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935010a4795a11894d3d691df9be591c
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
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Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Title
A name given to the resource
Achillea ptarmica (Asteraceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
28 7 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Achillea_ptarmica_MTLUCO0628
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
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-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/22/26510/BCU_Action_de_l_eau_minerale_358464.pdf
ed260ae48e274901dc584df53155adfe
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ACTION
DIi:
L'EAU ~INRALE
DE CONTREX~VIL
CHEZ LES CALCULEUX
ÉTUDIÈE AU l'OINT n E VUE
DU DIAGNOSTIC DE LA PIERRE
ET DU
RÉSULTAT ULTERIEUR DES OPÉRATIONS
PAR
LE Dr JULES BRONGNIART
Medecin consultant à Contl'exéville,
Anoien interne des hÔpitaux de Paris,
Membre de la Société d'hydrologie médicale de Paris,
Membre correspondant de la Société médicale de Gannat
et de la Société médicale d~ l~n
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PLACE DE L'ODÉON,
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L'EAU ~INRALE
DE CONTREX~VIL
CHEZ LES CALCULEUX
ÉTUDIÈE AU l'OINT n E VUE
DU DIAGNOSTIC DE LA PIERRE
ET DU
RÉSULTAT ULTERIEUR DES OPÉRATIONS
PAR
LE Dr JULES BRONGNIART
Medecin consultant à Contl'exéville,
Anoien interne des hÔpitaux de Paris,
Membre de la Société d'hydrologie médicale de Paris,
Membre correspondant de la Société médicale de Gannat
et de la Société médicale d~ l~n
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PLACE DE L'ODÉON,
1883
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OCTAVE DOIN, ÉD ITEUR
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�DU MmME AUTEUR
Considérations sur la dyscrasie veineuse, précédées de la traduction
du traité de Stahl, intitulé: De ven a pOl'lœ, porta malorum, Halle, 1698.
Contribution â l'histoire de la goutte viscérale, relation de quelques
cus de goutte anomale observés à Contrexéville en 1871••
Contribution à l'histoire du diabète goutteux, relation de quelques
cas de glycosurie arthritique observés il. Contrexéville en 1875.
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DIi!
L' ~AU
b}IN~RA
LE DE CONTREXÉVILL E
CHEZ LES CALCULEUX
AU POINT DE VUE
DU DIAGNOSTIC DE LA PIERRE
ET DU
RÉSULTAT ULTÉRIEUR DES OPÉRATIONS
Il Y a près d'un demi siècle que Civiale conseillait aux
médocins d'explorer soigneusement la vessie des malades atteints de gravelle, seul moyeu, selon lui, de S':15snrrr que tous les graviers avaient été expulsés; il
montraiL los inconvénients qu'il y a à instituer un tl'aitoment médical dans le buL de faire évacuer naturellemenL un gravier trop volumineux pour traverser l'mèLhre. D1une part on soumeL pendant des mois les malades
à une médication fatigante, d'auLre part on laisse au
gravier le temps de grossir et de devenir une pierre (1).
(1) Civiale, Trailemont médical et préservatif de la pierre
la gravelle, i8(/.0, p. 1.7.
CL
de
�-4« C'ost parce que l'exploration de la vessie a été négli-
gée ou mal faiLe, dit-il, que tant de graveleux devien« nent calculeux. »
Sir Henry Thompson, ancien élève de Civiale, fait aujourd'hui les mêmes recommandations. Voulant mettre
en lumière la valeur capitale du diagnostic de la pierre,
au double point de vue de son existence et de sun
volume, il s'exprtme en ces termes (1) : « .Je n'hésite pas
« ~L affirmer qu'il y a autant de mérite à découvrir une
« pierre, petite enCOl'e, et à préciser ses dimensions,
« qu'à ~onduire
plus tard l'opération. Je puis même aller
« plus loin, car je pense que vous reconnaîLrez avec moi
« que le diagnostic est le fait capital. Je puis donc me
~ hasarder à dire qu'au double point clevue de l'intérêt
« des patients en général et de l'avenir de la lithotritie,
« j'aimerâis mieux, si les deux qualités ne pouvaient se
« rencontrer ensemble, voir d'habiles praticiens rom« pus au dï'agnostic que o.'habiles opérateurs. Tout PL'O« grès en effet dépend, comme nous le verrons, d'un
« diagnostic faiL de bonne heure; car tan t que la pierre
« esL petite, il n'est chIrurgien, vraiment digne de ce
« nom eL familiarisé avec la manœuvre des instruments,
« qui ne soit assuré d'opérer le broiement avec facilité
« et sans danger. :.
Le diagnostic de la pierre devrait donc être fuit de
bonne heure.
Comment se fait-il que tant de malades, encore aujourd'hui, Eoient porteurs, à leUl' insu, dt: pienes plus
ou moins volumin81j.ses? comment en neuf anD~es
de
~
...
(1) Sir IIenry Thompson, Leçons cliniques SUI' los maladies
des voies urinaires, traduites par les Dr< J Lille Uua et Gignoux.
Paris, 1874., leçon XII, page CLIV.
�-5pratitlue médicale ù Contrexéville ai-je pu, chez plus de
60 malades, reconnaître la présence de pierres qu'ifs
porLaient dB.ns la vessio sans s'en douter?
Il y a à cela plusieurs raisons: 1 Certains individus ont
la vessie peu irritable, mènent une vie sédentaire, analysent mal leurs sensations et arrivent ainsi à laisser
prendre au corps étranger renfermé dans leur vessie des
dimensions énormes; les faits relatés par Deschamps,
Van lIelmont, Civiale, sont trop connus pour que je les
rapporlc ici. Ces cas de grosses pierres sont encore assez
communs de nos jours pour qu'on ait cru devoir remetlre cn honneur un procédé opératoire tombé dans l'oubli depuis assez longtemps, la taillo hypogastrique, anquelle Dr Peterson a apporté des modifications importantes (1) étudiées cliüiquement pal' le professeur Guyoll
dans un travail récent (2).
2° La plupart des malades ont pour les explorations
de la vessie et tout cù qui porle le nom d'opéra Lion, uno
répugnance souvent invincibk
3 Enfin ces malades timorés, espérant arriver à la
connaissance de leur maladie sans recourir à la sonde,
viennenL il Contrexéville persuadés que la cure hydrominérale bien supportée prouvera sans conteste l'absence
de la pierre, et, qu'en Lout cas, ils ne courenL aucun risque à lenler un traiLement aussi inoffensif.
Le but que je me propose dans ce travail esL de cornbaltre celle double pL'Oposition :
« CertitudCl du diagnosLic de la pierre vésicalo par IG
0
0
(1) Pelorsen, Ueber Sectio alla, Archives de Langcnbeck, '1880,
XXV Band, 4. lIert.
(2) Professeur Guyon, Contribution clinique à l'élude de la
taille hypogastri'lue. (Ann. ùes mal. des org. génito-urinaires,
1882, l. l, nOO 1 et 2).
�-oc: traitemenL hydrominéml de Contrexéville, et inno-
« culté de ce traitement chez les calculeux », proposition qui, je regrette do le dire, a son origine dans la
plupart des publications médicales relatives li Contrexéville, parues dans ces derniél'es années.
Le premier auteur qui ait écrit sur les Eaux de Contrexéville ne parlait cependant pas de leur usage pour
arriver au diagnostic de la pierre dans les cas douteux.
Voici, en effet, ce que disait Bagard en 1760 :
Les Eaux minérales de Contrexéville sont souveraines
« clans les maladiE's des reins, des uretères, dela vessie,
« de l'mèthre, telles que la pierre, les glaires, les sup« purations. Nous osons avancer que ces eaux sont
« souverainement efficaces contre les pierres qu'elles
« détachent et font sortir de la vessie quand elles ne
d'une grosseur médiocre. Elles ont la pro< sont que~
" prié té de dissoudre en fragments celles qui sont plus
« grosses et d'une nature plâtreuse (1) :..
Nous sommes fl'équemment témoins, encore aujourd'hui, de ces faits indiqués pal' Bagard il y a cent vingt
ans, lorsque nous voyons des graviers descendus des
reins ou formés dans la vessie être expulsés facilement
au dehors sous l'influence de l'eau de Contrexéville; seulement nous appelons graviers ce que Bagard appelait
pierres. L'effet de nos eaux sur les pierres phosphatiques n'est pas moins réel; en erre t, en restituant aux
urines alcalines leur acidité normale, les Eaux de Conlrexéville ompêchent ces pierres phosphatiques de grossir, et peuvent amener, non leur dissolution, comme le
«
.
.i!
(t) Babard, premier médecin de Stanislas, roi de Lorraine,
l\Jémeire lu à la Société des sciences et arts de Nancy, le 10 janviOl' 17GO.
�-7disait Bagard, mais 18ur dissociation eL leur expulsion au
dehors, sous {orme de fragments ou de bouillie plàtreuse. Ségalas, en 1834 1 cit~
un cas très remarquaj)le d'expulsion de pluRieurs fragments de pierre pnosphatique sous l'influence du traitement minéral de
Contrexéville (1).
C'est certainemen t au passage suivant del'ouvrage déjà
cité de Civiale, sur le traitement médical et préservatif de la pierre et de la gravelle, que remonte l'erreur
dont je me fais aujourd'hui l'adversaue, erreur dont
Civiale ne peut pas être rendu responsable, ainsi qu'on
:va le voir (2): « Lorsqu'on peut soupçonner de gros
« graviers arrêtés dans les reins, ou les uretères, que lu
ft. prostaLe n'est pas tuméfié", que l'apparflil urinaire et
<l
spécialement le col vésicall>orit peu irritables, et qu'il
« y a constipation plus ou moins opiniâtre, l'eau de
< Contl'exéville, prise avec toutes les précautions cou«venabltls, produit des effets avantageux. Les cas
c nombreux, que j'ai étA à même d'observer, justifient
« pleinement l'anLique réputation de ces eaux; mais
ft. leur t:nergie doit tenir en éveil et le médecin et le
« malade. C'est pour n'y a .... oir point eu égard que dos
« graveleux ayant la pl'Dslo.te engorgée, l'urèthre et 10
« col vésical fort irritoLles, un~
éprouvé des aCC'dents
« fâcheux. Il en est de même lorsque indépendamment
« de la gravelle, le réservoir urinaire contienL une
~ pierre; pour peu que ce viscère soit hypertrophié et
(1) Ségalas, Opérations de lithotritie pratiquées avec un brisepierre à pression et à percussion, Obs. VU, Mémoires de l'Aoadémie de médecine. t. IV, )l. 227, 1!\3ti,
(2) Civiale, Traitement médical et préservatif de la piorre et do
la gravelle, 18100, p. 80.
�-8c disposé à se contracter avec force, le ténesme vésica.l
«devient bientôt insupportable sous l'influence des
c: eaux et, avant. d'aller plus lnin, le malade éprouve le
e besoin de se faire débarrasser du calcul vésical. Sous
« ce rapport, et en ne tenant compte que des faits soue mis à mon observation, les eaux de Cont['exéville
« diffèrent notablement de celles de Vichy et de Carls« bad, où l'on voit un assez grand nombre de gravelellx,
e ayant aussi Ulle pierre dans la vessie, ne pas éprouver
« ses ténesmes, ces contradiom; qui se présentent sou(/. vent à Contrexéville. Plusieurs malades qui me sont
« venus directement de cette source, où je les ai rene: vo-yés après l'opération, m'ont présenté cet1e:ffet à un
e haut degré. Il y a sans doute des exceptions, notamte: ment d.ans les cas où 'l'atonie de la vessie est très proc: noncéetprobablement même l'expérience fera cone naître d'autres particularités encore; il me suffit de
« constater ici le fait qui me parait démontré: que les
« eaux de Contrexéville possèdent la propriété d'exciter
<t fortement la contractilité de l'appareil urinaire, etque
« cette propriété les rend utiles pour déterminer l'ex« pulsion des gros graviers, en même temps qu'elle
« conduit à un diagnostic plus certain de la pierre vésie cale, question qui a plus de portée qu'on ne penso. »
Civiale, avec sa grande expérience pratique, avait soin
de signaler que le ténesme vésical devient insupportable
sous l'influence des eaux, pour peu que ce viscère soit
hypertrophié et disposé à se contracter avec force. 11
ne manquait pas de faire des réserves pour les cas où la
vessie serait frappé! d'atonie eL a,'ait la précauLion d'a.
jouter que: probablement Z' expérience ferait connaître
d'autres particularités enC01'e. A la .Gn de ce passage,
s'il parlait de l'usage de l'eau de Contrexéville comme
�-9conduisant à un
diagnostic plus certain de la pierre
1
vésicale, c'était pour rappeler sa supériorité sur oertaines eaux qui ont l'inconvénient de masquer la présenoe
de la pierre; mais son affirmation n'était pas absolue,
oomme nous allons voir que le sera celle des auteurs
venus après lui.
Voici, par exemple, ce que nous lisons dans l'ouvrage
du Dr V. Baud, ancien inspecteur des eaux ùe Contrexéville, mort en 1.875: (1)« L'eau minérale de Cone: trexéville mérite d' oocu pel' une place d' éli te parmi
« les moyens propres à déceler l'existence de la pierre.
Sous l'influence du trait.ement mis en usage à nos
(l, sources, les pierres subissent bien les érosions que
li: nous avons cléjà mentionnées, mais, les oas exceptés
« où leur médiocre volume leur permet de franchir la
« filière vésico-uréthrale dont les dimensions et la oon« tractilité ont été mises dans des oonditions nouvelles
« plus favol'ables, ces érosions, oes lacunes de lasurfaoe
« deviennent plutôt un obstaole qu'un enoouragement
« à la continuation du traitement hydrominéral: le s
li: parois vésioales se contracten t plus énergiquement sur
« un corps plus ù ur, plus irrégulier et partant plus
« blessant; on a pu pousser L'entreprise jusqu'à ce point
« sans autrps risques que ceux d'une légère irritation
« prompte à se dissiper; il se peut que l'on soit en cou« ragé à passer outre, mais il peut aussi devenir plus
« prudent de s'arrêter.
« Telles sont les deux perspeotives offertes par nos
« souroes aux malades qui portent dans la vessie des
« pierres dures: les oxpulser si elles ne dépassen t pas
(i) Dr V. Baud, Contrexéville, GouLle et gravelle, in-80, 2- éd.,
Paris, f870, p. 2t!2.
�-10« un certain volume et si l'organe vésical est en bon
élaL; reconnattre dans le cas contraire l'urgence de
recourir ~L la lithoLritie (:1).
« Nous rappellerons, sans y insister autrement, avec
« quelle opportunité l'eau de Contrexéville se l'ecom« mande comme traitement préparatoire, comme moyen
« de disposer l'organe uréthro-vésical à supporter im<! punément les épreuves dela manceuvreinstrumenlale
« de la lithotritie, du séjollr etde l'expulsion des débris
« de la pierre (2).
« En résumé, dit encore le Dr Baud, j'en suis venu à
« regarder la présomption de la pierre vésicale cor.:lme
« une indication et non comme une contre-indicalion
« de l'emploi de nos eaux, ù,la condition quo la veso~
« du malade ne soit pas compromise par de trop graves
« lésions·organiques (3). »
Dans ces di ITéren ts passagos de son livre, nous tl'Oüvons toujours Je Dr Baud affirmant, sans réserves, que
s'il existe une pierre dans la vessie, l'usage de l'eau
minérale la fera découvrir, ct qu'il D'y a aucun inconvènient, qu'il y a même avantage, au point de vue Ile!".
résultats ultérieurs, il faire l'essai du traitemont hyaruminéral dans cos cas.
Voyons mainle,nant ce que pensé à ce snjet l'inspecteur actuel de Conl.rexéviUe, le Dr Debout d'Estrées:
« Quan t aux corps étrangers que ronfermenlles ';Gies
« urinaires, dit-il (4.), si leur volume en permetl:J.soI'tie,
«
~<
~o
(1) Dr V. Baud, loc. cil., p. 286.
(2) Dr V. Baud, loc. ~t.,
p. 204.
(3) Dr V. Baud, loc. ·cit., p. 377.
(ft) Dr Debout d'Estrées, inspecteur des eaux minérales de
(:onlrexéville, Br. in-S o , Des eauœ minél'ales de Oont1'ja;évW~,
éd. iS72.
�.. - Il -
il est rare qu'ils résistent à cette action, ct on peu t en
« avoir joumellement la preuve autour do la source du
« Pavillon. Lorsque, au contraire, un calcul volumineux,
« ignoré jusque-là, se tl'ouve dans la vessie ù'un buveur,
« l'eau, en le débanassant de cet enduit muqueux qui
« le recouvre plus ou moins complètement, démasque
« nElttement sa présence par L'irritation que déterminent
c: au col de la vessie les efforts d'expulsion; c'est ùonc
« url critérium do la pierre vé~icl.e
dans les cas dou<li. teux.
Il est évidenL que l'opération est néces« saire (1).»
Dans un autre ouvrage plus récent, 10 Dr Debout d'Estrées n'ost pas moins affil'maLif : « Beaucoup de calcu« leux, djt-il (2), se l'I'mdent à Contrexéville pour pré« venir la récidive de cette douloureuse maladie;
« d'antres, qui ont la pierre sans le savoir, sont éclairés
« sur lour état par l'action do l'eau minérale, qui, en
« les renseignant, leur permet de se fuire opérer avant
« que l'irritation consécutive à la présence prolong'ée
« ùu calcul ait compromis le succès de l'opération. »
«
(t) J'ignore où le Dr Debout a vu l'enduit muqueux dont il
parle ici el qui recouvrirait plus ou moins complètement la
pierre; pour ma p:ut, j'ui assisté il de nombreuses opérations de
tailles pratiquées par Jllichon, Civiale, Caurlrnont, I!J professeur
Cuyon, et j'ai toujours vu los pierres ex traites de la vessie (lorsqu'il s'agissait de pianos d'Rcide urique, d'oxalatll de chaux ou
de cysLille) aussi nettes et dépourvues d'enduit muqueux quo si
ollas avaiont été récemment nettoyées avec un(l brosse. Jo ne
parle pas des pierres à revùtement phosphatiquo, baignant dans
une urine alcaline et plus ou moins enduites dll glaires liIantes ct
visqueuses.
(2) Dr Oebon!. d'Estrées, inspecteur des eaux de Cont.rexéville,
Guide rnécl'iwl à Contrexéville, '1H79, p. 9ü, 20 éd., 1881.
�-12 Plus loin (1) il cite l'opinion des DU Mallez etPhilipps
conçue en termes non moins explicites;
4: Les eaux de Contrexéville, dU M. i\1allez, ont une
« triple action: action chi.mique sur la masse du sang,
« comme le démontrent leurs effets dans la goutte et la
« diathèse urique; action dynamique ou expulsive sur
« le rein qu'elles débarrassent avec une rapidité et une
« puissance incomparables des concrétions lithiques,
« sables, graviers cu calculs, qui se forment dans cet
« organe ou s'y arrêtent. Leur efficacité ùans la gra« velle, s'accompagnant ou non de coliques néphréti« gues, est attestée par des milliers de faits; enfin elles
« ont une action tout à fait spéciale sur la contractilité
« et l'irritabilité vésicales. Le moindre calcul, le plus
« petit corps étranger dç:tns la vessie, ignoré du malade
« avant Ifingestion de l'eau de Contrexéville, se révèle
« aussitôt après quelques jours de traitement hydro« minh"al. O'est une présomption d'affection calculeuse,
« qui équivaut presque à une cortitude, que l'augmenta« ti on ou l'appari tion de douleurs vésicales par le fait
« de l'eau de Contrexéville ».
Celte dernière phrase du Dr Mallez est parfaitement
exacto, mais, comme je le montrerai dalls co travail, la
réciproque n'est pas vraie, c'est-à-dire qu'on ne peut
pas, de la tolérance dos eanx conclure à la non-existence de la pierre.
« M. Philipps, continue le Dr Debout, autre autorité
« en matière de calculs vésicaux, s'exprime ainsi:
« Les eaux de Con~exéviIl
onl encore le grand avan« tage de signalef la présence de petils fragments de
« pierre L{Uù les instruments n'avaient pas pu trouver
(1) Dr Debout, Guide méclical, p.106, ~07
et 108.
�-
13-
« après la lithotritie; les eaux, en provoquant les con« tractions de la vessie, rélndent à cet organe une puis« sance diminuée ou pel'dne, et par ces contractions
« apportent ces fragments lllconnus jusque sur le col
« vésical.
" Nous pensons inutile, ajoute le Dr Debout-d'Estrées,
« de multiplier ces citations; il est aujourd'hui bien
c: acquis que Contrexéville est le critérium de la pierre
4: dans les cas douteux. »
On comprend que les malades qui redoutent l'exploration par la sonde (et tous la craignent plus ou moins)
soient heureux de trouver dans des ouvrages aussi
autorisés que ceux des Dra Baud et Debout, l'un ancien
inspecleur, l'autre inspecteur actuel des Eaux de Contrexéville, des assertions qui j usLifien t leur pusil!animité; aussi s'empressent-ils de venir faire l'essai de nos
eaux avant de se décider à subir le ca thé léris me explorateur.
Et qu'on ne s'y méprenne pas: je ne prétends pas
dire que dans la majorité des cas, les faiLs ne se passeront pas comme l'indiquent les Dr. Baud, Debout d'EsLrées, MaUez et Philipps, comme l'avait dit avant flUX
mon vénéré maître Civiale; je crois seulement, parce
que l'expérience clinique me l'a appris, qu'il y a de
nombreux cas où les choses se passeront autrement, et
c'est sur ces exceptions à une règle, qui me paraît posée
d'une façon trop absolue, que je veux aUirer l'attention
dans ce travail, me proposant de montrer ensuite que
contrairement à J'opinion du Dr Baud, l'usage de l'eau
minérale de Contrexéville n'est pas toujours inoffensif
chez les malades qui ont la pierre. Enfin je rapporterai
brièvement les observations des malades que j'ai renvoyés de Contrexéville, parce qu'ils avaient la pierre,
�-Hsans leur laisser commencer un traitemfmt inuLile. Les
conclusions à Lirer des 64. observations de calculeux que
j'ai recueillies à ConLrexéville se poseront pour ainsi
dire d'elles-mômes par la logique des chiffres, et je les
résumerai à la fin de ce mémoire.
CHAPITRE 1.
Cas dans lesquels l'ingestion de l'eau minérale de Contrexéville a été bien supportée, quoique les malades
eussent une ou plusienrs pierres dans la vessie.
Le traitement hydrominéral n'a en rien servi dans ces
cas à diagnostiquer la pierre (22 Observations).
OBSERVATION
I.
M. L ..• , 59 ans, ox-notaire de Paris, arrivé à Contrexéville le
1 er juillet 1875.
En 187i rétention d'urine après refroidissement; en février
1875 môme accident nécessitant le cathétérisme évacuateur pendant 2 mois. Atteint depuis longtemps d'eczéma ano-périnéal,
M. L ... rend souvent des sables et des graviers rouges, ce qui
le décide à venir à Contrexéville. Ses urines du matin, examinées 10 2 juillot, ont les caractères suivants: Densité 1,025
n. acide, ni sllcro, ni albumine, dépôt très abondant, jaune clair,
formé exclusivement de cristaux d'acide urique. Pendant sa cure
M. L ... expuba une grande quantité de graviers d'aCide uriquo,
en forme do grenaille, et euL pendant plusieurs jours une rétention d'urine qui rendit Je cathétél'Îsme néce~sair;
Je s')ndage
fut pratiqué avec lln0 ",sondo de gomme, uniquement pour évacuer les urines. M. L.~
quitta Contrexéville on parfait état, et se
porla bien jusqu'à son rotour qui eut lieu le H. juin '1876, A son
arrivée à Contrexéville, M. L ... me signalo ce fait que de Lemps
en tem ps il éprouvo un peu de sonsibilité au gland à la fi n do la
�-15miction. L'examen des urines y fait constater, ouLrede nombreux
cristaux d'acide urique, un dépôt catarrhal l'ormé de globules de
pliS, qui n'existait pas l'année précédente. La cure minérale se
passEl sans aucun incident fâcheux. M. L ..• boit au maximum
10 verres d'eau minérale sans en être incommodé. Mais la sensibilité du bout de la verge persiste, surtout après la marche. Ce
symptôme, joint à la persistance du dépÔt catarrhal Jans l'urine,
me décide à proposer à M. L .•. , une exploration vésicale qu'il
accepte, et qui me fait constater la présence dans la vessie d'une
pierre dure, mobile, assez grosse, qui existait certa:nement l'année précédente et ù laquelle on peut pout-être rattacher les rélentions d'urine de '1871. et de 1875. Ainsi M. L ..• a pu, deux
ans de suite, boiro l'eau minérale à doses élevées, sans quo celleci ait donné le moindre éveil sur la présence de cetle grosse
pierre qui a été broyée avec succès à l'automne pal' le professeur
Guyon, 4 mois après le départ de Contrexéville.
OBSERVATION
11
III. E.,. 56 ans, négociant à Paris, arrivé à Contrexéville le
i7 juiltet 1875.
Grand-père et cousin germain goutteux dans la ligne paternelle, oncle maternel opéré de la pierre, tels sont les antécédents de famIlle de 1\1. E ..•
Goutltlux depuis 9 ans,I\1. E .•. a eu dans les premiers jours
de janvier 1875 une colique néphrétique 'à la suite de laquelle
aUCun gravier n'a été expulsé; il vient ù Contrexéville pour combattre à la fois sa goutte et sa gravelle. Comme depuis 4 ans la
mictioD se fait lentement et par un jet étroit. sans force, je passe
tous les 2 jours dans le canal de M. E ... UDe bougie progressivement plus grosse, depuis le nO ,15 jusqu'au n' 23, en vue de dilater ['urèthre et de faciliter l'expulsion des graviers, s'il en existe.
Ce traitement est bien support4 ainsi que l'ingestion de J'eau minérale, aussi ne ma vient-il pas à l'idée de proposer à M. E, •.
une oxploration qu'il aurait certainement refusée.
Cependant au mois d'avril 1876, apri\s une course en voiture,
M, E .•. éprouve des douleurs de cystite, avec légère hématurie.
La professeur Glolyon aussitôt appelé constate la présence d'uue
�-16 pierre qui est broyée en 4 séances. Cette pierre était formée d'acide urique, elle était dure et existait certainement dans la vessie
pendant la cure minérale de 187;$, sans que celle-ci eût donné
l'éveil.
OBSERVATION
III
Général Th"., 56 ans, arrivé ft Contrexéville le 7 juin 1876, Il
Y a 1;$ mois que le général Th ... a commencé à souffrir des reins
et de la vessie; à plusieurs reprises il a expulsé des graviers volumineux d'acide urique, dont l'un arrêté à la fosse naviculaire, a
nécessité le débridement du méat, Les urines rendues le matin
au réveil sont claires et limpides, celles du SOif après une journée de fatigne sont brunes et renfermen't de nombreux grobules
sanguins. La miction est fréquente, impérieuse et suivie de cuisson au bout de la verge; pensant qu'il reste probablement dans
la vessie qU'elque calcul semblable à celui qui a été oxpulsé avec
tant de difficultés le mois précédent (mai lS76), je propose au général Tb ... d'explorer sa vessie, mais il préfère voir auparav ant
l'elfet que lui produiront les eaux, La cure hyrlro-minérale ù
hautlls dOSflS t12 verres, c'est-à-dire 4 litres le matin ù jeun, au
milieu du traitement) est bien support ée; elle n'amène aucune
expulsion de graviers, mais améliore la miction qui cesse d'être
impérieuse.
Cependant après son départ de Contrexéville 10 général Th ...
prend part aux grandes manœuvres et a plusieurs hématuries en
descendant de cheval. L'année 1877 se passe assez bien pour que
je
le général n'éprouve pas le besoin de venir à Contrexéville, où
symptôLes
1878,
d'aolÎ.t
mois
au
Je vois pour la deuxième fois,
mes présentés par le général Th ... , sont les mÔmes qu'en 1876,
mais il un degré plus intense : la miction très fréquente, impé~
rieuse, est suivie de douleurs au bou t de la verge, pendant Je
il y a du calme. Les urinos du matin,
jour; la nuit au contr~e
acides, ne renfermen l pas de sang, tan ..
légèrement catarrhal
dis que celles rendues dans la journée et surtout le soir sont plus
ou moins brunes et sanguinolentes,
En présence de ces symptômes caractéristiques de la pierre, je
propose de nouveau au général 'rh ... une explout ion vésicale
os;
�-
17-
qu'il acceple; dans 10 but d'émousser la sensi bilité très grande
du canal, je passe Lous les jours une bougie de gom me, tout en
falsanl prendre l'eau miner'ale à doses modérées. Sous celte double influence, la sellslbi lilé du col véSical se calme. Le gé néral
peut fUlre tOIlS les jou rs de grandes promenadl's à pied, sauter
des fo ssés, etc , Aus,i, bien convaincu que Je m'a larme à tort, et
qu'il ne peUL pa s avo ir la pierre, pU isque les ea ux cal'llent les
symp tômes morbides au lieu de les exaspérer, le général se refuse à l'examen qu'il avait d'abord accepté; le ltaitemeot minéral est continué à doses élevéet: ct le générJ I qui tte Contrexéville
après trois semaines de séJou 1', enohan té, cette fois encore, du résu 1tat qu'il a obtenu.
Mais les fati gues d'une inspection générale pendant laquelle il
monte beaucoup à cbtval, ramènent des accidents tellement caractéristiq ues , que lEI généra l Th, .. fait ap pele r le profcsscu r
Guyon, Dne pierre volumineuse est trouvée eL broyée, après bien
ùes pél'lpé ties, pendant l'hiver 1878 eL l'été i 879. J'ai revu plusieurs foi s le géné ral Th... qui est venu à C\lntrexéville en
1879, 80, 8i et 81 ; il va très bien.
Certainement cdte piene découverte SClIlcmflnt en 1871.1 existait dans la vessie on 1876, ot la cure minéralo, au liou d'e n révéler l a présence, a éle si bien supportée en 187(; et en 1878 qu'elle
a inspiré au général uo\:) séCUrité fâcheu.e, puisque celle pierre
a pu, pendant deux ans, prrndre des dimensions tell es et amener
des acciden ts si sérieux qu'on a fdilli recourir à la taille.
ÜUSl>nVATION
IV
M, G.. " 42 ans, de Toulouse, arrive il Contrexéville le i4. juin t 876
Lo père de 1\1. G. .. e~t
atleint de la gravelle urique; lui-même
souffre deflui
~' 181;8 de coliquc!:! lIép hrétiq ues attribuées à ce
qu'il'l de maUl'aioll5 dents et mangc très vile, ce qui l'a rendu
dyspeptiqu e.
A la sui te des coliques nrphréLiclurs très forles qu'il a eues en
I 8G8 et'· 1860,1\1. G.•. a rendu de volumineux graviers d'acido
urique.
il sc plaint (je mictio ns fréquenA .on arrivée à Contrpx~viJle
les, impérieu ses pendnntle jour, II\'eC douleur dans le gland en
Uron ni aIt .
�U~
terminant, la marche occasionne au niveau du col vésical une
sorte de tItillation plltât désagréable que douloureuse.
Les urmes ont u ne .Jen~ité
10 l~, R. acide j le dépôt blanc, n uageuli. qui s'y forme par le repos Es t composé de cC311ules épithélial es, de cristaux octaédriques d'ôxalate de chaux et de globules
sanguins.
J e propose à M. G . . . une exploration à laquelle il se reLise:
il vient précisément à Contrexéville pour sayoir à quoi s'en tenir
sur ~a maladie, sans avoir besoin de recourir au (~athél'smc
qu'Il redoute énormément. Les eaux son t prises à doses pl'ogressivem ent croissantes, et M. G ... dit s'en trouver parfaiteme.zt)
preuve bien certaino, selon lui, qu'il n'a pas la pierre; aussi
part-il de Contrexéville enchanté du résultat obtenu .
Cependant les années suivantes, les symptômes de la pierre se
sont accentués; en 1880 M. G ... , yaincu par la douleur, conseni
enfin à se laisser sonder; mais on lui trouve une Vi erre si valu;
mineuse, que la lithotritie n'est pas jugée pratic'l.ble . Il subit la
tai lle périnéale ct succombe à uno hémorrhagie. Sans la fausse
sécurité que lui avait inspirét, la cure minérale de '1876, venant
à l'appui de
pustllaDlmité, M. G... n'aurait pas laibsé pendant 4 ans grossir cette pierre, déjà voluminouse à cette époque
très probablement, et il aurait peul-Mm pli subir avec succès la
lit ho tri tie.
sa
OBSERYATION
V
M. D . de B ... , 60 ans, arrive à Contrexéville l e 9 juillet 1876.
Lo père de 111. D. de il ... a été atteint pendant longtemps
ù'eczlima chronique j lui-mê me a été sujet dans Son enfance 11
dos poussélls d'eczôma, à das él>istaxls répétées, plus tard à des
Dovraigies intercostales et des congestions hélllorrhoïdaics. Enfin
il a re~slLi
des douleurs rhumatismales aux épaules, aux poignets el au genou <lrolt; l'arthrltis chez lui n'est dUlIC pas douteux. Sans avoir jamais eu de coliquos néphrétiques, M. D. de D...
~ souvent remarquo.ù,,· sahles fOU gOfl dans seR urine"
mal~
depUIS Je mois de lIOV"li';hl'llU:!71i l'état de!! urirws s'ost (~o,lJpèt
!lIellt mudlfié j au IHlu d'otl'e at:ides et lIU ].JI'éblJllLer dus dtlp0ts
rouges, elles :ont devenues aicallllos, félideb, cat. l'I'hales, vi~-
�--Hl queuses, et leur émission, accompagnéo de douler~
termin a les
dans le gland, est fré(ju ente et impérieuse pendant le jou/'. En
janvier 1876, première hématurie avec fièvre pendant une quinzaine de jours; depuis cette époque le.. secou~:
de l a vOitu re
au gmentf'nt les dOldeurs qui J'ûtentissent sUltOUt il l'extréllllLé de
la verge. L'u sage de l'eau de Contrexéville prise à domicile l'OUI'
couper le vin aux repas amène du soulagement il ses souffrances.
111. D. de B.. , vient faire une cure à Contrexévil le, où je le vois,
pour )a pre mi ère foilO le 9 juillet 1876; son facies est altéré, le
teint est pâle, cachedique; cependant l'estomac est bon, le
velltre libre. Les urines du matin, exam,nées I~ 10 juillet, ont
les caractèros suivants: Densité, 1026; R. [l'ès alcalIne , odeu!'
fétide, dépôt très abondant, j aulle verdâtre, filant, vi queux,
glail'eux, formé de globules de pus allurés e t de cristaux prismatiques de phosphate ammoniaco-magnésien.
Les différents symptômes énumérés plus haut me faisant S(;Upçonner la présonce d'une pierre dans la vessie, je propo "o à
M, D. de B.. , une exploralloll (ju'il Tl'fusp, disant qu'il sera lJien
temps de se ~oumetl'
au ~olJdage,
pOUl' lequel il a uue grande
répu gnance . s'il ne pCIIl pas supporle r If' traitpment minoraI.
Sous l'innuence de l' eau Ue Contrexéville en bois~n
ct ne
douch es froides très courteb données sur tout le corps, l'amélioration es t rapide, comme le prouvent les différents examens ùe
j'urine.
Le '15 juillet. Densité 1016, H. faiblement alcaline, peu d'odeur,
dépôt blanc, terne, ni filant, ni i~qJeux,v
formé de globulf s de
pus avec quelques rares cristaux prismatiques de pl~oshit'
ammoniaco-magnésiens,
. Le 20. Dfllls ité 10 lB, R. acide franche; léger dépôt blanc, terne,
j au ne au fond, formé de globules oe pus et ue nombreux cri~taux d'acide urique.
Le 26. Densité 10t7, R. acide franche, dépôt rougeâtre formé
de globules sanguins et d'urate UmOl'flhe de SOli le . En même
temps que les urines b'améliorai ent, l'etat général S'] romonlUlt,
)e toint perdait sa pâleur e l ~1.
O. de B. •. transformé quittait
Con trexévi ll e le 30 jlJillet, enchanté de sa cure, qui lUI a~i
t
prouve ljue, conlnllrement à mon opinlOll, il n'a\ait f a~
la
pierre, pUI~
!u'au lieu de l;'exa.pér'l'l', lu" ~ynl(tÛ.J
lo~",_'
Cl
généraux s' étaient amendés sous l'inOuor co dl' l' ·au mi, ('r, 1('.
�-
20-
Mais le bénofice obtenu à Contrexéville ne dura pas: l'alcalinité des urines reparut bientôt, les hématuries se reproduisirent
tous les deux jours sous j'Influence de 1:1 marche. La meloti, à
doses homéopathiques, atténua ces hématuries, qui ne revinrent
que tous les huit jours.
M. D. de B ... revient à Contrexévillo le 22 juin 1877. L'état
général est meilleur que l'année pl'écédellte, mais les urines sont
encore alcalines, catarrhales et fétides.
Cette année encore l'amélioration est rapidement obtenue.
22 juin 1877. Densité 1024, R. très alcaline, dépôt abondant,
verdâtre, glaireux, visqueux, formé de pus altéré et de phosphates ammoniaco-magnésiens.
Le 30. Densité 10l(", R. acirle franche, dépôt abondant blanc,
terne, dense, formé de cellules épithéliales, de globules de pus
avec quelques globules sanguins.
Le 9 juillet. Densité -l015, H.. acide franche, dépôt peu abondant, blanc, terne, léger, formé surtout de cellues épithéliales,
avec quelques globules de pus et qU'llques globules s~lngu
ins.
La présencê du sang daus les urine s apres le moindre exercice
me parait toujours devoir être attribuée il une pierre vésicale.
Mais M. D. B .•. , auquel sou médecin homéopallJe a dit que ses
hématuries étalent causées par des hérno'-l'tloïdes du col vésical,
se refuse plus que jamais à une exploration, et quitte ContrexéVIlle le 11 plillet dans un état très satIsfaisant.
Le hénéfice de la cure de '1877 se maintient, grâce à la précaulion qu' a le malade de boire chaque jour un e bouLeJile d'eau du
PavJilon. Les urines se sont rarement !!!onLrées alcalines eL
catarrllllles; le plus sou veut elles ont été limpides, acides ou
neuLres; il Y 8 eu quelques hématuries l'ares ct saLIs douleurs.
TrOIsième séjour à Contrexéville le '1.7 jUill 1878.
La fatIgue du voyage a ramené l'état catarrhal des urines qui,
cette anuée encore, dispuruit rapidement sous l'inlluence du traitement minéral.
21 juin 1818. Densité 1021, R~
très alcaline, dopi!L verdiltre,
visqueux, très adhéi-e,n.t au vase, formé do pus altero et de
phosphates.
Le 10 juillet. Densité 1012, R. acicle [ranr.he, léger dépôt,
blullc, Lorne, forme de cellulos épithéliales avec quelques rares
glouules dt' pU R. L'4111t gonéra l est bon et M. ]J. de H ... quitte
�-
:?l -
Contrexéville 10 I!J juillet, de plus el1 plus satisfnit des résultats
qu'il y obtient.
Cependant dans les premiers jours de févrior 1879, après uno
longue c,oul'se en voiture par un temps froid, M. D. de B... a
une h6maturio considérable SUIVie de rétention complète
d'urine. Le Dr Mallez, aussitôt appelé, pratique le cathétérisme
évacuateur eL laisse à demeure une sonde de caoutchouc.
Quelques jours après il pratique l'exploration vésicale à laquelle
M. D. de B, .. se refusait depuis trois ans et constate l{l présenco
d'une pierre qu'il dÂtruit en une séance de lithotritie le
20 février.
Le soulagement. est considérable après celle première opéraliJn, mais les urines res tent alcalines. Le 5 juin Hne nouvelle
hématurif:' considérable ramène le Dr Mall ez auprèsde 1\1. D. deB .•.
Une deuxième pierre est constatée et broyée en une séance.
Aussitôt l'acidil6 des urines reparait. Ajoutons que depuis ln
rétention du mois de février, M, D. de B .•. est obligé de se
sonder li ou;) fois par jour.
Je ne veux pas pousser plus loin cette obsel'valion si intéressantr, mais déjà lon~Ie;
qu'il me suffise de dire qu'en oclobre
1880 et janvier \88\, le D' Mallez a dû intervenir pour hroyer
de nOllve aux calcu \s pho~atiqües.
Ainsi voilà un malade qui venu à Contrexéville en 1876, ayant
dans la vessie ur.e pierre dont les signes étaient bien caractérisés, non seulement a pu fairo une cure complète sans voir ses
a éprouvé un Eoulnç;ement qui lui
symptômes s'exaspérer, m~is
a donné en apparence raison contre mon rlingnostic, pt ce ré~ul
tat s'est reproduit en 1877 el en \818. Si bion quo c'e t fortUItement eL à l'occasion d'une rétention que M. D. de B ... , se trollvant entre los mains d'un spécialiste expérimenté, a consonti à
une exploralloll vésicale dOllt 10 résultat négatif n'était pas (Iouteux pour lui.
OnSERVAl'lON
VI
M. M .. l, âr;é do ni ans, vient à Contrexéville pOUl' in première foi~
le ter juillet 1877.
Voici ce qu'il mo raconte. Dans sos antécédonts do famille, il
ne se connait qu'un oncle qui ait eu la goutte.
BIBLIOTHË.QUt:;
dos Scienr
1
l
1
''
DI'.
9 méd'~al
~
V'''HY
-=='-""'===::.'
�22 .inmnis d'excès de table, menant un e
Très sobr€', ne fai~,nt
vie très active, M. M ... a {té hémorrho'idaire dr 18 il. ml nns .
Il y a 8 ou 9 ans il a eu des coliques néphrétiquNI bi!'n caractéri~ées
après lesquelles aurlln grwier n'il. été expulsÉ. La goutte
n paru pour la première fois chez lui il. l'âge de 70 ans j (·lIe a
sllccessivement attaŒué les pieds, les genoux eL la main gauche ;
depuis celte époque elle raparalt chaque année au mo is de mai .
Ces accès de goutte sont fl'anrhemeut aigus et da courte durée ;
dans leur interva Ile la santé est excellente .
Il Y a un an" pendant un voyage en Suisse, en août 1876,
M. ;VI... a pu pour la première fois une hémat.urie qui lui a fait
penser qu'il avait prut-être la pierre . Le Dr Auguste Mercier,
conRullé au retollr de ce \'ojllge, pratique l'explorlttion de la
vp~sie,
ne trouve pas de calcul el déchre à 1\1. M... qu'il n'a pas
la pierre . Il lui conseille de l'ombattr'.l les hématuries, si elles se
.
Ce moyen ,
reprodllisent, par des pilules d'erlr0t de ~eigl
employé à pluRieurs reprises, a toujr~
bien réuss i. Depllis cette
époque, néanmoins, ItlS cahots de la voiture ont tou,;ours ét6 ma l
supportés; ils déierminenl du malaise général, de la pesanteur
au périnée, et de lég-èl'es hématurips, tandis que la lor.omotio n
en chemin de fer ou en tramway n'amène aucun accident
Actuellement 10r juillet 187ï, il n'ya pas d'hématurie, mais la
[TJi~ton
l'RI fréquente, impéri!\lIse, et répétée environ 6 fois dans
If' jour Pol 6 foi~
la nuit; elle n'l'st pas rlouloureuge, mais seulemrnt suivie d'un pel! de cuisson au hout de la verge.
Le seul traitement que M.
ait fait jusqu'à prllsent a consisté il alterner de l'eau de goudron avec des pilules d'ergot de
seigle et df's capsule~
de télébenlhine.
E.'JJarnen ries urines du malin '2 juillet 1871 :
Demité 1020, R. aeirlr, dépôt ahon .Jant gris rosé, terne. formé
de nombreux globules de pus avec qnelques globulps de sang.
En rai~ol
des symptômes relatés plus haut, qui (',hez un
homme ayant eu des coliques néphrétiql1es sans expulsioll de
négatifs
graviers, devaient nécf>ssnirement, malgré les résulat~
d'ilne exploration, faire penser 1 une pierr{l vésieale, le trtlile~t' très
doucement el commencé par l'inment minéral fut c(\fI;lu
d'eau minérale, ProgressivrmAnt les
gestIOn de dûmi -vcrf>~
do~p
furent al~meés,
et M. M.,. au milieu de qa cure put
hoi)'!' 10 vrrrps do Bil cl'ntilitrr.s dans la malinflf'. Ce trflilllmrnt
M.:.
/
�fut bii'n support.é et. ampna nn amendement notable des symptôm s. Les llIirti ln~
,'j linul'm'nt de fr~Jle'
: J fois par nuit
ail liell rie 6; ansHi le ~2 jllillet M. \\1... quittait-il COllt,rcxt.:ville
apri's ses trois semaine;; do traitement, euch:lnté du résultat
qu'il en avait obtenu, At biAn p~rsuadé
que l'opinion du Dr Auguste Mercier se treuvait confirmée par cette tolérance de l'ea u
minérale.
Le 22 jnillAt 18i8 M. l\T ... vient à Contrr.xéville pOUl' la seconrle
bien porté (:epuis lin Rn, q n'a pas eu d'hémafois; il s'est trè~
turie malgré une vie 11'"s monvementée; il supflorte bien maintenant les rallots des voitures et des omnibus, et n'éprouve plus de
donl('urs au hout de la verge cn finiH>allt d'uriner; seulement il
nrrive quelquefois que, vers la fin de la miction, le jet d'urine est
bl'I~quemn
intl'l'rol11 pu pour reprendre quelques instants après.
Au point de \'Ill' ne la goutte ['amélioration n'a pas été moindre.
M. M.. , qui a IHlHsé les mois ne l'évrier et de mars dans le midi,
n'a l'as (li sa crisCl de gontte: h"bituf111e du mois de mai; tout s'es t
hon,é à qurlq IPS doull'lIrs pa<sagères dans lu Ir ain et le poignet
~au01\(>
. Examen des urines du matin 23 juillct 187H: D. 1011i.
n. Rcid!:', dépôt abondant dense, lPI na, brun, formé de glob ules
de !-lus, de globules sanguins avrc quelques cri~taux
d'a~ie
urione et (l'oxalate de chaux.
.
Le trallement hydrominél al est aussi bien supporté que l'année
pr;'cérlellteet ~1. 111... se trouve si bIen qu'il se laisseellLrllÎuer pa r
des amis à faire une lon!-ul' plomenal'n à pied le 30 juillet; eu
reverant d'l cetle course il a ulle hématurie abondante, sans doulf.1urs.
gxamen des m'ines du Ri juillet: D. 101'2. R. il" irl e, nepM abo ndant brun , terne, deus'l, lormé dH nombreux globu les sangu ins,
de glohulcs de pus, cellules épi lheliales et quelques cristaux uriques. Je faiS ceSser l'lisage de l'cau mille/ale, (.!arder le rl'pos et
jl.' passe r.haqlle juur clans le l'alla! une bou~rie
oe gomme no 17
pour érnolisSN la senSibilité du col vésica l, l'n vue n'une explo ration que M. ~I ... a été le promil'r il. me domanrler ; celle-c:i est pradIfficulté; la proglate est volumineuse e t
tiqlJée le :-1 aOllt ~ans
derrière l'Ile .ie trouve une pierre dur!', mohile et a~sz
gros se.
iW' \\1. quill l Contre évil le 10 li aoflt bien décidé à ne pas se fa iro
opé['pr ta nt 1111(\:1 pier.o ne l'incommodera pa~
plus nU'l'l1e 'Ir, 10
�-::!4 fait actuellement; il se propose s!'ulement d'éviter les excès de
marche et de courses en voiLure.
M. 1If. .. qui se porte à merveille depuis 2 ans et attribue celle
bonne santé aux cures minérales qu'il a failes en 1877 et 1878,
revient spontanément à Contréxéville et commence son traitement
le 3 août 1R7!:l, sans venir me voir, parce que je l'avais enf!agé a
s'sbstenir de tout traiLement minéral. Il me fait appeler le 6 août
à cause d'un gonflement douloureux du testicu le gauche qui le
relient au ht. CeLte épididymite, que j'attribue, tout d'aborri, à
la présence de la oierr résiste aux émollients, aux pommades
résolutives calmantes et -le rapidement à l'ariministration de
quelques pilules anligoutteuses, ce qui me fait penser quel\l. 1\1. ..
a lin accès de goutte sur le t('sticule.
Pendant tout le temps qu'il garde le lit M. M ... boit chaquA matin un litre d'eau minérale en 5 ou 6 verres espacés de 1/4 à 1/4
d'heur~;
bientôt il peut allor continuer sa cure à la source et
quitte Contrexéville le 23 août parfaitrment bien portant.
En 1880 etl'D 1~8
M. M... revient à Conl rexévi il o et se porte si
bien qu'il ne .vien t me voir' qne par 8mitié; dans l'hi ver de 188\, il
a eu un accident rie voiture terrible; une fracturo comm iDutive
des deux os de lajambe rlroilp. l'a forcé à garder le lit pendant 6
mois; aussi ne vient-il pas à Contrexéville en 1882, muis au mois
de décembro '188'2 je l'ai rencontré su promenant, ù pied dans les
rUlls de Paris j il portait gaillardement ses 81 ans et ne souffrait
pas de sa pierre qu'il évite de trop secouer.
OnSERVATION
Vll
M. l'abbé Cl ... , ~9 ans, curé rlans l'Aube. Juillet 1876, III. l'abbé
Cl. .• a eu pour la première fois rirs coliquos néph rétiq ues il y a
un an, en aoÎlt 187~,
il n'a expulsé aucun gravier; depuis deu x
mois la miction est dev[1l~
fr{~qunto
el impérieuse dans le jour;
elle ost quelques fois suivie de légères douleurs à l'extrémité de
ries.
la verge; jamais d'hétn~J.
La cure minorule :1 h1ules do~f's
est très bion suppo rtée , elle
n'am ène aucune expulsion cie graviers, mais fait c(\sser Ir, fréquonce des miction s; en octobro, novembre et décembl'e 1870,
�-
2::1-
M. l'abbé CL .. a do iégères coliques népbrétiques et après cha.
cune, il expulse do petits graviers d'acide urique.
Au mois de janvier 1.877 pour la promière fois il a un accès do
goutte aux pieds qui le tient au lit pendant 3 semaines environ.
Le 12 juillet '1877 retour à Contrexéville; la fréquence des beFoins d'uriner, la douleur au bout de la verge à la fin de la miction existent comme l'année précéden te , mais avec plus d'intensité. Bien persuadé qu'une cure minérale ne fera pas sortir cette
année un calcul déjil trop gros en tR76 pour 6tre expulsé nat.urellement, je pratique l'exploration vé,icale et je trouve une pierre
dnre, mobile, de moyen volum e. L'abbé Cl. •. quitte aussitôt Contrexéville et est lithotritié avec succès l'hiver suivant par le professeur Guyon.
OBSERVATION
VllI
M. Ch... 66 ans, de Roanne, arrivé à Contrexéville le 26 juillet
1878.
Depuis 20 ans M. CIl... est dyspeptique, sujet à la constipation
et aux douleurs de reins, mais il n'y a que 3 ans qu'il se plaint
de troubles urinairos; la miction est fréquentt', impérieuse et
douloureuse en terminant. Jamai s il Il'a eu d'hématuries, mais il
a fréquemm ent la nuit dos érections douloureuses suivies d'éjaculations sanguinolentes. Une exploration faite à Lyon n'ayant fait
découvl'Îr aucun calcul dans la vessie, M. Ch ... qui ne se soucie
pas d'être sondé de nouveau, vient à Contrexéville espérant que
la Cure minéralo fera cesser sos soufIrances ou le renseignera
positivement sur lour cause.
Après 4 jours de traitement minéral les douleUl's en urinant ne
s'amendent pas et paraissent même plus pénibles à cause de la
fréquence des mictions de la matinée. Je propose à M. Ch ... d'explorer sa vessie; il accepte et, pour émousser la sensibilité du col
vésical, jo passe les 1or , 2 et3 août IIne bougie no n dans le canal,
tout. on faisant continuer l'u sage de l'eau minéralo à doses modérées. Sous cette double inlluence tous los symptômes d'irritation
. ; M. Ch ... peut faire gans fati gue des promevésicale dispal·~ent
nades à pied de plus de 10 kilomètres i aussi pour lui, l'expérience
est-elle probante et toute exploration esL inutile; il contÎuue sa
�2(j
cure minérale en ;mgmentant les doses, boit ju~qn'à
10 verres le
mati n à jrun ~lIns
ar:cident et ljuiLle Con tfl'\xévll1e le 16 août. enchanté d'avoir arquis, !;ans recourir rie nouveau il la sonoe, la
cart; tud!' que 811 v!\ssie ne renferme pas de pirrre.
Cependant Il peine e~t-i
l de retour à Roanne que les sOl1fr~n
ces vesicali'\S reparaissent avec beaucoup plus d' intensité .
M. Ch .. . sc renli. à Lyon où on Ini trouve une pierre vo lumineuse
qui est attaquée par la lithotritie au mois de septembre, mai~
des
accidents rie néphrite surviennent et M. Ch .. . succombe cians ics
premiers jours d'octobre.
OB~ERVATIN
IX
An mois de mai 1877, au moment où j'allais quitter Paris pour
me rendre à Contrexévillr, j'eus la visite de M. R •.. , âgé de
72 ans, qui oepuis plusieurs- années faisait la cure de Contrexéville rlont il se trouvait très bien j il n'avait jamais consulté rie
mêdpcio et, voulant cette annee s':ldr~
à moi, il v(>nait savoir
quand je partirais. J'appris alors l'jue depuis plusieurs années
il avait. oes urines catarrhalePo, fétides, qu'il urinait du sang
après la marche et les cOlr~es
en voiture, qu'il avait <lAS mictions fréqnenteR, impef"ieuses, avec élancements rlans la ver~
en
terminant, maiR que tOUq ces sympttimes s'amendaipnt promptement ROUS l'InUuence des eallx je Contr"xévillo. Los ~ines
de
1a pierre Naient si cnractérisl iqllos qlle j'ongngrni M. R ... à ne
pas venir à Conlrrxéville sans s'ôlre préalablement fait sonder,
ce quo je ne pouvais pas faire puisque jfl parlais le ,jour mênH',
et je ne lui cachai pas que probablement il avait la pierre, Il me
fit la f(;ponse à laquello je m'altend:us: il savait hien qu'il
n'avait pas ln pielTB; il vf\nait depuis trop longtempll à Conlrexévi\lo pour ignorer que les l'laux ne pouvent pas ôtrfl supportées
par' lrs rakuleux. Sur mon l'efll!'! formel dfl dil'igm' sa cnre minerate ~i une f'xplorntion n'élait pas faite allpuravl'nt soit li. Paris,
soit à Contrexéville, il ma promit, de suivre mon (".0118 il. Jo n'en
en tl'ndis [11111'\ parlM crttA anrH~e-là,
ma is (ln ,181" il vint mn VOil'
à Contrf'xévillfl pt me'ra
~ nta
qu'il avait été Rondé par 10 Dr 11('liquct. Celui-ci lui avait trouvé des plrff'CS ' i volrniu~s
qu' Ji a vai t cl Ù III i fa il 0 la tn ille ; ou tre 3 ,:?;ro~se
pierres phosl'halÎrlurs il ava it enlevé un fongus vés ical fibl'eux.
�-
27-
M. R ... , à part une petitl' fistllie périnéale qui pel'sistait, se
trollvait bien guéri et ne venait pas mo consulter, mais ~eul
ment me remerci er du bon conseil que jo lui aV.l~
donné
l'année précédente. Il me dit qu'il urinait plus souvent la nuit
que le jour, ce qui me fit suspecter l'intégrité de ses reins, mais
je n'examinai pas ~es
unnf's.
Il mourut deux ans après, pendant l'hivel' si rigoureux de
i880, enlevé par une pneumonie, peut-être déve loppée sous l'influence d'un état rénal qui aurait pu être évité si la présence
de la pierre avait été reconnue plus tôt.
Ici encore Contrexéville a inspiré au malade une fâcheuse sérurité entretenue par les propoR de table d'hôte où chaque malade se croit capable de diriger lui 'lL les autres bien mieux que
les médeeins de la station , qui ne rêvent que plaies et bosses et
vet;lent trouver des pierres partout.
OBSERVATION
X
M. Rog ... , de Troyos, âgci de 64 ans, arrive à Contrexéville le
3 août l879.
M. Rng ... urine
Sujet aux douleurs rie rrins depnis lon~tmps,
lentement et vide incomplètement sa vessie. Au ml)is de révrier
Ih7\\ il a une rétention complèt.e ct'urine -1\1i amène pendant la
nuit l'incontinence par regorgement et oblige 10 malade à se
sOll'ler [) plusieurs reprises chaque nuit et tros souvont dans le
j ou r.
Les urinos examinées le 4 août 1879 sont très rou~es,
fotilies.
ité 1020, R. alcaline, dépôt très abondant, visqlleux, filant,
formé rio pus alLéré et do phosphatrs ammoniar,o-magnrsions,
avec: de nomhreux ~lobis
rio gang. Sous l'inflnenee du traitoment minéral l'amélioration est rapide.
Le. 9 aOIU. DenRito 1017, R. acido, rlépot peu abondant. blanc,
terne, ni filant, ni visqupux, formé exellisivemont rie !!lobules do
pltR . Le lG et le 23 août môm(>s résultats.
M. Ro~.
n'est plus obligti rie se sonder que [1 fois par ,jour el, il
lui sufli t de RO sonder le soir en se courhaut puur éviter pelldrlllt la nuit la miction par regorgement.
C<' lll\ amélioration persIste jusqu'au mois de novembre
[tell
�-
28 --
des douleurs de vessie; apres chaque
cette époque ~urvient
sondage, aussitôt, que la vessie est vidée, il se produiL une douleur aiguë dans la verge, cette douleur 50 produit aussi pal' la
tion assise.
toux et la po~i
Consulté pal' lettre à ce sujet, je réponds à M. Rog ... qu'il a
probabl ement la pierre et je l'engHge à se faire explorer. Effectivement le Dr Solmon, de Troyes, constate la présence d'une
pierre daus la vessie.
Ill. Rog ... est litbotritié pal' le professeur
Au printem ps 18~O
Guyon qui le débarrasse de 2 pierres phosphatiques. Ici l'atonie
vésicale, comme l'avait indiqué Civiale, a empêché l'cau de
Contrexéville de révéler la présence de la pierre qui existait d ails
la vessie.
OBseRVATIoN XI
M. La ... , 49 ans, de Corbeil, arrivé à Contrexéville le 4 août
{879. Antéc..édents arthriti ques; grand père goutteux, mère rhumatisan te.
M. L ..• légèrement dyspeptique, n'a jamais eu de coliques
néphrét iques preprem mt dites, mais a souvflnt souffert de maux
de reins, conaidérés comme des lumbag os; il ya un mois, en
juillet, il :l eu un léger accès de goutte aux gros orteils.
Sans souffrir positivement en urinant , M. La ... accuse une
certaiJ'!e cuisson au bout de la verge à la fin de la miction ; il
craint beaucoup d'avoir la pierre et désiré que jo m'assuro par le
cathétérisme que sa crainte n'est pas fondée. Voici le résultat
fourni pal' l'examen de ses urines: 5 août matin. Densité 1DM,
R. acide, dépôt abondant, condensé, jaune rougo, formé do cristaux d'acido urique, avec quelques cristaux octaédr iques d'oxa·
late de chaux et quelqu",s cellules épithélü\les ; 1) août après p"osau ..
menade : même dépôt et, en plus, de nombreux globules
guins.
par le paesage de bougies que le canal
Après m'l'Me as~uré
, je pratique l'exploration vésicale qui
sensj!)1e
peu
et
était libre
e de plusiflul's calculs de petite
présenc
la
tLre
reconna
me fait
pOllrl'Ont être expulsés SOIIS
calculs
ces
que
t
Espéran
on.
dimensi
é avec la dilatation du
combin
minéral
nt
trailemo
du
ce
l'influen
�-:.!9canal, je fais boire à M. La .•• l'eau du Pavillon à doses progressivement croissantes et .le lui passe tous les deux jours une
bougie de gomme. Quoique M. La ... ait bu, au miliou de sa
cnre, '12 verres d'eau, r,'est-à-dirr. 4 litres, et que la dilalation ait
élé menée jusqu'au nO 25, aucun gravier n'est expulsé. Le traitement a été d'ailleurs très bien supporlé el la cuisson du bout
de la verge a diminué au lieu d'augmenter,
Au mois d'octobre 1879 M. La .•. est débarJ'~s
en une séance
de lithotritie pdr le professeur Guyon, Il revient en 1880 par
précaution et se porte à merveille.
OnsEuvATION XII
M. Bé ... , 05 ans, d'Auxerre, arrivé à Contrexéville le 17 août
1879. Vu pour la première fois le 23 aoftt. Antécédents: grand
père eL mère graveleux.
111. Bé .. . a beaucoup soullert de l'estomac en 1878, mais cette
dyspepsie est actuellement guér ie. Jamais il n'a eu de coliques
néphrétiqufls, ni de maux de reins, mais il se plaint de troubles
urinaires depuis 3 mois: les mictions sont fréquentes, impérieuses el suivies d'une cuisson vive au bout de la verge; la
marche el les secousses de la voilure amènellt des douleurs de
bas-ventre.
Il Y a 15 jours M, BEi ... a été sondé par son médecin d'Auxerre
qui n'a pas trouvé de pierre.
Arrivé depuis 7 jours, M. B ... a commencé aussiLô t son traitement sans directlOn médicale, et est arrivé à boire 9 à 10 verres
le malin à jeun, sa ns la moindre fatigue; s' il vient me trouver
ct me demander une consul taLion, c'est uniquement pour 50
rendre aux sol licitations de ses amis qui ne trouvent pas prurient
qu'à une première Cure il ne se fasse pas diriger pal' un médecin.
Je l'omots à M. B •.• deux flacon s pour qu'il m'apporte le lendemain, dans l'un les urines qu'il rendra en se réveil:ant avant
d'avoir marché, et dans l'aulre les urines émises après une
promenade.
Voici lEI résullat de l'oxamen do ces deux urines:
2\'août 18ïnmatin. Densité -1021. n. acide, urines limpides, claires, dépôt abondant, condensé,jaunebrillant, formé de crisfaux
�-
30-
d'acide urique, de cristaux octaédri que::; d'oxalat e de chaux, avec
quelque s rares glohules sangnin s.
