à eau courante, avec un
chaJ'mallt revêtement de laienee.
Ne quittons pas les galeries du rez-de-chau ée sans signaler
les challlloirs avec h"appes, pat" lesquelles on évacue je linge
mouillé (syslème fort ingénieux qu'on retrouve dans toutes les
parties de l'Établissement).
Au milieu des galeries, on a ménagé quatre salons, de dimensions superbes (9 mètres de long sur 5 de large), avec un mobilier
en tissu de Cl'in permettant un lavage anlisepli<lue.
Douches.
service cOlupl-end qualre inslallations de grandes douches à
C percussion données pru" des doucheurs instruits et ex-ercés,
parLiculièremcnt habitués à cxéculel" à la leUre les ordonnances
E
médicale8 à J'aide d'appareils d'une extrême sensibilité.
Les déshabilloirs y sont clairs el coquels t on y a à sa disposilion un linge chaud et abondant.
Dans le même s l' vjce se trouvenl encore .des bain6 de pieds il
eau couranle, des baÎns de siège, une piséine d'eau froide el une
gnnde piscine d'eau chaude où se donnent des le ons de natation.
Des salles de massage sont allllexées à 1'11ydretbérapie, ainsi
qu'une très belle ,':J'olle d'ar1l1es avec salle de douche.
Massage sous l'eau.
40 mètres de long sur 14.lDèl1"es
A de large, où jouent lal"ge menl la lumière et l'air, on pénètre
dans le Paoilfon de massage sous l'eau par un beau vestibule
PJœs avoir lnlversé une cour de
qui précède un 5al011; re pavillon est di,' isé en {}uatre groupes,
comprenant -hacull l'"0;5 aUes de ma sage "OU-S l'eau, avec vestiaires. Chacune conticnl un lit, sur lequel s'étend le malade
qu'on inonde de loules parts à l'aide d'un instrumenl mobile,
pendanl que deux hommes expérimenlés )e soumettent au mas-
�68 ...
.. ... Vichy Thennal et Touristique ............... _
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SiX MOIS .. " .. .. .... , . .
TROIS MOIS ., ,. " " .. 28.
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sage. L'installation permet de donn,e r aussitôt après le massage la
douche générale à une température dosée à volonté.
L'instruction des masseurs sous l'eau, comme celle des maseUI's à sec, est particulièrement soignée. Tous les ans un cours
d'anatomie et un cours pratique auquel assistent les plus doués
dcs cmployés sont fails par un médecin, aidé d'un chef masseur.
La Compagnie Fermière forme ainsi une pépinière dans laquelle
elle puise au fur et à mesure des besoins, et grâce à laquelle elle
est certaine d'avoir une exécution en hannonie avec le confort de
l'installatlo n.
Bains de vapeur et d'air chaud.
V qui comporte: 1° salle de bains de vapeul' et douches de
Yapeur avec cabine; bains de Yapeur en caisse, avec lits de repos;
IENT
cnsuite le bàtiment dit des Bains de vapeur el cl'air chaud,
2' bains d'air chaud en caisse, avec lits de rcpo ,
Service d'hydrothérapie médicale.
intéressante visite ramène dans le Hall central, auquel
tout correspond. En face de la grande entrée et dans l'axe du
hall, le service d'Izydrolhérapie médicale dans lequel on pénètre
pal' un salon d'allente fort élégant; le souci d'une exécution parfaite ct d'une inslallntion plus luxueuse a déterminé la création
de ce service spécial. Sa caractéristique est que tout y est fait pal'
tlll médecin ou sous sa surveillance. Là se trouvent la grande
douchc à percu sion, avec une piscine d'eau ft'oide, des bains de
lumièrc généraL/.' ou loeau . , des bains carbo-gazeux et des sale~
de massage à sec.
Tout y est aménagé de tclle sorte que le baigneur ne peut
échapper à la sensation du raffinement dans le confort.
C
~ :TE
Services divers.
D De là, un promenoir conduit aux Douches ascendante:;
qu'on Pl'cnd assis ou couché. A l'aide d'un appareil très sensible
u hall central on passe de\'tlnl le set'vlpe d'Électrothérapie.
1
<Jl précis, le malade conlrôle lui-même l'exéculion de l'ordonna ncc; sans bouger, il voll quelles sonl la press.i on, la température el la quanlité d'eau absorbée, Cc service est alimenlé, comme
celui dcs lcwages d'eslomac, par quatre sortes d'eaux: eau douce
fl'Oid el chaude, eau minéralc froide et chaude.
Point d'homme de méLier qui n'apprécie l'installation des
Douches T1(t:iale.~
el auriculaire8, des salles de pulvérisalion, des
quatre Bains d'acide carbonique, inhalation d'oxygène et inhalation d'acide carbonique, où le marbre ct le nickel sc marienl de
la plus hClu'euse manière.
Dans le pavillon d'angle donnant sur la rue de l'Établissement
sc trouve la li ngol'Ïe. - Pour donner une idée de l'importancc de
cc service, il suffira de dire qu'en pleinc saison, il sort de la Iingede 20.000 pièces de linge par jour, lion compris les couvertures
cl peignoirs de laine qui sont quotidiennement soumis il la stérilisation dans une éluve à vapeul' du système Le Blanc.
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72 ................. Vichy TherIllal et Touristique .....................•
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LA MtCAN OTH ERAPIE
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L Vichy un intérêt de premier ordre; aussi son installation
a-t-elle été tout spécialem ent soignée. De fins piliers, soutenant
A
mécanothé l"apie, ou traitement par le mouvement, pl"ésente à
un vaisseau élevé, de lal"ges baies, versant partout l'air et la
lumière et donnant presque les avantages du plein air, font de la
sal\e de mécanothél"apie une chose un ique, qu'on pourrait appeler
le « Palais du mouvement ».
Et pourquoi du mouvement à Vichy? Parce que l'exercice, si
li tile, nous disons même si indispensable chez les bien portants,
ne l'est pas moins chez les malades, à condition que ceux-ci n'en
l"cssenlcnl pas de fatigue.
Salle de Mécanothérapie.
Or, c'est seulemenl à l'aide des nombreux et ingénieux appareils qui gamissenl celle immcnsc salIe qu'on pcut atteindl"e
ce bul.
MCtll"C à la portéc des malades, à la portée dcs personnes manquant d'entraînemcnt, unc gymnastiquc capable de ranimer leur
circulation, d'augmcntel" la nutrition de leurs tissus, de relever
leur tonus nel'VCuX et cela sans les fatiguer, voilà le but de la
mécanothérapie.
Quel adjuvant incomparablc à la boisson des eaux de Vichy 1
On peut deviner le succès oblcnu par une parcille méthode
dans la grande Station françaisc où se donncnt rendez-vous
arthritiques el sédentaires, tous nanlis d'unc déplora bIc circut
�74 ......................... Vichy Thel'lnal et Touristique .........................._
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lation. Elle y a vite conquis une plac~
remarqtlée, à côté de l'hydrothérapie, et plus ell vue encore depuis que la guerre nous a
tait tant de blessés dont les raideurs articulai"es font plus ou
moins des sédentaires.
On ne sflurait trop recommander à chaque baigneur de s'examiner à ce point de vue et de se renseigner en venant visiter le
servicc.
Quand il aura quillé Vichy, il sera trop tard; si, en elTet, il est
encore relativement facile de continuer 'les pratiques hygiéniques
de la douche et du massage et si l'on trouve partout l'eau de
Vichy-Etat, on ne trouvera presque jamais une installation de
mécanothérapie. En passant indifI'érent à côté de ce moyen de
traitement, le baigneur aura, une fois de plus, sacrifié à la routine et en sera encore la victime.
On peut dire q uc la Compagnie Fermière a fait de cette installation la Pl'emière du monde au point de vue matédel, par les
hautes proportions de l'édifice et par le luxe de son aménagement;
aussi, elle a tenu à cn assu!'er le bon fonctionnement en mettant
son service sous la direction d'un médecin spécialiste qui surveille le traitcment de chaque malade.
ÉLECTROTHÉRAPIE
RADIOTHÉRAPIE -
RA YONS X
thermal de Vichy possède une inslallation
élcctro-radiologique des plus complètes, el il n'cst pas exaL
géré de di.·c quc son
cst la plus mod eme el la plus
,ÉTADL"i;sE~mN
o'1~anisl)
vasle CJui, à l'heurc p"ésenLc, soit en Francc. La multiplicité de ses
'alles de lraitcll1ent pcrmel de Lraite,' quotidicnncmcnt trois ccnts
pcrsonnes environ pal' Lous Ics courants actuellement cn usage en
é lectrothérapie. A Vichy, en elld, les indications dc l'électricité
dans lcs maladies de l'appareil digestif sont tort nombreuses;
ainsi, la dilatation de l'estomac, la dyspe psie nervo-motrice, la
consLipation, la co liLe muco-lllembl'anl'lISe, Ics hémorroïdes, la
fissurc sphincLéralgiquc sont rapidement améliorées par les modaliLés élecLI'Ï<lues auxquelles on fait appel chaque jour.
On conn ait égalcmcnt depuis longtemps l'action heureuse de
l'électricité St!!' Je diabète, la lithiase biliaire, la goutte, l'obésité.
Les formes de diabète influencécs hcu"euscmcnl plll' lcs courants de hautc fréqucncc sonl cclles qu'une cure Lhermale à Vichy
peut égalcmcnt améliorer. On a rerna,'qué, en cll'et, que le sucee
des urines diminuait très notablemenl à la suite d'applications
électriques et que, par des séances soigneusemen L réglées et con-
�76 .................. Vichy TherIllal et Touristique ...........................,.llllllllllllllIllllllIllllnlllnlllllllllllllllllllllllll111111111111111111111111,.1111111111111\
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�-.............................. La Mécanothérapie ........................... 77
venablement espacées, on pouvait arriver à maintenir à des
chiffres minimes la quantité de glycose éliminée. Aussi a-t-on
apporté des soins tout particuliers aux installations des courants
de haute fréquence à l'Etablissement thermal de Vichy,
Dans la lithiase biliaire, l'électricité agit également en modifiant l'état général et en s'opposant ainsi à la formation de nouveaux calculs.
La cure de l'obésité est également 'réalisée à Vichy, au moyen
de la gymnastique passive du corps par l'exercice électriquement
provoqué.
Cette thérapeutique trouve encore quantité d'indications, telles
que la cure de la goutte, du rhumatisme chronique, de certains
diabètes, du gros foie, de la pléthore avec hypertension; aussi
l'Établissement thermal de Vichy a-t-il été heureusement inspiré
en donnant à ces CUI"es par l'électricité tout le développement
qu'elles doivent comporter.
Il ne vient pas d'ailleurs à Vichy que des malades justiciables
d'une cure hydro-minéral e. Il en est qui sont très heureux de
pouvoir y continuer un traitement physiothérapique commencé
ailleurs. La Compagnie Fermière de Vichy se devait de meltrc à
leur disposition toutes les variétés de son service d'électrothérapie: - haute fréquence, diathermie, élecldcité statique, courants galvanique, faradique et s inusoïdal, bains à quatre cellules,
air chaud, disposés dans de salles de traitement claircs ct gaies,
installées avec tout le souci du confort ct de l'hygiène .
L'électricité se montre un agent thérapeulique de premier
ordre dans le traitement des maladies du système nerveux et des
nerfs, dans les maladies de l'appareil circulatoire (hypertension
artérielle, hypoten sion, palpi tations, ao rtiles, yarices, phlébites,
ulcères variqueux, engelures, etc.) j du système osseux ct arliculaire (rhumatismes articulail'es, ankyloses ct cmpâtements pél'Îarticulaires, hyda rthro es, arthritcs) j de l'appareil génito-urinaire
dc l'homm c ('1 de la lemmc (paralysics vésicales, il1l'onlinl'l1<'c
d'urine, réfl'écissemenls dc l'urètrc, impuissance, métritcs, douleurs ovariennes, névralgi es pelviennes, prurit vulvaire, vaginisme, troubles de la mcnstruation, etc.).
A côté de l'Electrothérapie existe un scrvice de Radiothérapie dont l'impodance n'est pas moindl"e. Il n'est pas en efTet
de branche de la médecine Oll l'on ne fa sse appel aux rayons X
pour meUre leur' action curative à profit. La Compagnie Fermière en a réalisé l'installation S UI" dcs données toutes moderncs.
La radiofhérapie a pris une place très imporlante dans le traitement de certaines malad ies de la peau, de ccl"taines tumeurs j
el~
intervient d'une façon remarquable dans le traitement des
glandes tuberculeuses, des tuberculoses osseuses articulaires, etc.
Elle trouve encore une de ses indications les plus formelles dans
le traitement du fibrom e, de certaines névl"a lgies, du goitI"e, de
l'hypertrophie dc la prostale, ('lc.
Le laboratoire de Radiographie de Vichy est remarquable
tant par la perfeclion de ses appareils que par la sécurité qu'ils
offrent aux malades. On connait aujourd'hui l'importance capitale des renRcigncments foumis par la radiographie, qui est entrée
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�-............................... La Mécanothérapie ........................... 79
à Vichy dans la pratique médicale de tous les jours. En ce qui
Concerne les examens du foie, elle renseigne le médecin sur la
siluation, les mouvements, le volume, la forme de cet organe: son
examen s'impose chez tous les malades présentant des coliques
hépatiques, chez les anciens hépatiques, lorsqu'on veut connaître
le siège ct les rappoIis de la vésicule biliaire. On emploie encore
les rayons X dans le diagnostic de certaines maladies de l'œso·
phage, de l'estomac (ptore, ulcère, cancel), de l'intestin. [ls sont
aussi indispensables dans les maladies de l'appareil respiratoire,
en particulier dans la tuberculose, dans les maladies du cœur et
de l'aorte, des reins (calculs), dans les fractures, dans les maladies
des os et tumelll's osseuses où leur utilité est incontestable.
Conclusion.
Dans le coul'ant ordinaire de la vie, il est cel"lain que les
malades sont loin de suivre les règles de l'hygiène qui leur conviendrail el que bien souvent le souci de leur santé s'efface devant
le souci des affaires: d'où le surmenage, aujourd'hui inévitable.
Ceux-là doivent venir ou revenir à Vichy. Ils savent qu'ils y
trouvel'ont toutes Ics facilités pour se refaire une santé. Ils
connais 'ent maintenant les sOUl'ces aux noms prestigieux: GrandeGrillc, Hôpital, Célcstins, Chomel. Ils connaissent aussi tout ce
qu'ils peuvent attendre des incompal'ables installations des établissements thennaux de l'État. A eux de ne pas attendre que la
maladie ait fail lrop de ravages.
Qu'ils y accoul'ent dès leUl's Pl'emiel's malaises pour faire la
plus sagc hygiènc préventive, qu'ils y amènent avec eux leurs
enfanls afin de les débalT~
'CI' toul de
uite de l'influence héréditaire à cel égal'd.
Par la vertu de ses eaux minérales, par le nombre et la qualité de ses spécialilés, pal' ses labol'atoires de recherches (examen
des urines cl du sang), par ses in tallations radiologiques, ses
hôtels el ~es
maisons de san lé, Vichy lend, de plus en plus, à
devcnir un grand centre médical, spécialisé dans le traitemenl
des maladie ' du foie, du lube digestif et d . l,a nutdtiOIl.
�80 ................. Vichy Therznal et Touristique ..................... .
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nombre des Baigneurs à Vichy
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Quelques chiffres.
ous ces eITorts ne restenl pas inuliles: chaque année voit s'acT
croître le nombre des baigneurs qui viennent chercher la
santé à la célèbre station thermale.
Nous croyons devoir donner ici quelques exemples pris
de 1831 à 1923 en appelanl l'attention du lecteur sur le nombre
vraiment extraordinai,"e de curistes, qui tend sa n cesse à augmenter et qui a déjà dé pas é cent mille 1 C'est là un s igne mathématique de la prospérité croissante cie Vichy el nous ne pensons
pas qu'a ucune au lre s lation thermale puisse présenter des chiff,"es
comparables aux s uivants:
En 1831, Vichy reçoil 987 baigneurs; 2.573 en 1841; 6.823 en
1852, c'est-à-dire au moment où la Compagnie Fermière se voit
confier par l'Étal l'exploitation de son domaine thermal.
La progression devie nl alors considénlhle :
En
En
En
En
En
En
En
En
En
En
En
En
En
t~n
20.673 baigneurs
1864 ..... .. . . ........ ... . . .
1872 .. .. .. .... ....... ..... .
25.236
5\).526
1892 .. ....... .. . ... . .. ..... .
58.<178
1900 .... ... ....... ... . ..... .
72.572
1902 ...................... .
78.892
1903 ....................... .
84.121)
1905 .. ......... ......... . .. .
86.031
1\)07 . ... ............. ...... .
96.433
1912 ........... ..... ...... ..
1\)13 ................. . ..... . 108.963
1920 .. . .. . .... ...... . ...... . 101.227
1\)21 ........ ... ......... ... . 110.217
1922 ... ...... .. ........ .. .. . 112.322
1923 . ... .... ...... ...... ... . Jl 8.0:l1
,
�..-......... ......... .... .........••
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nature l d cs ha ux mmér ales, la faSel
du
:II: tJ'achon
h riqu e d es Pastill es Vichy. État, la ma nuten tion d es
D
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e Sel Vichy- État et enfin un coquet m a-
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e n cor e trouver d ans un luxlleux pavill on de l'a ncien
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pl'oprié tés Ul éra pe\lles
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tiques d e l'a u m iné ra le e ll e· même : a ussi lui do nn a it-o n ahusi"e
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souconfusi on avec le bicarbo nate de soude du comme rce, trop
adopta
Vichy,
de
Sel
du
comme
mateur
consom
au
vent vendu
: le
comme marque d'origi ne de ses prod u i ts les mots l'ichy-É tal
de
sources
des
es
minéral
eaux
des
i
a
r
t
~
e
Vichy,
de
Sel naturel
e,
possibl
on
confusi
sans
ainsi,
Vichy apparte nant à l'Ltat, devint
le
prirent
sel
ce
avec
ées
fabriqu
s
pastille
les
et
tat,
Vichy-É
le Sel
apprit
,
prévenu
ainsi
puh'lic,
Le
tat.
nom de Pastille s Vichy-É
et
bien vile à faÎl'e la diffél'en ee enIJ'e les produit s cie Vichy-É fat
Ics Pl'oduil s dits de Yichy.
ion du sel
Apparei l évapora teur à sextuple .. ffet POUl' l'extraot
de Vlchy.É tat.
ls
Une installa lion III ' ('anique de pl' Illier ordl'e et les apparei
sels
les
ire
d'extra
'!lent
perm
ionnés
pel'fect
plus
s
1
d'évapo ration
les
minéra ux de l' 'au nallll'el le des _oUl'ees de l'Élat, avec tous
on.
opél·ati
délicate
celle
par
igés
e,'
soins
Dans la salle d'évaporatioll, l'ea u des ources de l'Ittat est amenée pal' une pompe puisant directc mènt aux différen ts gdfTons
é
dans un apparei l de concen trati n analogu e à celui qui cst employ
es
clans les ral'fin('l' ics, aycC c -lte différen ce qu'il y a ici six cylindr
plus
'vapora teurs, dans Icsqu ,18 l'eau min 'nde sc concen trc de
en plus, landis, qu'il n'yen a que trois dans les raffiner ies.
déGrâce à cet apparei l concent rateut· il sextupl e effel, aucune
avec
perditio n dc cha leul', L'eau minéra le n'cst jamais en contact
l'ail' extéricu [' .cl la concen lration elle-mê me marchc très rapideparmcnt, à cause de la tcmpér ature à laqucllc elle s'opère . D'où
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1
�_._ ....... " Annexes de l'Établissement Thermal ........... 91
faite consen'ation des sels minéraux, sans altél'ation possible.
A la sorLic de cet appareil, l'eau concentrée est conduite dans une
chaudière d'évaporation où tous lcs scls contenus dans l'eau sont
précipités.
Les cristaux ainsi obtenus sont blancs, transparents et ont
l'aspcct de pl'Ïsmes lamellail'cs pyramidaux. Ils sont séchés au
moycn d'une essorcuse mécanique. On les porte alors dans une
lroisièmc salle, cl i te de I>alllrlltion, olt, sous l'action d'un couran 1
dc gaz carbonique, ils passent il l'état cie bicarbonates amorphes.
On essore lc sel saturé une secondc fois et on le déssèche complètemcnt dans une étuvc.
•
On obtient ainsi un sel parfaitcment blanc, qui est pulyéri é et pas!:ié au tamis, réduit, en un mot, en poudre impalpable.
Cc scl conslitue le SeL de Vichy-Étal et sert à la fabrication dcs
Pastilles Vichy.ttat et des Comprimés Vichy.État.
Le sel Pl'oduit à la reprisc de la fabl'Ïcation et qui est
légèl'cment coloré est utilisé comme Sel pour bains.
Sel Vichy-État.
un atelier voisin s'opèl'c lc
D paquets
clc
VIClly-ETJ\T,
ANS
remplissage des flacon
et
SEL
Un paquct dc Sel Vichy-Étal, dissous dans un lill'c dc bonne
cau dc sourcc, donne UllC cau alca lin e dont la minéralisation se
l'apPI'oche dc ccllc dc l'cau naturellc, et est toujours supérieure,
sous le ra pporl méd icinal, à la solution alcaline composéc avec le
bicarbonatc dc soude ordinaire. On boil celte eau à table, a\'cc
lc vin, qui en dégagc lc gaz. Chaquc paquet contient la dose pour
un Iitrc d'eau.
En pré 'ence dc nombl'cuses fraudes, imilations et contJ'elaçons, exiger le paquct SEL VIClY-~T
, \T,
porlant Ic disque bleu
Vichy.État.
Pastilles Vichy=Étet.
A base.nommécs
INSI
à cause du Sel Yichy-I~ta
qui en l'ail la
C/taque pas/ille po rIe
d'ull cOlt! le m()l VICHY
de l'aulre, le
11101
ÉTAT
l'OUI' cellc fahl'icalion, on cmploic un sucec très fin cl lrès
spécialcmcnt fabriqué pOl1rla Compagnic FCl"lnièrc.
On mélangc, dans des proportions convenablcs, le scl VichyJ~tal,
lc sucrc réduit à ['élal dc poudrc impalpable et la quantité
nécessail'c de gommc adragante; puis, après addition dc l'arome
(mcnthc, anis ou citron), le toul est pétri dans un apparcil spécial pour obh'nÎl' la pâle à pastillcs.
Lcs Pastilles Vichy. État sonl très blanchc et d'lin goût lt'ès
agréablc; pOlir l' connaîtrc ICllr supériorité, il sulTira de les
[H\!",
�=~o
HYGIÈNE
de la Bouche et de l'Estomac
.
IIIIIIIIIIUIIIIIIIIIIIIIII
Après el entre les repas
PASTILLES
VICHY=ÉTAT
Assainissent la bouche - Dissipent les aigreurs
Facilitent la digestion
Ne se vendent qu'en ])o[les métalliques scellées
COFFRET
PETIT, COFFRET
BOITE ENTJtRE
.
DEMI.BOITE
,
QUART DE BOITE
Confiseries et maisons d'Alimentation
~
D
�Annexes de l'ÉtablisseInent TherInal .......... 93
compare r avec les pastilles du commerce dites de Vichy, qui
sente nt leur origine pharmaceutique. Leur vogue s'explique
d'autant mieux qu'elles sont extrêmement efficaces contre les
petits mala ises d e la digestion, les aigreurs et la pesanteur
d'es tomac, en un mot contre tous les accid ents qui, négligés,
e ntraînent. bi entôt la dyspeps ie , Elles sont ve ndues en boites
scell ées, sur l'enveloppage desquelles est apposé le disqu e bleu
Vi chy-E ta t qui e n ga ra ntit l'authenticité.
Fabrication
des
Pastilles .
Atelier de
mis e en boit ••,
magas in s reço ive nl la l'ése n 'c de Lo us ces pl'oduils :
de sc l, se l po ur ba in s, pa till cs, Huel'CS d'or gc, qu'o n
pOlllTaîl ap pele l' « monn a ie d e Vi chy ll . E nfin , d es magas in s d c
d é la il pour la ve nle a u publi c co mpl è le nl ce mervc ill eux
(' ns mbl e.
Tous les jours, de 2 à 5 heures de l'après- midi, le public
est admili ri visiter la Pastillerie Vichy-État, On ne salirait trop
recommander celle intéressallte /JI'sile.
D,
p aq
ue
\'asle~
l ~
Sucre d'orge Vichy-État.
fOl'lllUl e, publi ée
chat[ue boîte,
D des Eaux
ind iqup claircme nl qu'il nc saura it è tre ompan\ a u
d 'o rge
E l11èll1l'
q ue les pas till es, le
de
. V i c h y-
l ~ l a l.
~a
S U C IT
d'o rg ' es l u n sO ll s-p l'od uit
S UI '
sU~
I 'e
d (' la co n fiser ie cO lll·a nte.
Il es l pr{' pa l'é, il la \ ' U ' d es vis it c urs, da ns UII labol'éllo ij'c spécia l dépe nd a nt d l' la Pas lill c r ie, avec <lu S U C I'C a bso lume nl pur
di ssous dans l\'a u pui séc dil'ecleme nl a ux so urces d c l'Eta t, do nt
il elllpr un te les \'c du s di gcs tivcs . n ' un go ùl d é licieux, il se
l'l'co mma nd e a ux es toma cs d é li 'a ls.
Le ~uc
r e d 'o q ~ (' Vichy-It la l n e sc ve nd qu 'c n boitcs o u e n
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P
RÉPAnÉs
il\·ec· le Sel Yichy-l::tal par M. Georges PnlI1ier, ces
COl11primés dégagent, en se dissolvant dans l'cali. une quan-
tité de gaz équivalente à cclle qui se trouye en dissolution dan
l'eau de Vichy naturelle. L'eau alca lin e a in si prép:II'ée c~t
donc
g'azcusc, ce qui la l'end digestive ct agn:able.
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pleines sont chargées sur les wagons qui viennent se ranger à
l'intérieur du bâtiment, parallèlement aux voies principales.
Le plus grand soin est donné au lavage et au remplissage des
bouteilles.
II a été reconnu à plusieurs reprises par l'Académie de Médecine (D' Robin, D' Hanriot) que' les eaux minérales sont pures
à la source, surtout les eaux des sources Célestins, Grande-Grille,
Hôpital, Chomel, Parc, qui sont défendues par un périmètre de
protection. Pour que l'eau conserve toute sa pureté, il importe
que l'embouteillage soit fait avec le plus grand soin. Il suffit de
visiter les installations modèles de la Compagnie Fermière, pour
'c rendre eomptc des gal·anties qu'offrent au publie les Eaux de
Vichy-Etat.
Les bouteilles vides, sorties des wagons, sont conduites sur des '
machines rotatives qui les brossent énergiquement à l'intérieur
ct à l'extérieur sous un jet d'eau puissant. Elles sont soumises
ensuite à un rinçage mécanique qui comprend deux lavages
intérieurs con écutifs, le dernier effectué à l'eau stérilisée. Apr~
égouttage, un transportelll· les amène, goulots renversés, pour
éviter l'inh·oduction des poussières, dans l'atelier de remplissage où sont installées les tireuses mécaniques alimentées par les
différentes sources, sans que l'eau ait jamais le moindre contact
avec l'air extérieur.
En sortant des tireuses, les bouteilles remplies sont immédia- •
tement capsulées avec le bouchon métallique « Couronne »,
fabriqué spécialement pour la Compagnie Fermière.
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en étant un édifice des plus luxueusement aménagés,
! un cenh'e mondain fort élégant, un lieu de plaisirs
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r........... ! plein d'attraits, il apparaît aussi comme un rendez-vous
-e;:l.~
! familial d'un charme tout particulier.
: ............ i
Les obligations du traitement, les excursions à
:................. effectuel' aux environs disséminent la foule des
baigneuJ's pendant plusieurs helll'es chaque jour. Où se retrouvet-on le plus volontiers ensuite? Où goûte-t-on le mieux les douces
joies de l'intimité? A u Casino.
i:' . .
.
: : :,
!
...
(·L"·. .
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Le Grand Hall.
Le mOIlUlllen( possède Ulle enlt'ée en face de la Hestauration
{'( une autre à l'extrémité opposée, en face du Thermal-Palace,
ail point termillll des galeries couvertes. De ce côté une
vaste galerie, pavéc de mosflïque, ,serl en quelque sorle de vestihule au ThéilLJ'c. Une large ouverhll'e donne accès dans la galerie
cr ui pré{'ède le Grand Hall.
Cc Hall, très elaiJ' d'aspect, sert ft la fois de promenoir, de
salle de gala et de foyer du Thélltl·e. Dans les angles, quatre
petits salons dc c:llIsel'Îe ont été aménagés. Le soir, le lIall, éclairé
d'une lumi\J'e din'use, infiniment agréable et favorable aux toilettes, présenle un coup d'œil des plus éléganls. A la hauteur du
pl' Illier étage s'avancent des bflleons sur lesquels, durant les
entr'acl s, vi ndronl fll\ner ICI> hM's du l'héâlt'c.
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Au fond du Hall, se trouve le Sal o n de lecture; à gauche et à
droite, deux salons de cor:l'espondance: ces trois salons sont
élégamment décorés dans le sLyle Louis XIV.
Du côté du Hall opposé au Théâtre s'ouvrent les somptueuses
Salles de Jeu et leurs dépendances, le Restaurant réservé et sa
Terrasse. Dans toute cette partie du monument, on ne peut pénétl"e l" qu'avec la carle d'entrée réglementaire.
Si l'on traverse maintenant la Galerie Centrale du Casino, on
passe dans le corps de bâtiment en façade sur le Parc.
D'abord on "encontre la grande Salle du Restaurant, dont une
fa çade donne su.' l'allée de la Restauration et l'autre sur les terrasses du Casino.
Tout auprès, s'ouvre la Salle des Fêles; où le style Louis XIV
triomphe encore par sa beauté imposante et solennelle.
C'est ici que " dans la journée se donnent de petites matinée.
IYI"iques et dramatiques, très goûtées des abonnés, et que, chaque
soir", un orchestre universellement "éputé offl"e aux dilettantes des
concerts d'une haute tenue artistique.
La Salle des Fêtes est complétée par une spacieuse véranda
donnant sur le parc, de telle sorte que les concerts peuvent être·
enlendus des lerr'asses ou du jardin réservé.
Au delà de la Salle des Fêles, on rencontre la galerie de ..
Petits Jeux.
Sur tout ce côté de la façade, de la."ges baies s'ouvrent direC'-'
tement sur les belles terrasses du Casino. qui ont une réputation
mondiale. Elles conduisenl au jardin réservé et forment une gracieuse ceintul"e au monument du côté du Parc.
Le soir, il l'heure du conce"l ou pendant les fêtes de nuit,
,te .... asses ct jardin, tout illuminés, sont remplis d'une foule ~Ié
gante, parmi laquelle circule, pendant les enh"'aeles, le public du
Théâtre. Le coup d'œil est vraimenl féerique.
Le Jardin "ésel"vé est, dans le jour, le rendez-vous dell famillell.
Une magnifique Salle de billard esl installée sous lea terrassell.
011 y accède éga lemenl de l'inté."ieur du Casino par un escalier
spécia l.
On doit cnfin visite." le Théâlr'e, qui est une des partie. ICII
plus importante du Casino.'
D'abord un va le escalier aboutit au perron monumental
précédant le Théâtre.
La façade de l'édifice est très belle el lrès riche de composition.
Signalons devanl les hautes portes en glaces les grilles du grand
ferronnier français Robert.
Le Théâlt'e possède cinq porles principales (sans parler des
portes de secours cl de service). Trois de ces portes donnent lIur
1 grand hall et les deux autres sur le vestibule du Casino en
communication directe ·avec la rue du Parc.
Ce vestibule, spacieux et richement décoré, reçoit lion éclail'age d'une coupole lumineuse remplaçant avantageusement le
lush"e habituel el comportant à mi-hauteur, des arcades ajour~es
où les sp ·etateu.·s des premières galeries viennent, aux entr'actea,
l'l'garder la foule qui se presse au re7.-de-chaussée.
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contient 1.420 places.
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assure une aération parfaite et maintient dans la salle une fraîcheur agréable grâce à laquelle les amateurs de théâtre peuvent
satisfaire leur goût sans être le moins du monde incommodés par
la chaleur, m&me aux jours les plus chauds de la saison.
Salle de Spectacle.
Levant les yeux autour de nous, nous n'apercevons aucune
colonne, aucun arceau qui gêne la vue. Ajoutons que la '\ aleur
artistique et musicale des représentations répond en tout à la
splendeur d'un pareil cadl·e.
Vastes dégagements, isolement facile de la scène, « gdl11d
seCOurs )), tout est prévu. La Salle de Théâtre, on le voit, est
aussi sfire que belle et pratique.
La scène avec ses dépendances - trois étages en dessous et
six en dessus - affecte de vastcs proportions. (vingt-deux mètres
sur quinze), qui permettent les mises en scène les plus compliquées et rendent possiblcs les figurations nombreuses.
On garde de cette visite l'impression que le Grand Casino
est au-dess us de tout éloge.
�Plan du Théâtre du Grand Casino.
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A l'Ombre de la Cathédrale, dl'ame lyrique 'n 3 acles
de Jh ~ N IU FI ~ ltI A r\l ~ , d'après le '·O Jll an de BLASCO In ANEZ,
mu ' ique de GEORGES lI UE ,
= Le Roi l'a dit, opéra-coTn 'i quc en :~ aeles, poènlC de EOi\JONI)
GONDINET, musiqu de LÉo Ih;LllllcS.
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La Damnation de Faust, de BEIlI. IO?.
Marouf, d'IJrmlU R ADAUD .
Othello, de VERDI.
Falstaff, de VERDI.
Siegfried, de RICIlAIII> W AGNEil .
Les Maitl"es Chanteurs, de RICIlAIIIl \V AG
Le Caïd, d 'A~1Il0
I S l è TIIOM /IS.
' EII .
BlË'ETa~e
QBURANT
Samson et Dalila, cie SAINT-S,\ENS.
Faust, de Go NOl) .
Le Roi d'Ys, de LAl.o.
Carmen, cie G. BI?llT.
Manon, de MASSENET.
Thaïs, de MA S ENET.
Gl"iselidis, de MMls l';Nln,
Hamlet, d 'A~ lIO
SE
'fllmll s,
Rigoletto, d e Y 1':111>1 .
Louise, d e CIIAIIJ>EN'I'Um.
Le Jongleur de Notre-Dame, de M,ISSI(!': I('I,
Le Barbier de Séville, de HOSS IX I.
Paillasse, d e L ÉONCAVAI.1.0.
Werther, de MASSENtn-.
Les Contes d'Hoffmann, d'OFH;N II ICII.
La Tosca, d · PUCCINI.
Madame Butterfly, d e P UCC INI.
Lakmé, ci e L{w D EL IIIFS.
Mil"eille, d ' (;Ol NO l) •
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Flora Bella, de CUVI L LIEH.
Orphée aux Enfe , s, d ' O FFENBACH.
La Fauvette du Temple, d 'AND RÉ M ESSAGER .
La Veuve Joyeuse, de LElIAH.
Véronique, d ' A NDR É M ESS ,\ GEIt.
La Fille du Tambour-Major, d ' O F~ ~ N B . \ CI .
La Fille de M u'" Angot, de L ECOCQ.
François les Bas Bleus, d e B m l NlcA T e LA", IHtI; MES
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interprétée pa,' une troupc composéc des meillcurs artistes parisiens, avec Ic concours dcs grandcs vedettes de principaux
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grand speclacle; le soir, attractions variées de music-hall et
cinéma.
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1 i a uj o u,·d ' hui qu 'à le ur époqu e. - La bo u'Tée y es t sa ns
1 :...........: 1 doute moin s en vog ue qu e du te mps d e la sp ir itu e lle
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1Illa,·quise qui , s i cli c r even a it, n 'a u n lit qu 'exceptio n1
1 n e ll e me nt l'occas ion d e s'extas ier d C'va nl la j ov ia lité
.............. ... ; bn'ya nl e d es d a n se urs d u Bo u"b o nn a is; mais, en r e. va nch e, e ll e po u,"r a il s'éga r er lo ul à so n a ise d a ns les d e ux pa rcs
<l "oi s ina nt l'Allie'" c t a ba nd o nn e,' la mai so n un pe u primitive
<Iu 'elle h a bitail po u,' l'une d e ces no mbre uses vi ll as qui sc diss imul enl discr è lem enl sou s les p la ta nes.
Hi e n n e "ep ose da va nta ge la v ue qu e le ta pi s d , pl a ntes c t d e
Il e u,'s qui r eco uv r e pa rto ut le ~o l ; d ès les pt'e mi e rs jo urs d e m a i,
Vi c hy se t·é veill e d e so n so mm eil h iver nal cl é la le a vec co mpl a isan ce to us s 's e nc ha nle me nts.
Co mm e la p,·o me nad e fa it pa rtie du tra ite me nt, o n s'ap pliqu e
;', all o nge t· les jou r n ées c l à vine le p lu s lo ng te m ps poss ibl e de la
vic' x lé ,·ie ut·e. L a Illu s iqu', qui j o ue d e ux c t tro i fo is pa l" j o u r,
es t un p" é tex le à sOl· ti es, ·t lo rsqu e l'o rchestre a cessé de sc fa ire
e nt e ndre, les co nce rls d es o i ' a ux lui s uccèd e nt.
On a re pt'och é ft Vi ch y d '~ tr e un p e u c ncaissé; il cs t se ul ' menl
:dl1'il é pa r plu s ie urs C'ollin cs, du haul d esqu ' Il es 0 11 pe ut sc eo ny" incTe un e fo is d e plu s qu e, d a ns la naLu'·e C'o mm e d a ns le
m o nd e. 1 . bo nh C' ur ('s i d a ns la va ll ée c l les li e u x o uvc,"ls d'o mbre.
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Cas i no, les ru es cl u Pare e l du Préside nt- \Vil so n. - Créé
par Napol éon 1", il jou e fi Vi chy le t'ôle du bOlll c"anl d es ltali e ns
il P II/·is : les p,·ome ne u,·s , l ' S élégants y amu c nl d e toul cs pat' Is
cl, Ù c ' J"laill 's h e u" 's, s illonnc nt l'all é c " \L,·al e po ur yc nit· se
re posc ,' ft l'om br , ci e ses mag nifiques pl a lan 's, d e scs Lill c ul s cl
<.1. S(, S matTo nni 'r s .
.\ u fond de l'allé, 'n pC"s pecliv ', s'é lè ve la s pl e ndid c fa çad e
du Cas ino c t s a v I,"and a . C'es t dan s c 'lie e nec inL " r ése l' \' IC au x
abonnés, qu e la s oc ié té é l lganL e s r é unit po ur ass is Lc ,' au .'
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A deu x he ures de l'ap,"ès-midi, l'a s pect du Pare chan gc : e' s t
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P a r cs d e l'Allier , qu e l'o n a eo mp nrés il u n pe tit Bois cie
o nt é té Il"ac ',s ;1 l'ang lai se par l'ingé ni e ur Hadou lLde La fosse. De
p r o porli on s plus vas tcs qu e le P arc d es SOUL'ees, i ls sont su.-tou t
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fermé aux importuns ct au x indiscrets, on pe ut, en que lqu e sorte,
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plai sir de savo ur'cr son mok<l d<lns l'intimilé.
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Sous ce rapport, la l'é pulation du gr'and café de la R estauration
cst bie n é tabli c.
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cI ' ull lt lablissc me llt OLr l'on pe ut, à ce rtain es he urcs cl c lajournéc,
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était à pI'é voir' qu c lcs Par'cs dc l'Alli c r' atlircnli ent les mèl'Cs,
lnl uvcr' de bo n la il , dc bon th é, des gfltcau x, dcs rôties, c tc" pour'
goù tcr agl'éa bl l' lIl c nt a u mili c u dc la ve rdul'c et au ~g nld
air. L a
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civil comprcnd d eux parti cs di stinctcs : l'Hospice
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cl la dispos itio n dcs no mbrc u x bfllim enl s qu c pa r le ur aménagement tout mod e r' ne, confOl' mc au x lois de l'hy gi è ne el au bien-
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êt re d e ses pensionna ires, a é té co ns11"ui t s ur les ha uteur"s p lacées
derrière la ga l'e d u chem in dc fe ... La chape lle est très l"emarq uable et de messes y sont d ites Lous les jo un;.
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médeci ns"majOI's, tro is a ides-majors ct un pha l·macien-maj or.
Le sel'vice admi nistI"a tif est p lacé sous la direction d' un officier
compta ble.
Le Couvent des Célestins.
couvent, a ulrefd is s i puissa nt, fut fo ndé pa r Louis Il d e
C Bourbon, ur la parti e la plus é levée du roche r qui d omine
J'Alli er , e n v ue d' un pays d' une vaste é tendu e. Il ne r este plus
E
aujou rd'h ui q u' une partie en ruin e du bàt ime nt Pl·incipa l.
Le Pavillon Sévigné.
E Mm.
a insi nOl11l11é po ur per pétue r le so uve n il" du séj o ui' qu'y fit
de Sévig né. L'a ntique pav ill on, biHi s ur pilotis, a un
as pecl fl"a is et coquet. La riYÏèl'e d' Alli er ye na it car esser Ilag uèl'e
la base de es l11unlilles .
C'est da ns ce eha l"lJ1anl séjoul" qu e la s pirilu ell e ma rquise
écriv"it à sa fi lle cl lui di sait aycc quel e llll)l'ess me nt les habita nts de Vic hy éta ie nt ve nus la r ecevoir a u bord de la « jolie
l"Ï vièr e Il qu'elle voyait de ses fenêtres.
ST
L'Église Saint-Blaise.
L
chape ll e de ChlHeau-Fr:l11 e ne présente l'i e n de bie n
r e ma l'quable au po int de v ue al'c héo logiqu e; e ll e est r estée
le pa isibl e et r especté bel'Cc-a u de la po pul a tio n vich ys o ise, que
n'ont nulle me nt dé to ul' née dc sa fid é lité <lU v ie ux cloche," les
!lèches éla ncées d · sa je un e sœ ur, l'égli se Saint-Lo uis.
La sta t ue de la \ 'i el:l;'e 'Y(J;rl' , tI'ès ancie nne, attire chaqu e
a nnée de no mbreux fid èles :\ la fête du 15 ao ùl.. Les ex-volo qui
ornen t la cha pe lle a tt es lent la !'c lig ic lI se vé nél'a ti on des fid è les.
' A Ncm NNE
La Digue, le Pont, le Barrage ct la Passerelle.
suit e ~es
d ésastres . oc(" a s
i o n ~ ' à plu
s i ~ ur s I"e priscs pa r les
1Il0nd a trons de l'AilI er , lIne (lig ue eons ld él'a bl e, protégea nt
toule la ville. a é lé eonstntil e en conqu él'll lll sur le lit de la
ri vièr e les teITa ins ma récage ux {lui ont é lé com bl és cL assa inis.
Une rouLe macada mi sée, large e l o mbrag 'e de ma rronni er s,
luil d ans toute son étendue le somme l de la di g ue.
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Le pont de Vichy, dont on s'éta it si so uvent disputé la possess ion au moycn âge, avait été plusieurs fois emporté par l'AlJier
el reconstruit. Il fut en levé une dernière fois cn septembre 1866
par une dé astreuse inondation,
Le poo t actuel est construit en pielTe et en fonle; il se compose
<le six grandes travées, ans compter les voûtes en maçonnerie
placées à ses exLI'émiLés.
L'entrée de Vichy, de ce côté, attire LouL d'abord l'attention de
l'étranger pal' les spacieuses consb'ucLions qui bornent les parcs:
chalets, hôLels, maisons parLiculières, squares, ctc,
De · Ia Pl'omenade qui longe les P'arcs et l'Allier, le spectateur
jouit d'un chal'manL coup d'œil sur le « Sporting Club de Vichy»
et son pittoresque « Club Ilouse », sur la rive gauche de l'Allicr
qui borde les LClTains de sports SUI' plus de deux kilomètres et
<léroule ses endes argenlées aux capricieux contours; sur les
riants cotcaux du Vernet et de Saint-Amand; sur les plaines
d'Haulerive eL de Bellerive, couronnées par des mamelons boisés
et, plus loin, SUI' les demihes assises dcs montagnes du Forez.
Si lc Pal'c des SOUl'ces a les pl'éfél'cnces de la foule, à cel'taines
heures, les Parcs de l'Allier attil'ent aussi de nombl'eux promeneurs. Lcs jardins cn sont vraimcnt magnifiques. Partout du
gazon, des fl eurs, des massifs, des bouquets d'adll'cs dont le
feuillage, divel'sement co loré, formc un tout ha],]llonieux.
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! : : i phys ique e t sportive de le ur fa mill c, a cl'éé d e no uvea u x
i ~1S "<d ! e t nombl'c ux courts d e Tennis S llI' l a l'Ïvc g auchc d c
!
i l'Alli er et ag r a ndi le Gol!, qui es l ma inten ant d oté d ' u n
.
, ................ second pa l'cours .
Gol!, et 7è nnis, qui bénéfi cie nt d c la fraich e ur co nsta nlc provoquée pa r la r ivièr e mêm e pcnd anlles plus fod es cha leu rs, so n t
pl acés so us la directi on du Sporling-Clu b de Vichy (S. C. V. )
. d o nt Ic S iège socia l es t : 11 , l'lI e du P a l'c , à Vich y e l qui l'cs te .
o uver l loulc l'a nn l·c .
L es terrains du S. C. V. , d' un e s uperfi c ic d c 68 h ecto d ' un se ul
te na nt, so nt ' itu és à di x minules du qua rti cl' the l(ma l d e Vich y,
c'es l-à-dil'e d cs Etabli ssements d e ba in s, d es buvettcs ct d cs
g rands Hô lels .
D e ca nols à pélrolc son l spécia le mc lJ l alTeclés a u SporlingClub pOUl' conduil'e, soit au Go lf, soit a u T e nni s. On pe ut éga lcment y accéd er cn voitul'c Cil fr a nchi ssa nl l a l'ivièr c pa r lc pon t
d e Bcll cl'ivc, o u à picd ell la [r'aversant pal' la passc l'c ll c d cs
Courses .
. '" '"
Lcs nombl'c ux ba ig ne urs qui fl'équc nle nt la Grand ' S la li on
th crma lc fr an ça ise peu ve nl , S UI' d c ma nd c a drcss'c a u Pl'és id cnt
du S. C. Y. ct s ur présenta ti on d c d e ux pa lTa in s fa isa nt pa rti c du
Co milé, ètrc admi s, il titre d e me mbl" te mpo l'ilil'c du S. C. V.
pour la sa i 'o n , pou r trois mois, pour un mo is, pOUl' quinzc j oul's
ou mê mc pOUl' h uit jo u ni, la co ti sa li o n d onn a nl dl'o il so il a u go lf .
so il a u tenni s, a u Cl'Oqu ct, a u jc u d c boul cs, à l a pi sc-in c c l ù
l' usagc du ga r agc d e ba tea ux so il .\ Lo us Ics spo rls !'é uni s .
Lcs pav illo ns o u Club-Ifollses du go lf c l d cs tenni s so nt a ménagés avec to ul le con fO l'l modcrn c (vcs li a il'cs, d ou chcs, c le ... ).
On pc ut y prc ndrc Ic lh é so us lcs o mb ragcs. Des d éj c un e l's pcuve nl êlr'c serv is, ma is seu l me nt a u x mc mb rcs o u a bon nés clu
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~al!g
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Embarquement
pour
le Golf du S. C. V.
Le Golf
du S. C. V.
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Les Tennis du S. C. V.
�144 ..................... ... Distractions Sportives ............................ -Le pavillon du Golf et cclui du Tennis sonll'éliés pal' un c chal'mante prom enade ombragée av cc bancs d e rcpos, le long de la
rive gauche d e l'Alli cr.
** *
Le Golrdu S. C. V. compre nd cl c ux pal'cours, l'un d e 18 trou s,
et l'autre d e 9 trous .
Les deux parcours so nl ouverls du 15 avril a u 15 octobr , sa uf
pendant la périodc d es courses où Ic parcours de 9 lrous qu'ut ili s('
l'entreprise de l'hippodl'Ome , est suppl'Ïmé; pendanl le reste d e
l'ann ée, lc parcours de 18 trou s sculcmcnt esl à la di sposition d es
htvel'l\anls.
Deux coupes e t de nombl'eux pl'Ïx so nt dis pulés he bdomad a irement ainsi que pe ndant deux « Semaines du Golf» l'une en juin
e t l'aulre cn août.
TOut me mbre clu S . C. V. e l t ou l abonné es l admis il conco urils' il possède un handicap dans un a ulrc club o u s' il a rcmis 'l'Oi s
cartes d e parco Ul's S UI' les tCITain s du S . C. V.
De ux pl'ofesseUl's sont a ll ac hés a n Goll:
* **
Sur 1 ~ mag nifiqucs co uds de Tennis trois lOUl'noi s a nnu els
so nt disputés co mprena nl: ci e ux handicaps (juin cl septe mbre)
et le toul'noi inlernalion al d e Vichy (a\'a lll-d c l' ni èrc se main e d ,
juillet).
Des pl'Ï x d e vaieui' et d eu x coupcs Challcnge sont d is lribu és aux
vainqueurs d e ces épreuvcs auxquell es Pl'c nn enl pi\1'1 Ics mc illeur'es raquettes d e to us Ics pays .
Un pl'ofesseul' est allaché aux Tennis.
Un court spécial, silu é près du Club-llollse du Go lf es l r ése l'vé,
pendant quelques he urcs par jour, aux personnes d és il'a n t
prendre de leçons.
Dan s les nouveaux parcs, lcs Tennis des Célest in s offrenl toujours d e maj e tueux ombnlgcs à Icurs fid èl s habitu és.
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Section de Tir aux .Pigeons.
lir au x pigeons d e l',\ ssoc ialion Spo1'livc d c Til' dc Vichy
L occupe
sur la ri vc gau he de l'Alli er ; en face du Pal'c des
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Céle 'lin s, un terra in d ' un e superficie de près d e 40.000 mètres
calTés, clos d e murs.
L'installation du s land est des plu s conJ'or lab lcs. Chaque année,
pendant la sa ison thermale, ont li eu dcs matchs qui réunissent à
Vichy un grand nombl'c de lÎrcul's depuis Ic 1" juin jusqu'au
31 août.
La pél'Ïoclc du mois de juin cs t parliculièl'cJl1cn l bl'illante c l voit
s'ouvl·i .. des concours impol'lanls.
Pour Lous les l'cnscignemcnls, on pcut s'adresser so il au Stand
mêm', soil au Siègc ;,()(' ial ci e 1',\. S . T, V., 11 , l' Il e dll Pa l'c,
�.-............................. Distractions Sportives ......................... 145
Concours Hippique.
E concours a lieu tous les ans, fin juin, et comporte des
C épreuves internationales.
La réunion du Sud-Est comprend vingt-six départements.
Après cclui de Paris, le Concours hippique de Vichy est le plus
important de France.
C'est dans un vaste terrain, situé l'Ile Jean-Jaurès prolongée,
que se trouve ce magnifique hippodrome.
Les écu des renferment plus de 300 box destinés à loger les
chevaux admis à concourir.
Les opérations du Concours, pendant a durée, ont lieu deux
tois par jouI' :
Le matin à 9 heul'es, exposition des chevaux et école de dressage.
A 2 heures dc l'après-midi, COUl'ses plates ct sauts d'obstacles.
Concours central de Chevaux
de selle français.
RGANISÉ depuis la saison 1913 par la SociMé hippique fran-
O çaise, cc concours, analogue au I-1orse Show de Dublin, a
rencontré dès le début le plus vif succès aupl'ès des éleveurs.
Courses de Vichy.
ES magnifiques courses sont fréquentées par les premiers éle-
C veurs et Ics plus illustres sporlsl'len, qui y envoient lutter
les favoris de leUl's écuries.
Le champ de courses est situé SUI' la J'Ïve gauche de l'Alliel',
de l'autre côté du barrage. Les voitures et les cavaliel's y parviennent pal' Belledve et les piétons pal' la passerelle du Barrage.
De vastes et confortables tribune ' li britent les spectateurs
contre les ardeurs du soleil. .
Les courses ont génél'alement lieu en juillet et août. Parmi
les nombreux prix importa.nts attribués aux vainqueul's, citons:
Le Grand Pdx de Vichy.
Le Prix des Rêves d'or.
Le Pdx de la Compagnie Fel'mière, etc.
Régates Internationales.
genre de spol'l, de plus en plus en faveur, compte chaque
année de nouveaux adeptes <I,ue certaines aptitudes phyC
siques désignent pOUl' ces exel'cices aussi intéressants qu'hygiéE
niques: la force musculaire jointe à la souplesse des membres.
Le champ de Vichy, plus que tout autl'e, réunit les plus heur:euses conditions pOUl' êll'e classé l'UIl des pl'emiers. Aussi est-il
juste ment apprécié des spodslllen aussi bien que des simples
amateurs de ces fètes de vitesse ct d'agilité.
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Publie chaque semaine des Chroniques Théâtrales
Compte r~ndu
des Fêtes organisées par le Comité des Fêtes,
Mondanités, Sports, Golf, Hippisme, Tennis, . etc .
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911i
le Guide do Vicby
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-r eçoit a1l3li le3 annOIlCU pOlir
�Distractions Sportives ..... ..... ... ............ 147
Les Joutes.
I~
Le. Aoo:oa.
�148 -•....................... Distractions Sportives .............................. .
Il existe à Vichy deux sociétés nautiques qui con tribu ent pour
beaucoup au développement du "rowing" et du "swimming ",
ce sont l'iloiron Vichy.~;os
qui organise en juillet les régates
internationales et le Club nautique.
Courses Nautiques.
L d'août, d'intéressantes épreuves : joutes, water-polo,
geons, jeux divers, qui sont fort goûtés des amateurs.
E
Club Nautique de Vichy donne, chaque année, au mois
plon-
Courses Vélocipédiques.
T des Courses vélocipédiques qui ont lieu dans le ·ternin du
Concours hippique. Les veloce men les plus en renom prennent
ous les ans, au mois d'août, le Vélo-Sport l'ichyssois organise
part à des courses.
Salle d'Armes.
Épée pratique -
Fleuret -
Pistolet.
salle d'armes située dans le grand Établissement thermal, à
L
côté des douches (hommes), est dirigée, pour le fleuret, par
le maitre Peyronnet, de Vichy, et pour l'épée, par le Profcsseur
A
Mignot, de la Société l'Epée de Paris. On y exerce le fleuret, l'épée
spéciale pour le jcu de combat et le tir au pistolet à balles Devillers.
Stand de Vichy.
I s'y rend soit par les quais, soit par la l'ue Louis-Blanc appelée
communément avenue du Stand, en traversant le Sichon, sur un
est situé sur la rive dl'oite de l'Al1ier, à la suite des parcs. On
L
pont en béton armé. Le visiteur pénètJ'e d'abord dans un petit
parc destiné aux spectateurs, puis ensuite dans l'enceinte réservée
aux tireurs. La disposition ne rcssemble en rien à celle des stands
de tir aux pigeons ou de ball-trapp. Le but poursuivi est que toute
personne puisse, en quelques leçons, devenir un tireur émérite.
De gl'andcs cibles mobiles roulent sur un rail à des vitesses
variables; le tireur sachant où son coup a porlé pal' npPol·t au
point central visé, peut rectificr son ti,r. Le débutant til'C ensuite
sur des ballons, gonflés à l'hydrogènc; puis, vient Ic Ball-Trapp.
Sur le même teHain est installé un Stand de tir au fusil de
guerre. De petites cibles de 12 à 200 mètres, un til' au pistolet
automatique, une piste pOUl' pistolet de combat complètent cette
installation, modèle cl u genre.
Le Stand cst ouvert tous les jours. L'enIJ'ée en est g l·atuite.
Toutes les armes modemes de chasse et cie lil' sont à la disposition
des tireurs.
Jeu de Boules.
P
de la Marine, en all ant aux Célestins.
Pendant toute la saison, les amateu rs éIJ'an g rs viennent
lutter. Des Concours sérieux mettcnt au>" pI'iscs lcs lJuadrettes,
lyonnaises, clermontoises, moulinoises, vichyssoise, ctc ...
UCE
�.............................. Distractions Sportives ....................... - 149
Courses de Taureaux.
B
du Sichon, une Plaza contenant plusieurs millier9,
de places. En juillet et août, il a des corrida de muerte de
cinq ou six taureaux. Mazzantini, Heverte, Litri et autres fameuses ,épées y cueillirent de sanglants trophées, aux acclamations des
Espagnols et des Méridionaux si nombreux à Vichy.
OULEVARD
Rowing.
E
le Pont et la Passerelle, l'Allier forme un superbe lac
d'un kilomètre de long sur 300 mètres de large. Hien de plus
ag l'éable que de louer un bateau et de s'y promenel' paisiblement,
sans fatigue, car le COUI'ant est presque nul. On trouve près du
Pont des bateaux à louer à des prix très modérés.
NTRE
Natation et Pêche.
I
nous faut signaler, aux amateuI's de bains froids, l'établissement situé en amont du Pont, près du Tir aux Pigeons. Quoique assez rudimentail'e, il offre des cabines, un emplacement
délimité dans la rivière pour les médiocres nageurs.
i
L'AJIier est tt'ès poissonneux: aussi les pêcheurs à la ligne
sont-ils légion et c'est un curieux spectacle de voir la paserl~
et les alentours peuplés d'une mulLitude de chevaliers de la gaule,,Les ruisseaux voi.si!ls, le Sich?n, le Jolan, ~ui
viennent des Mal';7
,'aux et de l'ArdOisière, fourlllssent des trUites excellentes.
"
L
Tournoi de Billard.
C
année, dans la première quinzaine de septembre, a 'lieu',
à la Hestauration, un intéressant Tournoi de Billard, auquel
sont convoqués tous les amateurs présents à Vichy.
Des prix importants sont distribués aux vainqueurs de chaque
catégorie.
HAQUE
Concours de Jacquet.
L un Concours de Jacquet qui réunit toujours un grand nombre
d'amateNrs, et auxquels des pl"Îx spéciaux sont attribués.
A
Restauration oJ'ganise également, vers la fin du moii d'août,
Tournois d'Échecs.
S fois dans le cours de la. saison, à la Hestauration.
IGNALONS
aussi les tournois d'Échecs qui se donnent plusieurs
Les Fêtes de Vichy.
E par le Casino ct les aull'es théàh'es de Vichy, de g"andes fêtes
sont données dans le co tirs de la saison thermale. Citons: la
N
dehors des nombreuses rep"ésentations de gala on:ranisées
Balaille de fleurs (en juin) et la Fêle Vénitienne (en août) que
le Comité des Fêtes du Syndicat d'Initiative ol'ganise tous les ans;
les Fêtes municipales des 14 juillet et 15 août; les Fêles de nuil,
avec orchestre et chœurs qui ont lieu chaque semaine dans le
vieux parc. (Voir aux renseignements, page 169.)
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Plus loin, les massifs montagne ux de l'Auvergne
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De ces multipl es promenades el exc ursions nous ne
cilerons que les principales. (Les dislances indiquées sonL celles
de Vichy au but de la promenade ou dc l'excursion.)
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Promenades à pied ou en voiture.
N. - La Montagne Verte, fI, lem. - Aller il pied ou en voiture par
le bameau de Pin"sson, au croisoment des routos de Cusset et de la ChaumeGuÎnm·d. J)e là, deux chem in s co nduiso nt iJ. la .l loflta.g11 c Verte (restaurant avec
helvédère eL luneU!' (['approche), vue très éto ndue su r la chaine du l?orez et les
Jn onts d'Auvergn e. - Retour par Cusset j passages accidentés.
N. -
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r h:'tLoau 110 Lauzet, au jourd'hui l,'ansforrné en restaurant. ou paL' RIme : le pont suspenu u et (;hm·meil.
Retour ~ice
vorsa,
N. - Saint-Germain-des-Fossés, 10 km. - Pal' la ru e de PaJ'is et la
route 'de Cusset, 13 kiL, flilly, l't(inus d'un vieux ch:Ueau féodal. Travorser le
pont sur l'Allier, forêt de Mal'coni\l, Saint-Remy, Charme il , Bellerive, Vichy,
N.-O. - Charmeil, li IClo. - Aller il pied, par 10 pont sur l'A llier et la
route de Gannat quo l'on abandon ne au croisement de lrl. routo de 'Charmeil j hùLeau de Churmcil (XVII L' ~. ) ayant ~o n sOl'v6
so n ameublement et quelqu es objels
d'art j be:LlIX omhrages, tillouls suc ulai "es . - Retour par le pont de Batltil'on
SU I' l'Allier eL la ['o ute qui r monto la rive droitu de la rivière, jusqu'à Vichy.
O. - Champ de Courses, 3 lem. - 'l"'rl.versel' l'Allier sur la pa ~ser
l e,
Lml'el'sc r le champ de cou rses, on :rr,'ivilnt à. la rou te de Charmeil tourner il.
gauche jusqu'il lu source BOllssangos, tournor oncor à grLUche et montor un o cOle
un peu J'apido il droito qui mèno à. l'eglise tlo BnUori ve. Prendre le chemin de
la Perme modèle, presque en face de l'ég lise, pa~ser
à gauche devant cette
ferm o (joli poi nt de vue) ut rentrer il. Vichy par le pont.
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POLITIQUES & L1TTÉR?iIRES
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1789
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G(tAND ,JOURNAL QUOTIDIEN
15 Centimes le Numéro
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PRINCIPAUX COLLABORATEURS
.!olM. R .
P. R O UIIQF; T. R. Dou,,, c. E . LAVI RS'- . Ii. de Il EONIRR, P. d o
l'Académ.ie {rançaist, .1. Fl ounoHAU, A. tT.\UVA t N, A. M ICHR L,
LIE~M.
d. t' I IlSW u t. H. II I 'ou . P. OLUY88N. H. BounsAU. d. OHINON ,
R. de C .ux. A . C II AUMIUX, Oor LHuT' OAR II AR. J. DII!TZ, A. H AL I.AYS ,
R . KcBc:IlL I N. A. JUL l gN, Docte u r ~ f ... rce l LAnoK, A. Lp; OnAz, J . LEORAS ,
n"7.IN.
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O. - Le Puits Grenier, 7 km. - Aller par la route de Gannat, traven;er le boi3 de Charmeil, et prendre, au-delà. l'nmbranchement sur Vozel~.
hameau dominé par le Puits Gl'enicr : au sommet beUo vue SUl' le Mont-Dore et
le Forez. - Retour vice versa ou par Charmeil.
S. - Hauterive , 6 km. - Aller il pied ou cn Yoituro par Belle1'Îve: belle
vue du haut de la tour de l'egli e; source intermiltento d'eau bouillonnante qui
jaillit à uno hautllur de 6 mètres pendant une heure toulos les 6 houres. La route
franchit ensuite deux petits affluent do l'Allier pOUl' arriver à 'I(mlel'ire : source
minéralo (exportation) jaillissant dans lin parc (on visite), agrcnlcnt6 do jeux
divers pour enfants, et fréquenté pal' des caravanes d ns le hut d'un gouter
cbampêtrtl. Au village: église romane rOlllallllle. - Retour vi'o versa.
S. - St-Yorre, 8 km. - Aller soit en .,b . de fer, soit par la route Mtionale qui traverse Ab"est pour arriver à St-Yol're, célèbre par ses sources minérales. - Retour par lJaute1'ive.
S.-E. - Abrest, 3 km. - Suivre 10 boulevurd de la Salle en totalite 011 le
nouveau parc des Boul'ins, passel' devant l'usillo df> l'anl'Ïenne priso d'eau et conLinuer tout droit par un sentier, jusqu'au pied du vill:lgo d'l\brest. MonLer dans
10 vilJagd on travel'sanl le passago à niveau (cu1'Ïosité. le viel/.~
château). Renlrer
il Vichy par la grande l'ouLe nation ale (panvl'ama upet'be SUl' la gaucho de cette
route).
S.-E. - La Côte-St-Amand, rj km. - Aller à pied ou en voiture par
la route de Nimos et 10 chomin du Vel'nel: chàteau, égliso avcû statue éq uestre de
't-Georges. Du Vernet. un chemin monte au signal do la <':ôte-St-A 1Il"1ll1; vue
Lrès étendue sur la vallée de l'Allier, la forilt do Randan, le roc St-Vincent, le
I\lontoncel, eLc .. . - Retour vico vOl'sa.
g. - Cusset, 3 km. - Aller par le tramway (stalion à l'église 'aintI.. ouis); l'omnibus, ou la routo jusqu'a Cussot. La villo e 1 reliée il Vichy par
l'allce de Mesdames, cOloyant le Sicholl ct planlée de beroux arbl'es, dus à la libcl'alité de Mesdames Allélaïde et \'ici "il' do France. IWe possède une ancienne
abbaye des Bénédictins (aujoul'd'hui II1:l,rie), do nombreuses maisons cllI XVI' s.
dan~
les ruos de la GOlltle, du li!l .luiliuL oL pl,l('p Vi 'Ior-llugo ot de viciltes rues
inléressantes à parcourir; il remarqu l' place Victor-Uugtl uno vieille maison dans
laquelle a séjoul'no le roi Charle Vil, lors de son passag il Cus et.
E. - Les Malavaux, ü km. - Aller à pied ou on voiture par. Cus.<rt et
la route da Lapalisse .iIlSCl'ÙlU pont SUI' le J,,/rw. Là, suivre les borùs do la rÎl'ièl'('
qui miment fort agréabloment aux MIÛltl'fllt.v, III valltie Inaudite. Non loin, se
trouvo le Illatcau de la COlll'lIl/lle SlIl' lequel des fouillus onl mis à décou\'orl les
ruines d'une vieille chapelle ct diffel'{,lIts va,Llges bronzes, 'te ... , recueillis dans
un musée. - Retour vice vorsa. Rcstaul':lnt Slll' l'Al'lloisièl·e.
Excursions.
N. - Le Château de Billy, 12 km. -TI'ajct : Ch. de fer par t-Germain-des-Fosse.v (ruinrs du ch:'tteau il. 'J. 1{l1I. de la garn). - Route pal' GItClt'lMil;
St-Gcrmain-dcs-fl'().jsés, d'oll l'on va à pi"d jlsCf
" ~1I
ch:\leall : ruillils couvert s de
lierre, au milieu desC]uelles le gmnd oscali r, nouvellemont l'èparo, permet dl'
1II0rttter au faite ùos constl'uctiof\s enClll'O debout ct d'adlllirer lin panorama à pelte
de vue: oubliettos. - Retour \' ico \'ersa. Ex('ursion dl'S plus agréab les et des plus
iutéressunles.
N. - St·Gérand-le- Puy, IR 1.111. - Aller pal' la l'outo de Cus 'et,
Varennes, pont do Chazouilll", t-Polr~ain,
Vichy, pal' la forN de Marconat.
N. - St-Pourçain, 22 km. - Aller par \"U'IIIIIHIS, 10 pont de Cbazouilles,
t-Pourcain, Chantelle, Gannat, Vich).
N. - Moulins, 57 km. - Trajot : Ch. de fer pal' "t-Gel'main
- des-/~o
eL la ligne ùe Paris. - Route par Cusset : vioillp ville: St-Gel'mailt-dps-J?cJ3Sés:
à 4. km., ruines pittoresques du chàlrau do Bill) ; V,lT'mnes, au conrIuent de
Valençon et de l'Allier; il. '2 km., ch"toau hllspilalier de Gayette, et Moulin~.
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(2.115 m. ), Vallée du QueYI a s, le Col d'Izoard (2.409 m.),
Briançon, le Col du Lautaret (2.°75 m.), Grenoble, le Massif
de la Grande.ChartJeusc, ChambélY, le Lac du Bourget,
Aix . lc&-Bains, le Lac d'Annecy, Annecy, le Col des Aravi s
(1,500 m.l, Combloux, Mégè'l'e- Mont-d'Arbois, Saint· Gervais,
Chamonix-Mone- Blanc, Thonon-les- Bains, Évian-les- Bains, le
Lac Léman; Genève, Le Pailly, le Col de la Faucille, (1.3~m),
Champagnole, Salins-du· Jura , Bes ançon, Gorges du Doubs .
VARIANTE. - Entre le Col du Lautarel et Combloux, l'nI' le Col du
Galibier (2 .658 Jt1.), St . Jen
. d ~- Maurien
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(Moutiers· S.lins), Th non-les-Bains. Uliagc (CI·cuoble ). Vals, CltC . ~
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�.............................. Promenades et Excursions ....................... 159
;';.-0. - Montluçon, 80 km. - ~t-Pourain,
par le pout de Vichy, Montmarault, Montluçon (verreries et hauts fourneaux), Néris-les-Bains, Montaigu.
pont de Menat, St-Pardoux, Combronde, Aigueperse, Vicby.
Il. - Gannat et le pont de Rouzat, 25 km. - Trajet: Ch. de fer
par la ligne dit·ecte. - Route par Dellel"Îve, source intermittente, et Ga/mal:
anticlue ville forte, chMeau du XIV ' s. servant aujourd'hui de prison; porto
gothique, vie,lIes maisons xv' s., XVI'S.; et église St&-Croix (XIlI' S ) avec heau cha·
piteau. A 7 km. N.-O. de Gannat, en haut du pont de llouz,.l: viaduc de 72 m.
de hauteur, le to,-renl de la Sioule roulant ses flots écumeux à travers une gorge
sauvage. - Retour vice versa.
O. - Ebreuil, 30 km. - Aller pal' Gann.ü, Ébreuil, le pont de Menat
(gOt'ges de la Sioule). Prendre à droite la rouLe de Servan, Saint-Bonnet-de-RochefOI·t (pont Eiffel), Gannat, Vichy.
U. - Châteauneuf-les-Bains, 61 km. - Aller il Riom, par Effiat et
Aigueperse - de Riom à. Ch:Ueauneuf-les · Bains par Ch:\tel·Guyon - sites très
beaux de Chàteauneuf-les·Bains au pont Ile Menat, par llisseull, route en corniche
sur los f"laises de la Sioule, du pODt de Menat à Vichy, par les Korges de la Sioule,
I!:brouil, St-Bonnet-de·Rochefort ct Gann"t ou par Manzat (viaduc des Fades),
Ch.\tel-Guyon, Riom, Ailluepel'se, Vichy Ipal' la fOI'èt de Montpensier).
S.-O. - Le Château de Randan, H; km. - Trajet: Route par le
pont &ur l'Allier cL la (O?·~t
80llchan1e, jusqu'à l' IE/oile d'Orléans d"ns le Bois
111"1"al; de là gagner Randan. Une bello alléP d'ormes et de platanes sècul"ires
conduit au château (éodal de J/andan (se renseignel' pour visiter), appartenant à
la comtesse de Pal'is et où l'on peut admirer: 1" chapelle, les appartulDents remet leurs vieiUes
plis de souvenÏl's hisLoriques1. ùe pOltraits de famille; les cui ~ ines
broches. - Retour par le lJois de la l'oub/c, le village de P'r ayollli", Jlat,lerive
et la vallée de l'A Uier ou Rueux pat' le cMitealt de JI[ aubllonl (on visite los jeudis
et dimanches, après-midi, de mai il. ooLohre).
S.-O. - Aigueperse, 21 km. - Route de Ilandan à Aigueperse, le pont
de Menat, St-Bonnet-de-Rochefort, Ga.nnat, Vichy.
S.-O. - Châtel-Guyon, 50 km. - Route par ElIiat, forêt de Montpensier, par le pont do Vichy, Chàtel-Guyon. - Retour par Gannat et Vicl1y.
' .-0. -
Château de Tourooël (ruines), 57 km. -
Volvic, 'l'ournoël et retour.
Route par Riom,
S.-O. - Combronde, 75 km. - Route par la forêt de Montpensier,
Effiat, Aigueperse; de Combronde aux Allcizes, Gharbollni èl'es-les-Vieilles, lac de
Tazana, Manzat et Irüoges·d
- ~fon
s . Des Ancizes à Cbàte~nuf,
viaduc des
Fades, f35 m. au·dessus de la Sioulo, l-Gervais ; de Chùle:1.uneuf à Vichy par
Gannat.
S.-O. Le Mont-Dore, III km . - Route par Clermont, Randan,
Maringues, Pont-du-Chàteau de Clermont au Mont-Dore pal' la Bourboule, La
Bourboule station thermale, voir le ban'age ct le lac; du MOlli-Dore à Clermont,
p"ar le colde la Ventouse, le chil.toau de Randanne, le Puy de Gmvenoire, Pardon,
fhedde et Royat, de Clermont à Vichy par Riom, Ilandan.
S.-S.·O. - Clermont-Ferrand, Le Puy-de-Dôme, 59 km. - Trajet:
Ch. de fer par St-Germain. des· Fosses et la ligne de Clermont. De là au sommet
du Puy par le chemin do fer du Puy-Dome (billets directs de Vichy; traiu s spéciaux cn saison). - Route: l' pa.r Ganl/ut, comme ui-Iles' us ; et de là pal'
Notre-Dame (xu e s. reslaurée), St&-Chapelle, Hôtel-de.Vill",
Aif/tleper.e : ~glise
~ l' dll XI" s.); le Chci.r;
vieilles maisons; à i km. 5, Montpensier (curieuse égl
lliom et Ch'alel-Guyon, Clermont cl RU!IIII. 2" p:1.r la (MW BOtichUl'de ;
llandan : chAtoau rema.rquable (se renseigner pour vIsiter); Marinf/ues; église
(XII' et XVI" s.), chAteau de Boisset (XVIII" s.); ceutre industl'iel (chamoiseries) ;
I~mezat
: église (Xli" 8) avec chœur XIII' et lutrin remarlfuablr; Riom et Cle,.f1I.lml-l<'errand. De Clermont, faire l'ascension du Puy-do· Dôrne \hôtel).
S.-S.,O. - Royat, lil km. - Trajl't: Ch. de fer par SIrGcrmain-de<Fossés et la ligne do Clel·mollt. - Route pal' I;t forêt de Montpensier, Effiat,
collines
Aigueperse,Combronde, SIrRonnet et Châtel·Guyon, Clel"lllont, plU' Vol vi~,
bOlsèes, route interessante du Clermont à Royat. - Retour vice versa.
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L'Ardoisière.
S. - Thiers, 34 km. - Trajet: Ch. de fer par la ligne di,·e(·te. - Route
assez accidentpe, mais pittoresque par St· YOITe: sources minolrales; PuyGuillallme : église xv· s.; Thiers : ville très pittoresque SUI' la Ourllile ou par
St,.Yol·re, Puy Guillaume, Thierg,de Thi~rs
à Vollore·Mllntagne; route accidentée,
jolis points de vue, de Volre·Mnt:~
à Celles, très piLtore.qlle; de Celles à
Ferrières, on pa se près ùu Puy du Montoncel, puis on franchit le 1'01 de la Plan·
tade et l'on tr,lver e la Guillermie, de ~'OlieS
il Vichy - Retour par Cusset.
(châS,·E. - Busset, 18 km. - Trajet: Ch , de fer pal' la ligne de Thipr~
teau à 4 km.). - Route par 1',ll'doisiè'·e. d'où la nouvelle roulo , crMe par
pour
Napoléon 1I1, conduit au château de Bouruon-81Is,yet d .. XII · S. (so re/l~ign
très inléressant; bo;~ux
portraitg de fatllÏlle; du haut de la
visiter) : intlr~u
tour de Riom, splendide spectacle qu'offf'ont les sommets du la chaîne du Forez,
- Retour pur St- Y01TC et la gl'anù·route.
S.-E, - L'Ardoisière, 12 km. - Trajet: Route par r:usspt, le village
des GriVl1t,Y et les gorg"s étroites et buisées dé la valé~
cln Sir./ron qui aboutissent
: visite de la gl'oll... Non IlIin, le GOllln-Snt/lant qui
à l'AI'doisiè,'e (ro~taul'n)
ruines du manoi,' des Temgagno à 6tl'0 vu pon,bnt les grandes eau \ ; et lo~
plie,'s; SUI' le Mont Peyr'ollx, vue magnifiquo. - Retour vice versa,
S.-E. - Châteldon, 20 km. - Tmjct: Ch. de fer par la ligno de Thiors
(Ch:Uelolon h 'l, Ion.) . - Route par Sl· Yorre:
jus'Iu'à la gare de Ri~ - Chateldo
sources minel'ales eL Ili.i. Au fond ù'uno IILI'oiLo villléo do la chaine ùu Forez, 10
village de Chatoldon (hôte l) , à l'aspect moyonà!!oux., montre ollcore dos llIaiso9s
rustiques (maison SOI'gollt;lie) j y visitor l'ogliso, lil lour de l'Horloge l son vieux
château. - Retour pilr la route nalionille.
S.-E, -
Ruines de Montgilbert, 26 km. -
Tl'aiet : Roule par la
vallée de Sichon; l'AI·tloüic·'c: siLe pillol'os'Iue; 10 .l!olûil1 dll Roe el r./revl1lf'igond. De là, gagner le Plessi$ (demander au garde la c:ef des l'uines j pourboire),
et los mines féodales do 1If0ntgilbf1't (xv' S.I très belles et bicn f'ollservl-es chàteau jucha à 550 mètres d'altitude avec 8 tours rondes el chapello gothiquo, Retour vico versa.
�162 ................ Vichy Thermal et Touristique ........... ...........
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S.-E. - Le Mayet-de-Montagne, 28 k.m. - TI'ajet: Route par lu
Veaux; J(iI/le, et 1• •\layel. - Retour par Ferrière.; Arronne. : la très pittoet Vichy; CMlelresque valUe du Sichon; l'Ardoi,ière : arotte; ~[onl-Peyrtz
ManIagne et son église.
S.-E. - St-Victor,5O km . - Aller: Route par Puy-Guillaume, Thiers
(coutellerie), St-Rémy, St-Victor. - Retour par Lachaux, Ferrières, Vichy, par
eus.et; route accidentée très pittoresque.
S,-I\1. - Chabreloche, 56 km. - Route par Thiers, Chabreloche; route
pittoresque en corniche au-dessus de la vallée de la Durolle; d. Chabreloche ~
St-Priest, route iii 1.036 mètres de hallteur, la route longe des boit de pins situes
sur le, fiancs du Puy de Montoncel, de St-Priest à Ferrières, descente rapide de
Ferrières, Vicby par Cusset.
S.-E. - Molles, 6i km. -l\oute par la rue de Paris et la route de Cusset,
Bollin, Uayet-de·\lontaane, Ferrières, Saint-Rémy (col de la Plantade, Puy,
Slnètre, Puy du Montoncel), Tbiers, Vichy.
S.-E. - St-Alban, 70 km. - Route par la route de Cusset, St· Priest
Laprullne, rocbers de Rochefort (altitude 1.076 m.), IIrandiose panorama. St-Alban,
Renaison, Croix-du·Sud, Châtel-Montagne ('alise romane), Vichy.
S.-B. - Noirétable, 7t km. - Route par Thiers, Noiretable, St-J~n·
Chevalet, Lapruane, ' La Chabanne, Mayet-d&-Montagne, Vichy.
B. - Lapalisse; !il km . - Ch. de fer par St-Gemwin-des-Foslu et \;\
üane de Lyon jusqu'à. Lapaliue. - Route très ondulée, mais bonne, par CURu l ,
Bo.t et Lapalisse: château des xv· et XVI· s. avec parc , chapelle, tapisseries et
curieux plafonds (on visite). - Retour vice versa.
E . - R.enaison, 65 km. - Trajet par Cusset et La Bruyère, Cbàtel-Montaane, Renaison, St-Rirand, la Croix-du-Sud. Do Renai son à. Arcon par St-Andr&d'Apchon; d'Arcon à. St-Priest; l.076 m. d'altitude au roch er de Rllchefort. Pan(}rama superbe et très étendu j de St-Priest à Vichy par Gusset et Ferrières.
N.·K. - Lapalisse, 39 km. - Route par Cusset à. Lapalisse. Lapalisse,
jolie ville sur la Besbre, à visiter le château et le parc. - Retour par Arfeuilles.
Mayet-d&-Montagne, Arrones, l'Ardoisière et Cusset.
N.-B . - Sail-les-Bains, 50 km. - Route par Lapalisse, Mont.aillnet,
Sail-les-Bains. - Retour par St-Martin-d'Estréaux, La Palisse, Vichy.
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il
...~ICHY
Ltobservatoire de rnétéorologie dirigé par le Docteur Alnbiés
médecin à Vichy et subvl!ntio n né par la Compagni e Fermière,
est relié à l'Ofltce National météc'l"olqgique de Paris qui e n
coordonne les observations journalières, fournit les précisions
suivantes pour les années '921, 1922 et les dix premiers mois de
19 23 :
TEMPÉR.'ATUR.E
~
::
::
: :.: :.
::
~5
::
Le bassin de Vichy, appuyé aux contreforts de la Madeleine
:: en lisière d'une bande territoriale orientée nord·sud de Com:: mentry à Brioude, d'une lar~u
moyenne de 50 kilomè tres,
:: pa r LÎclpe aux conditions de sécheresse de l'air qui occasion nent
les grands écarts de température diurne el nocturne, tout en
:: sub issant une légère augmentation du débit pluviom.!trique due
i.i. à son voisinage de la zone des pluies de relier qui tombent sur
•• la chaîne orientale de la vallée de la Limagne. En effet, les
•• écarls les plus ralbles entre les températures maxima et mInima
:: se prod).lisent dans les mois non pas les plus riches en pluies,
:: mais dont l'étal hygrométrique de l'air ne descend jamais au•• dessous de 70, c'est-à·dire en décembre, janvier et révrier. Entre
;.·:i:. la température maxima du jour et la température minima quI
apparaît généralement la nuit, les écarts varient à peine de J à
'0 deg rés, quelquerois moins. Les écarts sont en moyenne de
:. :. I5 degrés dans les autres mois de l'année, souvenl de ,8 à 20 degrés
:: et que lque l'ois de 25 à 28 degrés dans une même journée d'avril
:: ou de mai. C'est là une caractéristique d'un climat de transi","
ËË tion entre les climats océanique el continenlal. 1.... _ •
::
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lNSOL'ATION ET NEBULOS1TÉ
Le ciel est souvent clair et l'atmosphère généralement transparente à Vichy Oll les nuits sont rraîches et les journées
chaudes. La chaîne des puils d'Auvergne prolongée par les
monts de la Creuse et du Limousin condense les vapeurs et
précir.ite les pluIes sur ce versanl occidenta l du Massir Central,
en degageanC le ciel des vallées de l'Allier et de la Sioule. Bieh
des pluies ne dépassent pas le Puy-de-Dôme el Clermonl·d'Au·
vergne justifie son nom par l'élal général de son cie l dé!;tagé et
«clair ». La nébulosité annuelle est voisine de celle de fa Côte
d'Azur et très inférieure à la nébulosité des régions pyrénéenne,
toulousaine, lim,?usine, bretonne et parisienne.
