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5472fceec075835f758280591d664b1e
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Text
JI
LIJR
EAUX
DE VICIIY
PAil
R. BA TlLLlA T
A. J. MALLAT
Ancien élè.c do l'École Pol),ttchnlqul' 1
Ex-Capitaine du G~uie.
Ex-Interne des iJOpitaux do Pari~
Pharmacien de \" Classe
VICHY
C. BO UGA.HEL, Il\lPRIMEUR,- ÉDITEur
RUE
SORNIN-GAGNIÈRE
1883
/
��IjES EAUX DO 'UCES
DE VICHY
��LE
76071
EAUX DOUCES
DE VICIIY
}' A Il
R. BAT/LlIAT
A. J. MALLAT
Ancien fillve de l'École Polytechnique
Ex Interne des hôpilaux de Paris
Ex- Capitaine du Gélliu.
Pharmacien de 'l" Classu
VICHY
C. BOUGAREL, IMPRIMEUR-ÉDITEUR
RUE
SOUN I N-OAGN l li:UE
1883
��DÉDICACE
AUX CONSEILLEH
MUNICIPAUX
jl-Il'ssic/ll's,
Le hl/Cl[Jot dl' leI Villo, (jui \'OILS ,7 pOl'mis cie
'Ncri/ie!', Cil 1 )82, 2fJ,OOO [ml1cs :/lImoi" ]l0UI'
donncl' quelques [(;[0 rt tIll cOllrours 1J1Ilsicnl,
doit VOIl pcrmettre ml si rie résoudro ,711 pl/l '
yite lIllO rfl'osse question JlJunil'ipnlc dont \'01lS
,7vez J,'lc/is VOllS-/JlCmCS 1'eCOIllJU ],il1lpOl't.7IlCC, el
qll l'opinion pllblique l'éd;uJ7e c!rjJ/li 10llfftemps
dajil.
]}e atucles spécùtles 110tIS pCl'lllettcnt de lHlbiieI', êIlljoIlNl'lmi. ql1e1rj/lr.s pc7[fCS S1l1' lrs EAUX
DOUCES DE VICIlY .
. Puissent, Me 'sirlll's, nos recherches \'O/IS 6tl'0
utiles el nous serons amplemont l'écompensé
du Irc1vtul qu'cllrs 11011 ont codté.
Vieil, le 25 ,fOll1vi c l' 1883.
�1
�LES EAUX DOUCES
DE VICI-lY
l
QUANTITÉ D'EAU NÉCESSAIRE
Al'ago appel,lit ln ll'Opl' l " ulle yerlu. C'est
l)I'ol abl mont
n 'inspi l':mt de 0 mol, cru
.\1. Fouchel' de nreil il di t n\'ec hl/mOLlI': « Il
« faut qu'un ville aiL trop d'cau, pour qu'on en
« nit nssez. n C Il Il n. é, l'ad jnste, os t
hi n clil'fi il 'llH.)J1 ll'énli ." lble. Peu cie ci té !'eçoiyen L
n ez d'enu pom' ne (\\'oÏl' qll' n faire, c Lnous ne
connai. on bien que la Home antique ù qui aurait
pu 'adre cr le mot . pil'illlel qu nous yenons de
citer.
Cc cru'il y a de cel'lain, c'e l qu'il faut amenel"
dnils une "ille quelconqu , et pal,ticulièrem nt a
Yichy , ln plus g1'Gnde quantité cl' au pos ible .
Les besoins de notl'e ité thel'male sont multiples, cae, oull'o les que lions le propreté et de
confort dont Yich J a plus besoi11 qu e toule aulre
ville, il faut compter aus i avec les 110mbr L1X
établissements hydrothérapiques et surtout bal1
�Lg~
Jo:AUX 00
CES DE VIGIIY
néail'es qui. e multiplient chnque :1110 ;e. Vich J'
. ort de ln normal . l' n li' tien cl' Ll ne yi lie d'enux
' légante xig plll d 'oin qU'11l1 cité indu tl'iell
on manuf'n tUl'ièl'e, pal' x mple ; . omm toule, il
nous J'nllll'nit iei lrop d'onu pOUl' CplO nOl~
n
ayons asscz.
Mais, comme il imporle de fixer un hil'l're Slll'
lcqu l on puis e l'ni s nner, t qui nou S 1'ye de p in t cl cl pn l't pOUl' ll'ni tel' l s que tions
d'aménng menl cl cl dislribution cl seaux, n us
croyonsdevoil' îlel'1 qu,nlll' l' nu qn clivel's s
villes du gl be fourni nl ft leurs hnbilants, pnl'
là! t par j ur. Ainsi:
35 il -10 litl' .
Angoulèm donn
l3es'1~on
....... . 2!lG
BOJ'd aux ...... . 170
J3l'uxell ........ . 80
Cet le .......... . 10()
[tl'cas.onn .... . -100
Constnntinopl .. . 20
Dijon .......... . 250
EdimboLll'g' ..... . 50
Sninl-Elienll ' ... . 1'70
Gênes .......... . 120
Gh\sco\v ........ . 560
G1'enoh1e ....... . GO ft 65
IInmboUl'g ...... . 125
Le HflVre ...... . 40 il. 45
Londres, ...... , . 1 G
Lyon . , ....... . 100
l\Innchesler . .... . 190
Metz ....... .... . ft70
l\Iontpellier ..... . 20 R 25
Munich ......... . 50 à GO
Nanles .. ....... . 80
Nal'bonne ....... . 62 à 78
Paris .......... . 250
Rome ..... . .... . 944
Toulouse ....... . 62 à 78
Madrid .... " ... . 100
�LES EAU X DO U C E fi D l' VIC Il y
110 lon ....... . ..
Tew-Yod< ......
111'001<1\11 . . . . . ..
Chicno.o ........
,1 1'. Y City. .. .
J hilncl 1pille. . . . .
Bich moud. . . . . .
~l
~1QU
·100
Ga
1G
2 )
13D
180
On voi t 11:11' 1 labl au pl'ée( cl nt, cru nou .
nvonsfait, à cl . s in, le plu compl lpo. ible, qu Il
dil'fél' n e il exi t
nll'e ln quantil' d'cau qui
nlim nle Montpelli l' U onstnntinople, rt elle
1llO retoi t HOllle, pal' ex Dl pl . lci, des travaux
Il'gué P[II' l'nnliqllit', Il l'Inrll nt cl fournil' Ù
chnquc hnhitnnt DM litre' d'cnu pal' jour, ln, au
conLI'nil'e,ilJ' npl'csqu unes'ch l'CS epel'pétu 11,
cL cc n'e l ([II 20 ,i ~G
litr . dont ehnljlle lètc peul
dispo Cl',
•
H.ankine stime 'Ille H) O'a1l00' (15 litre) ont
née s. nir s pl11' indi\'irlll, pOUl' suages pel' onnels, ct que 10 auLr (J-allon ont utiles pOlll' le
usages publics t indu ll'iel . Le chiffre total, donné
pal' cet ltygiéni t e t donc de 20 gallons, soit
90 li tres pH l' habi tan l. Les villcs manufactul'ièl'es
recevraient 45 li tl'es de plus.
Thom adopte le chiffre de 58 litres pal' têto
cl'habit:mt; GI'uvalL celui de 40 litres (non compl'is les eaux d'arrosement) qu'il décompose comme
sui t :
Emlloi pCl'sonn 1...... , .. •
\Valel'-Closcls . . . , . .. ,...
18 litres
Usages in Insll'jcls .... , . .
t3
Bains .... . .. , .... . ..... .
4
Le chiffre admis pal' la Commis iOIl générnle
de alubl'ité de Londres, était primitivement de
G2 litres, 80 pat' habilnnl. Il fut sucees. ivomont
porté à 91 litres, pui à '125.
M. Parkes donne le chiffre de 156 litres ainsi
�L J': S J,; A Il X Il Cl U C 1, S JJ E \' r r. 1\ y
décompo, ' :
, erviec dome, 1i(lllC, (80.n81es blins etles co.binets) [)~ 1ill'r5
Bains. '" . . . . . '.'., ............ ,. 13
\Val l'-C l sels, . , ., . .. . . . . ... ,' .' , .. 27 P l't . .. .. ' .,. , . . . " . '" " ... , .,. 13 Tolnl . . , .... 1Q-lill' s
'cr'vi lIluni 'ipnl, indu, [l'i ,nnilllaux, lc. 27Eau, upplém ,ntail'(' p01l1' 1 yill s mannfro. ~2Tolal gén6 l'al. ' . . 1;)ü Illl'('s
En Angl Lel'l'e, [' au t pl' que ex lusi" m nt
onSDcr 'e aux, usug dom. tiques; le ,'e l'vic public cl'al'I'osng de ru et duln\'nge des l'ui saux
n' xisLe pour nin, i clit'e pas, Le contl'aire [l li n
en Frnnce .
M. de Fl'eJicineL, qui s'e. L 0 cupé beaucoup cl
l'a sainis ement cl s "illes, pose Jes pl'incipe uivnnt , r lati\' ment ft Jn quantité d'eau ù foumir :
« n adm l, Cjll'a\'ec 1 s habituel. de J.)1'o])l'elé eL
de confol'l Cjui , e soul l" \e dan, le iLrs moc! 1'nes, la 'on 01l1mnlion, pm' 1êl d' habi 1an t, ne doi l
« pas descendl'O un-I 55011. d 100 litro d'eau pal'
« .iOUl', mais, qu'à cc taux, les \'l'ais b s in, cl l'as« saini, sem nL pou v nL êtl'O ,atis('aÎls. Mai, si l'on
« vcuL, en outr ,poul'voil' Ft l'agrém nL eL il l' 'léganc ,
« J'afl'aL llil' fl'éllUemmcntla voie publique, ano Cl' 1 s
li: plantations ct los jurdins, entretenir des fontaines
« .iaillis, antes, ln consommation s'élè"e b aucolll all0: des us de ce chill'l'e, cl n'a, pOUl' ain i dire, plus d
« limite ... " »
,
«
e
Vich~{
t, sans contl'ecliL, la "ille élégante pal'
excellence; elle a jal'c1ins pullics, par s, fonLaines jailli san Les, elc., elc, Il lui faudra d nc, en
pl'incipe, plus de '100 litres l'eau par joUI' et pnl'
tête.
Enfin, DnJ'cy enlcule la cl 'pense en euu, pOUl'
une telle cité, de la façon suivante:
Jo POUl' les usages domestiques, les nl'l'osements de jardin, les établissemen ts indus-
�LE ,
,.
J;;AUX DOUCES DE VIClIY
tl'i 15, los iucondio , le ' fonLnin s monumentnl g, • .. • . • • • . • . • • • • • • • . • . • • •
2° [l Olil' los b01'n . -t'ontoin s ('L l'nl'I'osog'
ri s voios llllhliqllcs... ..... . .....•.•
i)
00lit1'O
GO -
ToLal POL' 11!11JilnnL. . .. . •• '1 50Iitl' 's
En mlmeLlant 1 chirrl'e de nal' y pOUl' Vi 'hy,
t ('n Pl' nanl '10,000 oml11 r l)t" s nLant le 1I0mhl' cl ,e hahiL:mt ' , il ni" ull qu'ilfauch'ait
POUy il' romnit, à lloll' vil! '1,uOO moLl' s ulJe
(l' uu pal' joUI'.
lais , Vi hy, l' "t', pos ècl une pOjJululioll
lonL il faut tenil' ompl, En e timnnt
Ù 10 ,000 1 nombl' de étl'ungel's qui passent n
5 moi' lans notl'e Lation thel'mal , on aniv il
tl'OUV l' que da augm nle 1 llil'fl'e qlle nou vollons l'indiquer, cl GOO 111' tl'e ' ube par jouI'
pendant tout l'annéo; oLlll'e c la, DUI'cy ne
pouvail lW 'voil' non plus, dan se
ompte., le
as où il faudrait donnel' le l'enu il de n0111J l'eux établissement tltel'l11Ltux; aus i, pos 115nou ' clon , en principe, que chaque habitant Vichyssois, à cause de c sUI'cl'oîl de clépen 'e, levra
rec voit' jOUl'nellemenL, 200 litt, s d'eau, ce qui
fniL un total - en prennnt pOUl' chifTI'e nOl'mal cl
la. populalion, 10 nombl'e 10,000 - 2,000 mètl'es
Llbes l al' joUI'.
floU"nfc,
Il est bien évident, qu'à cel'taines époque, pendantle gl'andes chal urs, l al' exemple, cc hifrre
pOUl'l'a s'élevel' Ù 2,500, e.t mème à 3,000 mètre
cubes. l\Iais au si, pendant l'ltivel', il tombe l'a
quelquefois à 1,000 ou 1,500 au pins. Il faudra
donc, puisque l'ali men la Lion de notl'e ville s fait
par une machine Ù Yapeur, que celle-ci oit capal)lo d'élev l' 3,000 mètl'e
ubes d'eau par jour.
La machine ' levant 2,000 mètres en 12 heures de
tl'Uvail de Jour, on obliendl'a le surplus par un
travail de nuit. La quantité d'eau pourra ainsi
alleindl'e 4,000 mèlres par jouI'.
�6
LES EAUX DOUCES DE VICHY
On comprend facilementc!ue l'excédant de charbon brûlé pendant certains ,lours, el'a compensé
par la diminution qui nul'a lieu lans d'ante s, et
pourra toujours 50 calculer SUI' 2,000 mètl'e cubes
par jour.
�II
QUALITÉ DES EAUX
l\I. \i\TU1'tz, dans son Tl',/it6 do chimio médi-
donne la léflnilion suivante d'une oau poLabie: ( Etre l'miche, limpide, san odeUl', d'une
« saveUl' faible mai ' agréable, L qui ne soit ni
cr fade, ni salé , ni douceâtre, cuire les légume
cr en les ramollissant, dissoudre le avon. » AjOllLons qu'une telle el1U ne doit pas se troubler laI'
l'acLion de la chaleul', être J'l'oiele en été, tempérée
en hi"el', de digestion racil , et que son degré hydrotimétrique ne doit jamais dépasser 20 (B 1grand).
Cetle simple définition suffira grandement à no
lecleUl's, pOUl' compl'endl'e lu suile de notro tl'avail. Nous cro~
' ons
inutile de nous engl1gel' plus
avant dans une padie technique de la science, qui
nous écal'terait de notre bul ans inLél'es el' davanLage; disons, toutefois, que 1'1lYdl'oli/IJéll'ie, qui ,
comme son nom l'indique, sel't à calculer la valeLlr d'une eau, est ba ée SUI' la précipitation de
sels tenus en dissolution clans celle eau, pal' une
.'olution tül'ée de savon. Ce procédé rapide de l' nu si pl'échel'ches qui, sans donnel' une anl~·se
cise que la méthocle chimique, peut suffire, 101'S([ue l'on a à cOmpal'el' entre elles des eaux louces
de c1il'f'érentes provenances, est dù il MM. Boulron
et 1<'. Boudet.
0,710,
�ous aurons souvent, dans le cou['s de ce chapilro, à donner le degré hydl'oliméll'iqu d'une
cau: Nous avons voulu que noll'C l cteu\' ache
le vl'ai sens do ce lerme s i nLiflrlLle.
La ville de Vichy lil'O, nujouI'd'hui, l'euu n' cessaieo ft son a1i111 nlnlion, de ll'ois ol'igines dif1"renles. Elle peul uliliser : '10 J'oan des. DUI'CeS
de' la FonLfiolanl; 2° l'enu de l' \lli l'; 3" nfin,
l'eau de diff'l'onts puils. Nous ne rolaLon pas, il
de 'sein, clans noll'e énum 'l'alio11, los oaux des
pluies ou d cil l'n ; heul'Ousemenl, Vi hy peut
se passel' cl elles-ci , qui sonl, quoiqu'on en di e,
loujoul'S conla111in' es pUI' 1 poussièl'e - II s gel'Ines ol'o'aniques cl l'air, cl pal' leur pu sage
. Ul' ln surface cl s loils où cIl s l'encontl'ent une
v' g 'lalion souvent pl'orus , et toujOUl'S des goullières mélalliques, qui 1 Ul' cèdent un goûl détestable
ot dos propl'iélés souvent Loxiques.
Don " VidlY peut se seevir, ou lu moin se
s l'l, d'eau de Pull, d'eau de SOUI'CO , ou d'eau
de Hivièl'e. Il est inntile de démontl'ol' (lue la quanlilé d'eau fournie pal' lêle cl'habitanLs, n'esl pas
en rapport avec le besoins d'une slalion LIt l'male
telle que la nàLl'e. De nouveaux Ll'avaux sonLuécessai l'es pOUl' ntigmenLel', ou Ir, débiL de nos sources d'eau douc , ou la fOI'ce des machine' élevatoil'es de l'eau de l'AWel'. L'abandon l'ail par l'aclminisLl'ation cles PonLs et Chaus ées à la ommune ,
de l'entrelien do ce::, machine, nous e t d'un bon
augure pOUl' l'avenir. La municipalilé aUl'a, dé.ol'mais, ses coudées fl'anchos, elle ne sem pas Ul'l'êtée,
dans son mouvement, pm' une admini. Ll'ation souvenL l'OU linière ; n~Lls
omm es cel'tain que, gl'àce
il celte nouvelle vOIe danf; laquelle entre lu queslion des eaux, Vichy p uITa, sous pou, foul'l1Îl' il.
chacun de ses habitanLs, le nombre de litl'es que
donne aujoul'd'hui Pal'is, c'est-à-dire de 200 à
250.
Nous exall1inel'ons donc, au point de vue de la
�LI, S 1::.\ U.x J) ü
t; g::; J) g
\" r G Il Y
qualit', toute los caux (Iont nous p uvon ' di posel'; nou cli"OllS pourquoi non. vouch'ion voir
l' j l l' cell -ci plulôt <[li
elle-ln; il est bi Il nt ndu quo nou ll'niloll ' la qnestioll il lin seul point
de "ùe, c'e l c lui LI ln [llllnbilit". Pom tous 1 s
autl'es sel'vices: tll'l'osng, incondi s , fontaines
jaillis:ant , et'., elc., 1) ' nux cl l ule prov IlH1l00S sonlbonne , cUI'alo!'s, la (luanlité t plus
u lîlo que ln qualil ' .
1° Eau cie Puits
L'eau de pnil. est loujoul's chal'g 'e de prin'ipe minéraux mpl'Lllll " (lUX tel'l'nin, qu'clle
ll'IWOl'se . Elle esl donc , ll'è souv nl, l médiocre
qualité.
!\. Vichy, le puits ont de deux sOI'l s : Quolques-uns sonl Hlinél'ULlX, 00nlllle ceux clos maisons
FOl'esliel', Lu ll'al-Tantal , l',; d'autres, SOl'veut
à l'alim nlalion joul'Oulièl'c ; pal'lni ceux- ci, non
citerons cclui de la Place de l'[lùlel do Vill , l
celui do la Hue d'Allie!'.
Les puits minéraux doivent, on le comll'ond
cl uite, êll'e soigneusement écal'lé tle l'alimentation, Il esl vl'ai, que cie lellos caux ne COll lituent jamais cl véritnbl s sources lhel'males. Le
puils de la maison Lu ll'llt, ontl'e aull'es, no conlienl ([ue 11'.'11 de } i-ca ruonale de soude pal'
lill'e d'cau, mnis , cela :ufllt pOUl' donnel' il l'eau
des pl'opriélés médicinnle , pOUl' lui pel'lnelll'e cie
troubler le vin, en un mol, p OUl' la l'encIre nOIl
polable.
Les autl'es puil' fOUl'ni 's nt Lles eaux qui doivent èll'e l'8jetées lout au i bien que celle de
ceux dont nous \'enon de padel'.
n nous suffll'a, pOUl' appuyel' notre asserlion ,
de cilel' le résultat do nos analysos hydl'otiméll'i qucs, ct, de pricl' le lecleur de sc repol'tel' à ce
que nous avons dit plus haul, cles qualités d'une
eau polable.
�10
LES EAUX DOUCES DE VICHY
Ainsi, l'eau du Puits de la Rue d'Allier, nous n
donné les chiUres suivants:
Degré hYLlroLiméLl·ique ..... , . ,. , ... ,., , 41 "
Deg'l'é de [' au, pL'oeipitéopnL' l'exalaLe d'ammoniaque ...... , .. . .......... , .. . . , 14 0
Uo
Degr6 de [' au bouillio, . , .....•..•.•.. , . ,
Degr6 de l'cau bouillie et LruiLée pal' l'oxalaLe
d'ammoniar!ue .....•..... , . , . . . . . . . . .
6°
Donc, un litre de cette eau contient:
Aeicle carbonique.. . . . . . .. om·o,fO
Cat'bonaL de chaux... . ... Ogr'2472
SulfaLo de chaux eL autres
sols do chaux .... .. Ogr'042
Sels do magn6si .... .... Ogl" 075
L'eau du luits de ln Place de l'Hôlel de Ville
est à peu près identique. Nous avons trouvé:
Dogré hydrotimétrique .. . •.• , .. , . . . .. . , .. 46
Degré de l'eau précipitée pal' l'oxalate d'ummoniaque ... , ... , .. . ....... . , . . . ..
80
5°
Degré de l'eau bouillie ....... , . . . . . . . . . . .
Degré de l'eau bouillie et traitée par l'oxalate
d'ammoniaque .............. , . . . . •• . .
4°
0
Donc, un litre conlient:
Acide carbonique ........ . 01it'020
Carbonate de chaux ... , , . Ogr '3811
Sulfate de chaux eL uutres
sels de chaux . .... .. . Ogl"014
Sels de magnésie ...... , . Osr'050
Il est bien évident que la chaux se trouve en
dissolution à l'état du bi-cal'bonate, et non de carbonale comme on le trouve dans les dépôts, le
carbonate de chaux étant insoluble, se dissout en
se transformant en bi-carbonate, S'l'âce à un excès
d'acide carbonique contenu dans l'eau.
Plusieurs autres puits, que nous avons examinés, nous ont fourni des résultats à peu près
identiques. Nous ci te l'ons, comme exemple, celui
du Dr G. Nicolas, 3C n , otc., elc.
�11
LI!:S I!:AUX DOUCES DE VICHY
Los résultats pl" cédonts nous pOl'mott nt donc
de conclure au l' jet complet do l'au cles puits de
Vichy, pOUl' l'nlim ntalioll joul'1lalièl' , e t cela pOUl'
colle gl'::mcle raison, ([ue cs caux ne son t pas potnb] s. Nous ne nou: occupel'ons donc pas de savoir s'il y aurait lieu aussi le l'ejeler ces caux
pOUl' cl'autros rai ons, tolles que les iniilLration
de 1'0. sos d'aisances; no onclusions au rejet pur
et implo de telle oaux, nous pel'metlenl de pa sel' de suite il l'examen de l'cau cles sources do la
Fon Lfiolant.
2° Eau de la Source de la Fontflolant
L'oau de la F'onlfiolanl, sans êtro aussi mauvaiso que cello dos difTérents puits que nous vonons do citel', ne doit ccp niant pas tl'e pl'éfér6e
il l'eau de l'Alliet'. Son analyse en donnent suffisamment lu raison: (1)
Degl'é hydrolimétrique. . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26 0
Degré de l'eau précipitée pal' l'oxalato d'am-
moniaqne. . . . .. ......... . . ... . ....
Degré do l'eau bouillie ..... , .......... ,.
Degré de l'eau bouillie, filtrée et précipitée
par l'oxalate d'ammoniaque ..... '.....
UO
6
Q
2°
Donc, un litre de cette eau contient:
Acide cal'bonique .. , . . . . .. 01it' 035
Carbonate de chaux. . . . .. 0((1" 134
Sulfate de chaux ot autres
sols de chaux ....... ,. 00'1"056
Sels do magnésie........ Ogl"025
Le sol d'où proviennent ces eaux, est tl'ès-cal·
caire. De nombreuses canières de pierre cl
chaux J' sont en exploilation, ct, il suffit de Cl'eusel' seulement la Lerre de quelques mètres, pOUl' y
trouver de suite les bancs de calcaire. L'ouu)
chargée d'acide carbonique provenant, comme on
le sait, de la décomposition de l'humus, dissout
._---------_._---
(il L'eau analysée a ête prise à la borne-fontaine des Bains de l'Hô·
pital.
�hl
LBS BAUX DOUCB!; DB VICHY
facilement le carbonate de chaux, en formant du
bi-cmbonate de celle base. C'est cette eau, tenant
en dissolution d'assez grandes quantités de ce sel,
qui est distribuée à Vichy, Place cie l'II6pital, au
Château-d'Eau et Place (l'Allier.
Or, lorsqu'une eau possède un degré hydrt)til1)étrique élevé, gràce à un excè' de bi-cal'bonate
de chaux, cette cau peut êtœ employée comme
boisson sans tl'Op d'inconvénient. Mais, il est deux
qualités essentielles qui lui manquent: c'est de
cui['e les légumes en les ramollissant, et de dissoudre le savon.
Une autre raison doit ln fail'e rejeter de l'alimentation en gén' l'al, c'e t la queslion de sa distl'ibulion. Les caux tl'Op chargées de bi-cul'bonate
de chaux, fOI'ment des incru taLions calcuiee. tIans
los conduites: De telles eaux sont diles incl'ustantcs.
D'après Belgeancl, les eaux d'une distribution
dont le lih'e hydrotimétrique atteint ou cl' passe
200, sont incrustantes. 01', il est acquis (flle les
dépôts d'Ime telle cau, mal'quant 22", alleignent,
en 20 ans, une épaisseur de 2 il 3 millimètl'e::i.
L'eau de la Fontfiolanl, dont le tilt'e hycll'olimétrique est 26 0 , fOl'mera, dans le môme nombl'e
d'années, des d' pôts dont l'épaisseur sent au
moins de 5 à 6 millimètl'es. Du reste, ce chiefl'c
concol'de assez exactement avec l'épaisseur des
concrétions calcai l'es l'etirées, lors des demiel's
tl'avaux faits, à la CI'oix-des-Henard , des conduites én terre de l'eau de es sources.
Un mOl'ceau de cette matière, que nous poss 'lons, est épais de Om021, on y di lingue facilemer:-L
plusieurs couches succes ives ll'ès-bien cl'istalhsées. Sa densi té est 2,7; son analyse nous pel'met d'ufftrmel' qu'il est· composé de carbonaLe de
chaux en gl'anc1e pl'oporlion, d'une petite quantité
de magné ie probablement à l" lat de carbonate;
de sulfate el silicate calcaires. En l'6sumé, Bel-
�LES EAU X
J)
0 U (; Jo: S D g V [ C H y
1;3
gl'and conclut que l'on ne doit jamais distribuer
une eau dont le LiLl'e hydrotimétl'ique est supérieUl'
Ù '18,60.
Donc, pOUl' les raisons que nous venons d'exposer, nous Cl'oyons que l'on ne doit pas che l'cher
a alimentel' Vichy avec les eaux de ln FonLllolant
ou de la Jonchèl'e: Celles-ci, quoique possédant
quelques-unes des qualités des eaux de sources
(limpidité, fixité de la température, absence pl'eslue complète de malières organiques), ont UII
degl'é h~idl'otmérque
tl'Op él vé, pOUl' cuire les
légumes et dissoudre le savon . On peut améliorel'
ces eaux en les mélangeant avec celles de l' \Ilier ;
le tl'avail à effecluer il cet effet sera tudié plus
loin.
3° Eau de l'Allier
Nous avons dit, dans les pages pl'écédenles,
pourquoi ni l'eau des puits de Vichy, ni celle des
sources de la Fontfiolant, ne pouvaient servit' :\
l'alimentation de la ville. Il nous reste à examinel'
maintenant, quelle esl la valeul' de l'eau de l'AIlier, puisée en amont de Vichy, pre ~ que
il hauleur de la Cl'Oix t'-Ma['Lin.
Parmi les savants qui se sont occupés de c.es
questions d'hygiène des villes, il en est qui pl'éfèrent les eaux de sources aux eaux coumnte . et
d'auLres, au contraire, comme M. Aristide Dumont,
qui se déclaI'ent fl'anchement partisans de l'usage
général de l'eau des rivières.
d~
. Nous sommes de ces clerniel's, pour ce qui est
r alimentation de Vich·y.
Examinons donc les opinions de nos adversaires, et cherchons un peu, si les reproches faits
aux caux courantes en générul, peuvent s'adl'esser
aussi bien il l'Allier) qu'à la Seine ou ft la Tamise,
par exemple.
Nouslisons dans un Précis d'hYflifme ries villes
�LES EAUX DOUCES DE VICH Y
de M, Fons, ngrivos, los lignes suivanles:
« Très- oxigénées , ne co nLenant gu \ 1'0 que Ogr'15
à Os-r'20 do sels pal' litre, ces eallX, n'onL contre el« le" qne leur apti tude à se troubler, et leur incon« s tan ce de LempératuJ'e, qni les l'e nd chaudes l'ét6,
oc et froid es l'hiYel'.
« Mai s, il y a quelque chose de plus grave à leul'
« l'epl'o chel': c'est la quantité de maLièl'es organiques
« el même de pro luits Loxiques que les villes y déC< versent.
« A COllp sùr, une ville qui es Lassise sur IIne l'i « vièI' , clans un end roit peu éloigné de sa SOlll'CC ,
« et jlli n'a en amont, ni c1 es industri es éco ulalll
« leu l's eau x dans la l'i"i ère, ni des cenlres consid écr l'able s de population, peut puiser l'cau dont ell e a
« besoin, un peu au-dessus de son nivoau, et elle'
« trouve là toutes garanties et toutes facilités, Mai s,
\( les choses ne se présentent pas ainsi: les villes onL
« pris la mauvaise habitude de se se rvÏl' de loms
( J1 euyes en gllise cl'égoùts, et, celles qui so nt en aval
(C r eço ivent le, déjections des cil és plus l'approchées
« de la SOlll'ce. Et, de là, une pollution qui ll on-seule« ment préjudicie à la qualite potable de ces eallX,
« mai s qui fait des rivièl'es e t dll limon qu'elles d (C po en t sur leurs bords, autant de foyers d'élabora( tion miasmatiqu e, D
\~
M. Belgeand formulo ninsi les mêmes conclusions:
« Les eaux des g'l'Undes l'ivièl'e, ne son l" génél'a-
« lemen l, pas incruslantes, et ne développent point la
« formation de lubcl'cu l s fCl'l'ugineux dan les con-
« duit s; c'esl donc un avan ta ge qu'elles pl'ésa nlent
«
SU l'
hfgénéra lité des aliX de so1ll'ccs. Les eaux de
« rivières ne , ont ni malsaines, ni désagréables, 100's-
« qu'elles ne 'ont point so uill ées pm' les c1é,jecLions
« des vi lles , ou lorsq ll' lles n'onl pns trrtveI'sé des
« couches gypseuses,
« Mais, au voisinag des grandes villes, ces eaux
« so nt tOUjOUl'S cOl'rompues pal' des détritus organi« que .. de la nature la plus l'épugnante, e t, depui s
~ qu elqu es ann6es, cel Le COl'l'upLion s'accroi t rapide« ment, »
�LES
EAUX DOUCES DE VICHY
15
Nous poul'l'ions, de même, ciler l'opinion de
rlix hygiénistes; tous concluel'aient que les aux
ùe ri\"ières sont excellenles, 101' qu'elles ne sont
pas contaminées pal'l voi sinage des centl'es populeux cl induslriels.
[', \ ichy esL la pl'emière ville importante que
l'on rencontre sur le cours de l'Alliel' depuis a
sou l'CC .
CC ne sonL ni Issoil' , ni IJonl-du- hùteau, par
exemple, qui pelvn~
nuil'e il la qualité de l'cau de
colte l'ivièee; d'autre pal't, son. eul afTluenl impOI'lant est la DOI'e, qui l'eçoil elle-mêrne ln Dul'olle . Thiers esl bâli SUl' cc ruisseau . Or, le principal usage que l'on fnil dans celle villn manufacLurièr , des caux courantes de cc petit LOl'l'enl,
c'est de s'en servil' comme force motrice.
Si toutefois l'on veut aclmeLLre que du fail seul
qu'elles ll'aversenL Thiers, les caux de ln Durolle
sont contaminées, nous répondrons (ru'il e t l'econnu ct admis, aujourd'hui, Ille, dans le - eaux
qui ont un écoulement rapide, comme celles donL
nous padon J les maLiol'es organique soluble , les
seLlles ft redouter, sc détruisent en Lotalilé . Quant
aux malières ol'ganiques in lubIes, on pourra
toujours les isoler nu moyen d'un flltrage quelconque.
Vichy puise SOIl cau bien en amont de la bouche de son premier égoût; il n'est pas de reflux,
même celui qui provient du barrage, qui puisse
faiee affluer les matières organiques ,jusqu'il hauteur de ln prise d'cau . L'Allier ne travel'se aucunc
couche gypseuse, ennn, pal' un tl'avail insignif1an L,
il esL facile d'alIel' puiser l'eau au milieu môme
du courant de la rivièl'e, au lieu de la prendl'c sur
le bord le l'endiguement.
Alors, l'opinion de J. Lefol't era vraie pour
Vichy; celle opinion, nous tenons à la citer:
CI.
« Les eaux couranLes puisees au large, loin des
gl'ands centres de populaLion, eL entre les deux épo-
�1(i
LES EAU X DO U C J~ S DE VIC Il y
« ques de,; basses oaux cie l'éLé e Lclos crues cie l'hivOl',
« sont considér 6es, à jusLo litre, comme les meillellres
« pOUl' la boisson e l; les différents llsages économ iqu es
« cL indu triels; si elles n'ont pas la fraielleut' cles
« eaux do sources, elles
(( ni èl'es , n
plus aérées que ces deJ'-
~ont
ANALYSE DE L'EAU DE L'ALLIER
(1)
Cette eau marque 3°5 à l'hydl'oLimèLt'e. Ce
chiffre, que nous avons tl'ouvé clans nos analJ'se ,
est le même que celui qui est indiqué dans les
livl'es spéciaux (DictioJllwil'e d'Er. Bmldl'imont,
Clc7l1del, Chin)ic de J. Lefort, cir. , cIe.)
Pour faire saisit' à l'espl'it de tous, le degl'é de
pureté indiqué par ce titre hydrotimé trique, il. uflit de rappeler que les enux de pluie, qui sont emploJ"ées par beaucoup, comme eaux distillées, donnent ft l'anal;"se hydrotim '·trique, le mème chilTI'e
que l' eau de l'Alliet'. Du l'es Le, celle-ci, Ll'aitée pal'
l'azotate de bnryte, ne fournil nucun l)l'écipité :
none point de su lfate; l'azotate d'al'gent y fait naîLre à la longue un légel' louche, ce qui indiCfl1e
s ulemenL des lraces de clllOl'Ul'e. l [li' l'ébullitioll,
elle ne e Lrouble pns, ellc cui t facilemen LIes
légum s, et chacun sait combien elle est propl'e au
lavage du lin ge de toute sorte . Somme tuute, celte
eau est potable en Lous points.
Il J'esLe ft rechel'cher . i ln quantité cles maLières
oJ'g:miques qu'elle Lient aujoul'd'hui en suspension
ùu en di soluLion, est a sez considénlble pour
qu'on ,doive la rejeler de l'alimentaLion, comme
eau insalubre.
A ce suje l, nous l'apI e11e1'ons, loul cl'abol'd, un
pl'incipe d'hJ"g'iène qui veuL qu'une eau saiL con:,;jd 'rée comme salubt'e, 101's lue les pOpll l::t tian.
qui en font usage depuis long lemps, SO li 1. nines,
vigoUl'euses, et sans maladies spéciales. 01', COI11) ien de gens, à Vichy, ne boiven t seulement que
(1) L ' ~u
Pont.
tlnalysoie u élu pl'
i s~
Il la borne-fontaino ct la rue du
�LE~
J,AUX DOUCgS DE VICHY
17
de l'eau de l'Allier. Nous n'avons jamais eutendu
di 1'0 que quelques-uns le nos conci loyens se soieut
plaints encore, d'avoir conll'acté une maladie
en buvant l'eau cles borne -fontaines . Au reste,
le titl'age des matières ol'g'anique' au moyen de ln
la solution de pel'manganale de pota se, nous permet d'aff1l'nlel' que l'eau de la rivièl'e, lui ée dans
le canal d'a piralion qui joinlles pomI cs:\ l'Alliel"
en contient relativement as. el. peu pour que, mêm
au point de yue hygiénique, on ne puisse avoir aucune crainte. Ce que l'on y renconll'e en plus
grande {uantit', ce sont des dépôts terreux qui,
lorsque le COUI'ant est trop rapide, ont enlraînés
pal' l'eau clans les tuyaux ju qu'aux robinets de
sel vice.
L'examen microscopique, que nous avons pl'ntiqué d'apl'ès le pl'océclé de ouville, nous a pel' mis de caractériser, clan celle au:
10
2°
30
4°
GO
(j0
Spicute hispide do spongilc ;
'Infusoires
?
Pleuro igma nllenuatum
Mycellillm
?.
Il esl évident que l'on ne doit pa se conten1er, à Vichy surtout, d'une eau telle que celle qu'on
nous serl. Après f1ltration, l'eau d l'Allier sera
des plus salubl'es et des plu polables. Il t'aut donc
constl'uire au plus vile un f1ltre. Nous savon bien
que les pal'lisans du stéllu quo nous répondrons
qua chacun peut bien, s'il le veut, f1ltl'er son eau
chez lui. A ceux-Hl , nous di l'ons que le service des
eaux, dans une ville , doit être fait dans des conditions telles, que la population consomme l'eau
qui lui e t di tl'ibuée . dans l' 'lat où e1le sort des
fontaines publiques.
L'eau des conduites publiques doit donc être ,
el c'est pal' là que nous Iinil'OllS ce chapiLl'e, potable sans aucune préparation, c'est-à-clil'e fraîche,
�18
LES J;AUX DOUCI!:S DE VICHY
limpide, sans odeur ni saveur, sans mêlanges répugnants, en un mol, être agréable à boire. Il faut,
surtout, qu'elle soit salubre, ct propl'c à tous les
usages domestiques; notamment qu'elle cuise les
légumes ct dissolve le savon; la sécurité de la
distribution exige aussi qu'elle ne forme point de
dépôts cal'cail'es dans les conduites, et n'~
développe pas de tubercules f~ruginex.
L'eau de l'Allier filtrée, remplira toutes ces
condi tion s.
�III
DE LA FILTRATION DE L'EAU
L'eau de l'Allier, disll'ibuée actuellement à
Vichy, est chargée de débris terreux. En regardant, le maLin, SUI' une table de toilette, le fond
opaque d'un pot à eau, on est frappé de la quanti té de vase déposée.
Le repos d'une l)uit suffit pOUl' précipiter une
grande partie (mais non la totalité) des débris 01'ganiques. Si donc, le réservoit' dos Garets comportait trois compartiments assez grands pOUl' subvenir chacun au service d'un j oue, et, qu'on les
mît l' uN. après l'autre, au service du rempli. sage
et de distribution, l'cau aJlant .le tomps de reposer, se débarrasserait de la maj eure partie des
détl'itus vaseux: En la prenant à un ou deux décimètres du fond, on dis tribueeait un liquide relativement limpide. Une bonde et un courant d'eau
permettraient de neLLoyer facilement le réservoir
qui- viendrai t de servir.
L'eau distribu6e à Vichy est mêmo tel'reuse,
alors quo l'Allier paraît limpide. En exami nant le
canal qui mène l'eau de la riviél'o au puisal'd des
machines, on voit qu'il traverse le sol vaseux
d'une ancienne boire, et, en soulevant la plaque
de tôle qui ferme le regard, on est frappe de la
vitesse de l'eau, et de la quantit6 de débris qu'olle
entraîne. 01', il est reconnu qu'à la vitesse tl'ès-
�20
LES EAU X DO U CES DE VIC Il y
faible de Olll10 à Om15 par seconde, l'eau cntL'aîne
le lit terreux des canaux; il plus forte raison al'fouille-l-elle l'ancien fond vaseux d'une haire el,
si le canal qui l'amène n'offre pas des parois étanches, elle se charge de matières terreuses tout le
long de son passage: C'est probablement ce qui a
lieu. De plus, l'ouverture de ce canal dans le
perré, est fermée par une gl'ille à larges mailles,
devan t laquelle s' arrê ten t et l'es ten t, quan ti té de
débris qui pourrissent et souillent l'eau . Si cette
ouverture débouchait clans le Dl de l'eau, elle seraiL
constamment lavée par le comant, et rien ne s'arrêterait à sa surface. En parant, et on peu t le
faire à peu de fl'ais, aux inconvénients cités, on
améliorerait très-sensiblement la quali té de l'eau
montée.
Le Conseil municipal aCLuel, juslement inquiet
de la saleté de l'eau distribuée à Vichy, a. parlé,
dans sa proclamaLion du 6 janvier 1881, de l'installaLion de filtres. Ils seront pL'obablement construits en môme temps que la pompe à feu sera
changée.
Deux moyens de filtration se présentent:
1°. - Filtre naturel. - Le; fond de la vallée
de l'Allier est sablonneux et perméable il l'eau. En
creusant, non loin de la rivière, dans les terrains
d'alluvion, un puits, on obtiendrait de l'eau parfaitemenL claire qu'on pourrait aspirer dil'ectemenl
avec la machine, et monter au réservoir des
Garels. C'esL là le principe des filtl'es naturels.
Au l}eu de creuser un puits , on creuse une
large tranchée, et on construit une galerie avec
deux murs de côté imperméables. L'eau sourd
alors du fond comme d'une source naturelle. On
voute celte galerie et on la recouvre de terre qu'on
sème de gazon. L'eau se conserve alors parfaitement; elle est toujours fraîche et limpide, eL la galerie filtrante fonctionne sans entretien. Dès que
la machine marche, le niveau baisse, puis devient
�LES BA UX
nou CES
21
DE VICHY
stationnail'e; l'équilibl'e s'établit, et l'eau qui
sourd du fond, remplace celle que puise la pompe.
On compte que 1 métre carré de galerie fourni t
pal' 24 heures, G mètres cubes d'eau.
Une galel'ie fillrante ainsi construite, ne serait
pas seulement alimentée par l'Allier. La pluie qui
tombe sur les coteaux voisins pénètre clans les
terres, el il se forme une nappe souterraine qui
coule lentement vel'S la vallée. Celte eau alimenterai t principalement le puisard; descendant
cles cot aux calcaires, chargée de sols de chaux,
son mélango avec un peu d'eau de l'Allier ne donnel'ai l pl'obablement qu'une eau dure, cruc, moi ns
mauvaise que celle de la Fonlfiolant ou des puits de
Vichy, mais encore ll'op incrustante pour le :sel'vice. Comme exemple:
A Lyon, l'eau du Rhone marquanl à
l'hydrolimLèl'e. . . . .. ..... . .... ....
Celle de la galerie tilLrunle mnrquait...
Celle d'un puil du voisinage.. .... .
A Nevers, l'eau de la Loire. . . ,. . . ..
Celle donnée pal' la machino .........
A Blois, l'eau de la Loire.. . . .. .....
Cello d'une galerie HUranLe ........ ,
16"
180
24 0
70
24°
70
14 0
\. Vichy, on court de plus, grand ri sque de
voit· jaillit, l'eau minérale dans la galerie Hltrante.
Le mélange minéralisé qui en résulterait, donnerait une cau complètement impropre aux usages
domestiques.
Pour ces cleux raisons, nous croyons impossible l'éLablissement cl'un Oltl'e naturel.
2°. - Filtre artiRciei. - Il so compose essentiellement d'un réservoir ù double fond dont la
pm'Lie supérieure renferme du sable. L'eau à 1lltre!', amenée sur ce sable, le Ll'averse lentement,
y dépose la plus grande partie de la vase qu'elle
contient, el Lombe clarifiée dans le double fond
où lrt puisenL les pompes.
Le filtre de Dunkerque, 1 al' exemple: est un
�:2:2
LES EAU X li 0 U C E ~
D E V [ CH y
bassin étanche sur le radier duquel son t posées de
champ, des briques espacées de Om03. Ces bl'iques
suppol'tent des cart'eaux en ciment de Om27 de
coté SUl' Om03 de hautem, percées chacun de 545
tl'OUS de 0 111 0025 de diamètre.
Sur ce double fond sont posées:
.
!
omi5l
Galets .....
10 Couche
suppol'L E~scar
b"ll
0m15 Om30
"
1 es.
0
2 Couche fil Ll'un Le . Sable ............. 0111 20
Om50
Le filtre est chargé d'une hautem d'eau de
Om80 en moyenne. Il se compose de quatre compartiments, dont tl'ois sont en service, pendant que
le quatrième est soumis à l'opél'alion du nettoyage.
Un pareil système pomrait très-bien être établi à Vichy. Comptant sur un rendement cie 6
mètres cubes d'eau par '12 heures et par mètre de
surface de HUre, Oll trouve que pour obtenir 2,000
mètres cubes d'eau, il faudrait une surface de
333 mètres carrés.
Il y aurait donc lieu de cons tl'llire, entre le
pené de la rivière et le bâtiment des machines,
un bassin divisé en 4 compartiments de 120 mètres chacun, ct dont le radier sel'ait Ile 1 m50 en
contre-bas de l'étiage.
Pour nettoyer un bassin de filtrage, on fet'me
les vannes d'amenée et d'écoulement, et, introduisant l'eau au-dessous du filtl'e, on produit un
courant debas en haut qui lave le sable ct enll'alne
toutes les impmetés; un c1ével'soir de surface et
une petite pompe rejeltent l'eau sale dans la rivièt'e.
Pom faciliter l'opération, s'il est nécessail'e, on
ratisse le sable du filtre. Deux ou trois fois par
an, on remplace, sur une épaisseul' de deux centimètl'es, la couche supérieme du sable rrui retient
toutes les impuretés.
Les inconvénients des grands filtres artificiels
TOTAL ••.•••..•
�LES EAUX DOUCES DE
VIClIY
ilS
sont nombreux: L'eau les tt'averse lentement et,
exposée à l'aÎl', s'échauffe ou se refroidit jusqu'à
congélalion ; elle devient dure, se dépouille des
gaz dissous, et le réservoit' d'air comprimé, placé
comme régulateur au bas de la conduite, ainsi que
nous le verrons plus loin, ne les lui rend qu'incomplètement. Enfin, le illtre ne retient que le
plus gl'os des matières vaseuses; il laisse passel'
les malièl'es organiques dissoutes dans l'eau, telles
que les urines, et, souvent il donne de l'eau louche
incomplètement clal'iflée.
Ayec des eaux chargées de limon, les pOl'es
de la couche supérieure de sable, sont vite obstl'ués; il faut alors augmenter la charge d'eau
SUl' le filtre, le ~able
se comprime et le débit diminue rapidement. On paee à cet inconvénient, en
établissant des bassins de dépôt où l'eau séjourne
et se débarrasse, par le repos, de la plus grande
par·tie de li\. vase entl'aînée; mais, le séjour prolongé de l'eau à l'air, l'échauffe, la corrompt ell
permettant aux ferments de se développer , et ce
système n'a jamais donné de bons résulLats,
Malgré tout, l'établissement d'un grand filtre
al'tificiel de 500 mètres carrés, pourrait se faire à
Vichy. Le illtre de Paisley, en Ecosse, qui a 660
mètl'es de supel'Ilcie, a coûté moins de 15,000 l'!'. :
Prenant cette dépense comme base, on voit que la
construction d'un tel établissement est très compatible avec les ressources de la ville.
Petits Filtres. - Nous n'en dirons que peu de
mots. La ville de Paris a établi, dans divers établissements, des fontaines-filtres de petit volume
(1 mètre cube) fonctionnant bien et débitant 4,000
litres à l'heure. Les particuliers insèrent, aujourd'hui, sUI' le tuyau d'arrivée de l'eau, des filtres il
compression fonctionnant d'une manière satisfaisante, et se nettoyant par une simple manœuvre
de robinets.
�24
LES EAU X DO U CES D E VIC H y
En l'ésumé, nolre opinion est que l'on doit établir ft Vichy un grand filLrc artificiel. Nous en estimons le prix ù 20 ou 2-,000 francs, y compris
les accessoires. Si, il la rigueur', on peut laisser
aux abonnés, aux ménages aisés, le soin de filtrer
leur eau, il faut absolument distribuer de l'eau
clarifiée à la masse des habitants trop pauvres
le luxe d'un filtre.
pour se pa~·el'
�IV
DU MOUVEMENT DE L'EAU DANS LES
TUYAUX
Avant d'étudier les différents ol'ganes de la
prise d'eau, nous croyons utile de dire quelques
mols du mouvement de l'eau dans les tuyaux.
-1 t
T
N
T- _
------------------ 1--_
Soit un réservoir A, où le niveau se maintient
constant, pl'olongé par une conduite MN , sur la<{uelle monte un tuyau B. Le robinet Tétant
fermé, l'eau s'élève dans le tuyau au niveau du
réservoÎl" en B. Qu'on ouvre le robinet T, l'eau
s'abaisse immédiatement en C. La pression en N
au lieu d'être NB n'est plus que NC, il y a une
pel'te de chargo C qui peut être calculée. Elle
est duo presque tout entière au fl'oLtement de l'eau
�26
LI;;S EAUX D ou CES DI;; VICHY
dans la conduite et on a très-approximativement
Be = MN
b u'
r
ou P = L ~
r
p, perte de charge totale;
L, longueul' de la conduite en mètres;
b, coefficient donné par l'expérience, légèrement variable avec chaque tuyau et difTél'ant peu de ~o
u, vitesse de l'eau dans la conduite, exprimée en
mètres pal' seconde;
l', r~yon
du tuyau de conduite en mètres;
D'autl'e pad, désignant pal' q, le débit à l'extrémité de la conduite, débit égal au produit <le
la section par la vitesse, on a :
q
l' ,
( ou
U -
=
3,14
fi
3,14 r'
u
l"
• _
U -
on en conclut p = L
€l'
9,86
l"
b
q'
-_
.9,86 r'
On voit que la perte de charge augmente avec
la longueur de la conduite, et en un inême point,
avec le débit de celte conduite. Elle diminue, au
contraire comme la cinquième puissance du rayon
et sel'ait 32 fois moins forte, si le diamètre était
doublé.
Les considérations pl'écédentes s'appliquent
très-bien à la distribution d'eau de Vichy. Dans
ce cas, l'eau ne s'écoule pas à l'ext!'émité de la
conduite, mais bien tout le long pal' une série de
branchements, c'est ce qu'on appelle le se l'vice de
route. Le calcul montre qu'alors la perte de charge
est le 1/ 3 de ce qu'elle serait, si le débit avait
lieu à l'ex trémité. Les conclusions précédentes
sont donc applicables.
Reprenant la formule:
Il
=
L
b
q'
9,86
rC
on voit que la pression de l'eau .... arie proportionnellement à L, et diminue à mesure qu'on s'éloigne du réservoir.
�LES E.\ U X DO U CE S DE VIC H y
i7
Cette pression varie aussi avec le débit. La nuit
ou l'hiver, le débit est nul, la pression est forte.
L'été, par une journée de forte chaleur, à 9 h. du
matin, heUt'c de la plus gTancle consommation, on
ouvre tous les robinets: l'eau affiue au l'ez-dechaussée, dans les quartiers rapprochés du réservoir, le débit devient fort, la perte de charge considérable, et la pression arrive à êlre insufhsanle
pour monler l'eau aux étages, ou l'amenei' dans ·
les quarliers éloignés.
A Vichy, le manque d'eau en été tient, nous
en sommes convaincu, beaucoup plus à ce que la
p.'ession est insuffisanle, qu'à ce que le réservoir
est vide.
La formule précédente donne une relation enLI'e L, p, Cf, r; on en déduit, pal' exemple, la
longueut' que peut avoir une conduite de rayon r,
pOUL' débiter un volume Cf, 11 son extrémité, avec
une perte de charge totale qui serait égale à p.
c'e ~-àdire
sous la pression p, dont on dispose.
On reut aussi résoudl'e le problème inverse.
Nous en avons faiL des applications au chapitre
\ïII, au cas d'un boyau d'incendie vissé sur une
bouche sous trottoir et alimentant une pompe.
Sero/ce de route. - Une conduite qui s'engage
dans une l'ue, livre des prises d'eau à gauche et à
droite de son parcours. Supposons ce service uniforme. L'eau, coulant avec vitesse au commencement de la conduite, se distribuol'U SUt' loute sa
longueur el arrivera fi. la fin avec une pression
ll'ès faible. La perle de charge, nous l'avons
dit plu haut, n'est que le '1 / 3 de ce qu'elle serait,
si tout le débit avait lieu il l'extrémité de la conduite, on a donc:
P = _ 1_ L b .ct.
3
9,aü
l"
Si la conduite a un faible diamètro pour un fort
débit, ~: est grand, et par suite, la perte de charge
�28
LES
EAUX DOUCES DE VICHY
considérable, et la pression faible. Si Lest gl'and,
il en est de même.
Pour toutes ces raisons, on ne devrait pas donner aux conduites de ville, un diamètre tl'Op petit; à Paris, on ne fait pas de conduites au-dessous
de Om1O.
Les tuyaux de Om06 ou 001 04 qui s'embranchen t
sur la conduite déjà faible (OmOS) du boulevarl
Victoria, ne pourront ,jamais bien alimenter des
rues longues ou populeuses. De même dans une
maison, un tuyau de petit diamètre ne peut suffire
ù trop de robinets. Lorsqu'on ouvre l'un deux, l'eau
jaillit abondamment, si on en OUVl'e un second,
l'écoulement se ralentit; si on vient à en ouvrir un
troisième, l'eau ne coule plus qu'avec une lenteur
fatigante. Tous ceux qui habitent des rues desservies par des tuyaux de pelit diamètre, ont sans
doute remarqué l'influence qu'exerçait, SUl' le ,jail·
lissement de l'eau, l'ouverture d'une ,borne-fontaine.
Vitesse de l'eau dans les tuyaux.- Les tuyaux
d'eau doivent être assez forts pour que la vitesse
ne soit que de quelques décimètl'es. Lorsqu'elle
dépasse ces limites, arrive à 2 mètres, par exemple, la fermeture brusque des robinets occasionne
des chocs dits eoups de hélio]', qui crèvent les
tuyaux et désorganisent les joints. Les robinets il
vis dont on se sert actuellement, ferment peu à
peu le passage de l'eau, évitent les coups de bélier' et constituent une véritable amélioration. D'autl'e part, la vitesse doit être assez forle pour entraînel' les boues vaseuses qui peuvent se dégoser
dans les tuyaux, et atteindre au moins 1 ou 2 décimètres.
Ecoulement de l'eau par les rohinets. - Reprenant la figure précédente, supposons qu'on ouvre un robinet en t, l'cau jaillit avec une certaine
[ori..\e, l'équilibre s'établit et le niveau baisse do C
en D dans le tuyau. Il Y a une nouvelle pel'te de
�LES EAUX DOU CES DE VI C IIY
29
charge CD due presque toul entière au fl'oltement
de l'cau dans le tuyau. On a donc
CD
Cf.
J' ,
=
Nt
b
0.86
q-
7
étant le débit et le rayon du tuyau.
Pour que l'cau coule convenablement, il faut
qu'il resle, SUl' le l'obinet , une hauteur 'd'cau Dl
de 4.0 il 50 centimè tres.
Ainsi done , l'eau mon le bien dans une maison
à la hauteur NC indiquée par la pl'ession, mais,
elle ne coule bien qu'à un niveau beaucoup plus
bas.
Pour que CD soit petit, il faut que Nl soit
pelit, c'est-à-dire que le robinet ne soit pas établi
à un élage trop élevé; que :L
: soit petit, c'est-àdire que le débit saiL faible et le rayon de la conduite assez grand; et, comme le débit ne doit pas
ètr'e au-dessous d' un certain minimun ('10 litt'es ou
un seau par 20 secondes) , comme on veut que
l'cau jailisse avec force , cette condition implique
que l'orifice du robinet sail étl'oit par l'appol't au
diamètre de la conduite.
Pertes de charge dilJerses. - Nous n'avons
tenu compte que de la perte de charge due au
froltement dans les conduites. Il y en a beaucoup
d'autres dues au passage de l'eau du réservai l'
dans la condui te principale, au passage d'un luyau
dans un, -de diamètre dif'fél'enl , aux coudes, aux
branchement. , e tc " taules sont négligeables devant la peete de charge due au frottement. C'est
généralement la seule dont on ait à s'occuper.
�v
DU RÉSERVOIR
L'eau arrive aux Garets, dans un résel'voir d'une
capacité d'environ 1,700 mètt'es cubes, quantité
bien insufnsante pour la consommation d'un jour
d'été. Le l'adier de ce réservoÏl' étant à la cote
277 .40, et la place de la Croix de léz lvjjssion à la
cote 261.20, ce qui fail 16m20 de différence de nivenu, on voit que ln hauteur d'eau dans le réservoir, hauteur qui peut atteindre 2 mètres, est une
fraction importante de la charge totale. Pour que
celte charge ou pression, ne devint pas trop faible,
il faudrait donc que le niveau de l'eau l'estât toujours élevé et variât peu, que, comme conséquence,
le réservoir présentùt une grande supel'ficie et,
que l'eau -envoyée par la machine, suffit à peu
près à la consommation courante, ce qui n'a pas
lieu aujour'd'hui.
D'aulre part, le réservoir doit pouvoir subvenir à la con 'ommalion d'un ou deux jours, pOUl'
assurer la clisll'Ïuution en cas d'avarie aux machines, et il faut le divisel' en compartiments indépendants qui permettent le nettoyage sans inlel','uption dans le service, En temps ordinaire, on
fail communiquel' ces compal'timenls, cc qui
augmente la surface de l'eau et rend son nivenu
moins variable.
�LES EAUX DOUCES DE VICHY
31
Il conviendrait d'avoir un réservoir deux fois
plus grand que celui qui existe actuellement.
Faut-il le doubler en lui en accolant un de
même dimension? Nous ne le pensons pas. Si on
se décide il ceLLe dépense, il faut en profiter pour
le construire sur un point plus élevé.
On le vena plus loin, chapitl'e VII, la pres.sion de l'eau dans les conduites, n'est pas suffisante; on l'augmentera en élevant le niveau du
réservoit': or il serait facile d'en construü'e un moi tié
en déblai, moitié en remblai, non loin de celui
exislant, et plus élevé de 5 mètl'es au moins.
Il conviendrait que ce réservoir, divisé en deux
ou trois compartiments, conLint au moins 4, il 5
mille mètl'es d'eau, avec une profondem de 2 mèlt'es il 2 m50, et eCtt, pal' conséquent, 2,000 mètl'es
de superficie. Il faut, de plus, qu'il soit voûté et
recouvert d'une couche de terre gazonnée, poU!'
maintenil' l'eau à l'abri des variations de la température i qu'il soit cependant en communication
avec l'air extérieur, mais, à l'abl'i de la lumière .
On établit quelquefois, sur les réservoirs, des
regards fermés par une épaisse plaque de verre,
qui ne laisse pénétrer qu'une lumière diffuse:
l'avantage est d'avoir l'intérieur du bassin éclairé
pour les travaux de nettoyage ou de réparation;
mais, avec une eau renfermant, malgt'é la filtraLion, des matières ol'ganiques azotées, qu'il est
impossible, dans bien des cas, de délruire complèLement, la lumière développe les germes cie fermenLation et contribue puissamment à la COrl'Uption du liquide. Il importe donc que l'éclairage soit
lt'ès-faible, et le réservoir actuel peut être critiqué
sous ce rapport.
Les divers comparl.imenls d'un i'éservoir communiquent entre eux avec une bûche d'arrivée et
une bonde de départ. n convient d'en établir le
radie!' légèrement concave, pour que toutes les
impuretés s'amassent dans le bas, et, de meUre les
�32
LES EAUX DOUCES DE VICHY
vannes de communicalion à un ou deux décimè'Lres au-dessus du fond, pour ne pas enlraîner clans
la concluile de clistl'ibution, le dépôt boueux qui
se forme .
La cons truction cl'un gmncl réservoir à comparliments coûterait, avec les accessoil'es, une
centaine de mille francs; on peut diminuer' celte
dépense en n'exéculant cl'abord qu'une padie c1es
lravaux, lout en se réservant le mO~
T en
d'ajouter
plus tard, autant de comparliments qu'il est nécessaire.
�VI
DE LA POMPE A FEU
11 faul pOUl' que l'eau de l'Allier, soit distribuée
dans Vichy, qu'elle soit montée au réservoir des
Garets par une machine élévaloire.
Cherchons quelle doit être ln force de celte machine pOUl' élever, en 12 heures de travail de jOUl',
les 2,000 mètre cubes nécessaires à la con som malion moyenne de la ville. Observons d'abord,
que ce mode régulier de lravail ne se réalisera pas
clans la pratique: en hiver, il n'y a que la populalion locale, et le hesoin d'eau est faible, la machine
ne marchera qu'un jour sur deux ou trois; en été
par les forles chaleurs el pendant la saison, la
consommation dépasse de benucoup la moyenne
précédente, et la machine y suppléera par un travail de nuit.
La différence de niveau est de 22m90 enlre
l'étiage de l'Alli el' el le radier du résel'voil" dont
la profondeur est de 2m: c'esl donc à 24 m90 que la
machine doit montel' l'eau. Il lui faut, de plus,
vaincre la perle de charge due au l'I'oltement de
l'eau dans les luyaux.
Or, en <1ppliqua'1L la fOl'mule du paragraphe précédent:
h
q'
P = L -9,8(j" -r"
dans laquelle q = 0,046, l' = 0,15, L = 350,
on ll'ouve : p = 1,05
3
�La machine aura donc à exercer un efforl capable de monler l'eau à 24,90
1,05 soit 26 mètres de haut.
2,000 mèlres cubes en 12 heures, représenlen t 46 li t.3 par seconde. Le travail de la pompe sera
alors de 46,3 x 26 = 1204 kiloO'rammèlres. En lui
supposant un rendement de 75 B/o, il faudra, pour
la faire marcher, un effort de 1204 x :~ - = 1604 kil ogrammelres,
.
1604 = 20
SOl't 75
.... ch evaux-vapeur.
+
La machine actionnant la pO]llpe sera probablement à un seul cylindre, à détente et à condensalion. Elle emploiera une partie de sa puissance à
faire marcher ses organes, et ne lr'ansmettra à la
pompe, que 70 % de son travail effectif. Si donc,
il faut sur J' arbre, une force réelle de 22 chevaux,
la machine aura une force nominale de 2?2 x
ou
32 chevaux.
En admettant qu'elle consomme 1 k '5 de houille
par cheval et par heure, elle brûle['a par jour
(12 x 32) x 1,5 = 5iG kilog . pOUL' monler 2,000
mètres d'eau, soit Ok'28 par mètre cube,
Les rendements pris pour base de ce calcul,
peuvent êtl'O atteints et même dépassés dans la
pratique, mais il est plus que probable qu'on restera au-dessous.
1:'
Ainsi, p.our les pompes employées à monter
l'eau des villes, on compte un rendement de 0,10
â 0,75, il va même jusqu'à 0,80 avec des instrumenls soignés et une élévation d'eau assez fOl'te.
Mais, si la pompo n'ost pas bien en tretenue, il se
déclaro dos fuites, los soupapes fonctionnent difficilement , l'air di.ssous dans l' eau se dégageanl il
chaque coup de pIston, res te accumulé clans le corps
de la pompe, et le rendement diminue' sensiblement. 11 en est de même pour la machine et pour
la quantité de houille brîdée.