24 août, apTès pTomenade. Den sité 10'20. R. acide, urines très
rouges, sanguin olentes . Même dépôt cristalli n que dans celles
du matin et, en plus, de nombre ux globules 5angu ins.
Je déclare alors àM.Bé ... qu'il a probabl ement la pierre et qUb
je ne veux pas diriger ~a cure, sans avoir préalab lement exploré
a
sa vessie. Tout d'abord il so. refuse à cette explora tion, qui
ue
q
semble
ui
1
il
;
urs
uinzejo
q
a
Y
il
ultats
~
é
r
sans
déjà été praLÎq u6e
la facilité avoc laquel!e il support e l'eau minéral e à do ses élevées
; il
depuis huit jours prouve pertinom ment qu'il n'a pas la pi erre
s
opiuion
les
connait
il
dont
Debout,
Dr
le
,
...
Bal:d
Dr
le
me cite
Parc.
du
ations
par les convers
,
Cepend ant à la fin il sedécid e; je m'assur e, séance tenante
lendeJlI
et
bougie
d'une
passage
le
par
canal
de la liberté du
ait
main matin, 25 août, le cathélél 'Îsme explorat eu!' me permett
mobile
dure,
pierre
d'une
vessie
la
dans
e
pré30nc
la
r
de constate
et assez grosse, puisqu'i l fallut au professe ur Guyon pne séance
prolong ée de la lithotrit ie pour l'en débarra sser à la fin du mois
d'octob re 18'79.
J'ai rencont ré M. Bé ... Ii Contrex éville l'année suivant e; il 'e
ju'il
porlait li m.orveille et prenait les eaux par précaut ion quoi
n'eût plu,; la moindre gêne dans la miction .
OBSERVATION
XIll.
28
M. Ch. V ... , 58 ans , de Paris, arrivé à Contrex éville le
août 1819.
M V... n'a jamais eu de coliques néphrét iques, mais seuleSa santé génér:!l e est
ment quelque s maux de reins pas~ger.
bon appétit et dîne
~
l
d
mange
il
d'excès,
.excelle nte; sans faire
ses miction s sont
temps
quelque
Depui5
trè" souvent en ville.
au bout de la
cuisson
ù'une
suivies
sont
fréquen tes et
dev~lIus
et 11 conment
dernière
sondé
l'a
Guérin
. Le Dr Alphons e
ver~'
vessie.
la
dans
pierre
st:1té la présenc e d'une petite
1022. R. acide, dépôt
Ul'ines (lu matin 20 aotU 1879. Dpn~Î\é
uriqUl1, avec <[uo1d'acide
x
l
a
t
~
i
r
c
de
formé
,
Jaune pàle, hrillant
s sangui~.
globule
r:lI'O&
s
quelque
el
afSs
qu.es r,ellules épithé'li
�Urines dit
~9
31
août après 1me promenade de 10 kilvmèt1'es.
Elles sont très rouges, ~alguinoets;
il s'y produit un dépôt
brun allondant, formé exclUSivement de globue~
sanguins.
M. Ch. V ... est envoyé a Contrpxéville dans l'espérance que
sa pierre, qui a paru petite, pourrait être expulsée natu.rellement; il commence donc 5011 traitement et arrivo bientôt à boire
dans la maunée 12 et ,14 verres d'pau minérale. Tous les deuxjours
je dilale le canal par le passage d'uno bougie (du nO IG au nO ~3),
mais aucun gravier n'est expulsé. La cure minerale est bien supportoe pendalitles"roissemallles réglementaires. Au moi~
Ge janvier 1\1. Cu. V ..• I:SL débarrassé de sa pierre en une séal1ce de
1!1l1Otritié par le professeur G Iyon. Dt:puis celte épuque je l'ai
n,vu ch;:.que année à Contrexevlile, où il vient pal' précautIOn. 11
se purte à merveille.
OBSERVATION
XIV.
M. P ... , 3~ans,
deDouai.arrivé àContrexévillele10juin '18i9 .
Lrthntique el asthmatique, M. P ... a ~outf
rt des reins à plusieurs repi~s,
sans avoir eu de vrai li coliques néphrétiques.
Pour la première fois il bt:l plaint de troubles de mictiou en avril
879 et a manifestement de la cystite aiguë; ce!! symptômes
cèdent à un traitement émollient et au repos absolu. Un rétréc issemen t de l'urèthre ayaut été constalé est traité il Douai par la
dilatation. Ilt M. P ... m'est adressé à Contrexéville pour uu léger
catarrbe vésical attribué a ce rétrécissem ell t.
1010.. Il. acide,
Examen des IU'ines du //latin 11 juin. DClé~,
léger dépôt blanc, terne, lion condons!!, formé de globules de
pus, a\ec que!ques cristaux d'aCide urique et quelques cellules
épithéliales. Le traitement minéral est très bien supporté et n'amène aucune crise douloureuse du côté des reins ou ne la vessie. Après avoir quitté Contrexéville li lns les premiers jours de
jUlllflt, M. P ...• faisant une excursion il pied dans les Vosges, re.
marquo pOUl' la premiore fOIS il Gérardmer lIu'il rend des urilHlS
rouges, sanguinolentes, apl'os avoir sauté un fossé un peu largu.
L'hivor SUivant, .1 Douai, 1\1. P ... a ou pluslUurs 16"or05 hcm,lturi03 suns douleurs après avoir marché. Son rotrécissemeuL est
�-
32-
traité par le passage de bOllgies tous les 10 jours. La santé générale est excellente.
De retour à Contrexéville le 10 juin 1~80,
M. Po,. me racont\!, sans y attacher d'import~nc,
les accidents d'hémat urie
qu'il a éprouvés à Gérardmer et à Donai , J'examine les urines
du matin comparées à celles émises après une promenade, et le
résultat de cet examfln est tout à fait caractéristique,
Urines clu matin. Densité 1020 . R . acide, dépôt abondant, léger, blanc, terne, formé de globules de pus, de cellu le!> épith éliales éL de quelques cristaux octaédr iques d'oxalate de chaux.
Urines limpides, coloration citrine.
Urines apl'~s
trois heures de marche. Densité, 1021. R. acide. Ces
urines sont très rouges; dépôL brun, abondant formé presqu'exclusivement de globules sanguins avec, quelques globules de pUs
et cristaux d'oxalate de chaux.
En passant une bougie pour explorer le canal, en vue d'un cathétérisme qui me paraît nécessaire, l'extrémité de cette bougie,
après avoir pénétré dans la vessie, frolle contre un corps dur,
rugueux, qui est manifestement une pierre.
M. P ... quitte Contrexéville. Cependant plusiours sondages
pratiqués à "paris ne font pas découvrir la pierre; les symp tômes rie cystite reparaissent; dès qu'ils sont calmés, M. P ... , retourne à Douai, bien convaincu que je me suis ll'om pé et qu'i l
n'a pas la pierre. Cependant au printemps 1881 les héma turies
s'étant reproduites à plusieurs reprises, M. P .• revient à Paris
et je suis convoqué il la séance de lithotri tie qui va être tentée:
cette fois la pierre esl trouvoe et broyée; elle était Jjxée au so mmet de la vessie, suspendue pour ainsi dire, comme un lustre, à
la paroi supérieuro de cet organe; cette position rdre des ca lculs, signalée par Leroy d'Etiolles, a été étudiée par le professeur
Guyon (1) ot )'écemment par le Dr Dl1bllc (2).
Huit Jours après cotte première séance, qui avait enfin confirmé mon diagnostic porté noufmois auparavant, le jour même
où une seconde séance de broiement devait être faite, des sym~
~ ' l) Guyon, Leçons cliniques sur 'les maladios des voies urinalrog, 11l81, Parl~,
p. Sa'2 .
(2) A. Dubue, Notll ,~ J/.I ' un caR do lithotritie, Ann. des mal. deI!
org. gonit. urin., l ro année, 1. l, na 1.
�-
33-
pLa mes de néphrite aiguë survinrent et enlevèrent le malade en
deux jours.
Est-ce la position anormale de cette pierre qui empêcha les eaux
minérales d'en révéler la présence pendant la cure de 1879? C'est
probable. J'ajouterai que les exploraLions de l'automne L880 el i'opération du printemps 1881 furent faites pHrle même chirurgien,
le professeur Guyon, dont la grande expérience et l'habileté
opératoire sont si C0nnups, et qui n'a pas un instant mis en doute
l'existence de la pierre, quoiqu'illne réussît pas à la découvrir.
OBSERVATION
XV.
Le capitaine D ... , 59 ans, de Nantes, arrivé à Contrexéville le
1er juillet 1879.
La première colique néphrétique date de 1867; elle a élésuivie
cie l'expu~ion
d'un gravier rouge. En 1871, pendant. sa captivité
en Allemaglle, le capitaine D... a des coliques hépatiques. En
1878 deuxième colique néphrétique suivie de l'expulsion de plucette époque la marche et
sieurs graviers d'acide uriLJue; depui~
la voiLure amènent des hématuries légères; les besoins d'uriner
sont fréquents et impérieux; il Y a cuisson au bOllt de la verge à
la fin de la miction. Les urines examinées à plusieurs reprises,
le matin, ont toujours plé~en
les mêmes caractères.
2 juillet 'l879. Densité 1011. R. acide, dépôt peu abondant, léger, terne, formé de cellules épithéliales, de cristaux d'acide
urique et de nombreux globules sanguins. Les 12 e 17 juillet.
mêmes résultats. Ces légères hématuries paraissent venir des
reins et non de la vessie, puisque c'est dans les urines du matin,
avant touLe fatigue, que nous les Obsflivons.
Le traitement minéral est bien supporté à closes élevées; l'irritation vésicale s'est calmée sous l'Influence de l'eau (ln boisson
et en bains; l'état général s'eSL amenoré et sans les hématuries
qui se prùduisent après la marche, le capitaine D ... se croirait
guéri.
En septembre, novembre, déceruore 1879 elen janvier 1880, légères coliques néphrétiques suiVies cl oxpulsion LIe graviers petits
ct rouges. Bn ,juin 1880 un acclden grave à une jambe force le
au .it; pendant I:etle réclusion forcapitaine D .•. à l'es 1er 38 jOlr~
coe il expulse plusieurs graviers unques.
Brongniart.
:'1
�-
34-
Retour à Contrexéville le !~ août 1880. Le voyage a causé de la
fatigue vésicale; les besoins d'uriner sont fréquents et impérieux.
Examen des urines du matin fi aotU. D. ·1022 R. acide, dépôt
blanc nuageux, jaulIâtre, formé de cristaux d'acide urique, d'oxalate de chaux, avec qUAlques globules de pus et quelques globules
sanguins.
L'amélioration cette année n'est pas aussi nette qu'en 1879 j la
oure se passe sans accidents, mais l'irritation vésicale persiste,
ainsi que les petiLes hématuries après la moindre marche. Le 2
septembre, à la demande du capitaine D... , je pratique l'exploration de la vessie et je constate la présence d'une pierre assez
grosse, mobile et dure.
Le capitaine D ... est opéré au commencement d'octobre 1880 par
le Dr Reliquet qui, en 3 séances, le débarr:!sse d'une grosse pierre
urique et de plusieurs petites. Je l'ai revu en '1881 et '1882 aUant
bien.
OnsERVATHlN XVI
M. L. G, .. ,6 t ans, du département du Cher, arrivé à Contrexéville le 30 juilM 1880.
Père mort à 75 ans d'une maladie de vessie.
M. L. G.,., sujet depuis longlem ps à des éruptions eczémateuses
des creux poplités et de la région anopérinéale, a eu de fréquentes coliques néphréLlques, à la suite deS quelles il a rendu de
très petits graviers n'excédant pas le volume d'une tête d'épingle.
Depuislespremiersjoul's de juillet 1380, M. L, G... éprouve une
excitaticn vésicale qui parait due à la présence d'une pierre clans
la vessie: besoins d'uriner fréquents et impérieux! douleur au
gland à la fin de la miction, souvent arrôt brusque du jet.
Une explorution vésicale a été tontée par le médecin de M. L.
G.. , mais il existait un tel état spasmodique du col vésical que
la sonde n'a pas pu pénétrer dans la ve$sie.
Ewamen des 'l.wines du iH juillet matin. D. '1020 R, acide, dép6t
blanc, lôgor, formé de cellules épithéliales, avec quelques gloI.ndes de puset qu elques cristaux uriquos. 31juillet après 71Wl'clw,
mèrr.es caractor(\s et, en p!.l;Ill, de nombreux globules de sang dans
le dépÔL qui est brun.
�~35-
Le 30 et 10 31 juillet je passe une bougie nO 15 et 1G pOUl'
émousser la sensibilité du col vé~ical
et je fais prendre des bains
sans permettre de boire l'eau minérale. Le {or août je procède à
l'exploration vésicale qui est facile; le bec très court de la sonde
rencontre dans le bas-fond de la vessie des pierres qui paraissent
petites et nombreuses,
Espél'ant que ces pierres pourront être expulsées sous l'influence de l'eau minérale et de la dilat.ation du canal, je passe tous
les 2 jours une bougie de gomme; j'arrive à la fin de la cure à
passertrèsfacilementle nO 2:>, Pendant ~on
traitement M. L. G...
a expul~é
7 graviers d'acide urique, sphériques et de plus en
plus gros, à mesure que la dilatationfa;sait des progrès; il quilte
Contrexéville après une cure minérale de six semaines, le 12 septembre, allant bien, n'éprouvant plus ni besoins fréquents d'uriner, ni douleurs dans le gland et se croirait guéri si, ayant son
départ, je ne m'étais assuré par une dernière exploration qu'il
restait en core plusieurs calculs dans la vessie.
Rentré chez lui M. L. G... continue le traÏlrment parla dilatation; tous les 2 jours son médecin passe uno boug:e nO 25j le 7
octoure expulsion du /:(UlO gravier qui séjourne 2 beures 1/2 dans
le canal et amène Ull peu d'hématurie. Le 19 octobre un gruo gravier est expulsé après des souffrances proln~ées
j le môme jour
un IQmo calcul s'engage dans le canal) et) après 8 heures de souffrances, est repoussé dans 1.1 vessie par 10 médecin. Le 27 octobre nouvel engagement sans plus de ré~ulats;
10 calcul est encore
repoussé dans la vrssiej enon 105 novembre la dilatation ayant
permis le passage d'une bougio nO 26, le calcul s'étant encore
engagé dans le canal est expu lsé à l'aido d'une injection n'huile
portée avec une sonde jusque sur lui.
En pr6sence de la dirficulLé d'oxpulsion de ces derniers graviers
et d'accord avec le DI' Gougué) de Meaulne (Allier) qui a si heureu~mnt
triomphé de ces difficultés, je conseille 0. M. L. G... de
110 pas continuer la dilatation et de renoncer à l'espoir d'expulser naturellement les calculs qui restent encore dans sa vessie.
11 se repose cio tout traitement pondant les mois de novombre et
décembre et vient à Pal'is dans Ills premiers jours de janvier 'l8t! f.
En deux séances do lilhomtie 10 professeur Guyon le débarrasse
df.\ nomlJreux petits calculs dont les débl'is pesaient:30 ~ralHI".
�-
:36-
Aussitôt après l'opération ce qui restait encore de symptômes
dispara ît.
vési~aux
En '1 88I,J'ai revu M. L. G.. , àContrpxéville; il se portail à merveille, urinait facilement et sans aucune !:(êno.
OBSKRVATION XVII
M.l'abb é M... , 70 ans, de Bar-sur-i\:Jbe, venu à Contrexéville
pour la premièr e fois le 17 août 1878. Depuis lonj!temps l'abbé
M... est dyspeptique et êprouve des douleur s de reins, sans coliques néphrét iques .
11 urine fréquem ment la nuit comme le JOUI', eL la miction est
douloureuse et accomp agnée d'hémat urie après la marche et les
Courses en vOiture.
Le cathétér isme explora teur me faiL reconna ître qu'il existe
dans la l'essie une grande quantitë de graviers qui me paraisse nt
petits et pourron t peut-ètre sorlir naturell ement.
M. l'abbé M... boit chaque jo ... r -LO verres d'eau de 33 centilitres, 8 le matin à jeun, 2 dans l'après- midi; tous les 2 jours dilatatIOn dtl canal commencée par no -l~i et poussée jusqu'au nO 19;
malgré la presence de ses nombr(>ux calculs dans la vessie, l'uhbè
e
M .. . support e très bien la cure hydrom inérale, mais il n'expuls
apri:s
s
semaine
3
enviroll
e,
d'octobr
mois
au
nt
seuleme
rien. C'est
son départ de Contrexé\'ille, qu'il commence l'éliminatIOn de CilS
graviers qui soot régulier s, sphériq ues et du volume de gros
pois. Du mois d'octobr e au mois de décemu re, 69 petits calculs
ont ainsi expubé s.
Retour à ContrexéVIlle en mai 1879.
Cure hydro-m inérale bien support ée comme en i878. Lo~
toujours rendues avec rréquence
miues sont acides, catrhle~,
l'expulsion des OH graviers, les
malgré
somme,
Eu
jour.
et
nuit
symplômes vésicaux persisten t. L'abbé M ... est bien convain cu,
comme moi, qu'il a encore des calculs dalls la vessie, mais il
espère que, comme l'aonco précéde nte, il les expulse ra après son
départ de Contrex évillo; je ne faiS pas d'explor atIon.
saison à ContreJ<.évilie.
En III ai '1880, Iroi~ème
M. J'abbé 1\1 ••• Il'a expulsé aucun
,
r
l
o
p
6
s
.
~
I
O
S
à
renlent
Contrai
s alcalines, glairouses ct parfois
devenue
sonL
urines
ses
;
!-;ravier
�-
87
sanguinolentes; sou~
l'influence du traitement minéral, elles
rerlevionnent promptement acirles. Th11is comme I('\s besoins
1J'uriner rrstent froqullnls et impéJ'ieux, je sonde M. l'ahbé l'IL.,
et je constate qu'il a encore la vessie pleine de petits ealcu~.
Il
continue sa cure s~n
accidents et au mois de décembre 1080,
3 séances de lithotritie le débarrassent de la plus grande partie
de ces calculs.
En mai et en septembre ,1881 deux petits calculs ont été encore
broyés. 1\1. l'ablJé revu à Contrexéville en 'l81H et en '188'2 allait
très bien; il est le frère de M. M.. " qui est le sujet de l'observation L, et a été lithotritié par le profes3eur Guyon pour une
gro se pierre d'acide urique.
OBSERVATION
XVIII
M. de B, .. , 64 ans, de Paris, venu à Contrexéville pour la première fois le 25 juin 1881,
Sa mère était rhumatisante; son père a fité op'.iré de la pierre
par Civiale.
M. de B.... à part quelques pou~sée
d'eczéma généralisé,
'est toujours bien porté.
En 1880, pour la première fois, il a eu une rétention complète
d'urine qui a nécessité le cathététisme pendant plusieurs jours;
à cette époque la vessie a été soigneusement ex.plorée et on n'a
pas trouvé de pierre.
Actuellement M. de B... , qui urine très souvent et ùont les
besoins sont impérieux dans la journée, peut rester toute la nuit
sans uriner. La marche et les cahots de la voiture rendent ~es
urines sanguinolentes, et à la un de chaque miction il y a un peu
de cuisson au bout de la verGe.
1027, n. acide,
Examen des tt1'incs dtt 26 jttin m(uïn: Den~ité
dépôt blnn', tern<l, I€-ger, formé rie globules de pus, avec quelques cellules épithéliales ct qudquos cri taux d'acide urique, ni
Sucre, ni r.lbumine.
Le 26 Juin, après tt/le promenade : Densité 1016, Il. acide,
dél'ôt blanc, tGrne, légar, rOJlge brun au fond du verre, formé de
cri,taux octaédrifjues d'ox.alate de chaux, de cristaux d'acide
urique, globules de pus et cp.llules épithéliales en prtite Ijuantité
ct de nombreux glol.Julcs sanguins.
�-
:38-
Malgré l'hérédité paternelle, M. de B. .. se fiant à l'explorat ion
négative de l'année précédente et attribuant à une grosse prostate et à des bémorrhoïoes vésicales cos symptômes si caraeté ...
l'i.sJ.jques de la pierre, se refuse à l'exploration que je lui propose.
Je lui fais boire J'eau minérale avec modération, il ne dépasse
pas la dose de 6 VMres (2 litres) le matin à jeull. Ce traitement
est bien supporté et calme les symptômes vésicaux: au lieu de les
exaspérer.
Néanmoing, M. de B" , ayant causé avec M. l'abbé P .. . (obs.60)
et M. Ba ... (obs . 61), chez lesquels je viens de découvrir la
pierre par un cathétérisme absolument inofTensif, vient me
trouver le 9 juillet après 11, jours de eure minérale bien supportée, et me demande d'explorer sa vessie. Après m'être assuré le
jour même, par un passage de bougie, de J'intégrité du canal, je
pratique l'exploration le lendemain matin -10 juillet et je trouve
une pierre dure, mobile, de moyenne dimension. Le trallement
minéral est aussitôt suspendu et M. de B... quitte Contrexéville.
Je lui conseille d'attendre deux ou trois mois avant de se f~ire
opérer et je n'ai pas eu de ses nouvelles.
OBSERVATION
XIX
Le général P . .. , 66 ans, venu à Contrexéville en 1878, 1819,
1880, vu par moi pour la première fois le H juillet 188l.
'
Le père du i;énéral P... est mort à 73 ans d'une maladie uo
vessie, peut-ôtre de la pierre.
Il y environ 6 ans que le général P ... a commencé à souffrir de
la vessie; les besoins d'uriner sout si fréquents et si impérieux:
pendant le jour qu'un urinal en caoutchouc est porté constamment depuis 4 ans; par oontre la nUIt est calmo, le sommeil
cxcollent eL c'est à peine s'il y a une ou deux miclions entre le
coucher et le lever. Chaque miclion est suivie d'une vive douleur
à l'oxtrémité de ln verge; la marche, la voiture déterminent des
hématuries et des dOlileul's tl'èR pénil1les; aussi depuis quatre ans
sa vic eSl-elle forcémen t trè~
~éden
tai re .
Je déclare au général P ... qu'il a très probablement 1.1 piel'l'e.
lE amcn cle,ç w'inc s dt~ . ~ 1[) .i /tillet 18R 1 mrtUn : Dens i lo J 022.
�-
39-
R. acide, urines limpides, pâles, citrines; dépôt oondensé,jaune,
brillant, formé de cristaux d'acide urique, avec quelques rares
~lobues
de pus eL pas un seul globule tJanguin.
Le 1~
jttillet, a1J1'ès une conrle promenade; Densité 1030;
R, très alc:>.line (alcalinité due à ce que ceLle urine a été recueillie dans l'urinal sanR lequel la promenade aurait été impossible), dépôt torne, dense, brunâtre, fCI'mé de cristaux prismatiques de phosphates amonic-gé~es
et de nombreux
globules sanguins.
Cet examen des urines conllrme mon diagnostic de la veille
que le général n'accepte pas. Il m'apprend alors qu'il est déjà
veuu à Contrexéville trois années de suite, que les caux lUI ont
fait beaucoup de bien, ont diminué la fr~quenc
de ses besoins
calmé l'illtensité de ses souffrances, remonté son appétit; il sait,
comme tout le monde ici, que Contrexéville est le r.rilél'ium de
la pierra et que, s'ill'nvait euc, tous ses symptômes se seraient
exaspérés au li~u
de s'amender, etc.
Je fais remarquer au génoral P ... que l'amélioration dont il
me parle a été minime puisqu'elle ne lui a pas permis de renoncer à l'urinal qu'il porle depuis 4 ans: que j'ai déjà vu souvent
l'eau min6rale bien supportée par des malades qui avaient la.
pierre, et qu'en somme, il serait prMérabl"l pour lui d'avoir la
pierre, maladie curable, plutôt qu'une affection de la prostale ou
un fongus vésical, auquel il n'y aurait aucun remède à apporter •
.Te termine en refusant de diriger son traitement, ~j, auparavant,
il ne me permet pas d'explorer sa vessio.
Le générill P ... , très intelligent et très courageux, malgré sa
répugnance pour la sonde, me pOl'met de passser une bougie
na Hi, puis une autre nO 17, pour mEl rendre compte de l'état du
canal qui est libre et peu sensible.
Le lendemain 16 juillet, le cathétorisme exploratour me montrait qu'il y avait dans lu vessie uno pierre dure, peu mobile, qui
m'a paru volumineuse.
Le 17 juillet le général P ... quittait Contrexoville très affecté de
la découverto qu'il venait d'y faire, mais 1012 août il m'écrivait
lui .. mêmo qu'il avait élé. opJro l'avunt- veille eu une séance de lithotritie d'une heure pal' le professeur Guyon qui lui avait broyé
deux pierres 1l'ès dures, pesantensemble, aVllnt dessiccation, 85 gr.
Je l'ai revu en 1~82
il Contrexéville se porlant à merveille, ùn-
�-
40·-
barrassé de son infect urinal, et bien heureux de la bruta!ité avec
laquelle je lui avais appris la vérité. Les urines, absolument
normales, ne présentent à l'examen aucun <.lépot cutarrllll ou
cristallin, et c'est par reconnaissance et par précaution qu'il
vient à Contrexéville.
N'aurait-il pas mieux valu pour lui être renseigné 3 ans plus
tôt et ne pas courir le risque d'avoir à subir la taille?
OBSERVATION
XX
M. T ... ki, Polonais, Id ans, vient à Contrexéville pour la première fois le 5 juillet 1879.
Il ya 8 ans que M. T ... souffre des reins sans avoir jamais eu de
coliques néphrétiques; de temps en temps ses urines sont sédimenteuses et Eanguinolentes; il est dyspeptique, hémorrhoïrlaire,
et n/\ peut pas supporter l'usage du vin, qui, même coupé d'eall,
détermine de l'bémat urie: M. T .. arrive de Carlsbacl, don t il a bien
supporté lu cure minérale; il est trè~
anémié et vient à Contrexéville pour y remonter son état général et en même temps rafraîchir sa vessie; en effel, quoique la miction paraisse norm :lIe,
elle est toujours tiuivie d'un peu de cuisson à l'extrémité de la
verge, indiCQ d'une irritation du col vésical.
Les urines, examinées seu,ement le matin, ont toujours été
trouvées absolument normales.
Le traitement a consisté à prendre tous les jours une douche
froide générale très courte et à boire à la source du Pavillon uu
maximum de 9 verres d'eau le matin à jeun; il a été parfaitement bien supporté. Sous SOli influence, les selles se sonl re/(ularisées, la douleur du gland à la On de la miction a cessé, les digestions sont devenues plus faciles, l'appétit plus franc et j'aormie a presque disparu.
Le 16 juillol '1881, M. 'l'... arrive de nouveau à Contrexéville,
venant de Carlsbad: il me raconto qu'il s'est bien porté depuis
2 ans, mais qu'il ne peul toujours pas boire de vin sans avoir
aussitôt de l'hématurie et des douleurs de vessie. Les mictions
sont plus cuisantes qu'en 187!) et les bémalurips 50 produisent à
la !luite de la marche ou des courses en voiture. En somme, ce
sont les rnémesyMô.~qu'il
y adeuxans, mais plus accentués.
Ces symptômes ayant fali pensor à la pOSSIbilité d'une pierre vé-
�-
41 -
sicale, M. T... on travel'sant Vienne pour se rendre à Carlsbad, se fait
sondel' par un chirurgien qui no trouve pas de pierre ot l'ongago
à retourner à Con Lrex'.lvil le après la cure de Carlsbad. Il ya un
mois de cela; la cure a oté bien supportée à Carlsbad, d'où M. T.
arrive directemen LLe voyage a été long, fatigant. 1\1. T ... est venu à ma consultation on descendant du wagon: c'est une excellente occasion
d'examiner le; urines Tendues aprés la fatigue; je le fais donc
uriner devant moi: ses urines sont très rouges, peu abondantes
et rendues avec de fortes épreintes et une vive cuisson an bout de
la verge j l'examen de ces urines au microscope montre qu'il s'y
trouve beaucoup rte sang et un peu de pus.
Les U1'ines du lendemain matin 17 juillet 1881 sont limpides,
ont une coloration normnle, citrine; le dépôt qui s'y forme est
blanc, dense. crémeux et composé de globules de pus avec quel~
ques cristaux d'acide urique, sans un seul globule sanguin.
Séance tenante, je m'assure que le canal est libre en y passan:
une bougie nO 17 et le lendemain matin, 18 juillet. le cathétérisme
axplorateur me permet de constater la présl'nce d'une pierre dure,
mobile, assez grosse, et qui bien cflrtai:1ement existait dEljà dans
la vessie pendant la cure faite à Contrexéville elli8?!), sallS que
celle-ci en etH donné le moindre éveil.
M. T ... est parti aussitôt de Contrexéville et j'ai su qu'il avait
été lithotritié avec succès par le professeur Guyon.
.
OBSERVATION
XXI.
M. Bu ... , 70 ans, de Paris, arrivé à Contrexéville le 31 juillet
·IS81.
M. Bu ... a eu des coliques néphrétiques il y a dix ans et Il'a jamais expulsé à la suite que des sables rougl'ls. Sa santé générale est excellente, mais depuis un an il éprouve des troubles
uri nai ros consistan 1. en mictions im périeuses et fréq uen 1es pen d an t
le jour (à ce point qu'un urinal en caoutchouc est porté en permanence), tandis qu'elles sont rares la nuit; toute fatigue causée
par la marche ou la voiture occasionne des douleurs au bout de
la verge, avec hématurie; chaque miClion est suivis de cette
même douleur lIans le gland. Les journées sont donc très penibles, tandis quoles nuits sunt excellentos; le sommeil est calmo,
�·12 -
réparateur j c'est à peine si M. Boo. a unfl ou deux mictions enlréj
le coucher eL le lever; comme il urine sans quitter son lit, ces
mictions nocturnes sont bien moins pénibles que celles du jour.
Examen des 1!?'ines du malin t or aout 1881 .
D. ·1021. R. acide, pâles, limpides, r.itrines, dépôt très léger
jaune pâle, brillant, formé de cristaux d'acidfl urique, sans un
seul globule sanguin.
l11tJme jour apTès une cOtwle pl'omenade: D. 1.02~
R. acide, très
rouges; il s'y forme un dépôt abondant, brun, formé de cristaux
d'acide urique, de cellules épithéliales et de nombreux globules
sanguins.
Après cet examen d'urines, qui concordait si bien avec les
symptômes caractéristiques 611 u mérés plus haut, il n'y avait pas
de doutes po"ssibles et je dis il M. B.•• qu'il avuiL probablement
la pierre, qu'un sondage était nécessaire pour eonfirmer ce diagnostic et qut' je ne l'engageais pas à prendre les eaux.
Mais il refusa de se soumettre à cette exploration, sachant bien,
me dit-il, que la cure lIIinél'ale le renseignerait mieux que ne
pourrait 10 faire la sonde. Je déclinai la responsabilité de ce
traitement, que 1\1. Bu ... fit à :::a guise ou sous la direction ct'un
autre médecin. Il vint me voir seulement le jour de son départ,
tOl'L triomphant, car il avait admirablement Rupporté les eaux à
doses élevées; il souffrait moinH!J( avait ainsi acquis la certitude
qu'il n'avait pas hl pierre. Je n'en ai plus entendu parler, mais
il est vien probable que dans quelqucs années, s'il se décide ft
se laisser examiner, on lui trouvera une pierre qui ne sera plus
jlltiticiable de la lithotritie et pour laquelle on devra lui pratiquer la taille hypogastrique par le procédé de Petersen.
OBSERVATION
xxn.
A ces vingt et une obsorvations pergon('I~,
je puis jljonter la
Ruiva Il te tirée cl e la r.lien tèle de mon confrore le Dr Aymé.
M. l'abhé X .. , à~ô
de 80 ans, anciAn cHré d'IL-M. (Soine-et-Oise)
. ~ le pou r la prcmiclre JOib il ya douze aus
a élé cnvoyé il COli 'rexé
par le Dr l\Joisscuct pour dCR trou vies de 11l!ction consi8tnnt Cil LlOs"i"s fréquents, impérieux, avcc douleur terminale dans 10 gland.
�-1j;3 Il Y a six ans le Dr Aylllé l'a sondé et a constaté la préilence ù'u ne
pierre vésicale. La marche,la voiture occasionnent des hématuries
caractérisLiques. Malgré son calcul vésical, M. l'abbé X ... vient
chaque année à Contrexéville où il fait un traitement très anodin,
qui lui réussit à merveille: il boit seulemont 5 demi-verres d'oau
du Pavillon et prend chaque jour un bain tiède de 50 minutes.
Jamais la cure minérale n'a exaspéré les sym ptômes vésicaux
qui ont été constamment amendés à Contrexéville, ce qui explique la persévérance avec laquelle ce vieillard de 86 ans bravo
la fatigue du voyage pour venir à nos sources, qui ont élé pour lui
une fontaine de Jouvence.
Je tiens ces détails du malade lui-même, qui me les a obligeamment donntls, sachant que j'étudiais l'action des eaux de Contrexéville chez les calculeux.
Voilà donc 22 cas de calculs (dont 21 constatés par
)e cathétérisme), chez des malades qui, nonobstanl, ont
pu faire le traitemont complet pur les Eaux de ContrexéVille sans voir lems syOlpt6mes prendro plus d'acuiLé ;
chez presque tous, au contraire, la CUl'e minérale il
amené l'améliorai ion de l'état local. en même temps que
celle de l'état général.
Comment expliquer ces exceptions nombreuses à la
règle établie d'une façon si absolue par mes devanciers '!
Il ne s'agi t pas ici d'une série exceptionnelle comme ou
eu rencontre quelquefois dans la pt'aLique médicale,
puisque la première observation dalo de 1875 et la dornière de 1881 ; ces observations son t au 1l0mbl'e de 22
sur 6/J, cas de calcu 1:,; vésicaux observlJs pal' moi penùan t
ces neuf dernières allnées, c'est-à-dire que plus du tiers
de ces calculeux a pu boire impunément l'eau minérale
de Cont.rexéville qui n'a en rien servi chez eux à po~er
le dingnostic. Je crois donc avoir atteint le buL que je
me proposais au commencemont de ce Lravail, eL démontré que, le traitement minéral do Contrexéville ne
�-
11·-
pouvan t pas condui re à un diagno stic certain cie la
pierm, le Dr Debou t a été beauco np trop absolu en rlisant
qu'il est aujour d'hui bien acquis que Contre xéville est
le critéri um de la pierre dans les cas douteu x.
je pense qu'il est possibl e de se rendre
Cela po~é,
compte des causes qui, chez un certain nombr e de ces
malade s, ont empêc hé les eaux minéra les de produi re
leurs effels habitu els et de révéler la présen ce des pier~
res ignoré es. En premie r lieu, l'atonie vésical e, signalé e
malade s;
par Civiale , peut être invoqu ée chez quatr~
M. L., D. d.e B., Ro. et de B. (obs. I, V. X et XVIfJ) qui
tous ont eu dep, rétenti ons d'urine à un momen t de leur
maladi e, el dont il est probab le que la vessie se vidait,
à l'habit ud8, d'une façon incomp lète.
Ch'3z M. P. (obs. XlV), la singuli ère positio n de la
pierre, fixée à la partie supéri eure de la vep,sie, comme
le battant q'une cloche , peut expliq uer la toléran ce de
cet organe , qui, malgl'é la stimul ation produi te par
l'eau minéra le, n'a jamais poussé le corps étrang er conLre le col vésical .
Enfin jecrois qu'une ùes causes qui ont aillé quelr{u esuns de ces malade s a suppor ter le traitem ent minéra l a
ülé le passai?e ries bougie s de gomm e destiné es à dilaler
le canal en vue d'une explor ation ou d'une expuls ion
possib le de gravie rs; en eU'et, dans 7 cas, ce moùe de
traitem ent a été tmploy é en même temps que les eaux.
étaient admini slréf\s ù. l'iolél'i eur (M. K, obs. II; général Tb., obs. IH; M. Ch., obs. VHT; M. La., obs. XI;
M. Cb. V., obs. XllI; M. L. G., obs. X VI; et. M. l"abbé M ,
ob::;. XVII). Tous les chil'ur: riens spécial istes su.ven t à qUHl
point l'introd uction <W bougie s dans le canal de l'ul'èth re
calme le spasme etÙrri tabilit é du col vésical .
Civiale le premie r, je crois, en a fait la base du tl'ailo-
�-
45-
ment de la névralgie de l'urèthre et du col vésical; j'en
ai souvent obtenu des effets remarquables chez des malades non calculeux. Un exemple bien fl'appant de son
efficacité chez les calculeux est le suivant:
Un malade qui redoute beaucoup la sonde et présente
ùepuis plusieurs a8nées les signes caractéristiques de la
pierre a longtemps refusé de se laisser examiner. Enfin,
vainc.u par la douleur, il consent à se laisser explorer, et
on lui trouve une piene peu volumineuse pouvant être
facilement broyée; l'opération est décidée etle traitement
préparatoire est aussitôt commencé, c'est-à-dire que
tous les deux jours une bougie est introduite dans le canal pOlU'le dilater et en émousser la sensibilité; mais, au
bout de quelques jours de ce traitement, toute douleur
avait disparu et le malad e déclarai t qu'il se con ten tait du
résulLat obtenu et ne voulait plus entendre par'ler d'opération. Si plus tard il se décide à se laisser opérer, sa
pierre qui grossi t chaque jour devra probablemen t être
enlevée par la taille comme cela est arrivé ch el'; M. G.
(obs. IV).
Ainsi l'aton ie vésicale, la position exceptionnelle de
la piet're, et le passage des bougies dans l'urèthre pr..:uvent expliquer chez douze de nos malades leur tolérance
cxr.epLionnclle des eaux minérales; mais chez les dix
autres il m'a éLè impossible de trouver une cause à cette
tolérance. Deux d'entre eux avaient une vessie si irritable qu'ils étaient condamnés à pOI·ter en permanence un
urinal (général P.,obs. XIX, etM. Bu., obs. XXI); il est
vrai que leurs urines n'étaient pas catarrhales et que le
l'CpOS réparateur de la nuitconservait l'intégrité de leur
sanlé générale.
J'ai la conviction que c'est clans l'intégrité de l'appareil rénal qu'il faut chercher l'explication de celte
�-
40-
merveilleuse tolérance ùes eaux minérales chez tous ces
malades (i).
CHAPITRE II.
Cas dans lesquels le traitement hydrominéral de Contrexéville, ayant été mal supporté, a amené la découverte de la pierre qui a été enlevée par la taille ou la
lithotritie peu de t.emps après la cessation de la cure.
8 observations, 8 morts.
OnSElWATION
XXIII.
M. l'abbé IL., vicaire général d'E ... 71 ans, arrivé à Contrexéville le 14 août 187!~.
Les premiers symptômes vésicaux remontent à 1871 ; ils ont
consisté eu dysurie, ct hématuries après la marche. M. IL.,
n'a jamais eu de coliques néphl'étil!ues, mais il soull're habituellemont des reins. Actuellement les mictions sont fréquentes, impérieuses et suivies de la douleur caractéristique au bout de la
verge.
Ces différents symptômos me faisant peosor qu'il existe uno
(1) En terminant ce chapitre, Je crois loyal de rapporter les
de mon confrèl'e et ami 10 Or 13ouloumié, qui
lignes suivanto~,
prou vont quo, avant moi el à mon insu, il avait émis les mômes
idées que moi sur l'inefficacité des Eaux minérales dans 10 diagnostic de la pierre:
Médication hydrominérale de Vittot, par le Dr P. 13ouloumi9, p. 28.
« Un mot avant de quittor le sujet do la pione sur la préton« due utilité des eaux ùe Controxéville et de "iLlel comme moyen
« ùe diagnostic do la piene. On a dit et on répète tous les jours
qu'un excellent moyen do rondre évidente la présence d'une
pierre vésicale consiste 11. envoyer son malacle à l'une de ces
" stations et à lui faire bCfÎ!'o il outrance leurs eaux diurétiques.
« C'est là 1111 lrès mallvà!s llIoyon, tlès souvent infidèle, otle pJun
'" souvent dangereux quand il n'est pas infidèle.»
œ
«
�-
17-
pierre dans la vessie, je propose à 1\1. II. .. une exploration qu'i 1
refuse. N'ayant pas alors l'expérience que j'ai acqui e d~puis,
car c'était le premier calculeux que je soignais à Contrexéville,
et convaincu par la lecture de l'ouvrage du Dr Baud que la cure
minérale était irloIrensive pour les calculeux, je n'insistai pas,
mais je fis boire M. II ... avec beaucoup de modération, par do·
mi-verres, sans arriver à dépasser la dose de 10 de ces demiverres. En outre tous les deux jours il prit un bain tiède de 30 minutes. Les urines examinées à plusieurs reprises étaient acides.
Den sité 1015. Dépôt peu abondant, blanc terne, formé de globules de pus. Pas d'albumine, ni de sucre.
Malgré la dose d'eau très modérée ingérée pal' M. l'abbé H ... ,
la cure fut mal supportée, les douleurs de crstite et celles des
reins augmentèrent, et le 10 " septembre '1874 l'exploration, tout
d'abord refusée, ayant été réclamée par M. II ... je constatai
dans la vessie la présence d'une pierre dure, mobile, de dimension moyenne.
M. l'abbé II ... quitta aussitôt Contrexéville et se mit entre les
mains du Dr Caudmont qui, après l'avoir soigneusement préparé, l'opéra par la lithotritie il la fin de septembre. Il survint
immédiatement des accidents de néphrite, de l'urémie qui
forcèrent à intel'l'ompre le traitement, et M. H... mourut à la On
d'octobre '1874.
On.ERvATION XXIV.
M. Ges ... , 67 ans, propriétaire dans l'Orne, arrivé le;) juillet 187~
il Contrexéville. Vu le 1.7 juillet. En 18G8 M. Ges . . a éprouvé tlne
légère congestion c6rébrale avec embarras de la parole, strabisme, diplopie, ymptômes q4i persistèrent, quoiqu'à un faible
degré, jusqu'en 1870, et disparurent lors dos prflmières coliques
se montrent à plusiours reprises en 1870,
néphrétiques. Cel~-ci
1872 et1H73 et sont chaque fois suivies de l'expulsion de gros
graviers rouges d'acide urique. En 1874, dans les premiers jo urs
de janvier, M, GeA ... a une dernière colique très violellte eL 1011gue, à lu. suite cie laquelle aucun gravier n'a été expulsé. Ce n'est
que quatorze mois après cette colique, on mal's 1875, que M. Ges ...
clJmmença à soull'dr de la vessie j ses urines troubles, bourbeuses,
fotldesj sanguinolentes! furent l'end ues avec des épreintes péni-
�-
48-
bles. La marche, la voiture déterminèrent bientôt des hématuries. A plusieurs reprises le jet d'urine fut brusquement suspendu, enfin la miction fréquente et impérieuse fut constammellt suivie d'une vive cuiSAon au bout de la verGe.
Arrivé à Contrexéville le 5 juillet, M. Ges ... a commencé aussitôt son traiLpment sans direction médicale et, d'après les conseils officieux de ses voisins, est arrivé promptement à hoire
12 verres (4 litres) d'oau minérale dans la matinée. Mais, au
lieu de s'allénuer, ses douleurs augmentant, il me fait appeler le
17 juillet. Les urines du 18juillet matin sont acides, densité 1012,
et préselltent un dépôt peu abondant, blanc, terne, formé de globules de pus, de cellules épithéliales, avec de l'urate amorphe
de soude et quelques cristaux d'acide urique. Ayant conseillé au
Ir.alade de gardel' le repos au lit, je ne pus examioer les urines
rendues après la marche. La faible densité des urincs était due
probablement à la cure faite depuis dou1.ejours, carelles n'étaient
pas albumineuses. Ayant cnnstaté la liberté du canal par le passage d'une bougie nO '16, je pratiquai le H' juillet l'exploration et
je trouvai une pierre durc, mobile et de moyenne dimension . La
cure minérale, suspendue depuis trois jours, fut déflnilivement
cess,.ée, et M. Ges ... partit pourParis,où le Dr Caudmont l'opéra par
la lithotritie. Après la deuxième séance des symptômes de néphrite survinrent, et l'opénlion ne put être COlltinuée. Des symptômes urémiques ne tardèrent pas à apparaître, malgré le régime lacté, et 1\1. (;es ... transporté chez lui, dans le département
de l'Orne, y mourut le 27 août 18i5.
OnSEI\VATION XXV.
M. C... , 57 ans, de Nîmes, arrivé le 4 juillet ISi;) a Contrexéville, vu pour la première fois le 18 juillot. MC ... a un frère
atteint de rétention d'urine, et un oncle qui a été opéré de la
pierre.
Gastralgique depuis six ans. M. C... sou[re depuis qun Ire ans d'un
catarrhe vésical qu'il attribuCl à un refroidissement. Ses urines
tr!ls fétides, catar rh ales, laissant habituellement déposer des glaires chargées de phosphates, ont été très a méliore~,
chaque fois
que M. C .. : ~Aail
usage des eaux de Contrexéville; aussi y eslil venu cn 1872, 73 et 74. Cette année !\J. C... cst arrivé à COII-
�-
49-
trexovdle très fatigué du voyage, et la euro minérale, faite comme
celles des années précédentes sans direction médicale, n'a pas
produit les bons effels espérés. Les urines sont restées fétides,
les mictIOns déjà très pénibles sont devenues horriblement doulourpusAs. Toutes les dix minutes M. C... doit vider sa vessia, la
nt.:it comme le jour. Le prnmier jet est assez facile, puis survient
uno série d'épreintes, de contractions spasmodiques très pénibles
surtout dalls la verg9. M. C... n,e fait appeler le 18 juillet et je
constate par l'exploration qu'il existe une pierre volumineuse,
pho' phatique, au moins à sa surface, et qu'en outre la vessie e~t
incrustée de plaques phosphatiquos. M. C... dont l'état général
est deplorable, qui est épuisé par la souffrance et la perte de
sommeil, va s'installer dans la banlieue de Paris, où il e&t soigné
par le Dr Redquet. L'opération, malgré le peu de chances de
réussit!) qu'elle présente, est tentée par humanité, mais M. C...
succombe bientôt dans le marasme, sans avoir pu être complètement débarrassé de sa pierre.
OBSERVATlON
XXVI
M. A .. " de Marseille, arrivé à Contrexéville le 10r juillet 1875.
Ill. A .. estdéjà venu plusieurs fois à Contrexéville ces dernières
années, el s'est toujours très bien trouvé des Eaüx. J'aurais donc
pu le faire figurer dans le chapitre précédent, parmi les malades
Gui ont bien supporté le traitement minéral, quoiqu'ils eussent la
pierre. Il était alors dirigé par le Dr Baud; celui-ci otant mort
au mois de jllin l875, M. A ... ne voulut pas voir d'autre médecin,
et fil sa cure comme les années précédenLes, à hautes doses.
Cependant il n'éprouva pas les bOlls effets allendus; plusillurs
promenades, et des
hé'llaturies se produisirent pendant de~
symptômes de cystite aigue survinrent quelqües jours avant
l'époqul3 fixée FOUI' son départ. M. A ... me fait appeler le 19 juillet. Ses urines sont acides, foncées, et l'enferment un dépôt
abondant formé de cellules épithéliales, de globules de pus, de
cristaux d'acide urique et de globules sanguins; elles sont
rendues avec épreintes, ténesme, et très fréquemment. Je diagnostique une pierre probable et fuis cesser complètement
l'usage de l'eau. La sensibiliLé du col est trop grande pour
qu'une exploraLion puisse /ltre raile sans inconvénients. Le repo~
Brongniart.
4·
�-
50 --
au lit, des catapla"mes, des grands bains tiènes, quelques baills
de siège, de légers purgatifs ramènent le calme, et M. A ... peut
quitter Contrexéville dans les premiers jours du mois d'août.
Mais le voyage l'amène les accidents de cystite aigup.
M. A ... est obligé de s'arrêter il Lyon, où le professeur Olliel',
après quelques jours de traitement émollient, constate la présence d'une grosse pierre qu'il extrait par la taille périnéale.
L'opération est faite très habilement et sans accidents immédiats.
Mais il survient une hémorrhagie qui enlève M. A ••. dans les
24 heures.
Il est évident que cetle grosse pierre, d'acide urique, existait
depuis plusieurs ann6es, et pourtant les cures faites précédemment il Contrexéville ne l'avaient pas fait soupçonner.
OnSEl\VA'fION XXVII
Le 14 juillet 1876, Je., sociétaire du Théâtre-Français, vient
me consulter. Il a terminé sa cure minérale, etne veut pas quitter
Contrexéville sans rue demander un ::onseil.
Il n'a jamais eu de coliques néphrétiques, mais depuis deux
ans il.éprouve des douleurs au bout de la verge après chaque
miction; les besoins sont J'réquents, impérieux, dans le jour,
rares la nuit. La marche, la voiture amènent des hématurie:; et
augmentent les douleurR.
IL .. , qui a très peur de la sonde, n'a pas consulté de médecin,
et a dirigé lui-mêmo Sft cure d'après ce qu'il voyait faire aux
autres malade:;; il fi pu boire 10 et 12 verres d'eau minérale, sftns
être arrêté par des accidents sorieux:; mais il trouve que les douleurs du bout de la verge sont plus aiguës, que son sommeil est
moins bon, et qu'il peut plus difficilement marcher qu'avant
d'avoir pris les Eaux. Il vient donc me demander si, malgré le
peu de succès de cette première cure, il devra reven1l' l'année
prochaine à Contrexéville. Je ne lui cache pas que très probalc~
ment il a la pierre, et qu'un sondage sera nécessaire pour s'en
assurer.
Eœamen des w'ines du matin 15 juillet 181ft : Densité 10 Ill,
IL acide, dépôt condonsé, Lerne, jaune, formé de cristaux d'acide
uriqup, de gl~bnfs
de pus, de c'llIules épithéliales avec quelques
l'ares globules sanguins.
�-
51 --
Urines du 15 juillct apl'ùs une Twomenadc : Mômes caractère!>
du dépôt avec beaucoup plu!' rlo globules sanguins, ce qui le
rend brun foncé.
Cet examen confirmant ma première impression de la veille, je
décido IL.. à se laisser sonder. Le canal est libre, pou sensible.
et le lendemain malin 1.13 juillet, l'exploration faite facilement
montr(l qu'il existe dans la vessie une pierre dure, mobile et
assez grosse .
•Ie conseille d'ajourner l'opération jusqu'à la fin d'octobre.
Mais désiroux d'être promptemont débarrassé de cette pierre qui
le tiont éloigné depuis quelque tempR de la scène du Thét\treFrançais, IL. se fait opérer dans les premiers jours du mois
d':lOüt, par le professeur Guyon, et peu de temps après j'apprenais sa mort par les journaux. ,Jo suis convaincu que s'il aVRit
attendu J'automne pour se faire opérer, il aurait parfaitement
supporté la lithotritie.
ûnSEI\VATION
XXVIII
M. II ... , de Marseille, vu le ·10 août 1877, arrivé le 5 à Contrexévi Ile.
C'est un homme maigre, cachectique, dont la physionomie
exprime la souffrance et le découragement.
Depuis plusieurs années il éprouve (les troubles fonctionnels
de la vessie: besoins fréquents, impérieux, accompagnés d'épreintes, de ténesme et de douleurs au bout de la verge à la fin
de chaque miction; la marche, la voiture amènent des bématuries.
lledoutant énormément d'être sondé, M. H ... est venu à Conet
trexéville avoc l'espoir d'y voir disparaltre ses soufrance~,
d'être renseigné sur la nature de sa malarlie, sans l'intervention
d'un chirurgien. Mais au lieu de se calmer sous l'influence du
traitement minéral, dès le début tous ses symptômes sc sont
devenues mauvaises,
exaspérés, les nuits qui étaient. cal mes ~ont
d'uriner, l'apfiévreuses, fréquemment troublées par les b~soin
pétit a disparu,
M. II ... vient me trouver pour que je lui dise ce que je pense
de son état, bien décidé à se laisser eXplorer, si je le juge :~é
cessairc; il m'apporte, dans deux flacons, les urines qu'il a 1"('11ret'!!IbifliM dJ'l'iëS"ffi'l'\'\\'!'e---",
ducs Je matin en se levant, et celles (
BOCltTt
DH
SCIENCES MèolCALES ,
DI VICHY
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52-
conrLe promenade. Toutes les deux sont acides, renferment un
dépôt formé rie cellules ÔIJilhéliales, de globules de pu~
et de
cristaux d'acide urique; celles du matin ne présentent pas à
l'examen micro~pque
un seul globule sanguin, tandis que
celles de la marche en contiennent beaucoup.
En présence de ces ~ymptôes
caracteristiques et du résultat
fourni par l'examen des urines, je déclare à M. IJ. .. que l'insuccès de sa cure minérale tient à ce qu'il a une pierre dans la
vessie, et que je ne veux pas le sonder, à cause de l'irritation actuelle de l'appareil urinaire. Je l'engage 11 rentrer chez lui, à
garder le replis absolu pendant qUtllque temps, en suivant un
régime x-afraîchissant et la diète lnct'ie, et SUI·tOUt à ne pas se
faire opé!er avant trois ou quatre mois, temps qUl me paraît nécessaire pour dissiper l'inflammation et j'irritabilité des reins et
de la vessie, occasionnées par le voyage et ce commencement
intempestif de traItement minéral.
Pas plus que IL., M. Il. .. ne voulut suivre mon couseil, eL
uans les premiers jours de septembre, j'appris par les journaux
llu'il avait succombé à l'opération de la taiIJe, qui lui avait été
pratiquée par le professeur Guyon.
RA.PPEL DE L'OBSEIlVA.TION
VI II
Avant de passer à une autre observation, je raPel~'i
ici le
cas de M. Cil ... (obs. 8) qui, ayant en juillet et août fait une cure
milé~'ae
l.Jien supportée, gràco à l'inlervclllioll des bougies qui
avaient dissipé l'irritabilité du col vésical, vit repal'aitre avec
plus d'intensité tous les symptômes vésicaux à la fin r,lu mois
d'août, fut liLllOtl'itié au mois de septembre, et mourut dans les
premiers jOilrs d'octobre 1878. Là encore l'opération fut faite trop
tOt, avant que j'excitation des voies urinaires provoquée par une
cure millérule intempestive ait eu le te'nps de se calmer.
OUSERVATION XXIX
M. O. .. , G7 an s , de Paris, arrivé à Contrexéville le '19 juin 1870.
Dyspeptiqu'e ,Mpuis longtemps ot bérnorriloïdaire, M. Do,. a eu
'--. \les premièresco1iq.ues ncphl'Pliques en '1865. Il ost venu pour la
,
...
..
.'
~
�5:~-
pl'elllière fois à Contrexéville en t87l et Il ex pulsé à plusieurs
reprises, sous l'illfluence du traitement minéral, de volumineux
graviers d'acide ul'Ïque. Client du Dr Baud, l\1. D.•• a continué
il venir à ConlrexO\ ille chilql/e année depuis la mort de colui-ci
et D'a pas consulté d'autre médecin. Il a rOllIarfluo que, depuis la
eurO faite en 1878, la miction avait augmenté de fréquenco et
était suivie ùe douleurs au bout de la verge. Craignant d'avoir
Ja pierre M. D ... au reois de novembre 1878 se fit sondel' par son
médecin de Paris qni ne trouva pas de calcul vésical. Ces symptômes persiSlant, M. D ... vient me trouver dès son arrivée à
Contrexéville le 19 juin (8i!), Les mictions sont fréquentes nuit
et jou r.
Examen des tt1'ines du matin 20 juin. - Densité 1012. ll, acide, pas
d'alhuminfl, dépôt peu abondant, blanc, terne, formé dl3 globulos
et quelques globude pus avec quelques cristaux d'acide u ~ ' iquo
les sanguins.
Le ré~ul\t
nér;atif du cathétérisme, pratiqué il l'automne, me
fait supposer qu'il existe seulement un état névralgique du col
vésical provoquant la polyurie; je conseillA à M. D••• de boire
J'eau minérale avec modél'ation, sans dépasser la dose de 6 verres, et de faire usage tous les soirs en se cOllchant d'un suppositoire calmant. A.près quelques jours Lle ce traitement M. D ...
éprouve du soulagement, mais il est ennuyé des suppositoires
qui le sali,senl, l'agacent, et il me demande d'employer un autre moyen pour le soulager. Je passo alors, tous les deux jours,
dans le canal une bou gie nO 16; dès la deuxième introduction
tous les symptûmesvésieaux se calment, et la cure est continuée
jusqu'à la fi.n sans aucun accident.
Retour à Contrexéville le 29 mai l880.
M. D... a ell au mois de mars, il y a trois mois. unecoliquené·
phrét.ique très forl.E', après laquelle il n'a pas expulsé de gravier,
co qui l'inquiète, d'autant plus 4ue, comme l'année del'llière, il a
des besoins (l' uriner fréL]uenIS, :,npérieux, suivis de cuisson dans
la verge. Au bout de quatre jours de traitement, arrivé à la dose
de 7 verres qu'il ne doit pas dépasser, M. D... m'apporte,lout
joyeux, un gros gravier d'acide urique fJu'il vient dA rendre sans
difficulté. l\Ialgré cette expulsion du gravier qui sejournait dans
Ja vessie drlpuis 3 mois, les symptûmes vésicaux, au lieu de s'amender, s'exaspèrent; la cuisson à J'extrémité de Icl VOl gù devient
�-
54-
plus pénible, la polyurie nocturne reparaît, et les urines sont
trouvées légèrement albumineuses. M. 0 ... toujours préoccupé
de l'idée qu'il pourrait avoir la pierre, me demande do l'explorer.
Le 12 juin, le cathétérisme explorateur me montre qu'il existe
ùans la vessie une pierre, dure, mobile, d'un volume moyen.
M. D .•• ne s'affecte pas de cette découverte, à laquelle il s'attendait, et veut allor se faire opérer de suite; je le supplie oe ne
rien faire, et d'attendre l'automne, pour se faire liLhotriLier en
octobre. Mais IV1. P... e~t
chasseur, il veut être bien rétabli pour
l'opoque de l'ouverture, eL ne m'écoute pas plus que n'avaient fait
K ... et M. IL .. Il est lithrotritié péniblement par le professeur
Guyon dans les premiers jours du mois d'août. Dès le lendemain rie l'opération, apparaissent des symptômes de néphriLe aigue, accompagnés d'urémie, et M. D ... succombe en qùelques
jou l'S.
Dans la noLice de Mamelet sur les eaux de Contrexéville (3" édition, 184.0, page 14.2), on lit l'observation
suivante:
«JI. Degallois, officier retraité ù Nancy, vint, en 1833, prendre
les Eaux de Contrexéviile pour une maladie de vesi~.
Depuis
« dix-huit mois il avait de frequenLs besoins d'urincr, précédés
q, et suivis de douleurs au col do la vessie et ùe pincemcnts à
« l'extrémité du gland. Lorsqu'il urinait à plein canal, ce qui
« était rare, il souITrait peu; plus le jet était fin, plus l~s
dou« leurs devenaient vives; ses urines déposaient des mucosités
(C puantes. Il attribuait la cause de celle affection qu'il caructéJ'isait
,( de catarrhe, à la suppression d'une dartre qu'il avaiL eue à une
I( jambe. Pendant les quinze premiers jours, les Eaux entralnè« rent beaucoup de mucosités et quelques pat'celles de sable (sur" tout les derniers JOUl'S qu'il but), qui semblaient s'être detachées
" d'un calcul vésical; alors les douleurs augmentèrent, ce qui me
« fit soupçonner son existence, certitude que j'acquis en explo« rant sa vessie; celle-ci etait très impressionnable; le moindre
« mouvement du boc de la sonde le faisait horriblement soufJ'l'ir ;
« il cessa de boire, fut lOis aux boissons douces, ete ... , et après
« huiL jours, . Iè~
douleurs s'étant wodérées, il retourna à Nancy
« où on voulut l'operer pal' la lithotritie. Il ne put supporter le
(1.
�-
55-
cc développement du litholaho, tant sa vessie était irritable, II se
!( rendit
à Paris où un de 1I0S premiers opérateurs par cette
« méthode ne fut pas pin s heureux, On l'opéra par l'incision j
( peu après il mourut.
« Ce que je viens de rapporter, doit engager le s personnes qui
" sont n!J'cetées d'un catarrhe de vessie du se faire sonder avant
" de ven il' aux lTIaux pOUl' s'assurer qu'il n'est pas eausé par un
« calcul. »
Mamelet ne metlait pas en douLe que les acddenLs
éprouvl's pal' ce malade eL le Lriste résullat de son opéralion ne I!l~sent
dùs il, la cure inopporLune faite tl Contrexéville, car celte observation est précédée de ces
lignes;
«
« J'ai annoncé, dit-il, que dans certains cas les Eaux de OonIroxéville pouvaient nuire; je vais en rapporter un exemple. lt
Cc chapiLre est heureusement tt'ès court, puisqu'il ne
renfel'me que 8 observations, mais il n'en est pas moins
in téressant par l'éloquence sinistre des chiffres: 8 cures
miné1"ales mal SUppo1""tées,. 8 opérations pratiquées peu
dp, temps après la cessation de la cure; 8 morts! Que
penser, après cela, de l'opinion du 1)r Baud qui dit:
« Que l"eau de Contrexéville se recommande co;:nme
IJ
Lraitement preparatoire, comme moyen de disposer
« l'organe uréLhl'o-vésical à suppor'ter impunémenL les
« épreuves de la lithoLritie »? Et peut-on admettre avec
lui: « Que la présompLion d'un calcul vésical est une in« dicaLion eL non une conLre-indicaLion de l'emploi des
« eaux de ConLrexéville » '? Je n'hésite pas à répondre
par la négaLive, et je crois être auLorisé, par les faiLs
relaLés ci-dessus, à poser en principe CJue:
Jamais le traitement hydrominéral de Contrexéville
ne devra être conseillé, l01"Squ'il y Qura présomption de
�-
GO-
calcul vésical, l'emploi des eaux étant formellement
contre-indiqué che;; les calcu leux.
Il me reste maintenant à chercher la cause de ces résultats terribles. Peut-on invoquer ulle inlluence saisonnière? Mais les observations portent sur les années
1874, 1,875, 1876, 1,877, 1878 et 1880, et pendant ces
mêmes années, de nombl'enx calculenx renyoyés de Contrexéville sans y avoir pris les eaux ont éLé opérés avec
succès.