::
::
::
::
:E
Ë:i:
H
~S
I)ans l'unnée 1921.....
••
10 premiers mOLS '923.
i.:.
..
~
PLU 1ES
::
••
-
1Ç)12 .....
5:i:
::
=.:.
••
557 m/ m 7
7501n/ m7
660 m/ m 9
La moyenne annuelle, quoique supérieure il celle du bassin
de Paris, indique pour Vichy des chutes deJ1luies plus rares et
.. plus abondantes, mais de durée plus ré uile. En ces trois
:: années, la plus longue pluie sans inlerruplion n'a jamais
'.::. dépassé 14 neures. Le VOisinage de la Madeleine occasionne
pour Vichy une moyenne supérieure à celle de Clermont·fo'errand,
:i quI, elle, n'ultein\ pas 500 milllmèlres de pluie dans t'année.
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bureaux de la poste, du télégraphe et du téléphone lIont
(ace l'église Saint-Louis.
Les guichets sont ouverts la semaine, de 8 heures du matin à
7 heures du soir, sauf le télégraphe qui reste jusqu'à 24 heures,
Les dimanches, les guichets sont fermés, seule la poste restante reste ouverte jusqu'à 11 heures du matin et le télégraphe
jusqu'à 20 heures.
Les jours fériés, les guichets sont ouverts jusqu'à midi, le
télégraphe jusqu'à 20 heures.
Les heures de levée des boites de di sldbution des lettres sont,
suivant les modifications du service, affichées constamment au
bureau des Postes et sur les boîtes supplémentaires placées à
proximité de la Galerie des Sources, rue Lucas, aux Célestins,
l\ l'Etablissement de 1" classe, place des Quatre-Chemins, au
Carrefour de la place VictOl'-I1ugo, place de la Victoire, dans les
principaux hôtels et à la gare.
BOITE DU CASINO. - Une boile spéciale pOUl' les abonnés
du Casino est placée dans le vestibule de cet édifice, à l'entrée du
salon de lecture et de la salle des Fêtes.
SERVICE D'ÉTÉ. - Pour qu'une lettre soit distribuée le lendemain à Paris par le courriel' du matin, elle doit être jetée dans
la boite avant:
18 h. 30, en ville.
19 heures, Casino.
22 heul'es, grand bureau.
23 heures, Gare.
Les lettres mises avant 6 heures du matin en ville et avant
7 heures du malin au grand bureau sont dis tribuées le même
jour à Paris pendant la saison.
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168 ............ ........... Rense ignem ents Utiles ............ ............
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au Bureau de poste, au Casino, à la Restaur ation, au Casino
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de Vichy.
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nuit et le sen-ice télépho nique jusqu'fi minuit même le dimanc
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, et
bureau x sont situés dans la partie dr'oiLe du rez-de-c haussée
du matin fi midi el de 2 hc'ures à 6 heures
sont ouverts d 9 hcu,'~
du soi,'.
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semain e, et jusqu'à
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Au Vieux-V ichy. Messes basses toutes les 1/2 heure de 5
h. 15,
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et
heures
10
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grande
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dimanc
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heures.
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h.
5
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BRÉSIL. - Vice-consul, M. le docteur Déléage (1. Q ), 25, boulevard des États-Unis .
CHILI. - Consul, M. Gaston Lavel'gne Ci, 1. >u, c. ~ ), 32, rue
du Président-Wilson et 16, rue Lucas.
COSTA-RICA. - Consul, Docteur Sollaud (O. i), 46, r. Callou.
ESPAGNE. - Vice-consul, M. le docteur Parlurier (* ), avenue
des Cygnes, villa des Turquoises.
GUATEMALA. - Vice-consul, M. le docteur Rajat (A. '0, O. * ),
26, rue de l'Etablissement.
NICARAGUA. - Consul, M. le docteur Parturie r (* ), avenue des
Cygnes, villa des Turquoises.
PERSE. - Vice-consul, M. Castelnau, Château de Beyn'es j Chancelier, Docteur R;-jat (A. Q, O. *), 26, r. de l'Établissement.
PORTUGAL. - Vice-consul, M. le docteur Déléage (1. 0 ).
25, boulevard des Etats-Unis.
RÉPUBLIQUE ARGENTINE. - Consul , M. le doc teur Reynes,
106 bis, Boulevard des Etats-Unis.
URUGUAY. - Consul, M. Gaston Lavergne (i, J. O. C. "~ ),
32, rue du Président-Wilson, et16, rue Lucas .
VENEZUELA. - Consul, M. le docteur Parturie r ('k ), avenue
des Cygnes, villa des Turquoises.
PROGRAMME DES F~TES
2GAvril ..... . ...... .
25 Mai. ............. .
En Juin ... . ...... . . .
En Juin ......... . .. .
22 Juin .. . .......... .
En Juin . . ...... . ... .
20 Juin lIu2 JUillet .. .
13 Juilld .. . .. . . . ... .
15 au 20 Juillet ..... .
25, 26, 27 J uilIet . .. . . .
•Juillet lmllt dernière somainel.
27 Juillet, 10 Aoûl. .. .
2 Aoûl. ... . ........ .
3 Août . .. .. .. . ..... .
15, 16 ct J7 Août ... .. .
24 Août. ..... . ...... .
En ~oût
............ .
3J Aoûl. ....... . .. . . .
En Septem bre ....... .
En Septembre ....... .
13 et 14 Septembre .. .
28 Septembre . . . .. . .. .
Fin Septe mbre .. . ... .
Bal.
F ê te du Printemps.
Semaine de Golf (coupe challenge) .
Tournoi Handicap de Tennis.
Bataille de Fleurs.
Tir aux Pigeons.
Concours Hippique.
Bégates Internationnll's.
Tournoi d'Epée.
Exposition Canine.
Tournoi International de T ennis (2 coup es
challenge).
Courses de Chevaux.
Fête Vénitienne.
Grand Prix Ville de Vic hy.
Fêtes Cyclistes.
Fèle Nautique fleurie.
S ·maine de Golf (coupe).
Fê te Enfantine.
Tournoi Handicap de T ennis.
Tournoi de Billard (amateurs) .
Grande Fêle Alsacirnne.
Grande I(ermesse.
Concours de Boules.
8
�170 ..••..•.•..•.... Vichy TherUlal et Touristique ............ _ ....... .
Principaux Hôtels de Vichy
Ces prix minimum et maximum de pension
comprenant: chambre, déjeuner et dinel' .ans vin
ni taxes sont donnés à titre d'indication et
sans garanties .
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ADRESSES
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FraDcs
Fl ancs
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THERMAL
CARLTON
DES AMBASSADEURS
45
80
SÉ VIGNÉ
PlaC<.\ .évigno
45
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INTERNATIONA L
Hue du Maréchal-Foch
40
70
DES BAINS
ur 10 Parc
35
70
de la GUANDE-I3RETAGXE
32
46
CASTEL FLAMA ND
Hue de 13cJgÏlIlHl
30
50
ROYAL VICUï
Hue du Pré idenl-Wilson 30
50
LUTETIA
Hue de Belgique
30
50
DES LILAS
35, Avenuo Victoria
27
40
MOLIÈH E
2, HuI' du Casino
25
40
VILLA DU PlUNTEMPS
Huo J..a rd)
25
40
DE G RI G~ AN
Place S6vignp
25
35
l" LOl\lD A
HuI' Sourco-I1l\pila l
22
40
DU GLOBE
57, lIup do Paris
22
26
BmT
AN
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2:\, Hu Lucas
22
32
,' ur 1(' Parc
DE LA CLOCH E
20
30
DE LA GRANDE-GHJLLE t8, HuI' de l'1 ~ l a h l i s(, fI1 c nl
20
30
du RÉGENT et
/tue Soul'l·p-II()pilal
DON L A FO N l'AJ
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20
30
DU PARADIS
:l6, Huo Ca llou
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28
DU SPOnT
HUI' de la Gr:mdr-G rilll'
(V oil' aux Annonces)
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du Havre
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Du nouveau Parc
des Princes
Splendid et Orléans
Depuis 25 fr .
Alexandra
Bellevue
de CherboUl'g
de Genève
Molière
Mombrun
Nice
du Portugal
des Pyrénées
Vichy-Hôtel
Depuis 23 Cr .
des Alpes
Beau-I\lvage
Depuis 22 Cr.
du Beaujolais
Central-Hôtel
Faubert
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du Pont-Neuf
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des Archers
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TARIF DES VOITURES A CHEVAL
de modifications
(Réclamer le t a rif officiel)
lI eure,
de
repos
PRINCIPALES PROMENADES
Aller et retour, repos compris
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Château de Bourbon·Busset (retour par l'Ardoisière) .
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(La carle d'entrée sur l'Ulppudl'ome, s'i l en osl e xlg~
cbarge du voy""eul'.)
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Golf de Vichy
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OnSEnVAT10NS. - Le Vl'ésontlarll est compris pour 3 por sonn os, pOlir la surcbarle
trailer do gré Il gré avec le cocher .
COURSES A ~'INTÉ
RIEUR DE LA VILLE
Lo jOllr 6s1 rOlllpll $ e ntr ~ 6 hOllros dll malm el8 hOllre, lIu soir ,
La nuit , st cIIlIlpri.e entre 8 hell ros dll soir 016 houre. dll matin ,
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Les cllurses ~ l'hollre .'étondenl . eulemellt jusqu'aux limites
du péri mttro de l'OctroI. .. .. .. . . .. .. .. .. .. t 4 Ir. " 16 Ir. "
2' Concours II/pp/que . "
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3- Courses de OlJre ou de V/Ile ..
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le prix Ilour la mall e sera I ~ 2 Iran".'.1
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Le I,rlx d ~ la " re ml ère heure sera rlü Intégralement, a lors même que le cocher n'aurail pas été elOll uyé pen.la nt Il''' u''e enll !\re,
Tl', . u, vantes 8e Iractionnent et serunt payée, pnr d ~ m, · h e lre.
La d~rniI
' e fracLes h~u
lion sera a u,al dlle IIIlégmlemeot, bien (I"e la demi-heure n'a il 113' élé o"lI
è r e m e l~mo1é.
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�_..... : ... ................... Renseignexnents Utiles .............. :........ 175
.TARIF DES VOITURES AUTOMOBILES
Susceptible de modifications. (Réclamer le tarif officiel.)
Promenades
PHIX
ALLER ET RETOUR. REPOS COMPRIS
PTomenarles
PRIX
AlLER ET RETOUR . REPOS COMPRIS
1--------------------- 1- - - - - - - - - - Charmeil . . . . . . • . . 1 I ~
35
retour par Cusset . 1 2 40
MalaV.QI . . • . • . . 1 2 35
"Ionr par L, Vani.
1 55
Promculde de' J'Empereur pu
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Chlhlu de Lout por Landem anère et Charmeil.
1
ChAteau de L07.d par Creu1
zier-le-Ne uf et Cusset.
Source du DÔme.
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r •• ux et Hois -HM ndanez . .
St-R.my-on - ~ 011.1. . . .
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Cusset .• . . • . • . . .
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1/2
A.brest . . • . . . . . .
1/2
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112
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St- Yorre r.,.t" par le ChAteau
d. la Poivrièr e ct Hauterive' {
1
Rand. a. • • • • • . • • • .
retour pa r Pnlt0ulin. 1
retour pu Mflulmont.
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CogDat- Bo is- do-I'I!Au • . . 1/2
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COURSES
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COUflet, san s arrE:t .
CO.coart Hippique. • .
Golf.so Vichy , saD S arret.
POUf
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5
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Bou rbo n- BUSlt! r' P' l'!rdulslAI/
Bois-du- Roi , r' pl' Randan el
Hois-l<lIndADrr. . • • • .
Bois-du-Roi, r'pr Mlw lmon 1
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Em.t. . . . . . .
1
retour rar Rand:m.
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Maulmoot • • . . . . . • . 1
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Ch1teldoD. • .•
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GUllon, p"le boi. de Cel:ut
et 1.. p o hlU de Lap a li sse.
Gannat
Varen ne s
Ruine s du chateau dt' Bilh
f' par Maupas e t 5t- R"m.y
Vendat • . . . . . . . . .
retour plr St-R6my .
5.'nt- Pou rçai n . . • • • • .
Mayot-do- MODtaj{De • . .
ret r par Pe rrihn!Per
i~res
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Chltol.MoDlago • . . .
Chltrau do Lapalis.n.
Thiers.
. •.••.
Les viaduc" de Montlllçon,
pouts d. Neuvial et de Rom.l
Mines dO' la"r u~ne.
Rocher Sa int- Vmcent . •
Ruine$ d. Mont-Gilbert.
GroUe Saint-Marti n
Mariol.
1
1
1
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1
If
t
1
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1
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1
1
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2
70 •
10 •
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•
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»
»
»
»
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•
,
»
10 »
7~
60
70
80
55
60
65
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50
70
75
50
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55
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65 »
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•
45 •
90 »
90 ,
100.1
90
90 J
90 •
125 •
90 ,
14.0 ,
100
90
90
50
•
•
•
•
DE VICHY
20 lr
12
Golf de Viohy. 1/' h . d·arrH.
Tir au.l PigeoD s 1 51115 arrH . .
1/' h. d'arrU
18
Observation • . - t. prisoot tarif est compri. l'our quatre plAces.
Pour la s urc hagd , tniter de gri-
COURSES A
L'INT~REU
~
gJ ~ Ivec h chau ffeur.
DE LA
VILLE
L. jour e.t compris eo tre 6 heure s du matiu et 8 heur~s
du soir.
ta Duit est c,>mp rÎ .!> c eotre 8 hrures du soi r ct 6 heuro s du mat i n .
" Courscs à l'llc Il t·c :
L.s C Olrse~
l l'heure s'étendent seulement jusqu'auJ
limit e" du p~rimte
Je l'Octroi . • . .
" COlr~eH
dc Dure "u dc Vi/le .
,. M! me s courseS aller et retour
~
~1-40_NUI'»
5
10
»
»
7
\2
J
,
Le prix de la premih~
heure sera dn int~H'ralem
alors ml-me que 1. chautreur
.'aurait PiS
eml'Iov' pendant l'heure entihe .
Les heure s su ivantes Se [racHo onen1 et seront pay'cs par dem i-h eure . La dernih.
(raotion Sert aussi due iht~gnl
cmen
t,
bien que la demi-heure D'l'dt pas lU' •• ti~rc
ment emptoy4:e.
't'
�176 -...... ,..... -... Vichy TherInal et Touristique _............. : ... _---
L'EAU POTABLE
A VICHY
L'eau potable servant à l'alimentation publique de
Vichy, distribuée par la canalisation municipale publique
dans les maisons, villas, hôtels, bornes-fontaines, etc .. ,
provient de galeries souterraiRes établies à la base des
c6teaux, dans les alluvionnaires, en amont de l'agglomération.
La Municipalité de Vichy prend soin de soumettre
chaque année l'eau de la ville au contrôle du laboratoire
du Conseil Supérieur d'Hygiène publique de France, à
Paris (Ministère de l'Intérieur), les prélèvements étant
effectués soit par les soins de ce laboratoire, soit par
ceux du bureau municipal d'Hygiène de Vichy. TOUl
les examens effectués depuis plus de dix ans ont
démontré que cette eau est d'excellente qualité.
La minéralisation en fait un type d'eau excellente
aussi bien pour l'alimentation que pour les usages
domestiques.
Les recherches bactériologiques effectuées sur des
quantités relativement élevées d'eau ont constamment
démontré l'absence de tout ger!lle pathogène ou d'origine suspecte_
Toutes les recherches chimiques et bactériologiques
effectUées jusqu'à ce jour établissent que l'eau d'alimentation publique de la Ville de Vichy est incontestablement d'exceUente qualité au point de vue de l'hygiène
et on doit considérer que l'ag~omérLin
très importante
qu'elle alimente en toutes saisons est, de ce fait, à l'abri
de toute épidémie d'origine hydrique.
Paris, le 16 Juin
192 2_
Ed, BONJEAN,
Chef du Laboratoire
et Membre du Conseil Supérieur
dî-lygiène publique de France.
�@ @ @ @
Chap. 1
Origines et Prospérités de Vichy.
Vich y Re in e des S tatio ns T hermales . . . .
Pl an de Vichy . . " ... . . . . ... . .. .. . , . . . .
Chap. Il
7
12
La Saison à Vichy.
É poqu e - Voyage - In s La llation. .... . .
Li ste des Médeci ns consulta nts ... .. .. . .
spécia lis tes. . . . . . . . . .
La Cu re à Vich y - Affectio ns tra itées . .
15
23
2:7
29
Traitement Interne.
Les Sou r ces de l' ÉLa l. .. .. .. .. .. .. .. .. ..
A pplicati o ns des Célestin s . . . . . . . . . . . . . .
d e la Gra nde Grille. . . . . . . .
de l' Hôpital . . . . . . . . . . . . . . .
d e Chome l .. . .. . . ... .. . .. .
d c Luca et Mesda mes. . . . .
du Pa rc e t Ha uterive. . . . . .
Effets et P roprié tés des Ea ux de Vichy-Éta l
31
33
37
39
41
43
45
49
Traitement Externe.
It ta\>lis" Therm a ux c t leurs Ins tallations
les Dépcnd ances . .
Le Gr a nd É ta blisse me nt - Les Ba ins.. .
Les Douch es - Massages sous l'ea u .. . .
Ha ins de va peur c l Air cha ud . . . . . . . . . .
Services di ve rs .. .. .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
La Méca nolhél'a pie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
EJectrothé rll pi e - Ril yo ns X. ..... ... . . .
Aug mc nla lion du non; brc dcs ba ig ne urs .
P la n du Gr and É la bliRse menl, enlre p. 118 el
Chap. III
-
57
61
63
67
71
71
73
70
81
ll 9
Annexes de I"Établissement Thermal.
U!> inc d'cxh'action du Sc l Vi eh y-l:: ta t .. .
S el e l P as tilles Vi chy- Eta t .. . . . . . . . . . . . .
S ucr e d'orge ' Vich y-Elat . . . . . . . . . . . . . . . .
Compl'imés Vi chy-État. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Gare d'cmball ag . ................. . . . . .
85
91
93
95
9;;
�178 .......... ·.·.··· ... · ...... Table des Matières ............................... Obap. IV
-
Chap. V
Chap. VI
Chap . VII -
Le Grand Casino de Vichy,
Description et ses a nnexes . . . . ... . . . . . . . .
Pl a n du Casino. ..... ........ . .. .. . .... .
Plan du Th éatre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Son progr a mm e .. . .. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Création et ré pertoire.. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Abonnements Casin o et T héâtre . . .. . . . .
Casino des F leUl's..... . . . . . . . . . .
103
108
IH
115
116
117
119
Description de Vichy.
Pare des Sourccs ....... .. . . . . . . . . ..... .
P a rcs de l'Alli er - Ol·ange r ie . . .... .. . .
La Resta ura tion - Hô pit a l Ch -il. .... . . .
Hôpital Milita ire - Egli se S '· Bl aic . .. .
125
129
131
135
Distractions Sportives.
Sporting Club de Vichy . .. . . . . . . . . . . . . .
Golf - T e nni s - T ir a ux Pi geon s. .. ..
Conco urs hip pique - Courses - Régates
Co urses n a utiques et vé loc ipédiqu es. . . ..
Sa ll e d'a rmes - Sta nd d e Vichy... . . . .
Coul'ses d e T a ul'ea ux - Row in g-Na ta tion
Toum oi d e Bill ard - d'Éch ecs - J acque t.
141
144
145
148
lIJ8
149
149
Promenade s et excursions aux environs.
Ca rte des env irons de Vich y, ent re p. 118 ct
Promen ades à picd c L e n voiture ..... ..
Excurs ions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..
Ohap. VIII -
49
153
157
Renseignements Utiles.
Le c1im a l de V i c h ~ . .. . .. . ... . ..
Hora ire des Tra ins Pa ris-Vichy ........ .
P os tes - T é légr a ph e - T élé pho ne . . . . .
Commissa ri a L - Cultes - Joum a ux ... .
Co nsul a Ls - P rog ra mm e d es PLes .. .. . .
LisLe des principaux hôle ls.. ..... . . .. .
Tarif des 13 a i ns e L Do uches .. . . .... . . . . .
des Voitures à cheva l.. .. . . . ... . . .
a uLomobil es. . . ... . ...
166
167
167
168
169
170
173
174
175
e···--.. ·__ .. · __ ··· ···_-··-···-···e
Pour la PUBLICITÉ dans le
Guide" VICHY THERM ~l et TOURISTIQU E"
di stribué gratuitement par la
C· de Vi chy
S'acLreuer :
ADMINISTRATION: 24, Boulevard des Capucines, à Paris
ou Societé de Publicité de Vichy, 13. Rue de Porlugal, à Vichy
œ···--···_-· .. --··· ···_··_-···--···e
�(Annonces)
A
Agences de Locations;
Bouculat . . . . . . .
Chartier.. . . . . ..
Agence de Voyages Lubin.
Algérie (L') . . . . . . . . . . . . .
Ameublcments Dexter.. ..
Autom'" de Dion-Bouton.
Au~ergn
Thermale.. . . ..
Aux Cent mille chemises .
86
100
162
56
124
128
112
/JO
B
Banques;
C" Algérienne..
Crédit Lyonnais
région"llu Centre
Société Générale
Soc. Marseillaise
Bandages Janton.. . . . . . . .
Bandages Orthopédie Joly.
Barèges (Thermes de). . . .
Baril (fourrures) . . . . . . . .
Baume de la Maternité...
Bénédictine .. Couverture
Bon Marché (Le)...... ..
Bourboule (La). . . . . . . . ..
Biline FumOllze. Couvert.
Bov-Hepatic .. Couverture
100
88
60
80
90
42
52
20
42
96
4
64
152
2
2
c
Capsules Noguès . ....... .
76
Carméi ne (dentifrice) . .. . 142
Cauterêls •.. . .. . ..... ....
66
Ceintures médicales .... .
52
94
Challes-les-Ea ux .. . . . . .. .
Champagne Monopole .. . . 106
6
Château de Suresnes . .. . .
Châtel-Guyon ..... ... . . . l~
22
Chocolats Marquis ...... .
C" Messageries Maritimes. 102
C" G" Transallantique .. 126
Comprimés Purgos .. .. .. . 66
58
Confiserie Coutière .... . .
16
Conflsel"Îe Dollet-Randier.
Chemins de fer du Midi;
Servicesd'auto-ears, Route
des Pyrénées, FontRomeu , Luehon-Superbagnères ... ....... , . "
Chemins de fer P.-L,-M.
Roule des Alpe!; et duJura
Principales stations thermales desservies pal' Je
réseau du P.-L.-M . .. "
Services a utolHobiles ;
Route themlale d'Auvel'gne. Excul'sions autour de Vichy . " ., . , . ,
110
l!'>N
160
D
Dentiste à Vichy . .. , , ... ,
De Dion-Bouton .. ... . ,. .
Diabète ...... , .. . ... .. ,.
72
128
26
E
Eau a lcaline gazeuse .... ,
d'Alet . . .... . , . .. . . ,
de Challes .. , ... . ...
de Pougues • . . , . . . . .
de Sainl-Galmier,. ,
purgative PUI·gos . . .
Rubinat . .
Eau potable à Vichy (L') .
38
98
94
94
86
74
68
176
F
Fabrique d'ameublellleuts
Fougeron (Produits pour
diabétiques) •.... , . . .. .
Fidèle Berger (Au) . .. .. .
FoulTures Baril ... , .. , , ,
124
26
58
42
G
Gaumont-Palace ... . , . ...
Glyphoseope Richard .. ,.
Grains de Vals. , .. , . . ' ..
Grands Ecrivains , . .. ... ·
Gui.de.Book (Franco-Améncaln) . .. . . . , ........ .
50
1
24
34
10
�180 ............................ Table des Matieres ..................................
~ij
H
?é-.... \.
M
Hernies . . . . .. ... ... . .. .
Heudebert (Prod"p.diab" )
Homeos Richard . . . . .... .
Hôtels de Vichy:
HOtel et Villas des Ambassadeurs. . . . . . . . . . . . . . .
Grande-Bretagne el Queen's
hôtel . . .... ,', . .. . .. .
Grand nôtel des Bains ..
Grand Ilôtel Britannique.
Nouvel lIôtel Carlton •. . ..
Hôtel Florida ... .. ... .. .
Grand lIôtel de la Cloche.
HOtel du Globe .... , . . . . .
Grand lIôtel de la GrandeGrille et Régina Ilôtel.,
Hbtel de Grignan . ...... .
International Hôtel ..... .
HOtel Lutetia et Castel
Flamand . .. . ... . . .... .
Hôtel et villas des Lilas ..
Molière •... . . .. ...
Hôtel Paradis et Beauséjour . . .. . . . . . . . . .
du Puc et Majestic.
. Villa du Printemps . .... .
Grand lIôtel du Régent el
du Bon Lafontaine .. . . .
Royal de Vichy . . .. . . .
Hotel Rad io (Dir médit) 30
HOtel et Villa du Sport •..
Pavillon Sévigné .. . .... . ,
Thermal Palace • . ........
Carlton Hôtcl-Mon lc-Cal'lo
Hôtel Majeslic à Nice ... .
n
42
36
1
8
88
20
164
46
164
54
164
164
32
52
68
60
164
164
14
80
164
38
138
164
14
46
38
30
J
Journaux:
L'Action Française. , .. .
Journal des Débats . . . . .
Le Figaro ... .. ...... . .
Le Monde Illustré .. . .. .
Le Moniteur du Puy-deDôme .. .... .. . .. ' .. .
Le Petit Parisien . .. . , .
78
154
70
66
4
122
L
Laboratoire d'analyses . . .
Laboratoire ~dical
.. .. .
Larousse médical .. ..... ,
Luchon .. .. ......... , . . . .
A. S. p, M. ~ : dltion
68
16
134
72
Maisons de Santé:
La Pergola-Vichy . ...... '
de Saint-Didier
de Suresnes.. . . .... . .
Maroquiniers Ré~i:
Marquis (Chocolats) •.. ...
Ménagèrc (la) .. . . . . . . . . .
Monte-Carlo .
Mon l-Dore .• ~ : : : : : : : : : : : :
90
130
6
50
22
62
84
112
N
Nouvelles Galeries , . . , ...
44
p .
Pain Sana . .. .. .. , . " ' .. .
32
Parfumerie Rimmel . ... , , 120
Pharmacie Normale
68
Phosphatinc Falière~:
: : : : 142
Pilules" Gip" .. ..... . . .
34
Poudre 'Iaxative Rocher ..
86
Pougues-les-Eaux .... . .. .
94
Principaux Hôtelsde Vichy 170
Produits Fougel·on., . ""
26
Produits Fumouze. Couv.
2
Produits Therma-Vichy . .
58
Purgos (eau purgative) ...
74
R
Himmel (Parfumerie), .. .
Hoyat ... .... . ... . .. , . . . .
Rubinal L1onlch . . ,.", ..
120
112
68
S
Sail-I ·s-Bain!; , . . . . . , ... . .
Saint-Nectaire .. .. .. . , . . .
Saison à Vichy (La) revue
Sanatoriums de Leysin . . .
Sirop de la Maternité . .. .
Sirop Nogu ès , , . .... .... . ,
Smilh's Agency (Marseille)
Sté de publicité Vichy . . . .
SUCI'C Edulcor . . .. .. . ... .
Syndical d'Alger ..... .. .
162
112
146
"
76
80
140
136
86
56
T
TaillCI' ie de BoyaL. . . , . . . .
Taxiphole Richard . .. , . ,.
Tisane des Shakers. , . ' . .
Tricalcine . .... . .. . . .. . . .
106
1
132
42
V
Vél'ascope Richard ..... .
Vêtements Norroy .. , .. . .
s d'Art. 33, Boulevard Haussmann, Paris (IX').
1
28
•
�L'Arlequin
dans le Hall du Casino,
BM D E VICHY
11111111111111111 11111 1111111111 11111 11111 11111 11111 11111111
1 14360 0044
'.
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te
LA
_ _ _ _
GRANDE
LIQUEUR FRANÇAISE
es t également désignée par les déno minations
DOM(
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en Fi' ance et li 1' /: lIan ger ,)
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MOII Ll'ougo (Soille),
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Le Thermalisme
Relation
A related resource
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/BCU_Vichy_album_de_photographies_247365.jpg
Description
An account of the resource
<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
Text
A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
Dublin Core
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Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vichy
Title
A name given to the resource
Vichy thermal et touristique : saison 1924
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Edition d'Art
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1924
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque Valery Larbaud (Vichy) V 10 910.2 VIC
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Subject
The topic of the resource
Vichy (Allier) -- 20e siècle -- Guides
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
180 p.
application/pdf
Description
An account of the resource
43ème édition
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
fre
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
BCU_Vichy_Thermal_et_touristique_114360
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/22/26565/BCU_Vichy_Thermal_et_touristique_114360.jpg
Vichy (Allier) -- 20e siècle -- Guides
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/10/44779/BCU_Bastaire_Stella_103_C92602_1110088.pdf
ec365532fda2cfff6c34026a98775878
PDF Text
Text
Éditon~
du
" -P etit
ÉcllO
Je la M -,(le"
f, Hue GaZiln
PAR'S(XIV")
�i
~ô-g
Publications periodiques de la Société Anonyme du .. Petit !cho dl Il Moili ~
i, rue Gazan, PARIS (XIV·),
Le PETIT ÉCHO DE LA MODE
parait tous les mercred is,
32 pages, 16 grand format (dont 4 en couleurs) par numéro
Deux grands romans paraissant en même temps. Artidea de mode.
:: Chroniques variées. Contes et nouvelles. Monolol'ue •• poé.iet. ::
Causeries et recettes pratiques. Courriers t'rè. bicu arrADi.é,.
~
LA MODE FRANÇAISE
paraît tous les samedis .
C'e31le magazine de /'éUganc ejéminine el d. l'intérieu r moderne.
16 pages, dont 4 en couleurs , sur papier de luxe.
Un roman, des nouvelles, des chroniques. des recette •.
1LISETTE,
Journal des Petites Filles
Hebdom adaire. 16 pages dont 4 en couleun .
PIERROT,
Journal des Garçons
Hebdom adaire. 16 pages dont 4 en couleur .,
GUI GN 0 L,
Cinéma des Enfants
Magazin e mensuel pour fillelle3 el garçons.
MON OUVRAGE
g Journal d'Ouvrages de Dames paraissant le 1cr et le 15 de chaque moi.,
~
<-
"
~
~
<>
LA MODE SIMPLE
Cet album, qui pnralt Quotre foi. par an. chaque foi •• ur 32
paVel.
donne pour dames, mel.ieun el enfante. de. modèles .implu,
pratiQuel et facilf's à exécuter. C'est le moins cher et le plu. complet
~
~
�MADAME E. CARO
IJylle
nuptiale
COLLECTION STELLA
fditions du .. Petit Écho d. 1. M4de.
l, Rue Gazan, Pari, (XIV')
��Idylle nuptiale
1
Sur le ciel d'un bleu terne, enflammé vers le
cOllchant d'un rou~e
d'incendie, zébré de vapeurs
compactes et noues, s'amoncelaient de gros
nuages livides, lourds et bas, qui semblaient sortir de la mer. Les vagues, d'un gris de plomb, se
crêtaient d'écume blanche q,ue le vent déchirait,
dispersait avec rage. Le brmt de la houle assourdissait, et, par instant, un brusque jaillissement
d'eau contre la paroi des rochers atteignait ùeux
piétons attardés qui se hâtaient à grands pas le
long de l'étroit sentier, au bord de la haute falaise.
Celui des deux qui, marchant en avant, semblait
guider l'autre et lui frayer la voie, était grand,
mince; SOl1 allure ferme et légère indiquait la
jeunesse; il semblait connaUre à merveille les
détours périllettx. Quelquefois, quand soufiiait la
bmsque haleine de la ralale, il se tournait yers la
bizarre figure qui le suivait par longues enjambées, et dont on n'aurait su dire, à première vue,
le sexe ni l'âge. Comment reconnaître une femme
dans cet Hre étroit et long, emmailloté d'une sorte
de chape à capuchon, et dont l'agilité dfme~trl'
ne rappelait en rien la grâce ailée des déc 'SCR ?
Et cependant, au bout dès longues jambes oont
la jupe trop courte dé"oilnit la maigrcur. il y
avait deux petits pieds d'une délicatesse inattendue, fort coquettement chaus~
d'escarpins à
rosettes; très évidemment, ces pieds-là 'taient la
pcrl~
du logis. La prest see des jambes ne nuisait
en rien, d'ailleurs, à la volubili.t é de la langue
chez cette singulière personne: malgr~
le bruit
a sourdissant des vagues et les secousses du vent,
elle prtrlait sans reprendre haleine, lè plu: ouvent sans attendre une réponse de 5011 conlpa.
~not1,
qui semblait pIns occupé de suivre son rêve
IOtérieur que d'écouter ses ùlscours. Il coupa net.
même irrespectueusement, une de ses périodes:
- Ne pensez-vous pas, mademoiselle Manon,
dit-il d'une voix dont la sonore douceur contras-
�4
IDYLLE NUPTIALE
tait avec sa haute et puissante stature, ne pt·nsezvous pas que nous ferions bien d'abandonner ce
sentier qui suit trop fidèlement les détours de la
falaise et de couper à travers la lande, au plus
court? La tempête nous gagne, il faut 11oue;
hâter ... A Saint-Briac, si l'état de la mer le permet, nous traverserons la grève j peut-être arriverons-nous avant la débâcle.
_ . Comme il vous plaira, Gilbert. Vous savez
que le chemin ne m'importe guère. Faites à votre
guise. Je disais donc, m011 cher enfant, que ,"os
frères sont le scandale du pays, et que leur mauvais renom rejaillit forcément sur vous, qui, pourtant, ne le méritez pas. Mais, élevé avec eux,
comment croire que vous valiez mieux? Moimême, qui vous connais depuis l'enfance, je me
prends à douter parfois? Seigneur! que dirait
votre pauvre père s'il vivait encore et voyait ce
que sont devenus ses aînés? Un si honnête
homme, d'un si austère honneur! Qui eût pu prévoir que ses !ils seraient de vrais bandits ... le mot
n'est pas trop fort: buveurs, querelleurs, débauchés! L'Abbaye, où l'on n'entrait autrefois qu'avec
respect et chapeau bas, est, aujourd'hui, le lieu le
plus mal famé du pays j il n'est fréquenté .qlle par
les mauvais garnements, et une honnête fille
n'oserait, même de loin, jeter les yeux sur ses
murailles. Quelle honte pour la maison de votre
père! Ah! Gilbert, puisqu'il ,"oulait vous le retirer si tôt, Dieu aurait dû vous d,onner, du moins,
une mère connue les autres mères. Mais ne parlons pas de cela, je sais que je vous afflige; pourtaut, je vous le dis, cela finira mal.
- Que sait-on? s'écria brusquement le jeune
homme. Il ne se commet pas un mauvais coup
dans le pays qu'aussitôt on accuse mcs frèrcs. Il
ne manque pas de jeunes gens qui vi vent de la
même vie qll'ellx. Mon Dieu! je ne vcux pas
excuser mes frères, il y a pourtant en leur faveur
bien des circonstances atténuantes, ct, d'ailleurs
ils ne sont pas aussi mauvais qu'on le dit.
'
- Je le sais ... c'est-à-dirc je veux bien le croire.
Ils ne sont pas, en efTet, tout à fait sans excuse:
des garçons qui, dss 1'.âg~
(l~
douze à quatorzc
ans, se sont trouves hvrcs a cux-mêmes sans
pè,re, san::î directioll, ni ~ol1sei,
car leur pau vrc
mere ...
- Elle allssi, o11 ,la calomnie .
. - Biel1, bien ... je le crois! Ce que 1'011 peut
dIre pourtant sans l'offem;er ni sans vous faire de
la peine, c'est qu'il aurait fallu une main plus
felme que ne peut l'être celle d'une femme pour
�IDYLLE NUPTIALE
5)
diriger dcs caractères comme ceux des Arradon
et façonner ce dur métal.
Il y eut un court instant de silcnce.
- Ce qui surtout m'afflige, reprit Mlle Manon,
cc n'est pas le mal qu'on dit dc vos frères; en
supposant que l'on exagère, ils ont tout de même
assez de méfaits sur la conscience pour justifier
ceux qui les attaquent; ce qui me peine, c'est
qu'on ne VOIlS épargnc pas, vous.
Et cbmmc il levait dédaigneusement les épaules:
- Ne m'a-t-on pas affirmé, ce matin encore,
qu'oll vous avait vu traverser la grande rue de
Saint-Scn'an a ....cc cette Anglaise à votrc bras.,.
cette miss Sarah ... dont le monde s'amuse?
- On a llit .... rai, répondit tranquillemcnt Gilbert. Que voulez-vous, ma chère mademoiselle
Manon, je ne sais pas ht,lmilier une femme, fûtellc la plus méprisable du monde. Miss Sarah
était venue ....oir Pierrç" qui souffrc beaucoup
d(:~t1is
quelquc temps. Antoine était absent. Pouval '-jc laisser cette fille s'en retourner senle, par
UllC
soirée tcmpêtueuse et une mer démontée
comme elle l'cst ce soir? Je sais bien que la traversée n'est pas longue jusqu'à Saint-Scrvan,
encore y a-t-il de quoi effrayer une femme.
- Soit; mais une fois à terre, pOUl quoi vous
afficher avec elle?
Gilbert sourit.
- ~Ia
réputation est-elle si délicate qu'elle soit
à la merci d'un mauvais propos? Tant pis, ma
foi L.. Cette fille m'a prié dc la reconduire jusqu'à
sa porte, jc ne sais vràimel1t quelle raison j'aurais
pu alléguer pour l'e[user. Je vous l'ai dit: je nc
vcux pas humilicr une femme, je ne suis pas un
CXt-C11teur des hautcs œU\TeS, moi ... 111 un justicicr. La vertu me manquerait pour ce rôle. D'ai!leurs, en venant distraire Pierre de ses souffranccs, elle avait fait une boune œuvre et je lui
en sa \"ais g-ré.
_
- Ah! mon enfant, 011 la dit bien dang(:reuse.
- BastL .. j'cn ai bien vu d'autres, depuis que
je sais voir, aussi jolies, aussi sédmsantrs. Et
ponrtant, jc vous le jure, ces amours-là ne m'out
j~mais
tenté!
- Il arri ve un moment où, malgré soi, 1'o~
aime. Le diablc counaît les moments favorables.
T n COli p (le vcnt roula lcs deux voyag-cu 1'5
comme et, lin tourbillon et les oblig-ea de s'arrêter
un instant pour rcprenùre bakine.
- ,i b tourmente se ùéchaîne, dit enfin Gil.
bert, quau<1 une accalmie leur permit de s'e~·
�6'
IDY,~LE
NUPTIALE
tendre, nous n'arriverons pas à la Tour d'If avant
dix heures.
- Ce n'est pas là ce qui m'inquiète, motl ami.
C'est vous !... Allez-vous dOllC passcr la nuit su~
les chemins, si vous persistez à retourner tout <iJ.e
suite à l'Abbaye? Pourquoi ne pas rester à la
tour jusqu'à demain?
- Y songez-vous ? ... Dieu sait s'il se trouve1'ait
seulement un peu de paille dans une grange pour
me servir de lit! Non, non, je ne veux avoir rien
de commun avec ce vieil avare.
- Je ne pourrai pas fermet' l'œil de la nuit vous
sachant sous l'averse qui ne peut tarder et par ce
vent de Miserere ... tout cela pour moi! '
,
- Un pcu d'eau, un peu de vent !... qu'est-ce
que cela ponr un homme de mon âge?
-- Oh! vous êtes un brave cœur, Gilbert. Tout
enfant, vous annonciez cela. Quand je pcnse que
vous êtes si bon pour UIIC pauvre vieille demoiselle qui n'a jamais été jolie et qui ne peut flatter
l'amour-plopre de personne. Non, 11011, ça ne peut
flatter personne d'escorter Manon Dtt Lac. Ah!
Gilbert, vous lle saurez jamais comme c'est dut
d'être laide et de voir fleurir, à côté de soi, tout
le long de sa vie, de belles jeunes filles à qui vont
les hommages et que les messieurs caressent ùu
regard en passant! Toutes mes amies se sont
mariéc.s, l'u11e après l'autre, moi, je suis re~té.
Chaque fois qu'un de nos jeunes gens faisait son
choix, j'avais un moment de chagrin lie ce qu'il
·n'avait pas pensé à moi. Dans les premiers temps,
je me disais: Mon tour viendra », et j'imaginais
ce que j'aluais ce jour-là de contentement et cl'or,gueil. Mon t.our n'est jamais venu. J'aurais dO.
m'y attendre, puisqu'au malheur c1'Hre larde je
joignais celui d'être pauvre. Mais, quand 011 est
tienne, on ne voit pas les choses comme elles sout.
rMaintenant qu'à toutes mes disgrâces s'est ajoutée
~Ia
vieillesse, je me dis: « Ce qui est arri"é devait
être, c'était latal et décrété le jour de ma naissance, quand ma mère détourna la tête au moment
où eUQ' me vit, tant son chagrin fnt gram1. » Oui,
rIes choses devaient arriver ainsi; je me le dis, et
ça ne me console pas. Car c'est. dur d'être seule.
Et. si, ce soir, VOltS aviez rcfllsé de m'accompagner, je n'am'ais eu perSOJJlIe pour me cOllclnire
et serais venue seule, par cet abominable temps,
au risque d'être précipitée par le vent au bas des
falaises ou assassinée au coill d'un champ.
- Le malheur est que je me sois trouve ce soil1
sans chevaux, :\ntoille m'ayant empnUltt: leS"
miens, et qu'aucun voihuier n'ait youlu m'e~
C(
�IDYLLE NuPrtALL
7
louer à cause du mauvais temps. Si vous aviez
pu attendre jusqu'à demain?
- Impossible! impossible! mon enfant, il faut
que j'arrive ce soir.
- Il se passe donc des choses bien graves làbas?
- Je n'en sais rien, et c'est ce qui m'inquiète.
Vous connaissez mes habitudes immuables; tous
les ans, au mois d'août, je vais à la Tour d'If et
j'y passe quatre semaines, pas un jour de plus,
et ce séjour m'est très doux, malgré les coups de
boutoir de mon cousin de Galesnes, parce que
j'aime tendrement sa femme et ses ' deux filles,
Henriette et Jacqueline. Je resterais même bien
volontiers plus longtemps auprès d'elles, seulement cela ne plairait pas li Mathieu, qui a, comme
vous savez, beaucoup d'ordre et aIme que les
choses soient arrangées une fois pOUT toutes.
- Oui, je sais, votre cousin de Galesnes est un
exécrable avare et un tyran qui mérite la potence.
- Oh! Gilbert, comme vous exagérez 1 Vous
vous plaigniez tout à l 'heure avec raison des
calomnies dont on charge tous les vôtres et vous
tombez dans la même injustice. N'oubliez pas que
nous sommes dans un pays de légende où toutes
choses prennent des proportions fantastiques .
Mathieu est rude et ses façolls sont brusques; il
est aussi trop enclin à économiser, mais pas autant
qu'on l'imagine.
- Cela ne me dit pas le sujet de votre inquiétude, chère mademoiselle Manon.
.
- Eh bien, voilà. Tantôt, comme j'allais m'asseoir deyant mon modeste dîner, 011 a introduit
près de moi uu.e femme de Saint-Briac que les
dames de Galesnes ont soignée dans une grande
maladie et qui leur est dévouée; elle m'a remis un
billet c1'He1l1'ieUc qui ne contenait que ces mots:
Viens à 111qn aide, vite, à tout prix, j'ai beeoin
de toi. » Si vous connaissiez comme moi l'immuable ré&ularité de la vie à la Tour d'If, vous
c0111prendnez mon effroi: pour qu'Henriette m'appelle, me dise de venir, pour qu'clle ose mell
demander unc telle dérogation aux usages établis,
sans s'être assurée du consentement de son père,
il faut qu'un chagrin quelconque ait troublé sa
raison. Je ne VOliS cacbe pas, mon enfant, que je
llC sais trop quelle coulenr donner à mon arri\'ée
iuattelldllc. Mathieu scra confondu de mou audace. Je crains que sa défiance n'en soit éveillée .
..:..... Pauyrc chère amie, votre bon Cœltr n'a pas
11(·si!.l·, mais la pem vous prend au m01Uent d'af·
frontcr ' l'ours dans sa tanière.
(l
~
�8
IDYLLE NUPTIALE
- Il est certain, mon Gilbert, que je ne suis
pas à mon aise.
- Cette jeune fille, cette Henriette, ne s'estelle pas éprise d'un artiste, un peintre, je crois?
- Hélas! oui, mais comment sait-on cela déjà
dans le pays? C'est tout un roman. Ce jeuue
homme, Georges Forcelles, il paraît Aue S011 nom
est CODnu à Paris et qu'il a du talent, a vu Henriette à l'église et 'est devenu amoureux de sa
btauté; il a réussi, Diel! sait comment, à se faire
admettre au château, sous prétexte de restaurer de
vieux portraits de famille.
de Galesnes s'est.-il laissé
- Comment ce ~igOl
entortiller jusqu'a lui ouvrir sa bourse et sa
maison?
- Vous m'en voyez s,uprise autant que vous.
Très probablement, ce jeune homme se sera offert
à restaurer ces yieilles peintures par pur amour
de l'art, et Mathieu lui a ouvert sa porte parce
qu'un artiste, un garçon sans naissance, sans fortune, qui gagne sa vie avec son talent, lui anra
paru sans conséquencc, aussi insignifiant qu ~un
oU\Tier, et incapable d'attirer seulement les
regards de ses filles.
- Ab! ah! ah! c'est bien fait! La jeune Henriette n'a pas été de ce même avis sauvage.
- Les pauvres enfants se sont ,"us et se sont
aimés. Mais, quand on a voulu parler de mariage,
Mathieu est entré dans une rage d'indignation;
il a brutalement éconduit le jeunc homme et lui a
fermé la porte au nez. Henriette ne l'a plus revu.
Cependant son appel m'épouyan'te. Pourvu que
la malheureuse petite n'ait pas commis quelquc
imprudcncc? écrit des lettres? qui sait? Son père
serait capable de faire un malheur, de la tuer
peut-ttre.
- Allons dc...,·_, ;: y regarderait à deux fais.
- C'est que, voyez-vous, l'hol1neur de SOli nom
lui e::;t aussi cher que son argent, ct ce n'est pas
peu dire. Cet homme gai se prive de tout pour
pargner quelques sous, qui pâtit et fait pâtir les
autres, qui se lève avant le jonr pour snryeiller
ses ouvriers, souvent.. plus mal vêtu que l'U11
d'eux; cet homme, qUl se couche l'hi\'er dès ::;ix
heures pour ne brftler lli bois ni chandelle, il a
de l'orgueil, l'orgueil du 11om, l'orgueil du rang;
son château paie de mine, sa femme et ses tilles
'lont convenablement vêtues, et elles vont à la
messe le dimanche dans un vieux carrosse d'il y a
cent ans, traîné par deux forts chevaux dc laboùr.
Tout. au dehors est clércnt, ct. le paune Mathieu
s'imagine que le monde est dupe el le croit
�IDYLLE NUPTIALE
9
pauvre, sans donte, mais non conpable de lésinerie.
- Et c'est justement le contraire qui arriye: on
le croit riche et avare, au delà sans doute de ce
qui est juste.
La violence de l'ouragan hachait leur discours
de silences forcés, et devint telle à ce moment,
qu'ils durent concentrer tous leurs efforts pour
léslster à la poussée du vent qui rasait la lande,
sifflait rageusement dans les bruyères et les tamaris, et, frappant les deux voyageurs de face, leur
coupait la respiration et paralysait leurs mouvements. Manon, pour n'être pas renversée, dut
s'accrocher au bras robuste de son compagnon. Ils
eurent bientôt dépassé Saint-Briac et se décidèrent
à traverser la grève pour gagner au plus court
les chemins creux qui s'enfoncent dans la campagne et mènent à la Tour d'If. Ils n'étaient qu'à
trois kilomètres à peine du château, mais ils
avançaient péniblement sur ces grèves mouvantes ,
où, dans l'obscurité devenue compacte, tout point
de repère leur manquait; la blancheur écumeuse
de la vague fouettée par la bise faisait sur le noir
ellyirollnant une ligne mobile et brisée de clarté
livide qui, seule, les guidait, et parfois traîtreusement leur léchait les pieds, r>arfois aussi leur
barrait la route. Dans cette partle de la Bretagne,
la mer ronge et déchire les côtes hérissées de
rochers, à travers lesquels elle s'élance furieusement, quand un pli de terrain lui livre passage
pour fmre de brusques et profondes invasions au
milieu des terres où, dans les temps calmes, elle
s'étend mollement, comme reposée. C'était l'extrémité d'une de ces baies étroites et longues que
Gilbert et sa compagne s'étaient hasardés à traverser pour cO!1per au plus court.
- Al1! mon enfant, gue serais-je devenue si
vous ne ln 'aviez pas dingée et soutenue?
- Vous auriez eu ]a prudence de prelldre la
grande route, seulement c'est uu peu long,
- Et j'aurais trouvé la porte fermée chez mon
cou,sin. 11 m'aurait fallu passer la nuit dehors, à
mOInS de lU 'exposer à être dévorée par ses chiens.
- Grilce à Dieu, cette affreuse tragédie n'ensanglantera pas les annales de la Tour d'If. Encore
un peu de courage, vous serez à l'abri. Si la nuit
n'était pas si noire, nous verriOlls d'ici la tour_
Ils étaient engagés depuis quelques ' instants
dans un petit chemin qui lllontait de la grhe à
travers une étroite dune et s'en[onçait ensuite
entre deux haies touffues, où de petits cbênes
trapus et mutilés dominaient un fouillis d'épines,
de houx et de noisetiers, enlacés de lianes, de
1
�10
IDYLLE NUPTIALE
clématites et de cbèvrefeuillcs avec, au pied du
fossé, toute une escalade d'ajoncs et de fougères,
un de ces chemins délicieux, comme les counaissent seuls la Bretagne et le Bocage normand. Les
deux voyageurs n'en pouvaient pas jouir dans
l'obscurité épaissie encore par le couvert des
arbres, mais ils pouvaient reprelldre haleine, protégés uu peu contre les assauts de la tourmente.
- Bon! ... "voilà la pluie maintenant, s'écria
Manou dans une explosion de détresse.
- Jouons des jambes, au lieu de gémir, mademoiselle Manon. Je vois une lumière au bout du
chemin. C'est le gUe.
- Mais vous, mon pauvre garçon, qu'allez·
vous devenir?
- Ne vous inquiétez pas. J'irai jusqu'an prochain village où je trouverai bien un abri. Allogs'
ma pauvre amie, l'averse tolllbe drue.
II
La Tour d'If se compose de deux parties très
distinctes: le logis et la tour, d'une origine très
reculée, qui a joué un rôle, dit-ou, dans les guerres
contre les Normands; les créneaux rasés ont fait
place successivement à un toit en poudrière, tombé
en ruine peu à peu et remplacé raI' une toiture
plate, laide et sans caractère. Amsi mutilée et
défigurée, la pauvre tour semble chercher à disparaître' sous d'épaisses et compatissantes draperies de lierre qui se suspendent à chaque pierre,
envahissent les fenêtres, s'accrochent aux moindres fissures et transforment sa misère en un gracieux décor. La tour regarde la mer et subit le
du large. Au pi cd du vieux géant,
choc des vel~s
les constrncüons plus récentes ct qui remontent
au commencement du XVIUO si~cle
forment le
corps de logis principal; la façade tournée au
midi doune sur une cour pavée entourée de bâtiments d'exploitation et de communs et fermée
d'une grille; la façade opposée a vue sur le parc,
assez vaste et en partie livré à la culture; peu
ou point de fleurs, mais quelques hautes avenues,
orgueil du l1;aî:tre, et un bois dc chênes-lièges et
de sapins qUl descend en pente douce vers la mer,
dont il est séparé par une vaste lande. Cette
lande, I:élèbre par ses pierrcs 4ruicliqucs, abaissée
dans la partie qui touche au bois de c1lênes-lièges
pout livrer passage à un petit ruisscau, se relève
prog.essivement jusqu'à la haute falaise contre
laquelle la mer bretonne livre ses formidables
ilsa,t~
�1J
IDYLLE NUPTIALE
L'apparence extérieure de la Tour d'If n'est pas
inau\'aise; l'intérieur seul est délabré. La porte
principale du château se trouve au pied de la
tolU; en entrant, on aperçoit tout d'abord les
dernières marches usées et noircies d'un escalier
de pierre où siffie en toute saison une bise gémissante, au fond d'un vestibule dallé de pierres
écornées alternativement noires et blanches; pas
de sièges le long des lllurs rongés par le salpêtre,
presque jusqu'à moitié de leur hau~er.
A gauche, une salle à manger maIgrement meublée; à droite, un petit salon presque entièrement
rempli par un binard usé et déjeté; quclÇjues
sü'.ges de merisier recouverts d'étoffe fanée; pas
de Iideaux aux fenêtres, mais seulement des
volets qui Se replient à l'intérieur et entre lesquels
se dresse une gaine de Boule surmontéc d'une
horloge, dont l'écaille tombe et dont lcs cuines
sont recouvcrts d'une épaisse couchc de vert-degris; de petits Amours encrassés par le temps et
l'humidité grelottent aux angles. De cettc premil're pièce, on passe dans le grand salon, où se
trouvent réullis les débris les moins ruinés de
l'antique mobilier du château.
C'cst dans la sallc à manger que, ce même soir
d'octobre, un peu après la chute du jour, c'est-àdirc à l 'heurc ' où Mlle Manon quittait sa maisonnctte de Saint-Servan sous la garde de Gilbert
Arradon, se trouvaicnt MUle de Galesllcs et sa
plus jeune fille. Assises près de la table ronde
l'une à côté dc l'autre, comme si elles éprou\"aiént
Je besoin de doubler leur force en s'appuyant
mutuellement, elles travaillaient à repriser du
vieux .linge et se penchaient pow.r micux voir vers
]a petIte lampe, dout un abat-jour vert recueillait
J'insuffisante clarté. Près d'ellcs, unc chaise vide,
un dé et des ciseaux annonçaient l'absence momentanée dc la fille aînéc.
Mme de Galesnes avait environ quarante-cinq
ans, mais le visage amaigri, fatigué, le pli dou!onreux de la bouc.he, la faisaieut paraîtrc plus
agée; les yeux étalent beaux, les regards touCh~lts,
malgré l'expressiou inquiète ct craintivc
qm. et;! tcrnissait l'éclat. Sa .fille Jacqueline, mince
e~ Johe, ne paraissait pas avoir plus de seize ans,
bleu qu'elle en cCtt dix-huit; l'oYale délicat du
visage semblait un pell p:\lc 50115 la clarté languis.
sante de la lampc; elle avait les ycux dc sa mère,
grands et profon.ds,. assombris par de longs cils,
Je regard en étatt Jeune et pur, un regard d'enfant, mais le !lez d1'Oit aux ailcs mobiles, la
bouche ferme et lc menton accus{' trahissaient une
�IDYLLE NUPTI ALE
sensibi lité plus profonde et une volonté supérieures à ce que faisait suppos er l'adoles cence gracieuse de ses formes. Une lourde chevelu re d'un
brun doré chargea it son front large un peu bas
et "? jetait des ombres. La mère et la fille semblatent soucieuses et tiraient l'aiguil le avec un
mouvem ent inégal et nerveu x d'impa tience; elles
avaient de brusque s tressail lements qui les faisaient se regarde r dans les yeux, sans paroles et
l'oreille tendue vers les bruits étrange s dont la
tempêt e remplis sait les escalier s et les corrido rs.
La pendule sonna huit heures.
- Déjà! murmu ra Mme de Galesne s, laissan t
toniber son ouvrag e sur ses genoux ; Henrie tte
n'est 'pas rentrée . Où peut-elle être? Tu le sais,
tu dOlS le sayoir, toi! Répond s; où est-elle ?
- Henrie tte ne m'a rien dit, mère, je vous
assure. Je crois qu'elle est dans le parc.
- Et non pas seule, :peut-être? Mon Dieu! que
faire? Ton père peut arnver d'un instant à l'autre,
il devrait être là déjà. Et que lui dire? J'y yais,
s'écria- t-elle, ne pouvan t résister à son angoiss e . .
Je vais la chercher.
- Oh! restez, je vous en prie, maman . Si mon
père rentre, nous excuser ons Henrie tte, nous trouverons un prétext e. Elle ne peut tarder. Mais si
vous n'êtes pas là, (J.ue dirai-je ? que ferai-je ?
- Il faut que j'atlle la cherc1ler, il le faut,
reprit la mère désolée. Je ne puis souffrir que ta
sœur rencont re ce jeune homme à l'insu de ses
parents . Et tu es leur complice, toi, Jacquel ine!
- Elle répond it faiblem ent:
~
Pouvais -je trahir Henrie tte?
- Oui, tu le devais; c'était ton devoir.
- Je ne puis supJ,>orter de la voir malheu reuse.
Ses larmes me déchire nt. Quel mal font-ils chère
maman , en se disant adieu et en s'encou ;ageant
à espérer . Ecoutez, la voici!
Un bruit de portes ouverte s et fermées précipi tamme nt et des pas rapides se faisaien t entendr e
dans la pièce voisine, puis la porte du salon, poussée violemm ent, livra passage à une jeune fille
granùe et belle, dont les cheveu x blonds échevelés
par le vent couvrai ent en partie le visage d'une
pâleur livide; elle tomba h!lletante sur un siège:
- Mon père 1. •• il me SUIt.
Son regard avait une express ion d'épouv
et ses lèvres tr<.>1t' Jlaient dans Ulle contracante
tion
d'angoi sse.
Au même momen t, M. de Galesne s entra; fort,
large d'épaul es, il apparu t immens e, grandi par le.
peur des trois femmes éperdue s. Il s'était arrêté
�IDYLLE NUPTIALE
13
instant pour reprendre haleine, puis, fondant
sur Henriette comme sur une proie, il abaissa sa
large main, la saisit à l'épaule rudement:
- Al1ons! debout, s'il vous plaît, et réglons
nos comptes 1. .. Ne sauriez-vous donc vous tenir
sur vos jambes? ... Vous couriez si bien, tout à
l'heure... Ah! ah! on n'a vai t pas compté sur le
bonhomme de père. .. On se gaussait de lui ...
Tonnerre!
Ses dents grinçaient; il fit un geste de menace,
et la jeune coupable, tremblante, alla se blottir à
genoux près de sa mère, cachant contre S011 sein
SOI1 visage en larmes. Mme de Galesnes balbutia
machinalement:
- Qu'y a-t-il, Mathieu? ... Qu'a-t-elle fait?
Il cria:
- Silence! Et vous, ne bougez pas! ajouta-t-il
en fie tournant vers Jacqueline, qui avait fait un
Ulouvellleut vers sa sœur. Ah! l'on me trompe,
ici 1. .. On s'entend pour se jouer de moi 1. .. Mais,
morbleu! je vous ôterai à toutes l'envie de recom·
mencer. C'est donc ainsi que vous enseignez
l'obéissance à vos filles, madame! C'est donc là le
huit de la sainte éducation que vous leur avez
donnée! Ah! ces honnêtes personnes voient en
cachette les mauvais drôles que j'ai chassés de
ma maison 1... Et ça porte mon nom 1. ..
Henriette releva son visage défiguré par les
pleurs.
- Ma mère est innocente de tout 1. .. Je le jure 1
Moi seule suis coupable ...
Sa voix se brisa clans un sanglot.
- En vérité! vous avez appris cela toute seule?
Mes compliments, madel1ioiselle !. .. Demain, en·
tendez-vous, demain, je vous mènerai au couvent.
,Vous avez entendu?
- Mon père, reprit la tremblante fille, ,"ous
ferez de moi ce qu'il vous plaira, vous êtes le
maître. Laissez-moi vous dire pourtant que j'aime
Georges Forcelles. Daigne.z consentir. ..
- Jamais! jamais! Un va-nu-pieds, un misérable 1
Elle sanglota:
- 1'\e me réduisez pas au désespoir, par pitié.
Je ne suis plus une enfant. J'ai vingt-quatre ans.
A cet âge-là, on a le droit ...
Elle n'acheva pas; un flot de sang monta au
visage de M. de Galesnes.
- Des droits! Elle ose parler de ses droits 1
elle me tient tête! Et les autres trouvent cela tout
simple! Et l'on me brave, l'on me brave!
Il suffoquait; habitué à voir tout plier devant
lui, l'ombre !!lême d'une résistance l'exaspérait. I~
llll
�IDYLLE NUPTIALE
avait sai::li ll11 lourd chandelier de bronze, comme
pour en écraser la rebelle. Jacqueline s'élança,
frémissante et toute droite, devant son père, le
:""cgarda en face, sans un mot. II s'arrêta, toisa du
regard cc frêle et fragne obstacle opposé à sa
colère, ct désarmé peut-être par cette faiblesse, il
laissa retomber son bras. Puis, tourné vers Henriette, impérieux, il cria:
- Sortez! et soyez prête demain, à la première
bcnrc, avec votre bagage tout préparé. Vous ayez
compris? Vous savez que mes ordres ne souffrent
pas de réplique. Vous m'avez outragé, vous serez
enfermée pour le temps que je jugerai convenable.
Allez! _
Les deux sœurs disparurent comme des ombres.
Quand la porte se fut refermée, M. de Galesnes
jeta tUl regard irrité sur sa femme, qui, terrassée
d'effroi, la gorge sèche, Sal1S larmes, sans voix ni
pensée, défaillait de douleur, et marcha à grands
pas bruyants et saccadés à travers le salon.
- Elle ira au couvent! N'a-t-elle pas osé parler
de ses droits? C'est ce drôle qui lui aura miii en
tête de: pareilles billevesées ... Je me moque pa!>
mal de ses droits:.. Ma parole 1. .. c'est à devenir
fou. Je saurai bien montrer que je suis le maître,
1110rble,u! Qu'ou ne l'oublie pas 1. .• Livrez donc
yotre honneur aux femmes! Je ne leur ai confié
que cela, 111011 honneur, mon nom, elles le traînent
dans la boue... Mais, vive Dieu 1 je ferai un
exemple... Elle sera enfermée, et lui, ce ganlement. .. voleur de dots, je le ferai rouer de conps,
s'il ose encore rôder autour de ma demeure ... le
mis "rable.
!lime de Galeslles n'entendait plus; la voix,
tour à tom tonnante et sourde de son mari retentissait ll;utour cl'.elle, con1lue au dehors l'duragall
MchalIle, force l11c1omptable contre laquelle toute
résistance est vaiue. Les paroles furieuses de son
t\'lari martelaieut ses nerfs endoloris SUllS qu'elle
pan·înt à en saisir le sens; une selllc pensée fixe
et d(·sespérée l'étreignait à trav r5 le fracas de
menace et d'ittjures dont se soulageait la colere
de 1\1. de GaleslIes : c'est (lue ~a fil1~
allait partir
et suhir loin d'ellc, senle, panm des 1t1col1lltles, Ul!l
châtiment iguomilliellx. Elle aurait voulu courir
PIt; \l'c1lc, la c011s01er, l'e11coluager, plet1rcr u\'ec
~1l
tlllprlltIcllte cnfant. 1\1ais clic n'o~ait
r muer.
M. de (~alc5nes
}xIssait 1. r passait devant elle
saliS ~c lasser, ff\lsant craquer 50n5 son pa5 lourd
le \"ieux parqnct de chêne. Cela dura longtemps.
EllfÎ:I, il s'arrêta hl"llsql1emcn1. de ·mlt sa femme,
(l'Ii ut utl :".ouhresant cie peur:
�15
lDYLL E NUPTIA LE
1
- Vous ne clites Tien 7... A ql10i pe';~Cl-VOt:S
- Je ne pens<; pas .... Je pleure, balbntin -t-clle ell
Levant vers lui ses yClL"!. rougis et son pâle visflge.
- Au lieu ,de pleu.rer, allez prêcher la résigna tion à votre ·fille ... et J'aider à choisir les hardes
dont elle aura besoin pour un temps ... indéter miné.
Un grand frisson traver.s a le cœur de la mère.
qui se leva, chancel ante, sans risguer un mot en
fa-veur de la oondam.llL-e. Elle savait trop bicn que
tout effort pour flédair cn ce IDQn.1cnt le père irrité
n'eût fait gue l'eAasp érer et l'endur cir; le silence,
la sOI11Uisswn pouvai ent seuls ménage r quelque s
-chances de pardon J)our l'aveni r. Elle tra'\·er. a,
toute faible, le gran salon et touchai t .à la porte.
quand la VOL" de M. de Galesne s la retint;
- Que vos exhorta tions ne soient pas longues ,
n'est-ce pas? Courtes et bonncs ! Et que les
h.l1nières soient vite éteintes . Je n'.aime pas .le
gaspill age ... Et qu'est-c e que ce déscrdr e? Que
font 1â tous ces linges épars?
Mm.e de Gaksne s revint docilem ent près de la
table où, dans son trouble , elle a'\'ait laissé l'ouvrage de la soirée, prit chaque objet, le pli.'! soigneusel11.ent de ses ruains t.rembl antes, rangea les
petits outils de travail de ses filles et se retira
quand tout fut à sa place accoutu mée, tandis que
M. de Ga]csne s vérifiai t soigneu sement cbaque
fenêtre et chaque porle pOUf s'assur er qu'elles
étaÎellt solidem ent fermées .
Dès qu'eUe eut quitté le salon, Mme de Galesne s
travers a en couran t le vestibu le et gravit prl:cipitamme nt l'escalie r. Tout l'édifice sembl<'lit frémir
sous les assauts du vent, èles süti.emellts aigl1s, de
longues plainte s sanglot aient dans les corrido rs,
montai ent et descend aient autour d'elle, et ce
désordr e des choses était en lugubre harmon ie
avec la désolat ion de 5011 cœur. Arrivée au second
étage, elle tra, r ·'.;a un court corrido r et, IJoussa nt
une porte sou", laquelle filtrait un rayon de
lumière , elle entra; c'était la chambr e de ses
filles, constru ite dans l'épaiss el1r de la tour.
Henriet .te et Jacquel ine, assises l'une près de
l'autre sur le lit de l'une d'elles, se tenaien t embrassée s ct. causaie11t à voix basse; elles tournèrcnt vers leur mère leurs joues meurtri es de
pleurs. MUle de Galesne s courUt à elles ct, les
prenan t claus ses bras, pressa contre son cœur
leurs deux jeunes têtes.
Pendan t un iw;taut . elles pleurèr ent eu silence.
- 0 mère, pardou L.. pardon 1. .. murmu r:l Henriette.
�IDYLLE NUPTIALE
- Qu "as-tu fait, malheureuse enfant? Désobéir
à ton père ... tromper ta mère ... car tu m'as trompée, Henriette 1. .. C'est mal; j'avais confiance,
comment me serais-je défiée de toi? Et comb,ien
de fois as-tu Vtt ce jeune homme ainsi. .. en secret?
- Une fois seulement, avant ce soir ... pendallt
quelques minutes ... et c'est le hasard seul qui
avait amené la rencontre ...
- Le hasard seul, Henriette?
- Je veux dire que je ne me doutais pas qu'il
errait dans le bois dans l'espoir de me revoir...
- Et c'est dans cette rencontre fortuite que
vous étiez convenus du rendez-vous de ce soir? ...
Et tu as pu porter ce secret près de moi des
heures ... des Jours ... sans m'ouvrit ton cœur? ...
- Pardon! pardon !... Ah! maman, ne pleurez
pas. Vos larmes me désespèrent... Je voudrais
mourir pour les expier. ..
- Comment ne te pardonllerais-je pas, pauvre
fille, quand tu vas être si sévèrement châtiée!
- Croyez-vous donc que mon père soit impitoyable 7 demanda Jacqueline avec angoisse.
- Impitoyable, oui... J'ai lu notre arrêt dans
ses yeux... Demain, il emmènera Henriette, et
c'e.st notre soumission seule qui pourra abréger la
pe1l1e.
Après un silence coupé de baisers et de larmes:
- Viens, dit tout à coup Mme de Galesnes en
attirant Henriette près de la lumière fumeuse CJ.ui
tremblotait sur la cheminée, viellS que je te vote.
Et saisissant à deux mains la belle tête de sa
fille, elle la cOlltempla ardemment à travers le
voile de ses pleurs.
•
- Ma fille ... mon cher trésor ... quand te reverenc<?re, que mes yeux se
rai-je 7. Reste ai?si, r~ste
rassasient de tOt ... St, du m01l1S, Je te savais beureuse, je saurais supporter ton absence si je pouvais croire que tu ne s~>ufre
pas, que tu es gaie ...
comme tant d'autres Jeunes filles de ton âge, je
bénirais Dieu de ton éloignement ... Ah! qu'elles
sont heureuses les mères qui voient sourire leurs
enfants! ...
Les deux sœurs échangèrent un regard profond.
- Est-ce vrai, mère, que vous seriez consolée,
.;i j'étais heureuse? ... Dites-le encore, et Dieu fera
ce miracle peut-être .. .
A ce moment, le pas lourd de M. de Galesnes
retentit dans le corndor, il frappa à la porte:
- Eh bien!. .. l'on veille encore! dit-il de sa
"loix brève; vite au lit et qu'on éteigne!
Jacqueline se hâta de souiller la lUV1Ïèrc, mais
;e père ne s'éloign~
~:J.S
�-
IDYLLE NUPTIALE
Il me semble qu'on ne m'a pas compl"is!
Madame de Galesnes, faut-il que je vous offre le
bras pour vous reconduire à votre appartement?
- Je viens, me voici, s'empressa de dire la
pauvre mère.
Et serrant une fois encore sa fille dans ses bras,
elle suivit son mari.
III
Les deu.."'{ jeunes filles restèrent quelque temps
immobiles, écoutant le bruit des pas qui s'éloignaient, puis Jacqueline se tourna vers sa sœur.
- Eh bien 1 es-tu résolue? ... C'est le moment
d'agir.
Henriette restait silencieuse, promenant autour
d'elle des regards irrésolus.
- As-tu quelque doute? demanda incore Jacqueline.
- Oui, oh ! oui, j'ai des doutes et une montagne
de chagrin sur le cœur. Je n'ose ni partir, ni
rester, Ah! Jacqueline, autre chose est de rêver
la délivrance, d'amuser sa douleur par de longs
espoirs, autre chose est d'accomplir, quand l'heure
est venue, ce que l'on a osé rêver ... Tiens! entends-tu l'averse qui fouette les vitres, ces clameurs, ces plaintes sinistres ,q ui assiègent la
maison ... C'est l'image de la destinée qui m'attend, désordre, ténèbres, tempête et lutte. Je suis
si pen faite pour la lutte 1
- Alors, tu yeux te soumettre, acep~r
l'emprisonnement qUI t'attend et renoncer à ton amour?
- Non, hélas! non ... Je ' ne puis renoncer à
Georges ... Je l'aime et je sais que je suis aimée ...
- Eh! qu'importent quel lues mauvais jours à
traverser, quand le soleil uit là-bas, et qu'on
mal che vers le solei1... Quand tu as écrit à Manon
de venir pour tenter un effort désespéré près de
mon père, - certaine, à peu près, que cet effort
serait inutile, - tu étais décidée à user des droits
que la loi te donne et à supporter toutes les COlls6quences, si pénibles qu'elles pussent être, de
cet acte légal. Les menaces de mon père ont-elles
ébranlé ton courage? Auras-tu la liberté d'agir
clans cette maison où il va te conduire, et où tu
seras l'objet de rigueurs particulières? ".
- Je le sais ... je sais tout cela, mais, Jacqueline, j'ai peur. Au moment de fuir honteusement
la maison patern81le, j'hésite ... je tremble ...
_. Pourtant, tu ne tombes pas dans le vide en
SOI tant d'icr. Georges te cOlld uira chez sa mère
où tu attendras honorablement le moment de votre
�IDYLLE NUPTIALE
mariage ... Ah! chérie ... je "eux te voir heureuse,
je le veux, je le yeux!
Elle serra passionnément sa sœur dans ses
bras, s'efforçant par cette étreinte de faire passer
en elle un peu de son énergie, un peu de cette
flamme d'amour qui brG.lait en elle, sans objet
cléfini, comprimé par leur existence exceptionnellement dénuée de douceur et de joie.
- C'est vrai, je ue suis pas cligne de Georges,
si je ne risque rien pour j'amour de lui ...
Uu coup de cloche sonore suivi d'un autre ~lus
plOlollgé mit en branle toute la maison; les c1llens
èurlèrent dans leurs chenils et l'on entendit la
voix de M. de Galesues qui grondait. .
. -.C'est Manon! la pauvJ:e Manon!. .. elit Jacq~e
hue, elle a reçu ta lettre ce soir, elle est partIe,
malgré l'ouragan.
- J'ai eu tort de lui écrire. Mais comment me
procurer llU peu d'argent, sinou par elle?
- Pauvre chère Manon! Qu'est-Çe que mon père
Yil lui dire? Comment va-t-il la recevoir? ..
- Elle aurait dG. attendre à demain, mais elle
l'erait anivée trop tard 1... Grâce à 5011 dévouement, je vais aVOIr quelques ressources, sans être
uhligl:e de recourir à Georges.
C<:penclaut M. de Galesnes appelait, pal' une
fenêtre, le jardinier.
- Va voir qui sonne, criait-il, emmène avec toi
; '<.:hllapp et Pille-Loup, et si tu vois quelque figure
suspecte, lâche les chiens 1 Prends garde à ta lanicrue, elle va s'éteindre ... surtout n'introduis per~Olne
ici. Il n'y a que des vagabonds qui rôdent
rar la campalple à cette heure.
Il sc tut un 1l1stant, tandis que les chiens déchaîné; aboyaient furieusement. Des tourbillons de
pluie et de vent p'el1gouffraient par la [en~tr
ouverte, ct empêchaic1lt d'entendre les voix du
dehors. Le denx jeunes filles se laiSi'hel1t ùoucelhcnt glisser jusq.u'au premier. étage, où leur mère
an.l\ieulic attendait sur le SCUll de sa chambre et
se blottirent contre elle.
- C'est Manon, murmura Henriette, je lui
a vais écrit, et...
_ Folle 1. •• folle et coupable enfant 1 dans quel
dédale de mattx tu nous entraÎncs avec toi 1
Cependant la voix j!rondeuse de M. de Galesncs
s'éleva (le nouveau.
_ Qui t'arrête? cria-t.i1 en se penc}J(\nt au
dehors; pourquoi rest.~-u
à parlementer? Lâche
les chiens, te clis-je ... Par. les cornes du diable!
je crois que le drÔle se met e1\ de\'oir d 'otwrir la
griUe. Viens ici, vaurien 1.. S'entend-il avec ùes
�IDYLLE NUPTIA LE
bandits pour m'assas siner et dévalis er le ch: leau ?
Ici, Jean-M arie ... animal !
Mais Jean-M arie n'enten dait pas, et M. de
Galcsne s le voyant revenir , escorté de deux persounes que la lueur agitée et faible de la lantern e
empt:ch ait de distillf];m.:r, descend it eu jurant jusqu'au rez-cIe-chaussée et entr'ott vrit la porte, solidement ' retenue par une chaîne.
- Répond ras-tu à la fin? .. Qui t'a permis d'ouvrir la grille? Ma maison est-elle une auberge
pour les mendia nts et les voleurs ?
- E 'cusez, m'sieu. .. e'est pas des yoleU1'~,
glapit le jardinie r. •• c'est la cousine de mousieur,
madem oiselle Manon Du Lac .•. Fallait- y doue pas
la faire entrer?
- Manoll ? An diable la vieille folle! cria-t-il
ans souci d'être entendu .
- C'est moi, oui, cc n'cst que moi. mon bou
Mathie u, soupira Manon en avança nt dans l'entrebâillem ent de la porte son maigre visage, fouetté
par la pluie et le vent, où la frayeur et le désir
cIe . paraîtr e à son aise produi, saient un effet illCXprimabl cl1lent comiqu e.
- Ah! c'est vons! gromm ela-t-il d'un ton
bourru, tout en ouvran t cepcnd ant la porte. Qui
diant.re vous amène à par ille heure et par cette
tourme nte? Rcvene z-vous du sabbat, pour troubler ainsi lc somme il des honnête s gens? Allons!
entrez vite i il ne fait. pas bOll rester dehors.
-- C'est que, 111011 cher Mathie u. je ne suis
pas seule.
- Heiu! Qui est ça? demand a-t-il ren[mg n(: et
défiant, eH voyant elltrer Gilbert , qui s'arrêta
frappé cIe surpris e, les yeu.' sur l'escali er au fond
s
ÙU vestibu le, 011 les <leu.' filles de 1\1. de Galesne
et leur lllère attenda ient, Î1lqlliHes, l'issue du
colloqu e et lc sorl qui serait fait à Ma11on. Jacqueline, penchée l'Il avant, j)roti'ge ait de la, mai11 une
boug-ie quc les rafales 1ueuaça ient d 'H indre et la
com111e par un écran,
rell\:qy(oc vers el~
'.r~,
~Un1!
sa tHl' fille et pale, et ses grands yeu.'
l'~hrmt
l'ol1rir des étincell es. Et le groupe
ou ~e1bla!t
de ces 1.1'015 fC1I1111 s {>tait C0111me utle visioll faudans <'e fo ltl d'escali cr obscur, Oil, seules,
t~s!que
dlst11lc-tes, parmi ce ('haos de l'ho 'es nov(e:-.
d'ombr e, elles apparai ssaiel1t suspeu dues eiltrC'
ciel et t rre.
Cep >11(1:111t Manon , tro1tblée et craintiv e S'Cil 0)'çait d'cxpli qucf la préscllC'e de Gilhert ct balbutiait devant l'air bourru dl' SOli cousin ' trembla nt
de quelque algarad e qui tomber ait SUl! SOli jeU11e
pas à sc faire COUl"
('OlllpU:; 1l011, elle 11 'ar~\it
�IDYLLE NUPTIALE
prendre. GUbert s'en aperçut et jugea à propos
d'intervenir:
- J'ai eu l'honneur d'accompagner jusqu'ici
Mlle :Manon Du Lac, et si je me suis permIS de
franchir votre seuil, monsieur, c'est que j'espère
avoir par vous un renseignement précieux pour
le repos de ma nuit. Je comptais retom'ner ce soir
à pied chez moi, mais le temps ...
- Permettez-moi de YOUS demander, monsieur,
à qui j'ai l'agrément de parler en ce moment?
- Je croyais avoir entendu Mlle Manon vous
le dire à l'instant ... Je me nomme Gilbert Arradon.
- Ah! ah 1 il me fallait vous l'entendre dire à
vous-même pour le croire. Ce u'est pas un Arradon
que je m'attendais à voir choisi par une vertueuse
demoiselle pour l'accompagner.
- Toujours plaisant, Mathieu, hasarda Manon,
en s'efforçant de rire.
- Enfin, monsieur, reprit le maître du logis,
que puis-je p0l.\r votre service? Il va sans .. ire
que je vous remercie de votre courtoisie à l'égard
de ma cousine, mais je dois vous prévenir que,
~ris
a~1si
à l'improviste, l'hospitalité que je
pourrms vous offrir. ..
- Ne vous mettez point en peine de cela, monsieur. Je dois retourner chez moi cette nuit, je
n'attends de votre obligeance qu'un renseignement. Pensez-vous que je trouve ' à la Croix-Jean,
cette petite auberge sur la lisière de vos terres,
une voiture ou, du moins, un cheval qui me ramène à l'Abbaye-aux-Eliges; ct pourrais-je m'autoriser de votre nom pour me faire ouvrir, car il
est onze heures et les fi'e11s dorment, sans doutê.
M. de Galesnes, satisfait de cette solution,
acquiesça au désir de Gilbert et lui offrit même
de le faire conduire par Jean-Marie. Mais Gilbert
refusa ct, serrant autour de lui son manteau ruisselant d'eau, prit congé de Manon.
- Un chasseur est habitué au mauvais temps,
dit-il pour la consoler, et il sait s'orienter même
la nuit.
Il s~lua
M: d; Gale~s
e~l.va
les yeux vers
l'escalIer, malS 1 appantlOn s étaIt évanouie et son
regard se perdit dans le noir ténébreux du profond
vestibule. Quand la porte se fut refermée derrière
lui, M. de Galesnes se trouva seul en face de sa cousine, transie de froid et de peur, éc1ai rés l'un et
l'autre par une petite veilleuse tremblotante, que
l'usage était d'allumer chaque soir devant une
statuette, grossièrement enluminée, mais d'une
antiquité vénérable, représentant l'archange saint
Miche~
t(iompha)ft du dragon.
:.10
�IDYLLE NUPTIALE
- Çà, dit-il, en couvrant la vieille demoiselle
d'uu regard inquisiteur, peut-on savoir, sans
indiscrétion, l'étrange fantaisie qui vous a mise
en route sous la garde de ce protecteur plus
étrange encore?
- Ne dites pas de mal de Gilbert, Mathieu,
s'écria la vieille demoiselle, empressée à {aire
dévier l'interrogatoire; c'est le meilleur cœur et
le plus brave garçon de la terre.
- Belle garantie, ma foi! mademoiselle Manon
Du Lac, mon ingénue cousine, vous me prenez
pour un niais, si YOUS croyez que votre caution
ait quelque crédit près d'un VIeux pécheur tel
que moi!
- Je vous assure, Mathieu, que je le connais
depuis son enfance.
- Ta, ta, ta! Tous des pas grand'chose, ces
Arradon, fils dégénérés d'un honnête homme ...
Peu m'importe, après tout, ce que vaut ou ne ,"aut
pas ce garçon; il n'a pas assez d'importance pour
nous tenir debout dans ce vestibule. Montez, je
YOUS prie, et veuillez m'expliquer, chemin faisant, ce qui me vaut votre apparition nocturne,
qui serait fantastique si elle n'était grotesq ne ... à
cheval sur la tempête, ell compagnie d'un jeune
diable, de fort belle apparence... j'en conviens.
- Voilà, mon ami. C'èst fort simple, tout à fait
simple, bredouilla Manou qui, daus son âme, se
recommandait à tous les saints du paradis. Ah!
ma cousine, ma boune amie, comment debout
encore
. à "pareille heure! Et mes petites cousines
aUSS1 ....