Refaisanl le calcul en prenanl O,iO pour ren-
�LES l':AUX DOUCES DE
VICHY
35
dement des pompes, Of65 pOUl' celui de la machine,
et admettant qu'elle brûle 1k'8 de houille par cheval et par heure, ce qui constitue de bonnes conditions de marche, on arrive à une force nominale
de 35 chevaux et à une consommation de 756 kO
de chal'bon, soit 01<.38 par mètre d'eau montée.
Nous avons supposé, de plus, que: le réservoir était maintenu à son niveau actuel; si on
l'élevait de 5 mètres, le poids de houille brûlée
par mètre d'eau montée, serait de Ok46, et la
for:ce de la machine de 42 chevaux.
On voit qu'il faut, pour juger la qualité d'une
pompe à feu, non-seulement savoir quel poids de
houille brûle la machine par force de cheval et
par heure, mais encore connaître le rendement de
celle machine et celui de la pompe. C'est l'affaire
du constructeur de calculer ces différents rende ments. La ville qui achète une pompe à feu, la demande de force à élever dans le réservoir tant de
mètres cubes d'eau par jour, et le constructeur garantit une consommation maxima de tant de kilogrammes de charbon par mètre d'eau montée.
Il est facile de constater si la machine remplit
les conditions requises. Ajoutons, toutefois, qu'une
machine dirigée par un ingénieur soigneux pendant une courte expérience, et alimentée de charbon
choisi, donne des résultats que sont loin d'alleindre les premiers venus, chauffeur et mécanicien ,
avec de la houille ordinaire; mais qu'en revanche
le constructeur, pour être sûr d'obtenir le résultat
auquel il s'est engagé, donne généralement une
machine plus forte qu'il n'est nécessaire, et brûlant moins de combustible que le maximum {hé.
Connaissanl le poids de houille nécessaire pour
monter 1 mètre d'eau, le prix de la machine, sa
durée probable, et, par suite, la somme annuelle
destinée à l'amortissement et à l'entretien, il est
facile de calculer à combien revient le mètre cube
d'eau.
�:36
LES EAU X DO U CES 0 E VIC Il y
Les gl't\l1de villes mellent les ll'avaux au COIICOUI'S et les adjugent au consll'ucleul' qui fait le~
meilleul'es conditions. Rien n'empêcherait, il Vich~',
de melll'e en concurl'ence quelques maison
honol'ablemenl connues, comme les FUI'col, l'usine
dn CI'eusol, etc., ponr leU!' adjugel' les tl'tlYaux il
fait'e. Dû l-on payer les études pl'éliminnil'es, ce
serait de l'argent bien employé.
Il se pl'ésen le, clan le cas actuel, d s difficultés parliculièl'es : Il ne s'agit pas d'un lravail
complètement neuf à exéculer, mais, de lravaux
anciens à refaire pal' padies, cL fi ulilisel' le mieux
possible.
La pompe ù feu comprend trois padies:
1° La pomp unie à la machine;
2° Le chaudièl'es ou génératellrs de vapeur;
30 Les luyaux monlant l'eau de la pompe au rrservoir.
Nous allons examiner successivemenl ces lrois
poinls:
10 Machines. - Il exisle, aujoUl'd'hui, deux
machines avec pompe . La plus ancienne est horizontale, et doit êlre l'cm placée pat' une machine
neuve assez forte il elle sQule pour alimenter la
ville. La seconde, est une machine vCl'ticale à un cylindre el à détente spontanément variable. Les deux
pompes à piston plongeul' qu'elle actionne, sont
placées dan un sous-sol obscur d'accès peu commode; leur enll'elien est dil'llcile. Le cylindre n'a
ni enveloppe de vapeur pOUl' le r ;chaurfer pendant
la détenle, ni enveloppe isolanle en bois, pour le
protéger contl'e la perte de chaleul' par rayonnement. Aussi, celle machine con omme-l-elle beaucoup de YGpeu!', cl pal' suite de houille, pOUl' la
faible quantité d'euu qu'elle monte.
La nouvelle machine sel'a cel'lainement plus
perf'ectionn' e, louL en offt'ant un degré de implicité qui en pel'metle la conduite à un ouvrier ordinaire.
�LES EAUX DOUCES DE VICHY
37
Les meilleul'es que l'on constl'ui t aujoU\'d'hui, sont cel'lainement, celles diles de Co/'11 0 llélilles. Leur supél'iorilé tient à leuI' l1exibililé
de mouvements, et à la détente prolongée dont
on fait usage. Elles utilisent [l'ès-bien leu l' fOI'ce,
et consomment à peine 1 l,ilogr. d'excellente
bouille de roche anglaise par he me et par cheval.
Mais, elles coûtent cher, el leUl' emploi est surtout
avantageux pour de grande. fOl'ces.
Les machines or linaires ont un régula lem qui
agit soit sur la détente, soit sm la valye l'églant
l'admission' dela vapeU\'. Quandle:chauffeur néglige
son feu, la pression baisse; si lu détente est spontanément val'iable, la dUI'ée d'admission de la vapeUl' augmente, la machine continue à mfll'chel',
mais elle consomme plus de vapeur et il est difficile, pal' cela même, de ['eleve!' la pl'ession dans la
chaudièl'e; si le régulateur agit sur la valve, il
l'ouvl'e ; mais, la détente restant la même, la machine fOI'ce et marche plus lentement. Quand le
chauffeur faiL tl'OP de feu, la pres ion augmente;
si la détente est spontanément variable, lu consommation de vapeur diminue, et la pression croissant dans la chaudièl'e, la vapeur fuit par les soupapes et se perd; si le régulateur agit sur la valve ,
il étl'ungle le passage de 1[\ vapem' qui, par sui te,
perd de la pression sans donner de t1'avail utile.
Des inconvénients analogues se produisent, si le
tl'Uvail cie la machine, augmentant ou diminuant,
le chauffeul' ne l'ègle pas son feu en conséquence.
Les deux machines ont leurs avantages et
leurs inconvénients. En Angletel'l'e, la détente variable est peu admise pOUl' les m[\nufactures ; en
France, elle l'e::;[ en beaucoup d'endroits. Il y a
lieu de remUl'quel" dans le cas qui nous occupe.
que le ll'avail de la pompe est à peu près constant,
et qu'une val'intion de vitesse, si elle nuit au rendement, ne nuit pas à la qualité du tl'a\1<\il, comme
cela a lieu dan: cel'laines inclusll'ies. Nous croyons
�38
LBS
l';'\UX DOUCES DI!: VICHY
qu'alors il vaut mieux avoir un régulateur qui
agisse sur la valve d'admission de la vapeur.
Quoiqu'il en soit, tauLe variation dans la pression de la vapeur, amène au moins une perte dans
le rendement de la machine, dont les organes sont
conslruits pour marchel' au mieux avec une
vitesse et sous une pression données. Une perte
dans le rendement, entraîne une consommation
inutile de houille, et c'est ainsi qu'on peut dire
qu'un hon chauffeur est la meilleure économje
de combustible. 'Cela est si vrai, que, quand il
est possible d'évaluer simplement le travail de
la machine, on délivre au chauffeur et au mécanicien, une quanti té de charbon proportionnelle à
ce travail, et on leur laisse, comme bénéfice, ce
qu'ils ont économisé . C'est ainsi qu'on procède
dans les chemins de fer, et qu'on est arrivé à diminuer foclement le poids de houille que consommaient les 10comoLives. Malheureusement, ce
moyen n'est pas applicable à une pompe à feu,
mais la surveillance peut se faire aulrement,
comme nous le verrons au paragraphe suivant.
Nous avons dit plus haut, que la consommation d'eau, faible en hiver, est très-forte en élé.
Le travail de la machine est donc variable. Le
pl'incipal avanLage des machines da Cornouailles,
est de se prêLer parfaitement à cetLe val'iation de
tl'avail, tout en marchant constamment. Un appal'cil tt'ès siniple, la cataracte, permet de les régler
à cet effet. Avec des machines ordinaires, on peut
faire varier le travail, en faisant varier la pression de la vapeur ou la détente. Ce sont là de mauvais moyens qui diminuent de beaucoup le rendement. Il vaut mieux fail'c travailler la machine
irrégulièrement un jour sur deux ou trois en hiver, et jour et nuit en été.
Ayant la nouvelle machine, et gardant l'ancienne verticale, on aura double moteur, double
système de pompes, ce qui est excellent pour évi-
�LES EAU X DO U C B S li B VIC Il y
30
ter les intel'ruptions dans le service, en cas de
chômage ou d'avarie d'un des mécanismes. Enfin,
l'ancienne machine permettra de faire travailler
moins souvent la nouvelle, surtout en hiver et de
l'économiser; remarquons, en passant, qu'elle brûle
beaucoup de charbon, et que le prix du mètre cube
d'eau monté par elle, est relativement cher.
2° Chaudières. - Il existe actuellement deux
chaudières à bouilleurs, offrant chacune 1 mètre
carré de surface de gl'ille. L'une d'elles marche
seule à la fois, l'autre étant au nettoyage. La vapeul' est conduite à la machine par un simple
tuyau, que rien ne protége contre les pertes cie
chaleur. Ces chaudièl'es conviendront-elles pOUl'
la nouvelle machine? Leur surface de chauffe,
leur surface de grille sel'ont-elles sufflsantes?
La question est délicate à résoudre, et les avi::;
sont partagés sur les différentes manières d'utiliser les générateurs. Pour ne citer qu'un fait, les
parlent de
uns, partisans d'une combustion lent~,
brûler, à l'heure, 25 kilog. de houille par mètre
carré de surface de grille; les autres sont partisans de brûler 100 kilog. et plus. La combustion
lente est favoroble à l'effet produit par le combustible, mais, ilestdifficiled'obtenirun feu d'intensité
uniforme, et, comme il faut compter avec la négligence 'du chauffeur, beaucoup d'ingénieurs préfèrent la combustion active. M. Couche conseille de
brûler 70 kilog. par mètre carré de grille et par
heure. A ce compte, les chaudières actuelles seraient suffisantes.
Si l'on était partisan (le la combustion lente,
on 'pourrait construire une troisième chaudière
semblable aux autres, deux d'entr'elles étant en
service pendant que la troisième serait au nettoyage. Enfin, si ces chaudières étaient jugée'
. trop défectueuses, on en établirait de nouvelles.
soit à réchauffeurs latéraux, soit il foyer intérieur ,
du genre Cornouailles. Mais, nous doutons que
�40
LES KAUX DOUCES DE VICHY
l'économie de combustible qu'on réaliserait ainsi,
compensât l'amortissement du capital engagé.
Un chauffeur actif et intelligent, conduit son
feu de manière à maintenir la pression sensiblement constante dans la chaudière et, la machine
établi e pour celle pres ion, rend son maximum
d'effet utile. Tout se réduit donc ft une question
de conduite du feu; la fOl'l1lUle semble en être:
chargor pou ct SOllvent. 01', la pression est indiquée par l'aiguille du manomètre, et il serait à
désirer qu'on établît un appal'eil enregistreur gal'dant trace des mouvements de celle aiguille. Le
contl'ôle se ferait tout seul, et, le chauffeur le sachant, porterai t pal' rola même, plus d'attention à su
machine. Nous ne connaissons pas d' ndroit où
un tel contrôle soit installé, mais nous n'y voyons
qu'un pelit problème de mécanique, facile à résoudre.
3° Tuyaux d'ascension d'eau. - Le tuyau dans
lequel l'eau est re1'oulée jusqu'au résel'voÎl' des
Garets, a 001 30 de diamètre ct Ul1fl longueur de
350 mètre emil'on; son débit est de 2,000 mètre
cubes en 12 heures, ou de 46 litres à la seconde,
l'cau y prend une vitesse de Orn 64, et la perte de
charge SUI' 350 mètres, est de 1m05: Avec un
tuyau de Orn,;5 de diamèlre, cetle perte de charge
se réduirait ü Om15. Ce sOl'ait donc, en fait, à
1m05 - Om15, soit il 0"'90 de hauteur en moins,
que la macl1ine aurait à mùnler l' eau. Il suffirait
a10l's qu'elle ft'! t de 1./30 moins fode et moi ns
chèl'e ; la consommation de combustible diminuerait dans la mème proportion.
Etudions, ùe plus, le mouvement de l'eau au
sortir de la pompe. L'arDre de couche tomnant régulièl'ement, actionne le piston moteur clont la
vitesse, nulle au commencement de sa coul'se atteint un maximum au milieu, redevient nulle' à la
fin, et aillsi d suite. L'eau, dans la pompe, suit Je
mouvement du pi~ton
et, refoulée dans un tuyau
�LES EAUX DOUCES DE YlCIIY
41
relativement étroit, y COUl't avec une vitesse encore plus variable. Si elle allait ainsi jusqu'au réservoir des Garets} il se peoduirait, vu la grandeur
de la masse en mouvement, et l'irrégularité avec
laquelle l'eau est envoyée dans la conduite, une
sél'ie de chocs désastreux pour les appareils.
Pour y remédier, on place à la base du tuyau
ascendant, près de la pompe, un réservoir d'ail'
compl'imé S81'vant de régulateul', qui, à chaque
instant, emmagasine l'excès de travai l, ou comble
le déficit, de manièm à maintenir le mouvement
uniforme de l'eau dans la conduite. C'est une
gl'ande cloche en fonte qu'on alimente d'air d'une
manière continue pal' une pompe, car le gaz comprimé est sans cesse entraîné et dissous par le
courant liquide, sul'lout quand l'eau, ayant ' traversé un flllJ'e, s'y est dépouillée d'une paetie de
l'air qu'elle contient nalurellement.
Ce réservoir, tout en régulal'isant le mouvement de l'eau, ne fait que maintenir entre certaines limiles, l'écart de vitesse que lui imprime
la pompe. Les chocs sont diminués ct non
anéantis. La perte de travail qu'ils pl'oduisenl, dépend de la torce vivo de l'cau en mouvement;
pour la rendee faible, il faut diminuer la vitesse
moJ'enne de l'cau dans la conduite. On y arrive en
donnant au tuyau d'ascension un gl'and diamètre.
Nous estimons qu'un tuyau d'ascension d'eau
de 45 remplaçant le tuyau actuel de 30, donnerait
pour' la pompe un rendemenl supérieur de 5 0/ 0.
Un rendement de 5 % de la pompe correspond à
5 X -100
1 1 de 1a mach'me.
un tl'aVal'1 (1e 10(,"
70 ou ce""'1r;
On voit que le changement de tuyaux, toutes
chbses égales d'ailleurs, permetlmit de prendre
une machine de (3~
-&-) soit 10 % moins
forte et moins chère; et, par suite, de br'ùlet'
10 % en moins de houille. Un pareil changement
coûterait une gl'OSSC somme (15 à 20,000 francs),
+
�42
LES EAUX DOUCES DE VICHY
mais serait largement compensé par les avantages
qui en résulteraient.
Les quelques considérations qui précèdent,
montrent l'influence qu'ont, sur la machine, les
organes auxiliaires: chaudière et tuyau d'ascension d'eau.
En admettant qu'on les conserve dans leur état
actuel, on voit qu'avec une conduite d'ascension
d'eau de petit diamètre, la nouvelle machine à établit, devra être relativement forte, et que la chaudière restant la même, on consommera une grande
quantité de houille. Si on les change, on pourra
prendre une machine plus faible et consommer
moins de charbon.
Les avantages résultant de ce changement
compenseront-ils la dépense qu'il occasionnerait?
Nous croyons que non pour les chaudières, et que
oui pour la conduite d'eau allant de la machine au
réservoir des Garets. Il y aurait toulefois lieu,
sans changer les généraLeul's, de modifier quelques-unes de leurs parties accessoires.
�VII
DE LA CANALISATION
Nous allons étudier, dans ce chapitre, le
mouvement de l'oau dans los conduites existantes,
el chercher quelle est la pression en divers endroit::;
de Vichy.
La pression dans la conduite, est égale à la
différence de niveau entre le réservoir des Garets
et le point considéré, diminuée de la perle de
charge qui se calcule comme nous l'avons vu
page 26.
Celte perLe de charge est variable avec le débit
de la conduite: presque nulle la nuit ou pendant
l'hiver alo!'s que la consommation est faible, elle
est considérable pendant l'élé les jours de forte
chaleu!', alors qu'on fuit des a!'rosages fréquents ,
qu'on laisse Lous les robinets ouve!'ts et qu'on gaspille l'eau. Elle est encore variable avec les heures
de la journée; faible le malin, elle doit augmenter
jusqu'à 10 heures, alors qu'on a le plus besoin
d'eau pour les arrosages, le service des hôtels ;
diminuer jusqu'à '1 heure pendant le repos du déjeûner, grandir de nouveau jusqu'à 5 heures du
soir pour les motifs énumérés plus haut, et décroître de ce moment jusqu'à la nuit.
Si donc, la consommation un jour d'été, était
de 2,500 mètres cubes, ce qui représente en ' l~
�44
LES EAUX DOUCES DE VICHY
heures, un débit moyen de 46 litt'es par seconde,
on peut admeltl'e qu'an milieu du JOUI', ce débit
serait porlé ft 55 lill'es.
Cherchons la perte de charge pOUl' ce débil :
L'eau est amenée du rése!'voil' des Garels à la
croisée du Boulev:.lrd des Célestins et de la Route
de Nimes, par une conduite de 0 01 30 de cliamèll'e,
qui J sur tou t son pa!'cours ne clesse!'t que des
branchemenls insigniflanls, et a 850 mètl'es de long
environ. Appliquant la formule de la page 33, on
trouve que la perle de dHu'ge est de 3 83.
Au car!'efour pl'écilé, la conduiLe se divi. e :
Deux tuyaux de Om] 62 longent le Boulevard des
Célestins, nn t!'oisième de Om2'16 va jusqu'à la
Cl'oix-de-l::/-Mission, en suivant la RouLe de Nîmes. Cc demier, portant l'cau au centre de Vichy,
emmène bien, à lui seul, la moitié de la quanlité
qu'amène la conduile pl'incipale; son débit serait
donc de 28 li tres par seconde. Il a une longueur
de 440 mètres; s'il ne desservait aucun branchemenl, la perte de charge, il son extl'émité, serait
de 2 m64. Mais, ceLLe condni te dessert quelques
maisons riveraines, et un tuyau de Om08'1, qui
alimente une partie du vieux Vichy . La perte de
chal'ge est moins grande il son extrémi lé que celte
calculée: supposons-la diminuée de un huilième,
elle sel'a de 2 111 31.
La pel'le de chal'ge tolale à hauleur de la
Croix-dc-lii-ftfjssioll, es~
donc de 3m83
2m37 =
n
6 "H. Le réservoir ayant 1'"50 de hautem d'eau, le
niveau du liquide est à la cote 278"'90 ; la conduile
à la Croix-de-I"7-Mission étant à 1 Jll sous to 1'1'e ,
esl à la cole 260 m20: la différence de niveau est
de 18m70, La pression égale à ce nombre diminué
de la perte de charge, sera de 12m56.
Nous avons faille calcul précédent, en supposant une consommation d'eau Ll'ès-modérée. Uue
le débit, au lieu d'êlre de 55 litres à la seconde,
soit de 60, 65, 70 litres, la pre:sion dans la con10
+
�45
LES EAUX DoueRS Ug VICHY
duite, il hauteut' de la Croix-de-la-.VIissioll, ne
sera plus que de 1'1 m75, Om60 et 8m50,
On voit avec quelle rapidité elle baisse, à mesure que le débit ~ugment.
Du carrefour de la Cl'oix-dc-la-Missiol1, partent plusieurs conduites: deux de Om'l35 suivent ln.
rue de Nîmes et la rue du Cilsino ; deux de 0 '108
sui vent l'A venue de hl Gr'1l'C et la l'ue Cunin-Gn'd;zino, et une de 0,08lla l'ue do l'Ilôpital. La quantité d'cau qu'emmènent ces conduites, dépend des
branchements qu'elles desservent sur leur pal'cours et de la pente de la rue qu'elles suivent.
Ainsi, la conduite de la. 1'110 Cunin-Gridaine
peut emmenel' du cinquième au sixième de l'eau qui
un'ive il la Croix-de-la-Mission, soit 8 litres en
moyenne. Admettan t que cette .conduite distl'ibue
régulièl'ementl'eau SUl' tout son pal'cours, on trouve
qu'à hauteur de l'FIùlol des Bains, la porte de
charge est de 1 môO ; la diffél'el1ce de niveau enll'e
ce point et la Cl'oix-dc-la-Mis ion, compense et
au-delà, celte perle de charge.
Rue du Parc, l'cau an'ive pal' un tu~ ' au de
0 01 081 qui s'embranche SUL' la conduite de la rue
clu Casino; la perte de charge y est plus fOl'te que
du côté opposé, ct on peut admelLre en moyenne,
que la pression, l'ue du Péll'C, est q peu pl'è~
égale
il la pression à la Cl'oix-dc-hl-Mission.
Rue de PaPis il hauleur de la l'LW BcauparJunl,
l'cau peut arriver de deux manières, ou en suivant la l'oule do Nimos, cc qui est le chemin le
plus coul't, ou en suivant le bou!cvaIY! des CéJe tins, allant à la GLIl'C, et descendant ln l'ue de
Paris, route plus longue mais où il se pt'oclui t le
moins de perte de chal'ge. L'cau afflue du côté où
la pression est la plus forte, et tend, il chaque
instant, à établir' l'équilibre dans la conduite. Le
point considél'6 est à la colo 263"'84, plus haut
de 3 môi que la Plêlco do Iii Cl'oix-de-lil-Mission;
estimant la perte de cha1'lj'e à 'l'"3G , on voit que la
01
�46
LES EAU X DO U C ~ ~ 5 DE V TeH y
pression y est de 5m plus faible qu'à la Croix-dela-Mission.
Plus loin, dans les quartiei's hauts et éloignés,
la pression diminue encore. Pour la régularisei"
on fait communiquer entre eux, les divers tuyaux:
c'est ainsi qu'une conduite suivant le houleval'd
des Célestins, le hOlllevard Victoria et les quais,
enveloppe toute la canalisation qui sillonne Vichy.
Les considérations précédentes sont établies
dans le cas d'une consommation ordinaire un jour
d'été; alors, la pression étant de 12m 56 à la Croixde-la-Mission, oscillera autour de 12 mètres aux
environs du Parc. Mais, par un jour de chaleur,
avec une consommation exagél'ée, la perte de
charge deviendrait très forte dans les conduites
secondaires, et la pression touchant à la Croix-de1,7-.vIission à 11 m75, 9 m70 ou 8m58, ne serait aux
alentours, que de 10 à 6 mèLres. C'est ce qui arrive lorsqu'on gaspille l'eau, qu'on la laisse couler
à profusion: Dans les endroits rapprochés des conduites principales, elle jaillit à tous les étages;
l lus loin, elle n'arrive qu'au premier, puis au
rez-de-chaussée; enfin, dans les lieux les plus
éloignés, elle ne coule qu'avec lenteur, ou ne coule
même plus du tout.
Dans tous ces calculs, nous avons supposé le
réservoir plein d'eau; on voit que, malgré cela,
une partie de la ville peut être insuffisamment alimentée. Ajoutons que la hauteur d'eau baissant
sensiblement dans le réservoir avec une forte consommation, il y a encore là une cause de diminution de pression.
Une charge, même de 10 à 12 mètres dans la
conduite, n'est pas suffisante pour les besoins acLuels, il faut l'augmenter; on a, pour cela, deux
moyens. La charge dans la conduite étant égale à
sa différence de niveau avec le réservoir diminué
de la perle de charge, on peut ou 61ever le réservoir, ou rendr'e faible la perte de charge.
�LES E , ~UX
47
DOUCES DE VIGHY
Nous avons parlé, dans un chapître précédent, de l'exhaussement du réservoir. La formule
(p =
L 9,~6
-~ -)
montre l'influence du diamètre des conduites.
Nous nous contenterons de calculer ce que deviendrait, pour un même débit, la pression à la Cl"oixde-Ia-Mission, si on remplaçait les conduites actuelles de 0"'30 et 0 26,. par d'autres de Om46 et Om30.
01
Les résultats sont consignés dans le tableau
suivant:
DÉOlTToTAL
EN L ITIIES
-
l'AR SECONDE
40
50
55
60
65
70
DIAMÈTRE DES CONDUITES
O,tll; et 0,30
0,30 cl 0,26
1
Pression à la t!roix-de-Ia-Mi ss ion
16,62
13,62
12,56
11,75
9,70
8,50
18,22
18,03
17,89
17,70
17,42
17,16
On voit qu'en changeant les conduites, la pl'CSsion, qui est de 12 mètres les jours ordinaires
d'été, resterait toujours dans les environs de 17
mètres; si, avec cela, on éleyait le l'éservoie de 5
mètres , on aurait une charge de 17"'
5 = 22
mètres, presque le double de la charge actuelle ,
et on régulariserait la pression; c'est le résultat
qu'on doit chercher à obtenir.
+
111
Vitesse et perte de l'eau dans les conduites. -
L'eau doit avoir, dans la conduite, une vitesse
capable d'entraîner les dépôts boueux qui peuvent
se foemer; Om15 à 0"'20 suffisent amplement à cet
égard . Il con vient, d'autl'e part, de ne pas dépasser
ce chiffre , car la pel'te de chaq~;e
:
CP =
L b
t
U
r )
�48
LI';S EAUX IJOUr..,;S DE VICHY
augmente comme le caeeé de la vitesse u. Enfin,
le débit d'une conduite vaeiant constamment, il
y a production de chocs qui désorganisent les
joints et causent des fuites. Leur effet dépendant de la vitesse du liquide en mouvement, il
convient qu'elle soit la plus petite possible.
La vitesse, dans une conduite, est fonction du
débit et du carré du rayon. Il faut donc que le
rayon soit g'l'and pOUf' qu'elle soit faible .
Le tableau suivant indique les vitesses de l'eau
dans des conduites de diamètl'e différent, pour un
débit donné:
DÉBIT
I!:N Ll'l'nES
pur
SECONDE
D[AM
J ~rnE
VI'I' I,SS J,
de la
de
de lu
de
CONDUITE
L'EAU
CONDUITE
J... '}:::A U
40
55
0,30
20
28
33
10
6
0,216
G5
«\(
«~
((
C l(
0,135
0,108
0,57
0 ,80
0,9'1
0,54
0,77
0,91
0,70
0,65
D[AMI~'lRJ>
VITESSE
0,-16
0,25
0,33
««
0,40
0,30
0,28
0,39
««
0,47
~ «
O,ti\)
0,1G~
0,135 1 0,42
((
On voit combien, à Vichy, on diminuerait la
vitesse de l'cau et les inconvénients qui en résultent, en rem pInçant les conduites indiquées dans
la pl'emièl'e colonne, pal' celles indiquées dans la
seconde. _
Une des questions clont on doille plus sc préoccupee, c'est de la fuite d'cau pal' les joints des
conduites . Bien des effets concoueent il ln. de truction (le cos joints: l'nll' ralion chimique de la matière qui les compose (plomb, cuit' ou caoutchouc),
les trépidations du sol, qu'on n'évite ([ Il'impad'uitemenl en posa nt les tuyaux à 1mi0 sous tene ct,
ennn, les changements cio vitesse de l'enu qui occasionnent des chocs et cles coups de bélier.
�r. I ~ ~
1;; \ U X
IJ li U eE:-i
IJ 1;;
VIC Il y
"
9
Un trou de un millimètre calTé de sectioll sous
une pression moyenne de '12 mètres écou le, en
24 heures, de 800 à 900 litl'e d'eau, Or, les fui les
vont sans cesse en grandissant et laissent échapper une bien pIns gl'ande quantité de liquide. Une
partie de l'eau, qui peul-êtl'e considél':l.ble, e
perd donc inut1ilemenL de celte manière.
Lor'squa les conduites sont posée SUI' consoles
dans les égouts, on s'aperçoit de suite Lle la moindre perte; lorsqu'elles sont enterrées, on choisit la nuit, moment où la consommation est
presque nulle, pOUl' recherche!' les fuites . En fermant convenablement les robinets et ne laissanl
arriver l'eau que dans certains tuyaux, on voit si
cette pal' lie de la conduite laisse perdl'e l'eau; si
on reconnaît des fuites, elles doivent entl'aîner
des portes do charge; alors, appliquant un ma nomètre aux bornes-fontaines et bouches sous tl'Ol toit' que des ert le tuyau considéré, on étndie les
variations cle la pel'le de charge tout le long do son
parcours, et on limite la ection où se [l'ouve ln.
fuite d'eau. II ne resle plus qu'à déblaye l' la conduite fi. l'endroit lrouvé, et à en réparer les joints.
Une par'eillo recher'che devl'ail se faire à Vichy
tous les hivers, et nous sommes convaincu qu'elle
donnerait d'excellents résultats.
Inconvénients des conduites de petit diamètre.
- Sur les conduites établies pl·jmitivement à Vi chy, on a br:l.nché une sél·je de tuyaux de peti t
o.1, el 0"'06, pOUl' amener l'eau dans les
diamètl'e , om
quartiers nouvellement créés. Ces tuyaux ne pourl'ont jamais bien alimenter des rues lal'ges e t populeuses, Il faut, en effet , qu'une borne-fontaine
donne à peu près 1litl'ed'eau par seconde, et qu'un
robinet ol'Clinail'e laisse aussi couler l'eau avec "j tesse et en quanLité quand on l'ouvl'e : 01', une
conduite de Om04· avec une pression de 10 mèll'es
à son ol'igine, ne clébi ten t que 2 litres par seconde
à 50 mètres de distance; une conduite cie orn on,
�50
LES ~; JI li X DO" CES
n 10: VIC If y
dans les mêmes condi tions, ne débiterai t que 3 litres à '170 mètres, alimenterai à peine une bornefontaine et deux ou trois robinets assez l'appl'ochés,
ce qui est insuffisant. De plus, un litre de débit
donne à l'eau, dans une conduite de 0"'06, une
vitesse de Om35, et dans une conduite de Om04, une
vitesse de om80. La fermeture brusque d'un robinet diminue la vitesse de l'eau de ces quantités, el
donne un coup de b6liel' qui disjoint hl conduite.
Pour tous ces motifs, il convient de rejeter les
conduites trop étroites: A Paris, on n'admet pas
de diamètl'e au-dessous de om10, :i Vichy, on ne
devrait lèS prendre moindI'es de 0"'081.
Travaux a faire - Les conduites existantes,
sont trop faibles pour le débit qu'on leur demande,
l'eau y prend une grande vitesse, d'où il résulte
que la perte de charge est considérable, que la
pression se perd el que les chocs résulLant des
val'Ïations dans la consommation d'eau, ont des
effels pernicieux pOUl' les joints. En élevant le
niveau du réservoir, on renella pression plus l'orle
dans la conduite, JTlnis, on ne corrige p"s les inconvénients signalés. Il faudrait pour cela, au lieu
de la conduite d'amenée qui (\ 0"'30 de diamètre,
en meUre une de 0'"45 au moins; puis, relever les
tuyaux de distr'ibu tion, les remplacer successivement pal' ceux qui proviendraient du changemen t
de la conduite d'amenée et des relèvements successifs. Il y aurait donc lieu d'acheter 650 mèlres
de conduite en fonte de 0"'.',.5 de diamèlre el de
les poser, ' ce qui, :i 50 francs le mèlre courant,
représente une dépense de 62,500 francs; de relever et reposer au moius 3,000 mètres de canalisation intérieure, ce qui il 10 francs le mètre,
fait 30,000 francs. Ce sel'ail une dépen e d'au
moins cent mille francs pour la Ville.
En tout cas, il conviendrait de faire étudier un
nouveau plan de canalisation et de le suivre chaque fois qu'on ferai l une réparation ou qu'on poserait une condui Le.
�VIII
DES SERVICES
DE DJSTRIBUTION PUBLIQUE
Le service public à Vichy, comprend: les bOI'nes-fontaines, les bouches d'eau sous trottoir, el'
les fontaines monumentale, ,
Bornes-Fontaines. - On doit mettre l"eau à
la portée de tous, principalement dans les quartiel's habités pal' une population ouvrière. lL est
indispensable, pOUl' une bonne hygiène, de laver
fl'équemment les COllI'S, passages et dépendances
d'une maison d'habitation, et d'usel' de l'eau à peofusion pOUl' les ablutions corporelles et le nettoyage
du linge . Il faut donc que ln ménagère puisse,
sans trop de fatigue, se pl'ocul'er de l'eau en abondance, que les bornes-fontaines soient rapprochées
et aien t un fort débi l.
On les espace généralement de 100 à 150 mètres, et il convient qu'elles donnent au moins 100
litres pal' minute, cc qui permet de l'emplit, un
seau en quelques secondes, L'eau jaillit quand on
presse un bouton ou qu'on tourne 1111 robinet il
repoussoir. Dês qu'on cesse l'action de la main, la
fermeture se fait automatiquement et brusquement. Il en résulte un coup de bélier qui peut
détériorel' les conduites ,i elles sont de trop pelit
diam' tl'e.
�5'2
I.~;S
EA l' X IIOli C p,'; DE \' !CIl y
Bouches d'eau sous trottoir. - Ce sonL dcs
boîtes cn fonLe enco. Ll'ées daus la bordul'c cles LI'otLoirs . En les ouvrant, on meLft découvel'l un tuyau
de omO-i LCl'miné par' un pas-de-vis et fermé pal'
un robineL ù clet'. Elles servenL à dif1'érenLs usages,
:1 l'arl'osage des voies publique., nu lavage des
l'Llisseaux rt à l'nlirneutatinn cles pompes à incendie.
1 Arrosage des rues. - L'été, il fauL arroscr
ln voie publiquc pOU l' faiœ tomber la poussière et
l'nl'r-aîchir l'air, On peul visser SUI' la bouche
sous trottoir, un boyau Lerminé par une lance ct
pl'ojeter l'eau au loin sur la chaussée; c'est ainsi
que se fait le service pour certaines promenades
de Pal'is, ct que beaucoup de pUl'Licnliers nrrosent
Je devant de leul's maisons, On pl'éfère, et avec
raison, se servit' dans les rues de Vichy, de Lonneaux d'alTosage , On visse alors, sur les bouches
d'cau sous troLLoir, un boyau de cuir dont l'autre
exll'émiLé tombe dans la bonde du Lonneau, eL elles
servenL au remplissage.
2° Lavage des ruisseaux. -- Les rigoles longeant les Ll'oLloir recueillent les caux ménagères,
le:. eaux cle pluie, la boue cles t'ues et les détritus
de toute naLlu'e . Il esL impol'tant d'~ ' faire coulel'
un flot d'eau puee et de les laver pour cléLI'uire
le miasmes. Ce sel'vice esL inconnu à Vichy; les
rigoles sonL mal enLI'eLenues, l'emplies de mal'es
d'eau croupissante, et, la boue mclée SUl' la chaussée, el mise en las le long des LI'oLtoirs, reste
plusieurs joUl'S en exhalall t des odeurs puLl'ides ;
il faut un violent omge pOUl' tout nelloJ'el'.
En OIlVl'ant les bouches sous tl'oLt i l' l'cau
coule dan s le ruisseau, eL les habitants en' profilent pOUl' 10 lave!'. C'e 'l ce qui sc passe clans la
vieille ville, rue d'Alliel', où coule le trop-plein de
la fon laine dos 'l'l'ois Cornets .
Les bouches d'eau sous Il'olloir düi\'enl, natu rellement, êLI'e établies au sommel dos penles, et
les bouches d'6goulll.u poinl le plus bas.
0
�1.BS J~AUÀ
UOIJ~l:i
UE VICHY
5~1
Le sel'vice de la voirie, lei qu'il exisle aujoul'-
ri 'hui, est par tl'Op primi li f ; il ne se passe pas
d'unnée que les étrangers ne s!en plaignent, el,
quoique la Ville cherche l'économie, on devl'ai l
utiliser les bouches d'eau qui existent. H.i n ne
serait plus simple que de les faire OUVI'il' Irt lOUI'
Lle r61e par les employés. En lemp de séchel'esse,
on jellernit ainsi quelques goultes d'eau dans ces
cloaque., qui servent d'égouts, ct on purifierait la
voie publique des miasmes qui l'infeclent.
30 Service d'incendie. - 11 Y Ft deux moyens
d'amener l'eau nécessaire à une pompe d'incendie:
la chaîne, ou un bo~ ' au
communiquanl avec les
cond ui tes de la ville.
La chaîne est, uujourd'hui, difficile ou impos ·
ible à ol'gnnise)'; l'eau est gaspillée en majeur'e
t( pal'tie, n'ul'l'ive que pal' inlermittence ou pas du '
« lout, ct, pendant ces Lemps d'arrêt, l'incendie
« gagne; elle nécessite le concoul's d' ull grand
« nombl'e de citoyens, dévoués sans doute, mais
Œ bnlyants, inol'donnés, clont l'agglomération, en
Œ pamlysalll les manœuvres commanclées pal' le
« chef d'incendie, et l'action de la police, retal'de
« le moment de la victoire SUl' le fléau el favorise
« l'!ntrusion cles malfai leu)'s. ~ Ces quelques lignes' écrites ptU' le colonel Pal'is, des sapeul'spompiel's de Pal'is, (le feu }J. 134.) monll'ent qu'il
ne faut guèl'e compler sur les chaines.
Ce moyen écal'té, il reste l'emploi des boyaux
dévidoit'. Il n'existe pas, il Vichy, de bouches
spéciales d'incendie, c'est avec la bome-fontaine
ou la bouche sou tl'oLloi!', qu'on l'acco!'de une
gUI'niIUl'c prolongée pal' un long tuyau de 0 01 04,
qni amène direclement l'eau jusqu'à la pompe.
SUI'
Le débit du tuyau d'amenée devra donc èll'e
assez fort pour alimenter une pompe n° 3 modèle
dos Sapeurs- Pornpiel's de Paris, consomman t
215 lill'es ft la minute.
�54
r. J ~
S EAU X il 0 U CES il E VIC H \'
Nous avons vu page 26, qu'il existait la rela··
tion p = L 9,:6 - ; ~ ; elle peut s'écrire dans le cas
actuel
Cf
= 0,0044
VL
l'
En cherchant ce que devient le débit q, pour
des pressions p, à la bouche sous trottoir, el des
longueurs de boyau L données, on trouve les résulLats suivanls qui son t consignés dans ce tableau:
PRESSION
i
CON' ",un D' UN 'OY," D' ''''NÉ, DE 0"04 de
15
111
1
25
m
DJ ~ BLT
10'"
12
15
18
24
216
237
264
290
332
1
50'"
EN LI'rnE
166
190
205
224
257
119
'131
145
158
182
1
100'"
1
d; a.
150"'
PAn MINUTE
83
95
102
1'12
128
1
69
74
84
92
105
Nous ferons remarque!' qu'en admettant ces
débits comme ceux donnés pat' le boyau d'incendie,
on ne tient compte que de la perte le charge ùue
à l'écoulement de l'cau dans ce boyav, qu'on néglige celle clue au frottement dans la conduite
de la ville, la différence cie niveau existante
entre la bouche sous tl'ottoil' et la bâche de la
pompe. Malgré tout, on voit qu'avec une pression
de 18 mèll'es, on ne devrait pas donner plus de
25 mètres ,de longueur au tuyau d'amenée, pOUl'
tfu'il donnât suffisamment d'eau.
Le petit diamètr'e des boyaux et de la bouche
d'incendie est le plus gl'tmel obstacle à la grandeur
du débit. Ainsi, même avec une pression de 25
mètres, il faudrait donner au plus 40 mètres de
long à un tuyau de 0 04. pour avoir' 2'15 li tres à la
minute, tandis qu'avec un boyau de Om054, les
débits inscrits au tableau précédent, seraient dou··
blés; alors avec une pression de '16 mètres, on
01
�LES EAU X il 0 U C)% il 1:: VIC JI y
fi5
pourrait donner 100 mètl'es de long au boyau
d'amenée de l'eau . 01', il sel'ait désirablc d'arriver
au moins à ce résulta!, si on veu Lévi ter l'emploi des
chaînes . Avec des tuyaux de Om06 les débi t5 seraient triplés. A Paris, les bouches d'incendie ont
Om10 de diamètre, et la charge cst de plusieurs
atmosphères.
Quand un feu sc déclare, il peuL être indispensable de mettre deux ou trois pompes au moins
en bat lerie; au tan L que possible, on tourne les
robinets des conduites de manière à fail'e affluel'
Loute l'eau sur le lieu de l'incendie; malgré cela,
l'alimentation de plusieUl's pompcs, SUl' un tuyau
({Uelqllefois de petit diamèLI'e, occasionne des pertes de charge considél'Ubles, et il est probable que
mème à courte distance, il serait impossible de
subvenir convenablement à leurs besoins. Nous ne
ferons que signaler le fait; il faudrait, pOUl' l'emédier à cet étal de choses, augmenter la pression, le diamè tre des condui tes eL celui des bau
ches et boyaux d'incendie. Aujourd'hui, lors d'un
sinistl'c, on est forcé d'installel' une pompe pl'ès
de la bouche d'eau et de la manœuvrer pour alimenter celle qui combattrait dire 'tement le feu.
Fontaines monumentales . - Les fontaines
monumentales sont le plus bel Ol'l1ement des places
publiques. L'eaLl, s'élançant en gel'bes ou tombant
en nappes, rafraîchit l'air envif'onnant.
Ces l'ontaines sont trop rares à Vichy, qui est,
au moins l'été, une ville élégante; il semit utile
d'en établir pillsieul's, et notamment unc Place de
la Gal'e.
�IX
DE LA DISTRIBUTION PRIVÉE
L'eau est vondue aux habitants qui en font la
demande: on leut' permet d'établir sur la conduite
de la Ville, un branchemont particulier aboutissant à leur domicile. Les abonnements sont habitu ellement contl'actés pour une année, et se
renouvellent pal' tacite reconvention, ce qui a
l'avantage de permettre à la commune, liée pour
peu de temps par des marchés p:wticuliel's, do
change l' facilement son mode et ses tar'ifs do vente .
Le morIo do dûli vranco les oaux est détel'miné
selon les circonstances spéciales du SC l'vice qu'il
s'agit d'établir. Tl a lieu d'après l'un dos systèmes
suivants:
'1 Pal' écoulomen t déLerminé, constant, réglé
par un l'obinet de jauge dont los agents do la Ville
ont souls Ifl clef ;
2· Par estim::ttioll, à robinet libre.
Le promiol' ystème ost seul employé à Vichy.
Il offre de nombreux inconvénients.
Ainsi, avec une concession joumalièl'e d'ull
mètl'e cube, il faut cleux minutes et demie pour
obtenir un lili'e, soil une demi-heul'e pOUl' l'emplil'
un seau; l'abonné est donc forcé de recueillir l'eau
dans un réservoir et de l'y puiser au moment du
0
�L l!: S EAU X il 0 U C J;; 5 il J;; ,,[ C Il y
57
besoin. Elle est alol's soumise à loutes les variations atmosphél'iques: L'été, elle s'échauffe et
n'es t pl us dis teibuée que tiède; l'hi ver, elle gèle.
Si l'abonné veut jouir de la pl'ession, il est
obligé de placer le réservoir au haut de sa maison.
Les planchel's , les murs, chargés de cet énol'me
poids, doivent êlt'e bâtis ou consolidés en conséquence. Il faut double longueur de tuyaux pOUl'
montel' l'eau au réservoit' et la l'edescendre aux
étages inférieurs. On a double chance de voir se
déclarer des fuiles d'eau, et on e t conslamment
exposé à ce qu'une avarie ou un débordement du
réservoir inonde toute la maison. Sa vidange est
difficile, et il faut attendre longtemps avant qu'il
se remplisse à nouveau.
On règle le 1'0binet de jauge en supposant ln
constance du débit J ce qui suppose la constance de
la charge. Or, celte del'nièl'e chango à chaque
instant; le niveau du résel'voir des Gaeets baisse
pendant le JOUI', et les pertes de chal'ge dans les
conduites val'ient avec l'alimentation publique.
Aussi, le robinet donne·t-il trop d'eau pendant lu
llUit et pas assez pendant le joue, ce qui pl'ovoque
des réclamations incessantes de la p:ut dû l'abonné.
On y l'emédie en employant des appareils spéciaux
tels que la jauge piézométrique Chameroy.
Le senl avantage de ce système est d'assurer
une grande l'égulal'ité dans le service de distl'ibulion. Il empêche le gaspillage de l'eau dans
les maisons privées par les fOl'tes chaleUf's, de
sorte qu'en réglant ces jours-là le débit des fontaines p'ubliques, on évile les consommations exagérées qui tarissent le réservoir de Garets, et
occasionnent des perles de charge considérables
dans les conduites.
Il doit être maintenu dans les cas où on demande une 1'0l'le quantité d'eau, comme on le fait
pOUl' des bain ou un lavoil'. Un établissement do
bains, pal' exemple, remplit Loutes ses baignoil'e::;
�58
LES EAU X DO U CES U E VIC .H 'i
à l'heure iixée pour les séries; . s'il s'alimentait
directement SUl' la conduite de la Ville, il faudrait,
pour suffire à cette forte et brusque consomma Lion
d'eau, en priver tout le quartier avoisinant. La
fermeture simultanée, et sur le même point, d'un
grand nombl'e de gros robinets, occasionnerait un
coup de bélier qui disjoindrait rapidement les
tuyaux. Il est de toute nécessité, pour éviLer ces
accidenLs, d'interposer un réservoit' entre la conduite de la Ville et celle de l'établissement, et de
délivrer l'eau par écoulement constant à travers
un robinet de jauge.
Tel n'est pas le cas d'une habitaLion ordinait'e,
il conviendmit alors le délivre!' l'eau selon le
deuxième mode.
On estime la quantité nécessaire à l'abonné et,
partant de ce principe qu'il n'a aucun intérêt à
s'inonder, on lui permet de faire un branchemenL
particulier qui amène l'eau à son domicile, où il en
jouit en toute liberlé. Ce système est tout à l'avantage de l'habiLant. Un seul conduit mène l'eau li
tous les étages, et il sufi1t d'ouvrir un robinet pOUl'
qu'elle jaillisse fraîche et abondante. Dans le soussol, on insère sur le Luyau d'arrivée, un petit mtre
il compression, et tou Le l'eau qui se consomme
arrive clarinée.
Ce mode de distl'ibution donne lieu à abus de
la part de l'abonn·. Il impol'le d'en prévoir la répl'ession et mieux, de les prévenir. Un règlement
inter'diL à l'abonné de disposer, à quel Li Lt'e que ce
soi t, en faveur d'un tiers, de tout ou padie des
eaux qui lui sont fournies, el même du trop-plein.
Il doit les consacre t' uniquement aux usages
qu'il a indiqués, ne pas en consommer plus que le
volume réguliél'ement alloué, et se sel'vir seulement de robinets il repoussoit'.
Ces deux derniéres conditions, imposées à Paris
par le règlement de 1860, sont loin d'être obser-
�LE' EAUX DOUCI!;S
DE \ ICHY
30
vées. La dépense joumalière évaluée pour les
abonnés sur la base de :
30 litres pal' personne
75
- cheval
100 - voiture à quatre J'ou es
100 - boutique
3 - mèt. cal' . de couroujal'din
fut de beaucoup dépassée pendant l'été de 1881.
L'aclministl'ation con. lata que la plupart des
robinets, loin d'èlre à fermeture automatique, restaient constamment ouvet'ts, pendant le grandes
chaleurs. Paris fut sur le point de manquer d'eau.
Libel'té ne voulant pas dire licence, il faut limiter, dans une.i uste mesure, le deoit des abonnés
ct pouvoir, au besoin, empêcher une consommation exagérée. Le tuyau de branchement doit avoir
une grosseur proportionnelle à la quantité d'eau
allouée; ensuite, au moyen d'un robinet dont la
clef est entre les mains de l'administration, on
étrangle le pa sage de l'eau de manière à limiler
le débit.
L'administration municipale doit, cependant,
toujours veiller à ce que l'eau arrive limpide et
jaillisse de chaque robinet avec une force suffisante, bien que tous les ori!ices soient ouverts il
la rois . Celte condilion est loin d'être remplie il
Vichy, aussi, l'élé, l'eau n'arrive-l-elle pas.
Nous allons chercher la pression nécessaire
pOUl' fail'e monter l'cau à hauteur des combles
d'une maison à 3 étages:
La coocluite est enterrée de. . . . . . .. . '1'" llj)
Le sous-sol élevé cleo . . .. . . . .. .. . .. . Om 50
Hauteur du l'eJl:-de-chaussée. ,. . . . . .. 3m 80
»
1e,- étage ............. _.... . 3 m 30
»
2" étage . _ .... .. ......... . 3'" n»
,
3° étage ... . ............ . .. 2'" 90
»
du robinet au-dessus du plancher .•........ _....... . 1'" 10
Total. . . • .. 15m 60
�60
1. F. S
" Il
X 11 0 U C ],; "
D],; VIC Il y
Il faut donc que l'eau monle à 15 60 au-dessus de la conduite. Supposnnt qu'elle anive pal'
un tuyau de plomb de 0"'03 de diamètre et de 30
mètres de long, auquel on demande un débit de J
litre pal' seconde à son extrémité, débit indispensable pour que l'eau puisse couler en haul quand
01\ ouvre en même temps un robinet ù un étage
inférieUl', on voit que la perle de chal'ge est de
6 mètl'es. Il faut, de plus, qu'il reste une chuf'ge
de quelques décimètres, soit Om40 au-dessus du
robinet. La pl'ession dam; la conduile cIe la Ville,
6'" 0'''.10 ou de 22
devra donc ètre de '151\160
mètres.
Ce ne sel'ait donc pas trop l{ue d'avoir une
pression sernblable PIf/ce de la Cl'oix-de-h-Mission, sur la conduite principale. Nous avons vu
plus haut, les mOJTcns de l'obtenir; il faut élever
le réservoir des Gnr'cts et remplacel' les conduites
par d'autres de diamètre plus grand.
111
+ +
Ascenseurs. - La fatigu e et l'ennui que l'on
épl'ouve à monter aux étages. upél'ieUl's d'unhôLel,
fonl qn'on en loue les chambres pour un prix relativement minime. Ces inconvénients sonl évités pal'
l'emploi d'ascenscUl's mécaniques. On voit cie suite
quels aYantRges il 'Y auruit à pouvoit' en établil' il
Vichy. Ces npp:ueils trouvent ég alemJ~t
leur application comme monte-ch:wge communl ruant de,'
sous-sols au rez-de-chaussée.
Ils se composent d'un piston 'uI'monLé d' un
plateau porlant la clull'ge il soulever. L'eau de ln
Ville , illlI'oduile dans le corp. de pompe, soulèv
ce piston qui l'edesc ne! par son propI'e poids quand
on lai sse écouleI' le liquide. Tout se l'éduil clone à
une simple man uvre de l'obinets. L'appareil est
équilibr ' , de SOl' te que ln. résistance ne se compose
presque que de la chal'ge réelle à soulevel' et des
fl'oLtements.
Supposons nécessail'o une force ascensionnelle
de IlOO kilogl'. L'eau , ayant une force do Ok'1 pal'
�J. E S E .\ U X D 0 U CE S
IH: \' 1 C 11 y
(j 1
centimètre carré de slll'l'ace et pal' mètre de pl'ession, la sUl'face du piston, en centimètres cal'I'és,
devl'a êtl'e égale à 1,000 divisé pal' le nombre de
mètres de pression:
Pour iD m, de pres ion, le piston aura 0,23 de diam.
15
»
»
0, t \)
»
~1
»
0, W D
POUl' établir un ascenseur dans les cond i tion
existanles, on voit qu'il faudl'aÎl un piston d'un
diamètre énorme; l'cau devant remplacer son volume, et n'arrivant que pal' un tuyau relativement
étroit, le mouvement d'ascension seeait ll'ès-lent.
Les 00nduiLes de la Ville sont, de plus, cie fai ble dimension, la charge y varie constamment, il
en résulLerait que, les joul's de gl'ande consommation d'eau, l'ascenseur marchet'ail enCOl'e plus lentement, et s'arrètel'UÎl avant d'arriver il la hauteur
voulue.
Il est clone utile, si l'on veuL ' tahlir' ces appa l'ils à Vich J', d'augmenter la pression de l'eau et
le diamètl'e des conduites en ville.
�x
DES TRAVAUX A FA1RE
POUR LA DISTRIBUTION D'EAU
La distl'ÏbuLion d'eau de Vichy daLe de vin gt
ans. Créée en vue des besoins du moment , et eJl
prévoyance d'un accrois ement normal de la population ; elle es t apj oul'd'hui complètement insuf..
1isante par suite de }'ex ten ion inuLlendue qu 'a
prise Vichy. Il est évident qu e toutes les parties
le cette di tribution sont reliées entl'e elles et que,
modifiant l'une, on doit également changer' · les
:mtres, si ]'on Lienl à obtenil' un sel'vice rég ulier.
L'administration des P onts cl Ulimlssôes a
1 roposé de remeltre à la Ville le servi ce cles eaux,
con enlant à l'cmplacel' la plu s vi eille machine par
une plu s forle, et à donner pour fl'ai s d'enlretien ,
un e . omm e ann uene de 8, 000 fl'Ancs jusqu' en 1904 ,
année d'e-xpil'ution du bail de la Compagnie Fer ..
mière,
11 y aumit lieu de profiler de ce lle occnsion
pour refaire lous les organ s d ln di . ll'ibuti oll.
LI f Ull t, nou s l' avons di t, un e pompe ù feu neu ve
cnpable de monlel" en 12 lt ures de tl'avail , 2,000
mèll'es cLlbes d'au. En lai ssnnt le l'ésel'voir ù sa
place nctu elle t sans modifi el' les tuyaux d'a scension, il faudl 'ait une machine d'une force nominale
�LES BAI'X DOPCEf; Dl, VICllY
6;J
de 35 chevaux; mais, comme il convient d'élover
le réset'voil', la machine devrait êtt'e oloJ's de /~2
chevaux,
Il y a lieu d'examiner si les chaudières actuelles
doivenl ètre changées, ct si l'économie de combustible qui en résulterait, équivaut ü l'amortissement du capital ù dépenser,
Ces tm'vaux, nous l'admellrons, seraient faits
entièrement aux frais de l'Etat.
Pour clarifier l'eau, il faudrait construire un
filtre artificiel qui, uvee ses ace ssoire , pOlll'l'ait
coûter 20,000 ft'ancs.
La conduite d'ascension d'eau de la machine au
réservoit' devrait être remplacée pal' une de "/i6
de diamètre; la dépense en résullant semi L de
20,000 francs; mais, ce travail peut être ajoLlI'fi'.
Il fauclraitconstl'Uil'e unnouveau l"servoit' plus
élevé que l'ancien, clivisé en compUl'limenls el
d'une capacité totnie de quatre mille mèll'es cubes.
Cetle COnSll'llCtion coûteraü 100,000 francs. On
pourrait n'en faire immédiatement que la moitié
en ~ ' dépensant 60,000 fl'uncs, et remellre le l'esle
à une époque ultérieure.
Une grande partie de la c:malisalion devrnil
êll'e relevée et les tuyaux remplacés pal' d'autres
de dinmètres plus forts . On poulTait ne consacrer
cle uile, à ce travail, qu'une somme de 50,000
francs; poul'le faire complèlement, il coùterait au
moins '100 000 francs.
Enfin, il y aurait lieu de dépensel' 20,000 fl'ancs
à diverses améliorations dans le service des caux,
bornes-fontaines, bouches sous trottoir, fonluilles
monumentales, eL., et 20,000 autl'es fl'uncs il
élablir une conduite des Gal'ets au l'éseryoil' de
la Fontfiolant, et conslruit'e un bassin où s'efTccluerait le mélange des eaux.
Ln. dislribution d'eau doit être mocli(1ée ù pell
pl'ès complètemenl; seulem nL, si une partie des
°
�64
I.ES ~ : lUX
IIO l] eES 1lF: VICIlY
dopenses afféren les li la \ïlle ('l4.0,000 fl'ancs), doit
être faite imméd ia temen t, on peut en l'eme LLI'e un e
autre portion (130 ,000 fl'anes) à une époq ue ultérieure.
Il est indispensable, en tout cas, de faire éta blir le projet d'une nouvelle distribuLÏon d'eau , et
de suivre ce plan d'ensemble chaque fois qu'on ·
modifiera la canalisation actuelle, ou qu'on élabIÎl'[\
des conduites nouvelles .
- - - -........-+-- -
�XI
DU PRIX DE VENTE DE L'EAU
L'eau doil èlt'e mi e abondammenl il la portée
de tout le monde, livrée gr'al uitemenl aux fontaines
publiques el, moyennant l'étribulion, distl'ibuée il.
domicile aux pal'liculiel' qui en font la demande,
Cette rétribution peul ê tre calculée cie manièl'e à
subveni r aux frais que nécessi le le service des
eaux. Elle doit être le plus faible possible, pour
que personne n'hésite à se fail'e amener l'eau il
domicile;. assez forte, cependanl, pour que la Ville,
ne gaguan t l'ien SUI' la venle cle, caux, puisse équilibl'er son budget.
Cherchons donc quelles sel'aicn l es dépenses:
Une machine de 40 chevaux reut brûler '700
kilogl'. de charbon en 12 heUl'es, ou envi l'on 250
tonnes par an, qui, ft 25 fl'nncs la tonne, font
ü,250 francs,
Les. frais annuels du ,' ervice sel'aient aloI''; :
Combustibl ... .. ......... . G,250 l'...
Entretien du Illtl'e .. ....... . '1,o00 »
Traitement des employ' ... . G,OOO »
Entretien eL frais divers .. , .. '1 ,250 »
Total ... .. '15,000 fI'.
La Ville, consacl'ant un capital cl '140,000 fI'.
à l'aménagement de la distribulion d'au, poul'rait
�of)
U :S
EAU X il 0 Ur. i<: S 0 F. VIC H y
se libél'er par annuités de 1'1,200 francs, annuités
calculées à 80/ 0.
Les dépenses seraient clonc de 15,000 fI'.
11,200 fI'. soit 26,200 francs.
Les receUes se composeraient de 8,000 franc;;
donnés annuellement par le sel'vice des Ponts et
Chnussées, et du prix de 800 mètl'es cubes d'eau
envi l'on vendus à raison de 22 1'1'. 50 le mètre.
Si la Ville consaceait 270,000 fl'ancs Il l'aménagement de la clisll'ibution d'cau, faisait entl'el' en
ligne de compte les 60,000 fl'ancs que doit dépenser l'Etat, cc qui repl'ésente un capital de 330,000
francs ct une annuité de 26,400 francs à raison
de 8 0/0, le total des dér enses annuelles serait de
15,000 fI'. + 26,400 fr., soit de 4'1,400 francs.
Pour y faire face au moyen seulement de la
vente de 800 mètres cubes d'eau, il faudrait en
porter le prix à 51 1'1'. 75.
Dans les appréciations précédentes, nous
n'avons pas fail ligurel', comme dépenses, les annuités payées par la Ville pour amortissement de
l'emprunt contracté lors d l'établissement·primitif
de la prise d'eau.
n conviendrait donc, suivnnt la somme qu'on
dépenserait pour amélioration du service des eaux,
de fixer le prix du mètre cube entre 30 et 50
francs.
Ce prix, très élevé comparativement à celui
actuel qui' est de 15 fl'ancs, n'a cependan t rien
d'exagéré; ainsi, à Paris, le mètre d'eau se paye
annuellement 120 francs; à Nîmes, on a calculé
sur le prix de [l'. 40 le mètre, ce qui représente
une somme annuelle de 146 fl'ancs ; à Orléans, on
paye 73 francs.
L'eau se vend habituellement moins chel' quand
elle est destinée aux usages industriels, que quand
elle doit servir aux besoins domestiques. La distinction serait, :'1. Vichy, assez difftcile à faire. Il'
+
°
�LES E , ~UX
DOUCE S DF. VICHY
ô7
est plus simple de diminuer le prix du mètre cube,
quand le nombre concédé dépasse une quantité
fixée; c'est ce qui a lieu à Paris, jusqu'à 5 mètres,
on paye 120 francs le mètre; de 5 à 10 mètres, on
paye 100 francs, et ainsi de suite, sans que le prix
du mètre puisse être inférieur à 155 francs.
Nous avons vu précédemment que, s'il est
convenable de distribuer l'eau à robinet libre, il
faut employer le robinet de ,jauge pour desservir
des concessions importantes; on pomrait, dans ce
cas, diminuer le prix de venle, et, ce serait d'autant plus juste, que l'abonné qui a le libre usage
de l'eau, en consomme toujours plus que ce qui
lui est régulièrement alloué, faculLé que ne laisse
pas un robinet de jauge.
�XII
LES ÉGOUTS
« Les égouts sont la contre-partie des distributions d'eau; si l'hygiène publique et privée
fi exige qu'une eau pure et limpide soit mise à la
Il portée de tous et vienne à chaque instant disG. soudre ou diluer les gel'mes d'infection, elle veut
~ aussi que tous les produits impurs soient rapiG dement enlraînés loin des villes. ~
Ces quelques li gnes, extraites d'un ouvrage
spécial, nous dispenseron t d'expliquel' pourquoi
nous avons cru devoiJ' donner une si grande place
dans notre travail, à un chapitre traitant une question si importanLe et si dinlcile à résoudl'e, que
celle du réseau d'égouts d'une ville telle qlle
Vichy.
Le Vichy souterrain peut se divisel' on deux
parties ·lJién distinctes; il comprend: 1 () Les galeries qui sel'vent à l'exploitation des source. minél'ales; 2" les égouts propremenL dits.
Il est vident, a priori, que la Villo no peut
se servir des premières pour y jeter ses boues, ses
eaux ménagères, ote. Ll impOl'te quo l'on puisse
libremen l circuler il toul instant dans le sous-sol
de la région des sou l'ce ; il faul aussi que 110S
eaux thermales soient à ]'abl'j de taule infection.
Nous ne nous occupol'ons donc pas, pOUI' ces l'ai«
�LES E .\UX DOUCES
Dr~
VICHY
69
sons, des conduites souterraines qui, partant de la
Pastillerje, s'étendent d'un côté jusqu'à Jn. source
Lucas, et de l'autl'e jusqu'il. celle ùe l'Hôpital en
tl'aversant le Pal'c.
ujoUl'd'hui, Vichy ne possède que quelques
égouts, bien insignifIants selon nous, pOUl' a sainil'
comme elle deYrai t l'être, une 1ation thermale telle
que la nôtre. Lo plu. important de tous, et que pour
cela on pOLll'['aitappeler le geanù collecteul', pad du
Parc des Célestins, suit le boulevard du méme
nom, 1::1. 1'lW Sévigné, le BOlllev:ml do J'IIôLel de
VjJlo, le Boulev;/I'd N:/tionc/l, la l'ue R::/lnbert et
va se jeter dans l'Alliel', en aval du barrage.
Il reçoit SUl' son parcoue. : 10 l'égout qui vient
du croisement de la Rue d'AJJjc/' et de la Place
de la MéIl'jne ; 2" celui qui part de la Cl'oix-de-laMission ct. descenclla Rue du Casino; 30 le f'Uisseau de Hosièl'es qui, sur sa route, reçoit luimême l'égout de la Rue de lVimes (partie compl'ise entre le Chilte<711-d'Eélu ét la Cl'oix-de-IaMission) et celui de la Rue Cunin-Gridaine; 4°
enfin, les eaux de la Compagnie Fermière par
l'égout de lù Ruc Lucas .