Ces insuccès pourront-ils être attribués aux opérateurs? non certes; car nous pouvons citer, à côLé de ces
cas malheureux, les noms des professeurs Guyon et
Ollier, des docteurs Cautlmont et Relil.{uet, qui reviendront souvent sou:; notre plume dans le chapitre suivant, où nous n'aurons que des succès à enregistrer,
puisque sur 33 opérations il y a eu 32 guérisons, et qUE)
nous les avons vus souvent cités dans le chapitre précédent, où i 7 opérations ont donné 14 succès.
Je tIe crois donc pas qu'on puisse se refusel' à admettre que c'est bien la cure hydrominérale, intempe.stivement faite, qui a été le point de départ des accidents;
ceux-ci ne se seraient probablement pas produits, si
l'opération avait été pratiquée avant la cure minérale,
ou au contraire, après un délai suffisamment long pour
que l'influence nocive du traiLem0n t minéral ait pu se
dissiper.
J'ai l'air de faire ici le procès des Eaux de Contrexéville, ce qui est bien loin de ma pens,é e; je veux an contraire prouver qu'ayant uneefficacilé souveraine, incontestée et incuntes1able, dans un grand. nombre de
maladies, elles font, par le fait mêrnedeleuractivitéqui
n'est pas douteuse, cou ri r aux malades dos dangel's réels,
si elles sont p1'7ses d'une façon inopportune, eL si le
�chirurgien interyient trop pl'Omptement après la cessation rIe la cure intempestivement faite. Je ne. suis pas
le premier', du resl.e, à signalel' leg cIrets consécutifs ct
prolongés des Eaux ùe Contt'exéville sur l'appareil urinaire. Bien avant que je vinsse i\ Contrexéville, le Dr Cail~
lat, méùecin inspecteur, et le Dr Legrand du SauUe les
avaient étudiés; seulement ils n'avaient pas insisté,
comme je crois devoir le faire, sur le danger de l'intervention chirul'gicale immédiatement après la cessation
de la cure minérale.
Voici ce que dit le Dr Caillat (1) :
" Les fl[ets consécutifs des Eaux dH Contrexéville sont
« délerminés par 11n efl'ort spontané de l'organisme sous
cc l'illfluence du traitement hydrominéral, ct caracté« risés, dans le plus grand nombl'e des cas, pal' une
« exci talion du côté des reins et de la vessitl, a vec émisIl sion abondante de produits pathologiques. L'aPI-Hll'iCl tion de ces effets conséutif~
survient du 15 me au 60·
(C jour qui suit la cure, le plus ordinairement entre le
mc •
CC :15 0 et le 20
« La durée de la crise est, ordinairement, de un à
« trois jours; néanmoins on l'a vue se prolonger bien
(c davantage.
Les e.ffeLs consécutifs ne sont pàs limités
tJ. à l'appareil urinaire, ils peuvent aussi porler sur la
~( fin du gros intestin et sur le foie. Enfin ils peuvent se
I( manifester du côté de la peau sous forme de suelJl'S
" profuses; mais en somme, l'appareil minaire est le
" siège de prédilection, presque toujours unique, des
(c
effets consécutifs pl'oduits par la médication suivie à
(1) Dr Caillat, inspecteur des eaux de Contrexéville, ,1Jii/noire
sur tes effets consécutifs des eaux de Contrexéville. couronné pttr
l'Acadélllie de médeciue. CilÔ par le Dr D~bouL
; f)es Ea!l[J) de
Contrc.xévitle, '1872, p. 22.
�;)~-
Con Lrexéville ; celte crise saluLaire doit être respecLée;
« une médication active serait alors inopportune. II
Nous avons vu un exemple bien frappant do cus effets
consécutifs dans l'obsel'vation XVII, dont le sujet, MOIlsieur l'abbé M... , commença à expl.llserdes gr'uviel's trois
semaines après avoir quitté Contrexéville, ct continua
presque journellement à on rendre pendant plus de
deux mois. Ces graviers, réunis, étaient au nombre de 69.
La plupart du tomps, ces effets consécutifs sont salutaires, s'ils se produisent chez des sujets :ryant les reins
et la vessie en bon état; mais si, au contraire, la vessie
est enflammée, si les reins sont déjà congestionnés,
C0mmo cela arrive si souveut chez les calculeux, cette
excitation, don t parle M. le Dr Cailla t, peu t devenir de
l'inflammation, de la néphriLe, amener la suppression
de la sécrétion urinaire avec tout le cortège formidable
des accidents urémiques. De même qu'à la fin du premier chapitre .le ~isa
que: « c'est dans l'intégrité de
« l'appareil rénal qu'il faut chercher l'explication ùe la
« tolérance de l'eau minérale pal' certains malades ",
de même ici je dirai que les 8 malades qui onL fait le
sujet du deuxième chapiLre ont mol su pporLé les eaux,
parce que leurs reins ct leur vessie étaient en mauvais
I~ta;
le traitement minéral a.dépassé le but à atteindre,
et l'opération, taille ou lithotriLie, a déterminé l'exp losion imminonLe des accidents néphrétiques mOt'tels.
Ce que dit le Dr Legrand du Saune vient à l'appui de
mon opinion sur la nécessité d'éviter tout traitement
perturbateur après la cure, et cela pendant un délai de
trois mois environ.
Voici comment il s'exprime (1) : « En buvant son
«
('1) Legl'an'd.d,Q Saulle, Etude médicale sur Contrexéville,1b62,
p.63.
�-GU« dermer vorre d'eau minérale il la source, le malade
« qui s'apprête à rentrer che~
lui n'en a pas fini avec lu
« médication. Les eirets de la saison ne sont pus tou« jours immédiats, instantanés; loin de là. Que de fois
" ne les a-t-on pas vus se prolonger pendant un, deux
« ou trois mois. Aussi, on reprenant ses alIaires et ses
« occupations habituelles, ne doit-on pas perdre de vue
« que l'on l'este soumis à une action thérapeutique, et
« que l'extrême fa tigue, ou les excès peuvent détermi« ner des secousses physiques, qui neutralisent complè« temont los résultats do la saison dos oaux. »
Si le D" Legrand du SaulIe redoute les excès et les
fatigues chez des individus bion portants, puisqu'ils ont
rppris 1e n r vie habituelle, apl'ès une cure régulière et
bien supportee de Conll'exéville, combien ne doit-on
pas plus redouter, chez des DJalades fatigués par une
cure inlempestive, une opération quelconque et pardessus tout une opération qui, comme la. lithotriLie ou
la taille, oXp'ose pal' elle-même aux complications rénales!
li:n elIet nous voyons que ô de nos malades sur 8 on t
succombé à des accidents de néphl'i le aiguë, un à une
hémon'hagie après la taille, et unà un épuisement cachectillue.
CHAPITRE
ru.
Avant de rapporLer ici brièvemen t les observations
([cs malades chez lesquels le cathétérisme explorateur
m'a montré l'existence d'une pierre dans la ves&io,
avant tout traitement minéral, je crois devoir dire, une
fois pour toules, comment il faut pratiquer ceUe explo-
�-- GO -
ration. Douze de ces malades avaient déjà été sondés et
on no leur avait l'ion trouvé, ce qui me fait supposer
que la méthode employéeavait été défeetueuse; plusieurs
avaient éte places debout ou assis dans un
d'entre (~uX
fauteuil, quelques-uns simplement couchés dan~
leur lit,
pour subir cette exploration; la plupart du temps l'instrument employé avaiL été la sonde de trousse, à courbure assez grande, et de gros calibre.
Voici comment j'ai l'habitude de procéder chez mes
malades, l(Hsq'üe les commémoratifs et l'examen des
urines m'ont amené à diagnostiquer une pierre dans la
vessie. Je m.'assure d'abord par l'introduction d'une bougie à boule qu'il n'existe pas de rétrécissement dans le
canal.; si celui-ci est libre, je passe une bougie 0livait'8
no 16 pour tâter la sensibilité du canal etdu col vésical.
Si je trouve des organes irritables, j'ajourne l'exploration et je passe tous les deux jours une bougie Jusqu'à
ce qûe l'étatspasmodiqueaitdisparu.Lorsqu'au contraire
je trouve les organes tolérants, je me décide à faire l'exploralion le lendemain malin. Le malad0 doit l'est8r au
lit et uriner s'il en éprouve le besoin; car rien n'esL plus
mauvais que de combattre unp. envie d'uriner, afin de
garder de ! 'urine dans la vessie.
Le malade doit être couché sur le b()rd droit du liL,
n'avoir pas d'orpillcl' sous les épaules et avoir le siège
soulevé à l'aide d' un coussin dur; la meilleure manièl'e
de se procurer instantanément un coussin convenable
est de L'ouler fortement uo oreiller de plume qu'OIl en·veloppfl d'une servidLe, dont les quatre coins sonLnoués
etbien serrés.Pour placer le coussin sous 10 siège, un engagera le mi,lluc!e à so soulover, les épaules eL les lulolls
~
.
restanL appuyés sUl' le lit; on glissera alors le COUSSlQ
sous le siège, et pour lui donner plus de résistance, on le
�-
61-
calera il l'aide d'un ou de plusieurs livres reliés; les
pieds seront rapprochés et reposeront SUI' le lit, non pal'
les talons, mais par leUl' bord externe, les Jambes seront
lléchies sur les cuisse;;, les deux genoux seront écartés.
]~l1
un mot le malade sera mis clans la position recommandée pour la pratique (le la lithotritie; les mains
devront être cro:sées SUl' la poitrine.
Le chi rurgien, placé à la droit!: cl u malade, aura soin
de chauITer légèrement la sonde avant de l'introduire
dans le canal ; pour cela il peut la tremper dans de l'eau
tiède: mais un moyen plus simflle est de la fl'OtLer assez
f(Jrtement avec une serviette tIe manière à l'échaulIer
par le frottement; on la trempe alors dans de l'huile ou
on la graisse avec du saindoux.
L'instrument explorateur doit être d'un petiL calibre
(no 1.4. de la filière Charrière). Son bec doit, être court et
sa courbUl'e petite. Pendant longtemps j'ai employé la
sonde exploratrice de Mercier, à laquelle j'ai substitué,
depuis, l'explorateur de Thompson ou celui de Guyon,
bien plus commodes à introduire et à manœuvrer, car
ils sont en acier, lourds pal' conséquent; ils pénètrent
dans le canal pour ainsi dire d'eux-mêmes, par leur
propl'e poids, et n'ont besoin que d'être dirigés par le
chirurgien qui doit touj OUl'S a \'oir présente à l'esprit
c(~Lte
pal'Ole de Civiale; « Il ne faut pas introdui['e la
« sonde dans le canal, il faut que ce soit le canal qui
(( avale la sonde ». Ce qui revient à dire qu'il faut aller
tl'ès lentement, doucemen t, sans jamais exercer de violence, ni de mouv~ent
brusque. Une fois la sonde dans
la vessie, on doit la tenir très délicatement par le manchon cylindrique entre le pouce et l'index, et explorer
successivement les diITérentes parties de la vessie en
imprimant au bec de petits mouvements de latéralité.
�-
62-
C'est presque toujours derrière la prosLate, dans le basfond, qu'on rencontre la pierre; mais il ne faut pas 011bliee qu'il existe des vessies àiLes en portefeuille qui, par
des contractions partielles, maintiennent. des calculs
suspendus à leur p::troi supérieure. Le son produit par le
choc du bec de la sonde sur le calcul indiq uera. par sa
tonalité si on il affaire à une pierre dure ou il une pierre
molle, phosphatique. On constatera également la mobilité ou la fixité dn calcul, et enfin on évaluera approximativement sa dimension au moyen des petits mouvemenLs de latéralité dont ,j'ai parlé, combinés avec un
mouvement de propulsion ou de retrait de l'instrument.
:l\lais ce qu'il faut surtout,c'est éviter de prolonger l'exploration;du moment qu'on a acquis la cflrLitude qu'il
existe une pierre dans la vessie, et qu'il ne s'agit pas
seulement d'un gravier, on doit ret.irer l'explorateur
avec la même lenteur et la même douceur qu'on a mises
à l'ifltroduire, et en ayant toujours soin de faire coïncider
la courbure de l'instrument avec celle des parties qu'il
traverse.
Une fois l'instrument retiré, il faut recommander ::tu
malade de rester tranquille dans son lit, le couvrir de
couvertures et lui ordonner de boire, de demi-heure en
demi· heure, Ulle tasse d'infusion chauJe et suct'ée de
tilleul. S'il survient un frisson, comme cela arrive quelquefois après le cathétérisme, le meilleur remède à y
apporter est la transpiration, bien plus efficace con Lre la
fièvre uréthrale quo le sulfate de quinine. Je n'uljamais
tlonné préventivement Je sel qui nique aux malades que
j'ai sondés, et toujours l'infusion chaude et aromatique
a suffi à empêcher la fièvre de cilthétôrÏsme.
Si, Lrois heu.}:os aprèsl'exploralion ,le malade n'a pliS eu
ùe fièvre, on ' l~i permet do manger, et trois autres heu-
�-
113-
re~
après le repas, si touL va bien, il peut se lever . La
plupart de mes calculeux ont quitté Contrexéville le
lendemain ou le surlendemain du jour, où je les a\'ais
explorés, et aucun n'a eu d'accidents.
OnSEnVATIoN
XXX
M. D.•• 71 ans, de la Haute-Saône, arrivé ù Contrexéville le
22 juillet f874.
Les symptômes vésicaux, fréquence des mictions, suivies de
douleurs dans la verge, remonlent à deux années. Il ya deux mois
un voyage en voiture a été suivi d'hématuries et de symptômes de
cystite qui ont duré 3 semainos.
U1"ines du 23jniltet. - Densité '1021. R. acide, dépôt cristallin
d'acide urique. ni sang, ni pus.
Pierre vésical fi constatée par l'exploration le 21: juillet 18.i4.
Lith'Jtritie pratiquée au printemps 1871> par le Dr Maltez suivie
de guérison.
OBSERVATION
XXXI.
M. Lec ... , 65 ans, de Tours, arrivé le 7 j lIillet 1875.
Première colique néph rétique on 1872, précédée d'hématu rie
et suivie de l'expulsion de deux petits graviers d'acido urique; il
Y a évidemment disproportion entre les symptômes néphrétiques
qui ont fait reslor le malade un mois au lit et ces deux graviors
dont le volume n'excède pas celui de grainos de millet. Depuis cette
époque, hématuries après la marche, mictioll 'frécluèIJte, impérieuse, suivie de douleurs dans le glund.
U"ines du 8 juillet. - Densité l02~.R
alcaline, odeur féLide, dépôt abondant, verdâtre, filant, visqueux, formé de pus altéré et
de phosphates ammoniaco-magnésiens.
Explom/ion le 9 juillet. - Pierre rlurfl. mobile, de dimension
moyenne. D6parl de Contrexéville le 10 juillet; opéré a"ec succès par le D" I.ouis Thomas, do Tours, en trois séances de lithotritie.
�OnSEl\v ....TION
XXXII
1\1. S ... , 60 ans, du Mans, arrivé en aOlll 1875.
Les premières coliques remontent à '1868. Expulsion de graviers. En 1871 après une cure à Caulerets, colique néphrétique
très dnuloureuse. Un gros gravier, arrêté au méat, doit y être
broyé pour pouvoir sortir.
Troi~
saisons à Evian en 187'2, 1813 et 1874.
Dernière colique en juin 1875, il Y a deux mois. Expulsion de
sables sans gravier. Actue llement, brsoins fréquents, très impé·.
rieux, arrêts brusques du jet. Hémaiuries par la marche.
L'exploration me rait ('on8taler la présence de plusieurs pierres
peu volumineuses dans la vessie.
Le Dr Caudmont à l'autOmne débarrasse M. S ... de ses calculs en deux séances de lithotritie.
OBSEI\VATION
XXXIII
M. J ... , 63 ans, de Quimper, 13 aoû.t 1875.
Pl!'re mort à 79 ans de lu pierre, frère graveleux.
M. J ... , n'ajamais soun'~rt
des reins, mais il urine :nal depuig
trois ans et a eu plusieurs fois des hémoturies après la marche.
Actuellement mictions très fréquentes dans le jouI': vingt au
moins; rares la nuit: :! au plus. Douillurs au bout de la verge
après chaque miction.
Les urines sont légèrement alcalines et un peu ca:arrhales.
La sanlé générale est excellente.
Explomtion le '14 août. - Pierre dure, mobile, grosce . D~part
de
Contrexéville le 10 aoùt pOUl' Paris olt il m;L lithotriti é Ilvec suc cès par le Dr Reliquet.
OBSERVATlON
XXXIV
Abbé M... , 66 ans, arrivé 10 17 aotÎt187tL
Jamais de coliques néphl'6liques ni de douleurs de reins, micp s, suivies de douleurs au gland. Les
tiolls fréqucli~mps
urines exalllinées le 18 aotit sont nOfll ,ales.
�-
65-
J~xploratin
19 aollt : Pierre dure, mobile, peu volumineuse.
Gu6risoll par la lilhotritie en aoüt el septembre 1870.
OnSEIWATION XXXV
M. Cor ... , 76 ans, de Troyes, arrhé le ~6 aoM 187n.
Il y a six ans douleurs de reins lrès violent~,
sans le cortège
habituel des coliques néphrétiques. Depuisquatre ans les mictions
sont devenues t.rès fréquentes, toutes les heures dans le jour,
rarés la nuit, hématuries l,al' la marche et la voiture, douleurs
au bout de la verge à la fin de r,haque miction, urines normales,
légèremen t cala rr hales.
Exploration le 28 août 187D : trouvé plusieurs pierres dureR,
mobiles, de moyen volume.
Opéré avec succès à l'automne par le Dr Auguste Mercier en
onze séancAs de lithotritie.
OJ3SERYA'1I~
XXXVI
l'tL Lem ... , 61. ans, de Vernon, arrivé le 6 juillet 1876.
Coliqul's néphrétiques rlepuis 1872, en général immédiatement
suivies d'expulsion de graviers volumineux; une seule fois un
gravier a séjourné nuit jours dans la vessie avant d'êtrll expulsé.
La dernière colique a eu lieu au commencement de mai 18 7 6,
il Ya deux mois, el aucun gravier n'a été expulsé; comme le gravier
n'est pas gros il n'occasionne pas de vraies douleurs, mais seulement de la gêne de la miction qui quelquefois s'arrête brusquement. Après 1D jours de cure mi uérale bien supportée, !If.
Lé~n
me demande de le sonder, et je constate la présence dan.,>
la vessie d'une petite pierre qui est détru ite au mois de novembr e
en deux séances de lithotritie par le Dr Guyon.
OIlSERVA'fION
XXXVII
M. G. C ... , 70 ans, de Rouen, 8 juillet 1876.
GOutteux et graveleux depuis longtemps, l'tf. G. C ••• est 1111
habitué de Contrexéville dont il se trouve toujours tl'OS bien et
qui facilite ChflZ lui l'expulsion des graviers.
Brongniart.
�-
GG -
G. C... ne consulte pas de
Depuis la mort du DI' Baud, ~I.
médecin à Contrexéville. Arrivé depuis huit jours et ayant bu
comme J'habitude l'eau minérale à doses élevées, M. G. C...
vient me trouver le 8 juillet dans la matinée; il a toutes les angoisses cI'une rétention complète; depuis IIne heure il n'a pu rendre une goutte d'urine et ne sai t à quoi attribuer cet accident
qu'il n'a jamais éprouvé. Une sonde de gomme, facilement introduite, rencontre dans la région membraneuse un gravier en"
gagé dans le canal et trop gros pour être expulsé. Ce gravier est
repoussé dans la vessie et la sonde évacue un litre d'urine, ou
plutôt d'eau minérale. Soulagement immédiat, bain et repos dans
la cbambre.
Le lendemain 9 juillet même accident dans les mêmes conditions) c'est-à-dire le matin après avoir bu 8 verres d'eau. Je repousse le gravier de nou veall daM la vessie et j'engage M. G. C...
à aller se faire broyer ce gravier qui né peut manifestement pas
sortir naturellement. Mais M. G. C... ne veut pas s'ex po er à un
voyage aussi long, fati gant, pendant lequel il craint de voir se
reproduire l'engagement du gravier et la rétention. Il me demande de faire moi-même l'opération. Quoique je Ole sois imposé la règle de ne pas faire d'opération à Con trexéville, il y a
ici une urgence qui ne me permet pas de refuser, et le lendemain
matin avec un lithotriteur de petite dimension. je saisis le gravier et me borne à le broyer une seule fois; un quart d'heure ne
s'était pas écoulé que Al. G. a... rendait très facilement son gravier en deux morceaux; il était gros comme une noisette. L'année
suivante, en juillet 1877 le même accident se reproduisant, je dus
lithotritier 1\1. G. C... pour la deuxième fois. Il est revenu chaque
année à Contrexéville depuis celle époque, et n'a plus eu de
coliques néphrétiques.
OBSEI\vj.'l'ION
XXXVIII
M. Fr ... , 64 ans, de Rouen, arrivé le 13 aollt 1876.
Jamais de coliques néphrliq'e~;
quelques douleurs de reins
suivies il y a 1> ans de l'expulsion d'un gravier rougé En 1872
à Vichy pour des douleurs de foie. Légères
1873 et 187:-: saio~
crises goutteuse;;"porlant sur les genoux et les orteils. Depuis
�-
67-
six semaines troubles de miction consistant en besoins J'I'équents,
impérieux, hématuries après la marche et la voiture, douleurs au
bout de la verge en finissant d'uriner. Le Dr Flaubert l'a sondé,
a déclaré qu'il n'y avait pas de pierre et a conseillé une cure à
Contrexéville. Le voyage et surtout la traversée de Paris en voiture, pour se rendre de la gare de l'ouest à celle de J'est, ont été
très pénibles, ainsi que le trajet en voiture de Neufchâteau à
Contrexéville.
Urines du matin 14 août: D. 1021, R. acide, léger dépôt formé
de cellules épithéliales et de cristaux d'acide urique.
Urines du 15 ao~t
après promenade en voiture: D. 1020, R.
acide, même dépôt et en outre de nom breux globules sanguins.
Malgré les rësultats négatifs de l'exploration faite à Rouen, les
symptômes sont tellement caractéristiques que je propose à
M. Fr ... une seconde exploration qu'il accepte. Après quelques
jours de repos et quelques passages de bougie, cette explomtion
est pratiquée le 20 aoat. Pierre dure, mobile, volumineuse, trouvée
facilem en t.
M. Fr ... quitte Contrexéville le 24 août. Le voyage est aussi pénible au retour qu'à J'arrivée et le Dr Caudmont, consulté à Paris,
conseille d'attendre jusqu'à la fin de septembre, afin de laisser
reposer les organes. M, Fr ... rentre chez lui à Rouen où le
D" Caudmont vient l'opérer. Il est débarrassé, en apparence, pal'
cinq séances de lithotritie.
Retour à Contrexéville le 2i>juillet 11:;77.
En traversant Paris M. FI' ... a éprouvé des douleurs analogues
à celles de l'année préctidente; aussi, craignant de faire inutilement le voyage de Contrexéville, se décide-t-il à resttlr quelques
joùrs à Paris pour s'y faire sonder. Le médecin qui l'explore ne
trouve rien et l'engage à continuer sa route vers Cootrexévillfl.
La cure minérale se passe bien j mais les urines sont catarrhales
et la miction parfois douloureuse. J'engage M. F ... à se reposer
quelques mois après son ret1)ur de Contrexéville et à Se faire examiner par un spécialiste, si ces symptômes peroistent.
11 suit mon conseil et, au printemps -1878, le professeur Guyon
pratique sept séances de lithotritie pour la débarrasser de plusieurs
pierres dures, formées très vraisembla ':liement autour des fragments de la première pierre.
�-
08-
Revenu par précaution à Contrexéville en 1819, 1880 tlt 188f,
M. Fr ... allait parfaitement.
OBSEIIVATION
XXXIX
Abbe Ch ... , 62 ans, curé d'A. (Haute-Marne), arrivé à Contrexéville le 8 juin 1817.
Première colique néphrétiq ue en avril 1875. Expulsion de sables
rouges sans graviers. En 1816 hématurie sans douleur alJrès une
marche prolongée. POUl' la première fois les mictions deviennent
fréquentes et aouloureuses en 18'77. Il Y a Ctltte particularité
chez 1\1. l'abbé Ch ... que les douleurs sont plus vives chez lui la
nuit que le jour; il urine toutes les demi-heures environ, et ces
mictions très douloureuses, accompagnées de demi-érections de
.4 heures du soir à 4 heures du matin, se font au contraire sans
douleurs de 4 heures du mali:,: à 4 heures du 30ir. Les mouvements de la voiture qui amènent de l'hématurie retentissent dans
l'anus plutôt que dans la verge.
ExploTalion le 10 juin. Pierre dure, volumineuse.
Lithotritie pratiquée en juillet 1817 par le professeur Guyon.
Aprê'll celle opération les urines restent alcalines, glaireuses et
chargées de phosphates . En févri<>r 1878 de nouveaux symptômes
douloureux indiquent qu'il s'est formé une nouvelle pierre et en
huit séances le Dr Paul Mougeot, de Chaumont, détruit une
grosse pierre phosphatique.
M. l'abbé Ch ... vient à Contrexéville le 24 juillet 1878 et y fait
ulle cure minérale qui achève sa guérison i à son . départ ses u/'ines sont redevenues acides et à peine catarrhales.
OnSEI\V ATION
XL.
M. Fa!..., 62 ~ . ns,
de Nîmes, arrivé le 15 juillet 1877.
Premières coliques en 1867. Depuis cette époque M. Fal. .. est venuchaque annéeàContrexévilleoù il n'ajamais consulté de médecin. Sous l'influence du Iraitement minéral il a souvent expulsé
de gros graviers uriques. Pendant sa cure de 1876, M. Fal ... a eu
plusieurs c01içp.res néphrétiques très longueti, très douloureuses,
il la suite desquelles il n'a rendu pue des sables sans gravie~.
�-
69-
Au mois de mars 1877 rétention d'urine qui dure quinze jours
et nécessite quarre cathétérismes par jour.
M. Fa\. .. à son arrivèe, le '15 juillet, me rait appeler, contrairement à ses habitulles, parce qu'il éprouve des douleurs dans le
gland en fins~at
d'uriner, que Jes b~soin
sont fréquents el que
les urines, qu'il a reùdues pendant le voyage long qu'il vient de
raire, ont été habituellement sanguinolentes.
Très timoré, l'edutant beaucoup la sonde, M. Far. .. hésite
plusieurs jours aVlint de me permettre de j'examiner j enfin l'exploration est pratiquée le 18 juillet et me rait reconnattre la présence de plusieurs petites pierres dans la vessie. Ce sont évidemment les graviers qui ont cHusé les coliques de 1876.
M. Fal. .. quitte ContreJ(éville le 20 juillet pour aller se faire
opérer. Je n'en ai plus entendu parler.
HAPPRL DE L'OBSERVATION
VII
M. l'abhé CI. .. ~ , 9 ans, curé dans l'Aube, après avoir fait en
1876 une cure à Contrexéville sans accident, y revient en juillet
1H77 . Les symptômes vésicaux légers de l'année précédente se
sont accentués et me font penser à une pierre que l'exploration
me révèle le 13 iUlllet. Lithotritie pratiquée avec succès par le
professeur Guyon.
OBSERVATION
XLI
M. Pr ... , 59 ans. de Luçon (Vendée), arrivé le 30 juillet 1877.
Ar thri tique, sujet aux migraines et aux angines. Eczéma de
cuir chevelu, coliques nép reliques depuis une douzaine d'années;
expulsion de sables rouges, jamais de graviers. Depuis avril 1877
besoins fréquents, impérieux, hématuries par la marche, douleur
au bout de la verge après chaque miction. Exploration: pierre
dure, mobile, assez grosse, quitte Contrexéville le 3 août 1877 At
est Iithotritié avec succès le uléme mois.
�-70 OBSERVATION
XLII.
111. Deg ..• , 61 ans, de l'Aube, arrivé le tg mai 1878.
Les premières coliques néphrétiques remontent fi dh années,
les dernières ont eu lieu il y a sept ans. Il y a eu souvent des graviers rouges expulsés. Depuis cinq ans M. D ... urine trèp, souvent,
ce qu'il attribue à la glycosurie dont il est attp.illt, mais en outre
ces mictions fréquentes sont douloureuses, accompagnées d'arrÔt brusque du jet, et d'hématuries après la marche,
Ea;amendes urine,q du malin 19 mai. - D. 1023, R. aclcle, d~pôt
blanc, terne, légt' r, formé de globules de pus, de cellules épithébaies avec quelquos globules sanguins; pas d'albumine.Glycoseen
petite quantité, c()nstalée par l'ébullition avec la polasse, qui rlonne
une coloration brun clair.
Exploration le rH mai. - Pierre dure, mobile, aSSflZ grosse; départ
de Contrexéville le 22 mai. Lithotritie pratiquée avec succès par
le Dr Reliquet.
OBS~RVATIN
XLIn
M. Pou .•• , 68 ans, de Laon, arrivé le 23 juin 1878.
M. P ... a eu souvent des co!iques néphrétiques violentes et prolongées pendant 18 ou 24 hAures, à la suite desquelles il a rend u
de:'! graviers uriques.
Depuis trois ans les mictions sont devenues fréquentes et douloures~,t
Ills urines catarrhales. En février 1878, deux ~ravies
ontété rendus jils étaient volu~inex
et recouverts d'Une çroûte
phosphatique qui indiquait leur séjour dans la vessie. Cette expulsion de graviers n'amèn(l aucun soulagement dans les symptômes vésicaux; la marche !\{Ilène de l'héma\urie. L'exploration
vésicale, pratiquée ~ Laon, nll fait rien découvrir etM. P .. , cer~ain
de n'avoir pas la pierre, vient ~ Contrexéville pour y traiter son
catarrhe de vessie.
Examen des urines du mati1l 24 jttin.-Densité 10H,. R. alcaline,
dépi\t abondant, blanc, terne, vi~quex,
formé de pus altéré et de
phosphates am.mo:).iaco-magnésiens. Pas un seul globule sanguin.
.. '
�-71M. P ••• commence immédiatement le traitemont hydrominéral.
Le 26 juin ayant bu 6 verreR d'eau, il m'dpporte les urines qu'il
une promenade à pied:
venait de rendre !Iprè~
Densité 1015. R. acide. Coloration rougeâtre, dépôt brun assez
abondant, formé exclusivement de. globules sanguins et d", globules de pt1s. M. P ... accepte l'idée d'une deuxième (lxploration
ot tout en lui faisn~
continuM le traitem ent minéral, je passe
tous les deux jours une bougie et le 5 juillet le cathétérisme explorateur me fait trouver une pierre dure, mobile, dedimension
moyenne.
l'en!"age M, P ... à ne pnf; continuor sa cure, et à rentrer à
taon où il se reposera qllelque, mois avant de Re faire opérer.
Effectivement, au moi& d'octobre suivnnt, il est débarrassé en
qua~re
séances de li~hotre
pal' le professej.\\' Guyon. Revenu à
c\')tle époque, M. P." se porte
Contrexéville plusieprl\ fois dep~is
il merveille,
QllSERVATION
XLIV
M. C ... , 56 ilu s , de Marseille, arrivé le 6 j'Iillet 1878.
Il y a trois ans, M. C." a eu une rétention d'urine qUI
fi nécessité le cathélérisme pendant trois semaines. Il est venu déjà
deqJÇ fois à Contrexéville et s'en est bien trouvé.
Les tlrines (1,'17 juillet matin: Densité 1016. R. alcaline, dépôt
abQn~t,
visquellx, pllosphatique. Miction douloureuse au bout
de la verge. EmplOl'ation le 10 juillet: Pierre volumineuse, peu
mpbile et paraissant phosphatique au moins à sa surface.
M. C.. , qui~te
ContreJ[éville le '12 juillet, je n'en ai pius entendu parl!lr.
OnSERvATlON
XLV
Abbé Ch ... , 29 ans, de Poitiers,arrivé le !'i juillet 1878.
Voici ce qu'il me raconte: à l'âge de t 1 amril a eu une pleurésie du côté gauche qui s'est porlée bientôt sur l'estomac et a
occasionné des vomissements pendllnt plusieurs jours; puis le
mal s'étant porté sur la vessie, la poitrine et l'estomap se sont
trouvés dégagés. Depuis cette époque, troubles de mictions, hématuries par la marche. En 1875 unmédecina pratiqué l'explora-
�-72·tion vésicale et n'a rien trouvé; en 1877 un voyage de HI lieues
en voiture a déterminé des symptômes de cystite qui durent
encore et pour lesquels M. l'abhé Ch ... vient à Contrexéville.
Les faits étaient très nettement racontés, l'explication seule
était défectueuse, et je dis à M. nh ... qu'il n'avait pas eu de pleurésie à l'âge de H ans, mais une très forle colique néphrétique
du rein gauche qui avait occasionné des vomissements jusqu'à
ce que le gravier fCtt tombé dans la vessie. C'est à ce gravier, devenu pierre, que devaient être rapportés tous les symptômes vésicaux dont il souffrait depUIS 18 ans.
J'eus de la peine à convaincre M. Ch ... , mais il SA décida cependant à subir une deuxièmo exploration, qui me montra qu'il
avait dans la vessie une pierre volumineuse, dure, peu mobile.
Je l'engageai à aller se faire enlever cette pierre par la taillo,
seule opération qui convint à une pierre aussi ancienne. Mais il
s'y refusa et voulut absolument être litholrilié. Le professeur
Guyon, après avoir vainement essayé de décider l'abbé Ch .•• à
se laisser tailler, fil ulle première séance de lithotritie qui réussit en apparence: la pierre fut ~ajsie
et broyée malgré son volume et sa dureté. Mais à cette époque on n'opérait pas en une
séance prolongée sous chloroforme. Après cette première séance,
il rest.a dans la vessie la plus grande partie de la pierre et des
fragments irréguliers dont la présence amena une cystite et bientôt une néphrite aigu os qui empêchèrent de continuer l'opération.
La taille pratiquée aussitôt aurait peut-être pu sauver le malade, mais il continua à e'y refuser. Ce ne fut que plus tard qu'il
consentit à se laisser taillor. L'opération fut faite et réussit
comme opération j mais le mulade était épuisé, cachectique et
succomba aux progrès d'une néphrite suppurée, une quinzaine de
jours plus tard.
OBSERVATION
XLVI
M. T ... , ~5
ans, de Bourbonne-les-Bains, 14 juillet t878.
Hématuries par la marche depuis deux ans et douleurs à j'extrémité de la ve.l'ge;: la fin do la miction.
.
Oathétérisme é5;plorateul' le H;jlliltet. -Tl'ois pierresmobilos peu
�- '13volumineuses, détruites en quatre séances delithotritie au mois de
septembre 1818. Pas d'acciden ts consécutifs.
XLVII.
OB~EIWAl'QN
Abbé L ... 67 ans, de la Côte-d'Or, arrivé le 6 juin 1879.
Première hématurie en octobre -1878. Depuis celte époque, ce'
accident se reproLluit après chaque fatigue. Miction douloureuse
au bout de la verge.
Exploration vésicale le 8 juin.- Pierre dure, mobile, peu volumineuse. Il quitte Contrexéville le 9 juin et est débarrassé le 13 et
le 18 juin par le professeut· Guyon, qui broie', à chaque séance,
une pierre volumineuse d'acide urique.
OnsER VATION XLVIII.
M. O ... , 28 ans, de Paris, juillet 1879.
Les premières coliques néphrétiques remontent à 1875.
En 1876 et 1877, M. 0 ... vient à Contrexéville et expulse, sous
l'influence du tr:litement minéral, des graviers uriques volumineux. Au mois d'avril -1819, colique pllU violente après laquelle
aUCun gravier n'est expulsé. Depuis cette époque, symptômes
vésicaux consistant en besoins d'uriner fréquents et impérieux.
En juillet, M. O... revient à Contrexéville, espérant que ses graviers y seraient expulsés comme J'avaient été ceux de 1876et 1877.
Mais, contre son nttente, aucune expulsion n'a lieu. Par le cathétérisme je m'assure qu'il existe plusieurs petiles pierres daus
sont broyées au mois d'août avec succès par 1/3
la vessie; ~lIes
professeur Guyon.
OBSERVATION
XLIX.
Abbé S ... , 68 ans, curé d'A ... , en B ... , arrivé le 18 août 1879.
Souffre des reins ùepuis longtemps. La- marche le l'atigue ot
augmente la fréquence des mictions, qui retentissent douloureusement au bout de la verge. Hématuries après la marche et les
COurses en voiture.
13 août. Exploration. -Pierre dure, mobile, dE: moyen volume.
Lithotritie fHite aVflC succès à Chaumont par le D" P. Mougeol.
�-7" OIlSERVATION
L.
M. Ma ... , 62 ans, de l'Aube, arrivé le 28 aol1t 1879.
Il Y a longtemps que l'tf. Ma ••• 80uffro des reins et de la vessie,
les mictions sont fréquentos, impérieuses, suivies de douleurs au
bout de la verge. Hématuries par la marche. Exploration le
10 septembre. Pierre dur'e, peu mobile, volumineuse.
Au mois de mars 1880, M. Ma ... est opéré avec succès par le
proresseuf' Guyon, en deux séances prolongées, sous cblorororme.
- Je l'ai revu en 1880 et 1S81 à Contrexéville, allant très bien.
11 est frère de M. l'abbé Ma ... (Obs. 17.)
OOSERV ATION
LI.
M. le Dr Du ... , de \'Yonne, {7 julllet 1880.
Troubles vésicaux légers depuis un an ; les mictions sont fréquentes dans le jour et suivies d'uno légère cUÎ@son au bout de
la verge. Pas d'hématurie à proprement parler, mais urines
colorées après la marche et la voiture. Exploration le 20 juillet.
Pierres petites, mobiles. Lithotritie pratiquée, au mois dloctobre aveç succès, par le professeur Guyon, sans employer le ch 10ro(orme.
OOSEI\V AnON
LU.
M. Dup ... , 72 ans, arrivé le 6 juillet 1880.
Jamais de colique~
{léphrétiques, Excellente :;anlé habituelle.
Depuis deu" ans, fréquence des micton~,
douleurs au bout de
la verge en finissant d'uriner.
En 1879, une cure thermale à Vichy calme les symptômes vé··
sicaux, qui reparaissent quelque tempsllprès. Hématuries par la
marche.
Ea;ploration, 8 juillet. - Pierre dure, mobile, Ilt q1li parait
grosse. - Lithotritie en uQe seule aéanoe pro!g~e,
le 24 juillet
1880, par le professeur Guyou; les fragments, après djlssiccation,
pesaiont 37 grammes.
Le cl iamètre de la pierre était de 4 cen timèt\,os 1/2. Une exploration, pratiquéeb~jos
ilprès, n montrAqu'j] OP res~ait
auoun
fragment. L'opéralf~n
avait été pratiquéo 60l1S l'influenoll du
�,....... 75-.
chloroforme; pas de fièvre à la suite. En 1881, 111. Dup". allait
bitln.
OnsEnvATIoN LIll.
Abbé Mau ... , 60 anR, du département de la l\[arne, arrivé le 12
juillet -iSBO.
En 1871, variole très forto qui laisse après ('lie des douleurs de
reins, sans coliques néphrétiques; a été aux eaux de Sermaize
chaque année, de f871 à 1877.
En mai 1879, hématurie après une marche forcée. Depuis cAtte
époque, la marche et la voiture amènent des douleurs do ve8sie
au bout de la verge j besoins fréquents et impéqui retnis~
fieux dans le jour; calme, la nuit.
Examen des twines du 13 juillet, matin. - Densité, 1026; R.
acide, limpides, coloration citrine; défJôt peu abondant, blanc
.iaune, formé de cellules épithéliales, quelques globules de pus et
quelques rares globules sanguins.
Même jour, apl'ès une pl'omcnade. - Densité, 1025; R. acide,
urines très rouges, sanguinolentes; dépôt brun, abondant, formé
rie nombreux globules sanguins Ilt quelqnes rares glo bu les de
pus.
Explol'ation, le 15 juillet . - Pierre dure, peu mobile, volumineuse.
Opéré par la lithotritie aveC chloroforme, en deux séances
prolongées, pratiquées à huit jours d'intervalle, le 30 juillet et
Jo 7 août, par le professenr Guyon. Les débris de la pierre pesaient 60 grammes après dessiccation.
En 1881 et 1882, allait parfaitement bien.
OBSERVATION LlV.
III. Pa ... , 62 ans, de Genève, arrivé le 17 juillet 1880.
Bonne santé habituelle, .jamais de coliques néphrétiques, mais
douleurs dans les reins tlepuiR longtemps. Dans les six dernières
années, 1\1, Pa ... a expulsé facilement 4 graviers uriquE's assez
gros; depuis un an, troubles de miction carléi~s
par la fréquence des besoing qui sont impérieux dans le jour; quelquefois
arrêt bl'usque du jet d'urine j douleurs l J'extrémité de la verge
�-76 en finissant d'uriner. Les nuits sont calmes. M. Pa •.• mène une
vie sédentaire pour éviter de souffrir. Les eaux d'Evian, prises en
1879, ont été bien supportées et Oht calmé les symptômes vési·
caux.
Examen des urines du 18,juillet, matin. - Densité, 1020 i R.
ar.ide, coloration jaune foncé, dépôt abondant, condensé, jaune,
formé de nombreux cristaux d'acide urique, de cristaux octaédriques d'oxalate de cbaux,avecquelques rares globules sanguins.
Même jOtll", après une courte marche. - Densité, '102ft; H.
acide. Ces urines, très rouges, sont rendues goutte à goutte, avec
des épreintes très pénibles, caractéristiques. Il s'y forme un dépOt brun, abondant, composé exclusivement de globules sanguins.
Exploration, le 19 juillet. - Pierre dure, volumineuse, peu
mobile.
Opération le 1 er aoo.t 1880 par la lithotritie, en une séance prolongée, sous chloroforme; la pierre était si dure qu'elle a résisté
à la pression de l'écrou et n'a été brisée qu'après plusieurs coups
de marteau. Le professeur Guyon a cru, un instant, que la dureté
de cette pierre d'acide urique forcerait à faire la taille. 29 grammes ci.e débris ont été expulsés immédiatementaprès l'opération
et de nombreux fragments ont été rendus la nuit suivante.
Guérison rapide et complète.
OBSERVATION
LV.
M. Ho .•. , de Varsovie, 60 a ns, arrivé le 7 a011t 1880.
Il Y a 30 ans que M, Ho ... a commencé à souffrir de la gravelle;
il est allé vingt-cinq foi s à Carlsbad et a rendu à plusieurs reprises des graviers à la suite de coliques néphrétiques. Au mois
de novembre 18'19 première hématurie après une promenade en
voiture. En juillet 1880, il ya trois semaines, deuxième hématurie
à Carlsbad après une promenade longue. La cure de Carlsbad terminée, M. Ho ... vient à Contrexéville pour que le traitement minéral lui dise s'il a la pierre.
Examen des urines du 8 août, matin. - Densité, 1020: R.
acido, urines pâles, claires, citrines, dépôt peu abondant jaune
pâle, brillant, formé de cristaux d'acide urique et de cristaux
octaédriques d'o~
' ~late
de chaux, pas de sang.
�-77jour, apl'è. une courie promenade. -
Densité, 1020; R.
acide, urines très rouges; dépôt peu abondant, bru.n, terne, formé
de nombreux globules sanguins avec quelques cristaux l:riques.
Explol'alion le 9 août. - Il existe dans la vessie plusieurs
pierres, d ures, petites, très mobiles.
Départ de Contrexéville pour Paris le 10 aOlÎt.
Lithotritie pratiquée les f 7 et 21 aOlÎL en deux séances par le
professeur Guyon. A la suite de cette opération, il y a eu de la
cystite,avec épididymite et rétention d'urine; ar.cidents probablement dus aux longs voyages et à la cure antérieure de Carlsbad.
M. Ho ... revient à Contrexéville le 31 aout 18~0.
Ul'ines du 19r septembl-e. - Densité, tOU); R. alcaline, dépôt
peu abondant, blanc sale, terne, vi squeux, formé de globules de
pus et de cristaux phosphatiques.
4 septembre. - Densité, 10'i~;
R. faiblement alcaline, dépôt
encore filant formé de pus et de phosphates.
9 septcVlbre. - Densité, 10Hl; R. fai blement acide, léger rJépôt blanc, terne, formé de cellules épithéliales et de globules de
pus.
lIfêl1lB
H et 19 scptembl'e. - Densité, 1013; R. franchement acide,
trfls léger dépôt formé de cellules épithélial es.
L'état général est excellent, la miction facile eL nOn douloureuse.
M. Ho ..• quitte Contrexéville le 20 septembre entièrement guéri.
OBSERVATION
LVI.
Abbé Pierr ... , 60 ans, curé de R ... (Ardennes), arrivé à Contrexéville le 17 août i880.
Douleurs de reins depuis longtemps; la première colique néphrétique réelle a lieu en 1877; elle dure douze heures et est
suivie de l'expulsion d'un petit gravier rouge. En 1878 première
hématurie, après une marche longue; depuis cette époque mictions fréquentes et impérieuses dans le j01Jr, pas la nuit; c!Jaque
miction est suivie de douleur à l'extrémité de la verge.
Urines du matin, 18 août. - Densité, 1020; R. acide; elles sont
claires, citrines, limpides; dépôt léger, blanc jaunfttre, nuageux,
formé de cristaux octaédriques d'oxalate de chaux, de cristaux
d'ar.ide urique et de cellules épithéliaesl, pas de sang.
Même JOUI', après la mal'chc. - Densité, 1027; R. acide, uri-
�-78 nes troubles, brunes; dépôt abondant, brun, terne, condensé,
formé exclusivement de globules sanguins.
Exploration le '19 aout. - Pierre nure, peu mooiltl, volumiMuse, qui devra être enlevée par la taille. Efl'ectivement :\L l'abbé
Pierr ... va trouver à Parisle professeur Ricbet qui le débarrasse,
par la taille périnéale, d'une pierre volumineuse. La guérison a
été rapide e~ complète.
OBSERVATION
LVII.
Le R. P. W ... , de Boulogne-sur-Me!', âgé de 72 ans, arrive à Contrexévi lle le 31 août '1880.
U y a quinze ans que le P. W ... souJrre de la vessie; les besoins
d'uriner sont assez fréquents et impérieux dans le jour pour rendre ir.dispensable un urinal eu caoutchouc; chaque promenade à
pied ou en voiture est suivie d'hématurie; douleurs caractéristiques au bout de la verge. Les symptômes sont tellement nets
qu'une exploration ne Rerait presque pas nécessaire pour diagnostiquer la pierre; néan,oolDs, je la pratique le 2 septembre et je
trouve une pierre dure, tellement grosse qu'il est impossible de
la conloorner avec le bElc de la wnde, ni de la remuer.
Dans les premiers jours d'octobre, le proresseur Guyon pratique la taille pél'inéale et. morcelle la pierre avec de grandes difûcuités à l'aide de son forceps-tellettes. Les fragments apriJs dessiccation pesaient 130 gr'ammes, legrand diamètre était de 0,07 centimètres, le petit de 0,01, c. 1/2; sa composition était d'acide
urique pur. Malgré un érysipèle qui a amené une profonde
esc!lare au sacrum, le R. P. W ... s'est l'établi avec lenteur, mais
complètement; il se porte mieux que jamais aujourd'hui.
OBSERVATION
LVIII.
M. l'abbé R . .. , 71 ans, curé d'E ... (S.~et-O),
arrivé le H. septembre 1880. Bonne santé habituelle, vie sédentaire, jamais de coliques néphrétiques; au commencement de l'année '1879 douleur
to!érable dans le tr.ijet de l'uretèt'e gauche. Depuis trois ou quatre mois besoins Ir~ents
d'uriner dans le jour; mictions douloureuses en terminant, hématuries après la marchel nuits calmes.
�-
70-
22 septembre. Exploration. - Pierre dure, mobile, de petite
dimension. M. l'nbb6 n... quilte Contreltéville le 2q, septembre
sans être décidé à se faire opérer de ceLLe pierre que sa vie sMentaire rend très facile à tolérer. Je n'ai pas eu de ses nouvelles
depuis.
ODSEIIVATION
LlX.
M. Ricq ... , 62 ans, de Coulommiers, arrivé le '19 juin 1881; troubles de miction depuis six mois; douleurs au bout de la verge
en finissant d'uriner; hématuries par la marche, douleurs de
reins habituelles sans coliques néphrétiques.
Examen des urines du 20 juin, matin. - Densité, 10'23; R.
acide, dépôt abondant, jaune roug e , formé de cristaux d'acide
utique avec quelques globule\! sanguins ayant subi la déformation en calotte.
20 juin après la marche. - Densité, 1022; R. acide, dépôt
moins abondant que celui du matin, brun rouge, formé de nombreux globules sanguins non déformés avec qllelques cristaux
d'acide urique.
Exploration le 22 juin. - Pierre dure, mobile, de dimension
moyennei opéré avec succès par le professeur Gu)'on le 13 juillet
en une séance aveC chloroforme. Revu en 1882; allait très bien.
ODilERVATION
LX.
M. l'abbé Pi .••• 7::1 ans, curé du département de la Marne, arrivé
le 28 juin 1881.
Goutteux depuis vingt ans. Crises articulaires courtes et pau
aiguës; quelques maux de reins sans coliques néphrétiques; depuis quinze mois, douleurs au pubis à la fin de la miction, quelquefois arrêt brusque du jet, hématuries et douleurs par la
marche, mictions rares la nuit, fréquentes et impérieuses dans
la journée.
Urines du 29 juin, matin. - Densité, 1027; R. acide, pas dA
sllcre, dépôt abondant, condensé, .jaune, brillant, formé de cristaux d'acide urique, de quelques globules de pus, sans un seul
globule sanguin.
�-
80-
29 juin, apI 'ès la matche, - Densité , 1025; R, acide, même
s et,
dépôt plus foncé en couleur, renferm ant les mêmes Eilément
en plus, de nombreu x globules sanguin s,
Explo7'ation le jouI' même, 29 juin. - Pierre dure, mobile.
qui paraH assez grosse.
en
Lithotri tie pratiqué e avec succès par le professe ur Guyon,
juilde
fin
la
à
rme,
une séance de trente minutes , sous chlorofo
let. Guériso n complèt e et rapide.
OBSERVA TION
LXI.
M. Bau ... , 68 ans, de Paris, arrivé le 7 juillet 188t. Artiste,
peintre de laIent, M. Bau ... mène une vie très sédenta ireet soufr~e
des reins depuis longtem ps.
Les troubles urinaire s remonte nt à deux ans; les micLion s,fréelles
quentes et impérie uses dans le jour, sont rares la nuit;
verge.
la
de
bout
au
sont suivies de douleur s
Ul'ines du 8 j1tillet. matin. - Densité, 1027 i R. acide; limpide s,
dépot abondan t" lerne, léger, rouge au fond, formé de
citrne~,
.
nombre ux cristaux d'acide urique; paB un seul globule sanguin
uriacide,
H..
10'29;
,
Densité
'che.
l
ma'
la
jOtt7', après
M~ne
de
nes très colorées , rouges, dépôt peu abondan t, brun, formé
s.
5anguin
globules
x
nombreu
Exploration, le 9 juillet. - Pierre dure, mobile, assez grosse.
prolong ée, de
Le 11 aoûL, M.Bau ... est débarra ssé en une ~éance
quarant e minutes , sous chlorofo rme, par le professe ur Guyon.
Il avait deux pierres très dures qui pesaien t 45 gramme s. Guérison rapide, revu en 1882; allait bien.
OBSERVA TON
LXII.
N. X ... , 74 ans, cultivat eur 'd e la Haute-M arne, arrivé à Contrexévil le en juin 1882.
Les symptôm es présent és par ce malade étaient si bien caracd'intérisés,q ue je diagnos tiquai la pierre apros quelquo s 'minutes
mon
priai
je
t,
acciden
un
par
lit
mon
terrogat ion. Helenu dans
l'exapar
tio
diagnos
mon
vérifier
de
Graux
Dr
confrère et amUe
men des uriné; ~t de le confirm er par l'explor ation vésicale .
�-
81-
Comme jem'y attendais, les urines du matin ne renfermaient
pas de sang, tandis que celles de la marche étaient riches en globules sanguins; enfin la sonde, habilement maniée par ilion excellent confrère, 1ui apprit qu'il y avait une grosse pierre dans la
vessie.
M. X ... quitta Contrexéville la jour même e\ alla, de ma part,
trouver le professeur Guyon qui, à cause de la dureté exceptionnelle de sa pierre, dut pratiquer la taille hypogastrique par le
procédé de Petersen.
Le calcul facilement extrait avait t" cantim. et demi dans son
pelit diamètre et 5 celltim. et demi dans le grand; il pesait
60 grammes après dessiccation.
Les suites furent remarquablement simples,etau bout d'un mois
M. X... retournait chez lui enttèrement guéri.
OBSEIW.A.TION
LXIlI.
M. Bo ... , 60 ans, de Paris, arrivé le 10 jU,iHet f882.
Le malade, qui redoutait énormément la sonde, était venu à
Contrexéville pOlir arriver au diagnostic de sa maladie sans recourir à une exploration.
Mais ses troubles vésicaux étaient si bien caractérisés: urines
citrines le matin, rouges après la marche; cuisson au bout de la
verge après chaque miction, qu'il se décida à quitter Contrexéville pOUl" aller se faire opérer après avoil" bu les eaux pendant
une huitaine de)jours, sans)nconvénient commesans avantages.
Quelques jours après son départ, il m'écrivit qu'il avait été dé·
barrassé en une séance de dix minutes par le professeur Guyon.
OBSEIIVA'flOr\
LXIV et Jernière.
M, Pill. .. , 60 ans, de Nancy, arrivé le12se(Jtembre 1882.Acette
époquo avancéo de la saison, M. Pill... ne venait pas prendre les
eaux; il ava it entendu dire que l'examen des urines me suffisait
pour poser ln diagnostic de la pierro, et arrivait de Nancy avec
Url pelit flacon d'urines du matin; elles étaient parfaitement limpides, citrines, sans aucun dLipôl.
6
Bron gniart.
�-
82-
Je le fis alors uriner devan t moi et, comme il descendait du
chemin de fer, j'eus immédiatement les urines de la fatigue j
celles-ci étaient rouges fit renfermaient du sang en quantité notable. Je dis aussi tôtà M. Pill ... qu'il anit probablemen t la pielTe,
mais que l'ex(Jluration de la vessie était indispensable pour s'en
aS~lIer;
cela nu faisait pas son a(faÜ'e, puisc!l1'il était précisément
v~nH
me trouver pour éviter d'être sonde; cepellliant il se résigna
el. le lendemaill le cathétél isme explorateur confirmait le diagnoslic et me faisait constater l'existence d'une pierre dur!", mobile, de moyen volume.
En novembre cette pierre fut détru,ile en une séanr.e de quinze
mlllules, sous chloroforme, {laI' le professeur Guyon.
Me voilà arrivé au bout de la tâche que je m'étais proposée; peut-êLre aurais-je pn éviter bien des longueurs;
bien des redites eL rendro ainsi ce travail moins monotone, mais j'ai cru devoir' mettre sous les yeux de mon
lecteur tou tes les pièces de conviction, afin qu'il pût, en
connaissance de cause, posee lui-même ses conclusions.
J'espêre qu'elles ne diffél'eeont pas de celles que je me
crois en droit de poser moi-même, et qui sopt los suivantes:
CONCLUSIONS.
I.
On ne saurait procéder trop tôt au diagnostic ne la
piorre; celui-ci, établi d'après les sig'nes rationnels, doiL
être confirmé par l'exploration méLhodique de la vessie.
Cette exploration, faiLe avec une sonde de pet.it calibre, à bec court et à petite courbure, est inoffensive,
donne des renseignements précis et ne compromet on
rien les résultaLs des opérations ultérieurement pratiquées (38 obSer.&'ations, chapitre III).
�-
83-
II.
•.
~J
Jamais le traitem ent hycli'ominéral de ConLrexéville
ne devra êLre ordonn é dans le buL de diagno stiquer une
pierre douteu se, eL cela pour deux raison s:
{O Le moyen est infidèl e. Si les malados ont les rein.s
on bon éLaL, ils pourronL suppor ter la cure minéra le sans
qu'auc un inciden t vienne révéler la présen cecle la pierre.
(22 observations, chapitre 1).
2° Le moyen peut être danger eux. Si les malade s ont
les reins impres sionna bles, ils suppor teront mal la cure
minéra le, l'excitation qui se produi ra du côté des organes urinair es révèler a hien la présen ce de la pierre, mais
elle dégénérp.ra facilem ent en cystite et en néphri te, qui
compr omettr ont le résulta t des opérati ons pratiqu ées
après ceLte cure par les chirurg iens les plus habiles
(8 observ ations , 8 morts, chapitre II).
III.
A plus forte raison le traitem ent hydrom inéral de
Contrexéville ne devra- t-il pas être ordonn é aux calculoux avérés, dans le but do les prépar er à subir la li thoLritie ou la taille.
IV.
Lorsqu e des acciden ts surven us pendan t une cure
minéra le de Contrexéville auront révélé la présen ce
d'une pierre vésicale igooré ejusqu e-Ià, il sora pruden t
de laisser le calme se faire dans les organe s urinair es
�-
84-
excités, avant de procéder à l'opération que cette pierre
nécessitera.
Ce délai, si les accidents ont été sérieux, devra être
de trois mois au moins, pendant lesquels on s'efforcera
de conjurer, par un régime et un traitement appropriés,
l'explosion imminente des accidents rénaux qu'une
opération prématurée provoquerait certainement.
v.
Le traitement hydrominéral de Contrexéville, contreindiqué chez les calculeux avant l'opération, convient,
au contraire, très bien aux malades déharrassés de leur
pierre par la taille ou la lithotritie.
Il doit leur être conseillé dans le double but:
IoDe prévenir la récidive de l'affection calculeuse;
20 De faire disparaître l'état catarrhal occasionné par
la présence de la pierre ou déterminé pa.r les manœuvres
instrumentales.
�$TATISTIQUE DE
64
85-
CAS DE
Pl ERRE VÉSICALE
OBSERyÉS A
CONTREXÉVILLE
Par le Dr J.
BnONGNIART.
I.
22 observations de malades calculeux ayant bien supporté
le traitement hydro-minéral qui n'a en rien donné l'éveil, et
n'a pas conduit à diagnostiquer la pierre.
~a
.,.... '"
-vI>
"'0
o
~
Er;;
::1 .,
Noms et âges
do.
malades.
~oi
Dates des cures
faites
ii Controxéville.
~
t L .• 5\l ans.
2 E., 56 ans.
3 Général l'., 56ans.
4 G.) 42 ans.
5 D. de B ., 60 ans .
6 M., 75 ans.
7 Abbé Cl., 49 ans .
8 Ch., 66 ans.
9 Rou., 72 ans .
10 Rog.,64 ans.
11 La., 49 ans.
12 Bé., 55 ans.
13 Ch . V., 58 ans.
14 P" 34 ans.
15 Capit. D., 59 ans .
16 L. G., 61 ans.
17
18
19
20
21
22
AbbéMa., 70 ans.
De B., 64 ans.
Général P., 66 ans.
T ... ki,41 ans.
Bu., 70 ans.
Curé d·A., 86 ans.
1875•.iuin 1876.
1875.
1876, 1878.
1876.
NMure et date
des
opérations.
"'"
!f~
"'0
=..,
.,,,,
Plo
-Jo
-
Lith., nov. i876. Guéri .
Lith., avril 1876.
Lith., déc. 1878-79. Taille pér., 1880. Mort
hém.
Lith., 1879.
1876-77-78.
Guéri.
1877-78-7!)-80 et Non opét·(: .
Va
1881.
bien.
1876.
Lith .• 1817.
Guéri.
27 juillet nl116 LILh., sept. 1878. Mort
nOllt 1878.
néph .
1874-75-76.
Taille1}él'in., 1877. Guéri.
1879.
Lith., 880.
4 au 25 août Lith., oct. 1879.
187!).
Lith., oct. 1879.
Août 1879.
Lith., 1.85;0.
Se~t.
1879.
Lith., 188l.
Mort
18 9-80.
néph.
1879, août 1880. Lith.,fln sept.1880. Guéri.
31 juillet au 12 Lith., 1881.
sept. 1880.
Lith., déc. 1880.
1878-79-80_
Pardu de vue.
1881
Lith., 18811878-79-80.
Li th . , 1881.
1879.
Perdu
de
vue.
1881.
Venu 12 ausde NOD opéré .
Va
bien .
suite.
Noms
des
opérateurs.
pr Guyon.
Id.
Id.
Ir! .
Malloz.
pr Guyon.
Reliquet.
pr Guyon.
Id.
Id.
Id.
Id.
Reliquet.
pr Guyon.
Id.
Id.
Id.
�-
86
H.
8 observations de calculeux ayant eu des acciden ts pendan t
ou peu après la cure minéra le, opérat ions pratiquées immédiatement après cette cure révél:ltrico de la pierre, 8 morts.
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CD
-
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Z.g
"'"
Noms et âges
des
malades.
23 Abbé H. , 71 ans. Cure dLlHaoû t
aul cr sept. 1871,
Cllre d'l 5 au
24 Ges., 67 ans.
18 juillet 1875 .
Cure du 4 au
25 C.,57 ans.
18 juillet 1875.
Cure du 1e r au
26 A.
1875.
20 juile~
CUl'edn 23 juin
27 K.
au 14 juilL1876
Cure d Il 5 aoÎlt
28 H.
au IOa(lûtl877.
Cure du 26juil.
8 Ch., 66 ans.
au 16 août 1878.
Cure du 20 mai
29 Du., 67 ans.
au l2juin 1880.
-
Dates des
opérations pratiquées.
Datès des cures
faites
li Contrexévillo.
.
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""'"
d·g
Noms
des
~'"
.~
:;
opérat~us
~"
.
p:j0
Lith. en sepl.. 1874.
Lith. en aoft~
Caudmont.
.
Mor~
-
1875.
incomplèle,
1875.
aoùt
périn.,
Taine
1875.
Litb ., août 1876.
Li~h.
Id .
Reljqu~.
~
Taille p6rin., août
1877 .
Lith., sept. 1878 .
-
pr Ollier .
-
P' Guyon.
-
Id .
-
Lith., août 1880.
pr Guyon.
III .