- Nous avons reconnu votre voix, ma chère,
et nous n'avons pas vonlu remettre à demain le
plaisir de vous souhaiter la bienvenue ...
- C'est bon! c'est bon! grommela le maître. ~
on se complimentera mieux au grand jour. Qne
chacun rentre chez soi, ajouta-t-il, avec un coup
cl 'œil sévère à ses filles, et qu'on n'oublie pas
qu'il faut être levées de grand matin.
Les deux sœurs obéirent silencieusement, non
pourtant sans avoir embrassé tendrement la vieille
demoiselle, et l'étreinte d'Henriette se prolongea
assez pour arracher un mouvement d'impatience
à M .. de Galesnes, qui de nouveau interpellait sa
cousme :
- Je ne sais toujours pas ce qui vous amène
Manon, et vr~imel1t
je suis curieux de l'apprendre:
MOI1 DIeu 1... voilà, répOIJdit Manon avec
une ~és!nvolture
qui tenait du. désespoir; j'ai un
conseIl a vous demander au sUJet de mes affaires.
d~
mes fermes.
.
,
�22
IDYLLE NUPTIALE
- Diable! diable! menaçaient-elles de s'envoler, que vous n'ayez pu attendre jusqu'à demain?
ricana Mathieu de Galesnes.
- Oui ... justement ... c'est-à-dire pas tout à fait,
Mdara résolument Manon. Il s'agit de la PetiteMare, vous savez, Mathieu. Le fermier ne paye pas.
- 11 fau!; le mettre à la porte ... Je vous aurais
dit cela demain matin aussi bien que ce soir. Estee totlt?
- Non certes 1••• Cela Il 'expliquerait pas ma
hâte de vous voir.
- Pas du tout! Alors?
- Il me doit une assez forle somme, et la vente
de ses meubles ne m'indemniserait pas. Or, mon
notaire In 'offre de m'acheter Petite-Mare pour
U11 de ses clients; il propose un chi rh'e qui... qui ...'
Enfin, je ne sais que faire, et il faut donner répOllse demain matin ... Voilà !... s'écria-t-elle avec
un soupir de délivrance, quand elle fut arrivée au
bout cIe sa laborieuse improvisation, non sans
demander secrètement pardon à Dieu de cette
aCCUlIl nlatioll de mensonges.
- Ah! grommela M. de Galesnes, étonné et vaguement défiant, et la somme qu'on vous offre ... ?
- Seize mille frallcs! lança-t-elle hardiment.
- N'acceptez pas! c'est une volerie ... Votre
notaire est un misérable ... Petite-Mare vaut vingtciuq mille francs au bas mot...
- A lors vous me conseillez ...
- D'envoyer votre notaire au diable avec sou
client, et ~e mettre 1~ fermier à la porte.
- MerCI, mon al111, mon cher Mathieu! Mc
n'avoir pas à prendre de
voilà toute content<; ~e
moi-même une déCISlOn. Je m'en irai tranqu1l1e
demain matin, avant le déjeuner, ajouta-t-eHe pour
sc concilier tout à fait son cousin.
- Mais, en attendant, il faut vous cOltcher et
l'Ïen n'est prêt.
- Me concher, 1110n bon ami? C'est bien cela
vraiment qui m'embarrasse! N'y a-t-il pas des
fjl.uteuils, d'excellents fauteuils où je dormirai
aussi bien que dans un lit! Ah! c'est bicn pour
moi CJu'il faut sc gêner!
- 1\1anOI1 couchera dans ma chambre, s'emprc.'isa de dire Mme de Galesnes, dOllt le cœur
gonflé de douleur avait besoin (le s'~pancher
dans
celui de sa fidèle ct Wl1Ipatissante vieille amie.
- Eh hien, boune 11tut, ct pas trop de havllr:
dages, n'est-cc pas? reprit-il avec un regard qui
4'rescrivait la discrétion à sa femme.
Peu (l'instants apres, un gra11(! sil Ill'(' régnait
sur le château. Chacu11 dormait ou semblait ~ormi.
�IDYLLE NUPTIALE
IV
Les pâleurs grises de l'aube blanchissaient le
ciel enfin apaisé, lorsque Jacqueline de Galesnes
sortit lentement, avec précaution, de sa chambre;
eJle tenait d'une main un mince paquet, entouré
d'une étoffe de couleur sombre, et de l'autre s'apptlyait contre la muraille, comme pour diminuer
le poids iéger de ses pieds sur le parquet à peine
effleuré. Sa sœur suivait, ellve10ppée d'une mante
noire, et le visage caché sous un chapeau à larges
bords recouvert d'un voile épais. Toutes les deux,
~, chaque pas, s'arrêtaient. pour écouter si quelque
craquement du vieux plancher n'éveillait personne; elles traversèrent le petit corridor attenant
à lenr chambre, descendirent les brefs degrés
menant au palier supérieur de l'escalier, et Jacqueline commençait à descendre plus ba encore
lorsqu'un san~lot
d'Henriette l'arrêta. La pauyre
enlant semblalt ne pouvoir s'anacher et, les yeux
sur une porte close, pleurait et se tordait les mains.
- C'est là, murmurait-elle, là que dort ma
pauvre mèl"e! Si je pouvais la yoir une dernière
fois, contempler une fois encore son cher visage
dt! douleur. Puisse-t-elle dormir toujours!
- Viens, chérie, supplia Jacqueline;· le jour va
paraître.,.
- Tu la verras, toi, à son réveil! Baise pour
moi ses cheveux blancs, seS pauvres joues amaigries et ses mains qui toujours tremblent. Dis-lui
qn'elle me pardonne! Tu lui diras, n'est-ce pas?
qu~
je l'aime, que je l'aime!
- Vieu!', pauvre petite, tu te perds .. ,
Elle prit la main de la triste fugitive et l'entraîna; avec un grand battement de cœur, elles
passèrent ùevant la chambre de leur père, et leurs
jambes pliaient sous elles dans l'excès de leur
émotion. Au bas de l'escalier, elles marchèrent
plus hardiment sur les dalle!' du vestibule, traver, èrellt la salle à manger, l'office, puis l\1lC
vaste pièce consacrée aux provisions de fruits el
de légumes et p('néirèrent dans uuc petite o;allc
hasile Olt lU. de Galesnes serrait ses iniltrU1t1Cllts
de jardinage. Jacqueline se dirigea vers la fenêtre
et J'ouvrit après quelques efiorts, mais de lourdil
volets exlérieurs restaient eucore fermés et les
crochet. dc fer rouillés résistèrent. La pauvre
cufant ~e mit les doigts en sang illutilement, rien
ne boucrea. Henriette &Ssaya à 5011 tour, lIai~
"C:i
mains frémissantes uluient incapables du moindre
effort.
�IDYLLE NUPTIALE
Allons-nous échouer? gémit-elle atterrée.
Elle se remit à l'œuvre sans mieux réussir, et
cependant le jour commençait à filtrer à travers
Jes panneaux disjont~.
.
.
- Dans quelques lllstants, 11 sera trop tard,
IiOU pira J acq ueline désespérée.
Et cherchant vaguement autour d'elle, ses yeux
s'arrêtèrent sur une massive serpette dont elle
s'empara, et elle en frappa un coup sur le crochet rebelle, CJ,ui recula de quelques lignes.
- Tu vas reveiller mon père! s'écria Henriette
épouvantée.
- Le tout pour le tout! rél?ondit Jacqueline en
frappant un second coup, plUS un troisième.
Les crochel" cédèrent, et le pesant volet roula
sur ses gonds avec un léger grincement.
Tln air froid et vif frappa leurs fronts pâlis. Elles
se regardèrent, s'étreignirent fortement et demeurèrent quelques instants embrassées.
-- C'est toi que je plains, murmura l'ainée. 1
J'ai peur pour toi.
- • -e crains rien... Dieu me garde ...
- C'est toi qui l'as voulu, n'est-ce pas? S'il
t'arri vait malheur. ..
- Rien ne m'arrivera, réJ(ondit-elle en essayant
un pâle sourire. C'est mOl qui l'ai voulu! J'ai
confiance ... Quand voûs serez mariés, vous m'aiDlerez un peu tous les deux, n'est-ce pas?
- Maman! maman! sanglota Henriette en une
plainte d'enfant.
- Pars vite! adieu 1 Tu n'as rien oublié? La
bc-urse de Manon?
- Je l'ai!
- Ecris-lui souvent, nous saurons par elle de
tes nou vell es.
- Oh! oui, souvent.
Henriette posa le pied sur le rebord de la croisée
et sauta sur la terre mouillée. Elle se retourna
vers sa sœur qui lui souriait à travers ses pleurs
et dispantt derrière les massifs du parc.
'
- Que Dieu te condui:;e et te bénisse, pauvre
cM·rie! murmura Jacquelllle quand elle ne la vit
plus.
Elle referma tout soigneusement, et passant
devant la chambre toujoltrS silencieuse de Son
phe, elle fut prise de défaillance et l1ut s'appuyer
au mur; la terrible violence dont il était capable
lui mit un grand frisson d'épouvante au cœur,
~lagré
son courage. « Qlti peut savoir, pensaI. :,lle, ce que va m'apporter le jour qui se lève? ,
Elle remonta sans bruit dans la petite chal11bre
<J\1'<:lle ::n'ait jusqu'alors part:lg~e
a\'ec sa sœur,
�IDYLLE NUPTIALE
et s'assit sur le lit où, depuis l'enfance, Henriette
dc.nnait chaque nuit près d'elle. L'anxiété la présen-ait de l'attendrissement. Qu'allait-il arriver?
Elle ne pouvait l'imaginer j peut-être irait-elle
prendre la place d 'Henriette dans cette maison
dont avait parlé S011 père. Peut-être, dans un premier flamboiement de fureur, serait-elle maltraitée, brutalisée. Jamais, pourtant, elle ne l'a\"ait
étf. Mais elle savait son père capable de cette
sorte d'ivresse aveugle et féroce que produit la
colère. Elle l'avait vu tuer d'un coup de fusil un
cheval qui se cabrait et refusait d'avancer j la
colère l'avait emporté, ce jour-là, sur l'a\"arice.
Un autre jour, il avait failli étrangler de ses puissantes mains un valet de ferme qui l'insultait. Il
ne faudrait pas grand effort contre elle, si mince'
et si frêle! Ces pensées, combattues par une sorte
de confiance instinctive, tournoyaient dans son
cerveau. Puis elle suivait par la pensée la fugit.ive, la timide et inexpérimentée fugitive. A "aitelle su trouver son chemin? Réussira-t-elle à
atteindre la station du chemin de fer avant que
SOIl père l'dit. rejointe? Des doutes torturaient sa
conscience: a "ait-elle eu raison de pousser sa
sœur à la révolte, à la fuite? Etait-ce bien ce
qn 'il y avait de ' mieux à faire? Devaient-elles se
fiel aux conseils éperdus du désespoir? Jamais
jusqu'alors la résistance à la "\'olonté paternelle
ne s'était offerte à leur esprit sous cette forme de
bravade et de révolte ouverte. Quand, sous l'impulsion de Georges Forcelles, dont l'amour impatient s'irritait des 9bstacles, et qui, rappelé à
Paris pour des travaux importants, voulait empOlter l'assurance d'un commencement d'action,
Henriette s'était hasardée à appeler Mallon j elle
n'avait pas pensé que l'excellente fille prendrait
strictement au pied de la lettre les termes de SOli
billet, jusqu'à venir inopinément le même jour.
Ellc; s'était figuré, au contraire, qu'elle préparerait son arrivée et trouverait quelque prétexte
pour la rendre vraisemblable, qu'alors 011 se consulterait ensemble, que Manon prendrait les avis
d'un llOlTIme de loi et saurait ainsi la marche à
suivre pour forcer le consentement de M. de
Galesnes, et tout cela gagnait du temps, rejetait
dans l'avenir les déclarations de guerre, les graves
r(-solutions, et faisait, pendant cela, planer sur
la séparation dcs jeunes gcns un jouI' adouci de
lointain et fortifiant cspoir. Mais voilà que' les
incidents de la veille avaient brusqué le déu0uellIcnt, amené l'irrém{'diable catastroplle.
Et Jacqueline, dans l'inquiet tourment dn re.
�IDYLLE l\UPTIALE
mords , flottait illcertaine parmi les pensées les
plus contraires. Les mains jointes abattues sur
ses genoux, sans prière et sans larmes, elle cherchait vaguement du regard dans la froidure blême
de l'aube autolUnale un point d'appui pour l'inconstance de ses pensées. L'heure passait, insensible à ses songes anxieux, et tout à coup lm
rayon vif jaillit par l'étroite et profonde fenêtre,
colorant de rose toutes les laides choses qui l'entouraient, les antiques lits de noyer grossièrement
menuisés , la commode vulgaire, les rayons de
bois blanc où se trouvaient rangés côte à côte
quelques livres de classe, près de recueils de
prières, et la toilette revêtue de mousseline festolinée par elle, seule élégance de son pauvre
r('duit; tout resplendit sous l'assaut du jour, et
l'âme abattue de Jacqueline s'anima de courage
et d'une force nouvelle. Elle alla s'agenouiller et
l'ria près de la fenêtre ouverte sur l'or diapré des
bois et par delà la lande fleurie, sur la mer lointaine, visible à peine par une coulée du vallon.
Des bruits s'éveillèrent au dehors, murmure puissant de vie épars dans .la paix assoupie du matin,
des coqs lançaient dans l'air sonore leurs appels
de clairon, des chiens aboyaient; parmi le meuglement des .... aches aspirant l'odeur savoureuse
des c~al1ps,
on distinguait des appels de ,·oix et
lp. grIncement des lourùes chaneHes rclcntissantes. Mais, quand Jacqueline perçut à l'étage
au-dessous d'elle un pas impérieux martelant le
plancher des corridors et les dalles de l'escalier,
tille sneur perla sllr SOI1 front; SOI1 cœur cessa de
battre et uue envie terrifiée la prit de se sauver
de se cacher, d'échapper à tont prix, fnt-ce e11 s~
pr(.cipitant. par ln fenêtre, dans l'inviolable refuge
de la mort.
Ce ne fut qu'Uu illstal1t; elle se ressaisit se
reprit au deyoir de vivre, à sa tendresse P01t~
sa
mère. N'était-ce pa!': assez pour la pauvre femme
de la fuite de sa fille aînée, et de l'injuste, offellsante responsabilité. CJ.U'Oll ferait sans nul doute
pc·scr Sllr elle? La pillé et 1a tendresse chassèrent
toute faiblesse du cœnr de JacCjueliue. Elle se
dressa lentement, SOl1e\'~
par 1111e ar<1cnr de
5:Joifice; il était juste d'épargner à sa mère t'injure de reproches Im1l1ér}t{·s; il é-tait juste cl 'attirer
Sllr clle-mC·me le pre1l11C1" transport de la colère
de l'Il. de (;aleslles. Elle descendit lentcment, 1 (;soIUl11ent ct chercha son père. 11 Hait clans la grallde
conf pavée, appelant, gononalldant l'un apres
l'nlltre les hommes de peine, les gens ùe labour
eaJIJTess('s aulour (les bêtes de S01lltne, dict.ant à
�IDYLLE NUPTIA LE
27
chacun le travail du jour. Qu'alla it-elle dire? Elle
allait.
11. 'en savait rien, ne prépara it rien, elle
poussée par l'uniqu e volonté d'affron ter la première le courrou x de SOli père, d'en épargner,
l'explo sion à sa mère, son énergie et sa pensée
se concen traient dans l'aband on, et le sacrifice
d'elle-m ême, sous quelque forme qu'ils sc présentass ent, et quoi qU'il pût en résulter . La porte
du vestibu le était ouverte ; elle aperçut son père
qui, le fouet à la main, ses chiens sur les talo11s,
surveil lait le départ des travaill eurs. 11 lui tournait le dos et discuta it en ce momcn t avec deux
ouvrier s une qucstio n de salaire ; ils répliqu aient
. humble ment, l'air têtu et embarr assé, et la vOL"':
de M. de Galesne s, forte et mâle, prenait dans la
discuss ion des not.es criardes et aigres qui détonnaient désagré ableme nt. Elle aLUait préféré le
trouver seul, ne pas rendre des étrange rs témoins
de ce qui allait se passer et fut sur le point de se
retirer, d'atten dre un momen t plus favorab le; le
sctllage ment subit que lui pJ;'ocura l'idée de tempc.riser l'éclair a Sltr le danger de cette tentatio n;
ce pas én arrière lui parut 1J.n comme ncemen t de
défeetion. « Tout de suite ou jaulais! » pensai-elle, et surmon tant cette lâche envie de se dérober, elle sortit et s'avanç a vers M. de Galesne s.
:r;n approch ant, elle fit la remarq ue qu'il n'avait
l,as sa tenue de tous les jours et qu'il était habillé
pour la ville; elle entendi t aussi qu'on at.telait le
petit buggy rustiqu e dont il se servait pour ses
courses person nelles: c'était le départ d'Heul' lette
qui se prépara it.. . Jacquel ine n'était plus qu'à
quelque s pas de lui, quand il se ret.oU1l1a et la vit:
- Que cherche s-tu? Quelqu 'un est-il malade r
Elle voulut répond re, mais la voix expirrt dans
sa gOl'ge.; sa trembla nte pâleur, la fixité effrayée
de ses prunell es, frappèr ent 5011 père:
- Qu'est- cc qu'il y a, voyons ?
Il fit un pas en avant, cOllgédiant d'un geste
les de1lx ouvrier s qui s'en allèren t en murmu rant.
Parle dOllC! Qu'est- ce que tu attends ? Qu'estce que tu veux?
- Vous parler de ma sœur, d'Henr iette, ilitelle avec U11 pénible effort.
- Va-t'en , alors! C'est inutile 1 Retourn e d'où
Tu elltend s? Pas un mot de plus. Je
tu vi~ns.
ne SUlS pas, morble u! de ceux qu'oll offense impuném ent. Qu'elle se hâte, le momen t de partir
est venu.
agrand i,
Elle ne bougea pas, ses yeux l'e~L.:rt,
père dans une e"pres:
stÎr ~on
l'effroi, ~xés
p~r
rr;
61011 d'agol11e; ses lcvrcs remuèr ent plLtSlCu
�IDYLLE NUPTIALE
fois avant qu'elle pût articuler d'une voix faiblissante :
- Mon père, Henriette est partie!
- Partie?
11 ne comprenait pas:
- COmmelJt? Qu'est-ce que tu dis? Partie,
Henriette? Explique-toi. Qu'est-ce que cela veut
dire : partie?
_ Elle s'est enfuie, cette nuit.
- Tonnerre! Enfuie? Tu mens; e1le se cache,
elle s'est cachée pour me faire peur, parbleu!
Enfl.\ie? C'est impossible! dis la vérité. N'espérez
pas me tromper, vous autres!
- Je vous assure qu'elle est partie, mon père.
- Avec lui?
Ses yeux injectés, son visage empourpré, étaient.
effrayants à ,"oir.
.
- Seule! Elle n'a pu supporter l'idée d'être
enfennée honteusement.
- Ah! ah! elle a préféré se déshonorer publiquement! Et tu es sa complice, toi! toi!
Il fit un pas vers elle, le fouet levé et menaçant.
Elle frissonna des pieds à la tête, ses dents claquèrent, mais elle ne recula pas, courbant un pelt
seulement les épaules, comme prête à tout subir.
Et devant cette faiblesse héroïque, il s'arrêta,
frappé cette fois encore de l'impuissance de la
force brutale, devant cette force cachée qui soutenait l'âme de cette enfant désarmée, et, malgré
'lui, un sentiment de vague admiration traversa
sa colère; en arrêta l'élan. La fureur qui l'étranglait fit place à un ressentiment plus lucide:
- La voiture, tout de suite! cri a-t-il en se tournant vers l'écurie.
Et, s'adressant de nouveau à Jacqueline:
- Quelle route a-t-elle prise?
- Celle de Paris, j'imagine.
- Ah 1 ah! la misérable fIlle! Et vous osez tue
dire cela en face! Et votre ycrtueuse mère approuve, naturellement.
- Ma mère ignore encorc le départ d'Henriette.
J'ai cru devoir vous en instruire le premier.
- Cette délicatesse me charmc.
- - Ma~n
est si faible, soup.ira Jacqueline, qui
retrouvaIt du courage pour pla1der la cause è n c;a
mère. Je vous supplie de lui épargner ...
- Et moi je vous prie de vous mêler de cc qui
vous rcgarde. C'était à vous et à mademoiselle
votre sœur de pré\'oir le mal que vous alliez faire.
Montez dans votre chambre et restez-y pour
attendre mes ordres. Et pas un mot à qui que ce
soit. YOUS eutendez? Pas de complots, ni de COII-
�IDYLLE NUPTIALE
fidences, ni de bravades. Qu'attendez-vous encore?
Vite, en haut, et ne répliquez pas.
Elle obéit, traversa la cour en chancelant et
s'appuyant aux murs, car toute sa force s'était
épuisée dans l'excessive tension des nerfs et de la
volonté.
.
Tandis qu'elle gravissait les escaliers et rega·
gnait sa chambre, une paix infinie s'étendait sur
les plaies douloureuses de son cœur. Accoudée à
sa fenêtre ouverte sur la profonde vallée et la lande
fleurie cn ascension vers les {alaises, sous la matinale caresse d'octobre, il lui parut que tout avait
changé en ce court fragl'I~nt
d'heure, qu'il y avait
de l'espoir. et de la vie, maintel)ant, dans ce coin
de terre, sous le ciel infiniment haut et pacifié.
Elle avait tant craint et tremblé, elle s'était préparée à uu tel débordement de colère, à des effets
de foudre si terrifiants, qu'elle se sentait comme
amnistiée par la douceur relative de son père.
Sans qu'elle pllt s'eu ex:pliquer cl-airemeut les
causes, il s'était fait en IU1 un apaisement subit,
elle en avait eu conscience au moment même où
elle s'attendait aux pires violences; la voix, le
regard, le geste, s'étaient soudainement amollis:
pourquoi? La teneur visible de sa fille l'avaitelle désarmé? Ou bien, au contraire, lui avait-il
su g ré, sans se l'avol1er, d'oser lui tenir tête, de
n'être plus, devant lui 1 cette chose inerte et Rassive qu'elle avait été jusqu'alors? Qui sait S1 la
douceur tremblante de sa mère si Ta soumission
aveugle dont elle avait donné à ses filles l'habitude et l'exemple, n'étaient pas pius irritantes
pour lui que ne l'eût été la résistance? N'y a-t-il
pas comme un mépris inavoué, inconscient, dans
l'excès de cette soumission qui, se défiant de la
raison, s'incline, silencieuse, sous l'autorité brutale? Elle sentait cela vaguement, sans se l'expliquer. Mais, de se retrouver .en vie et intacte,
après l'acte désespéré qu'elle et sa sœur avaient
osé, cela lui semblait un succès et un prodige qui
ll1i donnaient confiance.
Cepellclant les heures passèrent et personne ne
sC!:iblait s'occuper d'elle, comme si elle ellt dispam de ce monde et qu'elle filt ouhliée déjà. Elle
avait entendu le buggy s'éloigner, pl1is rentrer un
pen plus tard: son père était-il revenu? Avait-il
décollvert quelques traces de la fugilive? Que
Ces qnesd.evenail ~a ml're? Qu'avait-elle pen~é?
lions et bIen d'alltres qu'elle se posaIt 1'occupaient
sans l'aballre; tout lui semblait facile à porter
après les anxiétés de la nuit.
Vers dix heures, \111 léger grattement à sa porte
�30
IDYLLE NUPTIALE
lui fit dresser l'oreille, et aussitôt une voix parla
très bas:
- Jacqueline! ne me réponds pas, ton père le
, défend et il faut obéir; mais moi, je n'ai rien promis et je suis libre de confier certaines choses à
cette porte avant de partir. Je retourne à SaÏtltServan j ta mère a beaucoup pleuré, mais elle te
pardonne et aussi à ta sœur. Mathieu vient d'arriver; il sait que Henriette a pris ce matin, à la
gare de P1eurti~,
un .billet pour P~1"is.
Il ~st
très
sombre et 11 'a nell' dlt de ses proJets. Adieu, ne
te désole pas et prie le bon Dieu ...
Le bruit d'un gros baiser envoyé à travers la
porte parvint jusqu'à Jacqueline, puis des pas
fnrtifs glissèrent le long du corridor et le silence
-retomba sur elle. Jacqueline essuya ses yeux où le
nom de sa mère avait fait monter quelques larmes;
puis elle ouvrit un tiroir, en tira sa boîte à ouvrage et commença à repriser quelques vêtements
usés. A midi, une servante ap'porta une soupière
pleine, du ]?ain, du beurre et du cidre, et se retira
sans mot dlre, et Jacqueline ne lui adressa pas la
parole, voulant pousser l'obéissance jusqu'au
scrupule. Vers la fin de l'après-midi, alors qu'elle
commençait à s'alanguir dans la mélancolie du
jour défaillant, son père entra; elle l'entendit
gravir l'escalier, traverser le corridor, et il apparut, D'un regard, il examina la petitc chambre
bicn en ordre et rangée, l'ouvra?;e commencé, l'attitude calmc de sa fille qui s était levée à son
entrée et reitait debout devant lui, dans une
timide assurance et ce qu'il vit lui plnt. Il baïssait les larmes et lui sut gré de n'en pas veTfier
d'inutiles. Avcc sa brusqucrie accoutuméc, il l'interpella sans détour:
- Votre sœur est partie pour Paris, et vous
m'avcz affirmé qu'elle e:t partie seule!
- Oui, mon père.
- Qui lui a donné l'argcnt? Votre mè-re as~t1re
que ce n'est pas cne.
'
Elle hésita, car ellc ne youlait à aucun prix
trahir la fidèle Man01l.
- Mon père, je vous pnl~
(IC Ile pas m'il1ter~
mes réponses nc pourraicnt ct 11'C. ·cit r votre colère:
- Vous n'avez pas à '"0115 pr(occuper de l'effet
de vos réponscs, mai:; à dire la vérité.
- Je ne sais pas exactement quclles (:taient ses
ressourc s au moment de SOIl dtparl, le temps
m'a tllanqué pour m'en informer. ]I,1:1is il est probablc que celui qui. YCllf b prcnelre pour t-pouse
s!lllS a r ge1lt et sans dot 11e la laissera manqul!1" de
tien.
�IDYLLE NUPTIALE
La figl1re de M. de Galesnes avait pris, en
écoutant sa fille, Ulle expression de mépris terrible.
- Assez sur ce sujet. Votre mère est malade,
descendez pres d'elle.
- Maman, malade! s'écria Jacqueline, tremblante; bien malade?
- Cela vous étonne? Il, me semble que vous
avez bien tr~vailé
pour en arriver là. Allez près
d'elle et tâchez de guérir le mal que VOltS avez
fait, votre sœur et vous.
En un instant, eHe fut chez sa mère qu'elle
trouva étendue tout habillée sur son lit, pâle
et les yeux creusés. Jacqueline se jeta dalls ses
bras et fondit en larmes, tandis que, sans paroles,
sans plaintes ni reproches, Mme de Galesnes, de
sa main fiévreuse, caressait ses cheveux, ses
beaux cheveux bruns, soyetL'C et moirés, où la
lumière se jouait avec des reflets d'or sombre.
Puis Mme de Galesnes souleva la tête éplorée de
sa fille et, très bas, demanda:
- Ton père, comment t'a-t-il traitée?
- Chère maman, il a été juste; je n'ai pas le droit de me plaindre.
v
Le lendemain, M. de Galesnes partit pour Pari_
et fut absent presque une semaine. Il y eut entre
lui et Georges Forcelles une scène de la dernière
violence, mais il ne put rien apprendre de précis
sur sa fil1e, sauf qu'elle s'Hait retirée dans une
maison relig-ieuse où elle voulait attendre l'issue
des sOlllmabollS légales. l\1. de Galesnes dut regagner la Tom- d'If avec ces l'enseignements insuffisants. Pendant son absence, Manon avait envoyé
à Mme de (;alesnes qllelques détails sur 1'arivl-~
d'Henriette chez la mère de (~eorgs,
où elle était
seulement restée quelques heures, trouvant plus
sÜr et plus convenable de se retirer dal1s U11 couvent: « Je ne vous donne pa~
l'adresse d'Renl'iette, ajontait la consciencieuseMa11011.afin que·
vous puissiez eu toute vérité affirmer à MaUlicu
que VOtlS l'ignorez et qu'il se méfie moins de vous
et de moi. Il l'apprendra, je pense, l)ar les voies
légales. »
Peu de temps après sa rentrée à la Tonr J'H,
M. de GaJeslles reçut, en effet, la première som·
mation, et ce fut Ull terrible jour, ou tout trembla
autour de lui. Il réitéra à sa fcmme et à Jacque.
Hue ln tlNel1sc d'entretenir nuentl·' relation avec
la fiile rehelle, et actOmpng'lla cetle défense ne
violelltes r?e["il11ina1.if>ll " ct (l'- llI"::ll.lCcS : Hellriette
�i2
IDYLLE NUPTIALE
deyait être à l'avenir considérée comme morte,
sortie de ce monde, et il ne devait plus cn être
jamais question.
Le chagrin minait Mme de Galesnes, qui s'affaiblissait à vue d'œil; toutes les forces vives de son
cœur, refoulé et meurtri dès le matin de sa jeunesse par la rudesse de son mari, s;'étaient concentrées sur ses deux filles, et, peut.-être, l'aînée
en avait-elle pris la plus grande part; il lui semblait que la moitié de sa vie l'avait quittée avec
Henriette; l'absence de nou'Velles, l'inquiétudé,
ajoutaient encore à son chagrin. Dès qu'elles
étaient seules, Jacqueline l'entretenait de l'absente
et de GeQrges, et s'efforçait de lui donner un peu
du courage et de l'espoir qui étaient. en elle.
Mme de Galesnes, renversée dé}ns la vieille bergère
cn soie jaune usée et reprisée, seul meuble confortable de sa chambre, appelait Jacqueline :
- Parle-moi d'elle, disait-elle.
Et Jacqueline, assise sur une petite chaise basse,
tout près dc son fauteuil, trouvait toujours mille
choses à lui dire, des riens qui lui an:achaient un
sourire, des détails mille fois contés déjà, mais que
la mère ne se lassait pas d'entendre. Ellc parlait
de Georges, SUl·tout, que Mme de Galeslles connaissait peu et seulel11.ent pour avoir échangé
quelques mots avec lui au sujet de ses peil1tnres.
Jacqueline ne tarissait pas sur S011 élégance, sa
jolie tournure, son esprit et sa gaîté surtout, cette
gaîté qui avait manqué §i cruêllement à sa jeunesse, cet.t.e joie de vJvre enivrée et légère, qui lui
avait paru le plus etonnant et le plus délicieux
des phénomènes. Elle et sa sœur s'étaient laissé '
prendre à .ce~t
?onne humeur un peu gouaillcuse
qui les falsalt l'1re des choscs dont souvent clles
avaient pleuré. Cette gaîté avait été pour elles une
nouveauté d'une infinie séduction; Gcorges leur
était apparu comme un êt.rc de natnrc rare et
idéale, absolumcnt exccptionncl, près de qui la
vic devait êt.re un enchant.ement, longtcmps même
avant qu'il-efl.t parlé d'amour. Et ce langage alors
si non ,'eau pour elles, ces douces flattcries de
l'amour, les avaient aisément conq l1ises et transport.ées dans un ciel d'allégresses sans fin. Jacqueline s'extasiait sur les perfections dc son flttltr
beau-frère; son entbouSlaSl11C, sans ombre de
jalousie ni de retour sur elle-même, finissait. par
faire entrer un peu de calme dans l'esprit tourment.é de sa mère.
~
Tout s'arrangera, 110US reverrons Henriette,
(llsait-elle toujonrs comme conclusion à leurs causeries... Et, en at.tendant, elle sera heureuse, si
�IDYLLE NUPTIALE
33
heureuse !... Est-ce que cela ne vous fait pas plaisir de le penser, chère maman?
Un jour qu'elles causaient ainsi, M. de Galesnes
entra à l'improviste; elles se turent aussitôt.
- Pourquoi vous taire quand j'arrive? demandil-t-il avec humeur. Que disiez-vous dt! si secret?
Jacqueline répondit hardiment:
- Nons parlions d'Henriette.
- Elle est morte 1 elle est morte 1 cri a-t-il avec
une sorte de colère désespérée.
- Il est permis de parler des morts, répondit
doucement Jacqueline.
Il s'en alla sans répondre.
Si peu porté qu'il fût aux sollicitudes tendres,
la p~leur
et la faiblesse de sa femme l'inquiétaient, et, surmontant son horreur systématique
des médecins, apothicaires et autres « rongeurs
de bourse l , comme il les appelait, il décida de
faire venir un médecin, un petit homme jovial et
bavard, qui ne sut trop que dire et prescrivit une
bonne nourriture, de la distraction et l'absence
d'émotions cha&rines. La pauvre femme le remercia avee Ull tnste sourire; il lui dIt pI'eserit de
boire de l'or en fusion que cela ne lui eût pas paru
plus impraticable que les choses simples qu'il
orùonnait. ,Attristée du marasme où languissait
sa mère, Jacqueline se hasarda à confier un billet
à U11 petit garçon de la ferme pour Manon Du Lac.
cc Maman est malade; ce serait une grande joie
pour elle de te voir» , avait-elle écrit sans autres
détails, par crainte que le message {fIt intercer.té.
Il le fut, en effet; M. de Galesnes déchira le bIllet
et n'en parla pas.
Un jour, une femme du pays raconta à Jacqueline qu'elle avait rencontré Mlle Manon près de
la Pierre-qui-Vire, et que, malgré le mauvais
temps, elle s'était promenée longtemps autour
comme si elle attendait quelqu'un, puis qu'elle
s'Hait lassée et s'était enfoncée dans le taillis .
Jacqueline s'enquit soigneusement de l'heure, persuadée que la brave Manon n'était venue là que
dans l'espoir de l'y trouver et de lui communi.
quer quelques nouvelles.
Cette pierre ùruidique, connue dans le J'lays
~ous
le n0111 de la Pierre-qui-Vire, marquaIt la
limite du parc de la Tour d'If et était le but habituel des promenades des personnes du château,
palTe que de là 011 avait une vue de mer très
étend11e dans la di rection du cap Fréhel.
Pensant que Manon renouvellerait sans cloute sa
tentative, elle prit. prétexte de sa santé pour y
retouruer chaque jour; mais Ulle semaine elltihe
i08-n
�IDYLLE NUPTIALE
34s'écoula SallS que Manon donnât ~ignc
de vie, et
cette déception journalière éneryait Mme de
Gulesnes et ajoutait à sa tristesse. Jacqueline reYènait ainsi déçue d'une de ses vaines promenades,
lorsqu'elle aperçnt, sortant du bois et se dirigeant verS' elle, un homme de haute taille, en
costume de cbasse, qu'elle reconnut aussitôt, bien
qu'elle n'e{\t fait que l'cntrevoir dans une dCll1iobscurité et le trouble d'nn inoubliable soir.
C'était l'ami de Manon, il devait être envoyé par
elle; loin de s'éloigner, comme elle l'eÎlt fait en
d'autres circonstances, elIe s'arrêta et l'attendit,
un pen troublée cependant de cette hanliessc, qui
deviendrait bien étrange si le nouveau venu
n'était pas un messager de Manon. 11 lle la laissa
pas dans l'incertitude.
- Mademoiselle, dit-il après l'avoir saluée, j'ai
mission de vous faire parvenir uue lettre de
Mlle Manon Du Lac, me permettez-vous de vous
la remettre ici ?
- Oh! oui, oui, donnez! s'écria-t-elle joyeuse
et tendant la main.
Puis, allssitôt, elle jeta Ul,l coup d'œil inquiet
autonr d'elle par crainte d'être surprise.
Gilbert comprit.
- Ne craignez rien, dit-il cn somiant, M. de
Galesues est loin; jc l'ai vu tout à l 'heure se
diriger vers la 1;Iare-aux-Canes, vou~
pou vez être
tranquille.
Le ton de cordiale familiarité de - Gilbert lui
déplut el aussi cette façou hardie de toucher aux
points les pIns sensibles de sa vie intime.
- Merd, monsicur, mais je n'ai rien à craindre
ici, chez mon phe.
Elle salua aYc~
ba:tteur et fit quelques pas
rapides dans la (hr~ctJn
~lc
la Tour d'If; Gilbert,
blessé de ce conge c1e.drugncl1x, la rappela, ct
comme elle IlC semblmt. pas l'cntendre el cont.inuait. de s'(1oigller, il la rejoignit et t.oucha 1{'gl:remcnt un pan de sa mantc.
- Perm et.tez , mademoiselle ...
Elle se ret.ourna pâle d'indignation ell se sentant
retenue, effrayée aussi, peut.-être, cnr la réputation
des Arrnc10n lui dait \'agnement. COll1lUC.
- Ne me touchez pas, s'~ctia-el1,
et. t.C'J]C'z,
VOliS à v tre pInce!
Ces mots illgl,\rent la fterté de Cilbert comme
l'eût fait un coup de cravache, et h frnyclll visihle
de ]:1cqucliue l 'humilia plus profol1c1('l1Icllt encore
snll:'; hondit dans se: veines et lui
pellt-Nrc. J~e
monta au v1sage.
- - Mademoiselle, reprit-il avec un tou' où per-
�IDYLLE NUPTIALE
35
çait une irritation à p~ine
contenue, il est dUT
d'avoir fait quatre lieues ct erré une demi-journée
clans ...-os bois et d'être ainsi congédié ba11S
m'être acquitté entièrement de mon message.
Puisque le moment est aussi mal choisi que l'a
été le messager, j'en :wcrtirai !\Ille 1\1anon et la
prierai de prendre quelque autre pl LIS agréable, à
l'avenir, pour ses cOl11municatiolls c1andestincs.
Il remit sur sa tête le feutre qu'il avait tenu
jusqu'alors à la main et, siffla1Jt SOll chien, tOL1rna
le dos.
- Je VOltS en prie, monsieur, veuillez rue pardonner, murmura Jacqueline d'un ton de suppliante douceur, et me (lire ce que ma b01l1l.:! cousine désire que je sache.
Il était bien telJté de la pt1llir l'al' le sikllce;
mais, revenu vers elle, il n'en eut pas le: con rage,
tant elle lui parut jolie, d'une b(!auté Mlicatc et
nne comme toute sa frêle pers01lne, dont la secrète
énergie se révélait pomtant dans le regard {~rme
<le ses yeux d'un bleu foncé, presque 1I0ir, dans
la ligue droite des sourcils; ene était em'cloppée
d'l111e mante d'étoffe grossière, C0\1I111e e11 portent
les pêcheuses de Granville, et le capuc1lOu à demi
rabattu découvrait son front pur et la l1(S~
sombre de ses lourds chevet\.', qui fai ~ :1iclt
"a loir
la teilitc à peille rosée de son teint.
Il resta un instant hésitallt entre le mécon!ctltemeut ct une sorte de timidité toute 110tly Ile en
son tnue. Si Jacqueline (wait 'été moitIS ignoraute
des choses du cœur, elle eût {·té tOlch~\:
de l'unbarras d.; ce grand et robuste garçon de\'aJlt elle,
, mais Jacqueline ignorait jusqu'à sn bennt0; cne
vit, clans SOli h('sitatioD, ulle pl'en v\~
'lU 'i l (.tait
froissé, et le dsagc levé 'vers 111i, a\"'c 1111C expression de prière ct d'ardellt d{sir :
- Je \'O\1S en prie, repl'it-elle, (lites-moi ...
Il 1Je résista plus.
- J'avais clHui~'e
de VOIlS apprell(1re C'Jne '\"otre
cO\1sin , Mlle Dll Lac, a dll prendre le lit :t la
suite (]'11Ile tentative qu'elk lit 1:t ~em(1;nc
derl1i ~rc
ici même pom VOtl~
rellcontrcr: elle "u
mieux, mais Ile quitte pas l1eore ia dlambre,
c'est ce qui \'ous expliC]lle qu'clIc :lit T)("lI~é
à llloi
Jlour YO\1S rel11eLtrc <,ctte lettre; l'ic]"è Il yabit
p:1~
p'ranl1'chose, je m'en sni:; :lJer~1,
nt:'
elle
n'e!'.t p:lS (le Inn;, et si jc sni-; (;lllr' (hu \'os
secrets, 111n<1 l1wi"clle, e'<:::-t 1111iqttl'11lcnt p"!' r:mitié
..!)(J\1!' elle, ':c\1i11 z Je ('l'üin'. l'I.:1'11ll'jt,:z, :tjouln'"
t-i1, ,'0 .,\Il~
'Ille Jacqueline
Sl'
djspo~:lit
:\
lui
renom'der ses t; ·CU. cs, j 'ni à V011S dire :llltr(;' ('hase
encore que l\111e Mal1on, peu familiC::l avce le tra·
�IDYLLE NUPTIALE
vail de plume et très affaiblie en ce moment, n'a
pu mettre dans cette lettre: c'est que, d'aujourd'hui en huit, vers cette heure-ci, elle viendra à
la Pierre-qui-Vire, et que si quelque obstacle vous
empêche de l'y rejoindre, elle vous prie de déposer un billet sous cette touffe d'ajoncs; elle aussi
prendra le même moyen de correspondance quand
elle ne pourra venir. Vous serez donc à l'avenir
délivrée de mon intervention.
- Laissez-moi vous renouveler mes remerciements, monsieur, avec le regret de ne vous les
avoir pas mieux exprimés tout d'abord. Il est dur
d'avoir à se cacher, d'agir en secret, et l'interven lion d'un étran ger, - ne prenez pas ceci en
mauvaise part, je vous prie, - quelque confiance
qu'il mérite, est nécessairement pénible.
Il écoutait sans l'interrompre, avec un demiscurire sur les lèvres, ses explications confuses,
et retenait au passage quelques propos de banale
galanterie qui l'auraient effarouchée en justifiant
ses défiances. Quand elle eut achevé, il la salua
profondément sans répondre, tandis qu'elle rabattait son capuchon, se serrait plus étroitement
dans sa mante, car le vent devenait vif, et s'éloignait soqs le couvert des grands arbres, dans les
allées broussailleuses, envahies par les ronces et
les ajoncs, où elle eut bientôt disparu.
Il resta quelques instants appuyé sur S011 fusil
devant cette place-vide où elle était tout à l'heure,
où il croyait la voir encore, ayec ses gestes, ses
mouvements de physionomie, ses regards, immobile, comme si le moindre mouvement etH dû faire
évanouir la fragile vision :
« Jolie... et fière », pensait-il. Le fusil sur
l'épaule, son chien sur les talons, il prit le chemin de l'Abbaye par les falaises. Une mélancolie,
dont le sens lui échappait, alanguissait S011 pas et,
de temps à autre, il s'arrêtait et illlcrrog-eait tlu
regard le ciel et la mer, comme s'il cu élUcllc1ait
quelque répollse. Qu'cst-cc donc qui l'intércssait
ce soir-là, dans cette muctte ct froide amie qu'a~
vait été pour lui jusqu'alors la llaturc? et pourquoi lui semblait-elle e11 harmonie de tristesse
avec l'obscur chagrin qui alourdissait sa marche?
Tant ùe fois, il avait vu, comme ce soir, les lluées
informes et molles se désagrégcr sous ses yeux
et sc reformer cn fignres étrauges, en monstres
indicibles, ct la 111cr, inccncliéc par les [eux rouges
du soleil coucllallt, lallcer vcrs Césambre l'écul11e
blanche de ses flots que flage1\e la brise. Tout
cela lui était COUlIU, tont lui apparaissait lIOU veau,
étrungell1eut vide, inutilc ct Illtlet... nt tandis
�IDYLLE NUPTIALE
37
qu'il regardait disparaître dans l 'ombre crépusculaire l'Ile-à-Rebours et le fort de la Concbée, il
cntt revoir, interposée entre l'horizon et lui, cette
fille de M. de Galesnes, avec son visage blanc,
presgue enfantin, et ses yeux fiers, qui l'avait
humIlié d'une si hautaine apostrophe; il s'aperçut que ce malaise obscur dont il souffrait était
lié à ce souvenir. Il s'irrita:
- Tous pareils, ces hobereaux, hommes et
femmes, jeunes et vie11x, tous orgueilleux, insolents, infatués... Sottc engeance !... Mettez-vous
donc en peine pout' leur rendre service, par bonté,
par pitié quelquefois, sans eu rien attendre, ils
vous croiront trop payés par l'honneur de les
avoir servis.. . Sotte et désagréable engeance 1...
Après tout, que m'importe! je ne la reverrai pas!
Mais l'idée de ne plus la revoir, loin d'apaiser
son humeur, lui rendait de plus en plus vide, inutile et muette la splendeut de cette tombée de nuit
pure et paisible. Et dans ce vide, seule subsistait
l'impalpable et fugitive image qui hantait son
souvenir.
- E lle n'est pas si belle, pourtant 1... à peine
jolie!
Il se mit à passer la revue de toutes les femmes
qu'il avait connues et admirées, s'efforçant de
leur donner l'avàntage sUr Jacqueline; toutes ces
beautés pâlissaient, s'effaçaient, lui semblaient
ternes et sans attraits, devant cette jeUlJe figure,
dont il ne savait-pas même si 'elle était jolie,
Machinalement, il allait devant lui, cherchant
cl 'instinct le chemin le pIns long, avec une appréh€:IJ5io11 d'arriver, A mesure qu'il approchait de la
mai SOli paternelle, un dégoÛ.t le prenait; tout ce
qui l'attendait là était si lamentable et honteux.
II était allé jusqu'au Rcc-cle-b-Vallée et, laissant
la grande mer à sa droite, remontait la profoude
bAie de la Rance . A l'extrémité de cette baic, au
scuil même dc la plage, sous un couvert de grauds '
chênes ct de châtaigniers, il pouvait apercevoir sa
maison, l'Abbaye-anx-Eliges, comme on la nommait c1nns le pays, mais il détournait les yeux de
que l'obscurité croisces vieilles murailles ~Tise,
saute rClldait noires, 11Iclistinctes et massives, et,
mnlgré lui, ses regards y reYC11aient, attirés par
ulle rage sourde, involontaire, qui lui proposait
des r('solutiollS d('sespérées. Lâchet- tout, quitter
la maison, le pays, s'en aller loin, n'importe où,
Il l'tait impossible qu'il n'y eQt pas quelque part,
en un coin quelconque du monde, 1111 pen de bOll!lellr pOlir lui. Les autres s'arrangeraicnt com111e
Ils vondraient. ct ta11t pis pour enx si cela tour-
�IDYLLE NUPTIALE
nait mal. De\'ait-il passer sa vie à leur servir de
garde-fou, à réparcr, tant bicn que mal, l~urs
folies? Il ruminait ainsi son mécQutentement, s'encourageant dans ce parti pds de vie libérée et résolument égoïste, quand d'un des étages élevés de
l'Abbaye un filet de lumière jaillit dans la nuit
devcnùe noire, frémit sur les vagues et démesurément allongé s'en vint à la rencontre du solitaire promeneur, puis brusquement s'éclipsa, et
quelques instants après reparut ct s'en vint dansant vers hü de nouveau, agité et follet, et cette
alternative de lumière et de nuit se reproduisit à
plusieurs reprises, comme si quelqu'un passant et
repassant devant une lampe en eGt par moments
intercepté l'éclat. « C'est elle, pensa Gilbcrt,
pauvre mère 1 C'est elle! » Et ses pensées dérivèrent de nouvcau. « Tant qu'elle vivra, je resterai là, se dit-il, pour la protéger contre la brutalité des uns et le mépris des autres. Quelqu'un
sait-il tout ce qu'elle a souffert avant d'en arriver là? » Il hâta le pas, s'enfonça dans un chemin
couvert cntre deux haies, épaisses et touffucs, si
C01111l1 unes en Bretagne, inextricable et délicieux
fouillis d'herbes, d'arbustes, de liallcs enchevêtrécs, ombragées de chênes et qui forment des
bel·ceaux imp6nétrables au soleil. Bientôt, il se
trouva sous les murs ùe l'Abbayc, qu'il 1011gea
ava11t d'arriver au portail cintré d'aspect monastique et sévère. Au-dessus de la haute muraille
apparaissait à peine le sommet dtt toit écrasé de
la maison j à l'extrémité du corps de logis principal se détachaicnt les ruiues ajourées d'une antique chapelle cnlacées par les souples et fermes
rameaux d'lm lierre vigollreux ct d'une vigne
noueuse. Gilbert frappa fortcment; une vieille
servante vint ouvrir.
- Est-ce toi, enfin, mon Gilbert? s'écria-t-eUe
, en prenant des mains du jcune homme son fusil
et sa carnassière. Quoi 1 ni poil, ni plume? ajouta-t-elle après avoir sOl1pesé la carnassitre vide.
- Où clone est Jeannic? demanda Gilbert.
- Ta mère l'a envoyé à la ville pour lui acbeter...
- Et le cocber? Et Valentin?
- Mme Rina a fait atteler et il emmcné le
groom j ils Viell1lent seulel11cnt de rcntrcr tout à
l 'hcure.
Lc front cle Gilbert s'était grndllellcl11cllt aSSOlllbri.
- Alol'S, dès que j'ai le dŒ~
t01lrué, ln maison
va. à l.n débandade, ct c'cst .toi, pauvre Josèphe,
qUI faIS toutc la bCRognc? PlCrre a Cl1 nuc crise?
�IDYLLE NUPTIALE
39
- Oui, le pauvre! On l'entenùait geindre du
haut dn jardin.
- Et Rina l'a laissé pour aller se promener?
Ils étaient entrés alors dans la cuisine où, devant une grallde flambée de bois, un antique
tournebroche faisait rôtir un gigot. Gilbert, haras. sé de fatigue, s'était assis, et la vieille bonne, qui
l'avait élevé, agenouillée près de lui, de ses doigts
empressés et tremblotants, défaisait ses guêtres.
- Mme Riua est sortie après que la cri!e a été
finie. Manette est allée travailler près de lui.
- Et ma mère?
- Ah! el1e est dans ses lures. Que veux-tu,
mon petit, ajouta la vieille servante, apitoyée par
l'expression attristée de Gilbert, elIe est comme
ça. C'est une maladie, bien sûr, elle ne peut rien
contre.
- Oui, c'est une maladie, mais je ne m'y habitue pas. Je me SOUyiellS de ce qu'elle était autrefois. Je l'ai vue si sage, si tendre, et maintenant
c'est une autre.
- Elle a encore des moments où on la retrom-e,
1(: fond est resté bon. AlloJ15! ne t'enfonce pas
comme cela dans le ehagriu. VielJS dîner, je vais
te servir.
Elle se releva, car elle restait accroupie, presque
agenou i Ilée près de lui, et l'embrassa avec une
tenùresse touchante.
- Ma pauvre vieille! dit-il ému, en appuyant
doucement sa main sur l'épaule de Josèphe. ,
C'(:tait uue toute pet'ite vieille, dont la taille
Ile dépassait guère celle d 111 eufant de douze ans;
sa figure ronde et qui commençait seulement à se
rider un pen, bien qu'elle e(U soixante-douze aus,
avait l'enltttnil1l1re chaude et encore fraîc11e d'une
pomme cl 'api; elle portai t lc mouchoir croisé sur
la poitrine ct rccouvcrt à dcmi par la bavette d'uu
tabl ier, avce la pointe dans le dos; ses che"eux
étaient cntil'rc111cnt cah~s
par ,une .coi·ffc cllljlesé'e •
dont lcs barbes se relevaient tres raldcs de chaqnc
côté de la tt:te. Elle était cntrée chez le docteur
Arradon à l'fige de quatorze ans, en qualité de
bonnc <l'Cil fant, et avait élevé· successi VC111 Cil t
tous les garçons et pris sa part dcs joies ct dcs
peines de la famille. Gilbert, le dernlcr-né, était
SOli favori. Il passa, escorté de la petitc vieille,
l11is
clans la sallc à niallger où le cou vcrt ~tai
pOLir deu x personncs.
- Il faudrait prévenir Riua. Jc ne pl1is mc
lnettre à table salis clle.
- Elle nc desccndra pas; clle s'cst faiL scrvir
à diller auprès dc l'icrrc. J'espl:rc que le dîl1cr
�40
IDYLLE NUPTIALE
sera à ton goftt. Il y a un pâté de grives, dont tu
me diras des nouvelles.
Il s'assit devant son assiette, après un regard
morose sur la grande pièce sombre qu'éclauait
mal la lampe placée près de lui et dont les chaises
symétriquement alignées contre les murs avaient
un air compassé et glacial dans ce "ide qu'clles
ne pouvaient remplir, .1~algré
le sec~)Ur
de de~lx
dressoirs chargés ùe vIeIlle argentene et de ValSse]\e. Sur la nappe étaient disposés sans ordre
des assiettes de dessert et des hors-d'œuvre, radis,
beurre, pêches, noix fraîches et raisins. Josèphe
plaça devant son jeune maître une écuelle d'argent remplie d'un potage dont l'odeur savoureuse
se répandit autour de lui, et elle resta dcbout à
ses côtés, le contemplant joyeusement.
- Que j'aime à te servir ! disait-elle. Cela me
rappelle ta petitc enfance, quand j'allais t'éveiller
dans ton lit et te porter ta soupe ou ton chocolat,
que tu avalais les yeux fermés, endormi à moitié,
avant d'aller à l'école. C'était le bon temps !...
ton pauvre père vivait encore et tout marchait
bien... Pourtant, Pierre déjà donnait du souci. ..
il avait de mauvaises connaissances !...
Il paye tout cela aujourd'hui... et bien
cher 1. ..
- Oui ... bien cher 1... Et je pense que ce doit
être une grande peine dans l'autre monde pour
Ic bon docteur Arradon de voir comme ses fils
ont tourné ... Son Pierre, dont il était si fier ... et
A ntoine, si gentil garçon, doux comme une fille,
avec un cœur d'or.'
- Et moi, qui ne vaux guère mieux que les
autres, voilà ce que tu penses, n'est-ce pas, ma
pauvre vieille? ... Et tu as bien raison ... J'aurais
dû. faire comme lui, de la médecine, et me rendre
utilc, ou bien rester au régiment ! ... Je suis rcvenu lâchement, quand je me suis vu riche;
les Bretons, ça nc sait pas se détachcr du sol !...
Ils y reviennent fatalement végéter, ignorants
stériles, oisifs, quelq1lefois maJ[aisallts... parcil~
aux genêts et aux ajoucs de 110S landes ... C'est
honteux!
- Tu dis cela, maintenant; tu 11 'fiS pas toujours pensé ainsi; rien ne te semblait plus beau
quc l'indépcndance.
- Je pense cela encore, mais l'illdtSpcndance
n'est pas l'oisiveté néfaste et. é~oïst.c
... C'est un
malheur, vois-tu, d'avoir reçu, St jeul1e, cet héritagc, qui m'est. tombé des nues, il y a six ans ...
J'Nais cn train (le devcnir un h0l11111e ulile, sé
rien x ; tout cet or m'a grisé! Il 11l.::! scmblait ql1~
�JDYLLE NUPTIALE
41
je devenais le maître du monde, que toutes les
délices de la terre allaient faire queue à ma
porte ... Oui, ç'a été un malheur, cet héritage ...
Je serais lieutenant de chasseurs, maintenant, et
je ne rougirais pas de moi, de mon inutilIté, de
ma rustauderie ... Si encore j'avais été heureux, si
je m'étais bien amusé, mais non 1. .. des chevaux,
des voitures, des chiens, de la poudre de chasse,
voilà le bilan de mes plaisirs. Les autres, la timidité ou le dégoût 111 'en on! détourné, et j'ai
l'avantage, ce soir, de constater que j'ai vécu
depuis six am; comme un parfait imbécile.
-- A qui en as-tu, mon pauvre garçon? .. Tu
mérites plus de justice .. .
Non!. .. j'ai réfléchi ... Je me suis vu tantôt
dans un miroir qui ne flatte pas, et vrai, j'aurais
pu être mieux.
Tout en exhalant ainsi sa mauvaise humeur, il
avait fini son dîner et se leva brusguement.
- Tu ne manges guère, ce soir, Gllbert, es-tu
malade?
- Pas du tout, ma bonne Josèphe... et ton
dîner est excellent. .. tu es une grande artiste!. ..
Il lui sourit avec douceur, et, faisant effort sur
lui-même, il monta lentement l'escalier et se diri·
gea vers l'appartement de sa mère ... Au coup
léger qu'il frappa, une voix faible et cassée rép:mdit; il entra. Mme Arradon était une femme de
taille moyenne, assez maigre; son teint, qui avait
dO. avoir autrefois la fraîcheur éclatante, le col otis
de lait et de rose des filles de l'Irlande, dont sa
famille était originaire, avait maintenant ,les
taches de couperose, et ses yeux d'un bleu tendre
larmoyaient. Elle vint au-devant de son fi!:;, et
son premier mot fut un reproche :
fait
- Comme tu viens tard 1••• Qu'as-tu don~
tot! t le jour?
Elle était nu-têtE. et des mèches de ses cheveux
blonds, décolorés et grisonnants, tombaient,
échappés du peigne, sur ses tempes ; le cor'5ag-t
de sa robe noire entre-bâillé en plusieurs eDdr,~ils
par l'absence des boutons laissait voir le corset
d'Hoffe noire. Tout dans sa persoDlle trahissait
la négligence et lc désordre; dans ce qui l'entourait, rien n'était à sa place; le bonnet de deuil
qu'clle portait depuis son veuvage était jeté à
terre, une pantoufle se prélassait sur le guéridon,
tandis qu'ulle assiet.te avec un verre et un flacon
(1
rhl!11l tlnicnt. po~(
> !' sur 1111C <,haise. Gil-bcrt vit
{"Ill cel;! d'llll conp d'œil, ct. bicn cyu'il r(Jt l1(ll-;.
tué depuis longtemps à c t aballdoll de t.out soi Il
sur eIlc-JI1l:me ct sur ses alcntours, il en lICssentit
�IDYLLE NUPTIALE
1
une impression chagrine, qu'il s'efforça de dissimuler.
- _ Votre journée n'a pas été bonni, ma mère?
demanda-t-il avec un tOll de sollicitude affectueuse.
_ Détestable !... J'ai souffert des nerfs, de la tête.
Elle porta la main à son front et ajouta :
_ Mon bonnet même me fait mal, m'écrase.
Elle aperçut alors son bonnet par terre, et,
s'appuyant d'une main sur Ull fauteuil, elle
essaya dc l'autre de le ramasser et n'y parvint
que difficilement. Gilbert ne vit pas ces pénibles
efforts. Il s'était approché de la fellêire et cÔlltemplait la mer mouvante, où la crête blanche des
vagues devenait perceptible par le contraste avec
le noir environnant; tout autour de la baie, à
Saint-Servan, à Saint-Malo, à Dinan, des ltlmières
brillaient, petites âmes des foyers invisibles.
- Que sont devenus tes frères? Je ne les vois
pas,.. Pourquoi ne viennent-ils pas me donner
le bonsoir?
- Pierre a été malade tout le jour ...
- Malade 1... Oui, oui, pauvre garçon ... Il est
bien sou vent malade... J'irai le voir demain,
pourvu qu'elle n'y soit pas !... Je lle veux pas la
voir, elle! Elle m'a pris mon fils, elle le torture!
- NOll, mère, je vous assure !... Il faut être
juste. Elle le soigne de son mieux.
- Elle fait semblant; mais je la connais, avec
sa figure de d~mol
... C'est elle qui l'a perdu,
mon pauvre Plerre.
- Antoine est à Saint-Malo, en promenade
s'empressa de dire Gilbert pour détourner l'esprit
de sa mère des idées fixes qui, parfois, l'obsédaient et la jetaient dans une surexcitation fâcheust'.
- Ah 1... il s'amuse? ... Tant mieux, la vie est
si triste!... Il nc devrait pas oublier sa mère,
pourtant... On doit embrasser sa mère avant de se
coucher ... C'est de règle.
- Ne craignez-vous pas de prendre froid avec
cette fenêtre ouverte? La Duit est fraîcbe.
J C'est ce qu'il me faut, <Je la fraîcheur! Ma
pauvre tête brille ... eJ!e écl~t
... nt j'ai soif, tou~ours
soiL .. DOlme-mOl à bOlre, 1110n petit Gilbert.
1 VouleZ-VOltS de l'eau de fleur d'oranger?
- De l'eau ponT quelqu'un qui tombe de faiIblesse 1... Non, 11011, nn peu de rhllm plutôt... Il
~ cn a là... sur la table ...
- Je vais vous préparer Ull grog, alors ...
- Pourquoi un grog? ... Un pell de rhum me
i;\opllerait plus de force ... Je suis si faible ... fai·
�IDYLLE NUPTIALE
43
1>1" !. .. Jl.Içs jambes tremblent ... Soutiens-moi, mon
(:;l1fal't... Il me semble que je vai' tomher ...
Ciibert s'empressa de la soutenir, en effet, la
prit dans ses bras et la porta sur son lit, où sa
tête s'enfonça dans les oreil1ers, tandis qu'elle
continuait de parler par phrases entrecoupées et
incohérentes, tantôt se plaignant, gémisSrlnt, tantôt caressant et remerciant son fils. Pell à peu sa
parole lourde s'embarrassa et finit en un murmure confns qui ressemblait à uu ronflement, et
bientôt elle s'endormit.
'
Dès qu'il vit ses yeux clos, Gilbert ferma la
fenêtre, enleva le flacon de rhum et le mit dans
une armoire dont il prit la clef, puis éteignit la
lampe de peur d'accident et se retira, nOl1 sans
avoir jeté un long regard de commisération attristée sur la malheureuse femme, pesamment
assoupie.
A l'extrémité opposée du corridor, qui desservait toute la longueur du premier étage, une
femme, teuallt Ulle bougie à la main, l'aUendait.
D'un pas nonchalant, lassé-, il se dirigea "crs ellc.
- Bonsoir, Rina; Pierre est-il mieux, cc soir?
- Mieu.-, oui; il demande Gilbert.
Elle OUyrit la porte contre laquelle elle s'était
tCllue appuyée et s'écarta pour le laisser entrer.
La chambre de Pierre Arradon ne ressemblait en
rien à ce11e de sa mère, et Je désordre y avait un
caractère systématique et prémédité; il tenait à la
profusion d'objets exotiques entassés dans un
espace trop étroit : tapis, te!).tures, armes', étoffes
brodées d'or et de soie, para,'ents, bronzes ct porcelaines, bibelots de t.outes sortes; l'objet. le plus
remarquable assurément de la collection était
cn ore la femme qui avait introduit Gilbert et qui,
debout, le flambeau à la main, clans une attitude
instinctivement décorative, semblait ulle st:1tne
d 'argent bruni, sous un reflet de lumière don~e;
c'était LIlle qllarter0TI11e de t~inc
claire et mntc,
bizarrement omée d'Noffes de conleurs vie~
ct
de bijoux qui bruissaient à son COll et à ses bn s.
C ilbert s'était approché de son frère et a::;sis •
près de lnt. Pierre Arradon, étendu sur un S'ira
recouvert. d'une étoffe d'Orie1lt, et soutenu par
d'iT)lToml>rahks coussins, fumait une long'ue pipe
cl'('hène qu'il ôta quand nilbert lui. cl mal1<~
de
~cs
Ilolwelles. Il avait trente-huit ans; sa figl1rè
était helle, malgTé SOl1 étrange pflleur, que reu<bieut presque sinistre un cercle de menrtrÎ,;snre
morbide aut.our des yeux et nlle épai!';se barhe
noire, Il portait un fez rouge destin(' à dissimuler
su précoce calvitie, et l'espèce dc vêtement l'lot·
�IDYLLE NUPTIALE
44
tant qui entourait sa maigreur avait aussi un
caractère oriental. Engagé mousse à seize ans,
il avait fait plusieurs fois le tour du monde
avec un capitaine au long cours, ami de son
père. Plus tard, à la mort du docteur Arradon,
il était revenu au pays, qu'il n'avait plus quitté,
et avait vite dévoré, dans une vie oisive et dissipée, la fortune laissée par SOl1 père. Il avait rapporté de ses voyages et de ses divers séjours en
Orient une maladie incurable. Il raPl?ortait aussi
plusieurs caisses de curiosités recueillles en Chine
et dans les Indes, et cette Rina, sa femme, superbe créature d'une beauté sculpturale, avec une
âme instinctive et rudimentaire d'enfant sauvage,
et une malice de singe.
- Qu'es-tu devenu tout le jour? demanda
Pierre avec une intonation un peu amère. Je ne
t'ai pas vu, pas J'lus, du reste, qu'Antoine; et
sans Rina, j'aurrus été réduit à la conversation
des Oomestiques ... Les bien portants n'ont guère
souci des gens malades.
Gilbert subit cette leçon patiemment et répondit
avec simplicité :
- J'ai fait une course du côté de Saint-Briac,
qui m'a :pris plus de temps que je ne pensais, et
~t1
dOl"malS quand je s~i
parb ... Quant.à A?~oine,
11 te répondra pour IU1-meme. Je ne saIS ou tl est
ce soir; il ne me met pas dans ses secrets. Et toi,
mOll pauvre garçon, as-tu pu prendre l'air aujourd'hui?
- Prendre l'air? .. · à la fenêtre, oui; je ne me
vois pas faisa11t belle jambe dans les allées du
jardin .
Il jeta un regard irrité sur son genou gauche,
enveloppé de bandages et dont la déformation
était visible sous les plis drapés de l'étoIle qui le
recouvrait.
- Pourquoi ne fais-tu pas venir ce fauteuil roulant dont nous parlait le docteur ... si bien agencé
qu'on pourrait te promener sans te faire souffrir?
Il eut une moue évasive :
- Toujours des frais 1. •• A quoi bon?
• - L'utilité .n'en est pa~
douteuse, mon ami ...
tu J'as dit tOI-même plusleurs fois ... et la questiou des frais est insignifiante ... D'ailleurs, j'ai
remis à Ril1a la somme n(·ccssaire.
Et se tOl1rtlant vers la mulâtresse :
- Pourquoi n'avoir pas fait venir ce fauteuil?
- Trop cher 1••• Pas assez d'argent 1. ..
Il s'étOlma :
de quatre CCl1ts francs; né
. - Le docteur a ~arlé
you~
ai-je pas renus vingt-cinq louis?
�IDYLLE NUPTIALE
45
- Sais pas ... dépensé remèdes ... petites dou·
ceurs ... plus d'argent ...
Ii ne put s'empêcher de rire et reprit en la
raillant :
- Des remèdes... des petites douceurs, pour
cinq cents francs en quatre jours !... Ne serait-ce
pas plutôt, Rina, pour cette belle chaîne d'or que
je vois à votre cou et cette magnifique écharpe
écarlate, que vous avez dépensé cet argent?
Elle se secoua d'un air d'enfant boudeur et répondit avec le laconisme commode qu'elle avait
adopté:
- Faire honneur à la famille, faut bien!
Et de son poing fermé, elle frottait ses yeux,
qui riaient sournoisement et observaient son
beau-frère. Pierre intervint avec un peu d'humeur:
- Ne la fais pas pleurer ... Que veux-tu? Elle
est femme et jeune! La latitude où l'on naît, pas
plus que la couleur de la peau, ne font rien à
l'affaire: elle aime la toilette comme les autres._.
Si j'avais de l'argent, elle n'altrait pas dépensé le
tien! Ne pleure pas, Rinette; j'aime les figures
joyeuses autour de moi. Ris et montre-moi tes
dents blanches. Gilbert n'est pas fâché: il gronde
par habitude; au fond, ça lui est bien égal, va!
- Pierre a raison, Rina, je ne suis pas fâché et
j'aime à vous voir rire, fO.t-ce à mes dépens ...
Mais je ne veux pas que le bien-être de votre
mari soit sacrifié à vos fantaisies. C'est donc moi
qui m'occuperai du fauteuil. Tâche de dormir,
mou pauvre ami, et d'oublier tes souffrances d'au·
jomd'hui.
- Sans parler de celles d'hier et de celles de
demain. Quel enfer!
Quand il fut seul dans sa chambre, voisine de
celle de sa mère, Gilbert alla s'accouder à la fenêtre. Le croissant de la lune, haut dans le ciel, où
palpitaient silencieusement de discrètes étoiles,
éclairait d'un jour pâle la mer molle et rytllmée
de la baie. Tout an fond, comme une sentinelle
avancée, la tour Soliçlor faisait une tache sombre
dans la nuit vaguement éclaircie; l'air, saturé
d'fmanatiolls salubres et salines, arrivait à lui
par bouffées, comme le souffle frais d'une bouche
invisible, et caressait son front soucieux. Jamais
il n'avait été frappé, comme il l'était à ce moment,
de l'abjcction du milieu où il était enfermé, de
l'abaissement des caractères qui l'entouraient; il
en ressentait. une révolte de dég-otlt, Illr'\is il ne
s'épargnait pas lui-même.
- Rt moi, pensait-il, qt1e suis-je pour juger les
autres? Ai-je quelque mfrite à ne pas tombe!'
�IDYLLE NUPTIALE
dnns les vices dont l'horreur me ponrsuit, m'cbsÈ'Lle depuis m011 enf~c?
S'ils avaient eu sous
les yenx, dès leur enfance, les mêmcs exemples
q' 1e 'moi, ils auraient été avertis et n'auraient pas
gli~,sé
stlr la pente fatale . Aucun d'eux n'a le
cœur méchant; ils ont descendu, de degré cm
degré, jusqu'aux bas-fonds où ils sont arrivés,
il~oucants,
légers, naïvement égolstes, cédant
chaque jour à la passion du moment, sans regurder où elle les menait; ils font le mal sans y songe,r, sa~
s~
éleman~r
s'il y ~ quelque c~oe
,de
mlCU.- a fa1re ... MalS pOUl'qu01 cette maledlchon
s'est-cHe abattue sur les filS-11'un homme de bien?
l'otirquoi avons-nous mérité de deveuir un objet
cl::. répl'Obatioll ct de mépris? Pourquoi cette jeune
fille, tat.tôt, la fille du "ieux de Galeslles, m'at-cIle traité avec ce dédain ct cet effroi injurieux,
si ce n'cst à. cause du renom fallgelL'e des Arrallon,
dont je polte, comme les autres, le stigmate?
Le sang lui monta au visage à ce Gouvenir, en
mËme h:1I1ps que se retraçait toute cette scène si
courte avec Jacqueline de Gal~sne,
la silhouette
fine et élancée de la jeune fille et Je coup d'œil
effTayé, impél;eux de Res grands yelu::, pourtant
si cloux. Il occupa un instant S011 esprit à recherchcr chacun ÙCR traits de ce jeune visage, s'irritant de ne pouvoir les ressaisir, jusqu'à cc que
lui arri,'ât, à. travers la lDuraille, le bruit cl'une
respiration "'ppressée, pénible, entrecoupée de
gémisscmellts, ct des cris inarticulés cle canchemal'; il c:tait, trop habitué aux agitations morbides
de cc sommeil pour s'alarmer, mais la ViRioll poursuivie A'ahlnHI dans l'involontaire d~tres
suscitée Jlal' le sOll1mciJ de sa mère :
- Quel suppli<;e, pens,ait-il,. de ne pou\'oir la
re~pct
autant que Je l'al1ne ... Elle aussi
pauvre femme, elle a glissé, jour par jour, ülse~
sib1c,mcut, sur la pente fatale, écrasée SOllS le
poids d'ane insoutenable (loulenr, vellve il1eOllsoU'e, lIll're punie de son e,'cès de telldrcsRe par
les \ iees de ses fi.ls; elle s'est Mbattue longtemps
contre le poison qui lui versait l'ouhli, penctant des
aUlll' s! ltlaintennnt elle c:;s1Jo lasse, affaiblil', vnin1IV,.1 N'est-cc pas le clenuer terme de 10. misère?
VI
',dcm,lin, de bonne helIT€, Gilbert Se rendit
iL ~,ail1f:Servn
chez Manon D11 Lac, et lui relldit
co npte, 11011 S:ln!, amertu!11e, (le son alllhassaùe,
plh cl :\111e <le GalesneR, Manon trayai1lalt, les
IUllcttes sur le 1lez, prèR de la fenêtre de la petite
T Î"
•
�IDYLLE NUPTIA LE
à la fois de salon et de salle
sen'ait
lui
pièce qui
il mangcr ; elle cn laissa, de stupeur , choir le bas
qU'clle tricotai t.
- Jaequc1ine, hautain e, imJ;X!rtinenle!. .. c'cst
imposs ible, mon cher ami; crallltiv e, un pcu farouche, je l'adme ts; mais un ccC ur d'ange, Je vous
jure, je la connais bien.
- Le cœur d'un ange qui se sait d'essen ce supé:
rieure Ott paune monde et le lui fait sentir.
-- Je suis désappo inlée, tont à fait désappo intée, mon Gilbert , et je regrette de yons avoir valu
cc désagré ment. A l'aveni r ...
- Oh 1 nc prenez pas la chose au tragiqu e.
Après tout, les grands airs de cette jeune personne, toute de Galesne s qu'elle est, lIe me font
pas peUT, et je suis de force à les affronte r de nouveau.
- Merci, merci, mon enfant; mais je ne veux
abuser dc votre obligea nce ct je suis assez
pa~
bien portant e mainte nant pour aller moi-mê me ...
- Soit, pourtan t je ne vous permet s pas de courir ainsi seule par les chemin s, dans cette mauvaise saison, ma chère bonne amie, et je ,"ous
prfvien s (J,;-te, jeudi prochai n, je YOtlS attendr ai à
]a cale de Dillard avec unc voiture , et vous conduirai moi-mê me aussi près que possibl e de la
l'ierre-q ui-Vire .
- Mais, 1110n Gilbert ...
serai discret et me tien- Oh 1 ras~ltez-vou'J
(1rai hors de portée pen ant "otre entretie n confidClJtiel. Je ne veux nullem ent attirer sur moi, de
ncuvea u, les foudres de ces yeux bleus. 11 suffit
d'une fois.
- N'est-c e pas que ses yeux sont beaux? Les
phl3 beaux que je connais se, s'écria triomph alement la vieille demoise lle.
Gilbert ne jug- a pas à propos de répondr e et
s'en alla fort satisfai t de cet arrange ment. Ce
serait toujour s une journée remplie , une de ces
longlles journé s dont l'inntil ilé lui sembla it à
la veille et tl'Ull \'ide que ri 11 ne
charge <lcpui~
pourrai t remplir . Pourqu oi ne s'en était-il pas
avisé plus tôt? Le cheval, la chasse, la pêc1IC, le
canotag e, av cc la lecture des journau x ct de quelqueR livre!!, avaient jllsqu'a lors assez bien occupé
ses journée s; il Y joignai t, l'été, des apparit ions
plus ou 1110l11S fréqllen tes sur les plag-es à la
mode et dans les casillos , si 110mbreux eu cette
partie de la Bretag-lle; l'hiver, quelque s voyage s à
l'aris, en Italie ou CIl Espagn e. Il s'était vite
aperçu, à son relonr du régime nt, de l'isoicll leut
qui s'était fait autour de sa famille et du discréd it
�IDYLLE NUPTIALE
où elle était tombée; mais, soit fierté, indifférence on timidité, il avait subi p?-ssivement cette
mise à l'index de sa maison. Indigné d'abord, il
s'était cuirassé vite contre l'injustice de l'o.pinion, qui le rendait victime innocente des méfaits
des autres; il avait compris qu'il n'en pouvait
guère être ' autrement et en était arrivé à trouver
une âpre douceur dans l'indépendance, dans l'affranchissement des petites sujétions tracassières
de la société. Les vieux amis de son père étaient
morts ou s'étaient peu à peu retirés, et maintenant personne jamais ne frappait à la porte de
l'Abbaye-aux-E1iges, sauf les compagnons de
plaisir de ses frères, et aussi les vagabonds,
mendiants et misérables de toute sorte, assurés
d'y trouver toujours une généreuse aumÔne; en
dehors de cette double clientèle intéressée, personne ne franchissait le seuil des Arradon. Manon
Du Lac, amie d'enfan'ce du docteur Arradon, était
la seule personne à qui Gilbert rendît visite, la
seule qui le tint au courant de la vie extérieure,
la seule qui prît un intérêt quelconque à son existence . Encore la visitait-il rarement, et, le plus
souvent, c'était le hasard qui les mettait en présence au détour d'une rue ou sur l'un des bateaux
qui font le service entre Saint-Servan, Saint·Malo
et Dinard. Aussi la vieille demoiselle fut-elle fort
surprise lorsque, deux jours après la visite de
Gilbert, elle le vit, de la fenêtre où elle travaIllait,
traverser la rue juste en face de sa maison et
frapper à sa porte.
- Vous 1 Gilbert, rien de fâcheux à l'Abbaye,
j'espère?
- Non, Dieu merci! Je vous apporte deux perdreaux que j'ai abattus ce matin à votre intention:
ne m'avez-vous pas dit que vous aimez le gibier?
- Et vous VOltS êtes souvenu de cela? Que
c'est aimable! s'écria-t-elle, radieuse. Vous êtes
vraiment un bien gentil garçon. Ah! si l'on vous
connaissait 1...
- Mais 011 ne me connaît pas! Et de quoi cela
.
servirait-il, au surplus?
. -:- On vous. rendrait justice et ce serait grande
)Ole pour mOl.
- Quelle justice? Qui sait si je n'ai pas tout ce
que je mérite?
Il s'assit tandis qu'elle reprenait place sur la
ch~i
s~
haussée d'lIll épni.s C<?llSSil,l, (l' 'Il ('l1 e Sl1f-
veIllait avec une Cl1n
o ~Jté
l11salwbk' l1ui.; l O1>jours bienveillante, les all ées et vcn11:": du \·oi.';Inage. Pendant près d'une heuc, il prêta llllt.:
attention complaIsante aux divcrs récits Qu'elle
�IDYLLE NUPTI ALE
49
lui conta: décès, mariag es, brouille s, procès, et il
la guitta fort exactem ent renseig né sur tous les
brmts du pays, avec un vague sentime nt de déception pourtan t, comme si elle etIt négligé ce
que justeme nt il aurait voulu s'enten dre dire,
Quand il se leva pour prendre congé, Manon, uu
peu rouge, lui demand a, avec de grande s excuses
sur sa hardies se, de lui faire la faveur de venir
prendre sa part des perdrea ux,
- La société d'uue vieille fille et une cuisiniè re
médioc re, ce n'est guère fait pour tenter un jeune
homme , je le sais, ajouta- t,elle modest ement j mais
je ne pms rien vous offrir de mieux.
Gilbert accepta avec empres sement et fut content. de cette invitati on qu'il eût déclinée en d'autres temps sous quelque prétext e.
- Pourqu oi ferais-je de la peine à cette excellente personn e? se disait-i l. Je n'ai déjà pas tant
'
d'amis.
Et, pendan t les deux jours qui suivire nt, il lm
arriva plusieu rs fois de pel1ser avec un mouvement de plaisir au déjeune r de Manon. Ces deux
jours, elle les employ a, en un délicieu x tourme nt,
à compos er un menu digne de son jeune convive,
sans expose r son mince budget à quelque catastl"Ophe, et ce ne fut pas sans une certain e satisfaction qu'au premie r coup de l'Angel us, elle
s'assit en face de Gilbert , à sa petite table omée
d'une nappe bien blanche et fleuran t l'iris, sur
laquelle se faisaien t pendan t deux belles assiette s
de fruits coquett ement disposé s dans des feuillages j au milieu, un réchaud d'argen t, meuble antique de fami1Je, où la femme de service déposa
successi vement une savoure use omelett e, des côtelettes, les deux perdrea ux et deux petits homard s
tout frais sortis de la mer. Ce festin fut couronn é
par d'excel lent café et de l'eau-de -vie vieille de
trois quarts de siècle, dont Manon n'était pas médiocrem ent fière et dont elle prolong eait · l'existcnce par le plus scrupu leux respect , ne l'exhibant qu'en des circons tances mémora bles. Le repas
Iut assaiso nné de nombre d'histoi res, dont quel9ues-un es étaient déjà connue s de Gilbert , et qu'il
eC0uta très compla isamme nt; d'autre s plus nouvelles trouvèr ent place dans les récits de la vieille
demoiselle, entre autres un naufrag e dramat ique
dans la baie de Cancale, qui avait rait deux yeuVes ct sept orpheli ns, et quand Gilbert , toujour s
pn)m pt à C10111JCr, '."(:1·,;a !:illl ';cs ge nOl1 '" , ,Hll' ces
pml\TCS g-cn;, 1(' contC"llU de sa bourse, f s yeu .'
dc Manon cl'vinre nt humide s, elle le n:l1lcrcia
avee effusion .
�IDYLLE NUPTIALE
J'ai toujours dit que vous êtes le meilleur
garçon de la terre ... Vous avez tout le cœur de
votre père.
.
- l'lût au ciel!. .. Mais, en vérité, je ne saurais
dire si je suis bon, et par moment j'en doute 1. .•
Vous me croyez bon, parce que je donne voloutiers aux misérables. Il est trop facile d'être généreux quand on a plus d'arge!lt que de désirs et
qu'il suflit d'ouvrir sa bourse pour faire des beul'CUX sans avoir à se préoccuper de la remplir. J'ai
des chevaux, des cbiens, de bOlIS fusils; si j'ai
envie de changer de place, je prends le premier
train qui passe et vais où il me mène ... Je donnerais, ebère mademoisclle Manon, deux fois cc que
vous tenez là pour voir encore briller dans vos
yeux ces belles larmes de pitié et de tendresse, à
la pensée des douleurs que VOltS allez adoucir...
Les deux amis se séparèrent, fort satisfaits de
leur matinée :
-- Ainsi donc, chère amie, c'est bien c01wenu.
Je VOltS attendrai jeudi, à la cale de DinarrJ., vers
2 heures, et, si le temps est beau, nous ferons une
délicieuse promenade. Je m'en réjouii d'avance.
Cette petite excursion l'amusait, en effet, il se
sl1rprellait à y penser avec complaisance : « Voilà
où l'on arrive quand on vit toujours seul; on
tlouve dtt charme au temps passé près de Mlle Ma110n! N'est-ce paR pitié qu'un homme de mon âge
s'llltéresse au verbiage d'une vieille fille?» Au
fonù, tout au fond de SOI1 âme, flottait, inùistinct
et obscur, je ne !\ais <juel vague espoir où se
ml'lait la fine silhouette de Jacqueline de Ga 1esIles; 11 ne se l'avollait pas, tout au cOlltmire, 11 se
j \Uait fièrement de se tenir à l'écart et !\j loin
qu'elle lIe pfit SOUpçOlll1er sa présence; mais se
rapprocher des lieux qu'elle habitait lt1i était un
inexplicable aLtrait aussi bien que la à('mangcaisoll de subir encore, par l'aspect des clloses
environnantes, le mortifiant chagrin infligé par
ces beaux yeux si fiers et si doux.