Un second égout principal, construit en 1882,
longe le Boulevard des Célestins depuis la hauteur dujardin de l'IIôpital civil et vient se déversel'
dans l'Allier il quelques ma tres seulemen t de la
premièl'e boirc de l'ancien Pl'é Catchl11. Il sert de
collecteul' fi. l'égout de la Ruo dc la Chaume conslruit à la même époque .
EnOn, notons aussi l'égout du Chemin du
Roi, qui dessef't la partie Supél'ieul'e du Boulev.7rd
VicLoria, et tout ce nouveau quartier bâti SUI'
l'emplacement du Champ Capelet et limité aujoul'd'hui par la Ru!' cl'Als,,"ce.
Celte description rapide de ce qui existe à
l'heur'e actuelle, montre sufftsamment, sans plus
de commentaires, tout ce qu'il y a à fnire encore
pour doler Vichy d'un système complet d'égouts.
�70
LES EA UX DOUCES IlE VICHY
Nous avons souvent entendu demander qu'en été,
pal' exemple, on ouvrît chaque matin, dans tous
les quartiers, pendant une heure ou deux, quelques bouches d'eau, aTin que l'on puisse facilement
nettoyer les rues et boulevards.
Aujourd'hui, cela n'est pas possible, cal' dans
les régions les plus habitées, par suite les plus
malpropres, il est matériellement impossible d'expulser, par voie souterraine, les détritus et autres
matières infectantes dont on ne peut arrêter la production.
Lorsque l'on examine ce qui a été fait jusqu'à
ce jour, on en est à se demander quelle idée, quel
plan a dirigé les hommes qui ont ordonné de tels
travaux. Pourquoi choisir le Boulevard des Célestins, pat' exemple, pour y constl'uire un égout,
alors que des quartiers de l'importance de ceux de
la Gare et des rues adjacentes, en sont complètement dépourvus, alors que le ruisseau des Hosièl'es qui n'a pas de pente, et par conséquent pain t.
d'écoulement, est le seul collecteur qui puisse
recevoit' les eaux du Marché.
Quant au boyau souter1'c7in qui s'étend du
ChflteilU-d'Eau à la Ruc Cunin-Gl'idaine, et qui
n'a que 0 111 80 de haut, il est impossible d'y pénétrer; le nettoyage en est fort pénible, partant fort
coûteux; cela démontre sufûsamment la néce.' si té
de le démolir et de le reconstruire.
Il est, du l'es le, bien impossible aussi de rien
faire d'utile en procédant comme on l'a fait jusqu'à
ce jour. Il faut de taule nécessité, pour faire un
travail sérieux, toujours suivre un plan général
d'ensemble.
Ce plan est-il difficile à concevoir?
Apl'ès avoir étudié le l ivellemen t de Vichy,
nous croyons que l'on devrait exécuter ce travail
de la manière suivante:
Un collecteur principal large et haut proportionnellement à son importance, partirait de la
�LES l>AUX DOUCES DE VICHY
71
PùlCe de la Gëll'r, sui \Tait la Rue de Pal'is, la
Rue de Nimes jusqu'à la Ct'oix-de-Mission, la
Rue de l'Hô}JiLc1/, la Rue du Pont el viendl'ail déhouchel' dans celui qui existe déjà sous le Boulevc1]'C! de l'Hôtel de Ville. Il l'ecevraiL sur son
parcoUl's comme collatél'aux :
10 Aux QUiltl'e-Clwmins, un égout pal'tant de
la Gl:lCièl'o, descendant le Boulevard VictoJ'l</ el
la Rue de llLlilore ;
2 0 Un égout suivan t la Rile du Mëll'ché et desservant le Marché;
3 0 Un égout partant aussi de la Plaee de la
Gal'e, descendant l'A venuo de la 'Gare et venant
se jetel' dans le collecleur h hauteur de la Maison
Camp;
4" L'égout de la me de Nîmes, que l'on pourrait, comme nous l'avons dit, avantageusement
modinel' ;
. 50 Un dernier égout pal'lant de la Place d'AIlieI' et suivant la Rue d'Allie)'.
Il importerait aussi de poursuivre la construclion de l'égout du Boulevard des Célestins jusqu'à
la PùlCe de la Gal'e; un collaléml venanl du
Nouvel Hôtel-DieL! cl recevant le tl'op-plein des
eaux de la FonLÜolant, se jeltCl'ail dans ce demier
à hauleur de la Rue de ln Ch:wme; on supprimel'ait ainsi le ruisseau des Hosièl'es; l'égout de
la fluo Cunin-Gl'id:!ine sel'ait alol's continué jusqu'à la rue Lucas où il sc déverserait dans celui
qui suil cetle rue el qui, sans inconvénient, peul
bien servir à la Ville puisqu'il reçoit toutes les
eaux ' sales des établissements de bains.
Ennn, un égout parlanl de la Route de Cusset
suivl'ait l'A vonue Victoria, et viendmit se jeter
dans celui du Chemin du Roi.
Il serait facile, avec un pareil réseau, on le com
prend du resle) de faire desservir toutes les rues
avoisinantes par les égouts les plus rapprochés ;
�72
LES EAUX
DOUCES DE VICHY
des bouches, placées aux extrémités des Rues Dl'ic11017, ]),'1 c11e l', Cornil, Bcauparl:1l7t, Laprugne,
Cl'ozat, du Tom plo , Sornin, BU1'nol, ctc., etc ..
su fil l'Uient, assUl'émen t pOUl' assainir complèLemenL ces quartiers.
La somme ù dépenser serait assurément considérable.
Nous estimons il 200,(J00 fraTlcs le prix des
travaux qu'il resLe à faire.
Mais, notre système a cela de bon, c'est qu'il
permet de mettre plusieur' années a sa solution
complète. Que chaque année, Vichy sacrifie 20,000
t'rancs à ses égouts, dans dix ans, le plan général
que nou venons de décrire, sera complètement
terminé, et notre ville pourra alors rivaliser a..vec
les plus gl'andes villes.
Croit-on, par exemple, que Paris n'a mis qu'un
an pOUl' exécutel' la maçonnerie de ses 400 kilomètres de voies souterl'ainos? Imitons Paris, faisons tous les ans quelque chose, peu, si. nous ne
pouvons faire beaucoup, mais, agissons toujours
d'après un plan d'ensemble, et exécuLons-le partie
pal' partie.
Il nous l'este enCOl'e, avant de clore ce chapitre,
ft donnel' quelques explications sur la construction
et le fonctionnement des égouts.
Leur' but permet de poser le premier principe
de leur construclion : Destinés il emmener tout ce
qu'on y jette, boues, eaux ménagères, etc., elc.,
il faut qu'ils aient une pente suflh;ante et qu'ils
puissent facilement se nettoyer, c'est-à·dire qu'ils
soient uffisammenL hauls et larges pOUl' permellre
il un homme de s'y mouvoil' facilement. La pente
nécessail'e qu'on leul' donne est telle, que l'eau
maintienne toujours en suspension les substances
diluées, et ne les abandonne point en formant
des d' pôts qui nécessitel'aient de fl'équents et
dispendieux cUI'ages. Celte pente doit aussi être
�LES E.\ U X DO U CES DE" 1 C H y
73
suffisanle pour que l'eau soit enlraînée assez rapidement et ne séjourne pas plus d'une journée
dans les galeries. Il est démonteé qu'avec une pente
mi.nimum de Om0002, soit 011\20 par kilomètee, tou
ces résultats sont gl'andement aLteints.
Dans les l'ues de moins de 20 mètres de largeur, comme c'est le cas à Vichy, on ne construit
qu'un seul égout dans l'axe de la rue .
Si la pente est considérable, si elle dépasse 10
mètl'es pal' kilomètl'e, les égouts de petite section
sont toujours suffisants; dans les autres cas, lorsque la penle est faible, la détermination du type
se fait au moyen de la formule:
s
o
vm
0,8239
Dans laquelle :
S, est la surface du bassin en hectares;
0, l'aire de la section de l'égout en mètres carrés:
R =
~('
K étant le périmèll'e de la section 0 ;
l, la pente du radier en mètres pal' kilomètre.
Le fond de tout égout ne doit présentel' aucun
angle rentrant où les saletés poueraient s'accumuler et se déposel'; il doit êtl'e aussi arrondi et
revêtu d'un enduit imperméable en ciment qui
empêche toute inflltrulion.
Nous avons dit que la section d'un égout doit
être suffisante pour permeLLre le passage d'un
homme. Les collecteurs doivent être munis d'une
CUl1CttO bordée de trottoirs, le tout recouverl
d'une haute voûte; les égouts secondaires sont
...
ovoïdes.
Leur nettoyage peut se faire nD.lurellement ou
mécaniquement. On peut faire des ehassos d'eau
c'est-à-dire relenie une gl'ande quantité de liquide
à la partie supérieure de l'égout, et la lâcher d'un
seul coup; il s'établit un courant rapide qui en-
�74
LES EAUX DOU CES DI!; VICHY
traîne tous les dépôts. Nous noterons seulemen t
le procédé de la boule, et nous dirons qu'avec la
pente que l'on peut donner aux égouts de Vichy,
il suffira, dans le plus grand nombre des cas, d'y
,jeter le plus d'eau possible, pour n'avoir jamais à
les nettoyer mécaniquement.
Les égouts doivent être établis de telle sorte,
que le dessus de l'extrados se trouve à '1 mètre au
moins au-dessous de la chaussée.i . dans certains
cas et sur de pelites longueurs, ce minimum peul
descendre à Om,iQ.
A la partie supérieure des égouts, sont placées
des consoles qui supportenlles tuyaux de conduite
d'eau. On se sert alors, pour' les réunit" de joints
à bague. Quanl aux tuyaux de gaz, il ne fa!.!t jamais les placer dans les galeries souterraines, et,
si ceux-ci sont forcés de les lravel'ser, il convient
d'exiger qu'ils soient enveloppés d'un manchon en
fonLe d'une seule pièce, qui fasse saillie hol's des
parements exlél'ieurs de:; murs. La raison en est
que les fuites sont loujours nombreuses, et que le
mélange de l'air et du gaz d'éclairage est délétèl'e
et délonant.
L'odeur qui s'exhale sou ven t des bouches cl' égou l
provient, dans le· plus grand nombre des cas, des
branchemenls de bouches, et non de l'égout luimême. L'angle d'aval, à la jonction d'un branchement de bouche et d'un égout doit 6tre arrondi,
afin que les courants no se coupent pas à angle
droit. Au reslo, on combaltl'a loujours avec succès
l'odeur .putl'icle, désagréable et nuisible qui
s'échappe, en été smtout, llos égouts, en lem fournissant un afflux d'eau assez considérable.
Nous ' no dirons rien de l'épuration des eaux
d'égouts; Vichy n'est pas une ville assez importante pour qu'on puisse trouver un avantage quelconque à celle opél'ation.
�XIII
ALIMENTATION D'EAU
AU NOUVEL HOTEL-DIEU
La Commission administrative de l'Hospice de
Vichy, a décidé le déplacement de notl'e hôpital.
Nous ne saurions que trop la féliciter de n'avoir
pas hésité à entl'cpl'endre une pareille tâche, car,
il est inutile de rappeler que, dans l'hospice actuel, il est impossible d'aérer certaines salles de
malades, que les lits sont distants les uns des autres de moins d'un mètre; que ceetains services
(varioleux, femmes en couches, syphilitiques, etc.)
n'existenl pas et, qu'enfin, le nombee des lits est
trop restreint.
Il fallait donc, de toule nécessilé, reconstruire
de nouveaux bâtiments; nous le répétons, nous
ne pouvons que louer l'administration d'avoir résolu la question d'une façon radicale, et de transportel' en dehors de la. ville, sur un plateau bien
aél'é, dont le sous-sol calcaire ne laisse rien à désirer, ses malades, ses vieillards et ses orphelins.
Mais, en choisissant la Cl'oix-dcs-Relwrds
comme emplacement du nouvel IIôtel-Dieu, a-Ion bien réfléchi à l'alimenta lion d'eau de cet élablissement? Nous ne le Cl'oyons pas. En effet,
placé au-dessus du réservoir actuel de la Fon [Golan t,
à la même hauteur environ que le réservoir des
Garets, il sera impossible de faire monter na.turellement, l'eau nécessaire à celte alimentation à un
�76
LES EAUX DOUCES DE VICHY
second étage, ce qui est pOUl'tant de première
nécessité. Il est vl'ai qu'en allant capter les ources
cie la Jonchère situées dans la montagne du Vernet,
et, en établissant là, à un niveau assez élevé, un
résel'voir particulier, cette question serait toutà-fait résolue. Doit-on agir ainsi, ou, faut-il se
servÏl', au contraire, de l'eau de l'Allier, et la
montel' dans les bâtiments nouveaux à l'aide do
machines éléyatoll'es spéciales?
Etudions cette question:
Nous avons vu que l'eau de la Fontflolant,
prise à la borne-fontaine des Bains de l'hôpital,
mal'que 26° à l'hydl'olimètre. Si, au point de vue
hygiénique, celle eau peut êtl'8 impunément pl'iso
en boisson, il n'en est pas de même pour les autres usages de la vie auxquels doit concourir une
eau potable. Il est impossible . par' exemple, de se
ser"ir d'une telle eau pour cuire les l' O'umes, ou
pour di soudre le savon; ces cleux raisons son t,
je croi , suffi anles pour la fail'e rej ter de l'nlimenlalion d'un hôpital SUl'tOut. Est-ce à clil'e qu'on
devra se sel'vir exclu ivelllent de l'eau de l'Alliel'
filtrée, et pel'dl'e, par suite, une grande quantité
d'eau de sources qui no coûterait absolument l'ion?
Loin do nous l'intention de soutenir une telle
théorie,
L'eau de l'Allier est excessivement pure, Son
degré hydrotimétl'ique, avons-nous dit, est ;)O~l.
Il
sel'a donc fac.ile, en l' "glant convenablement doux
robinet', dont l'un aménel'a J'eau du l'é el'voir
des GUl'OtS, et l'auLl'e, celle de la Fontfiolant,
cl'obtenir une eau mal'quant 1'1 il 150 hydrotimétriques, et qui sel'a, par suile, éminemment potable.
L'hospice actuel po sècle en moyenne, en tenant
compte des buveur étl'angel's qu'il reçoit l'été,
22:l personnes pal' jour, En portant ce nombre :l
250 pour le futur hôpital, nou croyons no ri n
oxag' rel', En donnant à chaquo tête 200 litres
�d'eau pal' 24 heul'es, il faudl'a donc pouvoir en
fournir à cet établissement 50 mètres cubes pal'
jour. 01', la source de la Fontflolant, telle qu'ellc
existe aujourd'hui, possède un trop plein bien suffisant pour que l'hôpital puisse y tl'ouver 25 mètres cubes d'eau. Il suffi l'a donc de mélanger, dans
un réservoir spécial, ces 25 mètres cubes à 25
autres mètres cubes venant du réservoir des Gamarquant 14°5 à
rets, pour avoir 50 mètl'es d~eau
l'hydrolimètre, par suite très-hygiénique . et fort
salubre.
Alors, une machine élévatoire pourra distribuel'
cette eau aux différents étages du nouvel HôtelDieu.
Au reste, la Ville poul'eait profiter des conduites
gu'on sera obligé d'établir des Garets au Nouvel
Hôpital, pour mélanger, dans son réservoir de la
Fontfiolant suffisamment agl'andi, les deux espèces d'eaux, comme nous venons de l'indiquer.
Elle pourrai t ainsi distribuer dans Vichy,
une eau potable qui marquerait 11,°5 à l'hydl'Otimètl'e J tout en faisant une économie proportionnelle à la quantité d'eau que lui fomnirait les
sources de la Jonchère et de la Fontfiolanl.
Nous avons cru, que dans un livl'e tmitant des
eaux douces d'une ville, il devait exister un cha·
pitre spécial consacré à l'alimentation d'un hôpi tal,
qui se l'a sera situé surtout, dans des conditions
particulières relativement aux deux réservoirs
d'où il pourrait tirer son eau.
��TABLE DES MATIÈRES
Dédicace . . . ... . . . . . . .. ..... . .. .. .... . . .. .. . ..
V
1 Quantité d'eau n<!cessail'e. . . ..... . . .... . .. . .. .
11
Qualité des eaux. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
7
III De la filtration de l'eau ....... . .... . .... . . ' .'
19
IV Du mouvement de l'eau dans les tuyaux ...... ,
25
V Du réservoir ........ . . . . . .... ... . . . . ..... " .
VI De la pompe à feu .. .. . ...... .. . ........ , , , , . .
30
33
VII De la canalisation, , .. , ....... , , .. . .... , . , , . "
43
VIII Des services de distribution publique ...... , . , "
51
IX De la distl'ibution privée ..... , .. ' ... , . .. " . .
56
X Des tt'avaux à faire pOUl' la distribution d'eau"
62
XI Du prix de vente de l'eau . . . . ... . , , . , ... , . , , .,
65
XII Les égouts." ... , .. , .. , .. , ..... ,., . . .. "....
68
XIII Alimentation d'eau du nouvel Hôtel-Dieu. , .. . . '
75
VI CHY. -
I MP. BOUCAREL, RUE SORNIN.
�' '' .' .
�
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Title
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Le Thermalisme
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Description
An account of the resource
<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
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A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
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Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
BCU_Les_eaux_douces_de_Vichy_76071
Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vichy
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Mallat, Antonin (1857-1928)
Batilliat, Richard
Title
A name given to the resource
Les eaux douces de Vichy
Publisher
An entity responsible for making the resource available
C. Bougarel
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1883
Source
A related resource from which the described resource is derived
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
application/pdf
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
fre
Rights
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Domaine public
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eec93f9733271851a40f38b415fcb816
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les iOOgr.
aux Sels de Viohy,
Il
Cr. 11'85'Q
diges,ives aux sels de Viohy, 1.'0 boite de
grande boite. t Cr. el 0 fI'. GU la Jll'tilé boite.
un CÔlé des PlUltillt'8 le- mot Vlohy eL le nom de
l'aulre, MaUat.V'ioby-Batnt· 'Y orre.
na.to;l'ella de Vioby pOUl' llOl1t800S, là boite de 50
[ila.U 1ILeB
re Je l'eau artificielle de Vit:hy, faire diasQudre UD
de cl! 1'81 dan un litre d'eHu ordluan'e
oaturels de Viohy pour boissone, le flaooo en
t»lano. :1 Cr.
CaÎl-e d., l't'Ilu artillcielle de Vichy, fal~e
lli880udre une
bQuche de C(I tel dll,08 UII Ii~rl!
d'eau ordioaire.
Viohy pour bain., le roule"u 1 Cr.
D'"IUIl'D aoU rhumattemale de 'Vioby
(8pécifique du
eL de la gooue). Il l'r. Gu le nacon
!'IP"'II1JOII laxativ.e de 'Vloby ( Véeifiqué de III conlltipation).
,Iaeon 'gradue.
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GUII)E
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A. MALLAT
PHARMACIEN DE PREMIÈRE CLASSE
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ANCI I·:N I NTERNE DES 1l0PI'I'Al!X
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R- OI::R.\NT
I)E~
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A Il 1/0 Ir'.\' dl' Mtlr/,·r/lle Th'·/'lilIrI,·
2""
N S.b } ttsA- '1.
/
r
1
~S"(4't.
��PRÉFACE
Vichy Il'est pas une de ccs stations thcl'lnalcs
dont la \'oguc ct lc stlccès ticnnent seulement ù la
dt, renommre, Avant
modr, cctte grande f'aiscn~
que la réclame (nt le pins SÎll' moyen non seulement
(l'attirer des malarl8s dans les "illcs d'Eaux, mais
au~sj
de crécr des stations (]nnt J'existence n'a pas
de l'ai .. on d'être, Vichy axait Mjù une l'cputation
puropcl'nne; ct, qnoiqlle il. cctte opoque il n'y eut
pas ici le confurtable qui existe dc nos jours, iJien
dcs étrangcrs "cnaient s'y soigne]' et s'y g'uérir.
Quoi qu'on fasse contr'c Vi(;hy, qlloi qu'on puisse
inventer pour lui nuire, nos C!lllX SOl'ont tOlljours
pat' loul' tempér'atul'e, par 10111' puissancc alcaline,
]lal'lollr emploi si varié et si sÎu', les premieres dll
monde entior'; d la progl't'ssion croissante clcs
buveurs, qui a fait que cellx-ci étaicnt au nombre
de 47,000 en 1887, im toujours en augmcntant
d'année en a:ll1ée.
On a si souvent donné l'étymologie du mot
l'ichy, que je ('l'ois inutile de dissertel' pour savoir
}l'il vient de Virus ca/ir/ils ou de Vici, le c se proIlO!1c:nnt ch, on bien s'il dér'ivo des mots druiùiques
rflvic/', ou WÙ'h, force, VOl'tu, ct de y, eau. La
'l'aôl,· rie PeU/luger le désigne sous 10 nom do
"'qUéJJ calidœ.
Il cst certain qu'à l'époque romaine, Vic.hy avait
�tl~Jc
UI1(' l"'l'tai!1(, importance. On y a l'eü'ou\'é l'Il
grand uomhre, outre des poterie., des chapiteaux,
de, armes ct drs lampes funérail'ûs, une grande
quantité de médailles frappées ù l'effigie d'Auguste,
rl':\gl'ippa, de Claude, de Trajan et cles Antonins.
Il est établi au si d'unI' façon indiscutable qu'on
revenant du siégo do Gel'govie, Cesar, après avoil'
~ui"
la voie romaine, passa l'Allier SUI' le pont
de Yichy et construisit 10 premier établissement
thel'mal, qui plus tard fut détl'uit par les barbares
du • ·ol'd .
.! c no yeux pas décI irc ici les différcntes phases
(le l'histoire de Vichy. Tour à tour reconstruits et
lh··truits par les guerres de dévastation qui cnsanglantèrent bien souvent lu Franco pendant l'époqm'
féodale, les thermes de Vichy ne commencèrent à
l;tl'C "uivi qu'après qu'Henri III y eut fait conslruil'(' l'ètahlii' ement de hains qu'on désignait
aut.l'r()i~
SOl~
le nom de Maison du Roz ,
~Iais
('0 n'e t pas la place ici cie l'aire l'historique
ri!' la ('reation de Vichy-les-Bains; clans Ie's pagt's
qui vont sui\'l'C', {In trouvpra li co sujet tout ce que
la curiosité du ledolll' peut désirer. Qu'il lise (lonc
ce peiit "olume du commellC0ment jllSqU'ù la fin,
et je suis ccrtain flU'il connait!'a t!'~s
hiell alon;
(' tfC' belle ville (l'cau, qu'il est yenu habiter vingt
jours seulement.
_
Cc Guide A/rfdica! est divise en deux parties:
})nn. la premi~l',
il traite de tout ce qui a l'apport
;\ l'usuge de!:: caux minérales, ù lelll' conlpositioll,
aux llIaladies qu'elles guerissent, etc . , te.; dans
la seeondr, j'ai réuni tous les l'enseignements qui
pl'U\'ellt (~tre
de quelquo utilité aux (\trangers
))('JHlant leul' saison thermale .
.Tc crois ayoir fait ainsi œuvre compli·t.c ct utile!.
�Je puis affirmer que je n'ai signalé que cles faits
)l'ecis et mathématiquement exacts, Le travail quo
.ie livre au public n'a jamais encore été conçu de
cette façon; je souhaite qu'il soit bien accueilli
par les malades qui vienrient Loire de l'eau minéJ'ale Ù, Vichy et qui, par conséquent, en boivent
d,('::, eux pour achever leur traitement et assurer
loul' guerison,
A, MILLAT.
11"(/III" '(/I/I'd,
'! Î
,/rI/II, j""
/88 y,
��GUIDE MÉDICAL
J
Ill'
VICII)T
.1 (' tli"isPI'ai Il's
SOlll'(OrS
dn Bilssin dl' Vil'In' l'n ll'ols
f'lass('s, suiyanl lelll' d egl'é Lhl'I'lrlIJITlI"II'iqul' ;'
1°
/ .('01' ,""11111'1'1'01' l'lIr///llrs( Omlldl'-()I'illp,
(Qui C\OiVPIIL {'[l'e uurs Sl1'~
Chol111'l ou Pllils Cal'l'I",
place et ne Suppol'tent pas le Illùllilal.
trallspol't),
l
l
l)lII':IS.
fJ
<')
1.1'01'
c'
"O/(I'I'I'S
1 ~resdal',
11er ('01' Pal'!',
'.
(Sans inùications precises). \' ess!'.
Ltll'dy
,~n
I,(.s
(Les seulr~
uSI\ge ('II
/i'lIr~
~?ures
Mallat 1S'YUfT!')
clont on doit faire (,l'! ('sllTlS,
tlchors de \'ichy),
J [llUIPI'ivl',
SII1I1'1'('S
.J e "ais dil'
dl'
('!,S
1111('1'1111'5
soul'ces ;
mols de l'hisloil'p cil'
l'lwc'UflO
SOURCES CHAUDES
Source de la Grande-Grille
""llll(' dl's plus anCil'lHleS cl. dl's pilis ('l)lJlllll'S do
IUlILps Il's SOlll'('I'fi dl' Vichy; l'III' jaillil f, 1'1111<' cles
('xl ('{'lIli I('s dt' la galcl'il' lIol'li clt.' r{'lilhlJsst'Jnenl
�-8thel'mal. IBn n;)~,
10'~
dll Il'pllllllpll1pnl rll' lelT!' du
LisboJln , celle SOlll'{'P a subi dl's inlrl'millcnccs.
Depuis, ft la suile de Il'<lYilUX ('x('cull',:-; pal' dif1'él'clIls
ing-('nieul's, SOli débil ri Iii Il'lllp('I'ilIIII'1' de son cau 0111.
subi d e nombl'clisCS val'inliolls. Ainsi, l'Il 18 d, el~
'
donnp sl'ull'nwJ)I 4. m 37GO d'cau Cil ving'l-qlJHII'e hrUI'es
cl. () ln ICmpl'l'ill,ul'c dl' :i;2°;2:>, l<jll 11i:>:{-r) 'l, SOIl déhil.
s'('ll'vn ;) 01'''3 cl sn Icmp('I'al LI l'!, li ..'J1"8, Enfin l'II
Iùvl'iel' 1801, M, cie GOllYCI'llnili il ll'uUY(' :
Au niveau sup('I'iNII' , , , 1,1",:1 r>2
Au nivrllu ild't'I'iNII', , , ,71''':1/127
Le ZZ juillel 187>~.
fi 7 hrul'l's du soi l', sa lemprl'iI tUl'C ('Iail dI'12°, ('l'Ill' dl' rail' ('Inlll dl' ;2(;° 1'1 ln hnulrul'
llill'OIlH"tl'iqu' dl' 7:m milli, LII clpnsil(' cil' l'CRU à 1~o
('1 ni 1 dl' l ,O:~J
Ou :-n il IJ lIe11 l' i III [lrll'I :ll1CC posséd l'
J'cau dl' ('l'III' sourcc de \ïchy; Sil bUYclic ('si SHIlS COIIll'edil la plus slliYir,
Lc Il'op pIpil1 dl' ('l'Ile SIlUI'I'P SI' l'I'ild rlalls de \'asll's
l'l'sPI'yoil's, d'OLI il esl pompe" plnll' S l'\'il' aliX IJnills
Illinrl'nux rlps ('lnlJli:-;srlllpllls Ihl'I'lllilll",
Puits Carré et Puits Chomel
CciII' sourcr, connut' null'cl'uis sous Ir nom dl'
POlllninr-drs-Cnpucin s ou cie' l'{,('sel'\,{lil', csl sillll'C fi
IJllcllJlIPS mt'll'cs srulemcnl cie' 1:1 GI'iIIHle-Gl'iJJc, nll
milipu cil' lil gnlPl'ie nOI'd de' l'IBlnhJisselllcnl. On J
,1('1'i'<lP ]l'1I' Il Il ('hrmill soulPI'I'ilill, qui du J'I'sLe SiUOlll1P
LI Ill' p:II'lip du sous-sol (h> Vi('h~
',
.Jusqll'rll 1RV., le Puils t:ill'l'(' pl le Puils Chomcl
l'OI'mniplil rll'UX SOUI'('rs dislill('lps,
UnllS sa ('o'\'II/O.'!1'fI}JhÎe de /11/1/ Ir, 1II00Idl' (J/) 75),
I<'I'iln(:uis Belle J"()I'C'sl ('ile pl MCI'il 1(' Puits Cnl'l'(',
qui avail dOliC d(.j.l, <'\ crlll' ('poqUl' J'lJ('ule'e, une situalioll hipii d(~lr'1iI6,
l<jll l(;O:), le doclrlll' Chompl, nlOI's illlrnclnni drs
l':aux c!p Vi('hy, l'nisaill'ail'c, pal' ()l'cll'n du H.oy, Ips 1'011dl'lllPllls d'un hfllill1rlll 11('111' IlOlll' elll'l'I'J1lpl' les lJilins,
odcul' dl'
JUI'squl' Jps oU\'I'iel's l'urcnl l'1'i1IlPI'S c!'UIl~
�-\)-
sou1'l'o <Juilos fOl'ça ft (,OOiSOI' [OUI' ll'avail; p"is loui ,l
ulle SOU1'('C ,j,tillil rn ,thonc!al1cP, qu'on enl'el'm,l
do suiLe clans Uil bassin rio l1litl'bl'C bl,LI1C oL qll'OI1 rOllvl'iL d'lm pHyillon souLel1u pal' (ks colonnos . IWe l'eç:u!.
le 110111 cio Suurce CllOlllPl ou Petit /JO/ll'VO/l, à CiWSC rio
Iii douceul' cL cil' lu chalou l' clc SOli e,lU, semblnble ,i pl'U
lwès à celle dl' BOUl'boll-l'.\.l'chambaull, Il'ès en vogul'
a,u sièclo del'Iliol'.
A la suile do LI'nvnu:\: fOI'1. illlpol'iallis dil'ig6s pal' 11.
lïngunioul' Wl'ançois, 10 Pui.ls Cholllel, qui Il'('lai!. ([un
hL clr\I'iyaliol1 du Puils CalTé, rul l'éuni à rr cll'I'iliel' rll
l8'd., Depuis ecll.r rpoCfLIl' il Il'o:\:islo plus qu'ulle seuil)
soul'('r, silu0r en COI1II'O bas: III buvelle, qui conlinue
;'1 pOl'lel' Jr nom du docl.rlll' Chomel, csl. alimpnl.ée pal'
IIlle peLil.e pompo l'l sc Il'oltYC nu lIlilieu rie la galel'il'
di' l'J~nb[isc1r
Ilwl'lJwl.
1~l
l'U\'1'irl' 1801, ]1' d{Oilil du PuiLs Cal'I'U élail. dn
L1;)UJ~83:2,
En 187;~,ln
IPIllJl('I',tllll'P dl' ['ail' ('IHIlI de 28°,
la, lell1pUl'nlul'c clel'cilli a Né I.I'Ollv60 d(' 't;3°:3, La dOIlsilé dr l'l'au 1'111l1t'1161' à 12° élaiL dr 1,002;).
.
La SOlIl'('(' du Puils Chompl esl. ])('11 suivio pal' 1ps
Jnalnrlos, 011 y Y(1 boil'o 10l'squ'ullP am'clion des 1>1'011('Iws ou de la gOI'gP al'I(~r
1(' Ll'aii CITlPIII UlI:\: HIIII'I'S
SOUI'('OS, 011 JlPuL Ir eOlllillU('I' pl Oille coulilluo (Illelquerois nvp(; succès il Cholllcl.
1.,0 ll'op plpill eOl1sirll'l'nille (/p Gclle SOl1l'eo sel'i, 6gnICl11e1l1. ft alilllclIlpl' Ir l'(>sc/'yoil' dl's bains mil1('I':1ux.
l~1o
('locl1(' il p;az 1)t'I'lllcl dl' l'I'clIl'illil' l'acide cll1'I)(J'Hquo, qui ]"('1(' Il'esl pus "Iilis(\ Pl do"t. 011 SI' Sl'I't
l'hi\'I'/' POllI'll'l1llsl'ol'llJPl'lr l'nl'iJoliale de soude, e:\:II'niL
des ca UX, r Il bi-cn l'ilOnnll'.
(~OUp,
Source de l'Hôpital
Cpll,' SOI"'I'j', (/('"igl1('1' illlll'l'I'()is "OUS Il' 110111 dl'
(,JI'us-Bollld, 1'1. plus I,wd dl' /l'(w/llilll' Rvs((lil', l'II
',bOIlIll'III' dl' la duchl'Ssl' dl' .M ouchy qui l'II 1810, ';{
fIl l'ni 1'1) ('l'I'lnil1l's d'pfwaliol1s, ,'~I
silu!'1' \'is-ù-\'is 1'1'11',"{ol' dl' l'Illll'i('J1 htlpilnl ('ivil, dt'l'I'i('/'" 1p Cnsino, "II
1:1('1' Ir pU1I1 d,' 1',\llicl',
�-10C'csl unI' des plus impol'lanles cl. ries plus uliles de
Loulos celles rie Vichy, Son Mbil csL cio 'l8 m3 0ü5 pfll'
vingl-qunLI'o houl'es; sa Lcmpél'aLnt'e esL de iHo3, On
baiL l'rUll à la sautee rt. on l'expédie ù lOI'L comme les
eaux ft'oides de Sainl-Yo/'I'o (Sources Mallat), Céleslins eL Ilaulel'ive, Elle alimenl,,, p!'ndüllL la saisolt
d'élé, ['6LahlisscmenL de bains d,~
l'hôpitnl, siLué Lout
IlUPI'(JS d'PlIe, C'est, dam; r:eLle !'nu qu'on 1807, M, le
pJ'(.ll'nsS!'UI' Ha.urll'illloni. 11 déeOIIVel't l'Osl'iltm'ia l""I'mnlis {JI! rir"!jr!/Js;,\'.
SOURCES TIÈDES
Source Lucas
Cel.le SOUt'ce tl éL': cilpl6e cn i8:J'L P,'llcI,utt Jes lmvaux (Jll'on a cX('clllrls;) l'elle ('polluP, 011 il d'uni flans
le môme ~I'i(rol
Ips eaux de J'anrieltllP ."ÙI//?T(J rt,~\'
Arll/';f/v,
Lf's PIIUX cl!' Iii SOIIl'(:!' Lucas Dili ("Lé désignées SIWecssivplllPl1I sous I('s JtOIlIS de Houillrlles, [HU' Claude
Mal'nsehnl, CI1O't~;
dl' Petit-IJo/l/d, 1> il l' ,\, ,Joly, Cil
10'70; dn Fo)//,,;)! ,·.\' (;(/1'(/11;1'8, pOl/' Clnudp J,1,JUpL, elt
108U; eL Ollrill pllls l'ér'pllllllpnL dl' FOl/lo;/II' ,""111'/1;11, rie
Foolo;I/I' d " s
r;"lel/,x rt. cil'
FIJl/lrliJ/(' dt! .Io/I/Jlm('r!.
Le
nom qll't'1I1' p01'11' i111jOIlI'f!'!JlIi Illi Vi,'111 rlll rlor'leUl'
Lur'ils, iflspl'r:leUl' rll'S Enl1\: dl' Virhy, d,' lR~'t
fl18:YI.
1'~I
rI(·hil.e l'Il villp;l.-qllnll'p ht'ul'ps 20,;~()'J
lill'o.
d'UIID l',nl assel: SUll'IJI'('USI', ;) la /1'111/1('1'111111'(' rie :~O.
r-.lnIgl'é Ull t'ol1Jiu'qI1Hbl,' l'npJltll'!. rit' i>I'IlIlf'J[C nll
minisll"', jll'Ollvlllllln n('rf'ssil(' dl' ln r'ollsl'l'vnLifJll pL
de 1,1 Illis!' l'llvnlt'1tt, d!'s JlI'(lJlI'i('I('s dl' ln SOli 1'(\(' LUI'IlS,
(\ullp-ri Il'psL IIi,ilisl)(' quI' pOllI'lps IJilills, i>PII 011 ]loi III
rie 1l1111,ulps SI' )'l'I)(ll'nl. ;'1 sa Illlvl'I.le, l.jl!1' l'IJU l'Ili 1 III
moiti!! rln la Ijlliutlil'(' cl "'ilU !Jill' l'Ieln!. ur'col'cll) ;) l'h()pi 1.11 1 mililail'(' pOlll' S!!S hains, soil 1:?,OOO Jil.I'l's [HII'
jUill',
Source ThŒesdanaes
.}Il
,1
cI/'sir'lll" IIJIWlpllll)S Iii SOli l"'"
J!"sdl/JII".\'
S'HIS
�11
II' nom de Fonl"ille Pajol. I~lc
esl. amCl(~e
dans la
galerie des Soul'ces pHI' un ,H[ul'dur, de son point
d'émel'genre, qni est situé :1 1,f500 mNres de Vichy,
entre la rOlile de CusseL cl, l'all('r de Mesdames,
Son débit pal' vingL-qllall'r hl'ul'cs csl de 17,280
Iii r'es ; su L0!n p('I'aLul'c rsL li e 17°,
Source du Parc
CcIII' SOli l'l'!) e,l silu('e VCl',; Ir Illiliru (1e l'ancieJl
pal'C, IWr n. ('16 oblenue, l'Il 18'1'1, par' MM, lkosson
l'l'èJ'rs, nu moyrll d'Ull sondngl' il. 10 m(.>ll'cs dl' pro('on dpUl', LOl'''; de sn dél'ouvel'le, elle cul, pl'lIdlllll plusie'~
jouI'''; dps jnillissPl1lrllls énol'llws qui s'{·lcv('I'enl Ù
plusieul's mt'II'ps du sa/. AlIjol\['(l'hui clle esL plu ,
('aIme, BlIr d{'bi 1e pal' yi IIgl-q IInll'C' IWlIT'cs iIt,f>OO
liLl'es d'l'nu, il ln I.Pl11p(·I';tllll'() dl' Itl°, UIlI pompe alimenlc la buvellp ('01'1 prll [,\'l''qli l' Il I/'c, L'p;HI de crl!('
sou 1'('(' se d POlII' ]ps bai LIS,
Source Intermittente de Vesse
l~p
(l, ('1(' oblenup l'Il 18:');') ))(\1' les ['l'l'I'CS 13I'ossoll.
1':lle ('sI, situ"'!' sUl'la r'onmlUIH~
dl' Vpsse, ft ql1clques
r,(~nLs
111(·II'I·S du pOlit de Vichy SUI' la l'ullle /II'
{J a 111 url
,
jaillil ;'1 une haul"III' dl' six mrlrrs ellvir'on,
Iplall'l' l'ois par' \'ingl-quall'I' IWIII'I'S, il inl.er'\'illies in(·J.\"lIX, 1'~lIe
/I{'hill' 20,100 lill'l's /l'l'nu p:1I' JOUI', il la
1I'IIIp('I'llllll'r dt' ~8",
Cel~
l'nu, qui l'si hi('nl'ilOnnlt'·p
,,1 ('01'1,1'1110111. sull'ul'euse, Il'I'sl pas l'npo~
T (\~,
l~Ie
('si
l'Ollsid(lI'('I' ('Ollline 11110 simJlI!' r'ul'iosil6,
1 ~lIe
Source Lardy
CI'III' SOIII'('I', sill)("(' Ù lHO 1Il1\II'OS tics ,\lIcil'ns
C('It'slins, l'si ln PI'!l[lI'i('II" dl' la ('o/'I]Ji'g/li l ' gh,hall'
dr's HOI/.l' 1'/ !J!lills d" AIr'/', C,'III' CUlllpap;nil' a illail guI'('· 11 Vi('~
111)(' IIIJllVt'llo 1111"1110/11' d'p:'\ploilliliorl rll'
l'pau lIlin(!I'llll', 1~l'
l'ni 1 paJI'J' l'r:1u I1U V('I:I'P '1lI~\
ma]ac!l'S 1(111' J'OI'dllrlllall('1' dll 11I('drcill ('nVOI!' st' s01gr)(~'
�-
1:2
il L,mly, .\U('IUle loi n!' pel'JlH'1 dïlill'I'dil'(' 1"1,11"
1"a(:011 de l'ail'r, mais il ~el'ai
hOIl, dC\'<l111 UII leI abus.
que le millistère du rommel'cp ne signttl (/'rtulol'isaliofl
d'exploilel' une SOut'ce lI1ill,\mlr qu'à la condition que
la bu\'cLlf' d e ladile SOUt'Cl' soil f'l1lièl'C'menL graluiLe.
A la suile d(' [r'av<lUX rXI'cul('s en 1877, la SOUl'Ce
Lal'd,)' drvilil in[,cl'millcllle, Depuis, gl'ilCI' iL un 1'('.']u{OI('III', c'csl-ù-dil'c à ul1r bagur qui d'duil le diamè'LI'e
du luhl' d'nS('eIISiol1, rlle psi ;) lli'U pl'I'oS ['onlinue,
De 1101l\,p<lUX IJ"I\'lux qui 0111 dlll'(' loul l'hivCI' dl'
lX80 Ill' 1'0111 )JilS, ['e 111<' l'PIIlIJIf', ])"'lII("Ol1jJ <lm61iol'61',
BOil d('lJil 1';;1 ri" 8 111 :! P;II' \'illg"l-qllili 1'1' heu l'l'S, Sil
1" l11p('I'allll'l' d" :H u, LI' sol d'oll ('III' ,inillil esl il l'nl lilLide dr ;W;2"'77, el l'ol'in"l' du ItllJp ascellSi0l1lll'1
1'''1 h 1 1111'II'e \lu-dcsstlI' du sol.
SOURCES FROIDES
SOURCES MALLAT de Saint-Yorre
LI' l'II [Jp,"'1 [[Ill' ,\1. Ussiall 1II'Ill'Y (il ,iadis ù l',\en "('llli" d" ;\I('dl'['illl', l'III'I'rllll IIli"('I'al" dl' Sail1l-YoIT",
CUI11I1lf'Ilf'p [Jill' ['PS Illois: [f 1~
1801, l' .\['ur/('Illil' (olnil.
JI il1\'il('[' il
l'ail'p allal\'srl' rlall;; SUII InlJ[lI'aloil'[, If's
J)
["['Ilnillillllll" pxp,"di/'" l'II IHIIII'" 1'01'1 Ill', rll' 1'1',111
�-1::)} milH"I'all' pl'Ù\'rlll1lll drs Sltilill'lll!'lll,; 11I1P:lI'lli,;..;alli
)) rlr 1(,lllpS il11111('l1lol'ial ù t)llilll- )rOI'l'I', d,III'; ln pillilll'
1)
dill' dl''; BO\lI('ls, 1)
C'l'sl dililS la pal'Iil' dl' ('0.111' pJ,lilll', ln plll,; 1',I[1pl'Ol'h('(' de' 1'.\lIil'l' qu(' ,j'ai, Ir :2 n\'l'il 1RR:2, ('UIllIlI!'II('I',
Il's Il'i1YilIIX qui dPyairl11 lIl'ill1H'I1I'I', au houl dl' Il'ui,;
IllOis, ilU rnplngl' dl' la pl'l'lllii'I'1' dl''; Sources Mallat
de Saint-Yorre,
N'ilyalll nU(,UII!' rlOlln{'l' ('('l'inilll' Slll' Il's ('rJllrl1i's cl ..
11'1'I'aili qlll' ,j'avilis ;'t 1l'ilV!'I'S!' l', III' (' ol ll1nissalll pa,; Iii
,.,ilualioll l'X(H'II' dl' lil lIappl' rI 'l'a u ill(,illiIH' qui dl'yoil
;lIillll'IIII'I', ,.,illI'; ,lIlI'Un d oul!', Il's 110Illill'r'u\: ilOllillollllt'Il1l'lIls qlll' 1'011 1'1'1)('0111 l'ail pill-l'ois rlnlls Il's l'oss('s dll
l'hililli> tI!'s HilUII'I,;, .il' 1111' cI('l'irlai,., il ('hl'I'('I1!'I' Il'
1-;'I'ilrol1 d'lIllt, l'nn minél'iI]i' ('11 1'l'l'll,;illll I!' sul ;'1 ('il'I
IIUYI' l'l, .\ 1 ''':ïO d (' P l'Of'Ollrl (' U l', l'l'li \1 al(,illi Ill' ('lllllllll' 1If: a
ù gï"IIl'I'lps Il'ilynilll'LlI'S; :\\'f'I ' UIIl' POllllll' il ill'as, .il'
111'1'11 d('bal'I'ilssais l'il('i II' 1111'11 1 ,jusqll','1 UI1I' pl'Ol'olldl'lll'
dl' Il'l)is 111(,1 l'l'S, ,\l'I'i\"(', ,'1 ('1' [lOilll , il 1111' l'ail Il 1, JI'
1:) iI\ï'il, ('Iaillil' 1I11l' ]J Ollljlf' il YilJll'lll' anll
IllJllyoil'
lill'il' Il' pllits qui ('Inil, snlls illll'l'l11illl'll('I', l'Il\'ilhi [lill'
1111 11l{'lallf.!,'c d'l'au dl' 1',\l1irl' ri d'nilll nlr'illilll',
1';llfill, ilpl'I\,; 1111 Il'aYilil rll'>; plus IOIIf.!,''; 1' 1 rll''; pill';
p('I'illpIIX • .i!' pal'YillS ,'( 11111' PI'IlI'lJl1d,'III' (Ii> 7"', rot .il'
l'II'; alol's 11'1I1'11Il'lll illol1(I(, pal' Il's l'illl:\, 1[111'.if' 1111' Yis
1'01'1'(' d'nhilllllolillPI' ]>l'()\'isoil'1'1l11'1l1 II1I'S Il'OI\'OI11X i'i ('il'I
'1I1YI'I'1 pl qlll'
pl'is 101 r('"ululioll cI'al]I'I' ('I1I'I'('hl'l' Iii
Il:lppr' d'l'ôlU ,11(,illilll ,III Il)(J~ï'
Il'1111 l'OIi~,
sl'lll
1l)~
' 1'l
[)l'i\Liqlll' dalls rl'spiI~,
IJI' 1H lI1i1i,
l'l'('UI1111I1'11(;ais 111('S Il'(IVôllIX, SilllS lIil'fi('IIlI(' 01111'11111' ,jl' j1i1I'\'['Ilais, II' l1.illill, il IR 1I1('II'('S d(' PI'IJI'IIII1IPIII', 1111110.;
11111' ('01 If' 111' dl' S,,,))[' qllill'lzI'IIX 111 {'I il 1Ig'(' d'ill'g-ill', rI'II11
,jnillil, il \'1'(' 1111(' 1'01'C'I' 1'1 1I1lf' Yinll'II('I' illl'()lI('I'\'i\hll's,
11111' ll1ilSSI' rI'l'ilil IlIill('I'1I11' qlli s'(,II'Yil ;'t plu-;il'III'S mi,Il'PS du sol,
Lii Ilou\'!']lp Source Mallat de Saint- Yorre
Il'I''lail piiS illl('I'l11illl'l1ll', ,JI' fis illlllll"dillll'llll'lti 1'()I1I1111'11('1'1'11' ['il[)lilgr,
CI' ('nplngl' il ('1(- l'ail ;'1 1',1itll' rll' Il'l)i..; lulll'" dl' dia-
1'"
.if'
,il'
�-1'1diffél'I'llls, ,J'ai d'ubol'cl ['aiL cnl'olweI' un lube rierll) dinll1l'l.l'c jusqll';), lIlIC IH'O['olldolJr' de 5 m OO,
pllis Uil SCf'Olld dc 0"'110 jllSqllil 10"';'>0, rI, ellnn II'
lllY,lU !l'llsC'cl1sion, fpli descend jllSqll';), ln ('ouelle dB
Sllblt, tll'gilell' elle-ml\lllf' rl qui n',l qll!' O"'U:J rll' diarni'l(~
OI~(j
1I1(III'P, EII11'I'CP!; dim;l'onls tubes ollilC'oul{' du ('imC'III,
Apt'(>s ('P Ll'n\'ail la SOIIl'CI' Sf' cillilla t[lll'l(JlH' [H'I!.
1':IIl' [J1'it yilo lin d('llil. 11IlI'Inal, oL le 10 1l0vl'llllm', ,'1
11111' hOlll'C dl' l'[lpl'i' s-ll1idi, S,l lell1\lI"I'alul'l' ('Inil dl' 1~",
III plt~
bassl' dl) louLcs los caux de Vidly, ln Il'll1p('l'alul'I' 1',,11;I'il'ul'e ('Iallt rll' 0"7 ('L la PI'I'SSiOIl ])al'olll('Il'il[lll' cil 0 11l 7:{;1, Co mûmc .i1H1I', sa c1PlIsiL(' prisp p:1I'
II' PI'OC'('r1(' du !Iaroll, a 611" Il'(]lI\,(;1' égalp it I,OO;'>'J,
SOli dr"lJil, llli 'Sil l'() ft [llusioul's l'npis~,
Il'n .i:\Ina~
",\l'ié, Il psI. dl' /I:~
1I1('II'I'S ('uhes [lnl' vil1f.(I-l[llall'p
hI'1I1'I'S, soil l'l1vir'Ol1 Sf'i"r' millions dl' lill'I's \lill' ail, IIll
d{'s plus rOllsidl;I'iLbll's 1[11'011 ail, vu jusqll'," I~' jlllll' Ù
ulle SIHII'C'1' l'I'oidl',
AlIjCllll'd'!tlli lit Source M':lllat de Saint-Yorre
(',,1 PIII'I'I'll1('(' d,L1lS lIll eoquoL pl'Lil p,tvillllll, L:l vn,,(1'1I'
d,tl1S laljllplIl' clin "il'nl. SIJlll'dl'fl 1'~.
l'I'I'OII\'PI'11' d'ulIl'
l'Olwl\!' d,' (',ll'ilOllaIL' ['l'I'I'iqul', Pal'f'l)is lit SOUITI' s'(,laill'I' dnns l'nil' avl'(' iI11Jl('lliusiLr pl [ll'Ilflanl I[lll'Iqlll':<
inslallis Silii l'ail esL p:I).i'~r
it IIIIf! hallll'llI' d(' HI
IIH'.II'!)S nu-dl'sSIIS du sol. Pllis Loul. l'!' vif' Il 1 c'alllli', pl
{II lill'ir'lw' l'Pjll'l'llil son d('bit 1I1l1'lllal.
LI' ~ (wllllll'I' lR88, jf' fis l'oil'n lin nOU"PllIl s()nda~1'
;1 l:!O 111('II'I'S l'IIVil'iln cll' III Source Mallat, LI' 18
ol'l.uhl'f', ,j'al'l'ivai il la IHlf1pn d'n,lu lllill{'I'alf' qui d,lI1S
C'I' lil'u se Il'lJumil il 2't m 1O du sol, 01. .il' f1I'aliqllili illl
J1~rli'nI.
UII l'aplnp;e qui IllC pl'l'miL d'o\'oil' lIll!'
IlIJII\'1'1I1' SOIIl'CI' min('I'all) dt"lJil.:UII. ell\'il'Oll 'l lill'I'S;'1
la IIlillllll' 1'1 don!. la I.l'lll[l(;1'1lllll'O Il'plail Ipll' di' Hl",
CI'III' IIOll\'!'II!' SllIll'e .. , dOlll l'l'au l'sI. d'lIllt' lilllpidilc"
palfaill' 1'1 qlli l'si J'1'1'1l1c"1' pal' 1111 kiosqlll' 1'0llSII'IIii Pli
bl'iq~
app,II'I'III!'s, sc I.l'OU\'!' SlIl' l'all('1' du Parc
Mallat, il dC'lI" cenb müLl'es enVil'!)11 dll 1'0111 d,',,'
('f/1'1';rl/l,r,
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[lOlll' l'c:xp('diLiul1, qui a lieu Î11a SOlll'Cl' 1l1(\Il1l',
Ell IXX!!, p:u' un ill'I'I\l.l' dll (~)Ils'i
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l\T, 'ril11llal - LngTit\'e fils, dans IIIIe noll' luI' ft la
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qui Iungl' h's 11OU\'l'êlUX Pal'('s,
L'alH'i!'lllll' S(}UI't~
des ei('lrslins sr LI'OU\'C dil'rrl ,I1IPI1I iI\l-drsSOIls dc rt' qui l't'sic dC' 1':IIJ('il'll COU\"I'IJi
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18:)8, UI1 c11\('OII\'L'il;', fJlIl'Jqups llll'II'P"
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('l'I'U''(' dnlls Il' l'IJl', DCJlllis, UIlI' pOJllJl!' pl:u'('e:lII ll1ilil'lI
Il1l'.ll1 l' el p "e II l' gl'OII c, al i Il1l' III pin Illi \'l' II p dps ,Yull ""11 /I,t(',:/I-.\'I;II.\', 11 0 :2.
Lps :llIr;"IIS (',ll,-slil/S SI' II'tlU\'!'111 tllI "!llc" uPPOse" :'11:1
gl·ull,'. Ln III 1\"1' 1Il' des .Iwi'-I/s ('t:l,'slills 11 0 ~,
ln sC'ull'
sui\'il' :JII,iolll'd'llUi, :t pCI'dll IlI':lIIl'OIlP de SUII iI11Jlul'1:1111"', l·lll' l',., 1 ';gall'l11(,lll nliL11t'I1I('" pal' tlllC pOll1pL·.
t .. II,'·c-i "OII1I1lI'
Source d'Hauterive
CI'II .. '-0111·'· ... p\:ploil('c :lII.iOIIl·d'lllli jlOlII' Il' 11'11I1SpOI'I, .. '-1 "illll',!, pl'l'S du \'illap;!' d' Ilnull'l'i\'I', SUI' I:t l'in'
g:JllC'h .. cil' 1',\llil'I', ;'I::S ou li kilul11'\II'l's nu sud ri!' Vi('hy,
IWI' il ('le', olllplIlIC pal' 1111 sOIHI:tg'p 'lui 1'111 1";('(,(11('
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" qlll' dlllllil' :'i l'I'all dl' Vil'Ily la ('wllpll'\il(' dl' SI:S
('''''IIII'IIi-; (·.III!'lillllil's. ('llIl1pl"\ill" 011 dlJi\'1'111 ('l'I'lill" Il.'1111'111 ,jlllll'I' UII 1,(,11' dl"i ilg'l'llls d01l1 1':1('li\' ill"
" l'si Ilppd·('iilhll' fi d!'s dlls!'s Illillillll''; 1'1 qlll, dill1,;
.. l'I'all ,jilillisSillll dl' Iii "0111·(·.·. ,joui';"1'1I1 d'ull dyl1i1 .. IIlisllll' 1.1l11 Pill'Iinilil'I' qll'il!' l'IIIPI'IIIIII'1I1 illl\ ('()II -
�-18" diliol1s cl'élitL naissant, l'1. salls donte aussi à l'élnl.
" ('lecl l'iql1e de la , Olll'Cl', »
D':tutl'es admettont l'indinirll/nlit,· tl/l"',,/'PlttirpIP
,l,.
,"nqlle sO/}'r~e
dl/ bnssill rte Vithy,
I ~n
18'2\ le (]nf'll'Ul' Luras Mail, dt\P dl' l'cl avis, Ifjn
0,fl'eL, rln.ns LllHl NolÎr'p 1n';dirnlr' l'nisnllL suile ;\ l'analyse
rll'S enu'.:, pnl' Longr'llèllllP, il disnil.: « IJns sepl. sOUI'crs
" de Vichy J)I'6,.,l' 111,0 Il L, dnlls 11'111' emploi m('c1ienl, clrs
" rlim'I'rllr'ps birll plus impol'lilllll'S qu'on nI' pouT'l'niL
" 11' ('l'oil'r d'apl':'s l'illlaly-.;o (',himiqlll'; cl, bien ql1'il
" soil dil'fi('ill) rl'c':lal>lil' n lJl'Îo/'i la 1"lisOIl de ces dilTt'," l'elWI'S, rll'S O])SI'I'YitLiulls nomill'l'llseS, l't'nollYl'lécs
" rll'puis \'ing'l.-Il'ois ans, ne Il Il' lilissenl. aucun doulo
" cl ('cl ('gill'rI, »
Plus I.al'cl, PPliL 6cI'ivi1iL aussi: <1 Inrl('penclallll11cnl.
" dl's dil1'01'1'11(',C'i que l'on ol1spl'\'e dal1s 11'5 ell'ds dl's
" ('ilUX dr Vi('hy, suivanL la susr:!'pLibiliL(' l1el'\'CllC,('
" rll'S 1l1nlad(';;, lil l1itllll'p rie lt'IU'''; l1l:datlil's ou ]('S
" ('omplicilliolls qu'elles peuv!'IIL om'il', il l'Il l'sI. c1'au" Ll'es qui lielllll'qL évicll)lllll1l'nL ((/(,V sO/II'C('g dOllt Oll
" li/i' //SI/(jI', ('1' qui l'el'aiL sllppnsol' quI' ces SOUl'cns
" uni 1'111,1'11 l'Ill''> rlcs rliffl"I'l'III'I'S pills g'1'ttlJlll's qlle
" ('l'lies quI' nous monll'c l'analyse chimique, »
Qu'ya-I-il rll' r:h:tng6 rlrJluis Llleas, dl'puis Pelil '?
n,il'Il, <llv.;oJull1l'nL l'ien,
Cl'pl'Illianl. 11111' I1OLlvrlJl' opinioll S'l'si l'ail JOUI',
:\lngisl.I'all'l11 cnl ('l\1ise, l'lie il dc"jil donnt'l dl''> 1'(-sulLals:
l'Ill' a dl',j;'l l'ail. (' ('011', .Jp nl' s:lLlI'nis lllil'uX l'l'XI)QSPI'
qll'CIl citilnl Il'xllll'llcl11ent JI' )lilSo.;i1g'1' suivanl, dll il la
\llllIn f) rio M, Il' dfWI.PUI' j\ lldiIolli, 111(!dl'r'il1 dps IJùpi tallX rll' P<ll'is, illl:\: Il':Wi1I1X rlurfIll'l .in 1'('I'Hi l'llf'OI'e dr
nOI11!JI'I'lIX l'/llpl'unls : « Cl' ViC'lly poul. pass!'I' )lOIIl'
.. 111](' I1H'I"'l'illl', c1iL-il, r..TI'I,,'pillp! l'II !'/rl'I, qllO CI!S
" 1'1)Jllilinl's clr' rOIIl!lOsiliOIl idl'nliqlll' 1'1. d ï~galc
vpI'lll,
" .illillissilnl. ('(11.1' Ù, el)!." ;\ rll'S 1 1'P(~Ii"
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Vlll'i('l'S,
" Voil'i dl' l'I'ilu r,h:111rlc, \'oil'i rll' l'l'ail lil'c11' ni. dl' l'Cilil
.. l'miel!', 1'1 voi('i 1111'1111' dl'S f'aux sans l'I'ilil'ilCUI', If~1
" IOIII"s {' (' s (';lUX, quoi q ' I'o;1 l' 1 di 1" P Ji ' \1: " 1:
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" I]I1C lI'la l!'mp{'I'al,IIf'I', Ill'li;; (;'(';;l (' Inilal ! l)
De SI)!l (~I)\
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" dif1't"I'Plllps sOIII'!'!'S dl' Vi!'/I~,
on Ilt' p:u'yi"IIL pas il
» saisil' {'nll'I' l'Cl/pS - ('i dps clif1'0I't'IH'ps sl'llsiiJll's,
1)
hOl'lllis pOil l' el~
(/IIi (;IHICI!!'/lP la lelH/),il'olw"n 1,1 la
» (Jllidil(' ('l'I'I'lIginclISl!, 1)
La qllpslinl] SI' P()~I'
dOl\(' Ill'Iilllpllalli ainsi: Y n-I-il
\lilP illllivirillalil(' Ih('I'apPlrliqlll' pOlll' ('hil(JlIP SOlll'I'p
rlii bassin ri!' Vi('hy, Oll hil'II /'1'iUI dl' Vi('hy est-clle la
Il Hl Il li' !lnll;; IOilles I!'s sOlll'l'!'S 1'1 n'y a-I-il dl' dif"(;I'I'llI'l'
pnll'I' ('1", rll'l'IJli'I'CS ![IJt' val' la !.l'llI[lPI'nlul'c llati"l' dl'
leUI's enll'<; '?
La ('liniqlll SI' ron[pllll', pl Ù 1'I11'1I1'1' nl'llll'lll' 011
pelll dil'p qll'plll' esl ('nl'd'I' 1'1\('1)1'1' dl' SI' ('onlt'Illl'I',
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SOlll'rf'''', (;Ollsl i 1III ion ('01'1 d iSI'lIhlJlt' 1'\. ('1)1'1 d iS('11 1('1',
Ill' IH'lIl 1)'1;; Illi ('olll'nil' dl' l'I"I SI'igIJtJIll 'IriS signifil'alil's
SIII' [l'li l''; !'ll1plois 1'('sl)('('lil's,
Alissi. 1)('111.-011 dil'p ql1l' el' qlli l'ail sl' lllel11rlll dll
Vi('il." il('llIl'l Il'11' /II ''l'Lwi Il!' , ("l'st !JIll' SI'S t'iUI' sonl,
sl'lon l!'lIl's nO\1l", ('hillllll's, li('!dl's, S:J1JS ('l'ili('lwIII' nll
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l'l's Il'm''s PI'II\'l'lIl-plll'sa\'uil'UIIP lIc:1iolllhél'lIpculiqul"!
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Ininl"mll's UJ1 efl'I'I p,u'liculiPJ' rliJ'fi('ill' il rOlllpl'l'iHII'I',
Ijlli lil'J1l, sdoll IIlOi, 11011 il la qualllil(, dl' ;;('ls Il'III1S
l'Il di;;snllliioll, mais il la 1ll1"liplic'ilr'- rll' (',l'S sels, Il l'si
dOIf(' tllill', indi;;pl'llsallll', 1I('['('s;;"il'l' d!' l'I)J1lwill'('
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Vic'h: dl' !Of):> :\ 17nX, '1'0111 ('1' II'(i il JlI'I"('('rI(' 1',Lllitlysl'
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Ips 1l1t"nws pOLI l' lrs ml~1rs
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011 IWIII Ir dil'p, Hulanl rI' iIl I Hl~'sp,
:lUla111 d e composilions dir1't'-I'emrs; ct, (·'l's l aYN' ('pS PI'('('('(lPnls en maills,
qu e 130llqurl 0111 1'1'I)1'il, l'II 18:>1 , pHI' DI'rll'r du ~ ' lis
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d Il CU1l11l1PI'('1' ct dl' L.\.g L·irull u l't', Il' Il'a\'ail su l' Vi eil y q li i
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la pd'sl'I}('l' dLI hl 'Ù lllP, dr l'jo(k, du fluul' el de la
lithinc, pl'(;Srllre ni('e pUI'130uqucl. rt il)' tl'OU\'Q aussi
Il' plol11b, Jp cui"j'r, 10 C(DSiUlll, II' l'ubidiul11, Ir zin(' pl,
le ('uball, nOIl rllCOl'C ('itt'·s.
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187:), dru:\. ilnulysrs dl' la SOlll'('C PI'LIIH'llr ['uI'pnl
publi(;es; la pl'rl11iè'I'l', l'ni Il' ft 1'('('011' dl's minc" p;:u']'illK(;nirlll' Moissol1ninl" ('onlenait lalithilll" landis qlll' M,
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(')11'1' dll lahol'illoil'e dr l'.\('nd(·l1lil' dr Î\J('r!rcinl',
nïnrliqllnil, rlnns l:t composilioll de ('l'III' l'au, nila pd'SOIH'C dr ln lilhine, Iii ('l'lll' (/p la sll'onliillll'.