38 observations de calcule ux chez lesquels l'opéra tion a éLé
pratiqu ée sans qu'ils aient fait de cure minérale , l'exploration
m'ayan t révélé la présence de la pierre, 31) résuItaLs connus,
.
34 guérisons .
'"
.
:g.~
~
."S~ ';;-"
"'"
"'.0
Noms ct figes
dos
malade •.
Dates des cxplorations faites
à Contrexévillo.
Dates des
opéro tions pratiquées.
22 juillet 1874. Lith.,187 5 .
Lith., juillet 1875.
10 août 1875 . Lith., oct. 1875.
S .• 65 ans.
14 :\QÜt 1875 . Lith., a011t 1875.
J., 63 ans .
Abbé Mon .,66 ans. 18 août 1875. Lith., août 1875.
28 ao ût 1875. Li th., sept. 1875.
Cl' ., 76 ans.
Lith., IIOV . 1871i .
Juillet 1876.
Lem ., 61 ans.
Lilh.,10j lli ll .1876
ei ]~76.
~Ijul
G . , ch. 70 ans.
et l878.
o aoftt 1876 . Lith., 1876
Fr., 64 ans. .
·Lith., juillet 1877.
~ "Juin 1877 . .
Abbé Ch., 60 an!l
30 Do., 72 ans.
:u L pc., 65 ans.
32
33
3'1
35
36
37
38
39
.
~
",,:g
",,,,
""e
njuillet 1875 .
~.
"'0
=>,.,
.gjo.
-
Noms
de"
opératours .
Gu~ri.
p:j0
--
---
Uallez .
L.Thomos.
Caudmont.
Reliquet .
Cauùmont.
A Mercier.
p r Guyon.
Br •.
p' Guyon.
Id.
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III (suite).
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VI'-
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e~
-"
y.~
'"
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Dates dos oxplo-
Noms et âges
des
malades.
"''''
VI"
Dates de.
oporations pratiquocs.
rations faites
à Contrexéville.
Noms
~O
~"
!! '';:;
"","".
,<> ""
des
op6rllten1's .
-
0::0
40
7
41
·12
Fal., 62 ans,
Abbé Cl., 40 ans.
P r., 50 ans.
Deg., 61 ans.
4:1 POUl'., 68 ans.
44 Ca., 65 a ns.
·15 AbiJé Cha., 29 ans.
20 juillet 1877.
12 juillet It\77.
1er aoCtt 1877.
21 mai 187t\.
5 juillet 1 78 .
9 juillet 1878 .
7 Juillet 1878.
·16 l'a., 65 ans.
15 jnillet 1878 .
41 Abbé L .• 67 ans. 8 juiu 1879.
48 O., 28 ans.
10 j ujlJet 1870.
49
50
51
52
53
54
55
Abbé SI., 68 ans.
Ma., 62 ans.
DI Du .
Dup .• 72 ans.
Abbé Mau., 60ans.
Pa., 62 aus .
Uo .. 60 aus.
56 Ahb6 Pie,·., 60 ans.
13 août 1879.
10 selt. 1879.
20 ini let 1880 .
1cr juillet 1880.
15 )llillet 1880.
19 Jui \let i880.
!) aoùl 18 O.
10 août 1880.
57 R. P. \'17., 72 ans. 2 sept. 1880.
Abbé Je, 71 ans .
Rie., 62 8US.
Abbé P., 73 ans.
Bau., 68 au •.
Hl Général P., 66 aus.
20 '1' ... ki, 41 ans.
62 X., 7,1 ans.
22 sept. It\80.
22 JUIll 1881.
29.1 Uill l ~til.
9 .i uillet 1881.
16 jui ll et 1881.
18 .Juillet 1881
Juin 1882.
G3 Ro., 60 ans
6<1 Pill., 70 au~.
13 sept. 11l82.
58
59
60
Gl
Pe l'Liu ùe VUè.
Li th., déc. 1877.
Lith., août i877.
Lith., mai Un8.
Lith., oct. 1 78.
Perdu de vue.
Lil,ll., IlUis taille
périn ., 1878 .
Litl1., sept. 1878.
Lith., 13 J \lin 1879.
Lith., aoftt 1879 .
Lith., août 1879.
Lith., mars 1880.
Lith., oct. 1880 .
Lith.,2'ljuil1.1/380.
Lilh.,25j ui 11.l880 ,
Lith.,1 cr août1880 .
Lith., 15 août 1880.
Tai Ile périn., sept.
1880 .
Taille périn., oct.
1880.
Perdu de vue.
Lith.,13Juill.1881
Lith., juillet 1881.
Lith.,llaoût181.
Lith. , 10 aoùt 1881.
Li th., aoÎlt 1881.
'l'aille hyp. Petel'sou , 1882.
Lith., août 1882 .
Lith., nov. 1382 .
Guéri. P- Guyon.
-
-
Reliquet.
pr Guyou.
Mort. P. Guyon.
Guéri. BI'.
--
pr Guyon.
-
Id.
Id.
Id.
Id.
Id.
pr Richet.
-
P. Guyon.
Id.
P .lVlougeo l
pr Guyon.
Guéri. pr Guyon.
Id.
Id.
Id.
--
Id.
Id.
Id.
Id.
3 malades (observations 7, :1.9 et 20) figurent à la fois dans
la première et dans la troisième partie.
1 malade (observation 8) figure dans la première et la
deuxième partie.
_.
,
Paris. - Typ. de A. PARENT, A. DAVY, successeur.
29-31, rue Monsieur-le-Prince, 29-31-
80C/I!TIt
0118
SCIENCE S MéoICA,-eS
::H
..........
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"ICHY
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�S.M. DE VICHY
1111111 111111111111111111111111111111 11111 1111111111 11111111
3584640044
����
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Le Thermalisme
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes
/BCU_Vichy_album_de_photographies_247365.jpg
Description
An account of the resource
<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
Text
A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
Dublin Core
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Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Contrexéville
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Brongniart, Jules-Théodore
Title
A name given to the resource
Action de l'eau minérale de Contrexéville chez les calculeux...
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Doin
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1883
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque Valery Larbaud (Vichy) TH 615.853 CON
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Subject
The topic of the resource
Crénothérapie – France -- Contrexéville (Vosges)
Calculs urinaires – Thérapeutique – Frane y-- Contrexéville (Vosges)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
87 p.
application/pdf
Description
An account of the resource
Demi-reliure. Ex-dono manuscrit de l'auteur sur page de garde : "Offert à la bibliothèque des Sciences médicales de Vichy par l'auteur"
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
fre
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
BCU_Action_de_l_eau_minerale_358464
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/22/26510/BCU_Action_de_l_eau_minerale_358464.jpg
Calculs urinaires – Thérapeutique – Frane y-- Contrexéville (Vosges)
Crénothérapie – France -- Contrexéville (Vosges)
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/55699/Androsace_villosa_MTBRIS1376.jpg
158add732e0c7aab68504d518683be52
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Androsace villosa (Primulaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb C. Méhier
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
15 7 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Androsace_villosa_MTBRIS1376
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Isère, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/55699/Androsace_villosa_MTBRIS1376.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/56007/Armeria_plantaginea_MTBRIS1684.jpg
f9997e47fb390e57803754453d1fed5f
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Armeria plantaginea (Plumbaginaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
24 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Armeria_plantaginea_MTBRIS1684
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Pélussin, Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/56007/Armeria_plantaginea_MTBRIS1684.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64423/Arnica_montana_MTLUCO0622.jpg
4ba3b58e38c5de8be32260bc14565a66
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Arnica montana (Asteraceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Penfilhoux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
4 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Arnica_montana_MTLUCO0622
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Suisse
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64423/Arnica_montana_MTLUCO0622.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64415/Asperula_odorata_MTLUCO0614.jpg
0e9cf3b635bb574b19e9c8c88f660ead
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Title
A name given to the resource
Asperula odorata (Rubiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Asperula_odorata_MTLUCO0614
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64415/Asperula_odorata_MTLUCO0614.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63855/Briza_media_MTLUCO0068.jpg
72c0071aa932614bdf6fa448f46c3acf
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Briza media (Poaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
17 7 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Briza_media_MTLUCO0068
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vallon-en-Sully, Allier, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63855/Briza_media_MTLUCO0068.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64395/Bupleurum_falcatum_MTLUCO0595.jpg
fd40daaf9c7ec4a6fcb842dc7a033d3b
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Bupleurum falcatum (Apiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
9 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Bupleurum_falcatum_MTLUCO0595
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Rhône, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64395/Bupleurum_falcatum_MTLUCO0595.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/55483/Campanula_glomerata_MTBRIS1159.jpg
57bb63a0abbfdeeb48fb0459cc6554e9
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Campanula glomerata (Campanulaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
8 7 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Campanula_glomerata_MTBRIS1159
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Hauteville-Lompnes, Ain, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/55483/Campanula_glomerata_MTBRIS1159.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64256/Campanula_patula_MTLUCO0457.jpg
c9299c8678bdce1fa2c80d92e4a2fffa
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Campanula patula (Campanulaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Campanula_patula_MTLUCO0457
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Saint-Chamond, Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64256/Campanula_patula_MTLUCO0457.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64440/Centaurea_solstitialis_MTLUCO0639.jpg
6395757d7fe6dcb7f5f3d0195d0ec690
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Centaurea solstitialis (Asteraceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
27 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Centaurea_solstitialis_MTLUCO0639
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Six-Fours-les-Plages, Var, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64440/Centaurea_solstitialis_MTLUCO0639.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/54982/Cerasus_padus_MTBRIS0659.jpg
5c3515458201d46c4e13cb09c85d445f
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Cerasus padus (Rosaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
5 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Cerasus_padus_MTBRIS0659
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Francheville, Rhône, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/54982/Cerasus_padus_MTBRIS0659.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63963/Draba_verna_MTLUCO0174.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Draba verna (Brassicaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
10 5 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Draba_verna_MTLUCO0174
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63963/Draba_verna_MTLUCO0174.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63791/Euphorbia_helioscopia_MTLUCO0010.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Euphorbia helioscopia (Euphorbiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
8 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Euphorbia_helioscopia_MTLUCO0010
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63791/Euphorbia_helioscopia_MTLUCO0010.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/55827/Euphrasia_maialis_MTBRIS1504.jpg
af2da7f39f8c97d4699812b062e18228
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Euphrasia maialis (Scrophulariaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Gravet
Gravet
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
12 7 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Euphrasia_maialis_MTBRIS1504
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Belgique
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/55827/Euphrasia_maialis_MTBRIS1504.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/56507/Festuca_heterophylla_MTBRIS2184.jpg
4847e286ff3f876b8e99446387a4197f
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Festuca heterophylla (Poaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
7 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Festuca_heterophylla_MTBRIS2184
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Sassenage, Isère, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/56507/Festuca_heterophylla_MTBRIS2184.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64413/Galium_saxatile_MTLUCO0612.jpg
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Galium saxatile (Rubiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Galium_saxatile_MTLUCO0612
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64413/Galium_saxatile_MTLUCO0612.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64276/Gentiana_acaulis_MTLUCO0477.jpg
a9dc06d76e1afbcad3ba00912dd11dab
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Gentiana acaulis (Gentianaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
3 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Gentiana_acaulis_MTLUCO0477
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64276/Gentiana_acaulis_MTLUCO0477.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64275/Gentiana_punctata_MTLUCO0476.jpg
238610e6eee82ddc1a1a7baca06fbb7e
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Gentiana punctata (Gentianaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
18 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Gentiana_punctata_MTLUCO0476
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Haute-Savoie, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64275/Gentiana_punctata_MTLUCO0476.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64277/Gentiana_verna_MTLUCO0478.jpg
7564f700bf96054269c67a5c81120644
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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A name given to the resource
Gentiana verna (Gentianaceae)
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An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
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An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
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A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
3 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
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Gentiana_verna_MTLUCO0478
Language
A language of the resource
fre
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Herbier Robert Villatte des Prûgnes
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3 8 1883
1883
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The nature or genre of the resource
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Gentiana_verna_MTLUCO0479
Language
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A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
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A name given to the resource
Gnaphalium norvegicum (Asteraceae)
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Hb R. Villatte des Prugnes
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Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
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Bibliothèque Université Clermont Auvergne
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A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
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still image
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The file format, physical medium, or dimensions of the resource
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Gnaphalium_norvegicum_MTLUCO0630
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Loire, France
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https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/29/39375/BCU_Bastaire_Histoire_de_l_admirable_chevalier_Don_Quichotte.pdf
65e9186ea529e32d8ae9f6e3faf81468
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Text
ENFANTINE
"
A.CAPENDU,
ED.lTEUF\, PAR,IS.
1
���HISTOIRE
DE
L'admirable chevalier
A.
CAP END Ut
Ë DIT EU R.
P.A RIS .
.-------- - ---- -
~ id
�I)ON Q 'U 10 HO rr rr E.
Dans un village de la Manche, en Espagne, vivait un pauvre gentil~
homme. U ne jeune nièce lui tenait compagnie, une vieille gouvernante et
un valet le servaient. Lorsque notre gentilholnnle était oisif, c'est-à-dire que
les trois quarts de la journée, il s'appliquait à la lecture de l'01nanS de
chevalerie, contes absurdes dans lesquels des chevaliers soutenaient des combats terribles contre des êtres fabuleux, des enchanteurs, et toutes sortes de
génies malfaisants. Cette continuelle lecture fatigua telletnent son cerveau
que, lui, qui était naturellement bon, généreux et juste, perdit le jugenlent.
Il lui vint dans l'esprit de ressusciter les usages de la chevalerie errante,
tels qu'ils étaient décrits dans ses livres, et d'aller à cheval parcourir le
lllonde, en cherchant des injustices à réparer, des méchants à punir, des
dames à protéger ou à venger.
orphelins, d~s
Il fut donc prendre dans un grenier de vieil!es arUlures rouillées; illes
nettoya, les rajusta de son mieux pour les mettre à la mesure de sa longue
et maigre personne. Puis, avec du carton et de petites bandes de fer, il
parvint à se fabriquer quelque chose qui ressemblait à un casque. Après
cela, il alla voir à l'écurie; son vieux cheval poussif lui sembla beau et
vigoureux. Il rêva pendant quatre jours au nom qu'il lui donnerait. Il
se décida pour celui de Rossinante. Il fut si content d'avoir trouvé ce
nom noble et sonore qu'il résolut d'en chercher un pour lui-mênle, et, se
rappelant que, dans ses romans, les chevaliers ajoutaient à leur nom celui de
leur pays, il voulut s'appeler: don Quichotte de la Manche.
Mais le principal lui manquait encore: c'était une da'1ne de ses pensées.
Il s'en choisit une qu'il ne connaissait pas. Elle s'appelait Aldonza I~orenz,
il changea ce nom en celui de Dulcineé du Coboso, qui était le village où f
elle habitait.
�����..
��MALICE D'UN ENCHANTEUR.
3
Notre héros, ainsi pourvu, ne voulut pas différer un seul jour cc qu'il
avait résolu. Au point du jour, quand sa nièce et sa gouvernante dora
maient encore, il lllonte tout armé sur Rossinante, sort par une porte de
derrière, et se voit enfin dans la campag.ne, enchanté que son entreprise
commençât si bien.
Il lui vint pourtant une réflexion désolante: il n'était pas armé chevalier
selon les lois sacrées de cet ordre illustre; mais il se promit de se faire recevoir
par le premier qu'il rencontrerait, ainsi que cela était arrivé dans les romans.
Vers le soir, son cheval et lui, mourant de faim, don Quichotte s'arrêta
dans une hôtellerie. Aussitôt après souper, se jetant aux genoux de l'aubergiste, il lui dit: «Seigneur Chatelain, j'ose supplier votre courtoisie de
me conférer deInain l'ordre de la chevalerie.» L'hôtellier, voyant qu'il
a vait affaire à un insensé, voulut s'en amuser et imiter d'une façon burlesque toutes les cérémonies usitées autrefois en pareil cas.
Don Quichotte se remit en route, en tressaillant d'aise sur son cheval.
Il pensa alors qu'il était urgent, qu'il eût un écuyer. Il reprit le chetnin
de son village; et fit si bien, qu'il décida un laboureur du voisinage, nonlmé
Sancho Pança, à quitter son champ et sa famille, pour courir les aventures
avec lui, lui promettant de le faire gouverneur d'une île qu'il ne pouvait
manquer de conquérir . ..L
Donc, monté sur son âne, entre son bissac et sa gourde, le gros Sancho
voyageait depuis quelques heures avee son maître, lorsque celui-ci, arrêtant
Rossinante, dit à son nouvel écuyer: Ami, vois-tu, là-bas ces géants terriMais, chevalier, reprit Sancho, prenez
bles? Je vais les attaquer! garde: ce sont des moulins à vent. «L'impétueux chevalier, sans l'écouter,
éperonne son cheval, s'élance, et brandit sa lance sur l'aile du premier
moulin, qui, en· tournant, l'enlève, lui et Rossinante, les jettant bieIl loin,
l'un sur l'autre, fort endommagés. Sancho accourut vers lui: «Ah! dit
le chevalier, en se relevant à grand' peine, c'est l'enchanteur Freston, jaloux
pas t;~.o:>,lp-re
que j'allaîs · ~ , cquéri
qui a chang~
les géants en moulins!»
�4
SANGLANT COJ\llBAT.
L'absence prolongée de don Quichotte avait répandu le trouble dans sa
maison. Sa nièce et ses amis, lnaître Nicolas, le barbier, et l'étudiant Pérez,
imaginèrent un moyen, qui devait réussir; conduire où l'on voudrait le
pauvre chevalier. C'était d'habiller ces messieurs en demoiselles errantes;
dont l'une se jetterait aux pieds de notre héros, le suppliant de lui accorder un don. La gouvernante les ayant affublés d'une jupe et d'une coiffe
voilée, maître Nicolas et l'étudiant Pérez prirent la route de la forêt, où,
de loin, ils aperçurent don Quichotte, debout, et songeant. La fausse
demoiselle descendit de son palefroi, et, se prosternant devant le héros de
la Manche, elle lui dit, refusant de se relever. «Valeureux chevalier, je
suis la princesse Micomicona, je ne quitterai point cette situation avant que
votre courtoisie ait daigné m'accorder un don. - Eh, bien, madame, je
vous l'octroie. -- A pprenez donc, chevalier magnanime, reprit elle, ce que
j'attends de votre valeur: Je demande que, dès ce moment, vous m'accompagniez partout où je voudrai vous conduire, et que vous n'entrepreniez
aucune aventure avant de m'avoir vengée d'un traître, qui a usurpé mon
royaume. - Princesse Frépon dit don Quichotte, soyez sûre que ce bras,
si terrible aux méchants, vous aura dans peu rétablie sur le trône de vos
aïeux.» Et l'aidant à se relever, le chevalier demanda à son écuyer ses
armes et Rossinante. Et tous, s'étant mis en route, ils arrivèrent, vers le
soir, dans une hôtellerie, pour y passer la nuit.
Don Quichotte, exténué de fatigue, alla se mettre au lit.
A peine était-on à table pour souper, que l'on entendit la voix du chevalier qui criait dans sa chambre: «Arrête, infâme voleur! Ah ! Je te
tiens enfin! Et en disant ces mots, il frappait de son épée sur les murailles. - Oh! dit Sancho, en redescendant, le coquin est mort actuellement;
j'ai vu couler son sang comme une ri vière rouge; et rouler sa tête qui est
grosse comme une outre. - Bon! S'écrie l'aubergiste, je gage que cet
insensé a percé de coups d'épée les outres de vin que j'avais mises dans
mon grenier!
Don Quichotte, réveillé, tomba aux pieds du barbier - Madame, dit-il,
Votre Altesse n'a plus rien à redouter; votre persécuteur n'est plus. »
Chacun alors se retira, et Sancho s'arrangea le mieux qu'il put sur le
bât de son âne.
�PRODIGIEUSE BATAILLE.
5
....>
Don Quichotte, ramené chez lui, fut accueilli par sa nièce et par ses
voisins, avec beaucoup de tendresse. Il parut d'abord si tranquille, qu'on
le crut revenu à la raison; maîs, une belle nuit, le maître et l'écuyer, sans
prendre congé de personne, partirent et marchèrent si diligemlnent que,
lorsque le jour parut, ils ne pouvaient craindre d'être rattrapés.
Le premier exploit de notre chevalier fut l'attaque furieuse de deux troupeaux de moutons qu'il prenait pour des arn1ées innombrables de Maures,
d'Ethiopiens, etc. Les bergers, poussant de grand cris s'armèrent de leurs
frondes et lancèrent sur don Quichotte une grêle de pierres, dont une fort
grosse atteignit notre héros au côté, et la douleur du coup le fit tomber de
cheval. - Ami Sancho, s'écriait-il, monte sur ton âne et suis-les:' tu verras que, à quelques pas d'ici, ce que tu dis être des moutons sera changé
en des escadrons de chevaliers païens. -- Il est plus pressant répliqua Sancho, de songer à vous panser, car votre bouche est pleine de sang. J'ai
heureusement de la charpie et de l'onguent dans mon bissac. - Que nous
nous passerions bien de tout cela, dit son maître si je m'étais souvenu de
préparer une fiole de baume de Fier-à-Bras! J'en ai la recette en ma
mémoire; q,u and j'aurai confectionné ce mélange, s'il arrive que dans un
combat, tu me voies coupé par le milieu du corps, tu n'auras qu'à ramasser
de ce baume, et tu Ille verras aussi sain qu'auparavant. J'en vais faire
sur l'heure. Apporte-moi seulement de l'huile, du sel et du romarin. Don
Quichotte fit bouillir ces ingrédiens puis il prononça sur cette liqueur des
paroles qui devaient en assurer le bon effet.
Notre héros fit encore plusieurs rencontres extraordinaires, qui ne furent
pas couronnées de succès, mais ses défaites ne faisaient qu'exciter son ardeur.
Dans l'un de ses derniers combats, son casque de carton avait été brisé.
t
«Il faut, dit-il à Sancho, que j'enlève à quelque chevalier, un armet aussi de
i~J.
bon que l'était celui-ci. - Dieu veuille, répondit l'écuyer, que le temps
arrive de gagner aussi cette île que vous lll'avez promise. » Ne t'en mets
pas en peine, reprit son maître, cela se trouvera en son temps.
�--JUSTICE! AU NOM DU ROI!
1
A quelque temps de là, ils virent venir de loin un cavalier qui portait
sur la tête quelque chose de luisant comme si c'eût été de l'or. «Ami
Sancho, dit don Quichotte plein de joie, selon toutes les apparences, ce
guerrier, monté sur un cheval gris pommelé, porte le casque enchanté de
Mambrin que j'ai juré de conquérir.»
Ce guerrier n'était qu'un barbier qui, revenant de raser quelqu'nn aux
environs, avait mis sur son chapeau, pour le préserver de la pluie, le bassin de cuivre jaune, dans lequel il savonnait le menton de ses pratiques.
Quand il approcha, notre héros sans explication, fondit sur lui, la lance
basse, prête à le percer. Le barbier, voyant arriver ce fantônle, se jeta en
bas de sa monture et s'enfuit, laissant à terre le bassin de cuivre. Don
Quichotte le ramassa, l'essaya sans pouvoir l'affermir sur son front. «Chevalier, dit Sancho, cet armet ressemble singulièrement à un plat à barbe,
comme le cheval gris pommelé me parait bien être brun. Je troquerais
Les lois de la chevalerie, répondit
volontiers le mien pour celui-là. son maître, ne permettent pas au vainqueur de priver le vaincu de son
Du moins, reprit l'écuyer, ne puis-je troquer le bât? Don Quicheval.
chotte ne trouvant point dans sa mémoire sur le cas du bât, Sancho put
ajuster les harnais de l'âne du barbier sur le sien. _
Mais il arriva qu'en une hôtellerie deux hommes voulant partir "sans
payer leur dépense, l'aubergiste les somma si brutalement de solder son
compte, que ces gens lui répondirent par des coups de poings. Or, les
archers arrivèrent pour mettre le holà; et le diable fit que parmi les
curîeux que le bruit attirait, se trouva le barbier, qui reconnut le bât de
son âne sur l'âne de Sancho. - Ah! larrons, criait-il, rendez-moi Illon
bassin et mon bât!» J"ustice! au nom du roi! Notre héros, indigné, ne
~anqu
point une si belle occasion de pérorer le chef des archers, " qui en
l'entendant, se ressouvint d'un ordre qu'il portait, d'arrêter un certain fou
nommé Don Quichotte; il déplia son parchemin, et, en comparant les "traits
du visage du chevalier avec la description de sa personne, inscrite sur
l'ordre, il reconnût qu'il ne se trompait point et saisit par le collet not~e
gentilhomme.
")
�REINE DE BEAUTÉ.
7
Une foule considérable s'était amassée. Parmi elle se trouvaient les amis de
don Quichotte qui nous sont déjà connus: maître Nicolas et l'étudiant Pérez.
Ils représentèrent au chef des archers que l'on ne guérissait point un fou
dans une prison; et par leurs raisonnements, ils obtinrent la liberté de
l'innocent chevalier. Cependant ils cherchaient ensemble un moyen de faire
retourner don Quichotte en sa maison. Sous le prétexte de reconduire dans
son royaume la princesse Micomicona, ils firent construire une espèce de
cage assez spacieuse pour qu'un homme s'y pût tenir à l'aise. Puis, s'étant
déguisés et masqués, ils s'approchèrent doucement de notre héros endormi,
et attachèrent ses jambes et ses bras. En s'éveillant, il ne manqua pas d'attribuer aux enchanteurs l'impossibilité où il se trouvait de remuer. 0 chevalier de la triste Figure! (nom qu'avait pris don Quichotte) dit d'une voix que
grossisait Nicolas, ne t'étonne point de ta captivité, car il faut qu'il en soit
ainsi, afin que l'entreprise où l'on a engagé ton courage en soit plustôt achevée.
Alors ceux qui lui semblaient être des fantômes, mirent la cage sur une charrette qu'un attelage de bœufs traîna jusqu'au logis du pauvre gentilhomme.
Sa mère et sa gouvernante le couchèrent dans son lit, en gémissant de levoir plus nlaigre et exténué que jamais. »Que Satan et Barabbas, d1 ~ ai '
servante, puisscnî empoTcè:r ·-teus ~es
maudits romans qui ont ainsi gâtb
lneilleure cervelle de toute la Manche! - Ah! je le jure, dit maître Nicolas,
"' ~ Ql'".iÎ.
la journée de demain ne se passera point qu'on ne brûle tous 1
ont perdu le meilleur de mes amis.»
Sancho qui ne pouvait se résoudre à renoncer au gouvernen
ét.ait promis, vint secrètement ranîmer l'ardeur chevaleresque de
et notre héros parvint à s'échapper une troisième fois. - Ami
fidèle écuyer, jai résolu de m'arrêter au Coboso pour voir la b~ t
lui demander sa bénédiction et reprendre à ses genoux une fort
hâte-toi de me conduire à son palais. Sancho était fort embarr3
moment, il vit venir vers eux trois paysannes, sur des ânes. »Ré5
dit-il, mon cher maître, voici que madame Dulcinée vient e ;"11.
voir, accompagnée de ses demoiselles d'honneur - Dieu tO llt
P
p,
�HEI NE DE BEA UTÉ .
8
la
r épon d don Quichotte, pren ds gard e d'abuser mon cœu r par une
fausse espéra nce - Vous allez la voir, repr end Sancho. Ah! qu'elle est
belle? et que
son habi t est riche!
Le pauv re chevalier, rega rdan t le chemin, se retou rne vers Sanc
ho. »Ami,
dit-il, d'un air inqu iet, je ne vois encore que trois paysannes sur
des ânes. -- Ah! pour le coup, repr end l'écuyer, vous êtes malade. Allons,
venez faire
la révé renc e à la princesse.
' Â "" ees mots, Sancho met pied à terre , il s'ava
nce vers une des paysannes,
retie nt son âne, tombe à genoux et lui dit: «0 reine de beauté,
je supplie
Votre Gran deur de voul oir bien recevoir le chevalier de la triste
Figu re,
que vous voyez-là, tout pétri fié par votr e magnifique présenee."
Don Quichot~
s'était aussi mis à genoux; Il se frott ait les yeux, tout surp ris
de
ne voir qu'u ne grosse villageoise cour te -et rougeaude. Les trois
paysannes,
tout at1.ssi étonnées, se rega rdaie nt sans rien dire. Otez-vous de
là, dit enfin
celle que Sancho reten ait; »Nous n'avons pas le temps d'éco
uter vos
bêtises - ah! Princesse, répo nd l'écuyer, n'êtes-vous pas touchée
de voir à
vos \ genoux la colonne des chevaliers erran ts? - V eux-tu finir
, repr end la
cp~e,
ou faut-il que je t'app renn e que je sais étril ler les ânes? »
J,ncho, dit alors don Quic hotte , lève-toi, mon fils, lève-toi: je vois
trop
i\ISqu'à qu~l
excès va .la -fure hr - d~ ~es
ennemis. 0 vous, uniq ue s~uverain
]/j JY' r 1.r, vous Innocente vIctime des ench ante urs cruels, daIgnez, au
rer d'un rega rd votr e esclave qui brûle pour vous d'un e affec
-~
Je t'en souh aite! répli que Dulcinée, allons, hue! laisse nous
j frapp e alors des talon s les flanc
s de son âne, qui pren d le galop,
19nes la suiv ent du même train .
Sancho, dit alors l'info rtuné chevalier, mes perfides ennemis
a barb arie jusqu'à trans form er ma Dulc inée en une laide villamoi, sans l'hor rible hain e de mes pers écut eurs , elle serai t en-lent de l'univers.
,.
�BONNE ItENCONTI{E.
9
Nos voyageurs firent enfin une meilleure rencontre. Ce fut celle d'une
troupe de chasseurs. Au milieu d'eux était une jeune dame d'une figure
agréable et douce, en superbe habit d'amazone et lTIontée sur une mule
richement harnachée. «Mon fils Sancho, dit notre chevalier, cours auprè~
de cette dame, et dis lui que le chevalier de la Triste Figure, qui met à
ses pieds l'hommage de son respect, lui demande la permission de se présenter devant Son Altesse pour lui offrir ses services. Sancho part au trot
de son âne, en descend, s'approche de l'amazone, se met à genoux, et lui
tient ce discours: «Madame qui êtes si belle, je 'm'appelle Sancho Pança,
écuyer de Seigneur don Quichotte, que vous voyez arrêté là-bas. Mon maître
m'envoie vous dire qu'il serait charmé de baiser les pieds de votre beauté
et de se consacrer au service de Votre Altesse. - Sire écuyer, répondit la
dame, ret( urnez dire à votre maître, que le duc, mon mari, et DIOi seront
charmés de le recevoir dans notre maison, peu éloignée d'ici.»
Sancho, surpris, enchanté d'entendre le nom du duc, ne songeait pas à se
releyer, et ne se lassait point de considérer cette dame si polie pour les
écuyers. La duchesse, en lui tendant la main, lui demanda si son maître
n'était pas ·ce fameux don Quichotte de la Manche, chevalier de Dulc;. née
du Toboso, dont on lui avait raconté l'histoire. C'est lui-même, répon~:t
Sancho; et l'écuyer que vous devez avoir YU dans l'histoire, c'est moi,
madame la duchesse. - J'en suis ravie, répondit la dame: · cela ajoute au
désir que j'ai de vous recevoir, avec votre illustre maître.»
Notre écuyer s'inclina et alla rendre compte à don Quichotte de l'agréable réponse qu'il avait reçue. Notre héros, en écoutant Sancho, se redresse
sur sa selle, raccourcit les rênes pour donner un peu de grâce à llossinante, et s'avance la tête haute. La duchesse, en ('et instant, avait fait
appeler son mari, et l'avait prévenu de l'ambassade et comme ils avaient
lu tous deux la première partie de cette histoire, ils se firent un véritable
plaisir de connaître le héros de la Manche, et de le traiter en chevalier
errant. Don Quichotte, arrivant alors, venait de se mettre à genoux
devant la duchesse; le duc le retint et après quelques compliments de part
et d'autres, il dit: prenons le chemin du château, si l'illustre chevalier de
Triste Figure veut nous faire l'honneur• d'y venir. Sans doute, d~41
f anChO, d'un air capable, il le veut bien, et moi aussi.»
�10
BELLE RÉCEPTION.
Lorsque l'on approcha du château, le duc alla lui-même en avant donner les ordres pour la ré('eption qu'il voulait faire à don Quichotte. Dès
que le chevalier arriva, deux écuyers vinrent l'aider à descendre de cheval;
quatre belles demoiselles lui présentèrent un superbe manteau d'écarlate
qu'elles agraffèrent sur ses épaules. Tous les habitants de la maison se
réunissaient pour voir le héros. J ettant sur lui des parfums, ils criaient:
heureux! heureux le jour où nous recevons ici la fleur de la chevalerie!»
Enchanté de tant d'honneurs, don Quichotte s'avançait gravement, donnant la main à la duchesse, et remerciant en lui-même le ('iel de ('e qu'une
fois dans sa vie il se voyait traité de la mênle manière qu'il avait vu,
dans ses livres, traiter les anciens chevaliers errants.
Le diner était aussi succulent que richement servi. La conversation fut
•
~\-animée,
Sancho s'y mêlait sans aucune timidité. - Madame, dit alors
Quichotte, vos bontés ont tourné la tête à ce pauvre homme: ordon.aJcz~lui
de se retirer. - Je lui ordonne, au contraire, de ne pas me quitter
un moment; plus je le vois, plus je le trouve aimable. - J\{adame, répliql ' -l t ~'Sancho,
je ne désire l'être qu'à côté de Votre Grandeur.»
_/ y a-t-il longtemps, demanda la duchesse, que le chevalier de la Manche
11'a eu de nouvelles de nladame Dulcinée? Lui a-t-il envoyé depuis peu
quelques guerriers. quelques géants vaincus? - Madame, répondit le héros,
l'OUS rouvrez une plaie profonde: comment ces vaincus pourraient-ils recontout-à-coup devenue
llaître Dulcinée? Elle est enchantée, madame, elle ~st
laide paysanne. - N on pas aux yeux de tout le monde, interrompit
\ ~ne
t [ancho; car je l'ai vue fort belle surtout très-leste. Je vous réponds,
madanJ.e, qu'elle vous saute une bourrique plus légèremoot qu'un chat
sur une table. - N'est-ce pas vous, demanda un convive au joyeux écuyer,
qui vous appelez ' SanchoPança! à qui votre maître a promis le gouvernement d'une île? - Oui, monsieur, répondit Sancho, et j'espère, que, avec
l'aide de Dieu, ni lui, ni moi ne manquerons d'empires et d'îles à gouverner.»
La duchesse ne cessait de l'ire de tout son cœur, et trouvait Sancho plus
~ivertsan
et plus aimable que . son maître.
j
L
/.
�L'ENCHANTEUR MERLIN.
Il
Le dîner étant achevé, don Quichotte, demeuré seul avec ses aimables
hôtes, parla de Dulcinée, selon sa folie, et de beaucoup d'autres choses,
avec esprit et raison. Après cet entretien, il se retira pour se reposer. Le
duc et la duchesse se concertèrent alors pour lui préparer une belle et grande
aventure parfaitement dans le goût de l'ancienne chevalerie.
Le lendemain ils donnèrent à don Quichotte le divertissement d'une chasse
qui se prolongea jusqu'au soir. Comme on retournait au chateau, on entend
dans le lointain une étrange musique guerrière; puis le bruit des fifres et des
clairons maures se rapproche, le duc parait inquiet, la duchesse effrayée; puis
aux quatre coins de la forêt éclate un grand fracas, semblable à <,elui de
quatre armées à la fois.
Enfin on voit arriver un char, traîné par quatre bœufs couverts de
housses noires. Au milieu du char se tient assis, immobile, un personnage
vêtu de noir et la tête voilée de crêpe. Tout-à-coup, le voile tombe, et un
vieillard pâle se lève, pareil à un spectre. - Reconnais-moi, dit-il, je suis
l'enchanteur Merlin, l'ami des héros. Le cruel Malembrun a métamorphosé
la princesse Dulcinée en une laide paysanne. Il lui rendra sa première form(~
lorsqu'un chevalier osera le combattre. Malembrun lui enverra le merveilleux
cheval de bois l'invincible, qui se dirige par une cheville plantée au milieu
du front, et plus rapide que la pensée, vole au-dessus des nuages. - Qu'il
vienne, s'écria don Quichotte, me voilà!
Aussitôt arrivèrent quatre démons portant sur leurs épaules le cheval '
merveilleux. Que celui, dit l'un deux, qui est assez hardi pour combattre .
Malembrun n'emploie d'autre arme que son . épée, et que son écuyer monte
en croupe. Il est indispensable qu'ils aient tous deux les yeux bandés, jusqu'à ce que les hennissements du cheval les avertissent qu'ils sont à la fin
du voyage.
Don Quichotte s'élance sur le nouveau coursier; il ordonne à Sancho de
le suivre. Non, s'il vous plaît, répond celui-ci; je ne suis pas sorcier pour
voler ainsi sur un bâton.»
Cependant il cêde aux encouragements de la duchesse. Il serre son maître
de toutes ses forces. Je ne comprends pas ce qui te fait peur, lui dit ce
dernier. Nous avons déjà fait plus de mille lieues, etil semble que nous n'ayons
pas changé de place. ._- C'est vrai, répondit Sancho, mais je sens un vent
terrible qui me souffle au visage. - Sans doute, répliqua don Quichotte,
nous sommes dans la région où se forment les nuages et la grêle. Nous
�12
VOYAGE AÉRIEN.
serons bientôt dans la région du feu, d'où nous viennent les toner~,
à l'instant les soufflets qu'on dirigeait sur leurs visages furent renlplacés par
des étouppes enflammées. - Courage! Sancho, disait son maître, nous allons
~,ientô
fondre sur notre ennemi, comme l'épervier sur sa proie.»
l.orsque le duc et la duchesse se furent assez amusés de cette scène, ils
. ~ndiret
sur le gazon, COlnme plongés dans un profond sommeil. Alors,
ne violente secousse, on fit tomber nos héros de leur monture, et,
~usitô,
on mit le feu à la queue du cheval, dont le corps était relnpli de
pièces d'artifies, et l'animal sauta en l'air, au milieu des fusées.
Don Quichotte et Sancho ôtèrent leurs bandeaux tout surpris de se
retrouver dans le même lieu. Ils distinguèrent bientôt une lance à laquelle
était attaché un parchemin sur lequel on lisait: L'invincible chevalier de
la Manche a terminé l'aventure de la princesse de Toboso. Elle sera rendue
à son libérateur quand l'écuyer Sancho se sera adlninistré sur l'échine
trois mille trois cents coups de fouet.
Oui-da! rien que cela! s'écria Sancho. Je ne vois pas ce que ma peau
a de COInmun avec les afHtires de MeSSIeurs les enchanteurs. - Sancho,
mon ami Sancho, dit la duchesse, vo~re
cœur ne vous dit-il donc rien pour
votre bon maître? - Pardonnezœmoi, Madame, il me dit que les coups de
fouet ne sont pas agréables, et que décidément je n'en veux point. - Ala
Ions, mon ami, continua-t-elle, un oui ne vous coûtera pas beaucoup et nous
rendra tous heureux - Je ne veux pa~
vous refuser, madame; je consens
à ce que le Inonde jouisse encore des attraits de madame Dulcinée, mais
c'est à condition que je ne serai pas obligé de me fouetter jusqu'au sang,
et que, si quelque coup porte en l'air, il entrera tout de même dans le
compte. Notre chevalier, transporté de joie, courut se jeter au cou de son
fidèle écuyer. Tout le lnonde le félicita, et l'on regagna le château.
1
�CHEVALIER DES LIONS.
13
Don Quichotte se reprochait de perdre dans les loisirs un temps qu'il de
vait employer à étendre sa renolnmée. Il prit donc congé du duc et de la
duchesse .. Lorsque cou vert de ses armes et filonté sur Rossinante, il parut
dans la cour du château, avec son écuyer près de lui sur son âne; tous les
habitants étaient aux balcons et saluaient les deux.
Don Quichotte et Sancho causaient en cheminant, selon leur habitude - ..
Où je ne me connais pas en aventures, dit le chevalier, où j'en découvre
une qu'il ne serait bon d'entreprendre que bien armé. »
Un charriot arrivait. Notre héros se campa au devant, et cria au conducteur: Qu'est-ce que ce charriot, ces banderolles? qu'y a-t-il là dedans? ~
Monsieur, répondit l'homme, il y a, dans deux cages, deux lions, que le gouverneur d'Oran envoie au roi, notre maître. Ils ont grand' faim; d'aujourd'hui ils n'ont mangé. Aussi, monsieur, . laissez-nous continuer notre route.
»Don Quichotte, souriant un peu, répondit: »Bonhomme, ouvrez les cages
et faites moi sortir les lions, que je fasse connaître dans cette canlpagne
quel chevalier c'est, que don Quichotte de la Manche.
Pendant que le gouverneur s'occupait lentement à ouvrir une des cages,
le héros mit l'épée à la main, se recommandant à Dieu et à madanle
Dulcinée. Le lion parut. Il cOIIlmença à s'étendre, en allongeant les pattes
et desserant ses griffes; puis il ouvrit la gueule et bailla à son aise; avança
ensuite la tête toute entière hors de la cage, et, avec des yeux ardents il jeta,
fièrement la vue de côté et d'autres. Don Quichotte l'attendait, très-pressé,
d'en venir aux prises. Mais l'animal, plus sage que le héros, et le méprisant
peut-être, se recoucha doucement, et lui tourna le dos. - Eh bien, ami
Sancho, dit don Quichotte, tu le vois; les enchanteurs, avec tout leur pouvoir, ne sauraient diminuer mon courage!» Si par hazard, dit-il augouverneur, le roi vous demandait qui a fait cette glorieuse action, dites-lui
que c'est le chevalier des Lions, car, désormais je veux porter ce nom, au
lieu de ce ~ ui de la Triste Figure.
~-FEI!"
-.~tqIl
c'était bien celui qui co'
~it le mieux au deuil de son cœur
;v'~·
m
1
�CHEVALIER DES LIONS.
nar Sancho ne s'acquittait qu'avec lenteur de la délivrance de Madame Dulcinée. En parcourant une gorge solitaire, ils s'arrêtèrent au pied d'une
roche haute et nue, refuge d'innombrables oiseaux de proie. «Voilà, s'écria
notre chevalier, le lieu où je veux demeurer ' pour pleurer l'odieux esclavage
de ma reine de beauté. -E t sans retard il se mit à graver sur l'écorce des
arbres ces vers que lui inspirait sa douleur:
Oiseaux, ne vous lassez pas d'écouter:
Je suis venu ici tout exprès pour chanter
De mes horribles maux la triste destinée.
Vous aurez, en revanche, abondamment de l'eau,
Car don Quichotte, ici, Vë:L pleurer comme un veau
De l'absence de Dulcinée
Du Toboso.
,
Ayant ainsi exhalé ses regrets, don Quichotte prit la route de Barcelone,
le long de la mer. Il vit soudain paraître sur la plage un chevalier -armé
de pied en cap, cachant son visage sous la visière de son casque. Une
lune éblouissante était peinte sur son casque. Cet inconnu s'arrête devant
notre héros, et, d'une voix haute et fière, il le défie ainsi: «Illustre guerrier, tu vois le chevalier de la Blanche-Lune. Je viens te forcer de convenir que la dame de mes pensées est plus belle que ta fameuse Dulc~née.
-- Chevalier, répondit don Quichotte, ta folle erreur me fait pitié. Prépare ta lance et défends-toi.
L'inconnu, plus grand, plus fort que notre chevalier, arrive comme la
foudre, et jette son adversaire et Rossinante bien loin, sur le sable. Aussitôt lui présentant la pointe de son épée il dit au vaincu: «Vous êtes mort,
si vous ne faites l'aveu que je vous ai demandé.» Don Quichotte, presque
évanoui, rassemble toutes ses forces et répondit: - «La faiblesse du chevalier de Dulcinée ne détruit pas ses perfections.
�DÉSENCHANTEMENT.
15
Hâte-toi de m'ôter la vie; la mort est un bienfait pour qui a perdu
l'honneur. A DIeu ne plaise que je tranche les jours du plus fidèle et
plus brave chevalier, reprit celui de la Blanche-Lune. La seule chose que
j'exige c'est que le grand don Quichotte s'engage à cesser .de combattre
pendant une année, et se retire dès à présent dans sa maison. - «Je le
jure, répondit le vaincu, puisqu'il n'y a rien dans ce serment de contraire à
l'honneur de Dulcinée. »
Le vainqueur n'était autre qu'un ami de la famille de don Quichotte. Il
avait employé ce ' moyen pour containdre le pauvre insensé à renoncer à
.
sa ' manIe.
Affligé et moulu, celui-ci était tristement dans son lit, où Sancho tâchait
de le consoler; il y demeura six jours. Au bout de ce tenlps, il voulut
partir. Ils arrivèrent tous deux, la nuit, dans une forêt. - «Mon cher enfant,
dit don Quichotte, je veux te rappeler une chose qu'il faut absolument terminer avant de rentrer dans notre village. As-tu donc oublié ta promesse
de désenchanter Dulcinée! Tu n'as qu'à règler toi-nlême le prix de chaque
coup de fouet et t'en payerai d'avance sur notre bourse. -' Oh! si c'est
ainsi, dit l'écuyer, je vais vous donner satisfaction, et m'étriller comme il
faut. Oh Sancho de mon cœur! Quand con1lI!ences-tu, mon fils? Cette nuit,
Dlonsieur, et tout à l'heure.
Sancho s'éloigne et l'on entend le bruit des coups, mais au lieu qu'ils
tombent sur ses épaules, le fripon ne frappe que le tronc des arbres qui
l'environnent. - Tu te martyrises, mon enfant, lui criait don Quichotte
-, non, répondit l'écuyer, je suis entrain je veux finir. » Enfin, il pousse
un grand cri, et se laisse tomber sur la terre. Son maître, effrayé, court
à lui, et l'enveloppe avec sollicitude de son propre manteau, notre héros,
transporté de joie attendait l'aurore avec impatience, ne doutant point
qu'elle ne lui fit voir Dulcinée dans sa gloire et sa naturelle beauté; mais
le jour parut sans elle. Don Quichotte soupirait douloureusement.
�16
SAGESSE.
Ils arrivèrent à leur demeure. La nièce, la gouvernante, les amis vinrent au devant du chevalier avec des transports de joie, mais rien ne put
éclaircir la sombre tristesse qui se lisait sur son visage et sa mélancolie
augmenta le soir et le lendemain.
Quelques jours se passèrent ainsi: le sileneieux don Quichotte semblait
ne prendre attention à rien; l'appétit, le sommeil l'avaient abandonné. Sans
se plaindre, sans marquer d'humeur, il méditait sans cesse, et cachait avec
soins les pleurs qui, souvent, bordaient ses paupières. Seul Sancho,
lorsqu'il venait le voir, lui causait encore un léger sourire, mais c'était son
unique réponse aux plaisanteries de son écuyer.
Le mal fit bientôt des progrès. Don Quichotte sentait son état. «Mes
chères filles, dit-il à sa servante et à sa nièce, qui l)leuraient, rendez grâce
au Dieu tout-puissant qui vient de m'accorder al\jourd:hui le plus signalé
des bienfaits: ce bien si cher, c'est la raison. Je l'avais perdue, ma nièce
en elnployant mes trop longs loisirs à des lectures insensées. Mon pauvre
Sancho, oublions nos vieilles erreurs, sans oublier notre vieille amitié. Ce
n'est plus don Quichotte qui vous parle: c'est Alonzo Tuixano, que l'on
surnommait autrefois le Bon.»
.1
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/
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1883.
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BCU_Bastaire_Histoire_de_l'admirable_chevalier_Don_Quichotte
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Histoire de l'admirable chevalier Don Quichotte de la Manche
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1883
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Leontopodium alpinum (Asteraceae)
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Hb R. Villatte des Prugnes
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Villatte des Prugnes
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Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
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Date
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3 8 1883
1883
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The nature or genre of the resource
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Leontopodium_alpinum_MTLUCO0633
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JI
LIJR
EAUX
DE VICIIY
PAil
R. BA TlLLlA T
A. J. MALLAT
Ancien élè.c do l'École Pol),ttchnlqul' 1
Ex-Capitaine du G~uie.
Ex-Interne des iJOpitaux do Pari~
Pharmacien de \" Classe
VICHY
C. BO UGA.HEL, Il\lPRIMEUR,- ÉDITEur
RUE
SORNIN-GAGNIÈRE
1883
/
��IjES EAUX DO 'UCES
DE VICHY
��LE
76071
EAUX DOUCES
DE VICIIY
}' A Il
R. BAT/LlIAT
A. J. MALLAT
Ancien fillve de l'École Polytechnique
Ex Interne des hôpilaux de Paris
Ex- Capitaine du Gélliu.
Pharmacien de 'l" Classu
VICHY
C. BOUGAREL, IMPRIMEUR-ÉDITEUR
RUE
SOUN I N-OAGN l li:UE
1883
��DÉDICACE
AUX CONSEILLEH
MUNICIPAUX
jl-Il'ssic/ll's,
Le hl/Cl[Jot dl' leI Villo, (jui \'OILS ,7 pOl'mis cie
'Ncri/ie!', Cil 1 )82, 2fJ,OOO [ml1cs :/lImoi" ]l0UI'
donncl' quelques [(;[0 rt tIll cOllrours 1J1Ilsicnl,
doit VOIl pcrmettre ml si rie résoudro ,711 pl/l '
yite lIllO rfl'osse question JlJunil'ipnlc dont \'01lS
,7vez J,'lc/is VOllS-/JlCmCS 1'eCOIllJU ],il1lpOl't.7IlCC, el
qll l'opinion pllblique l'éd;uJ7e c!rjJ/li 10llfftemps
dajil.
]}e atucles spécùtles 110tIS pCl'lllettcnt de lHlbiieI', êIlljoIlNl'lmi. ql1e1rj/lr.s pc7[fCS S1l1' lrs EAUX
DOUCES DE VICIlY .
. Puissent, Me 'sirlll's, nos recherches \'O/IS 6tl'0
utiles el nous serons amplemont l'écompensé
du Irc1vtul qu'cllrs 11011 ont codté.
Vieil, le 25 ,fOll1vi c l' 1883.
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�LES EAUX DOUCES
DE VICI-lY
l
QUANTITÉ D'EAU NÉCESSAIRE
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l)I'ol abl mont
n 'inspi l':mt de 0 mol, cru
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« faut qu'un ville aiL trop d'cau, pour qu'on en
« nit nssez. n C Il Il n. é, l'ad jnste, os t
hi n clil'fi il 'llH.)J1 ll'énli ." lble. Peu cie ci té !'eçoiyen L
n ez d'enu pom' ne (\\'oÏl' qll' n faire, c Lnous ne
connai. on bien que la Home antique ù qui aurait
pu 'adre cr le mot . pil'illlel qu nous yenons de
citer.
Cc cru'il y a de cel'lain, c'e l qu'il faut amenel"
dnils une "ille quelconqu , et pal,ticulièrem nt a
Yichy , ln plus g1'Gnde quantité cl' au pos ible .
Les besoins de notl'e ité thel'male sont multiples, cae, oull'o les que lions le propreté et de
confort dont Yich J a plus besoi11 qu e toule aulre
ville, il faut compter aus i avec les 110mbr L1X
établissements hydrothérapiques et surtout bal1
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Jo:AUX 00
CES DE VIGIIY
néail'es qui. e multiplient chnque :1110 ;e. Vich J'
. ort de ln normal . l' n li' tien cl' Ll ne yi lie d'enux
' légante xig plll d 'oin qU'11l1 cité indu tl'iell
on manuf'n tUl'ièl'e, pal' x mple ; . omm toule, il
nous J'nllll'nit iei lrop d'onu pOUl' CplO nOl~
n
ayons asscz.
Mais, comme il imporle de fixer un hil'l're Slll'
lcqu l on puis e l'ni s nner, t qui nou S 1'ye de p in t cl cl pn l't pOUl' ll'ni tel' l s que tions
d'aménng menl cl cl dislribution cl seaux, n us
croyonsdevoil' îlel'1 qu,nlll' l' nu qn clivel's s
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Gênes .......... . 120
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Nanles .. ....... . 80
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Paris .......... . 250
Rome ..... . .... . 944
Toulouse ....... . 62 à 78
Madrid .... " ... . 100
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née s. nir s pl11' indi\'irlll, pOUl' suages pel' onnels, ct que 10 auLr (J-allon ont utiles pOlll' le
usages publics t indu ll'iel . Le chiffre total, donné
pal' cet ltygiéni t e t donc de 20 gallons, soit
90 li tres pH l' habi tan l. Les villcs manufactul'ièl'es
recevraient 45 li tl'es de plus.
Thom adopte le chiffre de 58 litres pal' têto
cl'habit:mt; GI'uvalL celui de 40 litres (non compl'is les eaux d'arrosement) qu'il décompose comme
sui t :
Emlloi pCl'sonn 1...... , .. •
\Valel'-Closcls . . . , . .. ,...
18 litres
Usages in Insll'jcls .... , . .
t3
Bains .... . .. , .... . ..... .
4
Le chiffre admis pal' la Commis iOIl générnle
de alubl'ité de Londres, était primitivement de
G2 litres, 80 pat' habilnnl. Il fut sucees. ivomont
porté à 91 litres, pui à '125.
M. Parkes donne le chiffre de 156 litres ainsi
�L J': S J,; A Il X Il Cl U C 1, S JJ E \' r r. 1\ y
décompo, ' :
, erviec dome, 1i(lllC, (80.n81es blins etles co.binets) [)~ 1ill'r5
Bains. '" . . . . . '.'., ............ ,. 13
\Val l'-C l sels, . , ., . .. . . . . ... ,' .' , .. 27 P l't . .. .. ' .,. , . . . " . '" " ... , .,. 13 Tolnl . . , .... 1Q-lill' s
'cr'vi lIluni 'ipnl, indu, [l'i ,nnilllaux, lc. 27Eau, upplém ,ntail'(' p01l1' 1 yill s mannfro. ~2Tolal gén6 l'al. ' . . 1;)ü Illl'('s
En Angl Lel'l'e, [' au t pl' que ex lusi" m nt
onSDcr 'e aux, usug dom. tiques; le ,'e l'vic public cl'al'I'osng de ru et duln\'nge des l'ui saux
n' xisLe pour nin, i clit'e pas, Le contl'aire [l li n
en Frnnce .
M. de Fl'eJicineL, qui s'e. L 0 cupé beaucoup cl
l'a sainis ement cl s "illes, pose Jes pl'incipe uivnnt , r lati\' ment ft Jn quantité d'eau ù foumir :
« n adm l, Cjll'a\'ec 1 s habituel. de J.)1'o])l'elé eL
de confol'l Cjui , e soul l" \e dan, le iLrs moc! 1'nes, la 'on 01l1mnlion, pm' 1êl d' habi 1an t, ne doi l
« pas descendl'O un-I 55011. d 100 litro d'eau pal'
« .iOUl', mais, qu'à cc taux, les \'l'ais b s in, cl l'as« saini, sem nL pou v nL êtl'O ,atis('aÎls. Mai, si l'on
« vcuL, en outr ,poul'voil' Ft l'agrém nL eL il l' 'léganc ,
« J'afl'aL llil' fl'éllUemmcntla voie publique, ano Cl' 1 s
li: plantations ct los jurdins, entretenir des fontaines
« .iaillis, antes, ln consommation s'élè"e b aucolll all0: des us de ce chill'l'e, cl n'a, pOUl' ain i dire, plus d
« limite ... " »
,
«
e
Vich~{
t, sans contl'ecliL, la "ille élégante pal'
excellence; elle a jal'c1ins pullics, par s, fonLaines jailli san Les, elc., elc, Il lui faudra d nc, en
pl'incipe, plus de '100 litres l'eau par joUI' et pnl'
tête.
Enfin, DnJ'cy enlcule la cl 'pense en euu, pOUl'
une telle cité, de la façon suivante:
Jo POUl' les usages domestiques, les nl'l'osements de jardin, les établissemen ts indus-
�LE ,
,.
J;;AUX DOUCES DE VIClIY
tl'i 15, los iucondio , le ' fonLnin s monumentnl g, • .. • . • • • . • . • • • • • • • . • . • • •
2° [l Olil' los b01'n . -t'ontoin s ('L l'nl'I'osog'
ri s voios llllhliqllcs... ..... . .....•.•
i)
00lit1'O
GO -
ToLal POL' 11!11JilnnL. . .. . •• '1 50Iitl' 's
En mlmeLlant 1 chirrl'e de nal' y pOUl' Vi 'hy,
t ('n Pl' nanl '10,000 oml11 r l)t" s nLant le 1I0mhl' cl ,e hahiL:mt ' , il ni" ull qu'ilfauch'ait
POUy il' romnit, à lloll' vil! '1,uOO moLl' s ulJe
(l' uu pal' joUI'.
lais , Vi hy, l' "t', pos ècl une pOjJululioll
lonL il faut tenil' ompl, En e timnnt
Ù 10 ,000 1 nombl' de étl'ungel's qui passent n
5 moi' lans notl'e Lation thel'mal , on aniv il
tl'OUV l' que da augm nle 1 llil'fl'e qlle nou vollons l'indiquer, cl GOO 111' tl'e ' ube par jouI'
pendant tout l'annéo; oLlll'e c la, DUI'cy ne
pouvail lW 'voil' non plus, dan se
ompte., le
as où il faudrait donnel' le l'enu il de n0111J l'eux établissement tltel'l11Ltux; aus i, pos 115nou ' clon , en principe, que chaque habitant Vichyssois, à cause de c sUI'cl'oîl de clépen 'e, levra
rec voit' jOUl'nellemenL, 200 litt, s d'eau, ce qui
fniL un total - en prennnt pOUl' chifTI'e nOl'mal cl
la. populalion, 10 nombl'e 10,000 - 2,000 mètl'es
Llbes l al' joUI'.
floU"nfc,
Il est bien évident, qu'à cel'taines époque, pendantle gl'andes chal urs, l al' exemple, cc hifrre
pOUl'l'a s'élevel' Ù 2,500, e.t mème à 3,000 mètre
cubes. l\Iais au si, pendant l'ltivel', il tombe l'a
quelquefois à 1,000 ou 1,500 au pins. Il faudra
donc, puisque l'ali men la Lion de notl'e ville s fait
par une machine Ù Yapeur, que celle-ci oit capal)lo d'élev l' 3,000 mètl'e
ubes d'eau par jour.
La machine ' levant 2,000 mètres en 12 heures de
tl'Uvail de Jour, on obliendl'a le surplus par un
travail de nuit. La quantité d'eau pourra ainsi
alleindl'e 4,000 mèlres par jouI'.
�6
LES EAUX DOUCES DE VICHY
On comprend facilementc!ue l'excédant de charbon brûlé pendant certains ,lours, el'a compensé
par la diminution qui nul'a lieu lans d'ante s, et
pourra toujours 50 calculer SUI' 2,000 mètl'e cubes
par jour.
�II
QUALITÉ DES EAUX
l\I. \i\TU1'tz, dans son Tl',/it6 do chimio médi-
donne la léflnilion suivante d'une oau poLabie: ( Etre l'miche, limpide, san odeUl', d'une
« saveUl' faible mai ' agréable, L qui ne soit ni
cr fade, ni salé , ni douceâtre, cuire les légume
cr en les ramollissant, dissoudre le avon. » AjOllLons qu'une telle el1U ne doit pas se troubler laI'
l'acLion de la chaleul', être J'l'oiele en été, tempérée
en hi"el', de digestion racil , et que son degré hydrotimétrique ne doit jamais dépasser 20 (B 1grand).
Cetle simple définition suffira grandement à no
lecleUl's, pOUl' compl'endl'e lu suile de notro tl'avail. Nous cro~
' ons
inutile de nous engl1gel' plus
avant dans une padie technique de la science, qui
nous écal'terait de notre bul ans inLél'es el' davanLage; disons, toutefois, que 1'1lYdl'oli/IJéll'ie, qui ,
comme son nom l'indique, sel't à calculer la valeLlr d'une eau, est ba ée SUI' la précipitation de
sels tenus en dissolution clans celle eau, pal' une
.'olution tül'ée de savon. Ce procédé rapide de l' nu si pl'échel'ches qui, sans donnel' une anl~·se
cise que la méthocle chimique, peut suffire, 101'S([ue l'on a à cOmpal'el' entre elles des eaux louces
de c1il'f'érentes provenances, est dù il MM. Boulron
et 1<'. Boudet.
0,710,
�ous aurons souvent, dans le cou['s de ce chapilro, à donner le degré hydl'oliméll'iqu d'une
cau: Nous avons voulu que noll'C l cteu\' ache
le vl'ai sens do ce lerme s i nLiflrlLle.
La ville de Vichy lil'O, nujouI'd'hui, l'euu n' cessaieo ft son a1i111 nlnlion, de ll'ois ol'igines dif1"renles. Elle peul uliliser : '10 J'oan des. DUI'CeS
de' la FonLfiolanl; 2° l'enu de l' \lli l'; 3" nfin,
l'eau de diff'l'onts puils. Nous ne rolaLon pas, il
de 'sein, clans noll'e énum 'l'alio11, los oaux des
pluies ou d cil l'n ; heul'Ousemenl, Vi hy peut
se passel' cl elles-ci , qui sonl, quoiqu'on en di e,
loujoul'S conla111in' es pUI' 1 poussièl'e - II s gel'Ines ol'o'aniques cl l'air, cl pal' leur pu sage
. Ul' ln surface cl s loils où cIl s l'encontl'ent une
v' g 'lalion souvent pl'orus , et toujOUl'S des goullières mélalliques, qui 1 Ul' cèdent un goûl détestable
ot dos propl'iélés souvent Loxiques.
Don " VidlY peut se seevir, ou lu moin se
s l'l, d'eau de Pull, d'eau de SOUI'CO , ou d'eau
de Hivièl'e. Il est inntile de démontl'ol' (lue la quanlilé d'eau fournie pal' lêle cl'habitanLs, n'esl pas
en rapport avec le besoins d'une slalion LIt l'male
telle que la nàLl'e. De nouveaux Ll'avaux sonLuécessai l'es pOUl' ntigmenLel', ou Ir, débiL de nos sources d'eau douc , ou la fOI'ce des machine' élevatoil'es de l'eau de l'AWel'. L'abandon l'ail par l'aclminisLl'ation cles PonLs et Chaus ées à la ommune ,
de l'entrelien do ce::, machine, nous e t d'un bon
augure pOUl' l'avenir. La municipalilé aUl'a, dé.ol'mais, ses coudées fl'anchos, elle ne sem pas Ul'l'êtée,
dans son mouvement, pm' une admini. Ll'ation souvenL l'OU linière ; n~Lls
omm es cel'tain que, gl'àce
il celte nouvelle vOIe danf; laquelle entre lu queslion des eaux, Vichy p uITa, sous pou, foul'l1Îl' il.
chacun de ses habitanLs, le nombre de litl'es que
donne aujoul'd'hui Pal'is, c'est-à-dire de 200 à
250.