A l'henre fixée, il He trouvait. sur la jetée, attendant avec une J('gèrc vOlture bIen att lée l'arrivée
du bateau de Saint-Servan. Dès qU'eIte {ut près
de lui, Manon s'exclama :
- Oh! les belles fleurs, dit-elle en soulevant
une gerbe de roses et d'héliotropes posée sur le
coussiu. A qui destiner.-volls ce bonquet, Gilbert?
- Mais à vous, mademoiselle; vous aimer. les
flenrs, ct, à l'Abbaye, personne seulement ne les
regarde. J'ai pensé que les pauvrettes seraient
bien aises d'ttre respirées ct admirées avant
�IDYLLE NUPTIALE
qu'elles se fanent; leur bealtté, du moins, n'aura
pas Houri inutilement.
- COlllme vous parlez bien, Gilbert! s'écriai-elle, un peu haletante ùe l'émoi causé par le pas
vif du cheval; on dirait que YOUS êtes poète ou
'lTIlOUrenx ... Dieu ,sait de qui, car j'imagine que
ce n'est pas U11 vieux visage comme le mien qui
peut vous inspirer.
Cette supposition qu'il pût être amoureux causa
de l'ag-acement à Gilbert, et il répliqua avec un
peu de brusquerie :
- Je ne suis ni poète, ni amOUretL" je vous le
jure, et Dieu sait que ce n'est pas pour votre
beauté que je YOUS aime ...
- Vous pourriez me ùire cela moins durement,
Gilbert, répliqtla la b01me Manon d'un air piqué.
Il n'est pas nécessaire de me rappeler que je suis
laide; c'est une chose dont une femme souffre trop
pom l'oublier.
- l'anloll11ez-moi, chère excellente amie, je suis
un sauvage, une vraie brute, et je m'exprime si·
mal que je vous offense, au lieu de vous dire que
vous ayez cc qui vaut mieux que toute la beHllté
du visag~,
le charme imp nssable de l'intelligence et de la bont.é.
- Bien! bien 1. .. Je sais que vous n'avez jamais
l'intention de me faire de la peine, mon cher enfant; mais YOYtZ-VOtlS, ajonla-t-elle mélancoliquement, r~el
lie supp.lée à la beauté; l'intelligence,
la bOlt,~
toutes les vêrtus du monde, c'est une
chose, la beauté cn est tl11C autre que tien ne remplace ... Et jJui~,
mon ami, prenez 'garde; vous avez
quelquefois des façons bmsque5 qui ne S011t pas
pour plaire aux clames ct qtÙ pourraient "ous
nuire auprès d'elles.
-- Eh! je m'embarrasse bien de leur plaire,
vraiment 1 s'écria-t-il en riant . Pourvu que ma
chl·re Mlle Manon Du Lac daigne m· pardonner
lUes m:111vaiscs manières et me garder un peu
cl 'amitié, je me moque du reste comme d'uuc mou~hc
qui vole.
~
Il 11 \~n
sera pas toujours ainsi, (iilbert; un
jl.nr ou l'autre, il faltl1ra songer à vous 111arier.
tHe marier! pour perpétuer la vénérable race
'cs Arradon! Oh! le famet!." com;eil que vous me
'.11l1leZ Hl, et l'œuYr . Dl ~ritoc!
- J'cn ai connu un de cette race, Cilbert, CJui
~t.
it 1'JlOllllCUr de ~',Olt
pays, un ùont la mémOIre
t!'1; vénérée comme celle cl '1111 sai nt, ct. f"jui est
1l101:t ma!tyr de son devoir, victime d'un mal qu'il
ayutt vaincu avant de succomber il son atteinte.
Cet homme-là méritait d'avoir une nombreuse
�,;:l.
lDYLLE NUPTIALE
lignée de descendants pour marcher sur ses traces.
Cet homme-là vous l'avez connu, Gilbert.
Il répondit tristement :
- Je l'ai trop peu connu, pour mon malheur
favais onze ans quand j'ai perdu mon père.
- Hélas! oui, vous étiez bien jeune quand ce
the!" ami est mort, et vos frères, malgré le grand
écart de vos âges, n'ont pas su le remplacer.
- Ils n'y ont pas même songé; ils étaient à
une époque de la vie où le plaisir préoccupe plus
que le devoir. Pierre, du reste, naviguait au loin;
Antoine traînait, à Paris, des études de droit languissantes, bien stériles; et ce que l'on fit de
mieux pour moi fut de me laisser au collège de
Redon, où j'achevai mes classes. Ma pauvre mère,
malgré toute sa bonne volonté, n'avait pas ce
qu'il faut pour diriger des garçons, et le chagrin
ajouta encore à son impuissance.
- Oui, oui, je sais. Il est difficile de bien porter
la souffrance 1 Vous donniez de grandes espérances, tout enfant.
- C'était bien commencé, en effet; en sortant
du collège je m'étais mis à étudier la médecine
en mémoire de mon père, et j'y avais pris grand
goftt, quand arriva l'âge de la conscription.
- Ce fut un grand malheur, mon cher ami.
- Mon Dieu! le métier militaire me plaisait.
J'ai si peu de suite dans mes goo.ts et je me façonne si vite au milieu où je suis jeté, que jc résolus de rester au régiment. J'étais déjà sous-officier
quand survinrent la mort de ma tante et la grosse
fortune qu'elle m'a laissée; bêtement éblotli par
ce monceau d'or mis entre mcs mains, j'ai cru
tenir toutes les félicités terrestres et j'ai jeté mes
galons comme j'avais jeté mon scalpel. Maintenant me voilà ennuyé, abruti, blasé sur la médiocre jouissance d'être riche. J'ai voyagé saus intérêt sérieux, sans guide ni conseil, au hasard,
partout où l'ou est convenu d'aller à la recherche
d'émotions rares, de sensations exquises que je
n'ai guère rencontrées, n'ayant rien fait pour les
mériter, et je suis rentré bredouille, le cœur et
l'esprit vides; j'ai brftlé ma poudre aux moineaux,
sans abattre seulemcnt uue plume, et je 111 'eucToüte ici, dans ma vie oisive, honteusement inutile, avec la même facilité que j'apportait; aux
travaux de l'Ecole de médecine ou au régiment.
Et voilà le joli millionnaire que je fais, un imbécile qui n'a rnl:me pltlA de désirs depuis qu'il
pourrait les satisfaire.
- Tous les millionnaires ne sont pas comme
p'ous, je suppose, Gilbert.
�IDYLLE NUPTIALE
53
- Je l'espère pour les autres; c'est assez d'un
de ce modèle. Et vous voudriez que je me ,marie
et que je donne naissance à d'affreux petits drôles
qui ressembleraient à leur père.
- Mon enfant, le mariage est un passe-temps
dont vous n'avez pas encore essayé. Peut-être y
trouveriez-vous ces émotions délicieuses que vous
avel cherchées en vain sur les grandes routes. Et
vous auriez la satisfaction de faire une heureuse. - Pas bien sür, cela! Vous me le disiez tout à
l'heure, je ne suis pas trop aimable.
- C'est-à-d\.re gue vos propos sont parfois brusques. Il n'en seraIt pas de même si vous aviez une
jolie jeune femme qui vous aimerait, vous soignerait. ..
- Eh par.blell! mon excellente amie, je le sais
bien que je pourrais me marier facilement, si
l'envie m 'en prenait. Quatre-vingt mille livres de
bonnes rentes sont bien faites pour toucher le
cœur d'une ingénue. J'aime mieux vivre seul que
d'être épousé pour mon argent. Mais nous voici
aaivés à la petite auberge où je dois laisser le
cheval et la voiture.
Il aida Manon à descendre, ce qu'elle fit d'ailleurs fort légèrement, et ils s'enfoncèrent dans le
bois taillis qui séparait la grande route de la vaste
lande de la Pierre-qui-Vire. Arrivés à la lisière
du bois, ils cherchèrent parmi les bruyères un endroit abrité où ils pussent s'asseoir et apercevoir
de loin celle qu'ils attendaient. Le jour déclinait
et l'heure fixée pour le rendez-vous était passée
déjà. Jacqueline lle paraissait pas .
- Vous verrez qu'elle ne viendra pas! di!lait
Gilbert, ironique. Elle se soucie pas mal de la
peine qu'on prend pour elle. Tout leur est dü, à
ces belles demoiselles : elles vous demanderaient
tranquillement de vous jeter au feu pour en retirer
leur pantoufle, sans songer même à vous dire merci.
- Vous ne la connaissez pas, Gilbert; elle est
douce et tendre, et puis elle est malheureuse. Cela
devrait vous disposer en sa faveur.
- Que voulez-vous? Chacun a ses ]?eines. Pourquoi la fille de M. de Galesnes n'auralt-elle pas sa
part dans l'universelle soufIrance? Qu'a-t-elle donc
de si pitoyable, d'ailleurs? Elle a du pain tous les
jours, n'est-ce pas? Dien des braves gens en, manquent. Elle habite un chateau décoré d'une tour
féodale qui flatte son orgueil.
- La viel est dure à la Tour d'If, croyez-le.
- El1 l;jien, qu'elle fasse comme sa sœur et
qu'e11e file un beau jour! Ce sera bien fait pour le
vieux de Galesnes, et si l'avais Ull conseil à don-
�IDYLLE NUPTIALE
54
ner à la jeune fille, ce serait de partir le plus tôt
possible!
- Je suis fâchée de '"ous entendre parler ainsi
de personnes que j'aime! Vraiment, dès qu'il s'agit
de Jacqueline, vous devenez méchant, Gilbert ...
- Je fais amende bonorable, chère amie, d'au·
tant plus volontiers que j'aperçois là-bas Mlle Jacqueline, qui n'est vraiment pas trop en retard.
Adieu, je vais me promener pendant votre conférence.
- Ne me laissez pas m'attarder, de façon à
manquer le dernier bateau; si je m'oublie, avertissez-moi.
Gilbert s'élança dans le taillis, avant que Jacqueline püt l'apercevoi.r, d'un air à faire croire
qu'il s'e11 allait bien loin; mais à peine eut-il fait
quelques pas qu'un irrésistible désir de la reYoil~
lc ramena vers la lisière du bois, et, caché derrière
un gros if, il la regarda venir. Elle marchait d'un
pas rapide et souple, malgré le vent qui s'était
levé et qui, la frappant de face, chassait en
arrière ses cheveux et ses vêtements. Elle apparaissait ainsi toute svelte et mignonne dans sa
robe brune, dont les plis flottaient derrière elle et
dessinaient étroitement ses formes enfantines, et
avec ce 11ltage de cheveux légers qui, tour à tour,
volaicnt ou découvraient son front. Dès qu'clle
aperçut Mauon, elle se mit à courir, la prit dans
ses braR et couvrit ses joues de baisers.
- Chère, chère et fidèle amie, quc YOUS êtes
bonne et gue je vous aime! Au moins, n'êtes-vous
plus malade d pas trop fatiguée?
- Non, ma petite Jacqueline, j'ai trouvé CJuelqU'uH qui m'a amenée en voiture jusqu'au BoisBilly.
- Ah! votre favori Arradon, sans doute. Que
je suis contènte de vous voir, Mallon, de vt>ir votre
chère figure qne j'aime tant!
- Parce gue tu ne la regardes pas, petite.
- Si 1 si 1 je la regarde et je l'aime.
Commcnt va ta l11èr ?
Elle secoua tristement la tête.
- Toujours malade. Elle l1e peut se consoler
de l'absence Il 'He1lriette.
- Et t.Ot1 père?
- TOl1jo\1rs le m"me, plus somhre, plus ir~
table encore. N us attendons la dernière somma.
tion, comlIlO on at.t.e11!l uue catastrophe. Ce ser01Jt
encore de nou\"cllcs Yio1cl~,
des r "criminations,
des menaces. Il ne peut se résiguer, ct au fond,
le chagl in le ronge ... On tremble d vant lni, on
se raidit ÙUIlS la peut de ses colhcs, 011 s'en
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indigne et ponrtant on le plaint. Il est si malheureux de ne pouvoir s'épancher ni s'attelldrir,
enfermé dans son orgueil solitaire comme dans une
geôle.
- Il finira par pardonner un jour ou l'autre;
au fond, il est meilleur qu'il ne paraît ... Ne t'afflige pas à . l'excès, la tristesse est mauvaise pour
la jeunesse, regarde devant toi. aie confiance en
l'avenir.
- L'avetlir?
- Mais oui, l'avenir; un jour tu te marieras ...
- Avec qui, ma chère Manon? Une religieuse
en sa cellule n'est pas plus recluse que moi. Nous
ne voyons âme qui vive, surtout maintenant, depuis le départ d'Henriette,..
1
- Ton père lui-même désirera te marier et peupler la Tour d'If de petits enfants ... Il te cherchera un mari.
- Que je refuserai, soyez-en sftre, s'écria yi "ement Jacqueline; ce qui peut m'arriver de pis,
c'est que mon père se choisisse llll gendre à son
!.lTé. Plaise à Dieu qu'une telle épreuve me soit
9
"
t'pargl1!:'e
....
- Pourquoi t'insurger d'avance? Nous ayons
en Bl'eiagne, Dieu merci, de parfaits gentilshommes, ct ton père a trop d'orglleil pour faire
un mauvais choix.
- Trop d'orgueil, en effet, trop d'ambition d'argent, des idées trop contraires aux miennes, sur
les qualités qui conviennent à l'homme, pour que
nos goûts aicnt la moindre chance de se 1'e11C011tre!" ... Voyez-volls, ajouta-t-elle en baissant la yoix
d'un ton de confiùence, j'ai C01l11U en Georges
Forcelles un être sr différent de ceux qlle j'a\'ais
vus jusqu'alors, que je Ile saurais maintenant me
contenter d'tIn de ces genti Ishommes dont ,"ous
parliez tout à l'heure, ignorants, oisifs, grands
fumeurs, buveurs et chasseurs, qui lIe rentrent
au log-i:; qu'affamés et fourbus et dont l'humeur
dépend du Ribier qu'ils ont Lué. J'ai une autre
ic1l'e tlu mariage et du mari. Je'" ne l'imaRin pas
autrement que Georges . Comment Henriette Ile
l'aurait-elle pas aimé!. .. Il a été pour nous une
révélatîot1... Et ma joie, mOll 1lnique joie, au
milieu des sombres ennuis qui nOUR accablent, est
de penser qu'elle au moins, ma chère lIenri ite,
vivra de sa vie, de sa jeunegRe, de sa gaHé. Oh!
la gaîté, Manon, quel charme, quel délice! l'our
110US qui avons toujours trembl(', . vécu dalls la
contrainte et la servitude de la peur, rencontrer
enfin sur les lèvres qui vous Ulm nt, dans les
yeux un sourire épanoui, pouvoir se livJ'er sans
�IDYLLE NUPTIALE
crainte à la douceur de vivre, de respirer à l'aise,
penser et parler librement! Ne plus voir toujours
un visage sévère en face d'une figure éplorée, des
regards impérieux ou d'autres qui suppUent!
Comprenez-vous notre joie, quand nous nous
sommes aperçues que Georges aimait Henriette,
qu'il vou.lait lui faire don de tout ce bonheur dont
il dispose. Cher Georges! qui sait si je le reverrai
jamais! J'aurais du moins appris près de lui ce
qne c'est que le bonheur, entrevu ce que doit être
l'amour.
»Iatton soupira:
- Il et1t mieux valu pour toi ne pas le connaître! Plût à Dieu qu'il ne fût jamais venu ell
ce pays!
- Ne dites pas cela, non,. non! Quand il serait
vrai qu'il ait éveillé en moi des espoirs, des illusions peut-être, qui rendront, par contraste. 01011
existence plus déshéritée et misérable. puis-je
oublier qu'Henriette, du moins, est entrée par lui
dans la terre de 'Vie l' .. . Qu'il me tarde de la savoir
enfin en possession de son bonheur!
Elle regarda, pensive, la lettre d'Henriette que
Manon lui avait apportée pour Mme de Galesnes,
comme si, dans les caractères de cette chère écriture, elle pouvait deviner la pensée de ce cœur
lointain. Il y eut un silence, Jacqueline le rompit
par une question qui faisait suite à sa rêverie.
- Que ce doit être beau Paris! Y êtes-vous
allée, autrefois?
- Non, ma petite amie, je ne connais que
Rennes et Angers, deux villes superbes où J'ai
vécu des semaines de plaisir, quand j'étais jeune.
- Vous alliez au théâtre, Manoll? Georges nous
a conté beaucoup de choses sur les théâtres, les
acteurs, les actnces, un étrange monde qu'il connaissait bien.
- Je ne suis jamais allée au théâtre, mignollne.
Ce n'était pas l'usage que les demoiselles fréquentassent ces endroits-là.
- A Paris, les femmes y vont, et Georges y
mènera Henriette. Qu'y a-t-il de mal à cela, puisqu'on nous permet de lire des pièces de thbltre?
- Sans doute, mais une femme agit prudeDïlT'Cnt en se soumettant à la sagesse des personues
t1 ex périence.
.
- Quels étaient donc vos plaisirs, chère Manon?
- Le~
promenndes et Je bal. Je dansais, et c'est
1111 pl ,lisir u1Ï\'faut que la da'l~c,
ma chère pditt: ,
c'~t
comme s'il vous poussait t.Ol1t à coup, au
son del:\ violons, des ailes ml:lollicllsel:\ qui VOliS
cnJ!'ortcut; on ouhlie qu'oll est laide, dédaignée,
�IDYLLE NUPTIALE
57
.,n se sent légère, aérienne, et jolie, et aimée, tant
dure la valse: je sais bieu qu'avcc le dernier
soupir de la musique, 011 touche terrc brusquement et la réalité maussade vous reprend a,'cc
tous ses dégoiUs. C'est égal, j'ai cH\. à la danse
les seuls succès de ma jeunessc. Je dansais bien,
tous me le disaient, et les jeunes gens ne s'embarrassaient plus de ma figure au premier son
d'une valse, ils accouraient en Ioule et j'avais la
joie, l'orgueil d'accorder des faveurs, moi, à qui
rersonne, alllems, n'en a jamais demandé.
- C'est donc bien difficile la danse? Moi, je
ne connais quc la bourrée et le passe·pied de nos
paysans et aussi un peu le quadrille que l'on
danse aux noces, avec le galop final si fatigant.
- Là vraie danse est tout autre chose. Vois-tu,
on se met ainsi, en position, et le pied avancé
sur la pointe.
Et la brave vieille fille, se levant comme un
ressort du coin de roche où elle était assise, sccoua
ses jupes étroites, prit naïvement son air le plus
gracieux, la tête inclinée sur l'épaule gauche et
commença à faire sur l'herbe rase de la lande
quelques pas glisé~,
de petits bons rythmés,
d'abord avec un peu de lenteur et de gaucherie
timide, puis, peu à peu, le démon de sa jcunesse
'empara d'elle de nouvcau et, sur un vieil air
fredOllllé à ùemi-voix, elle s'enhardit, s'excita,
précipita le mouvement et eile se mit à danser et
à tourner avec une étrange rapidité.
Jacqueline, amusée, riait, mêlant ses rires d'applaudissements dont se gris~t
l'ardente vieille
dcmoiselle, qui, hors d'clle-même, rouge, lc chapeau tomoé sur l'oreille, bondissait avec une légèreté et une souplessc inattendues, livrant aux
regards son pied menu, finement chaussé, ses
jambes maigrcs, et sur cette lande déserte, au
jour tombant et près de la haute pierre druidique,
elle avait 1111 aspect vraiment fantastique. Il semblait qu'elle nc dilt jamais se lasser dc danser, ui
Jacqueline de la regarder, lorsque, brusqueme11t,
Ma110n fut arrêtée dans S011 vol par un bras
robuste, qui paralysa ses mouvcmcnts et la soutint ans SI fortemcnt. Stupéfait.e, haletante, elle
balbutia quelques mots incohérent.s, comme autrefois, dans les assembltf:es du jcune temps: « Monsieur ... à 111a place ... merci, veuillez me reconduire. » l'nis rec01lnaissant. le lieu où elle se trouvait et le bras qui la soutcnait :
- Ah 1 c'est vous, Gilbert 1. .. M011 Dieu, qu'allcz-vous penser de 111oi? Une vieille folle, n'est-ce
pas?
qUE"
�58
IDYLLE NUPTIALE
Chère mademoiselle, vous m'avez demandé
dc ne pas vous laisser oublier l'heure ... Pardonnez-moi d'a,
exécuté ma consigne avec un peu
de brusCjucn '" ùais le jour baisse et il me semblerait imprudcnt de remonter dans la voiture ou"crte, échauft'ée comme vous l'ête.s; il faut vous
reposer un instant ... J'espère que mademoiselle de
(~alesn
ne m'en voudra pas cl 'avoir mis fin au
divertissement que vous lui donnicz à \"os dépens.
Il avait salué légèrement Jacqueline et lui
adressa ccs derniers mots non sans quelque âpreté,
car scs rires lui avaient semblé irrespectuenx pour
sa dcille amie, et il s'en était senti blcssé.
- Chère Manoll, monsieur a raison, il faut YOUS
asseoir ici, contre cette pierre, à l'abri du vent,
et prendre garde de vous refroidir.
.
Elle obligeait en même temps sa vieille cousine
à s'asseoir et l'enveloppait du manteau dont elle
s'était débarrassée pour danser, y ajoutait sa
pr0pre mante, et lissant ses cheveux gris ébouriffés, clle la coirfait, rajustait S011 chapcau, et
terlllinait cettc toilette par une pluie de baisers,
mêlés de tendres et caressants remerciements.
- C'cst que nous manquerons le bateau, si je
m'attarde!
- l\Iais nOll, monsieur hâtera un peu son cheval, voilà tout; l'important est de ne pas tomber
malade comme vous avez fait la dernière fois que
vous êtes YCI1t1c.
- Il cftt été sage de penser à cela plus tôt, ne
put s'empêcher de dire Gilbert, qu'irritait la tranquillité indiffücnte avec laquelle Jacqueline avait
accueilli son intervention, sans lui répondre directement ni lui jeter un regard.
Celte fois, elle leva les yeux vers lui et sous
ce regard toute son irritation fondit.
VOl:S dites vrai, monsieur, j'aurais dû pem;er
à cela; n'est-ce pas, YOUS veillerez à ce qu'elle
n'ait pas froid?
11 eut ellvie de répondre: « Je veux onhlier
qu'elle est ma vieille amie, trl'S chère, afin de la
soigner pour l'amonT de VOllS ct de vos gTa1Hls
yeux si dOllx, » Mais la folie de c<:ltc l'épouse
l'épouvanta; il se contellta de s'incliner ct d'acCjuiesccr e11 deux mots:
- Je ferai <le 111011 11lieu.', soyez-en sCtre.
Et la contraÏ11te qn'il s'imposait dotJna à sn
n:l'ouse ntl air de froideur qui frappa Jacqucline;
clle le crut mécontent, cc qui ~l1qui(:ta
sa ti1l1idité t SOli ho') C(\:lll'.
- Ne voulez-vons pa!> vV<IS asseoir un moment?
delllallda-(.-ellc d'nn t.01l couciliant, en indiquant
�IDYLLE NUPTIA LE
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d'un geste le court gazon où Manon se reposai t
près d'elle de ses excès chorégr aphique s.
Il obéit en silence et tous les deux alors ressentirent un grand embarr as: elle, ne sachan t trop
que dire à ce jeuue homme qui l'intimi dait sans
l'intérè sser; et lui, gêné par un reste de rancuue
emmag asinée en son âme, trop ébloui par cette
faveur inatten due pour savoir en profiter . Heureusem ent, Manon avait repris baleine .
- Quel domma ge qu'il faille bientôt nous séparer! Jamais cettc vue sur la mer ne m'a semblé
si belle, s'écria- t-elle, en montra nt l'étroit vallonnement par où le regard coulait jusqu'a ux flots
bleus et berceur s qui sembla iellt assoupi s dans la
paix du jour tomban t. N'est-c e pas que c'est beau?
Elle s'adres sait à Gilbert ; mais lui, tout rêveur
et plein de pensées confuse s et de sensati ons
inquièt es, ne répond it pas, ne l'ayant même que
vaguem ent entendu e. Ce fut Jacquel ine qui prit la
.
parole:
- Tout le monde n'admi re pas la nature. Il faut
une âme d'artist e pour compre ndre la poésie des
formes et de la couleur et trouver de la beauté où
bien des gens ne voient que des pierres et des
ronces et savent seuleme nt. discern er la nuit du
jour et le soleil de la pluie, sans que la nuit ct
le jour, le soleil et la pluie, leur disent rien qui
les émem-e.
Elle pensait à George s Forcell es, à ses enthousiasmes de peintre , au fond, un pen agacée ùu
silencc distrait de Gilbert . .
- Boude-t-i! ou bien est-ce qu'il ne compre nd
pas, ne sent rien?
Salis aller jusqu'a u fond de la pensée de Jacqueline , Gilbert compri t que cett.e ironie s'adressait à lui et, cinglé daus sou amour-proprE:, il
riposta :
;es ont général ement. l'adMir ation
- Les arti~
expans ive ct lem: enthous iasme se rt:pand volontiel-s en paroles : sont.-ils toujour s bien sincère s?
Peut-êt re seraien t-ils embarr assés de dire ce qu'ils
trouven t de beau dans ces ajoncs roussis ct ces
roehes grises, sous nos pieds; dans ce ciel d'un
bleu déteint et froid, sur 1I0S têtes. Pour moi, je
l'avoue , j'aime la vic, et tout iei est stéri te, tout
paraît mort, jusqu'à ces vagues monoto nes qui
s'agiten t sans avancer jamais, jusCJu'à 'èes sales
mottton s qui lèchent stupide mellt la terre pelé-e,
et Je berger! plus sale que ses bêtes, qui teg;1nle
sans les YOlt, les yeux grands ouverts dans le
vide... est-ce vivre ccla? Et ce douanie r, là-bas,
debout sut ce promon toire, droit com111e une
�60
IDYLLE NUPTIALE
'aiguille, ne semble-t-il pas rivaliser d'immobilité,
avec la Pierre-qui-Vire? .. , Admire qui voudra!
Pour moi, il y a de la mort éparse entre ciel et
terre en cc pays de pierres et de landes, une contagion de mort qui dissout les volontés. et débilite
les âmes, et cela n'est point admirable, d1.\ moins
je le pense.
Il parlait sous l'impulsion d'une sorte de colère
contre lui-même, contre l'instabilité de son cœur,
qu'il sentait à la merci d'un regard ou d'un sourire de cette jeune fille, il s'en voulait de déplaire
maladroitement, car il sentait parfaitement que
chacune de ses paroles déplaisait à Jacqueline,
froissait en elle quelque sentiment secret, et l'impatience qu'il en ressentait le faisait s'enfoncer
de plus en plus dans sa maladresse, et bien au
delà de ce qu'il éprouvait et pensait réellement.
- Je ne vous comprends pas, Gilbert, dit Manon
stupéfaite. J'ai toujours cru que vous aimiez la
Bretagne plus qu'au.cun pays du monde.
- Moi nOll plus, je ne comprends pas, reprit
Jacqueline avec un sourire où se mêlait quelque
dédain; il me semble que, libre comme il l'est,
M. Arradon, si notre Bretagne ne lui plaît pas,
pourrait choisir, dans le vaste monde, un lieu plus
à son gré.
- Par malheur, je n'en ai trouvé aucun qui ptlt
me faire oublier mon cher pays, trop cher puisque, pour y revenir, j'ai renoncé à vivre. Est-ce
vivre, en effet, que boire, manger, dormir, chasser
ou faire la cour aux femmes? Si l'ho1llme est
autre chose qu'une brute, s'lI a un cœur et une
âme, comme on nons l'apprend au catéchismc, il
doit y avoir autrc chose qui ne se trouve ni dans
la mer ni dans les rochers et les bois, ni dans le
nuage qui passe .. Je J'ai cherché en beaucoup de
lieux sans le trouver : c'est cc qu'on appellc le
bonheur.
Il était presque ému en achevant ces mots, les
yeux fixés sur Jacqucline, avec, au fond de sou
cœur, une confusion de pensées et de scnsations
vagues où cette idéç de bonheur s'évcillait en la
préseuce de cettc jc~t1le
fille ct formait comtJ1c
un nimbe d'or autour dc sa charmante têtc.
Ellc reprit, distraite :
-.- Je crains, monsicur, que votre eas nc soit
désespéré! ...
Rt se lcvant avce un soupir ~e regret:
- Chèrc Manon, il me faut vous quittcr; une
]lu~
10uguc abscnce m'attirerait des reprocbes.
Elle embrassa tcndrement Manon, fit un lfgcr
$illut li Gilbert, et, s'enveloppant dc sa mante. se
�br
IDYLLE NUPTIA LE
bois
ux
jusqu'a
rapide
pente
la
mit à courir sur
de la ToUl" d'If, et elle disparu t dans les vapeurs
grises qui s'élevai ent des bas-fon ds maréc~eux
où plongea it l'extrém ité du parc. Et quand Il ne
la vit plus, il parut à Gilbert qu'un froid subit
tombai t des cieux, s'éleva it des terres et l'enveloppait comme un suaire.
- Marcho ns un peu vite, dit-il à sa compag ne,
de peur que le froid ne vous pénètre .
- Je ne le sens pas, mon cher ami; je vous
assure que la tempér ature est fort douce.
TI était silencie ux, absorbé , et quand ils roulèrent sur la grand'r oute, Manon en fit la remarq ue.
- Vous ne dites rien, Gilbert ; je crains que
vous ne soyez mécont ent.
- Mécont ent de quoi, chère madem oiselle
Manon ?
- Je ne sais trop ... Peut-êt re avez-vous trouvé
que ma petite cousine s'occup ait trop peu de
vous? ... C'est qu'elle est timide, voyez-v ous ...
- Laisson s ce sujet, je vous prie ... Je ne demande rien à Mlle de Galesne s, je n'atten ds riell
d'elle... Je voudrai s seulem ent, reprit-i l avec une
sourde violenc e, ne l'avoir jamais vue... J'étais
tranqui lle avant d'avoir rencont ré ses yeux arrêtés
sur moi avec cette indiffér ence et ce dédain, je ne
me jugeais pas, j'étais ce que j'étais, bien ou mal,
sans m'en soucier ... Mainte nant, je suis mécontent, je me déplais , et pour un rien je me mettrai s
la corde au cou ... Voilà tout l'effet que produit sur
moi votre charma nte cousine ...
Il éclata d'un rire qui surprit étrange ment
Mlle Manon ; elle s'efforç a de lui prouve r qu'il se
trompa it, et sa démons tration, à laquelle il ne
répond it rien, les mena jusqu'à la cale du Bec-dela-Vallé e. Le dernier bateau était parti et Manon
comme nçait à se désespé rer de l'aventu re, mais
Gilbert la consola en frétant une barque qui les
transpo rta sans acciden t au :(lied de la tour Solidor. Après qu'il l'eut condult e jusqu'à sa porte,
Gilbert se sépara de sa vieille compag ne ~t revint
lentem ent à la barqlte qui l'attend ait. Le vent
avait fraîchi, les vagues , fouettée s, écumai ent et
secouai ent rudeme nt la petite embarc ation. Malgré
la houle, il voulut se faire conduir e directe ment
au foud de la baie, sous les murs mêmes de l' Abhaye-au x-Elige s. Il enverra it le lendem ain chercher son cheval et sa voiture à l'auber ge où illeR
avail remisés . Très las, comme si ceUe journée eût
(;xcéM ,c;es forces, exercée s jl de plus rudes Iatignes, il trou\'ai t une singulil :rc douccu r à se
laisser balloUe r par les flots et le vent j étendu à
�IDYLLE NUPTIALE
l'arrière, il regardait courir les nuages sur le ciel
nocturne où, de temps à autre, apparaissaient
presque aussitôt voilées de timides étoiles. Aut.our
de la baie, au-desus des vagues d'cncre, que
l'écume frangeait de pâleurs sinistres, effarées, audessus du tumulte rugissant de la mer, de petites
lumières paisibles, recueillies, riaient doucement
.à travers les feu{';tres closes, innocents té11l0ÎllS du
délire des flots ct dcs attentats nocturnes de la
bourrasque. Et tout au loin, derrière la pointe
allongée. de Dinard, grondait la grande mer irritée,
battant d'un choc lourd lcs rochcrs de la côte.
- Que penserait-ellc de cela? se disait-il; tant
de paix, de silence, là, des vies confiantes qui
achèvent ce soir leur tâche accoutumée, touf près
de cette arène liquide où courent et hurlent tuutes
les fureurs déchaînées de la mort. Songcralt-eHe
encore an charme poétique de la nature, si elle
était là, dans cette barque dont craquent toutes
les jointtucs, s-ous ce ciel lloir où, pat·cilles à de
nlOllstnleux falltômeR, les nuécs lourdcs semblent
s'abaiRser sur nos têtes.
Et il l'imagina à ses c6tés, effrayéc, fris~on
nant.e, cherchant près de lui une protection, un
refuge; il l'entourait dc ROll bras pour la soutenir
et la défcndre; il lui (lisait des paroles trèR donces, eonsolatriccs; elle avait confiance, s'appuyait
cOlltrc lui, et le poids léger (le son corps et la
caresse de ses cheveux jetés par le vent contre
son Yisage, il en rcssentit un instant l'ineffable
sc:~.,atiol
- Accoste, cria le matelot.
Un choc rude, un recul, puis, avec un grincemcnt lourd, la barqne glissa sur les galets; un des
l11aüns s'élança, tira la chaîne: ils étaicnt arrivés.
- Diable de temps, 111011sicnr, on est mieu.·
danR son lit que sur l'eau, dit l'u11 cl 'Cl1x.
- Ccrtainement, cne aurait eu peur, pel1sait
Gilbert. J'aurais ,"ou.lu. qu'elle ({It là, quand les
Yagues hurlantes fmsment alltour de nous lenr
ronde infernale! Ah! que j'aurais aimé qn'elle eftt
pcnr et qu'elle flit forcée de s'attacller à 111011 bras
avec sa petite main et ses doigts minces. COllllTIC
eJ1 était jolie, tantôt, cctte main pos '·c, toute
blanchc, sur l'épaule de Manon! Je n'cn ai jamais
Vil aucune qui fû.t si délicate ct si fine.
�IDYLLE NUPTIALE
VII
Des jours passèrent durant lesquels l'image de
JacqueHne assiégea la pensée de Gilbert, se mêla
sans même qu'il s'en doutftt à chacun des aetes
de sa vie: soit qu'il prît un Hne ou Qll'i1 courût
le pays, le fusil sur l'épaule, chaque page du
lh're, chaque réflexion de l'écrivaU1, cllaque aspect
du paysage, un reflet de lumière tremblant sur
l'eau, le frisson du vent clans les branches ou la
ehute lente des feuilles rougies expirantes , tont
amenait cette éternelle question : « Qne diraitelle? Cl. ue penserait-elle? » S'il s'apercevait de cette
obsesslOlI, il haussait les épaules: « 0 prodige de la
vanité blessée! se disait-il, il a suffi que cette jeune
fille m'ait trouvé gauche, mal élevé, antipathique, .
pour que je sois maintenant possédé du désir de
prendre une revanche, de produire de l'effet, ct je
m'aeharue à deviner ce qui peut se pas 'cr sous
ce front blanc, dans cette âme cachée, comme si
cela ne devrait pas m'être indifférent!» n se
gourmandait, se répétait qu'il ne pouvait y avoir
rien de commun entre lui et la fille du vieu,' Galesnes; quoi 'lll'il fît, elle lui était toujours secrètement présellte et agissait sur lui à sou iusu; il
li'intéressnit maintenant à des choses auxquelles
il 11 'avait pas contllme de songer; ses yeux
voyaient ce qu'il avait souvent regardé sans voir;
il se disait qu'il peut y a\'oir une intensité ùe vic
cachée sous l'immobilité apparente des existences
provinciale:;, figées en un cadre étroit, dans la
monotonie insignifiante des jon1's, que c'est la vie
intérieure qui d01111e de l'lutérêt à toutes choses
et qu'elle est, après tout, la véritable vie. Il trouvait un plaisir nou~a
, à se promener solitairement en la seule compagnie de S011 chien le long
cles g-rl!ves, sur la hauteur des falaisès, le fusil
sllr l'épaule, sans songer an gibier; quelquefois
mêmc, le soir, il errait dans les rues asso11lbries
de la "ille, t cette inactipn rêveuse ne l'eul1uyait
pas ct il n'en sentait pas le vtde,
Bn dilllanche, é\'(:illé nu son de l'Angellls, il
lui vint à l'c:;prit que JacCJuelinc, ce jOlll'-là, (1c\'ail
aller sn ns (lonte ;1 la gra n<I ,111C;;5C ,fLVce son pL·rc
et sa lllèrc, et, presque snllS COllSClenc\:: cln désir
suhit que ecUl: penséc é"ei1Ia, il fit scller son che·
\'al et sc diri"ca "cr:; Sainl-Briac.
Les cloches sOl1llaient leurs derniers prcsnl1t~
nppcls, qlland il e11tm <Inlls le b01lrg; il se hftta
de mcUle SOI1 cheval à l'allbcrg-e et pénétra dans
1'{'glise presque euvahie déjà par la foule des fidè·
�IDYLLE NUPTIALE
les qui se pressaient avcc un grand bruit de
sabots sur les dalles ct des craquements plaintifs
des vieux bancs de chêne lustrés par l'usage. Les
cierges s'allumaient à l'autel, les enfants de
chœur, avec leurs têtes de moineaux éveillés, se
poussaient des coudcs pour arriver aux places qui
leur étaient désignées, et le banc des marguilliers
se remplissait, tandis que les chantres, sur leurs
sièges exhaussés, entouraient le lutrin. Dans la
nef, les assistants s'éclaircissaient la "oix par de
petites toux discrètes, et le froissement des coiffes empesées, comme aussi celui des chapelets
égrenés, faisaient un murmure continu et léger
dans le silence recueilli. Caché en un coin sombre
d'un des bas-côtés, Gilbert tenait les yeux obstinément fixés sur la porte d'ehtrée, qu'obstruaient
des groupes pressés d'hommes en veste de bure,
le grand chapeau de feutre à la main, qui, moins
prompts que les femmes à sc rel!(lt"e à l'église,
restaient debout, faute de place. Jacqueline n'était
pas là, non plus que S011 père et sa mère. « Est-ce
qu'elle ne viendrait pas? » Déjà le prêtre ayait
jeté l'eau bénite sur l'asscmblé>e, et il se revêtait pour la messe de ' vêtements consacrés,
lcrsqu'un piétinement de chevaux près du portail et un grincement de roues sur les pavé.ll
raboteux ranimèrent son espoir. Peu d'instants
après, un remous se fit dans la foule des hommes,
qui s'écartaient lentement, et le crâne chauye de
M. de Galesnes apparut, avec, sur les oreilles, ses
touffes de cheveux d'un rOl1X grisonnant, l'œil
droit un peu recouvert par la paupière, à la suite
d'un accidellt de chasse, les lèvres épaisses faisant une moue hautaine au-desstH; du large men·
ton volontaire, et toute sa puissante carrure;
derrière lui yellait péniblement Mme de Galesnes,
gardant sur S011 visage tiré ct maigri. malgré le
pli dolent de la bouche, des traces d'unc douce
beauté, enveloppée d'un chflle lon,g- de l'Inde, débris de sa corbeille de noces, qUI pesait SUr ses
épaules et rendait plns difficile sa marche r anui
les rangs entassés des paysanncs accroupies clans
le passage entre les bancs déjà combles. Jacqueline suivait, les yeu .' ba!ssés, l~ front c[lch', par
le ho rd d'un chapeau 11011' flctlrt d'une touffe de
b-Iuets; sous cet encadrcment sombre, la blancheur de ses joues semblait plus blallchl.! ellcore.
Tous les trOIS prirent place an prcmier rang,
Ilan5 leur banc resté vicIe, et Gilbert, se dissimulant de S011 mien,', avança de quc1qu s pas, cIe
façon à voir Mlle de Ga]esnes age110uillée entre
son p<:re et sa m<:re. J ,e visage caché dans ses
�IDYLLE NUPTIALE
mains, ' elle priait très 'ùéYotement; il ne pouvait
voir que la masse épaisse de ses cheveux, d'uu
brun à reflets d'or, relevc:s sur la nuque, et la
rondeur dflicate du cou, mince et et blanc, laissé
à décoU\'ert. Elle resta longtemps ainsi prosternée, abîmée dans un recueillement sans distraction; quelques mouvements nerveux des épaules
lui firent croire un instant qu'elle pleurait, cependant, lorsqu'elle releva la tête, le fin profil ne
portait aucune trace de larmes, il était pur et
reposé comme une image de missel. ALI milieu de
la messe, le bedeau s'avança vers elle, un plat
d'argent à la main; elle le prit, après y avoir
déposé une pièce de monnaie que lui donna son
père, et, précédée du bedeau, elle passa dans les
rangs des fidèles pour la quête. Elle faisait cela
sans embarras ni hâte, comme une tâche accoutumée. Gilbert eut un instant la tentation de s'en
aller avant qu'elle ffit arrivée près de lui et fit
même quelques pas dans la ' direction de la porte,
puis le courage lui manq~
pour fuir. « Il faut
que je la voie uue fois encore de face et de pr' s,
que je me rende compte pourquoi elle m'occupe
ainsi ... Qu'a-t-elle de remarquable? Suis-je le
jouet de mon imagiuation? »
Elle était tout près maintenant, s'acquittant de
S011 rôle avec une grâce naïve et graye, posée
clans ses mouvements. Encore trois pas, elle serait
près de lui, Te frôlerait au passage. Son cœur commença de battre, il eut encore l'envie de fuir. Trop
tard! Sans lever les yeux, elle ~enclit
le plat d'argent et cc fut seulement quand elle vit tomber une
pit:ce d'or qu'elle regarda, stupéfaite, le g-énéreux
donateur. Et cc qu'il lut dans ce rap1de coup
d'œil, cc ne fut pas seulement de la surprise,
mais unc nuancc de mécolltentcme1Jt, presque de
craintc. « On dirait que jc lui fais peur, pens.at-il, pourquoi? Oh! Dieu, jc ne lui veux pas dE'
mal, ponrtant; ellc cst vraimcnt jolie... bien
jolie ... comme j'aimc scs yeux et le petit mouve1f,( 0' de ses lèvres, si fier! li Il l'esta jusqu'à la
1h (lc la g-rand'messe, espérant qu'clle tournerait
pc :t-êtrc la tête de S011 côté; il n'en fut ticu, pas
mêlJk (Iuand elle sortit dc S011 banc, précédée de
son pt:rc ct de sa 111ère. Il semblait qu'elle efit
oublié !'a prl'scllcc; Cilbert essaya de gagner Je
portail ayant elle, dans son désir, devenu violent,
tont à coup, dc smpreudrc encore un de ses reganls. :\Iais :\1. dc <~ales
quitta l'ég-lise paf
unc porte lat'rale où l'attcndait l'antiquc calècllc,
atttel{c dc (lcux pctits chcvaux du pays, ct tou~
le rl-gnl de Gilbert fut de voir leur voiturc s'éloi·
i03-III ,
�66
!DYLLE NUPTIALE
guer dans la direction de la Tour d'If et de suivre
de l'œil un instant la poussière soulevée par son
passage. Il ne put se décider à r~gane
aussitôt
l'Abbaye-aux-Eliges et passa une partie du jour à
travers la campagne, en proie à une agitation
eausée par l'incohérence de ses pensées. Pourquoi
Jacqueline avait-elle paru mécontente, presque
effrayée de le voir? Avait-elle deviné qu'il était
venu pour elle? Les jell11eS filles ont tant de
vanité! «Peut-être se figttre-t-elle que je suis
amoureux? Ah! bien oui ... curieux, voilà tout! et
plus près de l'antipathie que de l'amour, assurément. Parce qu'elle est jolie, bien jolie, cela,
c'est vrai, avec ce teint blanc à peine rosé et ses
Ionrc1s cheveux sur sa petite tête hautaine ... avec
ses yeux, surtout, au long regard si grave et si
ùon.·. Est-ce une raison, cependant, pour qu'on
s'enflamme à la première rencontre? Une de Galesnes! Elle se croit sftrement d'une essence
incomparablement supérieure à la chétive humanité qai l'entoure. Mais, si elle s'imagine que c'est
son nom et sa famille ou ses beaux yeux qui feront de moi ul.1 amonreux, elle se trompe! Il n'y
aurait pas de quoi, après tout, me founroyer d'un
regard si péremptoire, si distant. Je ne suis pas
un malfaiteur, un voleur de petites filles, qui prépare lin coup de main! Seulement, voilà, je me
110mme Arradon, et cela lui fait peur. » Il s'ahîma
alors dans un retour décourag-é sur lui, sur sa famille et les eoneUtions de vic qui lui étaient faites .
• Je n'ai jaluais commis aucun mal, pensait-il, et je
porte le poids des p('chés des autres .• Une ,"oix
pht:> secrète et moins écoutée répliquait: « Avont:
que tn n'as rien fait non plus pOlU mériter l'estime et que tcs libéraliU·s, ta générosité te coûtent
trop peu et tombent trop au hasard pour t'être
comptées comme un ménte j ayoue encore que hL
lle t'en es guère soucié, de l'estime puhlique, et
qu'il a fallu lc coup d'œil dédaigncux de Mlle de
r;alesnes pour te convaincre qu'il n· st ni h011 ni
juste dE' vivre 1S01(' c1m)s ton égoïsm( ct tou ins0u·
dance, à part dCfi intérêts, de peines ct dcs joies
de eeu.· qui t'entourent ... Toi aussi, tu as pratiqué le mépris gue tu reproches ct don! tu souffres
aujourd 'Inti.. Ces réflexions et cl 'antres non
moins péllibles l'avaient rendu fort morose, mais
qltall<1 1 1 rentra (1 l'Ahbaye, il y trouva l1!l mot de
Mallol le pré'venant qu'elle souffrait (l'une entorse ct q u 'c lie hli serait in uniment oh lig-ée s'il
,"olliait la (,ol1l1\1i1'e jllsqu':\ la Pic·ne-qui-Vire,
comm\: il" l'avait (ait prL'ré<lcl11111Ctll. Ce hillet
tend it d tt ressort à son âme cm1o!oric. Il r(-pontlit
�IDYLLE NUPTIALE
aussitôt, en offrant ùe se charger complc::temcnt
du message, mais cette offre ne fut point
acceptée, et le jeudi sltivant il se rendit à l'arrivée
du bateau à l'heure dite et eut le plai~r
d'apercevoir de ir2:s loin la maigre et longue silhouette
ùe Manon qui lui faisait de grands ~ignes
et l'essemblait, ainsi agitée, à un mât télégraphique en
mouvement. Elle boitait !!ensible1l1ent, s'appuyant
sur un gms parapluie, et dut s'aider <ln bras d'un
matelf)t pour descendre sur le quai. Gilbert s'empressa d'aller à sa rellcontre :
- Pourquoi venir vous-même, chère mademoiselle Manon, et ne m'avoir pas chargé ùe porter
vos le1,tres?
'
- Mon bOll Gilbert, cette promenade avec YOUS
est un vrai plaisir pour moi, et c'est nn plaisir
aussi de ,"oir ma petite COllsille. Et puis, vous le
dirai-je? Il m'est venu quelques doutes' sur la
C011\'enance d'envoyer près de cetLe enfnllt 1111
messager tel que yous ... Je me sentirais coupable
envers son père.
- Ah! que voilà des scrupules superflus, ma
chère demoiselle 1. .. Je crois que "ous pourriez
envoyer, au lieu lle moi, un palefrcllicr à
Mlle JGcqueline sans qu'elle s'aperçût de l'échallge
à moills, peut-être, qu'il ne lui fît plaisir.
- Je n'en crois pas un mot, 1110n enfant, pa;; 1111
mot, ajouta-t-elle eu se bissant péniblement, 1llalgré l'aP12ui de Gilbert.. dans la voiture, où il prit
place aupf2:s d'elle.
Qllelque t.el11ps ils rotl~fe1J
salIS parler; à la
fin, nlauoll, à qui le sileIlcc pesait, interrogea son
compagnon, taciturne :
- J'ai peur que vous ne soyez souffrant, ,mon
cher ami; "ons n'êtes pas clans yotre di;;pusition
ordinaire. VOliS 111 'en voulez c1e ne YOllS avoir pas
envoyé seul uupr' s de ma j '1I11e cou,sine,
- Kon, certes ! .. , Je m'ell vcux à 1110i de l',l,\'oir
désiré; car, en vérit.é, e'e;;t folie. Da1ls chacune de
mes rencontres a\'ec Mlle de Calcsne"" je n'ai
j<uuais manqu" de me sent.ir frois..;é, 11l111lill(', et
j'en suis sorti toujours avec de sourds renuent;; de
raUClt11e et d'aversion contre elle, cCU' qni l'eli~ourel
el cous les g-e1l~
de sa caRte. l'ourquoi
donc désirer la revoir? Pourquoi r0vc1' de cicons,tances Ci II i nous rapprochent, comme "i j'cil pnt!vais attendre la eOl1\'ersioll <le ~OJl
Îndifférellc\! en
sympathie, de !lon dédain nUlle sOllllainc admiration pOI1t" llles lI~ritcs?
C'cst tout. simple111ent
bête. Je Illl' (,01111ais bien, parbleu! Je n'ai ricn de
l'a l'Uel! 1i<:l"e11lcnt ~éù
uisa nt.
•
- nh! pour celn, vous n'êtes pas juge.
�68
IDYLLE NUPTIA LE
- Très bon juge, chère amie, et si votre amitié
pour moi vous abuse, l'intérê t que je me potte ne
m'a pas encore reudu aveugle sur mes défauts . Je
suis un jeune ûibou, plein de bonnes intentio ns.
mais peu fait pour roucoul er auprès des tourterelles. Alors, pourqu oi penser toujour s à cette
jeune fille? Pourqu oi s'est-el le emparé e de mon
esprit, de mou imagin ation, au point que je la
porte partout avec moi? Et plus je lutte cor.ln:
cette obsessi on, plus elle devient impérie use. MèS
pensées vont vers elle et mes pas suivent mes peusés; il me faut un effort de volonté iucroya ble pour
m'empê cher d'aller rôder comme un malfait eur
autour de ses bois, dans les fourrés . au risr]l:t'
d'être déchiré par les chiens de son père, avec l'espoir de la voir seulem ent passer de loin. Qu'est-('('
que c'est que cette folie? ... Ai-je perdu la raison?
Manon l'écouta it, ouvran t de gmnc1s yeux, élll"le
par l'impré vu de cette brusqu e confiderlce, trou·
blée aussi, dans le fond de son chaste cœur, par
l'accen t passion né et doulou reux de Gilbert . Très
rouge, elle balbuti a :
- Je crois, Gilbert , je crois vraime nt que vous
êtes amoure ux!
- Amouf eux 1. .. Quand je me surpren ds à souhaiter de la faire souffrir , de la voir pleurer et
tremble r devant moi! Quand je trouve un c1élice
sauvag e à l'imagi ner, suffoquée de lannes et de
prière, à mes pieds, soumis e, vaincue , dépossédée
de S011 orgueil et de ses charme s! Est-ce de
l'amour , cela 7... C'est de la vanité blessée, devenue féroce. Il est vrai que, dans d'autre s temps,
je voudra is pouvoi r lui sacrifie r ma vie... pour
rien ... pour un caprice ... mourir sur un mot ll'clle,
pour obteniIj seulem ent l'ombre d'un regret. Que
i.\'lade cette incohér ence, ma ch~re
pel1~cz-VOus
non? Ce n'est pas ::le l'amour , c'est de la maladie .
- J'ai peu d'exp6r ience en ces l1latil:1"Cs,
ml1rmura la vieille demois elle avec emharr a,,;
pourtan t, je me souvien s, j'ai ouï dire que les
fous, qu 'ils ~érai
amoure ux souven t sont un pe~
sonnen t, se lament ent, souhaIt ent de mOUflr, et
j'ai ouï dire aussi que cette folie se gUl-rit à merveille par le mariag e. Pourqu oi ricz-vOllS? Je 11e
vois vraimc nt pas ce que cette idée :l d'extra vagant.
- Et moi, je vois de ql1el air elle semit nccueil·
lie à la Tour d'Tf, votre idée, si j'avais ta :;impli.
cité de la prendre au sérieux .
pas, en c011sciellce, ce qu'on pour- Je ne ~ai
rait objecte r coutre vous, si ce 11 'cst ... pcut-C:lre ..•
Elle s'arrC:b :
�IDYLLE NUPTIALE
69
- Si ce n'est peut-être ceux de là-bas, n'est-il
pas vrai? Cela suffit bien.
- Tout le monde sait, en revanche, ce qu'était
votre père, la réputation qu'il a laissée; sa mort a
été un deuil pour le pays.
- Qui s'en souvient? Ses vertus, d'ailleurs,
sont notre condamnation, à nous, ses fils indignes,
qui n'avons pas su soutenir l'honneur de S011 nom.
- Dites vos frères, Gilbert. Vous, vous n'avez
rien fait.
- Rien! et c'est là la honte.
- Bien des choses plaident en votre faveur.
- Oh! je sais, ma fortune. J'espère pour votre
altière couRine qu'elle ne serait pas femme à se
donner pour de l'argent.
- Non, sans doute! Et vous-même ne la voudriez pas à ce prix.
Il fouetta son cheval et ils tombèrent daus une
rêverie qui se proln~ea.
Manon s'avisait pour la
première fois que GIlbert, après tout, serait un
fort bon parti pour Jacqueline. Il était beau,
jeune, riche, et malgré des tares récentes, infligées par quelque -uns des siens, de fort bonne
famille; il lui semblait impossible qu'il ne plÛ.t
pas à sa jeune cousine, et si vraiment il était
amoureux, rien ne s'opposeq:dt à leur bonheur.
Le cœur de la bonne demoiselle s'exaltait à
cette pensée; l'étrange langage de Gilbert, ses
contradictions, cependant, la désorientaient; elle
se débattait dans les brouillards de son ingénuité
comme un augure qui a perdu son horoscope. Et
pendant qu'elle cherchait avec grand trOl.lble la
lumière et le conseil, ces mots' d'amour, de ma·
riage qu'elle avait prononcés bruissaient dans le
silence autour de Gilbert, floUaient dans l'air,
ouvraient, à ses yeux incrédules, d'1nsaisisRabies
eRpoirs. Qui avait pu faire naître cette idée de
mariage clans la cervelle de Manon? Pourquoi en
avait-ellc parlé? Pourquoi, maintenant, se taisait·
eIle? Ils arrivaicnt en haut d'une raide montée
d'où l'on découvrait tout le pays. Le jour s'éteignait clalls des nuées d'un gris clatr, teintées
de lilas, talldis que la masse sombre des bois
dfpouil1éR émergeait déjà le contour indécis à
peine visible de la lune. Pourquoi cette blancheur
translucide et froiclc fit-elle apparaître eu son
esprit la figure pâle, pure et lointaine de Jacqueline, avec celte angoisRe spéciale, l'inquiet tour·
nH:tlt de l'illaccessible?
Cependllnt, tOlite pétrifiée d'enthousiasme pour
SOll idée, Ma11011 ne put garder le "ilcnce plus
longtem JlS et. entreprit l'éloge de sa jeune cousine,
�IDYLLE NUPTIA LE
que Gilbert écouta d'abord presque distrait cment,
fâché d'êtrc arraché à l'iudéci s de S011 rhc flottant .
- Si vous saviez quel cœur a cette enfant 1 de
quelle teudres se et de quelle énergic elle est capable ... C'cst elle qui a r6s01u et préparé la fttite
de sa sœur ...
- Elle aurait pu mieux faire ... Je n'aime guère
les filles révoltée s, qui fuient la maison paterne lle.
- Ah 1 Gilbert , vous ne savez pas ce qu'cst pour
ces jcunes filles la maison paterne lle. N'y a-t-il
pas une limitc où l'autori té des parents cesse
d'être légitim e? Et puis, si cette révolte est une
faute, Jacquel ine n'en a été complic e que par
bonté et dhouem eut. Elle, ue gagnai t rieu à faire
le bonheu r de sa sœur; elle y perdait , au contraire, uue compag ne chérie et courait tous les
risques de la colère paterne lle. C'est miracle que
Mathie u ne, l'ait pas enfermé e clans quelque monastère . Je vous le dis, cette eulant a l'âme des
martyr s.
Gilbert sourit :
- C'est beauco up dire 1... Admett ons que votre
jellue amie a un bon. cœur ; il n'en reste pas moins
vrai qu'elle a la tête un peu chaudc ... ~t si j'avais
amoure ux, comme vous l'imagi ucz.. .
la fohe d'~lre
- Non! non! s'écria Manon, un pcu {lépilée .. .
je n'imag ine rien de pareil à cette heure. Je ne sais
vraime nt où j'étais allée prendre cctte idl'c saugrenue. Je StllS désabus ée ... et c'cst tant pis poux:
vous. Voilà toute la vérité.
- Avoucz (Ju'il vaut mieux qu'il en soit ainsi...
et quc j'auraiS eu peu de chanccs de lui plaire 1
reprit Gilbert d'un ton léger, mais non sans une
secrète amert.ume.
- l'ourqu oi clone ne lui plairiez -vous pas?..
iVous Dt.es jelll1C, vous êtes beau ...
Il -éclata de rire :
- Bcau !... A 110115 doue 1. .. Vous voulcz dire que
je suis un beau parti, n'est-ce pas?.. C'est
convcn u.
rcprit-e lle [l'avem ent, non, Gilbert , je
- N~n,
bel hommc et que
l~n
veux due que V?L1S ~tes
vous avcz les traIts bleu faIts .. . fails pour plaire,
ou je ne m'y connais pas !... Il cst imposs ible que
vous soyez arriyé jusqu'à vingt-sc pt. ans salis
qu'oll vous ait clit. ccla bicn des fois.
- Enfin, snpPosol1S que je sois le plus bcau dcs
cœur de
hommc s, ccla suffirai t-il à gagner 1~
Mllc de Galcsn cs?
.Manou hésita :
- Lc cœur des jeuncs fillcs est un grand mystère, mou ami 1
�IDYLLE NUPTIALE
71
- Ah! ah! vous n'oseriez vous porter garant
de celui-là!
- Me porter garant de ses goüts, de ses préfé.
rCllces, non, en effet, je n'oserais 1. .. Mais de sa
valeur morale, je le fais hardiment, devant Dieu et
ma conscience ...
Elle avait levé la main avec une solennité si
naïve qu'elle échappait au ridicule.
- Je vous le répète, c'e t l'âme la plus pure et
le cœur le plus vaillant. Tenez, ajouta-t-elle en
étendant la main vers la mer, apparue dans la
direction du cap Fréhel, le lieu où nous sommes
me fait souvel11r d'une promenade qUE' jc fis un
jour avec ene et sa sœur sur la crête à pic des
falaisEs; elle n'avait pas neuf ans et 110US famcs
surprises par un grain avant d'avoir pu nous
mettre à l'abri. Vous savez avec qudle terrible
violence se déchaîne la bourrasque? En un instant, nous filmes enveloppées par un tourbilllon
de pluie, de grêle, de vent qui paralysait nos mouvemcnts et menaçait de nons précipitcr du haut
des rochers dans la mer, dont les vagues furieuses
s'élançaient à l'assaut commc pour nous entraîner
et llOUS couvraicnt d'un jaillissement d'écume.
Henriette, éperdue d'effroi, s'accrochait à moi aycc
des pleurs et des cris j et j'avais peur, moi aussi,
de ne pouvoir protéger ces enfants. Jacqueline,
elle, la mignonne, sans bruit, sans pleurs ni
cris, était venue simplement se placer euire nous
et l'abîme, opposant au danger le frêle rempart de
son corps d'enfant 1. .. Je n'ai jamais oublié cela
cc dévoucment naïf et spontané, dont elle n'avait
pas même conscience. N'cst-ce pas charmant? .. .
et cela la peint.
.7i1bert ne répondit :pas, et Manon, indignée de
l'insensibilité de son Jeune ami, ressentit contre
lui, pour la prcmière fois , un peu d'impatlcnce.
Ils arrivaicnt alors à l'auberge ou la voiture devait
les attendre. Gilbert aida la vieille demoiselle à
de~clJ(r,
11011 sans pcine, car elle gouffrait ellcore
de SOli entorse, et la traversée du petit bois, m~e
avec le secours de Gilbert, lui fut très pénible. Sa
rancune ne tillt pas contre les attentions ct la
douceur de son C01llpagnOl! ; d'un bras robugte, il la
sou tcnait et lui éparg1lc'1it beaucoup de Dlalt vais pas:
- Que vous êtes hOll 1 et que c'est dommage!
s'l-cria-t-cl1e, à 1111 moment où il l'avait prise dans
ses bras pour franchir Ull large bourbier.
-- Dommage que je sois bon? demanda-t-il,
souriant.
- ('e n'est pas ce que je VCll.' dire: je regrette
que deux êtres que J'aime, cl qui seraient faits
�IDYLLE NUPTIALE
pour se donner le bonheur, ne se soient pas compris. C'est là ce qui me fait de la peine.
Il ne répondit pas, et une long silence s'établit
de nouveau entre EoUX; déjà. ils touchaient à la
lisière du bois et entrevoyaient l'énorme monolithe solitaire, témoin muet des générations défuntes, quand Gilbert s'arrêta brusql1ement et,
regardant en face Manon, dit lentement :
.- Si je pouvais croire que cette jeune fill<:! pût
m'aimer, en vérité, je serais homme à courir
l'aventure et à tâter du mariage.
- Plaisantez-vous, Gilbert? demanda la bonne
demoiselle, suffoquée d'étonnement; après tout ce
que vous venez de dire ...
- Tout ce que je viens de dire ne tient qu'à la
trop juste crainte d'être épousé par calcul. Si
j'étais sftr de lui inspirer - un jour - à for"te de
tendresse et d'adoration, un peu d'affection sincère, oui, par désœuvrement et curiosité d'un état
nouveau, par lassitude de moi-même, de l'existence creuse et vaine que je mène, pour faire,
comme 011 dit, une fin un peu propre, je me risquerais volontiers avee elle dans cette aventure
redoutable du mariage.
- J'ai peine à croire encore que vous parliez
sérieusement ... Ull revirement si soud~.in
...
- Que voulez-vous? il se fait quelquefois dans
l'esprit des clartés subites qui vous forcent à
voir, à compremlre, ce que l'on mettait SOl1 orgueil
à nier. Cette petite histoire que vous venez de me
conter, eet.t.e enfant, cette mlglloune, se jetant au
hasard du danger pour protéger sa sœur, cela m'a
touché au cœur. Il y a une force d'amour dans ce
petit être que je n'avais pas SoupçC'1Jllée chez
Mlle de Galesnes.
- Elle y cst, mon cher ami, elle y est, cette
force d'amour, je vous l'affirme! s'écria Manon,
radiensc.
- Il reste à savoir si je suis dign<! qu'elle en
dispose en ma faveur; c'est ce qu'il importe
d'éclaircir, et, si vous le permettez, tOllt à l'heure.
en votre préscnce, dans les formes plus honorables, je vais lui offrir ...
- Comment 1 comment! VOliS lIC VOltiez p.1S
dire CJue vous allez ainsi, brusquement, fain
~ une
déelaratiOll ...
- Je le dis expressément., an contraire, chlère
amie. Une déclaration respectue\1se <l.:vant un témoin respectable.
- Mais, m011 enfant, cela ne se fait pas ain 'i ,
sans préparation
.
1
L'effarement de 1V!allOll fit rire Gilb \
�IDYLLE NUPTIALE
73
- J'y mettrai toutes les formes, et ne manquerai pas de lui dire en l'abordant; « Préparez-yous,
mademoiselle, à entenùre une chosc extraordinaire, et pent-être désagréable. •
- Vous vous moquez de moi! et j'ai la sottise
de vous prendre au sérieux. Laissons ce sujet,
vous me feriez de la peine.
- J'en serais au désespoir, ma bonne et indulS'ente amie. Veuillez me dire cependant comment
Je pourrais arriver à faire connaître mes senti-.
ments à Mlle Jacqueline et à connaitre lcs siens
à mon égard:'.. à moins que vous ne vous chargiez
de l'interroger yons-même ...
- A Dieu lie plaise!... Si vos intentions sont
sérieuses, gardez-vous de dire à Jacqueline le
moindre mot d'amour, comme aussi je n'aurai
garde de lui faire pressentir vos desseins avant
que son père ait approuvé votre recherche. Apr~s
l'aventure d'Henriette, s'il pouvait crcire à quelque connivence secrète entre vous, je le connais,
rien ne lui arracherait son consentement, et de
même, s'il apprenait gue je me suis entremise à
son insu dans cette affaire, il ne me reverrait de
sa de. Croyez-moi, allez à lui tout droit, demandez·lui la main de sa fille et la permission d'essayer de lui plaire, ce sera mieux ainsi. Croyezmoi, mon ami, croyez-moi; la voie la plus droite
est aussi la plus sûre.
- Soit! j'aurais aimé à entendre mon arrêt de
la bouchc de Mlle de Galesnes; il me semble qu'il
eût été moins dur ainsi. J'imagine qu'elle ne
pense pas grand bien de moi, mais peut-être, en
effet, si son père le permet, arriverai-je à lui donner une moi11s mauvaise opinion de mes mérites.
J'irai dOllC affronter le sanglier ùans sa tanièrc.
- Et vous nc fcrez pas attention à "es brusquerics, à SOli humeur bourrue, n'est-cc pas?
- Hum !... je nc suis ~uère
patient.
- C'est qne tout seratt perdu.
Elle l'esta un instant perplexe, puis reprit braYCllIC11t ;
- Il vaul mieux, je crois, que je sonde d'abord
le terrain, si, toutefois, vous avez assez ùe COtlftall('C c1al~
ma diplomatie?
Gilhert accepta avec el111)ressement l'offre déyou{e de sa vieille amie. 1 tres~ail
en aperce\"nut Jacqucli ne, adossée au monolithe.
- Voici Mlle de Galcsnes qui vous attend. Ne
puis-je an moim; b saluer?
- Non, mOl! cufant. Je venx arriver demain 'prè:i
de .Inthieu av c UIIC conscience nette, et mamtenant 'lu" je connais vos sentiments, je me ferai"
�7~
IDYLLE NUPTJALE
scrupule de cette rencontre. C'est déjà trop que
mon irrétlexion vous ait mis deux foi.; en sa présence, à l'insu de son père. Je m'en fais le reproche sévère et m'en accuserai cerlait.ement en
confession. Hélas! c'est le caractère du pauvre
Mathieu qui m'a conduite à user de détours. C'est
ainsi que le t<;>rt des uns fait le péché des autres.
Gilbert se résigna et, caché derrière un épais
buisson de houx, se consola par la contemplation
de Mlle de Galesnes, tandis que Manon, lourdement appuyée sur une canne, s'avanç.ait en boitant ,èrs elle.
Jacqueline, debout contre la Pierre-qui-Vire, regardait au loin, du côté de la mer, d'un regard
qui ne voyait pas, mais se tournait d'instinct vers
l'espace infini, comme pour ne pas rencontrer
d'obstacle au vol de son rêve. Gilbert contemplait
son profil dessiné en reHef sur les teintes assombries du crépuscule par une blancheur lumineuse
et suave. Un faux pas de Manon la fit se retourner
au bruit du pied heurtant une pierre et elle accourut pour la soutenir avec une sollicitude très tendre et de séduisantes caresses.
VIII
Manon Du Lac ne dormit guère cette nuit-là,
agitée par l'importanle mission dont clle s'était
chargée près de son redoutable cousin.
- Si seulement il me laisse parler! soupiraitelle sous l'ombre de ses chastes rideaux, tournant
et retournant sa tête enfiévrée sur l'oreiller.
Elle se repentllit presque d'avoir accepté ce
grand rôle d'ambassadrice; les avantages matériels·
offerts dans cette alliance la rassuraient seuls un
peu : c'était l'argument décisif sur lequel elle
complait pour convaincre M. de Galef,nes . .
- Devrais-je dire tout de suite le chiffre brut
de sa fortune ou plutôt le revenu annuel? sc demandait-elle au fond de la petite voiture de
louage qu'elle avait préférée à celle qUe lui offrait
Gilbert, parce qu'eHe lui dOllnait, pensait-elle, un
air plus grand d'impartialité.
Et, cl'avance, elle combi!1ait 5011 plan cl 'attaque,
préparait ses effets, se récitait sa leçon, prévoyant
le~
objections, y cherchant dos rfponc;p.s. La bise
était piquante, et bien qu'elle ellt mÏ!;, pour donner plus de solennité à sa démarche, ses plus
beaux habits el :.;on chapeau le plus favorable, elle
avait, cu arrivant à la Tour <l'If, les yeux et le
:neF- rouges, et ses membres raidis par le froid
aussi bien que le ressentiment ùe son f'ntorse nui.
�IDYLLE NUPTIALE
75
sîrent à la majesté de son allure comme à l'agrément général de sa J)crsonne. C'est ce que lui
déclara la voix caustique du seigneur dc G::desnes, lorsqu'il la vit se tirer péniblem.-nt de l'incommode véhicule.
- Qu'est-ce que ce déballage grotesque? Dieu
me damne si ces longues jambes n'appartiennent
pas à ma chère cousine, Manon Du Lac!... Et
qu'est-ce que vient chercher ici mademoiselle Manon Du Lac? Si c'est un gracieux compliment,
elle se trompe d'adresse. On ne tient pas cet article-là aujourd'hui à la Tour d'If, où tout va de
travers, où chacun à l'envi semble me vouloir
mal de mort.
Tout en grondant comme un dogue, il aidait
cependant la craintive ambassadrice à se dépHrer
de son manteau et l'Îlltroduisait dan$ la salle à
manger où, tOltt au fond de la chemi:!ée, brellait
un feu de tonrbe.
- Ma femme est malade, au liL; sa fille est
près d'elle. Vous pouvez aller les rejomdre quand
il vous plaira, tar je suppose que ce n'est pas
pour mes beaux yeux que vous êtes VC1llte, par
ce froid de loup, dans cette carriole dlhallchfe.
- Si, si vraiment, c'est pour vous, Mathieu.
Et comme elle vit ses pltiSiillntes épaules
secouées par un gros rire Îllcréc1ule, dIe se hâta
d'ajoltter :
- J'ai une cOlllmunication importante à vous
faire, mou cousin.
l'nis elle s'arr.Ha, troublée' par l'ém'Jtioll, cherchant en vain dans sa mémoire les phrases décoratives qu'elle avait préparées.
- Voyons cette communication, dit-il, étonné
qu'elle se fûL arrêtée.
Et, s'apercevant qu'elle était encore debout, il
la fi t asseoir.
- Allons! ma chère, dites vite ce que vous avez
sur l'estomac; ('aT je n'ai pas de temps à perdre,
et pen (le J)atk.oce, YOUS savez!
11 s'a,Îossa a le. .:heminée, dominant Manon de
sa haute taille et la tenant fascinée par l'itnpatiel1cC de se:; yeux gris impéricu.·.
Est-ce donc si difficile? repril-il vagueruellt
inquiet... VOliS ne venez pas, je pense, m'emprunter cie l'argent? Ce serait diautrelliput mal
à propos ...
--- 1 ·on, non, s'écria-t-elle, secouant la tête par
un 111011VemctlL spasmodique de dénégmion devant
\Ille si m01Jstrue11se supposition, j'ose dire que ce
serait plutôt ... oui, vraiment, plutôt le contraire ...
C'est-à-dire .. .
�70
IDYLLE NUPTIALE
- Mademoiselle Manon, je serai forcé de vous '
1alsser vous expliquer avec les chenets ; j'ai à midi
une adjudication importante, et en fail de fagots ...
Il recula devant l'impertinence de sa plaisanterie.
- Eh bien, voici, mon cher ami.. Mais je
vous supplie de m'écouter avec patienct:, sans cela
je ne saurais m'acquitter de ma mission.
- Une mission, maintenant? s'exc1oma M. de
Galesnes.
- Oui, Mathieu ... Je suis chargée de vous demander la main de Jacqueline.
Elle dit cela tout d'une haleine, effrayée de son
audace.
Il eut un S0ubresaut si brusque qu'elle en
recula dans son fauteuil.
- La main de Jacqueline !... rien que cela! On
m'a volé l'aînée... une malheureuse qui maintenant m'outrage, me brave audcies
~ ment.
Aujourd'hui même, ce matin, j'ai reçu encore un de
ces papiers infâmes, où une loi inl:jue se fait
complice de la désobéissance et prend parti contre
l'autorité de la famille. - Il frappa du poing sur
la pierre de la cheminée. Et l'on veut me
- prendre la fille qni ule reste! Quel est' le misérable qui l'a suboruée?
- Subornée !... Mathieu, sur mon salut, la
pauvre enfant ignore ma démarche... aussi bien
que sa mère ... Vous êtes le premier et le seul à
qui je me sois adressée ... C'est à pein€ si Jacqueline connaît celui qui m'envoie, et elle ne se doute
guère des sentiments qu'elle lui a insrirés.
- Comment la connaît-il? Où l'a-t-i vue?
- Ici même ... et à l'église où, plusieurs fois,
il s'est rendu pour la voir.
- Joli lieu de rendez-vous !... Et il lui a suffi, :
à ce 'garçon, de voir deux ou trois fOIS ma fille
pour avoir envie de l'épouser... Encore un courenr de dot, alors ... Eh bien, morbleu t il est mal
venu! je n'ai pas le sou 1. .. Toul va >\ la diable,
vous dis-je, dal1s ce pays. Et 1~3
Ïln['ôts courent
toujours ... La misère, oui, la misère est à la porte,
ef; vous venez me parler noces et festins 1
- \1 est riche, Mathieu, s'écria MallOn précipitatLllent, et ne demande pas de dot.
- Riche?... Il n'y a pas de riches en cette
terre de gue·lserie ... Ce serait alors an étranger,
un artiste cC:nme: ce drôle cle Forcellcs, ou quelque
Iôdeur de plage en quête d'aventure mnrimoniale.
- Non, Mathieu, mon protégé ...
Il baussa les épaules.
�., ..
1
IDYLLE NUPTIA LE
oiselle
madem
de
protégé
le
...
protégé
- Votre
ManNl ... C'est très drôle.
- Ecoutez-moi, mon cher ami, je vous assure
que la chose en vaut la peine: ce jeune homme
est riche, très riche même ... il est de ce p'ays et
l'habite avec sa famille ... Et depuis qu'li a vu
Jacquel ine, ici même, un soir ... dont j'bésite à rappeler le souven ir.
- Un soir? ... ici? ... Ce n'est pas, je suppose ,
cet Arrado n qui vous accomp agnait? Vous n'oseriez pas pronon cer le nom d'un de cec; bandits à
côté de celui de ma fille ...
Manon pâlit et, d'une voix altérée, 1 épondit :
- C'est de lui qu'il s'agit, Mathie u, et je vous
jure que c'est le meilleu r et le plus h01J11ête jeune
homme que je connais se... Sur mon âme, je le
jure.
- Et moi, je vous dis, Manon, que vous aventurez légèrem ent votre âme.
- Non, non, j'affirm e que Gilbert Arrado n
n'est en rien sembla ble à ses frères. C'est le portrait de S011 père, qui était un homme d'honn eur ...
presque un saint.. Et Gilbert est milliQnnaire,
1 reprit avec
absolum ent, mon cousin, mi1lon~re
emphas e Manon, qui s'était arrêtée a cette formule comme plus express ive et retent's sante que
toute autre ...
- Bast! bast! gromm ela M. de Ga:esne s, d'un
ton amolli sous la rudesse gouaill euse; l'hérita ge
de la tante Delphin e, n'est-ce pas? Il doit être
singuli èremen t entamé avec tous les vices que ce
garçon a pris à sa charge, sans parler des siens,
mère, frères et le reste... Il faudrai t, avant tout,
être renseig né sur la moralit é du jeune homme
et sur la solidité de la fortune .
- Renseignez-vous, cousin, à votre aise, reprit
noblem ent Manon, en frottan t ses longues mains
l'une dans l'autre avec un air de tranqui llité
triomph ante. Je vous indique rai son notatre , et
pour ses mœurs , si quelqu 'uu ose l'accuse r, je
demand e à connatt re le calomn iateur, et qu'il
fournis se ses preuves ...
- Bon 1 nous verrons cela! Mainte nant, mademoiselle Manon, vous pouvez, si cela vous plalt,
aller trouver Mélanie dans sa chambr e, qu'elle ne
quitte guère, car elle est assez mal en point... Je
vous le dis, tout va à la diable ici; il semble que
chacun fasse exprès de me mettre hOf's de mes
gonds.. . Surtou t, pas un mot de votre jeune
homme , hein L. Je me réserve de parler, s'il y a
lieu, plus tard ... Ce n'est pas la peine que cette
petite se monte la tête d'avanc e ...
�IDYLLÈ NUPTIALE
- Ma seule crainte serait plutôt qu'il ne lui
plftt pas.
- Hein?.. qu'en savez-vous?
- Elle semble si calme 1... un peu froide même, .
Mathieu ... Du moins, je le crois ...
- Eh! ne pas s'y fier! D'ailleurs, une fill-e
sensée prend le mari que lui offre son pèrc, et Jacqueline a du bon sens. Et puis, à.. son âge, quelque,; colifichets de rubans ou de bijoux renùcnt
l'obéissance facile ... Vous restez à dîner, je pe11Sc?
-- Non, si vous le permettez, Mathieu, répondit la brave fille, dont cette invitation, symptôme
d'heureux augure, fit bonùir de joie le cœur affectueux, mais qui crut plus politiquc dc ne pas
épuiser la bonne volonté dc son COU:;ill ... Vous
comprenez l'impatience de Gilbert.
- Surtout, n'allez pas trop vite et lie soyez pas
trop fière de votre clicnt..., il a une fichue famille,
et cc 11'est pas tout plaisir d'entrer dans cette
crapaudière.
Après avoir ainsi ramené à la raison la fierté
présumée de Manon, lH . dc Galesnes sortit en sifflant scs chiens, ct le bruit pesant de ses pas se
perdit dans le lointain de la vaste cour, tandis
que ~ ' Iat1on
se hâtait pour embrasser ses cousincs.
Mmc ùe Galesnes, extraodin~m
vieillie et
pâlie, était étcnùue dans une anti<iue bergère,
tenant un paquet de linge à repriser sur ses genoux; pourtant, ses mains languissantes, alJollgécs inactives des deux côtés du corps, sa tête
rCII\'cr:;ée en arrière, disaient l'accablement et la
faiblesse. A ses pieds, sur un tabouret, Jacqueline,
assise, rapprochait adroitement quelques tisons
qu'elle counait de débris de mottes.
La chambre immense était glaciale et, par des
fissures que calfeutraient mal de grossiers bourrelc:ts, des vents coulis agitaient les minces
rirleau.- de toile perse fanée qui dataient du ruariage de Mme dc Galesnes. A Il brnil des pas ùans
le corridor el de la porte ouverte, les deux femmes
se rctomncrent, s'allell(1aut à voir M. de Galcsnes
et inquiètes de t'ettc visite inaccoutumée. L'ap~
l'ition de Manon leur ar~U('h
uu cri (le joie et de
surprise, prcsqtlL (le cnnnte, aussitôt dissipée par
j'a.spect rayollllant de la bonne dC111oisC'lle.
- Moi-mCme, chères amies, la vieille Manon!
s'(·"ria-t-clle mc1iells ... J'avais uu cl)nseil à dc)ll<tlIc1c. à l\Iathicll, et je suis venue.
.
- L'as-tu vu Mjà? <1.cmanda Mme de Galcslles;
:1 était bil'Il mal (lisJlosé cc matin ... à CIIIlSC ...
- Je sais, amie, je sais... Il a Hl' très bon
\lour 11H11... UIJ pLU bourru, 11.1 flais? ... On ne
�IDY LLE NUP TIA LE
pou rtan t... Il m'a
chan ge pas sa natu re; très bOll,
invi tée à dîne r. ..
ueli ne joyeuse- Quel bon heu r 1 s'éc ria Jacq
en l 'hon neu r de
joie
de
feu
un
vite
ons
fais
t;
men
nt.
eme
évén
ce gran d
vois in cher cher
Elle cou rut dan s un cab inet jeta allé grem ent
lle
qu'e
hes
deu x éno rme s bftc
dan s la (.hemin~
dera ..
- Pren ds gard e 1. •• ton père ,gron
atte nda nt, un
en
ours
touJ
ns
sero
s
nou
s
- Nou
ce soir , couez
rest
s
vou
rs
Alo
...
ées
peu réchauff
sine Mal lon?
t-à- dire une affaire
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rega rde pers oun elme
qui
...
moi
r
pou
nte
orta
imp
de suit e.
tout
tir
par
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blig
m'o
lem ent,
ets?
secr
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c
- Tu as don
re ... très prov isoi re .•.
- Oh 1... · un secr et prov isoiaire
sera faite ... une
l'aff
Je vous le dira i qua nd
et qui vou s fera
es,
chèr
mes
ire,
affa
ne
bon
très
plai sir.
sir déso rma is, ma
- Rie n ne peu t me faire plaiser
Hen riet te une
bras
d'em
sauf
pau vre Man on ...
rir.
nlou
fois encore ava nt de
ez-v ous? Ce son t des
- Mou rir t A quo i song vivr
e, Mélanie ... Mouà
e
rest
s
vou
l
qu'i
ées
ann
choses ... Si YOUS
les
er
rang
d'ar
ière
man
rir 1 jolie
e, au con trair e,
yivr
faut
il
te,
riet
Hen
ir
voulez revo
la colère de
que
ce
u'à
jusq
ps
gag ne.r du tem
.
Mat hieu s'ap aise ...
Je le con nais , il ne par- Jam ais 1 chèr e ami e ...