MOIl S:LV;WC I11n111'e, Je pl'olhsrul' Hi{'.IH', dalls uni'
lelll'e pal'li('lili(\I'c qu ' il m'(·('I'ivil. rll 18~H,
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l'aux de Vichy, Dnm; lllll Ihl\Sl' illallgLlI';tll' (188:2), nt!
.il' Il'ailais la queslion dr la lilhinl', ,je dl'C'OllWis quI'
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dos:lis dans 11' plus gl':1lHI 11(1111)1'1'. O. llenl'Y nvnil cI()1~
1,:tisOIl, rt Bouquet, l'olfie'id BOIIIjUi't, ;n'ail loL'l, Dr[luis 11I0i, dl'lIX il Il:11 ySl'S d'pnllx IIlil1('I':1ll's dl' \ïf'hy 0111
(.1.(. l'nilos. Ln pl'emil'I'I', dIÎ.I' ;1 :M, rn'Ilchol, Illi'nt iOIl l\('
ln lilhinl', pl 1:1 SI'('oIHll', sO l'lie du ];illOl'it!oil'l' dc l'A('nd(.mic de MrdcriJlf', f'illlS t'II'l' illI""i ('[Jlll]lli'll' qllP
('1'11(' dn snvant. ]1 1'0 l'I'SSI' li l' dl' Clpl'1110111, dOIIlIl' :'1 Jll'U
11I'I's [ps mt'l11l' d'sullals.
C'!';.;I ('l'JlI' cil) la ])l'(,l11i('I'(' Source Mallat de
Saint-Yorre, donl il 1',,1 hOI1 dl' publ il'I' Il'xl UClll'1l11'1l t,
lil compnsitiOII.
�- :wElle l'e n['rl'l11 0
:
Bicarbonate de sonde.
potasse.
chaux. .
magnésie.
lithine ..
.
protoxyde de for.
Sulfate 3e soude . .
Chlorure de sodium ,
Arséniate de soude.
Silice . . . . . . . ,
Aeide carbonique libre
4,660
0,380
0,640
0,060
0.003
0.012
0.02-1
0,510
0,01 0
0.010
(i.::H 1
2,008
J'ai J'ail [aiee, pendant l'hiver' 1888-188\) ranly~e
l'eau de la nouvelle Source Mallat. Voici
laIs que j'ai conLl'ôlés moi-mêmc :
d~
le~
!'l';"IlI-
Composition l'((p'pUl'lr1e à tlll litl'(1
Acide carbonique libre. .
1,!J25
Bicarbonate de SOlide . . ,
4.931
potasse. .
O.:3Î2
chan x. . .
n,ü5()
magnésie.
0.244
lithine . .
.
.
0,008
proto:l.yc1o do fel'.
n.014
Sulfate de soude. . .
0.201
Phosphate de sonde
0,015
Chlorure de sodium .
0.524
Arséniate de sourie. .
O.~
Silice, . . , . . . . .
.
0,021
Matières organiques. . .
traces
Total
8H!J07
011 le voiL d.~ns
la bibliogl'aphie chimiquc de Vichy,
iln'cxisle, pOlll' l'heure, l'ien de pr'écis, riel1 dc posit.if'.
La COlll[10silioli des sOUl'ces vu'I'io suivanL 1'.wLeul' (1I~
l'on (~OlISe,
slliv:lnl Ja date de l'allalyse. Cependanl,
liL chimie hydrologique il j)I'esqup dil. nu.ioul'(l'hui SOli
demirl' moL. On pelll, si 1'011 veut, (,tudipl' les eaux
min6mlps de la [façon hl plus ('OI11pl(>[I', Malgt·ù cela.
l'indécision esl eIlCO I'(' r)(~I'lnise
quand on pad!' dl'
Vichy,
�1:1' 1)I~
I~XpOSÔ
suffll donc 6gillemptll, il dômonLl't'l',
:-'Plllhl(', qU'ilC'Luellellleld, l'i(,11 Il'nuIOI'ise il dil'e
que 11';; 110lTlhrellSes SOUl'CCS cie \'iehy 0111. uno composilion idcnl.iquc; !'oul. [tu eonLI'nil'C', It'IHI i\ les difrt'l'I~(i
Pl. il, les gl'ouper', conlllW .il' yil'Ils de le di l'l',
S\lI\'H.III.l'(·poque cl. l'aulem lk ]'nllalyse ,
:vlais il y li plus, la lempél'itl.ul'P cl. Je MbiL de;; sout'('1''; "onL insl.ables, cL Ù, l'appui cie celle opinion,.ic puis
(;opiel' pat'l.ieulièl'elllcnL les dirf'6t'enlcs ohservaLions si
l'I'IlHl!'quahlcs l'ela.l.ives i1.lu. SOIIl'('C de J'IlùpiLul:
r~n
18~3
R, [leollyais trouvait un d6ùit d~ 51U~et
nne t, de 35°2"
1~42
François
5:1m~30
31°50
184.4 François et Boulanger 52 mx 41 Cl
2Ç)°UO
l~;)o
Françuis et Rigeon
47 JJI :J4:m
:lOoïO
1~50
de GUlIvellain
51 mJ :lOl
:31°70
l'l'Ille
U-n:~
du Clui~eax
:l4°
,II' POIlI'I'ais eiLcl' de pUl'pils l'ails ;1 Pl'opos!lr foutes
11ilS l't)llinillos min('I'alrs, Mais;) (jlloi bOIl !
Cello inslnhiJiLô Il'pxislo-l-elie pm; aussi dons [n
1'()ITlposil.ioli dc l'c,w des sou l'ces '1
Ces dill'Pl'elll.es quesLiolis cl. bicn d'(lull'CS, dont
l'ullr, celle des diaLomées, rsL f()l'1. il1lpol'lanlc, exige
qu'uno nouvelle [tllalyse o/1ir'i.clln de touLos lns cnux
dll bnssill do Vichy saiL exécul('o dans le plus becl'
ri ('lni, Non soulemenL la scicner, mais 11' commerco
ilussi, d'clalllcllt cetLe ['ùl'ormc H1'gl'nlr,
I~n
1.0uL cas, poul'l'inslanl, Vichy doiL sa supc'I'iol'ilé
slll'Ips (lld,l'C!'. slations rI'raux min('I'alcs alcalinos, selll"ITH'1l1 ;l la viu,irl,{' de ln Icmp('I'alul'p cie sps sOUI'('rs,
1'~.ls
dim'I'cIlI SIÎI'OIlll'111 cnll'e dlf's, ri ("(>slli! UIl point
\)1\'11 il1lPOI'lillll., pal'Iour' l 'll1p('I'nllll'c, Elles sOlll chaudl's, Lii'(/t's, l'l'aides ou sans Il 'i.t1e1W Ul',
, CI'S \'lu'inlions LlLCI'1110111{>!I'iqups, null'c drs indici!1IIlilS pn,I,tieulirl'es, olt la Ihe l'llinlit(\ .iOUI' UII gl':lnd
l'I\lp, pnl'n1nLLcllL rio 1'6soudl'e t"aeilp 111 on 1., d,Ln5 10 ll'ai1~'lpnL
il Viehy Ilf~n1(',
Loulps Jps fju('sl.iolls dl' digcslion dps ('aux, gn 011'01., pel'sonne n'igllol'L' quo el'I'lo.llIS
IIIaladl'5 qui digèl'cnL les CilUX ('haudl's 11(' peuvellt
';tlP\l()l'lpl' ni Ips caux Lil'des, IIi lps e:\lIX t"l'oi cl rs ; d'<lll-
�Il't'S, ,lll ('(Jltll'lil't" Ile pt'lIYt'1l1 rligél'cr qu<' les caus
lii'des; ('1l111l, queJqul'('ois, lf's caus rl'oides l'(';ussissenl
Il'ès bien ù qlH'lql1cs-lIIlS qui nt' pelJ\'cnt o/)SOI'l)CI', salisSou fl't'i l', l'eau r'bnl1r!t' ou r nu lii'dc,
Ces din'('I'cnces di/IlS ln lempPI'illuL'C fie SOUI'C(,S,
1onl cs alcali" is('f'''; pal' lcs bicarhonal cs de sOlldc 1 dt'
potassf' et rit' lithille, plncelll 1l01l'e vill c rI'ca,us (li 1
sOlllmel cles stnliolls lIwl'males du monde enLiel' , Ccs
('onsid61'alions cspliqL1 'Ill ilussi rOI'1 bicll, la multiplicilé dcs an', '('liolls CJlli y S01l1 IL'nil6es : Jl!oladips dl'
l'fJ's/IJ/I/(([', dl! Foif', dl'.\' Reills, rlf' l'fnlr'sfill, li' /Ji"I;I;/I',
If' Ithllllllll;,\'IJlI', III (/0111/1', /',I/I;/IIII;II/I/'il', !rt CI'rl/'plll'.
/1/ ('., ('/('.
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p
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~
DES
}1~AUX
DE VICI-IY
Les maladies Il'ilmluil'es (ks eaux cil' Vichy, sonl
illlssi imposanles pal'leul' 1l0mbl'p que pal' Il'Ut' gl'fwiL(',
,J l' Ile "Veux ]lns dil'l' pal' lil qu'P[Il's sonl. CCl'lainemcnl
el. il'l'{'\'ocabll'IlH'lIl l'al,ùcs, Illais quI' la plup,lI'l d'(,llll'e
elles d'clamenl des soills s{'I'iplIX cl clc IOlls Il's iusLanls,
l'ilUlp de quui Jl'S :lccicicliis les plus Il'l'I'ibles sonl ù
('l'ailldl'e. Cc sUliI les Ol'gillWS ('uutenus c\nns ln Citvil(·
ithriominnl(' qui J'Oli l'nissc Il 1 il lit J1l6dic<ltion alcalinc II'
gl'OS conliug nL mOI'bille.
Les désOl'dl'es du I.ube digcstil' ct de ses annexes
SOIiI. plus pUl'liculièJ'l'J1lent du l'OSSOl't rie Vichy; los
dyspl'psics, lps gilstl'ites ('hl'oniques, l'ulcèl'c simple
de l'cstOillac, les pJ1t6I'ilcs, la lithiase hiliail'e cl. les
C'l1gol'geJ1l nts du l'oie sont de ('p nOI11\)I'e. A cùL6 rIes
voies digpstivcs sl' placenl. Il's "Voies ul'inuil'es : la gl'(1velle 1ll'iqu , los nl'pl1l'ilos 'hl'olliques, l'nlhuminUl'ie,
Il's cystites pnielll 6giÙl'tlleliL UII 10LJl'(1 itllpùL à nos
l'aux, Les afreelio1H; qui intél'l'ssellL l'économie loul
pnlli'l'o. leUrs que le diubète, lu goulLe, le l'humali stne
~L, J'ohésité Viel111euL égaiemelli. 1'6damel' Irut' hiellImsullL conCOUl'S , 'l'ouLerois il ('si ,Ïuslo cio l'cconnuill'e
quo les unes cl. les autres, qu'elles soienl g61l61'itles ou
locnles, l)l'éscnlelll.ull degl'6 difl'('['ent d'el'ficacilé I.hol"Il!,t!C, rL'andi s que la plupal'i. dc celles de l'eslom[J('
('!'t!f'1I1 d,IIIS IJIl dé'lili l'clilli\,Pl11r(i\ rOUl'I, quI' les mnlil-
�di .. ,.: du l'oic no 1'('sislcIIL pas mif'llX, HII eonLI'llil'û ccJ]I'S
(lPs yoics lll'illail'cs sont. plus Opilliilll'l'S, !Juanl au clinhèlc, ù la goullc cL nu l'humalisllw, 111algl'é lous les
hônô(}r'es que lcs malades l'rLil'cn!. (:e la 1ll('r1icalion
Viebyssoise, 011 nc pcul. ~r Vlllllf'l' de Ips gUl'I'il' c1'UIlO
('il~OI
mdiralc, Cc qui ne \'CuL pas dil'c quc nos caHX
soienL moills ll('li\'cs dans 1111 ('as qllf' dans J'aull'C', mais
que cCI'lnillcs dc Ces (d1'l'c' liolls SOIII plus Il'IliU'CS que
leul's \'oisilll'S,
DUt' pI il(, e , 011 emploie> cie 1)['('1'61'f'nco les SOIll'C'rs
('hmlcl!'s de la Ul'ande-GI'ill(' ('1 d(' l'IIOpillll; il cloll1!r.ile, au cOlllnlil'c, 011 nI' rlni! boil'f' exclusi\'clllcnL quo
l'cau cles sOlll'crs ['l'oitlps (1 ), On JCll!' adjoinl. L:lIlLÙ!. IlL
douche, lanLôL le hain mille'l'lll, muis il, liLI'e r1'urcûssoil'c
seul('lllcllL Toul. l'éccll1Dlenl. cncoI'{' la bnln{onlioll OCC'IIJlaiLlc pl'l'miel' l'Ilng dalls lu llll'dicalion Vi('hyssoist';
Il ujoul'll'hui clle csLI"I("gu('o :lU SPcolHI 01 \JIl JOUI' plJo
linil'iL peuL-ôll'r pal' c1ispul'alli'c de la IhPI'apculiqu(',
lOI'sCjuc lrs appal'oils rio douche aUl'ollL subi la ll'ansl'IJI'nlltl,ioll c ,' ir~('e
pal' Iii s(~ipncf',
Los conLI'c-inclic'nLions :Ul !.miLplllf'IlL alcalin nc sonl
pltS ll'l' S nOmhl'f'llSI'S, Il y ('Il a d'ahsolllOS d rio )'plnlives, L'épilcpsir itppal'lil'III ft la prrll1ièl'C cal('gol'i(, ;
l'hysI.ÔI'in, les maladics du ('\DU l' rL (,les POUlllOIlS applll'liolinellL Ù la s('('onrJc, D III 'ltn 1. la. saison t.hcrmale, 1',11'('IllenL 011 esL olJlig(' rlc sllsp(,l1rll'<' 111 ('uro, f'cprnclilnL
10l'sqlùlppnl'aissclll ries C'oliqllf'!' hC'paliqllefi ou népfll '{'li'lues pl, Cju'il fitll', icnl, clp la (}h'I'c" qllP1qu'cn soiL ln
!>tli Il 1. do rjc"pnl'l, il ('sI. fillgP rlp cI{' ['(,lldl'c J'1lSIlf:jr rlps
l'ItUX, CJllilic ;) le l'OPI'0IHI1'P U11P l'uis qllf' lous I"s ac',ridpnls Si'I.'OIIL clissip('s,
Affections de l'Estomac et de l'Intestin
HOld1'l'il' do ]'pfilolTlll(" e'i'sL !-IlIum'il' rlr lour; Irs
ol'ganf's il la rois, Cf'llX qui digl' I'l'llL III al SOllt lIll
n\:Plllplp p:Llpahlp cie' ('plie v('I'il(',
(1) Voir it cc ''l'''I'0S, dal1s 111 b\1 ;lc d(' cc volumo, le chapitro
rellllÎ r au l'ichy ch"z soi,
�-
:>1 -
Qu'entc nd-on ll,u' cl yspepsi c '! 'l'ouI cs les lois qu'après les J'epas on ('pl'OUYC cie la pcsnntcl1l' épigilst.l'ique,
qu'on a des l'cnvois Jlombrcux, de l'angoi sse, dc' baillemcnl s el que ces malaise s sonl habitue ls ou toul ,tu
moim:i Il'équ 'ols, on C'sL ]"('pul.é êlre dyspep liquc,
Lorsqu e les Iroubles digesLils Il'alt.eignenl que ccl 1.(\
l'aiblc impol'tunce, on ne réclam e pilS le plus souven l
l'inlel'velllion du médeci n, C'esl un lorl. C,lI' alors il
sl'I'ail facilc de coupor ('ouI'L il ces malaise s, Alors on
f[UC Je Lemps scm un l'olllè'dr. suffiu.ILencl, rsp(~l'an
alion génél'ale eth cil'culalioll
l'inllrl'y
S:LIll; eL 10l'squc
cUl'diaque sOlll alleinle s dans leuI' fonclio nnemen t, 011
'iC dé('ide C'nfin iL se oigne!",
LI esL Loujours lemps d'agil' clans ln dyspep sie; en Uli
mol, quelle que soit la période du mal, on peliLohLenil'
el. on oblient d'belll'ellx J'ésultals, Mais au MbuL, les
ehilnccs de suC'ers son 1. beauco up plus ('Ipnrlurs cl, pins
!;rwt.aincs que si le su.iel rsL amaigl'i rI. affaibli,
Il y 11 pl"!'sque aulanl dp IUI'lIlrS de dyspep sies (jllP
d'ilHlividus sUlIm'anL d!' ('1'110 afT'eelinn, La plus com!nunc psI, sans cOllll'edil. In yal'ilM' aeidc; la J1atulrl1lp
vionL do suilc ,lpt'rS, pal' ol'rlre de IOt'équcncc; souvent
chez le rnùmc sujet on 1'o11conL1'e sill1ulLullémcnL les
(]PlIX v:lI'i(,tés,
Lrs dysprp sics n('ide rl llutulrl1le sont rapunu ge dt'
de la soci('lé, du J'ieho eOJ11IllU du
Loulcs Irs diJ~sr
pnu\'L'e, c1p. l'oisil' commp du ll'UyaiIlclll', rroult'rois elles
l't'appell'' do perlhe ller ('PliX qui "iwnL rl'lllle 1110I1irr'('
pru cOI'I'orle, ceux qui onl. des l'rpas il'l'6gulicl's, qui
eOnSOllll11Cnl. des mels gl"ossiol's, ou no pl'ennl'nL pas
r1'rxcl'cir'o, Il l'alll. Itill'ibuel' It's llHllaises dans lit r1y~
llCJlsie (teirlc fi la JH'odlH'lion en rxcI's du sur gnsLt'iqllr
/llulM qu'à sa qualilô c]t.'l"ecluclIsc; dnns la dyspl'p sir
f1alulcnlc,c'esL au r,onl.l'ail'o le défnul de conll'uclilil<' rl~
ILlniques musclr! eusrs de l'C'slomae qll'il faul nrr'llsrl',
foul'nissanl. h l'esLomn.c dC's srds alruliJls, ]('s cnu."\
I~J
(],. Vichy noulmliseJlI cel exC'Ps d'aC'ide rI. d'Inblis srlll,
ns d'llcPli \'(,l'iu de r:ello l'('\lclioll chimiq ur, lrs fOJldio
Dans la dyspf'r sir fblulC'lIt(', qUOi!JLlf' lelll's
~lIrnio1,
�PI'OI)l'i('I('!' C'lll'alin's !'oil'lll 111111 :Iu!'!'i l'I'I'laillp!" 011 IH'
!'l' l'I'lld pa!' IOU,jOlll'!' biC'1I ('olllpll' dl' ln Illillli(\/'I' dU1I1
(·lll's ]J1'od'dclll pOUl' aug-Illi' Il 1l'l' la IlJlliril(' fks fibl'f";
Illusf'ulail'I'S dl' rl'SI()lllil(',
LI' plus SOU\"111 lPs SOlll'f'I'S dl' ln fil'allfli'-(ll'illl' pl
de l'Ilùpilal SUrnS( 111 pOUl' d'ponrll'f' :'1 IOIJ!f'S ll's illdi('nliol1s, pl rOlllml' nd.ill\'nJ11 fllI l'Illploil' la rl1l1l('11I'
l'I'oidf' 1'11 ,ji'l. .\u boul d'UIII' rliznilll' dl' .i{llll'S, SllI'loul
si II' maladl' rOl1!'elll :'! ohSI'I',"i'l' l'II 1111\Uli' II'IllpS LIIJI'
di('I('liqup {'()II\'rlwbll', If'S aigl'l'ul's 1'1 Il's llaluosil('s
.tlll'OIlI dispa/'u,
Lls g-asll'ill's r1l1'oniqlll'!' !'(JIII pllls l'I'IJI' 1/1'';, f!1 ln
Ih('I'nlwlIliqlll' qu'plli's 1:('f'IOI Il]('11 1 dllil MI'I' moil1s d(·1J()J1llilil'l', CHI'af'I('I'is('l's d'nhol'd pal' d!'s \'OllliSSI'I11!'l1ls
III li 1] lJ l'li X i'i hiliplIX, qlli s0111 pilis gl\lIal1ls quI' ['l'rlOllInlll!'!', plll's s'nC'f'ompnglll'Il1 Il'(\s "ill' rll' l'Pjl'1 d'nlil11rllls 111)11 dig-('I'('S, IOl'squl' l'I''ilollw(' df'\'iplii pal'I'sSl'UX, :1I01H'. La diJnlnliOIl dlJ \'1'IIII'inde l'si, l'II 1'/1'1'1,
UJ1 (II'S If'J'Illi'''; 1ll1\I1lP dp ln gnsll'ilp ('hl'olliqu{', ln ('011SI"I]UI'IH'I' pl'l'sqllP 1'01'('('1',
(lll SI' l'PllIl Illaill'I' nis('ml'l1l d!'s \'()lllisSl'lIl1'llls glnil'l'li X ; l'pnll dl' l' 111'pila] ('11 hoissOIl, Il's dOllrhl's J'I'oidl's
]o('al('s, llll r('gillll' S('\'I\I'(" su l'fi SI 'II 1 Il' plus SOII\'I'III,
~ I ais
il ('si 11('('l'ssail'p 1]11'11111' l'ois Jil saisoll IPI'lllill('(',
011 suin' ('g:lIl'l1li'lil 1111 l'('gillll' s('\'('I'P, ('hosl' ((il'firij"
:'i o1Jll'lIil', !':tI' ln plup:IJ'1 dl's gl'IIS qlli sonl allpilils dl'
gnsll'ill' ('hf'l)l1iql1P 0111 dl's illlI('d'rlpnls nlroolil]\ll's
111'11 P1111' Il 1 r!{'IPI'lIlill('s pl l'nll'(loJi'iIl1P psi 1111 h('I'ilngl'
rllllIl (III III' st' s('pnl'I' glu"I'f', LllI'SqlIP II' J1lipliX s'(olnblil, IllI d(,luissl' Ip l'f'gil1li' ft 1]1Ii 011 Il' dllil, 011 l'f'\'i!' Il 1
h:lIi\f'1l11'111 nllx ttlU'iPIIS 1'I'I'I'I1I1'l1ls pl :dol's SIJI1.!;issi'111
dl's rI('sol'dl'PS hif'11 pills il1lJ1li{'lallls: l'I'JI'I d'alill1l'lIl'i
11011 dil-({'I'('!' luus li·s dl'lIx Illi 1l'Ois ,jOlll'S, il1i1pP('II'II['I',
{'IIJ:J('ial iOll,
I lalls ('('S ('ilS, l'l'si ()1111\(' il \':1 III illll'illl dl's dillll'llsiolls
"xl'l'ssi\'I's, SI'S 11i1liflll!'s lIiIISI'lliilil'I'S ('Iiliii afl'aihlil's,
'i1l slll'I'i1('!' il1l!'I'/I1' ('I:tlll 1'1'('1111\1'1'11' dl' 11111('IIS 0pais,
glll:tlll, IJlli Pll1pt,f'ill' II' ('0111:11'1 rI!'s nlilllt'lIls a\,'(' II'
SlI(' J.ÇH'-'II'iIJIII" Iii 1111"lhnd(, ol'dillili)'I' III' s\l11i1 pl liS,
�d" l'lle'tpilal pl l'h~do([pi
S01l1 illlplli"sanls;
l" la\":lgI' d,' 1'1',,1011101(' ,,'illlposr,
Ll's :-'II("(",\S dl' ('cllr lIou\'el!1' mé'lhorlp 111' sr ('omplenl
pills; i\ussi i\-l-(]II .Îug-r\ i'1 1)I'opoS clp ('\'('1'1' 1)I'('s dps ,'>111hlis"PIIlPllls df' lïlùpilal rI dl' 'aUI'allr!p-(il,illl\ dpY(;I'i1:lhll'''; 1il YU/) ()" , Oll ('haque mali Il 1IIIe 1'0111" dl' malades
\'il'llIlplII (/('llill'I'ns""1' Jeul' rslulllil(' dcs l'llflllils qu'il
l'l'II l'" l'Illt',
L'lIl('('\I'(' silllplp l'sI moills 1'1 '('q \1 l' Il 1 qlH' la ~:tsl'i(r
l'/ll'Ulliqlll,, 1l11li" il l'st hl'llll(,uup plus gT:r\'(', Pal' lps
\,olllissplIlplIls dl' s:lIIg' qll'il ()('c'nsi 011 Il l' il loul Illolllrnl,
Il ("Jllduill'apidl'lIH'IlL fi ln ('ac'hrxip 011 il la I\lOI'I, si 011
III' sail pas illlpI'ycnil', Talllùl 1'11\('(\1'1' dl' J'l',.;(ollla(' l'si
IJl'illlilil', lalllùl il l'si H\('Olld:lil'p; dall"; l'UII ('Olllmr
clan..; l'n\1I(~
('as, l'usngr dl' l'pau dl' Vichy ";UI' pla('!'
l'sI illdispl'Il"a/)II', Illais dall" ,,011 adlllilli"II':di'lIl il ra \11
fll'IJ('("dl'l' a\'p(; ('il'('OIl";PI'C'lioll, (;01111111' pDIII' II''' dysIlI'psi"s 1'1 Il's gnsll'ilps l'III'Olliqlll''', 011 s':IIII'p",,('I'iI :'i
1'lI,'tpilal l'Il lil11ilalll I('s (/osp'" ('Il Il's l'I':Ip;l1l1'llIalll ; 01\
,.·"ill'I'a l'IIydl'ullu"I'ilpil' ('01111111' ("Ialll Il'()p 1)('I'lul'/):IIl'ie'p, II' Iayag-r dl' ]'l'slol11a(' 111' Sl'I'a ('lll\spillc" quI' si
IrlllS 1"" aulr('s Illoyrll,.; ()ilL ('('flollc'" ('1 (JII l'px'''('Ulpl'ii
iI"p(' dMi('alp"sl',
1~ln
II' lail ('OII"lillll'l'a 1':t1illll'lll
Il,Il,icJlIp dll Illalacll' 1'1 SUIIS 11\11'\111 pd'll'xll' il III' l'nudl'a
S 1'1':11'11'1' dl' ('l'lIl' 1'('<1'11',
La gasll'algip psi ilussi ('OIIlI11\II\[' '1"1' p('lIihll', pllf'
",.,1 II' pnll'ill1oil1c ol'dil1airr dl' ln ('1'11l1Tlt' i\ "J\1(P" ]ps
prl'iodl's dt' l'rxislelH'f'; lrs 1I01111111'S y s0111 :I\\"si
"x]los('s, mais pllls l':l l'CIllCIl 1, C(lIIll':ti"I'I;1f'1l1 nu d~'s
jJ"Pli(IIII', Ip ~:Jsl,tgiqup
sOllm,p l'Il dl'h'JI'" dll Il'ayail
d" I~t digrsliull el SI)I1 aJl[l('lil l'si sl'l1sil>ll'llll'l1l pl'I'':"1'11, Lps cllIUll'Ul'S qu'il ('PI'!)II\'I' :lplr:lJ'ni""plll SOIiS
10 1:111 (' d'ac'('('s pl\ls 011 llIoil1s iI1II'IISI'S, nylllli 11'111'
Sl('gp :Ill Ili\'('11t1 cie j'('pig-asll'(' 1'1 il'I':l(lial1l \'l'I''; 1('..;
hY[loc'/tlJl1dl'rs, ,-'ul!4ail'plIlpI11 011 Ips d('sigl1p ,,1)115 II'
1,IOIll cil' ('l'(\I11I)('s d'pslollllU', LI' phls "OU\'C' Il 1 ('(',; sour:,l':,\lIf'('S p('I'iod iqllPs s01l1 le pr{'ludl' d':dl'pf'1 inl],; ,cl\!
{JIP, quand p]l"s JlP sOJlI PU!; d('!H'nclallll's d'lIl1r léslol1
d .. l'nl('I'IlS ou de srs annf'Xl'S,
l'Piiii
�:H (jul'l!e que sail ~a
paLhog('nir, ln gasll'algio l'si illflucn(,l-r heul'rusemrnl pal' la Clll'e de Vichy, mais
l'admillisll'illion drs caux !'éelaille des pl'('rauliolls illfinies; Lout l'ahonl les cJosrs dO\'I'onl I\[I'P Ilod('~,S
dalls tous les ra~,
el lr\1I' ahsol'plion n'aUl'a lipll 'Ill('
duns lrs p('!'iocJrs d'accHlmie; 011 susprndl'a loui Il'aiI('ment Ihel'l1wl c!l's qu'il sUI'\'if'lldl'(l Ull aed's,
La SOUI'CC de l'llôpilal S(,I'11 l'l'Ile qui sem choisil' dl'
pd'I'('I'('ncc; crprnrlalll, s'il pxisle c'onCUl'l'l'mmrnl r1p
l'anpll1ip, on lui subsliluel'(l UIlP SOUI'('C f'rl'l'llginl'lIsl'
~I
J'hydl'oth('mrir scm pt'6f'PI'ér au hain,
Duns If'S arre('lions rhl'Olliqul's cil' J'inlpslin, lrs P<lIIX
df' \'i('hy sonl :Ill '-'si '-'allilail'es quI' dans (,l'Ilps dl' ('/'sIUl11n(', pl crlwlHlalll, dans nolt'r slalioll, cr sonl If'S
"ol'('onrl('s qui pd'r1orninrnl,
Dos molil's din' I's CJur jp IlP Iwh(,l'('hrl'ai pns, sonl
l\lis en n\ïllll Il lll' rxpliqlH'l' ('l'II/' difl'('I'('n('r; k Il',,iqu'il s'agissf'
Il'nH'nl alc'alin ('si il pru pri's anlo~u(',
dl' J'eslomac Illalade ou dl' lïnlrslin, Cl'lWIHla1l1 la
iJaln6nlion, qlli l'{oussil, si mal dans Ics dyspl'psir!',
s/'ll1hll' (\11'1' plus rl'fi('(l('O dans les CIlIl-I'ilf's,
I;Elth'(f{Ji~
idiopf/thi'll/l' coïneidl' le phls SOll\'I'nl
<L\'('(' la gasll'algi<,; <'III' exigr la l1)(\ml' pl'llliq\lP 111('1'mllll' l'I suil sa drslin(~e,
(,'l'sl-à-dit'c qU'l'HI' d,dl'
1':H'il('llll'lll,
Ll's/'nl('/'ilrs ('hl'olliqups so1l1 beaucoup plus l'plH'llf's.
Cal'iLcl('I'isf"I'S pal' <!ps cI()ulplll'S \'aglH'S iIH'('Sfo:UIII('fo:,
tJ('('l/IWIII 101111' lit l1litSSP illl<,slina]p, lH1I' dl's all<'I'II:1livPs dl' ('ollslipnliotl pl dl' diill't'hpl'; pll('s S01l1 If'
d{'s/'spuil' dps 11l1l1ades, TI'('s mpidplIH'111 Pllps s.'i\('('Ulllpilgllpl1l c1'nmaigl'issl'l11pl11 pl d'u rl'i1i IJI issplllt' Il 1
<'\:II'(\1111'S pl dl'\iplIlIPIlI 1p poilll cil' c1rpal'l d'lItI ('lai
d'hypo('()lIdl'il' inqlliplitlll,
LI' gl'os illl(,fo:lin ('si 1(' si('g(' hallilu!" dl' l'I'IlI('I'ilp
('hl'olliqu(', 1'1 si la ('onslipalioll ('si opiniûll'(', rI!'s ('0111pli('nlions aigui's ~ol1
... ('l'ailldl'p,ll <,si rlollf' rI<' la plus
Iraull' il11pol'lalH'1' rI<, ('ol11lH1III'(' f~I()'g-iquHnl
('l'Ile
,tfl'<'('lioll, L/'s agplIl .. plrlll'llllH'puliqw's f,<'houpnl piIl'11'''1'1111'111, ("l'si 1111 !'"il o/'dilwil'('; It's eau.\ ltIill('I'nlpfo:,
�HSSOrH'f'S au J'{'giJ11r IncII\ srulrs pr\J \'rnl soulagf'l'.
COlllIlH' pOUl' If's dé'ol'dl'f's l'onrlionIlI'ls dl' l'rslom<LC',
011 s"nrll'I'SS('I':t il la, ourer dl' l'llùpilal, pl si la ronstipalion [l('I'sislr ou s'aC'rI'OÎI, on PI'ps('I'im la GI'andeIll'il/p, qui rsi plus 1m:aliYr, Lf's bains spl'onl pd'I'PI'és
aux dondws; ils sl'l'onl longs ri li(\dl's; il f'sl l'al'n
qu'il la fin d(' la rlll'r lps srllf's n'aif'nl pas l'I'pl'is li Il l'
pal'Iil' d!' If'ul's (':u'aclh'rs nOl'maux,
La di:u'I'h('1' df'S p:t,'s rhauds 1'1 la dyssC'nlpl'i(' ('hl'oniql1l' mrl'ill'nl UIl<' J11l'nliol1 ]l:lI'li('ulic'I'!', 011 ('onnnli
111:111ps ('alls!'s dil'prlf's dl's am'l'lions illlpslilla/l's fJui
!lOus al'I'i\'f'1I1 cil' rOI'il'nl; nOlis Ips all,'ibuOllS lanlùl
Ù l'impall/llislllf', lanlôl, au ('Onll'nil'f', il dps h('palilf's,
:"1algl'(' J'ohs('ul'il(' rlr l'élio1ogil', 1:1 ('ol1nniSsall!'p rxnrlp
rll'S d{'Sol'rll'rs qu'pllps [)J'ovoqlH'nl 1l0US 1)('1'1111'1 ri!' ]PS
('omballl'(' 1'1111(' pl J'aull'(', il\'f'(' II' pltls gl'alld SIH're's,
, La di:II','hpr <lrs pays ('hauds s'n('('lJll1pnglH' d!' ('0Ilqnps SOlIl'CIf's, (I!> selles aholldanlrs 1'1 pllanll's, la
dyssPllll'l'ip rhl'Oniqnr Sf' Imduil. pal' rI!'s spll!'s jll1l't111'111('s ri sanglalllps, L'unI' ('1 l'nldl'p 1>1'( YoqLH'1l1 lIl1
))('11 cil' fih'l'r, dr l'illnppélpncp, pl ('olHll1ispnl Ipnlplllf'ni :1 la r:lI'hrxir, Salis l'influpl1cp c111 Il'ailpllH'nl
Hl('alin, la plupal'I dl' ('('S symplôlT1Psalal'lllnllls ('pssrnl,
.. 1 ln snl!~
1'f'l1nl1. C'!'si il la, OUI'CI' de la (]l':Indp-Gl'ill!'
1'1 :', la llalnralion ({u'on S'acll'I'SSIll'a dalls lou" Ils l'ilS,
Maladies du Foie
Oil Vichy ll'iomphr sans (,olllrsll', c'(~1
r/nns lt's
.I(l'l'clioIlS c1l1'oniqucs <lll foi l' , l,a 1I1('r/ir'aliOIl :dr'ldillt'
t'.'.;('pllp PI'illCipall'llH'nl clans II''' 1'l~()wmns
h('paIlql/f's pl la lilhiasp hiliail'r; ('lIp Il'('c'houp ~lIC'
qll(' ~i
l'OI'/-Ç:IIl(, psi jll'ofonrlémcl1l all(',,{- dalls sa ('ollslillilioll
analomi(jlll', Ch:lIJlIP nlr~p,
r/f'S Illillir',',,; rll' /llnlar/ps,
au I p illl,jaI1IH', \'ipllnpnl. :lllrsll'" ('pllr ''('l'il(',
:~'If1{)!jlJ
ri" (n;,' psi ln mal:l!lip cllI sirl'il'; IO'~
qU11 ('si pl'or/llii pm' UIlC JrsioT1 yal\'lIlnil'(' r/li ('(l'li l', 11
Il\' l'nul pas PSp('I'PI'l111C gUPl'Îson ahsolll('; 1:~i
s'j.1 .psl
\1' d-slillai rI'ulle alimrnlalinn Il'op l'ichl', sn rll"; :11'111011
('si la l'c'glp r1nlls un laps cil' Il'lllps d(olPI'lllillp. Il ('011-
�-:msisl,' l'n une <1ugnwnlalioll dc ,"OIUlllC pOl'lanl Pl'incipa!rl1lrnl SUI' le lohe dl'oil, I1PlI('l11rlll nppd'('i:lbll'
ft la palpaliun cL il la pel'cussion, Celle augmenlalion 1\(' d('paSst' pas Il'Ois ou quall'l' rcnlim(\II'ps
dalls If'S cas ol'dinai!'r;;, mais nlleint pad'ois huil
cl'llli"li'II'es pl lIli\mc dnY:Llllagp, Lr mnl:ulr sc plninl
m('dior'I'('lllpnl <Ir son hypo('hond 1'1'; il aecuse [)J'csquP
conslaml11enL dps Il'oub]ps gnsll'o-inleslinuux; sa pcau
csl ]('gél'rll1pnl irlér'ique ri les sl'Iles sont <I('colol'ées,
L(' IlPU d'tH'lIilé dr ('ps symplôlllcs le laissc dans unI'
l'uUSSI' s('('ul'il!", si bipll qu'on a 10llies lps peines dll
I1l1ll](11' ùllli l'ail't' nr!mplll'p qllr son l'oir. l'sI IUll1érié el
<jU(' ('l'III' ltlll1(·!'tl('lion lll'ui IL' lllel1PI';\ la Cil'l'hos(',
"'l'ail dl' la (iI',uHlr-(iI'illp n'a pas rI 'égnlt' rlttns lous
lps ('ilS dl' ('i' 1-\'I'I11'e, Un n<lminisll'l'I'a des rloses ('levé'is
si 011 \'L'ul obll'nil' dps errels dlll'ahlt's; on lui ad,joindl'u
1'h~
' dl'()hIapi,
qui pl'orllliti('i dt~ v('I'il"blps mélamol'phost's, Dans It's engOI'gpnH'llls l'(;('cnls, deux Oll ll'ois
saisons rie \ ingl-ciIH{ ,jours Chil CUlll' suf'fisenl; dan!-o
CPII. ' qlli !-oonl tuwiens, qllall'e ou c'inq spl'onL Ill'cessail'ps, Ll's efl'els illlillprliais sonL à pru pl'rs nuls, 1"
rail' ('ollsPI'vanl au d(;pal'I Ir \'01\1011' "II'il avait. Ù l'(u'I'iV(;,,; I.uulp['ois, lps l'ollc'Iions d'assil1lilalion sont nolablellH'nl améoliOl'pes; ce qui pet'mcl au malade dl'
l'C;C:UPPI'pl' les l'ol'ces eL l'emhonpoillt. qu'il n pe['dus,
Lps efl'ds médials, onl. plus nels; l'année suivanle, 011
conslalt' 11111' nolnblr dimillulion de ]'o,!~ane;
ail
lt'ouYe le l'oie l'CIIlOlllé de deux ou ll'ois cenlimè'll'es,
sul'loul si pl'nrlanl l'hi\'('['lc malade a ohsel'v('lcs r','gles
bl'olllaiologiqups indispensahles en p111'cillc circonslanc'!' ; son Ipinl psl plus ['J'ais, 'il mange L digère,
enfill il rsl pngl'uissp,
L" rolirjlll' hr1jlfllÎrjl/fi eslla I11tllac1i dominanle il Vichy:
loulr,; I('s Vil'I(~s
s'y conl'ondrnt., drpuis los ('as J'I'USIrs ou Ipgl')'s, JUSqU'il ccux qui sOlll nellemolll dNpl'min('s01IIl1Clltlf'cIII séri uselllenl.l'oxisl.pnee, Le la.blrllil
d (',CS symplô!11rs est. suisissallt; loul.e cOlll'usion csl
impossible, 1~J
voiCI lps PI'incirHlUX: douleUl's flxes à
1'(;pi!:\,llsll''',audos, à l'hypodlOlldl'C dl'oil, à l'('paule du
�-:n111(\n1l' ('1)1 t". F:xll'('J1JClllPnl aigui\!', l'I~
doulr.u!',.: SI' jJl'Oduisl'lll ~ous
rOI'Ill<' (rac'~
pl s'accolllpagn('nl dl' 1'('.Îl'ls
d'alillll'nis llius ou Illoins dig("I'~,
ausqut>];' suce('(/pnl
des YOllliSSl'II1Cl1ls !lI' bile el de glni'p~
.. \ la fil1 de la
el'i~
appal'aît LIli irli'I'!' (']111('111(\1'1', qlli di~pal'
dis
qUf' If' ('OUI'S dl' la hile 'si l'l·lahli. Cd i('tl\l 'c IH' se
produil. gui'l'c quit la suite dl'S n('!'i's il. ['{'pé'liliolt ou
IOllgs; il n'n dOI1(, qu'ul1e illlpol'lal1('e l'I'lali\'c ail puilll
de VlIl's('Ill('iulog;ique, Siol1 PSil1lli111' le l'oie, 01111' Ir'OllYe
IUllle·lié d sl'llsii>11' :\ la palpalioll ; ('('Ill' sf'lIsibilil(' SI'
pl'ulol1g.' L11l1' Sl'lllailiC au pl~.
Pal' quoi ('si ()(OCaSiolll1('1' la ('oliqllP h('paliqut' '1
Crl·tains pd'I 'IHlenl ([Lie c'l'sL UllC 11(;vl'algil' (~sclieJI',
d'allll'I's, ('1 rI' SOllt les plus nOlllbl'CliX f'1 Irs plus allIOl'is('s, qu'elle l'si le l'('sullal dl' la Il1igl'aliol1 d'lIll Ol!
dl' plusieul'sgl'avil'I's de choleslél'illl' il II'1Ivel'S les YlJil's
biliail'l's.
Clu~z
Il's 1'1'111111('S llrul'aslh('niqul's, il lwul SUI'Vl'l1il'
de la ('oliqlll' h('pnliqul' Silll' 1I/IIII'I'i", Illais dans l'imll1ellse Illajol'ilé des (',lS, la pr'éscncl' dp chol(olillws
qlJl'lqup pal'l, l'si un 61 ('1111' n1 indispellsable il sa pr'oduelion. A vl'ai di!'p, on Ile les Ir'ollve pas loujoul's dans
Icssdlps, Illais Jps f'ill'I'C'he-l-olI bipfl co,;,Lelell1pnl, cl cIu
l'l'si!', pill'vil'Illl!!nt-ils COIlSlnl11ll1ClI1 il l'l'iIllchil' le eall/li
chol('doque '?
. La pnlhug('nir ri If' II'nill'l11!'1I1 de ln ('rdiqup 1II"llôlIlqu!' Il'(;lail'lIl pas ignod's df's anciells. Yel's la fin rlil
XVIII" sii'cll', Dlil'llnclp, qui aill'ibuaii CP genl'!' spt"('inl
dn doull'lll'S h dps cakuls biliail'cs, in\'ellin lin lIu'·lang!'
phal'lllil('('uliqlle h base de léd'!Jenlhille eLd'élhL'I', qui
pul un immellse l'elentiss(,I1lf'IIl. Les r('~mlas
1l1!'I'yeill,cux qu'il ohlinl, malgl'é la dil'fi('ull(' quI' Jps malitdl's
(TlI'ollvairnL h l'ingul'giler', lanl il élail r('pug'lIal1l, le
(~Onfil'1
d,U1S 'clip icl('e, qul' ]'(,111('1' l'lia 1(·I'I'·!Jl'nlhille
r1 l ssoJvairnl Ips calcltls <:Olllellus dalls les yoil's hiJiaiI:('s, JI nI' Sl' ll'ompüil pas, enl'('!,s deux agents nssoci('s
l.lIn à l'aull'l', ou Il](\l11l' isol('melll, sonLdes lilhonll'iplJqU('s de jll'l'ulirl' ordl'e.
D{o[I'uil'c les calculs bilinir'cs c\'sL beaucoup, (':\1' on
�:~8-
Noignail l'OI'c('monl, pour un cCI'lain Ipl~,
les ilc'cl's
ri, c'.oliqups h('palhiquos; mais ('OI11I11CIII ('yitcl' la 1'01'malioll cil' nouyclles cOl1nl'liollS cl pnl'lanl le l'cloUl'
possihlp dcs cloulcUI''', DlIl',lIHI(' PI'h'lll sagcmenl le
cas, el dans le hui cI'ollyiel' il ('pl inronv('niclIl, il conseilla l'us:1gc du pelillail, Il' )'('gill1e \'('g('lal l'Iles caux
mi nél'ales, rrolll crois, il pal'n il j'('I('gIH'1' au sp('oncl plall
('pllc clpl'nil'I'p lHu'lie clu Il':lill'llll'l1\' dl' la r~h()l'inse,
landis qU':llIjol1l'!l'hui on Illi a('c'ol'clp yolunlicl's ln pl'elIlil'I'l' placc pl lanclis <[n'on l'('"CI'\'e t'pmploi dl' la 161'('1)t'lIlhine pl de 1'('1 bPI' aux cas 1'('bp1l('s SPldel1lPnl,
\'ic'hy l'si sans rOllll'pcl il ta pl'l'Ill il'I'p si ni iOIl cl LI lllonel e
pOUL' la C'UI'P rI(' la lilhiasp hiliail'p ; si sa Yogup uniypl'SI'III' s'pxplic[1lp loul nallll'pliplllpnl, son aclioll a besoill
dl' quclqllPs (;' , lai'rs(1I~,
l)al1s la c'llOl('lilhiase, III
bi]l', :lIl lil'l! d'(\II'(, l1('ull'P Ol! l'aibll'l1lf'nl alc'alil1c, psI.
:widl'; c,'psl n1l'1111' CI'l \p :H'irlil('qlli ~l'h
('II'p lar'ansp
dl' la 1'!1I'Illaliol1 clc' d('pMs cil' r!lol!'sl('l'illP, Les caux
Illin('I'all's nlc'i!~,
l'Il 1':lnl!'nalll il ]'('1:11 lIol'mal CP
lic[1lidl' P'\C'l'('lllI'1I1ilipl, el1 II' l'l'lHlall1 pltiS lluicle, 1'111p('('IH'1111a 1'lll'lll;tlioll cie 1l01l\'P:llIX gl'(lYipl's, lIlais pllcs
Il'allnc[1lPlll pas C'l'IIX qui p.\isll'It! cI('.i:'1. PllI"; qll'auclliln
SI)\II'C'p rlu bassill cil' \ï('hy, ('1'11(' cil' la {)l'IlI1c1c-(hillt'
,jouil cil' C'I'S pl'n]Ii(~
[llliriifiaillps pl alc'nlillisltnl.ps;
(,'t'slilt ~Ol'(
pal' ('xc'('III'IIC'1' cil' la lih:t~!'
hilinil'p,
Oll Iwul l'ucllllillisll'C'I' clc"s I('s pl'mi~
jOlll'S cl!' la
('111'1', litais l'II lililililili les rI(JS'~,
salis quui 011 s'P.\pc)';P :'1 l'ail'p l'I'I1:lill'l' ll's (lcTi's, Afin d'('vilpl' c'pl incolI\'c"lIit'ltI, il ('si pl\si~(,
cil' cl (,11lI 1l'l' pal'lllll' SIJlII'['p moills
ac'Ii\'p, \'Ilùpilnl pal' pXI'1l1pll',:\ c'('111' pl'aliqup 011 ad,ioillcll'a la iJ:lilu"alioll, qlli pl'Ocluil i('i Il's IllpiliPlIl'Sp[rcls,
Si jlPlulallllil C'Ul'p il SI' [ll'ocluil 1111 ac'C!~,
011 Il' Il,(tiilljrrlions
1l'l'il pill'I!'s Il1llyPlis ol'dillHil'ps: c'lInpas1P~,
hyp()cl'IiqJC~
cil' ('hl(lI'ltycll'alp ciP IlIOI'phillP, ('Ic', ; Pl.
1ail 1 q Il' i 1 1)[' l'sis 1l' l'il :'1 Ull ri pg'l'(' quI' ]cOli Ci Il l' d' i n Ln Ilsi 1(',
011 SllSlwllcll'n II' Il'ailpllll'lIl IIIPl'llIal,
Diabète sucré
LI' dialll"\1' s\lc'I'é n'esl pas 11111' l'ltI,ilé llH'l'bidc' hil'Il
�-
;:0
f]éfillir, Les uns l"allJ'ibuplll Ù IInl' al!('I'iiliol1 des liquides dc 1'(\rollol11i!'; d'aull"l's;) L1llr J{'sioll des cenll'l'-'
lleJ'yrIIX; plusil'III's il Uil ll'oubll' 1"01lt"liol1l1rl du foil' 1'1
qUClqllps-UIlS ft UIlt' 1('siol1 dll IH1IH'I't"as, Clilliquf'Illl'1l1
il SI' Il'iHllIil pal' !"(olil11illillioll quolidil'lIllp d'un!' ("rl'Iain!' qU:lnlil(' de glycosp, pal' rll' ln polydipsie, rIe la
pl'ogl'cssil",
polyul'iC' !'l lin afT'nibliss<'IlH'lIt ~('Il"aJ
Hipll qUi' Ir l11aladc l1lilnge II' plus sOllvl'nl ayec UII
app{'lil pxr'pssil", il Il1ni~'
pl 1)PI'c1 plusil'lil'S kilogl'illllmrs d'Ulll' nl11I('1' ;"1 l'ilull'I',
LC' Dinh,,11' J'J'nppr loull's Il's cOllditiolls so('iaJl's:
louldois ]1' l'iC'hc y 1':-;1 plus pxpos(' quI' II' paUV1'1'.
l'h0111111<' que la fllllllH', C'!'s\. \'l'I'S la qlllll'Uni ii'II1"
ilnn{'r qu'il sr d('r'ial'c hahilul'lll'mrnl, mais ilt1('llnl'
('poqur dl' ]'pxislcncc n'pn esl rxempl; l'adulesr'l'1I1
1'1 Ji' "i('illill'r1 ~'sonl
sujrls : lalldis qlH' ('hr7. II' PI'I'mirl' il l'si PI'I'S(fll!' ('ollsla1l1lllrnl m01'11'1 cl ù bl'l'fdéJni.
('hr7. Ir sr('Ullll il l'si l'rJali\"('l11rnl h('l1in,
liil palho~{'ir
rlu diabi'ic l'si II'i's obsrlll'r; plu,; d"
\"il~1
Ih('r)l"ics onl ('lé d'pillldul's dalls Il' Pllhlir' IHHII'
l'xpliqUl'l' la glyr('lllir, ilU('Ulle d'l'Urs 11(' Sil 1iSl'ili 1 rOI11pl<"lrlllrnl 1'('spl'il; Sl'S ['01"111 cs sonl pl'I',;qllr i1ussi 110111hl'(,usps pl n'om'rnl pas plus !l'illl{'I'('.I,
DiilIS II' r1iilbi'll', Ips cOlllplicalioll'; alJolldrnl; <lllrUII
);~'sliH
d'ol'ganl's lI'cst {'pal'gn{', On ubsl'I'\"I', l'n ('Irrl.
rI('s n{'\"I'algi!'-;, drs anlhl'ax, dl''; gal~I'"n;,
la 11Ibrl"('Iliosr, elc" l'IC', QUl'llr quI' soil la ('oll1[Jlic'illiol1 ;']
1:~qlrc
il dOIlIH' lieu, rll!' a('lJuie['1 Il'hi "il!' unr gl'a':II{' rxrrpliolll1l'll(" pal' suill' dr l'adull('I'illiol1 dl''';
IIf[uidrs dr ]'('('ollolllir, Chez l'individu sain, jrs plnirs
);llJ1CI'fif'il'llps, I('s «rol'chul'r;;, );onl d'lInr h('nignil(' lell('
quI' f:'('sl ;\ J1l'il1l' si on Il's Il'ilil!' ; chl'7. II' dia!J{>liqup.
(>~I's
alr('cl t'11 1 loujoul';; llnl' miuTIlf' in);idi(,lIsf', s'{'lrl'11I!îl'nl pl rXJlo~(,1
il lino ('ollll' d'ac(,idpl1ls gl'l1\'es,
, 'l'ou); 1('); I11f'dif'ill11rnls ('0111111); jusqu',) ('l' JOLll' 0111
('1(, l'l11plo:('s ronl['l' JI' diall(\It'; ll1alg]'{' dps d,('I;t1~"
pornpt'uscs, aucull d'PliX Il'a 1('llU la ()l'OlllpSSt' (,If' 1,111V,l'nll'lll', Il t'Il t'si qui pr\1\,('111 d'pondl't' 1', UIlP Indlr'illion j)l'l'f'is(', mais qU[ll1l il gll('I'il' il1dislilH'I<'lllcnl t1all..;
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'l!)
1"11" l,'" C',1" , ("1'.;1 11111' l'nc'lIl1c', qlli Il'111' 1'.;1 l'cI~(,
LI'
dlllbi'll' ml' !lnl'ail illl'lIl'ahlc'; jll"ljllï('i il Il'y a gll('I'P'
'1 11 1' jl' d'gil1H' dc' llo11('hnl'd:1I 1'1 [('S l'aux ;d('alinl''' qui
Plli,;sl'llI, 11011 pa" !-FII"I'il', Illnis ~()uln-I',
Lps pm'Is df''' cau .' dl' \ïl'i~
S01l1 l'apidl'';, I)('S 1('
qllall'il'll1l' jOlll' dl' la saisoll, UI1 111il'u\ lIulabll' SI' rail
''l'llIil'; 1'II1'illl' 1',,1 1110ill'; alllllHlallll', plu" ('UIOI'('(', la
"nil' 1'1 la s('('!tC'I'I'!'\"I' dl' la IHJlll'hl' dil11illlll'l1l, JI' SOIIlIIlI'il 1'1 Il's l'OITc'S l'I'\'il'l1l1l'llI. (jllalll :'l la gl~,(o"u'i
"III' l)(\issl' dl' plu!'\ d 'u ll f.ÇI'nll1lll P pOlI' jOli l'; l'Il!' fillil
'jlll'l'IlIPj'ois pal' di!'\pnl,.till'" lol:dPlllI'lll si la ('UI'p l'!'\L
lUIlf.\lIl' 1'1 II' ('n" d',,1' Il 1, 11Iai !'\ (,'1'.;1 1111 rail l' 'l'l' pl i01l1l1'1 ,
C,'", ph('I1()lIli'lIl's dl' 1'{'I1C)\,llioll "Dili "'III'loul nJl[lI'("('inllll's au 1Il 0 1l1f'1I 1 dll d('pal'I dll I1wl :\l I(',
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(;l'illlllc'-Iil'illl' 1'1 d,'s (;('[l',,lill,, IHII'ais"l'l1l plth p'lI'lil'I1Iic"I'I'II11'1I1 (lI'dOI1III',I'!,\ ('01111'1' 1'('11f' nrl'['('lioll; qU:1111.
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1'11011111'111' dc' !c'UI' Spl'yil' d'adjll\'ll lls.
LOl'sljllïl ~ n ;d1':lilllis!,\pl11l'lll lIolallll', (,'(',,1 ;'1 J'h~
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illll'l1 1'('('0111'" , \JIll' rois la saisol\ll'I'lIlill("I', 10 111 Il'(',,t pas
lilli .. \ dOll1i('il(', 1,. l\1alnd,' d('\ l'a l'a il'!' lIsagl', pltl"i!'III'S
r"IS dnlls l'a Il Il l"!' , d!'!'\ l'If/l,/' /i'nir/('s du llassill dl' \ï('h~r,
'" 11(' ,,'p('m'I!'I', ('II nllf'lIl1 ('as, dl' SOli 1'('gil\1p, sous
p"illf' d(' l'l'loll1ll1'l'. 1':11 SO 1111111' , 11)1111' l'nl1l1('1' il spl'a
IISll'l'ill1 :'1 1111 Il,,, :1 ('11]('111 !Jlli Il''' l'il'II dl' dl"S"I-\ï'(";II)II',
"i (". Il'I'sl d 'I'o tl'" IIlllig.doil'(' pl'lul;\I!1 101111' 1" \11'.
Goutte
L" jlotlagl'!' l'SIIIIU' ;dr"('lion ('()l1slilltlillnl\plll' h('dt1il;IÎI'I', qlli 111' 1"\l'i1l' IIi pUI' ln p('IIIII'ir df'S ]{'SiOIlS, IIi
pill'l'nils!'III'(' dl' sylllplùlIl!'S. \'oi('i, l'Il qll('llJlIPS illois,
"Olllll1l'nl 011 doil la ('U!11jJl'l'lldl'(': .\lIaIOl1lilJlIl'lllplll,
l'III' l'si (':II'/)('I/'I'is('1' pal' d('s d('pIJ!s d'III'ale dl' s(wdl'
dans j"s jllil1lul'l's flll 11'111' \'()(sillagl'; ('lilliqlll'lIlplIl,
�-'11
pal' dl';; f1lxi~
1){'('UP,llilll''; al'linilaliOll" l'I SI' l'l'II')\Iyclalll ù illll'I'\'alll';; plu" 011 1l1oill;; ('1 Il il!;llI"S,
Plu;;il'lIl';; Ihl"111'il';; 0111 ('I{', 1',1'('('1';; pl)lIl' l'xpliqllf'l' la
genl'sl' dl'{'I'lll'nwladil', ,II' 1It'\'('U\f'n 1'l'If'l1il'qurd p lI\,
Lps uns l'nlll'iiJIIPnl Ù 11111' Ill'odurliun l'xag'("J"('l' d"
l'aridl' 111'iqlll' dans l'p('ol1omil'; pOUl' d'nllll'I's, la pl'Ildur'lion dl' t'l'I :\l'id,, ('si nOI'lnal(', 1I1,IisSOII ('liJllillillilln
S'(JPI'I't' illl'Oll1pli·II'I1Il'111. CIW('Ulli' dl' ('l'S h~'1)lJi
a
sa Yttll'Ill', rllJ111l11' aussi SOli {'ol{" l'ailill', Ouui qll'il l'II
soil, ("l'si l'acidl' ul'iqllf' qui pamil 1\11'1' 1(' 11I'iJ1cipill
agl'J11 llllJl'hifiquf', 1'1 c'I'sl (,ollll'C Illi quI' sonl diJ'ip/, ...
101ls Il's l'I1'ul'l,, dl' lit Ihl~',pruiq
rruns I('s pl'L1pll's Ol1t [pllJ'S gOl1l1l'u\, moiJ1s ('{'IH'IIpanl {'tUX qui SlllllIH1U\'I'I'S qlll ('l'lI\ qlli \'iYI'III dnn"
l'oplllt'llI't', Lls sl,tlisliqllls J1011S PI'IWIII'{'J1!. SUI' 1'1'
Il Il i Il 1, dl' pl '{"l' il' UX 1'1' J1 "1' i g n l' J11f' Il l ", ,\ UIl 'P l'Il i S {' ' (, 1il i f' III
]('S 1{lllllnins ifui IH'('UIHlil'lllll' pI'l'll1iI'I' l'anp; IHII'llli 11'''
gllulll'u\, ils sllnl l'1'1l1flla('{'s alljflllJ'flïllli [l,li' Il's ,\n,
gluis; Il'''; 1<' I'allf:ais Ill' \'i('IIIIf'IJ! qll'npl'I\""
Ln [llltlngl'l' hl;I'{'dil:lil'f' uppal':til \'('l'S l'ùgl' dl' \inJ.!;1
ailS; l'I'lll'qlli l'si ill'qUÙil' YI'I'squal'illllt', 1,l'ciladin YI':,I
plus 1'\llUs(' quI' J'holllJ1l1' dl' ln (,lI1[n~f'
l" l'elllil'I'
fJUI' 1'011\î'irl',
LI y a tll'll\ \"II'i('I,'·s dl' gOllll1' ; l'aiguë 1'1 ln l'hl'Olll fJ Il l',
/)nJ1s la PI'l'lllii'I'1' 011 ohsl'I'\" dl':' gOJ1f1I'II1f'nls al'I il'ulail'I'S ,1\.'(' l'IllIgl'lll' 1'1 chnll'III'; {'l'S 1ll,lIlil'l'slalillll"
1'(' [l1'odllisl'lll SOIIS /'tJl'IJ1f' tI'al'l'i's 1'1 SI' l'f'IIOII\'f'l1l'lJ! ri
dif1't;I"'nll's ('pllqllf's d,~
l'nJ1n(·I'; dan.; h'lll'''; inll'I'ndll''',
Irs juinllll 'I's Jlf'IIVI'nl pX{'f'IIII'I' 11111"; If's IlWlIvi'll1f'nl..;
donl l'lIl's sflnl SIISf'i'plill!t'sfll't'olilf snill, LOI'Slflll'J'il('I't- ...
('\'IlIIII' 1111I'lllidl'IIH'III, illl'ya pn"dpdl"Sfll'cll'l's ri 1,('dull1f'~
dl1 l'I)J{, ''l'S \'isd'I'I'S, Illais IClI'slfll'il l'si nl'I'(\I(' SOli
~lnf'I1
1111 mt'mi' s'il l'si illlfllil"I(' dans Sil Illal'C'llI',
il SI' [l1'IHIIIII cI"s 1l1l"laslnsl's dlll'Illc', "II ('{l'III', d" l'f',.Ifllllnl' ,'1 "II C'I·I'\l'iill.
, Ln Killii If' 1'I1I'01Iiqlll' SIIfTi·tI" SOII\'!'lti fi ln gOIlII,'
illglli l , Jlill'l'ois illlssi 1'1If' arrf'I'11' d '!' llIhl!"f'('.'II!' 1f'llflalll'l'.
Il Il'ya pns, {'OIllIl1f' tlalls la 1'111'1111' il~J\,
d'acl'I\::; pl'IJ-
�-
'12-
l)/'l'mPIII dil, mais ]1' malade soum,c conslammenL; ses
jOilllul'l's np sonl pas l'OUgPS, pUl' su ni sculemt'nl.
œd(;mali{>ps, dOllloUl'PlIsrs ft la jll'pssioll ri drtlli-ankylos('rs, De trmps rll lemps il SLll'vipnl dos exacel'buti!lns passngPl'rs qui l'obligrnt ù gal'dpl'!e lit.