Nous exall1inel'ons donc, au point de vue de la
�LI, S 1::.\ U.x J) ü
t; g::; J) g
\" r G Il Y
qualit', toute los caux (Iont nous p uvon ' di posel'; nou cli"OllS pourquoi non. vouch'ion voir
l' j l l' cell -ci plulôt <[li
elle-ln; il est bi Il nt ndu quo nou ll'niloll ' la qnestioll il lin seul point
de "ùe, c'e l c lui LI ln [llllnbilit". Pom tous 1 s
autl'es sel'vices: tll'l'osng, incondi s , fontaines
jaillis:ant , et'., elc., 1) ' nux cl l ule prov IlH1l00S sonlbonne , cUI'alo!'s, la (luanlité t plus
u lîlo que ln qualil ' .
1° Eau cie Puits
L'eau de pnil. est loujoul's chal'g 'e de prin'ipe minéraux mpl'Lllll " (lUX tel'l'nin, qu'clle
ll'IWOl'se . Elle esl donc , ll'è souv nl, l médiocre
qualité.
!\. Vichy, le puits ont de deux sOI'l s : Quolques-uns sonl Hlinél'ULlX, 00nlllle ceux clos maisons
FOl'esliel', Lu ll'al-Tantal , l',; d'autres, SOl'veut
à l'alim nlalion joul'Oulièl'c ; pal'lni ceux- ci, non
citerons cclui de la Place de l'[lùlel do Vill , l
celui do la Hue d'Allie!'.
Les puits minéraux doivent, on le comll'ond
cl uite, êll'e soigneusement écal'lé tle l'alimentation, Il esl vl'ai, que cie lellos caux ne COll lituent jamais cl véritnbl s sources lhel'males. Le
puils de la maison Lu ll'llt, ontl'e aull'es, no conlienl ([ue 11'.'11 de } i-ca ruonale de soude pal'
lill'e d'cau, mnis , cela :ufllt pOUl' donnel' il l'eau
des pl'opriélés médicinnle , pOUl' lui pel'lnelll'e cie
troubler le vin, en un mol, p OUl' la l'encIre nOIl
polable.
Les autl'es puil' fOUl'ni 's nt Lles eaux qui doivent èll'e l'8jetées lout au i bien que celle de
ceux dont nous \'enon de padel'.
n nous suffll'a, pOUl' appuyel' notre asserlion ,
de cilel' le résultat do nos analysos hydl'otiméll'i qucs, ct, de pricl' le lecleur de sc repol'tel' à ce
que nous avons dit plus haul, cles qualités d'une
eau polable.
�10
LES EAUX DOUCES DE VICHY
Ainsi, l'eau du Puits de la Rue d'Allier, nous n
donné les chiUres suivants:
Degré hYLlroLiméLl·ique ..... , . ,. , ... ,., , 41 "
Deg'l'é de [' au, pL'oeipitéopnL' l'exalaLe d'ammoniaque ...... , .. . .......... , .. . . , 14 0
Uo
Degr6 de [' au bouillio, . , .....•..•.•.. , . ,
Degr6 de l'cau bouillie et LruiLée pal' l'oxalaLe
d'ammoniar!ue .....•..... , . , . . . . . . . . .
6°
Donc, un litre de cette eau contient:
Aeicle carbonique.. . . . . . .. om·o,fO
Cat'bonaL de chaux... . ... Ogr'2472
SulfaLo de chaux eL autres
sols do chaux .... .. Ogr'042
Sels do magn6si .... .... Ogl" 075
L'eau du luits de ln Place de l'Hôlel de Ville
est à peu près identique. Nous avons trouvé:
Dogré hydrotimétrique .. . •.• , .. , . . . .. . , .. 46
Degré de l'eau précipitée pal' l'oxalate d'ummoniaque ... , ... , .. . ....... . , . . . ..
80
5°
Degré de l'eau bouillie ....... , . . . . . . . . . . .
Degré de l'eau bouillie et traitée par l'oxalate
d'ammoniaque .............. , . . . . •• . .
4°
0
Donc, un litre conlient:
Acide carbonique ........ . 01it'020
Carbonate de chaux ... , , . Ogr '3811
Sulfate de chaux eL uutres
sels de chaux . .... .. . Ogl"014
Sels de magnésie ...... , . Osr'050
Il est bien évident que la chaux se trouve en
dissolution à l'état du bi-cal'bonate, et non de carbonale comme on le trouve dans les dépôts, le
carbonate de chaux étant insoluble, se dissout en
se transformant en bi-carbonate, S'l'âce à un excès
d'acide carbonique contenu dans l'eau.
Plusieurs autres puits, que nous avons examinés, nous ont fourni des résultats à peu près
identiques. Nous ci te l'ons, comme exemple, celui
du Dr G. Nicolas, 3C n , otc., elc.
�11
LI!:S I!:AUX DOUCES DE VICHY
Los résultats pl" cédonts nous pOl'mott nt donc
de conclure au l' jet complet do l'au cles puits de
Vichy, pOUl' l'nlim ntalioll joul'1lalièl' , e t cela pOUl'
colle gl'::mcle raison, ([ue cs caux ne son t pas potnb] s. Nous ne nou: occupel'ons donc pas de savoir s'il y aurait lieu aussi le l'ejeler ces caux
pOUl' cl'autros rai ons, tolles que les iniilLration
de 1'0. sos d'aisances; no onclusions au rejet pur
et implo de telle oaux, nous pel'metlenl de pa sel' de suite il l'examen de l'cau cles sources do la
Fon Lfiolant.
2° Eau de la Source de la Fontflolant
L'oau de la F'onlfiolanl, sans êtro aussi mauvaiso que cello dos difTérents puits que nous vonons do citel', ne doit ccp niant pas tl'e pl'éfér6e
il l'eau de l'Alliet'. Son analyse en donnent suffisamment lu raison: (1)
Degl'é hydrolimétrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 0
Degré de l'eau précipitée pal' l'oxalato d'am-
moniaqne. . . . .. ......... . . ... . ....
Degré do l'eau bouillie ..... , .......... ,.
Degré de l'eau bouillie, filtrée et précipitée
par l'oxalate d'ammoniaque ..... '.....
UO
6
Q
2°
Donc, un litre de cette eau contient:
Acide cal'bonique .. , . . . . .. 01it' 035
Carbonate de chaux. . . . .. 0((1" 134
Sulfate de chaux ot autres
sols de chaux ....... ,. 00'1"056
Sels do magnésie........ Ogl"025
Le sol d'où proviennent ces eaux, est tl'ès-cal·
caire. De nombreuses canières de pierre cl
chaux J' sont en exploilation, ct, il suffit de Cl'eusel' seulement la Lerre de quelques mètres, pOUl' y
trouver de suite les bancs de calcaire. L'ouu)
chargée d'acide carbonique provenant, comme on
le sait, de la décomposition de l'humus, dissout
._---------_._---
(il L'eau analysée a ête prise à la borne-fontaine des Bains de l'Hô·
pital.
�hl
LBS BAUX DOUCB!; DB VICHY
facilement le carbonate de chaux, en formant du
bi-cmbonate de celle base. C'est cette eau, tenant
en dissolution d'assez grandes quantités de ce sel,
qui est distribuée à Vichy, Place cie l'II6pital, au
Château-d'Eau et Place (l'Allier.
Or, lorsqu'une eau possède un degré hydrt)til1)étrique élevé, gràce à un excè' de bi-cal'bonate
de chaux, cette cau peut êtœ employée comme
boisson sans tl'Op d'inconvénient. Mais, il est deux
qualités essentielles qui lui manquent: c'est de
cui['e les légumes en les ramollissant, et de dissoudre le savon.
Une autre raison doit ln fail'e rejeter de l'alimentation en gén' l'al, c'e t la queslion de sa distl'ibulion. Les caux tl'Op chargées de bi-cul'bonate
de chaux, fOI'ment des incru taLions calcuiee. tIans
los conduites: De telles eaux sont diles incl'ustantcs.
D'après Belgeancl, les eaux d'une distribution
dont le lih'e hydrotimétrique atteint ou cl' passe
200, sont incrustantes. 01', il est acquis (flle les
dépôts d'Ime telle cau, mal'quant 22", alleignent,
en 20 ans, une épaisseur de 2 il 3 millimètl'e::i.
L'eau de la Fontfiolanl, dont le tilt'e hycll'olimétrique est 26 0 , fOl'mera, dans le môme nombl'e
d'années, des d' pôts dont l'épaisseur sent au
moins de 5 à 6 millimètl'es. Du reste, ce chiefl'c
concol'de assez exactement avec l'épaisseur des
concrétions calcai l'es l'etirées, lors des demiel's
tl'avaux faits, à la CI'oix-des-Henard , des conduites én terre de l'eau de es sources.
Un mOl'ceau de cette matière, que nous poss 'lons, est épais de Om021, on y di lingue facilemer:-L
plusieurs couches succes ives ll'ès-bien cl'istalhsées. Sa densi té est 2,7; son analyse nous pel'met d'ufftrmel' qu'il est· composé de carbonaLe de
chaux en gl'anc1e pl'oporlion, d'une petite quantité
de magné ie probablement à l" lat de carbonate;
de sulfate el silicate calcaires. En l'6sumé, Bel-
�LES EAU X
J)
0 U (; Jo: S D g V [ C H y
1;3
gl'and conclut que l'on ne doit jamais distribuer
une eau dont le LiLl'e hydrotimétl'ique est supérieUl'
Ù '18,60.
Donc, pOUl' les raisons que nous venons d'exposer, nous Cl'oyons que l'on ne doit pas che l'cher
a alimentel' Vichy avec les eaux de ln FonLllolant
ou de la Jonchèl'e: Celles-ci, quoique possédant
quelques-unes des qualités des eaux de sources
(limpidité, fixité de la température, absence pl'eslue complète de malières organiques), ont UII
degl'é h~idl'otmérque
tl'Op él vé, pOUl' cuire les
légumes et dissoudre le savon . On peut améliorel'
ces eaux en les mélangeant avec celles de l' \Ilier ;
le tl'avail à effecluer il cet effet sera tudié plus
loin.
3° Eau de l'Allier
Nous avons dit, dans les pages pl'écédenles,
pourquoi ni l'eau des puits de Vichy, ni celle des
sources de la Fontfiolant, ne pouvaient servit' :\
l'alimentation de la ville. Il nous reste à examinel'
maintenant, quelle esl la valeul' de l'eau de l'AIlier, puisée en amont de Vichy, pre ~ que
il hauleur de la Cl'Oix t'-Ma['Lin.
Parmi les savants qui se sont occupés de c.es
questions d'hygiène des villes, il en est qui pl'éfèrent les eaux de sources aux eaux coumnte . et
d'auLres, au contraire, comme M. Aristide Dumont,
qui se déclaI'ent fl'anchement partisans de l'usage
général de l'eau des rivières.
d~
. Nous sommes de ces clerniel's, pour ce qui est
r alimentation de Vich·y.
Examinons donc les opinions de nos adversaires, et cherchons un peu, si les reproches faits
aux caux courantes en générul, peuvent s'adl'esser
aussi bien il l'Allier) qu'à la Seine ou ft la Tamise,
par exemple.
Nouslisons dans un Précis d'hYflifme ries villes
�LES EAUX DOUCES DE VICH Y
de M, Fons, ngrivos, los lignes suivanles:
« Très- oxigénées , ne co nLenant gu \ 1'0 que Ogr'15
à Os-r'20 do sels pal' litre, ces eallX, n'onL contre el« le" qne leur apti tude à se troubler, et leur incon« s tan ce de LempératuJ'e, qni les l'e nd chaudes l'ét6,
oc et froid es l'hiYel'.
« Mai s, il y a quelque chose de plus grave à leul'
« l'epl'o chel': c'est la quantité de maLièl'es organiques
« el même de pro luits Loxiques que les villes y déC< versent.
« A COllp sùr, une ville qui es Lassise sur IIne l'i « vièI' , clans un end roit peu éloigné de sa SOlll'CC ,
« et jlli n'a en amont, ni c1 es industri es éco ulalll
« leu l's eau x dans la l'i"i ère, ni des cenlres consid écr l'able s de population, peut puiser l'cau dont ell e a
« besoin, un peu au-dessus de son nivoau, et elle'
« trouve là toutes garanties et toutes facilités, Mai s,
\( les choses ne se présentent pas ainsi: les villes onL
« pris la mauvaise habitude de se se rvÏl' de loms
( J1 euyes en gllise cl'égoùts, et, celles qui so nt en aval
(C r eço ivent le, déjections des cil és plus l'approchées
« de la SOlll'ce. Et, de là, une pollution qui ll on-seule« ment préjudicie à la qualite potable de ces eallX,
« mai s qui fait des rivièl'es e t dll limon qu'elles d (C po en t sur leurs bords, autant de foyers d'élabora( tion miasmatiqu e, D
\~
M. Belgeand formulo ninsi les mêmes conclusions:
« Les eaux des g'l'Undes l'ivièl'e, ne son l" génél'a-
« lemen l, pas incruslantes, et ne développent point la
« formation de lubcl'cu l s fCl'l'ugineux dan les con-
« duit s; c'esl donc un avan ta ge qu'elles pl'ésa nlent
«
SU l'
hfgénéra lité des aliX de so1ll'ccs. Les eaux de
« rivières ne , ont ni malsaines, ni désagréables, 100's-
« qu'elles ne 'ont point so uill ées pm' les c1é,jecLions
« des vi lles , ou lorsq ll' lles n'onl pns trrtveI'sé des
« couches gypseuses,
« Mais, au voisinag des grandes villes, ces eaux
« so nt tOUjOUl'S cOl'rompues pal' des détritus organi« que .. de la nature la plus l'épugnante, e t, depui s
~ qu elqu es ann6es, cel Le COl'l'upLion s'accroi t rapide« ment, »
�LES
EAUX DOUCES DE VICHY
15
Nous poul'l'ions, de même, ciler l'opinion de
rlix hygiénistes; tous concluel'aient que les aux
ùe ri\"ières sont excellenles, 101' qu'elles ne sont
pas contaminées pal'l voi sinage des centl'es populeux cl induslriels.
[', \ ichy esL la pl'emière ville importante que
l'on rencontre sur le cours de l'Alliel' depuis a
sou l'CC .
CC ne sonL ni Issoil' , ni IJonl-du- hùteau, par
exemple, qui pelvn~
nuil'e il la qualité de l'cau de
colte l'ivièee; d'autre pal't, son. eul afTluenl impOI'lant est la DOI'e, qui l'eçoil elle-mêrne ln Dul'olle . Thiers esl bâli SUl' cc ruisseau . Or, le principal usage que l'on fnil dans celle villn manufacLurièr , des caux courantes de cc petit LOl'l'enl,
c'est de s'en servil' comme force motrice.
Si toutefois l'on veut aclmeLLre que du fail seul
qu'elles ll'aversenL Thiers, les caux de ln Durolle
sont contaminées, nous répondrons (ru'il e t l'econnu ct admis, aujourd'hui, Ille, dans le - eaux
qui ont un écoulement rapide, comme celles donL
nous padon J les maLiol'es organique soluble , les
seLlles ft redouter, sc détruisent en Lotalilé . Quant
aux malières ol'ganiques in lubIes, on pourra
toujours les isoler nu moyen d'un flltrage quelconque.
Vichy puise SOIl cau bien en amont de la bouche de son premier égoût; il n'est pas de reflux,
même celui qui provient du barrage, qui puisse
faiee affluer les matières organiques ,jusqu'il hauteur de ln prise d'cau . L'Allier ne travel'se aucunc
couche gypseuse, ennn, pal' un tl'avail insignif1an L,
il esL facile d'alIel' puiser l'eau au milieu môme
du courant de la rivièl'e, au lieu de la prendl'c sur
le bord le l'endiguement.
Alors, l'opinion de J. Lefol't era vraie pour
Vichy; celle opinion, nous tenons à la citer:
CI.
« Les eaux couranLes puisees au large, loin des
gl'ands centres de populaLion, eL entre les deux épo-
�1(i
LES EAU X DO U C J~ S DE VIC Il y
« ques de,; basses oaux cie l'éLé e Lclos crues cie l'hivOl',
« sont considér 6es, à jusLo litre, comme les meillellres
« pOUl' la boisson e l; les différents llsages économ iqu es
« cL indu triels; si elles n'ont pas la fraielleut' cles
« eaux do sources, elles
(( ni èl'es , n
plus aérées que ces deJ'-
~ont
ANALYSE DE L'EAU DE L'ALLIER
(1)
Cette eau marque 3°5 à l'hydl'oLimèLt'e. Ce
chiffre, que nous avons tl'ouvé clans nos analJ'se ,
est le même que celui qui est indiqué dans les
livl'es spéciaux (DictioJllwil'e d'Er. Bmldl'imont,
Clc7l1del, Chin)ic de J. Lefort, cir. , cIe.)
Pour faire saisit' à l'espl'it de tous, le degl'é de
pureté indiqué par ce titre hydrotimé trique, il. uflit de rappeler que les enux de pluie, qui sont emploJ"ées par beaucoup, comme eaux distillées, donnent ft l'anal;"se hydrotim '·trique, le mème chilTI'e
que l' eau de l'Alliet'. Du l'es Le, celle-ci, Ll'aitée pal'
l'azotate de bnryte, ne fournil nucun l)l'écipité :
none point de su lfate; l'azotate d'al'gent y fait naîLre à la longue un légel' louche, ce qui indiCfl1e
s ulemenL des lraces de clllOl'Ul'e. l [li' l'ébullitioll,
elle ne e Lrouble pns, ellc cui t facilemen LIes
légum s, et chacun sait combien elle est propl'e au
lavage du lin ge de toute sorte . Somme tuute, celte
eau est potable en Lous points.
Il J'esLe ft rechel'cher . i ln quantité cles maLières
oJ'g:miques qu'elle Lient aujoul'd'hui en suspension
ùu en di soluLion, est a sez considénlble pour
qu'on ,doive la rejeler de l'alimentaLion, comme
eau insalubre.
A ce suje l, nous l'apI e11e1'ons, loul cl'abol'd, un
pl'incipe d'hJ"g'iène qui veuL qu'une eau saiL con:,;jd 'rée comme salubt'e, 101's lue les pOpll l::t tian.
qui en font usage depuis long lemps, SO li 1. nines,
vigoUl'euses, et sans maladies spéciales. 01', COI11) ien de gens, à Vichy, ne boiven t seulement que
(1) L ' ~u
Pont.
tlnalysoie u élu pl'
i s~
Il la borne-fontaino ct la rue du
�LE~
J,AUX DOUCgS DE VICHY
17
de l'eau de l'Allier. Nous n'avons jamais eutendu
di 1'0 que quelques-uns le nos conci loyens se soieut
plaints encore, d'avoir conll'acté une maladie
en buvant l'eau cles borne -fontaines . Au reste,
le titl'age des matières ol'g'anique' au moyen de ln
la solution de pel'manganale de pota se, nous permet d'aff1l'nlel' que l'eau de la rivièl'e, lui ée dans
le canal d'a piralion qui joinlles pomI cs:\ l'Alliel"
en contient relativement as. el. peu pour que, mêm
au point de yue hygiénique, on ne puisse avoir aucune crainte. Ce que l'on y renconll'e en plus
grande {uantit', ce sont des dépôts terreux qui,
lorsque le COUI'ant est trop rapide, ont enlraînés
pal' l'eau clans les tuyaux ju qu'aux robinets de
sel vice.
L'examen microscopique, que nous avons pl'ntiqué d'apl'ès le pl'océclé de ouville, nous a pel' mis de caractériser, clan celle au:
10
2°
30
4°
GO
(j0
Spicute hispide do spongilc ;
'Infusoires
?
Pleuro igma nllenuatum
Mycellillm
?.
Il esl évident que l'on ne doit pa se conten1er, à Vichy surtout, d'une eau telle que celle qu'on
nous serl. Après f1ltration, l'eau d l'Allier sera
des plus salubl'es et des plu polables. Il t'aut donc
constl'uire au plus vile un f1ltre. Nous savon bien
que les pal'lisans du stéllu quo nous répondrons
qua chacun peut bien, s'il le veut, f1ltl'er son eau
chez lui. A ceux-Hl , nous di l'ons que le service des
eaux, dans une ville , doit être fait dans des conditions telles, que la population consomme l'eau
qui lui e t di tl'ibuée . dans l' 'lat où e1le sort des
fontaines publiques.
L'eau des conduites publiques doit donc être ,
el c'est pal' là que nous Iinil'OllS ce chapiLl'e, potable sans aucune préparation, c'est-à-clil'e fraîche,
�18
LES J;AUX DOUCI!:S DE VICHY
limpide, sans odeur ni saveur, sans mêlanges répugnants, en un mol, être agréable à boire. Il faut,
surtout, qu'elle soit salubre, ct propl'c à tous les
usages domestiques; notamment qu'elle cuise les
légumes ct dissolve le savon; la sécurité de la
distribution exige aussi qu'elle ne forme point de
dépôts cal'cail'es dans les conduites, et n'~
développe pas de tubercules f~ruginex.
L'eau de l'Allier filtrée, remplira toutes ces
condi tion s.
�III
DE LA FILTRATION DE L'EAU
L'eau de l'Allier, disll'ibuée actuellement à
Vichy, est chargée de débris terreux. En regardant, le maLin, SUI' une table de toilette, le fond
opaque d'un pot à eau, on est frappé de la quanti té de vase déposée.
Le repos d'une l)uit suffit pOUl' précipiter une
grande partie (mais non la totalité) des débris 01'ganiques. Si donc, le réservoit' dos Garets comportait trois compartiments assez grands pOUl' subvenir chacun au service d'un j oue, et, qu'on les
mît l' uN. après l'autre, au service du rempli. sage
et de distribution, l'cau aJlant .le tomps de reposer, se débarrasserait de la maj eure partie des
détl'itus vaseux: En la prenant à un ou deux décimètres du fond, on dis tribueeait un liquide relativement limpide. Une bonde et un courant d'eau
permettraient de neLLoyer facilement le réservoir
qui- viendrai t de servir.
L'eau distribu6e à Vichy est mêmo tel'reuse,
alors quo l'Allier paraît limpide. En exami nant le
canal qui mène l'eau de la riviél'o au puisal'd des
machines, on voit qu'il traverse le sol vaseux
d'une ancienne boire, et, en soulevant la plaque
de tôle qui ferme le regard, on est frappe de la
vitesse de l'eau, et de la quantit6 de débris qu'olle
entraîne. 01', il est reconnu qu'à la vitesse tl'ès-
�20
LES EAU X DO U CES DE VIC Il y
faible de Olll10 à Om15 par seconde, l'eau cntL'aîne
le lit terreux des canaux; il plus forte raison al'fouille-l-elle l'ancien fond vaseux d'une haire el,
si le canal qui l'amène n'offre pas des parois étanches, elle se charge de matières terreuses tout le
long de son passage: C'est probablement ce qui a
lieu. De plus, l'ouverture de ce canal dans le
perré, est fermée par une gl'ille à larges mailles,
devan t laquelle s' arrê ten t et l'es ten t, quan ti té de
débris qui pourrissent et souillent l'eau . Si cette
ouverture débouchait clans le Dl de l'eau, elle seraiL
constamment lavée par le comant, et rien ne s'arrêterait à sa surface. En parant, et on peu t le
faire à peu de fl'ais, aux inconvénients cités, on
améliorerait très-sensiblement la quali té de l'eau
montée.
Le Conseil municipal aCLuel, juslement inquiet
de la saleté de l'eau distribuée à Vichy, a. parlé,
dans sa proclamaLion du 6 janvier 1881, de l'installaLion de filtres. Ils seront pL'obablement construits en môme temps que la pompe à feu sera
changée.
Deux moyens de filtration se présentent:
1°. - Filtre naturel. - Le; fond de la vallée
de l'Allier est sablonneux et perméable il l'eau. En
creusant, non loin de la rivière, dans les terrains
d'alluvion, un puits, on obtiendrait de l'eau parfaitemenL claire qu'on pourrait aspirer dil'ectemenl
avec la machine, et monter au réservoir des
Garels. C'esL là le principe des filtl'es naturels.
Au l}eu de creuser un puits , on creuse une
large tranchée, et on construit une galerie avec
deux murs de côté imperméables. L'eau sourd
alors du fond comme d'une source naturelle. On
voute celte galerie et on la recouvre de terre qu'on
sème de gazon. L'eau se conserve alors parfaitement; elle est toujours fraîche et limpide, eL la galerie filtrante fonctionne sans entretien. Dès que
la machine marche, le niveau baisse, puis devient
�LES BA UX
nou CES
21
DE VICHY
stationnail'e; l'équilibl'e s'établit, et l'eau qui
sourd du fond, remplace celle que puise la pompe.
On compte que 1 métre carré de galerie fourni t
pal' 24 heures, G mètres cubes d'eau.
Une galel'ie fillrante ainsi construite, ne serait
pas seulement alimentée par l'Allier. La pluie qui
tombe sur les coteaux voisins pénètre clans les
terres, el il se forme une nappe souterraine qui
coule lentement vel'S la vallée. Celte eau alimenterai t principalement le puisard; descendant
cles cot aux calcaires, chargée de sols de chaux,
son mélango avec un peu d'eau de l'Allier ne donnel'ai l pl'obablement qu'une eau dure, cruc, moi ns
mauvaise que celle de la Fonlfiolant ou des puits de
Vichy, mais encore ll'op incrustante pour le :sel'vice. Comme exemple:
A Lyon, l'eau du Rhone marquanl à
l'hydrolimLèl'e. . . . .. ..... . .... ....
Celle de la galerie tilLrunle mnrquait...
Celle d'un puil du voisinage.. .... .
A Nevers, l'eau de la Loire. . . ,. . . ..
Celle donnée pal' la machino .........
A Blois, l'eau de la Loire.. . . .. .....
Cello d'une galerie HUranLe ........ ,
16"
180
24 0
70
24°
70
14 0
\. Vichy, on court de plus, grand ri sque de
voit· jaillit, l'eau minérale dans la galerie Hltrante.
Le mélange minéralisé qui en résulterait, donnerait une cau complètement impropre aux usages
domestiques.
Pour ces cleux raisons, nous croyons impossible l'éLablissement cl'un Oltl'e naturel.
2°. - Filtre artiRciei. - Il so compose essentiellement d'un réservoir ù double fond dont la
pm'Lie supérieure renferme du sable. L'eau à 1lltre!', amenée sur ce sable, le Ll'averse lentement,
y dépose la plus grande partie de la vase qu'elle
contient, el Lombe clarifiée dans le double fond
où lrt puisenL les pompes.
Le filtre de Dunkerque, 1 al' exemple: est un
�:2:2
LES EAU X li 0 U C E ~
D E V [ CH y
bassin étanche sur le radier duquel son t posées de
champ, des briques espacées de Om03. Ces bl'iques
suppol'tent des cart'eaux en ciment de Om27 de
coté SUl' Om03 de hautem, percées chacun de 545
tl'OUS de 0 111 0025 de diamètre.
Sur ce double fond sont posées:
.
!
omi5l
Galets .....
10 Couche
suppol'L E~scar
b"ll
0m15 Om30
"
1 es.
0
2 Couche fil Ll'un Le . Sable ............. 0111 20
Om50
Le filtre est chargé d'une hautem d'eau de
Om80 en moyenne. Il se compose de quatre compartiments, dont tl'ois sont en service, pendant que
le quatrième est soumis à l'opél'alion du nettoyage.
Un pareil système pomrait très-bien être établi à Vichy. Comptant sur un rendement cie 6
mètres cubes d'eau par '12 heures et par mètre de
surface de HUre, Oll trouve que pour obtenir 2,000
mètres cubes d'eau, il faudrait une surface de
333 mètres carrés.
Il y aurait donc lieu de cons tl'llire, entre le
pené de la rivière et le bâtiment des machines,
un bassin divisé en 4 compartiments de 120 mètres chacun, ct dont le radier sel'ait Ile 1 m50 en
contre-bas de l'étiage.
Pour nettoyer un bassin de filtrage, on fet'me
les vannes d'amenée et d'écoulement, et, introduisant l'eau au-dessous du filtl'e, on produit un
courant debas en haut qui lave le sable ct enll'alne
toutes les impmetés; un c1ével'soir de surface et
une petite pompe rejeltent l'eau sale dans la rivièt'e.
Pom faciliter l'opération, s'il est nécessail'e, on
ratisse le sable du filtre. Deux ou trois fois par
an, on remplace, sur une épaisseul' de deux centimètl'es, la couche supérieme du sable rrui retient
toutes les impuretés.
Les inconvénients des grands filtres artificiels
TOTAL ••.•••..•
�LES EAUX DOUCES DE
VIClIY
ilS
sont nombreux: L'eau les tt'averse lentement et,
exposée à l'aÎl', s'échauffe ou se refroidit jusqu'à
congélalion ; elle devient dure, se dépouille des
gaz dissous, et le réservoit' d'air comprimé, placé
comme régulateur au bas de la conduite, ainsi que
nous le verrons plus loin, ne les lui rend qu'incomplètement. Enfin, le illtre ne retient que le
plus gl'os des matières vaseuses; il laisse passel'
les malièl'es organiques dissoutes dans l'eau, telles
que les urines, et, souvent il donne de l'eau louche
incomplètement clal'iflée.
Ayec des eaux chargées de limon, les pOl'es
de la couche supérieure de sable, sont vite obstl'ués; il faut alors augmenter la charge d'eau
SUl' le filtre, le ~able
se comprime et le débit diminue rapidement. On paee à cet inconvénient, en
établissant des bassins de dépôt où l'eau séjourne
et se débarrasse, par le repos, de la plus grande
par·tie de li\. vase entl'aînée; mais, le séjour prolongé de l'eau à l'air, l'échauffe, la corrompt ell
permettant aux ferments de se développer , et ce
système n'a jamais donné de bons résulLats,
Malgré tout, l'établissement d'un grand filtre
al'tificiel de 500 mètres carrés, pourrait se faire à
Vichy. Le illtre de Paisley, en Ecosse, qui a 660
mètl'es de supel'Ilcie, a coûté moins de 15,000 l'!'. :
Prenant cette dépense comme base, on voit que la
construction d'un tel établissement est très compatible avec les ressources de la ville.
Petits Filtres. - Nous n'en dirons que peu de
mots. La ville de Paris a établi, dans divers établissements, des fontaines-filtres de petit volume
(1 mètre cube) fonctionnant bien et débitant 4,000
litres à l'heure. Les particuliers insèrent, aujourd'hui, sUI' le tuyau d'arrivée de l'eau, des filtres il
compression fonctionnant d'une manière satisfaisante, et se nettoyant par une simple manœuvre
de robinets.
�24
LES EAU X DO U CES D E VIC H y
En l'ésumé, nolre opinion est que l'on doit établir ft Vichy un grand filLrc artificiel. Nous en estimons le prix ù 20 ou 2-,000 francs, y compris
les accessoires. Si, il la rigueur', on peut laisser
aux abonnés, aux ménages aisés, le soin de filtrer
leur eau, il faut absolument distribuer de l'eau
clarifiée à la masse des habitants trop pauvres
le luxe d'un filtre.
pour se pa~·el'
�IV
DU MOUVEMENT DE L'EAU DANS LES
TUYAUX
Avant d'étudier les différents ol'ganes de la
prise d'eau, nous croyons utile de dire quelques
mols du mouvement de l'eau dans les tuyaux.
-1 t
T
N
T- _
------------------ 1--_
Soit un réservoir A, où le niveau se maintient
constant, pl'olongé par une conduite MN , sur la<{uelle monte un tuyau B. Le robinet Tétant
fermé, l'eau s'élève dans le tuyau au niveau du
réservoÎl" en B. Qu'on ouvre le robinet T, l'eau
s'abaisse immédiatement en C. La pression en N
au lieu d'être NB n'est plus que NC, il y a une
pel'te de chargo C qui peut être calculée. Elle
est duo presque tout entière au fl'oLtement de l'eau
�26
LI;;S EAUX D ou CES DI;; VICHY
dans la conduite et on a très-approximativement
Be = MN
b u'
r
ou P = L ~
r
p, perte de charge totale;
L, longueul' de la conduite en mètres;
b, coefficient donné par l'expérience, légèrement variable avec chaque tuyau et difTél'ant peu de ~o
u, vitesse de l'eau dans la conduite, exprimée en
mètres pal' seconde;
l', r~yon
du tuyau de conduite en mètres;
D'autl'e pad, désignant pal' q, le débit à l'extrémité de la conduite, débit égal au produit <le
la section par la vitesse, on a :
q
l' ,
( ou
U -
=
3,14
fi
3,14 r'
u
l"
• _
U -
on en conclut p = L
€l'
9,86
l"
b
q'
-_
.9,86 r'
On voit que la perte de charge augmente avec
la longueur de la conduite, et en un inême point,
avec le débit de celte conduite. Elle diminue, au
contraire comme la cinquième puissance du rayon
et sel'ait 32 fois moins forte, si le diamètre était
doublé.
Les considérations pl'écédentes s'appliquent
très-bien à la distribution d'eau de Vichy. Dans
ce cas, l'eau ne s'écoule pas à l'ext!'émité de la
conduite, mais bien tout le long pal' une série de
branchements, c'est ce qu'on appelle le se l'vice de
route. Le calcul montre qu'alors la perte de charge
est le 1/ 3 de ce qu'elle serait, si le débit avait
lieu à l'ex trémité. Les conclusions précédentes
sont donc applicables.
Reprenant la formule:
Il
=
L
b
q'
9,86
rC
on voit que la pression de l'eau .... arie proportionnellement à L, et diminue à mesure qu'on s'éloigne du réservoir.
�LES E.\ U X DO U CE S DE VIC H y
i7
Cette pression varie aussi avec le débit. La nuit
ou l'hiver, le débit est nul, la pression est forte.
L'été, par une journée de forte chaleur, à 9 h. du
matin, heUt'c de la plus gTancle consommation, on
ouvre tous les robinets: l'eau affiue au l'ez-dechaussée, dans les quartiers rapprochés du réservoir, le débit devient fort, la perte de charge considérable, et la pression arrive à êlre insufhsanle
pour monler l'eau aux étages, ou l'amenei' dans ·
les quarliers éloignés.
A Vichy, le manque d'eau en été tient, nous
en sommes convaincu, beaucoup plus à ce que la
p.'ession est insuffisanle, qu'à ce que le réservoir
est vide.
La formule précédente donne une relation enLI'e L, p, Cf, r; on en déduit, pal' exemple, la
longueut' que peut avoir une conduite de rayon r,
pOUL' débiter un volume Cf, 11 son extrémité, avec
une perte de charge totale qui serait égale à p.
c'e ~-àdire
sous la pression p, dont on dispose.
On reut aussi résoudl'e le problème inverse.
Nous en avons faiL des applications au chapitre
\ïII, au cas d'un boyau d'incendie vissé sur une
bouche sous trottoir et alimentant une pompe.
Sero/ce de route. - Une conduite qui s'engage
dans une l'ue, livre des prises d'eau à gauche et à
droite de son parcours. Supposons ce service uniforme. L'eau, coulant avec vitesse au commencement de la conduite, se distribuol'U SUt' loute sa
longueur el arrivera fi. la fin avec une pression
ll'ès faible. La perle de charge, nous l'avons
dit plu haut, n'est que le '1 / 3 de ce qu'elle serait,
si tout le débit avait lieu il l'extrémité de la conduite, on a donc:
P = _ 1_ L b .ct.
3
9,aü
l"
Si la conduite a un faible diamètro pour un fort
débit, ~: est grand, et par suite, la perte de charge
�28
LES
EAUX DOUCES DE VICHY
considérable, et la pression faible. Si Lest gl'and,
il en est de même.
Pour toutes ces raisons, on ne devrait pas donner aux conduites de ville, un diamètre tl'Op petit; à Paris, on ne fait pas de conduites au-dessous
de Om1O.
Les tuyaux de Om06 ou 001 04 qui s'embranchen t
sur la conduite déjà faible (OmOS) du boulevarl
Victoria, ne pourront ,jamais bien alimenter des
rues longues ou populeuses. De même dans une
maison, un tuyau de petit diamètre ne peut suffire
ù trop de robinets. Lorsqu'on ouvre l'un deux, l'eau
jaillit abondamment, si on en OUVl'e un second,
l'écoulement se ralentit; si on vient à en ouvrir un
troisième, l'eau ne coule plus qu'avec une lenteur
fatigante. Tous ceux qui habitent des rues desservies par des tuyaux de pelit diamètre, ont sans
doute remarqué l'influence qu'exerçait, SUl' le ,jail·
lissement de l'eau, l'ouverture d'une ,borne-fontaine.
Vitesse de l'eau dans les tuyaux.- Les tuyaux
d'eau doivent être assez forts pour que la vitesse
ne soit que de quelques décimètl'es. Lorsqu'elle
dépasse ces limites, arrive à 2 mètres, par exemple, la fermeture brusque des robinets occasionne
des chocs dits eoups de hélio]', qui crèvent les
tuyaux et désorganisent les joints. Les robinets il
vis dont on se sert actuellement, ferment peu à
peu le passage de l'eau, évitent les coups de bélier' et constituent une véritable amélioration. D'autl'e part, la vitesse doit être assez forle pour entraînel' les boues vaseuses qui peuvent se dégoser
dans les tuyaux, et atteindre au moins 1 ou 2 décimètres.
Ecoulement de l'eau par les rohinets. - Reprenant la figure précédente, supposons qu'on ouvre un robinet en t, l'cau jaillit avec une certaine
[ori..\e, l'équilibre s'établit et le niveau baisse do C
en D dans le tuyau. Il Y a une nouvelle pel'te de
�LES EAUX DOU CES DE VI C IIY
29
charge CD due presque toul entière au fl'oltement
de l'cau dans le tuyau. On a donc
CD
Cf.
J' ,
=
Nt
b
0.86
q-
7
étant le débit et le rayon du tuyau.
Pour que l'cau coule convenablement, il faut
qu'il resle, SUl' le l'obinet , une hauteur 'd'cau Dl
de 4.0 il 50 centimè tres.
Ainsi done , l'eau mon le bien dans une maison
à la hauteur NC indiquée par la pl'ession, mais,
elle ne coule bien qu'à un niveau beaucoup plus
bas.
Pour que CD soit petit, il faut que Nl soit
pelit, c'est-à-dire que le robinet ne soit pas établi
à un élage trop élevé; que :L
: soit petit, c'est-àdire que le débit saiL faible et le rayon de la conduite assez grand; et, comme le débit ne doit pas
ètr'e au-dessous d' un certain minimun ('10 litt'es ou
un seau par 20 secondes) , comme on veut que
l'cau jailisse avec force , cette condition implique
que l'orifice du robinet sail étl'oit par l'appol't au
diamètre de la conduite.
Pertes de charge dilJerses. - Nous n'avons
tenu compte que de la perte de charge due au
froltement dans les conduites. Il y en a beaucoup
d'autres dues au passage de l'eau du réservai l'
dans la condui te principale, au passage d'un luyau
dans un, -de diamètre dif'fél'enl , aux coudes, aux
branchement. , e tc " taules sont négligeables devant la peete de charge due au frottement. C'est
généralement la seule dont on ait à s'occuper.
�v
DU RÉSERVOIR
L'eau arrive aux Garets, dans un résel'voir d'une
capacité d'environ 1,700 mètt'es cubes, quantité
bien insufnsante pour la consommation d'un jour
d'été. Le l'adier de ce réservoÏl' étant à la cote
277 .40, et la place de la Croix de léz lvjjssion à la
cote 261.20, ce qui fail 16m20 de différence de nivenu, on voit que ln hauteur d'eau dans le réservoir, hauteur qui peut atteindre 2 mètres, est une
fraction importante de la charge totale. Pour que
celte charge ou pression, ne devint pas trop faible,
il faudrait donc que le niveau de l'eau l'estât toujours élevé et variât peu, que, comme conséquence,
le réservoir présentùt une grande supel'ficie et,
que l'eau -envoyée par la machine, suffit à peu
près à la consommation courante, ce qui n'a pas
lieu aujour'd'hui.
D'aulre part, le réservoir doit pouvoir subvenir à la con 'ommalion d'un ou deux jours, pOUl'
assurer la clisll'Ïuution en cas d'avarie aux machines, et il faut le divisel' en compartiments indépendants qui permettent le nettoyage sans inlel','uption dans le service, En temps ordinaire, on
fail communiquel' ces compal'timenls, cc qui
augmente la surface de l'eau et rend son nivenu
moins variable.
�LES EAUX DOUCES DE VICHY
31
Il conviendrait d'avoir un réservoir deux fois
plus grand que celui qui existe actuellement.
Faut-il le doubler en lui en accolant un de
même dimension? Nous ne le pensons pas. Si on
se décide il ceLLe dépense, il faut en profiter pour
le construire sur un point plus élevé.
On le vena plus loin, chapitl'e VII, la pres.sion de l'eau dans les conduites, n'est pas suffisante; on l'augmentera en élevant le niveau du
réservoit': or il serait facile d'en construü'e un moi tié
en déblai, moitié en remblai, non loin de celui
exislant, et plus élevé de 5 mètl'es au moins.
Il conviendrait que ce réservoir, divisé en deux
ou trois compartiments, conLint au moins 4, il 5
mille mètl'es d'eau, avec une profondem de 2 mèlt'es il 2 m50, et eCtt, pal' conséquent, 2,000 mètl'es
de superficie. Il faut, de plus, qu'il soit voûté et
recouvert d'une couche de terre gazonnée, poU!'
maintenil' l'eau à l'abri des variations de la température i qu'il soit cependant en communication
avec l'air extérieur, mais, à l'abl'i de la lumière .
On établit quelquefois, sur les réservoirs, des
regards fermés par une épaisse plaque de verre,
qui ne laisse pénétrer qu'une lumière diffuse:
l'avantage est d'avoir l'intérieur du bassin éclairé
pour les travaux de nettoyage ou de réparation;
mais, avec une eau renfermant, malgt'é la filtraLion, des matières ol'ganiques azotées, qu'il est
impossible, dans bien des cas, de délruire complèLement, la lumière développe les germes cie fermenLation et contribue puissamment à la COrl'Uption du liquide. Il importe donc que l'éclairage soit
lt'ès-faible, et le réservoir actuel peut être critiqué
sous ce rapport.
Les divers comparl.imenls d'un i'éservoir communiquent entre eux avec une bûche d'arrivée et
une bonde de départ. n convient d'en établir le
radie!' légèrement concave, pour que toutes les
impuretés s'amassent dans le bas, et, de meUre les
�32
LES EAUX DOUCES DE VICHY
vannes de communicalion à un ou deux décimè'Lres au-dessus du fond, pour ne pas enlraîner clans
la concluile de clistl'ibution, le dépôt boueux qui
se forme .
La cons truction cl'un gmncl réservoir à comparliments coûterait, avec les accessoil'es, une
centaine de mille francs; on peut diminuer' celte
dépense en n'exéculant cl'abord qu'une padie c1es
lravaux, lout en se réservant le mO~
T en
d'ajouter
plus tard, autant de comparliments qu'il est nécessaire.
�VI
DE LA POMPE A FEU
11 faul pOUl' que l'eau de l'Allier, soit distribuée
dans Vichy, qu'elle soit montée au réservoir des
Garets par une machine élévaloire.
Cherchons quelle doit être ln force de celte machine pOUl' élever, en 12 heures de travail de jOUl',
les 2,000 mètre cubes nécessaires à la con som malion moyenne de la ville. Observons d'abord,
que ce mode régulier de lravail ne se réalisera pas
clans la pratique: en hiver, il n'y a que la populalion locale, et le hesoin d'eau est faible, la machine
ne marchera qu'un jour sur deux ou trois; en été
par les forles chaleurs el pendant la saison, la
consommation dépasse de benucoup la moyenne
précédente, et la machine y suppléera par un travail de nuit.
La différence de niveau est de 22m90 enlre
l'étiage de l'Alli el' el le radier du résel'voil" dont
la profondeur est de 2m: c'esl donc à 24 m90 que la
machine doit montel' l'eau. Il lui faut, de plus,
vaincre la perle de charge due au l'I'oltement de
l'eau dans les luyaux.
Or, en <1ppliqua'1L la fOl'mule du paragraphe précédent:
h
q'
P = L -9,8(j" -r"
dans laquelle q = 0,046, l' = 0,15, L = 350,
on ll'ouve : p = 1,05
3
�La machine aura donc à exercer un efforl capable de monler l'eau à 24,90
1,05 soit 26 mètres de haut.
2,000 mèlres cubes en 12 heures, représenlen t 46 li t.3 par seconde. Le travail de la pompe sera
alors de 46,3 x 26 = 1204 kiloO'rammèlres. En lui
supposant un rendement de 75 B/o, il faudra, pour
la faire marcher, un effort de 1204 x :~ - = 1604 kil ogrammelres,
.
1604 = 20
SOl't 75
.... ch evaux-vapeur.
+
La machine actionnant la pO]llpe sera probablement à un seul cylindre, à détente et à condensalion. Elle emploiera une partie de sa puissance à
faire marcher ses organes, et ne lr'ansmettra à la
pompe, que 70 % de son travail effectif. Si donc,
il faut sur J' arbre, une force réelle de 22 chevaux,
la machine aura une force nominale de 2?2 x
ou
32 chevaux.
En admettant qu'elle consomme 1 k '5 de houille
par cheval et par heure, elle brûle['a par jour
(12 x 32) x 1,5 = 5iG kilog . pOUL' monler 2,000
mètres d'eau, soit Ok'28 par mètre cube,
Les rendements pris pour base de ce calcul,
peuvent êtl'O atteints et même dépassés dans la
pratique, mais il est plus que probable qu'on restera au-dessous.
1:'
Ainsi, p.our les pompes employées à monter
l'eau des villes, on compte un rendement de 0,10
â 0,75, il va même jusqu'à 0,80 avec des instrumenls soignés et une élévation d'eau assez fOl'te.
Mais, si la pompo n'ost pas bien en tretenue, il se
déclaro dos fuites, los soupapes fonctionnent difficilement , l'air di.ssous dans l' eau se dégageanl il
chaque coup de pIston, res te accumulé clans le corps
de la pompe, et le rendement diminue' sensiblement. 11 en est de même pour la machine et pour
la quantité de houille brîdée.
Refaisanl le calcul en prenanl O,iO pour ren-
�LES l':AUX DOUCES DE
VICHY
35
dement des pompes, Of65 pOUl' celui de la machine,
et admettant qu'elle brûle 1k'8 de houille par cheval et par heure, ce qui constitue de bonnes conditions de marche, on arrive à une force nominale
de 35 chevaux et à une consommation de 756 kO
de chal'bon, soit 01<.38 par mètre d'eau montée.
Nous avons supposé, de plus, que: le réservoir était maintenu à son niveau actuel; si on
l'élevait de 5 mètres, le poids de houille brûlée
par mètre d'eau montée, serait de Ok46, et la
for:ce de la machine de 42 chevaux.
On voit qu'il faut, pour juger la qualité d'une
pompe à feu, non-seulement savoir quel poids de
houille brûle la machine par force de cheval et
par heure, mais encore connaître le rendement de
celle machine et celui de la pompe. C'est l'affaire
du constructeur de calculer ces différents rende ments. La ville qui achète une pompe à feu, la demande de force à élever dans le réservoir tant de
mètres cubes d'eau par jour, et le constructeur garantit une consommation maxima de tant de kilogrammes de charbon par mètre d'eau montée.
Il est facile de constater si la machine remplit
les conditions requises. Ajoutons, toutefois, qu'une
machine dirigée par un ingénieur soigneux pendant une courte expérience, et alimentée de charbon
choisi, donne des résultats que sont loin d'alleindre les premiers venus, chauffeur et mécanicien ,
avec de la houille ordinaire; mais qu'en revanche
le constructeur, pour être sûr d'obtenir le résultat
auquel il s'est engagé, donne généralement une
machine plus forte qu'il n'est nécessaire, et brûlant moins de combustible que le maximum {hé.
Connaissanl le poids de houille nécessaire pour
monter 1 mètre d'eau, le prix de la machine, sa
durée probable, et, par suite, la somme annuelle
destinée à l'amortissement et à l'entretien, il est
facile de calculer à combien revient le mètre cube
d'eau.
�:36
LES EAU X DO U CES 0 E VIC Il y
Les gl't\l1de villes mellent les ll'avaux au COIICOUI'S et les adjugent au consll'ucleul' qui fait le~
meilleul'es conditions. Rien n'empêcherait, il Vich~',
de melll'e en concurl'ence quelques maison
honol'ablemenl connues, comme les FUI'col, l'usine
dn CI'eusol, etc., ponr leU!' adjugel' les tl'tlYaux il
fait'e. Dû l-on payer les études pl'éliminnil'es, ce
serait de l'argent bien employé.
Il se pl'ésen le, clan le cas actuel, d s difficultés parliculièl'es : Il ne s'agit pas d'un lravail
complètement neuf à exéculer, mais, de lravaux
anciens à refaire pal' padies, cL fi ulilisel' le mieux
possible.
La pompe ù feu comprend trois padies:
1° La pomp unie à la machine;
2° Le chaudièl'es ou génératellrs de vapeur;
30 Les luyaux monlant l'eau de la pompe au rrservoir.
Nous allons examiner successivemenl ces lrois
poinls:
10 Machines. - Il exisle, aujoUl'd'hui, deux
machines avec pompe . La plus ancienne est horizontale, et doit êlre l'cm placée pat' une machine
neuve assez forte il elle sQule pour alimenter la
ville. La seconde, est une machine vCl'ticale à un cylindre el à détente spontanément variable. Les deux
pompes à piston plongeul' qu'elle actionne, sont
placées dan un sous-sol obscur d'accès peu commode; leur enll'elien est dil'llcile. Le cylindre n'a
ni enveloppe de vapeur pOUl' le r ;chaurfer pendant
la détenle, ni enveloppe isolanle en bois, pour le
protéger contl'e la perte de chaleul' par rayonnement. Aussi, celle machine con omme-l-elle beaucoup de YGpeu!', cl pal' suite de houille, pOUl' la
faible quantité d'euu qu'elle monte.
La nouvelle machine sel'a cel'lainement plus
perf'ectionn' e, louL en offt'ant un degré de implicité qui en pel'metle la conduite à un ouvrier ordinaire.
�LES EAUX DOUCES DE VICHY
37
Les meilleul'es que l'on constl'ui t aujoU\'d'hui, sont cel'lainement, celles diles de Co/'11 0 llélilles. Leur supél'iorilé tient à leuI' l1exibililé
de mouvements, et à la détente prolongée dont
on fait usage. Elles utilisent [l'ès-bien leu l' fOI'ce,
et consomment à peine 1 l,ilogr. d'excellente
bouille de roche anglaise par he me et par cheval.
Mais, elles coûtent cher, el leUl' emploi est surtout
avantageux pour de grande. fOl'ces.
Les machines or linaires ont un régula lem qui
agit soit sur la détente, soit sm la valye l'églant
l'admission' dela vapeU\'. Quandle:chauffeur néglige
son feu, la pression baisse; si lu détente est spontanément val'iable, la dUI'ée d'admission de la vapeUl' augmente, la machine continue à mfll'chel',
mais elle consomme plus de vapeur et il est difficile, pal' cela même, de ['eleve!' la pl'ession dans la
chaudièl'e; si le régulateur agit sur la valve, il
l'ouvl'e ; mais, la détente restant la même, la machine fOI'ce et marche plus lentement. Quand le
chauffeur faiL tl'OP de feu, la pres ion augmente;
si la détente est spontanément variable, lu consommation de vapeur diminue, et la pression croissant dans la chaudièl'e, la vapeur fuit par les soupapes et se perd; si le régulateur agit sur la valve ,
il étl'ungle le passage de 1[\ vapem' qui, par sui te,
perd de la pression sans donner de t1'avail utile.
Des inconvénients analogues se produisent, si le
tl'Uvail cie la machine, augmentant ou diminuant,
le chauffeul' ne l'ègle pas son feu en conséquence.
Les deux machines ont leurs avantages et
leurs inconvénients. En Angletel'l'e, la détente variable est peu admise pOUl' les m[\nufactures ; en
France, elle l'e::;[ en beaucoup d'endroits. Il y a
lieu de remUl'quel" dans le cas qui nous occupe.
que le ll'avail de la pompe est à peu près constant,
et qu'une val'intion de vitesse, si elle nuit au rendement, ne nuit pas à la qualité du tl'a\1<\il, comme
cela a lieu dan: cel'laines inclusll'ies. Nous croyons
�38
LBS
l';'\UX DOUCES DI!: VICHY
qu'alors il vaut mieux avoir un régulateur qui
agisse sur la valve d'admission de la vapeur.
Quoiqu'il en soit, tauLe variation dans la pression de la vapeur, amène au moins une perte dans
le rendement de la machine, dont les organes sont
conslruits pour marchel' au mieux avec une
vitesse et sous une pression données. Une perte
dans le rendement, entraîne une consommation
inutile de houille, et c'est ainsi qu'on peut dire
qu'un hon chauffeur est la meilleure économje
de combustible. 'Cela est si vrai, que, quand il
est possible d'évaluer simplement le travail de
la machine, on délivre au chauffeur et au mécanicien, une quanti té de charbon proportionnelle à
ce travail, et on leur laisse, comme bénéfice, ce
qu'ils ont économisé . C'est ainsi qu'on procède
dans les chemins de fer, et qu'on est arrivé à diminuer foclement le poids de houille que consommaient les 10comoLives. Malheureusement, ce
moyen n'est pas applicable à une pompe à feu,
mais la surveillance peut se faire aulrement,
comme nous le verrons au paragraphe suivant.
Nous avons dit plus haut, que la consommation d'eau, faible en hiver, est très-forte en élé.
Le travail de la machine est donc variable. Le
pl'incipal avanLage des machines da Cornouailles,
est de se prêLer parfaitement à cetLe val'iation de
tl'avail, tout en marchant constamment. Un appal'cil tt'ès siniple, la cataracte, permet de les régler
à cet effet. Avec des machines ordinaires, on peut
faire varier le travail, en faisant varier la pression de la vapeur ou la détente. Ce sont là de mauvais moyens qui diminuent de beaucoup le rendement. Il vaut mieux fail'c travailler la machine
irrégulièrement un jour sur deux ou trois en hiver, et jour et nuit en été.
Ayant la nouvelle machine, et gardant l'ancienne verticale, on aura double moteur, double
système de pompes, ce qui est excellent pour évi-
�LES EAU X DO U C B S li B VIC Il y
30
ter les intel'ruptions dans le service, en cas de
chômage ou d'avarie d'un des mécanismes. Enfin,
l'ancienne machine permettra de faire travailler
moins souvent la nouvelle, surtout en hiver et de
l'économiser; remarquons, en passant, qu'elle brûle
beaucoup de charbon, et que le prix du mètre cube
d'eau monté par elle, est relativement cher.
2° Chaudières. - Il existe actuellement deux
chaudières à bouilleurs, offrant chacune 1 mètre
carré de surface de gl'ille. L'une d'elles marche
seule à la fois, l'autre étant au nettoyage. La vapeul' est conduite à la machine par un simple
tuyau, que rien ne protége contre les pertes cie
chaleur. Ces chaudièl'es conviendront-elles pOUl'
la nouvelle machine? Leur surface de chauffe,
leur surface de grille sel'ont-elles sufflsantes?
La question est délicate à résoudre, et les avi::;
sont partagés sur les différentes manières d'utiliser les générateurs. Pour ne citer qu'un fait, les
parlent de
uns, partisans d'une combustion lent~,
brûler, à l'heure, 25 kilog. de houille par mètre
carré de surface de grille; les autres sont partisans de brûler 100 kilog. et plus. La combustion
lente est favoroble à l'effet produit par le combustible, mais, ilestdifficiled'obtenirun feu d'intensité
uniforme, et, comme il faut compter avec la négligence 'du chauffeur, beaucoup d'ingénieurs préfèrent la combustion active. M. Couche conseille de
brûler 70 kilog. par mètre carré de grille et par
heure. A ce compte, les chaudières actuelles seraient suffisantes.
Si l'on était partisan (le la combustion lente,
on 'pourrait construire une troisième chaudière
semblable aux autres, deux d'entr'elles étant en
service pendant que la troisième serait au nettoyage. Enfin, si ces chaudières étaient jugée'
. trop défectueuses, on en établirait de nouvelles.
soit à réchauffeurs latéraux, soit il foyer intérieur ,
du genre Cornouailles. Mais, nous doutons que
�40
LES KAUX DOUCES DE VICHY
l'économie de combustible qu'on réaliserait ainsi,
compensât l'amortissement du capital engagé.
Un chauffeur actif et intelligent, conduit son
feu de manière à maintenir la pression sensiblement constante dans la chaudière et, la machine
établi e pour celle pres ion, rend son maximum
d'effet utile. Tout se réduit donc ft une question
de conduite du feu; la fOl'l1lUle semble en être:
chargor pou ct SOllvent. 01', la pression est indiquée par l'aiguille du manomètre, et il serait à
désirer qu'on établît un appal'eil enregistreur gal'dant trace des mouvements de celle aiguille. Le
contl'ôle se ferait tout seul, et, le chauffeur le sachant, porterai t pal' rola même, plus d'attention à su
machine. Nous ne connaissons pas d' ndroit où
un tel contrôle soit installé, mais nous n'y voyons
qu'un pelit problème de mécanique, facile à résoudre.
3° Tuyaux d'ascension d'eau. - Le tuyau dans
lequel l'eau est re1'oulée jusqu'au résel'voÎl' des
Garets, a 001 30 de diamètre ct Ul1fl longueur de
350 mètre emil'on; son débit est de 2,000 mètre
cubes en 12 heures, ou de 46 litres à la seconde,
l'cau y prend une vitesse de Orn 64, et la perte de
charge SUI' 350 mètres, est de 1m05: Avec un
tuyau de Orn,;5 de diamèlre, cetle perte de charge
se réduirait ü Om15. Ce sOl'ait donc, en fait, à
1m05 - Om15, soit il 0"'90 de hauteur en moins,
que la macl1ine aurait à mùnler l' eau. Il suffirait
a10l's qu'elle ft'! t de 1./30 moins fode et moi ns
chèl'e ; la consommation de combustible diminuerait dans la mème proportion.
Etudions, ùe plus, le mouvement de l'eau au
sortir de la pompe. L'arDre de couche tomnant régulièl'ement, actionne le piston moteur clont la
vitesse, nulle au commencement de sa coul'se atteint un maximum au milieu, redevient nulle' à la
fin, et aillsi d suite. L'eau, dans la pompe, suit Je
mouvement du pi~ton
et, refoulée dans un tuyau
�LES EAUX DOUCES DE YlCIIY
41
relativement étroit, y COUl't avec une vitesse encore plus variable. Si elle allait ainsi jusqu'au réservoir des Garets} il se peoduirait, vu la grandeur
de la masse en mouvement, et l'irrégularité avec
laquelle l'eau est envoyée dans la conduite, une
sél'ie de chocs désastreux pour les appareils.
Pour y remédier, on place à la base du tuyau
ascendant, près de la pompe, un réservoir d'ail'
compl'imé S81'vant de régulateul', qui, à chaque
instant, emmagasine l'excès de travai l, ou comble
le déficit, de manièm à maintenir le mouvement
uniforme de l'eau dans la conduite. C'est une
gl'ande cloche en fonte qu'on alimente d'air d'une
manière continue pal' une pompe, car le gaz comprimé est sans cesse entraîné et dissous par le
courant liquide, sul'lout quand l'eau, ayant ' traversé un flllJ'e, s'y est dépouillée d'une paetie de
l'air qu'elle contient nalurellement.
Ce réservoir, tout en régulal'isant le mouvement de l'eau, ne fait que maintenir entre certaines limiles, l'écart de vitesse que lui imprime
la pompe. Les chocs sont diminués ct non
anéantis. La perte de travail qu'ils pl'oduisenl, dépend de la torce vivo de l'cau en mouvement;
pour la rendee faible, il faut diminuer la vitesse
moJ'enne de l'cau dans la conduite. On y arrive en
donnant au tuyau d'ascension un gl'and diamètre.
Nous estimons qu'un tuyau d'ascension d'eau
de 45 remplaçant le tuyau actuel de 30, donnerait
pour' la pompe un rendemenl supérieur de 5 0/ 0.
Un rendement de 5 % de la pompe correspond à
5 X -100
1 1 de 1a mach'me.
un tl'aVal'1 (1e 10(,"
70 ou ce""'1r;
On voit que le changement de tuyaux, toutes
chbses égales d'ailleurs, permetlmit de prendre
une machine de (3~
-&-) soit 10 % moins
forte et moins chère; et, par suite, de br'ùlet'
10 % en moins de houille. Un pareil changement
coûterait une gl'OSSC somme (15 à 20,000 francs),
+
�42
LES EAUX DOUCES DE VICHY
mais serait largement compensé par les avantages
qui en résulteraient.
Les quelques considérations qui précèdent,
montrent l'influence qu'ont, sur la machine, les
organes auxiliaires: chaudière et tuyau d'ascension d'eau.
En admettant qu'on les conserve dans leur état
actuel, on voit qu'avec une conduite d'ascension
d'eau de petit diamètre, la nouvelle machine à établit, devra être relativement forte, et que la chaudière restant la même, on consommera une grande
quantité de houille. Si on les change, on pourra
prendre une machine plus faible et consommer
moins de charbon.
Les avantages résultant de ce changement
compenseront-ils la dépense qu'il occasionnerait?
Nous croyons que non pour les chaudières, et que
oui pour la conduite d'eau allant de la machine au
réservoir des Garets. Il y aurait toulefois lieu,
sans changer les généraLeul's, de modifier quelques-unes de leurs parties accessoires.
�VII
DE LA CANALISATION
Nous allons étudier, dans ce chapitre, le
mouvement de l'oau dans los conduites existantes,
el chercher quelle est la pression en divers endroit::;
de Vichy.