.
don nera pas. ..
reçu e 1... J'ai ,
- Que sait -on? ... Il m'a si bien
heu r.
bon
de
nts
ime
sent
pres
ee mat in, des
IX
s une enq uête miQua nd M. de Gal esne s, aprè
onn e ne por tait
pers
que
ré
assu
fut
se
,
nuti euse
préc ise et que
on
sati
accu
une
auc
ert
con tre Gilb
l'en glob er de
à
t
aien
born
se
s
lant
les plus mal veil
défa vora ble
t
men
juge
e
mêm
part i pris dan s le
ses frèr es,
ouru
enc
nt
qu'a vale nt trop just eme dém ontr é, preu ves . en
eut
lui
ure
nou
le
nd
qua
adm inis trée et
mai ns, que 1& fort une étai t bien
lui qemblèqui
ités
igal
prod
s
aine
que , mal gré cert
me d'av oir
com
nte,
cria
ren t d'un e sup erfl uité
et plus ieur s voit ures
plus ieur s che vau x à l'éc urie dép
assa it Jam ais son
sou s la rem ise, Gilb ert ne une sou dam e sym palui
r
pou
çut
con
reve nu, il
gen dre.
thie et décr éta de l'av oir pou r
�Sv
IDYLLE NUPTIA LE
Il avait donc, quand il entra, un matin de janvier, dans la chambr e de sa fiJ1e, un air riant,
ou du moins aussi éclairci que le permet tait la
dureté de S011 visage enhulli né d'un coloris épais
daus son collier de barbe rousse grisolln ante,
pareille à un bui~o
de m(triers sauvag es touchés par la gel(-e d'autom ne.
- Où est Jacquel ine? Faites-la venir, je vous prie.
Malgré la douceur relative du ton, Mme de Galesnes ne put se défendre d'llll Il-ger tremble ment.
:Elle fit aussitô t avertir sa fille et, par tUl regard
dérobé, anxieu x, chercha à deviner les dispositions de son mari.
- A vez-vous quelque reproche à lui faire?
manda-t-elle timidem ent, ltlcapable de suppordeter
une plus longue attente.
- Pas pour le moment. Je veux vous entrete nir
l'nne et l'autre de choses graves.
Qu'étai t-ce, mon Dieu? Elle ne devina pas et
Sil pensée sc porta sur Henrie ttç : quel
plus
grand malheu r pouvait lui venir encore d'eJ1e?
Pas un instant , elle ne compta C\U'UIl peu de joie
pftt lui arriver par l'interm édiaire de son mari.
Jacquel ine entra et s'arrêta , troublée, elle aussi,
sur le seuil.
- Assieds-toi et écoutez, toutes les deux.
Jacquel ine vint se blottir sur le taboure t aux
pieds de sa mère et appuya sa main sur ses genoux, comme si le contact entre elIes devait doubler leur courage. M. de Galesnes fit, selon son
habitud e, quelques pas à travers la chambre, puis
vint s'appuy er à la cheminée :
- Jacqueline, un jeune homme qui "ous n vue
et à qui vous avez su plaire ... Ne vous agitez pas
et écoutez en silence, vous répondrez ensuite ...
Prenez le temps de réfléchir avant de parler ... Ce
jeune homme vous fait l'honue ur de me demand er
votre main. Il n'y a pas là, je pense, de quoi pâlir
et prendre cette figure de désolation. Je l'ai autorisé à venir chez moi et à s'efforcer de vous être
agréable.
- Quitter maman ! munnu ra Jacqueline, dont
la petite main froide se crispa d'angoi sse sur le
genou de sa mère.
« Perdre aussi celle-là! • pensa la mère, dont
les lèvres trembla ient.
- Il arrive toujour s un momen t où l'on doit se
quitter , hla fille, soit par le mariag e, soit par la
mort ... La séparat ion, du reste, en serait une à
peine, puisque ce jeune homme habite le pays.
Qui sait même? Si la Tour d'If venait à lui platre,
peut-êt re aimerai t-il ce séjour autant qu'un autre.
�IDYLLE NUPTIALE
JI avait repris sa marche à grands pas bruyants
à travcrs la chambre ct s'arrêta pour observer SIlI
le visage des deux fe111ll1es l'effet de ceUe insinuation. Les joues de Mme de (;alesne$ S' "laicnt légèrement colorées, mais le visage pâle de Jacque1iIlL
impassibl . clans SOli e . 'pression atlen('c •
était. n~sté
(-!.ounlic
elle n'écoutait pas, n'avait pas ~l1tedu,
de l'idée li mariage, qui l'ép uvantait, 111(li!Tl·
rente au, reste. M. de (~alL-snc
rel?rit sa prOlllenadc sur le parquet lllal joint ct cnaut :
- Nous n'en SOllllUes pas là : commellçOIlS par
le commencement. Cc jeulle homme va "cuir tont
à l'beure ct je vous prie tIc soigner uu peu votn'
tenue et de "ciller à cc que lc sa1011 soit disJlo~'
convenablement, afin que S011 ill1pr ssion soil bonlle.
- Yous Ile nOlls ,l\'ez pas dit S011 nom, Mathieu? dcmanda Mm de nlcsC~.
Il toussa, puis acccnlua forlement sa l'l'ponS, n
bomme qui a pris SOI1 parti à l'avance des objet:tions :
- C'est un des ,\rradoll ... le meilleur, Je seul
bon .. ,
Mme de Galesnes ne put retenir un geste d' fTroi:
- Mathieu, s011geZ-Y0l1s à ce qu'est celte famille?
- Sa famille ne vaut pas cher, c'est COnyellll ...
Faites-moi la grâce de penser qu'avant de souger
à donner ma fille à 1'nn de ces jeunes hOD1mes, j'ai
pris, pour me renseigner, toutes les précautions
les plus minutieuses, répondit-il en s'irritant 1111
peu. Du reste, si vous croycz que je n'ai souci ni
de mon hOllneur ni de ma fille, vous aurez plus de
confiance peut-être en votre cousine Manon, dont
Gilbert Arradon est le protégé et l'ami ...
Le nom de Gilbert réveilla l'attention de Jacqueline.
- Si pourtant il ne me plaisait pas, mon père?
demanda-t-elle avec une vivacité nerveuse.
Il répondit brusquement :
- Pourquoi ne vous plairait-il pas? Il est jeune,
grand, bien bâti, beau garçon; il est honnête,
intelligent et sa fortune est considérable. A moins
que YOUS ne soyez folle, YOtlS devez être ravie de
ce mariage ... inespéré, tout à fait inespéré dans
les conditions où vous êtes et avec votre très modeste dot." Qu'a,'ez-vous à répondre? ... A moins
que vous n'ayez - comme l'autre - nl1elque se~rète
intrigue ...
Elle répondit avec une vivacité indignée:
- Je n'ai pas d'intrigue, je ne connais 1? p rsonne ... personne au monde!
Et d'uge voix basse elle ajouta :
�:S2
IDYLLE NUPTIALE
- Seulement j'aurais ,"oulu, si je me marie,
aimer d'abord mon mari ...
- Et qui vous en cmpêche, morbleu? On ne
vous demande que cela!
11 frappa dll pied avec colère, puis, plus doucement, reprit :
C01ll11l nt pourriez-vou:> savoir si \'Olt:> serez
011 110n capable de l'aitllcr avant dc l'a\'oir vu?
Soyez de bonne foi ct répondez.
Il avait pris un air <le bOllhomie somiantc, penant être ainsi pIns persuasif. S011 instinct dt! défiance ajouta :
- Le connaissez-vous? .. Où l'avez-yons rencontré?
J acquelille, qui s'abandonnait, distraite, aux hasards de l'ellt.retien, ressaisit :;a présence d'esprit
par la crainte de compr01lJettte Manoll.
- Je l'ai al?erçu près de vous, 111011 pèr , dans
le vestibule ou vous avez, U11 soir, échangé quelques mots avec lui.
- Et c'cst tout?
Unc rougeur glissa sous la peau fine ct pâle de
se joues ct gagna son front, mais sa voix garda
son timbre clair et calme.
- Je l'ai vu aussi à la paroisse, où quelquefois
il est venu.
La réponse, qui confirmait le récit de Manon,
plut à M. de Galesnes; un rire de bonne humeur
agita son collier de barbe rousse.
-- Ah ah! les filles ont des yeux tout autour de
la tête pour découvrir les galants ... Il paraît. bien
qu'il songeait à vous depuis longtemps.
Elle répondit avec une sincérité plus large :
- Jamais l'idée ne m'est venue qu'il fftt occupé
de moi.
- Je ne lui en veux pas, à ce garçon, il a raison
de vouloir se marier à son gré. Que diable! il a le
droit de choisir! Ce n'est pas un aventurier, lui,
un intrigant fall1élique qui se glisse cauteleusement dans les familles pour y semer le désordre et
la honte.
L'expression de souffrance qui tira.i11a les traits
de sa mère à ce prélude trop connu des -invectives
<:ontre Georges Forcelles et Henriette, inspira à
Jacqueline de terminer l'entretien. Avec une dédsion calme qui parut à M. de GaJesnes U11 premier
acquiescement à ses désirs, elle se leva :
- 3i ce mOllsieur doit vell il' tout à l'heure, 'ditelle en laissant tomber sur ce mot « monsieur )
un accent presque imperceptible de dédain, il est
'.:eillps, je pense, de faire oltvrir les volets du
<;alon et d'y allumer du feu.
�IDYLLE NUPTIA LE
anssi un peu
- Parfait ment!.. . Et ~oiglez
trOl1\'C bellcs
à ce qu'il von~
tenuc. Jc ticlI~
~'otre
les dcux, 11élanic, cL tl cc qu'il soit. l'Qnqui~
touc~
sans r '·missiOII. C'cst bien le lllOimi quc ,;\1r mcs
clcu, ' filles il y cn ait UlIC qui me donne UIJ pen de
joÎc. Allolls! va tc « glorific r » un pcu, j'aillera i
ajouta-toi) ClI rcprena nt avec
ta mère à dc~el1ùr,
Jacqucl inc lc t.utoiem cnt qu'il abando nnait souvent, par UllC habitud e il1stillctive d'unir soliùairement la mère ct la fille en une sorte d'êtrc col'ectif.
.Mme dc Galesl1es sourit, touchée de cette attcn~Ol
il~ote.
- l\lcrei, 111011 ami. J'ai quelque s soi11s à prcndre pour vous fairc honncu r; notls nous clltr'aidcrolJs, Jacqucl ine ct moi.
Elle SOllna, donna dcs ordrcs, tandis quc s'éloignait M. de GalcsIlCS, satisfai t d'ullc soumis sion
qu 1j1 jngcait accomp lic.
- Oh! mère, S'l'cria Jacqucl ine, dès quc SOli
père sc fnt éloigné , - l'e.· prcssio ll dc sa voi.·
comme celle dc son visage révélai t unc désolati oll
jnfillie.
Mme d Galesnc s, émlle, s'arrêta dans l'œuvn ;
rommen cée dc sa toilettc de cOl11mande.
. - Quoi douc, ma chérie? ... Il Y a beauco up de
vrai dal1s tout ce que dit ton père. Il fauüra bien
nu jour nous quitter et les avantag es qu'offre Ct;
jeunl. homme ...
Jacquel ine l'interr ompit passio1Jnément :
- Mais il mc déplaît. .. Je nc l'aimc pas ... Je ne
"aimer ai jamais.
- Tu n'en sais rien, ma pauvre petite. Que lui
reproch es-tu?
Du même ton emport é, elle répond it:
- Tout 1. .. Il est trop grand, trop fort, trop sé'\1ère ... ct triste. Un héros de légellde , un cuevali er
de cauche mar! Jamais jc nc pourrai s m'habi tuer à
un pareil compag non de vic!
- Celle quc tu mènes ici n'a pas dtî. te rendre
difficile, ponrtan t.
- A celle-là, du moins, je suis habitué e; ct
puis, tn cs là, toi, tu m'aime s. Mais te quittcr et
subir le même joug de tristess e, seulc, sans toi,
maman , si bonne, si douce, si tendre, jamais, jamais jc ne pourrai .
Elle éclata eu larmes impétu euses qui coüvrirent eu uu instant son visage, en sanglot s d'eufant rendus siuguli èremen t doulou reux par la
contrai nte qn'clle s'ét..'Ùt imposé e devant son' père.
Mme de Galesne s, effrayée de ce paroxy smc . d'nn
chagrin qu'clle n'avait pas prévu, la prit daus se-
�IDYLLE NUPTIALE
bras, étouffant ses sf\nglots contre son cœur et la
couvrit de baisers désoll's; elle s'efforça dc lui
douner du courage, de l'espoir, affirmant sans
conviction qu'clle resterait toujours libre d'acceptcr ou de refuser, qu'on ne niarie pas lcs jcunes
fillcs malgré clles.
- Il faut d'abord te soumcttre au désir de ton
père, c'est ton devoir, 111011 petit ange, et c'est
aussi de toute justice; 011 ne refusc \)as d'obéir de
parti pris, obstinémcnt! Voyons 1 balgne tes ycux
et assieds-toi là; nous causcrons pendant CI ne je
te coifferai.
D'une main lég\!re, clle essuya la trace brIllante des larmcs, enleva le pcigne qui rctenait
les cheveux, aussitôt déroulés avec des chatoiements moelleux et souples, y cnfonça ses doigts,
que caressait délicieusement le frais contact de
ces longs écbeveaux de soies emmêlées. Elle c'ontilluait cependant à rl'pandre la douccur dc ses
sages conseils sur l'âmc effarouchée de Jacqueline.
- Ce IlC serait pas assez de te soumcttre matéricllement. si ton cœur et ta vol<mté demeuraient
secrètement rebelles; il faut être loyale daus ton
obéissance, pour mériter que Dieu la béuissc, mon
amour. Essaye de t'habituer à ce jeune homme,
essaye sincèrement de te « plaire » à lui.
- Comment le pourrais-je? soupira Jacqueline,
tournant vers sa mère son jeune visage pâle, qui
apparut comme une rose blanche dans la mous·
seuse profondeur de ses chevettx aux reflets bntnis; 'ce n'est pas ainsi que je m'étais imaginé mon
mari, il est si différent de Georges 1
- Toujours ce Georges funeste! murmura la
mère, avec un ton d'amère rancune qui altéra subitement la placidité résignée de ses traits. On
-peut être digne d'amour sans ressembler à Georges, crois-le bien, ma petite fille.
Elle releva les cheveux lustrés en épaisse torsade, y enfonça de longues épingles et congédia
Jacqueline d'un baiser.
- Et si je ne puis me « plaire» à lui, demanda
,œlle-ci au moment de refermer la porte, oserai-je
refuser, dites?
- Nous oserons, tu verras. Nous serons deux
pour oser.
Dans le fond de sa pensée, i11ui semblait impossibl~
que Jacqueline ne se laissât pas toucher par
la sJtlcérité généreuse de l'amour qu'elle avait inspire, et dont elle sentait elle-même, dans son
cœur de mère, s'insinuer la flatterie. Elle ne se
doutait pas combien œ «Georges funeste », qui
-lui avait enlevé sa fille aînée. s'était du mêllle
�IDYLLE NUPTIALE
85
coup empan': de l'imagination de Jacqueline. Il
avait été pour !cg deu." sœurs la rév{latiol1 d'uue
race d'hommes différents en tout de ceux qu'elles
avaient COllnus.
L'élégance d'une taille élancée, d'unc maigreur
uu peu grêle, des manières cngageantes, les ligues
indéciscs de traits fins, ni beaux ni laids, encadrés d'nue chevelure bien coupéc, d'uue bellc
harbe blonde taill('e en pointc, que surmoutait
UIlC moustache vénitiennc, leur avait plu tout
d'abord; plug tard, le tour plaisant d'un esprit,
dont l'originalité n'cfit pas paru très neuve à de
Vlus expérimentées, les avaient ravies d'étOllllCment dans leur isolement morose, dallS lc t rre-àterre de leurs jours gris et mOllololle. , la gaîté surtout, unc intarissable bonne humeur. Georgcs
Forcellcs leur avait révélé lc rire. Et les prcmiers
mot d'amour murmurés à Henriette, comlllC ils
avaient fait battre délicicuscment lcurs deux
oœUfS! Elles avaient ignoré jusqu'alors que des
lèvres d'hommes puissent prononcer dcs paroles
de tendresse. Par lui, un soleil incollnu avait fait
irruption dans les brouillards sang fin qui enveloppaient leur jeunesse; il avait clécouvert à leurs
yetDe éblouis un pays ignoré, une terre de fleurs et
de parf'l1ms, Oll l'on pouvait vivre sans souffrir,
vivre et être heureuse. Georges, pour elles, personnifiait le bonheur et, malgré la catastrophe de
famille qu'il avait provoquée, il ne se passait pas
un seul jour sans que Jacqueline remerciflt Dieu
de le leur avoir envoyé et d'avoir permis qu'il
aimât Henriette. Maintenant, elle attendait son
tour, sang impatiencc ni doute; un jour viendrait
où elle rencontrerait un second Georges, et,
d'avance, elle lui dévouait son cœur et sa vie;
d'avance, elle se réfugiait près de lui dans ses
jours de brumeuse l'êverie; d'avanee, elle s'enchantait de sa gaîté, de son rire, - ce rire de
Georges, - qui avait éveillé les échos mélancoliques de la Tour d'If, et que sa mémoire lui modulait encore. Et voilà que, brusquement, elle était
expropriée de son rêve, mise en face d'une dêstinée tout autre, d'un être tout différent de celui
qu'elle attendait et que, d'ayance, elle aimait.
11 lui ayait suffi d'un coup d'œil pour constater
que Gilbert Arradon ne ressemblait en rien à
Georges Forcelles; il n'avait pas sa dPsinvolture
ni cet entrain, cett\. joviali té,
leste et frin~ate,
qui se trahIssaient clans son moindre geste et
jusque dans le son bref et pourtant modulé de sa
)Zoix. Elle ne s'était pas attardée, du reste, à l'observer; la défaveur attachée à son nom faisait de
�SI)
IDYLLE NUPTIALE
Jui, à ses yeux, un être d'exceptiou redoutable,
CJll ' l'on doit tenir '1 l'écart, ct dout il faut sc gar11er. Et c'était une st.upeur ponr elle l[u~'
SOll père
songeât à le lui imposer C0111111e mari. Revirement
trop facile à expliquer, puisqu'il avait (le l':ug"l'llt! Elle n'y pouvait voir aucune autre e. 'plica);' lion, con11ais8allt trop bien l'ambition de richesse
<Jill absorbait les facultés et la yolont', (h: son
prrc. a Il aime l'ar~eJt
ct il me sacrilie ", c'était
la pensée qui se glissait au fOlld de ~()1I
c(cur révolté, sa11S qu'el1e se permît pourtant de la forml1lel", sc reprochant même la cuisante amcrtu me
qui lui rendait l'obéissance si pénible, tandis
ql1'dle chang-eait la robe de grosse laine brulle
rcpi~ée
ct fanée contre la robe de drap ,. rt
(lui bisait un fond s; favorable à son teint blanc
ct à l'éclat de S011 visage.
El1a avait tort de soupçonller, pourtant, que le
goût de l'ari)ent e11t seul modifié le senlimctlt de
sou père à 1'l'gard de l'ul1 des Arradon; l'IL de Ga1cslles aimait ses filles à sa. manièrc, ct n'eût
jamais offut à J'une d'(1)es UI1 épOll.· in(liglle; il
avait aussi le Bond ùe S011 nom et le sentiment de
l'hOllneur. C'était même ce sentiment, 1I1al compris et faussé par une nature absolue ct (lure, qui
J'avait engagé dans cette voie avare où iJ s'était
impitoyablement enfo1Jc~,
quand, tr~s
jeune encore, il s'Hait, par 1:1. mort 1mprévl1e de SOli père,
trouvé en face d'lm patrimoine Sil1g'ulil:l"clI1ent
écorné, d'un domaine criblé d'hypoth':'ques, cu
face cie créanciers exigeants; il s'étaIt r('sigué bravement à vivre de misère, travaillant. C011l1l1e un
mercenaire et comptant pour rien les privations;
. il lui a\"ait fallu quü1Ze aus pour libérer sn terre
ct remettre la Tour d'If en état de résister au'>:
tempêtes du large; il avait apporté à cette reconstruction la rigueur intransigeante de sa robuste
nature et de SOI1 âpre volonté, Marili- à UIle orpheline, Mélanie Dascoff, dont scs tuteurs avaient
hâte de se décharger, il avait trouvé dans sa dot
de soixante mille francs un secours. La jeu11e mariée n'avait guère 'onllU les douceurs ùe la lune
de miel; assuiettie dès les premières heures de
cette union sévère à la rigoureuse discipline, à la
surhumaine économie dont son mari lui dotlnait
l'exemple, elle s'étai.t ~rouvée
sans force pour résister. La naissance assez rapprochée de ses
enfants l'aida à supporter la vie; mais ces pau,,'res petits êtres devinrent une source d'immlontaires· tourments . La sé,érité du père, les privations imposées dès leur jeune âge à ces chères
h(>-atures, le manque de secours pendant les ma1a-
�IDYLLE NUPTIALE
S7
dies de l'cnfancc, les -veilles solitaircs prl's de
leur berceau, mille soucis, millc douleurs l'usl:rcnt rapidcment; sa s~t1é
résista, mais Ic calHCtèrc s'annllit, ct sa bC[Lutl', qui avait été éclatante,
s'évanouit s::tns qu'c1lc l'escorttlt seulemcnt d'un
regret. M. dc Ga Icsltcs se œllda il. com pte dc !Hl
patientc vertu ct croyait l'cn réc01l1pcw;cr par l1l1
attachement inviolabl .
- Que mc reprochez-vous? répondait-il quand
il lui était arri\'é de hm;anlcr CJuelqucs plaintes
timides, VOliS ct vos fillcs VOlIS etes traitl'cs C0111111e
1Il0i-ml:me ... Nc suis-je pas un mari fidèlc ct un
père soucicux de 1'a"e11i1' de scs cnfants?
Si cllc lI'avait pas été si sincèremcllt pieuse,
elle cilt sOltllailé sans clOlttC qu'il eilt une fidélité
moindre ct une douceur plus commoo . Elle ent
bien prHéré aussi qu'il songeât 1110ins à la dot de
scs tilles et un peu plus à lcs élcvcr conformémcnt à lcur rang : ellc avait dO. se contentcr des
ressources clllc lui offraicnt, pour leur illstructioll,
l'institutricc et lc curé.
Quand, à force de peines, de labeur, de privations stoïquement eudurées, Mathieu de Galestlcs
fut venu à bout de désintéresser ses créanciers,
sans faire tort d'un centime à aucun, qu'il eut mis
le logis patcrnel en état d'abriter sa famille, il
n'eut pas un instant l'idée d'élargir son budget ct
d'amollir le ré~ime
ascétique de la maison. L'habitude était pnse; tel on avait vécu, tel on continuerait de vivre. Il était de ces natures cndurantes et fortes qui trouvent à pâtir et à triompher des appétits de la chair le contentement qtle
d'autres cherchent dans les aises et le luxe de
l'existence. Manger une nourriture grossière, snbir
les morsures du froid en hiver, l'ardeur du soleil
en été, se lever dès l'aube, sortir par les plus mauvais temps, rentrer harassé de fatiguc, trempé
d'averses ou battu par la bise, lui était une jouissance singulière, indépendante même du profit
qu'il en -retirait. Sa chambre était la plus dénuée
de la maison, et jamais il ne souffrait qu'ou y
allumât du feu, quelle que fo.t la rigueur de la
saison; pas de rideatL"'S: aux fenêtres, ni de tapis.
si minime qu'il mt, et la toile la plus grossIère
fournissait ses draps et ses . serviettes; s'asseoir
. dans un fauteuil lui paraissait une honteuse mollesse, à peille excusable pour les femme lt les
malades. Cet ascétisme naturel, où l'orgueil avait
bien quelque part, s'était fortifié de son goût pour
l'épargne i l'économie, qui avait été la vertu de sa
jeunesse, était devenue peu à peu le vice de l'âge
m(lr; il amassait par plaisir, heureux d'ajouter
�88
IDYLLE NUPTIALE
chaque année quelques champs à ses fermes ct
d'entasser argent sur argent. Pourtant, il n'':tait
pas riche, comme on Je croyait dans Je pays; SOI1
désir ù'être riche n'avait pas pu triompher de sa
répugnance pour toute spéculation; une défiancc
naturellc ct l'horreur des risques ne lui avaient
permis aucun de ces placements qui aident à
grossir rapidement une fortunc; il achetait de la
terre, la maigre terre de Brcta~ne;
c'est à peine
s'il s'était permis aussi d'achetcr quclqucs rcntes
sur l'Etat, ct les sommes aventurées ainsi ne le
laissaient pas dormir tranquille. Il avait, en
dehors de sa terre, sur laquelle il vivait, à peine
douze mille livres ùe rente, qui étaient son œuvre, sa conquC!tc, le prix de ses efforts, de 5011
travail et de ses privations. Dans ce pays breton,
où les grandes fortunes S011t rares, il passait pour
un Crésus, et S011 a varice 1ui était duremen t reprochée par ceux de sa classe. Pourtant, on le respectait pour sa scrupuleusc honnêteté, et les paysans
l'estimaient, car, s'il n'était pas généreux, il était
juste et payait le travail à son prix : les paysans
comprennent l'économie, ils savent ce que vaut
l'argent péniblement gagné, et le gaspillage, au
contraire, est COlllme une offense à leur misère.
Aprl'!s que Jacqueline se fut lamentée et qll'elle
eut soulagé son cœur par quelques violences et
des mots désespérés, elle songea à obéir, essuya
ses yeux et descendit au salon, où les lourds volets,- troublés clans leur repos accoutumé, grinçaient à grand bruit, dOltloureusement, sous le
gauche effort d'un domestique, tandis qu'un grand
feu flambait dans la large cheminée, et que ses
flammes, mêlées au jour gris entrant .par les fenê·
tres, jetaient des reflets mouvants sur la dorure
rougie des vieilles consoles et les tapisseries aux
tons fanés dont on enlevait à la hâte les housses.
Jacqueline jeta un coup d'œil autour d'elle, et la
nouveauté de ces préparatifs lui fut une distraction d'un instant. Elle se fit apporter des branches de lierre et de houx qu'elle disposa avec goût
dans de grands vases de porcelaine peinte, puis,
satisfai.t e de son œuvre, elle ne put s'empêcher de
faire plusieurs tours dans l'immense pièce depuis
si longtemps inhabitée qu'elle lui était en quelque
sorte nouvelle; el1e y trouva bon air et se SOUV1l1t
que Georges Forcelles, qui s 'y était introduit un
jour à la dérobée, avait dit qu'il faudrait peu de
ChOSL pour en faire un très beau salon, et se promenant ainsi à pas lents sur le vicux parquet
llDirci et quelque peu disjoint, elle ne put s'empêcher de jeter au passage un regard dans les
�IDYLLE NUPTI ALE
ftroitcs glaces placées cntrc lcs quatre hautes
crOIsees ct de s'arrêtc r pom y contem pler, à travers l'espèce de buée 111aladiye dont les avaient
recouve rtes le temps et l'humid ité coml11c d'Uil
voile, le jel1ue visage d'uu ton si dOllx ct si fin
qui s'y reflétai t, ct, s'aperc e\'ant que ses cheveu ,'
mal ret.enus tombai ent avcc égarcm ent sm son
front, elle les rajusta nOIl sans quclque désir
d'être mi ux à SOI1 avantag e, car si l'idée d'épouser Gilbert lui inspira it une sorte d'horre ur
répulsiv e, elle Ile poussai t pas la logique de sa raison jusqu'à souhait er d'être trouvée laide ou désagrt-able. A son effroi et à son chagrin très sincère ,
se mêlait la secrète flatterie d'avoir su plaire à si
peu de frais. Elle avait douté jnsqu'a lon; qu'elle
eflt assez de beauté et. de charme pour être aunée :
sa sœur, pIns grande, plus éclat.ante, l'avait toujours tenue lans son ombre, et l'amou r de Geor,
ges ponr HenrieU e avait confirmé cn elle cette
modest.e appréci ation d'clic-même. La recherc he
lui était une découv erte au fond assez
de (~ilbert
agréabl e, d'nué valeur qu'ellc n'avait pas .oupçOlll1ée; ce lui était bon augure pour le jour où
elle rencont rerait lc fiancé de 5011 rêve.
Vers trois he1lres, le paR. relevé d'un cheval, un
bruit de roues sur le pavé de la cour, annonc èrent
l'alTivée de Gilbert ; le cœur de Jacquel ine sauta
d'ullc brusqu e angoiss e dans sa poitrine , pl1is
cessa de battre un instaut ; l'immin ence du péril
lui apparu t de nouvea u avec le bruit matérie l qui
en précisa it la réalité. Elle vit, par les larges fenêtres, à travers la mousse line des rideaux , Gilbert rejeter les fourrur es dont il était envelop pé et
s'élanc er du dog-car t qui l'avait amené et M. de
Galesne s s'ava11ccr aycc courtoi sie au-deva nt de
l'hôte attendu ; l1auts ùe taille, robuste s tous les
deux, elle eut l'intuit ion qu'ils étaient faits pour
s 'entend re, et son trouble s'en accrut. Elle les entendit t.raverser le billard, le petit salon d'été, et,
sans souci de prendre une attitude , elle resta
debout au milieu de la grande pièce, l'air pétrifié.
Ils entrère nt; c'est à peine si elle recOllnut· son
père, tant la jovialit é qui dilatait. ses traits le faisait différen t de lui-même. Il s'avanç a vers elle:
- Ma fille, voici M. Gilbert Arrado n qui vous
fait l'honne ur de sollicit er vos bonlles grâces; je
vous prie de l'accue illir avcc faveur.
Elle fit une révéren ce craintiv e et machin alement t.endit la main. Gilbert la prit et, après une
courte hésitati on, la porta à ses lèvres. Si respectueux que fftt ce baiser, ce fut comme une bl'ftlure
sur les doigts innocen ts de la jeune fille, qui le~
�go
IDYLLE NUPTIALE
retira par U11 mouvement aussi irréfléchi qlt'avait
été le premier et leva les yeux vers son père
C0111111e ponf le l'rendre à témoin de ce fait inouÏ;
SOli père son riaIt dans S011 collier de poils roux
~risonlat.
Jamais la plus dure parole de cette
bouche aux lèvres volontaires et brutales ne lui
avnit paru aussi cntelle que ce sourire, par quoi
elle se sentait livrée.
- Où est votre mère?
- Je vais l'al1er chercher.
- Non, j 'y vais moi-même; restez et faites C0l1naissance tous les deltx! 1\1011 cher, vous avez
mon assentiment ... le reste ,"ous regarde!
Ils étaient seuls mailltellallt. Un soleil pâle d'hiver faisait étinceler les vitres, les arabesques de
givre; tUl air froid courait ft travers 'la vaste pièce
mal déf ndue contre le vent du dehors par de
minces rideaux de motlsselille blanche, et les bû.ches énormes qui flambaient dans l'lltre combattaient à p6iue les souffles glacés que laissait
pl-llétrer le corps de cheminée trop large. Avec un
frisso1111ement de l'âme ct des membres, Jacqueline alla s'asseoir près du , [c11 en désignant du
geste à Gilbcrt uu fauteuil e11 face d'elle; il ne le
prit pas, attira U11e chaise ct vint s'asscoir à ses
côtés, assez loin pour ne pas alarmer sa timidité,
assez pres pour potn'oir parler bas; il était ému,
presque attendri de son air de jeunesse ct de la
réserve craintive où clle se tenait; dans son si]el1(: , dans scs yeux obsiin<:tncllt T)aissés, d'a ns le
tremblement des doigts nerveusement entrelacés, il
lisait S011 émotion, sàns Cil bicn démêler la nature.
- Je crains, mademoiselle, que vous n'ayez
trouyé bien présomptnçux mon désir de vous être
pré:;enté.., et l'espoir qu'en me permettant de me
faire connaître, vous me jugerez peut-être avec
quelque indulg-ence.
·
.
Elle l'écoutait, agitée d'une curiosité hostile :
« C'est donc ainsi que cela commence! une formule préparée d'avance, prélude modeste et faux
de l'homme qui prétend devenir mon maître. »
Elle sentit qu'elle devait répondre, et lentement, a,'cc une sorte de répugnance à trou ver des
mots pour dissiu1111er sa pensée sous une forme
convenable, elle dit :
- La bienveillance de mon père, monsieur,
VOI1S esi. un sftr garant de la mienne.
_ Il s'inclina avec un demi-sourire.
- Je n'ai pas le droit d'espérer davantage pour
le moment.
Il y eut 1111 silence. Jacqueline releva les yeux
st, sans les tOlll'l1er vers lui, les tint fixés sur les
�IDYLLE NUPTIALE
9-
arabesques du givre, ks palais chi111('riqnc:> de
Imniere et de diamants dessinés par l'hiver sur
les vitres des eroÎ.l'es. Il :waiL em'je de lui crier :
c Si vons saviez C0111111e je vous ai aimée d.cpl1is
longtelllps déjà! comme je vous trouve jolie et
comllle vous me plais /-1 »
Mais il n'osait, par crainte qu'une tendresse trop
inaite1ltlue ne l'efTarouc1uÎt ou ne lui parÎlt. exag{·rée. A près lUl inst.ant de silence, il reprit, en
bésitant un peu:
- Depuis le premiet jour où je vous ai vue, j'ai
taut. peusé à vous ... Vous ue saurie/- croire combien vous vous êtcs, <le ce llloment-là, emparl'e de
ma pens('e ... C0111me j'ai désiré de vous tevo~r
...
comme j'en ai cherché les occasions ... si rares 1 Et
vous ne devez pas m'en vouloir, car j'étai;; malheureux ... Je souffrais de pen;;er que peut-être
jamais il ne me serait pel'lm;; de vous app1'o<'1l('r,
de vous exprimer un peu ... bien peu ... et de façou
imparfaite, ce que j'ai ressenti pour vous deptûs
ce jour-là.
.
Les yelv toujOi11'S fixés 5\11' les édifices lumineux du gel, qui s'atlél1uaient, s'embrumaient el
fondaient sous l'action accrne de la chaleur, elle
pensait: « Pourquoi ces choses ne sout-clles pas
dilcs par uu autre! J'en pourrais être émue, D
1.a simplicité vou lue des expressions <le Gilbert, soucieu.' seulemcnt cl 'être vrai, de la toucher
par la grâce seule de la vérité, plaisait à la lIature
sincère de Jacqueline; mais à cette voix mÎllc,
cou tenue, hachée par l'émotion, elle substituait
involol1tairemellt, par une sorte de transposition
inconsciellt.e, les int.onations caressanlcs, un peu
molles, plaisammcnt moc1ul('Cs de Georgcs :
comme ces mots-là, dits par lui, auraient cu uue
douccur plus persuasive 1 0: Les mêmes paroles ...
mais une autre 1l1usique! D pcnsait-elle tnsiem.cl1t.
Un peu inquiet de son silence, de cette réi;erve
muette et de ce regard perdu loin de lui, Gilbert
reprit:
- Je compte, pour suppléer à mon pett d'éloquence, sur l'amit.ié si précicuse et COllsblllte de
Mlle Manon Du Lac.
Le nom de sa cousine rappela Jacquelinc du
l'êve où elle s'égarait:
- Elle est si bonne!... chère Manon!... Je sais
qu'elle a beaucoup d'amitié pour Yous.
'
- Moi, je lui suis tout dévoué.
Avec un sourire dont la ùouceur le ravit, elle
se tourna vers lui et le regarda avec une volonté
de comprendre pourquoi Mano11 l'a,'ait aimé.
Grand, large d'épaules, avec de"- mouvements
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rares, mais décidés, des traits accenlttés, et sous
des sourcils sévères un peu croisés à la racine, uu
grand œil bleu très ouvert et attentif, un œil de
cha~etr,
Ot\ passaient par moments des éclairs
voilés d'une douceur inattel1ùue. Elle ne fut frappée que du caractère de force qui se dégageait de
ses traits et le son attitude.
« Ni bien ni mal, pensait-elle, Ï11ais un être fait
pour dominer. .. un maître... Ce serait un maître l. .. Mon père devait avoir quelqtte chose de cet
aspect, avec des traits différents. »
Et de 110ttveau une involontaire comparaison
surgit dans son esprit entre ce grand robuste garçon, ce mâle visage de soldat, et la figure fine et
pâle de Georges, ses yeux de couleur indécise où
la gaîté, tour à tour irolliqtte ou. gamine, alternait
avee une séduisante langueur ... Voyant qu'elle
l'écoutait et lui avait souri, Gilbert continua de
parler de Manon et réussit à l'intéresser jusqtl'au
moment où M. de Galesnes rentra, accompagné de
sa femme. Celle-ci l}lit beaucoup de grâce et de
bonté à accueillir Gilbçrt et à s'iufonl1er de sa
mère, qu'elle avait eu l'occasion autrefois de rencontrer. Il ne put cacher la tristesse que le nom
de sa mère éveillait en lui.
- Vous la trouveriez bien changée, madame :
'de grands chagrins, une mauvaise hygiènc, l'ont
vieillie avaut le temps et ont mêmc altéré sa
santé; elle n'a gardé de ce qu'elle était autrefois
que sa bonté et la tendresse de son cœur.
. -.:. J'espère faire prochainement sa connaissance,
s'écria M. de Galesnes avec un empressement de
cordialité, si elle veut bien me permettre d'aner
lui présenter mes hommages.
Jacqueline ne reconnaissait pas S011 père, s'étonnait de la détente inattendue de cette figure, d'ordinaire soucieuse et renfrognée : il semblait
rajeuni, allait et venait à travers le grand salon,
selon son habitude de ne jamais rester en repos,
mais sa démarche n'avait plus cette raideur brusque, automatique, signe de son habituelle mauvaise humeur; il avait une sorte de lég-èreté bour'donnante dans les mouvements, et faisait penser
à ces gros insectes dont les ailes lourdes s'ébattent dans un rayon de soleil les jours de printemps. « Et e'est la présence de ce jeune homme
qni le réjouit aiusi... Comme ils sont faits pour
s'entendre', J se disait-elle. Cependant, malgré les
! efforts de M. de Galesnes pour intéresser son hôte
à ses plantatiOlls, à la question grave des assolements, la conversation lal1!luissait un peu. Gilbert,
inquiet, observait à la derobée Jacqueline, cher-
�IUYLLE NUPTIA LE
chait à deviner ses impressiol1s à travers la dottreur dist.raite de S011 regard. Quand il sc leva pour
prendre congé, M. de Galesne s lui tendit la main:
- Venez quand il vous plaira, aussi souven t
que vous voudrez , vous serez toujour s le bieltvel1l.t.
M1l1e de Galesne s, toujOllfS docile à l'impul sion
de SOli mari, ajouta quelque s mots aimable s. Il
remerci a et sc tournan t vers Jacquel ine :
- Mc permett ez-vous d'espér er que mes visites
ne vous seront pas trop désagré ables, madem oiselle Jacquel ine?
- Mon père a répond u pour moi, dit-elle avec
UI1 faible sourire .
Mais elle ne lui tendit pas la main, elle avait
encore sur les doigts J'impreSision du baiser de
Gilbert , et, dans la révolte de sa pudeur un peu
sauvage , il lui sembla it que le baiser d'une bouche
qui n'est pas aimée est une offense ct qu'il blesse.
- C0111me ton père a l'air content ! dit Mme de
Galesl1es dès que S011 mari fut sorti pour reconduire Gilbert .
- lIélas 1 soupira Jacquel ine.
Mme de Galesne s insista :
- Ce jeune homme est bien, ne trouves -tu
pas? .. Un bel homme , ct je suis stîre qu'il est
bon ... il regarde droit et son regard est doux.
Jacquel ine secoua la tête avec une moue ennuyée.
- Ne parlons pas de lui, voulez- vous? Il sera
bien temps quand le momen t sera venu de dire
oui ou non.
- Prends au moins le temps de le connaît re,
de l'étudie r, ma chère petite.. . Ton père serait
fâché s'il croyait voir chez toi un parti pris de
l'l'Carter.
Jacquel ine s'appuy a au bras de sa mère et se
colla tendrem ent contre son épaule.
- Soyez sûre que je prendra i tout le temps que
je pourrai .. . honnêt ement ... Mais lui, ce M. Arradon, s'il se lasse d'attend re ... sera-ce ma faute?
Elles montai ent lentem ent l'escalier. ênlacées,
Jacquel ine soutena nt sa mère, dont Jes jambes
étaicnt faibles, et quand elle l'eut recondu ite à sa
chambr e, elle al1a s'enferm er chez elle, dans sa
tour, et, tou't abattue d'inqui étude et de tristess e,
se jeta sur son lit et s'y endorm it: c'étàit la pre~
mière défailla nce de sa jeune et vivace nature.
1"1. de Galesne s rentra le soir de bOllne 11tl111eUr(
il loua la plantur euse soupe au lard et aux choux
que servit la cuisiniè re et fit honneu r au gigot et
au plat de haricot s secs qui compos aient le mcnu.
De temps e11 temps il regarda it Jacquel ine avec.
�J+
IDYLLE NUPTIALE
ltll ~ourie
pl il! de ma lice Cil frottal1t sa barbe
:
rollsse et tout d'lllt coup ~"cria
- 11 est fort bie11 , cc garçou ... b011ne t.euue ...
<lu bon sens, tr\s bien! Je sui~
tres ontent de lui!
Et il regarda tour à tour ~a femme qui acquiesça
avec mpresselllclIt et Jacqueline, qui rit un geste
évasif, le 11e7, dans son assid.te. 11 l'interpella :
- Eh bien, ct toi! qlLcst- e que tu en dis? ...
tu 11e le trouves pas bien, cc jeuue homme?
QIl 'est-cc que tu lui reproches?
Elle CLll envie cl 'eu fillir <1 'L111 C011p ct de crier :
11e le revoir jamais. »
« Il 111 déplait! je voudrai~
Mais elle n'osa et balbutia avec tl'Ouble :
- Je le connais el1core trop peu pour avoir une
opinion ... Mais la vôtre, mon père, est d'un grand
poids...
Il hocha la tête, l11éconte11t :
pas ce
- Le connaître ... une opinion 1 Ce n'e~t
que je demande .. . Le tr01lves-tu Lien, ou le trouves-tu mal? .. . Il ne faut pas longtemps pour voir
qu'il est fort, bieu bâti, ct se tient comme il faut...
Des bêtises !... des bêtises!
Il prit 11l1e des noix sèches qui, avec des châtaignes bouillies, formaient tOl1t le dessert et
1\~c1fsa
brusquement entre ses doigts, ct le l'este
<lu dîner s'écoula silencieux ... Mais, à la façon
dont il se yersait à boire, au déploiement inutile
de force qu'il apportait au moindre geste, il j'expression soudainement rembrunie de sa figure, 011
sentait la contrainte qu'il s'imposait pour 1Ie pas
laisser éclater S011 courroux.. . Quand le repas fut
fini, il se leva, alluma sa pipe, et comme sa femme
et sa fille se disposaie1l1. à remonter dans la chambre de Mme de Ga1csues, où sc passai nt pendant
j'hiver leurs soirées, il les arrêta d'un signe et,
,;'adossant à la cheminée, il parla avec un calme
affecté, en accentuant chaque syllabe.
- Je veux que tu saches, ma fille, que je n'ai
nullement l'intention de te contraindre i si M. Arradon ~e déplait, si tu as de la répugnance pour
ce manage. Je ne te forcerai pas, que ceci soit bien
entendu une fois pour toutes. Mais je t'engage à
réfléchir sérieusement aux avantages qui te sont
offerts et à ne pas les rejeter sottement, par entêt ment romanesque à quelques billevesées ridicules que tn te serais fou nées dans la cervelle. Je
te préviens d'abord qu'après t'avoir mis ent.re les
l1ai~
IlU parti comme celui-là, tout à fait i11espér0 à .tous les points -:le "ue, je me montrerais
fort eXIgeant pOUl' ceux qui pounaient se présenter plus tard, et que je saurais empêcher cette fois
.ma /iDe de tomber dans les pièges de qtlelquc mi"
�IDYLLE NUPTIALE
sérable avellt.urier. .. , impntdc1111l1cut. introduit
chez moi ... Songe à cela ... ct sougc, d'antre part.
à la joie que tu pomrais nous dOlllle!', ;\ ta mère
ct à moi ... , et à la paix qui serait. par loi renüue à
notre foyer 1
Il s'arrêta u11 instant pour observer l'effet de
ses paroles sur Jacqueline qui, la tête pensivement
baissl'e, l't'coutait, immobile ... Quand il s'arrêta,
elle l11urmurn, cl 'nue voix laib le :
- J'y songerai, 1110n père.
11 reprit ivec moins de rudesse, d'un ton presqllC insilll1al1t :
Ce jeune hOll1me a de la fortune ... U11e belle
fortune, solide, bien adn1irustrée; cette fortulle te
dOlll1erait ulle liberté, une indépendance- dont tu
pourrai!> profiter ... pour voyager, par exemple ...
aller à Paris.
Elle releva la tête vivement, ct ses yeux renc nlrèrcnt ceux de SOl1 père, fL'fs sur elle :
- C'est vrai! je pourrais aller à .Paris?
Elle n'avait pas jttsqu'alors arrêté un seul imtant sa pensée sur la fortLme de Cilbert, ou plutôt
sur les avantages que lui apporterait cette fortU11e... et son père avait touché juste... 1)aris,
c'Hait sa sœur, c'était Henriette! c'était les deux:
exilés revus, c01lso1és.
Il yit l'effet produit et appuya sur s~n
idée.
- Oui, vous pourriez passer chaqne aImée plusieurs moi. à Paris ... , et l'été, awc tine llabitation comme l'Abhayc-aux-Eliges, ce serait bien 1
dinhlc si vous ne trouviez pas moyen ùe recevoir
quelques personnes... des amis qui vous plairaient enûn !...
Les yeux ardents de sa fille l'interrogeaient,
cherchaient le fond de sa pensée. Il tarda un peu
avant d'ajouter un dernier argument qu'il jugeait
décisif.
- Et puis, l'Abbaye-aux-Eliges, c'est tout près
d'ici, une promenade ... ta. mère elle-même pourrait s'y rendre.
Elle tourna la tête vers sa mère et ce qu'elle
devina de désir inquiet, de supplication Uluette
dans J'('clat humide de ses yeIL" , dans la rougeur
qui empourprait ses joues maigries, fit bondir SOI1
cœur d'une ardeur de sacrifice. Dans un élan plus
fort que toute prudence, que tout calcul, elle se
jeta à SOl1 con :
- Mère! mère! ne dites rien ... pas un mot.._
à quoi bon? ... Je sais ... je comprends ...
Et, plus maîtresse d'e11e-même, re[ou!:.tnt les
larmes qui l'étouffaient, elle ajouta:
- Tout ce que je pourrai faire, je le ferai pour
�IDYLLE NUPTIALE
vou rendre heurcusc, pour que
content.
1110U
père soit
x.
Gilbert avait quitté la Tour d'If dam; Ull grand
trouble d'amour; Jacqueline, malRré la froideur
de son accueil, lui avait paru p1us désirable encore
qu'il ne l'avait imaginé. Il ne 'ii'était. pas figuré
qu'il arriverait. du premier coup à lui plaire et
n'était pas de ceux que l'obstacle rebut.e ct déconcerte. Point fat ni content. de lui, il avait cepcndant le sentiment instinctif de sa valeur, dc f'harmonic robuiitc de !jon êtl c, dc la fi \rc intl'grilé de
son cœur mais il se croyait pcu [ait pour plaire
aux femmcs. Durant scs di\'crs séjours à Paris,
<{uand, sim pIc étudiant, perdu dans la foule, au
théâtrc ou dans quclque lieu de réunion mondaine,
il voyait, autour de dames snpel bemellt parées,
dc jolis mcssieurs s'agiter avec leurs àirs élégants
~t
leurs grftces apprises, il lui était arrivé souvent
de faire un rctour modestc sur lui-même, sur ce
iC!l1'il appelait sa rustauderie, et si son désir ju\'émile suivait parfois que1que beauté à la mode, cnMevlle au fond d'un coupé, fuyallt comme une
:flèche devn.nt ses yeux, S011 imagination s'effrayait
à l'idée que le regard de l'une d'elles pflt tomber
sur lui par hasard. Plus; tard, cn Afriqne, où
s'était passé S011 temps dl: régimcut, l'occasion lui
avait manqué de s'assouplir au contact du monde.
Ses premières rencontres avec Jacqueline, la froideur réfractaire de cette jeune fille, n'étaient pas
de nature à 111i donner meilleure opinion de luimême; mais l'infini besoin d'aimer, la réserve
inépuisable de teudresse et dc dévouemeut qu'il
sentait en son cœur, lui donnaicnt confiance. Il
croyait que rien ne résist.e à l'amour, que toutes
les préventions, les timidités, les terreurs pudiques d'une enfant innoccnte au moment de se
donner, se fondraient au sonffle divin de l'amour.
L'espèce de résistance qu'il sentait cu Jacqueline
ne l'étonnait ni ne' le décourageait; il s'y était à
pen près attendu, elle lui plaisait même en un sens.
- Le chiffre de ma fortune ne l'a pas séduite,
cl si un jour elle m'accepte, ce sera pour moi·
même: l'amour appelle l'amour. •
Sa seconde visite sembla lui donner raiso11; il
trouva Jacqueline moins glacée, et ses belles lèvres
pleines et fermes ébauchèrent même un sotuitc de
biellvenuc. Elle fit effort pour causer pour pases anTaître s'intércsser à lui, 1'interrogea s~lr
nées d'enfance, sa vie de collège à Redoll, sur
Paris surtout, ce Paris, où 1'011 rencontre des êtres
�IDYLLE NUPTIA LE
07
séduisa nts et joyeux, dont la voix module si doucement des propos tl 'amour.
Elle avait reçu Gilbert dans la salle à manger
lambris sée de cb~lJe
noirci i trois seigneu rs de
GaleRnes y sembla ient jeter, du fond de leurs
cadres déc1or~s,
de mornes regards d'ulle pitié
hautain e snr une dame poudrée , en atonrs de
brocart , dont la longue main blanche offrait, d'un
geste immobi le, une rose que personn e jamais ne
devait cueillir .
Ces médiocres peintur es, Georges Forcell es les
avait restaur ées, une seule except.ée; elle marquait l'beure de la catastro phe romane sque qui
avait interro mpu l'œn\Te de rest.aur ation et emport.é la pauvre Henrie tte clans son tombill on.
Jacquel ine songea it à cela en t'contau t Gilbert , et
dans son esprit surgiss ait le rêve t,clos au contact
de cc drame d'amou r, l'être idéal dont Georges
lui avait fourni quelque s t.raits et qu'elle avait
complé té, embelli , t.ransfiguré, paré de qualités
qui n'appar tenaien t qu'à elle et d'une foule de
beautés imagin aires i cet être sans réalité s'interposait entre elle et Gilbert , la détourn ait ùe lui,
l'empêc hait de compre ndre tout ce qu'il y avait
de tendres se, cle force de vie, de passion jeune,
dans ce grand garçon sincère et simple, dans S011
langage sans emphas e, sans e. 'agérat ion ni fleurs
de rhétoriq ue, tout naturel et vrai.
Des semain es passère nt; Gilbert venait presque
chaque jour, quel que mt le temps, sous la bise
cinglan te et les bourras ques de neige, de grêle,
qui, cette année-l à, se multipl ièrent en Bretag ne;
l1 arrivait tantôt à cheval, comme un cavalie r de
légende , tantôt dans la légère voiture qu'il conduisait lui-mêm e, sans sOltci des ornière s, des cbemins ravinés , des pentes glaeées et meurtri ères où
s'abatta ient même les attelage s lents des bœufs.
Toute sa vie tenait dans ces heures passées près
de Jacquel ine, près de cette petite chaise basse
qu'elle alTectionnait, clans la chambr e de sa mère,
tout contre ses genoux . Mme de Galesne s traversait une crise de santé dangere use, et ne quittai t
guère son lit que pour s'étend re dans la vieille
bergère profond e où elle passait ses journée s,
alangui e et rêveuse , à revivre tontes les tristess es
de sa vie, et la plus cruelle de tontes, la fuite de
sa ftlle aînée. Jacquel ine s'autor isait de J'état maladif de sa mère pour rester près d'e11e et. é riter
les tête-à-t ête embarr assants avee GilbE'I\.. Elle le
recevait! avec une bonne grâce étudiée , unc parfaite égalité d'hume ur, ingénie use à ranime r l'entretien s'il sembla it languir , attentiv e à s'1l1for103-IV
�IDYLLE NUPTIA LE
JIJel' des chosc.' qui rlvaietlt pour lui de l'iut,üê t,
mais tIIuette sm elle-11lême ct fcnuée, n ne c 11naissai t 1 ieu de SOI1 ;\1)1e, (le ses sellt.illl 'Ills, de
ses pClls('es, rien de sa vic inlérieu re, pourtan t il
l'adora it, il adornil la [olme allol1O'ée de ses yenx
l't le petit mou\,'sous les sourcils fins ct droit.~,
ment. qui relc\'ait pal' insül1It.s sn lèvre rlyec tn
air de brayonr e cl de fierlé; il adorait ses doigt:
agiles ct dé1i Hts, jamais oisifs, qui maniaie11t 1 s
toiles de ménage avec des gestes légers pareils à
cle' caresse s, Cette fnl11iliarilé prèscl' lltle jeune
Ull char1lle de tlouvetn tlé ineffabl e,
fille pure ~lYait
l1 t Ile, C]lt'i1 eüt presque conSÜlllctio
de
[orce
nue
senti ft passer ai11si le reste de sa vic, l'ailS lui
rien deJl1ander qlle la douceu r de vivre pr\s d'elle
ct de lui dire SOli nmom. Chaque jour, qnrllHl il
arrivait , Jacquel ine lui tendait la main gu 'il baisait; il n\'ait fallu ~l Jacqucl ine quelque eflort pour
s'habitu el' ft cettc familia riH' ; sa pud'lll' üe jeunc
viel'g s'dait i1l/;JIrgl'e d'abord contre celtc respectueuse caresse , puis l'accoutu11IrLll e avait amorti
]'impr 'SSiOll, clle sl\J>portait mainte nant a\'ec indW('rellce le baiser passiou ll" et LI' ' ll1blant 'Ill 'il
déposa it chaquc jour sur s s doigts, A meSttrt::
que le temps marcha it, il devena it plus inquiet :
an<:Ull 1I10l de Jacqncl illc lie hti avait dit ll'e pér r,
était aussi impéuL -tmblc <ltlC le premie r jour;
el~
avec 1\lnllo11 Du Lac même, e le était rest{·c mysA toutes ses quesli,ol1s, el1e avait répond u
téric~lse.
C1l l'lallt:
- Jc Ile suis pas décidée , j'attend s toujour s
l'inspir ation, le sOl1ffie de l'Espri t.. . Pourtan t, ne
découra gez pm; votre ami,
La paune dC11l0isel1e n'avait ptt obteuir une
réponse plus sérieus e, et ce ton de plaisan terie
lui eût semblé de bOll augure sans la trisless e de
Jacquclille ; il n'y avait pas à s'y méprell dre, el1e
triste, absorbée, et le cercle bleui nutonr de
~taj
trahiss ait l'ill_0111111e, l'illquié tudè, peutyeux
s
s
être même des 1a1'111 s _ccrl:tes ,
- Il lie te pIaSt clonc pas?
Jacquel ine fit un geste é\'asif et pinça clOllCCmelltl' oreille de Manon ,
- Il vous plaît dOlle bie11 à vous? .. . Que ll't:tes·
vou à ma place, l'affaire set'ait bftclée e11 denx jours,
- Comme tu parI cs de choses graves avec lég~
ma mignOll11e! Je te croyais plus de miso 1
ret~,
'
cl de en' fncut
me reprene z parce que je parle de
laVeS en riallt. .. Aimerie z-vous micu.',
ch .
CQu.'ll ,Clue je le fisse en pleuran t?
- NOll .. , mais dis-lUoi SeUICJ11cnt l\l1C bonne
�IDYL LE NUPTIALE
99
pm'ole CIlle je puiRse lui translllettr' pour l'eucourag-cr, car il se dl':; Spl:1'C, le pauyr' cufant, et
se meurt tle cmi ntc de te d(·plaire.
- ::V10i aussi, j'ai venr, eht:rc fanon ... On ne
saute paR ~ pieds j011lts ùam; un pr('cipice sans
qu'uu petit frisson \ ous secoue au fond des
moelles; le mariage, c'est un sant péril1eux dans
l'in Qllnu. Os z dire le contraire, vous ql1i l'ayez
sagement L'vité!
i\I1~
1\1allo11 de\'int infinIment sérieuse:
- ~e
dis pas cela, Illon cœLtr, le courage ne
m'anrait j)ns manqué. C'est le mariage qui n'a
pas voulu de moi... Cesse d'ayoir pCltr, je t'ou
prie. Ciilhert est très bon, aussi bOll que heau ...
Tu ne lliems pas qu'il est beau, au moins.
- Superbe, cousine Manon: en ta1l1bour-major,
il ferait tourner la tête à toutes les nourrices ùu
pays!
- Méchante!
I J e vous fâchez pm;, ma boune comüue!
- Je désespère !... oui, ma pauvre petite, tu me
désespères.
- Vous avez tort... il a bien des chances pour
lui votre jeune homme ... dites-lui ça de ma part 1
Pourtant 11 ne les a pas toutes!
- Quelle chance lui manque, dis?
- Cela, c'est le secret de Jacqueline.
Et Manon' n'en sut pas davantage.
l\lme de GalesnC5 aussi observait sn !i11· avec
anxiété sans trop oser l'ülterrog-er; elle savait ce qui se passait en elle et le combat qu'elle. outenait en silence claus S011 cœur.
Un jour, elle lui avait dit:
- Croyez-vouR, chère maman, que mon père
pensait à Henriette quand il a insinué que je pourrais, si j'épousais M. Arradon, aller à Paris et reèe\'oir chez 11Ioi qui je voudrais?
- Je le crois, mon enfant, il savait te tellter
ainsi ...
- Et que vous pourriez venir me voir à l'A b\ baye-aux-Eliges quand il vous plairait ... , si même
HenrieUe était là?
Une rougenr monta au visage de Mme de
Galesnes .
- Il n'a pas dit cela expressément, chère
petite ...
- Pas express ~ment,
pourtant vous l'avez compris COUl1J1e 111oi ... Et ... croyez-vous qu'il fut. sin• cère e1l parlant ainsi?
- Tu ne (Joi pas clouter de la sincérité de ton
père, Jaequel i ne.
- Je veux dire: croyez-volts si.. . la chose
�100
IDYLLE NUPTrA!..E
faisait, qu'il se sonvien drait des paroles qu'il a
prononc ées ce jour-là?
Mme de Galeslles hésita:
- Je le crois ... mais, peut-êt re serait-i l bon ...
- De lcs lui rappcle r, u'cst-ce pas ? .• Je le
crois aussi ...
Mme t1c Galcsne s fit un effort pour domine r son
<:motioll, mais des lannes montèr ent à ses yeux
et elle attira la tête pâlie de sa fille coutre sa poitrine et dit d'nne voix qui trcmblait. :
- Il ne faut, ma Jacquel ine, penscr qu'à toi,
à ton bonhcu r, le reste ... e'est Dieu qui en décidera .. . Je ne veux pas que hl te sacrifies, que tu
fasses, par abnéga tion, un mariag e qui te dé;lairait ...
- Vous me conseill criez alors de rcfuser M. Arradon?
- Jc ne puis en cela tc conseil ler, ma pauvre
enfant ... Je suis forcée de te laisser livrée à toimême, car ce jeune homme 11le semble bon, il
t'aime, et il m'a plu tout de suite ... Pourtan t, si tu
avais unc répugll ance insurm ontable ...
J acque1ine répéta:
- Ins nrmont able ?... je nc crois pas que j'aie
llue répugn ance insurm ontable ... Seulem ent je
n'avais pas imagin é mon mari Sllr ce modèle-là.
Elle embras sa sa mère et sortit. Il ne fut plus
parlé de Gilbert .
M. de Galesne s, moins observa teur que sa
femme parce que, peut-êt re, il n'avait pas autant
de tendres se, ne doutait pas du consen tcment Ile
Jacquel ine, et attenda it sans trop d'impat icnce
qu'elle se décidât . Chaque jour, il s'attach ait davantage à S011 futur gendre et arrivai t à le traiter
comme si déjà il était de la famille. Gilbert , soucieux uniql1emcnt de l'amou r de Jacquel ine, acceptait sans discuss ion ses idées, sc prêtait à se
projets avec une indiffércnce sereinc et une déférencc qui le ravissa it :
- Si, plus tard, la Tour d'If devait vous app:lrtenir, mon cher ami, avait dit un jour M. de Galesnes, il faudrai t vous occuper des chemin s, qui
sont de vrais casse-cou et où vous risquez chaque
jour de démoli r vos voiture s ou d'estrop icr vos
chevau x.
Et Gilbert avait répolldlt :
- Ce serait assurém ent une bonne chose de réparcr les routes .
Pen à PCtt la forme du langage s'était modifiée.
M. de Galesne s disait mainte llant :
- Quand ce domain e yons apparti endra, vous
vous apcrcev rez que la lande de Pleubel l est indis-
�IDYLLE NUPTIALE
101
pellsllble au fermier ... Si j'avais de l'argent, je ne
vous laisserais pas la peine de l'acheter.
Et Gilbert, ravi, s'empressait d'acquiescer. Il
était même arrivé à 1\1. ùe Galesnes de ùire :
- Quand vous serez marié, nous ferons restaurer la Tour, dont les toitures laissent à désirer.
Et Gilbert, tout ému de joie, avait répondu
qu'il serait bpn de prendre quelques mesttres déjà
et ils avaient grimpé ensemble dans les charpentes pouclrenses, au risque de se casser la tête, au
graud dommage de leurs vêtements. Au sortir de
cettc expédition dans le domainc des hiboux et
des chauves-souris, parmi les plâtras et les toiles
d'araignées, Gilbert s'ellhardit à remercier M. de
Galesnes de la façon toute paternelle dont il l'accueillait, ajoutant que son bonheur serait au
c(,m\ble s'il osait crOire que Mlle Jacqneline e11t à
5011 égard la même bienveillance. Avec sa brusquerie accoutumée, M. de Galesnes répondit :
- Pourquoi ne l'aurait-elle pas? Je voudrais
bien savoir ce qu'elle pourrait vous reprocher?
J'aime à croire qu'aucune parole, aucun procédé
désobligeants ne vous ont offensé.
Gilbert s'empressa de protester que Jacqueline
était toujOLlrs aimable et d'une incomparable douceur.
- Et pourtant je n'ose l'interroger sur ses sentiments ta11t j'ai peur de perdre tout espoir.
- Timidité d'amoureux , mou cher ami, transes
symptomatiques et déraisonnables 1... Les femmes, voyez-vous, sont toutes , même les meil,
leures, un peu mijaurées. Elles font les renchéries
pour qu'on leur sache gré de ce qu'elles désirent
le plus. Il faut les prendre comme elles sont et ne
pas attacher à leurs façons plus d'importance que
cela ne vau t.
Cependant l'inquiétude de Gilbert l'avait troublé dans sa séCllrité et il résolut d'en avoir le
cœur net au plu~
tôt. Toute la soirée, il poursuivit
J acq uelille d'uu regard scrntateur et s'ayisa
qn'elle n'avait pas précisément un air d'all égresse
et, contrairement à ses habitudes, il tarda à s'cndormir, se touma et retourna longtemps dans son
lit, sous les draps de grosse toile qui lui raclaient
la peau C0111me une brosse : il aimait cela Ce ne
fut pas sans une certaine appréhension qn 'il yit
sc lever le pâle jour de mars où il avait décrété
que la question du mariage devait être tranchée.
Comment aborderait-il le sujet avec cette ombre.gense eufant dont la douceur coutumière n'était,
il le savait, qu'nue conquête de la volonté sur une
11ature impétueuse et violente; qu'il dût arriver à
�102
IDYLLE NUPTIA LE
ses fins, il n'en doutait paf;, mais il redouta it uue
lutte, des pleurs, un conflit avec ceUe fille, sa préiérée, où certain s traits de sa propre nature se
retrouv aient, atténué s, amollis de grâce et de tendresse, en quel gue sorte transpo sés.
« Comme nt dlable ce garçon n'est-il paR plus
avancé que cela? C'est U1Je fille pour la timidité ,
ce grand gaillard -là! De mon temps, on y allait
•
plus carrémo nt. »
Il avait interrog é sa femme, qU'il trotlva aussi
:ignora nte que lui-mêm e des sentIme nts de Jacqueline. Il s'était emport.é, ce qui n'avait pas avaucé
les choses.
- C'est votre faute! Si vous aviez; mieux élevé
vos filles , si vous ne leur aviez pas laif;sé se former dans la têt.e des idées rOlnane.<;q ues et si,
vous les aviez habitué es à une discipli n plus rigourcus e, il aurait suffi de not.re désir à vous et à
moi pour que le contra.t mt signé. Qu'est- ce qu'e.lle
veut, cett.e sotte? Qu'est- ce qn'il lui f[lut? Se
croit-el le la fille du grand Mogol? Fant-il lui servir l'emper eur de Chine sur un plateau ? ..
Et quand il eut exhalé ainsi sa mauvai se humeur et ses injuste s reproch es, il était allé se
meUre au lit, Iod contral·ié.
Donc, ce matin de mars, tandis que d'épais ses
giboulé es de neige et de grêle couvrai cnt de leur
blanche ur crue la grande cour silencie use, les toits
bas des bâtime nts de la ferme et les larges châtaignie rs cIe l'aveuu e, que de lourds flocons de
neige d'une lenteur auguste et le grésille mcnt impatient de la grêle empliss aient l'atmos phère d'une
obscure tristess e, M. de Galesne s, après s'ètre
longt.emps promen é dans la salle à manger , avoir
gromm elé et ruminé en fumant sa pipe sous le
regard iml110bile des figures ancestr ales pendue s
le long des lambris sombre s, se dirigea d'un pas
résolu vers la chambr e de sa femme. Au bruit
inaccou tumé à cette heure de ses pas daus le corridor sonore, Jacquel inc eut un prcssen timent que
la crise attendu e allait se produir e. Elle s'était
depuis lOllgtemps préparé e à cet assaut, pourtan t
le sang reflua à sou cœur et un nuage passa sur
ses yeux. Par un mouvem ent instinct if, elle approcha sa petite chaise .du Iauteui l de sa mère,
comme pour faire uue force de lelli's deux faiblesses.
:- Ma fille,. dit M. de Galesue s, qui, après avoir
vamell1ent falt appel à toute sa diplom atie, ne
trouva rien de miellx que d'entre r brusqu ement
dans son sujet, voici tantôt six semain es, je dis'
un mois et demi, que Gilbert Arrado n vient cha"
�IDYLLE NUPTIALE
103
que jour te faire sa cour, sans que, cependant, tu
'aies pris aucun engagement avec lui. Ne trouvestu pas qu'il y aurait de l'indélicatesse à prolonger indéfiniment S011 attente sans lui donner au
moins quelque encouragement?
Elle répondit:
- Je n'ai pas d'opinion à ce sujet, mon père;
c'est à vous de me dire si ses visites ont assez
duré. J'adopterai votre manière de voir ...
Il répliqua, en élevant un pcu la voix, qu'il
rappela aussitôt à un ton plus couciliant : .
- Certainement, je trouve qu'elles ont assez
(luré! Et si, comme je crois le comprendre
d'après tes paroles, tu es prête à te ranger à mon
désir et à accepter la recherche de ce jeune
pomme, :il convient de le dire.
Il attendit uue répouse qui nc vint pas; les
mains de Jacqueline, nouées ] 'une dans l'autre,
nerveuscment, tremblaient. Son père reprit :
- Voyons 1. •• tu n'es pas prise au dépourvu j
pendant ces six semailles où tu ] 'as vu tous les
jours, tu as eu le temps de l'étudier, il est d'ailleurs d'uIle nature franche et droite, tout à ' découvert j tu as dû scruter tes propres seutiments?
ÎYeux-tu me dire le résultat de tes réflexions?
Elle leva vers lui sa jeune figure subitement décolorée:
- Mou père... j'ose à peine vous dire ...
- Quoi donc? ... Qu'est-ce? .. Parle ...
Le ton était devenu accrbe et ses yC\L"'C gris
pointillés de vcrt la fixaient durement sous le
couvert de ses épais sourcils. Elle essaya de répondre, la voix hù manqua; il fallut que son père
lui illtilI,lât de nouveau l'ordre de s'expliquer.
- Jc vous supplie de m'écouter avec patlcnce ..•
'Mon désir est de vous complaire en tout... et de
rendre à ma n1ère la joie qu'elle a perdue ... Je
vous en conjure encore, ne vous mettez pas en colère ... DepUls qu'Hcnriette nous a quittés ...
- TraÎtreusemelll! honteusement 1 s'exclama
M. de Galesnes ... Comment osez-vous prononcer
son n0111 ? .. ,
- Ille [aut... Je l1C la juge ni ne l'e.."'Ccuse j mais
son départ a mis le deuil dans la maisoll et je
vois maman dont les yeux ne cessent de pleurer
et ... ùont la sauté Meline ...
Mme ùe Galeslles, les ye\L"'C pleins de larmes,
~ 'interrompit :
- Ne pense qU'à toi-même en ce moment, ma
Jacqueline ... J'at pcn d'années à vivre ... Et devant toi, au contraire ... la route est lougue.
M. de Galesnes grommela :
�1°4
IDYLLE NUPTIALE
Que voulez-vous dire? Qu'est-ce que toute
cette comédie?
Sans lui répondre, Jacqueline coucha sa tête
surlIes genotD{ de sa mère, par un mouvement de
câlinerie enfantine, et s'adressant à son père, elle
continua:
- Je voudrais vous contenter, mon père, en acceptant un mariage qui vous plaît 1... et je voudrais, en même temps, rendre à ma 111ère le
bonheur qui lui manque ... , et la paix à nous
tous ... C'est à vons de me dire, mon père, si ce
double vœu peut être accompli ...
- Hein? Quel1e est celte audace?... Qn'est-ce
que ce marchandage?... Ai-je bien compris que
vous osez me poser des conditions? En vérité, le
monde marcbe sur la tête! Où allons-nous avec
de pareilles impertinences?
Jacqueline, très pâle, reprit avec une douceur
suppliante :
- Je n'ai pas l'intention de vous offenser, mon
père; je désire, au contraire, vous montrer toute
ma soumission et mon respect.
- Vous vous y prenez mal, dans ce cas, voilà
ce que VI)US devriez sentir ...
Elle reprit, avec la même douccur tenace :
- - V(,11S m'avez demandé quels sont mes sentiments à l'égard de M. Arradon?
- Qu'est-ce que cela a de commun, je vous
prie, avec la honteuse conduite de votre sœur?
Oui, je désire savoir ce que vous décidez à ce
sujet.
- J'ai le regret de VOltS dire que mes sentiments n'ont pas changé. Je craius de n'être pas
heureuse avec lui, et de ne pouvoir lui donner tout
l'amour qu'il est en droit d'attendre.
- Qu'en savez-vous? Qu'en savez-vous? Bêtises
que tout cela ... sottes déclamations ... ineptie !...
:Une honnête femme, sacbez-le, aime toujours son
mari.
Elle répondit en s'animant:
- Encore faut-il qu'elle l'ait épousé v010ntairemellt! Vous m'avez promis, mon père, de ne pas
forcer mon consentement.
Il éclata, et, frappant du poing la pierre de la
cheminée:
- Qu'est-ce à dire? Serez-vous assez folle pour
le refuser? On vous offre un mari charmant, un
p~rti
. l1a!$ifq~e,
et VOltS faites des grimaces
cl Ipblgéllle tra1l1ée au bG.cher. Eb bien, ne vous
mariez pas, après tout, je m'en moque; c'est
votre affaire.
Elle se leva, résolue :
�IDYLLE NUPTIALE
- Il etl sera donc ainsi, mon père, puisque vous
me le permettez.
Et se tournant vers Mme de GaleSlles
- Nous resterons ensemble, maman ...
La phrase expira sur ses lèvres à la vue de sa
mère renversée, presque évanouie, dans son fauteuil, les mains décolorées étendues sur ses genoux; elle avait tourné la tête vers la fenêtre pour
cacher la douleur de sa cntelle déception et les
pleurs qu'elle ne pouvait retenir. Jacqueline ne
voyait que ses cheveltx blancs, à peine distincts
de la mouvante neige qui tombait au dehors et
semblait comme un linceul ensevelir dans ses plis
muets tout espoir et toute joie. Un grand remords entra dans le cœur de l'en[allt. Elle se dirigea vers son père, qui continuait d'exhaler sa
colère en jurements et en vagues menaces :
- Mon père, je vous demande pardon; une fille
n'a pas le droit de poser des conditions à son père.
- NOll, elle n'cn a pas le droit! s'écria-t-il avec
violence. Suis-je un monstre, un bourreau, avec
qui l'on trafique de chail' humaine?
- Je suis prête à faire votre volonté.
Il s'arrêta, la regardant en face :
- Ah 1 ah! ma volonté?... Qu'entendez-vous
par là?
- Que j'épouserai M. Gilbert Arradon s'il est
vrai, comme vous me l'avez assuré, que j'aurai le
droit de recevoir chez moi qui je voudrai, sans
exclusion de perso1Jne.
- Sans aucun doute, vous serez libre et maîtresse chez vous ...
- Ma mère aussi... je pourrai la recevoir?
Il répondit avec humeur :
- Votre mère aussi... Je n'ai qu'une parole ...
- Alors, mon père, je suis prête.
A la bonne heure !... Fiez-vous à moi ... Vous
ne vous repentirez pas de vous être montrée res\ pectueuse et sensée.
Sa voix s'était adoucie tout à coup, et les traits
détendus avaient repris la jovialité des jours précédents. Il donna deux ou trois petites tapes amicales sur la tête de sa fille et sortit, satisfait de
l'issue des négociations. Quand Jacqueline se
tourna vers sa mère, elle la vit debout, avec un
rayonnement qui éclairait ses traits et qui les
transfigurait; ' elle lni tendait les bras :
- Il pardonuera, vois-tu ... , je le connais; il
finira par revoir Henriette et lui pardonner ... Mais
toi, ma chérie, mon ange, ne seras-tu pas malheureuse?
Elle répondit d'un air d'insouciance :
�106
IDYLLE NUPTIALE
- Pourquoi ·le serais-je? ... Mon père assure
qu'une honnête femme aime toujours son mari.
,Vous croyez cela, sans doute, vous aussi, ma
mère?
D'une voix un peu étouffée, Mm. de Galesllcs dit:
- Oui.. sans doute ... je le crois ...
- Comment un homme qui vous est indifférent
ou antipathique la veille vous devient cher le lendemain, je n'en sais rien ... C'est sans doute des
grâces d'état...
- Il Y a œrtainehtent des grâces d'état, mon;
petit ange ... Pourtant, dis-moi, il te déplaît doue
toujours, Gilbert?
- Ne VOltS tourmentez pas, mère ... Ce n'est pas
sous cette figure-là que j'avais imaginé mon
mari ... Mais, avec de la bonne volOllté ...
Elle embrassa sa mère et grimpa dans sa petite
cellule ronde au haut de la grosse tour et alla
appuyer son front contre les vitres; la giboulée
avait passé, la neige fondait et, goutte à gontte,
tombait du haut des toits et des arbres' nu parc,
dont les sqnelettes 110irs apparaissaient luisants,
comme lustrés. Le ciel, un peu éclairci, prenaIt
des tons cl 'un gris fauve et, à travers l'épaisse
b~ume
humide, une sorte d'éclaboussure jaune
marqnaii la place où le soleil faisait effort pour se
dégager et apparaître. C'était une journée d'une
suprême mélancolie où même les gt:andes joies
frissonnent sous d'indicibles pressentiments. J acqueline, à travers les vitres brouillées d'une buée
terne, laissait erre·i:. ses re&"ards moroses sur toutes
ces choses tristes et, pensaIt: « C'en est donc fait 1
;Ma destinée est accomplie. Sans avoir vécu, j'ai
fini de vivre ... Voili:t que je vais me donner sans
avoir pris le temps. de me connaître, sans savoir
la valeur du don qu'è je fais. Est-ce peu ou beaucoup? C'est tout, je donne tout, ma liperté,
l'avenir, jusqu'à mes rêves ... Mon pauvre rêve
familier, qui me tenait si douce compagnie, est
maintenant uu crime, un péché ... Je sùis dépossédée de moi-même, et' je vais continuer sous ce
joug alourdi la vie soumise et tremblante que j'ai
vécue jusq'tl'à cette' heure ... »
Sa rêverie fnt troublée par uue servante qui vint
l'avertir Que M. Arradon' était arrivé. Elle descen<lit aussitôt ct, de l'escaliel1, elle entendit' son père
crier au cocher de dételer, de mettre la voiture
sous la remise et le che\'at à l'écurie, parce que
son maître resterait à dîner.
Cette banale invitation, si contraire aux habitur1cs de la maison, eut à ses yeux une signification décisive: c'était le fiancé, le fils adoptif, qu 'ou
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invitait. Au premier étage, elle fut rejointe par
sa mère qui, elle aussi, avait entendu.
- Gilbert reste à dîner... Que faire? nous
n avons qu'une poitrine de veau farcie et de la
salade.
- Il s'en contentera comme nons, je suppose.
- Ce ne serait pas convenable, ton père serait
mécontent.
Très douce dans son indifférence, elle réfléchit
un instant.
- On pomrait tuer un canard, ajonter un légume et un e11tremets.
- C'est cela, tu as raison. Descends vite, maintenant.
- Oui, maman, j'y vais ..
- Anange un peu tes cheveux et mets 11n rubau à ton COll.
- Oh! c'est bien inutile, il me prendra comme
je suis.
- Tu n'es guère coquette, mou amour.
- Je le suis à ma manière, qui est très pru<1~nte
1... Quand nous serons mariés, je n'aluai pas
toujours un ruban bIen autour du cou; il vaut
mieux qu'il s'ùabitue à me voir telle que je suis,
sans ornements. Il faut etre prudente, vois-tu, très
prudente.
.
Elle eut un rire nerveux et descendit.
Elle se demandait :
- Comment cela va-t-il se passer? Que dit-on
en pareil cas? ... Des banalités, des fadeurs, et que
répondre? Peut-être qu'il m'embrassera! Embrassc-t-oll sa fiancée? Oh! pas moi ... Pourvu que
ce ne soit pas ainsi pour moi!
Elle sentait un éloignement, une répugnance
infinie à l'idée de tout contact avec cet étranger,
cet inconnu. Elle avait subi sa présence sans rien
livrer d'elle-même, sans chercher à pénétrer en
son âme; par désœuvrement, par curiosité, ene
l'avait qnestionllé sur les événements, les circonstances extérieures de sa vic, Sa11S s'y intéresser ni
chercher à connaître la vic intérieure et cachée.
Elle entra dans la saDe à manger, où son père
ct Gilbert, ùebout l'u11 pr~s
de l'autre, adossés à
la cheminée, eausaiellt amicalement. Un reflet ùe
foyer flambant lui montra, sur la muraille, dans
son cadre antique, la dame en atotU's du temps de
Louis XIV, ct son sourire figé, et la ro e décolorée et sans parfum qu'elle semblait lui offrir :
• Prends cette fleur morte que tiennent mes doigts
tombés en poussière et songe que tout passe
aill' i, et qlle toi-nl.llle, toi ,'{>jà, tH as p:u:', t
�lOS
IDYLLE NUPTIALE
que le jardin de ton cœur ne donnera plus ni
fleurs ni parfums. » Elle l'entendit ainsi, tandis
que Gilbert s'avançait vers elle, très ému.
- M. de Galèsnes m'a comblé de joie, mademoiselle, en m'assurant que j'ai eu le bonheur de ne
pas vous déplaire et que vous daignez me confier
le soin de vous rendre heureuse.
Elle lui tendit la main sans lever les yellX, de
peur qu'il ne vît les laflnes qu'elle sentait s'y
amonceler. Il prit sa main, la baisa, et conduisit
Jacqueline vers l'un des fauteuils de cuir à large
dossier qui stationnaient aux deux côtés de la cheminée, et quand elle se fut assise, il baisa de nouveau la petit.e main froide qu'il avait gardée dans
la sienne et ce fut toute la fête de leurs fiançailles.
La conversation reprit entre M. de Galesnes et
Gilbert sur l'éternelle question ùes cultures, et
l'agitation de Jacqueline se calma, s'engourdit, fit
place à l'espèce d'inconsciente satisfaction que
l'on éprouve quand \.:11 événement redouté est
accompli et que l'on n'a plus qu'à subir le sort
sans avoir à se mêler des choses.
« J'ai consenti; maintenant, c'est leur affaire.
Qu'ils s'en tirent tous comme ils voudront! »
Gilbert écoutait de bonne grâce les explications
de M. de Galesnes sur la manière de faire le
beurre et sur le rendement des vaches : tout lui
était facile et plaisant devant cette jolie mystérieuse créature qui se donnait à lui, il ne la quittait pas des yeux, ne perdait aucun de ses
mouvements, des expressions changeantf s, inexpliquées de son visage; ses regards, si indifférents
pourtant, le ravissaient d'amour, il accueillait
d'un sourire radieux ses mots les plus insignifiants, comme si elle lui faisait un don précieux.
Les servantes, cependant, avaient dressé le couvert.
- Allume les flambeaux d'argent, Yvette, avait
crié le maître, joyeusement, aux domest.iques, stupéfaits de ce luxe extraordinaire; c'est fête aujonrd'hui pour Jacqneline et ce brave garçon qui va
devenir mon gendre: Et vous boirez tous à sa
santé, ce soir, ajouta-t-il dans un élan de magnificence. Je vais atteindre une bouteille d'un château-laffitte dont vous me donnerez des nouvelles,
Gilbert. Mélauie et Jacqueline trinqueront avec
nous.
Le dîner fut plus bruyant que joyeux : M. de
Galesnes seul parIait, gesticulait, riait et suffisait
à donner l'illusion de la gaieté. Gilbert sc demandai t s'il ne 1ui serait pas permis de res ter seul un
instant avec sa fiancée, et celle-ci mettait toute
son adresse à éviter le tête-à-tête.
�IDYLLE NUPTIALE
«Nous aurons bien le temps, pensait-elle; à
chaque jour suffit son mal. »
Avant . de prenùre congé, Gilbert annonça 5011
intention d'aller à Paris, le lendemain, pour choisir la corbeille.
- A Paris 1... Vous allez à Paris, demain? Les yeux de Jacqueline brillaient. - Me permettez-vous de vous charger cl 'une lettre?
- Je serai trop heureux de faire quelque chose
pour vous.
Elle se leva et monta chez e11e écrire quelques
lignes, qu'elle lui remit sous enveloppe ouverte.
- Vous remettrez cela vous-même, n'est-ce pas?
et vous me rapporterez des nouvelles bien détaillées de ma sœur.
Elle coula un regard furtif vers son père qui, les
pincettes à la main, taquinait les bftches et feignit
de ne pas entendre. Et Jacqt1eline conçut un grand
espoir et se sentit moins malheureuse.