Lrs romplic~ats
auxqlll'Iles Ja goui Le cbl'oniqu r'
dOllllO liru, sonl v:ll'iées, Lcs pl'in 'ipales r.L les plus
gl'aYe;; sonl le mtnollissplllr.nl ('('l'ébl'al, la d('gén6l'ps(',rll('I' gl'aisspuse du emul'; Irs moins l'cdoulablcs
SUIII ln cOIlg'l'sliun du l'oif' ri la Iii hias!' d'lIalr,
.\ Uil lill'p r]lwlccJII<[uP, loulps Irs l'a l '111 l' S de goutLp
SUIII juslic'iahl,'s drs 1':tU, dl' \'i(h~
' , pm'('p qu
dalls
Ioules il l'au 1 ('hOITI1I'I' il d{'tl'uil'r l'ac'id' Ul'iclUe qui SI'
II'0uye l'Il pxd's dans les liquides d' l'('conomir, cl
que' ]rs alealins spuls prll\'cnl O[)PI'I'I' C'I' 1'(·SUlt:lt. 'roll1cl'ois, e'psl la ['UI'111 , aiguë IJui b('nélicie h' plus dl'
epllp Il1pc!icalioll,
.Jndis ("('lniplIl aux G('lpslins qlle SI' l'I'lldaienL l'II
['oult, I~s
goullrux; ilujoul,t!'hui crlle SOIlIT,(' esL un peu
(({·Inissc'p, pal' suilr dr ('l'ailllp;; (,Xilp/,I'{'rs, Si on ])pul
:lyall('pl' hal'dillH'nl !jll'aUC'lllll' 1':lU Illilll"I'llle dl' Vichy
Il'n ln spl'('ialil(' dl' la ('UI'P dl' la porlag'!'!', il n'en csl
p IS moills \'l'ai IJUI' Ips C(·If'sl ins, (~Il
l'avol'is:llIl. la diul'('SI', pl'orlllisf'1l1 IIlirux CjU'ilU('UIIi' rll' SI'S yoisilll'S
1'(·lill l i'wlioll el la df'sll'Urliul1 d(' J'acide ul'iquf', La
(il'UllCli'-:il'illl', ('11 ,,('(iYHnl ]p~
['ilro~
cil' /aprull, esl
:l\s~i
cI ' ull puissalll SI'C'llIlI's,Oualll ilUX duse~,
qll'i/
s'ngissl' rll' ['UI1I' uu rlr l':lull'l' d{' ('PS SOUI'GeS, elles
duiw'lll t'. 11'(' ('I('y('l's ~i 011 Will oiJlellil' un pll'l'I (,PI'laill,
Dalls la goull(' aiglli', l'l'ail lIi1(~'a]P
PI1 b()i~s1
~ul'fi
le plus ol'rlillail'pllll'lll, CI']Wlldalll si le lIlalarll'
l'I'SSI'I1l. cil' vaglP~
dOIlIl'III'S :u'lic'ldail'rs, 011 ]llllIlTa,
:-inllS illl;OIlV('llipIlI, l'PC:Olll'il' Ù la rlollchl) Ll'lllp(·I'r'·I'.
1\lais 011 (·"ill'I'il llll>alll('alioll, qui il le II'isle pl'i\'il('ge
dl' l'ail'I' l'PIl:lill'l' Il's acc'(o;;,
lalgl'(' loull's ('l'S [l1,(·(':tulioIlS, il IlITivl' quI' [lad'ois
1111 ncc('s SI) ri (,!'I:l 1'1' ; rlltllS C'I' ('as, III pl'l'mirl'P ('()llClilioll il l'l'Ill pli/', e'rsLdp ~USP(
nrll'p II' Il'aill'lllPnl 111I'/'l1Ial
jusq\l'ù PI' qu'il ~oil
l'III i('>I'i' 111 !'Il 1 1I'I'Illin(', 1'1 ln SP-
�-
1.3-
conde ÙO IllnLorvenil' que s'il mcn/tce dc s'éLerni"él',
Dans la gouLlc chl'oniquc, le l'cloUt' cles acri's
n'élanL pas il cmincll'e, on pourr'n, usel' lal'gcmcnL <lrs
douchcs tièdes, chaudos ou même cie vapcul', afin de
l'emédicl' il la ['lticteur al'Iiculail'c; on pOU l'l'a mêllleleul'
ndjoincll'c le massage, Aujoued'hui la pluparl. dc nos
{'Lablisscmenls lhcl'maux sonL POUI'VUS dc fouLill/tge
cL clu peesol11101 llécessaiees pOUL' cps cliIfél'cnlcs opù1'0.Lions,
Affections des voies urinaires, - Gravelle
On donne le nom do gravcllc ù clcs conet'élions rOllsliLuécs, lc plus habiLucllcmcnl, pal'dc l'acide ul'ique .'l
siégeanL clans los pndies lcs plus élcvées cles voies urinail'es, Il y en a I.l'ois espèc s pl'incipalcs : la gmvelll>
Ui'iquc. oxaliquü eL phosphlLliquc; la pl'cmil'I'c csL Sllll"
conll'edil.la plus J'I'{'qlwnLc : I1n la, l'eneollLl'c dnns le"
quall'c cinquii'mes c1es cas, Les accidcnLs ilUxquel,.;
donncnt licu les lilles eL les aull'ps onL beaucoup d'nll,llogio cnl.l'ü cux, Lc pills COJlllllUIl cL le plus lel.'l'ible l'sI.
assllI'émenL la coliquc Iléphl'élique,
~lIr
appal.'nil bl.'usqnelllcnl, sUI.'])I'cJld 10 mo.ladc ,III
milieu rlc scs oecupalions ou de ,cs loisil's, cl sc 1",,<luil pal' drs souflhulees hOI'l'iblcs, dppassallt de beaucoup ell inll'nsité el, en dUI'6' cellc dc la eoliquc
h('paLique, ~UI1
siège est la l'égioll lombail'o, Ic (]alli"
01 l'olne, ell 1111 mol loul.e la moitié de l'abdomon, Lit
LC'I'milluisoli de 1'1lecès S'llllnOllCc pal' l'expulsion rI'till
P,CLiL gl'llvil'I' l'ougeùll'e 011 .iillll1âLI'e, dl' gl'osseul' \ ' iIl'Iahlc, lalllôl. rylinrll'iquü, LalllàL oval:lil'e, souvenL In,,"i
d'aspérilés, qurlqu 'l'ois mousse, CeLLe expulsioll pill'II'
méut ul'inail'!' esL suivie, dans quelques cas, d'UIIl'
hpmn.Lul'i' J('grl'(' qui Il'a pas de p;I'LlviI6.
La liLhinsl' l'("IIllle c~t.
lIllC mlwiJ'eslaLion dl' la dinIhe'se ul'i<jlle; elle uppal'alL vel's l'flgo moyen de la vi ..
cl. l'I'!\ppe plulôl les hOmll1PS qllo les l'r!llllleS, Le pl'O110sllc Il'csl pllS gl'll\'e; Loulp!'uis, si ello cst. 11H'COI1IIUI'
Ou Il('gligée, clle exposl' ;'l des CO III pliml iOlls s(~I'ioue,
clonL ltt]llus ol'llillllil'e csL la pyélo-lll'phl'iLe, ~on
Il'llilL'-
�-".IL ll1P Il 1 psLcplui de la goulle, Comme pOUl' ccllc (ll'l'niPI'e,
il l'nuL diminuel']a pl'odu('lion d'acide ul'ique, facilitel'
~a
dcsll'llClioll el. son élilllillalion,
Plusicul's agrnls dela malii'l'e médicale 0111 (lIé pl'éconis(ls pOUl' oblrnil' ('C d'sullat. Les plus anciens
l'L'monlenl :tu Inilieu du XVIII" siècle, I,[uly Sicphens
employnil LIIll' s('I'ie cie l'I'll1rdes, donlle pL'incipe nclil'
{'Iailla pol asse, Lps slIcd's qU'l'He obli"l l'Il Anglt'lcl'I'1'
l'ul'l'nl hil'lllM vulgat'iSl'S t'Il l''I'aIlCI', pl pal'Iout on nI'
pal'!a plus qUI' rll' Sil III ('1 hoc/c pOUL' Op('I'I'I' sÙI'cn1l'JII
la dissolul iUIl c/ es ('OIlCI'l'l iOlls J'l'Ilatl'S, A ".i0UJ'd'l1lJi
l'Ile pst. M'!l1Dc/('I'; l'Ile l'si d('II'ùnée pal' It's P(lUX minél'all's,
Ce ,,'esL gU(\I'e que vel's 1837 qlle l'on cf('couniL
l'action clissolvanlc drs SOtlL'('rS cie Vi('hy SUI' Il'5 ~I'il
viel's 1l1'iIHlil'CS, Depuis eeltl' d,tlû rie nOll\'CHll'\ l'ss,lis
olll {'lé Irl(~s,
ri lou.iotll'S /lver le ml'mr l'('sullal; dl'
11'111' 501'11' qU'Oll1 prut. avancel' hal'dinll'nl qu'plie..;
('ollslil.ul'lll le IllPilleul' agl'llL clIl'aLif' rie la lilhias!'
d'nlllr,
COlll1l11'111 doil. I~'C
Ol'dOllllÔ JI' Il'aill'lllf'1l1 Ihrl'mal '!
La pl'l'lnil'I'I' ('olHlil iOIl ;) O!lSI'I'VPI', (,'psi dl' PI'!'SCI'il'P
t. :1' rlosp su l'fi sa Il If' c/'PilU Illill('I'alû jllJlIl'illllPIlPI'l'ul'inf'
" l "Iill 111'111 l'l'OU ;li('alill, 011 l'Il pl'eS('I'il'a clOIlC quall'I'
\ '1'1'1
au IlltlillS pal' .iOIIl', ;', Illll' ou rll'UX hl'III'pS (/'inIf~'val(
, ,, ' 1 <':1 P" ,':tt/I'a deu'\ ft la (lI'all!lo-(JI'ilip ou ;"
l'II(Ipilal (1 aulanl HIIXC('lpsliIlS, Ici III hal(~i)1'ofIt
pas Il's 111 1\111 os ilH'onv('nil'llls qlll' d,lIlS ln g'oullc ; 011
PIlIlI'I'a y O!\'oil' l'('('·OUI'S soil. l'flaquc .iOlll', soil lous Ips
rlf'U'\ .iOlll';; seulellll'lIl,
Lps :1(:('('S rit' toliqtll' IIf;phl'l;liqIlC Il!' so1l1 pas Il'('s
l'I'('qllonls h Vichy; Cepl'Ilflall\. (','1',.;1 IIII!' ('\'!'lIll1alill'
qlli pl1l1l SI' p,'orillil'P cl ('01111'1' laqucllo il l'ail 1 so Il'lIil'
('11 g,lI'r1~
Si Ill1 IU:(,('S SI' dl;(,!;lI'P, on slIsllf'IIfII'H la
1'111'1' .iIISqll';'1 ('1' qu'il soil 1'0111])11'11'1111'111 ,\('111'\'(\ PI 011
Il' Il'ailcl'il [HU' It's ill.iI'('lioll"; h)'IlOrlt'I'l1liqlll's rll' ('hlo"'l~dn
rit' mOI'phillP, Ips ('alaplasl11ps lallrlltl1is('s, I~s
Il1lillo.; pl'olollg('S,
La 1I1"plll'ill! aiguL; Il'I'sl JlIIS juslieiahlf' (/l'S p,UI, !II!
�-1.:- /\ïchy; lcs n('pill'il cs chl'oniq ues, qucUl' quc fioil lcur
de nos SOUl'ces,
('illlSC, fionL nu cont,l'aiec tl'ihu\.nÎLI~s
n'aiell\. pa' uno
qu'ellcs
l.,
13ipn quP IcUl's causcs difT<"l'en
gL'l1vilé égalc, clics onL plusieu l's sylllplù mes ('OlllIlluns : doulcur 's lombai res, pl'ésen cc de l'alhum ine
dans l'UI'inr, diminu lion du Laux de fUl'po pL de l'excl'I' tioll ul'inail' c, Voilà poul'ln j1l'cmü\I'p p('I'iodc , ))ans ln.
second c, 011 obscl'vC des ll'oublc s divel'';, lIonl le plus
('onslan\. psi 1'mrlrlTle des memhl' {'s cL de lit l'ac' l' ,
{Juan!. aux ('ompli raliolls , elles sOIlL fii nlllllhl'e uses que
lions L'CI10IlrOnS à les ('nlllll('I 'CI',
Dans Luu'lps les ctüégo! 'ies de Ill'iphl'il p, II' Il'uiteII1pnl. thr.I'llla l psi il pell p!'i's idpllliq ul', hiell qlle les
1,,"slllIals flnnux difl'ùl"n l lIotabl ell1enl, sni\"alll la
lIa\.III'1' cl r 6t e nrlue de la Il'si·oll. Oll pl'es('I'i l'a la n l'anllenl'illc rt les C('lcsli ns il doses IlOl'males, les clouches
locales 5lU' lu d'gioll des l'pins; les lit'dcs sel'onl. 111'('l'('d'rs, ('otnmp {'Ianl IlwillS PPI'llll· lwl!'i('l's . Il rsl l'(ll'P
qu'ù Iii fin cl, ln saison Il's duulcul 's lol11hail'os n'aienl.
pmi crss('; qUilnl il l'alhum iIH', son ('lil1lini llion rsl.
g{'Il('J'alpI11CIII ll1oincll'c. CoUl' diminu lion ('DïlH'ide
h:thilup llc\11cll l nype LIlle plus gl'ilnde allolldanC',' el ulle
plllsjal llltlll'(' dl' J'1I1'illC. l'trais (,l'lIr mr)rlill~'ol()ain
('alioll cil' 1'(''\Gt,(''lioll UI'illail' !' Ill' Sil l1i 1 pao.; pOUl' que 11'
Illalad!' soiL ft l'abL'i de loul dUIIg-I'I' ulI"I'iPU I', il psi
qlle II' ('hirrl'(' dl' l'UI'('!) sr 1',lppl'Ol'hc 11011l1I('~lsai
1lll'Il11'ni cil' la 1101'mall'. C'c"l (', p qui Sl' pl'nt/l1il "ous
lïnflllplH '1' du Il'nilcnl l'llL Ilwl'lI1n1. DI' JHtis l'al'I'i"l' !' ,
l'ul'l"l' II'IHI il l'PIl1Olllpl' dwqlll jlllll', ('1 1111 d('pal" l'Ile
'''il ('Iilllill( 'c cn qlt:uilil (' il [)('11 PI'('S 1I0I'lllôt!l'.
Sïl y n (l'tll'llll ' ()lI ôlililsal' qlll', la ('·11l'L' dl'\Til ('Ire
IlloiliS ('lIl'rg-iql1p. ])alls ('(' ('ns, (1I1 SI' ('OIlII'IIII'I'a du
11'0 i II'Ill l' Il 1 inlel'lIl' l'Ion "'ill)slil 'llIll'il d" II1Il11' pl'ôllirjlll' l''\I,''I'i'' III'I'. A ('PlII' p('I'iudl ', la 111 ,"dil'ôlliu lI alt"'(ll's
11111' n IlI'soin cI'('.II'c Slll'will ('p a 1.1 l'Il t i\'!'11l l' Il 1, l~n'
.
S.
l'llll!'stl'
('11'1'
il'ni
IIn\lI'llCll'l!('('S !>Olll'I'a
Ln !'y"lill' C'hl'oniqlll' "Lwd'd l' Inlll()! il lôl 1'0 l'Ill l' :lIgui~,
11I1l1()I, ôlll ('olill'ai l'I', ,)111' 1'0.;1 [lI'illlili \'1' d·1'1I11l1i'r. !Jans
"" '!.'l'lIi''I ' ('IS, .. III' 1','(' )' lIlilll Il' pill" SOli \'1'111 p'lIll'
�-](j('aUSl', !'uit UI\(' hypCL'lL'ophie dc la pt'osialc, soiL Uil
calcul v(·sical.
Quellp que 'oil SOI1 ol'igine, clIc a unp physionomie·
si tl'ltIlC'hée, qu'il csl impossible de lôt cOlIl'on(lL" uYec'
une itUll'e afl'eclion des voies ul'inail'cs. 'l'l'ois sigllPs
lH'incipitux la rlifr('I'l'nciel'oIlL: dirn(~ul'
ct fl'équell('e
dl' la miclion, expulsion de mueosiL{~
filanles.
UiminUPl'1 lIoll1llI'l' des miGLions eL d('bltl'l'USsel' lôt
vessie des dépc)ls qu'pli" l'rll('PI'me, sont les dt'lIx indicalions ;'1 l'clllplir. Viehy esL slIscrplible de les salisl'ail'r. Au lllOyPrl ries baills chall!.ls el j)I'olong('s, on
l'elHl les envies d'Lu'illcr Illoins imp('I'iew,es, el ell
augmcnlant la sécl'ôtion ul'inuil'p, 011 débal'I',lssr peu
il IH'u la Yt'ssie dl's d('pùls qu'l'Ill' c'ullliplll, POlW
oblenil' (;l' dCI'lIiel' l'c~sit,
011 s'adl~St
aux dif1'pl'ellips sout'ces J'I'oidrs dcs Ce'lt'slins; 011 SP sPI'vil'a dl'
pd'/'{'I'CIICP cie la SOUI'('" clu Pat'c, s'il se Il'uuvc llll
0hslacll' SUI' II' ]JlU'CUUI'S d, l'ul'i'lhl'l' ou au lIi\'l'all du
('01 d" la vessip; 011 l'C"SI'I'\ï'l'a au cOlill'ail'p Jps CéJpslins /lUX t'as de (;ysl iLe ehrolliqul', SI H'('('dall 1il la ('yslile
ai~lë
.
' PIiS
hycll'ialiqllPs
Ualls les ('alal'l'hrs l'obl'Ilcs, ('l'S l1()~
sonl illsllf'fisHnts; il J'au(h'a /'ueoul'il', sans hésilalilJlI.
au", Jttyagps de la \ï~sic.
Rhumatisme
Il Il'.' 1\ pas cil' sialiuli b:tlll("ail'c qui ail Il' IllfHlopoll>
du 1l'ai 1CIl1!'1I 1 du l'hllllWlisllll'; laeollljlosiliull('l1illliqul'
d'III!!' l'au 1I1in('I'a]p n'uy,uil ,lUCllllC siKnificnlioIl Ih('I'IIIl 'ui iqul' daus ('0111' lIluJadie. 'l'ullips les SOUI'('pS il
Ihel'malil(' (.Jp\,('1' pcuvPIII, nu Ill(\me till'p, pl'Ol'lll'PI'
du sOIIiagl'llll'lIl au 1'illllllalisalll, «u'l'lI!'s soipnl. Sil 1J'll"'IISPS, ('illol'lIl'('I'S sudiqllPs uu ail',dillPS, lalldis quI'
Il's l'au\ all1l'l'lIl11lps sunl ('OIlSlHIlIlllplll illl'!'fi('a('ps.
Vi('hy ('I,ull l'i('hl'll1PIII dot(, dl' SOlll'('PS ('haudps, 111111'
avalilagl'lIst'IlH'1I1 ('Ollll'" Irs :uill'PS slaliolls clp 1·'I'al)('1'
011 dl' [,('ll'IIlIgl'l'; lous ('l'L1X qlli SOUfl'l'l'lI1. dl' cluulpllI'S
JlIwi('ulail'cs pl al'lic'ulail'es, d'hydill'lhl'osl', ]H'IIV1' Il 1 s'y
rC'luli'l'; ils t'Il hl'II "fi('iPI'OIlI.
�-
'l7-
Le Il'tlilrm cnl (:011 iste sudouL en applica liolls c'\I("l'ieul'cs : douches haudcs el mt'll1r dr vaIWlll '; 011
leUl' ad.ioint lc m:lssng r, qui, exrculp aycc hahilel!'.,
prl'mc l nux .ioinLul'e, dc l'epl'cn dl'e plus ,ile l'usagp
eomplr t de Ipul's mouye mcnls, L'cau min('l'a le en hoisson qui convir ntlr mi ux est, sans contest ai ion, cellt
de la GI'an!l c-Gl'illr , p:u'cr qU'l'lIe l'avol'ise la s('cl'plio ll
surlol'a lc, mais SOll l'Ùle rsl moills impoJ't anl (IUC cl'lui
de ln dou('he.
Toulefo is,ayan l de rOI1l11H'nCPl' la (,Ul'P, il rst hall
dr s'asslIl'Pl' de l'(o[al dll ('(l'UI', (',li' si ses valyule s l'on('liollnen l I\lal, si ses ol'ifl('es sOlll l'l'tl'('('i s, si II'
ll1yoc.::\l'{(e psl a1tPI'6, il Y nul'1t dps 1)J'('eaulions il
pl'l'IHIi'e pOUl' lle pas êll'c l 'nlOills d'a('cid enls l'et\oulables.
Obési té
L'o\)('si l(, c'ollsistp dans un dNaul de ('OmbllstiOll
des suhslalH'rS gl'assrs ; il cr lill'e, clip l'cnll'e dans II'
padl'I' des maladie s tl'aitrcs (lvr(' SU('C('s :\ Vichy, 1('s
alcillills ('Iant drs Illrdica menls oxydan ts jHU' ('x('el[l'n('l', Les CUl'rs conl.l'l' la polystl.l'cic difl'èl'PIII nolahll 'llll'nt pl1r']cl ll']ongl lclll' de celles qui sont cons:u'I'(;PS
l'-UI'ilip
il d'nul l'CS ('Inls mOl'hid l's. C'ps\. {l la GI':lIHI
qu'on l'eCOUl'I'a dans lous lcs ('as, clIps duses {1 alJ"ol'lle sPl'ont jnl11:tis inf'('l,irl ll'ps :i ('inq \'Pl'I'pfi pal'
~)PI'
,JOlll'; COll1ll1e ac('rsso il'rs, on PI'cs('l'il'u l'hydl'o lh('l'npi e,
celle douhlr in01H'nCr, le lllnJarie sr d('P)lit~
~OIS
\'II!' de sa gl'aissp, ri ('p[ :lmaigl' issrnlpn t Ill' rail q\l('
Ill'ogl'pssel' npl'('s la CUI' .
�IV
SOUI-{CES DE VICII):-
Dal1s ('1' C'llilpill'P, ,j'Lxôlmil1el'ai rll'IlX CilS hipl1 dl"<lillels: 1° Il's applicaliolls Ihél'nf1euli((lJ!'s rit'.; SOIlI'('(""
' 111('.ll1C ; ~o ll's appJi('nliol1s Ihé'l'afJl'll
dl' Vichy ft \'iCl~
liqut's dl's SOll!'C{,S dt' \ 'ichy l'Il dphol's dl' ViC'l~,
Dall s jl~ [lI'l'l1li!'I' ('as, iJ ya ll'ois 1yr"s d'l'aux Illill",J,:tll' s qui SI'I'\"l'1l1. rit' hase ù 100iI Il'aill'llll'IlI h.\'dl'ialique : la (,'}'(I1I1{!'-(/l'illl', /l~o;
l'If,illilal, :H°:>, PI. Ils
(;!l[!·.\'lill.\',
L t's Sources Mallat de SaintYorre, nillsi !jW' Iii SOUI'l'l' (l'flrllll!''';,,!., ('Iilnl silu('I'S
Ù qll Plqllf' dislillH'1' du ('1'1111'1' d!' Vichy, lit' JWll\l'III, i"
r:ausl' dl' ll'ul' (;luigïlI'111PI1I s('IIII'I11I'III, ('.1"1' lItilis{'l's
dan s II' Il'aill'lIll'lIl ;'1 Vichy IllC'nl<' ;j'I'IlI 'I'Pi1J'JI'I'ni C[lIal1d
Jpxllll1il1l'l'ai II' 1mill'lI1el1l 1!IlI'S dl' \Ichy,
Dal1 s II' ('!tapil,'(' PI'('I'I'd!)lIl, il (l/'()[lOs rll' ('ha!ju,'
Illaiarlil'"j'ai dil ;', «(111,111' SOllITI' il l'allnil, dl' [lI'('f'('I'I'II('I',
s'arll'pssl'I', ,II' JlP 1Il'(;II'IHlmi dOliC quI' Il'('s [ll'lI IlInill11'1""11 SUI' IH1i'(·il sujl'l.
Ouïl l111' sulfisp dl' 1'[lpl)l'lr,' <jlll' prnrlnlll IOllgl(,lIlpS
011 a ilr/illis, l'II pl'ilWipp, 1'1 ((11'011 ar/mel (,1I1'OI'l', l11i1is
d'llIl l' Illillli(\I'l' IIHliliS l'igOIIl'pUSI', qlll' loull's Ips 111i11n
dil' s dl' /'app:II'pil g,lsll'()-il1lpslillltl di'\'aiPIlI ("11'1' l'II
VO.\'(·I'S il l' IIc)pilnl; [ps am'diol1s 1!('\li.lliqllls ;" Iii
(]mnrle-(it'ill .. ; les 1lIi1laclies dl's yoies llI 'il1i1il'l'S l'I li'
gOllll l' allx C('ll'slins,
. \U,jOlIi'(J'/llli 011 l'si UII peu moins sysléll1ali qllf' .
wo,
�-Hlpl l'on Yoil 1'01'1 bil'Il llh; gouill'II\. hl,il'r aux ~OUl'I
('haudl's, ri Il's ll1aladl's nill'inis rl'arrl'('lion du l'oie f'n""tWill l'l' nllssi bien l'llôpilal f[ur la ('I·andp-(l:I'illp.
CI' qu'il rallt. ell\'isagl'I' Slll'ioul, c't Vil'hy, ('.·esl la
queslion di' digesliun dt' l'l'au l11in('l'1Ile. ,Il' COlllHlis II'I
lIlalade qui IH' peul pns dig('('el' lin !Iunl't. dl' Yl'I'l'C dl'
ln Ul'ün(/p-GI'illl', cl qui boil snll;; auculle peint' 1111
gl'alld YCI'I'O d't'ilU cil' 1·l1opilal. l)'anll'I's ne peuYl'll1
a !Jsu l'l)P l' qur dl';; pnux lil'dl's Ul! l'l'oilles. 11 111' prul
dOIl(' pns y avoit' dl J'I'gles absolues, t'I Il's l11aladp!",
ajll'rs a\'is dl' lcul' m('dt'('in, plHIlTonl loujouI's ('11'1'
dil'ig-ps Yt'I'S I('[[e 011 (t'Ill' gl'and!' SOUl'ce, ou \'CI'S un,'
SOUl'cr sorondail'p( Pal'{', Chomcl, ~ tl'sdanws, l' 1f'., l'Il' ..
" l'alii. 11011'1' allssi l'('{l'et ('onslipanl, pl'psqu!' g('n('I'al.
Il!'s ('aux dl' Vi('hy !JIU';; il la SOIlITI'. Oll c!('\!'a IOl/,jOUI'S, prnrlnnl le' Il'aill\nwnl, ('OI11hnlll'l' ('Pl ('lai p;1I'
dl'S plIl'galif's s,tlill;; : sululion laxnliw HII I;wlnll' ri"
sOllrl!' (Phill'111;u'ie .\[nllnl), l'aIL ptu'gali\'f' d'lIullyndi
,lanos, dl' VilliH'i1hl'as, l'Ir'., plr·.
~i
;'1 Vil'llYon doil l'I(~O1aH
Irs SOlIl'PPS ('h;uall's,
011 doil Ips 'PI'os('I'il'p ('0l11pl(\1l'Il11'1l1 pOLII' un Il'ailel11l'l1l
;'j dOll1icilf'. I~
('m'l, oull'l' If'lll' [cmpl'I'alul'p nali\'('.
1'III's IW l'ri l'Il 1 ('g;"l'lIl1'nl lIll(' plus gl',lIHlp quanlil,:' dl'
gaz (';1 l'IJOIl ilJ III', ('IJlllllle Il' pl'OUVI' 1p lah1l'ilLI slliyalll :
At Tl.tiR
DI'; /,,\
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de J'allldyse
Il< Il
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(/lll'.il' Vil'IIS d't"IllI'III'e, ;'1 S~l\Oi'
11\1(' les l'/lUX l'l'oidl'''
�-:JO 1"'I'clenl moins d'acide cal'l)Qlliqul' IHtl'le 11':1.11 })Ol'I. quI'
ll's l'aux chaudes, ou mieux, si l'on vl'ul, qlle les caux
l'I'oi<l('s conliennenL une plus g:'ilIldc IJlwnLilô d'tlci<lc
l';u'boniqLll' apl'ès le 1l'[lnspoI'L lJue les l'aux (~habcles.
LI' :{O nOYCll1hl'1' 1888, ~1.
C. Dclüvoy, dl' là Socil;[I:
('. /J,'ll'voy, de 13elgiquc, donl r{,loge eOIl1 III l' l'ciill n'esi.
plus à l'ilil'e, l'eTlll'llilil 11 M. PlIllclll:1.I1S, ('hilnisle pl
Pl'Ol'l'SSPUl' Ù r I~eol
indusl l'ieUp dl' Ikuxellcs, Ull ('challlillon dl' l'l'ilU des Sources Mallat pl un pchanlilloll
dl' l'l'au dp la (;1'(111 d('-(;I'i Il,,. Voici les l'éstllltlls de
l'analyse du cr"lè'hl'o chimiste belge:
Grande-Grille Mahal- Sl-Yom
Rilice ...... , ................. ,. ...
O.Ojx
O. 018
Anhydl'Ïrlc sulfurique..............
Chlore.................... ........
Alumine..........................
I~et'.
............... ...... ..
Polft~sium
........................
Sorlium ...........................
('haux.............................
Acide CIlt'iJoni'luc..................
n.I/'!B
IJ.3!JO
0.011
O.~
0, /(i()
1).
337
O.IHS
O. 006
0.0035
O. 172
0./:,5
O. 21!<
1.!111
tl.Jxt!
1.7~(i
tl. tl02
l)'Oll le gl'OuiH'll1cnl hypolht'liqllP suivanl, :
Bicarbonate rie soude .... ,........
de potàsse............
de chaux.............
ri l'et·................
RHICate dp soude.. . . . . . . . . . . . . . . . . .
Chlol'Ut'e de sodium...............
~ilcp.
A"irle l'I\t'ilOllique libl'o.............
(irande-Grille )1311al- SHorre
5./:3i
;). 013
0. ,111
O. llœ
O.OUr,
CI. 30:1
n. 010
o.n;)H
O.7;W
n. 018
O.:lO/!
0.(iI2
O. 560
o.
261
n. 551
1. 3!1/!
.\ HI'UX!'lIf'S, l'cau on l)Oull'illl' dl' ln Source Mallat de Saint-Yorre, d01l1 ln Iplll[l('I'lIlul'e n'psL qup
.10 l:!'o, Wllliel1l. dOlle OH(i7H dl' P;il7. 1':1I'llOniqup libl't'
dl' pilis qUf' (:1'111' dp lit (; 1'(/llflr,-(,'/'i Ill', don! ln [1'111p('I'/lIUI'1' l'si dl' 12", (:'esl-it-dil'f' I)I'('S du duuble.
Ail l'psll', .il' ne sauI'nis mi!'llx rail'o f'OIl1[lI'l'ndl'p
l'iIlI[lClI'luIH'1' qu'il Y:l;) 11(' pas boil'!' dl's l'aux ('halHll's
II'ilIISpOI'I{'ps, qu'pl1 ('ilanl lf'xlupllf'IIH'lIt Ips passllp;f's
"uivllnl d'unl'C'mal'Cjuabip Il'nvail sUI'll's l'aux do Vichy,
donl J'aulrul', 1. Timhal-Lagl'nvp fils, dt' rl'oulousc,
1If' Iwul t'II'(' suspcrlé de pat'lÎalil{' :
�-
31-
Si l'on examill e atlentiv cmollt, dit-il, une e<lU d,>
chaude cX[l0I'L6r, (i l'ande-G ['illc ou 1'1 [ùpilal.
on 1','m,lI'que qur ht [)l'opol 'lion dc gaz a presqu û
dimillu (' cie moilié, que fCllU t'st devenu c ofJèuIUl',
rll Uil 1110t, (Iuïl s'esL pl'or!uiL UIlO moclirle:tLion pl'Ol'onde (lalls la l11alli01'I' (l'C'II'!' de l'cau minét'tl lc, SOIlS
l'illnuel H'e de celle pOl'tc de gaz, ([ut' s'csl.-il pass()'!
Uilp dissoci atioll dos ('I('I11['l1ts constiluLi/'s dl'
I~sl-('o
tous les cas, l'l'IW ,l pet'du ell gt'al\(~
Dans
l'cau?
pal'li(' Sll \ïlll'UI' médi(',d,' cl IIP l'cpl'GseIlL' plus Jt'S
('lémcn ts de l'analys e au gt'irrotl ,
«
» Vichy
l)
»
))
1)
»
1)
1)
»
1)
Il csl donc IOUjOlll'S possiblC', il Vichy 111'\I11t', dt'
Il'om'cl ' dalls ccllr c1i\"cl'silr c1r temp(\I 'allll'e de qlloi
satis/'ait'C', IUl poilll clc VLte dc la c1igrsli oll, Il's ('..;lo1)
mucs lrs plus M'lieats , Mais il Il'CIl esl [las aillsi loin
H
dl' 1'{'mC'I'gC'llcr dps SOUI'('PS, Les pau x chmldt' s cmboulpill ('ps pl !'xpol'I( 'ps Ollt rpI'du, Olltl'P lo I)il! d01l1
)) jp pal'lais ail comme ncemc llt de ('P tl'avail, IPIII'
1t'l11pél'atlll'l' /lolilH' , j 'r cl'oyl'z pas qu'il soiL possibl l'
dl' leul' l'Olldl'C' ('rtlC' cl1alC'III.' pal'l,icu li('I'r qu'pll!'s
Ollt Ù III /'0111 ai III' 111(\111<' pl qui comptp [JOUI' hcau('o up
tlnlls 1(1 ('liniqllP de \"iehy, Les C'aux dr ln. G/'ilIId( lG,'i/l,' ou ri!' 1'/Ili/lil o[, 1',Ulll'll(\I'S Pil rIl'llOt'S dl' Vil'~
cI'pml'l'gpI(('r, Ill' SOIlI. plus les
li ,', 11'111' tpmp('I'aILII'1'
vl'ail's pallx dl' ('PS SOUI'('pS; rlll's n'cil 0111, IIi [egoIÎI,
IIi II' 11101'111'11'\, IIi la SaVl'lll', Ili l'aclion , I·jllf's sonl
l)
ir/l'lIliq uf's Ù cie J'p!tu rI!'s C('ll'sli lls d'li absollll l1l'lIt
('hiutl1'{'P ;\ :lO" 0\1 ï't 'LO°, /)0[1(', poillL dl' cloul!' il
l)
boil'I' ql1l' c1!'s pallx
1) il\'oil', Loill tlp Vi('hy, 011 I1P doil
l'''oi tI l'S, L'un tll'Vl'a choisi!' la plus lill1pid! ' PI ('1'11,'
l)
)) qui ,jaillil ;'t lil plus bass!' II'Jllp('I'atu,'p, »
I·j 1 (' Il fi Il :
" 1.;'l'all dl' ln Sourc e Malla t l'si don(' alt-alilll ',
» tlalls luut(' l'ar('( plion du JlloL, pl SI' c1islingllf' dl'
I,'s nlltl'I'S plll' sa liJllpidi l{' e[.lil gmndl' qllnll" 1~l\I!'s
111(· cI'a('icl" cal'boll iqup qu','III' ('ol1lif'1I1.
l)
»
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{JII JII'III
l'I'!UW'II I'/' dI/liS 1(}lIS /l'S ,l'('IIS
ll's
bOl/li'in ""
(
Dt
�-:>2 " ('III/If'I/(1I11 cellf' pau, jamais ourllll
l'i"1I1 l' ri I)'oubi,,), la t)'O/I.çp(I)'f'nCI'.
dlsplÎt
II/fII'/lPl/.r
» L'pal! de la Source :Mallat l'éPOlld admir,lbJ('" Illent. il lous les besoins mrdieaux. »
Ces con:-;itlémLions mc dispcnscnt de rlil'p quc Loulrs
I,'s afrec'lions LribuLail'es des cali\: rie Viehy pcuvpnl
f\I,I'C ll'ailées, il. domicil , pal' l'eau de la Source
Mallat; il n'y (l pas, loin dcs SOUI'('CS, lIllO applicaLion
Ihél'apPlIticlUP purLiculièl'c il. chacune d'elles,
�v
Du Vichy chGZ
,01
PIlI'"onne nc poul nicI' quI' les pnux dl' Yidly 0111
tu'lion hionf'iLÏsulllp in('ol1lp,;!:J!l!P cl qu'piles pl'I'Illpllpnl aux malades, apI'!'s le Il'aill'nu'nl ft la slatioll,
dl' l'pl l'ouve l' ('III': pl/,r les bons offl'Is qu'ils ('[] 0111.
l'I'lid's,
lJ ne l'aul cpl'll's l)as que les l11iLlarll's rl'oienl qlH'
\'ich,' gU('I'isse l':.ulical('menl les am'clions ([u'il:-; ~'
\'iI'IlIH'liI soigno!'.
Il sl'I'nil l'ol'l bJùmabJl', 1'11 l'rrl' 1, l" diillJ(>liq\1c qui
(:,'ssPI'ail joui ll'ailell1l'nl, 10\11 (,{~ilP
p:u'c'r, c{u'il a
l'ail 11111' ('lll'e aupl'c's clp nos t.I,Pl'nlPs ; 1'1 ('L' c[up je clis
tlii cliah('liqllo pf'uL s':tppliquf'I' l'II ge"n('I'nl ft Lou'i If's
l-(I'III'('S cI'arr,'rlions l'ai(~s
plU' il's ('aux al<'alines, LI'
Il'nilpmrnl doil ûll'c l'CJlI'i;, cunlillue" ('I~
soi l)('ndalli.
11111' p:II'lil' dl' l'<111n('I'.
lTII ('xpmple ('nll'(' milll' :
1111 diahMiqu(' \'if'nl il Vi('I1~
:l\','!' (iO gl':IIIII11f'S df'
gl~'(JSI
pal' \'ingl.-qllall'(' I1rlll'l's, (]l':îc'(' (lU ]'('gilTlt'
suivi pl Ill! lt'aili'lllcllL alC'alin, npl'i'>s vin;';l r[ un jouI''';
f'p mnlncll' Il'u],i/l(' <[Uf' ~o
g]'al11111I'S cil' gly('osC' pa!'
\îllgl-(lI lilll 'l' 11I'lIl'PS. LI' d·s\1I1:II. psI SIIjWl'IlI', j,' 111aladl' il l'I'Jll'is d(~s
l'Ol'C'CS,SOII poids il illlgnlf'nl(\ il SI'
Il'OU\'1' hien ll1illllX fi IOlls !l'S ]loiliis dl' VlIl', Une ('C ntaIntll', 1'1'1111'(' chez IlIi, ahitrldolllll SOli J'{'gillll', il il'il dr'
mal 1'11 pis, il s'ilfraihlil'a, 1'1. l'illlll('1' suivanle, il SOli
1'.. 10111' c1alls nos I.ht'I'l1lpS, SPS \lI'ill"S l'X:Ullill('C'S rOll
1II'IIclI'OIli
~I'a1CS
de Sllf'l'p, Si, ilii ('Onll"Lil'p, loul
':lllIiJspl'\'alll. 1111 d~il'
muins S('V!"I'I', il boil \'ingl.
,/lHII's pitl' Illois, ,.111'= Lili, cl,' l'p.LII milll'I'alt' Ilallu'pill',
l,p~:!O
gl':tl11ll1"S dl' HICI'P qu'il iI\'/lil apl'I's It' 1l'ai 1nllH! Il 1.
1;111 01 \'j(h~
Il'aJ~i1C()
pas. 1'1 IWIII-I'II'(' disJlII-
1111!'
ua
�-
-,
,)1-
l'aitl'onl l'lllii'I'pnH'nl. L'<1nI1l;t' sui"alllû il l'p,,icn<fm
<lvee [WlI ou pas dc gl:cosc,
Cil exrmpl!' pcut ,r J'!'prlrl' pOUl' It''; arr clions d,'
l'e,;lomac, la gOIlUr, la gl'avelll', Ir l'oie sul'loul, rlr,
La grosse qUI'slion qui sc pose aujoul'd'hui l'st
c!'l!r dl' savoil' qllrlles sonl, plIl'll1i crs raux, C IIr qll'il
l'onvirl1l lt' l11ieux dc l'0l1S01111111'1' rll dl'hol's dl' Vidw,
Hoil'a-l-ol1 Ics raux chaud!'s de la Gl'andc-GI'ille (;u
dl' 1'lItîpilnl, ou hien tU! cunll'ail'c [''l'a- L-on usage dl's
l',HlX l'l'oid!'s '1
,Je dil'ni lonl dr suile (IU'il csl loin de ma pells('t'
d'assil1lill't' Il's raux hUI ~s
SUI' plac!' aux eaux hul''';
l'!w;:, sni, QUt'lIr qur soiL 1'1 nu ;) laqucllc on s'adt'cssr,
il ~ 'I1<
I](l',
l'Il dl'hol'S dl' \'i('hy, Cl' qu 'lque rhmw
dl' pnl'lil'uliPl' qu'oll il jllstCl\1 l'llt appelé la JI;" d,'s
Hw/,L' III;W;I'IIII'S pt qui l 'LlI' dOIlIlI', ft la SOIIl'(',' 1l11\1l11',
UIlL' a!'\ioll hit'n plus [lui,;sllllle 'IUP IIlI'sqll'on les hoil
//Im'/I'S, Cpllt' ,,;1' l'sl-pllt' dul' nu Ili~'O
C 'OfJlI(,
d('collvel'l p:ll' 1\), Clwlllrl1ll' sse dal1s Il's l'nUX cie la (il'ill1d '(JI,illp pl, dll pllils Chonll'l, lllic'I'()('Of)UP qll'Oll l'l'll'Oll''t'
dalls Loull's 1l0S soul'e!'s 111I'1'I11:1lps'? I"a hael('I'iologil'
II' d('1110111I'I'I'a PI'III-Î'II'1' hil'l1l()1. POUl' l' illslalll, Il'
cloul' l'sI Pl'I'lllis, Quui qu'il PI1 soil, 1111\1111' 10I'sf)u'P1lp,;
s01l1 11101'les, 110'; raux 0111 pllCOl'!' UIIl' aelioll il11pOI'lallle, ('1 1I0US pOUI'l'iOIlS ('ill'I' 1101111>,,1' d'o])srl'valions
qui pl'()uyrl'ail'llL la Vall'lll' Ih('I'(\pI'IIiiqlll' dl' ('t'
11I{·dil'iUlIPIlI si adi!'!'1 si l'{'p:llldu dans le 111011(1(' cnlil'I',
Mais (JII ('Oll1]JI'l'lld dl' l'l'sIc qut' si Ils eaux dt' Vic'hy
cn g('Il()1'H1 1ll'I'dl'I1( loulps, pUI' II' II'aIlSPOI'l, 1I11 !will('ipe Cl~'I:ti
11011 r/('il'I'l11illl;; si IIps 1I/I'/I/'('/lI,en un
Jllol, 10I'S([l1'OII Il's PlIIl>oulpilll', Ips l'(I/I.r l'ltmrrl,'s PI'I'dl'JlI ell mC'1111' Il'mps Irul' Iplllp{'I'Hlul'(' Ilalivp, qUI t'si
llllt' gl'and!' f'llOS(' clans 11'111' nrliOll, Qll'Oll n'aillp pas
('l'oil'(' ([ll'il ps!. [lllssihJt' dl' l'PllIll'() i'l c'es ("Ill" II'
('nlo/'ic[ll(, qlli ll'ul' m:tllqlll', Cl'Ill' L!'ll1p{'I'alul'l' c1,Ufdpi/li/ t'\ dl' la f;1'1I rtr/!'-f/'I'i Il,, Ill' SI' ppul l'pll'OUYPI'
l'II dl·hul's dt' Vic'hy, pl .il' Ill' ('!'aills pns d'al'f1l'Irlt'1"
qU'l'il Ips l'nisHnl 1'{'l'haur!'!'l' 011 It'lll' I·nlh'(' l'ill'Ol'(' d,1t'III' nl'livil(',
�.\lI 1'(',.;1(', dans une l)I'Oc/lIll'!' pullli(;p ('Il l~i,
1'.1.11'
,lflclt'ul' .\lIclboui, Jl1('clecill cles Ilùpilau'\ dl' Pal'i,.;, psI.
llhsnluJl1pnl nf'fÎl'malij" SUI' CP point: « LI' rIJmnll!I'(:anl,
., dit-il, inS('I'i\ SUI' dps houlpilles: « Eau de la {II'nndn" (]"1'illo, cau do 1"lIùpitai »; elle m6dl'r'in dt"C'I:u'o qun
" de l'l'nu l'pl'I'oirlir n\'st plu,.; dl' la (1I'1lndp-OI'illc ni
» de l"llùpilnl. Ou'esL-('1' qui sp6eifil', pn el1'el, ('l'S
" l'aux pnl'mi l'elles dl' Vichy? Apptu'PIllI11I'nl la lelllprl'nLul'e; cl si YOUS \,pnez ù. aIJolil' C' '110 cil'cons" lall('(' physique essclliiellp, quI' l'pslol'n·t-il dalls vus
" IJoulcill 's'? Ulll' l'an que l'icil Ile cnl'ad('I'ise, que l'i!'11
" ne dislingue, <[ui n'esl plus d(' rcau r'hande, qui
" Il'csl pas de l'cau /'l'Uide, qui a cess(' d'Nec nnlul'plll'
" cl que vous pou\'czjelc l'au l'uisseau, »
DUllc phls de doule possible, Loin dl' Vichy, on ne
duil boil'c quI' r1l'S caux lllin6ealc5 f'l'oidrs. C'esL l:i
l'opinion du (,OI'pS m6dicalloul cnl.iel', cl l'Il pa1'liculiPI'
('plie du 111ômo L Aurlhoui, qui ra nellr111pnl formulée
l'II c('s ll'l'111l'S : « L'ar'lioll 1l1('t\icinnle rles ('aux dl'
l)
Vichy cs\. une el la môn1l' dans Ioules 11'5 SOUI'CCS .
•, Ne pl'rscl'iv z jamais, hOl's dl' Vichy, ll's rallX dl'
" Iii r;I'III1c!f'-(Jl'illc cL dc l'JlIÎJiilal, cal' 'ps l'nux ('tanl
Il ('halldcs, Ill' sonl pas LI'ilnspOI'\.nllles 1'1 IlP pcuvent.
" ("II'c hues (l.ver' l'l'uit IOl'squ'pll!'s onl pPI'du lelll'
Il IC1l1Pl'l'ItluI'p lIalivp. Il l':Ult les boil'l' il Virhy môr:ll',
Il :'t la fonlaine : ("l'si une l'('gll' qlli 111' SOltf1'I'P :WCUlll'
» n)\eeplion.
" Loin rle Vichy, vous ne r11'Vl'Z arlltlinisll'I'I' que cl!'s
Il pilliX l'l'ides; j'enlends IPS 1':IlIX vl'aiml'nt. l'I'oidcs,
1) ('l'l1l's des C('lpslins, ('pllPs r1'llaul.el'ive, rie Saint
n Yorre, les SeUl1'5 qu'il soil misonnnlJll' IJ'I'XPOl'lCI'
li pl dl' /0;1'1' p"I'l/rh'l' r/ll.1: )//(Il(/dr's 1'1/1': l'II.l'. l'Il aL\pJ1» I\llnl la saison pl'opiol'. Il
~I,
II' do('lelll' l)ul'and-J"(\1'(II'I, donl. In ('ompélelu'('
~'1 ('1'1.11' m:tli"I'1' n'l'sl pas wIIIL'slnlJll', p:t1'lagp égall'
Iltr'nl ('pl avis: u Quand il s'agil dns l'nUX dl' Vichy
" 1~'1Spl)(rs,
a-l-il ('('l'il qurlqllf' pnl'I, il n'ya plll"; ;"
)) S O('('IIPpI' dl's c'ol'd'l:tlion,.; qui l)I'lIVI'1I1 !''\i,.;1 'l' l'III l'l'
" l'l'l'laines SOUl'l'C'i pl ('l'l'Iaills :QIIHl1'l'ils ol'ganiq\1t,'i. \1
l)
�-
;)0
)) n'y il d('~
]01',., il cOllsid('l'rl' quI' lrul' aplitudl' l'I'''P''f'Il li\'(" it ('on<.;rl'\'CI' uu plus haut. drg'['6 possihl(' l",.
,) appl'opl'ialions comInunrs aux caux dl' cell!' slalioll.
)) (',' qlli, ('OInI1H' rrxp6I'if'llcf' nOlis J'apPl'rl1d, IIf)Jl"/'1)
1;1'/11 "S.I'('III;,'ll('IIII'lll nl/,r SOII1'('('.I' li'oid,'s, »
Cl'llf' opinion, qui C'il ln vl'ai,', la hnnn , SI' l'épand
dans If' monde scicnliliqul' ('1 donne d{'.iit des l'ésult:tl,,,
C'psl C'I'I'lailll'llll'lll. ft elle qu'csl duc la vogUf' m('I'il(','
qni l'ail. d('lllnlllll'I' pal'lous lps malades, Cil dl'hol's d"
Vi('lw, l'p:tu df' la Source l\fallat de SaintYorre, Ha hasst' ICl1l[l{'J'alul'e (12"), su limpidill' 1'1'Illnl'qllahll', "'un l'mboull'illag-f' rail dl' 1,,/11' l'ar;oll qllo'
pas uno hullf' dl' gaz Ill' soil pf'l'duf', ln plncl' :tu pl"'mil'I' 1'<Inp; pal'mi Ips caux 1I':tnsIHll'lahlPs.
Du l'c~f,
II' lahlf':JlI ~lIi\'1
:
TelUperature de la Source Mallat de Saint-Yorre
d'Hauterive., . . .. .... . . . .
de~
Clliesti [l~ • • • • • • • • • • • "
l'!~
1~)"
l(i"
plus dl' d61ails, quI' drs \l'uis ~(JtI'
pal' NT. le dO('ll'llT' .\lJdhoui,· dal~
If'
passagl' qllr ,j'ni ('il(' pJlI~
hnlll, ('t'Ile dl' Vif'hy-S:tilllYOITI' (Source Mallat) l'si la plus PI'OPI'f' :1 lit ('on
Sl'I'\ïdioll l'l, IHII' ('1' l'ail, doil 1\11'(' l'x('1usi\'l'llwn1 bill'
1'11 dl'hol's de Yi('hy.
Oll l'xp('dil' al'lul'lleJl1pnl, ri l' la gal'!' dl' Sailli
YOI'I'/' pills dl' ;)00,000 lJoull'illps d'f'HII dl' la Source
Manat. Cdll' \'1'11/1', d(',F1 f'f1llsid('I'ahlp, d{'111U1111'"
S:IIIS alll'II11 rloull' la (pwlil(' dl' l'l'ail.
,J'a.iollll'l'ai qlll', !-l'l'itC!' il drs id('cs loulrs Ilou\·cllp,...
qlll' j'ai apllI)I'I('l's dans l'exploilalioll df'S SOli l'('es lllil1('1'1I11'S, l'l'HU dl' ln Source Mallat de Saint·Yorre,
10111 l'II {'Ialll Iii Ilwilll'ul'f" esl als~i
('l'III' qlli sr Vl'lld
II' I//,'il/"II/' 1//1I1'('h,1 dl' IOllll's ('l'IIl's <lu Ilus,.,ill ri,· Vi!'/I~.
rll'11l1V!', ~nls
l'I·()1:tf~
�VI
Dos Bain,
1 ' } f Y cl pot Il é
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n. p
1G
A VICIIY
, Il Il'~
" p"s Il'I's 1()I~l'mp,;
qlll' I~s
hains Illill('I'illlX
,Ilillnil'nl ('11('01'1' II' plus g'I'nlJ(1 l,MI' d"ns Il' Il'ililrmrnl
dt' Vieil\', Pns \11l s('\11 bai~nPl'
nl' quittail la slnlioll
;Ins aYI'lil' l'is, nll 111illilllllill, srs , 'in!!;1 pl un bnins,
Cpttp I"n(:oll (It! rail'!' Il'exisle pilis :l\IjOlll'!lï1l1i, On il
1't'I'OIIl1II <fllt' dalls biPIi d!'s ('as, loill de J'I'I1(II'(, dl"';
~I'\i(ls
ailS IIlnlndl's, l'Ilsag-1' cil''; baills mill('I'HU\: 1('\11'
l'iali ai>solulIlC'1I1. 1IIIisibll', Ir"bol'cI nous Yi\'uns dalls
l,: sil'dl' du Il ('\'l'()sis 1II(' ; puis, ln l'll1pal'l dps p;pns ql1i
YII'IlIIt'Ill. Sl' SOi!!;nPI';'1 Vichy s01l1 pilis 11IJ Jl10ins d('bi1II(,s, UI', le hain, (',olllJl1I' on Il' snil, Il'l'sl IHIS p['{'cis(''~1
rail pOlll' lonifil'I', hil'II au conll'ail'p; 1'1 ('C'IH'lIdHnl
1I~t'slio
drs 1'1l11S de \ïl'h~
r f'xiKe' dl's nmlaclps 11111'
''l'I',lninl' ('nl'I'gil', 11111' ('l'l'laine' 1'01'('" pOUl' suppol'lpl'SOIi
;1('111111, illC'olllt'slllhll'll1C'lIl plis~n',
TI'III' psi ln JlI'ilH'ipale (,ltIISI' qui n J'ni 1 nbnndUJlnrl' II'
1);1111 pal' Il' plus ~I'alr
110111 11I'l' , Crpl'lIcllIlll Oll Ile JlL'111
1111'1' SOli dfil':u'il(' cI:lIlS ('pl'lnins ('as; il sPl'nil dall1-!;I'I'PliS cil' 1(' pl'osr'l'il'c tlH'Z 101ls Ips sujl'Is illciisliliC'1" Illt' 111 ,
Pal' ('(HlIl'P, si le bain 1)l'I'c1 du 1e'I'I'ain l'II Ih('I'HllI'lIIlq(~
il~c1I'nq\J(),
l'hydl'olhél'Hpip l'Il ga)l:lll' l'UII-
�~idl'rabh
ll1l'ul. .\,;,;oriée ail 1r'ailemcnl dr Vi['Il>'.
l'hydr'olhr'l'apir bien mani('e dOline d'exc Henls l'(~I
lais; rlle e~1
r'ecommundre dans IIne r ule d'unectio~
le-- plu,; di"er·ses. J'ai dit, du l'l'sic, clans le rhnpilr'p
des JI!(f/adil's ll'iuu/((il'l's dr's fOI/.r d" l'ichy, les i.ndicalions elles conh'e-indicalions des bains minél'aux pl de
l'hyclr'olhrr'npi dans chaque ras pal'liculier'. ,Je nïnsisIl'r'ni dOIH' pas SUi' cc sujcl.
li esl hon, ceppndanl, de l'air'e r rnnl'C]ul'l' que l'hydt'olh('I'npip l'sL cl'une application dil'fieile. Cc p;enr'e dl'
tl'aill'llll'lll exigp ('eT'laines pd'('aulions, raI' J'OII ~ail
qu ln IllC'me douche nr ('on"ienl pas il loul le rnonrlP.
Il l'nul "ar'i!'t', en erl'el, suivanl le sujet: 1" Ir motll'
d'applicalion; 2° la rlud'e de la dou('hr ; :~o ln tempér'nlur'p di' l'l'HIl. Il ne l'aurl l'ai 1 pas non plus (lue la mC'Ill!'
fi
dow'lH' l't'tt donnée nu ner'veux ri au 1~ ' I1l[haif]uc;
l'an('rniqur cl au sanguin.
C!' !'ionl ('CS ('onsidér'nlion" qui mr l'on 1 un dcvoir' dl'
dit'c ltllX rnaladps qui viennl'nl fi Vi('hy dl' se gnr'clrl' dl'
l'l' mpir'isl11r cl de ne sc ('onfi!'t" jlour' l'ail'e cie l'hydr'oIh('r'api!', qu'fI !ln méfler'ill exp('r'irnenll\ qui, pal' sOIl
!'iavoir', le!'i Illrllr'n ;\ l'nhr'i du clan~e'
el conlr'ibu('1'a.
],our' Uilp gl'lll)(lr par'l, fi l'aIllMinr'nlion de leu!' s1\nl(·.
�YII
Analyse des UPlnes
DI' nOmbl'pllX malades m'onl SOUYfml drll1lw!I(\ rn
IJllil!nnt Virhy, dl' Iplll' <Lppl'endl'c il analyse[' qualitali\'elllPnl leul's ul'inl's, ])(lns Ips liglll's qui \'onl SUiVI'p,
.i'inrli!Jucl'ai, If' plus r1ail'pl11PIl1 possihlr, Ips pl'oc(;c1és
rll' ['('('I1l'I'('ho qu'ils peuyclIl pl'ltliqucl' pux-Il\Î'mes SUI'
leul'S !i(juidps.
Propriétés physiques
O//nll/i/I I 1101'/1/(//'> d'lIl'il/!'
XOO ft 1,500 gl'HlI1lllPS,
1>11
l'illrJ/-'lIl(l/I'I'
1I1'/I/'l's :
De
UiJ/jJidi/11 : Lll lilllpidil{' rI'unr m'ine 1I01'mnir doi!.
1"11'1' pal'I'aile, 1~lp
ne doil pas d('poscl' pal' II' l'rpos ri
le l'cl'l'oidisspllll'lll.
Ihlor/i{)1l " Ln l'l'aC'lioll nOl'male de l'lll'illp esl acide,
~ou\'enl,
pal'Ie Il'uilrllli'ni. de Vi('h~
' , l'Ile devienl. alcnbill'; il l'Hui s'en 1'('licile!', CHI' g(·l\(·I'nlemenl. c'est. UII
(>Il'~
chrl'ch(', Ln l'('o;LClion SI' l'l'COllnan au moyen du
papll'I' dl' loul'npsol.
Ili'IlSi/1 1 " La rlrllsil(' SI' PI'I'IHI :l,'pr l'ul'Ol1li·tl'C rie
~al'OI,
L'ul'in' 1I0I'l\1alL' a UrlP dCllsilp qui oscilll' de
IOl'L il 10:28,
Recherche du sucre
fJ"I' /(( 7)()/(/SSI' (,(//iS/il/llI' : Pl'l'lHll'p UII lulH' ;'1 essai,
II' l'I'lllplil' d'ul'il1l' nux Il'ois 1(lIHI'ls; y n.i0ulpl' ct. l'ai['p
dlssoUrll'C, rll Hgilalll, dl'u\. paslillps rlP polasse CItUSIl!JUP, Chnltll'pl';) la lampe it alr.;onllll IHtl'Iip sup('I'ieUI'l'
51'11IclliPIII, ~'il
y n du suel'(' clHIIS l'UI'illp, 1;\ Plll'iie
:hnllfl't',l' pl'plHI llilP If'inle ,jaullr Il'i's 1'01\('.('(', qui ]lasse
.~u
bl'UII si la pl'opol'Iioll psi C'onsicl(~Iahr,
On peul, Pli
(OII1I)(lI'anl HveC' le liql1iclp 11011 ('h11\I11'(\ voil' IJ'rs m'lle1111'111 la difl'('!'pIlGP dns Il'inlps,
li lll , 11/ /il//(I'//I' d,> Fl'ihillrJ : (Ill ('hHUfl'l', dans llllluhe
�00 à exp('I'ience, quelques C'enlimètl'es cubes rIe liquelllde ]"elùing; Oll ajoule, goutLe ù goutte, (le l'Ul'jlll', On
('haufl'e rie nouveau. Si la liqurllt' bleue f;e d('colOI'r,
c'est-à-dil'e si le liquide devieliL l'OUgC, il ya du suel';'
clans l'UI·jnc.
SOUVl'IlL cottr d'action !l'est pas neUe, Slll'tout 101',.;qu'on a.;', l'c('ltel'CllC'I' cie tl'rs prtiLcs quantiLés de glycosc. 1\ 10l's il fauL OPl'l'Ol' de ln manière suivan tr :
On pl'cnd :'0 ('('nlilll('tl'CS ruhrs d\ll'ine, auxqucls 011
njoute 10 ceIlLimrt'(~s
cubes (/'oxLmit de satul'lIr.OIl
filll'e cl olll'e(;oii le liquidc 011['6 dans Uil lube à cssui.
011 ajoule, gouLle ii. gouLLe, cie ln liqueul' de Fehling,
jusqll','t re quI' lc pl'éripilé qui se 1'01'1111' soil di,;sou!
pal' un exc('s de réac'lir; on rhallfl'r la IHu'lie supél'i(,lIl'('
du licIUidc, S'il y a du glyeos<" le liquide devient
jaulH' d'ahonl cl lu l'érilieLioll s'necenluc dp plus l'n plu..;
!Jal' le J'erl'oidisernrlll. Si le liquide l'esle blcu, m('nH'
apl'(>S l'cj'I'oidissellll'lll, il n'y a IJas ll'ace do SUCI'C.
Recherche de l'albumine
Pa}' lo chal,'w' .' Remplil' UII lube ù essai, mlx ll'oi:qual'l'i, d'ul'ine, POl'! 'l'la padie sllp('I'ieul'r du liquide Il
l'ébullition, ~'il
Ile se l'ol'mr auclln PI'0{'jpiLé, il n'y a pas
d'alhumill<'. S'il y a un pl'I\'ipit(" n.iouLcl' dru\: goultes
d'aeide ac6tiqur ol'din,tll'('. Si Ir p('écil.~
sc dissout, il
1Pilait il des phosphaLrs qui NairnL cn eXel'S dalls l' ul'ine,
~'jl
11(' sc dissout. p,ts, il Y a [)l'''srlwc d'albumine.
Cc pl'oc'édé p('ul. quplqurl'oisNl'c rlil'fieilcmcnl applicaille, t'Il IH'euanl l'ul'ill!' I.r.Jle qu'elle esl. (;rnisr . ./f"
conseille, pOUl' Nl'e sril' df' l'ail'c un honllc l'cchel'che,
do salul'cI' J'ul'inr ptU' UII exers de sull'aLe do soud<',
JilLc'cl' cl, l'cnlH'I'chcI' comme.ir viells cil' le cliec.
p((1' ['((('ide Il;11';1/1/1'.' A quclqurs ccntilll('II'cs cuhrs
d'ul'ine, a.iouLel' qU('lqIH'S g'outl(':-; d'nc',ide llitl'iql1r. S'il
y Il albumine, il Sf' l'ul'l1lr Lill pl'('cipilu, Si le liquidl'
l'eslo clail', il JI'Y il pas Il'ac'!' d'albumine,
Recherche des pigments biliaires
Ilh~cio
(lllLe[ill .' Dans nn velTe il Cxpul'iC'TH'f',
�-
01 -
mellre de l'acide azoliquo conlenant. r1ps \,qH'Ul'!'
nill'euses, 14 aire couler le long dl' ln pal'Oi du \'el'l'I'
l'Ut'ine à essayel', dr façon qu'elle l'l'sie à]a SUI'J':lce de
l'ucide. Apr'c's quelques inslanls, on voit. so l'ormel' dt'
hau 1. en bas des ('ouches colorées (' Il vm'f, blell violel.
l'Oll,r;e, jrlllHr. Puis ces couches dispot'aissrllL pl Il'
liquide dovienljaune. Si colle l'('<1cliull dOlll1l' IlIl l'ésullul négalir, on peul u[fll'Iller qu'il n'y a pas de pigmenls
biliaires dans l'urine.
Recherche du sulfocyanure
Cc c0!'JJS (1 été découverl dans les Ut'ines dos riiab{>~iqles
maigl'es IHll'l\IM. UOI'nillOI1 01 :'\]allal. Ajoulel'
a de l'Ul'ine quelques gouLles de 11PI'chlol'lIl'(' de l'Cl'.
~'jl
Y (1 du sulrocyanul'c, 10 li(IUide deyienl l'Ollgl'
loncé.