La pression dans la conduite, est égale à la
différence de niveau entre le réservoir des Garets
et le point considéré, diminuée de la perle de
charge qui se calcule comme nous l'avons vu
page 26.
Celte perLe de charge est variable avec le débit
de la conduite: presque nulle la nuit ou pendant
l'hiver alo!'s que la consommation est faible, elle
est considérable pendant l'élé les jours de forte
chaleu!', alors qu'on fuit des a!'rosages fréquents ,
qu'on laisse Lous les robinets ouve!'ts et qu'on gaspille l'eau. Elle est encore variable avec les heures
de la journée; faible le malin, elle doit augmenter
jusqu'à 10 heures, alors qu'on a le plus besoin
d'eau pour les arrosages, le service des hôtels ;
diminuer jusqu'à '1 heure pendant le repos du déjeûner, grandir de nouveau jusqu'à 5 heures du
soir pour les motifs énumérés plus haut, et décroître de ce moment jusqu'à la nuit.
Si donc, la consommation un jour d'été, était
de 2,500 mètres cubes, ce qui représente en ' l~
�44
LES EAUX DOUCES DE VICHY
heures, un débit moyen de 46 litt'es par seconde,
on peut admeltl'e qu'an milieu du JOUI', ce débit
serait porlé ft 55 lill'es.
Cherchons la perte de charge pOUl' ce débil :
L'eau est amenée du rése!'voil' des Garels à la
croisée du Boulev:.lrd des Célestins et de la Route
de Nimes, par une conduite de 0 01 30 de cliamèll'e,
qui J sur tou t son pa!'cours ne clesse!'t que des
branchemenls insigniflanls, et a 850 mètl'es de long
environ. Appliquant la formule de la page 33, on
trouve que la perle de dHu'ge est de 3 83.
Au car!'efour pl'écilé, la conduiLe se divi. e :
Deux tuyaux de Om] 62 longent le Boulevard des
Célestins, nn t!'oisième de Om2'16 va jusqu'à la
Cl'oix-de-l::/-Mission, en suivant la RouLe de Nîmes. Cc demier, portant l'cau au centre de Vichy,
emmène bien, à lui seul, la moitié de la quanlité
qu'amène la conduile pl'incipale; son débit serait
donc de 28 li tres par seconde. Il a une longueur
de 440 mètres; s'il ne desservait aucun branchemenl, la perte de charge, il son extl'émité, serait
de 2 m64. Mais, ceLLe condni te dessert quelques
maisons riveraines, et un tuyau de Om08'1, qui
alimente une partie du vieux Vichy . La perte de
chal'ge est moins grande il son extrémi lé que celte
calculée: supposons-la diminuée de un huilième,
elle sel'a de 2 111 31.
La pel'le de chal'ge tolale à hauleur de la
Croix-dc-lii-ftfjssioll, es~
donc de 3m83
2m37 =
n
6 "H. Le réservoir ayant 1'"50 de hautem d'eau, le
niveau du liquide est à la cote 278"'90 ; la conduile
à la Croix-de-I"7-Mission étant à 1 Jll sous to 1'1'e ,
esl à la cole 260 m20: la différence de niveau est
de 18m70, La pression égale à ce nombre diminué
de la perte de charge, sera de 12m56.
Nous avons faille calcul précédent, en supposant une consommation d'eau Ll'ès-modérée. Uue
le débit, au lieu d'êlre de 55 litres à la seconde,
soit de 60, 65, 70 litres, la pre:sion dans la con10
+
�45
LES EAUX DoueRS Ug VICHY
duite, il hauteut' de la Croix-de-la-.VIissioll, ne
sera plus que de 1'1 m75, Om60 et 8m50,
On voit avec quelle rapidité elle baisse, à mesure que le débit ~ugment.
Du carrefour de la Cl'oix-dc-la-Missiol1, partent plusieurs conduites: deux de Om'l35 suivent ln.
rue de Nîmes et la rue du Cilsino ; deux de 0 '108
sui vent l'A venue de hl Gr'1l'C et la l'ue Cunin-Gn'd;zino, et une de 0,08lla l'ue do l'Ilôpital. La quantité d'cau qu'emmènent ces conduites, dépend des
branchements qu'elles desservent sur leur pal'cours et de la pente de la rue qu'elles suivent.
Ainsi, la conduite de la. 1'110 Cunin-Gridaine
peut emmenel' du cinquième au sixième de l'eau qui
un'ive il la Croix-de-la-Mission, soit 8 litres en
moyenne. Admettan t que cette .conduite distl'ibue
régulièl'ementl'eau SUl' tout son pal'cours, on trouve
qu'à hauteur de l'FIùlol des Bains, la porte de
charge est de 1 môO ; la diffél'el1ce de niveau enll'e
ce point et la Cl'oix-dc-la-Mis ion, compense et
au-delà, celte perle de charge.
Rue du Parc, l'cau an'ive pal' un tu~ ' au de
0 01 081 qui s'embranche SUL' la conduite de la rue
clu Casino; la perte de charge y est plus fOl'te que
du côté opposé, ct on peut admelLre en moyenne,
que la pression, l'ue du Péll'C, est q peu pl'è~
égale
il la pression à la Cl'oix-dc-hl-Mission.
Rue de PaPis il hauleur de la l'LW BcauparJunl,
l'cau peut arriver de deux manières, ou en suivant la l'oule do Nimos, cc qui est le chemin le
plus coul't, ou en suivant le bou!cvaIY! des CéJe tins, allant à la GLIl'C, et descendant ln l'ue de
Paris, route plus longue mais où il se pt'oclui t le
moins de perte de chal'ge. L'cau afflue du côté où
la pression est la plus forte, et tend, il chaque
instant, à établir' l'équilibre dans la conduite. Le
point considél'6 est à la colo 263"'84, plus haut
de 3 môi que la Plêlco do Iii Cl'oix-de-lil-Mission;
estimant la perte de cha1'lj'e à 'l'"3G , on voit que la
01
�46
LES EAU X DO U C ~ ~ 5 DE V TeH y
pression y est de 5m plus faible qu'à la Croix-dela-Mission.
Plus loin, dans les quartiei's hauts et éloignés,
la pression diminue encore. Pour la régularisei"
on fait communiquer entre eux, les divers tuyaux:
c'est ainsi qu'une conduite suivant le houleval'd
des Célestins, le hOlllevard Victoria et les quais,
enveloppe toute la canalisation qui sillonne Vichy.
Les considérations précédentes sont établies
dans le cas d'une consommation ordinaire un jour
d'été; alors, la pression étant de 12m 56 à la Croixde-la-Mission, oscillera autour de 12 mètres aux
environs du Parc. Mais, par un jour de chaleur,
avec une consommation exagél'ée, la perte de
charge deviendrait très forte dans les conduites
secondaires, et la pression touchant à la Croix-de1,7-.vIission à 11 m75, 9 m70 ou 8m58, ne serait aux
alentours, que de 10 à 6 mèLres. C'est ce qui arrive lorsqu'on gaspille l'eau, qu'on la laisse couler
à profusion: Dans les endroits rapprochés des conduites principales, elle jaillit à tous les étages;
l lus loin, elle n'arrive qu'au premier, puis au
rez-de-chaussée; enfin, dans les lieux les plus
éloignés, elle ne coule qu'avec lenteur, ou ne coule
même plus du tout.
Dans tous ces calculs, nous avons supposé le
réservoir plein d'eau; on voit que, malgré cela,
une partie de la ville peut être insuffisamment alimentée. Ajoutons que la hauteur d'eau baissant
sensiblement dans le réservoir avec une forte consommation, il y a encore là une cause de diminution de pression.
Une charge, même de 10 à 12 mètres dans la
conduite, n'est pas suffisante pour les besoins acLuels, il faut l'augmenter; on a, pour cela, deux
moyens. La charge dans la conduite étant égale à
sa différence de niveau avec le réservoir diminué
de la perle de charge, on peut ou 61ever le réservoir, ou rendr'e faible la perte de charge.
�LES E , ~UX
47
DOUCES DE VIGHY
Nous avons parlé, dans un chapître précédent, de l'exhaussement du réservoir. La formule
(p =
L 9,~6
-~ -)
montre l'influence du diamètre des conduites.
Nous nous contenterons de calculer ce que deviendrait, pour un même débit, la pression à la Cl"oixde-Ia-Mission, si on remplaçait les conduites actuelles de 0"'30 et 0 26,. par d'autres de Om46 et Om30.
01
Les résultats sont consignés dans le tableau
suivant:
DÉOlTToTAL
EN L ITIIES
-
l'AR SECONDE
40
50
55
60
65
70
DIAMÈTRE DES CONDUITES
O,tll; et 0,30
0,30 cl 0,26
1
Pression à la t!roix-de-Ia-Mi ss ion
16,62
13,62
12,56
11,75
9,70
8,50
18,22
18,03
17,89
17,70
17,42
17,16
On voit qu'en changeant les conduites, la pl'CSsion, qui est de 12 mètres les jours ordinaires
d'été, resterait toujours dans les environs de 17
mètres; si, avec cela, on éleyait le l'éservoie de 5
mètres , on aurait une charge de 17"'
5 = 22
mètres, presque le double de la charge actuelle ,
et on régulariserait la pression; c'est le résultat
qu'on doit chercher à obtenir.
+
111
Vitesse et perte de l'eau dans les conduites. -
L'eau doit avoir, dans la conduite, une vitesse
capable d'entraîner les dépôts boueux qui peuvent
se foemer; Om15 à 0"'20 suffisent amplement à cet
égard . Il con vient, d'autl'e part, de ne pas dépasser
ce chiffre , car la pel'te de chaq~;e
:
CP =
L b
t
U
r )
�48
LI';S EAUX IJOUr..,;S DE VICHY
augmente comme le caeeé de la vitesse u. Enfin,
le débit d'une conduite vaeiant constamment, il
y a production de chocs qui désorganisent les
joints et causent des fuites. Leur effet dépendant de la vitesse du liquide en mouvement, il
convient qu'elle soit la plus petite possible.
La vitesse, dans une conduite, est fonction du
débit et du carré du rayon. Il faut donc que le
rayon soit g'l'and pOUf' qu'elle soit faible .
Le tableau suivant indique les vitesses de l'eau
dans des conduites de diamètl'e différent, pour un
débit donné:
DÉBIT
I!:N Ll'l'nES
pur
SECONDE
D[AM
J ~rnE
VI'I' I,SS J,
de la
de
de lu
de
CONDUITE
L'EAU
CONDUITE
J... '}:::A U
40
55
0,30
20
28
33
10
6
0,216
G5
«\(
«~
((
C l(
0,135
0,108
0,57
0 ,80
0,9'1
0,54
0,77
0,91
0,70
0,65
D[AMI~'lRJ>
VITESSE
0,-16
0,25
0,33
««
0,40
0,30
0,28
0,39
««
0,47
~ «
O,ti\)
0,1G~
0,135 1 0,42
((
On voit combien, à Vichy, on diminuerait la
vitesse de l'cau et les inconvénients qui en résultent, en rem pInçant les conduites indiquées dans
la pl'emièl'e colonne, pal' celles indiquées dans la
seconde. _
Une des questions clont on doille plus sc préoccupee, c'est de la fuite d'cau pal' les joints des
conduites . Bien des effets concoueent il ln. de truction (le cos joints: l'nll' ralion chimique de la matière qui les compose (plomb, cuit' ou caoutchouc),
les trépidations du sol, qu'on n'évite ([ Il'impad'uitemenl en posa nt les tuyaux à 1mi0 sous tene ct,
ennn, les changements cio vitesse de l'enu qui occasionnent des chocs et cles coups de bélier.
�r. I ~ ~
1;; \ U X
IJ li U eE:-i
IJ 1;;
VIC Il y
"
9
Un trou de un millimètre calTé de sectioll sous
une pression moyenne de '12 mètres écou le, en
24 heures, de 800 à 900 litl'e d'eau, Or, les fui les
vont sans cesse en grandissant et laissent échapper une bien pIns gl'ande quantité de liquide. Une
partie de l'eau, qui peul-êtl'e considél':l.ble, e
perd donc inut1ilemenL de celte manière.
Lor'squa les conduites sont posée SUI' consoles
dans les égouts, on s'aperçoit de suite Lle la moindre perte; lorsqu'elles sont enterrées, on choisit la nuit, moment où la consommation est
presque nulle, pOUl' recherche!' les fuites . En fermant convenablement les robinets et ne laissanl
arriver l'eau que dans certains tuyaux, on voit si
cette pal' lie de la conduite laisse perdl'e l'eau; si
on reconnaît des fuites, elles doivent entl'aîner
des portes do charge; alors, appliquant un ma nomètre aux bornes-fontaines et bouches sous tl'Ol toit' que des ert le tuyau considéré, on étndie les
variations cle la pel'le de charge tout le long do son
parcours, et on limite la ection où se [l'ouve ln.
fuite d'eau. II ne resle plus qu'à déblaye l' la conduite fi. l'endroit lrouvé, et à en réparer les joints.
Une par'eillo recher'che devl'ail se faire à Vichy
tous les hivers, et nous sommes convaincu qu'elle
donnerait d'excellents résultats.
Inconvénients des conduites de petit diamètre.
- Sur les conduites établies pl·jmitivement à Vi chy, on a br:l.nché une sél·je de tuyaux de peti t
o.1, el 0"'06, pOUl' amener l'eau dans les
diamètl'e , om
quartiers nouvellement créés. Ces tuyaux ne pourl'ont jamais bien alimenter des rues lal'ges e t populeuses, Il faut, en effet , qu'une borne-fontaine
donne à peu près 1litl'ed'eau par seconde, et qu'un
robinet ol'Clinail'e laisse aussi couler l'eau avec "j tesse et en quanLité quand on l'ouvl'e : 01', une
conduite de Om04· avec une pression de 10 mèll'es
à son ol'igine, ne clébi ten t que 2 litres par seconde
à 50 mètres de distance; une conduite cie orn on,
�50
LES ~; JI li X DO" CES
n 10: VIC If y
dans les mêmes condi tions, ne débiterai t que 3 litres à '170 mètres, alimenterai à peine une bornefontaine et deux ou trois robinets assez l'appl'ochés,
ce qui est insuffisant. De plus, un litre de débit
donne à l'eau, dans une conduite de 0"'06, une
vitesse de Om35, et dans une conduite de Om04, une
vitesse de om80. La fermeture brusque d'un robinet diminue la vitesse de l'eau de ces quantités, el
donne un coup de b6liel' qui disjoint hl conduite.
Pour tous ces motifs, il convient de rejeter les
conduites trop étroites: A Paris, on n'admet pas
de diamètl'e au-dessous de om10, :i Vichy, on ne
devrait lèS prendre moindI'es de 0"'081.
Travaux a faire - Les conduites existantes,
sont trop faibles pour le débit qu'on leur demande,
l'eau y prend une grande vitesse, d'où il résulte
que la perte de charge est considérable, que la
pression se perd el que les chocs résulLant des
val'Ïations dans la consommation d'eau, ont des
effels pernicieux pOUl' les joints. En élevant le
niveau du réservoir, on renella pression plus l'orle
dans la conduite, JTlnis, on ne corrige p"s les inconvénients signalés. Il faudrait pour cela, au lieu
de la conduite d'amenée qui (\ 0"'30 de diamètre,
en meUre une de 0'"45 au moins; puis, relever les
tuyaux de distr'ibu tion, les remplacer successivement pal' ceux qui proviendraient du changemen t
de la conduite d'amenée et des relèvements successifs. Il y aurait donc lieu d'acheter 650 mèlres
de conduite en fonte de 0"'.',.5 de diamèlre el de
les poser, ' ce qui, :i 50 francs le mèlre courant,
représente une dépense de 62,500 francs; de relever et reposer au moius 3,000 mètres de canalisation intérieure, ce qui il 10 francs le mètre,
fait 30,000 francs. Ce sel'ail une dépen e d'au
moins cent mille francs pour la Ville.
En tout cas, il conviendrait de faire étudier un
nouveau plan de canalisation et de le suivre chaque fois qu'on ferai l une réparation ou qu'on poserait une condui Le.
�VIII
DES SERVICES
DE DJSTRIBUTION PUBLIQUE
Le service public à Vichy, comprend: les bOI'nes-fontaines, les bouches d'eau sous trottoir, el'
les fontaines monumentale, ,
Bornes-Fontaines. - On doit mettre l"eau à
la portée de tous, principalement dans les quartiel's habités pal' une population ouvrière. lL est
indispensable, pOUl' une bonne hygiène, de laver
fl'équemment les COllI'S, passages et dépendances
d'une maison d'habitation, et d'usel' de l'eau à peofusion pOUl' les ablutions corporelles et le nettoyage
du linge . Il faut donc que ln ménagère puisse,
sans trop de fatigue, se pl'ocul'er de l'eau en abondance, que les bornes-fontaines soient rapprochées
et aien t un fort débi l.
On les espace généralement de 100 à 150 mètres, et il convient qu'elles donnent au moins 100
litres pal' minute, cc qui permet de l'emplit, un
seau en quelques secondes, L'eau jaillit quand on
presse un bouton ou qu'on tourne 1111 robinet il
repoussoir. Dês qu'on cesse l'action de la main, la
fermeture se fait automatiquement et brusquement. Il en résulte un coup de bélier qui peut
détériorel' les conduites ,i elles sont de trop pelit
diam' tl'e.
�5'2
I.~;S
EA l' X IIOli C p,'; DE \' !CIl y
Bouches d'eau sous trottoir. - Ce sonL dcs
boîtes cn fonLe enco. Ll'ées daus la bordul'c cles LI'otLoirs . En les ouvrant, on meLft découvel'l un tuyau
de omO-i LCl'miné par' un pas-de-vis et fermé pal'
un robineL ù clet'. Elles servenL à dif1'érenLs usages,
:1 l'arl'osage des voies publique., nu lavage des
l'Llisseaux rt à l'nlirneutatinn cles pompes à incendie.
1 Arrosage des rues. - L'été, il fauL arroscr
ln voie publiquc pOU l' faiœ tomber la poussière et
l'nl'r-aîchir l'air, On peul visser SUI' la bouche
sous trottoir, un boyau Lerminé par une lance ct
pl'ojeter l'eau au loin sur la chaussée; c'est ainsi
que se fait le service pour certaines promenades
de Pal'is, ct que beaucoup de pUl'Licnliers nrrosent
Je devant de leul's maisons, On pl'éfère, et avec
raison, se servit' dans les rues de Vichy, de Lonneaux d'alTosage , On visse alors, sur les bouches
d'cau sous troLLoir, un boyau de cuir dont l'autre
exll'émiLé tombe dans la bonde du Lonneau, eL elles
servenL au remplissage.
2° Lavage des ruisseaux. -- Les rigoles longeant les Ll'oLloir recueillent les caux ménagères,
le:. eaux cle pluie, la boue cles t'ues et les détritus
de toute naLlu'e . Il esL impol'tant d'~ ' faire coulel'
un flot d'eau puee et de les laver pour cléLI'uire
le miasmes. Ce sel'vice esL inconnu à Vichy; les
rigoles sonL mal enLI'eLenues, l'emplies de mal'es
d'eau croupissante, et, la boue mclée SUl' la chaussée, el mise en las le long des LI'oLtoirs, reste
plusieurs joUl'S en exhalall t des odeurs puLl'ides ;
il faut un violent omge pOUl' tout nelloJ'el'.
En OIlVl'ant les bouches sous tl'oLt i l' l'cau
coule dan s le ruisseau, eL les habitants en' profilent pOUl' 10 lave!'. C'e 'l ce qui sc passe clans la
vieille ville, rue d'Alliel', où coule le trop-plein de
la fon laine dos 'l'l'ois Cornets .
Les bouches d'eau sous Il'olloir düi\'enl, natu rellement, êLI'e établies au sommel dos penles, et
les bouches d'6goulll.u poinl le plus bas.
0
�1.BS J~AUÀ
UOIJ~l:i
UE VICHY
5~1
Le sel'vice de la voirie, lei qu'il exisle aujoul'-
ri 'hui, est par tl'Op primi li f ; il ne se passe pas
d'unnée que les étrangers ne s!en plaignent, el,
quoique la Ville cherche l'économie, on devl'ai l
utiliser les bouches d'eau qui existent. H.i n ne
serait plus simple que de les faire OUVI'il' Irt lOUI'
Lle r61e par les employés. En lemp de séchel'esse,
on jellernit ainsi quelques goultes d'eau dans ces
cloaque., qui servent d'égouts, ct on purifierait la
voie publique des miasmes qui l'infeclent.
30 Service d'incendie. - 11 Y Ft deux moyens
d'amener l'eau nécessaire à une pompe d'incendie:
la chaîne, ou un bo~ ' au
communiquanl avec les
cond ui tes de la ville.
La chaîne est, uujourd'hui, difficile ou impos ·
ible à ol'gnnise)'; l'eau est gaspillée en majeur'e
t( pal'tie, n'ul'l'ive que pal' inlermittence ou pas du '
« lout, ct, pendant ces Lemps d'arrêt, l'incendie
« gagne; elle nécessite le concoul's d' ull grand
« nombl'e de citoyens, dévoués sans doute, mais
Œ bnlyants, inol'donnés, clont l'agglomération, en
Œ pamlysalll les manœuvres commanclées pal' le
« chef d'incendie, et l'action de la police, retal'de
« le moment de la victoire SUl' le fléau el favorise
« l'!ntrusion cles malfai leu)'s. ~ Ces quelques lignes' écrites ptU' le colonel Pal'is, des sapeul'spompiel's de Pal'is, (le feu }J. 134.) monll'ent qu'il
ne faut guèl'e compler sur les chaines.
Ce moyen écal'té, il reste l'emploi des boyaux
dévidoit'. Il n'existe pas, il Vichy, de bouches
spéciales d'incendie, c'est avec la bome-fontaine
ou la bouche sou tl'oLloi!', qu'on l'acco!'de une
gUI'niIUl'c prolongée pal' un long tuyau de 0 01 04,
qni amène direclement l'eau jusqu'à la pompe.
SUI'
Le débit du tuyau d'amenée devra donc èll'e
assez fort pour alimenter une pompe n° 3 modèle
dos Sapeurs- Pornpiel's de Paris, consomman t
215 lill'es ft la minute.
�54
r. J ~
S EAU X il 0 U CES il E VIC H \'
Nous avons vu page 26, qu'il existait la rela··
tion p = L 9,:6 - ; ~ ; elle peut s'écrire dans le cas
actuel
Cf
= 0,0044
VL
l'
En cherchant ce que devient le débit q, pour
des pressions p, à la bouche sous trottoir, el des
longueurs de boyau L données, on trouve les résulLats suivanls qui son t consignés dans ce tableau:
PRESSION
i
CON' ",un D' UN 'OY," D' ''''NÉ, DE 0"04 de
15
111
1
25
m
DJ ~ BLT
10'"
12
15
18
24
216
237
264
290
332
1
50'"
EN LI'rnE
166
190
205
224
257
119
'131
145
158
182
1
100'"
1
d; a.
150"'
PAn MINUTE
83
95
102
1'12
128
1
69
74
84
92
105
Nous ferons remarque!' qu'en admettant ces
débits comme ceux donnés pat' le boyau d'incendie,
on ne tient compte que de la perte le charge ùue
à l'écoulement de l'cau dans ce boyav, qu'on néglige celle clue au frottement dans la conduite
de la ville, la différence cie niveau existante
entre la bouche sous tl'ottoil' et la bâche de la
pompe. Malgré tout, on voit qu'avec une pression
de 18 mèll'es, on ne devrait pas donner plus de
25 mètres ,de longueur au tuyau d'amenée, pOUl'
tfu'il donnât suffisamment d'eau.
Le petit diamètr'e des boyaux et de la bouche
d'incendie est le plus gl'tmel obstacle à la grandeur
du débit. Ainsi, même avec une pression de 25
mètres, il faudrait donner au plus 40 mètres de
long à un tuyau de 0 04. pour avoir' 2'15 li tres à la
minute, tandis qu'avec un boyau de Om054, les
débits inscrits au tableau précédent, seraient dou··
blés; alors avec une pression de '16 mètres, on
01
�LES EAU X il 0 U C)% il 1:: VIC JI y
fi5
pourrait donner 100 mètl'es de long au boyau
d'amenée de l'eau . 01', il sel'ait désirablc d'arriver
au moins à ce résulta!, si on veu Lévi ter l'emploi des
chaînes . Avec des tuyaux de Om06 les débi t5 seraient triplés. A Paris, les bouches d'incendie ont
Om10 de diamètre, et la charge cst de plusieurs
atmosphères.
Quand un feu sc déclare, il peuL être indispensable de mettre deux ou trois pompes au moins
en bat lerie; au tan L que possible, on tourne les
robinets des conduites de manière à fail'e affluel'
Loute l'eau sur le lieu de l'incendie; malgré cela,
l'alimentation de plusieUl's pompcs, SUl' un tuyau
({Uelqllefois de petit diamèLI'e, occasionne des pertes de charge considél'Ubles, et il est probable que
mème à courte distance, il serait impossible de
subvenir convenablement à leurs besoins. Nous ne
ferons que signaler le fait; il faudrait, pOUl' l'emédier à cet étal de choses, augmenter la pression, le diamè tre des condui tes eL celui des bau
ches et boyaux d'incendie. Aujourd'hui, lors d'un
sinistl'c, on est forcé d'installel' une pompe pl'ès
de la bouche d'eau et de la manœuvrer pour alimenter celle qui combattrait dire 'tement le feu.
Fontaines monumentales . - Les fontaines
monumentales sont le plus bel Ol'l1ement des places
publiques. L'eaLl, s'élançant en gel'bes ou tombant
en nappes, rafraîchit l'air envif'onnant.
Ces l'ontaines sont trop rares à Vichy, qui est,
au moins l'été, une ville élégante; il semit utile
d'en établir pillsieul's, et notamment unc Place de
la Gal'e.
�IX
DE LA DISTRIBUTION PRIVÉE
L'eau est vondue aux habitants qui en font la
demande: on leut' permet d'établir sur la conduite
de la Ville, un branchemont particulier aboutissant à leur domicile. Les abonnements sont habitu ellement contl'actés pour une année, et se
renouvellent pal' tacite reconvention, ce qui a
l'avantage de permettre à la commune, liée pour
peu de temps par des marchés p:wticuliel's, do
change l' facilement son mode et ses tar'ifs do vente .
Le morIo do dûli vranco les oaux est détel'miné
selon les circonstances spéciales du SC l'vice qu'il
s'agit d'établir. Tl a lieu d'après l'un dos systèmes
suivants:
'1 Pal' écoulomen t déLerminé, constant, réglé
par un l'obinet de jauge dont los agents do la Ville
ont souls Ifl clef ;
2· Par estim::ttioll, à robinet libre.
Le promiol' ystème ost seul employé à Vichy.
Il offre de nombreux inconvénients.
Ainsi, avec une concession joumalièl'e d'ull
mètl'e cube, il faut cleux minutes et demie pour
obtenir un lili'e, soil une demi-heul'e pOUl' l'emplil'
un seau; l'abonné est donc forcé de recueillir l'eau
dans un réservoir et de l'y puiser au moment du
0
�L l!: S EAU X il 0 U C J;; 5 il J;; ,,[ C Il y
57
besoin. Elle est alol's soumise à loutes les variations atmosphél'iques: L'été, elle s'échauffe et
n'es t pl us dis teibuée que tiède; l'hi ver, elle gèle.
Si l'abonné veut jouir de la pl'ession, il est
obligé de placer le réservoir au haut de sa maison.
Les planchel's , les murs, chargés de cet énol'me
poids, doivent êlt'e bâtis ou consolidés en conséquence. Il faut double longueur de tuyaux pOUl'
montel' l'eau au réservoit' et la l'edescendre aux
étages inférieurs. On a double chance de voir se
déclarer des fuiles d'eau, et on e t conslamment
exposé à ce qu'une avarie ou un débordement du
réservoir inonde toute la maison. Sa vidange est
difficile, et il faut attendre longtemps avant qu'il
se remplisse à nouveau.
On règle le 1'0binet de jauge en supposant ln
constance du débit J ce qui suppose la constance de
la charge. Or, celte del'nièl'e chango à chaque
instant; le niveau du résel'voir des Gaeets baisse
pendant le JOUI', et les pertes de chal'ge dans les
conduites val'ient avec l'alimentation publique.
Aussi, le robinet donne·t-il trop d'eau pendant lu
llUit et pas assez pendant le joue, ce qui pl'ovoque
des réclamations incessantes de la p:ut dû l'abonné.
On y l'emédie en employant des appareils spéciaux
tels que la jauge piézométrique Chameroy.
Le senl avantage de ce système est d'assurer
une grande l'égulal'ité dans le service de distl'ibulion. Il empêche le gaspillage de l'eau dans
les maisons privées par les fOl'tes chaleUf's, de
sorte qu'en réglant ces jours-là le débit des fontaines p'ubliques, on évile les consommations exagérées qui tarissent le réservoir de Garets, et
occasionnent des perles de charge considérables
dans les conduites.
Il doit être maintenu dans les cas où on demande une 1'0l'le quantité d'eau, comme on le fait
pOUl' des bain ou un lavoil'. Un établissement do
bains, pal' exemple, remplit Loutes ses baignoil'e::;
�58
LES EAU X DO U CES U E VIC .H 'i
à l'heure iixée pour les séries; . s'il s'alimentait
directement SUl' la conduite de la Ville, il faudrait,
pour suffire à cette forte et brusque consomma Lion
d'eau, en priver tout le quartier avoisinant. La
fermeture simultanée, et sur le même point, d'un
grand nombl'e de gros robinets, occasionnerait un
coup de bélier qui disjoindrait rapidement les
tuyaux. Il est de toute nécessité, pour éviLer ces
accidenLs, d'interposer un réservoit' entre la conduite de la Ville et celle de l'établissement, et de
délivrer l'eau par écoulement constant à travers
un robinet de jauge.
Tel n'est pas le cas d'une habitaLion ordinait'e,
il conviendmit alors le délivre!' l'eau selon le
deuxième mode.
On estime la quantité nécessaire à l'abonné et,
partant de ce principe qu'il n'a aucun intérêt à
s'inonder, on lui permet de faire un branchemenL
particulier qui amène l'eau à son domicile, où il en
jouit en toute liberlé. Ce système est tout à l'avantage de l'habiLant. Un seul conduit mène l'eau li
tous les étages, et il sufi1t d'ouvrir un robinet pOUl'
qu'elle jaillisse fraîche et abondante. Dans le soussol, on insère sur le Luyau d'arrivée, un petit mtre
il compression, et tou Le l'eau qui se consomme
arrive clarinée.
Ce mode de distl'ibution donne lieu à abus de
la part de l'abonn·. Il impol'le d'en prévoir la répl'ession et mieux, de les prévenir. Un règlement
inter'diL à l'abonné de disposer, à quel Li Lt'e que ce
soi t, en faveur d'un tiers, de tout ou padie des
eaux qui lui sont fournies, el même du trop-plein.
Il doit les consacre t' uniquement aux usages
qu'il a indiqués, ne pas en consommer plus que le
volume réguliél'ement alloué, et se sel'vir seulement de robinets il repoussoit'.
Ces deux derniéres conditions, imposées à Paris
par le règlement de 1860, sont loin d'être obser-
�LE' EAUX DOUCI!;S
DE \ ICHY
30
vées. La dépense joumalière évaluée pour les
abonnés sur la base de :
30 litres pal' personne
75
- cheval
100 - voiture à quatre J'ou es
100 - boutique
3 - mèt. cal' . de couroujal'din
fut de beaucoup dépassée pendant l'été de 1881.
L'aclministl'ation con. lata que la plupart des
robinets, loin d'èlre à fermeture automatique, restaient constamment ouvet'ts, pendant le grandes
chaleurs. Paris fut sur le point de manquer d'eau.
Libel'té ne voulant pas dire licence, il faut limiter, dans une.i uste mesure, le deoit des abonnés
ct pouvoir, au besoin, empêcher une consommation exagérée. Le tuyau de branchement doit avoir
une grosseur proportionnelle à la quantité d'eau
allouée; ensuite, au moyen d'un robinet dont la
clef est entre les mains de l'administration, on
étrangle le pa sage de l'eau de manière à limiler
le débit.
L'administration municipale doit, cependant,
toujours veiller à ce que l'eau arrive limpide et
jaillisse de chaque robinet avec une force suffisante, bien que tous les ori!ices soient ouverts il
la rois . Celte condilion est loin d'être remplie il
Vichy, aussi, l'élé, l'eau n'arrive-l-elle pas.
Nous allons chercher la pression nécessaire
pOUl' fail'e monter l'cau à hauteur des combles
d'une maison à 3 étages:
La coocluite est enterrée de. . . . . . .. . '1'" llj)
Le sous-sol élevé cleo . . .. . . . .. .. . .. . Om 50
Hauteur du l'eJl:-de-chaussée. ,. . . . . .. 3m 80
»
1e,- étage ............. _.... . 3 m 30
»
2" étage . _ .... .. ......... . 3'" n»
,
3° étage ... . ............ . .. 2'" 90
»
du robinet au-dessus du plancher .•........ _....... . 1'" 10
Total. . . • .. 15m 60
�60
1. F. S
" Il
X 11 0 U C ],; "
D],; VIC Il y
Il faut donc que l'eau monle à 15 60 au-dessus de la conduite. Supposnnt qu'elle anive pal'
un tuyau de plomb de 0"'03 de diamètre et de 30
mètres de long, auquel on demande un débit de J
litre pal' seconde à son extrémité, débit indispensable pour que l'eau puisse couler en haul quand
01\ ouvre en même temps un robinet ù un étage
inférieUl', on voit que la perle de chal'ge est de
6 mètl'es. Il faut, de plus, qu'il reste une chuf'ge
de quelques décimètres, soit Om40 au-dessus du
robinet. La pl'ession dam; la conduile cIe la Ville,
6'" 0'''.10 ou de 22
devra donc ètre de '151\160
mètres.
Ce ne sel'ait donc pas trop l{ue d'avoir une
pression sernblable PIf/ce de la Cl'oix-de-h-Mission, sur la conduite principale. Nous avons vu
plus haut, les mOJTcns de l'obtenir; il faut élever
le réservoir des Gnr'cts et remplacel' les conduites
par d'autres de diamètre plus grand.
111
+ +
Ascenseurs. - La fatigu e et l'ennui que l'on
épl'ouve à monter aux étages. upél'ieUl's d'unhôLel,
fonl qn'on en loue les chambres pour un prix relativement minime. Ces inconvénients sonl évités pal'
l'emploi d'ascenscUl's mécaniques. On voit cie suite
quels aYantRges il 'Y auruit à pouvoit' en établil' il
Vichy. Ces npp:ueils trouvent ég alemJ~t
leur application comme monte-ch:wge communl ruant de,'
sous-sols au rez-de-chaussée.
Ils se composent d'un piston 'uI'monLé d' un
plateau porlant la clull'ge il soulever. L'eau de ln
Ville , illlI'oduile dans le corp. de pompe, soulèv
ce piston qui l'edesc ne! par son propI'e poids quand
on lai sse écouleI' le liquide. Tout se l'éduil clone à
une simple man uvre de l'obinets. L'appareil est
équilibr ' , de SOl' te que ln. résistance ne se compose
presque que de la chal'ge réelle à soulevel' et des
fl'oLtements.
Supposons nécessail'o une force ascensionnelle
de IlOO kilogl'. L'eau , ayant une force do Ok'1 pal'
�J. E S E .\ U X D 0 U CE S
IH: \' 1 C 11 y
(j 1
centimètre carré de slll'l'ace et pal' mètre de pl'ession, la sUl'face du piston, en centimètres cal'I'és,
devl'a êtl'e égale à 1,000 divisé pal' le nombre de
mètres de pression:
Pour iD m, de pres ion, le piston aura 0,23 de diam.
15
»
»
0, t \)
»
~1
»
0, W D
POUl' établir un ascenseur dans les cond i tion
existanles, on voit qu'il faudl'aÎl un piston d'un
diamètre énorme; l'cau devant remplacer son volume, et n'arrivant que pal' un tuyau relativement
étroit, le mouvement d'ascension seeait ll'ès-lent.
Les 00nduiLes de la Ville sont, de plus, cie fai ble dimension, la charge y varie constamment, il
en résulLerait que, les joul's de gl'ande consommation d'eau, l'ascenseur marchet'ail enCOl'e plus lentement, et s'arrètel'UÎl avant d'arriver il la hauteur
voulue.
Il est clone utile, si l'on veuL ' tahlir' ces appa l'ils à Vich J', d'augmenter la pression de l'eau et
le diamètl'e des conduites en ville.
�x
DES TRAVAUX A FA1RE
POUR LA DISTRIBUTION D'EAU
La distl'ÏbuLion d'eau de Vichy daLe de vin gt
ans. Créée en vue des besoins du moment , et eJl
prévoyance d'un accrois ement normal de la population ; elle es t apj oul'd'hui complètement insuf..
1isante par suite de }'ex ten ion inuLlendue qu 'a
prise Vichy. Il est évident qu e toutes les parties
le cette di tribution sont reliées entl'e elles et que,
modifiant l'une, on doit également changer' · les
:mtres, si ]'on Lienl à obtenil' un sel'vice rég ulier.
L'administration des P onts cl Ulimlssôes a
1 roposé de remeltre à la Ville le servi ce cles eaux,
con enlant à l'cmplacel' la plu s vi eille machine par
une plu s forle, et à donner pour fl'ai s d'enlretien ,
un e . omm e ann uene de 8, 000 fl'Ancs jusqu' en 1904 ,
année d'e-xpil'ution du bail de la Compagnie Fer ..
mière,
11 y aumit lieu de profiler de ce lle occnsion
pour refaire lous les organ s d ln di . ll'ibuti oll.
LI f Ull t, nou s l' avons di t, un e pompe ù feu neu ve
cnpable de monlel" en 12 lt ures de tl'avail , 2,000
mèll'es cLlbes d'au. En lai ssnnt le l'ésel'voir ù sa
place nctu elle t sans modifi el' les tuyaux d'a scension, il faudl 'ait une machine d'une force nominale
�LES BAI'X DOPCEf; Dl, VICllY
6;J
de 35 chevaux; mais, comme il convient d'élover
le réset'voil', la machine devrait êtt'e oloJ's de /~2
chevaux,
Il y a lieu d'examiner si les chaudières actuelles
doivenl ètre changées, ct si l'économie de combustible qui en résulterait, équivaut ü l'amortissement du capital ù dépenser,
Ces tm'vaux, nous l'admellrons, seraient faits
entièrement aux frais de l'Etat.
Pour clarifier l'eau, il faudrait construire un
filtre artificiel qui, uvee ses ace ssoire , pOlll'l'ait
coûter 20,000 ft'ancs.
La conduite d'ascension d'eau de la machine au
réservoit' devrait être remplacée pal' une de "/i6
de diamètre; la dépense en résullant semi L de
20,000 francs; mais, ce travail peut être ajoLlI'fi'.
Il fauclraitconstl'Uil'e unnouveau l"servoit' plus
élevé que l'ancien, clivisé en compUl'limenls el
d'une capacité totnie de quatre mille mèll'es cubes.
Cetle COnSll'llCtion coûteraü 100,000 francs. On
pourrait n'en faire immédiatement que la moitié
en ~ ' dépensant 60,000 fl'uncs, et remellre le l'esle
à une époque ultérieure.
Une grande partie de la c:malisalion devrnil
êll'e relevée et les tuyaux remplacés pal' d'autres
de dinmètres plus forts . On poulTait ne consacrer
cle uile, à ce travail, qu'une somme de 50,000
francs; poul'le faire complèlement, il coùterait au
moins '100 000 francs.
Enfin, il y aurait lieu de dépensel' 20,000 fl'ancs
à diverses améliorations dans le service des caux,
bornes-fontaines, bouches sous trottoir, fonluilles
monumentales, eL., et 20,000 autl'es fl'uncs il
élablir une conduite des Gal'ets au l'éseryoil' de
la Fontfiolant, et conslruit'e un bassin où s'efTccluerait le mélange des eaux.
Ln. dislribution d'eau doit être mocli(1ée ù pell
pl'ès complètemenl; seulem nL, si une partie des
°
�64
I.ES ~ : lUX
IIO l] eES 1lF: VICIlY
dopenses afféren les li la \ïlle ('l4.0,000 fl'ancs), doit
être faite imméd ia temen t, on peut en l'eme LLI'e un e
autre portion (130 ,000 fl'anes) à une époq ue ultérieure.
Il est indispensable, en tout cas, de faire éta blir le projet d'une nouvelle distribuLÏon d'eau , et
de suivre ce plan d'ensemble chaque fois qu'on ·
modifiera la canalisation actuelle, ou qu'on élabIÎl'[\
des conduites nouvelles .
- - - -........-+-- -
�XI
DU PRIX DE VENTE DE L'EAU
L'eau doil èlt'e mi e abondammenl il la portée
de tout le monde, livrée gr'al uitemenl aux fontaines
publiques el, moyennant l'étribulion, distl'ibuée il.
domicile aux pal'liculiel' qui en font la demande,
Cette rétribution peul ê tre calculée cie manièl'e à
subveni r aux frais que nécessi le le service des
eaux. Elle doit être le plus faible possible, pour
que personne n'hésite à se fail'e amener l'eau il
domicile;. assez forte, cependanl, pour que la Ville,
ne gaguan t l'ien SUI' la venle cle, caux, puisse équilibl'er son budget.
Cherchons donc quelles sel'aicn l es dépenses:
Une machine de 40 chevaux reut brûler '700
kilogl'. de charbon en 12 heUl'es, ou envi l'on 250
tonnes par an, qui, ft 25 fl'nncs la tonne, font
ü,250 francs,
Les. frais annuels du ,' ervice sel'aient aloI''; :
Combustibl ... .. ......... . G,250 l'...
Entretien du Illtl'e .. ....... . '1,o00 »
Traitement des employ' ... . G,OOO »
Entretien eL frais divers .. , .. '1 ,250 »
Total ... .. '15,000 fI'.
La Ville, consacl'ant un capital cl '140,000 fI'.
à l'aménagement de la distribulion d'au, poul'rait
�of)
U :S
EAU X il 0 Ur. i<: S 0 F. VIC H y
se libél'er par annuités de 1'1,200 francs, annuités
calculées à 80/ 0.
Les dépenses seraient clonc de 15,000 fI'.
11,200 fI'. soit 26,200 francs.
Les receUes se composeraient de 8,000 franc;;
donnés annuellement par le sel'vice des Ponts et
Chnussées, et du prix de 800 mètl'es cubes d'eau
envi l'on vendus à raison de 22 1'1'. 50 le mètre.
Si la Ville consaceait 270,000 fl'ancs Il l'aménagement de la clisll'ibution d'cau, faisait entl'el' en
ligne de compte les 60,000 fl'ancs que doit dépenser l'Etat, cc qui repl'ésente un capital de 330,000
francs ct une annuité de 26,400 francs à raison
de 8 0/0, le total des dér enses annuelles serait de
15,000 fI'. + 26,400 fr., soit de 4'1,400 francs.
Pour y faire face au moyen seulement de la
vente de 800 mètres cubes d'eau, il faudrait en
porter le prix à 51 1'1'. 75.
Dans les appréciations précédentes, nous
n'avons pas fail ligurel', comme dépenses, les annuités payées par la Ville pour amortissement de
l'emprunt contracté lors d l'établissement·primitif
de la prise d'eau.
n conviendrait donc, suivnnt la somme qu'on
dépenserait pour amélioration du service des eaux,
de fixer le prix du mètre cube entre 30 et 50
francs.
Ce prix, très élevé comparativement à celui
actuel qui' est de 15 fl'ancs, n'a cependan t rien
d'exagéré; ainsi, à Paris, le mètre d'eau se paye
annuellement 120 francs; à Nîmes, on a calculé
sur le prix de [l'. 40 le mètre, ce qui représente
une somme annuelle de 146 fl'ancs ; à Orléans, on
paye 73 francs.
L'eau se vend habituellement moins chel' quand
elle est destinée aux usages industriels, que quand
elle doit servir aux besoins domestiques. La distinction serait, :'1. Vichy, assez difftcile à faire. Il'
+
°
�LES E , ~UX
DOUCE S DF. VICHY
ô7
est plus simple de diminuer le prix du mètre cube,
quand le nombre concédé dépasse une quantité
fixée; c'est ce qui a lieu à Paris, jusqu'à 5 mètres,
on paye 120 francs le mètre; de 5 à 10 mètres, on
paye 100 francs, et ainsi de suite, sans que le prix
du mètre puisse être inférieur à 155 francs.
Nous avons vu précédemment que, s'il est
convenable de distribuer l'eau à robinet libre, il
faut employer le robinet de ,jauge pour desservir
des concessions importantes; on pomrait, dans ce
cas, diminuer le prix de venle, et, ce serait d'autant plus juste, que l'abonné qui a le libre usage
de l'eau, en consomme toujours plus que ce qui
lui est régulièrement alloué, faculLé que ne laisse
pas un robinet de jauge.
�XII
LES ÉGOUTS
« Les égouts sont la contre-partie des distributions d'eau; si l'hygiène publique et privée
fi exige qu'une eau pure et limpide soit mise à la
Il portée de tous et vienne à chaque instant disG. soudre ou diluer les gel'mes d'infection, elle veut
~ aussi que tous les produits impurs soient rapiG dement enlraînés loin des villes. ~
Ces quelques li gnes, extraites d'un ouvrage
spécial, nous dispenseron t d'expliquel' pourquoi
nous avons cru devoiJ' donner une si grande place
dans notre travail, à un chapitre traitant une question si importanLe et si dinlcile à résoudl'e, que
celle du réseau d'égouts d'une ville telle qlle
Vichy.
Le Vichy souterrain peut se divisel' on deux
parties ·lJién distinctes; il comprend: 1 () Les galeries qui sel'vent à l'exploitation des source. minél'ales; 2" les égouts propremenL dits.
Il est vident, a priori, que la Villo no peut
se servir des premières pour y jeter ses boues, ses
eaux ménagères, ote. Ll impOl'te quo l'on puisse
libremen l circuler il toul instant dans le sous-sol
de la région des sou l'ce ; il faul aussi que 110S
eaux thermales soient à ]'abl'j de taule infection.
Nous ne nous occupol'ons donc pas, pOUI' ces l'ai«
�LES E .\UX DOUCES
Dr~
VICHY
69
sons, des conduites souterraines qui, partant de la
Pastillerje, s'étendent d'un côté jusqu'à Jn. source
Lucas, et de l'autl'e jusqu'il. celle ùe l'Hôpital en
tl'aversant le Pal'c.
ujoUl'd'hui, Vichy ne possède que quelques
égouts, bien insignifIants selon nous, pOUl' a sainil'
comme elle deYrai t l'être, une 1ation thermale telle
que la nôtre. Lo plu. important de tous, et que pour
cela on pOLll'['aitappeler le geanù collecteul', pad du
Parc des Célestins, suit le boulevard du méme
nom, 1::1. 1'lW Sévigné, le BOlllev:ml do J'IIôLel de
VjJlo, le Boulev;/I'd N:/tionc/l, la l'ue R::/lnbert et
va se jeter dans l'Alliel', en aval du barrage.
Il reçoit SUl' son parcoue. : 10 l'égout qui vient
du croisement de la Rue d'AJJjc/' et de la Place
de la MéIl'jne ; 2" celui qui part de la Cl'oix-de-laMission ct. descenclla Rue du Casino; 30 le f'Uisseau de Hosièl'es qui, sur sa route, reçoit luimême l'égout de la Rue de lVimes (partie compl'ise entre le Chilte<711-d'Eélu ét la Cl'oix-de-IaMission) et celui de la Rue Cunin-Gridaine; 4°
enfin, les eaux de la Compagnie Fermière par
l'égout de lù Ruc Lucas .
Un second égout principal, construit en 1882,
longe le Boulevard des Célestins depuis la hauteur dujardin de l'IIôpital civil et vient se déversel'
dans l'Allier il quelques ma tres seulemen t de la
premièl'e boirc de l'ancien Pl'é Catchl11. Il sert de
collecteul' fi. l'égout de la Ruo dc la Chaume conslruit à la même époque .
EnOn, notons aussi l'égout du Chemin du
Roi, qui dessef't la partie Supél'ieul'e du Boulev.7rd
VicLoria, et tout ce nouveau quartier bâti SUI'
l'emplacement du Champ Capelet et limité aujoul'd'hui par la Ru!' cl'Als,,"ce.
Celte description rapide de ce qui existe à
l'heur'e actuelle, montre sufftsamment, sans plus
de commentaires, tout ce qu'il y a à fnire encore
pour doler Vichy d'un système complet d'égouts.
�70
LES EA UX DOUCES IlE VICHY
Nous avons souvent entendu demander qu'en été,
pal' exemple, on ouvrît chaque matin, dans tous
les quartiers, pendant une heure ou deux, quelques bouches d'eau, aTin que l'on puisse facilement
nettoyer les rues et boulevards.
Aujourd'hui, cela n'est pas possible, cal' dans
les régions les plus habitées, par suite les plus
malpropres, il est matériellement impossible d'expulser, par voie souterraine, les détritus et autres
matières infectantes dont on ne peut arrêter la production.
Lorsque l'on examine ce qui a été fait jusqu'à
ce jour, on en est à se demander quelle idée, quel
plan a dirigé les hommes qui ont ordonné de tels
travaux. Pourquoi choisir le Boulevard des Célestins, pat' exemple, pour y constl'uire un égout,
alors que des quartiers de l'importance de ceux de
la Gare et des rues adjacentes, en sont complètement dépourvus, alors que le ruisseau des Hosièl'es qui n'a pas de pente, et par conséquent pain t.
d'écoulement, est le seul collecteur qui puisse
recevoit' les eaux du Marché.
Quant au boyau souter1'c7in qui s'étend du
ChflteilU-d'Eau à la Ruc Cunin-Gl'idaine, et qui
n'a que 0 111 80 de haut, il est impossible d'y pénétrer; le nettoyage en est fort pénible, partant fort
coûteux; cela démontre sufûsamment la néce.' si té
de le démolir et de le reconstruire.
Il est, du l'es le, bien impossible aussi de rien
faire d'utile en procédant comme on l'a fait jusqu'à
ce jour. Il faut de taule nécessité, pour faire un
travail sérieux, toujours suivre un plan général
d'ensemble.
Ce plan est-il difficile à concevoir?
Apl'ès avoir étudié le l ivellemen t de Vichy,
nous croyons que l'on devrait exécuter ce travail
de la manière suivante:
Un collecteur principal large et haut proportionnellement à son importance, partirait de la
�LES l>AUX DOUCES DE VICHY
71
PùlCe de la Gëll'r, sui \Tait la Rue de Pal'is, la
Rue de Nimes jusqu'à la Ct'oix-de-Mission, la
Rue de l'Hô}JiLc1/, la Rue du Pont el viendl'ail déhouchel' dans celui qui existe déjà sous le Boulevc1]'C! de l'Hôtel de Ville. Il l'ecevraiL sur son
parcoUl's comme collatél'aux :
10 Aux QUiltl'e-Clwmins, un égout pal'tant de
la Gl:lCièl'o, descendant le Boulevard VictoJ'l</ el
la Rue de llLlilore ;
2 0 Un égout suivan t la Rile du Mëll'ché et desservant le Marché;
3 0 Un égout partant aussi de la Plaee de la
Gal'e, descendant l'A venuo de la 'Gare et venant
se jetel' dans le collecleur h hauteur de la Maison
Camp;
4" L'égout de la me de Nîmes, que l'on pourrait, comme nous l'avons dit, avantageusement
modinel' ;
. 50 Un dernier égout pal'lant de la Place d'AIlieI' et suivant la Rue d'Allie)'.
Il importerait aussi de poursuivre la construclion de l'égout du Boulevard des Célestins jusqu'à
la PùlCe de la Gal'e; un collaléml venanl du
Nouvel Hôtel-DieL! cl recevant le tl'op-plein des
eaux de la FonLÜolant, se jeltCl'ail dans ce demier
à hauleur de la Rue de ln Ch:wme; on supprimel'ait ainsi le ruisseau des Hosièl'es; l'égout de
la fluo Cunin-Gl'id:!ine sel'ait alol's continué jusqu'à la rue Lucas où il sc déverserait dans celui
qui suil cetle rue el qui, sans inconvénient, peul
bien servir à la Ville puisqu'il reçoit toutes les
eaux ' sales des établissements de bains.
Ennn, un égout parlanl de la Route de Cusset
suivl'ait l'A vonue Victoria, et viendmit se jeter
dans celui du Chemin du Roi.
Il serait facile, avec un pareil réseau, on le com
prend du resle) de faire desservir toutes les rues
avoisinantes par les égouts les plus rapprochés ;
�72
LES EAUX
DOUCES DE VICHY
des bouches, placées aux extrémités des Rues Dl'ic11017, ]),'1 c11e l', Cornil, Bcauparl:1l7t, Laprugne,
Cl'ozat, du Tom plo , Sornin, BU1'nol, ctc., etc ..
su fil l'Uient, assUl'émen t pOUl' assainir complèLemenL ces quartiers.
La somme ù dépenser serait assurément considérable.
Nous estimons il 200,(J00 fraTlcs le prix des
travaux qu'il resLe à faire.
Mais, notre système a cela de bon, c'est qu'il
permet de mettre plusieur' années a sa solution
complète. Que chaque année, Vichy sacrifie 20,000
t'rancs à ses égouts, dans dix ans, le plan général
que nou venons de décrire, sera complètement
terminé, et notre ville pourra alors rivaliser a..vec
les plus gl'andes villes.
Croit-on, par exemple, que Paris n'a mis qu'un
an pOUl' exécutel' la maçonnerie de ses 400 kilomètres de voies souterl'ainos? Imitons Paris, faisons tous les ans quelque chose, peu, si. nous ne
pouvons faire beaucoup, mais, agissons toujours
d'après un plan d'ensemble, et exécuLons-le partie
pal' partie.
Il nous l'este enCOl'e, avant de clore ce chapitre,
ft donnel' quelques explications sur la construction
et le fonctionnement des égouts.
Leur' but permet de poser le premier principe
de leur construclion : Destinés il emmener tout ce
qu'on y jette, boues, eaux ménagères, etc., elc.,
il faut qu'ils aient une pente suflh;ante et qu'ils
puissent facilement se nettoyer, c'est-à·dire qu'ils
soient uffisammenL hauls et larges pOUl' permellre
il un homme de s'y mouvoil' facilement. La pente
nécessail'e qu'on leul' donne est telle, que l'eau
maintienne toujours en suspension les substances
diluées, et ne les abandonne point en formant
des d' pôts qui nécessitel'aient de fl'équents et
dispendieux cUI'ages. Celte pente doit aussi être
�LES E.\ U X DO U CES DE" 1 C H y
73
suffisanle pour que l'eau soit enlraînée assez rapidement et ne séjourne pas plus d'une journée
dans les galeries. Il est démonteé qu'avec une pente
mi.nimum de Om0002, soit 011\20 par kilomètee, tou
ces résultats sont gl'andement aLteints.
Dans les l'ues de moins de 20 mètres de largeur, comme c'est le cas à Vichy, on ne construit
qu'un seul égout dans l'axe de la rue .
Si la pente est considérable, si elle dépasse 10
mètl'es pal' kilomètl'e, les égouts de petite section
sont toujours suffisants; dans les autres cas, lorsque la penle est faible, la détermination du type
se fait au moyen de la formule:
s
o
vm
0,8239
Dans laquelle :
S, est la surface du bassin en hectares;
0, l'aire de la section de l'égout en mètres carrés:
R =
~('
K étant le périmèll'e de la section 0 ;
l, la pente du radier en mètres pal' kilomètre.
Le fond de tout égout ne doit présentel' aucun
angle rentrant où les saletés poueraient s'accumuler et se déposel'; il doit êtl'e aussi arrondi et
revêtu d'un enduit imperméable en ciment qui
empêche toute inflltrulion.
Nous avons dit que la section d'un égout doit
être suffisante pour permeLLre le passage d'un
homme. Les collecteurs doivent être munis d'une
CUl1CttO bordée de trottoirs, le tout recouverl
d'une haute voûte; les égouts secondaires sont
...
ovoïdes.
Leur nettoyage peut se faire nD.lurellement ou
mécaniquement. On peut faire des ehassos d'eau
c'est-à-dire relenie une gl'ande quantité de liquide
à la partie supérieure de l'égout, et la lâcher d'un
seul coup; il s'établit un courant rapide qui en-
�74
LES EAUX DOU CES DI!; VICHY
traîne tous les dépôts. Nous noterons seulemen t
le procédé de la boule, et nous dirons qu'avec la
pente que l'on peut donner aux égouts de Vichy,
il suffira, dans le plus grand nombre des cas, d'y
,jeter le plus d'eau possible, pour n'avoir jamais à
les nettoyer mécaniquement.
Les égouts doivent être établis de telle sorte,
que le dessus de l'extrados se trouve à '1 mètre au
moins au-dessous de la chaussée.i . dans certains
cas et sur de pelites longueurs, ce minimum peul
descendre à Om,iQ.
A la partie supérieure des égouts, sont placées
des consoles qui supportenlles tuyaux de conduite
d'eau. On se sert alors, pour' les réunit" de joints
à bague. Quanl aux tuyaux de gaz, il ne fa!.!t jamais les placer dans les galeries souterraines, et,
si ceux-ci sont forcés de les lravel'ser, il convient
d'exiger qu'ils soient enveloppés d'un manchon en
fonLe d'une seule pièce, qui fasse saillie hol's des
parements exlél'ieurs de:; murs. La raison en est
que les fuites sont loujours nombreuses, et que le
mélange de l'air et du gaz d'éclairage est délétèl'e
et délonant.
L'odeur qui s'exhale sou ven t des bouches cl' égou l
provient, dans le· plus grand nombre des cas, des
branchemenls de bouches, et non de l'égout luimême. L'angle d'aval, à la jonction d'un branchement de bouche et d'un égout doit 6tre arrondi,
afin que les courants no se coupent pas à angle
droit. Au reslo, on combaltl'a loujours avec succès
l'odeur .putl'icle, désagréable et nuisible qui
s'échappe, en été smtout, llos égouts, en lem fournissant un afflux d'eau assez considérable.
Nous ' no dirons rien de l'épuration des eaux
d'égouts; Vichy n'est pas une ville assez importante pour qu'on puisse trouver un avantage quelconque à celle opél'ation.
�XIII
ALIMENTATION D'EAU
AU NOUVEL HOTEL-DIEU
La Commission administrative de l'Hospice de
Vichy, a décidé le déplacement de notl'e hôpital.
Nous ne saurions que trop la féliciter de n'avoir
pas hésité à entl'cpl'endre une pareille tâche, car,
il est inutile de rappeler que, dans l'hospice actuel, il est impossible d'aérer certaines salles de
malades, que les lits sont distants les uns des autres de moins d'un mètre; que ceetains services
(varioleux, femmes en couches, syphilitiques, etc.)
n'existenl pas et, qu'enfin, le nombee des lits est
trop restreint.
Il fallait donc, de toule nécessilé, reconstruire
de nouveaux bâtiments; nous le répétons, nous
ne pouvons que louer l'administration d'avoir résolu la question d'une façon radicale, et de transportel' en dehors de la. ville, sur un plateau bien
aél'é, dont le sous-sol calcaire ne laisse rien à désirer, ses malades, ses vieillards et ses orphelins.
Mais, en choisissant la Cl'oix-dcs-Relwrds
comme emplacement du nouvel IIôtel-Dieu, a-Ion bien réfléchi à l'alimenta lion d'eau de cet élablissement? Nous ne le Cl'oyons pas. En effet,
placé au-dessus du réservoir actuel de la Fon [Golan t,
à la même hauteur environ que le réservoir des
Garets, il sera impossible de faire monter na.turellement, l'eau nécessaire à celte alimentation à un
�76
LES EAUX DOUCES DE VICHY
second étage, ce qui est pOUl'tant de première
nécessité. Il est vl'ai qu'en allant capter les ources
cie la Jonchère situées dans la montagne du Vernet,
et, en établissant là, à un niveau assez élevé, un
résel'voir particulier, cette question serait toutà-fait résolue. Doit-on agir ainsi, ou, faut-il se
servÏl', au contraire, de l'eau de l'Allier, et la
montel' dans les bâtiments nouveaux à l'aide do
machines éléyatoll'es spéciales?
Etudions cette question:
Nous avons vu que l'eau de la Fontflolant,
prise à la borne-fontaine des Bains de l'hôpital,
mal'que 26° à l'hydl'olimètre. Si, au point de vue
hygiénique, celle eau peut êtl'8 impunément pl'iso
en boisson, il n'en est pas de même pour les autres usages de la vie auxquels doit concourir une
eau potable. Il est impossible . par' exemple, de se
ser"ir d'une telle eau pour cuire les l' O'umes, ou
pour di soudre le savon; ces cleux raisons son t,
je croi , suffi anles pour la fail'e rej ter de l'nlimenlalion d'un hôpital SUl'tOut. Est-ce à clil'e qu'on
devra se sel'vir exclu ivelllent de l'eau de l'Alliel'
filtrée, et pel'dl'e, par suite, une grande quantité
d'eau de sources qui no coûterait absolument l'ion?
Loin do nous l'intention de soutenir une telle
théorie,
L'eau de l'Allier est excessivement pure, Son
degré hydrotimétl'ique, avons-nous dit, est ;)O~l.
Il
sel'a donc fac.ile, en l' "glant convenablement doux
robinet', dont l'un aménel'a J'eau du l'é el'voir
des GUl'OtS, et l'auLl'e, celle de la Fontfiolant,
cl'obtenir une eau mal'quant 1'1 il 150 hydrotimétriques, et qui sel'a, par suile, éminemment potable.
L'hospice actuel po sècle en moyenne, en tenant
compte des buveur étl'angel's qu'il reçoit l'été,
22:l personnes pal' jour, En portant ce nombre :l
250 pour le futur hôpital, nou croyons no ri n
oxag' rel', En donnant à chaquo tête 200 litres
�d'eau pal' 24 heul'es, il faudl'a donc pouvoir en
fournir à cet établissement 50 mètres cubes pal'
jour. 01', la source de la Fontflolant, telle qu'ellc
existe aujourd'hui, possède un trop plein bien suffisant pour que l'hôpital puisse y tl'ouver 25 mètres cubes d'eau. Il suffi l'a donc de mélanger, dans
un réservoir spécial, ces 25 mètres cubes à 25
autres mètres cubes venant du réservoir des Gamarquant 14°5 à
rets, pour avoir 50 mètl'es d~eau
l'hydrolimètre, par suite très-hygiénique . et fort
salubre.