Les jours qui suivirent furent paisibles et amenèrent une détente nerveuse en elle; une semaine
devait s'écouler avant le retour de Gilbert, semaine de repos et de liberté où elle pourrait vivre
à sa guise, respirer librement, sans crainte de voir
arriver chaque jour, à l'heure invariable, le patient visiteur qu'il fallait accueillir et subir. Elle
pensait : « Ce sera bien autre chose, maintenant,
quand il aura le droit de m'interroger sur mes
sentiments, et qu'il me faudra répondre. Je serai
forcée de mentir ... , et c'est affreux d'entrer dans
le mariage par la porte basse du mensonge. Pourtant, je ne pourrais pas lui dire avec vérité que je
l'aime, car c'est tout le contraire. Et le mieux que
je puisse espérer, c'est qu'il me soit indifférent .•
Cependant, le jour où il devait revenir, elle l'attendit avec grande impatience et courut au-devant
de lui, jusque dans la cour.
• - Comment sont-ils? Comment les avez-vous
trouvés?
Bien que ce ne füt pas pour lui, cet empressement ravit Gilbert, qui s'élança légèrement de la
voiture et lui baisa passionnément les mains.
- J'ai des lettres pour vous, pour Mme de Galesnes.
- Donnez-Ies-moi!. .. et, je vous en prie, n'en
parlez pas devant mon père ... A quoi bon le mécontenter?
- Je garderai bien votre secret, soyez-en sftre ...
- Et dites-moi comment ils sont...
- Charmants tous les deux.
Elle s'écria vivement :
- Cela, je le sais." leur santé? .. Hem'ïette?
�IDYLLE NUPTIALE
UUe était sortie tête llue, et ils revenaient lentement, côte ft côte: uu vent 1"ger, tiède, soulevait
ses chc:vettx qui s'éleyaient et retomhaient eomme
un voile tralHlparent sur SOI1 front et jnsqu'à ses
yeux rayonnant de jeullesse et de bonté. Gilbert,
ébloui, tardait à répondre : « 0 bel ange Ile mon
foyer, pensait-il, quaud pounai-je te prendre pour
ne plus te qltÏtter 1 ~ ct tout haut, il disait:
- Votre &œnr est un peu pâle, mais belle et
radieuse... M. Forcelles travaille à un grand tableau qu'il destine au Salo11 ... , il espère bien
obtenir une tnéùaille ...
- Ils sout heureux, n'est-ce pas?
- Ils s'aiment, eomment ne seraient-ils pas
heureux?
Elle répondit :
- C'est 'Tai 1. .. quand on s'aime 1. ..
- N 'e~t-c
pas? .. Nous aussi, nous nous aimerOlls, Jacqueline.
Son cœltr battit, et elle répondit avec embarras: _
- If fauùra bien faire e11 sorte d'être heureux !...
Elle soupira d reprit :
_. (~eorgs
<,t-t-il des comtllaudes... quelques
portraits?
- Oui... je crois ... il est très gai, un peu insouciant, une aimable nature ... Madame volre sœur se
préoccupe davantage de l'avenir ... , il me semble . .'.
- Elle s'inquiète? elle est triste?
- Non, pas précisément; un pett pensive, par
instants, des instants qui passent vite, ct, je VOltS
l'affirme le bonheur semble être l'atmosphère de
la maisol ... Le petit appartement qu'ils habitent,
avenue de Villiers, n'a que t.rois pièces ct j'atelier,
c'est peu, mais quand on est deux, cela suffit.
- Oh! oui, qu'importe tout, pourvu que l'on
s·aitue ...
- Chère Jacqueline!
Il s'enhardit à passer S011 bras aut.our de sa
taille ct demanda tendrement :
- A vez-vous pensé à moi, pendant ces six jours
qui m'ont'paru si longs?
Toute rouge et gênée, elle se dégagea doucement et répondit un « oui » assez. froid, puis s'empressa de monter devant lui l' scalier.
- Maman va être si heureuse de vous voir... de
parkr d'Hem"iette!
Il aomit préféré de beaucoup enb;er dans la
salle à manger ROUS le regal'tl des seigneurs de ~
lesl1es et de la dame à. la rose, qui, seltls, l'habitaieat à cette heure de la jonrnée.
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Elle était sortie tête lllte, ct ils revellaient lentement, côte à côte: uu vent léger, tiède, soulevait
ses chevetL' qui s'éle\'aieut ct retombaient comme
un voile transparent sur son front et jllSqu'à se~
yeux rayonnant de jeunesse ct de bonté, Gilbert,
ébloui, tardait à r~ponde
: « 0 bel ange de mon
foyer, pensait-il, quand pourrai-je te prendre pour
ne pIns te qllÏtter! 'b ct tout haut, il disait:
- Votre sœur est un peu pâle, mais belle et
radieuse... M. Forcelles travaille à un grand tableau qu'il destine au Salo11 ... , il espère bien
obtenir une médaille ...
- Ils sont heureux, n'est-ce pas?
- Ils s'aiment, comment ne seraient-ils pas
heureux?
Elle répondit :
- C'cst \'rai !... quand on s'aime! ...
- N'e~t-c
pas? ... Nous aussi, nous nous aime,·
l'ons, Jacqucli11e.
Son cœur battit, et elle répondit avec embarras:
- Tf faudra bien faire en sorte d'être heureux 1...
Elle soupira et reprit :
_. Georges ,H-il des commandes... quelques
portraits?
- Oui... je crois ... il est très gai, un peu insouciant, une aimable nature .. , Madame votre sœllr se
préoccupe davantage de l'avenir ... , il me semble.:.
- Elle s'inquiète? elle est triste?
- Non, pas précisément; un peu pensive, par
instants, dcs instants qui passcnt vite, ct, je vous
]'afGnne le bonheur semble être l'atmosphère de
la ll1<tiSOl .. , Le petit appartcmcnt qu'ils habitent,
avenue de Villiers, n'a que trois pièces ct l'atelier,
c'est pcu, mais quand on est deux, cela suffi.L
- Oh! oui, qll'importe tout, pourvu qlle l'on
s'aime .. ,
- Chère Jacqueline!
Il s'enhardit à passer S011 bras autour de sa
taille et dcmanda tcndrement :
- A vez-voLIs pensé à moi, pendant cos six jours
qui m'ont paru si longs?
Toute rouge et gênée, elle fte dégagea doucement ct répondit un « oui » assez froid, puis H 'eUlpreslta de monter llevant lui l'escalier.
- Mamall va être si heureust: de vous voir ... de
parler cl 'U enriette !
Il aDmit pr(:f(>ré de beat1coup entl;'er dans la
salle à manger l'ons le regard des seigneurs de Galest1cs et de la dame à la rose, qui, seuls, l 'habitaient à cette heure de la journée.
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- Dites-moi encore quc vous avez pensé à moi,
Jacqueline.
Sans hésiter elle répondit : « Beaucoup' » et
c'était vrai, car elle s'était plu souvent à imaginer
l'entrée de Gilbert chez les Forcelles, à sc demander- ce qu'il penserait de Georges et d'Henriette,
s'il saurait apprécier la beauté de l'une, le charme
de l'autre, s'ils se plairaient assez mutuellement
pour se prêter à une fréquente intimité.
Plusieurs fois dans la journée et les jours qui
suivirent, il s'efforça d'entrer enfin dans Jes intimes retraites de son cœur; elle éludait la réponse,
plaisantait, affectait tUle sorte de badinage qui la
sauvait des protestations mensongères. QuantI 11
lui demandait : « M'aimez-vous? » e1le répondait
en riant : « Je brûle' je me consume!» et il
s enhardissait un peu; s'il cherchait à l'embrasser, elle s'échappaIt avec de petites mines Llrôlcs
d'effarouchement ou quelques préceptes d'austère
morale proclamés avec une solennité comique dont
il lH:! pouvait s'empêcher de rire, quelque dépit
qu'il en eût en secret. Il n'aurait jamais eu le courage de se fâcher, tant elle lui plaisait ainsi, sous
cette forme inattendue cle gaieté et cl 'inllocente
coquetterie; il l1e se doutait pas de l'eiIort que lui
cofttait cet el1jonemellt.
Le mariage avait été fixé aux derniers jOtll'S de
mars, et le temps passait trop vite, au gré de Jacqueline, comme s'il se fût fait complice deg dési)'s
de Gilbert, parmi les apprêts cle la noce, des toiletttes, du trousseau. La Tour d'If était pleine
d'ouvrières, veuues de Saint-Malo, pour les robcs
et tout ce qui exigeait t1l1 essayage. A Paris, Heul'Ïette choisissait les étoffes, Georges envoyait des
plans, des dessins pour l'appartement que Gilbert
faisait préparer à l'Abbaye et pour un chalet qu'il
projetait de faire bâtir tout pres de sa demeure,
où logeraient ses frères; ils devaient jusque-là rester à rA bbayc, et cette cohabitation momentanée
lui était Ull gros souci. Mme Arradol1 était venue
avec son fils Antoine à la Tour d'If faire cOllnaissance de celle qui devait devellir sa fille; tout
s'ébit passé en perfection. Pienf> seul s'était
excusé sur le 1l1auvais état, trop réel, de sa santé.
Il n'y avait pas à clouter, cependant, que l'arriyée
de Jacqueline clans la famille ne fftt considérée'
par tOl1!" comme un trouble-fête; qui pouvait dire
si son influence n'amènerait pas Gilbert à restreindre ses libéralités et ne le détacherait pas de
ses frères? Déjà on calculait avec aigreur ce que
cofiteraient les travaux entrepris à la Tour d'If ;
les bijoux et les diamants de la corbeille sent,"
�1 12
IDYLLE NUPTIALE
blaicnt à tous d'une prodigalité démesurée. A la
yérité, il ne trouvait rien de trop beau pour Jacqucline; la bague de fiançailles qu'il lui avait mise
au doigt, une grosse perle entourée de brillants,
était certainement un bijou de grande valeur; elle
l'avait admirée avec sincérité, et pourtant elle
s'était sentie toute triste, se rappclant avec quelle
émot.ion d'indicible bonheur Henriette, un soir,
avait. tiré de son sein, où elle le tenait mystérieusement caché, le simple jonc d'or orné d'une petite
perle que lui avait donné son Georges, et comme
elle l'avait baisé avec transport, ce modeste gage
d'amour, et baigné des plus raqieuses larmes qui
puissent jaillir des sources prolondes d'uu cœur.
Comme elle était femme et jeune, plusieurs fois
danS" la journée Jacqueline avait contemplé à S011
doigt la bague étincelante : « C'est trop beau
pour mes mains de paysanne », avait-el1e dit à
Gilbert; pourtant, elle était forcée de s'avouer à
elle-même que sa petite main, fine et ferme, faisait, malgré quelque peu de hâle, meilleur ef{et
et était mieux, à son gré, éclairée ainsi par ces
beaux feux irisés.
Stoïquement résignée, d'ailleurs, elle évitait de
s'attendrir, elle voyait h:s heures s'envoler, les
jours disparaître l'un après l'autre et la date fatale
imminente sans vouloir penser au lendemain. Son
courage était soutenu par un pl'ojet asse7- aventureux qu'elle avait comploté avec Manon et Gilbcrt,
et l'empressement avec lequel il s'y était associé
avait cont.ribué à resserrer, extérieurement du
moins, leur intimité; c'était une matière inépuisable entre les deux fiancés, et la douceur de ces
entretiens confidentiels, de ce secret gardé ensemble, faisait illusion à Gilbert sur l'indifférence de
Jacqueline. Il ne s'agissait de rien moins que
d'ltne réconciliation entre M. de Galesnes et sa
fille Henriette. Elle devait arriver avec son mari,
la veille du mariage, descendre secrètement chez
Manon, toujours dévouée, et le jour de la noce ils
se présenteraient bravement à l'église et prendraient rang à leur place de famille. On pensait
que le père irrité hésiterait à faire un esclandre et
à troubler la térémonie auguste. Certains symptômes d'apaisement encourageaient cet audacieux
projet; 1'humeur sombre du maître de la Tour d'If
semblait à jamais dissipée. De muets sourires, répondant à de muettes pensées, gllssaient furtifs
au coin des lèvres sinueuses, les éclats de la voix
et du rire n'avaient plus rien dn sarcasme terrible
qui ébranlait jadis les échos du vi,eux loglis. C'est
que son contentement grandissait de jour en jour,
�IDYLLE NUPTIALE
113
à mesure qu'il fais,ait un recensement plus approfondi des fermes, des hois, des valeurs diverses
qui composaient la ~:tune
de Gilbert, dQnt la
complaisance et la docilité ne se démentaient pas.
Il lui était même arrivé d'adresser quelques mots
de sollicitude attendrie à sa femme, de plus en
plus dolente et faible.
- Allons! allons 1 Mélanie, il faut prendre courage. Le sotei1 luit enfin sur la vieille Tonr. L 'horizon se dégage. Courage! courage et patience!
Il lui avait affectueusement earessé Je menton,
comme au temps où ils étaient jeunes. Mme de Galesnes, peu habituée à de tels témoignages, avait
pris confiance, comme Jacqueline, et se laissait
aller à espérer.
XI
Les préparatifs du mariage étaient poussés activement. M. de Galesnes, pour honorer ce gendre
incomparable, qui ne réclamait pas de dot, avait
décidé de le traiter avec magnificence. Un repas
somptueux avait été commandé chez Chevet et, de
plus, une cuisinière, célèbre pour sa haute science
culinaire et l'excellence de ses consommés, était
venue de Saint-Servan s'installer à la Tour d'If
plusieurs jours à l'avance; des suppléments de
vaisselle avaient été achetés, et deux domestiques
travaillaient du matin au soir pour rendre à la
vieille argenterie exhibée des coffres secrets où
elle donnait depuis pl-ès d'un quart de siècle, sou
éclat un peu terni. De nombreuses invitations furent adressées à toute la parenté, et l'on sait qu'en
Bretagne la parenté est illimitée.
Mme de Galesnes et sa fille s'évertuaient à préparer des chambres, à dédoubler des lits pour les
personnes de la famille qui, trop éloignées, seraient obligées de coucher. La tâcbe était rendue
difficile par le mauvais état de la maison, le délabn:nlent du mobilier et la )?énurie invétérée de
tontes choses. Jacqueline avaIt dft faire le sacrifice
de sa chambre en faveur d'une vénérable chanoinesse, et s'était réfugiée dans la cham br, -le sa
mère : ne devait-elle pas (Iuitter la maù;on paternelle aussitôt après le manage et suivre son mari
à l'Abbaye-aux-Eliges? Il avait bien été question
d'un voyage de noces, mais cela restait suspendu
à l'arrivée cles Forcelles et ail bon Ol1 mauvais
succès de l'entreprise de réconciliation . Tous ces
arrangements furent discutés en préseuce de Jacquelinc, avec elle, sans qu'elle voulftt y attacher
SQ pensée; suffi.r e à la tâche de chaque jour sans
�114
IDYLLE NUPTJALE
songer au lendemain était tout l'efTort de sa jeune
sagesse.
.
DetL~
Lois vingt-quatrelll ttres la séparaient du
jour fixé, et, dans la chambre de sa mère, debout
entre les mains d'une couturière, elle essayait sa
robl!! de noces. Le soleil, déjà chaud, jet.ait des reflets vermeils sur les plis épais du satin blanc.
Jacqueline se prHait complaisamment aux retouches, et, quelquefois, faisait plusieurs pas en
se retournant, par enfantillage, pour adnürer la
longue traîne, qui ondulait à chacun de ses mou\'emellts. )lme de Galesnes, soulevée sur ses cousins et le coude appuyé au bras du fauteuil, lui
souriait avec complaisance :
- Que Lu es belle, et que Lu parais grande!
- Henriette sera donnée en me voyant ainsi.
Je ne sais si Ge@rges tronvera que le blanc me va
bien. Cela me fait paraltre trop pâle, je crois, et
un peu noire.
La couturière protesta:
- Mademoiselle est blanche comme un lis; il
n'y a pas, sur toute la côte, une scule jetUle fille qui
ait uu teillt compnrable à celni de mademoiselle ..•
- THnt pis pour les autres .•• Une lettre... C'est
d'Henriclte.
Elle s'élrulça au-devaut ùe la servante, sans
souci de la majesté du cosLume nuptial, et apporta
la leUre à sa mère. Hélas! cette 1 tire annonçait
'ln'un léger accident obligeait la jeune felllme à
renoncer à son voyage CH Eretaglle sous peine,
disait-elle, <le compromettre la plus chere <le leurs
espérances . C'ell Hait fait de toute la joie attendue, ùe la réconciliat.ion espérée, des combinaisons
si laborieusement' prélllédit ~s.
CilbelL s'cff rça en vain de la consoler.
- ~ e pleurez pas!... nous ir 115 Jes voir...
Votre entrevue ne sera retardl>e que de peu de
jours ... Surtout lie pleurez pas, je vous en prie 1...
~e
laissez pas vos lannes fomber sur votre robe
de mariée; cela nons port.erait malheur!
Elle r ~pol1dit
docilement :
- Oui, nOlis irons ... Mais, mrunnn, quand reverra-t-elle Henriette? ... Qui la consolera?
Elle enleva sa belle robe aux lourùs plis argentés sans lui jeter UlI regard, l'innocent plaisir
d'être belle ne lu tentait même plus.
XH
Les dernières heures se sont enfuies et le moment Mcisif est. arrivé. La vieille Tour d'If a
perdu son air de farouche solitude, sa pai..... 111<)0
�IDYLLE NUPTIALE
115
rose. C'est un va·et-vientl de fournise~,
de couturières, un déballage de caisses et de bourriches,
Des véllicules de formes étranges et ù'flge indéfinissable amènent ùes cargaisons d'oncles et de
tantes, la plupart caducs et grisonnants, dans des
costumes surannés, tirés des armoires pour cette
solennelle circonstance; des cousins et des cousines
sortis de leurs gentilhommières délabrées, dont
les toilettes plus modernes reluisent d'une fausse
élégance, trop compliquée pour ne pas dissimuler
quelques honorables artifices d'économie; certains
collets de velours, de revers de soie sur des habits
déiraîchis trahissent trop visiblement l'inclustrie
du pètit tailleur appelé à les rajeunir; les robes
de pedes dames ct des jeunes filles, surcha~e
tits galons et de passementeries au. rabais, dénotent les généreux efforts tentés pour dissimuler
des coutures inopportunes et les pièces destinées
à élargir à la mode (lu. jour les manches et les
jupes. Et tout cela est à la fois laid et touchant,
t1l1 peu ridicule, mais 91lltout triste, car c'est le
signe indélébile de la gêne étroite, humiliée de la
petite noblesse de l'Ouest, rninée par les iln~)orta
tions étrangères, la lourdeur des impôts, l 'lllsuffisance dtt rendement des terres et aussi par
d'imprudentes tentatives pour élargir la médiocrité des ressow;ces en se me1ant à des retentissantes et chimériques entreprises. Tout ce monde,
parti de la même souche lointaine, dilatée par des
alliances jusqu'à s'étendre à presque toute la Bretagne, et qui se connaît à pel11e, s'engouffre
d'heure en heure dans les corridors glacials de la
Tour d'If, s'entasse dans les challlbr s mal meu.blées et qui, jamais habitées, ont 1llle odeur désa·
gd-able de moisissure et de poussière, malgré les
efforts d'u11 bataillon de domestiques occupés deptùs huit jours à d'Ï1n"Taisemblables nettoyage&.
J~es
('hem inées fument, les portes et les fenêtres
ferment mal on refusent de s'ouvrir, les carrelages, récemment passés à l'encaustique, déteignent et laissent leur belle cotùeur rouge anx
ourlets des robes et aux talons des invités.
La chambre de Jacqtteline, cette petite chambn.'
qu'elle avait partagée avec sa sœur, où toutes les
deu. pour la première fois avaient entendu palpiter le vol mystérieux de j'amour, était devenue
le partage de la cJ,anoinesse de Pen-Kéréo, un peu
ternie sous ses frisous blonds, rengorgée dan:'l ses
deux melltons, tête hantnine, nez bourbonien, dont
elle tirait vanit&, encore coquette l1lalgré :'les qua, et j011 a nt à l'iT 1!t'T111e,
rante.-duC! an A hien ~(lnéf
}ll
1 1·
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r ', ~ 1.... · . . 1! . ; _t ~ ) . y·l.
--: .
�116
IDYLLE NUPTIALE
A l'étage au-dessous, M. de Galesnes avait cédé la
place à la belle Mme de Lavilel1trot, la lionne de
Pontivy, où S011 mari exerçait les fonctions de
receveur de l'enregistrement; elle gémissait à
bouche ouverte sur l'exiguïté inconfortable de cette
petite pièce qu'elle devaIt partager avec S011 mari,
à moins qu'il ne consentît à s'exiler dans le dortoir des hommes, réduits à se contenter de lits
de camp; mais ses toilettes à g:rand effet se trouvaient singulièrement à l'étroIt, et sa femme de
chambre logeait dans les communs.
Aussi 11e se gênait-elle pas pour critiquer, bien
qu'aucun des autres invités ne songeât à se plaindre; il lui semblait d'un goftt distingué de n'être
pas contente et de faire entendre ainsi que, chez
elle, tous les raffinements du luxe et de l'élégance
lui étaient coutumiers.
La vicomtesse de l'Herbilly et ses deux filles,
Agnès et Léonie, dont la plus jeune avait vingtquatre ans, étaient installées dans la chambre
d'honneur, une vaste pièce ornée d'un grand lit
à baldaquin, où les deux sœurs dormaient côte à
côte et dont les rideaux de serge, jadis verte,
avaient été, sous l'action du temps et de la poussière, comme flambés par places d'une teinte jaune
triste, tandis que les passementeries à grelots
avaient tourné au bleu. Sur la cheminée, une glace
tachée par l'humidité était surmontée d'un trumeau enfumé où l'on distinguait imparfaitement
deux figures Watteau enlacées, soufflant dans la
même flftte, au milieu de. plusieurs chèvres aux
yeux effrontés. Sur la tablette de pierre peinte
en jaspures imitant le marbre, U11 coffret de fer,
délicatement ciselé, tenait le milieu entre deux
flambealLx désargentés d'un joli modèle, complétés
par deux vases de porcelaine à médaillon avec,
sous des globes de verre, des bouquets de fausses
fleurs depuis longtemps fanées et desséchées dans
l'abandon et l'obscurité. Jacqueline s'était hâtée
de les enlever et de les remplacer par des verdures
naturelles. Mme de }'Herbilly se contenta de bom-:e
grâce d'une coucbette en fer dressée dans la
ruelle. Le baron de Halcouën et ses trois fils apportaient un coutre-poids nécessaire à cette profusion
de femmes et tiraient parti tant bien que mal
d'une grande piece du rez-de-chaussée transformée en dortoir, et dans un cabinet tout voisin,
un jouvenceau, mince et fluet, cousin à un degré
quelconque des de Galesnes, Lionel Perdrean du
Gast, abritait sa candeur blonde. Quelques couples
ù 'âge mftr se trouvaient répartis dans diverses
pièces du château, encombré jusqu'aux toiturei5.
�IDYLLE NUPTIALE
117
D'autres invités arrivaient encore, mais, assez
voisins pour s'en retourner le soir, ils se contentaient d'une arrière-salle, où des porte-manteam{
et des lavabos avaient été préparés. Le choix du
fiancé était grandement critiqué, car le mauvais
renom des Arradon était connu de la plupart; on
en parlait à voix basse dans les coins, et la curiosité s'attisait de tous les bruits néfastes qui circulaient:
- Se peut-il que Mathieu de Galesnes donne
sa fille à l'un de ces diables à quatre?
- Il n'a pas la main heureuse avec ses enfants.
- Il paraît que cet Arradon est riche?
- On prétend au contraire qu'ils sont tous
ruinés.
- Impossible ... Mathieu l'aurait lestement mis
à la porte ... s'il ne valait pas son pesant d'or.
- Tout de même, l'argent fait faire de vilaines
choses.
La chanoinesse intervient avec bonhomie:
- On dit qu'il est joli garçon ... et que Jacqueline en est folle.
Mme de l 'Herbilly se rengorge:
- Je n'aimerais pas que l'on pftt dire cela de
l'une de mes fi lles. On ne doit être folle de son
mari qu'après la cérémonie.
- L'avez-vous vu, le fiancé?
- Entrevu un instant sur la jetée de SaintMalo ... Un grand, brun, qui n'a pas l'air folâtre ...
- Pauvre petite! elle en verra de dures après
Je mariage ... Elle n'a pas eu une enfance bien gaie
chez son père ... Je l'ai connu gamin ... à l'école ...
n n'était déjà pas commode.
- Que devient l'aînée, Henriette?
- On n'en parle pas ... Vous savez le mariage
qu'elle a fait? Un artiste, un pas grand'chose,
sans le sou ... Son père l'a maudite et ne veut plus
la voir.
- C'est vieux jeu, ça, la malédiction d'un père ...
- Moi, c'est Mélanie que je plains ... Elle ado·
rait cette fille, sa préférée.
.
- Aussi elle est affreusement changée, maigre,
décolorée, triste comme une porte de prison ... Elle
était jolie, autrefois, alléchante et gentille. Maintenant, c'est u11 spectre.
- Je l'ai vue tout à l'heure, couchée. Elle ne
se lèvera qu'au dernier moment, elle ;ne peut pas
se soutenir.
Depuis la fatale lettre où Henriette annonçait
qu'elle ne pourrait venir, l'état de sa mère avait
empiré subitement; un mal de tête intense, un
insurmontable dégoût de tout aliment, une fièvr~
•
��IDYLLE NUPTIALE
II9
voitures de toutes tailles et de tout genre,
charrettes plus ou moins anglaises, calêches
antiques, breaks rustiques, carrioles; de nou. vcaux venus entraient, des gens du voisiurtge
qui arrivaient seulement pour faire cortège; leS!
fermiers et leurs familles s 'cntassaient dans les'
celliers, décorés de draps tendus sur les murs pt·
de guirlandes où le houx, le gui et le lierre s'en·trelaçaient agréablement; de longues tables élroites, encadrées ~'lr
des bancs de bois 110n moillS
longs, offraient atLX arrivants une collation de<
viandes froides et de pichets de cidre escorttS de!
grosses miches de pain blanc.
Vers dix heures, un élégant coupé se fit jour à
travers la foule des véhicules plus ou moins hété ..
roelites qui cncombraient la cour; chacun se précipita vers les fenêtres . C'était le coupé de Jac~
queline. Le cochcr, important et raide, le nœud
blanc à ln boutonnière, tenait à la main un fouct
enrubanné de blanc; il fut accueilli par . un murmure d'admiratiou qui erra de chambre en chambre, d'étage en étage; un valet de pied de bon air
se tenait à la portière, attendant. Quelques instants plus tard, dans un landau arri vt:œllt
Mme Arradon et ses deux fils, Antoine et Gilbert.
Pierre , toujours malade, n 'avait pas voulu donnerle spectacle de son infirmité. Pcut-être aussi que
l'exotisme de Rina serait mal vu dans cette réunion de noblesse provinëiale, et malgr~
les instances, la colère et la bouderie de sa femme, il
avait refusé de l'y laisser paraître. Gilbert fit sensation; sa haute taille, la noblesse native dc sa
démarche, sou visage mâle, la simplicité de se~
mauières, plurent dès le premier abord. M. déGalesnes s'était empressé au-devant de Mme Arradon, qui, vêtue de velours noir, - elle ne portait que des teintes de detùl depuis son veuvage, avait fort bon air avec sa taille droite et mince,
sa figure étroitc encadrée de bandeaux de cheveux
gris. Très Sut ses gardes, avec la volonté ùe faire
honneur tl .3on fils, elle imposait par la réserve l!n
pcu altière dont elle dissimulait uu embarras réel·
et le rêve maladif de son cervehU.
Antoine, beau comme tous les Arradon, malgré
sa calvitie précoce et la fatigue de ses traits tiraillés de petits tics ncrveux, réunit aussi les suffrages . GiTIJert, uniquement pr~ocué
de la hiellaimée, encore ,invisible, saluait, avec une affabilit é de commandc, les parents, les voisins, à qui
M. de Galesnes le présentait orgueilleusemeu" .
- Mon gcndre, M . GilOert Arradon .
Il éprouvait, à répéter ces mots l une satifc~
�l'
120
IDYLLE NUPTIALE
tion infinie. Les hommes tendaient la main, murmurant de vagues paroles de bienvenue, les dames
saluaient e'n pinçant les lèvres avec une curiosité
mêlée de défiance, les jeunes personnes faisaient
une révérence, les yeux baissés, d~
peur de voitl
ap'paraître derrière ce beau grand garçon les iuiqUltés dont on s'entretenait à voix basse autour,
d'elles, au fond quelque peu mortifiées de le trou- .
ver si bien bâti et de manières si agréables.
La chanoinesse lorgnait Antoine.
- Moi, je préfère décidément l'aîné, sa pâleur
est plus distinguée.
Après ce verdict, elle dressa son nez aquilin et
secoua ses frisons d'un air de coquetterie mutine.
Cependant la porte du salon s'ouvre, et Jacqueline apparaît au bras de son père; le brOlthaha
des conversations s'arrête; ins tincti vement, on se
range sur son passage, dans un silence d'admiration. On dirait qu'un rayon du pâle soleil qui
fond les neiges hivernales s'est attardé dans les
plis chatoyants de sa robe de satin blanc; une
clarté se meut avec elle, et le long voile de tulle
donne une fluidité presque immatérielle à sa
taille souple et légère. Elle est belle, oh! certes,
elle est belle, pas plus pourtant, aux yeux éblouis
de Gilbert, qu'elle ne l'est tous les jours dans sa
simple robe de laine, toujours la même, sa robe
de Cendrillon, où il s'est habitué à la voir, laborieuse et pensive, aux côtés de sa mère.
L'heure sonne, le cortège s'organise.
- Où est ta mère? demande M. de Galesnes:
- Elle est descendue avec nous.
.
- Où est-elle? C'est bien le moment de s'en
aller, quand tout le monde l'attend.
Manon, toujours serviable, s'offre à l'aller chercher, tandis que les couples se placent dans les
voitures ; beaucoup d'hommes prennent les devants à ' pied . . Gilbert profite de ce moment de
confusion pour s'a'pprocher de sa femme.
- Chère Jacqtteltne, vous n'avez pas eu un regard pour moi, df'puis que vous êtes entrée ... Je
vous ai bien obJervée ... pas un seul regard!. ..
Sans détourn~
les yeux de la porte d'entrée,
elle répond :
- C'est que je suis inquiète de maman. Elle
~st
souffrante, très souffrante ...
- Calmez-vous, la voici!
Mme de Galesnes vient de paraître, en effet, accompagnée de Manon.
- Comme elle est pâle! elle se soutient à peine ...
~
C'est l'émotion et aussi beaucoup de fatigue.
- L'émotion, la fatigue. le chagrin, tout ... ,
�fDYLLE NUPTIALE
J21
tout à la fois. En ce moment son cœur est près
d'Henriette, j'en suis sûre ... Et Dieu sait ce
qu'eUe souffre de son absence, du contraste de
tout ce qui nous entoure et de la tristesse solitaire
de ses enfants, là-bas.
M. de Galesnes s'approche et écarte un peu son
gendre.
- Mon cher ami, il faut me la céder encore ce
matin ... Votre tour viendra 'bientôt !
Il prend la main de sa fille et l'emmène. Tout
le monde a réussi à s'entasser dans les véhicules
surchargés qui défilent lourdement et prennent le
chemin de la paroisse. Le mariage à la mairie
a eu lieu la veille, sans apprêt, en présence des
seuls témoins. Des paysans, des fermiers, des
mendiants, attirés, les uns par la curiosité, les
autres par l'espoir de quelque bonne aubaine, font
la haie le long de la route. Le jour est clair et
doux; le soleil, déjà chaud, fait oublier les récentes duretés de 1'hiver et donne une première sensati?n de printemps.
L'église est i!11uminée, remplie de verdures qui
la revêtent d'un air de fête, et les cloches sonueut
à grandes volées leurs beaux carillous sonores.
L'instituteur tient le petit harmonium, qui a remplacé 1'antique serpent, et joue une marche guerrière à 1'entrée de la noce. Sur· les bancs sont
juchés de petits enfants, q.ui ne veulent rien perdre du spectacle, et qui, l11sensibles à la majesté
du saint lieu, battent des mains à la vue de la
mariée; l'un d'eux lui jette quelques brins de
bntyère sau\'age qui restent accrochés claus son
long voile ct ressemblent à des gouttelettes de
sang éparses .
C'est sculement lorsqu'elle est agenouillée sur
l'un des prie-Dieu disposés devant l'allte1 pour les
jeunes époux qu'un graud cffroi saisit Jacqueline;
ni le mariage civil, ni les apprêts cle la 1l0CC, tli
les splendeurs de la corbeille, ni l'affluence des
parents et des amis, ni les propos d'amour, n'ont
réussi à fixer son esprit sur l'acte qui s'accomplit,
à ébranler sa résolution; elle a marché les yeux
fermés, soutenue par l'énergie de sa volonté, par
l'enthousiasme du sacrifice. C'est à cette heure où
il est trop tard, où le prêtre est devant elle et
l'interroge qu'elle sent fléchir sa volonté, son
courage, la conscience même de son droit:
- VOltS déClarez accepter pour époux TeanMarie-Gilbert Àrradon?
Un sursaüt d'époltvailte glace la parole sur ses
lèvres. A~t:eIp.
Je droit d'épouser cet homme
qu'elle n'aime pas et qui se croit aimé? Sa main,
�122
IDYLLE NUPTIALE
subitement glacée) tremble dans la main ferme et
cllauc1e de Gilbert. Il faut répondre pourtant :
éperdue, hors d'elle-même, le cœur torturé de
crainte et de remords, elle incline la tête et prononce un oui défaillant, qui suffit et l'enchaîne.
C;'en est fait! Elle appartient corps et âme, pensées, rêves et désirs, au maître qu'elle s'est donné.
Elle jette un regard effrayé à travers le nuage de
son "oile sur ce compagnon à vie, elle est plus que
jamais frappée de sa haute tame, de ce profil accentué, de cet air de tranquille énergie; clIe se
sent toute faible, désarmée, en son pouvoir. Qu'il
soit lié des mêmes chaînes, que lui fait cela? Estce qu'el1e s'eu soucie? C'est lui qui l'a voulu. Que
lui importe la tendresse, la fidélité de cet homme?
!Ce qui la déchire et la dévore en ce moment, c'est
qu'en sa conscience troublée, en son âme inquiète,
-elle se sent fausse envers cet homme, et sacrilège
:devant Dieu. Le sacrifice d'elle-même, qu'elle a
'cru légitime, noble, presque sublime, Mi apparaît
.injuste et méprisable; sous son front baissé, pur
comme un lis, passe un ouragan de détresse; dans
une lumière implacable lui apparaît la honte de la
~erfid
et du mensonge. Pour s'apaiser elle-même,
deyallt Dieu qui l'entend et les anges invisibles,
~le
jure d'être 90umise et dévouée, de compenser
:par -l-'abuégation et la douceur cette faillite
,d'amOllr dont elle se sent coupable, Mais la soumission, la douceur, suffisent-elles à celtù qui deDlâllde de l'amour? Et la volonté d'aimer suIfitelle à créer l'amour? Elle essayera, elle en fait
le serment; arrière à jrunais les rêves d'autreÎois,
arrière l'idéal dont elle a ehéri l'indist1ude vision
et tout le roman de son imagination; elle ne veut
,plus s'en souvenir, elle le chasse, l'exile de toute
lIa force de sa volonté. Arrière! elle veut être
.loyale, fidèle et Lendre! 8011 père 11'a-t-il pas dit
,qu'une honnête femme aime toujours son mari?
Que serail-elle donc si elle n'aimait pas Gilbert?
'11 iau(lra bien qu'elle l'aime. Elle prie Dieu ùe
ton te sor âme de béni r 1sa bOllne volonté et de
mettre en son cœur cc qui n'y est pas.
La messe finie, on passe dans la sacristie, humirJc ct. froide; chacll11 appose sa signature sur le
re~jst
de la paroisse, et Jacqueline subit les félicitations, les baisers; toute l'assemblée lui donne
}l'accolade; elle se prêLe à ce's démonstrations sand
imp:!.licllce ni émotion, Ce qui ani ve ne l'intéresse pas; c'est eomme une giboulée, utle averse
qui passe : 011 ne InLte pas contre les éléments.
Les joues brîllées de baisers, les pommettes rougies par le contact des barbes rudes, l'âme trou-
�IDYLLE NUPTIALE
12 3
ble, le cœur inertc, elle regarde, à tr:tvers leS
petits caITeaux verdâtres qui tremblent dans leurs
châssis de plomb, la rangée des tombes groupées
autour de l'église, et, tout en face, l'ossuaire dont
la porte ajourée laisse voir l'entre-croisel11eut .l'unèbre des ossements et le rire muet des crânes
desséchés : tout abontit .là, tout finit ainsi, les
douleurs comme les joies ~t aussi l'amour, et le
plus qu'on risque eu ce monde, c'est d'y descendre un jour sans regret.
Le défilé est tenniné; le suisse, sous son baudrier défraîchi, s'avance au-devant de Jacqueline,
et de sa vieille hallebarde wuillée frappe le 50\
cn sigue que tout est consommé, qu'il ne reste
plus qu'à s'en aller. C'est Gilbert, cette fois, qui
lui donne le bras j à la porte de l'église, des hurrahs retentissent. Les enIants dn village, à qlÙ
Gilbert a fait distribuer des dragées, acchuuent la
belle mariée. Le coupé est devant la porte, avec
le cocher flcuri ùe blallc, et le val ct de pied correct, la main sur la portière. Jacqueline monte et
Gilbert près d'elle. Il est heureux, lui; il attire
sa jeune épouse, la presse sur son CŒur.
- Enfin, enfin! vous voilà mienne 1 ma renunc!
ma Jacqueline !... Tous vous ont embrassée, moi
seul je n'ai pas eu Ina part.
Très douce et docile, elle tend la joue avec uu
faible sourire et reste, sans résistance, appuyfe
sur la poitrine de Gilbert, qui ose à peille la serrer
dans ses bras; la robe immaculée, le voile nuptial,
les fleurs innocentes, imposent à S011 impatience.
Et puis des groupes de curieux et d'enfants suiveut la voiture, qui gravit lentement la route
défoncée i entre les haies touffues d'ajoncs, de
hou_' toujours verts, d'arbustes encore dépouillés,
apparaisscnt de petites têtes rondes ct rieuscs, curieusement tendues pour voir, à travers les portières, la jolie mariée, si pâle et fluette sous les
flots de tulle diapha11e.
Dans la cour du château, les dOl11estiques et les
fermicrs acccucillent la noce par de vlgoureuses
décharges de coups de fusil i tour à tonr les voitures déposent leur cargaison de parents et d'invités,
un pla11tureux déjeuner les attend. I.,a chan.oine.sse
minaude avec Antoine Arragoll, au granù déplaisir de l'élégante de Pontivy, qui se l'est i Il petto
attribué et se voit traîtreusement devancée.
- Dansera-toQn après le repas?
- Je l'ignore, madame ... je ne suis pas dans
le secret de la comédie.
- Comédie?.. Oh !.. .
- '!lIais, sans doute ... Comédie traditionnelle,
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124·
inévitable, je l'avoue. Mais croyez-vous, madame,
qu'il faille tant de cérémonie quand on s'aime?
Entre nous, convenez que ce sont là. de respectables chinoiseries.
Il rit de ses airs effarouchés. Le bel Antoine
s'ennuie; gêné dans sa tenue de gala:, peu familier
avec les usages du monde, il craint de commettre
quelque balourdise. D'ailleurs, il a faim, et les
grâces surannées de la chanoinesse ne sont pas
pour lui faire oublier les tiraillements de son
estomac. D'un ton de confidence, la bonne Manon
affirme que l'on dansera; elle sent ses petits
pieds, que l'âge n'a point engourdis, s'agiter impaliemment déjà dans leurs souliers mordorés à
bouffettes engageantes; elle en convient avec candeur et annonce que M. de GaJesnes a commandé
deux violons et un cornet à piston.
La porte de la salle à . uanger s'ouvre à deux
battants ct les invités premlent place autour de
la vaste table dressée en forme de fer à cheval.
Jacqueline et Gilbert sont assis l'un près de l'autre, atl centre du fer à cheval, tandis que M. de
Galesnes préside à l'un des bouts et Mme de Galesnes à l'autre extrémité.
Le repas est abondant en poissons, volailles,
gibiers de toutes sortes, pâtés venus de Paris; le
cidre blond mousse dans les pichets et de bons
vins sont servis avec profusion. Aussi, peu à peu,
le silence qui a présidé aux premiers assauts des
fourchettes fait place à un murmure léger, qui devient bientôt un assourdissant tapage. Le rire
clairet des femmes domine par instants le gros
rire sonore des propriétaires fonciers, assorti au
diapason des foires et pardons du pays. De temps
en temps, un convive se lève, agite sa main an~e
d'un verre ct porte un toast :
- A la mariée, la plus jolie fille du pays 1
- Dites la plus jolie femme, hurle un chccllr de
voix en gaieté.
Un instant interloqué, l'homme au toast reprend son verre et son aplomb.
- J'ai dit la plus jolie fille 1...
11 s 'em brouille et s'en tire en criant :
- Je bois à la santé du marié!
Il a la voix un peu pâtetlSe et le coup c}'œil dé
finesse qu'il adresse aux deux époux est d'une maI~ice
un peu alcoolique. Gilbert et Jacqueline sont
étrangers à ce qui se passe, aux propos ql11 s'échangent; elle rêve à ce devoir d'amour qu'elle a
accepté et dont elle ne sait pas le premier mot.
Ulle pense en elle-même :
c 11 cst micux que les autres ... pourquoi suis-je
�IDYLLE NUPTIALE
12:'
si froide? ... Un mot de Georges bouleversait Henriette, la faisait frissonner de bonheur. A les voir
l'u11 près de l'autre, je comprenais, je pressentaisl'amour, la douceur enivrante d'aimer. .. Maintenant je ne sens rien; il semble que toutes les
sources de la tendresse soient taries en moi...
Pourquoi, mon Dieu?.. sera-ce toujours ainsi? »
Lui, la contemplait, s'enivrait du charme émané
d'elle à son insu et calculait les heures où il leur
faudrait rester exposés à la cmiosité publique,
avant de s'en aller ensemble, loin des yeux, loin
du bruit; l'un à l'autre à jamais. Oh! la douceur
d'être deux, rien que deux, tout un monde entre
eux deux!
Le recevem de Pontivy, uu peu. pâle parce qu'il
n'a pas pris encore l'habitude des larges beuverie"
bretonnes, se lève, et d'une langue qui bredouille,
annonce qu'il porle la santé de l'amphitryon ... et
de sa dame ... Tous les verres se lèvent et se cl1oqnent avee des tintements clairs; enhardi par ce
succès, il prend de l'aplomp et continue:
-;- Le grand Molière a dit...
'- Bravo! bravo!
Ce sont les trois frères de Halcouën, frais émoulus du collège, qui se précipitent sur ce nom
èomme sur une flatteuse connaissance.
- Le grand Molière a dit ...
- Il nous rase, avec son Molière! murmure irrespectueusement sa folâtre épouse.
- .,. A dit que le véritable amphitryon est
l'amphitryon où l'on dine!
- Bravo !. .. vive notre amphitryon!
Le petit receveur se rassied, ivre de son succès
et rêve, séance tenante, . d'être un grand député et
de parler à la Chambre; ce n'est pas plus difficile
que ça! Un vieil homme à figure vénérable et
longs cheveux blallcs se lève à son tour.
- Mesdames, messieurs, un antique usage de
notre vieille Armorique exige qu'un repas de noces ne s'achève pas sans chansons. Je demande à
Mme Gilbert Arradon la permission de lui chanter
la Chanson de la Mariée.
Insensible jusque-là, dans sa pure innocence,
que n'ont point. eHleurée les grivoiseries plus ou
moins d.éguisées, dont s'est. égayée )'a;;semblée.
Jacqueline plête l'oreille...
.
Vous n'irez plus au bal,
Madame la mariée,
Danser sous le fanal
Dans le ~ jeux d'assemblée.
Vous r;:ard'rez la maison
Tandis que nous irons}
�IDYLLE NUPTIALE
Jacqueline sourit complaisamment; elle n'a jamais connu ni bal, ni jeux, ni plaisirs d'aucune
sorte; ce sont choses ignorées et vaines, dont la
-privation lui importe pen. Le chanteur continue :
Avez-vous écouté
Ce que vous dit le prétre?
A dit la vérité
Et comment il faut être,
Fidèle à votre époux
Et l'aimer comme vous.
Quand on dit son époux
On dit souvent son maltre ... ;
Ils ne sont pas si doux
Comme ils ont promis d'être ...
« Hélas 1 • soupire Jacqueline, tandis que Gil
bert proteste tendrement tout bas.
Recevez ce bouquet
Que nous venons vous tendre
Il est fait de genêts
Pour vous faire comprendre
Que tous les vains honneurs
Passent comme les fleurs.
Les avertissements sévères de la complainte
passent en SOI1 triste cœur d'enfant craÎlltive et
sacrifiée. Elle a écouté avec une émotion croissante la longue cantilène, si absorbée qu'elle n'a
pas remarqué le léger tumulte qui a troublé un
instant un des côtés de la table.
Au moment de se lever seulement, ene remarque la place vide où sa mère n'est plus.
- Maman! qu'est deve1JUe mama1l?
Un voisin affable ré.pond qu'elle s'est trouvée
gênée par la chaleur et est allée respirer au~
dehors ...
- Malade peut-être? Elle était souffrante ·déjà ...
Je veux la voir ... J'y vais ...
- Vous ne pouvez pas DOUS quitter, ma belle,
ce serait un désalToi général, assure une grosse
dame, qui 'l'ouconle en parlant, comme un pigeou.
- Gilbert, ma mère s'est trouvée mal, ne puisje aller la voir?
Elle lève vers lui ses beaux yeux agrandis par
l'anxiété. Oh! comme il l'aime, comme il vouùrait
baiser ces beaux yeux qui l'implorent, en boire,
.en tarir à jamais les larmes.
- Allons ensemble!
Cc qln! a Ulis de tendresse, d'adoration (lans
ces deux simples mots qui les aRsocieut, qui les
ullissent étroiteme1lt dans une même pensée, tl·ne
m~e
volontl', Jacqueline u'y prend pas garde, '
toute à l'inquiétude qui l'étreint.
li y a toujours un peu de désordre après un long
�IDYLLE--NUPTIALE
repas où la chaleur, les vins ont plus ou moins
congestionné les cerveau x, où les mem bres ont
été plus Olt moins comprimés par (l'étroits yoisinages; un dételüe est nécessaire. A la faveur de
ce remue-ménage, Jacqueline pllt s'enfuir, suivie
par Gilbert, et tons les delL"- se gl issèrent clans la
chambre assombrie, où, volets ct ric1eaux fermés,
Mme de Ga1cslles gisait sur S011 l1t, les vêtements·
entr'ouverb; et défaits. Effrayée cIe ce noir, de ce
silence funèbre Sllccédant au brnyallt tapage de la
"alle de festin, Jacqueline, penchée sur sa mère,
l'appelait des plus tendres l10lllS, palpait, de ses·
doigts tremblants, son front, son visage, ses
mains brfilantes.
- Ob! qu'as-hl?... où sGl1ffres-tn? ... qu'est-il
arrivé? mère chérie ... maman, réponds-moi!
Au son de cette voix chère, la malac1e fit un effort
pour articuler quelques mots bachés, sans suite :
- La fatigue ... je respire du Îeu ... rien que du
feu ... Ah! mon Dieu, quel 1nala15":!. .. quel mal!. ..
ta sœur, Henriette, où et-elle? je ne l'ai pru
\"\le ... Ah! c'est la clJallve-souris ... là ... là ... ses
grifJQS entrent dans 1110n front, dans IDa tête ...
chasse-la, chasse-la !. ..
Elle divaguait, roulait sa tête endolorie sur ses
oreillers, gémissait des SOllS inarticulés.
- Que faire? Mon Dieu, quc faire?
Pel\~
sur la malade, Gilbert rappelait ses sou,-euirs de la elinique et étuùiait les symptômes.
- Vous souffrez là? ... et là? ...
Il palpait doucement, aVlmyant le doigt sur la
place indiquée.
- Il faut t.out d'abord la dévêtir et la mettre au lit.
Aidés. de Jacqueline et d'uue. ellambrière arrachée à grand'peine aux. r<?jouissances d'en bas, ils
réussircnt à étcndre Mme de Galesnes clans son lit.
- Que faire encore? demanda Jacqueline.
- Rien pour le moment, dtt repos, du silence,
ct chercher tin médeciu.
Il avait pris les mains de Jacque] ine dans les
SiCUll es , les tenait emprisonnées tendrcment.
- Elle ne va pas mourir, 11 'est-ce pas?
- Monrir! quand vous l'aimez tant! Elle vivra,
Jaoqne1ine. Votre amour, c'est la vie, toute la vie!
Avec une frayeur insistante, elle répHait :
- Vous Nes stl!' qu'il n'y a pas ùe danger?
- Pas l'our le mome.nt, je YOUS jure. On ne
peut se j11'01101l0C1' en ore.
Il redoutait une fièvre infectieuse, IDf,1.is n'en
'\"0111ait pas pro1l011Cer le 1Iom avallt ql,e le mal fQt
dl'Claré : il s mit bic11 temp& alors.
Cependant l'ahsellce des jeullcs époux était 1'0-
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marquée et commentée. Quelques femmes s'étonnaient j d'autres, à qui la retraite de :Mme de Galesnes n'avait pas échappé, devinaient la vérité.
M. de Galesnes aussi s'en rendait compte, sans
s'inquiéter outre meS\1re j n'ayant jamais été malade, habitué à voir sa femme supporter sans se
plaindre les misères d'une santé délicate et à force
de courage en triompher, il ne doutait pas qu'elle
nc traversât cette crise comme les autres. A la
longue, cependant, il scntit quelque mécontentem.ent de l'abscnce prolongée des deux mariés, et
détacha Manon pour les rappeler aux convel1unces. La chanoinesse piaffait avec des façons
mutincs devant M. de Galesnes :
- Ne nous ferez-vous pas danser, mon cher
oncle? Au moins une ronde, pour réjouir un peu
cette jeunessc.
- Certainement, vous danserez, Yolande. On
n'attcnd, pour accorder les violons, que ma fille,
qui s'est égarée je ne sais où, avec son mari j
comme s'ils n'auront pas le temps d'être ensemble,
ces amoureu.x!
A ce moment, Jacqueline et Gilbert rentraicnt,
accueillis par des acclamations et des reproches.
Manon avait, non sans peine, réussi à convaincre
Jacqueline de la nécessité de reparaîtrc au salon,
et sur l'assurance réitérée par Gilbert qu'il n'y
avait rien à craindre en ce moment, elle ayait consellti à laisser sa mère aux soins d'une vicille
domestique très attachée. Gilbert avait en même
temps donné .J'ordre à sQn cocher d'aller à Saint-Briac
chercher le docteur Rosay et de le ramcner sans
fautc. Sur un signe de M. de Galesncs, les "iolons
préludèrent, le cornet à piston fit des siennes ct la
Ratisfaction fut générale. Gilbert ouvrit le bal avec
Jacqueline j en face d'eux, Manon Du I<ac, au
hras d'un des jcunes collégicns et vêtuc d'une
robe verte ornée de nœuds cerise, faisait, sur ses
poilltes, des avant-dcux avec des grilces inapprises des jeunes générations. Droite, la t(;te touruée
à gauche, 11n sourirc immobile sur sa b011nc face
osseuse, enluminée aux pommettcs par lc plaisir,
elle avançait, recltlait, chassait, croisait et tournoyait autour de son jeune cavalier ahun qu'elle
faisait passer et rcpasser, sans qu'il so.t pourquoi,
sous l'arceau formé par ses longs bras. Tout près
d'eux, la chanoinesse boudeusc, armte cl l'aîné
des Ilalco.ën, avait pour vis-à-vis la heaut~
de
Pontivy, lui avait réussi à lui sotlstraire Antoine
Arradon j'une et l'autre lui décochaient, à l'envi,
.lc meurtrières œillades. Malgré ce manège, lc bel
Antoine continuait à s'ennuyer; il ne se sentait
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IDYLLE NUPTIALE
pas dans son élément, dans la liberté des casinos
Oll des souper, de garçon, et tandis que, animées
par la vanité de faire sa conquête, les deux rivales
s'attaquaient par des mots pIquants et des compliments ironiques, le héros de cette croisade ne songeait qu'au moment où il pourrait s'évader, sous
le prétexte honorable de reconduire sa mère à
l'Abbaye-atL'(-Eliges. Dès que le quadrille Iut
fini, il s'avança vers Mme Arradon qui, digne et
'somnolente, écoutait distraitement les caquets d'un
lot ùe vieilles personnes groupées en tapisserie à
l'autre bout du salon :
- Attendrons-nous le souper, ma mère?
- 11 le faut bien. De quoi cela aurait-il l'air, si
nous 'donnions le signal du départ?
- Alors, je vais faire un somme dans ce petit
coin, derrière votre éventail.
Il se glissa derrière l~ fauteuil de sa mère et se
laissa tomber sur un siège bas.
- Toutes ces femmes m'assomment. Il 'n'yen a
pas une. qui vaille un moment d'attention.
- Fais exception pour ta belle-sœur, qui est
charmante.
- Peuh! une p~lote,
un peu mijaurée. Du reste,
j~
ne l'ai pas encore reO'ardée en face.
à
- Il est temps de ie faire et de l'invt~r
danser.
- Pour cela, non, par exemple Loo Que peut-on
âire à une nouvelle mariée? ... Une poupée de
cire pour tous les hommes, sauf un seul.
- Tu dois danser avec elle, et faire , en sorte
â'Hre aimable, dans notre intérêt à tous.
- Quelle corvée 1
Au bout d'un instant, il se leva et s'approclJa de
Jacqueline qui, dans un groupe de jeunes personnes, répondait avec complaisance à toutes les questions sur ses robes, ses bijolL,(, les cadeaux qu'elle
avait l"Cçus. Elle portait au cou un rang de perle!!
quc, Gilbert y avatt attaché en revenant de l'église,
et (lans la massc sombre de ses beaux cheveux
quelques brillants scintillaient comme des gouttes
de lumière. A la vue de S011 beau-frère qui se dirigeait vers elle, sans attendre qu'il parlât, elle se
leva et le suivit. Ils pril"Cnt rang à la tête des danseurs. C'était une sorte de ronde chantée; à la fin
de chaque couplet, les dames quittaient leur cavalier et passaicflt ~u
bras du suivant jusqu'à ce
qu'elles eussent [aIt le tour du cercle et que, revenues à leur place initiale, les couples fussent reconstitués COlllme au dépar:t. Le branle -.:st donné;
Jacqueline, comme en UJJ rêve, passE. de bras en
bras durant l'interminable ronde, pareille., en sa
10S.V .
�130
IDYLLE NUPTIALE
pâleur marmoréenne, plutôt à une ombrc fngiLive
qu'à une créature humaine.
- Est-ce que toutès les mariées ont l'air si
triste? demande ingénument, tout eu sautant d'lm
danseur à l'autre avec l'agilité d'une jeune ellatte
une des demoiselles dc l'Herbilly.
,
Manon a entendu et répond qlle Mme de Galeflnes 's'est trouvée très indIsposéc et quc sa fillc n'a
pas trop le eœur à la danse. La rondc emporte la
réplique de l'ingénue. La chanoinesse, que la roue
de la fortune amènc devant AlItoille Arradon et
qui, cramponnée à ses deux mains, semblc ne
pIns vouloir les lâcher, essaye de le provoquer à
quelque madrigal.
~
Ne trollvez-vous pas que votre belle-sœur est
la .reine du bal, la reine de beauté? un peu délicate
seulement, un peu fragile.
La lèvre narquoise cl' Antoine se relève en U11
demi-sourire.
Et la ronde impitoyable emporte la cl1al10illesse
et ramène devant Antoine sa rivale, l'élégante
Mme de Lavilentrot; elle toume et voltige autour
de lui ainsi qu'un phalène autour d'un phare.
- Comme votre frère regarde sa.femme. Il est
visible qu'il la dévore des yeux.
A vec un soupir ;
- Qu'on est heurense d'être as~
belle p~)Ur
être adorée et assez jeu11e pour aime)' ainsi.
- L'amour, chez nous, est une verttt de race,
madame; nOliS autres, Arradon, nOl1s naissons
amoureux, comme d'autres naissent aveugles.
- Jacqueline a de la chal1ce et ne semble pas
s'en douter ... Je nc crois pas qu'elle apporte beaucoup de gaieté clans son ménage.
- La gaieté n'est pas le bonheur.
- Elle en dOlllJe du moins l'illusion.
- A quoi bon l'illusion? ... Je ne hais rien tant
que d'être trompé.
Elle prend UI1 air coquet pour dire :
- L'avcz-YoUS donc été? Je lie puis le croire.
Mais elle cn est pOtlr ses [rais; la ronde a jeté
Manon entre les bras d'Antoine, qui l'enlève el la
fait tomuer avec une telle véloeité quc ses picds
ne touchellt plus terrc et quc, pA1l1ée dc plaiSIr la
brave lcJ1loiselle craint lm illstuut dc s'e11voier.
Et voilà que Jacqueline arrive devant Gilbert, qui
l'entoure de S011 bras, la pre~s
sur son cccllr' et
parmi le bruit martelé des picds sur le parql~et,
dans la folie des rires et la gaieté des chansons,
il lui murmure des mots de tendrcsse ;
- Chère femme ... ma bie1l-aiméc ... vous êtes la
.vie de ma vie. Je VOltS aimc ... jc VOltS aime!
"
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J 31
Elle lui sourit sans parler; elle sent combien seraient glacials et pénibles, en réponse à ces effusions passionnées, les mots de politesse gênée et
confuse, qui seuls se présentent à son esprit.
Enfin, elle se retrouve devant Antoine et la ronde
est finie. Son beau-frère et elle se sont à peine
parlé-, à peine regardés, elle, inqniète, absorbée,
lui, secrèt.ement bostile à cette nouvelle venue,
cette intruse, qui va troubler leurs habitudes de
famille, désagréger sallS 11u1 doute l'association
fructueuse des frères pauvres avec celui qui est
riche, armer cont.re eux peut.-être la mansuétude
'infiniment généreuse et tolérante dont ils n'ont jamais craint d'abuser. Une ennemie, cette petit.e
créat.ure froide, qui semble trouver tonte naturelle
sa subit.e fortune, et qui les regarde, sa mère et
lui, avec l'indifférence hautaine d'une parvenue.
Jacque1il1e, délivrée du cercle infernal de la
danse, s'est dirigée vers la porte du salon, dalls
l'intention de s'esquiver ct de monter près de sa
mère; son père l'aperçoit et la retient :
- Je viens d'en haut, ta luère 11'est pas plus
mal... Ce ne sera rien! Rest.e ici et remplis bravement ton rôle jusqu'au bout..
Le jour tombe; on allume des lampes, des bougies, insuffisant.es pour éclairer l'immense salon,
où les danses recommencent.; les couples qui tournent enlacés dans cette pé110mbre y prennent des
apparences macabres. Jacqucline, très lasse, se
repose; elle les voit pensivement passer et repasser devant elle, et sent tomber sur son cœur un
poids de pressentiments funèbres.
- Quand donc finiront ces danses? Quand tous
s'en iront-ils?
Ellc ne songe pas qu'elle aussi doit partir; elle
songe seulement qu'elle sera délivrée du bmit, de
la Ioule, des c011versations insipides, et pourra
monter près de sa 111ère, qui st seule et qui sou[he dans sa chambre llluette ct noire.
On aU11011Ce le souper, c'est le signal de la dispersion. Quelques-n11s mallgent à la hâte un morceau et se hâtent vers la gare voisÏ11e pour rentrer
chez eux sans attendre au lelldemaill. On attelle
les voit.ures pour les l110ins éloignés; seules, les
personnes 11ébergées au chât.eau s'attardent aw.
so uper, qui se prolonge. Les voitnres se sont dispersé<;s "Pnne ::tprè:s .l'antre p:tr~i
les ,interjec1.ions,
les CDS des coch rs pll1s ou llloms pns de boisson.
qui se sont. beurtl'5 , int. ' rpeJ1 (·s; Mme Arradon et
Antoine 50nt partis les derniers, emmenant Ma11011 D\l Lac ; ell 5 'est éloig1H~e
de sa cotlsi11e
malade, à. regret, 11011 pas inquiète, pourtant. J'er-
�IDYLLE NUPTIA LE
sonne, jusqu'à cette heure, ne s'est alarmé sérieusement ; Jacquel ine elle-mê me est plutôt attristé e
qu'inqu iète; son tendre cœur souffre de la souffrance de sa mère, de son délaiss ement forcé pendant la fête, des pénible s pensées qu'elle lui cond'elle, mais aucune
naît. Elle a hâte d'être pr~s
crainte sérieus e n'assièg e son es,Prit.
Enfin, les plus tenaces des lIlvités se retiren t
vaincus par la fatigue ; les souhait s du soir sont
échang és, les portes se fermen t. Jacquel ine a conduit chacun e des femmes à son apparte ment, s'est
assurée qu'il ne leur manque rien et se trouve libre
enfin. Gilbert l'attend ; sans parler, elle lui prel1d
la main et l'entrai ne chez Mme de Galesne s. Son
père est là, assis près du lit de sa femme, qui
s'agite en un délire de cris et de gémiss ements ,
l'œil hagard , la tête en feu. La servant e, restée
près de la malade pour la garder, indigné e qu'on
la tienne à la diète, n'a trouvé rien de mieux, pour
apaiser sa soif brûlant e, que de lui fâire boire un
grand verre de punch. Une recrude scence de fièvre
s'en est suivie avec un état nerveu x presque convulsif. Malgré sa rudesse , M. de Galesne s est
attaché à sa femme, si fidèle et si douce, si humblemen t soumis e à ses devoirs et aux volonté s du
lui a été d'un bon service pendml t
maître; ~l1e
vingt-c inq ans, et, pour la premiè re fois, l'idée
qu'il pourrai t la perdre vient d'entre r dans son
esprit; la tête dans les mains, au son des plainte s
confuse s, des cris inarticu lés de la malade , quelque
chose s'émeu t en lui qu'il ne connais sait pas, un attenùris sement mêlé de crainte et de vague remord s :
- Mélani e 1. .. ma femme 1. .•
Elle ne l'enten d pas, continu e à se débattr c, à
puis, tout à coup, comme si la voix tou~émir,
Jours ob "ie de son mari pénétra it enfin à traven;
les fmltôme s et les ombres jusqu'à sa volonté docile, clle s'arrête et tend l'oreille .
.
- Mélanie 1. .. ma pauvre femme l...
Elle fait un effort pour se souleve r et retombe .
- Mathie u 1... me voici!.. . je ...
La nuit s'abat de nouvea u, pesante , sur son esprit malade , et les falltôm es l'assièg ent.
- George s... Henriet te... mes enfants 1... En
c1eull 1... Ils pleuren t leur mère ... Une mère, c'e~t
quelque chose ... peu de chose 1. ••
Jacquel ine se penche sur elle :
- Maman , chère maman ! c'est moi, m'enten dez-vou s ?.. Jacquel ine, votre fille Jacquel ine,
chere maman 1. .. Dites que vous me connais sez ...
Ma pauvre mère 1. .. maman 1. ..
Une voiture ùans la conr : c'est le oocteu11
�1
IDYLLE NUPTIALE
] 33
Rosay, un petit hornme rebondi et rose, le front
bombé ROllS des chcveux rares et blonds, l'œil
bleu clair et large, la démarche timide. Il s'approche, interroge, ausculte, et conclut à unc fièvrc
infectieuse, avec ménÎllgite imminente .
. - Elle ne va pas mourir, docteur? .• dites, elle
ne mourra pas? ..
Il jette Ull regard compatissant sur le visage
éploré de Jacq u elinc.
- J'espèrc que non, madame; je ferai tout le
possible. On ne peut se prononcer encore.
- Vous la t.rouvez hi 11 mal?
- La fièvre est t.rès forte: quarante degrés, c'est
beaucoup.
- Mais est-elle en danger?
- L'état est grave; pourtant, il y a de l'esooir.
Gilbert intervient :
.- Pour cette nuit, rien à craindre, n'est-ce ]Jas?
- Non, riell, cette nuit.
Il prescrit des sinapismes, des compresseR glacées, renouvelées sans cesse sur le front et prolllct
de revenir à Ja prcmière heure Je lendemai11.
Tandis que l'on court à J'office chercher de la
glace pour les compresses, Jacqueline, dans le cabinct de toilette, détache, de ses doigts hât.i(s,
impatients, sa robe blanche, ses perles, ses diamants, qui n'obtic11nent pas même un regard;
toute sa pcnsée se concent.re sur ces mots du 1~'
decin, ce verdict, ce glas funèbre : « L'état est
grave! » Tout disparaît dans l'épouvante des choses qu'elle entre\·oit. En quelques minutes, elle a
dépouillé cette toilette de mariée qui lui a été tout
le jour une livrée de misère, et, vêtue de son costume de tous les jours, Jc cheveux dénoués qu'clle
ne prend pas Je temps de relever, elle revient près
de la gémIssante malade. Gilbert seul est Jà; M. de
Galesnes reconduit le médecin. Gilbert est triste
du chagrin de Jacqueline, dont il ne soupçonne
pas, cependant, sous le calme apparent, l'int.ensité passionnée.
.
- Chère Jacqne1ille !. .. Ma chère femme!
Il prend ses main--, qu'clle abandonne, .1'air inquiet, absorbé.
- Elle va mourir, n'est-ce pas? ... Vous le
croyez? ... 0 Dieu! Dieu 1. .. Ma mère, ma pauvre
bien-aimée mère 1. .•
- Pourquoi vous tourmenter ainsi? Toutes let..
maladies ne sont pas mortell s, mon amie. l ous
avons t.outes raisolls d'avoir bon espoir.
- Non ... 11011. •• elle va mOl1rir 1. .. je le ·; , IIS .••
Si elle 1Jlcnrt, je Ile yeux plus vivre. A qu oI D011?
- POlg-CZvou~
rI ('c cple vous dit.es. ma Jacque-
�IDYLLE NUPTIA LE
line? Et moi, vous m'oubli ez donc? Je ne suis
donc rien pour vous?
Elle s'est détaché e de S011 étreinte et, pcnché e
sur sa mère, baigne d'eau froide son frout et ses
tempes . Il a tendrem ent pitié d'elle, mais la jeulIesse, l'amou r longtem ps compri mé, parlent plus
haut que la pitié.
- Il faut mcttre près de votre mère, ccU 'Iluit,
une personn e sûre; avez-vo us choisi qui doit la
veiller?
- Veiller ? cette nuit? .. Moi, moi seule ... A
qui ponrrai s-je me fier?
Vous n'y song z pas, fati- C'est i1lpo~sbe!
guée com111e vous l'Gt s.
- Qu'imp orte la fatiguc ? C'cst bien à cela qu'il
faut sougcr.
- J'ai droit à quelque pcnsée, Jacqucl inc, à
qllclqnc pitié.
- VOllS n'êtcs pas malade , vous!
- Jacquel inc, il y a si longtem ps que j'aspire
à VOltS 1. •. si longtem ps que je compte -les jours!
de l 'ntVOllS ne compre nez dOllC pas le supplic e
tCl1h:. l'horrcn r de tout ce mondc qui me sépami t
dc VOIlS, ma bicn-aim ée.
Elle nc compre nd pas, en cffet, tout à l'anxié té
présent e. SO;l cœur est muet pour lai.. Ce flot de
pal-\SiOll l'étonn e, la sCn!ldalisc, l'irritc mêmc. Qlle
vient-o n lui parler cl'amou r au chcvet de cc lit de
clonlen r? C'est barbare , c'cst égoïste , c'est odieux !
ElIc répond ncrveus cment :
- Quc lH1is-je faire? Est-ce ma faute si ...
- Ce que VOllS pouvez [aire ct devez faire, 111011
n[ant, c'est suivre votrc mari qnall(] il vous af(i l'me q uc l iC11 de grave nc pcut sc prod uirc cette
11uit clans l'état de Mme de CaleslJe s. Votre père
sera là, d'ailleu rs, et surveill cra.
- Mon père? 11 11e s'cntcn d à ricll près des
malad s. NOll, nOll, je ne puis me fier à pcrsonn e,
il [out qtlC jc rcste, et je reste!
11 sent une clolllelU" au cœl11', comme une longue
aiguillc qui s'enfon ce et pénètrc ; Sa voix s'altl're :
j\ lors, vous me rcnvoye z? .. ai Ilsi... seul!
- Mais non, r stcz, si vous vou1cz ... si VOllS
pr(.f(·rez cc1a.
Ellc répond brièvc1l1 nt, sans i11terromprc les
SOi llS qu'cU dOllnc à sa 111\-1'(' , impatie llte d'ell
finir av cc bruit i111portl111 d'amou r, ces cxigenà
ccs qni la révolte nt ct l'i1\dig-11cnL Et (~ilhct,
son tour, sc rl-\'(llte ct s'i11dignc -dc S011 iudiffércnce trop malli fesLe :
- Voyons , ce l1\'sL pas sérieux , n'est-cc pas t
Vous n 'N s pas inscnsi ble i\ ce point au 111 a 1 que
�IDYLLE NUPTIALE
135
mc fcricr,? Quc llevicmlrais-jc salis vous? ·
VOLlS say z. biell que VOI1S êtes ma vic, L<)ute ma
vic ... mou uu iq ue amour!
Sa voix, sa teudresse, son chagrin, n'éveillent,
ricn cn cne, ricn qu'uue sourde impatiencc. Elle
fait appel, cependant, à ses bonnes résolutions du
matin; ellc a juré à Dieu d'être uue fcmmc obéissante ct dévouéc, elle se le répète à e11e-même ..•
Mais cc devoir, si l'écc111111ellt cntré dans sa vic, est
trop nouveau, trop aride, c'est trop un (lc\'oir de
raison pour luHer contrc la tendre pitié qui la retient près dc sa mère, Elle fait effort pourtant et
répond. d'1111 t.on conciliant:
- Jc vous assure que si vous le voulez, 011
ponrra vous dresser un lit dc camp, quelque part,
dans la grandc sallc, par excmple.
- Vraiment? VOllS poussez. jusquc-là votre bout6
pour moi? Charmante lluit de noccs, cn vérité !...
- Mais, Gilbert, comprenez donc 1
Je lie comprcnds que votre implacable froidcnr, votre dnrcté, Jacqueline !... Cmcllc fille, SOligcz-vous que j'ai le d1'Oit de vous emmencr? ...
- Le droit.? c'cst y faire appel Ull pcu tflt .••
Moi aussi j'ai un droit qui prime le vôtrc, ou plutôt un dcvoir !:w.cré, auqttc1 jc lie puis ni ne vcux
mc soustrairc ...'\
Il cssayc dc lutter contrc l'irritat.ion qui le gagl:e.
- Vous i1lvoqllez le dcvoir pour coU\'rir votre
imliff(orCllcc... Si VOliS m'aimiez Uli peu, vous
lI'oseriez. pas me parler ainsi .. ,
Sa petite 111ain sc crispe à la COUCllC doulourCllse C01l1111e pour s'assurer contre une violellce.
Les droits du mari, si tcnùremcnt et douccment
qu'ils aicnl été i1lvoqués par Gilbert, ont révcillé
ClI ellc tOitS les ombraRes pass('s; elle se l'aidit
contrc Je fantôme redouté d'ulle tyrannie dans le
lIJariagc. Ell quel moment !... au pri...x dc quelle
c101l1em !
- Croycz. cc quc vous voudrez !... jc lie quittemi pas ma lIIl'rc (b1JS cet Nat...
(Jn ni l'chappc ;\ nillll'rt; le ton de .1aC'glleline,
son attitlld c , ses paroles, 5011 regard, llli l(:'\'('lcnt
l'II 1111 illslnllt ce qu'il n'a pas voulu voir; tout un
not ll'illlprcssiollS ind('C'iscs, dc (loutes n:st':·s flott.a1lts, mille en SOIl esprit ép nltt.
•
- VOLIS Ile m'aimez pas ... Jacq1leline, vo'u s nc
111 'a \'e7. j;1l1lais aiml' !. ..
A cc cri, Il·pondcnt. les plaintes Mchirantcs de
la l11 :1 laclc, qui s'aRi1.c sur sa cou('l1e, el Jacqueline,
illcapable mailltellant dc domiller l'irritation de
ses lIl' rfs, 1l' POll(1 flpre1l1Cllt
- ~i je vous aimc ou 11011, c'est une question à
vou~
�IDYLLE NUPTIALE
'débaUre plus tard .. , quanù nous aurons lc temps!
Eu ce moment, il s'agit de ma mère, qui est malade ... qui se meurt, peut-être .. , tout le reste m'cst
égal!. ..
Il lui prend les p<;>ignets qu'il serre dans ses
doigts robustes, tout secoué de colère et d'indignation :
- Tôut vous est égaJ 1. .. C'est bien cela, n'est-ce
pas? Peu vous importe ce que je souffre !...
D'une voix molle, lassée, elle reprend :
- Je suis bien fâchée de vous contrarier ...
Il éclate d'un rire nerveux :
- Contrarié! oui, je suis contrarié, en effet!
Et la tenant toujours par les poignets et l'attirant toute rlroite et raidie devant lui :
- Pourquoi donc m'avez-vous épousé, si vous
ne m'aimez pas ? .. Pourquoi ?... Qui vous forçait
à me tromper? .. , Car vous m'avez trompé!... Osez
dire le contraire ... Osez dire que vous m'aimez 1. ..
...... Ah! mOll Dieu, laissons cela! Le moment est
mal choisi pour une querelle L .. Après to'ut, croyez
ee qu'il vous plaira ... cela aussi m'est égal!. ..
Elle est exaspérée de ce qu'il y a d'injuste à lui
chercher querelle en ce moment et de ce qu'il y a
de juste pourtant dans ses ,reproches, car si elle
ne l'a pas délibérément trompé, elle l'a sciemment
laissé dans l'erreur, et en ce moment plus que
jamais elle sent qu'elle ne l'aime pas et que
s'agît-il pour elle cle la vie ou de la mort, elle semit hors d'état de balblltier un seul mot d'amour.
Et ce seul mot qu'il attend et qu'elle ne dit pas
les sépare d'un coup brusque, il laisse échapper
les mains de Jacqueline qu'il retenait, d'une
étreinte violente :
- Soit 1... j'ai compris, Jacqueline ... Je vous
rends votre liberté et vais tâcher de reprendre la
mienne ... Adieu clone, puisque vous le voulcz ...
Adieu, madame!
11 tourna sur les talons ct sortit ...
A peine là porte . se fut-elle refermée, Jacquelinc eut conscience de la gravité dc cc départ., de
cet adieu, elle s'élança sur scs pas :
- Monsieur Arradon 1. .. Gilbert!
Il l'entcndit, ne retourna pas la tête et cOl1tinua
sa l11qrche ... Au haut de l'escalier, unc lanterne à
la main, apparaissait M. de Galesnes, après sa
ronde achevée.
- Vous rartez?
- Oui, monsieur, je pars... Jacquclil1C rcstc
près de sa 111ère, qu'elle ne vcut pas quitter ... Je
ne puis contraindre sa piété filiale ...
Si 1\1. ùe Galesnes ellt été observateur, il ellt
�IDYLLE NUPTIALE
137
senti l'amertume indignée sous la convcnance des
formes; il ne s'cn avisa pas.
.
- Ah! très bien, je ne vous l'aurais pas demandé ... mais je vous avoue que je ne savais commCl1t me tirer d'aHaire cette nuit ... Je suis une
fâcheuse garde-malade, peu familier avec les petits
soins, ct je n'ai autour de moi que des brutes dont
une déjà a failli tuer ma femme.
Gilbert s'inclina sans rien dire ... M. de Galeslles reprit :
- Le château est plein jusqu'aux combles et
jc ne voudrais pas vous voir courir cette nuit à
l'Abbaye... Si vous vouliez vous contenter d'ull
lit improvisé, on trouvera bien quelCJ.ue part un
matelas, ne fût-ce que celui de mon ltt.
.
- Non, monsicur, je vous remercie .. .
- Mais si, morbleu! restez donc ... nn ancien
soldat ne rloit pas être difficile ...
- Merci; je ne puis ... on doit m'attendre à
l'Abbaye, on s'inquiéterait de mon absence ...
n salua et desccudit rapidement, sans un dernier
rcgard à sa femme, comme si leurs adleux échangés à l'avance ne devaient avoir aucun témoin.
Quel~s
instants plus tard, l'élégant coupé dc
Jacquel111e, qui devait emmencr vers leur nid d'allégresse deux heureux époux, emportait, par les
chemins obscurs et les routes désertcs, l'amour
désespéré LIe Gilbert. « Puisqu'elle nc m'aime pas,
pourq ltoi 111 'a-t-clle épous<:? » La réponse se présentait d'elfe-même. Un dégoût mêlé de ' colère
tl1eurtrissait son orgueil et transperçait son cœur.
Cette Jacqueline, d'une beauté si pure et d'un
charme innocent, elle qlt'il avait crue inaccessible
à toute basse convoitise, elle s'était vendue et, lc
marché conclu, n'avait pour sa dupc qu'indif[érCllce ct dureté.
Il souffrait il1tolérablement. Il revenait seul ah
gîte morose que la présence de sa jeune épouse
devait purifier et transfigurer. Il étouffait dans
l'iJlaction forcée de la voiturc; il cria au cocher
d'arrêter et dcscendit :
- Je. rentre à pied, qu'on ne m'attende pas.
Il q1l1tta la fOnte, se Jeta à travers champs dans
la direction ùc aint-Lunaire; UllC brise salée rasait les guérets, entre-clloqllait les ramilles des
buissons; f'lle le frappait de face, rafraîchissait
son front brCtlant. Un silencc de mystère pla1lait
sur la campaglle eudormie que troublaient seuls
l'aboiemcnt de quelque chien de ferme el le choc
(lu sabot ùes cl..teva li X, de pIns cn plus loi1ltain,
sur la route. Lc ciel, sans lune, scintillait d'étoiles
dont la faible clarté laiteuse, ;'l peine suffisantc à
�IDYLLE NUPTIA LE
le guider dallf; le dédalc dcs haics et des fossés,
des c1lemius crcux, profonù s comme dcs ravincs .
Il marcha it vit.c pourtall t., SClT de nc pas s'égare r,
indiff('r ent aussi. Que de fois, en ces dernier s
temps, il avait eué dans ce coin de pays, ]5ortant
avec lui l'image de Jacquel ine, l'encha ntemen t de
sa grflce un peu farouch e, de la frêle délicate sse
de tout son être; chaq1le mouvem ent de t.errain
lui rappela it une de ses pensées surgie et carcssée cn cc lieu; chaque picrre de la lande, chaque
brin dc bruyère , chaqnc arbre des bois, s'ils
avaient pu parler, aurai nt crié le nom de la bienaimée, pour l'avoir respiré dans l'air où marcha it
Gilbert avec son amour.
Il atteign it la crête des falaises et se souvint dIt
premie r jour où il avait vu Jacquel ine; il était
revenu par ce même chemin avec déjà S011 image
dans les ycux et l'inquié tude de 5011 âme dalls la
sienne. Comme il l'avait aimée dès le COll1mellCCment. Comm.e il l'avait aimée depuis, chaque jour
davanta ge, croyan t la mieux connaît re. COlUme il
l'aimai t encore parmi les ruines de 5011 cœur: déchin:, humilié , vaincu! Souffri rait-il autant s'il
Ile l'aimai t pl11s?
Ut' bouillo nllcmcn t dc colère et de douleur c1Iassn< t.lImult ucllscm cnt lc sang tIans scs vcillcf;,
travaill ait son cerveau , lui suscita it dcs pcnsécs
tantôt il s'efforç ait dc s'cxpliq ucr Jac~xtr0mcs;
quelinc , sa conduit e offcnsa nte, lui c1Jerchait cles
cxcuse s; tantôt, au contrai re, il l'accnsa it, l'insultait, avec dc vagues inccrtai ncs menacc s, une
fnrenr de vengcan ce" de rcvanch e, sans savoir où
t.rouver la vellgea nce, ni de quel côté cherche r la
revanch e. Elle ne l'ai lJ1ait pas; comme nt l'atteindre ? Ah! f;i ellc l'eCli ain}é, sculem cllt 1111 pcu,
il cût trouvé sans peinc des mfTillc1l1euts de Sl1ppliceH ponr la torture r: il n'aurai t Cil qn'à Jl1i
inOig-er ce qu'il sourfra it Cl1 ce mOlllcn t; mais elle
la ten11 l'aimai t pas! ] 1 songca à mou ri r; c'est
tation qui, la premièr c, hante lc ccrveau dcs dt"sesPl,r('s; incollseicm111cl1t pcnL-être, la lliort l ':lvait
attiré là, sur la hantc falaise, au hord de l'abî1l1 '.
Ah! si ellc 1'dIt aimé, scu lemcnt 1111 peu, il sc
s rait lUl lcl: cl 'un bond 11 bas dc la falaise, avee
la joie barbare de lui inOiger le tourmc nt des
n*rcLs et des rC1l10rds. Mais ft qnoi bOll? 1\ vce 1':1
imliff('rcllcc qn'cll' avait accepte, son
lI~e
amour, clic accueil lerait sa mort. Malgr(' llli, ponrtant, 1!l1t' faHCÎnatiol1 le re'U'lIai t; il plong-ealL d'Cil
lHmt (1C' 1l10nleS 1" 'g-anls stlr la 111er dont 1 s
vagu s tOlll"tnentées se moiraie nt parinst allts de
f1uidcs l'eil ts verdî\tr cs varcils r't cle longs reptiles
�IDYLLE NUPTIA LE
entrela çant lenrs monstr ucux cmbras scmcnt s dans
unc inlmclJsc cuve boni 1101111ante. S'CUfOIJCCr dans
l'abîme froid dcs Oots, y trbnyer le rafraîch isscment ct l'oubli, ceUc volupté le tcntait. Quelle
absurde c pl'rancc , qucl dl:sir inavoué le retcnai t
à la vic? Unc fois cllcore rcvoir ce mince yisagc
dc vicrge pC1l:;ivc, ccs be(HL~
yeux mentcu rs ct
la pcrfide candeu r de son sottrire ; uuc fois cncore
cntendr e son implaca ble douceu r lui jeter aIL vi~age
quelqu 'une de ces barbare s parolcs dont la blessure, toutc vive encore, saignai t et le chassai t
dan' la nuit; il voulait lui dirc, au moins unc
fois, son mépris, ou bicn il l'écrase rait d'un insultant pardOll, ou bien cncorc il la plierait S011S lc
joug, la contrai ndrait à l'obéiss ancc, lui fcrait
subir l'autori té d'uu maître et le poids du hontcux marché qtt'eUe avait conclu. La voir pleurer !