Dépôt des urines
;tride ll1'ique .' Sable l'ouge Il'('5 fin, qui sc dépnse
au. rond du vasc. C'esL lui qui consLiLue la ,fp'(IV,·ll(·
'Ul'/(/IU' •
(hoirs.' Quelquefois les Ut'ines l'ormen!. Ull dépôl
assez considél'ahle, conllu sous le nom de s/ldinu'lll
li)' Îrf/wlé , el consLitu6 par' difl'{>I'enLs ur'aLes. POUl' Pll'O
C.crl.uin que cc sédimenL ne contienL pas d'uull'es mûI,IPI'es (lue cl s urnLrs, le cl{>jay l' dans le liquidc, que
Ion rhaurrC' dans un Lubc ù. pssai. S'il n'esl comps{~
que cI'ul'ales, le dépôL sc cl issont cL d ispu.l'aiL; s'il
ySle un lO\lrhe cl que l'Ul'ine ne soil pas aihulllincusp,
~. peuL sc l'uil'e quc ccla lionne ù. du [lus ou Iwl,rps mHIPt-cs ft délel'millrl'.
Dosages
(~hlo'uCs,
POUl' lrs dosages (uI'6e, acide UI'ique, phosphale,
sucr'e, albumine, eLc., le.) cl 1 s aTlulyses
~ ealculs, s'adressel' au Lahol'1lloil'c d'analyses cie III
harmacie Mallat, place de l'HOpilal. A. MAL.LAT,
~hü['macien
de i'· classe ancirn inlel'ne des HôpItaux
(le PUI'is, Direclrur.
'
�VIII
TIONS SUR LA. PROVENANCE
CONSID~RA.
DE
SOURCES FROIDES DU BASSIN DE VICHY
LOI'. que l'on f'XalllÎnf' la plllp111·t des SO\1I'Cf'S l'l'oidf's
dll ha,:sin de Vichy, on l'st. fl'appr dl' la similitude
appl'oximat.ive des ebiflhs 'p1:!ncipllllX. Lf'S dirrél'c!lc(,s
qui PXISt.{lllL f'lItl'O Ips dlflPl'pntps analyses dl' crs
:-1J1J1'{'PS pl'oyionncnt, cpla pst ('l'l'tain, d'pl'I'PUI''i nnaIvtiqups cL non de cOlT1positions yal'i,',ps. La l'(lr'iJit,;
ri'obtpnil' dl' l' au l11in('I'ale l'Il pJusiPlIl'S pOillts du
bassin C'llin C'\:al11('n allr.ntil' des COllf'lws g('ologiCJlIC's
l'l'nrl cOll1ple l'ar'ilplTlellt rlp ('l'IIP unicit(, de )'pau milu',l'ail' l'l'aide df' Vichy.
Pendant. lI' l'ol'age' de ln Source Mallat de SaintYorre, que j'ai l'ail ex('clilpl' ('n 18~,
dalls un IC'I'l'aili
d'allllYioll, ,j'ai l'olev6 la ('()w:IJP g{oologiqllP SlIi"1Hllo :
1.I>:'I'11\EH
D I~ S 10 NAT 1() N
ÙI"lAIS-
pnOFON-
O'OH,l>HI';
D1,S 'l'ERI\i\INK
:-;gUlt
Il BUlt
---1---------------)- A
B
])
n
11
Trl'l'e Rmhle ... , . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Sllhlc fin ,........................
vl'll\it'l' l'oule de l'Alliel' ..........
l.l'I\viel' l'onge ......... , ...... , .. ,.
Orlll'I!'l'S (allul'ions anciennes de l'AlIiel'),
Argilp............................
2m5fl
I.HO
1. GO
OAO
:1.»
0.90
O,i!O
7.50
........ ". , .. ,., .. ,
Ul'es l'(si~n.
1II1ll'!1C gl'iHC J'cuill .. t!'c .......... ,..
Sable mélllng(' t!'Rl'gil(! cO!1Htitllllllt
Jo gisement ùe 1I~ nappe minel'Illp.»
201 :;0
".:lO
ri.HO
G.:lO
7.:10
10.20
10.50
18.»
En 1888, 10 fOl"ago de la nouvolle SOllree Maltat
donné le résultat suivant:
1
1
)1
m'a
�D [~ S lG ~ A '1' J 0 N
DES TERRAINS
LE'ITRES
U'ORDR!::
A
B
C
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g
Jo'
Cf
Il
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K
L
M
N
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P
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U
V
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X
Y
Z
A'
il'
C'
D'
l ,J
\'é/{étale el al'gilp jaunâtre,.
nble j'lUnàlrc tres tin, ., . " ... , •
vros A" '!\vier lrès dUI· ...... , , .....
Argil.' jaune el gr"s galets .. ,., ...
Ar/{ilc hl~uc
compacte snb leuse ....
Marne gl'ise très corn pacte ........
"cine cie Rahle gl'iR-bleuàt"e f~rme.
Mn"ne f(risc-bleu:ltrc sableu -e dure.
Marnc g"i6e fel·me ................
ah le gris maigre assez tt'n.h·e ....
a hie gris al'gdeux tres ferme., ...
able verdûtre I\"gi l~Ix
tri's f~l'me.
Ma"'H' g"ise sableuse , .. ' ..........
Marne grise hleuûtre sahleu.e .....
,able gris argileux dur ....... ... .
Marne gris.· sahlf'usc ....... . ..... '
vel·dàtre tendl·c .......
l\IurlJc gri~l'
Snhlp g,·i~àtp
ass<'z g"Os fiure, ....
l\!/lrnc l:tI'i~f,·1.
E't ""rdÛlt·p lel1"'·(, ..
S>lhleve'·llâlt·c arl\'i leuxcontcnantdcsgaz
Mnrne grise verdàtre argileuse .... .
O"os Sllhle gris \'erdlltre ferme ....
r.JIl,·ne grise fel'me ......... , .. , ...
Snltle gl'is verrlàlre a '·gilljux .......
~hl'ne
h"un~
IlVPC veine de sable gris
nomltre fuiles gllzeu'f"s .. , ..... .
M~r'.le
~ri
avec veinf's de sable
g"
' ~ trcs Itn .......... , ..........
lIlll"ne g"isp feuilletée .... . , .......
MIl"ne grise E't !Jleulltr!' ferm .....
ahle gris f't qu<,lques grains noi....... , ........
T rd t l'es !\ss<,z g.ro~
Nappe li enu m'nernle .............
'l~rc
1
EPAIS-
PHOt,"ON-
SEUR
DE UR
]m60
1. 70
0.90
(J.~O
0.50
2.25
0.40
0.50
2. »
0.10
O.iO
0.60
1. :15
0.65
0.40
0.80
1.
)l
0.30
0.00
0.:!5
O.GO
0.50
0.56
0.30
- 1"'60
3.30
4.20
4.(i0
5.10
7.35
7.75
8.25
10.25
10.65
Il.: 5
11.05
13.30
13.05
14.35
15. 15
16.15
16.15
17.35
17.60
18.20
18.70
1!J. 26
Hl.56
1.60
21.16
) .08
1.05
0.5t
22.21
23.2!l
23.80
0.30
24 .10
)l
»
CT'ois, d'ap1'i''; mes ohsl'l'ynlions pCI'sonllellcs, quI'
~ul('"
le s caux l'l'oidps qui ('lc~rn
dan s lm; lCITains
il allnvion d!' s I·ivps dl" l'Allirl' pl'Ovirnl1cnl cl'unr 1l1l'IllI'
nlJ~pr
d'ran, silu('(' il flp,; pl'ofonrlcUI's dif1'('I'('nlps,
Inals sr 1l'OIl"a" 1 padoul rlal1s ln, ('oll('hl' d!' snhlp
'I Uill'lu'IIX, III (']nrrg(' d':lI'gilr, qui sll('cèrl illlll1('r1ialp;r!Plll il IIIW ('oll('he SlIp('I'it>IIl'p rl c mal'IH' gl'isc J'cuillpl'P . . .\
lI alllrl'ivp, cplle ('ouche de sable Il ('1('
�-
(i\
'l'Ollni !' 1t\'rr l'eau mil161'all' ;) "27 111\\11'(''; t!p jll'O['OIlt!PIII', !\1. Voi,;in nl'lil'111e 111(\1111' qu'il Sl'111hh· qUl' IiI
il Il'~
a qU'lIl1t' ,;pu]r llil[lJle d'pau 111il1('I'alP; il Cuss!",
'III a l'PlI'OU\ï'· la IlU"1ll1' (,QtH'lw 1'1 la 11\1\I11f' ('(lU Ù ;:;;'''"2:-)
pl ;'t !lOm"21.
Ll's Sources Manat de Saint-Yorre fll'o\ 11'11111'111 d'ul1 snbh' al'p;il!'IL\ silw', :'1 lH 111('II'I'S pl ;'t
·.!'I 1111'II'I''; au-dl'ssolls dll sol; hil'Il d'aull'I's, (PlI' ,il'
POlll'l'ili,; ('lle!)I'!' ('ilpI', yipllIll'ail'lIl apu~'PI
ma Ih('OI'i!',
011 p!'ul ail1si [';)c'il('1111'111 pxpliquPI', l'Il ;H l l1lCllanl
11\1'0.; id(',f'S, la pl'{'';I'II('(' cil''' bouilllll1ll1'l11l'l1ls l\lill('I'IlIl;';
\'11 dil1'<"I'l'llls !>oillis clu bassil1 L\bl'('sl, H;lil1l-YlJl'I'p,
Ilalllpl'i\'l'. 1'11'., pII'.).
Qu'il s!' l'assl' U11l' ('a:-';:1I1'p, IlU Si111p!pl11pnl 1I1l1'
fi"slll'p dal1s l,a rnllC'hf' dl' 111:11'1)(' p;I'io.;p ['pllill!'I('p, qlli
('lllp!'isOIlIII' l'l'nu lllilll"l'illl', ('l'!lp-I'i, pOIl. .'1"1' pill' Iii
\'IlI'\'p aS('l'I1SiOIIlWIIl' dl' SOI1 gaz, Il';l\pl'Sf'I'il l'l'Ill'
IlIal'l1l' 1'1 :ll'I'i\'('I'a dalls ll's 1I'I'I'ail1s (1':t1III\'ioll (p;I'ayil'l',
..;:dlll' , aIl Il'a\'PI's dl'squpis plll' SP ['1'1'(1 1':l('ilpll1PIlI \Ill!'
\ oil' pOli\' ypl1il' Slllll'd!',' :'1 la :-';111-1':1('1' d!'s 11'1'1"''''
,,1 ('l)l1slillll'l' 11111' SOIII'('1' IHlllIl'plll', Ik Iii, il psi l'a('ill'
dl' ('ol]!'III!'!' qll'llli (,ilplaJ.Ç1' Jll'aliqw'· all-t!l'sslI'; d"
la Iltal'III' p;I'isl' 11(' pl'lIl, t!nl1s aW'1111 ('as, Pl11jll'>l'ill'I' Il's illfilll'alillll'; d'l'au dOlIl'I'; jlal' l'ollll'p, 11111'
'-onlll'('p d01l1 l,' IU~'i1l
nSI'f'TlSinllll .. 1 il'" ,jllsqll"'l la lIapJlI'
.. 11"-1111\1111', ('01111111' ('l'la a liplI 1)(1111' Il's Sources
Mallat, Ill' l'isqllPl'a ja111ais d'jol l'" /I1('lal1p;('1' HU;'; 1',1\1\
[jIII'HIlII'S.
L"s ('{)l1sit!I~:"JS
qui pd,d,!lplll 1111' disprn"rnl dl'
dil'I' !JIH'.i1' ~lIi
dl' J'P('ofp qlll III' \oil dl' dirr6,'plJ('I',
"1111'1' Imill's Il's \':1\1" du ha~sil
df' \'i(h~,
!Jill' d llllS
Il's ll'llIpl!l'allll'l's t'haud!'s, lil"dl's, salis l'l'ail'llPlll' Oll
l'l'oi ri l' ;;.
-~
�IX
1)
pocl u ils de ,Tj ' hy
SELS ET PASTILLES DE VICHY
~()I
l't' nOI11 011 l'ange:
1° L!'s s!'1s !'xll'<lils rI!'~
r<lllX qlli, i->1'1011 li'lIl' dpg!'(\
dl',pu!'l'lr, PI'\I\'('1I1 t\I!'p 1'111]>lo)'('s pOlll'lJuissOIl Oll POli!'
halll ;
~o
Lri-> pasli'~
pd'p:lI'él's a\,('('· l'I'S Sl'ls,
,J!' lit' salll'ois !'p('0I11 11WllrlPI' rll' l'nil'!' i->Ol 1111"1\11' son
"ilU IlIill('I'nlC' :lW(' rlrs spis, Il !'.'I hiPII ('\'idl'nl que,
jlOlll'lps l'\II'ail'l', il l'nul ('\':1]101'1'1'1'(':111; O\l rait dOTle
11l11'1'\'l' lIil' 1I11 a~l',
la ('hall!lI!', qni ('hass!' l'aeidl' 1',11'hflllilJll!' pl qui doil f'I'I'1 ai 1Il'lIlt' Il 1 lIloliifil'!' qlll'llplP
"hosl' dalls ll'u!' ('ul11]losilioll: pOIl!' S'l' II l'OIl\'a iIH'!'C', il
~l['j
dt' hoir'!' dl' l'l'nll min('!'al!' Ilalu!'1'1I1' pl dl' l'l'au
lahl'iql1('p a\'!'I' Ips spis,
La dirrt'!'!'Il('1' l'si spnsihlt',
,II' 111' sllill'ais l'Il dil'l' alllalli dl' \'l'l11ploi rI!'s spis
/111\11' ha i Il,
,.,lJIl l'mlll'ali rll' spis dissous dans :.WO lill'!'s cI'pall
Ip(\1' dOIlIlI' 11\1 haill qui IlI'lli sl'l\silll!'ll1l'nl 1'1'111]11:1('1'1'
II\] hnin '1l"I'I\HI-lIlin('l'nl. Si 1'011 \'('111 11\1 bain cll'l11i
Inll1('I',t1 Il'1'1111 110 \'1'1' (IIIC' ll' clPll1i 1'01111':111.
1, ' l",0111 II' lIlolHII' ,1('ollllad lPs ]laslilll's dl' Vi('Il>, donL
1!)I'lp~
dOIlIl('1' Pli lR2R p:!I' D,\I'('I'I, ,l'si insl'l:ilf' au
I>lgl'sli \'PS, sIum,\!' il Iq tiPi->, n IIllga s ll'a IgI!JlIl's,
, l(1s SOIlI l11alht'1I l'CtlSl'l11P Il 1 ll'op d'pnlllhll's aujolll'3
;!
,t",.,I',
�-
GG-
d'hui, cal', vendue par touL le monde, leur l'all'icalioll
a (olô qurlque p{'u négligée.
Beaucoup dl' gens cI'oiC'nL qlle la Compagnie rpl'mii'I'p
r!ps caux dl' Vichy a II' monopole de la rabl'icatioll pl
dl' la yent{' cie c s paslill{'s. C'esL là une erl'pur' qu'il
cOTlYienL de ignalel'.
Les paslilks d lu. Compagnip /,prmièl'e sonl. rahl'iqu6ps dans son lahomloil'e pal' cll'S ouvriel's qui l';,J'cutent. machinalemenL un travail qu'ils onL vu l'ail'p pal'
ccux qui Irs onL pl'écéd ~s . JI impol'lC' clc clil'{' quI' ('C'llt'
l'nlll'icution n'esl soumisp à 11\/('lIn contrôle el quc' It'
Commissail'{' clu Gouypl'OemenL n'a aucune sun'pillallce il eXl'l'rpt' SUl' la r['('r,mllion des pl'oduits cil'
Vichy pal' les fermiers cie l'I~La.
l~a
loi veul quI' seuls les phal'[llaciens aienL le (!J'oil
de wndl'e les pastilles de Vichy au délail; c'esl dOllr
illégalC'mpnl quI' la Compagnie r<'l'mièl'e les vend, dal~
un kiosque, PI'PS l'Elnblissen1rIlL Les al'I~ts
1'('('('111"
li la Com' cie CassitLioll cl. cie la Cout' (l'Or1(\ans 111'
IllisSC'IlL auc'ull clouLe il ccL (~glI'd,
1 ~1l
sC' sel'villli. du l'alli1ci ux eonlrôle de J'Elal, 1:1
Compilgn~
l'el'rnièrc a .venclu, ,jusqu'à C' jour sps p/"or1uils cI(' VIchy;) un prIx rXOl'hll11nL.
.11' pllislivl'el' au public' cI'aussi honn spastillpsel d('~
spis aussi pm's que C('lIX r1rs ('pl'mirl's de n~la,
ft cl~
])/'ix l>irl1 moins '·Iev{os .•J'a.ioulrl'ni que les malad(''tl'Ou\'C'I'ont chez moi lu gal'anlie cil' Illon lill'r cil' plut/'"
m,u'il'11 de pl'emil'I'c clnssr.
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sp('('illl, rlles son!. oclogo/lrs; SUl' lIne l'ace on lit Ip~
mols Virh!! el.lc nom dl' l'iu'Îlm ; SUt' l'aull'o : MaLloll'irhy-Snill/- VOI')'I·.
IW es 501/1 ar'omfl!.is{o s ô\ la t)!rmlltr, au cilJ'(JII, ;i IiI
/)(II/il/,', ft J'anis, nIa [l1'1I1'd'on1r1,fI"".IW sexislenlllll",,1
sun" lIf'ùme,
�DIVERS
��RENSEIGNEMENTS DIVERS
Tableau des Médecins consultants à Vichy
MM.
AI IIHon, l'ne AI!jnié, l\Iaisons .\nglaises, na 4,
AlItlI.f.\C, (:)i;) , place HOHalie, l\JaiRoll Colla8-Valler'y.
HII([(l'\,\WRKI, l'ne Lucas, Villa de VaJ'sovilJ.
Blf;l'\Ol'\, boulevard 'aliona), halot des Roses.
IIIFI"AHn, 11, J'ue de Paris.
C.\HI.I(S, Villa lTem·y. lue de la Compagnie. - Maill-lies de.'
voies llr;mtires.
CAItOLIlS ilE 1..\ S,\I.Z~:rlJo
boulevard des Célestins.
C",nIP\(;l'\AT, méde 'in en chef de l'Hôpital eivil, plaee cio
l'1!ôtel-de- Ville.
r ll \I',\I.,\V, rnédl'cin delltiste, l'ne dl' l'HÔpital.
rIL\ltN\UX. l'ne Alfll1ié. l\aisonRAg~eH,
n07.
CIIOI'\JtT, l'ue do 'imeR.
IJ
CO \1l0l'\ Villa Albert, avenue des Cygnes.
COIr.NAIW (;j(.), Chalet de Tm'enne, J'Ul' AI'Iuit'.
COlt~f\(:K
(Ch.), Villa Faubert, rue Alql1it\.
COll;o.;IJ.f.O:l', m,-médecin inspecteur-adjoint, J'uo de la Chaume,
aneienno villa COf)uatrix.
gYlt, ex-médecin inspecteur-adjoint, rue Prunelle, 1.
l'1I0UCHIr.'I'. avenue de lit GaI'c.
Du,"oUItT. Villa Continentalo, ruo Alquié.
'1). FAllI'IO. (~lÎi),
en faco la Sourco du Parc, lue du Parc.
li' UItOSII!It, Villa des Ma1'l'onniers, l'ue de Nimes.
~A"Cl(I,
1'110 Desbl'est.
~ :o~1Jl;.
lJ(i
ai l' e, l'UO Alquié, a, Maisons Ang-laisos,
(:I.I(I\'.\
II[) iFrantz), avenue Victol'in, ancien Chalet Prin.
1
l (1.1.J.:'I'Y, ,CIlHlet l'atu~O,
l:ue P,I'lI.nelle.
AI.IlIt!):\ ('l!')
.),\rQ
~,.
, 1'110 AlcIU\('. VIllA. l'éltx ,
[
Villa Faust, l'lIC Lucas. -lIfalCldies des lIt'ai (cs,
1 U[':~I;\nT,
.) (II Ile:: cl rie la .?(/l'fle.
1 ,lttIJR'I', bOlllovlU'd
ational, Villa d'Alsaco,
t\fll';\[·r.lr, l'Ile HuI'DO!.
-\r: ICI(\iC:!( (do J>oil('r~),
hyrlrolMl'lIfiil!, 1'1I0 • Ol'nin, Hi.
gLU.\
't
�-
70
(de Limoges), avenue de la Gare, près l'Eglise
, aint-Louis,
L\LAUIlIR (de) (*), Chalet C'el'mont-Tonnerre, boulevard
'ational.
L.\~IA!Elf:
(de), villa Jouannet, avenue des Cygnes, - MI/lrulies dl! Inryll:r ct des voics n,jJiraloil'es
LK,JEUl'Œ, rue de l'Etablissement (JJydl'othérallie) ,
~h;t(L1f.,
4, plaee de la Source de l'Hôpital.
:\l11,LI':T-L/\COMRE, 18, l'ue de Nîmes,
~loOT,
place de l'Ilôtel-de-Ville,
~\VUI:',
mMeein de l'Assistance publique, 21, rue Lucas,
'ilrOl.\S (Gabriol), médecin de l'Ilôpital civil, rue de 1 imes,
'IvllmE, boulevaI'd ational, Maison Perrier, près l'h,)tel du
Portugal.
1'.\SSAQlJAY, Ill. l'lle Monta,'et.
l'I':\Il,\t:lJ, ,'ue du Pontillard, châlet deR Thel'mes,
1'OIICI(1' (0, *), chirurgien en chef cIe l'Ilôpital civil, j'UO
UcsbreBt.
Pt l'Till '1W, rue de Nîmes, place du hàtcatl-cl'Eau,
Pl PIII.Il, Villa Sb'auss, SUI' le Purc,
H.I::()l\lIm, place Rosalie, Maison ct Passage Sancll'iel',
SC'IDIIILTZ (.l'Alsace), hôtel du halet,
~i,:'\
\0, ruo du Parc, cn faco le kiosrJll0 de ln. musique,
SOt I.lnoux (~;,)
boulovlu'!l 'utional, Villa 1'ltél'apia,
1'1I10l11lf.. ml!docin de lit Materuité à l'Hôpital civil, rue du
l'out, maison Régniel',
VJ(l(,1.0l\ (!Il:), rue Lucas, maison Ramhert.
\'lmSli,PUY, l'lie de Hallo!'(llyrlrollté/"(/lie),
VOl Il)', rue Alquié, Chalet d" la l\1oskowa,
\\ 1."~I:\,
ex-médecin inspecteur adjoint (0, ~n,
uouleva('(!
National.
L.\"It'(lJ~
Pharmaciens
La PhUl'll111nip 11111111, plnl'" dl' J'Jlùpill1l, l'si dil'ipill' 1\1. ,\, l\T'\1.1..\'1', plliu'111nl'i"n clr. 1'" dnssp,
g('('
111lC'if'11 inlpl'lln dps Ilôpilnux cie J>i11'is, arllllillisll'nlrlll'J.;1~l'an
du jOlll'nullps ,11II/f/I,',\' ri,· ,''''!I",.;III' 111"1'/1/((/",
S'y adl'pss('J' pO\ll' Ips Il 1111 1ys!'s mt'clic'nl!'s pl sC'il'lllifjfJlll's (ul'ine, ('alwls, li'luicll's pnillulogi'lu!'s, nllnlysl's
IIg'l'ic'oll's, l'Ic'" dc,),
VPIlI,. dl's pl'oduils dt' \'ich~,
\'(·,'ilnhll's paslillps
�-
71-
<lUX sels de Vichy (Lous los UI'ÙnlI'S); sels de \ït'hy
POUL' bains cl boissons; soJulion anlil'humalismale de
Vichy; solution lfLxaLive au laclate de soude; pain cie
glulell, l'le" cie,
Venle de loulos les sp6cialilés ['l'unçaises cl éll'ungèl'os,
, Avanl.lcur cl6pal'l, les 6ll'angl'l's doivent SI' rondl'p
il la Phnl'Illacie Mnllal, pOlll' y commandel'l'eau Il1il1('l'al!' dc Vi('hy-Sainl-YOl'I'C, Source Mallat, - la
sl'ule Vl'lli1lH'111 ll'ollspol'Iabll' rL la meilleul'e nHII'clll"
dl' loulos cellcs du hnssin,
qui ICtll' pel'moill'u rll'
('Ol1tinurl' el Il'I\('h(>\'('I' chr7, Pli\' le 1l'ai 11'1111'11 1 dl'
\'i('hy,
Sages-Femmes
[me,.
de :'\iSIlWS,
J , J'l](1 du .\J'LI'f'h(',
(lEOIUiES, l'Up dl' Pill'is,
1\1'1"I'EI', l'\J('
J\lon~AI
Chirurgiens-Dentistes
Mi).
CIL\PAI,AY, c!Oe!PII" l'Il 1l1('dl'('/lIf',
Clmp, Jlluc'c Hosnlir,
PC)'J'lIlIm, "Ul' Hm'l1o!.
iSll1cs,
!-)n:INlm, l'UO cl
Massage
1\1"'" ri ~I,
I3AllIlEIlI, "/le dl'
,\1"'0 Vnld,'ill, l'\IC' du Ponl.
ISIIlOS,
Bibliothèque des Sciences médicales
, Lit Hihliol ht"q\ll' dC's l:kierll'C's 1l1{·di('1I1os a (,1(' ['ol1d(,c
/):'" 1,111(> :-i1)('i('lp, rlolli les slnluls onl, 6t6 IlJlJlI'(l\I\'{'S
~)d!'l
H\lfo,'il(' p"ûl'c('lo,'uJC' JI' 111 mai 188'1. Cptll' :-iol'i('l!"
.1c' ."1(' rUI'/llt'P,
' il'J' ol'lglllr,
"
, feux
i Jll('f
' l r('IIlS
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pnl' \'lIIg-r
~(1 I'f:nl <t !Jill' , ;'t Vi!'!1\', , li('s ('III,'C' PLI\' pa,' des sl'lIlill1rl1ls
Il! 0\1 d'L'slillll l'pl'ipl'OIJUI'S,
�-
Î"2
La Bihliol hl'quo rom pl'cnd d!'s ull"I'agps 1l'ai lalll
(los scicnces médicalos et d!'s Sr'iPIlC't'S :tI'ccssoil'rs,
muis clic sr rOll1pOSC sUl'toul dl' li\'I'ps d'hydl'ologic Pl,
t~Jl
!>111'liruliel" .dps Il':I\'IIIX [lllllli{'s Sl1I' Viehy,
Ln Billliolhi'f[uo csl om'pl'Ie du 1,'r ,juin :tu 1er orto1)],0, c."('t'pl(' les dil1lanchrs 1'1 l'c'Ics :
1° Aux 1I1'cmbl'Cs sor'i(lôp~,
qlli sruls onl Ir dl'oil
d'cll1p01'lPI' :1. dllll1Ï!'ilo Ips li\'I'ps de la Hihliothi·qup.
I~xeplion
esl ('ailc p01l1' Il'S ,jOIlI'nllllX dl' 11I1'r!c('ilH'
nOIl CllrOI'r, l'rll1is cn yolllllle :
2° A Mi\'1. les ll1érlp('ins ou l'illdiallis l'II ml'c1p' . Ils so1l1
('iIlC, dl' passngp ou Cil tl'nill'll1!'lIt il Vi(·h~
admis f~ 1'1Isngl' SUI' plarr dl's Ji"I'l's 1'1 drs ,jOUI'I1:lIlX
dl' 1l1(.c!p('inr : la srulc ['ol'l1Ialitl'I't'qllisl' l'si l'uhlrnlinll
d'ulJ(' ral'i!' d'I'lIll'l'C pCI'nlillll'lIlr, l'ignl'p llill' /'1111 dl's
so('·il~1
ni l'pS ;
:~"
,\ l\)~I.
]ps 1l1('dr('ins Illililail'('s alla('h('s ù l'h(ll ilal 111('1'111:11 dl' yj('hy. Il Il'111' psi d('li\'I'(\ SUI' 1L'lll'
d(~l1a!',
Ilnr, n,lI'le d'adl11ission ;
;'JO A i\1 i\1. I"s 111('dp('ins nouypaux YPllllS fi "Vichy,
'" qui 11111'0111 d(~lnJ1I'r
:lIll11issiOl1d:IIIS la So('il'Ii··;
adillissioli qlli Ill' pP111 t>\I'p jll'OIlOI1('('" fjll'ajll'i's (11)('
p('I'iodl' d" df'lIx lllln('I'S d(' slagl'.
POIlI' J"s IlI('c1crins d!' ('l'III' ('nl('gol'ir, If's f'nlr~
d aclillissioll doivent r'll'n 1"'I(Jl\~
IOIIS Il'l' ,1I1S ('1
IW pell\'(, 111 (~I'e
d('livd'ps qlll' Jlill' JI' ('uillit(, d'adl1liII i sll'nl iOll,
r)" Ali.' prl'sonllps s'oe'('IIIHIIlI rI'h~l()g-e
ou rI(' 1'1'l'i1l'I'cllI'S ~('inlquf;
pl qlli III' s01l1 JlCIS ]JOlI'\t1e~
rlu
ill'c dl' dewll'lll' ou eJ'('lucliulil l'II 111('dp('illl'.
I.l's ['II1'II'S rI(·li\'I'l·'(,f; il ('pS pCI'SOIlIH'S Il' SOIl\ SOIIS Iii
'rs]J()I~;lbi
clpe.; 111('I11I)]"s rllI COllspil cI'adl1i~
,iOIl qlli Jll'lI\'1'1I1 Il'S l'('I'IIS('I' ft Il'ul' gd·.
La SOf'i('16 dc la Bibliolhi'qllp ~I'
d'llIlil ail ('0111/1]('Il('I'II]('111 rt. fi ln fill cil' Iii ~lIisO
Ihpl'llInll'. Cps
dPII\ d'Ulliolls son 1ùhliga 1oi l'p~
J)()III'loIIS If'l' I11rmlJl'f'S.
d'ullions J'1I1'1I11ativ('s, ,\11
l\1ais il y a, PIl oui 1'(', cI['~
'10mJ)I'(' de s(']ll. Cf'S l'('unions l'n('lIl1ali\'f's, qlli ont
ie Il le soi!', s01l1 CtlljlJoy('ps :'! c1l'S (')Jl1tnuiao~
/'1
�ï;~-
h d!'s d iSl'llSsiolls 111{'di('alrs. Ila1g'(~rs
l'n 1880, r!'s
.-('ilIll't'S Il1l'dicales pal'ilissl' Il 1 ("Il'I' appcll)cs il Ull gl'nnd
SLU't'!'S.
Ll's IllPIIIIJI'I'S paiplll, l'llaqlH' allll()e, llllC colisal.io;1
rh:!"1' jusqu';'! pl'{'S1'11I. ft 20 Ihll1cs. Cl'!.Ie eotisal.ion csl.
doubl(op la PI'Pllli(\I'() it\l)(~'
dl' l'r,(~e
ù. la Soril'lé.
POUl' 1',11'1' sOt,i(~la'r
il l'au 1 l'Ll'c doclcul' en 1l16det'ill!', ayoil' r\I'I'('(' prndulL dl'Ux anll('!)S au moins il
Vi('hy ni. Ollll'lIil' all S('I'llIill SI'('I'('I, lps Il'ois flual'ls HU
moins drs voix drs 111"lllbl'I'S dl' la, SOGi N(); les
I11Pll1bl'l's l'l11pèl'ilés d'assiodl'I' i) la s(~alc
doivl'lll, Cil
p.al'pil ('as, rail'" piu'\'cnil' ~O'IS
l'IIvt!loppe riu'hrLéc nI.
.1A'I~r
1':\(~IilJf
11'111' Ylllt' pli(! en qllalt'c.
I.Jil BilJliolh<"qllr l'si adJl1illisll'('(' PlU' \l11 comité dl'
Il'(JlS Jl11'111 b,'cs, ]l'u' Ull hi!)1 iul ht ~l!:1 i l'C ilJ'l'hivisl (' cl, pn!'
lIll St'('I,,"lail'p-II'('SIlI'ÎPI'. 'l'OIIS ('l'S 1111'1llhl't'S sOIll. 110[11Ill('s pmll' Il'nis illllll"I'S 1'1 sunll'('(·lig-iblt's. L.I' j)l'ésidcIII
fi!'s S(;iU\('I'S csl dwisi ilU ('Ol1lrneIWcllwlIl. de chaq,,(\
s(·alll'I'.
Société d'Hygiène de Vichy
CI'l'('(' ('Tl Il'lWI, gl'll('e ;'r lïniliirlive dl' ~T:\1.
rkc Lr. 1,
l'l'II,., Hfwi{'IIJ doil SI' l'{'unit' I11CJ1Col'nillon f'I ~Iali,
SIJI'III'IllI'III dans III If' lll's salles dl' la ~Jail'
dl' Vil'hy.
1'~I
puhlil' 1111 13l1111'Iin d" SI", It"IViII!. ·, Olt sOIlL insl'I'!',"S
1,,-:- ('Olllnll1l1il'alillIlS SI'if'lIlifilJ1Jf's l'ailps pitt' 10-; 50("('1'"I'I'S pl I"s d'sullllilllh ildlJpl{·l's.
Mairie
Plal'I' d" lïl"II'I-dl'-\'illl'; OllW'I'If1r!e neu!' hCU1'(lsd"
Illillill Ù l'ill,! Itl'III'I''' dit soil·. Ilihliolhl\quc ;'t l'étaL l'luli1111'11 11\ i t'p.
Commissariat de police
.\ 11\ .\'I ail·it'. 1'~I(:
('1 IY'(~g-aphls.
vi,,-il-\is
JI'
hUI'rau dr,s Posl's
Gendarmerie
. Hl'iKiifl1' ;" pil'd. IJa ('1\S('I'1I1' SI' I.I'OUV!)
..
.
'. " 111 '\1 df' dislillll'f' d" la KiI!,l'.
l'is
l'LW
<In l'a
�-- 7ft -
Cultes
f'"lllIIli,/l/(' : Eglise
',tinl-Louis, 1'lJ(' dl' tismes ,
Eglise ail1t-Bs,.~
pl;u'o d l' l'Eglise
(Vieux Viehy.
Chapl'lle de 1'1lùpital. all lIoUV1'1 IIùpilal.
Chapello des Fl'an('i.,(·,Lillps, l'ur dl' la
Chaumr,
!J/ 'o { r!s{rllli : 'remplI', pl(1l'l' du t\lal'('hl; (se l'vi!'1' dll
1er juin Ull 1er SC'ptplll lJl'e).
hl'll /;Ii"' : Omtoll'I', houl()\,;lI'ol d f' 1'1 I ù ll'I-cl !'-\ïll r.
Postes et Télégraphes
Pl al'!' do lïlôlri-r/p-Villl', "i,,-à-vis l'PIIII'I;O du hul'/',U I cil' police'.
l,es guieh 1" SOllt. oU\'f'l'ls rlr 7 hrul'(,s du Illalill li
\) h('III'f'S du soil' pOUl' la postro, PI. ,Îllsqu'ù 11 helll'/'"
JlUlIl' II' lél('gl'ilplw.
1I1'; U IlES DES DISTn.Jn IJ'['[ONS
PI '('ll1il'I'O, tI 7 IWlll'l'S du ll1oliJl.
])('II'\ il'o l1l l', il 12 hf'III'PS l G,
'l'misil'llw, ,~ fi hrUI'('S dll soi l',
. \11 '\ C,;lp"liIlS, il J'1~LnlisPI
Ihl'['mal (galrl 'il'
tif'" HOIII'I'f'S), Ù la libmil'if' BOllglI l'pl, ;1 la ga l'I', l'II f) dll
VIal'('hl\ il lit SOIJI'('f' ["u'd y, i, ln Ul'lIda"J11pl'il', ail
h l' Il ùpiln l
Chùtl'ali-d'I';llll, p[;1('f' C"Oi'\-Ifl~so1,
ll1ililail'p, au CnsiJl() f'1 cl an" los 1l ùl,.ls l)f'illl'ipilUX.
'l'AXE f)[ ,; S LE'["['Hr.S POlll\ L.\ PHA 'CE
l'our les lettros du poids do 1:5 g l'arnmoB . . . . .
de 1:1 il:lO g'l'ilmmel>. .
de;lO il 1\3 g l'ammeR. .
l':t ain,i do suito, en ajoutant 15 cent. pal' 1:1
f"ndiOD de Hl grammes.
. . . .. )) 1:1
. . . .. »;30
. . . .. » l:l
gl'ammes Ott
�lIEllltES DE LEVÉE
D~:SI(;A"f10N
IIlIWRIlS DES LEVEES 1
1
1
Boites de ville
7 h.
{
au bureau8b. 10
OI(S BOITES
DES ROUTES
T,.", 1.. Di,'''';'",. 1''''''' "
"'an.'"1
Clermont-Ferrand- Dijon- LapalisseLigne de Mont/u("on à ParIs - l\1oulinsBoit~s
de ville
N~ve\·ti-:SflnGra1Puy
t-PourMill! JO.
(:aln-\ n1'cnues-Lyol1- LIgne (le L)OI1 il
p
au bureau 1 h. 15 .\Iarseille - Lign de Paris il Moullns{ Roanne- Saint-I·:ticuJle aint-Germaincles-Fosses.
1
1
Au bureau
seul('meut
4 h. 31;
Ail bureau
seulement
7 h.
Boites de ville
7 h.
au hureau !) h.
TA '( I~
\
Busset -Chatllilion - Cusset- Puy-Guillaume-Thiel's,
i
)
~
Ligne de Gannat il Périgueux
-~
1 ""an""' ""·an.".
DES ""T I"RUS ORlllN \JIll-:' g;l;TIt" L.\ FRA;I;C&
ln J:I~'ANctm
(Lettres pal' 15 grammes)
Allemagn'l F D (Il . .. » 2:5 Italie F D ... , ..•.•
Autriche F ().. . . . .. )~:>
Pay~-Bs
F D .... .
Belgique 1;' D .. ... o. » 25 Portugal F D . .... .
Danemal'k FU. . . . .. )) 2:5 Hussio F D .......•
I ~Rpltgno
F D . . . . . .. l) 2:> Suède F D ..•..•••
htnts-l'nia, Amél'iqllo
llisse F D ..... , ..
,du NOI'd, paq\wuots
TUl'quie d'Europe et
<lll'ects 0 l' . . . . . . .. )) 2:>
cl'Asie [.' D .•....•
lirande Bl'etagne F D
Egypte F D .•.....•
y compl'is Malte .. , » 23
))
»)
»)
1> 2~)
»
»
2~)
2;--,
2:->
2:-)
2:-,
(,1) PD signifie fmllco.c1('stinalion; Cl l' signifie obligatoire ,1us11\ ail port c1'emhar'queml'lll.
<
�-70 'l'.\RIF DES
TI~LG
LlAl\lll18S POU Il L.\ '"IU"CE
Dépêches pour tous dépal'tements, .. , .. , . , '
pOUl' l'Algél'ie. . . . . . . . . . . . ..
..
pOUl' la Corse ................ .
Prix minimum d'une dépêche ............ .
)) 0:5 le mot
)) 10
)) 03
» 50 cent.
Notaire
:\10 Dunm:i'r, licencié en rll'oil, l'U(' rI(' Plll·is.
Banque et Change de Monnaies
fJallfJ/le d,- V; l' I! Y, Il. COLmll3lElt pl PI~TL\.
gscolllpll' ni. l'()(:OLlVI·PlIlCllls.
Challg-p tll' 1I101l1l<tips
1"1 l'allge, l'DS. - 1~ICils{,'
dl' ('hl'qlH's ri rie Il'111'(''''
de cd!rlil cil·e,dni,'p'i.
1'~lIgish
spokrll. - Caissi'
nuvpl'!p : il Vi(:hy, rie D IWIII'ps Ù 11 lH'ul'ps, plil('I'
Hosulic; il eussel, rie midi il '1 hl'III'PS, ['oule de Vic'hy,
Il'~S
1il Bl'ilsse I·i t'.
Claud i Ils BONNAllIl, 1l1l1l<[ Il i 1'1'.
CIlI'I'('S[lo[JlliilIl dl's
de SllI'Z rI.!I1' l>illlill11;1,
(jl'I~SpOdH
dos PI'iIH'ipa)os IIwisolis do nillll[llp dl' 1~I'ilC
ni d,·
l'gl.l·'111grl'. - P"ip!l1l'lli dl' 1'11('01[11 l'S.
LI'III'c's IiiChallgl'.
l'I'l,oïl.
Lf'III'oS Ci!'cltlnil·ps.
COnl);~Iirs
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Consulat
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SIlI'nili.
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LI' JO/II'IIf/! rll' 1 il'hy , l'uulp dl' Cl\ssrl.
1 il'hy, l'III' dl' , ïsll1l'''.
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Librairie
Cabinets de lecture
Journaux
Hill (:\llEl., l'UI' SOl'nill,
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(;11111( x, l'III' SOl'nin.
11IULL.\T, l'III' Hlll'llol.
Tllllllln:, IlllI'all"ll', au (jlla Il'1'- ( :111'1111 ilS,
\11"s .\,' '\ ,\, l'III' dll Casillo 1'1 l'III! dl' ïSIIH'S ,
Ililllloll1i''1111' dl's CllI'lI1ill'" dl' l'l'l', :'1 la (jal'l' ,
Renseignements divers
( MCllicaux, scientif1l[ucs ct lIutl'L· g
)
S' ad l'/'SS/' l' il la phal'IlJaI'''' \Inllal, pla!',' d,' lïlilpilal,
\'11'11\ .\tlllllllisll'alioll dl'" l'HIIX llIilll"I'al/'s lIallll'l'lll',>
d .. \:i,'h~·Sal-Y()I
Source Mallat.
Etablissement thermal
,IIIS(I'I'1'1l 1iX:-), il Il'y i1\'ail ;'1 \ ' il'hy, ('Illnllll' 111111
("llIhli:--sl'lIlf'lIl, '1"(' IH Il,,isoll rf" Ho;, qlli ('uJlII'lIail
dans :-'1111 illl('I'il'lIl' 10111 l'appal'/'il lJ:tlll{'ail'l' tll''' haill",
dl'" dlllll'h,'s 1'1 dl's ('III\"(' S, ,\ ('l'III' {'P'HIIi/', .\1 ('sd a 111 l''';
dp, I"I'HIl('1' fil'l'lli ('ollsll'lIil '(', d',qll'h II' ''; plalls dl' l' ill'('llIll','11' ,Iallsoll, \111" g-alt'I'i,' ("111\'1'1'1,' pl lil'l'lll sI"pli l'l'l'
1".., hail-\lIoil'l's dïlll1111111'S 1'1 dl' 1'1'1111111'''', (;l'ikl' i)
.\1'''" la dlll'llI'''s,' d ', \IlI-\IlIlI'''lllf', '"l ,'ollsll'lIi sil, rll' lXI'1
il IX'm, SIIIIS la dll'l'l'iillil dl' .\1, nllSI' Iknll\'ai,.;, lï'la-
�bli , semant tllCl'mal lei qu'il e, t. ad 1I(·l1l'lI\elll. Plu,.
lal'd, rn l8/LG, f\l. Cunin-GI'idaine, minisll'e dl! rommel'cr, clHl.l'gea ~r.
]sabellr, al'chiledr d'rxt"('ulrl' dr-;
illll6liOl'alions impOI'Lanl.rs.
Aujourd'hui, Ir gl'anrl ('L:Lhlissen1i'nl 1I1<'1'l11n1 d"
\ 'ichy, qui contient au l'ez-de-cbaussén Jp'i bains de'
PI'clllièrc classe el au premiel' rlr vasles salles qui III'
sont pas utiliséos, rsL un l'octangJn qui Il1rSUI'r ':>7 IllPIl'cs do Jar'goul' sur GO de longunUl',
LJIl lIouvcl ('lablissol11ent (hains rlr. 2" ri r1n 8" clits:;(' )
a N(' consll'UiL on 1858, d'npl'('sJos plalls de l\1. Badgl'L'.
Il l'si silu(l il J'ouosL (h) l'i1I1I\i(\11 t"lnllliss('lI1onl. ri il
quelqups tnpll'rs de lui. Yis-H-vis ces deux "IablissrIl1rllls sC' Il'OUVCI1l. Ips hilLimrnls d'rxploitalion ,,1
d'cl1boutria~
drs SOlll'('pS de l'I~a.
Lrs bains dn lïJôpilal, d'('nllllllf'1I1 ('di(i!'s, :--('
Irouvollt pl'ès de la. SOLlI'CO rie c:r 110111, Slll' ln. pla,'"
Rosalie.
U"llihJisscmenL Ihel'mal rln ViC'ily l'sI. 011\'1'1'1 Illul.'
l'nnll(5r. IJll sllisOll COlllll1rllCe le Jor mai pl finil l,'
l,·r or-Iobl'r,
SEllV!r.E ADl\! 1NISTIIATI
I"
~l.
1" COlllmissnil'r, dll (:;ollvol'nrlllnlll, l'Ill' LU";ls.
I{lIl'CilllX ollvCI'ls de 10 helll'cs du maLill il G hrll1'r,..
dll soi l', S'~ , nrll'rssrl' J}OIII' Ir, snl'vi('" rlr la gl'aillilt'·
/'1 Hull'r;; l'rl1scignr,lI1rnLs adlllinisll'alil's. IJ('s gml/lilx
dlli\'1'1l1 s'y il1 ['01'1110 l' allJ1l'i's rlr. </11('1 m('dp('in dl'
Vi"h~
' ils Il Il 1 ;) sr l'Cndl'(' IlIHII' till'!' soigll('s g-l'tllllill'111('111 IWll!lanl la saisol1. C'csl IlU COll1l1lissnil'p du ()ou\,('l'II('ll1rIlL qu'il ('OIlVinlll dn pOI'lrl' pJailllr, COllll'n Ip-;
ailu<.; d'HIIIrJl'il() donl. sr l'f)l1del1l. sOllvf'JlI (',flupables ll's
ag'f'lIls (k la Compag-Jlin l'Dlmir'I''', ('1. nussi ('01111'1' Iii
liIH'I'I(l flll(' PI'OIHIPIlL plLl'l'ois lns baigll lI'~
pl dOIll'hPIII'S dr. ladile COIl1[1agl1in rlc JI!' pas rx('(' Il 1(>1' ù 1,\
1.. 111'" Irs ol'rlonIlHIH'('S dns I11cSdr,nins.
SOUllCIŒ
DI';
I:(;'I'A'I'
'1'0111 II' 1I101lrlf' Il Ir droil do hoil'e gl'itillilp\Il('1I1 dl'
�-7U -
:-,ourrcs de l'IGLal. Il n'esL dli auculI!' I,pl.l'iblldonneuses (l'cau. Il csL dMenelu d'cmpol'lPI'
de l'eall à domicile, li. moins (lUI' dalls des Cill'a['p"
"p{'I'ialc,;,
['PilU allX
lion
(lUX
T.Ull'" DES B.UNS
rn DOUCHES (hnge compl'IS,)
lrccl. 20 el.
fi'. e. fI', c,
Hains ou douches réservés avec lit de
5 )1
rellOS . . . . . . ,
8 II
,
Hains avec douches de luxe,
2 50
Bains min61'uux
,
Baills minéraux avec douches 'ou baiB nO
gnoil'es.
1 50
lIain"
Il
. d'eau. douce ' ,
1 1)
alilS rie Siège , , , ,
2 )1
Bains de piscine . . . . . . . . ,
250
Gl'ancies doucbes à pel'cusslOn.
1 50
!louches fJ'oides Oll limitées, .
1) 75
]louc:les ascendantes.
» ::;0
l'eti~s
douches
:3 1)
Bains ou douches' d'e ~]lU'I:
:
Hai?" ou douches de gal acide cal'bo))
nique. , , . , , . , . , . . . . , , , .
~oanc
d'inhalation de gaz aride carbo·
)) 50
nique . . , . . , . . . . . . , . , .
1 ))
l-ill ance dïnh:tlatlOn do gaz oxyg'::ne.
1 ))
l'ltlvtll'isation d'euu min6mle . . . , .
J)
H:ün~
dl) pi('d~
, .... , , .. , , .
50
1l\INS II.T DOU(,Il~S
A
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~1':,·idtO
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DO~flCI.1
Ill" uaills :'t domicilo, ~'adlos8e
"Il 11I'<lI'('IHlnt doux beul'es à l'avanl.:e,
l'OUI'
»
))
I\ÉDUITS
I.e bain et la douche pris simultanément 2 GO
uain ou la douche RIIX séries de
) h" (Ill II h, 1;) et de 1 h. 1::;. , . , . 2 ))
J(tl
:l"cl
1'1'. C'
aux chofl:! lJ'lignolll'.,
�-
8U-
Bains minél'anx, linge compris. , .
Bains d'ean douce, linge compris. ,
Bains pris à 5 h. du matin et à G h, du soit.. ;Z fI'.
Bains composés .. , . . . , . . . . . . . , . . ..
Bains sulfureux. . . . . . . . . . . . . . . . . ..
~
fI'.
»
.2,.
en plus.
:=! fi'.
3
))
RAll'iS D'IJ:,\U DOUCIJ:, HAI=-S IJ!J: PIEDS ET lJAli'iS ,\ DO~lCI,
I.e public trouve, dans les divers établissements, des bain:>
,l'eau donce et des bains de pieds aux prix suivants:
I~tablisemn
de première classe. . . . . . . . .. 1 fI'. ;JO
Etablissement de l'lIôpital . . . . . . . . . . . .. J
GD
Etablissement de deuxième classe. . . . . . . . .. l
"
Bains à domicile, le même prix 'lu'aux établissements, avec augmentation de 1 fl'
Bains de pieds. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,
:!t>
Chaises à pOI·teul's pOUl' Je tl'..lll;pJl't des llIat\Jccl
HUX établissemellts, aller et retou!', , , , , . . .
:2:>
13.\INS Wl' DOUellE:; Gll.\'I'UI'I'S II. Vlt.;IIY
Lrs bail1s cl c!ollellf's l1lis 11 la rli,.;posilio" df> l'adll1iIlislmlio", r" Vf'l'Ill du f'ahirl' dos ,'hill'g'CS, pOUl' ôll'"
ild1",.;I'(~S
gmILlilf'lnClll,
SPI'OIt! donll!'!,; qur SUI'
ln. P,'('s('/'ipliol1 rlf'S ln('dl'('iIlS ('boll'A('s rlf' la gl'I1iL(~.
'1'011"; 11'''; llwd('s dp Il'lIilf'lI1Plll all.\qIH·1s sail!. soumis
11''-' Illillarlps payanls [>OUI'I'011l. (\II'p [l1'rsl'I'ils 'IU.\ IllilInrlps g'/'aluils.
Il y 11 dpu.\ clOlssrs d" jlf'I'SOJlIlI'S ndlllisps ù la gl'iIIlli 1('.
La IJI'f'llIi('.,·() (~Ias'
comp"f'"d If's Illalad,'s i1pPl11'It'llillil nu" ('ni ('gol'jf'S SUiYillllf's :
dpssl'l'\'a,,1 )l'S SIl('.('[II',.;,lIl's
« 1" Lps p('fl~iasq
Il dp ('[1I11png-IH', soil ('(J11111H' 1'('(' 1PIII''';, iioiL ('01111111'
Il vic'ail'p,.;, IIp 1T1(\mo (jllP Il's allll1Ù/1i('I'S drs il1sljlllIl liolls
('lwl'ilnblps ;I('s 11Iillisll'('ii d('s l'Illlf'ii Iltl"
li l'nIIHl/iqllf'S, I)I'Cllpall1 111/(' posililJ/1 ('!jlli\':dr'III('; In~
Il l'IIl'('S dp,.; ('nnlolls l'lll'nux ('1
Ips ilIIIlIÙlli('I'S rlf'S (.Jill)
hliss(,I1I1·"I" l'f'lig-inllx, (iIos Jyd'I's, dps S(~l1iaJ's
JI pl dps [J/'isol1s; Ips ]l1'1\II'rii a,.;sisln"lii l'i
les \'i(lI~
JI rio "jllp 1/11 lill'I' cl,· Il'Oisi(\'Ilf' "ieuil'I' f'1 1111-rlr,.;"olls :
JI
If's I1lisiiilllllliliJ'l's il 1'(~Ialgr;
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81 -
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LI'';; il1slilllll'lll'''; ou il1,;lilull'i('f',; pl'illlail'f'';
laïqlll''; 011 appiu'l el1an li" dl''' ('on~I\;,1
iOI1,; l'I(~J1·
)) 11111',,; If's 1ll('\l1\)I'I'S dps ('Ollf;1'l'galiùlls hospilnlièl'f'"
» dl.' \'1111 1'1 dl' l'aull'p SPXI' ;
1) :~"
Ll's lllaladf's 1llUlli,; d'lIllP illllol'isalioll spécial('
1) !lu millisll'(' dl' J'ag-l'iculIlll'l' 1'1 dll ('()I1l11H'I'L0 ;
)) '1° IJ\''' habilanl" dl' ln ('(JlllllllIIH' df' Vidly qui 0111
>1 Il'ul'
!lull1i('ilp iI',g' a1 da Il'; ('pllf' ('0\l1I1l11IlI', LI'';
Il 1'()1lf'lilJlIllail'l's puhli(',; ,;Dnl ('l)lllpl'is dans ('('III' eal{!-
1)
1)
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IJa !lplI\ii'lllf' ('la..;"1' (,01llpl'l'lld Il's maladl''; ilidigr.lIl,;
ilpf1al'lc'llalll ;'1 l'a,;"islillH'1' [>uhliqllf',
);(',; IllaliUll's .iuui,;,;anl dl' la f-ÇI'alllill' dlli\'1'11 1 jIl:-II 1i!'I' dl' 11'111' dl'uil : C(,UX dl' la 1)I'pllli('.I'1' ('1 a"";(, , ('Il
Pl'odliisalii dps ('('1'1 ilif'als d('li\ï'{'s pal' les illllol'ilf"";
('I)I11[>('I('lIlf'" (Illail'I' , IlI'I'of'l' 1, Inillisll'(') ; f'('U,' d(' la
t\PUXi"III(' diIS"I', l'Il pI'('';l'l1lanl : 1° Ull ('l'l'Iilh'al d'il1t\ig-I'Ilf'1' dl"li\'I'\" pal' 1(, lllail'" df' la ('.011111111111' ; :zn UII
l'xll'itil !III l'rill' dl''; ('uull'ilJulitlIl,; dil'l'('If!';, d("li\ï'(' pill'
II' IlI'l'('('pll'ul' pl \'i,,(' pill' II' mail'(' dl' la ('Ollll1l1l1H',
('oll"lal:l111 1\I('il,; Ill' pail'lIl [ln's pilis dl' 1:> l'I'i\lI(',; d('
l'I)I1II'illlllitll1'; dil 'I'('I"" dl' loull' l1allll'l', ~()il
Jlitl' pu"
soil lli\l' 11'111':-; aull'ul''', CI'III' pii'('p ' doil 1-11'1' l'I'\r"IIIP du
f'ill'ill'I dl' ln Illail'if',
Ll's 111l11adl'''; l'I'I:lb ù lïwsl'il'l' ('i\'il ,,l'I't) Il 1 ndmis i'i
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!JI'Otlllf'liflll t1'UIH' li"lf' l'ulll'('li\'1' 1'1 .iOIlI'[wli(\I'(" d('li\'!'l''1' l'Il doullll', l'l'I'I inl',1' pal' ]'('('OllflllH' dl' lïO~pi'
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\'1,;(,1' pal' II' ('Ol11ll1i,;,;ail'l' du Cl 011 \'PI'111'11l1'11 1,
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1111'111'" l" J:l Illai 1'1 fillil II' J:") Sl'jllt'IIIIlI'(',
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Hospice civil
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,.,,1 1111 ('lnilli';';l'llll'lIl 1"'1I1HI'(J!labll' !J1l1'.if'
:dl"I' \,isil,.I',
III' ';:I1II'nis 1l'Op t'Iwn:~
Il l'I'(:f1il, pl'lIt1ilJll ln ,;aisoll, ditllS 1111 ';,On'i('t' 1111'1'Il,1al, d!'s Il):d:,,I('o.; \"'IWIII d,. 11111"; l",.; jlllHil s dl' la
1· 1';)11"": ,II' "l'IIi" IIlil" dl' jlHlllil'(' I('s l'ul'1l1i1lil,'os ;'1 ""111-
�-
8:2-
pli!' pOUl' êLec admis comme indigenl., pCllllanl. la suidans le sel'yicc Lhcl'mal.
Les salles desLinées aux malades indigenls :;ouL
OIIVCt'LCS du 15 mai au :30 sepLembl'c.
Le pl'ix dc chaque journéc esL flxé;l1 rI". :50 pOUl'
<'eux qui sonL éLra'lger's au d6par'LemenL de rAlliel'.
La période balnéaiJ'c comprend six saisons, qui sc
diviseJlL ainsi:
La pl'emièL'e, du 15 mai HU 7 juill, soiL 23jouI's à
1 l'r'. GO = :Fl l'l'. GO.
La deuxiùtl1e, dn 8 au :30 juin, sail, 22 JOUL's it
1 J'L·. ;50 = 3:3 rr·ancs.
I .. n Il'oü;i('rne, du il'" :tu 2:-l juillel., soiL 22 jour's il
;) 1 l'l'. GO = ;33 l'l'unes.
La quaLI'ièl11c, du 2;~ juilleL au 13 :LotîL, soiL 2:{ JOUI':;
i\ i l'l'. GO = BI- l'l'. f)0.
La uillqui"lllc, du 1G (lotîL au 7 srpl.etnIJ1'e, soit
'12 joul's i\ 1 fi'. 50 = 33 fl'HnGs.
La sixii'lne, du 8 au :~O sepLembrc, soiL :22 jour's il
l l'l'. sa = 33 l'l'.
POlll' [cs mtùades indigenLs de l'Alliet', le Pl'ix de
(:Ii:LfJue jour'nôc dc p)'{$enee csl fixée;l i l'v. :30, r!l, lit
prl'iorln balnéail'e ne eOtn[lI'encl que qll:LLI'e suisous,
'lui sc divisent ainsi:
l.. iL pl' miè'r'(), dlr IG nmi nu 7 juin, soiL 2:~ JOUl'S :'l
1 rr'. ;{O = ZO fr'. 00.
La c1euxi(lr11e, du 8 nu ;{O juin, soiL 22 jOlll'S ft
1 rr'. :30 = 28 ft·. 00.
La LI'uisil'llnC, du 10 Halll Ull 7 srplrmbl'c, soil
'22 jour's Ù. 1 1'1'. ;lO = :28 1'1'. 00.
I.. a qllaLrillllH\ du 8 au :JO sopl.elllhl'I), soil 22.joul';';
iJ 1 1'1'. :30 = ~g l'J'. UO .
";Ull,
Le~
malades appal'tenant a'lX départements
Alliel', Puy-de-Dôme, Cantal. IIulilo-Loire, HuuteVienno, COI'l'è;r,e, Loil', Nièvre, SaÎJlle-eé-Loire, Rhône,
Côte·d'O!', Ain, Chur, Cl'euse et Isol'e, ne peuvent ôtl'e admis
l'tllHlané les 3" et 4" suisons,
Cette pOl'iode se tl'ollvant moins fl'6ql1ont6e, ft eallae de
l'c'xclusion des quinze départements ci-de~sl
désignés, les
(~i-après:
."lOTI. -
�-
8:3-
mala(les des autres départcments auraient tout avan(agp. à
se présentel' aux saisons des ler et 23 juillet,
Lf's ,ulmissions n'mil lieu que le pl'emirl' jUill' d"
.l'oisoll, SIII' la j1t'OdLlt'lioll des pièces indiqw'·!,,-,
l'i-deo;solls,
1'//(/1(1//>
pm' le l\[ail'e;
10 Certificat d'indigence déliv'(~
gngagement sOllscI'it p~I'
la comtnllne on lc departemcnt d'acquittel' l(ls fl'ais de séjour' à la caisse du rcceveur
do l'Ilospice, ou par le malade de payel' ses frais de SéjOUl'
le JOUI' de son admission;
:3° Certifieat d'un mé,lccin conslatant la nature, l'origin('
et. la dUl'ée de l:J. maladie, qui nécessite l'usage des eaux ,II>
Vichy,
Los malados qui ont déjà fait une ou plusieu1'!'; saisons :\
l'Ilôpitnl, dCHont joindre à lClu's pièces lc bllIlotin qui lCIII'
a été délivré à la dOl'nièrc saison par M, le méllecill
t!'aitant;
40 n cxtI'ait dn 1'610 des contI'ibutions dc l'année couranl(',
eonstn(ant qne le malado no payo pas plus de 15 ft'ancs du
eOIl(ribuliolls de toute nature,
S'il s'agit d'un enfant mineur, l'extI'ait sera délivl'o au nom
<lu eltef de la famille et au nom du mari, s'il b'agit d'urw
femme maJ'iee,
~o
L,':tppl'! dro; illsc!'ils a lipii d:ws la rOUl' de l'IIôpilal,
ù midi,
L,'nrllllillio;ll'aliuli tllHlil. iIùpil:tl Ill' pOllvanl. dispos!'J'
quI' d'ilii rf'l'laill !1Ol11l1l'e dl' lits pOUL' le sf'l'vi('/'
Ihpl'mul, il C'0;1 Loul il rail. indis[l('nsablc, pOUl' t'I.I'C' :ISSU l''''
cI'ullf' plnc'r, d'ad 1'C'SSf' l' Sf'S pic'c'cs ail sl'cI'6Lal'iai d"
l'acllllillisll'alioll, af1'I'<lllchips, vill,ql JOIII'S m( moitis /;
l'oN('H'(', /'1 dr' /11' SI' 7J1'I$S('IIII'/' ri Vithy (1111' lOI's/llI'cm
(l/1/'/I
1'('('1/
dl'I',I'SI$"
((vis d" SOli ills(Tipl;oll s1l1' ln list(! d'((Jlfl'"
('!tofl'll> saiso/l, Ik cdll' nHlniPI''', 011 s(,I'a
7lOIII '
('PI'loin d'(·vilpl' Ir' d('sap;!'t'lllC'nt qui ill'l'i\'() qlll'Iquf'l'Dis tif' IIP pO\l\'oil' (\11'1' adillis, l'Duie d'a\'oil' ('Ill ins('I'11
Pli, t"lllpS 1I1ilp (III dr. [ll'odllil'C' Ips pic'cr's 1'(ogIPIJlC'IIlall'I's,
Afin d'('vil"I' 101l1C' dClllllllrlr inopp0l'lllIH', l'ndmi
llisl l'nlillll hnspilltli(\I'C' pl'h'iC'1I1 ([II'CII a\l(:uII rn" plIC'
�-
81-
1If) l',Lil d',t:\,lOce aux lllaladrs pOlll' l'l'ai,.; dl' l'cloUl', ri
qu'cil ce qui concrmc ln pairmenL dr,.; l'l'ais de S(-jOlll',
l'Ile fl'cnlrn(l arlmclLl'c fi'null'e SV,.;I<'I1H' fil' l'cr',OUVI.'I'III 011 1 qllC los dcux suivilnl,.; :
'
1" LI' YCL':;rl1l1'lll., pal' les malade,.; rlix-mêlllPS, k
,jUUI' dr l'arlmis 'ion, dc lot SOlllll1!' fixl'o pOlll' I,l saisoll
f'llIil\I'r ;
dr'
2" Lc vOl'scmcnL (JUIIS lot ('nissf' rlu l'I(~C\fL.