Alors, une machine élévatoire pourra distribuel'
cette eau aux différents étages du nouvel HôtelDieu.
Au reste, la Ville poul'eait profiter des conduites
gu'on sera obligé d'établir des Garets au Nouvel
Hôpital, pour mélanger, dans son réservoir de la
Fontfiolant suffisamment agl'andi, les deux espèces d'eaux, comme nous venons de l'indiquer.
Elle pourrai t ainsi distribuer dans Vichy,
une eau potable qui marquerait 11,°5 à l'hydl'Otimètl'e J tout en faisant une économie proportionnelle à la quantité d'eau que lui fomnirait les
sources de la Jonchère et de la Fontfiolanl.
Nous avons cru, que dans un livl'e tmitant des
eaux douces d'une ville, il devait exister un cha·
pitre spécial consacré à l'alimentation d'un hôpi tal,
qui se l'a sera situé surtout, dans des conditions
particulières relativement aux deux réservoirs
d'où il pourrait tirer son eau.
��TABLE DES MATIÈRES
Dédicace . . . ... . . . . . . .. ..... . .. .. .... . . .. .. . ..
V
1 Quantité d'eau n<!cessail'e. . . ..... . . .... . .. . .. .
11
Qualité des eaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
III De la filtration de l'eau ....... . .... . .... . . ' .'
19
IV Du mouvement de l'eau dans les tuyaux ...... ,
25
V Du réservoir ........ . . . . . .... ... . . . . ..... " .
VI De la pompe à feu .. .. . ...... .. . ........ , , , , . .
30
33
VII De la canalisation, , .. , ....... , , .. . .... , . , , . "
43
VIII Des services de distribution publique ...... , . , "
51
IX De la distl'ibution privée ..... , .. ' ... , . .. " . .
56
X Des tt'avaux à faire pOUl' la distribution d'eau"
62
XI Du prix de vente de l'eau . . . . ... . , , . , ... , . , , .,
65
XII Les égouts." ... , .. , .. , .. , ..... ,., . . .. "....
68
XIII Alimentation d'eau du nouvel Hôtel-Dieu. , .. . . '
75
VI CHY. -
I MP. BOUCAREL, RUE SORNIN.
�' '' .' .
�
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Title
A name given to the resource
Le Thermalisme
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/BCU_Vichy_album_de_photographies_247365.jpg
Description
An account of the resource
<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
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A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
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Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
BCU_Les_eaux_douces_de_Vichy_76071
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vichy
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Mallat, Antonin (1857-1928)
Batilliat, Richard
Title
A name given to the resource
Les eaux douces de Vichy
Publisher
An entity responsible for making the resource available
C. Bougarel
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1883
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
fre
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
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-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/55854/Linaria_alpina_MTBRIS1531.jpg
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Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
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Title
A name given to the resource
Linaria alpina (Scrophulariaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
13 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Linaria_alpina_MTBRIS1531
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
La Grave, Hautes-Alpes, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/55854/Linaria_alpina_MTBRIS1531.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64322/Linaria_minor_MTLUCO0522.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Title
A name given to the resource
Linaria minor (Scrophulariaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
30 7 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Linaria_minor_MTLUCO0522
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Savoie, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64322/Linaria_minor_MTLUCO0522.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63871/Lolium_perenne_MTLUCO0086.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Title
A name given to the resource
Lolium perenne (Poaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Lolium_perenne_MTLUCO0086
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vallon-en-Sully, Allier, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63871/Lolium_perenne_MTLUCO0086.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/54933/Lotus_angustissimus_MTBRIS0610.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
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Title
A name given to the resource
Lotus angustissimus (Fabaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Anthelme
Anthelme
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Lotus_angustissimus_MTBRIS0610
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Saint-Médard-en-Forez, Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/54933/Lotus_angustissimus_MTBRIS0610.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64096/Medicago_falcata_MTLUCO0301.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Title
A name given to the resource
Medicago falcata (Fabaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
10 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Medicago_falcata_MTLUCO0301
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Rhône, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64096/Medicago_falcata_MTLUCO0301.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64099/Melilotus_officinalis_MTLUCO0304.jpg
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
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Title
A name given to the resource
Melilotus officinalis (Fabaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
10 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Melilotus_officinalis_MTLUCO0304
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Bellegarde-sur-Valserine, Ain, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64099/Melilotus_officinalis_MTLUCO0304.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64358/Mentha_aquatica_MTLUCO0556.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Mentha aquatica (Lamiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Mentha_aquatica_MTLUCO0556
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vallon-en-Sully, Allier, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64358/Mentha_aquatica_MTLUCO0556.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64392/Meum_athamanticum_MTLUCO0592.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Title
A name given to the resource
Meum athamanticum (Apiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Meum_athamanticum_MTLUCO0592
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64392/Meum_athamanticum_MTLUCO0592.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64293/Myosotis_sylvatica_MTLUCO0493.jpg
bcf952a52c0bca10aa0d03c176ac4da5
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Myosotis sylvatica (Boraginaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
5 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Myosotis_sylvatica_MTLUCO0493
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64293/Myosotis_sylvatica_MTLUCO0493.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/56529/Nardurus_poa_MTBRIS2206.jpg
1e831489f9439a54560279c3a434bdb8
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Nardurus poa (Poaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
5 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Nardurus_poa_MTBRIS2206
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Angers, Maine-et-Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/56529/Nardurus_poa_MTBRIS2206.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63829/Orchis_ustulata_MTLUCO0047.jpg
69420719ed1eccca5f387778a98b8068
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Orchis ustulata (Orchidaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Orchis_ustulata_MTLUCO0047
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Saint-Chamond, Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63829/Orchis_ustulata_MTLUCO0047.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63789/Osyris_alba_MTLUCO0008.jpg
0c52f3a78315c25f22ed72fc200ed403
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Osyris alba (Santalaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Osyris_alba_MTLUCO0008
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63789/Osyris_alba_MTLUCO0008.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63854/Poa_compressa_MTLUCO0067.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Poa compressa (Poaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
12 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Poa_compressa_MTLUCO0067
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Suisse
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63854/Poa_compressa_MTLUCO0067.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63815/Polygonatum_verticillatum_MTLUCO0034.jpg
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
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Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Polygonatum verticillatum (Convallariaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Polygonatum_verticillatum_MTLUCO0034
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63815/Polygonatum_verticillatum_MTLUCO0034.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63786/Polygonum_bistorta_MTLUCO0005.jpg
663007705daf5075b218c4bfa607b40e
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Polygonum bistorta (Polygonaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Polygonum_bistorta_MTLUCO0005
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63786/Polygonum_bistorta_MTLUCO0005.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/56684/Polypodium_vulgare_MTBRIS2361.jpg
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Polypodium vulgare (Polypodiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Polypodium_vulgare_MTBRIS2361
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Tassin-la-Demi-Lune, Rhône, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/56684/Polypodium_vulgare_MTBRIS2361.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/55023/Potentilla_reptans_MTBRIS0700.jpg
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Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Potentilla reptans (Rosaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb N. Roux
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Roux
Roux
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Potentilla_reptans_MTBRIS0700
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Cormoranche-sur-Saône, Ain, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/55023/Potentilla_reptans_MTBRIS0700.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63875/Ranunculus_hederaceus_MTLUCO0091.jpg
6e4144a7ca9e8b7451aeca8d130d5eb8
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Ranunculus hederaceus (Ranunculaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
20 5 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Ranunculus_hederaceus_MTLUCO0091
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Saint-Chamond, Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63875/Ranunculus_hederaceus_MTLUCO0091.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/56271/Scirpus_tabernaemontani_MTBRIS1948.jpg
a75e9311817cd916642eda6822792d55
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Ammi_majus_MTBRIS0830.jpg
Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Scirpus tabernaemontani (Cyperaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Bourgougne
Bourgougne
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Scirpus_tabernaemontani_MTBRIS1948
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Fourilles, Allier, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/23/56271/Scirpus_tabernaemontani_MTBRIS1948.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64441/Scorzonera_humilis_MTLUCO0640.jpg
77c0befdb11ff42548671e1ed2501b44
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Scorzonera humilis (Asteraceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
21 5 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Scorzonera_humilis_MTLUCO0640
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64441/Scorzonera_humilis_MTLUCO0640.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64416/Sherardia_arvensis_MTLUCO0615.jpg
84e6404ad6b5c560880fa367e76847b3
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Sherardia arvensis (Rubiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
12 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Sherardia_arvensis_MTLUCO0615
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Bas-Rhin, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64416/Sherardia_arvensis_MTLUCO0615.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63840/Sparganium_erectum_MTLUCO0053.jpg
ee35607a98f317b8da6248562252acf2
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Sparganium erectum (Sparganiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
8 8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Sparganium_erectum_MTLUCO0053
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Beaulon, Allier, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63840/Sparganium_erectum_MTLUCO0053.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63788/Thesium_alpinum_MTLUCO0007.jpg
20d741670fbed236e5d2c37c4b4b9470
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Thesium alpinum (Santalaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
26 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Thesium_alpinum_MTLUCO0007
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63788/Thesium_alpinum_MTLUCO0007.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/63979/Thlaspi_virens_MTLUCO0188.jpg
100fa8bef61fb297654da7afafb4d246
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Thlaspi virens (Brassicaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Thlaspi_virens_MTLUCO0188
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/63979/Thlaspi_virens_MTLUCO0188.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64361/Thymus_serpyllum_MTLUCO0559.jpg
594eabfb0e51e9f2e082d4506d78a933
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
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Title
A name given to the resource
Thymus serpyllum (Lamiaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
8 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Thymus_serpyllum_MTLUCO0559
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vallon-en-Sully, Allier, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64361/Thymus_serpyllum_MTLUCO0559.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64111/Trifolium_subterraneum_MTLUCO0316.jpg
93025f6029b1c797664cf23e0a4a7ca1
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Trifolium subterraneum (Fabaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
S.D.
S.R.
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
12 5 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Trifolium_subterraneum_MTLUCO0316
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Saint-Chamond, Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64111/Trifolium_subterraneum_MTLUCO0316.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/24/64332/Veronica_montana_MTLUCO0531.jpg
b0eba431780fbc323f58626765285aad
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Herbier Robert Villatte des Prûgnes
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes/Arenaria_serpyllifolia_MTLUCO0241.jpg
Description
An account of the resource
L'herbier Robert Villatte des Prûgnes est composé de 5 presses renfermant en totalité 642 parts sous forme de planches botaniques...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbierrobertvillattedespr--gn">En savoir plus sur la collection Robert Villatte des Prûgnes </a>
Still Image
A static visual representation. Examples include paintings, drawings, graphic designs, plans and maps. Recommended best practice is to assign the type Text to images of textual materials.
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Veronica montana (Scrophulariaceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Hb R. Villatte des Prugnes
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Villatte des Prugnes
Villatte des Prugnes
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
20 6 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Veronica_montana_MTLUCO0531
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Loire, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/24/64332/Veronica_montana_MTLUCO0531.jpg
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/22/26605/BCU_Vichy_and_its_therapeutical_resources_115069.pdf
39b83f1527371654e54bef6a64b9f69e
PDF Text
Text
VIOHY
AND ITS
THERAPEUTIOAL RESOUROE .
DY
PROSSER JAMES, M.D., M.R.C. P .,
Lecturer o1l1lfateria lIût/ica and Tluraj>wtics at the LOlldon ffospital:
Pltysiciall to tlte ffospital for Diuasu of tlte Throat alld Chert,
L ate PI'ysiciall to the North Lond01l COllsumptioll flo.rpital,
Consulting Ph}'sit:iall to the Childl'en's fIome htjirmal)',
Victoria l'ark; Correspomli/l,t: Alembcl' of tlze
Academies of 1Iledicine of '-.l'OIlS,
lIfadrid, a1.d Baralol/a,
éJ'c., éJ'c., ë."c.
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D. S
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. CES
MÉDICALES
DE V ICHY
LONDON '
B AI LL I ERE,
TI NDALL,
AND
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20, riNG \VILLIAM STRHT, STRAND;
AL EXANDER
AND
S II EPIIEA ' RD,
2 1, CASTLE ST RHT, HUI BORN.
188 3.
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Lecturer o1l1lfateria lIût/ica and Tluraj>wtics at the LOlldon ffospital:
Pltysiciall to tlte ffospital for Diuasu of tlte Throat alld Chert,
L ate PI'ysiciall to the North Lond01l COllsumptioll flo.rpital,
Consulting Ph}'sit:iall to the Childl'en's fIome htjirmal)',
Victoria l'ark; Correspomli/l,t: Alembcl' of tlze
Academies of 1Iledicine of '-.l'OIlS,
lIfadrid, a1.d Baralol/a,
éJ'c., éJ'c., ë."c.
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AL EXANDER
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S II EPIIEA ' RD,
2 1, CASTLE ST RHT, HUI BORN.
188 3.
��PREFACE TO FIFTH EDITION.
Tms production has been out of print for many
years, the previous issues having appeared in
1866, under the title of " A Visit to Vichy."
The present edition has been carefully
corrected to date, the author having been at
Vichy with a view to its preparation as late as
last season .
Many passages which possessed only a
temporary interest, or which are no longer
applicable, have been omitted.
On the other
hand, numerous additions have been made,
in the chapters on the properties and
~specialy
uses of the mineraI waters.
In accordance
with this enlargcd scope, the ti tIc has been
changcd.
P.
3,
DP.AN SnU.ET, PARK LANl',
,rfarch, 1883 .
J.
\V.,
Az
��PREFACE TO FIRST EDITION.
THE following pages, hastily put together am id st
the fatigues of travelling, contain an account of
the mineraI waters of Vichy and their medicinal
uses, as weIl as an outline of the treatment usually
practised at the springs, and the maladies in
which it is mostly prescribed.
It has not been deemed necessary to enter into
a detailed examination of the theories which have
from time to time been proposed as to the mode
of action of this c1ass of remedies on the human
system. Further, numerous points insisted upon
by French writers on Vichy have been simply
cnumerated or altogether passed over.
The object of the publication is to furnish such
special information on the leading French Spa as
may bo useful to the English practitioner, so that
a mere reference frequently takes the place of
c.' tended explanations.
The few comments interspersed are so condensed
as to leave the pamphlet at least the merit of
brevity. Whether th author has succeeded in
imparting to it cl urnes:,; th(' reader will judge.
l Je hop es it will be round to contai n aH that is
necessaryon the subject. For what i superfluous,
provide<l it rclieve the dulln ss of other d 'taUs, he
will probably receive the same measure of indulgence thal has been acconled to his other
productions.
J)tClm(;tr,
1865.
�BJ' IIIC sa"u AltlllOT.
E'OrftTB ,[OITIO:(, 111u.tmtbtl ,.i~h
II.UD·C·OLOt,:Rf.D PLA.HS.
65.
Gd
S ORE TIIROAT: il Nature, Valictics, T1C:ltmcnt, :lnd Conneclkn
wilh olhtr llill Jet.
L ARYNGOSCOPY
Uu.o. al. aUI1
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M."TC'~,
c. . "~IJt.
bcinJ:: thl' Inlroùuctory
Clf
the lILh 84" llln (lS73·j'l) of lhQ 1.'Jlu,hm llulIl,iLILL
�VIOI-IY.
CHAPTER 1.
THE
TlIER~1:AL
ESTABLISIIMEN'T-TIIE MINERAL
SPRINGS.
is 220 miles-eight hours by rail-south of
Paris, and lies in a pleasant valley, 800 feet above
the sea-Ievel, on the right bank of the Allier, just
before that river receives the smaller stream of
the Sichon. Every year thousands of invalids
resort to the town in order to take the thermal
bath and drink at the alkaline springs. Th se
springs, as well as the buildings in which the
waters are utilised, belong to the State, but are
leased by the CompagJUc Fcrmûrc. On my fir t
vi it, in 1865, the late M. allou, then Director of
the Company, kindly acted a ' my guide in e "ploring the spa, and placed at my disposaI v'ry
fûcility for studying its resourc s. The following
d script ion, though th n flrst writt n, ha,> be n so
far modified a. to accord with the chang . brought
about in the ubscqu nt period, and verified by a
visit as 1ate as lust s a ·on.
'Ihe Thermal Establishm nt i ' the cenlre around
which allthc li[e of Vichy revolvc. No hcsitation,
VICHY
�8
VldU'.
then, as to where to commence our exploration.
Leaving, therefore, one of the numerous wellappomted hotels, we crossed the miniature park,
and entered the building. Tt is quadrangular in
form-this side being supported on pillars, ab ove
which the twenty windows of the upper story look
upon the narrower end of the Park Passing beneath the central .columns and ascending a couple
of steps, we enter the picture gallery, nearly 250
feet long, forming a sort of transept to the building,
of which it occupies the whole length. It!'; walls
are covered with paintings, and it is always open
to the public. Left and right extend long corridors
as far as the other end of the building, and on
each side of these corridors the doors of the smaU
bathing-rooms are seen, each with its number, and
above each a little bell to summon the attendant.
At the other end of the picture gallery, and at
right angles with il, forming what may be considered the front of the building. is the "Gallery
of the 'prings" -- a sort of porlico supported on
co]umns- where, at int 'ryals, for free consumption,
Me som of the mineral waters. They are conductcl hither in tubes direct from the >arth;,Lr<Jund the orifice of each is a basin, so that they
have aU the appearanc ' of fountains. Glasses, as
w -li as girls in aU ndance to wash them and fin
th 'Ill fresh for ach person inclined to drink, ar
also provitl d.
Tuming to the right on issuing from th picturc
gallcry, and passillg to the -nd of the corridor, w'
rcach in the corner the principal spring of Vichy,
�Tlie Thermal Establùllment-Tlte fl:lineral Sprùtgs.
f)
caUed Grande Grz'lle, on account of a large iron
fence with which it was at one period surrounded.
There is nothing particularly striking in it-a
large fountain-basin, as it were, in the centre of
which water, and that not very clear, 1S copiously
bubbling up. There is, however, a perceptible
warmth, as of vapour, in the atmosphere al'ound.
Touching the waste watel' in the basin, it is warm .
Stretching forth the ladle that lies for use-but,
stay, the girl in attendance puts forth her hand to
do it for you with her " Veuillez boire, Monsieur,
l\Iadame," 1111s \Vith this long ladle a tumbler, and
presents it to you to tas te. lt is hot, soapy, at first
nauseous, but the taste is soon acquired. Observe,
that this young woman takes special care to fi11
the glass from the very centre of the bubbling
stream, so that you may take the mcdicine just as
it comes from the bowels of mother earth, before it
has had time to change in temperature or any
other C]uality. Though paid by the company, the
visitor who spends a season and drinks the water
daily-and some take many glasses a-day- usually
' presents, on leaving, a som'cllt!- in th shape of
coin to tlll' girl at the spring [rom which he drinks.
She is also p ",rm itted, for th05e who des ire it, to
sell tumblers graùuated for measurillg thc e.' act
<l0!)!!, and keeps them on separate pegs exc1usively
for the purchaser':; use.
Glancing at the people a they crowd after ach
ot11 'r to t<1ke thcir draughts, thc reputatioll of thi'
spring is :;tamped UpOIl the countcnances of its
patrons, and the same rcmark is cClually appli-
�10
Vzchy.
cable to the other springs. The Grande Grille is
strongly recommended for chronic diseases of the
liver, spleen, pancreas, and other abdominal viscera; and here the really ill, as distinguished from
the mere idlers and pleasure-seekers, are of the
various shades of pale, sallow, or yellow, combined
with the peculiar physiognomy mostly apparent in
patients whose ailments are referable to the organs
of this great cavity.
At the opposite end of the gallery is the spring
called lJ:fcsdamcs, presenting many points of contrast. It is nearly cold, instead of hot; it do es
not come up in nearly such large quantity. The
actual spring is not immediately underneath, but
at a considerable distance - the water b ing
brought hither in tubes. 'lhe centre of the font,
as weIl as the ladle, are coated with a precipitate
of iron. At the invitation of the presiding nymph,
taste, and you will find a cool, inky draught in
place of the former hot, soapy one. Then the
faces of the d votees at this shrine w ar altogether
a difIi'r nt asp ct. It is as a chalybeate that it is
most sought j not thut the water does not conta in
th sam' aJl'uli, but, in consequence of the iron
found in il, th m dicinal virlu of this mataI is
suppo cl to b superadd d. In place of th
middlc-ugcd, worn-out, sallow-y llow face of
abdominal or anic mischi f, wc accordingly m et
h rc th fragile frame of anlC'miu and protract cl
onval sc nct:: young girl, growing too fast, or
vho. e bloo<l-making pow rs arc infcrior to th
d 'mancl made upon them.
�The Them/al Eslablishmml-The lI-[ùteral Springs.
Il
1
Between these two-say about the middle of
the gallery-is another spring, named Chomel, after
the physician who first described its peculiarities.
This water is warm, and its taste more sim ply
sodaic. It is destitute of any chalybeate or other
peculiar ingredient, and those for whom it is
most1y prescribed do not carry their maladies so
distinctly in their countenances. It is celebrated
for certain disorders of the stomach, and is said to
agree when none of the other waters can be taken,
so that it is often recommended in cases of doubt,
or where there seems sorne slight contra-indication
to the tr atment. We observe, a1so, that this spring
is not a fountain. In place of the basin, here is a
small pump, by which the water is rais cd as rcquired to this e1evation, but which, as soon as you
approach, a girl in charge begins to work, so that
she may offer you a glass pure and fresh from the
depth of the weIl below.
The above arc the only springs in this gallerythe others are more distant. It will, howevcr, be
convenient to name the principal ones in this
place. There is one in the midd1 of the Park
aIl cd Source du Parc. !ts characteristic ingr 'dient
is a minute portion of sulphurettcd hyclrog n, imparting to it a mild flavour of rotten ggs-just as
if a dash of Harrogate wat r had b en mi.·ed
with one of the Vichy springs.
Farther off, on the opposite ·id of th Park,
through which we may walk to it, is the Hospital
spring, in th c ntre of an open space call -d th
"Place Rosalie," and in front of the II "pita 1. Jt
�J2
VzChy.
is in great repute for certain very chronic derangements of the chylopoietic viscera in nervous or
delicate patients, and is said to be more easily
digested th an the Grande Grille. The class of
persons frequenting it varies much from those
named ab ove. On the steps leading up to the
cupola which protects it, you encounter t.he most
elaborate toilettes of the fair sex, the faces of men
~tamped
wit.h the wear and t.ear of town life and
the exhaustion of pleasur
~ seking
and fashion,
as well as numerous tourists and idlers sipping
the water as a part of their natural employment
while ~taying
at Vichy, while here and thcre care
or hard brain-work seems to have driven the patient
to thi remedy. At this spring Napoleon nI.
mostly drank, and of course his Court followed
suit: it is probably the most popular of aH at the
prc~ent
day- unless the Ct/est/ils should still bear
off the palm. It may bo worthy of note hore, that,
on the ~urface
of the large basin which surrounds
this [ountain, LI. (lUantity of green scum is particularly observable only confprv<c, such as would be
s' 'Il on any waler, says one; LI. subslance alto
g ther diffcrent, aud only to bc met with in the
llo!'>Jlital spring of Vichy, say oth rs. vVe necd
not stay to enter into this controvcrsy-which is
aIr 'ady sufTlcicntly 'mbittcrcel. Let the S(l7IallS
of ichy el ciele the point- bcing on the spot and
possl>ssing the nccdful data.
\Valking still farther a\\ ay [rom th establishment, almost the !:;amc ùistance as aIr 'ady
travcrscù, we shall come tü the two spring· namcù
�Tlle Thermal Eslablz'shlllC1ll-The lJ1ïmral Spr/lIgs.
Jj
Cilestùzs, after the rnonks of that Order, in whose
grounds they were situated, serving as a great
attraction to their rnonastery, the ruins of which
still re01ain. The Célestins, perhaps, are the most
celebrated of aU the springs of Vichy; they are
cold, highly charged with gas and salines, and
quite agreeable to the taste; to drink them is
sornething like taking a bottle of soda - water.
They have been used by sorne in the greatest
excess, the number of tumblers consumed daily
by enthusiastic patrons being almost incredible.
At present this fo11y is abating. Vichy water is a
potent rernedy, and an abuse of it lik Iy to lead to
serious con equences. The Célestins are rnostly
recomrnended for gout and diseases of the kidneys
and bladder, are very efficacious in some forms of
grav 1, and have been tried with success in
albuminuria and diabetes. This water is saie! to
be ndowed \Vith stimulant qualities, and Dr.
Durand Fardel .,. relates a case in which he thought
it produced a sort of intoxication. The confirmcd
toper would, however, probably be very slightly
inebriated by the largest doses, and even the most
usceplible victim of hysteria or the rnost excitable
of n rvous invalids need not fear to tast it.
Perhaps th rnonks selected the spot for thcir
rnonastery from a profound respect for the quality
of th wat r-an xplanation this, too, of the
obstinate bat tics wag d in the rnidùle ages for
po s ssion of thi building, situat ,a it was,
• "1.ettre m(!Jiealcs ur \'khy;" Pari, 111('0.
�14
VIchy.
in the midst of a country producing wine of no
great strength or bouquet. It almost belongs to
the propriety of things that the gardens in which
it is placed should now be the rendezvous of the
goutyand other elderly free-living gentlemen, who
here congregate and partake of this substitute
for their fine" old crusty port." These devotees
are accommodated also with a sheltered divan,
whcre they may rest, read the paper, take their
coffee and cigar, and talk over their progress and the
virtues of the water with their fellow-worshippers.
The view from the grounds and the situation
altogcther is one of the most picturesque in the
neighbourhood, and the enormous rock whence
fiows the stream is an interesting subject of
geological speculation.
Close by is the Lardy-an artesian weIl, 450 feet
deep. This water contains about the same quantity
of iron as the fesdames spring, and is cmployed in
similar cases. Il may be noted, however, that it
is convcyed to the surface in aIl iron tube, from
which it is possible the mctal it con tains may bc
dcrived. It is highly charged \Vith gas, and bears
transportation weIl.
The fJautcrz'vc springs arc situatcd at the villag
of that name, on the other sidc of the Allier, about
thre mi] s distant. They furnbh a typical Vichy
water, which in composition is most allied to the
élcstins, for which il may be advantag ously
substitulcd. Tnd cd, the learned Inspector of th sc
s prings, l r. Duranù I<ardcl, consid r
that
Haul 'rive may usually replac a.ny of the other
�The Thermal Esfabb'shmeul-The Jl.fineraZ SprÏtzgs.
15
waters. Though it is highly charged with carbonic
acid, he has never known it pro duce the stimulant
qualities mentioned above. Like the Célestins, it
is cold, 51'2° Fahr., and weIl adapted for exportation.
There are other springs, mostly used for the
baths, which it is not necessary to describe. The
Vaùse, however, which is also on the left bank
of the Allier, may be mentioned as a curiosity,
inasmuch as its water juts forth at regular intervals
of fifty minutes, each appearance being preceded
by subterranean noises.
With regard to the temperature of the Vichy
springs, the Puits-Carré, which is only used for
baths, is the warmest-it gives a temperature of
45· Centigrade, 113° Fahrenheit. The Grande
Grille has a temperature of full 41° Centigrade,
105'8° Fahrenheit; Chomel, 44° to 44'7° Centigrade,
say II 2° Fahrenheit; Hospital, 310 Centigrade
87 '8° 1< ahrenheit; Park, 18° Centigrade, 6i '4° Fahrnheit; Célestins, 14° and 15° Centigrade, 51'2° and
59° Fahrenheit. The IIauterive springs about the
same, and the Lardy 23'6° Centigrade, about 74°
Fahrenh it.
�CHAPTER II.
THE THERMAL ESTABLISlfMENT AND ITS
DEPENDE 'GlES.
To return to the establishment, from which we
have thus far wandered. On the first floor of the
building, at the time of my first visit (1865), there
\Vere large, lofty saloons, where, every day during
the sea on, a ball, concert, or other entertainment \Vas provid d at a low pric by the Company. lIer, also, \Vere reading-rooms, smokingrooms, conversation-rooms, and éL small th atre
supplied by Pari sian p rform rs, the plot of the
play being generally laid at Vichy. During the
next summ r a handsome n w Casino was open d
at the oppo ·ite corn r of th l ark, and to it aIl the
amus me nts have been transferr d,50 that the
wholt' of th spacious first !loor of th establishment
i utilised for th actual busin ss of th
ompany.
De'c nding to th most important part, it is worth
while to 'nt!'! some of th!' bath-rooms, and witn 55
th air of comfort and cleanlin ss th y pr sent.
Th r' ar nin ty-six of these littI rooms, dispr~
j d
round two square gard ns, so t1,at aeh can obtain
frcsh air and an agrccabl vi w without bcing
overlooked. '1 h Y are well furni5h d and lofty.
�TIll Tlw1Jlal Esfablz'shment and ifs Depmdenczcs.
17
A window into each garden gives the light to the
picture gallery-the set on one si de of this division
being devoted to ladies' baths, and the opposite
one to those for gentlemen. Besides these baths,
there are many shower baths and various kinds of
douches. Nor should the carbonic acid bath be
omitted. This may be taken with the elothes on ;
it consists of an ordinary slipper bath with a cover ;
the gas is brought by pipes from the Chomel
spring, and can be turned on by an ordinary tap.
The patient reelines in the bath, the attendant
puts on the cover, leaving the he ad only outside ;
further protection is ensured by the neck being
elosely enveloped in flannel so as to prevent the
egress of the gas. Local baths of carbonic acid
arc aiso empIoyed, the gas being directed on to
the part afTected by tubes of appropriate size; and
these have becn found useful in neura1gia. In
fact, the system of employing carbonic acid i5 now
in use at Vichy as at sorne other spas. A glimpse
at the pulverisation-room will suffi ce. lIere the
waters arc atomised, pulverised, or reduced to the
form of spray, in order to be inha1cc1. lIere, too,
ar' k pt in stock aU othcr bottled min raI water';
that arc lil'cly to be useful ace ssories to the
tr atment. Jt i5, thcreforc, practicable to employ
ùuring a
ichy course any oth r mineraI wat r
that may he prescribed in the form of atomiseù
in halations.
Oxygcn inhalation has more r cently bccll
ac1c1cc1 to t111' accessory thcrapeutical mcasur's
avaibble at Vichy. This gas is prcparcd in the
11
�ViC/U'·
usual manner, and kept ready in a gasometer. At
the time of inhalation it is passcd through a
solution of bcnzoin, which givcs it an agreeable
.flavour. The inhalation of oxygcn is saicl to be a
very valuable adjuvant to the Vichy course in
diabctes, dyspcpsia, and other conditions. lt would
scem to further incrcasc the tissue changes, which,
as we sha11 scc, arc stimulated by the alkaline
treatment. ,Vhcn this agrecs, the appetite l"eeps
pace ,vith the rapid metamorphosis, and thus the
gencral nutrition is more than maintained. It is
statcd that the red globules of the blood are
observcd to rapidly increase un der the use of these
inhalations.
Leaving the building by the western door, wc
observe opposite us, divided only by the street,
anothcr of similar dimensions and shape, but
without the upper story. That contains the secondclass baths, and i~ arranged in a similar manner
to the otller. Il was erected in 1858; con tains 198
bathing-rooms and twenty douches-enough for
2,000 baths in a day of twelvc hours. The secondclass rooms arc ratller less clcgantly furnished,
but are clean and comfortabll', and contain
verything that is ncce ·sary. We should a1so
have stated that therc arc two piscines or larg
baths where a numbcr of patients may bathe
togcthcr-swimming baths, in f.tet. Since 1863,
thcrc have bccn adtlcd to thi.- difice twcnty-four
third-class bath' for the sick poor, at sixpcncc
cn.ch, lincn includcd.
ln orcIer to suppl Y the baths, the waters of the
�The Thermal Eslablisllmenl and lis Dependcnâes.
r9
several springs are conducted by pipes to a huge
tank, where they freely mix together. Thence they
are raised by steam pumps to the top of a tower.
The engine, of ninety horse-power, also raises fresh
water to the same level. A visit to these tanks
and to the engine proved very interesting. To
raise the water, it takes a force equal to twentyfour hors es-the surplus power being employed to
heat the fresh water to a proper temperature, to
keep in motion the machinery in the laundry, and
for other purposes of the establishment. In the
height of the scason, this engine works night and
day to keep ur> the necdJul supply of water. As
many as 4,000 baths can thus he given in one
clay.
For these, a laundry on a surprising scale is
necessary. The quantity of linen to be seen is
sim ply inconceivable-linen, too, of a teo-ture
which \Vould do many a houscwife's heart good to
hantl1c. \Ve insJluctcli a series of shelves, estimated
hy my guide to contain bctween,G"6,ooo and ,G"7,000
worth of towels and other linen articles in daily
use. A point, also, of considerable importance in
this d 'partment is that, after thr 'e years' wear or
50, the whoJe of this must be reneweù. Some of it
wa shown us which was as friable as paper-the
cITcct of its continuaI soaking in the all-aline
waters. The washing is donc hy steam. As 500n
as th bath r leav s the four or rive pi ces he has
useù, they arc taI-en to the laundry, and passcù
sucees 'i\'ely through several copper cauldrons, in
which Lhey an.! kcpt in motion by stciun, and s
Il 2
�20
Vù:llJ'.
their impurities rinsed OUt. A particular description of the whole process would not interest many
readers. Suffice it to say, that, when c1ean, they
are taken into an upper room, round which pipes
are laid carrying the waste steam. This heats the
room sufficiently to dry the linen-as the moisture
is carried up a flue by the ingress of fresh air being
provided for from below. Description can give
but a feeb1e idea of the extent of this 1aundry, and
we soon descended from the drying-room, the heat
of which was oppressive, and only relieved by the
fierce current ncar the flue-a current, we were
assured, strong enough to tear off any lady's
c10thes who should be rash enough to approach too
near.
Before c10sing this chapter, it may be well to
mention what is usually understood by the expression "a course of Vichy treatment." The
patients who und 'rgo "the cure" at Vichy take a
bath daily for thr weeks or a month. Drinking
from one of tho springs is general1y prescribed at
the same time. Occasionally, a second course of
tr atment is tried at a 1ater periot! of th yoar,
or if the first hav bcen at th close of the
season carly the nsuing on .
1h SCtf\'OIl at Vichy cxtenùs from .May to September inclusive; but. th establishment is open
throughout the year, and many who cannot go in
summ r might, \Vith advantag , try a ourse in
winler. Of course, th r is not much soci(:ty or
amuscm nt In winter; but the establishm!!l1t is
maintatned at an 'quable tempcrature, and an
�The Thermal Eslablùhmml and ils Depmdencùs.
zr
orangery serves as a promenaùe. Sorne persons
would doubtless derive aU the benefits; but summer
is undoubtedly the pleasantest time for bathing•
.and the attractions of the place are, to many,
éÎncreascù by the throngs of visitors.
�CHAPTER Ill.
DFPE. 'DENCIES OF THE
THER~IAL
ESTABLISII Œ. TT.
\VE next went to sec the manufacture of the Vichy
salts and 10zenges, to which a separate set of
buildings is ùevotec1. For this purpose, the mineraI
water is evaporated in enormous reservoirs, and
the solid Ingredients collecteù and dried. This
pro cess is ratller curious, and demands il word of
explanation. Entering the room where the Iast
part of it is carried on, you may walk freely about
the planks which are laid across the huge boilers
of heated \Vater, the atmosphere of this vapourbath bcing anything but '.'llilarating. 'Ihe tanks
arc so arrangec1 that as one is emptied il can be
filled from the one next hottest, 50 thal the process
llced llOt }Je interrupted. The hottest of all 1S
llcxt to the <loor-and [rom this, as soon as the
salts begill to thicken out, men \Vith large wooùen
shovels take out the prccipitate and throw it down
a funnel to a room l)(~Jt'ah,
wher " after ùryin fT , it
is pack cl for' 'portatiol1 in littlo ylinders. 1hi
is but olle part of the procP5s; this residuary salt
is on1y 'mployetl for making haths. The fin '1'
rystals u5ed for the 101. llges, or pastilles, as th<
lorench calI them, are parat cl at an arli 'r sta rc~
'1 he water, being conùucicd into large open v '55 'Is,.
�Depmdencies of Ihe Thermal Eslabl/sll1lulIl.
first of aIl cools and 100ses its carbonic acid, so
that the more insoluble salts of lime graduaIly
subside. It is only th en that the water is heated
unti1 the degree of concentration is reached at
which the carbonate of soda begins to crystaIlise.
It is now placed in large open stone reservoirs,
and, after the soda has aU separated, the water is
conveyed to the room where the remaining salts
are extracted for baths. From the above facts, it
will be obvious that the finer, whiter crystals,
which are preserved for the lozenges, consist
cntirely of carbonate of soda. This substance is
then placed in a room filled with carbonic aci<1,
brought direct from one of the springs, in or der
to re-con vert it into the bt"-carbonate.
Even
then, supposing the latter combination to be
perfectly effectcd, it can scarce]y dirrcr from the
ordinary bicarbonate of soda of commerce, anù
whatevcr other solid matter e."ists in Vichy water
woulù naturally go to the residue, which is
xported as the salts for baths. From a chemical
point of vicw, this i<1ea is so natural that l could
nol help SUgge' ting il to my guide, the director of
this great llterprise, ad ding that the wh01c might
as wt'll go ta thc baths, and bicarbonate of soda
be purchascc1 in an ordinary way for the manufacture of lozcngcs. This observation letI to an e."planation, which mayas weIl b summaris 'd in
this plac , as it will assist the unc1l'rstanding of
much to follow. The springs of Vichy are Stat
property, as weIl as a11 tho buildings, &c. '1 h 'y
arc leased for do tenu of years by a company, but
�Izel!]'.
during the 1ease certain restrictions are impose<1.
The pro<1ucts may be utilised in any manner, but
may not be adulterated or 71llxed rlJùlt anything,
an<1 a Government inspector is charged to see that
these regu1ations are adhered to to the letter.
The whole establishment is un der State control,
and, to prevent fraud and give the purchasers the
best guarantee, no bottle of Vichy \Vater is sol<1
without the proper label-no lozenges are allowe<1
to leave the pre mises, c,"cept in particular bo,"c ,
labelled, c1osc<1, an<1 scale<1 in a manner to prcvent their being opened, c,"cept by the purchaser.
These boxes are maùe on thc premises, giving
employment to a numbcr of young' girls. The
carùboarù is cut into bands for the sicles by a sort
of chaff-cutter; another impIement cuts out the
ovaI top and bottom of the box, 1hcs, fitted
togcthcr anù lined \Vith white paper, arc lcft to
ùry, and thon fllIc<.l and Iabellcù. l'.ilCh hox is
surround<.!d Ly a p(lculiar Land, undcr which is
confined a pi c' of string' j thc cmls of this arc
cllclosed in a small seal oC Icad, on pulling which
th, string cuts throll rh the Land, an(1 50 op 'ns the
box, the lill of which woul<l afl(ml somc diHiculty
ta l'aise but for this ingcnious little contrivancc,
so firmly lIoes thc l)and past(' il <1own.
\Ve have j'ct lo l'I! the aclllal m:Lnufacturing of
the 101. ng " and lwrl! the gen 'raI <tir of cl LUllin li which prevail. is al once appar '11t. The
loaves of sugar al" eut hy ,t circular aw into
slic 'S, and th, c ;Ln~
thrown into a mortar, th \
pc tIc of which i l'f!pt rt!\'olving by a band from
�Dcpendendes of f/IC Thermal Esiablis/mu1II.
25
the steam-engine. The requisite quantity of the
salts, the extraction of which from the water has
just been described, together with sufficient gum,
is added. When these are thoroughly mixed, the
next stage of converting the powder into pas te, by
means of water, is accomplished, anc1 the mass 1S
hanc1ec1 over to numbers of men, who, with polished
steel rolling-pins, roll it into fiat layers on the
marble slabs which surrounc1 the room. The
general appearance of the apartment is that of a
baker's or a confectioner's. The 1ayers of past.e of
proper thickness are placed upon a flap of the
machine, which is regularly projectec1 anc1 withdrawn for this purpose. As it retires, it passes
un der t.he sharp cutters, which descend upon it,
and, in a moment, divic1e it into lt number of
lozenges. l.hese arc set aside to dry. and the
fragments which arc necessarily 1cft are ac1ded
to the nc,'t portion of paste as it 15 kneaùeù.
The eng-ine devotetl to the 10zenge-making i
of twellty-four horse-power, anù abovc a hunùreù
thou5a.nll lozcnges can be turneù out in a clay.
\Vc muy now 1001- at the bottling ùcpartment,
which is comluctccl on an enormous, cale, and in
which a number of ingenious contrivances wer'
pointee! out. Each boUle is Jilled from a tap, 1.0
which the water cailles fr 'sl1 from the spring, a
cork bcing imme(liately thrust in by a machine for
the purpos', similar 1.0 tho e of our so(1a-water
factories. '1 he man who cOlltrols this pa ses the
corl'cd bottle ta alloLher close by, who secs thal
.the cork i leve), puts iL liUle re;"in to it from a
�26
Tlcliy.
kind of glue-pot by his side, and passes it on to a
man who places on it a capsule, on which is
printed the name of the spring and the year when
the bottle is filled. This capsule is ingeniously
fastened by passing it into a loop of string, which,
on being turned round, closes it tightly upon the
neck of the bottle. It is then handed on again to
another man, who affixes the label. After this, it
has to be placed in a covering of straw-such as
wc sometimes sec certain wines come to this
country in-and then packed in cases ready to
cxport. This mode of packing is rather more
xpensive, but, in practice, is cconomical, from its
preventing breakage. These straw cases for the
bottles are a11 made on the l'remises, as are the
ho.'cs in which thcy are pael'ed. The bottled
Vichy waters are sent not only to a11 countries of
Europe, but to the most distant colonies, and thcir
sale is continually increasing. Thus the town
dcrives wealth, not only [rom its 'J hcrmal l~stab
lishment, but From the grcat trade carric<l on 'in its
products, From which more than 500 persons find
rcgular Illployment. ln 1882 no less than 40,500
persons visitcd Vichy, the l1umbet' of baths given
bcing 180,000; whiJe 5,137,559 botlles orthe wate
\Vere cxporte(1.
�IIAPT ER IV.
THE ORIGIX OF TIlE
:\I~ERAL
SPRIXG S.
WE have now inspec ted the ordina ry sights of
Vichy , but an these prelim inaries pale in intere st
before an exped ition to the actual spring s, where
the minera I waters come up fresh and hot from the
bowcI s of the earth, and are thcnce condu cted by
human ingcnu ity to serve the purpos cs of the
compa ny. .Accom panied by the directo r, who kindly
undert ook the dut Y of guide, and hy a laùythe first lady, }1(' t01<1 us, who had ma.dc this
exped ition- I descen ded the necess ary steps, precedcd and follow ed by boys \Vith lantern s, to
'xp10re the dark subtùr ranean cavern s. U nder
aU the buildi ngs describ ed, and far beyon ù, do the
engine ering operat ions of Vichy e."tend , and wc
march ed one by one ul1der long ranges of arches
wh re daylig ht never comes - under the pictur e
galh!r y-untl cr the corrid ors-um ler the long
rang 'S of bath-r ooms- transv ersely , directl y, and
l hlQw 110t how olse besiùe s nor yet whcru under
-but at any rate on-Ol l, umler
"Alch~
UII
archcs-p ilcs Olt piles cxlclldil. ,,'.
till at ]ast wc came to the l'mis Carrl, as it is
callcù. lt is a large square well, a tl e num
�23
Tii:h)'.
implies, where continuously cornes bubbling up
the hot water, filling the tunnels aU along with its
heat and steam-in fact, we were in a complete
vapour-bath, but more than usually oppressive
from the gas which escaped. A light let down a
little way was instantly extinguished by the free
carbonic acid rapidly disengaged-although a
large cone is placed over the well to carry away
as much gas as possible to the carbonic acid bathroom, anù to the room of the lozenge ùepartment
alreaùy noticeù. l T evertheless, we felt the oppression much, anù haslened away through more long
galleries-much cooler anù less oppressive --till at
length, as they again got warmer and warmer,
wc \Vere nearillg another spring. This was the
(;ralldc Gnlle. \Ve stooù sorne twenty feet away,
.and watched it for a few minutes pouring out [rom
llCight of three or four feet ils uninterrupted
supply of hot water; looHng at this, as it flowed
in a large stream just hy our feet into pipes which
conùucted it away, we [clt il wasnol an e.·aggeraleù
<:tatenwnt that from this spring flow {laily 210,000
litre. of waler at a tcrnperalure of 107° to 108"
l'ahrellheit. Arter gazing a few moments al
thi. wonùrous stream, we passee! on-or 1ac]-wards-along similar, or perhaps the sarne, subterrallean pas a rus for sorne di s tance, whcre it
was cool- inùeetl, afler the previous heat, cohl;
then il got warmer again, and we came lo the
lar fU rcscrvoir:; where the major part of the waler
:rol1l a11 the springs is conclucted, and aIl killds
lrcely mix togcth 'r. '1 he heat wa ' tcrribly 01'-
.t
�The Origùl of llze J1fùzeral Spn·llgs.
29
pressive, but we looked steadiJy as the little
lanterns blinke:1 beside the dark caverns. Leaving
the lady with the torch boys, my guide, with one
lantern, preceded me on a narrow plank across
one of those great cisterns to see where the pumps
of the steam-engine took the water from to force to
the tower. l sha11 not readily forget my sensations
here. On the other side, 50 thick \Vas the darkness, the lanterns \Vere only seen like sparks
a long way off-so far it seemed, nothing was
casier th an to fancy that our companion had
started bac1- and gone a long \Vay along the
caverns; but not so-only we had moved. As the
eyes became a little accustomed to the place, my
guide holding clown the lantern to the surface of
the wat r, l could discern ·stretched out beneath
my feel on each side, and on]y separated by a thin
plankthe surface of the water with sorne of its
green scum upon it, otherwise black as night; but
no boundaries were visible-the feeble rays of the
light \Ver lost in the darl-ness, so l could not see
th size of the cistern, nor the height of its vaulted
roo[only darkness above and a11 around- only
the [eoblest flickering of a kind of spark or two to
indicate which way wc must return -and our own
little lantern to show us step by step of the plank
by which we must get back from this tremendously
hot and oppr ssivc, vapour-loatlcd air. Altogether, it was a grim situation-the dark water
below s cm 'd mect type of the shorelcss sea of
oblivion, and the littlc scum on its hot surface
might stand for human woes and passions, while
�1~dI'.
this atmos phere of heavy vapou r, loadin g aU the
senses , and almos t forcing one to fall into the
abyss below, was but a feeble image of the sighs
and groans of our sufferi ng human ity. \Vhen we
return ed to the lady, the hot air which she declar ed
almos t stified her sceme d to us cool and fresh.
Then we wendc d our way to cooler and freshe r
still-t h en a glimm ering of light began , and the
freshn css and coolne ss and light increa sed till we
again came safely above ground .
�CHAPTER V.
IIISTORY OF THE SPA.
the foregoing sketch of its Thermal Establishment, a few words on the history of Vichy may
not be devoid of interest. The town and the
use of its mineral waters c1aim considerable
antiquity. Some champions go so far as to trace
the pedigree of its name to the Druidic gwzdt or
,m'clt, which may be translated vùtltC, j'orce, or
strcllgtll, the letter y merely standing for the
French ca/{- water. \Vater of virtue, then medicinal virtue, no doubt, understood. Lil"c
many long pedigrees, t11i5 is not quite satisfactory
to ail hcralds. 1.he more moderate enthusiasts
content themselves with a derivation from the
Latin v/ms cal/dus, hot village, and the place i5
d • ignated ofju.x ca/ti/a: in the Theodosian table. 1t
i sait! that Cresar crossed the Allier at thi5 point
on his r turn l'rom Gcrgobin to l oanne. The old
l'oman road pa. ses in thi5 direction, and ther i.
a tradition th,Lt on a wooden bridge at this place
he r 'stcd a short time on his weary rout. In this
pracLical age the {lndin rr of l oman rcmains, inc1uding baths, statuette, and coins, furnishes th
bcst tiLle to il anti<luity. Medal. bearing the
AFTER
�32
Vù:h.y.
impress of Augustus, Agrippa, Claudius, and
other Roman Emperors have been found.
\Vriters on this subject have supposed that the
Romans erected buildings here which were destroyed by the N orthern barbarians in their devastation of Gaul. Even if they did not destroy them,
they would certainly take no care to preserve
them, and so they would fall into decay.
Coiffier, in his "Histoire du TIourbonnais,"
states that Vichy sustained a siege in the twelfth
century. A little later the name of the place
seems to have 1?ecn borne by the chief landowner
of the locality. The lands of this family were
conflscated by the Crown towarùs the fifteenth
century.
Louis Xl, when Dlfe de Bourbon, commenccd
builùing walls and towers, on of which 1l0W
remains, and in r.po he founùeù the monastery of
the élestins.
In 1416, Vichy wae; taI"en by harles VII. [rom
his son, th' Duc de Bourbon, who thcreupon retir 'd
to C'uss ·t, where an interview anù rcconciliation
took place, to the gr at r lier of the people, who
suffcred from these civil conflicts.
Vichy continuec1 to play a part in the subsequent
~trugles
of the next two centuries-the monast 'ry
b oing for the most part th, centr' of the most
ohstinate battl s.
In I603, r dical Tnsp ctors wer appointed by
th· rown to superint nd th administration of
th - baths. A few y -ars aft rwards, anotlH!r nkr
of monks, the Capucins, installed thems Ives in
�HiSlory 0) lite Sp'l.
33
proxim ity to the establ ishme nt, and receiv ed
their invalid brethr en who came to Vichy for
treatm ent.
In 1696, Louis XIV. create d, by let ters patent , an
hospit al for the poor- since remov ed to its presen t
site on the Place Rosalie.
In 1676, Maùam e de Sévign é came to try the
effect of the minera I waters , and here wrote those
~harming
leUers which have made the valley of
the Sichon known where ver the French langua ge
is read .
• ot till the visit of Mesda mes Adela ide and
Victoi re, aunts of Louis ~rVI.,
in 1787, was therc
any real progre ss. Up to this date onr: little
buildin g, calleù the" king's housc, " serveù aIl the
purpos es of the place. Tlwse illustri ous laclie5
resolvecl to remec1y some of the defccts they coulù
not but notice, and so becam e the founde rs of
moder n Vichy. Thcre hacl hither to b en no walks
or driv <;; rich anù poor alike freque ntctl inns
which cven French writer s describ e as mis 'rable,
and which, wc may therefo re conclll de, must have
be n-w '11, say indcsc ribablc . hach in turn took
th bath as it was vacatc d, 111 n and wotllen using
the ~.;amc
The Revol ution suù(1enly put a stop to
the ·rrorts of "the ladies of Franc ," anù ~ \V
refonn s could be rrected until J 805, wh 'n the
whol ' b 'came the proper ty of th ' Statl!.
Durin g the P ussian campa i ~n,
Napol eon T.
dccree d to Vichy a sum of mOlley, with which some
adjoill ing houses \vere aùd 'd to the proper ty.
The Duche s of AngoulA'me visiteù Vichy Ln
c
�34
1814, and laid the foundation-stone of the existing
edifice, but this was not finished until 1829. ln
the following year, the revolution of July put a
sudden end to the second visit of this lady, who
fled from here into long exile.
Sorne improvements were carried out by the
Government in 1846, but not until Napoleon III.
began to take an interest in Vichy, and visited it
for health, did that impetus commence which has
placed it at the head of an European spas-a
position which under the present management it is
likely to maintain.
�I~l
CHAP TER VI.
E:YVIRO~S
OF VICHY .
TllE neighb ourhoo ù of Vichy aboun ds in interes t
both to the tourist and invalid , affordi ng, as it does,
a great variety of walkin g, riding , and drivin g
excurs ions. Numer ous are the quiet, seques tered
nooks where a picnic would be sure to succee d.
The Allée de Mesda mes is, perhap s, the favour ite
resort, and certain ly for beauty weIl deserv es the
praise s that bave been lavish eù upon it. It is a
magni ficent avenuc of fi ne poplar s, where shade
can always be had combi ncd with pure fresh air,
fragra nt flow l'S, and lovely scen l'y-a thorou ghly
rural walk close to the town. This avenue lead
to Cu set, about three kilom ),tr s From Vichy.
Cusset is situate d bctwee n two stream s, the
Sichon and the Jo1an, and surrou nùed on every
sidc, . ' ccpt the west, by hills. It is an ancien t
town, ils history going back to the ninth centur y,
and ils nam' has been traced by some to th old
C 'Itle ClIZl'y -h idd n-in conseq uenc(' of ils positio n
among the hills. II cr it was that Charl' 5 VII.
met his son, and the hous in which thaL impor tant
intervi ew took place i
hown to the curiou s.
Here, aIso, ar the ruins of one of the four tower
which d ·fI·nù d in bygon e times the four gates.
There are sOllle large open parts where a pIeasa nt
C z
�Vuh)'.
walk may be had; the older part of the town
consists of damp, narrow streets. Cusset possesses
three mineraI springs in which there is a chalybeate
elm~nt,
and these, with corn and oil, are its only
sources of prosperity. Driving through it to
L'Ardoisière, about nine kilomc'>tres, is one of the
best excursions. The road follows pretty c10sely
the course of the river, and we could not fail to be
delighted \Vith the scenery. Between verdure-claù
hills, sloping away in various directions, the Sichon
wends its \Vay to the Allier-now, in gentle,
noiseless, lake-like calmness, crceping imperceptibly between fragrant gardens; anon, as a
talkative torrent, hurrying over a narrower pebbly
bed; while now anù then, leaping clown a sudden
declivity, the noise of ils little waterfalls mingles
with the music of the fcathered tribes and the hum
of the insect world.
The hills in sorne places ri se close to the road ;
at others, they retire far enough to leave a green
plain, which reminded us of English lanùscap s.
SOl11.:! of our parly onsidered this valloy to rival
sorne of the pr ,ttiest Swiss scenery.
L'Ardoisière is only the remains of a sJate
quarry. '1 her is nothing to sec - but wc were
sufliciently accustomed to this kind of result to
c.· p 'clitions to he satisfi ,cl with the sccncrythrough
which we had pass '(1. The slatr: is not of good
cnou rh quality to pay for worl-ing, so on the
property a litt! . ((lfi or hotel has bl'en fittcd up
wh -rc the visitor can ohtain refr 'shmrmts whcn he
has wa!ked over th grounùs and s 'n the inevit-
�Environs of VzdIY.
37
able sights . The whole is, in fa ct, a sort of public
tea-ga rdens; there is even a pagod a for music.
At one extrem ity of the garden s is a seclud ed
avenu e leadin g to a pretty waterf all. This also is
one of the necess ary sights.
Our Contin ental
friends have either an excess ively keen eye for the
beauti ful, as weIl as the curiou s and rare, or a very
poor opinio n of John Bull's judgm ent; for they
never fail to find somet hing for him to see, and,
having seen, to pay for. A house in which sorne
one was born or died, a ruin which may have been
a castle or may not, a conven t, a churc h-any thing,
in short, which can be seen is caUed a sight, and
serv s the purpos e of extrac ting a franc from the
well-fi lled purse of the crcdul ous travell er. Every
village has its monum ents, and, failing these, the
scener y of the valley or mount ain can be donc at a
moder ate tari/T. It is the same story hcre. As in
dut Y bound , we followcd the boy, who carried a
lighte d candIe , iuto a darI- cav , until we came to
a w'l1 said to be of awful depth, now full of water,
and surrou nded by a wall to prcven t adven turous
spirits from falling ln. The boy consid erately
waIJ-c<l round, that by the distan ce of 11is candIe
w(! might jutlge of its sizc, and the
sight \Va.s over.
There was nothill g cIse-n ot 'ven a ghost -nor
.1. story of any one killed berore the wall \Vas
built nor could the guide tell us how long it is since the
<[uarry was work '(1. But \\'C could not satisfy him
withou t goillg"; wc shoulll have sIlock 'cl not a fcw
.ùy visitill g Vichy and Ilot seeing L'.1"\ rdoi ·ière.
'lhese garden s arc thorou ghly throng 'cl in tll
�Ti'chy.
season , and are really agreea bly laid out. On the
summ it of a lofty hill which bound s them on one
side stands the ruin of a castle, said to have
belong ed to the Templ ars. It is a long, weary
road to reach it, so, though the view from it must
be extens ive, we conclu ded to be conten t with our
day's excurs ion, thinki ng there would be plenty of
other sights more access ible.
LA MONTAGNE VERTE. Anoth er favour ite trip
1S to the summ it of this "Gree n IIill." The road,
which is availa blc for cardag es, passes near the
spot whcre the Sichon cmptic s itself into the Allier,
then ascend s gradua lly throug h vineya rds to a
platea u crown ed by a "kiosq ue," whero the
visitor can find somet hing to COlt ancI drinl- while
contem plating the vall y of Vichy, with it5 woods
and planta tions, interse ctecl 1>y tho str ams tllat
desc 'nd from the distan t ranges of mount ains
which bound th view.
Amon g the numer ous other .'cursi ons which
may be made, wc ought not to omit that to the
CHA'[ EAU l ANDON, saicl to hav
bo 'Il orect 'cl in
the sixth cf'ntur y 1>y sorne monl's .
ln th ' tw'lfth
c n tury it bccam e a [ouùal strong hohl. ln 1821 il
WOlS bough t 1>y l'rillce ss Adelai de, sister of LouisI)hilip p '. A mile or two beyon d this is the
I!:\ThA U l\fAJ~IONT-th
hUlltin g 1'clldczvous of
the neph \Vs of the samt. prin ss.
Iher nr . plenty of oUler wall ' s, rides, and drives
-inde cù, the facility for thi& 1 incl of njoyn1P.nt i5
a grcat recomm nclation to Vichy as a hcalth
rcsort. Tho consta nt outtJoo r ext'rci s , brealh illg
�EllVÙ'OlIS
of Tlch),.
39
of pure, fresh, bracing air, and the exhilarating influence of attractive scenery no doubt contribute
their quota to the cures effected.
HAUTERIVE and CHATELDON may be particularised, as each of these places possesses mineraI
springs. IIauterive is only a village about three
miles off; its spring contributes sorne eighty-six
cubic mètres of mineraI water daily to the establishment, at a temperature of thirteen or fourteen
degrees Centigrade. This water is considered to
be specially adapted for exportation.
Châteldon, eighteen or twenty miles from Vichy,
is situated at the foot of a granite rock. The
village is a jumble of houses, in narrow, tortuous
streets; a stream, caUed Vauziron, passes through,
and keeps the basements of most of the buildings
damp. Many of the inhabitants, more especiaUy
the women, are a{fected with goitre-or Derbyshire neck. AU the hill-sides ofthis neighbourhood
are c10thed with vineyards, which are said to produce the best wine of the Auvergne. An old
castle, with its oltblù:tte, or ceU, in which the victims
were lcft to starve, is the inevitable sight of the
place. But ils chief importance i5 d rive cl [rom
the two Chalybeate springs whi.ch suppl Y its
miniature stablishment. l he waters are ll1os11y
used internally, and, as they bear transport very
weIl, ùo not attmct so many visitors as might hav
been 'xpect 'ù from Dr. Desbrest's d scriptlon of
their virtucs,sur les l'ropriété des l'.aux minérales de
�CHAPTER VII.
ClLE~IA
l'ROPERTIES 01' THE WATERS.
chemical composition of the water of the
different springs at Viclly has long occupied the
attention of observcrs. The analyses of M.Bouquet
made in 1852, and published in a memoir addrcssed
to the Academy of Sciences under the title of
(( IIistoirc chimique des Eaux de Vichy," are given
in Tables J. and 11., and theyagrce in th most
csselltial particulars with the prior investigations of
M~r.
Longchamp, Berthier and Puvis, and others.
r. Ossian Ilenry, who was employed by the
lovernmcnt to c. "amine thc subject, reported th
'. "istenc of ioclitw, ùrominc', and lithium in scv l'al
of the spring- . More reccntly, by m ans of sp ctrum
anal,)' is, ~I.
(Irand '<LU hits round indications of
rubidium and c;csiuIn. j\lccpting the main conlusiotls of the 11105t abll' (hemists, wc find the
]1105t important ingretlients of Vichy water r 'pre. cnt 'lI ùy t\\'o distinct sets of principlcs, acids and
ha ,a will bc n~itdj]y
sc 'Il in '1 aùle 1l. Only
t \\'0 uf th
princi pl 's are to he I11Ct with in il fr . ,
stat - \'iz., carbonic acid and ilica. AH the ot11 'r
i ngr llien tare i Il a tatc of 0111 bi nation; conquclltly, it i as saline that th y 'nt r into the
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'003 '003 '003 '003 '003
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'IS1
'19:! '196 '146 , '228 '16 3 / '110 '151 'Z73
;:'488 2'536 2'445 2'501 2'5 00 2'560 2'12} , 2'500 z'48b
195 1 /S' 68 i 19'24817'83519'°39 8'3i 8 ;,866
trace., 1tr.lces 1trac.:, 1tracc, trace, trac.:s trace, traces trace" traces traces 1trace, II ace,
- - - - - 1- i- ,- - -----
Total, ". ' .. '" .. , .. , ;'99; 8'04 2 ' .9 16 S Si; S'3 02 8'3 2 ;
�Chemical Pr(lJer/ics of the Waters.
43
constitution of Vichy water. Some of the ingredients are doubt1ess on1y held in solution by
the large qualltity of free carbonic acid, equal to
about half the volume, and, as this gas escapes, are
consequently precipitated. It is to the loss of this
gas and of heat that the deposits around the
fountains owe their existence. These incrustations
sometimes cause considerable obstructions at the
mouths of the springs. The most abundant compound of this acid is that with the base soda. The
bicarbonate of soda it is, in fact, which gives the
chemical characteristic to Vichy water, and on
which its medicinal qualities mainly depend. The
first Table shows, on the average, nearly five
grammes of this salt in every litre of the water,
which would equal about a scruple in each
tumbler. The largest quantity is contained in the
water of the 61estins spring, the smallest in that
of 1\[escbmes. The bicarbonates of potash, magn sia, and lime are pr 'sent in greatly infcrior
quantities, and in a mcclicinal point of view arc of
litH consequence. The ingrcdi nt to which the
second degree of importance is attached i5, perhaps,
iron, of which traces are found in aIl the waters,
and in those of .Mesdames, Hauterive, and Lardy
sufficient to be considered of value. Th distribution of iron i5 curious nough to d -mand a
passing notice, From its conn cLion with the origin
of min -l'al springg. Taking the Par]- as a centre,
wc may dcscribc a circl ,the radius of which shaH
not 'xt 'nd b 'yond the Célestins. ln this spacc
will be -nc10sed aU the original springs of Vichy,.