Il avait soiE de scs lamJes. Puis, imagin ant sc:·;
bcaux yeux rn plcurs, il sentait, au fr('111 iSSC111CJlt
dc scs nerfs, qu'il n'en suppor terait pas la vuc ef.
scrait vaiucu dans la lutte. Il n'était pas fait pour
ces rôlcs de tyran, il était fail pour aimcr d'Ull!
tctldrcs sc unique, impéris sable, idolâtre . Et deh
pleurs, âcres et chauds comme dcs gouttcs dl"
sang, moulai ent à scs yeux, les brûlaic nt, c~;
plcurs 19-norés et pudiq ues, ces pleurs ari<les qu i
lIe tombcll t pas ct s'arrêtc nt soue; les paupièr c:;
rougies et que voyaien t seules les petilcs étoiles
aux cils d'or palpita nts. Et tottl, indigna tion, colère, douleur , tendres se méprisé c et sonffrantl-,
tout se COllccl1trait CH ltll scul désir, la rcvoir.
L'habit udc, l'instiu ct, plus quc la volonté , le
ramenè rcnt à l'Abbay e-aux-E liges; il fut surpris
de se trouvcr devant la porte. Une larté dc vcilleusc filtrait par la fente des volets, an prcmie r
étage; c'cst là que geignai t, en ses longucs insomnies, son Irère Pierre, sous la garde dévoué e ct
fantasq ue de Rina. JI se souvint dn regard malvcillan t de ceUe femme, quand il était parti It:
matin pour la nocc, dont elle était exclue, ct l"'~
lui fut UIIC blessnr e nouvell e de penscr combiC1\
sa jalouse rancune avait été scrvie à souhait
Tous haïssaic llt Jacqueli nc à priori, tous
l'avaie nt dissuad é dc ce mariag c, annonç ant
d'avanc c la hauleur , la morgnc dont il au rait ù
souffrir dam; cettc famille dc hobcrca ux infatul-s,
qui l'accuci llaient, la fillc aussi bicn que les pn
lents, uniquement. pour sa fortune ; il v avait cu ;i
cc propos lIes mots piquant s échang és; d fâcllcltx
,dl'bats. Il sc trouyai t quc tOitS avaicnl cu raison.
Unc lampc allumée l'attcnd ait dans le vestibu le,
il monta chcz lui, passant , sans oser y jeter les
�IDYLLE NUPTIALE
yeux, sur l'appartement si tcndrement préparé
pour l'épouse bicn-aiméc, où, dcrrière les rideaux
baissés, brftlaient, dans des ca11délabrcs d'argent,
un bouguet de bougies parfumées. L'amertume
humiliée de son retour solitaire pesait comme un
poids lourd sur sa poitrine. Il respirait avec peine,
avec un long effort. Il se jeta sur son lit, cachant
sa tête sous les couvertures, enfonçant son visage
dans les oreillers, comme pour opposer un obstacle
matériel à l'obsession de ses pensées, à l'assaut
des images. Des heures passèrent, lentes et maudites, sans lui app01:ter ni apaiscment ni sommeil.
Il se leva', incapable de supporter plus longtemps
le supplice immobile de l'insol11nie, ouvrit la fenêtre, et le froid Vel1lt de la mer, qui fit frissonner
sa chair, amollit la tension exacerbée de ses nerfs.
Une stupeur de fatigue lui vint du bourdonnemcnt rythmé dcs vagues éternellement balancées
dans leur activité sans fin. Les ténèbres dc la nuit
s'éclaircirent, prirent une teinte uniformément
grise, d'lm gris de plus en plus pâle ct translucide qui peu à peu s'infiltra de jaune, d'un
jaune Ll'abord défaillant. puis plus vif, jusqu'à la
riche teinte orangée qui annonçait l'approche du
jour, et les masses sombres encadrant la baic devinrent distinctes : la tour Solidor apparut, sentinelle ava11cée parmi le soleil engourdi des choscs
qui, lentement, sortirent du chaos nocturne. Un
oiseau fit entendre un appel timid'e, écourté, sans
ccho, puis se tut : tout au loin éclata le clairon
pcrçant du coq; une petite voile sortit de la Rance,
chcrchant le vent, dont le souffle endormi ne gonflait pas la toilc, et la voix des pêcheurs, transmise
pal· la pureté de l'air, arriva jusqu'à Gilbert,
tt'l110ill anéanti de ce réveil du jour. A mcsure
pourtant que se dissipaient les o;nbres néfastes,
ulle sève de vie renaissait en lui, ranimait la PCl1s'e surmcnée, atone, chassait les fantômcs cxorbita11ts et laissait pénétrer l'aube indécise d'11n
cspoir. La sinistre envolée des idées noires cessa
dc tourbillOllner dans son cerveau avec la même
fougue impétueusc, et la raison accentua ses conscils. Peut-être s'était-il trop hâté de désespérer.
l'eut-être avait-il mis une injustice trop passionnéc, à condamner Jacqueline. Qu'elle eftt cédé à la '
tentation de faire un mariage avantageux, sans
avoir consnlté son œur, tant d'autres le font!
Oui, 1nais elle, ce n'était pas « les autres D, elle
était ia choisie, la bicll-aÎ1née, l'unique, et si elle
n'était pas cela, (' .;erait, lui, le pll1s ll1alhenreux
de,> h01), IllCS, ct lcur mariage la plus vulgairc des
avcntuH':I matrimoniales, au lieu d'ê(.rc cclte bclle
�IDYLLE NUPTIALE
ascension vers les hauteurs qu'il avait .rêvée avec
elle, loin des vuJ/farités et des calculs avilissants.
De penser cela, Il en avait des n'a usées de tristesse. Mais peut-êtrc avait-cllecru de bonnc foi l'aimer, dans son ignorance de l'amour. Peut-être 1. ••
Durant les angoisses exaspérées de la nuit, il
s'était juré millc fois de parUr, de quitter lc pays,
de ne plus la revoir, bien qU'il sOt rarfaitemellt,
dans le fond secret dc son etre, qu'i la reverrait
et ne pourrait se résigner à ne pas la œvoir ...
En ce moment, dans la clarté propice du matin,
il rejetait ces serments dc colère. Il devait l ai~ser
ignorer à tous l'humiliante détresse de son
amour. Il serait tcmps d'en révéler le secret, si le
mal, décidément, était sans ressources. Il s 'habilla, sella lui-même son cheval de peur d'éveiller
qu.elqu'un des siens et d'être obligé d'expliquer
ses allées et 'Venues de la nuit.
La course matinale · lui fit du bien.
Tout dormait à la Tour d'If quand il y arriva,
hormis M. de Galesnes, qui, déjà dans la cour l dis·
tribuait aux serviteurs de la ferme le travail du
jour. Il courut au-devant de son gendre:
- Vous voilà déjà 1. •• à la bonne heu.re! J'aime
cet empœssement de jeune mari ...
- Comment s'est passée la nuit?
- Mal... Toujours de la fièvre, du délire ... Nous
attcndons le médecin ... La pauvre Jacqueline est
restée debout tout le temps près de sa mère ... Elle
sera contente de vous voir.
- M'a-t-elle demandé?
Il répondit avec bonhomie :
- Non ... non ... Je pens.e qu'elle l1C vous attend
pas si tôt ... Ce sera tille agréable surprise! Elle en
a besoin, la pauvre fille 1. •• Au revoir, il faut que je
surveille ccs fainéants. Jean-Louis, prends le cheval
et mène-le à l'écurie ... Allons, vite, fichu traînard .. ,
Gilbcrt entra. Dans la salle à manger, la Louisette préparait p0ur les hôtes du château dc.5
bouillottes d'eau chaude et les déjeuners du matin.
- Mme de Galesnes ne va donc pas mieux,
Louisette?
- Tout commc hier, la pauvre dame 1 Elle n'a
toujours point son entendement.
- Et ma femme?
Il avait hésité devant ce mot, comme s'il eo.t
proféré un mensonge.
- Mme Jacquelinc? Elle n'a point démarré du
lit de sa mère ... Elle est bien dans la peille, pour
sl1r ... Une si bonne mère!
Il espérait qlt'Oll lui dirait: _ Elle vous attend,
elle vous re~tc.
» Rien! Il u 'avait plus aucun
�142
IDYLLE NUPTIALE
empressement de la voir, il s'assit près de la cheminée où la servante se hâta d'allumer le feu.
Comme si le seul fait d'être à la portée de Jacqueline, sous le même toit, suffisait à calmer son
désir, il s'étendit dat),s un des grands fauteuils
de cuir, et, vaincu par la fatigue, s'euelormit.
Le fracas d'une porte bruyamment ouverte et
des e.,,,cla1l1ations de voix étonnées le réveillèrent
en sursaut.
- Tiens! vous êtes là? .. Vous avez passé la
uuit daus ce fauteuil! En voilà un guignon ... le
soir de ses noces! Il paraît que la belle-maman ne
va pas mieux.
C'était M. de Halcouën et ses trois fils, en
quête du chocolat matinal. Gilbert, étourdi par
ce brusque réveil, cherchait à se rappeler par
quels incidents il se trouvait en ce lieu; comme
un flot qui sc précipite dans l'écluse ouv.erte, tout
lui revint en mémoire, il évita de répondre.
- Partez-\'OUS toujoun; ce matin?
- A l'instant, 011 attelle... Nous emmenons
M. et Mme de Lavilentrot, qui retournent à Pontivy; la chanoillesse part aussi. Et Jacqueline?
Comment va-t-elle ce matin?
Sans paraître remarquer la l11alke sournoise des
regards eurietLx, il répondit simplement :
- Très inquiète, llaturellemel1t.
Les autres invités parurent l'u11 après l'autre,
cllargés de paquets, caunes, parapluies, l11auteaux,
sanglés pour le départ, tous empressés à fuir cette
maison où la maladie et la tristesse avaient si rapidement iuterrompu les fêt.es nuptiales.
- Ne IJvurrOlls-nous faire nos adieux à votre
délicieuse 1e.ame?
C'est la chanoinesse, bien serrée dans sa robe de
laine beige et les cheveux ,relevés sous uue toque
d'astrakan égayée d'une plume de paon qui lui
dOllnait un air cavalier' fort fringant.
- Je crains qu'elle ne puisse VOliS recevoir... Je
vais fai re dema1lder.
M. de Gaiesnes venait d'el1trer :
- Allez vOlls-même, mon cher ami... Vous nous
donnerez des 110ltvelles de la malade ... Ce diable
de Rosay se fait bien atLclldre, l'animal... Tom;
pareils, ces médecins, empressés à venir quand on
n'a que faire d'eux, et, si on les demande, occupés aillenrs.
Gilbert monta lentement, comme à regret, à la
chambre dolente, et ces lieux où tontes les tortnl'CS de la veille étaient, en quelque sort , parlantes, l'assaillaient de souvenirs; 11 11e voYatt plus
d'cspoir, il ne croyait plus en Jacqueline. « Elle
�IDYLLE NUPTIALE
143
feindra de m'aimer si c'est son intérêt ... Qu'y gaglTerai-je d'être encore trompé? »
Il frappa légèrement à la porte; une voix, la
voi~
chère entre toutes, l'invita à entrer. Il ouvrit,
vit Jacqueline s'élancer vers lui, puis reculer aussitôt : un silence les sépara.
- Ce n'est pas moi que vous attendiez?,
- J'ai cru que c'était le docteur.
- Je regrette de vous avoir causé cette déception.
J acqueElle s'était repentie, à travers les anxiétés de sa longue veille, d'avoir irrité Gilbert, de
n'avoir pas su obtenir, sans le blesser, la permission de rester près de sa mère; elle s'était promis
d'effacer cette maladresse en se montrant plus
affectueuse, et cela lui semblait facile ainsi de
loin, se rappelant la tendresse de Gilbert et sa
constante douceur pendant les semaines qui
avaient précédé leur mariage. L'apparition de SOIl
mari, à l'heure matinale où elle ne l'attendait
pas, l'avait déconcertée; la sécheresse ironique
dont 'il lui parlait glaça ses timides velléités d'affection. Elle répondit, avec une gêne qu'elle ne
pût vaincre :
contente aussi de vous voir.
- Je ~;nis
- J'en doute ... Mais je ne suis pas venu pour
vous fatigner <le ma présence ... Votre père désire
que vous preniez congé dé vos bôtes ... S'il vous
plan de descelldre, je resterai auprès de Mme de
üalcsncs jusqu'à votre retour.
Il s'était approché dLllit de la malade, qui fixa sur
lui ses yeux agrandis et creusés, trop brillaLts :
- C'est vous, Cilbert? ... Mon cher fils 1. ..
Gilbert baisa sa main moite et brûlante, et toucha son pouls :
- C'est mieux, ce matin, chère madame. Nous
en finirons vite avcc cet accès de fièvl·e.
- A la grâce de Dieu 1 Je puis partir maintenant que ma Jacqueline est entre vos mains 1
n se raidit contre l'émotion :
- Il faut vivre, VallS ".tes très 11écessaire encore.
Jacqueline, les yeux pleins de larmes, demanda
tim idcmellt :
Doi s-je cl eseet ICI re ?
SaliS tourtlcr la t A'le vers elle, il répondit :
- Votre père le désire.
l'~e
resta em'oye un illstallt indécisc, espérant
qu'il la regarderaIt et quc, clatls son regard, dont
l'ardeur paSSi0I111l-e J'avait si souvent enveloppÉ'c
toute entière, elle pl1is rait l'inspiration des paroles apaisantes; il ne la regarda pas. Elle descendit mécontente d'el-m~,
inquiète de cette rancune qu'elle ne savait pas désarm('r, se r prochflllt
�144
IDYLLE NUPTIALE
l'insurmontable timidité qui glaçait sa bonne
volonté. Très brave devant un danger, capable de
tenir tête sans faiblir à la colère ou à la menace,
une sort.e de pudeur fière arrêtait l'expression de
ses sentiments les plus profonds; elle manquait
aussi de cette souplesse caressante si facile à de
plus coquettes et de l'ingéniosité flatteuse qui
lénifie les blessures de l'amour-propre. La contrainte sévère 9.ui avait pesé sur sa jeuuesse avait
tué la spontanéIté en elle et lui avait enlevé l'heureuse confiance en soi qui fait que l'on s'aventure
sans crainte d'être repoussée. Et puisl elle était
loyale et le menso~
répugnait à son âme. Un
mot d'amour eftt ramené Gilbert, consolé ce cœur
él?ris et rebuté, et ce mot, elle ne pouvait pas le
due.
XIII
Le malentendu se prolongea.
Durant la dangereuse fièvre qui, pendant des semaines, retint;. au lit Mme de Galesncs, sa fille ne
la quitta pas. Cela se fit tout naturcllemcnt : convaincu, cbaq,le jour davantage, que Jacqueline ne
l'aimait pas, Gilbert ne fit aucun effort pour l'emmener, et les rapports déS jel11leS époux restètent
ce qu'ils avaient été le premier jour. Gilbert' dédaignait de lutter; il aurait eu horreur de s'imposer
à sa femme et de lui arracher par la contrainte
des témoignages de tendresse que S011 cœur eût
désavoués cn secret. Il mettmt seulement ses
soins à sauver les apparences, à demeurer parfaitemertt correct aux yeux ete ceux qui l'entouraient. Il avait accepté, à la Tour d'lE, une chambre voisine de celle de Jacqueline, mais ils
restaient aussi étrangers l'un à l'autJ:e que s'ils
eussent babilé des contrécs différCllles. M. de Galesnes s'arrangeait parfaitcmcnt dc garder son.
gendre et sa fille, se flattant toujours quc Gilbert
s'attacllerait à la Tour et mett.rait son bonheur à
la réparer entièrement et à accroître le domaine.
Gilbert, d'ailleurs, était facile à vivre, content de
tout et ne se plaignant de rien. Jacqueline s'occupait de la maison et tenait lieu de garde-malade.
Très effrayée d'abord du changement dé Oilbert
à son égard, des conséquenccs graves que pouvait
amener S011 irritation, elle s'était pen à peu rassurée sur son appareute résignation, et trouvait U11
avantage :01 sa présence, qui adoucissait si visiblc
ment l'humeur de son père. POtll' Gilbert, cet état:
de cho~s
était. inexprimablcment cruel et, chaque
jour, il se jurait d'y met.tre fin SalIS Cl! trouver le
cotuage. La vile cOlltinnelle dc sa jeunc femme,
4
�IDYLLE NUPTIALE
145
l'intimité de leurs vies, qui se côtoyaient de si
près salis se confondre, exaspéraiellt sa souffrance
en avivant son amour; l'inteJJsité en venait à ce
poil'lt qu'il touchait par moments 'à la haine: il
aurait VOL.lu écraser l'ingrate sous la colère des
reproches, briser ses petites mains frêles entre les
siennes, anéantir cet êtr délicat et fragile dont la
timide douceur résistait, passive, à la force du
désir et de la passion. Il passait des journées elltières à errer seul dans les landes, les falaises, les
bois, rumint.nt ses griefs, ses douleurs imméritées.
Quelquefois, attendri par la pâleur et la fatigue
de Jacqueline, il sentait en son âme une mansuétnde, une infinie pitié pour ' elle; cet attendrissement était court; il songeait que les larmes, les
angoisses de Jacqueline n'avalent d'autre objet
què sa mère, qu'il lui était et lui resterait toujours
cruellement indifférent. Au bout d'un mois de ee
supplice, ses forces étaient à bout; une mélancolie
découragée lui ternissait la vie, lui en ôtait ,e
gont, il défaillait; à plusieurs reprises il fit, sous
dive.'s prétextes, des absences de quelques jours;
nnl ne savait où il allait, lui-même ne s'en soueiait pas; il partait pour partir, pour secouer la
monotonie de son ennui, pour s'essayer à l'oubli,
se provoquer à l'inconstance. Il espérait aussi se
distraire par la nouveauté du cadre, le hasard des
rencontres, Le plus souvent, il demeurait dans le
pays, allant de ferme en ferme, sans se résigner à
perdre de vue la vieille Tour d'If, où demeurait
5011 cee'ur supplicié. Puis, saisi d'inquiète impatiolce, comme si la guérison de son mal tenait à
S011 retour, il revenait, vaincu, près de l'innocente
qui ne soupçonnait pas la raison de ees abSeJlces.
Cependant, quand la maladie de Mme de Galesnes prit, au bout de quelques semaines, un carac1.~re
1110ins dangereux, et que, moins absorbée
par des alarmes sans cesse renaisSàntes, Jacqueline put réflL'Chir et observer, elle fut frappée de
l'altération des traits de SOIl mari et de sa profonde tristesse. Un jour qu'il rêvait, son livre
tombé sur les genoux, le sourcil froncé, le rcgard
morne et perdu, elle se hasarda à lui demander s'il
n'était pas' souffrant. Cette sollicitude ramt dérisoire à Gilbert. Elle savait bien qu'i souffra-it.
COJ11ment 11 'a vai t-elle pas conscicnce du mal
qu'elle lui avait [ait?
Il répondit sèchemcnt qu'elle devait se contenter des sujets c1'iriquiétur1c que lui donnait sa
mère, qu'il suffit bien de ceux que nous aimons
pour notts dOline!' des tourments sans en fabriquer
d'inutilcs , à Proi10S des iuc.lifif.J;cnts. La [roideur
�IDYLLE NUPTIALE
de cette réponse dissuada Jacqueline de renouveler sa timide tentative. Elle comprit qu'elle avait
cessé de plaire, que rien d'elle ne serait désormais
agréable et que le mieux était de subir 6n silence
le mépris et la réprobation qu'elle aVJ.it encourus. Elle se dit que l'amour seul sait trouver le
chemin des cœurs, que la bonne volouté ne suffit
pas. Comme il avait changé, pourtant, et si vite 1. .•
Comme il l'avait condamnée sans merci, jugée vénale et fausse L.. Elle en ressentit une cuisante
hnmiliatiou. Que faire pour se justifier? '" Il est
vrai que la f01-tune de Gilbert u'avait pas décidé
son consentement; avait-clle mieu.x agi en se faisant violence par des considérations de famille?
Oui, elle avait mieux agi, puisqu'elle s'était sacrifiée... Mais lui, Gilbert? ... Avait-elle un instant
songé à lui? Son bonheur, en avait-elle pris
souci? ... Elle n'y avait même pas songé. Il avait
donc raison de lui en vouloir... non pas de la mépriser; elle n'avait p:ts l'âme vile et m rcenaire ...,
~01
crime cnvers luil avait été unc vertu filiale .. .
Voilà ce qu'elle aurait voulu qu'il sût., ce qu.'eJle
se promettait de lui dire U11 jour, si seulement, au
premier mot, il ne la clouait ~as
d'un regard au
pilot; L1e son dédain. Elle songeait à ceh sans
cesse. C;ilbert, maintenant, occupait sa pensée t.endue vers lui, vers le pardon et la réconciliation,
obsédéç en même temps des souvenirs du récent
]lassé ... Elle se rappelait la dévotion extatique de
certains regards qui la faisaient aut.refois sourire,
la douceur insinuante de certaines paroles, la caresse des inflexions amollies... Tout cela changé,
fini L.. Elle avait vécu dural1t des semaines dans
nue at.mosphère ensoleillée d'amour; elle se sentait dépouillée et frissonnant.e maintcnant, comme
sous \Ille bisc d'hiver. Et ses journées passaient
dan.s l'C1lJ1 ui d'Ulle attente vague, toujours trompée, salIS objet précis, qtt:i laissait après elle une
âcre saveur de déception. Elle observait Cilbert
avec HIle att.elltioll inquiète et lui l'eliClait plus de
just.ice qu'elle IlC l'avait fait jusqu'alors. Quelquefois, dans Ic silence de ses nuits sans sOl11meil,
clle s'avouait qlt'elle l'avait méconnn; il n'étiiit
ni violent 11i tyrannique, il la laissait maltréssc dè
sa pcrsoulle ct cie ses actions. Toujours corrcct.
dam' ses procédt's , m esuré dam; s('s paroles, il
avait Cil vers ellc, sans sc dt'partir <le la froide polit.esse qui les isolait l'un de l'autre, t01lS les
l'ganls d'l111 homl1le bien t·levl-. Elle Cil Hait 1.011qu'elle n'y yoy:üi pIns l'attit.ude
eli{e, 1~iltea.
OIlV('11t10Jl11 'lle d'ull 110111111e qm faIt. sa cour, en
vue de s'emparer d'une femme qu'il a choisie et
�lDYLLE NUPTIALE
147
de la plier à ses voloutés. Il n'attendait rien, ne
voulait rien d'ellc, la jugeait indiguc, salls manquer jamais aux plus respcctueuscs convenallces.
ElIc le comparait aux h0111111CS qu'clic avait connus, à son père, si rude cn ses manières, cmporté,
souvent brutal dans ses paroles, clle ne pouvait
s'emp0chcr de donuer l'avantage à cc1ui qu'elle
avait offcnsé !. .. Ccorges ltti-même pcrdait de 5011
prcstige, pftlissait, dimiuuait dans S011 imagination : elle trouvait moins de charmcs à 'sa familiarité un peu verbcuse; le sans-façon parfois ris<Jué de ses propos et d'e sa tenue, qui l'avait
etonnée et amusée, la cordialité bon enfant de scs
manières, qui mett.ait à l'aise sa timidit.é et lui
avait plu aut.rdois, prenaient lm cert.ain air de
vulgarit.é rapp;·ochés de la tenue si simple de Gilbert, de cc je ne sais quoi d'instinctivement
noble qu'il portait en lui.
11 y avait six semailles quc Mmc de Galcsucs
était ma1adc, et, par suite de complications diverscs, la cOl1valesccnce COll1ll1el1çalt sculement à
s'affirmer. Ellc se levait ct demcurait plusieurs
Jlcurcs par .ionr étendue sur un petit lit dc rcpos,
si faible encore qu'cllc risq11ait à pcine quelques
pas dans sa chambre. Cette faiblesse l'avait empêchéc d'observer la vie autour d'cllc ct dc remarquer ccrtaines particularités qui auraient, e11 d'autres circonstances, éveillé ses sollicit.udes. Un
jour, ccpendant, l'agitation, l'air absent de Jaequelinc la frappèrent; elle s'inquiéta.
- Qu'as-tu donc, mon enfant? Que reg-a<lcs~u
ainsi, anxic1lseme1lt?
C'était biell la dixième fois que J acqueJine s'appro~lait
dc la fellt:l.re et, le rideau soulevé, appuyait, rêVCllSCllJC1.lt, son Iront couhe les vitres.
QLt'est.-cç qUI te tourmente, mon amour?
- Rieu, mère.
Et, se retournant, elle sourit; 110urt.ant, les yeux
gardaient lenr lD(·lallcolie, malg-ré le sourirc des
lèvres. La mère ne s'y trompa pas.
- Viens ici, ma petite filÏc, ct dis-moi ce qui
t'occup .
Jacqueline vint s'asseoir sur sa petit.e dlaise
basse, prl:s du lit de rcpos, et COli cha sa t.ête sur
la main allollgée de la convalescente.
- As-tu de mauvaises 110U vell s dc t.a sœur?
- A UCUl1C, 'h \re ma111al1, riCli de pareil.
citc affinnalioJ1 dépassait sa pellsée, car elle
avait cru démêler, <1ans les dernil:res leUres dc sa
sœur, quclqnc souci inavou(o, 1111C sort.e de sOllpir
plaintif d01lt tontc la lett.re semblait i111prégn(.oc.
- ~ous
savez, chère maman, qu'elle doit se
�IDYLLE NUP1'tALE
ménager en yue du cher baby qu'elle nOl~
promet.
- Et toi, ma petite, tu Jl'aS pas de cOlltrariétb;,
dis ... avec ton mari? Ce cher garçon t'adore toujours, n'est-ce pas?
Jacqueline avait rougi violemment, puis tout le
sang était retombé sur le cœur, et elle tremblait
comme une coupable, très pâle, la tête sur les gellOUX de sa mère. Elle évita de répondre.
- Gilbert est absent depuis quelques jours ...
Je l'attends d'un instant à l'autre.
Il y tlvait cinq jours, en effet, que Gilbert était
parti pour une de ces absences indéterminées par
lesquelles il s'exerçait à l'idée d'une séparation.
- Ah 1 il est ah sent ! Où donc est-il?
Elle assembla tout son courage pour répondre,
d'un ton qu'elle s'efTorça de rendre dégagé :
- 'Je ne sais trop, il avait allaire en plusieurs
endroits.
Le cerveau débile encore de Mme de Galcsnes
se conteJlta de l'explication, elle acquiesça languissammcnt :
Ah! oui, il faut bien qu'il s'occupe de ses
affaires. Cela te sem ble dur d'êt.re sé!)arce de lui?
Sois tranquille, petite chérie, il est p us impatient
que toi, bien sftr.
Du bout de ses doigts faibles, Mme de Galcsl1cs
caressait l'épaisse et fine chevelure de Jacqucline,
courbée sous sa main; elle ne vit pas les yeux lIe
sa fille se mouiller de larmes ni sa poitrine se gonfler de sanglot.s. «Poun'u qu'il revienne 1. .. qu'il
ne soit pas part.i pour toujours! "
Elle craignait cela maintell:mt chaque fois qu'il
s'absent.ait, et, ce jour-là, un pressentiment l'opprcssait.
«Qu'arrivera-t-il s'il ne revient pas ? .. Que
dirai-je? ... Comll1ent expliqucr sa conduite? "
Et cette préo cupatioll des incidents ext"rieurs
qui se produirai nt. alors n'était rien à côté <le la
sourde angoissc de son cœur. Etait- e donc vrai
qu'il avait si absolument essé ùe l'aimer? Serait-il capable, vraimcnt., de la quitter? de rClloncer à clle? Un jour qu'elle le rcmerciait' d'etre
revellll plus tôt qu'il ne l'avait annoncé, il l'avait
regardée fixement, avec Ull air froid de raillcric
qui l'avait interloquée, ct. comme elle s'enhardissait \ protcster du plaisir qu'ellc avait. à le voir,
il l'avait arrêtée :
'c prenez pas la peine de mcntir, vous me fcriez regretter de n'm'Olr pas Mjà réglé notr situa1'iol1 dc mani"re à ,"ous (>pargncr ('ettc httmiliation.
11 ({ait sorti sm cela, la 1aissalll sotts le (,Ollp rie
cette vague menace! Elle en avait pressenti le sem;
�•
~,
1
IDYLLE NUPTIALE
précis: il songeait à l'abaudolluer, à se séparer
d'elle; SOl1 cœur, à cette pensée, palpitait d'angoisse. Pourquoi la haïs~it-l
à ee point? Pourquoi ne trouvait-elle jam~
les mots qui l'auraient désarmé en la justifiant ?Et pourquoi s'affligeait-elle à l'exeès à la pensée de ne plus le voir?
Pourquoi le pas d'ull eheval dans la cour la faisaitil tressaillir et se pl" cipiter pour le voir plus tôt?
Taudis que Mme de Galesnes, vite lassée, s'assouvissait en une pose de langueur, Jacqueline,
aSSIse près d'ene, les mains jointes entourant ses
geuoux, se répétait: f( Pourvu qu'il revienne! li
Le jour déclinait, le soleil, d'un jaune éclatant,
dépouillé de rayons, s'abaissait vers l'horizon dans
un ciel sans nuages, d6nt les teintes orangées
allaient s'atténuant par des dégradations insensibles de vert pâle et de lilas, pour se fondre dans
le gris bleu du firmament. Les yeux tournés vers
l'avenue, Jacqueline attendait Gilbert, et son
impatience grandissait à mesure que le globe terni
du soleil s'abaissait derrière les ramures épaisses
des châtaigniers, dont les découpures se détachaient en relief sombre sur ce fond d'or.
« Encore un jour passé, il ne reviendra pas!
Qu'importe qu'il revienne, après tout, si son cœur
est toujours absent. 1)
Pourtant une &"riffe acérée de chagrin l'étreignait, une sensation de délaissement, une peur des
regrets ... Elle tourna les .yeux vers sa mère, qui
sommeillait, la tête renversée sur l'oreiller, la
bouche faible, légèrement ouverte, ses mains diaphanes' étendues, molles, abandonnées. Elle n'osait
remuer de peur de troubler son sommeil, et dans
l'agitation de ses nerfs l'immobilité lui était un
supplice. Qui sait si Gilbert n'allait pas apparaître au bout du chemin où, rapidement, grandissait l'ombre grise du soir? De toutes ses forces
tendues, elle écoutait chaque bruit du dehors,
les allées et venues des gens de' la ferme, les vOLX
rustiques, les rires épais, les silences qu'elle inj;erprétalt. Qui a parlé sous la fen~tr?
... La porte
de la maison s'est ouverte: qui est entré? .. Presque aussitôt, la porte sc rouvre, des paroles SOllt
échangées, un pas s'éloigne de nouveau. Serait-ce
lui, mon Dietl? Oh! non, ce n'est pas lui, ni S011
pas é~astiql:e
et rapide, ni sa voi~,
dont chaque
l1~eXO
lUl est connue. Un mendiant peut-être,
9,UI s'est fourvoyé dans la demeure peu hospitahère .. : On marche dans le corridor, on frappe
- Qu'est-cc? <le11lul1(le Mme de Galesnes, qui
dresse sa tête, encore troublée des visions du cauchemar.
�IDYLLE NUPTIALE
Unc scrvant.c cntrc. une lcttre à la main ~
- C'est · pour Mmc Arradon... Uu messagcr
vicnt. de l'apportcr, même qu'il était bien fatigué
et qu'il a bu Ilue bolée dc cidre.
- Allume la lampe, Perrinett.c.
Elle IlC pcut pas, dans l'obscurité tombée, lire
la suscription, mrtÏs elle sait, au frémissement d,c
t ~ )tlS
scs ncrfs, qui l'a écrit, ce mince carré dc pnpi cr , q ni semble lourd à scs doigts défaillants :
- Quc va-t-il lni apprendrc? Est-cc lc jour
choi si pour le dénoucment?
Mill (. de Cialesnes dcmandc :
- De qui est cctte lettre? ... Que nons apprcnd011 ? ... Un malheur, pcut·être? .
Elle se hâte dc la rassurcr.
- C'est un mot de Gilbert, nc vous inquiéi e1.
pas, ma chèrc maman ...
La lenteur de Perrinette l'exaspère :
- Finis-en donc d'allumer cettc lampc, ma pauvre fi !le.
Enfin, clle pcut lire. La lettrc est datéc de l'A bbaye...
'
ISO
« Ma c1lère Jacqueline, j'ai trouvé 1I1a mèrc en
fnc1ICllX état de santé et 1na présencc Jill est lIécessairc. Vous avez à un si haut degré le scntimcnt
du devoir filial que vous m'excllserez dc ne pas
la quitter tant que j'aurai l'cspoir de lni être utile.
Cela IlC doit rien changer à vos intentions, car ma
volonté fonnclle cst de ne peser en rien sur votre
vic. Je n'admets pas que le mariage soit Ulle ser\'itude, pas plus que l'amour llC doit êtrc une formalité il1pos~
' nar le codc. Vous êtes donc libre
de garder elltrL votre père et votre mère la pince
que vous avcz toujours occup6e, de même CJuc je
le suis ùe reprendre la mienne à l'Ahbaye-auxEliges.
« Veuil1cz croirc que je suis et resterai toujours
votrc dévoué serviteur et ami.
e GILUERT. »
Elle rcsta ater~.
- Que dit ton 111ari?
La gorge sèche, clle r(-polldit avec effort
- [] lJC revient pas encore.
- Où est-il Cil ce l11 0111 cnt ?
- A l'i\hhaye-al1x-I<;Jigcs ...
- Ah! bicI), il ll'est pas loin ct ne tardera pas.
1111 tumulte dc pensées, ùe regrets, clc craintes,
assj{gcait la têtc doulourctlse cle Jacqueline.C'était..
doue là que devait aboutir la grande passion dOllt
le murmure l'avait bercée dans une douceur de
�IDYLLE NUPTIALE
rêve pendant des semaines. Et combien elle s'était
montrée ingrate! Elle le savait maintenant, elle
savait aussi combien, sans se rcndrc compte, elle
avait trouvé agréable, sim pIc ct naturcl d'0tre
aimée .. Et combien ene avait été injuste, déloyale
quand, charmée par cette musique d'amonr, si
douce à ses oreilles, elle en avait, sans remords,
accompagné son rêve lointain, l'amant idéal, imaginaire; éombien imprudcnte et folle et aveuglée
elle avait été! Ellc savait maintcnant, au seuil ùe
l'abandon où elle devait se COllsumcr désormais,
qu'ellc aurait pu être heureuse près de Gilbert et
que c'était son œuvre fatale d'avoir rebuté, découragé, blessé à fond cc cœur si naïvement et grandcment épris. Le malhcur était-il sans appel? Elle
avait pensé plusieurs fois à mettre la bOllnc et
compatissantc Manou dans sa confidence. Mais
Gilbcrt lui avait intime la défense formelle de
parler de lui à pcrsonne ni de leur attitude réciproquc jusqu'à ce qu'il se fût arrNé à une résolution définitive. Une vague cspérance, toujours
déçuc, lui avait com;cillé cettc mesure dc silence
prudent. J acquelinc s 'y était soumise SCnt pnleuSC11lcnt, troltvant unc douceur inattcndue à cette
cntière soumission. Cc sccret, gardé à deux, si
déchirant qn'il fût, était un lien entre eltx et ltti
dcvenait sacré. Maintcnant que cet.t.e résolution,
mcnacc SllSpCl1duc sur sa têtc, était prise, allait
s'accol11plir, elle était déliée du silcnce sans doute
ct pourrait faire intcrvcnir ManOll ... A quoi bon,
s'il ne l'aimait plus? Scs pcrplexités furent troublées par l'entrée dc M. de GaIcsnes, qui s'infOlïlla, en quelques mol'î brusques, de l'état de sa
fcmmc, puis, sans attendre la réponse, il sc tourna
vers Jacqucline :
- (}ilbert t.'a envoyé Ull mcssage; revient-il ou
ne revient-il pas? Qu'est-cc que c'est quc ces
affaires dont il prcnd prétcxte pour s'cn aller je
lIe sais où? Il devait être ici ce matin pour conclurc marché avec lc cou vœur, personnc! Ou l'attend pOllr Je dîner, S01l couvert 111is, lc repils
commandé en S011 ]JOl1l1CUr, perS0111le 1 Cela devicnt fastidi !lX. Qu'cst-cc qu'il t'écrit?
Il était dc fort mauvaisc humeur; les tOlLlIrcs (le
la T011r ayallt beaucoup sou([ert des dernil:res
toUrl11Clltcs et de l'illfiltrati6n des nciges, il avait
CQ111Jlt(· sur son g-clltlre pOlir lcs r'·parali011s.
-- C'est Ull pell votre affaire, apr':s tout, ]luisquc le !lo11lai IIC VOliS apparticlHha fi lia ICl1l lIt.
Cilbcrt ayait acqlliCSl'l' distraitcmcnl. cmlllllC il
faisait. t011jours, mais l'id{e, illcrusl(;e dans la cer1J all-lit·re. s'{·tait vite ellvol(.t>
velle tlllH' nc ~I.l
�152
IDYLLE NUPTIALE
de son e,;prit comme s'envolait tout ce qui n'L'tai t
pas son douloureux amour. Il avait oublié le couvreur. Jacqueline répondit :
- Il m'écrit qu'il ne peut revenir encore : sa
mère est malade.
- Sa mère? Eh bien, elle a deux autres fils. Je
pense que Gilbert n'est pas indispensable pour
mettre à la diète cette vieille toquée.
- Mon père, il est juge de son devoir.
- Le devoir d'un mari est d'être avee sa femme.
Est-ce que votre mère n'est pas malade aussi? Et
clle n'a que vous pour la sOlgner.
.
Un peu émue, elle répliqua :
- Gilbert a été fort généreux de me laisser jusqu'à ce jour près de ma mère, bien d'autres à sa
l'lace ne l'auraient pas :permis!
Avec embarras, elle ajouta :
- Il m'autorise même à rester encore, tant que
ce sera nécessaire.
M. de' Galesnes ricana :
- Fort bien! Vous, ici; lui, là-bas! Drôle de
ménage, ma parole! C'est-à-dire ' qu'il s'ima~ne
vous laisser pour compte à votre famille et VIvre
à sa guise chez lui ou ailleurs!
- Mon père !
- Ma fille, clama M. de Galesnes, je n'entends
l'jeu à tous ces micmacs et .cela me déplaît. Veuillez dire à votre mari que je le prie de revenir près
<le sa femme ou de l'emmener chez lui. Que
diable r
- Si vous me chassez, mon père .. .
n frappa du pied avec colère :
- Qui parle de ça? Chasser ... « Vous me chassez f » Morbleu! Voulez-vous me faire perdre tout
sang-froid. Je ne hais üell tant que l'exagération
et le mélodrame. Je ne sllis point un père dénaturé, quoi qu'en puisse penser votre sotte cervelle
empestée de roman, et, bien qu'il soit de mode
dans ma famille et partout de me faire passer pour
1111 Harpagon, je ne suis point avare au point de
refuser de vous héberger., vous, votre mari et VOf
enfants, quand VOltS en aurez. Vous le savez bien?
Ce que vous devez savoir aussi, c'est que je suis
un homme de bon sens, un homme de la vieille
école 1?our qui la famille forme un tout eompact,
père, mère, enfants, un être de raison 1 Ulll, et
fort parce qu'il est uni. De m011 temps, les goilts,
les sentiments, les illtérêts de la femme étaient
subordollués à l'autorité du chef de famille, 011 ne
voyait pas des époux en quelques semaines s'en
aller, l'un à droite, l'autre à gauche, au gré de
le~1
. capr~e,
_ .?t1
de prétendus devoirs substitués
�IDYLLE NUPTIALE
153
au seut et vrai devoir, qui est de fonder le foyer
de famille. Eh bien, je vous le déclare, je ne me
prêterai jamais à la dissolution de l'antique, sainte
ct vénérable institution du mariage. Si votre mari
ne se plaît pas chez moi, votre devoir à vous est
de le suivre. Vous ne trouverez en moi aucun encouragement à la désobéissance .
- Gilbert ne m'a pas demandé de le suivre, au
contraire.
- Comment « au contraire »? Que voulez-vous
dire avec cet « au contraire »?
Le courage lui manqua pour avouer la vérité.
- Je veux dire qu'il sait, comme vous le déclariez tout à l 'heure, que ~1amn
a besoin de moi
encore.
'
- Qu'il re"..-ienne alors prendre sa place dans le
devoir commun!
Elle insista :
- Si, cependant, il est nécessaire à l'Abbaye,
comme je le suis ici ...
- Bêtises! Prétextes que tout cela 1 Ridicules
sornettes qui cachent quelque bouderie grotesque.
Je ne suis pas dupe, morbleu 1. .. Je ne supporterai
pas vos bizarreries et vos excentricités ... Je veux
que chacun soit à sa place et s'y tienlle correctement... Me prenez-vous 'pour U11 Géronte facile à
berner? ... Vous imaginez-vous que je n'ai pas vu
vos mines et vos contre-milles à tous les deux? ..
Qu'est-ce que c'est que tout ça? .. Qu'est-ce que
cela signifie? Y a-t-il en vous quelque chose qui
déplaise à votre mari? Qu'il le dise et vous réforme selon son goOt; c'est son droit et il me trouvera prêt à le soutenir. .. Mettez-vous bien dans la
tête, vous, que votre unique devoir est dt: lui complaire en tout... en tout, vous entendez?
Jacqueline suffoquait de tristesse et de honte;
la brutale intervention de son père dans le drame
intime, dont le mystère lui était saCTé, froissait
ses plus secrètes pudeurs. Elle baissait la tête, ne
trouvant rien à répondre; elle s'était mariée sa11S
amour et n'avait pas su mentir ni jouer la comédie de l'amour. C'était tout son crime! Elle en eO.t
fait l'aveu et bravé les cruels sarcasmes qu'elle se
ffit attirés, si elle n'avait craint quelqne démarche
de son père près de Gilbert, la leçon qu'il s:! croirait en droit de lui faire; elle en frémissai.t dc peur
et de confusion. Dans ce désarroi de sa volonté,
l'incertitude (le son propre désir ct du parti qu'elle
Çlevait prendre, elle s'accrocha à l'idée (1" ~agler
du temps. A vcc une douccur très 11 umbll (ais sant
soupçonner quelque mési11tell igence passagC:·re, elle
supplia .lion père de lui accorder un délai de que!~
�IDYLLE NUPTIALE
154
gues jours pour s 'assurer1des i11t.cntions de sOl1lTIuri:
- Ce qu'il votHIra, jc Je fcmi ... S'il désire que
j'aille le rejoindre, j'irai aussilôt, jc vous Je jurc ...
Jc vous dcmanderai alors dc pcrmettrc à Manon
de vcnir prcndre ma placc près de maman jusqu'à
son complet rétablissement.
Il com;euti t :
- Voilà qui cst à peu prês raisonnable : arrangez vos affaires entre vous sans q ne je 111 'en mC:le,
c'est cc qu'il y a de mieux. J'ai le propos un peu
rude et je ne tiens pas à blesser Arradon! Mais
réfléchissez bien à tout ce quc jc vous ai dit ct ne
vous imaginez pas qu'on puisse impu1lémcnt se
moquer de 111oi .. . C'est lrop déjà que la mauvaise
conduite d'une de mes filles ait compromis l 'bonneur de mOll nom; je nc souffrirai pas que l'autre
me traîne avec elle clans le ridiculc ... Tenez-vouslc pour dit, je ne le souffrirai pas!
Quand, après cette mercuriale, il se fut éloigné,
Mme de Galcsnes, qui avait écouté en silence,
appela sa fille :
.
- Tu as donc à te plaindre de Cilbert, ma pauvrc petite? Que cela me fait de pcine 1. .• Jc l'aimais tant déjà 1
Jacquclinc se força de sourire.
- Ce n'est.rien, chère maman, une petitc querellc
sans importancc, j 'espèl·c.. . Nc \'OllS lourmcntez;
pas 1. .. VOliS voi là tout agilée et fiévreuse...
.
- Qnc tl:: :-eproche-l-il dOlIC, ma paunc fille?
- 11 111e reproche ... de vous aimer pIns que lui.
- Oh! ce lI'est pas séricux. ]1 fant le rassnrer.
QUa11cl, le soir, après sa j011rnée, Mme de Caleslles s'ell(lormit dans le gra11d lit à baldaquin, SOtlS
l'ombre des rideaux de toile perse aux t.ous flét.ris,
où la lueur vacillante d'une veillcllse promenait
des ombres qui semblaient s'agit.er dans uue danse
bizarre, quand la respiration upais(·e (lc la convalescenlc troubla seul le silcnce nocturnc, Jacqueline, assis snr la couchettc dressée ]1on,. 'Ile
chaque soir pri's dn lit de sa mère, Jes maills jointes dans U1lC infini c1élress, sc cle1l1fln<1a c qu'elle
devait. faire. Une fois de plm;, clle sc r(·p{·tn. lIlot
il. mot. Ic fmi(l billet. .<le Ciilbcrt inscrit. dalls S<l 1I\émoir '11 traits flamboyants; impossible de se
fflire illusion, il ne la n"damait ni ne la Msirait :
c'l-tait un .congé poli, mais 1111 congl'! Devail-elle,
a II 1"i5C[ ue (les consl'q UCllCCS cl dit .counoll x paternel, accepter fa ru pt.urc? nevait-cll , atl contraire,
humilier sa ftert(·, teIller unc r{·('01lciliat.iol1?
C'ébit SOlI dcvoir, elle le savait; SOlI p\'rc venait
de le l\1i rappl'kr d\1rell1ent, ct. claus le f01l(1 le
plus secret de son fune, Ulll! ,'oix éloquelJt.' ct con·
�IDYLLE NUPTIALE
155
fuse défendait la cause du devoir, y inclinait sa
volonté. Mais C01l11llellt ag-ir? Tl lui semblait bien,
el! ce moment de pénible anxiété, qu'il lui suffirait
de laisser parler ses lèvres 'qui trouveraient d'ellesmêmes les paroles nécessaires à la n~COlcjiato.
Menteuses paroles, lèvres menteuses, si elles ne
s'inspiraient que de la lâchcté de son âme, de la
basse appréhèllsiop de difficultés matériellcs, mortifiantes, de l'ennui pressenti d'une vie découronnée d'espoir. Ah! si quelqu'un avait pu lui crier:
« Va dOliC !. .. tu l'aimes, il t'adore, laisse parler
ingénument ton cœur cnftn attcndri, repentant,
désabusé 1 li Personne n'était là pour éclairer SOl1
illexpérielJce, pour lui apprendre que le scrup11le
d'être vraie l'emp0chait de voir la vérité, que
l'horreur d'être hypocrite et fausse paralysait un
élan sincère de son cœur vcrs lui.
Dès que le jour parut, elle se glissa sans bruit
jusqu'an secrétaire de sa mère et 110n sans a voir
déchiré et recommencé plusieurs fois sa lettre, elle
écri vit :
« Mou cher Gilbert, j'ai appris avec peine l'indisposition de Mme Arradon, et je comprends votre 'désir de rester auprès d'clle cOlJlme vous avcz
compris le mien en Ul1e circonstancc pareille.
Grâce 8 Dieu, la santé de ma ch ~re
maman est de
jour en jonr meilleure et me permettra de vous
rejoindre dès que vous le désirerez. Mon dcvoir, ; 1
me semble, est de partnger les soins pie11 .· qll1
VOIlS occup nt; j'ose ajoutcr quc c'est aussi m011
c1{'s;r. Croyez, 1110n cher Gilbert, quc j'ai à cœur
d'être tOllS lcs jours de ma vie votrc femme obéis·
sante ct fidèle .
•
c JACQUEI.INE,
li
Elle relut plusieurs fois cette JeUre, Olt il lui
parut qu'elle avait assez habilcment louvoyé p:u1I1i
les écueils. Elle la Ht re11lettre au facteur ct attendit anxiellsemellt l'cffet. de sa llaïve diplomat.ie.
Dès le lCl1l1e1l1ailJ, ellc reçut la réponse, Cil l11l-llle
temps qu'nne lettre de Pari~,
dont clIc reC01111llt
al1ssitôt l'écriture, ct qll'elle lai~s
dc côt(, 1111 illStallt pou rouvrir fl '\l1Je mai11 hMi" le bi 11 et de
C ilhert; son ('1I10liol1 <'{ait si g-nuHlc qne cl 'aborcl
k~
caractères se brollilL,d c ll t, sans qu'elle pnt ,saisir le ReliS.
Il lui fallut poser un 111St:1.111, puis reprellùre 1
papi cr :
« Je 1I'a; jamais dont<'., 111:1 chlore Jrl("q~i
, (!~'è
vous l1'ay(;7, toutes lr.s vertus, y ('(JlllpnS l'obeIR'·
.
�IDYLLE NUPTIALE
sance et l'esp;it de sacrifice; mais je ne veux faire
appel ni à l'une ni à l'autre de ces. précieuses vertus, je vous ai épousée parce que je vous aimais,
avec l'tmique ambition d'obtenu un peu d'amour,
en ·échange de tout celui que je vous apportais.
Vous m'avez fait sentir le soir même de notre
mariage la folie de mon illusion; je vous rends
cette justice que vous avez joint à tous vos autres
mérites celui d'une franchise à laquelle je ne reproche que d'avoir été trop tardive.
« Vous voulez bien m'offrir de me rejoindre à
l'Abbaye: il va sans dire que ma maison est la
vôtre et gue vous y serez reçue avec tous les.
égards qUI vous sont dus, s'il vous plait d'y venir.
Le ciel me préserve de vous imposer cette contx:a'inte 1
c GILDERT.
Il
'I\insi, toute l'habileté de Jacqueline n'avait eu
d'autre effèt que de lui attirer cette réplique d'une
mordante ironie sous la politesse des formes. Gilbert ne: lui fermait pas sa maison, mais combien
étroite et basse la porte qu'il laissait entr'ouverte
devant ene! Tout l'orgueil de sa race bondissait
dans le sang de ses veines, et des lanlles, un :flot
de larmes jaillit de ses yeux. Il ne l'appelait pas,
ne la désirait pas, et lui permettait seulement,
comme à regret, de venir s'abriter sous son toit,
s'asseoir à sa table, en étrangère, évidemment importune, qui s'impose et que l'on n'ose éconduire
parce qu'on est galant homme. Eh bien, elle n'accepterait pas ce rôle humilié et saurait tout sou[frir plutôt que de s'abaisser à ce point. Elle provoquerait au besoin une séparation légale,
rcjetterait tous les avantage' de forttme, de Iltxe,
ll1i renverrait jusqu'à ses bijoux. Elle arracha sa
ba~ne
<;le fiancée, l'étincelant joyau qu'elle Ile
qUIttait gttère. Elle ouvrit ses tiroirs, réunit scs
écrins, et ses larmès séchèrent seulement alors
qu'elle eut fait du tout un paquct qu'elle se proposa de lui renvoyer le soir m(;me ct sur lequel,
1'une écriture illisible, fiévreuse, cmportée, elle
inscrivit l'adressc de Gilbert. Cet effort l'épuisa;
elle tomba presque défaillante sur Je pied de son
lit, y resta quclcjue te'111pS anéantie; s-on anncau
de mariage rcstmt à son doigt, elle n'eut pas le
ourage de l'enlcvcr, et le baisa mêmc, comme si
sa colère, son indignation, le désespoir, étaient
,;ans forcc cOlltre lc symbole bfnit. Ii Il sa ura, du
moius, pensa-t-elle, qua11d je lui aurai tont rcndu,
~l1e
ce. 11 'est pas par basse COl Ivoi tise que je
m'étais dOI1Ut'c; 11 rçcolillaîtra (llt'il m'a 1Il('cou~
�IDYLLE NUPTIALE
157
nue, calomniée et peut-être il aura des regrets.
Ah! que je voudrais qu'il eOt des regrets de sa
dureté, de son injustice! » Elle s'exalta sur cette
idée, une flamme colorait ses joues, mettait des
étincellcs en ses doux ycux profonds, où se reflétaient les nuances mobiles de son âme. « Oui, tout
serait bientôt fini entre eux; dans quelques années
ce serait comme s'ils ne s'étaient pas connus ...
Que c'est triste la vie! » Un sanglot la secoua, elle
voulut se lever, aller respirer à la fenêtre. Dans
sa marche agitée, sa robe effleura U11 papier
tombé à terre, la lettre' d'Henriette, elle la ramassa, confuse de l'<;lvoir oubliée, et, toute vibrante encore, elle s'assit et déplia le papier: :
« AJ-tu donc le don de seconde vue, chère petite
sœur? Ta tendresse sait-elle lire à travers l'espace
les secrètes pensées, celles que 1'011 se cache à
soi-même, que l'on voudrait ignorer à jamais?
Qui t'a dit que je fusse triste? Quelle trace involontaire as··tu saisie des soucis qui me rongent !
Dieu sait que je voulais ne t'en rien révél r et
que, malgré ta clairvoyance, j'aurais gardé mon
secret, si les circonstances n'étaient devenues accablantes : je n'ai plus le courage de me taire, et à
qui me confier, sinon à toi! Ma mère est malade,
impuissante à me venir en aide; mon père s'y
refllserait et trouverait dans mon cri de détresse
des raisons llouvelles de nous haïr davantage. Ma
Jacqueline, hélas! je ne suis point heureuse, et
pourtant Georges m'aime toujours; il est bon; et
ce n'est pas sa faute si son caractère a des défauts
qui font de ma vie 1111 tourment sans repos. Les
qualités charmantes qui HOUS ont tant séduites ont
leurs revers, dont nous ne nous doutions pas;
comment penser que ces qualités brillalJtes pussent être un obstacle <lU bonheur! Nous nous
étions bien aperçues' que la légèreté souriante de
son esprit) son heureusc iusouclance au milieu des
soucis du travail, des difficultés de la vie, faisaient
place par [ois à la plus taciturne mélancolie, bientôt dissipée par le premier ray01l de soleil; et tout
nOllS plaisait dans cette instabilité d'humeur, dans
la succcssion rap'ide d'imprcssions contraires exprimées avec une verve pittoresque, un imprévu
déconcertant; sa gaieté intrépide nous semblait de
la vaillance, et sa misanthropie Je signe de la profondeur de ses pcnsées. 11 est bien tel que 110115
l'avons eOllnll et ne 1I0US a rien caché de sel> dé.
fauts; la faute est à nOlis de n'avoir pas &lI prévoir. Et de qlloi 1iOliS cGt-il scrvi de prévoir,
puisque je l'aimais ct.. que je le ch('ris encore de
�~
IDYLLE NUPTIA LE
tout mon cœur? Et ponrtan t, aux prises avec les
épreuve s sévères de la vie, le rire irréfléc hi et sans
raison devient cruel, les sai11ies drôles, le badinage gouaill eur, irritent comme un défi au bon
sens; 011 serait tenté de conclur e à un manque
de cœur, quand arriven t la bourras que noire, les
pensées sinistre s devant une toile ba,r bouillée dans
llue rage d'impu issance ou ct'Cvée d'un coup de
poing; jc n'ose te dire tIe quelles terreur s je s11is
assai Il ie. Qlle de nuits déjà j'ai passées dans l'insomnie , dans l'épouv ante, dans de cO)1rts sommeils hantés de cauchem ars, de visions lugubre s,
frisson nant au moindr c brllit et 'priant Dieu que
lc paLtvre pctit êtrc qui bientôt dOlt vcnir ne porte
pas la Ulal"qne dc 110S terrible s angoiss es L.. Et ce
n'cst' pas tOllt; il faut bicn te l'avoue r, la ' mauvaisc chance s 'cst abattl1e sur nous; la peintur c
languit dans un incomp réhensi ble mal'asm e, les
tableau x Ile se venden t pas et les comma ndes sont
presque nullcs, George s n'cst pas le seul qui souffre, 1a crise est général e, Il travaill e à une grande
toiJc pour le prochai n Salon et se flatte d'obtcn ir,
quclqlle récomp ense qui le mette hors de pair.
D'ici là, il J'atlt vivre pendan t près d'une année,
vivré d'expéd icnts, de privatio ns, d'humi liantes
avanies ; nous avons dcs det.tcs, pas bien grosses ,
mais cert.ains eréanci crs nous prc'sen t impitoy ablemcn t. Gcorgc s a cédé à vil prix ses tableau x,
ses dessins , jusqu'à scs ébauc11cs; unc partie de
notre 1l10bilicl' a pris Je chemin de la sallc des
velites. Nous n'avons pius 1'iCl1 que la toile ;nac1Jevée, sm qlloi nous édifions toutcs 110S chall es
d'avc1l;r. Ah 1 chérie, tu' as reçu la meillcu re part
et je rcmcrci e Dicu qui t'a confiée aux mains d'un
mari tel que Gilbert , non pas un char11lant ct décevant artistc, mais un homme ! Ah! vois-tu, Jacqucline , quancl l'argcn t manqll c à la maison , qu'on
nc sait où prcndre son clillcr ct qne lc crl'anci er
frappc à la porte, les lazzi les plus spiritne ls déan lieu dc l'exalte r, les meilC011certent le coum~e
leurcs charges ct les caricatu rcs 11 'arrach ent même
pas Ull SOlll'irc : elles font pleurcr , au contrai r .
u Dalls llotre (lé>iressc, j'ose ù pcine tc le dire,
j'ai p llsé à Ci Ibcrt. »
La l ' Ure (.chappa aux doigts glac('s de Jacqueline, depllis 1111 1lI0mcnt eIJ press ntait ce qui
allait venir, son s:-lllg- et sa chair e11 frissonn aicnt.
d'aJlg"oisse. Hef'01lri r ft C ilbert a11 1110111éllt où elle
rêvait (]e sc n:')labil iter ft scs yellx par le c1ésint'·reSSClIICll .. Je pl11s 1IIanil' 'ste, ail 1110111C11t on elle
rGvail ceUc l"e\':lll('lIc à srI fierté ml'connl1c! (( 1111possibl c, impossi hl !, UC1\l'icUc 1\e sait pas cc
�IDYLLE NUPTTALE
159
qu'elle 111e dC111anclc, cllc mc croit het.rc~,
adorée, toute-puissante, et je suis la p1~
1Ii~énhle
des femllles, oubliée, repoussée, dédaignée. b D(;s
~onhresaut
de révolte secouaieut tous se~
ncrfs.
Elle avait hérité de l'âme violente de son père, et
sa douceur coutumière était la conquête toujours
pour~ive
d'une volonté patieute; ceUe fois,
l'éprcuve dépassait ses forees. Elle gémissait presque à haute voix : « Impossible 1. .. je ne veux
pas 1. .. jc ne le puis! » S'humilier devant l'hommc
qui la répudiait, implorer, le front c1an~
la pous~il're,
sa libéralité, tendre la main quand déjà on
la soupçonnait de caIenl avilissant! Demanè,h
]'aLUllône à celui qui, l'ayant payée le prix demandé, nc se souciait plus d'elle ct la laissait au
vendeur comme une marchandisc frelatée 1 « Non,
jamais' » Ellc répétait ce mot sans se lasser :
« Jamais! jamais! » Mais · alors ? .. Le cri désespéré dc sa sœur rcsterait incxaucé; il lui semblait
l'entcndre de loin gémir clans un sanglot:
« Qu'as-tu fait dc moi? qu'as-tu fait d'Hcnriette?
Tu pouvais nous ~auver,
un mot suffisait, ton orgueil, ton égoïstc orguc1l nous a précipit(· clans
l'abîme. » Elle relcva la tête et rcprit la suppliante
lamentatioll.
« Gilbert cst bon, il est richc, il t'adorc. 11
- Hélas! héln~!
soupira Jaeqttelinc. .
Cl Ses ycux, son sourire, tont son Nrc se trat1S figurc quaJl(l 01) pron01lce tOll 110111. S'il votlhtit
110\1S fairc ll11C avance dc fonds, quelqucs millicrs
dc fralles 110115 suffiraient jusqn'au printemps prochain. Gcorges pourrait achever son tableau ct le
ycuc1rc. Pour VOltS, quelques milliers de francs,
c'est pcu ù.e c1lOse; pOUf nons, c'cst la vie l Oui,
Jacquelinc, la vie; il Y a dcs jours où 110US avons
l1Ianqné du nécessairc ... Hier, Gcorgcs m'a dit:
« Si j'étais mort, ton père te parclollllerait ct tc
rccue1l1erait avcc ton enfant. » J'ai hél11 i cl '}lOrl·cur et 11 'ai pn dormir de la lIlrit. Mais à q\1oi bon
t'attristcr du détail de 1I0LI·C 1a1l1cntahle misèrc?
Jc connais tOll cccnr et te hél1is Ù l'a\'ance.
« Ta 1l1al11cnrcusc
« III\NRTE'r'rF;.
« Smtont, nc perds pas de temps. »
Ccs demicrs mots, njontés cn surchargc, avnient
Ulle poignante ('loqtlc1H:c .
Jacquelinc plia la leUre- lcllle11lclll, s'appr0c11:1
de la Ienêtrc ouverte ct sc tint debont devallt la
�160
IDYLLE NUPTIALE
yaste étendue qui, de la Tour d'If, par delà les
masses touffues du parc et la lande ascendante jusqu'aux falaises, allait se perdre à l 'horizon dans
les flots tourmentés de la mer. Le ciel embrasé
resplendissait des magnificences du couchant; le
vent assoupi n'agitait pas les feuilles, et, daus le
calme de ce jour près de s'éteindre, des martinets
dessinaient leurs ~rands
cercles aériens, avee des
cris joyeux; la paIX planait sereine, lumineuse, et
la paix aussi entr~
daus le cœur de Jacqueline,
une paix sévère et forte, la paix du sacrifice consent, et voulu, la paix qui suit les grands renoncenl'ents, et qui doit régner clans les tombeaux après
que l'âme affranchie s'est dégagée de l'inutile
tourment du désir et de l'espoir. Elle resta ainsi
longtemps, immobile, presque sans pensée, concentrée toute dans l'effort de vouloir.
Puis, non sans un grand soupir, elle se mit à
l'œuvre, réunit quelques objets familiers, lijuelques vêtements de première nécessité, les rangea
clans une légère valise; ees préparatifs lui rappelèrent la fuite d'Henriette : ~ C'est moi qui l'ai
décidée, conseillée, encouragée; je suis responsable. Il faut maintenant que j'expie. li Quand son
mince bagage fut préparé, elle descendit et chercha S011 père. Il rentrait des ehamps, botté de boue
jusqu'au mollet, un bâton ferré à la main. La vue
de Jacqueline, s'avançant au-devant de lui avec une
expression de gravité mélancolique, l'inquiéta:
- Qu'est-ce qu.'il y a? .. . Ta mèl:e ...
- Non, mon ' père. Je voulais vous prévenir
seulement que je dois rejoindre Gilbert ce soir
mêmc à l'Abbaye-aux-Eliges.
'
- Ah! ah! ce soir même. Il se décidc enfin.
- Je viens vous prier de me farre conduire le
plus tôt possible.
- Bien, bien! le gars Tintin peut te mener.
Mais tu vas dîner, je pense, avant de partir.
Elle hésita; av'ait-elle le choit de perdre du temps?
- Je dînerai avec vous encore, si vous le permettez.
- Oui, oui, ce sera très bien. Il peut attendre
à SOIl tour, M. Gilbert, j'imagine. Ta mère est prévenue?
- Pas encore. Je voulais m'assurer de votre
assentiment avant de lui donner l'émotion de mon
départ.
- Il faudra bien qu'elle s'habitue à se passer
de toi, si tOll mari tient à résider à l'Abbaye.
Manon voudra-l-clle vcnir près d'ellc quelque
temps jusclu'à ce qn'cllc soit assez forte?
- Je valS lui écrire cc soir, et la voilure avec
�IDYLLE NUPTIALE
16i
Tintin pourra l'amener demain. Je ne crois pas
qu'elle nous refuse ce service.
- Parbleu! ça serait drôle qu'eUe refuw.t. Elle
bénira son sort, au cont.raire, la pauvre fille.
Sans être sûre que Manon dût bénir le sort qui
la ferait vivre près de son rude cousin, Jacqueline
ne doutait pas du dévouement de sa COUSllle. Il
lui restait a prévenir sa mère, dont le chagrin
pouvait ajouter une cruauté de plus à sa résolution. Le premier mot de Mme de Galesnes fut un
cri de détresse :
- Tu t'en vas! Tu me quittes!
Les yeux de Jacqueline s'emplirent de larmes.
- Ne m'avez-vous pas appris qu'une femme
doit suivre son mari? lui obéir en tout?
- Oui, mais ne pouvait-il te laisser jusqu'à ce
que je puisse me tenir debout! Je suis si faible
encore.
- Manon va v~lir
près de vous, mère chérie. Et
puis, l'Abbaye-aux-Eliges, cc n'est pas loin, c'est
le voisinage, nous nous verrons souvent.
- Pourvu que je te sache heureuse ... Tu aimes
bien ton mari, n'est-ce pas?
- Pourquoi lUe demandez-vous cela, chère maman?
- C'est que ... il ne te plaisait pas beaucoup, au
c'ommenccment, et cela me faisait tant de peine,
tant de sOllei ... Lui, il t'adore, je le sais ...
- Tout cela est changé, chère maman. Je souhaite qU'ill11'aime seulement autant que je l'aime.
- A la bonne heure! tu me rassures, viens
m'embrasser, ma pauvre petite ... Je te sais gré de
consentir à être heureuse autrement que tu ne
l'avais imaginé.
Le ùîner Hait servi. Ce n'était pas un joyeu..'\:
repas celui que prenaient d'ordinaire, en tête à
tête, le père et la fllle; lui, morose, irritable, taciturne, ne parlant guère que pour se plaindre des
gens ùe service, de l'inexactitude de ses fermiers,
du mauvais rendement des terres; elle, mal à
l'aise, intimidée, cherchant péniblement quelques
mots à dire qui ne fusseut pas de nature à remuer
la bile du seigl1eur de la Tour d'If. Ce soir-là,
pourtant, elle p:olollgea à dessein le dîner et s'attarda encore à deviser ' avec son père, pendant qu'il
fumait sa grosse pipe accoutumce : c'était un répit
avant le redoutable assaut dont elle devait courir
Je risque. Tout lui semblait préférable à 1'hospita·
lité qu'elle allait mendier, tout, à l'humiliation de
s'imposer à qui ne la désirait pas ... et clans un but
intéressé.
Il était nuit·close quand la triste jeune femme
108-VI
�162
IDYLLE NUPTIALE
monta dans la loltnle voitme attelée de deux
chevaux, mieux llabitués aux travau_- de la ferme
qu'à une allure de poste. M. de C;aleslles avait
poussé l'eITusiou paternelle jusqu'à lui offrir de
l'accompagner; elle s'était gardée d'accepter, 11e
voulant pas qu'il fCtt témoiu de l'accueil qui lui
serait falt. Après avoir une fois encore embrassé
sa mère et fait à Perrinette les plus minutieuses
recommandations, elle quitta pOUl la première fois
de sa vie le toit paternel.
Tapie au fond de la grande calèche, dont les
glaces claquaient claus leurs alvl'oles lllal jointes
et laissaieut passer l'air vif du soir, elle frisson11ait de froid et de tristesse. Quand, au sortir de
la longue avenue de châtaigniers, elle se trouva en
rase campagne, sur la route banale, dans une obscmité à peine éclaircie au ras des roues par les
lanternes, ne pouvant discerner aUCUll des repères
qui lui auraient penuis de s'orienter ct de mesurer
le chemin parcouru, il lui sembla qn'une force
fatale l'emportait, désarmée et seule, vers sa destillée. Dans SOli d('laissement, clic se pressait, par
1111 geste instinctif, contre les parois mal rembour-.
rées de l'antique \'éhicuk, C0111111e pour y chercher
un appui, et le frôlement du drap vert tlSÔ au service de la famille était 'une caresse à sa joue
humide de pleunL Comme elle sc sentait ahandonnée, iaible, infiniment malheureuse, iucajJahlc
d'aucun bien!. .. Elle marchait au supplice, sans
csp0rance... Qu pouvait-clic sur Cilhert, puisqll'il ne l'a.imait plus? puisque jamais ]lIns 1I1l
mot cl 'elle nc trouvait le chemin <le S011 C(l.!1lr?
Elle aurait du moins tout teIlté ]Jour sauver IfellrieUe. Elle essaya d'abord de prL'Parer cc qu'elle
devait dire, <le donner unc forme a sa !lfi':'re j clic
cllcrcha des paroles qui pUSSCI1t émouvoir; ellc
s'efTorça de p'-('\'oir cc qu'il r(pOl1<lrait, <le quel air
il l'écouterait, la forme que preJ1(1rait sa surprisc,
son mécontclltcmcllt, ses reproclles peut-être, SOll
méprisallt refus de la œcevoir; elle alla jusque-là,
c1a1IS la fièvre dc l'angoisse. Hile c11<:rc11a à sc rappder la configuration des lielL' où allait sc passer
le <lrame_ Elle n'tlait ~ltr'e
qu'ulle fois ;1 h\hha~'c-uxEliges,
pour ulle courte visite à sa rulllre
helle-mère aIl moment dc:; fiançailles: \111(' maison
grise, t,rès longue, Ull seul l'Lage sous un ha11t toit
PCIT(> de lucarnes ell saillit" elltre \lIIC (,O!11' phllil'C de tilkuls, cnclose de murs ct fcrllll'e (h: por1es
pleines tOl1lme 1111 ('011\"cn1. on ll11C prisol1, et <1c
j'autre cMé U11 grnll<1 jardin :\houlbs:1l1l Ù nlll' tr·rrasse all·t1cs,;ns d,· la hnie de la l'll1lÇl'; 1111 \'e-;ti1>111 bpis": dl' cIte'Il(' hrlllli, Il\'l'C t<.ut. autour ,](>4
�~
IDYLLE N UPTlALE
cl{'J1luillèrcs pOlit lcscall11cs ct 1es fusils et ,les
quel·
port."lIla liteaux où pendaient 1H~'gle;
lilles vête1lle11ts d 'hol1lmes. Dans le salou, très
gra1ld ct. carré, éclairé de quatre fellêtres sc faisaut vis-à-vis, de brillants panueaux., de tapisseries, d'un t011 clair, représentant des scènes de la
vic de don Quichotte; sur la cheminée, uu cari.el
ancien ent.re ùeux candélabres d'argent, ct dominant tont le reste, Ull portrait d'un artiste 1110lIerne représentant un homltle d'une physio1l0111ie
pewüvc et 11o!)le, le docteur Arradon. Parmi tous
l'CS d(-tails ivdifférents, gravés d'eux-mêmes dalls
ses yeux, un souyenir oublié lui revenait, ll1)!ubrCl11ent distinct à cette heure, plus douloureux
ct ]>lns lamentable qu'il ne lui avait paru sur le
11lO1ne1lt, le sou venir (l'un gémissement scandé
par la souffra1lce, sinistrement vrai et réel, tombé
d'en haut parmi les propos de ballale conyersatic'll
et (le me11teuse sympatlne échangés enire les familles des deux flaucés; et l1~é
à ceUe plainte
m011otone, une voL' de fe1l1111e, enfantine et ),(rasseyallte, qui ehantonllait unc sorte de bcrcèuse.
C'était tOllt cc ([u'elle c0111wissait de Pierre Arradou ct (le Rina, ct cette double impressioll, la
plainte inarticul(e ct la voh; chantante, la frappaient t1 '1~le
sorte d'horreur, COlJl1lle uu pré'sage
de 1l1anv:l1S uUg"nrc,
QuantI la "ol1.nre s'arrêta, (lix heures sOlJ11aient
il l'horloge (1'ulIe chapelle voisine. Le cocher d sl'cm1it. tic 5011 sit:-g,"e ct on vrit la portière.
- Nous y ~OlI1Jes.
V'là l'Ahbayc-ullx-Eliges.
- Es-tu sûr, Tintin?
- ParcE, oui, l1ot'c1e1l1oiselle; c'est là le porta11 ct la petit.e port.e à côté. Faut-il S011ller?
Ellc l'l'pondit oui d'une voix étoufiée par lc tressant du sang; violemment poussé au cœur. Le coup
dc cloche fit aboyer un chieu dans la cour, U11
Inuit dc sabot claqua sur les dallcs. Jaequelille
avait mis pie(l à terre; appuyéc d'nne main il la
muraille, elle aUen(lait, les jmnbes molles, la vue
trouble. La porte s'ouvrit et, salls qu'elle p;ulât.,
le domestique s 'cfTaça ]Jour la laisser el1tl cr,
l'Ol11111e s'il l'eÎli aUcll(luc. Il poussa le battant
lJlHtr refermer la porte, 'j'intil ] l'arrt-ta :
- l'as si vite! V a du hagage, eSpl:l'e un pCt! !
- l'our lors, (lit l'autre, elle c01ll])te donc rester
longtemps, cettc (lame?
-. i\\ltallt qn'il lui plaira, h 11 s{\r 1
Et, tn's rOg'I!(', Tintin lui jeta (In11s les jambes
h "alise ct les lIcU~;
ohjds a!J;ulClolll1('S par Jaequeliue dans la ('al l'l'he. Elle n'avait riell ente11du
de ~'C colloque ct s'avauçait scull' \'ers la luaisou,
�IDYLLE NUPTIA LE
d'où sortait un grand bruit de paroles , de rires,
de clameu rs confuse s, et par les intersti ces des
volets jaillissa ient des filets de lumière vive; il
Y avait évidem ment joyeuse réunion à l'Abbay e.
Elle s'arrêta , tentée de s'enfui r; le roulem ent de
la voiture qui s'éloign ait eml?ort ant Tintin ne lui
laissa pas le choix du partI à prendre ; elle se
tourna vers l'homm e qui l'avait suivie, portant la
valise.
- II Y a du monde, ce soir?
Avec la finaude rie du paysan 9,ui croit toujour s
qu'on se l;ausse de lui, il répond it;
- Pardi! vous le saveL comme mé, puisque
vous v'là.
Il ouvrit la porte de l'antich ambre où se tenait
un domest ique en livrée, et lui tendit la valise.
- Tenez, prenez ça et faites entrer cette dame.
Le valet s'adres sa à Jacque line;
- Qu'est- ce que c'est que ces affaires -là? Où
faut-il que je les mette?
Jacquel ine, sans s'arrête r au ton de hardie familiarité, répoud it avec douceu r ;
- Laissez cette valise dans un coin jusqu'à ce
que M. Gilbert vous ait dit où la placer.
Elle pensai t; « Si Gilbert me repouss e, je partirai sans que l'on sache mon nom. »
Le domest ique ouvrit de gros yeux;
- M. Gilbert ? Ah! bien,' faudra peut-êt re
attendr e longtem ps.
- Il est occupé, peut-êt re?
- Ça, je ne peux pas le dire, vu que Monsie ur
est absent depuis des jours.
- Absent !
et resta Ïtltcrdit e.
n'avait pas pensé à ceh~
~le
- Et-il parti pour un lointain voyage ?
- On ne sait pas.
- Quand doit-il revenir ?
Il haussa les épaules .
- P't-être tout à l'heure , p't-êtrc pas du tout.
On sait quand Monsie ur sort, on ne sait point
quand il revicnt . 11 ne rend pas dc compte s. Entrez
tout de mêmc. Seulem cnt, vous venez tard, le
souper est fini.
pas pour souper. Attende z, je
- Je .nc ~iens
vous pne.
Elle arrêta lc domest ique gui, déjà, entr'ou vrait
la porte du salon où dcs VOIX joyeuse s riaient et
\:ausaie nt à grand bruit.
- Ne pourrai s-je parler à Mme Arrado n?
Ah! pour ça, non. Après Je solcil couché,
Mme Arrado n cst dans scs draps. E1Jc s'cnferm e,
B'enten d ni ne parle, quand ellc Ul'CUù sa crise.
�IDYLLE NUPTIALE
Ce n'est pas elle qui vous dira où se trouve
M. Gilbert. Tout de même, c'est probable qu'il
est à la Tour d'Ii, auprès de son cpouse, et pas
à la disposition facultative des personnes inconnues . Mais les frères de Monsieur sont là, si vous
voulez leur parler.
Elle reprit vivement :
- Non, ne les dérangez pas; c'est M. Gilbert
seul que je désire voir.
- Eh bien donc, asseyez-vous si ça vous fait
plaisir, vous attendrez au chaud, répondit le domestique, avec la même familiarité demi-gouailleuse, demi-protectrice.
La tenue modeste de Jàcqueline, la simplicité de
son costume. son air gêné, son insistance craintive,
ne donnaient pas une hauté idée de son importance; il présumait que ce devait être une solliciteuse, peut-être une parente pauvre et se sentait
porté à quelque mépris tempéré par une hautaiue
bienveillance. Il la fit asseoir, et, se campant
devant elle avec un air de malice, essaya de distinguer ses traits à travers l'épaisseur de son voile
noir baissé : «Faut tout de même qu'elle soit
hardie de venir comme ça, à l'orée cle la nuit,
dcmander not'maître», pensait-il.
Après un court silence, il reprit:
- Vous seriez mieux dans le salon, quoique ça!
- Merci, je suis bien ici.
Elle chercha le coin le plus obscur et 's'assit
sur une banquette, écoutant le murmure épais des
voix de tous timbres et de tous diapasons qui se
croisaient en un crescendo étourdissant, dont tressaillaient par instants ses nerfs endoloris. UllC
pensée pourtant lui était comme un refuge invisible et un rafraîchissement : c'est que Gilboct
n'avait aucune part à ces tapageuses réjouissances.
Au milieu du bmit quelques accords furent
frappés sur le piano; une VOIX de femme, pure et
forte, s'éleva. Jacqueline n 'avait appris ni la musiquc ni lc piauo, les arts d'agrément ne faisant
pas partic du programmc d'éducation arrêté pour
ses fillcs par M. de Galesllcs; mais, comme toutes
lcs naturcs complètcs , elle aimait la musique, la
comprenait d'instinct, et bien que la chanteuse
cOt un talent médiocre, elle oublia à l'écouter un
instant l'étrangcté pénible de la situation, et scs
anxiétés sc turcnt pour faire place à un attcndrissement très doux qui baigna ses ycux dc pleurs.
Une salve d'applaudissements salua la- fin de la
mélodie; brusquement. la porto du salon s'ouvrit,
une irruption de lumière Jaillit jusqu'au fond du
.v estibule..
�166
IDYLLE NUPTIALE
- On étouffe! dit quelqu'un.
- C'est \'rai... il faudrait ouvrir lll1C fenHtc.
- Non, non! C'est da1lgcreux, clamèrent des
voix; la porte suffit.
Deux ou trois. têtcs de femmcs apparurent dans
la baie lumineuse; mais un nou veau prélude sauva
Jacquelille, qui ne fut point aperçue daus l'angle
obscur où elle se dissimulait. Les têtcs indiscrètes
rentrèrent dans la fournaise, pendant que chantait
de nouveau la dame dc bonne volonté.
Par la porte restée ouverte, Jacqueline apcrçut,
disséminées parmi une dizaine d'hommes diversement groupés, sept à huit femmes en toilettc de
soirée, qui parurent à ses yeux: naïfs belles comllle
des diyinités de l'Olympe, et tout au fond du
salon, faisant face à la porte d'cntréc, étendu sur
une chaisc longue, un homme attira son attention
par l'expression de soulTrance répandue sur ses
beaux traits et sa pttl.eur de spectre, une pftleur
verte comme s'il était n011 pas au moment d'expirer, mais déjà trépassé et sorti du cimctièrc pour
se mêler à la fête. Elle devina dans ce spectre
l'icrre Arradon, et Riaa, üans la fe111me appuyl'c
à son épaule, et dont le teint sombre et les cheveux noirs crêpelés faisaient ressortir plus vivement la lividité du malade. Tout. eela lui appamt
en un coup d'œil dans la lumière éclatante llu
salon, où brillaient des torchères, un lustre
éblouigsant nu-dessus des lampcs aux clartés
adoucies.
Une nouvelle salve cl'applaudisscments, des bravos enthousiastes aUllollcèrellt la Jill lle la romance; on pressait la triom phatrice de recommencer, ct. déjà Jacqueline se flaiiait de voir durer
le conccrt., lorsque deux silhouettes d'hommes
apparurent à ]a porte.
On est micux. ici que dans cette étuve, respirons un instant, dit l'un d'eux.
- Parfaitement 1... Nous pourrons C11 grillcr une
trallqui llement, sans que ...
11 s'arrêta net, la cig-arett.e cl 'une l11ain, 11lle
allumette de l'auhe, tandis que SOl1 compag-non Je:
poussait du coude légèrement; ils venaiellt. cl 'apercevoir, dans l'ombrc où elle se tenait bloWc, la
trclllblallte Jaeque1il1e, étroitement el1vop~
de SOI1 manteau de voyage.
Après un instant d'hésit.atio11, ils rentrèrent
dans le salon, un silcnce se fit, troublé de c1mcho.tcments et de rircs légcrs. Quc1qll 'un dit: « J'y
vilis! ) Et prcsque aussitôt, Antoi1lC parut, mais
non pas scul; les <1CllX hOll1l11es qui venaicnt de
l'év~er
la myst.érieuse pr('scncc d'u1l(i feml1Je incon-
�IDYLLE NUPTIALE
nue l'accompagnèrent et se tinrent sur le seuil,
tandis Cin'il s'avançait vers Jacqueline et la saluait:
- Qne désirez-vous, madame?
Le domestique, qui sommeillait dans un coin,
réveillé par la voix d'AntoÏtle, répondit:
- C'est une dame qui voudrait pader à M.Gilbert.
- Mon [rl're n'est pas à l'Abbaye, madame.
Elle murmura:
- Je le sais, je vais l'attendre.
- C'est que, peut-être, il ne rentrera pas ee soir.
D'1111e voix (,touffée, elle ùit, après un si1el1ce :
- Il fant absolument que je lui parle, j'atlenchai, s'il le faut, jnsqn'à ùemain.
- S'il ell est ainsi, permettez-moi, madame, de
vons l1c1l1anc1er à qui j'ai 1'h011neur de parler?
S'il eM ét(, seul, elle se fût 11om111(,e, sans aueU11
doute, mais le nombre des témoins de cet entretien s'était sillgnlièrement accru, des figures de
fetllmes curienses se ten,daiellt avidement vers la
1I1 yst(oriense illco11nue; se nommer devallt ees euriosités avides, se montrer publiquement ainsi
aban(lo11l1ée, en quête de son mari, trahir la misèl'e
de son ClCur, l'in violablc secret de ses dissentimenls eOlljug::\A.1X, elle ;n'en eut pas le courage et
;r('po1lC1it :
- Les circonstances qui m'amènent ce soir sont
si particulières que j'ose vons prier, monsieur, de
111'accon1er une hospitalité de quelques lIeures
salis insister pOlir qne je me nomme.