J'/Iùpil.nl eivil à Viehy, sans j'l'ais l'l. S'lIIS dôplar'pllll'III.
pou/' lui, dll monLllnt drs rllgiltr,Pl1ll'lIls sOllscl'ils pal'
l" d('pal'I rl1l1!11 1, 1<,s commUlll'S ou ,Urll'('S adillillisll'ali')IIS,
Hopi tal militaire
IlIsl'i1I(' Cil 18iû dans l'hôlel COI'nil, il l'ttl eol[J"I~
Pli J1)01. 1/ l'r(:oil. cles o!TiriC'l',', rle,~
sOlis-ornt:i('I'S ri
drs sDldals, I)t's hnills y sonl ,lIn('lIagl\:-;, Ils l'rr:oi Vl'II 1,
pal' jOlll', '21,000 lill'I's fi'cau mill('I',"1' : 1:2,000 puis('s
;) ln SO'"','(' l'lIr'as eL 12,000 nu PuilsC;II'I'''', Des Jll('dnl:im; Illilitail'ps sOIlL dô , ~igl(s
ehaqul' ail Il (!(' l'OUI' VPllil'
l'ail'I' II) sl'I'\'ic',e dl' cc,l, hllpilnl.
Lil phal'Illiwinii r',hel' du 1;~l
r'(jllls rI'nl'lll('I' a Sil l'('sid"IIf:1' ;'J Viehy, Il l'si PlI 1l~f)
II'IllpS phal'lIlilCiPIi clH'l'
rll' l'hùpilitl Illililnil'c,
Vir'h.\' !J0ssl'di' {'gali'illeili li' d(\pl\1 di' 111 I:~U"
s,'('lioll
d'ill fi l'illil'I'S /llilil"il'('S,
Casino
Le Casillo dl' Vil'lly, rJili a ('II" r'ollsll'uil "II 18fi~),
l'sI.
"il,,(' vis-ù-vis 1'('I.nlJliss<'lll"1I1 IhPI'lIlal, ill'alill'e l'xll'(',I1lilô dl' l',lIlI:ieli pal'G, Il (~)J1li'I
1111 snloll rlns l'1\lns,
lIIli' s,tlll' de spo('lnr\ll', Uil r~al)i'.
dl' Il'dlll'O, 1111 saluli
dn dallH's, 11111' salir' rll' j('IIX ('1 '1111' snllp rll' billiLl'lI"i,
Itipil tlilils sn r~Ol1st'IGio
Ill' IWlli {'lIil'!! h(JIIIWIlI';1 SOli
,'ehil(~t:c
M, 13',dgo[', On y l'I'l11ill'''"(' ri" {'o!'1 br'IIl's
"Ialuns, 1'()pl~SnaIL
Il's qunll'" snisoll"i f'i l';dl('{.!,'OI'il'
�.1".., ..,nUIT!'S de Vichy, l'or'! Ilr:lI1 I11UI'('·(,i111
dt! ail ris! au de Cn.l'l'iCl' 13ellpu"if'.
rll'
sr'ldplill'I'
(Al'l'èté pl'éfeetol'al LI u 12 mai 1875)
\1'1. 1. . Le Casino cst Ollvor( dll 1;) l1"ui au l'" odobl·e.
Toutefois, les salons dos clames el de hill:lI'ds demcl1rel'ont. il
la llisposition du public abonné juslln'an 1:l odobl'e, moyennant unc l'edcvancû supplémentail'o Ile:ln cent. pal' jouI' ou
<le :l fI' l'OUI' la (luinlllinc.
\.(' thétUl'c est OUl'cl'l du I~) mai au l:l sl'ptcmbl'e .
.\I,t.2. - L'abonnement au Casino et au théâtl'o est c1'uu
Illois. On ost admis 11. l'abonnclllont qlle SI1I' la pl'ésent.ation
d'uno pel'sonno honomblùntent connu€'.
Art. 3. - L'abonnement ail Casino Ilonno dl'oit :
10 A l'entl'éo libl'c dans les salles ,10 jeu, do billard, de
Il' tUl'O, cIo bal, dans la vél'allliah ct dans le jUl'dll1 l'l!.el'vé ;
~" A l'cntrée aux: haIs ot aux: conceda 110 la salle des fôtes;
::0 A l'usage gl'o.tuit cles chaises dans le Parc, dans leK
Cl11nstins et los pl'olllcna,les appal'tcnant it la Compagnie.
Art. ,1. - Il Y Il 'luatl'o l'oi,; \lfll' semaino, dan>; la salIt!
c\,~
fi-ws du Casino, de 8 II. it 10 h. dn soil'. ou ual 011
Ifl~icJe.
'\l't. ;',. - lIt Comp~gn;
sc l'O'll'I'VO, une foi~
pal' sOlU'linC',
l'usage d la salle cIl.! ual pt do ~r.s
d,lpon,lanl'os. Co jour-1i~,
'lui dl'\'I'il "tl'(, annoncé l, lVlIl'es iL l'l(van('(', ['l'nLl'o!! n'appartient pa~
!lUX abonnés, 1.0 pI'ix on sOl'a spét'ialOlncnt fiXl' pal'
la ('ompagni~
.
Los pI'ix sont fixés do la manièl'o suivanto :
.\ I·t. n.
.\honnl'nlent pur personne .... , . . . . . . . , . . . . .. 2:> fi', Il
:\hflOnOlllcnt d'un onhtal-ce~gu
cie l~)
ItilH • • , .
ln
Il
EnLI'u() pOIU' un jour, mômo les jOlln; do h'll 011 de
('Otl('CI.t . . . . . . • . . • . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ,
2
"I·t. 7.
Les salons tlr.jou, clll IUcLlll'l', la sallo tles ft'tes,
1" Kulon C\O~
dRme~
ct hL salle do billul'c! Ronl. il. Ifl di~postn
dOf! ahoné~,
il parti l' dn 7 h. ,111 ntfltin. l':n tOIiS cas, cos suI?n~
no pOllrl'ont ,~tl'ù
\'('l'ml\s flll'Uli (1lltU't d'lH'llro npI'(\s I~
fin du Kpocl:u:lo. Il., l'ostol'ont Ollvcrts jllSqll'iL 10 l/2, clu L)
ept('mbre an I,'r odobl'(),
,\l't, H __ Il ('lit interdit do fllmel' clans le salon ,10 1,'<,lu\'l',
�-
80-
la salle des fêtes et pendant les concerts sons la vél·antla
h.
Art. !J. - Dans la salle de lecture, il est mis à la disposisiLion des abonnés des journau x politiqu es, littérair es
et
revues, en quantité suffisan te.
Art. 10. - Les J eu~
antorisé s sont ceux connus sous le nom
de jeux de société, tels 'Ine le piquet, l'écarté , l'imjJéri ale,
le
whist, les douze points, le boston, le bezigue , le tl'ictl'Re ,
10
domino, les échecs et le billard.
Art. Il. - Les prix sont tarifés ainsi:
Le whist. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. ~) fI'.
"
Le piqnet en tête à-tête. . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..:3
1)
Le piquet ou écal'té (la passe) .. , . . . . . . . . . . . .. ~
Le billar'd, an jour, l·heure. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
r)o
Le billard il la hllnièl'e , l'henr'A . . . . . . . . . . . . . .. 2
fiO
Les dominos , 10 trictrac , les échocs, 1,1 séance . . .. 1
1)
Art. 12. - Le chang ment des cartes est obligato il'()
tontes les helJ'~.
TIÉAR1~
Art. 13. - L'ontrée ou l'abonne ment au théatre est distinct
(le l'enü'ée ou do l'abonne mont au Casino.
AI't. 14. - Il est intel'dit de fumel' dans la sallo de spectacle.
AI·t. 15. - Les prix, les jours de rel)l'ésc ntationR ordinaire:!, sont fixés de la manièl'e sllivantc :
Prix d'entrée lwee stalle nllmél'o téc à ...... ..... , .)
pOIIl' ulle loge rie Il places. " ...... IIi
,\ bonnem ent au théû.tl·e pour une personn e, avec
stalle nllmél·o t6e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
En/l'Ile cumulée d'nn jouI' pOltl' 10 Casino ct tbéàtI·e. fi
"
Abonne mont cumltlé au théû.tro ct an Casino pOlll'
une personn e . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . GO
Abonne ment do ramille, compre nant le mal'i ct la
femme, Oll l'un des doux. aveo un onrant ...... lno
\l
AI't. IG. - Le~
l'epl'(lsc ntations extl'aol'l linail'e8 , c'cRt-à
dirtl, celles duns Ic~quelR
pal'uÎtl'o nt Iles al·ti~es
étl'ange l's a
hL tl'oujle habltl1el lo doivent êtl'oS annoncé es dellx joul's
il
l'avanee . L s affiches ct. lll'ogl'am mefl indiquel 'ont los prix
sp IciflllX des places.
La Compag nie HO l'ésel'vo l'usage de la salle de ~pCctUl
I1n(\ fois pal' srmaine . 1'011\' ('cs jours l'éservés . qui drvl'onl
m
�-<'Ll'Il annoncés 48 heures à l'avance, pal' des affiches inùi'!uant
Ifl~
pl'ix: d'entrée, les abonnements seront généralement suspendus,
AI't. 17, - Les cartes d'abonnement pour le Casino sont
personnelles, Elles sont nominatives, signées pal'Ie titulaire,
Elles doivent êl re pOl'lées ostensiblement ct rcpl'ésentées il.
loutes demandes des agents de la Compagnie, Elles ne peu,"cnt être ni prêtées. ni cédées, ni vendues,
Les carles d'abonnement po 111' le théilll'e S01'\t également
personnelles et nominatives, Toulefois les titulail'es de places
ou tle loges peuvent en disposel' en J'aveul' ùe pel'sonnes honorables pourvu qu'ils en préviennent la Compagnie avant
;) h, du Boil', ct payent un supplément égal à la moitié du
prix: de la place, soit 2 [l', Si le tituluil'e de la place a quilté
Vichy sans avoir usé de la Ia.:ulté indiquée ci-dessus, la
Compagnie pourra disposer de sa place il. ;) h du boir,
~'tl
étail fait usage d'une e.lI'te d'abonnement pél'imée,oll
si loute autre pel'sonne 'lue le titulaire en faisait usage en
<Ichors du cas pl'évu pal' le pal'agl'aphe pl'écé.lent, le pOl'teul'
<Ievmit payer à l'aison des JlI'ix: fix:és aux: articles G et l5 et
la carte sOl'ait retirée, Bans pl'éjudice des poul'5ite~
ft.
l')(el'COI' contre le contl'ovenant.
AI't. 18, - Los s:llons du Casino et la salle de thé,Ul'e
.loivent èlre fermés il. II h, tin soil' ou au plu~
lal',1 à minuit.
Le tourisle qui no pa~sel'it
que 24 h il Vichy pcut moyenIlant 5 fi'" jouir do lous le~
avanlages l'éscl'Vés aux personnei.!
'lbonnés, théilb'e compris (les joul's de l'oprésontations cxtraol'<Iinnil'cs oxceptés),
Eden-Théâtre
, Il''llX ('l1ll'('ns : l'ulIl' \'i:-;-;i-vis l'hôpilili 1l1ililnil'p,
1aulI'p SUI' h' ]lill'e, 011 1'11('1' 1'('lahlissl'nH'II\' lhlll'lliai.
~;I:l'n.p
salln do s!H'I:I<L('lr, CDIl('I'I'l d eux rois P,nl'
,1 0 111', dans lin slI!lnl'lJc jill'dill anglais, .JI'II dl ' 1)1'111 ...
!']Wvallx, HOllS l'habile clil'e['lioll cil' M, CO\J»I.;Jt'I',
n;d p ll-'l'h6û.ll'P l'sl appf'16 (1 l'ail'l' UIlI' ('.Ol1('·UI'l'I'IU'P
�-
H8-
sl"'iI~C
nll Casil\o, olt l'on pnic 1'01'1. chel', pOUl' ail 'l'
/'IlI"IHII'c 1/, plus sou\'PIlI dc hirn mallv;lÎs ilC[CUI''';,
Cercle International
sli,;nE SIII;L\!. IlES (:Ol ' nsr::s DI, VICHY ET DU CO='COlJltS
HIPPIQUE
Le ('("'1'1,' fll{ (')'l1rt{;Ollrr[ l'si Ull 1l10llUnll'ilL do cllllSIl'lIelioll 1'('('(,111(', qui SI' II'OU\'f' SLlI' J(' pal'c, ;'l l'~Jp;1
df'S l'ues CUllill-(iI'idail1r '" Hlll'Ilill-(}ngni('['c, Ll il (,1/,
(,Ol1sll'uil l'Il lR80, d'al)!'('s l('s plalls de M.\l. 1 ~I'UP;il
pl
lJ'~pi!I,
ilIThil,.('lcs ù Lyol!. COIl1J11p'IlLl' Il' 2~
1'('YI'icl',
il ("Iail illi1Uf.!,'lll'{' Il' '27 juilipi dl' ln I1t~lr)
illllll-P, 11 aVilil
l'alili l'inq Illois sf'llll'Illl'ni pOlll' ('din!'I' lIIH' l'OI1 ... II'IJ('lioll d'IIIH' illllHIJ'I'll1{,1' ('()l1sicl{'I'a!JJr., olt II' [llxr 111' II'
('i'dp Pli l'ipii illl !Jon goùL cl il lïlill'mollit! d!!s c'Oltll'Ul',;
Pl dl' ralllC'lIhlC'II1f'1l1.
Lp CI'I't'!P illlpl'l1alionill SI' r'OillpoSC : au l'pz-dpl'hallss('I', c1'llil sllPPl'ilC' sliioii c1!'s l't'! !.f'S , qui SPI'I dl'
silllp c1p 1!'('lul'C' 1'1\1" pl 011 l'haqllp sOlTlaill!' 011 On't'C;l
1'('.ll's ill'lisliqllpS:
la c'nlnllil' ('II';tlli,!;{'I'(' c\l's 1)I[Is Oll c1~s
dll 1'1Ihilll'I dll dil'P('lpIII' PI d'llIlt! sillio clt~
hillilJ'(l",
l'('SI'I'VI',(' ilIX'r)J~(1tCS,
Ali PI'pllli!'I', SI' 1l 'Ill 1"!'II 1
) , If' hlll'e;ltI ri!'
ln s;i1I!' d,. ,iPIIX (Iwe r',u'al, whisl, (~I;,l'{
la Hoc'i('I(' dl's CIJlII'SI'S rlp \ 'il'hy C'I rltl COIH'OUI'S hippiqllP ( l'I\1;ion .III Hlcl-l'sl ), [il biiJli()lhi'qllp l'lia salll' dl'
l'l'slillll'iilll,
P OIII' SI' 1'1'11111'" rlu l'pz-dl'-c'hilllSS('fl au pl'l'lllil'I', f)11
~I'i"l
lIll /'sl'ali/'I' l'I'lllill'fjllahl,', hil'II l'Il l'appol'I a\"('('
Iii hilUI!'III' tll'S sillll's, Iii l'ir'llI'ss(' cil'" cI('('OI'aliolls 1'1 If'
ItI.V' P;I';lIldiosl' tli' C'I' l'f'lllill'flililhll' NalJ[issl'l1\f'III,
;\1. ,IUllI"'I"I'I, II' PI'Upl'i('lnil'l' cio l'illll11!luillo, !Jlli f}sl
f\;all'llll'lli II' c1i 1'1'1'1 l'II l' dll (:f'I'f'li', III' 1I('p;li~
l'if'll,
1I011-S/'ltll'lIll'lll pOlll' Illlil'I'I' clii IIIOllcle ('hl'z Itli, Illilis
iliissi 1'11111' l'ail'f' clf' la hlllliln f'I',('lalT\() ('11 1',1\'/'\11' dl'
Vic'hy,
Il \'l'I'!,I', l'iwql1l' 0111111"1', 11111' sOIllIrlf' de tl,OOO l'I'nlll'o.;
rlalls ln c'niss/' du CI'I'I'II', lalJlll'ill' s1)111I111) csl l'illpluy('f'
il slI!J"('ltiiolllll'l'lps Hoc'i,"I('s d"s CouI'tles cil' Vi(,lty pl
�0111 COIlCOUI'S hippiquc, pl ;\ .tidl' l' tI"lJ'~
Il'U\I'I'S
IIlilps;\ III pl'ospél'il{' dl' \I('h)'.
LI' Cl'I'('II' InLcl'nnliollal p",1 Il' si(\ge so('inl des
COlll'Sr dl' Virhy el du COIH'OUI'S hippiqu r , C'psi du
l'l'sir gl'Îl('1' à dn gl'OS s:\('I'irÎ<'rs l'nils pal' 1\1. ,lLlI'iplll
!JI)P (,P;; llou\'f'lIc5 nlil'actiulls olll pli 1"11'(' ('l'{'{'PS i('i. LI'
Cel'('lr Inlpl'naliollal, PIII'('f' d'IIIIJlissf'lllPlll rlrs COlll'ses
.'1 la ('d'ni ion rlu CO!J('OUI'S hippilJlIf', p"l dr\'I'1I11 1111
1"lnbJissrllll'lll. d'inl('!'('1 jl\lhli(' pOUl' \ï('hy; ["c,,1 ('1'
'Ill.· l'ndJllillisll'alio!J nI' dl'\'I'ail pns f1uhli"I',
,If' f'J'Ciis ulil!' rlf' Pllhlil'I' les Slalllb du (;1'1'1'11', afin
(JILl' II1I'S !('('.tPUI'S jllJissPll1 ('ollnaill'I' Il's l'UI'IIHtlilr''s Ù
1l('I'onlplil' afill dl' ]lamail' ) (\II'f' admis lH'llIlalll la
--aison PI dl' ]ll'onlrl' <jllrlqllp I)('u ,,('s d',jouisSHIl(,('S qlli
<~
dUJlllell1 du Illois d!' mai nu Illois (1'Ilclobl'p.
STAT1 'TS. -
TITHE lur
Al't
II u été fondé ;'\ Vidly, 10 l"r avril Issn, \lne
,'ociété qlli a pl'is le nom de Cercle ;/I/C YI! II/ùmll 1do Vichy,
1.0 nombl'o des men,lJ'~
lletifs ne peut dépasser ccnt;
colui dos momhl'es honol'aires Obt illimité,
AI't. 2. - Nul no peut fail'o pal'tio du Cel'do comme
1T\0mbro actif, s'il n'cHL âgé do 21 ans ct s'il n'e~t
éJecteul'
Il1unicipaJ Ol! Ill'opriétniro hnbitant. Il ne l,out se l' 'til'l'!'
:tvnl1l l'oxpil'ation dol'engag('mont, Roit avant 18!lü,
TOlite personno non domit'Îliéo il Viehy et ùgéo de 21 ans
pellt fairo partie du Co!'cle commo mcml)1'o honorail'e.
1er , -
TITRIt Il. -
,\ rt.
a~emblé
DE LA CO~DISN
t'ne cO1miR~on
do huit mem brE'R, nommée (ln
génôralo, est dlfll'gÔO de la direction du Cercle,
d'y mnintenil' l'ordl'o en toutc o('a~in
et do veiller il. l'ox('('lItion du règlement. Elle choisit dans son sein 10 présidenL
ùu C<'I'clo, 10 Rocrt!tail'o et le tl'éFol'icl'.
Les membroR actifs Reuls l'0uvont faire partie de la Coo1rt\i~so
.
lut, 4
Tout commissairo, pOUl' j,tl'o élu, doit réunil' un
!Iombr(l de Ruil'r'ages au moins égal nu quart des membl'e"
In~('i[s
et il la moitié plus un (les votant::!.
Art. 5. - 1.0 pr(!sidcnt eonvoque Ct présido los rél1oiOM
'[nia commission ct IOR nsscmbJô()R générules. 1.0 secrétaiJ'o
:~.
�-
90-
tient le regisb'e des délibém tions de la commis sion et y in~
crit les procès- verbaux des assembl ées génél'al es; il e3t
égaleme nt chal'gé de la corl'esp ondance , Le trésOI'ier ('~t
char'gé de l'encais sement des cotisatio ns ou autres sommes
attl'ibué es au Cel'cle, Il paie les dépense s SUI' le visa dn président. et cha()ue tl'imestl 'e l'end compte à la commis sion de
sa gestion, Le résultat est po l'té à la connais sance des socif'taires pal' voic d'affich e.
Les r~unios
de la commis sion ont lieu all mJins un o
fois pal' mois.
Art. G. - L1. commis sion e,t l'enonve lée chaque annéll,
La moitié de ses membl'es, désigné par voie de tirage 8U
SOl't, n'est pas rééligib le.
1'1TIlE Il!. -
ItltCIlPTI Oi'iS ET INVITATI ONS
Art. 7. - Toute pel'sonn e désirant faire pal,tie du Cercle.
comme membl'e actif ou honorai l'e, devl'a adressel ' au pré sident un e demand e éc rite, signée de deux parl'ain s et dan~
laquelle il déelal'cl'a avoil' pl'is connais sance du régleme nt.
Les nom~
et pl'énom s des postulan ts seront affichés pendant
huit jOUI'S au moins dans la salle de l ~c tu)'e
du Cel'cle. A
l'expil'a tion de cc délai, les sociétai res voteron t an sCl'utin
secret sur l'admiss ion ou le rejet.
L'électio n ne sera valable que si la moitié plus un des m cm
br6s dn Cel'cle y aUI'ont pris part personn ellemcn t c t qu,'
l'admiss ion aUl'1l été pl'ononcéo pal' les deux tiers dos votants,
Art. 8, - Tout membl'e du Cel'cle a le c!t'oit d'y amener
ses parents et ses amis non domicili és à Vichy,
Les intl'odu ctions seront consign és SUI' un regi stre.
Les noms, qualités et domicile s dos personn es préscnt(
~H
ainsi que des présenta telll's y seront inscrits,
En aucun cas, une porsonn e ne faisant pas pal,tie dit
Cercle ne poul'ra s'y préso nter so ule.
Art. n. - 011 lor mai au 1er novombro de ('haquo année,
les membl'o s desCel'cles rio l?rance, des colonies ct de J'étran ger, port.cl! ra de la carte du Corcle don t, ils font partie, dl'
leur quittanc c dernièl'o ou présenté s pal' deux parrain s sous
leUl' respons abilité pel'sonn elle, poul'ron t 6tre admis tempo ·
('aircm ont an Cercle, SUI' lem' demand o formulé e pal' ôcrit.
La commis sion statuera sur chaque demand e et délivrel'u
une C[\I'te il tout membre qui cn sorll jugé digno.
�-!J1
Il cst entendu que les pel'sonnes qui auront été admise~
l'I'ücédemment il l'entrée dans le Cercle, le sel'ont de droit
les années suivantes, il moins CIu'elles n'en soit devenues indignes.
li ]loul'l'a ~tl'e
délivl'é des cartes pl'ovisoil'es aux éll'angel's
Il'appal'tenant il. aucun Cercle ou n'ayant 1111 se pl'OClII'C!' deg
pal'l'ains. Daos ce eas, des l'enseignementst seront pl'is pal'
lI!- commission du Cercle aux frai~
de I\HI. Jul'Îetti et Cio, et
~l 10 commissail'e de sc l'vico le .iuge nécessail'e. Si los l'enseigncnlents foul'nis sont favorables, la cal'to provisoire poul'l'a
';11'0 ('changée contl'o uno tempol'aire, sinon, olle sel'a supIll'illlée salis qu'il soit néces, ail'e d'elltendl'c la pel'sonne il
(lui ('110 avait été fOlll'nie.
Il ('n sem (le même en cas dïnfl'al'tion au l'églement du
('~lce.
Dans tous Ics ('a~,
la cade pl'ovisoire ne poul'l'a être
lJtaintenue pendant plus de vingt quatre helll'c .
fixée à ;20 fl'ancs,
. . \l't, 10. - La cotisation annuelle e~t
lIIlP'''ts de 2000 non compl·Îs.
Elle est personnelle ct IH) peut êtl'e ('é(lée ou tmnsmisl',
l'dte cotisation est oxigihlo il. partir du I,'r .illill de chaque
ann(\(', tOllt l'etal'd au dela du Ir> juin exposcraillc sociétaire
à, l'affichage, u près avis préalable, et Je~'
poursuites j u(li<'l/lÎl'es fJuin!.e jOlll's apl'ès l'affichag<'.
AI't. Il. -- Le droit d'entrée CHt d' 100 francs IJOlll'les memI,I'P,S actif,_ etde GO ft'nnes sculement 1)0111' lo~
mernbl'cs honol'nil'cs, oxigibles dans ICK H .iOUI'~
qui HlIivpnt la réception,
('('IH'ndalll, losfonctionnail't's publics, chefHdo RPI'Vlce il Vichy,
POul'l'ont "'tl'O admis commo IIIcmhl'cfi actif" lI1oyonnant \ln
(!t'oit (l'~n{e
de 33 francs pat' an, jnscju'i1, COIlCUI'I'enCe du
(It'oit (1<' 100 fl'ancs,
Al't. 12.
Les sociétaires s'inlel'Iil'ont tout propos inconVonant ct toutc rliseuRsion politiclue ou J'(lligicuse.
AI,t!, I:i.
L'exclusion tempol'ail'I' de huit jOlll's à un mois
jlOIIl'I'[l êtl'c pl'ononcée, pal' la Commission, ('ontl'o tout memI,l'e ayant donné lieu i~ un scandale au Cercle pal' sa conduito
OH dos propos gl'()8~ies
à un do ses ('ollègues,
L'exclllslOn demandée pal' la ma.iol'illi do la commission
IIOlll'l'a, ]lai' l'ussl·mlJlée générale et à la majorit.é absolue,
"tl'O )lI'on'lIl('ée contre tout sociétaire qui, dans J'intél'ielll'
~>H,
l'extérioUI' du CUl'clo, aura ('ommis un a('te portant at~Inte
àRa dignité personnelle ou ù celle du Cerde.
1.0 vota aura lieu au scrutin SO('I'et. Le sociélniro inculpé
I>Olll'I'a étl'e entendu s'il le demande.
AI'!. Il. _ Il ost défendu d'alllonel' dos chieDil au Cercle.
a
�02
Art. 15. - JI est défendu d'emporter les joul'llaux et U I'Ochul'es. Les sociétaires retenus chez eux pal' maladie, pOllrl'on t faire demander les journaux de la veille à charge pal"
ellx de les envoyer le lendemain.
Courses de Vichy
1/I/ippodl"oll1c se Il'ouYr SUL' le 11'1'I'iloil'" !I t' Iii
l'Oll1lllUIIC dl' Vosso. Yis-h-\'is lr ])ltl'L'Ugr. dr ln l·j\'ir·I'f'
d',\lIi r l'. On s' y l"rne! so il IHu' 10 ponl, la l'cmle df'
(Jnl1lwl ri roUn cio Sainl-POlll'(;n.il1, en 10111'/1alll ;"r
I/I'oilr 10I'sQLH' 1'011 :11'1'i\'r :11I f'hùlrau c!ps BI'OSSI'S, soil
/l ill ' Uilr JJ:lssrl'clJr, ('onsll'Llil au-rJpssOL1S du h:U'I'llg'P.
Ellrs on l lirll dans ]ps Pl'Ol11iCl'S jO'Il's du 1110is [ranl'II.
Di x- huil Wix sonl rOll l'US, sHvoir :
PI1E;\118m: ,JOUll.NI:'E
Pl'i x dll COlllml'I'['() pl rll' l'Il1dll SLl'ip ( ;',
1'(\dnnu'I') , , ................ .. ...... .
:2 . 000 1'1".
Pl'i x de la So['i('I(' d'cl1f'oLlI'ngrt1IO lil (:!" s(··
l'il') ............................... .
G.OOO
(11':111[1 (;1'il[\I'i'"11 illlrl'Jlnliollai ......... .
(l.OOO
Pl'i x du P:II'(' (p;Pllllpll1ül1 ) ............ . .
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PI'i.'\ dl' la So('i('I,\ rlps SIf'rpJo-Uhasps d('
1;'I'a IH' (' !SII'f'plc-C!hasl', 'l e sPI'ie) , ... . . .
2 .000
SIf'f'jJlf'-Chasf's Illililnil'CS ( ~ o s(\I'ir ) ...... Oh,jels d'ill'l
f)1.;(IX'~"
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UItNJ~':
P l'ix rll' l'.\ssoc'inlioll syn di ca lr rio Vi('''y.
I>l'i;\ du C '1'('10 11l1f'I'lHlliollill ........... .
(lI'Hml Ill'i x c!r. Vichy ( llandi('lIP il1lf'I 'l1nliollal ) , ..... , ............... . . . , ... .
PI·ix r! 1'S I/()If'l s (Slrcpll'-CllHse ) ..... , .. .
PI·ix d" 130lll·llOl1l1l1 is (C!Olll'srs dl' Imirs.
Of'ri('iPI'S ('1. gI'1I 1I p111f'1l ) . .... ........ ,
2 .000 1'1'.
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'l'I\() ISJ!h1Jo: ,I OliIlNI:;g
{ll 'ix ti f' la Ci,'('onsc'I'ipl iOIl (au I l'01. monl(').
Pl'i x tl PH ~\'lnIHaix
(Hll'l'plr-ChaHP. Ol'fi('iPI's 1'1 gI'Jllll' llll·n ) .................•
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1 .O{)()
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Pli, dl' la Cil'('ün"l'I'iplion (nn ll'UI .tfH(,) ..
11I1 1'1'IHllional (ail Il'01 allel('. Ilandi"ilp plll'
1'1'11111'1111'111 rll' rlislalll·l' ...................... .
Hai1I1-1.'('g'1'l' rll! C!'nll'r (au 11'01 1l1Onl(',· ... ..
PI·ix dl' 1'.\I·duisil'I·1' (Coul'sr e1es !Iaics.
('1'1I111'1111'n 1'1 .iol,l,r)'s) ....................... .
1.000
r.
3.000
1.000
1.000
Ll's COIII';;!'S dl' \ Ti('hy nyairlll ('II', ('d',;l's PI'illlili,O'1111'111 l'n l~mi,
pal' la COlpn~i'
1'1'I·mi;'I·r. C"lIr-l'i n')'
Il'ollyal1l pas SOli cOl1lpl(· 1'1 n'ayalll pas l'hahilncle rll' sa
''l'ifil' l' df' l'n IW'n l dans l'inll-l'èl g('n('I·.t1, les snppl'i IlIn (' Il
lXX:Z. 1<;IIf's 0111 ('Il' l'I'[wisl's ~1·;('r
Ù 1I111' sltllYl'nlioll dl'
JO,OOO l'I'illIl'S ilUIIHlinsdoI11H"e IJiIl' ~l. .Jul·il'lIi, e1il'I'I'If'III'
<III CI'I'('II' II1IPI'lIalional, qui t'si, 011 prut If' e1il'e, II'
''('l'ilalll,, '1I111'1I1· dl' 1'1'111' 1·(·SUI·I·t'clion, si nél'cssail'(' ;'t
la jll·OSp('l'iI(· rlr Vichy. 1.. 0 \'illl' dl' Vi('hy l'ni 1 aussi 1I11
j)1'i" dl' (l,OOO l'I·'IIH'S.
!,ps COIII'S('S rit' Yil'h" sonl Il';'s slIi\il's . 1 ~1I'"
allil·t'1I1 f.Ç1·illlIl 1101111>1'(' d·(;'II·lIngPI·s. Ln pal'i 11lU11l!'1 )
11 ('l,; ('Iilhli rn IHX7.
Si,\~f'
sOt'ial ri!' la oo('i("I(; d!'s Coul'ses: IIU ('(·I·t/"
1/1/"/'//111;11//(//.
Concours hippique
La 8o('i('I{' hippi(JlII' l'I'Hnr:aisn a l'ail insla]]!'!', dnlls \III
1e 1·1·.d Il si 1III" h 1'1':\ Il'(;mil (! dn la t·UI' rlr Blillol'!' [)l'olollg('I',
lit pisl(' !'I I,'s Il'illlll)CS qui S('I·\'I'I1[. pOUl' Ir COIIl'Ol1l''''
hippiqlll' dl' la d'ginll e1u sud-l'si, ('OIl('OIIl'S qui il. liru
l'h'IIf1It' il Il 11('1' ;'1 \ ïchy, dnns ln dOI'lIi;'I'!' S('ll1aiI1l' dll
Illois d" .jllill.
.. .
011 SUII '1111' ln 1'('gIOIl dll sud-csL l'olllpl'eJlIl Il'S
Il'('IIIf' d('pnl'fl'l11l'lIls Slli\'llIts :
.\ ill, .\J1il'l·, Ilaul!'s-. \Ipl's, nasscs·. \JpI'S, Al)'~
~ln'i
illlPs
.\I·dl\l'IlI'
1l()I'~
· t!lI - lthùI("
CHnlal,
.OIT(\zp, C()i'''I', CMI'-d'()I', CI1I')', CI'PlISI', J)olh~,
~1':)lnf,
n.ml, 10.;(\1'1', .Jul'n, Loil'!', Il nllll' Loi.,·c, I~()z':"
~ 11'\1'1', Pu y-t!P-[)()Il1I', IthùIH', H'llll1fL I'I-LolI·!', Bayo)!',
Ittlll l '- Oil \oil', \ 'al', \ 'i1u('lusp et llôlutl'-Viclllll',
(,
1
,
�-
01,.-
'l'uu' les dJoyaux nés dalls un du crs dépül'loll1eJlLs
1'1 qui sonLdans les conditions youluesdupl'ogl'ümtnc,
pOlivonL Nre présenLés pOUl' dispulcl' 1 S nombl'rux
pl'ix que rlr('rl'IlO ln. Sociélô hippiqlle.' l'L'nl1(;ilise pi'ix
rlOlit yoici Jr pt'ogl'illllL1le olfleicl :
Cbevaux de 3 à (j uns allolés .......
lllonl.6s .....
(jG pl'ix
17
12,000 1'.
1,800
l'lUX HPJ~CIAUX
POlilains hongl'os cl. Poulicbes rlr
:~ ,1IIS, sans c11'cssag<! COlllp]('l. ..
W
COUt'sPs au Il'oL 1I10nLé ............... 18
Ch('\,ilUX saillant des ohsladcs .... :n
COIII'srs rlr. pnys ...................... 1:2
I)I'rssage rL II1rllage .................
))
PI'imr" ilUX .iul1lrnls poulilli(\I'cs
1'1 111 ('claiJl rs ............ " ........... 10:>
Plaques cl flols de l'ubolls .........
))
~71
C'I'sl ()II(\or'Il p;1'iÎ.1·,e
Ù
2, flOO
7,1GO
l-l,000
2,000
800
]l1'IX
10,000
1,001
10,-1:>1
r.
UIII' f'ol·!.rsub\·I'IlI.ioll clOl1ll1'r pnl'
i\l ..JlII'i('lIi, e1il'prlelil' cllI CI'I'CII' Illll'l'ilaliolwJ, que.'
\'il'lly Il l'" rlispuLl'l' il c!'i11I!.I'I'S \'iJlI'S, M[l('()II, Mal'SI'illl', 1'11-., pic., II' si('ge dll COl1f'O'"'S hippiqlle du
s\I!l-rsl. IIlw J'au!. pas ouhli!'l' 11011 pllls ln SUIISI'l'iplioll
plllJliqlle ruile dalls cc bill, p,II'lni ]ps ('OIlIIlH'I'f,'ilnls
Vi,'hyssuis. Cf'lle sO\Jscl'iplillll a pl'lJdllil 11111' rlou:-milll'
dt' Inil/" l'I'illll'S, qui onL l'oti!. pl'llI'llI'l', IIVI'I: LII1(' SU\)VPIllioll do la \'il/p, la baJillll'C' du l'ùl(' dl' !loi 1'1' helle
slnLioll Ihcl'm,ùe.
Si('gï' s{)ci,ù du COI1COUI'S hippiljllr., ('1'1',.[(' ///Ir'/'I/ofi Ii//al.
Hydrothérl'lpie
1~.I\)lisf'rn
du Dr LgJEUN,", 1'\1 l' d" l' ICI"blis,,!'111('111. pl'o]ong('e, à pt'oxilllit.6 clnla ClI'nndp-Cil'illl'.
\)""s (·PI. ('Iilblissemcnl., Ir ll'iliLclI1cllL hydl'olh('I'ilpiqllP, q\li s'as:iocic [l'ès IJi '11 aveC' l 's caux d' Viuhy,
�-
05-
".1 appliqw" IlYl'r le plus gl'and soin pal' Ir rnédl·('ill rl!t'I'r 11'1lI' lui-IlH'mc, Cjlli met. fi. la dispo. ilion d!'s
Innlad 'S IOlls ks moyens de l'l'III' m(,dicalion.
])ouches chaudes, n'oidps, rn pluie. cn jPI. ('fi
('\'eflillil, ycl'lil'illrs. as('('ndanles. rn ('cl'('lr; Bains d('
.'ih~1
il Plltl ('OUI'anle ; Piscine, 1'1<'., l'lr', rpempét'alul'('
rll' l'l'au, 1) degd's,
. UII(' salle sp(·('iall' l'si t'6sl'l'\'('1' aux dames CJui pt'('(~I'flOi
l'nil'I' leut' ll'ailp\11clIl <l\'er la douchrusc, qni
li agil'a que d'apl'i's les indi('uliofls du clocleut',
~alf'
d'lIl'tl1I'S; gylllnasliqllf' Illl·dil'alc; massagl'; npIlllI'ril rll' pl'flrlai"on (ataxie 10l'OIllUll'icc),
~
r:établissement hydrothérapique e,t ouvel't : le malin,
sept hou l'es et demie il. dix: heures . le SOil', de deux
eu l'es à cinq heures.
Le médecin applique lui-m ème le t'aiemn~;
cependant
IdIlle. doucheus e expél'imentée douchel'a los damos qui J(.
éSlI'ol'ont,
d' Les abonnements se font pal' semaine et se paient
avance,
Le prix du traitement complet est rie 2;) fl'ancs pal'
semaine (deux séances pal' JOUI'), celui du demi-traitement
eat de l5 francs (une séance pal' JOUI')'
I.e linge est fourni pal' j'établissement.
Hammam vaporifère
Cpl ('lalJlisscll1l'lIl l'st silll(; l'UC Bu1'!1ol. Il csL dir'ig('
T;ill' t-.1. PEIIIIIN, On y <lonnl' des Ilains méc1icamcnlclI:\
(~ Inules SOI'ln", Salle rI'illll'nll' ('ol'lIIIXlICUSC,
ASsociation syndicale des Commerçants
et Industriels de Vichy
" (~l'
s.'l\r\i('al 11 ('I{o l'onM' l'n llolÎl 188:>, Il cs!. nppcl(',
.1 1'('IHll'(' rll' Il'?'!' gl'allrls sPI'\'irrs ail ('OJTllllCr'CC 10('n1.
�-
00-
Société de Secours mutuels des Travailleurs
de Vichy
Crlle Hoc'iéll\ fonrf{,(' le :Z;~
11 0 \'1' 1111)]'e 1870, n 61{'
rI('dill'pr d'ulililô puhliqur plIl' ôll'l'êlf'- pd·j'cdol',d du
4. jnJJ\'irl' 187:2, Lc l'l'glrllll'1l1 il ("1(' élppl'OuY6 le 20
Inill'S 187:~,
Autres Sociétés
Il cxi,;lr, ('ga1cll1cnt h Vi('hy IJJW H(Jriél~
mUbicalc;
1IIIr f-:)ol'i('I(' l'huI'nlr; lIllr Ho('i(O[(' rI(' gylllllilSlifjllC,
1',11'1'11;1' ; tille s('rlion des PI'I'I'()!/f/J/I,\' ri" l'AV"lIil'; unI'
:-;or'i(l~
rlr Il'ompcs; 11111' f-:)(H'i('I(' rI'.IJ/riCII.\' lIIiliII/Ïl'I'.\' ),,'1 l'fi il,'s J' drux SOl'iél('s 1,,;tor;l/pd;I!/{('S; UJl Hylldil'nl cil' lI1aÎII'ps d'hùlr]~;
LlIIP 80ci('I(' ilgl'irolc rI. 110l'lil'ole; ullr Compa.g'flic dr ~npl'us-ù1i(,IS
rlf'" ('Ir,
Renseignements commerciaux
.\grll('!' PONcwr" l'lie BIII'IlOJ. \'rllips ri n('hnls d('
PI'Up,'i61('s,
f"ol1r!('r ('Jl lX7;),
()rptli~
(~t'lr
époqllr,
.\II, POIl('rl. n l'PlJni d,l~
SPS op('I'aliolls la plus gl'nndc
1)lII'li(' clps \'PIl!PS el (lPs lo('nliOlls (j'iIllIllPtlIJles pl do
rOl1ds rlc (,Oll1ll1rl'('p dr Vichy,
Hon cxpPl'ipllrr cl sn C'OIlIl,lisSilll(,1' (IJlPI'ol'ollrlir des
ôdT'ilil'CS qlli s01l1 il Il'nilpI' SIII' ln pllll'P d" Vichy, cl ln
!-olllisl'i!('lioll qll'il 11 bU rlollnrl'llUX ypllIlpUl'S cl nux acheIplll'S lui onLyalil ln cOllfî.,'lI'r, il Irls poilll que J,I \'cnle
dl' JlI'CSqll1' 10lls lps h(îl'I~.
\'ilJa~,
I1I"isOIlS, Plllplacc1111'111 ri Jl,'oJlI'i('I('s (/r loul" Il''1111'1', Jui l'~I
f'onfî('(',
Ell ce qui COllf'rt'nc la Y(,1111' d'('"1plllf'rll1rllls, l lOlI '];1
l'onliallcr qll'il n rlnns la P"OSPl'1'il(' rll'(lgl 'allfli ssPlll('/l1
dl' Vif'hy, rI"s fjlJill'liPl'S cllli",'S 0111 ('Ir ('l'N·s sous SOli
iliilialivl" Pi SOIIS Su dil'pclioll rlcshollleYH1'ds, dcs l'UI'S,
dl's [ll,[('p;;, olll (." Oll\'(, I'ls dUlls d es (lI'o]lI'i('lrs pl'i\(e~.
La Compagnie fermière et l'Etat à Vichy
Dons SOI1 numél' clu ~(j
l'lInier lR88, la
l';h'(' Il puhl6 j'enlrefllel sui"Hnl :
l 'i,, ,,';11(111-
�-07,If
L'aclion Eaux de Vichy /Imi,\'" li ,}OO (murs),
g-ul'(fc rie honnes lencfan('rs ù 4,400 fJ'lllH'S, L'''\s:rll1-
bl('1' ~('nlac
llllllUrlll' des arlionnllil'I's s'I'slll'Ilue II':W
r(.\]'ÎPI'; (Jlle a aplwOll\'P ll's compll's dl' J'rxl'l'cicl' l'l, a
fixé le diyidl'lHlr ;) 260 rl'anes; cclIIi dll pd'I'lld ,'Il l,
'!xcl'!'irr avnit ('1(' cfp 250 fl'anes; ("l'sI dOliC UIIP
augmclIlal iOIl dl' 10 /'l'(1I1CS; j 2 l'l', GO ayalll';!I; disll'ihu(;-;
ell srplplllhl'r, le solde> de ~17,r)O
sel'a payr il pn1'lil' dn
1"r Illnl'S i) l'ni son dl' nel 2'tü,7:J pl1l' lill'r 1I0l1lillalil' l't.
~'1Z,70
pal'Iill'" nu ]Hl/'lrUI'. slll'Ia Pl'PS' nlnlion du ('011POil n" R, II
L ': !J'I'llil' d/' li,'h!!, qlli a l'ppl'odllil ('('Ill' noIe,
rail sui"l'r rll'S l'(of!cxiuns uÎYtlnlp!>:
ra
«
I~n
d'su JlJP :
Les nf'liollS dl' la C;olllpngnir fPI'/Ilii'J'e, ('J/lisrs il
000 l'I'HIlCS, "nlcnl all.iolml'lll1i 4,400 Il'HI]('S,
II On;l rlisll'ihll(\ ('l'Ill' allll(',', 1111 di\'irl"llIl,' d" 260
l'I'nlH'S,
II Ll' s arl iOlls ('ll1ises ii 500 J'I'aIH's 0111 dOIl(' l'appof'l(l, l'Il 18R7, 260 l'I'illl('S dl' l'(',,rnu, ~nls
('0111])11'1'
1:1 SIJIlIIIlI' qui n ('1(' Illisr ilU fOllrls ri l' l'I'SCI'''I' ! .. ,
II (JII'on Il'ouhli,. pns ('l'S J'hif1'l'l's !
1) (Jill' 10111 1.. IIIClIlll1' ;"1 \,J('h~f
SP sOlJ\'ic Il 111' !fUP ("l'st.
l'l'II .. (;OJllIHIJ.!llil', dlllli I,'.\' 1I('lillll.\' /'II/i.w'.\' /i 500 li'/lm·.\'
II
""/'/1(1)'//'11/
260 li'(/J/I'.\'
"'ill//:/";/,
/I"i
refusé
/1
dl~
SClIISf'l'il'C IHlI'" I,'s (:flUI'Sf'S 1'1 II' (:flIH'()III'S l1ippiqIH',
'lui, l'Il SClII1IlII', Ill' ritil l'il'Il ,.1 Ill' ,"cul l'if'1I l'ail'!' pOlJl'
11011'1' yill,. d'piIIl.
Il UIJ'OI1 S'l'Il sOll\'it'Iln(' ! .. , Il
,l' a.i o lJlpl'ai !jlll' ('plie lll'0!llir"lt'" qui pl'Odllil dl' si
RI'OS hr"IlMi('ps nux 1'f'I'lllil'I'S qui l'l'xpltlill'nl ndlllil',lhll'lIl1'l1l Il 11'111' pl'ofit. IIC l'IlpprlJ'lr, 11011' ('0111 l't', Jlas 1111
SI)" 1111" l'nissf's dl' l'Eln\. 'EII ('m'l, /;1 ('(jIlI/ll/fllli/' li-t'IIf'IIIPllplllt'TlI Url IO)'PI' :JIllllIPI dl' I:J:J,O(]()
mil')'(' pa~'1
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a f'l";(' :\ \'if'hy la dig'lJ(', lrs 1l011Yl'illlX plll'('S, l .. s l'mll!'s
Ihr1'll1111c f'. l'Ir" l'If'" a dispos!" d'lI1f~
illlllUil{' tI,!
\OO,()()ü l'l'anrs, j>I'isc HII' II' I)/'i" flu 1'l'l'Ilwg(', pmll'
OIl1lfll'lil' l'I'lllpl'Ullt l'l'THIl! Ilécpssail'l' pOlIl' 1'1''\';nJlirJll
•
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98-
(le crs Il'ilVûUX, l)'u11 anll'e cOlé, ;)(">,000 frallcs sunl
vCl'sés chaque année aux ponts el chaussées, pOUl'
renll'elien des nom'eaux paccs ct de la p,'ise (]"eulI,
Il en l'ésulle que l'Elat, pl'opriélail'c de Vichy, voit SI'';
l'el'Illiers gagnel' à son IJCZ des milliOlls, sans qu'il lui
cn l'evielllle la plus petiLe porLion,
Aussi, le Gouvel'l1emenL esl-il entipl'emenL oppos('
à la prolongation du bail de celle Compagnie J'ermi('I'p.
Il sem fortemenL poussé dans ceLte vnie pal' le commCI'('C cles Eaux rninél'lllcs tOliL cnLiel' fl qui cel'laillS
IIS0(jI'S des rel'mie!'s de Vichy DilI. lOUjOlll'S Ilui con"ilIumblel1lenl; pal' la populaLion de Vichy qui Il'a jnmais pn oblenil'la moillcll'C salisfactioll des invenlelln..
du Vil'liy ('hez soi exclusi/'; pal'le monde médical qui
cst Ol! vielll il Vichy el qui sel'ail, en dl'oit d'y ll'ouyer
des salisfaclions qu'on lui l'efuse cL il qui un cachel. dl'
bain ne suffil pûs quand on pOU l'rail, si facilement lui
dOlJJlel" au Casino, une sialle numul'olée cluns la saUt'
de I!tNlll" el, le cll'oil aux chaises du p:u'c par exelllplt':
enfiJl pal' les !JuveuI's rI'eall, habilués cie Vichy, qlll
eOIlJluissenl., pal' le menu, les mesquineries sans 1lOIIl
des gells de ceLle Cl)mpo,fJllif', En gn.r'c!anl, ceLlr alliIlIdr, le Gouvcl'llcmenL agim sagemcnL, CUI' il PI'()_
légel'a les financrs de 110tl'e pays rt il l'el'u pl'oduil'e ;',
son pt'oril, en 1001, lel'lllC fitllll pOU l'les pOdeuI'S d'HClions des J~alx
de Vichy, pl'i~s
de l.GOO,OOO rl'f1IH'S ;",
sa Pl'opI'iélrl,
Périmètre de protection
l,cs SOllt'CP;; de Vichy, (/'Ilaulel'ive, de Mmidlf'~,
UIJ pUI'i1TI(')!.I'r,
cl. c!r Clisscl, sonl. pl'Ol('g('os IHU'
Casino Municipal
Ce mOl1ument, de COllsLr'ucLioll ,'éccnle, s'élève sJlI"
J'ernplllcemrnt de l'ancicJl hÔpital eivil. Jl cOJnpi'clld
i'iallr cl spcctacle, salle cie ,ieux, sallc de IecluI'C', saloil
pOUl' dames; salle de COIIC l'is cL bals, ,jal'clins anglais,
salir dr l'cs(nul'l.lnL et fnré, elC"
(c, .Je cl'ois inlvI'p,;-
�- on
puhli 'l'If' ll'nilr pal' IcquC'1 la \'illl' de \ïrhy a
('onr,'>c/ " If' Casi no municipal ù ~ 1. J>pl'I'irhonl. Cela cn
indiquf'I'a Il' fOllclionnemenL el en établit'a]p j)['incipe:
",/1111 dt'
11.1'1. 1er , - L'établissement que M, Penichont s'oblige il.
Cl'tier il. Vicby sur le terrain de J'ancien hôpital civil acquis
par lui, aux termes de la vente consentie aujourd'hui même,
portera le nom de Casi1lo J,hl/licipal de VielLy et sera mis
ROUS le palronago de la Ville, Pal' ~uite,
ct SOllS le bénéfice
<les conditions qui sel'ont stipulécs ci-apl'ès, la villc alll'a
l'obligation, ainsi que s'y est cngag(\ le conseil municipal,
de donner son appui et son concours : 10 Pour faire approuvel' pal' l'administl'ation slIpérielll'e la délibération prisc
pal' la commission administratl\ e tic l'hospice, Ic 1undi lU
juin courant, c('Incernant la "ente des tel'I'ains à M, Penichont ; 2 0 POlll' obtenir de !'autOl'ité supérielll'e les autoriutions nécessail'cs à l'effet d'établir dans lc Casino projeté
les jeux divel's usiré8 dang les ccrcles et rakino~,
A défaut pal' la \ille (l'obll"nil' les :\l1tol'il'ations do l'autOl'i!l' pom' 108 deux objets qui \'ienucnl d'êtl'o indiqués,
j'engagement pl'ésentement contracté pal' M, PCl'I'icbont
dcviencll'ait nul et sans ell'ct pOUl' le tout,
Al'!, 2,
II cst tl'ës cxpre~sémnt
cOl1l'cnu quc ~r.
PCI'l'ichont no poul'r'a (\!ablil' SUI' l'immcublc qui lui cst vendu
pal' l'ho~pice
civil <jUC dos eon~tl'Cis
destinéos il la créaI ion fi 'u 11 casi no,
M Pel'r'ichont fi'oblige doue et oblige ses conccssionnail'cli
quclconquc il ne jamais donner' au tel'l'am
ou ayant (~auc
rn question et aux conslruC'liulIs qui doil'cnt y Utro édifiécl:I
une aull'o all'eelation qlle ('clic «(IIi vient d'êtl'e pl'écisée, a
Illoinf;, toutefois, qu'il n'ait obtenu l'assentiment Jll'palable
rio l'adll1inistmtion municipalo,
Al'I. :1. - Tous les travaux génél'alemcnl quekonqlles de
(j(\molition, d'ltppl'olll'intion, d'aménagelllent. et de ('0l1b 1r'UClion seront il la eharg exclusive de M, l'el'l'idlOnt, Ban"
(Lu'il Jluisse jamais, il. l)ul>lfjuO titl'e ct pOlU' qllClr!uc causc
(lue ('e Hoit. l'éclamel' aucun concours il. la ville de Yi('hy,
Al't, l. - Le Casino et Hes .JépcndnllccR sel'ont construits
confur'm('ll1cnt aux plans drcssés pal' les !ioins de 1\1. l'er'l'ichont. Ces plans Rcront soumis il l'oxamcn du conseil muni
c,ipal qui leB appl'ouvera apl'ès y avoir fait apportel" 5';1 y a
hllU, ION modifications néceHsail'es,
A l't. G, . Ln municipalité se l'l'sene le droit (le d~igncl',
�-100d'accord avec M. Perrichont, un architecte de son choix.
lequel aura pour mis5ion de contrôler l'exécution des travaux
au point de vue des règles de la bonne construction et de la
conformité des plans. Ce contr61e n'exigera aucunement la
re~ponsabilté
de la Ville, mais les frais de cette vérification
seront à lia charge.
Art. 6.- En outt'e des constructions spécialement affectées
au Casino municipal, il sera facultatif à. M. Perrichont d'y
construire et louer une série de magasins à rez-de·chaussée
et !ans logements, en bordure des rues adjacentes.
Le nombre de ces magasins ne pouna excéder cinquante.
Art. 7. - M. Perdchont pourra d'aillem's faire 8ur le terrain cédé par l'hospice et dans le Ca@ino, les dépendances et
jardins, toutes additions, modifications ou améliorations
qu'il croirait utiles à la iJonne installation de l'établissement,
mais bien entendu sans pouvoir changer le caractère, la
destination et l'affectation des services divers qui seront
installés, ni l'aspect général du Casino.
Art. 8. - Les travaux seront commencés dans les trois
mois de l'obtention des autorisations nécessaires. Ils seront
terminés dans un clélai maximum de dix-huit moi~,
à partir
de la dato du commencement cles travaux.
Ce délai ne pOUtTa être excédé, eauf le cae de force majeure.
Art. O. - Les places du théâ.tre, au nombre de 1,500, devront Iltre desservies par trois passages, un sur chacun des
deux côtés et le lI-oisième plus grar,d RU centre.
11 ne pourra ôLre établi aucun siége ou tabouret mobile.
At·t. 10. - Toutcs les salles publiques du CaRino seront
décorées ft meublées confortablement, suivant l'alfectation
de chacune et lIelon leB bcsoin" du scrvice ~pécial
qu'elle
concernera.
Art. Il. - Les sall es de lectllr6 et de .:onversat ion seront
ouvertes il. partit· du lor mai ,jusqu'au l OT octobre. Lee représentations théâtmles et les concerts d vront commencer 10
1er juin et finir uu plue t6t10 15 5eptt'mbre de clluque année.
Dans la pleine saison, c'est·à-dire du 80 juin ail ::lI aolit, il
devJ'a être donné deux concerts, un le matin ot l'autre dans
l'aprèl-midi, et de plus le soir, il y um'll reprtJaentaliotl
théâtrale, soit une fôle de nuit, soit un bal, de façon à pJ'Ocurel' aux abonnés un moyen agréable d'occllper cbaquo
soirée.
Art. 12.-A cet effet, l'administration du Cosino municipal
devra se pourvoir, d'une part: d'actours et aotrices pOlll'
�-101pouvoÏ!' jouer la romédie, l'opéra comique, le gr'and opéra
et l'opérette, et d'autre part de choristes au nombre de 30
environ.
Enfin, elle constituera un orchestre d'au moins 30 musiciens, sous la direction d'un chef spécial.
Art. 13,-Pendant la pleine saison, il sera donné au Casino
municipal plusieurs fêtes de nuit et bals, un bal ail moins et
une fête de nuit pal' semaine, de manière à satisfaire le
mieux possible aux convenances et aux besoins des abonnés.
Les bals s'organiseront par invitation ou pal' souscription.
Ar't. 14.-Auront droit gratuitement à l'entrée au Casino:
le préfet de l'Allier', le ~ous·préfet
de Lapalisse, le maire de
Vichy et la municipalité,
Une loge sera réservée au préfet de l'Allier personnellement et ea famille.
Ar't, 15. - En représentation du concours et de l'appui
qu'elle s'engage à fournil' pou!' l'installation du Casino et des
jeux, la Ville de Vichy a11ra droit à percevoil' chaque année,
pendant une période de .cinquante ans, dix pOUl' cent Slll' les
bénéfices nets de l'exploitation, déduction préalablement
faite des intérêts du cupital engagé et des fl'ais généraux
quelconques d'exploitation et d'entretien .
. Cette redevance Fera élùvée à .20 DIo à parti l' de la cinquantréme année, ct ce, p011I' tout le temps que le Casino existera,
l.a somme à percevoir sel'U vel'sée eharlue année dans le
COlll'ant du mois de décembre entre les main~
et dans là
<:aisRe de M le rereveuI' municipal, 8111' la Cjuittance de ce
del'nier et le visa du maire de Vichy.
En l'aison du droit <)ui lui CRt ainsi altr'ibué, la Yille lI<
Vichy pouna chaque année eXf>I'cor le contrôle le l'lus étendu
/;\11' ICI! l'ceeUes ct dé)len~0s
dc l'administration ùu Casino
municipal, soit pal' la ,'érification des inventaireR, livres ou
)·cgist.res de l'administr'ation, soit. par tous les autres mOylJn~
ct voies qn'il lui plaîl'ait d'indiquer .
. T?'autl'e par't, le Casino étant sous le pab'rnage de la mulJlclpalité qui doit lui prètel' son <"onC'OUI'S, la "ille de Vichy
mn'a, en outre de ses dl'oils cie Jlolice géo6t-ale, la faculté
d:é~r'e
r présentée pal' M. le maire et deux con~il('s
munICIpaux, h cc désignés, qui SlIlIrnettl'Ont il. l'ndTllinistration
du ( asino leH avis et les vroux de la municipalité.
Il est d'ailJeuI's CX)))"b8ément, entendu:
, 1° Que les représenlants de la ville do Vichy n'lIlll'ont droit
I~ auc'une l'émunél'atilJn on indelllnit \ <)uelconfJl1e,
il. la yille ne
2 0 Que l'exercice par eux des droits r6~el'Yés
�-
1O:! -
leur donnera aucune part à la gestion des affaires du Casino
et qu'ils ne poul'l'ont encourir aucune responsabilito.
Al't. lû. - L'administl'ation dll (asino municipal dena
contracter avec une ou plusiel1l's compagnies syndiquées,
Ilotoit'ement solvables, des polices d'asslIl'ance contre l'in('endie, soit pOUl' les constl'uctions et dépendances, soit sur
les mellblcs et moiJiliers queiC'l)nques, Elle sera tenue, à
toute l'équisition, de justifie l' à la municipalité de l'existence
dosdites asslIl'ances ct 'Iu payement régulier des primes.
Art, 17. -111. Penichoni aura la faculté de créer llne
société qu'il se substitu"ra, mais en la chargeant des con
ditions aU:<lquelles il est tenn lui-mêmo pOUl' la constl'\lction
et l'exploitation ùu Casino municipal. Toutefois, il s'engage
a conse l'Vei' la direction deR tmvuux de la construction pendant toute leur durée,
Cette société, comme on vient do le dil'o, sera soumise [1toutes les obligations contractées aux présentes par M. Perl'ichont.
AI't. 18,-Le capital il engageJ' dans l'entretien, s~it
pOlll'
l'achat du tenain cédé pal' l'hospice, soit pOllr la constl'lICtiOIl dll Casiuo et do ses démal'chos, l'ameubloment ct l'inst:dlation génél'alo, le fonds do rOlllement et tous autres fJ'ail'!
no pOUl'l'a excéder la somm 0 lle six millions cinq cont mille
fl'uIl c., , sommejllgée nécessaire ot suffi santo pal' les paJ'tioR.
Art. 1!J. - POIII' l'exécution cles présentes, il ost fait élection de domi 'iles, Ravoir:
l'al' la Ville de Vichy on l'l!ùtcl de Ville;
gt en L'étuclo de M" DlIUOKt, notairo cn cette ville, pal'
111. PI!rt'ichont, ses concossionnaires, représentants ou ayant('''IIS0, il. quelquo titt'o que co soit.
('oUe élection de domicile eRt expl'oRsément attributive de
jlll'iclictiol1, môme pOUl' les préliminail'oi'! do conci liation;
toU!! actes judiciai l'es y se l'ont valabloment signifiés.
AJ't. iO. - Les clauses et conditions qui JlI'ci~dent
de\'iendl'out définitives et exécutoires à. l'égard do chaque partie
pal' le Boul fait d~ l'approbation dos pl'usentes pm' l'alltoJ'ité
bUJlél'iellre compétcnto, il moins qlle cette demièro ne le~
lnodifio dans le scns d'UlItl'Cil ct plui'! amples cllal'gcs qllJ
foraient alol's l'objct d'lino nOllyollo discus!!ion,
s'engage à. faire Hans retard Irfl
Al't, 2 1. - La municJlaU~
démul'che:; nécossairos aupl'ès de l'autol'ite ~upl\'ieJ
pour
'Ille les présentes soient r"glllaJ'iséos définitivement dans hl
l'lus bref délai.
A1't. ~2.
- Le!" lll'ésontos (,oOl'entions seront, après l'ap-
�-103Jlrobalion pal' l'autorité supé rieure, r éa li ~ées
de même 'lue
la ve nte de l'immeuble pal' l'hospictJ il. i>1. l'('ITichont. en
actes authentiques, pal' le ministère de M" Dubost, notaire à
Vichy, anx frais exclusifs de M, Pel'l'ithont,
Fu'it en double original. il. \ ' i('hy, le 1<1 juin 1~8!:,
Monuments, Promenades et Curiosités de
Vichy
1):II1 S Irs pa~('s
qui pl''-'rèclrnl. ,j'ni l'II o(~'asin
Il''>.1;'[
dl' ('ill'l' 1'1. d" d {'('I'il'l' dirrPI'('fIIS 1l10111l111,'nl" dl' \ 'il'ily
'Cns il1o , glnIJlissrl1H'111 Ih"I'I1Hd, <:1'1'('1(' il1l('I'I1:1Iilll1al,
1'1('" l'lr, ),,jl' Il'y 1','yiI'IHII'ai pas; .il' Iii' 1l1'()l:('I1[wl,:ti
dal1S ('(' dlapill'f' quI' dl' ('P dOl Il .il' Il'i1i pns l'IWOI'!)
p:lI'l \ pl .il' ('OIl1l1H'I1I'I'I'ai, ('l'lu psi l'aiiolllll'I, [l:II' di!'!)
qu!'lqul's illois dps (;lll'iusilc"s du yirux \'j l'h~
' , ('l'Il<yilll' LI'luPII!-iI', pl'Opl'" fjlH'lqu('('ois, i1\'('(' ses ,il'il"'s
Ilwisons, S('S llHl'III'S d(' pl'lill' \'illl', ..;rs hniJilnlll..;,
110111 qlll'IIIIWS-UIIS SI' l'apIJI'III'Illlli"1l11' \,i('hy dl' lXI:-,.
dl' 11lIii ;'1 IIPld'
alol's qll'il ('Inil 11111' pl'Iill' IlOU'~:\(
''l'ilis Itllll'S, l'CSSI'I'I''-'1' !'llll'" s('s (111<111'1' IUlI'II''': ln
IH)I'II' d,' I<'I'nll('p, la pOl'''' dl' Yill!" 1<1 pOI'I,' ''''l'I'i''I' 1 L
la plll'l!' Sailll-,lllli!'ll, dpl'l1if'l's l'I'sll'S r1i SJlill'l1S :111.iOUI'd'hui, dl's Il1UI'S d'('lwf'inlc' qui a\'ni('ltl ri {'l'I' IHI liS, sous
1:\ l'l l nrialill\ ('(' qu'ol1 appl'Iail II' Chiil"<lu-I"I':\IW,
\ 'i('hy. au quim:il'I1H' sil'rll', SI' ('OlllPIlS<lil dl' qUilll'/!
pal'Iil's dislirH'll's : 1" la lil/" ((II," ./I~,
"ilu('1' pl"'S du
SidlOll, SUI' la l'oui!' dl' Cussci ;:!'" 1" .JI/I/I/i"I', qui (J('('I.pHil lit "lac'I' rI!'s illl('il'lls Ihl'l'Il1I'S l'OIlWiIlS; ::" II' ('//(l/1'1//1 Fl'ol/l', ('ollslillll', pnl' ln pal'li(' ln plus illWil'lll11' cil!