�H
those which are simp1y a1ka1ine in contra-distinction to tho"e beyonù the circumference of our
centre, which arc not on1y a1kaline, but a1so
Cha1ybeate. The Cha1ybeate waters are those
obtained by artesian wells, or brought to the
surface or From a distance in iron tubes, from which
it may be conjectured they take up the small
amount of the llletai they contain. The Lardy is
just outside our limit, and is, moreover, an artificial
pring-an artesian well. 1· arthcr off still, at two
kilom '.tres distance, is 1\{csdames, but the wat r, as
wc have sccn, is tak 'n to the e tablishm nt in tubes i
anothc1" kilomètre 1>eyon<1 are the threc prings
of u set, all Chalybeate. 1'ive or si.- kilomdres
From iclty arc IIauterive and Saint-Yorre, whi!
al twenty are th ' sprin~
of h,üelùon.
'1 he phosphates and the ar 'nie, though in 5111a11
qU<Lntities, IllU. t Hot he ov rlookc<1 From a chcmical
pointofvit'w,thou (ht11 'ycan carc lyhavemuchto
do \Vith the III didnal qualiti -. of the watcr. '1 hen
the strontia and mangane P, and Jl 'rhaps lithia,
will 110t fail to catch th· aU 'ntion of sorne 1" '1ùers.
JI 'nry, L furt, and
hatin aIl found iodin " hut it
i nut 111 ntioncd by 1;ouquct.
J havc aIr 'ady alludud to the clistincl odour of
sulphur lted hydro" 'Il p r cptiblc in th \Vat 'r of
the l'ark sprin f, alul thi is nol t1w only on'
slightly Împre Itat li witll tItat Ta , although nOll
of the h fore-dt cl ch mi t5 S III to have met \Vith
il.
.\J. 'hc\"ulli r r 'cogni d il uTlmi takabl!;
()ùour, ,1I1l1 J\IM. l'runellu nnd BaUllrimonl sI' ak
of a ulphurou l l'incipit: about th· Luca. It i
�Chemù:al Properlùs of Ilu H'a/(rs,
+5
possible that this gas may not be so constant a
constituent as the solid ingredients, but any one
ignoring its presence shouhl certainly go to the
spring and tas te, or rather smell. The small
quantity present would seem to be due to decomposition of the organic matter, for it is only the /Tas
that is found, not the alkaline sulphidc. , which are
so much more important as constituents of mineraI
wat rs. After e.'portation the gas is almo"t or
entirely convcrted into other product~,
Besides
the alkalics and other ingredients mentioneù, it
will oe obscrvcd that the waters contain salts,
which may be classed as salines and aperients to
the average c,'tent of 25 or 30 grains of the form r
and [6 to 18 of the latter.
Laslly, a few words on the sub tance that has
b en callet! "glairin." That a c rl<tin amount of
organic malt -r shoul<l e."ist in ail the waters mi rht
have be 11 sa~-ly
prcdictcc1, but that this is in any
ùcgr - peculiar to Vichy i' ,t11oth r que. tion.
\Vhcth r the green scum sc n in some parts Il,
orùinary cOIl/ava; or not wou!<l scem an ea y
question for r sidents to sett! '. 'l'hi di putcd substane - has no appcarance to di tin fui h it from
that of cvery pond-nor is it seen 'xc pt whcn th '
wat 'r i. .1)0 'cd to the air and stagnant, as in the
illlm 'Il f; ba in of the ) 10 pilaI sprin .,.; he id ,it
i5 nover to he found in th bottl -tl waler. Thal
the orgunic mallpr may bl! p culiar, and x rcise
.01110 modifying influ ne - ov -r th - oth r ingr -di -nt5,
though b -licvcd by many, cannat yet b' aùmittctl
as proved.
�ViChJ'.
The previously quoted analyses refer to the
waters as they issue from the springs. That their
composition remains unaltered after exportation is
evident from the analyseswhichProfessorTichborne
has made, for our recent account" of the chemical
and therapeutical properties of these among
other bottled mineraI waters. From his analyses
l have compiled Table III., which shows the
TABLE III.
~
Ingrc<licnl8 por gallon
ut lho IV "lora.
...
.,
0
.,
~
'g
~
'"....
'C
.s
~
"
co
a
CI>
"".."
~
CI>
Sodium, l3icarbonatc ... 2 (J4' 110 300 '00
21'(}<}
12'08
Potas ium
... 18,(,2
3 2 '03
~rl:n'
mm, arl;~ntc
IfrOI
0'1')
Strontium
2(J'u8 2j'U2
Calcium
.~
r:l
...,.
co
p..,
29 8 '00
111'3-1·
1'08
J-ClrOU
1\1 "ngane e
]
"
Sodium, Sulphale
"
l'ho phate
Ar cnic .. , ...
1\01 lcie Aci,1
Lithium hI01i,lc .. ,
Sodium Chlolide , ..
(!,rl; nie M tler
SllIca .. , "
... \
trace .
..
trac Cs
ltac 'S
Ill'uo
3'00
O' ()
31' 15
hn(cs
4'13
2'00
43.prj
35(,'22
amount of th salts 11 fuun<l pr 'sent in tho
Vichy wat rs which he ,'amincù. On th whol',
th 'sc analys 'S do nol giv so 11 'iLvy il. rl!sull as
1'1 0
".Iincrnl \\' t 1 of LtIlOp ," by ',H.. C. "ichbolllc, l.L,D.,1II1ù
cr Jame , ,\I.U" 1.011,1011, 1 83,
�ClwlIl'cal Properfies of the Wafcrs .
47
former ones, but the difference is too slight to be
important. Traces are noted oflithîum, manganese,
boracic acid, and organic matters just as before
bottling. The amount of arsenic is not sufficient
to constitute what may be called an arsenical water ;
in fact, there is not a maximum pharmacopœial
dose in a gallon of either of the 'w aters. The chief
quality of the waters- the alkalinity-remains the
same, depending principally on the bicarbonate of
sodium, which is present in similar proportions, as
al50 are the other salts, The amount of these last
does not exceed three grains in a tumblerful of the
water, and only one of them can be considered
aperient. The following skeleton analysis, also
compiled from the above cited reports, shows the
amount of these ingredients ;IV.
TA1~LE
Tngrê li lits )1 r i mp 'riu l
}",H.piIlL of tho WnWI'8.
... ...
Antaci ,15
..
-
Solid-
Grain s
Salines
"
"
...
P\lrgative
.. .
...
~
"
Q
Cl
'h
~
.
11
Cl
.,.,
.
.
II>
::=3
-_.
~
~
""...
!":I
~
'5
.....
~
~
~
"
_.
~-
28!
26
23
2if
27
22
21
23 A
JI)
25
,
:::
1
:::
[
[
[1
t
J'1
-..
1
.~
From what hns prececl cl, it is clcar that the
chemical reactions of Vichy \Vater should b thosc
of the substances alreacly inclicated, and t11is will
�fiC/lJ"
be found to be the case, not on1y at the springs,
but in the bott1ed exporter! waters. Knowing,
then, pretty accurately, the composition of th!'!
substance, can we not make it by an artificial
pro cess ? "Vould not the simple solution of the
salts in water charged \Vith carbonic acid furnish
us \Vith an equally perfect remedy? The question
has been often al'cd and answercd-negatively
by most medical writers, affirmative1y by parties
who profess to manufacture a substitute. It is not
necessary to nter profounc11y into the que tion.
Admitting that the bicarbonate of ~oda
may be
dissolve(1, togcth r \Vith the other ingr dients, in
the propcr quantity of wat r, thcre arc y t various
sources of fallacy which mal'e it impossible for us
to ass rl thal such an imitation possesses aIl the
propertics of th genuine Vichy wat rs.
l'ir t of
a11, th ' analyses, though mad 1>y th 11105t emin nt
chcmist. ,cannot hl! regarded as absolut '1y perfect,
sinGe th 'r' arc Tl 'rc 'ptible discrcpancies in the
rcsults of <lifferent obs rv rs.
for ov r, wc cannot deny tllnt 01111' sul> tnnc s may escap th mo ' l
carcful <lnalyst; lithium. though clouhtlcss alway
present in minute qunntity, was long undeteclctl.
Rubidium and ,-sium have on1y rccently bCC'!l
demon lral",l hy tlH' spcctrum. S 'condly, th
r sults of th, nnaly t mny, in sorne cl gr ,h' clue
to the proc s
of th 1nhoratory- they rnny h .
th proùu 't s of lh ana)y is; b iùe ' which, the
f)unntitie of th' . eV"rill alts art' in r -a1ity ol1ly
hypothctically ca1cu1at -<1 from th, acids and bas' ,
If, th n, sOllle ub talle
arc too subtl, to be
�Chmllcal Proptrlùs of Ilu mlltrs.
+9
separated, and others may be present without
giving reactions to our knowl1 tests, how can we
aver of any imitation that it fairly représents the
waters of the springs? There is another point
to be noticed-viz., that the mere mixing together
certain substances doe not constitute the chemical
compound.
For example, we know very weIl
the ingredients of wine, one of the most comple.'
fluids; yet, by mi.'ing a1cohol, sugar, ethers, and
other constitutents in the most correct proportions
in the laboratory, wc cannot produce a fluid which
would pass for the product of the vineyard.
Such are the principal arguments against th~
use of rzrliJicùrZ as sub!;titutcs for llatural mineraI
waters. ln this particular instanc it is further
stated by several authorities that the imitations of
our mineraI waLer factories will disagree with the
stomach when a bottk of tru ' Vichy ",atcr will be
casily assimilat 'd. It is Ilot ncccs ary to pursue
this subjcct furthcr- illee the rtenuine proùucts
of th ~pring
are within the r 'ach of ail invé.ld~,
and l~tJgi
hmCll are Ilot lil'cly to r.onSlime tl:c
factitioliS waters while Lhe genuine are thus easil)"
procurable.
u
�CHAPTER VIII.
PIlYSIOLOGICAL PROPERTlES OF THE WA1ERS.
INTnlATELY connected with the chernical reactions
of Vichy watcr, and, in point of fact, to a large
extent dependent upon thern, arc the experirnents
that have bcen made with a vicw to ascertain its
effects upon organic tissues. M. Barthez'" subrnitted portions of various te.'tures to the action of
ordinary \Vater, and to that of the élestins spring.
Ile found that zoo grammes of fat imrnersed in a
litre of ordinary water for six weeks, the waler
being changcd once a fortnight, lost nothing in
lIcight, and changed but littlc in appearanceonl y acquired an elastic, spongy natur. 1 he same
\V ight of fat trcated in the samc way by Vichy
water, though losing no weight, was convcrteù
into stearine-a rcsult that might have becn
anticipat d by any one aC<1uainteù with the
chemical composition of the liquitl. Muscle lost
109 gramm s of weight in
ic11y-only 4S in
cornmOll water. A portion or ox liv r of the same
wight was suhj etel! to a similar trial. ln pur
water il 105t 95 grammes in \\(.'ig-ht, its colour
and consistencc r maining llcarly the same; but
of the portion aet cl upon hy Vichy wat r, ther
only r 'main 'd in the v '5S ,1 il f, 'W grammes of
�Ph)'siologû:al Propmùs of the fl a!trs.
very soft, grayish, semi-fluid matter. The mucous
membrane of the stomach was only slightly
softeneù by corn mon water, but reduced to a jeUy
by Vichy water. As long aga as 1755, we are
informed by Tardy;r. that similar experiments
had been made, and that de :Mony found a pleuritic
deposit completely dissoived by one day's maceration in Vichy watcr. 1\1. Baron !las aiso made a
number of observations with a vicw to show that
these waters can prevent the formation of the false
membranes of croup and diphtheria-an idea which
is supported by sorne experiments showing them
to be capable of dissolving albuminous and
fibrinous c1eposits. But aU such experiments
present one important defect; they take no cognizancC' of the difference between dead and living
animal tissues. No,\', during life, chemical must
be subonlinatc to vital action; consequently, no
xpcriment outsid the living organism can acurat 'ly portray a1l the changes continually going
on within. lt \Voulù thercfore be more to the
purpos to inquire what cffl!cts the water may
producc on living animal tissues, what variations
they may caus' in the functional activity of campI 'x organs, and what otller infl uence they may
('xercise on th general hcalth of the body.
In th \ prpc ding chapter, w have shawn that
the waters conlain largu quantities of ,~lkaies
salines, and carbonic acid ga. Ta thcse ingredients must be ascribed no inconsiderable share
in the ·{fucts praducccl by the wat 'rs, whether
--
"Di cItation
SUllcs
gaux ùe Vichy;"
1 iSS.
U
2
�5Z
employed internally or externally. Thus, in a
Vichy bath we cannot overlook the softening
effect on the skin, which is no doubt due to the
solvent action of the alkalies. Dut there is also a
stimulation of the cutaneous surface, which occasionally, after a number of prolongeù baths, may
amount to irritation, and may, on clelicate skins,
cven bring out a rash. This is due to the local action
of the mineraI constituents. Thesc, when brought
into contact with mOre sensitive tissues, set up
severe pain. Consequently, whcn the skin is
broken, bathing has to be suspendcd until the
wounù is hcaleù. '1 he solid ingrcdicnts and the:
gas no doubt r 'inforce the action of h'at, but it
i5 to this last agent that most of the effects of
thermal baths must b ascribcù. COTlsidering the
important part played by the sl-in in r gulating
the bodily tcmperatun" the hang" of medium
From air to waler must powcrfu1Jy affect the production of animal Iwat. Radiation and cvaporation are inlt'rrupted, and the whole surface i5
protcctc(1 From iluddcn variations. There i5, COIlS qucntly, kss (klllilmi OIl tlle heat-proùucingfunctioIl; but, al the sanl(; limc, there is more
rapid ti sUt! ll1otilTllorphosis, and grcater functional
activity, in cOl1sequence of the iner 'ased circulatioll c lahlbhutl aJ1 over the surface, and which
no <louht p 'Ilctratc as d, 'ply a the physical
intluel1cl; of tho III'at- a point varying with the
_nt 'nsity and dumtioll of th, application. It will
be ohser'v cl thal the . rfects are oblain 'ù wilhout
shock, ilnd without <LilY' -tra delll:1.lIù on the vital
�PI'..l'siologlè:al Propcr/ùs
0/ the Trillers.
53
energy. A !ittle more heat would powerfully excite
the circulatory and nervous systems, but, at the
ternperatures usually ernployed at Vichy, although
the baths at first producc sorne stimulation, the
effect scerns to be soon counterbalanced by the
withdrawal of the blood to the surface, so that,
though the cutancous circulation remains more
active for a considerable time after the bath, the
pulse seldom varies many beats, amI is quite as
o!ten a lil tle slowcr as the reverse. Moreover,
there is no depression aftcr the Vichy baths . This
probably depend . chiefly on thcir temperature; [or,
as water may be.made to convey heat either to or
from the body, so thcre 1S a neutral point at which
it ie; doing neither, anel, though this point may
vary somewhat in different persons, it is weIl
within the range pr~scibed
at Vichy. IL is , too,
known that balhs containing salts and carbonic
acid an be tal'en cooler and for a longer time
than others, th(; sensation of coltl, after the first
impression, b ing less p rccived.
It must not b' assumed that the solid matter
0111ain -(} in the water can be absorbcd into the
sy~t
'm lhrough the sl'in. It is truc thal llumcrous
cxperirnents have heen made wilh a view of
showing that various substances can thus find
th 'ir way into the circulation, but they almost aU
negative the id 'LL. N v rthe1css, some writers
still h0111 to the popu1ar notion. ln combating
this view, wc cou1<l not (l(Imit observations made
'Il Vichy, h C(lUS' Ilot only woultl 'v ry pati nt,
lLllOUgh i11t 'rdit:ted, be likely to sir> occasional1y
�S4
from one of the springs and so vitiate the result,
but the who1e of the drinking water of the neighbourhood is impregnated, to sorne extent, with
soda. Further, not on1y is there no foundation for
crediting the absorption of solids, but it is even
improbable that the cutaneous surface can take up
pure water. The sooner, then, we discard an
un tenable theory the better. Sorne of the most
careful weighing experiments give a diminution
in the weight of the body after a bath, but it is a
matter (Jf drams-or, at most, ounccs-not pounds :
quite within the variation due to pulmonary e,'halation. lt is asy to talk of million. of open
pores as r~a
ly ntr,lI1CC' for iluids; hut, if this
wcre 50, what would be the conscquence of bathing"
in poisonous liquids, or cven applying" poisonous
lotions 1
\V' may now notice the cfli.!cts of Ilrinl'ing thf,
\Vater. As soon a' it is swallo\\"ud, its hClllical
affinities are brought into play. Any acidity in the
cont nts of the stomach must bo immcdiatc.;ly
diminish d, and an alkaline condition may he
temporarily established. ,0, if it pas') beyond th
pylorus, the water will intensify all-alinity, (JI'
neutralis - acidiLy, as it encounters one state or
the other. 'J h LI., the first ffcct i. the chem ictLl
r -action on the ont -nt. of the alimentary canal;
but w' must Ilot forg l t11at t11e warm alhtlil1(!
fluiù mOly also act dircclly 011 th, mu ou surf,lI;e
as weil ol. on il secr ,tioll. \Ve hlOW, furth 'l', th. t
pure warm water taI- 'Il into th· stomach is Ilot
withoul ·rr 'ct on tItat organ ami 011 the sysl 'm.
�PIlJ'siological Praper/les
0/ the
mzters.
55
As soon as absorption takes place, the natural
alkalinity of the blood must be intensified by the
bicarbonate of soda, which is the chief ingredient
of the water, and a normal constituent of the
blood. This base seems to facilitate osmosis, and
promote oxidation of waste materia!. By it certain
carbohydrates, organic acids, and even some constituents of the blood seem to be oxidised. As
there is continuaI interchange between the blood
and the tissues, we perce ive how thesc, in their
turn, undergo morc rapid matamorphoses. Though
we cannot watch the processes going on in the
inner arcana of the economy, wc can trace theie
results in the e.'cretions, by which the disintegratcù matcrial is removed. A· thore is also a
rapid 'Iimination of the min raI salts, they, in
turn, act directly on the organs by which they are
removcc1, and notably alter theïr secretions . The
~l'in
and J'idneys arc most r >markably affected.
1 he per 'piration is rapidly ncutr.dised, anù the
normal aci<1 state of the urine replaced by an
alkalille or ncutral condition. '1 his is what is
commonly unùcrstood by alhtlinising the system.
The increased rate of disintc l'ration lcatls to more
rapi(l formaLion or new tissue so long as frcsh
nutrilll 'Ilt is supplicù and can be lak n up. But
if the clig stivc organ . he impcrrect, or if thcrc bo
<Lny oth 'r imlwtlinH'nt to the assimilation of new
lood, \V<lstin ~ will ensuc.
') hl' chang '5 wc have numcratcd cannot be
withoul eflcct on tlH' t\NVOUS system, which, in ils
~ 'veral parts, Hlay also be morc dircctly inf1uenccd.
�Vic1IJ'·
for-as first demonstrated by IIumboldt-the
excitability of a nerve is exalted by contact with
an alkaline fluid.
The effect on complex organs may be observed
in alterations of function. The action on the liver
and pancreas is twofold-directly on the secretion,
indirectly on the organ thrùugh the circulation.
The circulation itself, as inùicated by the pulse, is
generally quickened at first, but later it is as often
rctarded. On the temperature wc have but few
observations, and they indicate little change.
Barthez found the waters reùuce the pulse, but
here arc other observations lcading to an opposite
opinion. Perhaps the truth is that large quantities
deterioratc the health, cithcr by impairing digestion or by interfering with later nutritive processes,
.-md that such in jury lIlay lIlanif, 'st itself either by
provoking a febrile attack or by brillging about a
more slug-gish achetic condition, acconling to the
constitution of the indiviùual, or other circumstances.
�CIIAPTER L.
r
,
TIIERAPEUTICAL f'ROl'ERTlES OF TI TE \VATER '.
TUE transition from the chemical and physiological
action of Vichy water to its medicinal uses is both
easy and natural. These qualities are aH in reality
closely allieù, the strict1y medical being on1y su ch
as wc may dcduce from the combination of
the others, but we must corroboratc or correct our
dcductions by observation, \Vithout 'ntering into
a.n the theories that have becll propoundcd, \vc
may fairly sut out with the assuIllption that Vichy
waler i5 a potent agcncy for gootl or il!.
nlike
çhemically intliffcrcnt spas, thl! water ' of Vichy
are highly lllincralis d; thcy arc strollgly alkalinc,
th 'ir alkali onsisting [or th' most part of bicarbonate of soda, Wu may thurefure conclllcle that,
whene\'cr this bao;e is indicatcd, a" ichy course"
may be safely tricd; but wholl it is contraimlicalcd, no rational physician would sanction
the xpcrimellt. 1~ut
a course of mineraI waler is
.dtogeth 'r a difrcr 'nt thillg' from the ru 'r' admini 'tration of a certain quantity of any clrug-,
\Vhat, th n, arc wc to und 'rsland h)' a "Vichy
cours(! "? lt compris 'S th ' syslematic u. e of the
\Val 'rs, bollt c ' lcrna11y and int 'rnally, fOI' a Il rio<l
of about thruu \Yccks, during which the dict and
�Vzchy.
regirnen should also be carefully regul<!-ted, and in
sorne cases other accessories ernployed. It may
perhaps be well to consider separately, Ca) the
externaI, (b) the internaI, and (c) the accessory
treatrnent.
(a) E."tcrnal. Of course the baths are the
most important part of the external treatment, but
sornetirncs douches take thcir place. Usually a
bath of an hour's duration is tal-cn cvery day
throu ghout the course, but sometirncs it is nccessary
to omit the bath nowand again. In other cases
it is desirable to prolong th treatrnent, taking
the bath only 'v'ry other day.
1any visitors to
spas chcrish the superstition that a fixcd numb r
of baths must hl! tal-cn by cvery patient. No
cnIightcnccl medical man will countenance such
an absurdity. ... ot only may the Humber of haths
be limini hed; it may C)ually b increased.
Morco\" 'r, although an hour is the avcrilgl' time of
{~ach
bath, the pl1ysician orten has goot! reasoll for
varyin g it in either direction. 1 he tl'mpcmture of
the bath ~ Tl 'r,llly pr' r.ribee! is b ,tw 'Cil R8 U anù
91° l'ahr. Even thi5 is not an absoIulcly fixeù
quantity, hut ,_ 'pcrience has shown thal hetwcen
th s points the baUts t."er isc th b st influence.
'J h wat 'r u ù ror the haths is a mL"lure of th'
difli r nt springs, diluted nt the lime of using with
an t'quaI quuntity of fr sll waler. A bath of pure
milll'ral watcr i n 'v('r givcn '."ccpt by 111 'dical
onkr, th ' rea~on
l>t'in r that th ' Ulldilut 'lI mil\l:ral
w:llf'r Îs loo I!xcilin", and th physicians of Vi hy
have informed me tlwt th 'Y scarccly 'v 'r pr S rib
�Therapmtical Propertù's of the
H~lt'
s .
59
them. l have tried their effect, but on11 one at a
time. A series of such baths will, it is said, produce feveri -hness, headache, sleeplessness, nervous
derangement, and even congestion of the brain.
Sometimes it is found desirable to dilute the water
more than one-half; in othc1' cases, bran or starch is
added to the ordinary bath, Though it is common
to hear the remark that the duration and the composition of the baths arc the ch ief points, l cannot
but regard their tcmperature a 'quallyor even
more important.
(Ii) The internaI treatment consist'i in ùrinl'ing at one of the ~,prings
This has to ho s Iectell
with duc regard to the patient':; conùition, for the
action of the severa1 waters olt the system diffcrs
more than their chemical composition l11igllt loaù
us to il\~
r. Perhaps tho most important Llifferencc
may he duc to the tcmperaturc, in which we have
s' n there arc grcat variations, some springs
b ing hot, others rplite cohl. The prcs encc or
absenc of
rtain ingr 'dients, such a iron, may
'xplain the prestige of SOll1e springs for particular
ailmcnt " Tite dose of the w.Lter llOuld also be
pr scribccl hy the physician, 1t i. dangerous for
the pati 'nt to incrl'<1s the qual\tity as recklcssly
as is donc at SOl11e indiflcrent spas. It i 110t 1l0W
commol1 to ' 'cced t Im;e or four small glasses, scven
ounc s ach, though rar hu-gel" quantities us ù lo
he r 'gularly ,iven . l\.luch 1"
1s orten nough to
mailltaill the s'cr ,tions tll. utral or alkaline, nnll
this i suflici '!lt for all purposcs. If intolcmnCl' or
disgu. t for the romeùy:et in, it shQu1tl be dis-
�60
continued. The time for taking it is morning and
afternoon-some time before breakfast and before
àinner-that is, when the stomach is empty.
(c) Of accessory treatment diet is most important. At Vichy the French system of two
mcals daily is followcd. This is convenient for
bathing, and leaves suitable hours for drinking.
Bordeau,' wine or something as "Iight" is often
recommended. lt us cd to Le held that aU sub-acid
fruits, vincgar, and wine should he denied, as they
\Vere supposed to neutralise the alkaline waters.
It might have hcen supposed that in such case an
c.·tra dose of the watc!rs "\\'ould have sufficed to
restore the balance. \\T e now h10w that the acids
of most of the fruits and vegetahles founel on our
tahles arc o,'iùiscd in the system, and are e.·cr ted
as alkalinr. carhonat!'s, so tl1at they would reinforce
the effcct of' the waters rather than otherwise. As
to the win " it is Ilot the aciùity, but the a1cohol it
con tains which is likely to be injurious. Certainly,
ail fonns of alcohol are inconsistenl \\'it11 alkaline
!l]l'ùication.
Jt is Ilot necessary to dwell on th • shan~
wllich
r 'cr 'ation, x rcise, and <:limate Illay hav' in th·
tr 'atment pursu ù at the nUIllProus spas to which
w' som 'lim 's sem! our patienls, From the tinH!
wh 'n Abernclhy SPlit an ilJvalid on a fruilless
of'rrancl lo thG Yorth of Scolland, these circum-"tances have b (Il fairly apprl' iat ·d. ami to th '01
i. probahly 10 li large n. t'Ill dut; th, faet tllal a.
. -. ort to tir . Spl'Î ng-. i Tl mO!it (';} " i sillon' b 'llCricial than the use of tir "port'lI waters. But, on
l
�Therapeuli'cal Proptr/ùs
of the
Ha/t'rs.
61
the other hand, there are no doubt plenty of
people to whom the Vichy cure would be equally
or even more suitable Olt home; therc are thousands who could 110t possibly leave home without
a complete break up of their families anü business,
while many woulù be better under the immeùiate
directions of their own medical attendants than
that of the most able practitioners who were
5trangers.to their constitutional peculiarities. For
aU these the pure water bottled at the springs,
and the salts for maJ-ing the baths, are now to be
had at a moderate price in London.
From what has been said, it will be seen that il.
Vichy course i5 likely to e."ercise il. powerfuI
thcrapeutical influence. Even the baths alone
produce decided general eŒ.:cts, for, although wc
reject the notion of cutaneous absorption, we
cannot refuse to credit the erfects of the thermal
treatment at Vichy or any other spa. An onlinary
warm or hot bath may proùuce powerful efft.!cts
both in health and discase. lt is frequently
prescribed as a diaphoretic and stimulant, or as a
sedative, and sometimcs as both at once. The
sedative cffect mostly follows the perspiration, anù
is intense in proportion to the time spcnt in the
bath; while thl! e.'citing quality can b increas (1
by raising the temperaturc. A brief immersion in
a very hot bath stimulatcs the clltaneou,> nerVI!S,
and, through them, the cerebral and spinal centres.
A prolonged us' of a warm, but not hot, bath
'xercises a sedative influ ne over museular spasm,
convulsions, anù pain; even 500the5 irritability of
�T'ici!)'.
mind or of the ncrvous centres, caIrns the heart's
action, and conduces to sIcep. A numbcr of prolonged warm baths might induce a state of languor
and debility. "\Vherein, then, do the baths at Vichy
differ? The physicians of the place generally
a.scribe a stimulant, tonic effect to a course of
mineraI baths, and as sort that the tonicity imparted
by this treatment is particularly durable. That the
course does not debilitate may be seen in the gai ety
of those undergoing treatment, and by the energy
\Vith which they enter into a11 the amusements
of th.e place. To what, then, must wc ascribc
the rcstorativc action of the baths - to the saline
ingredients? to the carbonic acid; to the tcmpcrature r or, finally, to the combination of aU
t}H!"C agents 1 "\Vc havo a1r 'aùy seen that the
salls anù the gas e.·crcise an influence in this
directioll. IL i5 ol1ly natural to attributc to the
heat tho c effects which 11Iay bc obtaincd from
inüirrl!r 'nt thermal baths. The alkalinc ingredil'nts are of special value, but, \\"hen their full
effect 011 thc system j rcquiretl, the waters mu t
bc taken intcrnally. l thilll - too l1luch stress has
becn laid on the ùehilitatin dl~
ct of fre5h"\vatl'r balhs. lhose who cOlllplaill l110st of thc:ir
baths w ake ning th 111, pcr i t in tLtl-ing them
too warrn. At il suitable tcmp ' [" ture a series of
prolou ~el
bath may he lnJ 'cn \Vith comforl, as
wc s u nt variou th nn, l spa, hut th r' eomes
a tillH; whcn th 'y have tu uc u pcndcù i anù
Vl Il at
ichy Barth '/. found that SOllH! rohust
men, Llfter thr ' or four week of .·pcrimcntal
�TlurapCltiical Proper/les of Iht
JVa/t'ls.
63
bathing, complained of a feeling of lassitude and
depression. Probably, however, this would have
passed off on reducing the temperature or duration
of the baths.
The mec1icinal value of the interna1 use of the
water corresponds \Vith its chemical an d physiological properties. In the prima: VICc it is an
efficient antacid, and abundant experience proves
that the warm alkaline fluid acts as a sedative
on the gastric mucous membrane. In the circulation it maintains the alkalinity of the fluids,
hastens osmosis, promotcs o.-idation, and facilitates
thc removal of waste products. 'l'hese incrcascd
rnctamorphoses, so far as they art' carricd on at
the expense of the tissues, 1 ad to 10ss of weight.
}< at is the first to be remov d, and its disappear<Lnc is oft n so remal'kablc that some have
upposed that it is soponified by the carbonate
of soda and thcn carried away. But loss ot
weight. is hy no means a ncccssity. If nulrim nt
can be easily assimilated and is auulldantly
supplied, new mate rial may takc the place of oId,
or ils o,-idation may shicld thc tissu '5 and greatly
ait! respiration. and
alorification.
This will
enable the body to recupcrate and CVCIl to add to
its wight, ju lifying the tCrIn r constituant which
is ort 'n applicü to thc trr.at.m 'nt.
Such is the xplanation l woulü olt r of the
apparent paradox t11at iL Vichy cours!! rnay,
accorùing to cirC'umstanc s, l''ither increa c or r duce th wight of the hody. Nor must wc Forget
t.hat in unsuitablc cases the trcatmcnt may impair
�l'lcll)'.
digestion and hinder nutrition at the very time i t
is promoting disintegration. If, then, it should
be recklessly persisted in, rapid emaciation and
cachexia would be a na tural result. It is true
that immense quantities have been taken \Vith
impunity, but sorne exprimnt~
have had cause
to regret their imprudence. This is not the use.
but the abuse, of alkalies, and will receive no
countenance from judicious physicians.
M. 1\IiaIhe, indeed, looks upon the bicarbonate of
soda as an aliment, and maintains that il is inoffensive in far larger doses than arc ever given,
a.nd that uny grcat excess escapes by the bowels.
According to him, there is a limit to the extent to
which the syslem may be alkalinised, but he or
course admits that this may 1)(' donc sufficiently
for therap/'uticaJ purposes. Vic ]"now that wc
may neutralise, or cven alkalinisc, those secretions
whi ch ,.re nalurally <Lcid, and wc may kcep thern
Jl(!utral for a considerable pcriod-much longer
than might hav(~
bean c01ljectur d not 0111y ",ithout dan fer, hut with great bcne{it tü cerL:.tÎn
patients. Olh(;r5, howevcr, ougllt lwvcr lu hl! subjcctcc1 to sllcll treatment, unlpss lllllier special condition s iLl1tl for particular purpose.. Durillg e1imination th e ]"i(llwys arc dir 'cUy stimulated 1>y th·
min ml lllatter, "n(l thair aller tl secretion act~
topi cally on the whole surface over Wllich it l1ows.
Small do '5 500111e the ITlUCou. Il1embran • proba.uly hy n~(lucig
acidily, but large Cjllantities
may producc an oppo il' cffcCL, and arc lil"ely to
invoh" complications. 1h(; rclê.~tio
or the al kali
�65
Tlwüpeulical Propcrlù:s o.f Ille Wllft'rs.
to the several forms of gravel is as obvious as it
is important.
We may, then, sum up the effects of a Vichy
course, wh en judiciously prescribed, as restorative
to the digestive and assimilative functions, and invigorative to the general health. The tone of the
slomach is soon improved, digestion becomes
easier and more rapid, pain and weight after food
disappearing. The bile flows more freely. The
bowels become regular. Diarrhœa, if prcviously
present, ceases. The consequence of these chang-es
is better assimilation, and, therefore, ficsh is olten
gained. \Vith the improvemcnt in nutrition, the
colour rcturns to the checks and energy to the
mind.
The skin becomes delicate and glossy, perhaps
partIy [rom the local action of thc alkali on th,
pidermis. Sometimes an e." anthematous-Iooking
rash com 's out. As to the special efTect on the
muscular system, there is sorne difference of
opinion amongst authorities, which may perhaps
arise from the varying duration of the haths on
diŒ>rent individuals.
On the circulation there is no need to fear any
consid rLtble fTect, either stimulant or dopr ssant.
The ncrvous system may be e.'cited, or, on the
oth r hand, drowsiness and constant tonc1cncy to
sleep may exhibit its sedative influence. ln some
cases it is said to groatly increase animal spirits.
l hav' alroadyalluded to th statoment that an
intoxicaling qualily has oeen conj ctur d by somo
to d weIl in the water. It has bc n argu >d that
h
�66
this is due to the carbonic acid it con tains-the
same gas, we are gravely reminded, which causes
the effervescence of champagne. The nerves seem
to be stimulated to greater activity by the presence
of alkalies in moderate quantity,
Un cler the Vichy treatment, the gastric, biliary,
cutaneous, and urinary secretions are augmented.
What has been called a depurative influence is
thus exercised on the bIood, and, through this
medium, on the solids. A more rapid removal of
worn-out matter from the body, while a new supply
can be assimilated, is undoubtedly an effectuaI
method of restoring the hcaIth; anü perhaps the
increasc of c1ig stive and assimilativ<! power, and
the more rapid s cretion which results from this
treatll1 nnt, are sufficicnt to 'xplain ils valu ,
La tly, on the felllalc reproductive organ" a
Vichy course is saill to act in a special manner,
nel learned writ rs have gone il far ilS ta attribut!'
to it an illlluenc cxl ndin ~ ovcr il prolracl-d
pcriod, in som instances b 'i ng S \:arrieel away
as ta as ribe to th mineraI treatrnent an ÎrH;rca, l!
which has tal-cn place in the f,Lmilil's of palir:nts
monlhs anel r ) \' 'Il yl!étl'S aftcrward.., Credal Jlfill'IIS.'
Coulel il <tct in any other way th.tn itS tlll! g-f ~ n raI
rc tO/\Ltive d ' cribcll auovl! i and thcre i. 1I0lhill"
P cial in that.
ln unsuitablc casus the tr~amen
may giv' ris
to il numbcrofunpl 'asallt . ymplom - mostly those
of SOIlll! sp cial irritation - u Il as !TIlly be r ·ac1ily
<lf' llceù J'rom the for' (oing parliculars.
l~\'
'n wholl mo t illdicat d, it oughl to be COIll-
�Tf/crapeulii:al Properher of the Walers.
67
menced \Vith caution-the tolerance of the system
being gradually ascertained-and in an cases
moderation ought strictly to be enjoined, much
injury having arisen from the excesses that have
sometimes been practised.
E 2
�CHAPTER X.
SPEClAL Tl fERAPEUTICS.
THE several properties of Vichy water having been
already described, it is unnecessary to enter at
length into the theories of thos diseases in
which it is chiefly r commended.
From the
g neral indications which have preceded, the
.English medical profession will have no difficulty
in deducing the particular applications. Neverth 1 ss, sorne brief observations on the more
corn mon uses or the remp.dy in question may serve
as an epitome of the subject, and an index to the
points most worthy of onsideration. First of aU,
it may be obs rV'd that an alkaline thermal
trcatment is of most valu' in chronic casso N xt,
that th dis as's in which its ffects ar most marked
are thos(' implicating the organs of th abdominal
cavity. From th sc propositions w may leduc
that a 'rtain d gr of hronicity or obstinacy in
th dis ase n cl not n c ssarily: discourag(' a trial
of this mode of tr atm 'llt. Lastly, th(' Vichy ure
may be aU mpt cl in aIl cas s in which alkalies
arc h ·mically indicat d. J 11 the two form 'r cas 'S
a mpl 'te cours' of th rmal tr 'atm nt is to b'
carried out; in the Jast, the indications can ort 'n
be fulfillcd by ùrinJ'jng al the springs, or ven by
�Speàal Therapeulics.
the use of the exported water. Bearing in mind
the chemical qualities of Vichy water, the physician
will find numerous cases in his daiIy practice in
which he may prove its valup. It may safelyand
conveniently take the place of many of the common
alkaline formulro, especially those containing soda,
and it will he found more certain in composition,
and therefore in its effects, th an ordinary sodawater-an article which too frequently contains
none of the alkali From which it takes its name.
But, passing over these sIighter cases, it may be
well to summarise in a few paragraphs some of Hs
more important uses.
Dùcascs
0/ Ille StOlJl({c!t rrlld
Bowcls.
That, by its mere chemical reaction, Vichy water
shouid appease the pain' depenc1ent on an e. ' cess
of acid in the jJrùllrr vtir is at once evident, and
that thus such forms of INDIGESTIO. shouid he
cur d i equally casy of comprehension. On the
other hand, this rcmcdy has hcen found efficacious
whcre the action caUed into play by ils continuaI
us s med rathcrto have been the immcdiate cause
of th \ cur '. l' rom sorne valuahle statistics scattereù
through the usefui worl" of Dr. Barthez,'" whose
position as s nior physician to the l\1iIitary Hospita.l at Vi hy afford -cl him a field for observa.tion
by which hl! gr 'atly profil d, it appears that, out
of 100 cases of GAS'lRI! [S, SI w re cured, 36
• .. (iuidc Plilli'l'Ie de M,ll;ldcs;1\1
I ~ aux
(le Vichy'" Pari·, 18fJI.
�T'ïchJ"
relieve d, while only 13 were unbene fited. In
PYROS IS 80 per cent. of the patien ts were cured.
In GASTR ALGIA 52 cases out of 100 were cured,
43 relieve d, and only 5 contin ued in the same
condit ion; while other forms of DYSI'E PSIA were
more tractab le th an even PYROS IS. In fact,
Vichy is regard ed by many as the natura l cure for
disord ers of the digest ive appara tus, and so about
two-th irds of the visitor s are sent there for such
maladi es. It must, howev er, be observ ed that, to
obtain the best results in dyspep sia, no little discrimin ation is requir ed in the selecti on of suitablC'
cases. Thus, valuab le as Vichy is in sorne cases
of gastra lgia, it is use1 ss in otht'rs , and so as
regard s other forms of indige stion. Simpl e or
idiopa thie cas s are very amena ble to the treatm nt, but those which are rather of the nature of
neural gia are lik]y to b aggrav ated. Thus,
again, malad ies of the stoma eh are often omplie ations of other diseas s, and, unless th se latt rare
likely to hr' benefi ted by th rmal ir atmen t, the
pati nts shoulcl nol b s nt to Viehy to comba t
ases of canc r of
th accom panyin g clyspepsia.
th stoma ch arc met \Vith at Vichy, but l do not
. e {11at th r ,li .f of sympt oms at an arly stag
would he gr at r th<1.n could be obtain cl at horo
from ordina ry trcatm nt, and it i t b hoped no
on WOU}(} s '!leI atlvan c cl cas s away. Discas s
of th' int stin sare somcti m s tr at'd at Vichy,
but th r' are non mor' difficult to mana g. Som
œ lf, which may b . 1001" cl upon as a
cas s of d/ ~ /rlt
kiml of ùdt {t'tltlt indige stion, do rcmnr kably \Vell,
�Special Tlurapeut/cs.
but the treatment should be cautiously undertaken
and carefully supervised. Favourable results have
followed the waters in chronic tropical dysentery
and diarrhœa.
Dùeases of tlle Lzver.
Closely allied to the previous ailments are a
number of liver complaints, in which the reputation of Vichy has long been established, and the
number of pati nts \Vith this organ more or less
involved to be met around the Grande rrille has
already been alluded to. Vichy is, in fact, the
spa to which those resort who have served in
Algeria and other hot countries, and who suffer
From the ffects of tropical c1imatcs on the liver;
besides which, oth('r diseases of the same viscus
are hcre successfully combated.
Instead of
entering on the severn.! theories on the strength of
which a11"a1ine treatment is rccommended in th ese
cases, 1 shall tal"c it for granted that they are
sufficiently familiar to the reader, and merely stop
to quote the 5tatistics of Dr. Barth z on this point.
ut of 100 cases of what he call::; h patalgia, or
h('patic co1ie, 83 were cur d and 17 rclieved. In
simpI' ,ngorgement of the liver, \Vith or without
colic, 45 W'1"e cured, 'la rclicvcc1, and 15 r 'ccivcd
no b 'n -fit. This obs f\' r adds that the trcatmCJlt
would havI' b n still more bcneficial hat! 110t sorne
of th patienb suf~'red
from t11(' injurious drug
administ 'r 'cl b ,fore thcir r sort to Vichy. Out of
100 cases of biliary ca1culi tr 'at d by the same
author, 60 were cured, 21 relicved, anü 19 undcr-
�went no change. J AUNDICE, which may be looked
upon rather as a symptom than a disease, very
often readily yields to the thermal treatment at
Vichy; while that condition sometimes denominated
sluggishness of the liver, as well as those forms of
constipation or diarrhœa dependent on irregular
secretion of the bile, are equally relieved or
removed. In the treatment of aU these diseases,
drinking at the rande Grille is usually prescribed
in conjunction with the baths.
DÙ('({j(:s
0/ IIIC
.SplCC7t.
Engorgement of the spleen is as commonly
treated at Vichy as that of the li ver. Numerous
subjects of this disease, contracted from residence
in Africa, as weU as those who have lived in
marshy districts, every year finù relief al this spa.
1t i asserted that greal enlargemenl of the spleen
following intermittent fever is speeùily reduced by
the conjoint use of the baths and drinking on of
the springs, and, moreov r, that, with the diminution of the diseasecl organ, the general state of the
patient is also improved. From th ('xp 'ricnce of
the Military Hospital, this disease would appear les
am nabl to the trcatm nt than th- same condition
of the liv'r.
ut of 100 cases of enlarg ment of
the spIc 'n originatcù by agu ',th proportion wa '
7 ur d and 45 r -li -ved, while 1 R continu d in the
sam' state as b for' treatmcnt.
It will not b out of pluc h r to mention that
peculiar Cflche.\t(~
so Orlen 'ngend 'red by marshy
�Specz'al The:-apeutù:s.
73
miasms. The pallid or saUow anœmic look of
the patient, dependent on sorne profound alteration
in the nutritive functions, and accompanied by a
vitiated state of aU the secretions, and sometimes
by passive hœmorrhages more or less severe, has
been attributed to a changed state of the blood-a
diminution of its plasticity, a decrease of the red
globules, and increase of the white- to use a long
word, LEUCOCYTHEMIA. This disease might be
supposed incapable of benefit from alkalies, and
many physicians would hesitate to try them. Dr.
Barthez, indeed, admits that Vichy treatment would
not be proper in such a state if arising from a
congenital lymphatic temperament, but he dec1ares
it to be curative when this condition is brought
about by bad c1imate, indigestion, insuflicient
nutriment, inilammation of the livt.;r or spleen,
disease of the ganglionic system, or agu. \Vhenev 'r prescribed for these cas 'S, the 'halyb ate
springs would naturiJlly be sclcctcd, and thcir action
might bt~ assisted by ferruginous preparations and
<>ther appropriate tonics.
j)/sCilSt'S
(1/
Illt Urtilllry Or,I[({/Is.
1 he dcposit of lithic acid and lithalcs may b
imm diat Iy suspcmled by the introduction of the
bicarbonate of soda into the system, so that we
ne et! 110t be surpris'd to learn that the Lilhic
Diathesis may undergo a change by a compl 'te
course of thermal alkaline tr ,.ttment. Uric acid,
the urates, and th' cystic o."ide arc all very solubl .
·fore il. sort
in alkalinc liquiùs. Vichy \Vater is thc~
�7+
Vidlj'.
of specifie for GRAVEL, provided that it be comp~d
of either of these substances. But let it never be
forgotten that the phosphates and oxalates of the
urine are immediate1y precipitated by al1-alies.
It therefore follows that Vichy water may be
positively dangerous in the phosphatic diathesis.
This, indeed, is denied by Dr. Daumas,· who professes to have found the treatment as efficacious
in white as in red gravel, and attributes this success
to the Vlflll a distinguished from the c!wJlZcnl
action of the remedy. The explanation is, however, not satisfactory in face of the fa ct that a
pelliele of ammoniaco-phosphate of magncsia may
be s en on the surface of the urine as soon as it
becomes n'utralised or acquîres the faint 'st
alkaline r 'action. In the d po it of lithalC's, Vichy
wat r i a natura1 r m dy, and, a cording to th
5tatistics of Dr. Barthez, ured 55 p r cent. of the
patients anù rclicverl 40 per cent. morp., only
1 aving 5 per cent. unimprov d. Fr m th' intimatc
r -Jations IJl'tw 'H th skin and hùn ys it is on1y
nalural to nnd that the th _rmal baths are of gr at
valu in lithiasis; but they are usually suppl 'ml'ntcd hy drinking th wat r5. Pati 'nts suffering
from th 'se <lisorù 'rs, who cannot go to Vichy, may
al 0 ,,-dvantag ously mploy th imported waters.
ALCUI.r.-It is 110t surprising' that llumerous
diff,'r 'nces of opinion should surround th qu 'stion
as to th! apabi1ity of this tr 'atm 'nt dissolving
d médicale des SOUI ce de ViI;h y; " l'.lrÎ ,
�Spcdal Therapeu/ù:s.
75
renal or vesical calculi. In 1839 M. Bérard'
reported that this \Vas not only possible, but
offered great probabilities; and, further, that a trial
could not be attended \Vith danger. M. Ossian
Henry afterwards gave favourable opinions from a
number of experiments \Vith the liquid on certain
calculi; but these experiments in the laboratory
are by no means conclusive as to the possibility of
acting on the human boùy, anù, although one or
two writers still think small stones may be dissolved,
they do not pretend that large ones can, while
most authorities do not admit that any caIculus
once formcd can be thus removed. Where the
symptoms have disapp ared, the stone has probably
found its \Vay out fier vias na/ura/es. The imm nse
pr ponde rance of uric calculi ov r ph05phatic is
p rhaps th most hopeful fact in the history of this
pain fuI disease in relation to the long - ve.'cd
qu stion of r moval by solution. But this also
points to oth r alkali '5 a preferabl to soda.
ATA RRII.· AfLer aU the ordinary
VE ICAL
rem dies have failed, good results have sometimes
been brought about in this ùis as by a complete
course of ichy tr atment. Of 97 cases admittcd
into the l\li1itary lIo pitaI,J5 are reporLed as cured
and 51 reliev cl, no difference being perceptible
in the r mainin ~ 1 J. Bathing as well as drinhng
i
m1l1oy 'ù in this diseas ; nemas a1so have
be 'n found usefuI, anù illjections have be 11 tri d.
Il
Bull linde \'ùc lémie. "
�Vic11f.
This last local application deserves a further trial.
Cases complicated with calculus, paralysis of the
bladder, and incontinence of urine have also
obtained relief.
Gout.
Whether we believe that uric acid in the blood
excites the paroxysms, or that this statement
ought rather to be reversed, we may start from the
decision of the Paris Academy as to the value of
Vichy water in gout. After animated debate,
this learned body agreed that it had been " ltseful
rallzer titan Iloxûms." N ext, let us take up the
statistics of the Military Hospital, 50 often cited.
In 57 patients out of 100 admitt d under r.
Barthez, the paroxysms entirely disappeared,
although they had previously recurred for several
suce ssive years-once or more a year; 3'1 \Vere so
much r ,li 'ved thal som of them consider d
themselves 'luite cured; 9 wcre neither better nor
worsc. This physician declare' that in aU his
exp ri nec he never saw gout rceed to the
int rnal organs, nor th blood suIf'r injury, from
the tr atment, although many patients hacl carri <1
it to xe '55. lhe 'rror of abu5ing the remeely has
be 'Il previously noticed. It is again l' ferret! to
be ause it has b 'en in go ut that the alkalinisation
has oft 'n b' 'n pushed b 'yond th' limits of
prudence. A gooel rem 'lIy in 1110d 'rate dos s
may in un)jmit '<1 quantities prove a poison, and
uch alka)jcs might easily be to gouty ]l 'rsons
�Special Therapeullà.
77
unless employed with proper precaution and, as a
rule, short of alkalinising the system. The spring
of the Célestins has the greatest reputation for
gout. Perhaps, being cold and of more pleasant
taste, it more easily pleases the fastidious palate.
There is certainly nothing in the chemical constituents to render it 50 much superior to its
fellows, the ingredients in aIl being 50 nearly
alike. It has appeared to me that one reason for
its proving 50 valu able in these cases is its position
Located half a mile or more from the establishm nt,
to drink at this fountain two or three times a day
means to wall- a certain distance, and we aIl know
what a valuable adjuvant to the treatment a certain
amount of walking exercise must be j especial1y
would this walk prove superior to the dreary
marching up and down the gallery for so many
minutes, which is not seldom prescribed. Arrived,
too, at the fountain, and the draught taken, the
patient can continue his stroll in this picturesque
garù 'n, or repose, before his retum, in the pavilion
fltte(1 up for lIis us. The baths are Iess employed
in gout than in oth r ailments, and, the spring being
cohl, th treatment might b carried out in Englanù
wilh the hottlcd waters could wc prevail on the
patient to submit to the other hygienic onditions.
RltWlIlcl!ÙJJl.
In this dis ase Vichy has n ver been 50 popular
as in gout. It may he thought that this is b 'cause
the 'xc 's of acid in the secretions ü; no t mani-
�~ichy.
fest in acute rheumatism, when patients cannot be
moved. But in more chronic rheumatic affections
alkalies are often employed, though, it must be
confessed, with little success, unless for the purpose
of mp.eting temporary indications. This may
perhaps be regarded as another indication of the
inadequacy of the chemical theory of rheumatism.
Of late years the frequent as ociation of joint
affections with nerve lesions has been amply
illustrated by Charcot, Weir-~Itchl,
and others;
but, long before their investigations, the late Dr.
Billing taught at the London Hospital and in his
« Principles of Medicine" that aU forms of rheumatism were of neurotic origin, and could only be
satisfactorily treated in accordance with this view.
It will, then, be weIl to restrict the internaI use of
Vichy wat r in rheumatism to those cases in
which aIl"alics are indicatcd to rcctify disorders
of digestion and assimilation. On the other hand,
the baths may be employed to allcviate pain and
promot the restoration of movement in joints.
In s iatica, in lumbago, and aIl forms of muscular
Theumatism, any WiLTIll baths arC' sC'rviceabl .
can h' tal' 'Il , warm swimming-baths
'VIJ en th(~y
arc orten 'fTcctua1. But douch 's arc frequcntly
th . mosl cfficaciolls; and thcse arc a1so bcnclicial
in rhculllatic goul, provid cl thcy arc carerully
admini tercd an<l are warrn tlough. 1 h 'y are
orten Vl'ry po\\' 'rflllly aitl 'd by vapour baths, (·ilh r
local or genera1. Il will b oh 't'ved tltat it is th'
thermal ratller than the alh:t1inc trentment which
the '. sClltia1 point in rhcumatism, and this i.
�Specùzl Tlurapeulû:s.
79
why aU thermal spas can boast of more or less
success in the management of that disease.
Dzàbetcs.
This intractable disease has been submitted to
the Vichy treatment, \Vith results that have encouraged many observers. In 100 cases treated by
Barthez, 50 lost aU traces of sugar, in 16 it
greatly diminished, while in 34 it remained the
same in quantity as before, and that in spite of
improved digestion and increased muscular
strength following the treatment. From his
observations this author concludes that, if the
patient on arriving at Vichy only secrete a smtlll
quantity of sugar, it may disappear under the
thermal treatment, but that if the qunntity be
large this result will not be reaeliIy aUaineel. ]f e
further remark . that, as this manifestation is lik Iy
to recur, the patient shouid go to Vichy sevcral
successive years. Dr. Daumas seems to ent rtain
a less favourn.ble vicw; while Dr. Durand-Farel J,
who has made a profound study of the subject, COJ1c1udcs, very rationally, that, wilhout lookin r on the
tr 'atment as a ch mical speciflc, since t'qually goot!
cffi>cts may follow otll 'r methods, none appro,lches
that of Vichy [or the cer1.ainty and r 'gularity of
its rcsults in the majority of cases.
A lbulIlùlll rÛl.
Sorne or th Vichy physicians have thought that
the elimination of albumen by the urin' might be
�80
Vz'cliy.
heldin check by their treatment. It is quite conceivable that the stimulation of the skin by hot mineraI
baths, conjoined with hot alkaline drinks, together
with tonies, might in some cases be useful. But
this is little more than making the hot mineraI bath
a valuable adjuvant to other treatment. Especially
would such practice be likely to succeed where the
albuminuria manifested itself as the sequel to some
eruptive fever. In Bright's disease much circumspection would be required in allowing the alkali
to be taken into the stomach; whenever the results
of desquamation are to be found in the urine, the
utmost caution should be exercised. Possibly, in
minute doses, the alkali might sometimes he of
service, though l should b more inclin 'd to
confin the thermal treatment of this disease to
the haths, looking upon these only as an adjunct to
th' ordinary means mployed. Moreover, vapour
or hot-air baths, if only th 'Y w re car fully useù,
would S' '11\ preferahl . to the min raI haths.
Dùcases of tllr lIcrrrt.
ardiac dis ase i' usually Iooked upon as precluding- a resort to min raI wat r, and Vichy
among th
r t. N verthe1 55, some l' r neh
authorities hav' proposeù th -ir -mploym 'nt, and
lM. Vernif\!" and Dufr ·ss ù \ hassaigne have
n'port d to the Acadcmy favourable r sults from il
trial of th
halyb at \ wat rs f Saint-N taiT!!
anù Chauù '5- igu 5. 1 r. iculas has also main-
�Special Therapettlics.
tained if> that the mineraI treatment of Vichy may
be advantageously resorted to in certain organic
diseases of the he art, and most especially in those
arising in the rheumatic and gouty temperaments.
His theory is not inferior to many others proposcd
on the mode of action of this remedy-inùeed, it
consists in a combination of the chemical and vital
theories propounded by others, and is an exemplification of the extent to which we may go when
once we look upon the human body as a mere
Iahoratory. The ingenious author will find it
difficult to convince the English mind that the
mineraI water finds its way to a valvular concretion, and then breaks it up and dissolves it.
nc~ids
which, although it may be yet found that
the treatment is less dangerous than has been
believed in heart disease, it will always demand
the utmost precaution in pre~cibng
it.
Dùcases 0/ Fcmalcs.
That a number of the patients may be benefited
by the various heaIthful inlluences by whi.ch they
arc surrounded at most spas is incontrovertible,
and thal certain mineraI waters are particularly
efficaciou ' requires no teslimony. At Vichy, il is
by the Chalybeate springs that this class of
maladies is treateù, nOT ne -d wc car to dcny that
the small, yet perceptible, <luantity of iron in the
.Me!ielamcs or the Larùy may b \ of p 'culiar value
in AN.& lIA . But, while admitting thi!i, we are not
• .. I} Utilit é dl: Alcalin ct mt out ,le E uux minéralcs de Vichy
ontre ccrt'lin s A ,rection orgnlli'jucs du CU: UI."
1
�82
Vzchy.
to overlook the importance of other hygienic
measures, and the general improvement of the
health which follows a course of the baths is
perhaps the first step in the cure. At the same
time, where iron is deficient in the blood, it is not
to be doubted that the system is capable of sep arating it from a liquiù in which a minute quantity
of that metal exists quite as easily, anù, for aught
we know, more easily, than from our meùicinal
preparations.
In CIILOROSIS, 1\1. Petit looks upon the efficacy
of Vichy treatment as equalled only in few other
diseases. This seems, after what has preccded,
almost an exaggeration, yet aH the other local
practitioner ' regard the ferruginous Vichy springs
as peculiarly scrviccable in this ail ment, antlscveral
maintain that th, Mesdames anù the Lardy are
sufficient for the cure of ail cases. The Jirst go où
'!Ti 'ct is almost invariahly proùuced on the
digestive system, and how OltCll, wh 'Il the gencral
hcalth improves undcr any kincl of trr'at\1H!l1t, the
p 'cial organs return to the c1ischarge of th 'ir
IUllctions i5 weil hlOwn to 'very obs!, rvcr. ln
the merely sylllpLllhetic canliac symptoms whi h
oft 'n accornpuny thl's ' cas!'s thl!r 'can be 110 contrainùication to th!! tr 'atment.
o 'ü ,~s · , O.' (}J. " Il~
ï 1~H.lJS,
a well as som
d gr e of J IY"~R
" IWI'IlY, and ail thal terribl
train of sy11lptorn rl!sulting From inl111mmatioll,
irritatioll, or ! \' 'n natural stimulation of this organ,
�Specz"al Therapezdics.
rnay be appropriately submitted to thermal
treatment, and every year numerous sufferers find
at Vichy sorne relief from the consequences of
difficult or too frequent labours, painful miscarriages, irregularities of menstruation, falls or
other accidentaI injuries, as weIl as natural and
preventible sources of irritation. LEUCORRHŒA
should be looked upon as a symptom only, and
its management referred to its cause.
OVARIAN disease or mere 'irritation may have a
similar origin, and give ri se to the samo train of
distressing symptoms. lIappily, it is a1so frequently
amenable to the samu treatment. It is in these
cases that p/I'Cl'lIes are mostly useel. These baths
arc large nough for several patients to take
together- a sort of swimming-bath, in fact. lheir
chief rccommendation i5 that the patients can
move frcf'ly about during the time of the bath, and
th -rcfore rnay stay i11 it a longer lime without
being oven'v'he1med hy the tediou 'nes·. It has
becn urgl'd, abo, that they can talk tog ·ther, but r
am Ilot om! of th05e who deem t11is an advantage,
for conv 'n,atioll \Voultl naturally turn on the one
subjuct of the patients' maladies, anù the less
attention th 'Y give to their local symptoms the
b tl 'r. Nor can 1 altog -ther reconcile t11is with
the peculiar ù -licacy which should be the charm of
the l'-male minÙ. The less fuss maùe about the
uterin' or ovar:ian lesions the butter.
1t is in these diseases that enemas of Vichy
waler are round of the greale t serY' cc, and in-
�Vi'chy.
jections may z1t some cases be safely employed,
though only with considerable circumspection. It
il> from the use of the warm baths that l should be
disposed to anticipate most advantage. Acidity
in the prùJlœ viœ, so often present, could be appropriately relieved by drinking at one of the springs.
Douches and frictions will suggest themselves as
likely to benefit many sufferers, and exercisewalking or driving, according to circumstancesas weIl as every other means of restoring the
health, inc1uding sometimes the administration of
sorne drugs, will prove valuable adjuncts to the
treatment.
In malignant diseases it has been found by
sorne that the baths have moderated the sufferings of the patients, and afforded a tcmporary
tonic to the system ; but probably warm mineraI
baths at home would be qually good, and of a
hundredfolc1 more comfort to the unhappy sufferer.
1 her' could be no harm in trying th m mad \Vith
the Vichy salts, now to he had in England, the
extraction of which has becn prcviously described.
l.ondr" • AI.RU
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Title
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Le Thermalisme
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Description
An account of the resource
<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
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Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vichy
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Prosser, James
Title
A name given to the resource
Vichy and its therapeutical resources
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Baillère, Tindal, and Cox. ; Alexander an Shepheard
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1883
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque Valery Larbaud (Vichy) S.H. V 10 910.2 VIC
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Subject
The topic of the resource
Cures thermales -- France -- Vichy (Allier) --19e siècle
Vichy (Allier) -- 19e siècle -- Guides
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
84 p.
application/pdf
Description
An account of the resource
Dédicace manuscrite de l'auteur à Durand-Fardel
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
eng
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine publique
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
BCU_Vichy_and_its_therapeutical_resources_115069
Relation
A related resource
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Cures thermales -- France -- Vichy (Allier) --19e siècle
Vichy (Allier) -- 19e siècle -- Guides
-
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/23/55469/Xanthium_spinosum_MTBRIS1145.jpg
4a1b63be6fef1c12d4d6005bd5817420
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Title
A name given to the resource
Herbier Camille Méhier
Relation
A related resource
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Description
An account of the resource
Cette collection a été constituée entre 1880 et 1905 . Elle comporte des des spécimens de la Loire, des Alpes et de la région méditerranéenne. <br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/herbiersuniversitaires/herbiercamillem--hier">En savoir plus sur la collection Camille Méhier</a>
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Title
A name given to the resource
Xanthium spinosum (Asteraceae)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Contributor
An entity responsible for making contributions to the resource
Baichère
Baichère
Source
A related resource from which the described resource is derived
Herbiers universitaires de Clermont-Ferrand
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
3 9 1883
1883
Type
The nature or genre of the resource
still image
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
image/jpeg
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
Xanthium_spinosum_MTBRIS1145
Language
A language of the resource
fre
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Carcassonne, Aude, France
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
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