- Cepellc1allt, convenez, madame ou mademoiselle, q lie lont ceci est bien U11 peu romanesque.
,
Il (tait gris ct fit un pas en avant avec un rire
de man \'uis nllg'ure.
- Si seulement vous daigniez soulever un peu
ce voile.
.
D'ull geste instinctif, ene se couvrit le visage
et recula ln tête.
- Qn 'y a-t-il donc? demanda, du salon, Pierre
'A rrarloll , l'ton1Jé de la lOlJgueU1' de ce colloque.
Alltoill , prie cette dame de prendre la peille (!c
vellir jusqu'à 1110i"1H!lsqlle je n'ai pm; <le jambes
l,our 1I1C porter à sa r'l1contre. (';11 l'absence de
Gilhert, je suis 1 l11aître de la maisOll, et•.•,
!le mon
- Vous lllcllllez, madame, le désÎl~
Ir~e.
- 011! 110n, 11011, je vous ell prie.
El, repoussant le bras qu'il ll\i offrait, elle fit
1111 erTOll pour s'l·loi,!!:ncr. J>aus ce mouvement,
S011 voile, 1111 instant s0I11ev(', dl' ouvril le bas du
menton cl la naissal1ce du COl! fnlis et rond.
« Elle esl je\1lle, se dit Antoi l1e. One veut dire
ççla? T,'avenlure esl bÏl.arre.»
....
�IDYLLE NUPTIALE
Imaginant alors quelque intrigue, il prit un ton
fort cavalier:
'
- Voyons! madame, nous ne sommes plus au •
temps des princesses errantes et nos mœurs sont ' ,
plus bourgeoises. Veuillez venir, je vous prie, ..
vous expliquer avec mon frère, puisque vous ne
me trouvez pas digne de vos confidences.
Ce disant, il avait saisi un des minces poignets
de Jacqueline et détaché la main qui retenait son
voile. La coiffure, mal assujettie, tomba et la
masse lourde des cheveux de Jacqueline se déroula
sur ses épaules. Au même in tant, une voix impé-rieuse fit tourner toutes les têtcs.
'
- Assez! Antoine,- assez! .Laisse ma femme
faire ce qu'il lui plaît. Elle est ici chez elle.
Jacqueline eut un cri de joie et de délivrance.
- Gilbert!
Elle s'élança au-devant de lui, se pressant contre
:oa poitrine. Antoine, ahuri, balbutiait:
- Ta femme? Jacqueline? Que ne le disaitelle! pourquoi ne pas vous nommer, ma sœur?
C'est mal.
Ce fut Gilbert qui répondit:
- Jacqueline ne s'attendait pas à trouver chez
elle, à son arrivée, si nombreuse compagnie. Le moment lui a paru peu favorable à une présentation.
Une rumeur de sttlpéfaction courait parmi les
invités et, de sa cbaise longue, .Pierre s'exclamait:
- Jacqueline 1. .. Notre sœur! Ah! bien, voilà
un cou~
de théâtre!. .. C'est superbement machiné!
Et cet Imbécile d'Antoine qui ne l'a pas reconnue!
Antoine, pris à partie, grommelait:
- Je ne l'ai seulement pas vue, elle cachait sa
fIgure:.. Et l?uis, vrai, on n'arrive pas comme
ça ... On préVIent.
- Au fait, .<:prenait Pierre, pourquoi n'cs-tu
pas venu av c ta femme, Gilbert?
- Nous vous expliqnerons cela demain.
- En attendant, je demande à voir ma cllarmante sœur.
Rt Gilbert, un peu impatient, retenant toujours
Jacqueline pressée contre lui, répliquait:
- Pardonne-lui, je te prie, et vous, mesdames,
veuillez nous eXCl1ser, nous sommes des voyageurs, et vos élégances humilieraient trop la rusticité de nos costumes ... Jacqueline est fatiguée
et demande grâce.
Sans attendre davantage, il fit un signe au domestique, .qui les précéda, 1111 flambeau à la main.
'.>ès qu'ils eurent disparu, les exclamations se
croisèrent:
~
çommcnt 1. .. C'est sa femme 1
,
�IO~
IDYLLE NUPTIALE
Imaginant alors quelque intrigue, il prit un ton
fort cavalier:
'
- Voyons! madame, nous ne sommes plus au ~
temps des princesses errantes et nos mœurs sont ' :plus bourgeoises. Veuillez venir, je vous prie,
vous expliquer avec mon frère, puisque vous ne
me trouvez pas digne de vos confidences.
Ce disant, il avait saisi un des minces poignets
de Jacqueline et détaché la main qui retenait son
voile. La coiffure, mal assujettie, tomba et la
masse lourde des cheveux de Jacqueline se déroula
sur ses épaules. Au même intant, une voix impé-rieuse fit tourner toutes les têtes.
- Assez! Antoine,. asscz! .Laisse ma femme
faire ce 9.u'il lui plaît. Elle est ici chez elle.
Jacquehne eut un cri de joie et de délivrance.
- Gilbert!
Elle s'élança au-devant de lui, se pressant contre
3a poitrine. Antoine, ahuri, balbutiait:
- Ta femme? Jacqueline? Que ne le disaitelle! pourquoi ne pas vous nommer, ma sœur?
C'est mal.
Ce fut Gilbert qui répondit:
- Jacqueline ne s'attendait pas à trouver chez
elle, à son arrivée, si nombreuse compagnie. Le moment lui a paru peu favorable à une présentation.
Une rumeur de stupéfaction courait parmi les
invités et, de sa chaise longue, .Pierre s'exclamait:
- Jacqueline 1. .. Notre sœur! Ah! bien, voilà
un couJ? de théâtre!. .. C'est superbement machiné!
Et cet Imbécile d'Antoine qui ne l'a pas reconnue!
Antoine, pris à partie, grommelait:
- Je ne l'ai seulement pas vue, elle cachait sa
figure.:. Et puis, vrai, on n'arrive pas comme
ça... On prévient.
- Au fait, L.::prenait Pierre, pourquoi n'es-tu
pas venu avec ta fcmme, Gilbert?
- Nous vous expliquerons cela demain.
- En attendant, je demande à voir ma charmante sœur.
Et Gilbert, un peu impatient, retenant toujours
Jacqueline pressée contre lui, répliquait:
- Pardonne-lui, je te prie, et vous, mesdames,
veuillez nous excuser, nous sommes des voyageurs, et vos élégances humilieraient trop la rusi;icité de nos costwnes ... Jacqueline est fatiguée
et demande grâce.
Sans attendre davantage, il fit U11 signe au domestique, .qui les précéda, 1111 flambeau à la main.
\,)ès qtt'i1s eurent disparu, les exclamations se
croisèrellt :
- çommcnt 1. .. C'est sa femme 1
/1
�IDYLLE NUPTIALE
J69
- Que ne le disait-elle?
- Elle est jolic 1
Rilla, qui s'était glissée dans lc vestibule pour
l'observer sournoisement, protcsta :
- Pas jolie, pas belle !... D'autres valent autant,
tout autant.
- C'est bête d'arriver comme ça 1. .. sans crier
gare! grondait Antoine, subitement d ~grisé
- Il Y a des gens qui ne font rien comme tout
le monde' Ces de Galesnes ...
- Diable! diable! grommelait Antoine... Il ne
doit pas être content, le frère!
Pierre haussa les épaules:
- C'est sa faute... 11 connaît nos habitudes; '
tant que sa femme n'habitait pas la maison, nous
n'avions pas ,de raison pour en changcl".
- S'il nous avait prévenus, on leur aurait pré'paré des arcs de triomphe ...
Tout en maugréant, on endossait paletots et
manteaux, et moins d'un quart d'heure plus tard,
les invités étaient partis et les frères Arradon
rentrés chacun chez eux.
XIV
Gilbert avait conduit Jacqueline dans l'appartement disposé pour elle avcc tant de plaisir et
d'amour, durant le l'êve ensoleillé de scs fiançailles. Il alluma lui-même les bougies pariumées
dans les grands candélabres, la fit asseoir près du
feu dans un profond fauteuil où, toute transie
d'émotion, ellc attendit qu'il parlât. Il était aussi
ému qu'elle sous le calme apparent, ne sachant
comment interpréter son arnvée subite. Venaitcl1e inspirée par son cœur, ou poussée par son
père? Réclamait-elle scs droits d'épouse, ou songeait-elle à implorer son pardon? Debout près de
la cheminée, il la contemplait toute faible et. craint.ive, sa tête fine noyéc encore dans sa chevelure
dénouéc; la rougeur trop vive dc ses joues, la
timidité de ses yeux baissés qu'elle n'osait arrêter
sur lui et le tremblemcnt de scs mains, lui mcttaient au cœur une pit.ié at.tendrie. Il l'avait tenue
un instant pressée sur sa poitrine, et l'imprcssiOl1
pcrsistait de cc jeune corps souple et tiède réfugié
dans ses bras par un élan spontané, et de la d..)uceur troublante de cette longue étreinte. Ah! s'il
avait pu crO'Ï'rc qu'un peu d'amour les eüt ainsi
rapprochb;' Pensif, il cherchait à deviner, sou!' :a
calhlellr !1.Uristl:e de cc jC\lllC visage, le secret de
ttc âmc cacLée où l>culcl1lcnt llllC [ois il avait
pénétré et appris en un éclair combieu. Be. dou-
�17°
IDYLLE NUPTIA LE
ce ur pruden te ou résiglll'c Pavait jusque- là tenu
dans l'illusio ll, Etonné<: de ce mutism e qui la troublait plus qtl'Ln l r c;prOche, el1<i leva les yeux, leurs
reganls se rencont rèreut ,
- l'ourqu oi 'êtes-vo us venue, ainsi, ce soir, à
l'impro viste, sans me préveni r, Jacquel ine? C'es t
llll lIIiracle qu'erra nt à l'aventu re, comme il m'arri ve soU\'en t, tlalls la campag ne, j'aie rCCOll1111
votrc voiture sur la routc et l'aie suivie jusqu'ic i.
11 parlait t.rès bas, sans colère, t.ristcm ellt. Très
intimid ée, malgré la mansué tude de ses paroles ,
elle lllurmu ra :
- Je voulais vous voir ... Il y avait si longtemps !.. , J'étais peinée de votre absence ... de la
cruauté de vos lettres.
- En quoi cruelle s? ... J'ai toujour s cm, depuis
notre mariag c, que 111a présenc e vous était importUlle, à charge ... Je me suis étudié à \'OUS en éparguer l'cllnui autallt que je le pouvais , Sa11-S mettre
t.out lc monüc dans la cOllüdeuce dc ma tlisgrtl-Cc ...
Mcs lettrcs n'ont eu d'aulrc but qu' dc vous laisser
maîtres sc de vOlls-mêllle ... Quc mc reproelt cz-\'OtlS ?
La douceu r attristé c cle S011 mari la pénélra d'un
grand remord s, et, les yem\: brillant s de larmes,
clic balbuti a:
qui
VOLIS avez été bon ... généreu x ... c'cst 1I10i
ai tous les t.orls ... Jc VOLIS dcmand c pardon ...
Il sou rit pénible mcnt :
- Je nc sais vraime nt si je puis vous parclonncr. .. je ne sais 1. .• 11 Y a en llloi dcs selllimc llts
qui sc hcurten t et sc contrcd isc,nt... Je vous ai
t.ant aimée 1. .. si passiol1nl:mcllt!. .. J'ai t.ant cru
dc volre
C1l VOllS, en la sincérit é ct la nobless e
âme ! ... El jc suis t.omb':' dc si haut., t01llbé du del
mêlllc, quall<l j'ai su t.rop t.ard que VOliS lle m'aimie/. pas, quc llotre mariag e lI'{lait, comllle taut
d'autr s, qu'uuc affaire plus Olt moins a\antag euse
pour chacllli dc nous... un cOlllmt d'intér0 ts ...
Je vous j11l'c ...
NOll, ne jurcz pas ! ... Pourqu oi m'avcz-vOlls
épo1\st-? ... qui vous a dl'cidée à licr froidclllclil
volrc sort à cclui d'ml pauvre garçon follc11lCllt.
t' pris (Illi sc donnai t corps ct i"tlllC, ct jouait tout
bon ICllr cle sa vic sur la chance d'uu pcu de
~:;
tendres sc cu rct.our !...
Elle lit UlI erfort. pOlll' r('pOlHll'e :
- J'ai CI'lI que l 'ailloli l' Hait ulle grâce, L1ne hén('rl irtiOl1 promise an mariag e, la rl'colllpcllse d '11l1C
.. J'ai cm qu'à (ll'faut. d'un sCllliv0101\t(, (j : ~èlc,
ment passion né, il penl y avoir da bonhcu r Cl1CO ' C
dall, nllC af(cctioll c1évoUl'C, prof o 1!(1c, cntrc clcll. ·
ftrcs unis par lc choix dcs parcnts ..
�IDYLLE NUPTIALE
- Et moi, s'écria-t-il, je ne comprcnds pas ce
bonheur si raisonnablement combiné, ce bonhcur
décrété par-devant notaire 1... Je rêvais un alUour
unique, impéricux, tout-puissant, un amour qui
vous prend tout entier et vous tient enchaîné à
jamais, sans nn regard en arrière, ni une pensée
étrangère, ni un intérêt, ni une affection qui vous
puisse détourner de l'objet de l'amour ... Nous ne
110US sommcs pas compris. nt moi, je succombe à
la peine, je me dévore de désespoir, de jalousie, de
ral1cune, je meurs de tendrcsse blessée et déçue ...
nt je nc puis vous pardonner parce que je vous
aim<: toujours, comprenez cela ... et que rien, rien,
s(iuf l'amour, ne peut apaiser, consoler l'amour 1. ..
Et douloureusement, prcsque avec colère, il
ajouta:
- rOLl.rquoi donc êtes-vous venue ce soir, pllisqlle vons lie m'aimez pas? ...
Elle s'était dres ée tonte frémissante, radiellge,
pr0te à se jeter en ses bras, à lui crier: « Pardonne, je sais maintenant que je t'aime, tout mon
cœur est à toi 1... »
Les dernicrs mots de Gilbert la rejctèrcllt brisée, muette; il vcnait de lu i rappcler' pourquoi ellc
"tait venue et que, tout à l'heure, il lui faudrait
t.endre la main, dcmander de l'an;-ent; de qucllc
basse, méprisantc eomédic il aurait lc droit de la
soupçonncr! commc son avcu tardif d'amonr, trop
évidcmmcnt opportun, ·lui semblerait. vil et
odicux 1. .. Ses artères vibrèrent, une Slleur mouilla
SOll front... Le silence valait mieux quc cette apparcllcc d 'hypocrisie et de calcul. Gilbcrt, blessé,
reprit froidc1l1cnt:
- Ditd!;-l11oi, je vous prie, J acqucline, Je moti [
prcssallt qui vous amène ct ne vous a pas permis
cl 'attendrc lc jOI1r de ùcmain?
Elle 11C savait comment ré~)on1e,
sa langue,
pamlysl'c par une invi11cible repugllance, ne pouvait artic1l lcr U11 mot. JI continl1a :
- Ditcs-moi la vérité, rien ne peut me faire
plus de mal que je n'cn ai ... Votre Pl·re vous a
forcée à cette dl:tI1arclle, l1'cst-il pas vrai 7
Elle secoua la tête:
- N01l, il dIt de bcaucoup pré[éré qnc vous
fls~ic7.
l'CVCllll à la Tonr d'If.
- 1\ lors? ... U11 scntiment (le ficrté hlesséc,
ü'r1.1l1om-proprc? Il VOlIS Cll cOÎltait, bcllc cL jCllllC
ÇOlllll1C VOliS êtes, de par:lîtrc si tût ahandoll11t\?? .• •
't>1l l ... \"OIIS aycz cu pourtant quelque motin ...
- TIl'las! oui ...
Elle ,,'atr&ta court., épouvantée de sentir qu'elle
�IDYLLE NUPTIA LE
172
s'engag cait dans la voie doulou reuse; le regard
pénétra nt de Gilbert la pressai t de parler.
- Comme nt voqs dire? Comme nt oser ... oser?
Une lueur travers a l'esprit de Gilbert et, lentement, il reprit :
- Peut-êt re vous trouvez -vous en quelque embarras? .. une dette, peut-êt re?
- Pas moi!... ah! non... pas moi!
Il avait compri s.
- Vous avez un service à me demand er? Parlez
donc sans crainte. Ne suis-je pas tout à vos ordres?
La glaciale politess e du ton poigna rdait Jacqueline . Sans parler ni lever les yeux, elle tira
de son sein la lettre d'Henr iette et la lui tendit.
Tandis qu'il lisait, le sourcil froncé, la lèvre hautaine, il lui sembla it qu'elle perdait le sentime nt
de la vie; les minute s duraien t des siècles ... Après
qu'il eut fini, il plia la lettre et la lui rendit:
- Il faudra demain, envoye r à votre sœur ce
qu'elle désire. Veuille z me dire seulem ent la
somme que vous croirez nécessa ire.
Le front humilié , les joues brf1lantes, elle murmura:
- Comme nt vous remerc ier? ..
- Pourqu oi me remerc ier? .. Ma fortune n'estelle pas à vous, aussi bien que cette maison et tout
ce que je p.o ssède? N'est-il pas d'usage , clans les
heureu x ménage s, que tout soit commu n entre
les époux?
Elle restait affaissée sous l'ironie mordan te, les
nerveus ement crampo nnés aux bras du faudoi~s
nt un point d'appui comme pout se
chercha
tellll,
raidir contre la torture .
- Ainsi donc, c'est conven u; demain , je vous
rp.mettrai un chèque dont vous fixerez le chiffre :
pensez- vous que dix mille francs su fliront?
A Jacquel ine qui n'avait jamais seulem ent possédé un louis d'or, cette somme parut énorme .
- C'est trop, je crois, beaucou p trop.
- Je ne le pensc pas ... Il vaut mieux d'ailleu rs
épargn er à votre sœur le désagré mcnt de revenir
trop souven t à la charge ... Et mainte nant il faut
vous coucher et tâcher de dormir ... Vous êtes fatiguée ... Voici votre chambr c, et la mienne est là,
[le l'autrc côté de cc petit salon, dont je vous
nnanf'on nerai, si vous le désirez, la proprié té...
r, raü,. peut-êtr e compte z-vous. rctourn er chez Vc...>
parents demain ?
Elle sccoua cloul0urcl1scment la têtc :
- Jc voudra is rcstcr prl's Ilc vous, cssaycr d'être
hOlllle et obéissa nte. cL ··
�IDYLLE NUPTIALE
173
Elle s'arrêta, n'osant continuer.
- Je crains que vous trouviez ici peu d'agrément. Il en sera ce qu'il vous flaira; si vous
changez d'avis et que, demain, i vous paraisse
inutile de prolonger votre séjonr, je vous prie de
ne pas hésiter à m'en faire confidence.
Elle subissait, sans prolester, le fouet du secret
mépris qui transparaissait dans chaque mot de
Gilbert; tout au fond de son âme humiliée, une
aube d'espoir s'éveillait: il l'aimait encore, luimême l'avait dit, et elle connaissait maintenant
aussi son propre cœur: elle avait été inhabile à
feindre l'amoltl', mais pourquoi ne saurait-elle pas
convaincre Gilbert, maintenant qu'elle n'aurait
qu'à laisser parler la vérité? Il lui aurait semblé
si facile, ce soir-là, de lui dire: « Je t'aime! croismoi L,. ~ Ces mots avaient tout le temps brftlé ses
lèvres, et sans cette répug-nante mendicité à laquelle elle était réduite, elle se serait jetée à ses
genoux, dans ses bras plutôt, sur cette robuste
poitrine où elle avait trouvé refuge tout à l'heure, où elle eftt voulu rester protégée et confiante.
Il prit un des candélabres.
- Permettez que je vous montre votre chambre.
Il passa devant elle, posa la gerbe allumée sur
un meuble et, se retournant, la salua du ton le
plus poli :
- Bonsoir, tâchez dc vous reposer. .. Si vous
a'vier. pelU', appelez-moi ... je suis votre voisin trè_s
proche, Ah! j'oubliais de vous dire que ma m.ère
mettra sa femme de chambre à vos ordres, jusql,l'à
ce que vous en ayez une. A quelle hcure désirezvous qu'eUe entre cher. vous? ...
- Je vous remet'cie, je n'ai besoin de personne, ..
- Nous déjcunons avcc. ma mère à midi. .. mais
si vous voulez être servie à part ...
- Oh! 110n, je ne veux être cause d'aucun dérangemcnt!
Il salna de nouveau et se retira sans même lui
toucher la main.
XV
Après qu'il fut parti, Jacqueline, épuisée par les
émotions de la journée, se laissa tomber presque
défaillante, anéantie, daus un fauteuil, sans avoir
le courage de se mettre au lit, IIi celui même de
jeter un regard sur la jolie chambre aux tentures
d'un rose pâle qui semblait un cadre choisi pour
les plus teudres joies; elle s'endormit laurdemel1t,
Deux ooups légers frappés à sa porte la réveillèrent le lendemain au milieu d'un rêve entrecoupés de sanglots; elle se croyait à la Tour d'If.
�IDYLLE NUPTIALE
entrc fieorgcs ct sa sœur, dans la salle à mangcr
où le jcutle peintre travaillait à rcstaurer les portraits d'ancêtrcs, S011 pinccau 'était lOuge ct la
couleur rouge ruisselait entrc ses doigts jusqne
sur sa main blanchc, et Henrictte, douccment souriante, disait: « C'est le sang de mon c{\~ur,
c'cst
l'amour! » Jacqucline se dressa en sursaut da1ls
un grand trouble, cllerchant à sc rappeler pourquoi ellc se trouvait. en cc licu i11COllI1U qnc l'obscurité lui dl'robait j l'impression de 5011 rêve sanglant l'ohsédait. Un 110UVeall conp frappé à la
porte lui arracha l'ordrc machinal d'enLrer; aussit.ôt une port.e s'ouvrit et, dans la baie lumineuse,
une fcmmc parut:
- Je venais prévenir Madal11c qu'on va bientôt
déjeuner ... Madame désire-t-elle quc je J'aide en
quelquc chose?
- OuvrC't: les voleLs, je vous prie.
Les l'ideéll1x tirés ct la feJ1êtn: ouverte, Ul1e
clarté violente jaillit ùans la cbamhre anx tCl1ttllTS
l'OS cs 'voilée de gnipt1rc. Jacqueline ne ]lut l'dClli1'
Ull cri d'admiration (levant lc 111(;n eillel1 ~
spectacle l'lalé SOllS scs yeux. A travers une hr11Jlle
claire COl1lmc un tissu de gnze d'un gris d'argent,
toute la baic de la Rancc apparaissait avec Sl:S C011to 11 11:; a111oI1iR, Res t.eintes RIta \'es; le soleil, dl-jù
haut, d('clIirait de ses n\yol1s aigïls le voilc des
vapcurs, allumait sur le fr"missc111cnt rythmé des
vagucs dc petites flam1l1cs (Pl i, halal1C't-cs par la
houlc, scmblaient danscr sous la careSse du clair
matin. Tout le côté dc Saint-Servan demeurait
<laits l'ombrc, tandis qU'CH SOI1 corset dc granit,
Saillt-Malo lJail!(nait C11 pleinc IU1lIiè1'(; ct que la
poillte aigut: de son clocher {tincelait COI1l111C 1111
pharc. 1'1115 près, sur la ('o11ille allo11g('e de nÎ11nnl.
riaie11t, l'uue près de l'autrc nl1lgl-es, les pC'tites
râçades gTises, (-tagl'cs ct (,lIriel! ses. .1 ae" 11('1 inI'
s '{-Lait approchl·e, un hieu-Ctre paisihle a1110rtissait
l'acltiLZ· de scs pel1!4{es; elle sc l1i"ai1. (PiC (;('orgl's
ct Ih:l1rieLtc {taiellt sal1v{'s ; dl' quel ]1ri.· cllc avait
rayé leur snhlt, ellc Ile s'ell sOlln'nait. pas. Ln [{·Ii• cité i111111allC;llte dcs C'l1(,se:; rl'vcil1nit Cil elle 1'('5• ])(,Ï1" et 'l'.'iHuhlait. son courage. « C'l'st ltll C';1dn'
'fnit'.p0111· lc',b'ol1lt('ur, pl1Jsait-ellc, il faudra biell
{jllC' 11011$ i:jhyUl111 11\'11 re 11 \:. »
. ~"iVfml1
vent-('l1c 'Ille je h ('oirfc?
w,~Ele'
avati, cli'clTèt, (;u('on,! se~;
dH'Vl'l1X <ltllf>l1l'S
'de':la vcill ' .... ,
174
.mCl1t·nrj:i~'(;
. ,'"lYh::n'l, 'Je" 1ù/!'''c{Jiffc l'cuIr'... Cllt\1l'z i--('u1erÎ1c1tt Ifl \'nl1Hc· ... .Ti:' lraurai ]>l11S I>ls"i11 dt' \""1:;,
Avec ltn sl1u',iir,"cllc"qltilLI h fl'ULlrl', SOIHI.lÏn,
.. 'aTmchte '0. 'cc r':vc SOUli::\nl (lui
�IDYLLE NUPTIALE
175
l'avait fait Ull illShl1lt plan cr au-dcssus dcs aspéritl·s (le l'heure préSelJte; maÎlltenatlt elle SOlLgeait qu'il lni fauchait tout à l'heure arrronter la
euriosité d'nlle famille hostile, dont elle déraugeait les l1abiltHles et froissait les int('rêts, pour
qui sa vetille était une calamité. Il est. vrai qne
Cilbert serait là, et tlue lui seul maintenant compt.ait au regard de son fl1ne. Quelle serait SOl1 aLtitude? sévère ou ironique, ou compatissante? ...
Elle se le demandait avce inquiétude; mais il
serait là, et tout, même la souffrance, prenait dc
sa pr('scncc un intérêt suprême, ineffable, qui
];ejetait lc reste des choses de ce mondc dans l'indiffüel1cc ct le néant. La cloche du déjcuner l'appela, Sur lc senil du petit salun où, la veille, elle
avait en sa douloureusc explication avec Gilbcrt,
elle le trouva qui l'attendait,
- A vez-vons pn dormir?
- Profondément, je vous remercie.'
- Il me scmble convenable que nous descendions e1Jsemble; qu'en pCllsez-vol/.s?
- Je le pense comme vous.
Elle lui tcndit la mai1J, qu'il prit avec une politcsse froide, puis il lui offrit le bras pour clescendre l'escalier. Ce fut ainsi, appuyés l'un sur
l'autre, qu'ils entrèrent dam; le salo11.où la falllille
se t.l'Ouvait rl·uuie. Jacqueline s'avança ver~
sa
belle-mère, qui la baisa au front :
- J'étais sonlTrallte hier soir, ma fille" et
C011lllle je ne prévoyais pas votre arrivée, jc m'{tais
mise au lit. Ce II 'est pas ma faute si je n'ai ptt
vous souhaiter la biellvenue ainsi que je l'aurais dC!.
- Je n'accuse que moi-même, madame, du
trouble (Jue j'ai causé.
.
- Veuille? me mettre de moitié clans votre
fautc, Jacqucline ... N,ms nous sommcs aperçus,
l1a~
mère, que les improvisations ont parfois des
incollv(.llie lts, c'est une leçon pour J'avenir.
Ce regilnl dUllt Cilbert accompag-lIa ces 11101.5
ill(liqllait ft sa fe1Jl1l1e la volonté déciMe de dissimuler lcm 1JIl-sillte11igellce; elle le cOl11prit..
Al1tuine s'avança vers elle, avec nn cm barras
Cl Il i C1II pou l'prait sou iront.
Je lie sais COll11l1ellt m'exc11ser, ma sœur (tu
<1{'plolahlc acc11eil (lui. VOltS lL ét.é. fait hier .. ~ Je
Il<' cU11lprends pas que JC nc vons ale pas reCOlllll1e
tout de suite .. , 11 jaut l'Toire qne j'avais l'esprit et
les yeux 1111 peu t.rouhles ... Quc cet humhle aveu
d{s'Il'Ille vut.re juste J c.;sC'llti11lent.
qui r{polHlit :
Cc l'nt (~ilhet
- Lv mal est velllt de ce qu'une tnatlvais( combinaison a p(;l'mis à Jacqucline de me prée/.dei" ùe
�IDYLLE NUPTIALE
quelques instants ... Elle est trop généreuse pour
en garder rancune .. .
Gilbert s'était montré singulièrement conciliant
avec ses frères; tous ses efforts avaient tendu à
empêcher les questions embarrassantes sur l'étrange arrivée de sa jeune femme et de la sienne.
Après que Jacqueline eut tendu une main amicale
à Antoine et l'eut assuré qu'elle ne gardait aucun
mauvais souvenir, elle s'avança vers Pierre, qui
se soulevait avec effort sm sa chaise roulante, où
d'atroces douleurs le retenaient attaché.
- Je me suis fait apporter ici en votre honneur, ma SŒur; c'est un plaisir gue je payerai
cher, sans doute, car tout m'est défendu de ce 'lui
est permis aux autres ... Je suis un pauvre paùa,
un misérable infirme, qui n'éclJappe au ridicule
que par l'excès de ses infernales tortures.
Jacqueline s'assit près de lui, exprimant le ·désir
d'aller à l'avenir le visiter dans son appartement
pour ne pas provoquer de nouvelles crises.
- On m'a dit que vous ne vous étiez pas couchée cette nuit, ma fille? demal]~
Mme Arradon
avec un peu d'aigreur. Serait-ce que votre chambre
ne vous aurait pas plu?
- Ma chambre est délici.euse, je n'ai jamais
rien vu d'aussi élégant ... Je suis uue fille sauvage, madame, peu habituée au luxe, et tout ici,
vraiment, est trop beau pour 1110i.
La vieille dame répliqua sèchement:
- Ce n'est pas l'avis de mon fils.
Jacqueline jeta à la dérobée un regard reconnaissant sur Gilbert qui ·.tourmentait pensivement
sa moustache, l'air absorbé et distrait, en réalité
ne perdant aUCU11 de ses mouvements, aucune de
ses paroles. •
A ce moment la porte s'ouvrit bruyamment et
livra passage à Rina, parée comme un reliquaire
de tous ses bijoux, bizarrement drapée dans une
robe de soie à grandes flems éclatantes, gui faisait valoir l'opulence harmonieuse de la poitrine
et des hanches, en même temps que la pâleur
ambrée de son teint mat de quarteronne. TIlle était
belle et s'avança majestueusement, tournant la
tête avee une complaisance naïve de droite ct de
gauche, pour constater l'effet produit par son apparition qu'elle jugeait éblouissante.
Pierre souri t à sa vue :
- Quelle enfant 1. .. C'est ma femme!
Jacqueli(~
S':w:Ulça gracie1lsement :
'olllhicl1 je regrette que la santé de Pierre
1~
vous ait pas permis d 'as~iter
à llotre mariage,
p:nadame.
�IÙYLLE NUPTIALE
Rina eut unc moue en{arttine :
- Lui, toujours mal, moi, toujours punie 1. ..
Rien vu ... ni robes, ni bijoux, rien 1 et moi, pauvre
llloi, aime voir les belles choses.
Elle regardait Jacquelüie des pieds à la tête
avec une malice dans les yeux et faisait sonncr
ses chaines d'or, ses longues pendeloqucs, ses
bracelets, comme pour exciter la jalousie dc sa
belle-sœur dont le simple anneau d'or et la robc
du matin toute simple en Jaine blanche excitaient
son étonnement mêlé de pitié.
"
_. On peut être belle sans se couvrir de joailleries, dit Antoine, qui offrait le bras à Jacquclinc
pour passer dans la salle à manger.
Mme Arradon s'appuyait sur Gilbert, tandis
qu'un domestique poussait le fauteuil de Picrre;
Rina s'assit près de lui, emprcssée à le scrvir;
car elle g-ardait, malgré sa qualité d'épouse, une
attitude 1l1vétérée d'esclave favorite.
La conversation s 'engagea sur des questions
d'arrangements intérieurs, l?our le chalet que Gilbert faisait construire à 1'1l1tention de son frère
Pierre; celui-ci le déclarait, avec aigreur, inhabitable et malsain pendant plusieurs mois encore.
Jacqueline admira la patience de son mari devant
les contradictions obstinées et les injustes doléances du malade, maladroitement appuyé par sa mèrc.
- Mon cher ami, dit Gilbert comme conclusion,
tu resteras ici autant que tu voudras, d'autant
plus facilement que nous devons voyager prochainement et 110ltS ne vous gênerons pas longtcmps.
- Comptez-vous nous quitter déjà, ma fille?
Jacquel1l1e cherchait une réponse dans les ycux
de Gilbert, qui répondit pour elle:
- Nous devons aller a Paris; Jacquelil1e aura
lc plaisir de voir sa sœur, dont la santé exige de
grands ménagements.
La vieilIe dame se récria:
- Eh bien 1 et Jacqueline, ne penses-tu pas
qu'il serait prudent de la ménager? Rien n'est
plus dangereux que les voyages de noces; ellc est
p1\le et l1e parait pas bien forte, Ton père, qui s'y
COl1naissait, nc vùus attrait certainement pas pcrmis
dc partir ainsi. Il était inflexible pour les jCUllCS
mariées de sa clicntèle. Réfléchissez à cela, ma fille.
Très rouge et troublée, Jacquelinc balbutia :
- Je ferai ce qu'il plaira à Gilbert.
11 répondit avec un peu d'âpreté:
- Oh ! 1l01Ù; S01l1mes si prl1c1cnts, nOl1S autres !.. ,
'1\ 11('1111 flC'('ill Ilt l1'l'st à craill(]rc, Du rcste, JacCJll cc'cst pOlU lui compla'ire que
lille d('eidera, Jluj~qe
nous irons à Paris?
�17 8
IDYLLE NU1'TIALE
1I:lll0iI1\.! ait :
- Vous nous dounerez hien QI1(;]{J.lles jours, le '
temps de nOlis eonnaÎtre Ull peu?
i\Jltoiue se mOlltrait tr0s el11pn:ssé près de sa
belle-su:ul', il ajouta :
Je tiens à vous donner une 1110in5 nlatlYaise
opi Ilion de 1110i.
l\ pr0s le déjeuner, Jacqueline monta dans sa
cham I>re; elle avait bâte d't'l'happer atl supplice th:
qucstions auxquelles elle ne sayait CJue rL'polH1rC.
Elle ouvrit la fenêtre, approcha un fauteuil et
s'y laissa tomber dans une c1l-tente passagère de
tout son etre tourl11enté, bercl'e par la sourde rumeur du flot montant, qui semblait courir à l'assaut de l' Abbaye-au_'-Eliges; par ilstan~,
une
gerbe d'étincelles liquides jalllissait au-dessus dn
lllUt' (le la terrasse, bientôt retombée avec un bruit
Il'gcr de pluie; le gai soleil promenait sa gloire
pri Iltaniüe dans le ciel encore pfile des froidur\.!:;
de l'hi\'(:r, de petits nuages y nottaient, prcsque
illsaisis:sabJcs à l'leiI dalls leur~;
for111Cs incessamment changeantes et leurs nuances indicib1cs, La
pai.' rl'gnait, <:parse, s 'jllfi Itrait tloUt'Cl11ellt an
CCL'ur de Jacqueline, l'e1otOllUéc da1ls SOIl fauteuil,
~()t1S
les Jli~
d'une mante de cOIl1cul' pourpre, la
tête renve!'sée el! arril!re, elle se laissait envahir
pal' 1111e la nguelll' voisine du SOI11111Ci l, IOïsq Il 'uu
coup frappé à la por,te du petit salon voisin l'arracha à son rcpos, A Yaltt 1~e
qn 'elle pût réJl011l1re, Pilla entra avec le dandinemeut parliculier qui la f:ti~a
osciller sur se,; ha1lches et rqppdait le balanC-:llJcnt amolli d '1111 hamac; 1111 cliquetis de chaînes et de bracelets acco111pag-llait sa
lIlarl'he; ses ll'"res fortcs ct hntlleS s'eutr'ou\'raiellt daus un sourire où sc mGlaiellt la na'ivclé
cl l 'auclal'l'.
Jaeq11e1ine s'empressa de lui offrir un si('g-e;
elle s'assit, imposante et l'aitle, l10n saUs jeter
~()urnojsel1t
(le curi('ux re,l,.tHls autour (l'e11e,
'l'out m.w ... lout beau, id! Vou~
l1eurcuse .. .
hL's 1H.:nfeuse; riclle, jenllc mari ... all1ourctlX .. .
Vous hi('11 II\.!llfel1,,-;e!
I·;t vous, 1 illa, 11 'l'tes-voos Jl,t~
heureuse?
Elle s011pira et SCtOUrt la tUc,
!'ie! rc lllabde .. , ct puis. pas jU1l1e... 1110i,
TicII .. , l'a!l\'re .('hi\.!l1 l'cHlr gankr !.. , Jeuue lll.mL11It anss!, llOl!
ElIIlull:\SSll!
(l, (,l'S ('ou fi C!colH'l'S , Jacquelille
"\'llJjlru;sa (Il! (ICl)1r~'
la COll\' 'rsatioll p:l!' (ks
(o:l1p1im ni. stlr sou ('(>:,tIllTle, La Jig-lIrl' aS;;(I11:lm
t hOl1c!( lISe s'iIl1l1l1ill:l, toute la 1tJ~'lac()i
dis]l<.1'\lt, fOllthl\.! CIl \ln ~elair
de T..l]aisir; clic fil
�IDYLLE NUPTIALE
179
soupeser sa cha1ne (l'or trl'~
long-ue, ses bracelets.
ct (-tala orgueilleuscment l'{toJTc de sa robe pour
en faire valoir la beaull'.
- VOltS aussi, belles choses .. , bijou,'! mOlltrez.
à JUlla.
'
Jacqueline avait ùaus sa valise les (crÎtls CIl1'elle
a 'ait pr('parés pOllr les rendre à (~ilhcrt,
quanti lU1
{{ait ariv~e
la leUre li 'llemiettc. Elle les l)1it par
t'o111plaisrl11cc Jlour Hin<1 et les oU\Tit sous ses )TI1.'
éblouis. La lig-me <1c hllcr{'ole prit aussitM l'e,,pression COllsler!l(-c d'tin enfallt qlli v(,il !lOlilh:r Ù
Ull autre le bonbou c01lvoité, Elle frappa des 111<Iil1S :
- Oh! joli 1.. . beau !... moi, rien si bemt...
paune 11l0yt., .
Elle prit le collier dè perles, le mit au COti de
Jaequelille et pÜlna dans s s chevéux les lpingles
de diamants, pU15 la contempla tl'un reg-anl tl'envie attristée :
ça 1. .. gros
- VOllS, l"Îrhe 1. .. beaucol1p t1'al·~e.;
lllOl1CCnl1 d'argcnt. .. Vons 11 l1retlSl'!
.
Jacquelin(' n'avait jamais rUI{'chi .\ la vakm des
perles et des (li:l1llanb de sa corlH.:ille, elll- Il'avait
{of{. SL'IISihle qu'ù l'L1égr\1lcc ct ;\ l'(dat d<:s ohjet.s.
[,'idl-l' d'a\'oir 1111(' fortune entre le: \llail1S l'C{onlIait. cl elle sOllgt'aiL ù cela, laissant Hinn disposl'r
Ù Soli g-r(' les pierreries par11li ses eheH'u.·, qlland
(;ilhcrL parut (lal1S la l>nic de la ]lOI-te l'estée on\TltC. Il l'nt 1111 geste Il 'l-t01l1ll'll1ent Ù la vne (IL' Sa
k:1I1111e ]1ar('e tic Sl'S hrillants; il. lni sut ll1aI1\'nis
gr( de fnire ail1si, <levant. l'illrl, l'dala).{c de sou
111 ,e. ]acf[ueli11c 'it Ulle omhre (le 11l(.('PUh'1Iiv
II1(n1. pas:er su r 5011 frOllt. cl Cil SllllpÇOI11J;l la
canse,
Vons l1\(' trollyez <l'u11e \':ll1it.:· hie'l pn(rih:,
n'est-cc l'as? .le n'ai ]lll reills!:!' il 1'ill[\ le
plai:ir qll 'e1],. me (lel11<llldait.
_ Ne' vol1S l'''t'l1S('Z pas, Y(>lIS ('otes forl belle
ainsi. El il111C plaît. (le c O l1stater, 111le fois de plus,
1 ~;Cl1S
tr~s
pratique qlli VOliS n fail ranger vos
(nil1s dal1S 'oire \'alise, partlli ks objets de
pn·1I1iL·rt 1 Il'('c:,si t':', Pina, Pierre Y01IS r(\"lal1l('; je
viel1s de :;a cha11lhr(', il a hesoin (ho YOIIS. Je suis
ff,,'h( de \ \'OI1S arradl('r ù votre ]loul'\-e.
Pilla Sl' .1,L11<1inH, montra <.;cS dl"l1b d:l1lS 1\11 Sourire pro\'o,':!1It ·t <Et, rcganlallt Cilhl1L ,'li ('oill (Il'
l '(dl:
Vons, c!o11l1( r ft 111ni belles dlos"s hrill:l11tlS,
Co111111P ~\
Ile?
-011, J'il1n; mais .T Il'C]U 'lil1c csL libre d'dl
d ispo"er.
T'll1dis qll(, s'l-loi:'-nai1. Ril1a illdl).{lIll', .T,I<''iIll'ÏillC
ôta lellll'\!ILllt ~C"
perles ct ses (lt,1I\1,ll11.:, k~
mn-
�180
IDYLLE NUPTIALE
gea soigneusement dans les écrins et enferma le
tout dans l'enveloppe qui portait le nom de Gilbert, puis elle le lui tendit :
- J'avais apporté toutes ces belles choses, non
pour m'en parer, mais pour vous prier de les
rendre au bijoutier et d'en remettre le prix à
Henriette.
- y tenez-vous si peu ~
A vec émotion, elle montra son anneau de mariage ftt répondit :
- Je tiens à cette bague parce qn'elle nous lie.
Le reste est peu de chose à côté de cela.
Un sourire incrédule souleva la lèvre de Gilhert.
- J'admire votre à-Vropos et vot~
désintéresseme11t. Permettez-mOl de vous le dire, comme
combinaison financière, celle-ci n'est pas digne
d'un esprit tel que je connais le vôtre; vendre ces
bijoux serait une mauvaise affaire. Vous perdriez
trop sur le change. Gardez vos diamants, Jacqueline, et prenez ce chèque que j'ai préparé; vous
l'enverrez à votre sœur, avec mes sincères compliments. Elle n'a pas fait, à la vérité, en se mariant, un brillant coup de bourse; je ne l'en estime
que davantage. Dites-le-Iui de ma part, je vous prie.
Chacun des efforts de Jacqueline pour reconquérir l'estime de son mari échouait ainsi misérablement. Des larmes monthent à scs yeux; il les
vit sans en être ému. Ces larmes qui la rendaient
plus. touchante, ces lannes qu'il aurait voulu
étancher de ses lèvres, à genoux devant ene, lui
faisaient se:~tir
la force 'nvincible de sa passion,
à lui, de cet amour dont il était la victime. Jacqueline était en SOll pouvoir, pourtant; elle était
~ lui, sa propriété, S011 bien. Mais il se cOll11aissait, il savait qu'il la haïrait, après qu'il aurait
f,rofané l'image pure' qu'il portait en S011 cœur
comme en 1111 sanctudire. Cette cnfant délicieuse,
c '.leste, qu'il avait adorée, qu'il adorait encore, il
savait que, déchue de sa gloire immaculée, elle
ne serait plus à ses yeux qu'une Rina blanche.
Il aurait préféré la perdre à jamais, la voir
morte entre ses bras, haiser, pour un éternel et pur
adieu, ses lèvres muettes. II la tenait humiliée et
dolente sous ses regards hostiles, et se sentait devenir crllel à voir rayol1oer sur S011 jeune front ce
charme "l'innocence et de douce fierté, bealt
masque dont il avait été dupe. Le silence, cependatlt, devenait di fficile à supporter, il le rompit
en offrant à Jacquelille cIe la conduire le lendemain à la Tour d'Tf; elle accepta avee empressement, puis aUl;sitôt la crainte lui vint qu'il ne
profitflt de cettê visite pour l''y laisser, et cette
�"IDYLLE NUPTIALE
crainte la poursuivit tout le jour. Elle se rassura
seulement le soir, lorsqu'elle l'entendit commander un chariot pour rapporter ses bagages. Le
dîner, contrairement à ce qu'avait été le déjeuner,
ne réunit à la table de famille, ni Pierre, TIl Rioa,
ai Antoine. Les deux premiers dînaient dans leur
appartement; Pierre, fatigué par les excès de la
veille, les expiait en une crise de cruelles souffrances et ses gémissements anivaient jusqu'à la
salle à manger. Si habitués qu'ils fussent à d(
pareils accidep.ts, Mme Arradon et Gilbert n'et
pouvaient secouer la tristesse; Jacqueline était
bouleversée: cet incessant et lugubre lamento la
glaçait d'une sorte d'épouvante. Elle sortit et alla
s'accouder au parapet de la terrasse, au-dessus de
]a plage. Gilbert la suivit. Tandis que, pensive,
elle restait debout, immobile, à voir la nuit descendre sur la mer indolente et berceuse, et les
fenêtres s'allumer et faire comme une ceinture de
vie autour de la rade déserte, lui se promenait de
long en large, sans parler, le cigare aux lèvres.
De temps à autre seulement, il lui indiquait certains points de la côte ou lui adressait quelques
mots d'une sollicitude polie. Elle, découragée,
Il 'essayait pas de rompre la zlace de ces propos
hachés, systématiquement illdlfférents, et bientôt
elle se retira, accablée sous le poids de ce long et
triste jour. Le déjeuuer du lendemain n'eut pour
convives, comme le dîner de la veille, que
Mme Arradon, Gilbert et· Jacqueline; personne
ne s'inquiéta de l'absence d'Antoine, coutumier
de ces disparitions toujours d'assez courte durée.
Avant de se rendre à la Tour d'If, Jacqueline
et son mari se firent annoncer chez Pierre, qu'ils
trouvèrent étendu sur des coussins, affaibli de
souffrance et d'insomnie, et s'en prenaut au mOllde
entier, sauf à lui-même, de son misérable sort.
Rina boudait, sans qu'il l'el1t offensée en rien,
car il la gâtait et lui passait toutes ses fantaisies,
comme l'on fait à un bel animal favori, riant même
de ses plus extravagants caprices. Elle seule parvenait à le distraire daus ses accès de mal,adie
l1oire; ce jour-là, elle s'était éveillée de mécllante
humeur et tourna le clos à Jacqueline qui lui tendait la main. Pierre 113ussa les épaules:
- Ne faites pas attention,' petite sœur, Rina
houde. Elle s'est levée sur le pied gauche, rela
11 'a pas cl 'importance.
Jacqueline s'assit sur un pliant, prèc; du malade, el quand il eut fait g-ltsser, par son agitation fil'vrense, un des coussins gu i sOl1tcl1aient sa
têh', elle le replaça si vite et SI adroilement que
�IDYJ~LE
NTJPTIAT.E
lc tCl~.pS
ù'intcn-Cllir, ct se re-.
RilJa n'Cl}t. p~s
drcssa, hensscc clc cokrc :
- Picrrc, mari à moi.,. YOIlS pn~
LOl1ch l'mari
à moi.
Jacquclinc, amusée, l'épliqua :
- Pierrc, frère à moi ... moi aillcr lUna à soigncr frère à 1110i...
A la Tonr d'If, Jacquelinc trouva sa mère fort
énervéc de son ahscnce; un peu (lc 'üèvrc était
revenue et l'appétit manquait. Jacqneline n'osa
lui parler dc S011 ]11'oehai11 départ ponr Paris, bien
qne Gilbert lui en eût donné rc conscil. Elle promit, au contraire, de revenir le lenùemain, à la
condition que Sa mère cOllsentît à manger ct fût
docilc aux soius de la bon11e Manon.
En rentrant à l' Abbayc-aux-Eliges, Gilbert et
J aeq llelinc trollvèrent A ntoil1c jOYCl1.' ct e)<pallsif;
il anima le dîner dc sa gaieté cxubérante, conta
dcs histoires, dcs rencontres drolatiques avcc 1111e
verve 1111 pcu grosse mais amusante, qui atTACha
pIns d'unc fois un sourire à Jacqucline. Cilbcrt
llaisant't son frère sur ses escapades de vieil éeoier; une involontaire réprimande se cachAit sell1:;
le tOll dc la plaisalltcric, Antoi11c nc s'y trompa
lloint ct C11 fit la rcmarquc aVCC bonne hU111eur :
- Pourquoi prcndrc ccs airs dc pédAnt? CclA
nc te sied pas, pctit frèrc .. , La sagessc t'cst trop
facile, à toi, qui as collectioull', tontcs lcs félict~s
de cc 111on<1c: il cst doux d't:trc sage quand on
a l111C JacqllClil1e pour gardc-fon.
Jacqnelinc, rouge jusqu'aux tempcs, baissait la
tNe avcc une confnsion llc eouvah1e, Cilbcrt aussi
s'Nait asol~bri
: pOl1rqnoi n' ·tAient-ils pas hcu1'<:11 x, C0111111C tous J'imag-illaient? Il el1 viait presqlle la grossière facilt~
d'Antoine à sc contenter
(le pl·.isirs facilcs, sallS raHinCIlH'ut ni subLi1itl, de
';CI1 L'" . nt. A i1l1er une jellllc ct sa \'OUH:lISC bcaut~
sa liS 111i dcmallder rien de pIns <in' d '0tre 1J lle,
p()urqlloi cl'la I1C ll1i snftïsait-il pa~
?... l'ourquoi
nvaitil t011j0l1rS 1I{'pri~l
ccHc forme avilie dit
hOl1ItC1l1', et placl' si haut SOl1 rt:·c? Ils l-taicnt
de CI111S tristes sllhitc1l1cnt, Ja('qtl\:li1IC ct Ini, ct b
\',,1've d'Antoi1le restait implIissantc à les clist.raire. Le dîner li11i, ils pr0!losl'1'Cllt i't l\lmc Ann(1(>11 de ]l;ISSel' la s0il'(e :tllpn'.:, d'c,l1e; elle l'dus:!.
qlli
.l'ai, dit-clle, lI11e sallt(, fmt (bra1lé~,
('.'ig' Ull gr;\1l(] repos, d .il llL' ]1.11'\ iC11S Ô Vaill('l'l'
l1Je~;
t1'llll1l'S il1S()1\111ÎcS (JIl 'h la clI11<lition de vi l'fe
dnns k l-oilt.:l1('c cle la s )llllltl.,.
Sa \'(,h 1111 pl'lI 1"lIHfll , kt mohilité inqltiNc
de ~01
r(~;i1'l.
fl'a}l]lll('nt f;w!Jnc]inc: ('lle !iOl1pçOlllla cIr: ciuellc l'aç')ll .. ;1 IJcI h.:-1J1 LIl! c.:nLellùait IG
!
�IDYLLE NUPTIALE
1 S:~
rccltcillcm nt et n'insista pas. Cilhcl t 1'ohscnui l
avcc inquiétudc, c11crchallt à cleyincr ~cs
scntimcnts; il pensait combien etTrayallk deYaiL lui
apparaître la vic dnus sa 1alltelltaIJle fmllil1e, saliS
le tout-puissant réconfort (le l'a1llour. Lcurs lC-
gards sc "CIIC'olltr.'-reut, il hti sonrit:
- Quand p:wnli recol1<luit 1I1a llll're à son a1'part.elllcllt, je vous re.ioiIHlrai, si vons vOlk~"
sur
la terrassc, commc hier.,.
- Venez p1ut.ôt me rt'joilldre cn haut, clans le
boudoir ... Je suis Ull peu Iatigu('e",
- Tr':;s vo10Jltiers". Vou1ez-\-ouS quc jc vous
porte quel" nes li vres ? , ..
- Je vous en serai blcn recolllwissante.
QllelS livres d{'i>ircz-vous?
- Cenx qu'il vous plaira (le choisir ponr moi.
- Ne sanTiez-yous avoir UllC prérérellC'e?
- Je 11e ('01111ai5 rien; sau[ l'El'l'Ïtul'e snint.c,
quclques yies dc saillts ct (ks l'('cits de Yoap:c~,
je n'ai l'iclI lu, .. Ce serait Ulle grallcle boutt 'dc mc
gnillcr dm1s 111011 choi.', ,.
- Je m'cn krai lm plaisir.
La soirL-l: s'écoula paisible, la pIns heureusl:
qn'ils easscllt 1>ass('e depuis leur t.rist.c 1I1arillge,
(~il)c't.
Iut. ;l haute voix certains passngcs cle sc':
lin'cs favoris: Jacqueline sai~t
vil\:, s'Cllthollsiasmnit., scs yClV brillai nt, Ull nlyollllelllcnt ]"
tram;(igurait, L'l Cilbe1't jouissait ineiTa!>1 'lIIellt de
la voir fll'Jllir ù l'ullisson (les RetlRatiolls e"quises
où le jctaie11t 1\1 i-même 110::; grands 'cri "ai ilS,
Cctte soir"e si donce, ils curent la t':1I1(rilé d,'
la n~C01lce'
ct lie 1'ctrouv\:rcnt pIns k' tnllll[nillc cllcllalllL'111cnt qui 1es avait rm-is, soit 'lm..:
lc choix tin pOl{e cÎlt (,t(, cctte fois impn1<knt, on
qU'utle in<[ni':'l.e avidité de bonheur, d(,elopPl-'
an COli tact de leur dOllhle pr(sellcc, les rendît. 1'lIll
et l'autre pIns acc 's,:ibles à dc )lOig'lI:tIlt.S retoll rs
5'11' lenr cl st.in{'c, Il arriva à plnsie1\rs repriscs à
Cilbert d'arrêt.cr bn1SC!UClllCllt la lecture, sc t.rouV:\11t i1Ic:Lpa1>le d'co 'primer, salIS r0vl'1cr 11l1e faihlesse c101lt. il rougissait, les d(chire1l1ctl(,; '\"111
t'(l!ur cruellement (l{'çl1, ou le s;l1Ig1ot. (l:;~'
; )lr(
d'alllallts s(par{'s pm' la 111ort, ct 1l\oim; cllrore
l'11) llllle gloriCI1.' de l'allloUl t.riolllphallL.
.J:tcqu 'lil1c, alors, subitelp lit p;\Iil', l'ourbait. la
tNe, devinait. le drame de scs )ll'1)s(cs; 'si dl,S'Cil hardissait à jeter furti ,'t'111ellt VCl S llli 1111
til1lide regard, élie ~e
sentait repoussée, gl;1<'{I'
par la contractio!1 c10111r.1I1H'use de son visage, le
pli amer (le ses ll'vrt's. 11 la lIl('pri:ait.; cc llIl-pri,;,
st~n.i
et perçu, refoulait cu sou âme craillth'c
�IDYLLE NUPTIALE
l'attendrisscmcnt prêt à. naître, l'aveu de tendrcsse prêt à jaillir.
Le soir suivant, ils n'osèrent affronter les poètes
ct noyèrent dans une sage lecturc d'llistoire l'excessivc et dangcreuse vibration de leurs ne,rfs.
. Quelques jours passèrent. Jacqueline allait régulièrement à la Tour d'If et, le reste du temps, ne
quittait guère l'Abbaye. La régularité monotone
ùe la vie faisait paraître le temps plus court et
berçait la routine amère de ses pensées, sans réussir à l'y soustraire. Autour des jeunes époux, la
vie s'agitait en ùe médiocres, insignifiants incidents, tantôt Mme Arradon se disait malade, refusait de descendre pour le repas et souvent même
fermait sa porte à ses fils. D'autres fois, c'était
Antoine qui disparaissait tout un jour, puis revcnait joyeux, la bourse plate. Sauf l'inapaisable
tourment de s'être aliéné l'estime et le cœur de
&on mari, Jacqueline se filt trouvée heureuse dans
cet écoulement tranquille des heures, mais cette
poignante douleur 1111 était toujours présente, toujours plus amère, à mesure que Gilbert lui devenait plus cher.
Les lettrcs mêmes d'Henriette, celles de Georges
ne lui apportèrent pas une pleine joie; délivrés de
leurs pressants soucis, ils semblaient heureux,
pleins d'espoir en l'avenir. Mais ni l'un ni l'autre
ne se dout.ait du prix dont elle avait payé leur
libération, qu'ils avaient accepté avec grand contentement, sans recollnaissallce excessive, comme
un service facile à rendre et qui coûte peu à celui
qui le rend. Elle avait eu, à la lecture de leurs
lettres, un léger sentiment de déception, et senti
peser plus lourdement le cruel malentendu qui
avait élargi la distance entre Gilbert et elle. Et le
soir, dans la chambre aux tentures roses, voilécs
de guipurcs blanches, elle avait vcrsé des larmes
de découragement et de fatiguc. Chaque matin,
sa prcmièI'e pensée en s'éveillant, fervcnte comme
unc prière, était celle-ci: Peut-être qu'aujourd'Imi quelque chose arrivera 1 Cette chose attendue, cs pérée avec passion n'arrivait pas; mais elle
vivait de l'aUente ct, si mutilée, incomplète et
doulourcuse que filt sa vie, elle ne l'eilt changée
contre aucune autre, tant qu'il lui restait une
lueur d'espérance. Que Gilbert ftlt dur, qu'il la
fît soulIrir, elle acceptait ton~purv
seulement
qu'il véctlt près d'elle.
�IDYLLE NUPTIALE
XVI
Il avait été convenu que Gilbert et Jacqueline
accompliraient le voyage projeté à Paris dès que
Mme de Galesnes pourrait reprendre sa vie habituelle. Le moment était venu où sa longue convalescence, coupée de complications et de rechutes,
lui avait permis de descendre dîner dans la salle.
à manger. Pour célébrer cette heureuse fête, Gilbert et Jaçqueline avaient été retenus à la Tour
d'If, ainsi que Manon du Lac, qui, del,:mis le départ de Jacqueline, remplissait les devOlrs de maîtresse de maison, et obtenait les éloges mêmes de
la bouche parcimonieuse de son cousin. On dînait
de bonne heure, à la Tour d'If, et la soirée était
peu avancée quand, Mme de Galesnes s'étant retirée chez elle, Gilbert monta en voitl.).l"e avec sa
, femme pour retourner à l'Abbaye. L soirée était
douce et belle, caressée par une fraîche brise marine; des senteurs de pnntemps, dc vi<> nouvelle,
flottaient daus l'air pat· vagues légères, mêlées à
l'arome salé de la mer. Au ciel très pur, d'un bleu
sombre, la multitude des étoiles semblait palpiter
d'une mystérieuse joie de vivre. Gilbert et Jacqueline étaient siléncicux, en proie, tous les deux, à
la même douloureuse tentation d'aimer, à la même
volupté cruelle d'être l'un près de l'autre, se frôlant
au moindre cho de 1 voiture et séparés pourtant.
A mi-route du retour, Gilbert s'ürita du malaise
qu'il ne pouvait vaincre et d'un silence que ni lui
ni elle ne savait rompre, car le' même amour méconnu et souffrant était clans éhacun de leurs
cœurs, les mêmes mots de douleur et de tendresse
passionnée assiégeaient leurs lèvres, ct ni lui ne
voulait, ni elle n'osait se livrcr au mouvement
impérieux d~ leurs cœurs.
Il arrêta le cheval, jeta les rêues au valet de
pied, et, Se tournaut vers sa femme:
- Je vais reatrer par les falaises, je n'ose vous .
offrir de partager 111a promenade.
- Si vous le permettez, je vous accompagnerai ... la n1lit est si belle!
Sans répondre, il lui offrit la main pour descendre et prit à travers champs, dans la direction
de Saint-Lunaire; le souvenir le hantait d'avoir
fait ce même trajet, seul, le soir de ses noces'
chaque fossé, chaque barrière, les chemins creu~
et les bois lui rappelaient une souffrance Ut] déchirement, une rage. Là, sur cette pierre enchâssée d'épaisses touffes de bruyères, il s'était laissé
tomber, pliatlt SOllS le chagrin, ce coin de champ,
�1l')().
IDYL LE NUPTIALE
lni rnpp"lait un cri (]'agollie qni f1\'ait lronbJé la
paix 110'lU1'11C ct l'av;lil cffrayé lui -même par l'i11iCl~té
de donlcur qu'il rl'vélait inconsciemment;
cettc banil're, il l'avait franchie d'un élan pour
COll rir ùans un dé'sorclre ùe folie, la haine an
c(Vur, m'cc une furenr de vengeancc, jusqu'à la
hante fahise Olt la mort l'avait tent.é, lui avait
souri, oLl l'appel (toun1issant cles vagues glauques
avait. fai Ili l'ent!'aîner (bus l'incessant t.ourment
cle l'abîme. Il s'arrNa, ahaissa ses rcganls 5nr la
111er assoupie an caressanl lllurmure, s th la grève
que 1'(clllUe légère brodait de pilleurs IU1l1incnscs.
Jacqueline près (le lni, immobile commc lui, lcs
yeux fixés sur l'espace infini, rcspirait 1'halcille
vivc ct pure de la 111er, le front rafraîchi par lcs
soufflcs VCllUS du large. Cilbcrt lui mont.ra dit
doigt, tont an bas des roches déchir('es, la grève
qne balay.
le Hot ct, d'une voix alt('rée, il ,dit :
Ici, le, oir de mes noces, je suis venu ct j'ai
souhait.é de monrir ... Pourquoi nc 111e snis-je pas
tn(' ? ... Cela aurait mienx valLl pour lons deux !
- Hile :risso1111a.
dire ces horribles choses? ...
- l'ounIuo; D
N'avez-vous pas, de pit.ié? ...
Un sanglot brisa sa voix, et (;ilbert eut nt1e
jOl1issance à la voir ai us j, tonte suIToqu(-c de
lannes. Cruellement il Re lll\f: ;\ rire.
- Qu'auriez-yons p11 reg
.? Je VOltS avais
assl11'é p:tr cOlltrat la meillel1r P .l'tic de ma fortlille, et vous seriez librc à cett.e l'ure.
Sa fiert(, bondit SOl1S l 'ontrag-e.
- .r e hais votre argenl! Je 11 'Cil veux pas; :il me
fait horreur.
- l'cuh 1. .. si j'(-tais mort ce soir-là le poids
vous en aurait paru lourd, tont d'abord peut-t'tre,
mais 011 5 'y fait.!
- Vous n'a"cz pas le droit (lc m'insulter aillsi,
ct cela ('st lâche, mOl1sieur, clltendez-vot1s? 11
scrait plus juste, 1I10ills barbare, lIle 111C pn\:ipiter
an has de ces rochers, ct de vous d(-livrer ainsi de
la chaÎlle (Jui lions lie.
- l\1c cldiner? ... Croyez-"ol1s ... ? NOll, JnccJ11 line, nOl1, votre 1110rt II" saurait. 11\C rendre le repos. Le l'oison (lt; llia folie eSl un(ré trop p1'(lfondlll\('lll clalls 1\les veilles, je suis ('uchaÎné tl ja11l :1is.
l';IS Ile ,].'·linal1ce JlOlil l\1oi ... Mais ;\ Cinoi h011
"UliS ,IiI'" celn? VO\1S Il!: ]>OII\,('Z le ç(,ll1pn·ut!rc.
j)'lll1C voi" hassl' el U'('11lhla11le .elle 11111111lUra :
_. Ql1 'e11 sn \'l'z-\'ons ?
.1" lie nois pas ;'1 \'OlrC ('n·UI'.
Tl St' ,1<'-(01\1"11:1 hr1l~q"I')(
el 1 prit sa mal' hc.
Elk le s1\i\'ail Ù quelq1les pas (,n n,ril'.re, ils
�IDYL LE NUPTIA LE
allaient ainsi pensifs, CjI1alltl l'aboiel11ellt. iTIJ]ll'rieux d'utl chien leur barra le ehemill; e'dait 1111
eltiell de berg-er escortant un, nHlig-r\.: troupcan
composé de quatre nIches, Ulle Chl:\Te et. hois
montons: n11 jeune g-arçon suivait, une bag-uclt.e ù
la main, il sifflait joyeusement; en passant, il cria:
- BOlllioir!
(}ilbert. rl'pondit:
- Bonsoir!
Et 11 ajouta:
- Tu rentres bieu tard, 111011 garçon.
- Dame! 011 a travaillé ù ln t.erre t.out. le jour,
je n'ai 111ellé paître qu'à ln Huit.
- Où vas-tu? ... Est-ce loin?
- NOll, là t.ont procile, an bas de h lande. Ou
vQit la maison t1 'ici, la Feuilleraie 1 Vous savez,
la ferme ft Marc Lièvre? ..
n'as pas <
- AlIolls! Va-t'en avec tes b~tes.'
peur qu'elles s'égarent dans l'obseuri
. ,
- Ob! ben sûr non... Ravaut les connaît, ' iJ
sait 5011 compte.
- C'est 1111 brave chien, Ravfl.l1t, el t.n l'aimes
bien? de111am!rt Jacqueline, in ' ess('e il .J'enfant,
dOllt. ses yC11x, habitut-s à l'obsc'lt 'ité, distillgnaielll
la t0t.e rOIHle éhonriff('e avec je )I\.: sais ljl10i 11\.:
crfuie et cl 'éveillé dans sa façon drôlctte de sc Camper sur ses petit.es Jambes
- Oui, c'est 111
c11iell. Jlll'a paR SOI. pardI.
- Il te déIel1C 't coutre les loups s'ils vellaiellt.
t'aUaqu r?
LI se lIIil à rite:
- N'yen a pas, des lonps par ici, mais nous
SOl11mes hOWl amis, Il0US clcux Ra\'al1t., ct si SellIC11lcnt ce m01lsieur-là faisait mille d'être I11VCh:l11t,
je li 'aurais qu'U1l 1I10t à dire, il lui sau terait. cless Ils et l' (·tral1 g-lcra i t.
Gilbert. sc mit à rire,
'- Ne dis pas ce mot, 1110U garççm. Diantre! tu
me fais peur.
- Fant pas rire, mOllsieur. L'autre jour, il a
failli d('vorer Marc I,i"vre, parce qn'il lII'avait
l11Cl1UC'· dc SOl1 l'oueL
- Tu 11 'cs dOliC pas le fils dc Marc Li~'\Tc?
- NOll. Son « gosse ~, il a pas sCLtlc11lcnt deu):.
ails. Y a pas IOllgtemps qu'il s'a marilo.
- Est-ce U11 bon malir'?
L'enfa11t haussa les ('paulcs.
- y a 1lIieux, y a pire. Qnanr1 il a hn, faut pas
je regrmlcr.
Les (knx Ill'01l1C1ICurS s 'Lloiglll!rent, 1'c,nb1It k~
rappela.
�IDYLLE NUPTIALE
188
- Dites donc, monsieur, c'est 'y que vous se<·
riez un des Arradon?
Gilbert s'arrêta.
- Comment sais-tu mon nom?
- C'est qu'à vous voir marcher, vous avez de
la ressemblance avec l'autre.
- Qui, l'autre? •• Mon f,f'ère?
- P'têtre bien ... , Ull grana, aveè des moustaches qui tombent en bas, et pas trop cle cheveux
sur le haut de la tête. Il est toujours à rôder par
chez nous, rapport à la Cadie.
- Qui est-ce, la Caclie?
- La femme à Marc Lièvre ...
A l'Abbaye, Antoine n'avait pas reparu, et cette
absence, à laquelle iln'efi.t pas pris garde la veille,
iuquiéta Gilbert j il passa une partie cle la nuit
dans l'attente et dans l'anxiété. Le matin, harassé
de fatigue et cl'impatience, il monta chez lui pour
prendre qdelques instants cle repos, et dans le
petit salon , qui séparait sa chambre cle celle de
Jacqueline, il la vit debout tout habillée clans les
vêtements qu'eUe avait portés tout le jour. Elle
non plus ne s'était pas couchée. Anxieusement
ell\:! demanda:
.
- Est-il l'entré?
Il bocha la tête tristement et lui reprocha avec
douceur sa longue veille j la fatigue cernait ses
yeux ci dans la clarté gri c d l'aube, elle lui
parut singulièrement pâle.
- Je vous savais inquiet, dit elle, je n'aurais
pu dormir.
- Vous êtes trop bonne de prendre à votro
charge les soucis cles autres.
Il parlait d'un tl'Jll amolli, très doux, semblait
touché j elle s'cnhardit :
- Tous vos soucis sont les miens, Gilbert.
croyez-le j je connais Antoine bien peu encore, ct
je lui suis déjà très attachée, parce que ...
II l'interrompit avec un sourire triste:
- Déjà 1... si attachée? Le coup de foudre,
alors ... Antoine a de la challce d'avoir su vous
plaire à si peu de frais ... Maintcnant, s~ vons m'en
croyez, vous vous mettrez au lit. Votrl! pâleur et
votre fatigue, quand il vous verra, lui donneraient
trop de remords.
Et comme ellc restait debout, appuyée au mur,
dans une attitude de soumission résignée, il il~
sista avee J,l1e vraie sollicitude:
- Je vvus e11 prie, Jacqueline, allez vous reposer. Vous me ferez plaisir.
Elle obéit aussitôt.
�IDYLLE NUPTIALE
XVI
Le lendemain, Jacqueline apprit que son mari
était parti de bonne heure, sans dire où i l allait;
il la priait seulement de se rendre, comme les
autres jours, à la Tour d'If, où il tâcherait de la
rcjoindre. Antoine était toujours absent, Pierre
ct Rina s'étaient fermés chez eux et Jacqueline
déjeuna sans appétit en tête à tHe avec sa bcllemère qui geignait et se lamentait sur le pcu
d'égards de ses fils, partis à droite et à gauche,
sans la prévenir, sans souci de son grand âgc et·
de son état maladif; elle répéta la même plainte
dans les mêmes termes, à plusieurs reprises, d'un
ton de plus en plus désolé, et finit par pleurer
abondamment dans sa serviette; son esprit brouillé
et vague s'était accroché à cette idée, sans pouvoir en sortir, uniquement occupée du manque de
procédés, sans s'inquiéter autrement de l'abscnce
ni en chercher les causes. Jacqueline se garda bien
üe lui parler de la rencontre du petit berger. Il
était trop 'évident que la malheureuse fernme était
retombée dans les excès dont un sentiment
d'amour-propre l'avait préservée les premiers
temps du séjour de sa belle-fillc, et Jacquelinc se
félicita presque que Gilbert n'eût pas assisté à ce
repas où sa piété filiale eût subi une cruelle humiliation. Après le déjeuner, Mme Arradon monta
chez son fils aîné, avee Jacqueline, et recommença
ses lamentations avec une insistance sénile, a.ccompagnée d'uue explosion de lannes; Pierre la
brusqua et, loin de la consoler, lui dit plusieurs
choscs pénibles, sur la claustration volontairc qui
la rcndait une étrangère daus sa propre maison.
Pendant cela, Rina faisait derrière le dos de la
vicille dame d'irrévérencieuses grimaces, sing:eant
ses gestes et ses larmes . Jacqneline avait pC1l1e à
contenir son illdigna tion.
Dès quc Mme Arradon se fut retir'e, Pierre
s'informa de Gilbert; il était, lui aussi, préoccupé
dc son absence prolongée.
- Où pensez-vous que soit votre mari?
- 11 ne m'a ricn dit, mais je pJ;ésume qu'il
s'est lUis à la recherche d'Antoine.
Jacqueline était inquiète, et tOl1t le jour, elle
attendit Gilhert à la Tour d'Tf, dans une impaticnce de plus en plus anxicuse, à mesurc que
haissai( .le solcil. Quand clle eut perdu toute
chancc de le voir arriver, cllc se fil reconduirc à
l'A bbaYl' assaillie de sinistres prcsscntimcnts. Le
�IDYLLE NU1'1 JALE
elte\"al marchait tl up lentuucnt :1 SOli gré d, plusieurs fois, elle aeti \'a le cocher. A la porte ùe
l'ALbayc, elle s'l'lança:
- Mow;ienr cst-il rClt{~?
- l'as ctIC'orc, madamc, M, Antoinc, 11011 plus,
Elle fut obligl'e de s'appuyer, ses jamhes fiéchissaiellt, 511 bitement molles,
Qu'cst-il arrivé, mOll Dieu 1.., Un acciùent 1...
Ulle querelle 1." une rixe!
De funèbres yisions l'assiégeaient, formalent
cercle aulour ll'elle, un cercle dont 5011 imagination fmpp{'e lie pouvait sc délivn:r. 'l\lme Arradon
avait fait dire que, sc trouvant indisposée, elle
ne se mettrait pas à table. 1)eyalJt les trois couycrts vides le c(Cur manqua à Jacqueline; elle
s'enfuit, sortit de l'Abbaye it erra, dans la nuit
t0111bante, le loug des che111,illS avoisinants, n'osant
s '{'loigner de peur que (;îThcrt ne telltrflt par une
autre roule. A mesure que ]'obscnrilé devenait
pIns (paisse, son angoisse s'accroissait, ct l'0111llJe
une flllle en peine, sous le l'ouyert des grands
arbres, elle errait; d'Îlwolontaires g{'missel11ents
lui l'l'happaient. C'est qu'aux pells{'cs lugubres
(lui l'assit:-g-eaieut, une crainte cl'autre nature, mais
11011 mni 11'; cruelle, s'était jointe, c'est qlle celte
ahscncc sa 11'; ,t<!icu ni e. pllcation ne fOt le prl-Inde üe l'abandoll, de la r('pmliatioll? Disparaîtrl'
HU mati 11, sn bitl'111cnt, et q11elq I1<:S jours pl11s tard
l:l1\'uycr 1111' leUre (le COllg-{, n'Uait-ce pas ai 11si
que Cilhcrt :n'ait pro('('(](' quan<l il avait qlliU{'
la Tour cl 'H ]>our rentrcr seul à l 'ù bhayc? 1\ lors
lIu,: lui restetait-il à elle, s'il (-tait mort 011 parti,
si clle Ile (1c\'ait plus le revoir? 'l'ont lui lIHllHluerait, tout S'cffol1drcrait autour d'clIc; sa 111ère 11l;
suffirait pas il lui faire Sl1))]lortcr le s11pplice (le
\'iwc, Elle l'ol1l1aissait maintenant tonte la place
(1tl(' tenait (~ilbert
clans sa vic cl c0111bil'l1 elle l'aimait. Olt! (nd, elle J'ai.mail! Elle le sentait trop
il l'hot! ih1c !;OUffrallcc ([ui brillait cl g-Iaçait tour
h tour le sa11g da11s ses veines; elle le sClItait à
l 'tpo\t\a1\lc où la jetait la crainte de le perdre,
I~t
('U11l11lellt (tait-il \'CI1Il, Cl't :11110111' in\'Încihll'
d011l elle avait si longlemps (lol11.('? l'al' q\tvlks
y(,il'S 111\ Sl('l il'l1se,; était-il entrl' dalls Soli tlllle?
S'Cil {lait-il el11]lar{'? J011r par
l'al' qneil' 1a~ic
jOli r, .'t son il1~,
q avait pris force (·t ('o11sl'iclll'e
l'l 1'<lllaiL l11aintl'l1rtnt ('11 maître, ft 'cc 1111(' <1111.0rit(- ,ql'r~1I·.
C0111111t!lIt? l'o1lrquoi? I~le
l'igl1<lr:til; t'l' <]1\\-11' savait, ("('st que la vie hli l-lait
llloins ('hl'IL' qlle sou '\1110111'.
1.:1 I1l1iL t<>111],I'l', üt!; lIoir\', <:Ilhardiss;tit ra (l,!;olalÏ<JIl dl' !;oll :1111'. f,' H!1ll secouail k:., 1Il':l1ldlcS
�IDYLLE NUrTTALE
CJui s'elltrc-clloqu:lient :lvce (les gémissc1I1ents
plainti[s; quelq11e part, une ellOucltc pouss:lit S011
lugubre appcl. Jacqueline . elltait aîltonr d'cllc
comme unc escorte de fantômes, d'esprits cruels
ct railleurs. Sa it'te s'exaltai elle l'nt la "isio11
llette (le la hante falaise où Cl1hert avait été tent{'
par la mort, et, (l'un élan instinctif, elle cour11t
dans la dir CtiOIl de b cI'Ite. l'nis, songeant
que (~ilbert
p011vait être re11tr(" qu'il la c1lerchait
]lcut-être, l'appelait, qu'il serait mL'content cie son
rIJ)'~elc,
du ml'we mouvement instinctif ql1i
j'avait e1Jtmîllé'e en avaut, elle rctourna vers
l'Abbaye. ( Il doit être aITiv~,
pensait-clic, ill'cst!
Tont à l'hcure je vais lc \'olr, ct dC11lain je rirai de
lIles terreurs, ùc mes follcs imaginations. »
Elle courut, trébuchant au~
pierrcs du chemin,
ct arriva essonff1(e devant le hal1t portail; clle se
souvint du prc1\1ier soir Olt clIc était VC11ue frapper
;\ cette porte, toute tremhlante, Aujounl'hui [111 Cil 11
-hnIÎ t de fête Ile sortait de la vieille (!e1l1('1l re
somhre, Gilbdt n'était pas 1'e11lr('. Les domesliques {taient 5nr picd, un peu alarl11és.
- S'il·ll'y aVait que M, Antoine, passe Cl1corc;
il 11e suit jamais quc sa fantaisie, 1\1ais 1\1. Cilhert
Ile s'ahsenlail que pour rejoill(lre Madame ù la
Tour d'If, disaient-ils dm1s lem' eandetl1". Faut
cspl'rer pourtant qu'il n'y a pas de malllcllt"!
- Dicn cst 1ù! l'éJlollllait la vieille cl'isillière;
il 11e voudra pas qu'il arrive de mal il un si brave
l'l1 fa Ill.
J<lcl[ue1inc com1l1cnçait ft cl (.sespl'rer, sc soutenait ù peine ct sc laiss:l eOll(lnirc au salon où ell
s 'L{c11(lit sur Ull cana]ll', (];,1\S m1e prllsl.ratioll
ahè~()It1c,
1111e sorl
(l'engo11nlissell1('nt c(-re'braI.
Bile lll! re1i.ail plllS ses pellSl'CS ct souffrait \'ague111enl, daln; 1111 Ciat qui l1'(-tait ni la veille ni le
sommeil, quelque chose comme uu avant-goftt de
}'a11(antisse1l1ent rinal.
.
U1Ie lampe voill(' éclairait à pCÎne Ulle faible
p:ptic c1e la vasi' pilTc ct, dans les coins rest.és
ol!sC'ltrs, ses yen - l1alll1('i1l('s \'o,\'aie11l l'ass!'l, ap)lal";lllr(', gr:t1Jdir ct disparaîtrc des IIglIl"!'s inforllles t'01l111H: il alTi \'~
SOIIS l'ohsessio11 <111 <,aut'hl'1l1ar, 11 1111 selllhla entel\lln' a11 c1vhors le ]lort:lÎl gri1l<,cr sllr ses gonds, des l'as lourd s , cl Cf
voi . ('on[us<,s trollhll'r<'llt la )lai\: 110etlllï1L'; il Y
cut tille ntl11lllr, )l11is qlll'Iqll'Illi ('1"ia:
() ,F'ill!>! Scig-lIcnr, il l'sl l1\orl!
Jacqllllillc sc ll'\":t l'Il sur~alt,
lOliie (lroite,
lividv, la IIlai11 ;lppl1yl:C :'t h taIlle
Mort 1... 11\0rt!. ..
FIl<- fI rtllil les 'l'II'; 1(\lIi ;tlltC\lIr <1'('111' <'11:111('('.
�IDYLLE NUPTIALE
lait dans un vertige; la porte s'ouvrit sans qu'elle
s'en aperçllt; mais une voix, la voix chère entre
toutes, elle l'entendit, la voix du bieIJ-aimé :
- Jacqueline 1 où êtes-vous?
- Gilbert!
D'un élan, elle Iut à lui, s'abattit sur sa poitrine, l'étreignit avec passion:
- Mon Gilbert! Est-ce bien vous? Mon amour ...
mon seul, mon unique amour!
Ce cri d'un cœur éperdu, tout frémissant de
tendresse exaltée, Gilbert le comprit enfin, ce fut
en tout son être comme une flamme de joie :
- Ma femme! ma chèrc femme!
Il l'étreignit avec transport et, tout à COttp, la
sentit lourde entre ses bras, évanouie clans le
bonheur. Et quand, sous les tendres appels de son
mari, sous ses . baisers, elle se ranima:
- Qui donc est mort? demanda-t-elle.
- Personne, grâce à Dieu 1 L'imprudent Antoine, surpris par Marc Lièvre, en est quitte pour,
une blessure à la cuisse.
- Marc Lièvl'e a tiré sur lui?
- Parfaitement. Je suis arrivé trop tard pour
prévenir l'attentat, assez tôt pour empêcher le
mari cl'achever sa victime.
- Pourquoi revenir si tard?
- Il a fallu chercher un chirurgien, extraire
la balle, faire le pansement, trouver une ci vi ère,
des po~teurs
... Et, pendant cela, tu étais inquiète,
pauvre petite, ma Jacqueline! Ttl m'aimes clOllC?
- Si je vous aime! Ah! Dieu, oui, ~e
vous
aime 1... Commcnt n'ai-je pas su vous le due plus
tôt? Commcnt, mon Gilbert, n'avcz-vous pas su
le comprendl'e? Il Y a si longtemps déjà que je
vous mme 1
~
Que cle temps perdu pour le bOllheur!. .. Mais
il est venu, à la fin, pourtant, ma bien chêrie, il
cst à nous, Je bonheur, et Dieu sait que nous ne
le laisserons plus échapper! Il nous doit une belle
revanche 1
1
FIN
/
�I
fi~:.JA!tl
repas.sage, ameublement exposition de& différents
.. ;; :: :: :: travaux de damcIJ .. :: :: . . ••
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La collection Stella est lancée en 1919 par les éditions du Petit Echo de la Mode. Ses fascicules sont des suppléments mensuels...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/fondbastaire/collection_stella">En savoir plus sur la collection Stella</a>
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Editions du "Petit Echo de la Mode"
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Idylle nuptiale
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Caro, Pauline (1828-1901)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1924
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
192 p.
18 cm
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Collection Stella ; 103
Type
The nature or genre of the resource
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Language
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fre
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Domaine public
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BCU_Bastaire_Stella_103_C92602_1110088
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