\'ipll\: \'ilh~
' ; Il" ln J'il/" /11'/1711"'11/"111 rlill'. silu('" ('JlI"~
11\ Villl' :111'\ ,Iuirs 1'1 II' Chllleëlll-I·'I'lllIC, LI' l'Oll\1'1l1 (!los
( ',r [,'sli/l s SI' ll'olivilti l'Jl dl'hol's cl,> c!'s qllall'I's q\l:II'III'I'S,
<lu ('ôl!" du midi,;'t pl'oxilllilc" clps I1HII'aillt's 1111 ('f/fi/,'Oll " '1"1//'" DI' loul ef'ln, il Ile l'l'sil' pf'U ou poilll d" l'hDSl',
La 1 illl·OIl,I'.llIi/:\', Il'lI,mli,·I', ln Il illl' JI/'OJI/"'III1'II/ dit" ~ ,
01\1 1'l1li('I'l' llI elil disparus; l'l'ui II' qUill'l il'I' d!' l'nlll'il'!1
Vi('hy, qui s'uppC'laillr (,Juill'fll/ - FI'fII//', pOl'si'r1r l'IH:O)'I'
qlll'lqlH'S 1('l11oins clf' l'f'i') Irillps IlHl'St'!S, .Ir yni ... l'npldl'
11I1'1l1 If's t"lllll11('I'I'I', .\.) ais ail pal'IIYiI Il 1, il i 111 po)'11' d" di l'I!
'1 U':t1I.iulIl'd'hlil Vif'ily (,ul11]>11' pills dt' 11.()()() hili>ilallls,
�-101qu'il est pal' f'OnS(~qurt
ln tl'Oisièmo \'illr du d(.pal'~111rn Lri l' rAllie('; d crpendan 1 on s'achal'l1r à lui refuser
1'" NII/f()lI, !tuquel lui dOllnellt dj'oil
'on impodallcP,
sa silualion, ses brsoins, SOIl nvenij'.
La Tour. - 8eul j'osl e (Je l'ancipn Cliàteau-Fmllc,
hflli pal' r.Jou is Il. On y :\('('('rle pal')al'llCde ln'row',
l'n Il'(\Yrl'sallL ('ni ii'('cllll'lll 11' yiru:\: Vichy, ou pal' le
{lOlIlr>V(II'd dr>s ('(;/f'.I'fil/s, la 1'/11' Ven'i"" rll'illlpas'\"l' d,. lrl
7'01/1',011 hil'II enco('r rlil'l'clell1(,111 pil('la 7J1u('e de l'Hôpi/al!'l. la 1'110 de la POI'tl' dl' [i'('11 11er. COl1sll'uil1' l'Il
pirl'I'p rI chaux, crlle 10Ul' il des 1ll111'S 1'01'1 é>pais. F;IIl'
('si huule d(' Yil1glll1fl!I'rs au-dpssllS cluso/. UI1 hol'iog-n
il r'lé plnct'!' ii son sOll1mel, ainsi qu'ull!' clo('he srl'\'unf
ilU cullp qui sc pl'alique dalls ]'(oglisl' SnillL- Blaisr.
Hill' ('l'Ile l'Ioclw, 011 lill'iIlSCj'ipliuII Sui"illllr: .'. 1lIt:).
]\1. ,\ . S'"/l'le Chl'isfoj'nl'(', (m( J!I'O /lobi.\', /638.
Eglise Saint-Blaise. - CcIII' ('glisr Il'n ('icn tir J'r1l1ill'qllnhll' l'Il 111111 f[u'a('chilrcllll'c. gUc csl rOlJr1LH',
rlilllS II' "ipLix Vic'llY, sous 1(' Ilom dl' la l,i,.illf' (;glis('.
L .. sol l's i l'Il ('oIl'I j'('-haul PL il l'alll gl'aYiJ'. POI;'(' s'y
1'('IHII'r, 1111 lalogl' escalirl'.
Maison du Baillage,
P l'Opl'ir'l(' dl' l'vI . {/myirl' du
!\1ollssrnu, siIIH"!' 1'111' Vrl'l'ipl'. Ilrnlôll'fjllrl' IInr podr il
of!,ivp l' 1 1111 ('!-'('illirl' ft yis. M. Ci l'ayirl', rlans ('PS rI!'I'lIiPI'('S 11 Il Il I;(,S, a fai!. J'('pal'pl' son hnl>ilnlion ny('c 1I1i
gotîl pl IIII!' pCI'I'l'clioli d01l1 on 111' snuI'nil Il'op 11' 10111'1'.
Mais on Jardin.
Yil'illr (,Ol1sll,tlf'lioll, J'll(, rI'j\Jlir]',
Pl'Ol/l'ÎI;I(' dl' 1\1""" .Jal'dill. II ('st \1'ail11rnl dOl1iW~
qlli! ('(' l'pslr rie l'allf'i rn Vi('Ir: soi!. nhandolll1(" ('ill'
('l'III' lI1aif;oll possè.'do unr l'nr;DrI!' ""lIilllPIiI nl'chill'c'Iul';i/I'.
Grenier à sel. - I.,'nueil'Il gl'!'nil'I' :'1 sel d l' Vichy
l'.xisle IOU,jOlll'S. Il sc 11'0 11\'1' dltil S 1111 ('oill rio la pltH'I~
Sh'ip,ïll\ (U I J'onrl dl' /'nllcieIlIH' i?1IJ!II.I'S" rlu FOIII'.
Au,jolll'rI'lrui il SCI'!. (/0 gl'allgP cL (~f'lin
il J'hôlf'1 dll
1>Oll{.- cul'.
Pavillon Sévigné.
La maison 011
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M"'" Ill'
R,;vign(', })('!Hlulll Jes dcux saisons (lu'elle csl VClltt(\
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C'esl
dl'!;\ f(Il'plle r'H'I'i"it;'t ~Irnf'
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Vichy, (lui dl'\'aif'nl, il. ('elLI' ('[loque 1ll1'lt l'l' noll'[' "illl'
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Il onClqliliL UIlI' supedicio do
plus d'uil he'lnl'(' cn plein (;01111'1' dn Vichy; PIIII'I' la
plaer. do rllùpilill, Ip paSS!lgl\ du CilsillO, la l'UI' du
Casino pl la l'W' dl' l'I[(jpital, Il (·I.:lil ('ornpos(' d'ullo
s('I'ie rlf' cOllSII'lll'l.ioIH, IPs lIncs biell yil'illf's, d'ault'cs
plu" l'I'('Plll.es, d'aul.l'cs, ellfill, Pl'l'Slllll' Il CllYI'S , 'J'olll
('l'la esL 1'1'1'1\1(' nujoul'd'hui, lllul ('l,In \':l dispal'aill'I' ,
POUl' l'ail'o pl:[(~1
il UII supl'I'llp Casi!1o Illllllieipal , qlli
dOIlIlf'l'Ilà ('I~
Vichy déjù si gai, 1I111' gail'l(':, UII altl'ail
df' plus,
Couvent des Célestins, - LI' COll\'l'!11 dl's Cékslills
rut l'olldl 011 l 'tOi pal' Louis Il, ll'oisii'IIH' dlU' dl' Houl'hall, 1~l ' 1:->ü8, ,',0 COU" 111 l'Iii 1)1'111(· 1'1 pi1l6 pal' II'S
l(I~')Ls;
t'n !:):JQ, il dll\. subi l' li 1 :lILI,I'.· si~ge,
({IIi
!inil dl' II' 1I\f'.E~
:'l III Il. AIl,joul\I'lllli il 1If' l'l'sie df' ('PI.
allE'il'n ('(JII\'I'II!. qll'l1ll(, vil'illl' (:OIlSI.I'11l'1 i0 11 bit.l il) SUI' ln
l'Ili'hrl" an-rll'sslllls dltrlllci Vl'lHlil S>llll'dl'I' l'an('il'll!1l'
SllllI'('" rll'S (; r"]I:slins, RClllal'qlll'I' (hns ('!!III' ('ollsll'lli'lio ll dl' l'n!'l Il '1I1's ('l'uisPf'<';, p,ll'i'aill'1I1 'nI l'llnSI'I'v('C'S,
Dan s \1) !10U\'I~al
Vi!'!1\', If'" III )'wllll'llls ;'L visilPl'
SOIlI pllls Il 0 III Il l'f'U'\ , Ils ~Ol.
i1'lllli' ('onSII'!H'1 ion ['(.(:~lIe,
( 1 III' s01l1 pas pOil l' ('l'In d'un sl:11' il'I~pucha
hl ',Ils olll IOIl'; lin 1~:lI'rt(!
o l'Ii('i l' 1, Ils SI' l'I'sS1'1I11'1I1 dit
(',al'\wl illlp('I'i,t!, 011 \'oil I/ll'ils 0'11 ImlS ~1)!'I
dalls ln
Il)(\1111' l'PI'VI''lll. Connus ( Il tl "ho!'" d l' 101ill' (.lI11tlal iol'l,
Pl1dphlll's(IP 111I11 ('(IT;('UIII',,;, ils so1l1 l'al'i'ilis pl'Iils, II1I'SCjllillS; ils 111' son!. pu.; l'II 1"'ppll!'1 aV!'; 1" VII:hy adul'l.
Egltse StÜnt-Louie,
'l'l'i's gl';\IIdp, Iri's ('OI)i~,
h'i's bil'r! tless 'l'vil par' (les pl','.II'f'S l'('g/lli('/'s, alol:s qun
!.tllli dl' ,\,,',.,/!i('I'S Il'olll pns dl' ('III'l'S, l'Ill' pl'ul :1\ï)II' c\1'S
IlI'(\1f'1I1 iOlls nu rOll/fil/. ~i ('pla a [llll'oell!' qlll' Illllè peu
�-106rll' ,'1' slyh', c'csl 011 Lout cas (lu
(l commis là,
M, Lpl'llul'f'
IIIrtIlNI;S
)'OINIIII
Iflll'
Mairie, - SilLI('r sur la placr rl' J'TIùlel-r1e-Vill,',
l\lèmc auloul' orneiol que ['('A'lis!' tlailil-Louis, "\UC'IIII
cachot ill'lisl.iquc, aucune va]l'ul' d'lll'ChiLocl,ul'o, C'rsl
llne l1l:tison ('01'1. rommode [JOlll' ('(' (rn'Oll y l'ilil,
Ancien Paro, - PlanLé 0// 18U, d'ap/(~s
]l'S O/'e//'l'S
<Ir Napoléon 1°1', l Ino rosLe que 1./'('5 [leu des '1I1cipns
,,/'bres p/'ovellillli. de ceLLe {'poql1r,
Nouveaux Parc~
et Digue de l'Allier, _, La l'ivil'/'''
d ',\lIir.I' eoulail, avallt 18ül, ail pied de l'olldos clp,;
CMcstills, j1asSôliL pl'I'.S dl' lil plaer dr la M iU'illo el s,,
l'I'palle/aiL CIlSllilo dans la dil'oction cil! bal'I'nge arluel.
Uno rligul', ('ollsl.l'uiLc on picI'J'cs r/'IIanLcI'i\'e pl ('hans,
J'" l'rpouSs(·r. dl' 50 mN/'rs, l'Il dl' cer-/itins rndl'Oil..;,
plus loill rie Vi('hy, qU'l'ill' Illrt il 1'llbl'i mainlrnilnl e/l',;
inolldalions si Irl'ib(~s
pl si \'io]l'l1lrs de (:l'/l.r l'i\'il\I'I',
SIJI' ". Il'/'I'aill gilg'n(' Slll' J'AlIie/', 011 il planlll 1111 suJll'I'/)P /llll'(', qll'Oll d('signl' SOliS Je Ilom rIe NOIl\'('i1I1"
P<lI'(:S, 1/ l'1I1.01l1'C Vi('hy LOlil. PlIl.irl' du ('ûLé dl' l'oupsl,
11 eOlJ11IlP.llr'p I)J'Psqup 1111 iJul'l'agp pLfilliL(I.I'aull'l' boul
tir la rligne, plus hitilL CfUl' Ir.s C6lcslill:i, Hien IH'I'('('
(l'idl(·!'s )'('S(' l '\'('rs fUI publir" il <'sI l'ol'LJ'I'(oqllell!(' [ll'Ilrlalll
II' jOli l', UII pl'/.it liH\, avec: (:.lIlill'r!S PI. oies rxnlif[lIes,
clUIIIII' ;', r'l' {"Jin rie Vichy lIlI nspp('1 l'ilvissilnl. Ne P"~
s.y ilVCIIllIl'el' la IIUil, ('[li' alOl's ('pl'laill"; [H'I',;olllliiges,
cscal'IH'S 1'1 11111/'ps gells rie r'('/lr. l'Spl'('r, pl'orilcnl rl~
('1'
fJlIC ers flill'C'S III' SOIlI. pas ('('/nid's POllI' Sf' li\'I'I'I', SIII'
I .. s jll'Oll1rllf'UI'S, Ù LIli pdil (;OllllYlCI'rr ({Ut' la Jllol'al .. 1'1
h policp rll l'l'lIr1cnl.
'
Poot de Vichy, - Ol~I\'
<10 M, l'illg'(!lIil'IIJ' IladolJ!!
(/n '"itf'osse, Ne Illi liliL pns hllllllClll', Dl'lls voi l,li 1'r.S qlll
s'y l'{JIICOnLI'C'lIt 0111, poilll' ,'1 pitSS!'I' SilliS s',t('('I'oehl'I';
ll's LI'o/'LDil'; sonl si Pl'II llll'gt'S Cjll'Oll JI'y pl'IIL l'il'(:ull'I'
qU'Ull1' pel'sOIlIJe;t la rois, Url!' iU'c/lr' SUPpl(\ll1l'lIlnil'l'
on pit'l'I'e' ~I ('Ié ('OIlSII'uiLe sl'It~
côl.r\ rie ViGIl'y, L('"
CI'jLi quns 1)I'c'lp/Hlelll (lue ('.el(l' IIr('I1O Il ('lr~
l'rllllljl'
""r'I'SSllil'(' »111' Iii l;llllt, dl' l'illgr'"il'UI', Iflli n'uvail pa..;
�-
lOi -
indiquel' au ,justt' lu longurlll' d!'s Hl'ches en l'el' do n!
il usail besoin,
Le Barrage, - Au hout de la digue, en Uyal de
Vichy, on a conslt'uil un bar'l'uge, composl) (l'une parlit!
fixr en m:u:ullner'ie el d'une pUl'lic Illobilr longue dl!
18ü ml'II'es, Gr'âce à lui, du1"r juin au 1'" septembre,
l'Alliel' j'OI'IllO, le long de Vichy, UIlO IJr1Je nappe d'euu,
SUt' laquelle il esl aussi l'acile !Ir rallolCt' que sur le l:' ~
le plus paisible,
Les ex-Chalets impériaux,
Consll'lli 1S SOLIS ]' 0111pit'e,1lOuI' logl'l' rettl[leJ'I'UI' pendanl Ir Illois qu'il vcnnrl,
passel' Ù Vil'hy, Quatl'c sonl ln pl'o])l'i('[(' de m('(lerin"
rI~
Vic'hy: le chaleL des Roses appar'lirlll. à M, le Dr
Blgnoll; II' chalrl Cler'monl-TOllllel'I'e psI à NI. le 1Y lit!
Lnlaullie; un [roisii'mr l'si la PI'opl'i('I(' dl' M, le I) r
Willrlllin; ct cnrin le qllall'il'l11 " la l 'il/r( Tf/m'apia, ('<.cl
habi lé pal' i\ l. ]1' Dr Souligoux,
Les Hôtels,
Cel'tes, Vichy Il't~s
plus le virilS CI/liIllIS dl's UIH'ipIlS Irmps, cl nOliS sOlllmes loill cie l'époqne
011 CholTlel cOllslalail. ([1I'il y nvnil, iri lIne maison qui
!louvait h('hel'gel' jusqu'à cillqUillllr ('1 l'angers, 'j'oul rt~
quI' la vil' fllo!lel'ue a de luxe PI dl' hien-Aire se l'ell('0111 1'1' Ù Vi('lw, olt les disll'lLet iOlls ahondent, OIJ le
plnisil' Il'psl pns Illar'rhandc', .h~ n'l'ntl'epl'elHlrai pas de
dPI'l'il'c Il's milll' maisons qui oll'l'l'nl, à des pl'ix hil'Il
l'('duits, l'hospilalil(' aux hU\'('III'''; d'l'au; j(' ne signrt Irl'ni ('Omlll" Iypo qU'UllI' ries p[u~
anriennos, le Gl'llfld
1It111'1 dl's ~ \lhu<;std('r~,
c10nl la ('l'('alillll l'cmonle ;i
SU
lX;-)O,
~Il!'(si
\'pll1erlL ng l'(lill 1i pl Ilm(·liol'(\ cel hÔl.el ('''1.
ilU,jOlll'd'lllli le plus hellu, un des plus P;I':LlHIs el le plus
('onl'ol'llIlIl" qUI SI' puisse 1l'OU\'(' l' ft Vi ,hy, Nul n'I'''1.
IllipliX silll(': sUl'lr Pnl'{', ou pllllClI /lU milieu cles Pa['r..:,
('11,1' si sa l'al,adp [>l'incipall' horde ['ancien Parc, il do1Il11l1' rI'un IlUl.l'C ('111(' les 1l011wall:\, lA pot'lc pl'incipalc
li (' l' htl! 1,1 011\'1'(' stll'I P SIjUiIl'(' df' ln vi usi I(IH' ri le Casi nn;
ln S('I'OIHIl', SllI'lï 1MI'l dt' \'illl', la Poslc ellrrf{olégmpllP,
l ,l'S \ ' Oy:lgPUI''; halli lanl ('cl II' llIaison [>l'i \'il('gi{'e peuYC! t.
�-108de leur balcon, rL même de leur chambre, enLenrll'e les
supol'iJOS cOllCOl'ls donnés deux L'ois pal' JOUl' pal' l'oxcellent ol'chestre du Casino .
parfaitement. il.
. L'aménagement inté'I'icul' 1'~polc
l'aspect monumenLal de ln consLruction, Toules les
commodiLés, tous les petil" dPl,ails qui eonsl.ituent le
confot'lable y ont été pl'évus et SOI1I. sans cesso pel'l'ec1ionnés, On y ll'ou\'e des a.ppal'tements somplueux pOUl'
ceux qui aimcnl.le luxe, et d'autl'es plus simples, mais
nb:olumelll commodos el cOI1l'ol'tables pOUl' ceux qui,
dalls un d('placement cil' quelques selllltÎn '!:), l'echel'chent sUl'touL un lit excellenl, une gL'ande pl'opreté cL
lu dOLlce (tnil11ntion !l'LIlle soeiél(' exempLc de tul{~
lange équivuque.
QUil.llt il ln table, si J'Oll peut dil'c des hMels de Vichy
l'n gt'1nrl'nl (luïl!-i n'onl. i) 'l'itincll'e imCUl1r, comparaison
avec: los mcillcul's hôlels des :tull'es villes rl'en.ux, O!l
]1eul aml'Illl'I' non moills Imulrll1l'nl. que ln. cuisin'> el les
vins de l'hûlpl dps .\m1wssalleul's viennenl en premièl'e
ligne,ljlle l'CJII y mllnge il lubl d'hôlo ou /lU l'esluUl'anl,
fi pl'ix fixe 011 it ln clll'Ie, les llleLs pLIe se l'vice n'ell sonL
pas 111 oi ns i1'I'!'pl'oeha bIcs,
(Jllilllll,ïaul'ni a.ioulé lJlIC 1l111lgl'61,0uL<.:e conl'ol'I,ublc,
HUp('I'il'lIl' SUI' bipn dûs poinls à crlui de beaucoup de
f.5I'IlIHls hùlo!s do Pal'is, les pl'ix sont 1110rl61'us (10 :) 20
lhlncs pal' jlllll', pcnsion eL VillS cOI11PI'is), salons pUI'LiclIlil'l'S (rie JO ft GO 1'I'IlrleS pal' ,jOUL'), ,j'aurai l'ellseigl1é
l:oll1pil"lclllcIIL 111 os lodcul's.
Les COUI'srs 'L Il' Concolu's hi[lpil!UP, qui onl lipu
rhnquo 111111('0 il Viehy, ayanL augmcnlô eonsid6l'uhleml'Ill If' 1101111>1'1' rl('s llu\'eLlI's d'Pllll {Jlli désil'cnL y
tlll1l'llOI'lOUI's équip(lges, los pl'opL'i6lnil'o::l do l'lH)Lcl !los
t\ll1bassndf'lIl'S OJ1t l'nit consll'llil'o pL'ès de l'hùlcl des
('cul'ios eL l'omisos, instllllél"i IIVIl(; LouL 10 conl'ol'Inbln
f'xigé éllljOUI'dï1l1i Pl1 11111 Lil'I'I) de SPOI'I..
Hi .ie l1'ai pu eilt'I' Ù Viehy qll'un srl11 !JôLnl r,01111l1"
morlèlp, je dois ajouI.!'l' que l' plus gl'/uHI 1I0mhl'(',
I·p'illlds, l1Ioynlls l'II)l'Lits ::Ionl., dnns leul' grnre cL seloll
Ipu!'s [ll'ix, iliell tellus el jlrl1 chlll's,
�- 100 Mais je dois engage l' mes locleul's il se défirl', SUl'tout à SL-Ger main-d es-Foss és, des individ us, homme s
el. femme s qui, sous préLexte cie Jelll' donnet' cles indirations utiles, chel'chel'ont à les déLoUl'l1f'r de lem doslin:üion , s'ils en onl une, el ft les entl'tllnel', pm' tous les
moyen s possibl es, dans cles hôtels peu l'ocom1l1 ..ndables ,
Les bons hùLo[s cie Vichy n'empl oient pas ce honlou x
systèm e de raccolemenL. el le voyage ur CJlli n'a pas
fel'u mieux de consulLel' SOI1 indicaLeUl' de
d'ares~
ebemin cie fOI', où il trouver :tIos annonc os dc la pluparl.
dos bonnos maison de Vichy.
POUl' [' .. ménage monl,
Les Sous-S ols de Viohy. d'euu des hains, il
os
conduiL
les
pOUl'
01.
s
des SOUl'ce
SOIIS Vichy un l'6S0lLU de SOULolTlüns qu'oll peul
(~xisLo
visil.el' el. qni esl ll'ès cUI'ieux. On y p6nèll'e ]) .. 1' IlL ]) ..st illopio ou bion p"l'une peli Le porLe près rom bou t oillago.
On peuL so rendre au PuiLs-Cnl'l'é, il la GI'aIHle-Gl'ilio.
SOlll'CO
Ù. la source Lucas, il la SOlll'CC Mesda mes cl. à la
de l'JTùpiLal, en LraVel'S,L1lt clalls 1.0uL son entirdr . pal'C.
Dans coLLo Lrav 'l's60, 011 osL arl'êt6 :\ \1n 1I10111rnl. pal'
un obst.a'[e à fl'anohil'. C'osllo ruissea u ries Hosièl'es,
srs padies ,
(,C' cloaque qui Il cl6jà. disparu dans uor de
!'I. qui devl'uiL bien ne plus exist.or on cel encll'olt.
Prome nades hors de Vichy .
Saiat-Y orre. - Le villiLgc dl' HttinL-Yol'l'C, donl 10
[)l'Lils rlii
lIom csL univCl'sellomenL e01111II, U11 dos plus
hnbit,ll1t ), n'pst. cepend ant,
M·pltt'Loment. do l'Alliel' ( :~'J()
situé qu':) 7 kilomèLres do Viehy. On s'y l'elHl soit, pnl'
la l'oule do 'rhiel's, 011 Ll'/LVPI'sanL Alm'st., soil. plU' Je
('homin rie l'el'. Si quelqu es éLl'tL11g'PI's d6sil'ail·nl. allrl'
le visiLrl" je leur eOllsoillcl',Lis de' PI'L'IHIt'r 10 Il'ain qui
pltl'l dt' Vichy ,\1 1 hOlll'I'S, 1tI1I'('5 MUrû 11('1', ni qui l'rpa1'l,
do Hainl-YOlTc à 1 h, ·'tG. Cetle pl'oll1on:ldo pC'l11. Se'
l'airo sans intol'I'ompl'e le t1'llitrmonl. Pewlitn l.ll's dl'lIx
il HaiIlL-Yol'I'r, on a gl,ltl1drlllp111.
h 'l1I'OS quo l'on 1'(sLc~
le Lemps (/1' "isilol' les qUC](lllPS el1l'iosilés qui yexisSD11I, salis COIILI'l'dit, ll's
lenl et dont los l)!'incpe~
�-
110- ,
Sources Mallat, I<.:Ues.iuillissenL il (1l'üile de la JigJl"
du chemin de L'el" en allanL iL Thipl'';, au pied du luJlIs
de ('cUe ligne,
UII vaste élablisscD1enL. consLl'lliL loui. nouvellemelll,
entoul'é de pal'lcl'J'e:; cL de bOS(lllCls d'pond ù LouLc:;
Irs exi~
'nees de J'embouLeillage el. de l'exp('diLion des
l'aux. I<':n passanL cn wagon, on peuL voie les SOUI'cr,;
s'pluncCl' tians leues vasque s éh')gunLes, où leul' cau
s'{>lnle en laissanL dégage!' des millions de bullps ~n
z('\Jses.
La temp61'aLlll'e de (','LII' PlUJ Il'''sl <111(' de 12°, t>UIl'
M'biL l',l'l/,(/OI,di/la;I'e aL[eilll 43,000 litres pUl' 2\
hcul'l's. C'csL de loulps les SOlll'ces tièdes ou l'I'oid\',;
du bassin, L:cllc qni clonnl le pIns cl'pall, les Nouvea/l/'
C(slr'slins ne débililnL qllc 1:3"':'020, L((nt!! 8 111 :1, eLc,
rl'(
~S gïlzeUsc cL fodemenL alcnlinr, Sil ('omposilion Iii
l'ilnge p,u'mi les pl'emil'l'cS cL les plus l'iebes de Vichy.
L'ill'senic, Il' l'CI', qui,! exislenL l'II qllilnliLô nolabll',
la l'ont pl'éconisel' comme lnnique cL l'cconslituanll'.
Comme ('((Il {/,{/)1s1)()1'llIûle, il !le penL Cil exisll'I'
d'aussi IJollnc; sa hassc LCll1pél'lll.\JI'I', la gl'ilndl' qllan til!! de gaz ,!Giel" ('ill'bOlliqUfl qU'l'lie ('ontiell!, les soill!"
I]ue ]'011 doltJl!' iL l'embouLeillagc, qui J1(> S'Opt'I'!' (jU '{ '1I
ma pl'('SI'IH'r PL sous Illil dil'cclion, la l'eeOl1llllandplt1
l'ol'lelllclIl aux maladcs qui \'elllcnt cunlinucI' t!lf":' ("U"
Il' !,'uÎI"lllenl. ('olllillencé il ViL:hy.
Casino des Justioes. - Ce qu'on appelle II' Casin(l
dps ,JlIsti('/'s l'si Ilne maisolt rI110Ill'{'r d'llJl pal'C, qui SI'
Il'ou \'(' il "2 kiJOIll('II'('S cl e Cussc t, sUl'la l'oul.e ri p Molles,
all sommrl. dl' III eôlc des .JusLi('fls. AIIIl'el'ois , on J il
/'1I~ils("
ries volaillps pal' Ir sysU'JIlP Mal'Iin. Diwl's
inrlusll'i/'Is Ollt rssayr d'l'ri rail'/' UII huI. de [ll'Oml'nilll,'
1)()\IJ'lrs ('I\'iIIlf;'t'I'S rJl Il'ilitelllrJl! h Vi('hy, AlI('11i1 Il ' iI
1'('lIssi ;j 1I11('illdl'(' f'e huI.
Les Malavaux.
On ilpprllc tlillsi la ]liu'lir dl' III
',(lll('e dll ,Jolall, pr!il al'nurnL du Sic'hon, qui s'{·tPlld
il la sOI'lit' de Cnssrl, depllis Il' ponL de la l'ouLe d"
Lajltllissp ju squ';) lilIl10Ill.{·c de la l'oule du Mayel.-dr
~1'Jltige,
Dr {'h(l(llll' ('ôl(', cclle "a1l6~
éll'oilr pslrl'\'-
�-
111 -
I~'
pal' dl's l'UUiIlCS \'()l'lwusrs ;J la basl' 1'1 1'111 li YI',('S
SIII' ICU1' sommp.l, ,\ \'lsill'I', IH'(\S de l'aubl'I'ge Oll ]'011
";1' l'l'POSI', li'N 1'1/;I/I'S dl/ ('hIÎlI'(I/I d/'s T"/Il}Jli"I'S, L,' IJ/lils
,fl/ l)i"hll'. l'HI'II0, l'Ir., l'lc'. Ll's .\1:I1I1Y1I1I\ SUIII sillll"s
;', :ï l,ilolll(\II'I'S dl' Vi('h~.
Charmeil.
Pelile l'0ll1ll1l111t' df' J'ill'I'I)IHlisSl'llIt'11I
dl' (lallllill, :'t 0 I\illll11i'll'ps dl' YidlY, SIII' la l'oule dl'
~:,il-PU1(·;t.
;~O(j
ha1>il1\l1tS. Ch:îll'au slvle Louis X\',
;tppnl'lellilllÎ :IU ('Dmle d·E\ï'~.
'
Montagne-Verte.
~la1H'n
CJui Slll'plolllllt' Il''':
"Ililinl':'; 'lui l'ol'll1elllla r'1ll11 111 1Ifll' rll' CI·puzirl'-II'-\ïcll\.
Itr'slatlf'allt; .i(~I\:
di\,('J's; poilll dl' \'111'. llisl:1l1l'1' rll'
\ïl·h~
: 1 killlllli'II·('s.
L'Ardoisière.
Dislan('e dl' \'id1\' : 1~
killlllli'II'I':';.
Itl',;I:lIl1'illll 1'1111l1l1'1' rI'al'hl'l's 1'1 h'lip;'I1{' pal' 11' ~irhol.
'1'11111 P1'0(' Il!' , I\IH'i('I111C'; ('1I1'l'il'I'I'S rl'al'dois!':.;, qui III'
Il Il 1 plll''; l'''ploil(''l's, .\ \'isilt'I' : la (;,.01//: 1'1 II' (;"'/1'/'/'-
S"illl/l1/.
Hauterive.
PI'lil yillap;1' du (',11111111 rn:s('III'ollrs,
:'1 li l,iloll1l'll'l's dt' Vil'hy. !J7\> hnbilallis. ,\ \'isill'I': II'
l'al't',lpsSOlll'('('S d'llaulpl'i\'c ri ]l'S r'lIl'I'ii'l'es ri l' pil'IT!',
d'Oll a {'Ir, l'xl l'ail loul II' III OP 1111 Tl qui a sl'I'\i ù la ('Ol1SIl'IlI'lioll rll' la rliJ.;IH' rlp Vi('hy.
Côte Saint- Amand.
H,l'sl alll':1111 si 1lit" "III' la l'ùl r
qui dOlllil11' "\hl'psl l l'ivl' dl'oill' rll' 1'.\1111'1' , IJisl:lfH'1' dl'
\'il'hy: :11,iloll1i'II't'S.
Saint-Rémy-en-Rollat.
COIlIlI111llC dl' l,~i
h:lhil;tllls, SUI' la 1'01111' dl' ~ail
POil l'(:ai Il , il 'Iul'Iqw's
l,iloll1l'II't's SPIllI'I111'111 dl' Chal'llIl'il. llislal)('1' dl' \'idl)' :
!) I\ilol11l'II'l's.
Cognat-Bois-de-l'Eau.
C()ll1l1lllllf' 1111 l'illllnil rl'l':sr'III'oll!'s, SIlI' 111 l'IlIfI!' rll' (illllilill, il Il l,ilol11l'II'l's dl'
\'i('hy. LI' /Jo;l'-d/' .. l'IÙIII t'sI ;\1'1111'111'1111'111 r\(·l'l'il'h!'·. \Jill'
dl's(~p
Il'['S l'ilpidl' il l'OI1SPI'\'(' ('p nOIl!. Yoidl CO~li.
l" ('llIÎIt'illf (il' LyollIlP.
Effiat.
ViJ\a~1'
dt' 1.!J'IR hahil:utls, IIalls II' Il l"\la 1'1"1111'111 rlif PUY·liP!)Ùlllf', il ',?\J killlllll'II'.'''' dl' \'i(h~.
�-
1~
-
SupedJc l'hùleUll, rlonL le slyle nr peul, ôll'e dôLel'ITIin('.
Puy-Grenier, - A unr cerLuine ('poqlle, il ya ou au
Plly-(J)'cniel' un l'est au l'an L. AUjOUI'c!'hui il n' exisLe plus,
Le Puy-Urrllirl' c~1
ul1 e collinr rlr la commune c!'Efipi nasse- \' oz!'!lu,
Randan, -C !Jef'-lieu cie canLon du dépaJ'temenL dll
Puy-c!('-DôJl1c, :tl'l'ondisscJl1cnL de Iliom, à 13 kilomètl'CS de Vichy. POUl' s'y l'Cil rI 1'1', 011 ]lUSSC au BoisHandpnuy (s upcl'bc Sully SUI' uno placr puhlique), on
laiss!' BJ'lIgheas ft cll'oile, on Ll'ayel'sr ln ('ol'ôL (/l.OOO
hpclal'(,fi), [lI'opri{'lé 1ll0rcf'I('() rlu.iOi]J'(l'hui, qui appul'Il'noil 'ri donlla plus gl':ll1r11' pal'Iie <Lppiu'licnL el1f'O/'O,
au clue dl' l\lolllprnsirl', cl BCilll\'rsil il, Iwlil hameau
dC' la ('0111111\1110 rIe Hil-S~'\"sLI
.. \ \'isilel': le chftLeau, [lI'o[lI'i('I{' de la l'il/llille d'Ol'lÜ:lllS, l'6gli
cl lI'
pal'c.
.
Maulmont.
Henrloz-\'ous (Il' phassc, il 0 kiln m(>LrC5de Hanrlan. l)r'pendaiL null'rroisrlu rhll.Ll'lW dl' Randall.
A ('Ié :lI'quis ces Itrmp s drl'lIiol'''; pUI' M. du Ouél'inci.
Chàteldon. - Cher-lieu rio mllioll dll Plly-df'-DOn)[',
Il 1'I'01ll1issI'1l1cn1 dt' Thirl's ( I.DHi illtllillulls). Uil pelli.
S'y l'Clldl'' sail Cil \'oillll'P, pal'lul'olil,r d',\bl'esl, soiL
, II cl!rll1in d!' l'Cl' (s'iII'I'I'lrl' il la sl:dion !Ir nis-Chùlf']don). IR kilUlni'll'cs dc Vidly. rl'ypr dr ln "irill!' ville
ilu"rl'gllnll'. A yisilrl': l'('p;lis!', ln IDIII' dr' l'hor!ogp, Il'
('h:\I(',1I1 clIp,; SOUI'('rs lIlin{'I'ales (t'lUi dr lalll!' ).
Puy-Guillaume.
,\ 21 kiloml'll'ps de Vi!',hy, SUI' la
l'oui!' dl' rl'hiI~;
"illage dl' 1.810 habilanls, Hiell de
l'I'I1HII'lJllalll,'. SIHlillll d,' l'1!!'lllill!lr l'ri',
OR:> ltnhiLnnls, ft 11 kilollll'll'rs rie Vi{'hy,
Mariol.
Apl'I'oS <\\'oil' JlilSS(' Saint-Yol'I'c, 011 pl'01](1 Uil r'hrrnin
IL 1-;1111('1](" qlli ('oIHI\liL dil','('Il'IIlf'IlLHlI villngr de MIlI'iol.
Hif'1l d'iIJi{'I'('ssillli Il \'isilp!'.
Ris,
\ ' illngr dn PlIy- d('-IMIlll', Ù 1~ kiloll1rll'f's d('
Vi('hy, Vi('illf' yill!' illIvPI'gllall', I,'('s sni!'. VisiLPl'
)'('g'Jisc.
Château de Bourbon-Busset,
llllssrt, 11 kiloml'-
�-Ha Il'cs dc Vichy, silué slir ln. cùlc qui domine SuinlYOITé', Rl' m'u'lfuilblc pal' son chù.lcau du XI VC sièele.
:lpplll'Ll'nitnl ft ~l.
Ir comLc Robel't, lIé' l3o\ll'bon-l3ussel.
Ruines du château de Billy - Billy, commune du
c'unlon de V (1I'Clln05 (\l7Z hahilants), il 15 kilomèl ['C"
dc Vichy, n'psL ['cll1(tI'IIUable que pUI' les milles d'un
11IH:iell ehùlc:tll-I'o/'L, dalanL du XIV" sièdc. Ce sont ces
l',,illes que l'on apcl'QoiL Il gauche Ilc lIt lignc du cbc!min de rer', avant. d'al'I'ive!' ft Sitlnt-Gcl'tnuin-des-Fossés, SUI' la ligne de Pal'is,
Saint-Germain-des-Fossés, 1;~ kilom('ll'esdp Vichy,
:!.,:H:!. hnhiLanls; gal'c Ll'ps impol'Ianlc, 'rèLc dps lignescip
Piu,i", Clpl'monl, Lyon pl Vichy, .\ vi ' ilpl': UIle vieille>
('hnjlcllé', el une (~glise
appl'lér le PI'i1!1I1'1;,
Ruines de Mont- "ilbert, - Silu ~ps
ft 10 kil()mèL'e~
de Vic'hy, SIlI' la t'ouLr dl' 1<'t'l'I'ii'I'CS, IlPI'PS Iwoil' pass('
MOlll-Gilbln'l e~1
II' villa:.çl' d';\I'l'Olllll'S, LI' 1'!/iÎ/N(1t d,~
II' sujl'I d'un g('(tlld nomhl'(' rll légé'ndrs du ply~,
Grotte de Saint-Martin, - A pel! dl' distallco dr~
l'nillps dl' ]\lolll-Gilbcl'l. Ct'ltc gl'ollt' Il'oll'l' l'il'Il dl'
hien 1'C'llIlI\'Ij\lllille,
Gannat,
Cher-lic'u d'/I\'l'onrlissplIlt'lll du dépltded!' 1'.\llil'l', :>,Cillfi habilanh, ,\ tg I,ilomètl'ps dl'
Vil'lly, Sur'ia l'Ilule ar:cidplIL0P qui y cu\Hluil, l'pmat'Ifllp\';'t dl'oill' flNI/I/'egfl/'d, jl\'upt'iN(' df' ~J.
A, . TallalI{lllllin; ('!uil"(/II cl,' 1,!/nl~
applll'll'Ilunt. h I. dl'
MUlltlnul'; ('!uil,'(//( (Ü~
/,'111//01'l1', Ù
1. du PCyl'OIIX; pl
HiUftl (\U Ilois-dr -J'Eau 1'1
Ù g:lIIt'I!P, 1[' 1'1I1i/N//( cL,~
]'(~lis
dl' COg'lIaL (st.yle l'olllall),
A visill'\' ,\ (;nllllal: l'clglisl', la ])/'isnll ri. l 'S IllOIILIlgll!'S dt' ,""flÎII/I'-i'/'III'U!r',
Les viadllo8 de Montluçon,
Dellx Iwaux pOllh\'iadll('.R SlI\' la ligllp !lI' (1llllllal 11 101l1Iu(:011. avanL la
Dislal1('(' dl' Vil'llj',
staLion Sailll-BIlIlIlPI l~h\'i.
kilulTIr"II'ps; dl' ('Illlnal,:> kilotnr"e~,
Mayet-do-Montagne,
CIIi 1'-1 iCII !lf' ('(trI 1011 fi u d('pnr~
1111'11\
1"
�-
11'1-
ICITIen! df' rAlliel'. 23 kilolTIi:Mes dl' Vichy. 2.21:3 hn.bi lanLs. Ripll de l'crnarquable il. ciLcl·.
Ferrières.-::?Z kilomèLt'es de Vichy.1.8:{ô hahiLanLs .
.\ voil': la (;l'olle des /l'(\rs, la C({srode cl'!.\' Fép,\' Oll
/Jipl'l'c r!ll(;i,I·('.
Châtel-Montagne. - 1.7fH habilanls .. \ 2;) kilomi'! l'CS
de Vichy. Eglise du Xl" sièclc, l'esLaul're de nos JOUI's,
Mines de Laprugne. - Le village cie Lap1'llgnr, qu i
l'ample 1,;')83 hahilo.nLs, csl. à :~G
kilomèll'es de Vichy,
.-\ "isilel' Jrs mines de plomb ill'gClllil'(\l'c,
Rooher Saint-Vincent.
Poill!e do l'OC Iloi!', ~ pie
"iUI' la l'OU!P dC' l~e'ics,
A/ü') kilol11Nl'eS de Vichy,
Château de Lapalisse, - Lap:ùisse esL le ('uel'-liel!
d':u'l'onrlissell1()nl. du d6pn.l'lemenl. de J'Alli!'l' dans
lequel sp Il'ouve Vichy. 2,0;)2 habiLilllls, A 2:3 kiJoll1('Il'es de Viehy, Visilel' Je superbe chîtle:lu dcs comLes
dl' Lapalisse, [l1'opI'i "lé ncluclle (le 1\1. de Chabannes,
Cusset, - CIlPr-Jieu de ealllolJ, il ;~ l<iloll1('II'es do
Vichy, 0.702 h:illilanls, Sou l'ces lllin('1'1I1es pru impol'I.allles, Viuillps maisolls Slll' III plnrr VieLol'-llugo ; la
'lrtl-('oin i;", \'ieillr 101l!' f]lli sel'\. cil' pl'isOll,
Route de chez Guitton,
011 pilRSI' il Cussl'l., 011
1l'!t\'!' l'sr II' hlll1lel111 rie CI'{'pin, lrs (\Ol11nllllleS de CI 'rnzipl'-I!'- Virux PI. dl' CI'euzicl'-Ir.-NI'IIl', on ]Jl'end un chemin:'t dl'oil.,' pl 01\ al'I'ivr nu villagl' appl'I(' (,hl'':. r:/lil/Oll,
qui sc Il'()\~
il 1:> ],i]Ollll'II'C'S dl' Vichy cl ù (i ki'om(' 011
Ll'rs SCUlelllPll1. cie III Kal'o dl' ~ail-(,r'nfePy
prut. 1'C'vellil' ]lit l' le bois de H('lzll!, l'Il pl'enan!' ln l'ollie
dl' Lapalissr, Iw-drssus de Bosl,
Souroe intermittente de Vesse,
"l'ssr es! la COIllIllunl' qui se 1l'Olive il(~c!em'1
it])J't's nvoil' PllSS{:
II' p01l1 dl' Vi('hy, U">O;) 1l1llJilanls, ,\ GOO IllNI'CS rnvil'on drl'px!)'(·lllil.{' clu [Joni, se Il'UllYl' Ulle SOUI'CC inlcl'li1it.lenlp qui ,jaillil. qllall'" l'ois pitt' ,jOUI', fl inl.PI'vlllips
inùgltllx. CeLLe S0l11'ee Il'esl pas exploiLôc, }i~"c
csl. COIlsiM'I'rn (~)l1e
cur'iosité, d il ce IÎ!I'(, le l'l'I'mi!'J' pllyn
1111 dl'Oil r1I'S pall\ï'CS au h\ll'I'IIIJ rit' hi nl'nis:lIlee, Visite'l'
�- 115ù Vesse l'église dout les vitraux sonL l'clnal'(lUahles el.
le clochel' du haut dUl{uel OII jouit d'un poinL de vue
l'é6l'ique. Voil' également à Vcsse l'hipporll'ome SUI'
lequel ont lieu les courses de Vichy,
Cimetière de Viohy, - SUL' la limite dl' lucommune,
côté de la Monlagne - Verte, Voit' le monument éle\'('
pal' la munieipalilé aux soldats l'rançais mOI'Ls à l'ambulance de Vichy pendant la guerre de 1870,Ce monumenl. a été inauguré, avec pompe, en 1887.
Abrest, - Petite communr (le 875 habilanls. il ;~
kilornèLl'es de Vichy, SUI' la route de Sainl-Yol'l'P.
Chàl.eau cI'Abresl, uvee pipce d'eau, appul'tenanl. il
M, Bonnard, banquiel' il Vichy cl, vice-(,ol~L1
cI'}'.;spngne cl, de Portugal.
Thiers.
Chc[:'liell d'al'l'ondissemenl. du Puy-dcDÙITIe, ;{t) kilomrl ['CS dl' Vichy, On peul. s'y l'enclrl'
[HU' le chnmin de l'CI' (l['ain de plaisir') ou l'II voilul'I',
pal'la l'O Ule de SainL-YUI'!'!'. 13.333 habitants, :\ncienn('
villr, Il'ès clll'ieuSel)'lenl eonsll'Uite SUI' l'al'èle d'une
montagne, rl'mvel'sée pal' la Durolle, [ndl1stl'ie Il'I'S
[Jol'issante de ('oulcHcl'il,
Château de Lozet, _ Pl'I'S de réglis!' de Ct'euziel'le-Vieux, i\G kilolTIl·l.I'L'sde Vichy, Rien do bil'JI cul'iel1x
ft voil', AncirJl slyll), aucune valeurul'chilectul'ale.
La Tour, - LI' village de La rrour, qui !lppal'lienl Ù
ln ('Ommllile r1'Ahl'CSt, esL cependanL situé Sut' la l'iv(>
gauche de l'AlIiel', ;\ :~ kilomètres de Vichy, il gauchI)
ell allant (l Haulel'ive, t)OUl'ce minél'ale el l'cslamanl,
Tarif officiel des voitures de place
Les rochrl's doivent rair'n mat'cher' lt'UI'S chevnux ;i
l'Ilison rlr 8 i<ilomc'tres <ln moins à l'hl'tll't', sallf air,
mOlllées, 011 III vilpssp sPl'a l'ùduilr ,\ ;) kilolll('Ll'cS (1
l'hrUl'
L(~
I:OUrlSJ';S .\
,jUlI l' e~1
J: I;\ITI:: llllmlt DI, r,A
rOIll pl'is
\'ILI ,E
(' ni 1'1' six heul'l's du mulill " 1
�-110huiL heures du so ir.
La nuiL esL comprise enLl'e huiL heUl'es du soir eL
:lix heure du ma.Lin.
l'AIUF DES COUf\SES A L'lNTÉLUEUR. DE LA VILLB
DÉSIGNATION DES Pf\!X
V01TURES
à 1 cheval
1.0 Courses à l'heure :
Les coursea à l'heure s'étendent
seulement.jusqu'!tux limites du périmètre de 1 oclrOI ......... . ..... , .,
20 Courses de gare avec ou
sans bagages , allel' UU chemin de
fer daoM les hÔLOls ou réaipl'oCIuement. .............. , ............ ,
40 Mêmes courses que ci-dessus.
Aller et retou1' ....................
10 Petites courses de ville .,
~
Jour
3 f.»
à
NUlI
f.»
l,
~-
~
chevaux
Jour
Nuit
4. f.» 6
r. ))
1 50 2 50 2 50 3 50
3
)) ·1
)) 4.
» 2
1 25 2
)) 6
» 3
1
»
»
( J(~
()L'ix cte la ]Jl'cmirro IWll l'O som d Il in I.égl'Illomenl,
10l's mèl11P ([lit' le coehcl' n'Illll'(t pas pté employ6 pendant l'heu!'
nticl'c,
Lps heurrs suivantes sc f'mclionnel'onL eL sCl'onl.
paypos (Hl!' rlOllli-(ICU1'O. LIlr!ro1'l1it'I'e l'l'acLion sOl'a aussi
du c inl,{'gl'alcl11cnL, ITllllgl'( que la d emi- hou l'c Il'HlIl'a
pas 616 cn li èl'c1l1cnl. rOlploypr.
COUTlSES g'l' PllO:-'!F.NADES 1I0llS DE VICIIY
(A tlcr ct re/oL/I', repos compris)
OÉSIGNATION Og~
ln 1'l(~",ND
C()URSI~
IlII,URES
de repos
des Justiees,.,., .. ,.,.,
Retolll' )Jal' les Maluvaux
Ca~ino
J.o~
ct vico vel'~a
.. , . , . , , . ,
Retour pal' La Chapelle
et l'AI'doisièl'e et v, v,
Mulavaux."" .. , .. ",.,.
2
VOITURES
~
1 cheval
7 f.
~
cbovallI
10 f.
15
20
20
:\0
7
10
�-117nÉSIONATION URS COURSES
ET PROMRNAUES
HEURES
Charmeil ......... ...........•
Retoul' pal' Cusset et v. v.
Montagne-Verte ............. .
Retour par Cusset et v. v.
Retour pal' Charmeil et
vicc versa ........... .
T.'Al'>!oisièrc ................. .
Hautcl'ive ................... .
Côte Sdint-Amand ............ .
RetoUI' pal' le Vernct et
Cusset et vice versa .. .
Saint Rémy-cn-Rollat ......... .
Rctotll' par Vendat ct v. v.
Cognat-Bois-de-l'Eau ......... .
Rctour pal' la route d'Effiat et vice versa ..... .
Effiat ....................... .
ltetoui' par Randan, BoisRanclcnez et vice versa.
Retour pal' Maulmont ct
vicc vel·sa ........... .
Puy-Gl'entol· ................. .
H.CtOUl· pal' la côte du
Bois-do-I 'Eau et v. v ..
H.llndan, 1'011 to du Bois-Randencz
I{.etolll' pal' Maulmont .. .
Mallimont ................... .
Retolli' pal' 10 pont de Ris
ct vice versa ......... .
Cbâteldon ................... .
RoloUI' pal' la route Je
Ris et vice vel'sa ..... .
1
1
1
1
Puy-Onillaume .............. .
-
Retollr pal' Châtelclon et
vico VCI'sa ........... .
JI,[al·iol ...................... .
H.iq ......................... .
Châtoau Je BouI'bon- Bllssct ... .
Relolli' pal' l'Ardoisière
et visc versa ......... .
Sainl-YOl'l'e ................. .
de repos
VOITURES
~
1 cheval
7
2 chevaux
10
10
7
8
15
10
12
1
10
10
7
7
15
15
10
10
1
1
1
1
10
10
12
12
15
15
18
15
1
15
2\)
2
22
:30
2
28
3:l
1
2
15
2
15
20
20
24
2
2
15
20
20
2
22
30
1
1
1
2
1
18
10
15
18
2
'~
~O
2
2
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16
10
1
15
18
15
2l
15
20
28
28
:10
20
25
20
22
1l
�118 -
Ruines du châLeau de Billy .....
Retour pal' Saint- Rémy
et vice vel'sa ......... .
Saint-Germain-des - Fossés .... .
Ruines de Mont-Gilbert. .... , ..
Gl'olte de Saint ·Martin ...... ,.
Gannat"."", ...... , .. ,.,.,.
Les viaducs de MonUllçon, , .. , ,
.Mayet-de-Montagne , . , , , , , , , , ,
l{,et. pal' Fel'I'lères et v, v,
Fel'rièl'es, , , , , , , , , ........... .
Châtel-Montagne, . , .......... .
Mines de Laprugne ...... , .... .
Rocher de Saint-Vincent ... " ..
Château de Lapalisf;e ..... , ... .
('usset ..... , ................ .
H,etolll' pal' Abl'est et v.v.
Route de che;\ Ouitton, l'etour
pal' les bois de Selzat et pal'
le poteau de La.plis~e
et v, ',',
~ol'ce
intel'mittenLe do Vesse
Cimetière de Vichy ...... , .... .
Abrest ..... , ................ ,
Thiers. "" ...... . .......... .
Ch:lteau de Lall;\et .. , ........ .
15
2
20
2
2
2
30
30
18
1
2
2
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2
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40
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7
7
JO
10
OIJSEll Vll'I'IONS
lin cod1l'I' Pl'is pOlll' Hllrl' ('hel'cher' qUCIIJU'11i1 o'!
011 clililS lIl1 lirll plIhli(', est l'Cllvoy(! SIIIlS ,jl.l'l'
(,l11ployr\ il 1'(,('I.l\'I'a Ù lill'C (/'inrlemnit() cie d('pl/tc'PI1H>ltI
If' pl'ix d'llnr ('(Jul'se dal1s Vichy.
~i
fioil1icilp
Gara de Vichy
\'Oy,\(jEtinS
POUl' les heill'I'''; de d('pill'L ries Il'ains, ('OIISuILel' 11':IlIrlicalrlll's ou tl"I1HlIlrlel' Ù l'hMeJ. Il pa!'t rie Vichy ell
('1(·
l'Il
:llIlallt.
llHlyl'/l1l1'
huil tl'ltills rai' ,jour', Il
('11
:ll'I'i\'f'
�-Wl 'L'uus [l'S hôlels (]r> Vichy onl <'1 ln gUt'e des omnibus
cll' ville il lous les Leains, --;pùciaux, - ~el'vic
Voilures de place,
'l'I'nills rie rlaisil' dr \ï('hy ;'1 'l'hirl's (Voil' l.'al1lchf') ,
i\IAHCITANDISEi:i
Grande vitesse et coliD postaux, - A ln guer ries
Yoyagem's,
Petite vitesse, - l~Ir(·':
l'oule de Gusse!.
Des Eaux de Vichy transportées
,l'ai pl'Ulm) scieIlLifiqIH'll1fllll, d;lIlS plusirul's l'h(lpi11'es do la pl'emièro radin de CP guide, qne ùe loulps
Ips ellux mil(~I'u.es
l'l'aides du l);I ss ill dl' Vichy, c'étail
l'elle do la Source Mallat de Saint-Yorre qui ilvni!.
1" plus basse !.cmp(·l'nlul'(' (uo ), qui ppl'dail le moins
d 'acide cnl'l)oniquo pal' Ir Il'IIIIS[>01'i. pl qui, pal' suile,
devait. Ôl.l'O III scule (;OI1~nl'
l'Il drhOl's cie Vir-hy
JIll l' les malnd os qu i Vllldllil'll!. 1'0111 i IILH'I' rI, achevcl' ('hey.
l'li X leul' (,Ul'O I.hel'llIa[I',
l;pmbouLnillage se t'ail rlil'l'C'lrllH'1I1 il ln source 1'111'JIIèuH'; cn moills d'ullo spc'onde la bouleille pleil1p l'si
iloul'hén avec des lii'gos dl' IH'pll1ii'l'f) (JlwJil.é, do 11'11('
j'III'OII qllïlll'y ,lit nlWIlILP 1)('I'll' di' g':tz pl c[u'unLalll quI'
�-l~O
possible l'eau tl'Ul1SpOl'L6e soiL absolument idenl.illl'" ,).
('"IlP (lui 6m(,l'ge de III SOUl'ce.
,J'ai inauguré un s'y."Lème d'exploitation qui diminlll)
('el'[aiIlPmellL mes hén6fices au profit du cliellt . .Je n'ai
j,tmais UIl(' seule houteille cl' cau l'emplie d'avance; l'elllhoull'illage sc j'ail ;'t InPSUI'C des commandes; l'eau
qlle les malades l'eçoiv>nt. est (lonc loujours l'l'alchf)llwnl puisée ct n'csLjnmais pOU/Til', comme J'esl. 5011vrl1l ('('[lI' de bien d'uull'es sou l'ces 1'C'flommécs rL
mieux (,OIH1UC'S.
L'I'xpr'dition des caux (lc la Source Mallat se ['ail.
dl' lit gal'p df) SaillL-VoITe, f'1'anco d'I'mhallage, l'Il po!'1
dtl, pal' (;aisses dl' GO, Il,, ;30 ou de 20 bOIlLcilles. ,J'pxp{'dic aussi l'cau l'Il demi cl. (lUal'l. rie hOlllpillf) pL Pli
\TilC, pm' cadi'!' tiC' :30Q ou de UOO bouleillrs. Lps rl'ix
sunl les suivallLs, p;t.Yables il lu vololll6 du cli 'Ill, rnl'
1·I'JIlboUl'srl11ent. ou pur malldilL-posLe:
La f'aisse rit' ;->0 bouteilles. . . ..
dl' :{O bouLpilles. , . , , , , , , ,
de :ZO boulpilles, , " "'" ,
de:)[) dprni-blJult'illl's.,."
dl) ::>0 quarts de
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ill1pr)l'lalll.n pUlll' dcs CO lllilliliIrics df' :') 011
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caisp~.
LI l'si impOl'lanl dn l'ni l'" l'Clllill'qlll'l' qlle
r 'lUi
dl' [;1
Source Mallat de Saint-Yorre csl. ('clll' qui sn
\'clld le llleillf'lll' lllillThrl dc IOllies cclJf'S rIc Vichy. JI
sld'fil, pOli l' S't'Il rOllvaillf'I'f', dl' COlT1pal'CI' Je cOIH d'unc
euiHSP dl' GO J)oulpillcH d'(!'llI de lit Source Mallat
av!'/; Cf'llX <1'\1111' l'aissf' df' :>0 1l0uLpillC's rlrs HOUI'CCH de
n~l,
p,u'p,\f'lIlplf'. I~L
CCJlf'lldUIII. J'CHU rll' la Source
Manat csL hi l'II HU p{'I'lCUl'e comliW Pllil 1I'n.nspol'I.('o
;i 101111'1' sr's (:(lIlg{'II('I'PH,
11 slll'fil, pOlll'll's eOllllllilllflps, d't"C'I'il'I';'1 fv1.l\L\I,[, .\'I',
pl1i1I'III/lI;icll clr' l'c (~ISi',
plal'c df' l'IlrJpilaJ, Il Viflhy;
Olt d!'
s'ad ,'l'SSf'I' /lUX lI{'pOHllllil' '5 dl' la Source
Mallat, c!(opnsilail'PH d01i1. olill'oll\'l'l'n 111\(' lisl!' SIlI' Iii
('(JIl\'PI'IIII'" dl' ce \'Ohllll!',
�- 121Sc mUfiel' des suhslitul.ions cL cles conLrefaçolls.
,J'ai YU Ir! mnlarle qui Il'obLenn.il ilurun l'ésullnl rI'lIl1
1.l'ililt'lllenl il domicile pnl' l'onu lllin61'nle, m'illfll'Illl'I'
qu'illwail {'Iô 1 rompé SUI' ln nnlul'I' de J'cau qu'cm lui
l!yail \"cnrlue, el. quI' seule cplle rio la Source Mallat
lui [n'ail donn{'UI1 hon r(·sllll.a!.
POUl' melll'e e[1 p;ol'c1e lepuhlic cOIIII'e la subsliluli(}11
po,",sible d'une SOUI'('C pour U ne élU Ll'e, je public ci,col1ll'p
un lile-si1llil,' de l'{'liC]uelle rl cie la capsule qllO doi!.
!l0l'Irl' Ioule lJoulcillp d'cau ()P la Source Mallat.
L'('<l11 cie ln Source Mallat no pl'oeluil jnlTlais clt)
dl'pù !. On peul. l'eloUI'JIl'I', et j'engago il 1'('[oul'ne l' Irs
bouleilles en Lous sens: jamais ln limpidilr cil' l'l'illl
Ilallll'cllc n'rsi Il'o ublée ]1111' un dépôL mill.'neux.
I~xip;rl'
l'éliquellp cl ln cDpsule ('i-conll'e ; s'asslIl'PI'
cie la limpidil(\ de l'rall rl1 1'('l.oumunt. plusirlll's fois lit
houl.Pille Slll' ellp-I11["l1lp,
Lrs bouteilles "ides, modèle Vichy (1'1'1'1'" ll11il"', 1/011
hlli/f'1ISf'S "1 /{/('ilf'llI(,lll [(ll'{/ô/(!s ), sonll'cpl'isesù 8 l'1'I1IH'S
II' ('elll, l'rnrlurs l'I'nllro l'Il gare de Sainl-Yol'I'P.
I...rs COll1pagnies de chemin de ['CI' arrOl'clf'nl Jl'
'/',I/'i/ s/Jfif'Ïrrl l"~ 7JlIIs l,,s,/IIÎl pOUl' toule expédilion dl!
('illCj cnisses cl!' :>0 houlcillrs.
])rn111l1dpl' J'cau de Ja Source Mallat C'l1I'Z IOlls
tcs ph,u'll1acipllS, m,IJ'(,hands d'pHUX l11inéralC's pl dl'oguislrs.
1~\igPI'
SUl' ln ('aps11Je de la houtpilll', ]ps mots Sourco
Mallatde Saint-Yorre, cl sUI'I'('lirlLleltc la yigllcllu
iIlIPI'iJl1('c en tt'Ie de re ch:\pill'l'.
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Cho.,1tplÙ'$ Bo'j~/lJ.ISaint-\"rfY
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" trUC!'
f'Tr\('tl!t' t'ntr
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tt'ttC!' !'Qur'·f'
!'Qur"t' f'!Il('tl!t'
t'ntrt'.. I~ chemin
.... tt't ell'Allit'r:
t'll'Allit'r: 1"'5
I~s
travAilS: de ("aplas;!'t'
("aplas;!'e
• ont "ti
,.ti ...l.'Onduiu
-onduiu p.lr cit'I
cif'1 oun'ft
oun·ft JU!qu'ia,
JU!qu'ia.
• .. nld~.1'I
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1.111 !londtlC't'
!londtlC'f' JUsqu'" tR-m
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L~ ...
est. de 30 litf"
litT" pu minutt'
minute ~
.. la tf:>mperature de 12 degrès..
.'." r.1I,.
r.llf" fen(enne
ft'n(enne :
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du 10
l' A f!O.dt'ml~ f!O.drml'" dt! 1It-d~onl"'
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EXTRAIT
M . Boucbardat. lU nom dt' la Com·
M.
miMion des Eaux ~linr.es n~rl.es
lit le rapport
sui\'ant
sui'·ant .
.. x·
- \1 ~AI.J"Toli,·tra!Mnd'x
IS-J"~.
du BuUtlut O/firi,./ d~
!-:.
t-:.
>-
�Fac-Simile de la Capsule recouvrant le goulot
de la bouteille d'cau de la Source Mallat-St- Yorre
Fac-simile des deux oôtés des Pastilles de
Viohy, fabriquées à la Pharmacie MaHat ( ArlmÎnÎ s ll'a l,,'"
ri e la SO\lrce
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t - Y o r
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Vue de la Source Malld de Saint-Yorre
�- 121.PRIX DE TRANSPORT
(sous toules réserves)
de l'cau lIIilll;l'ale, de la gare de Saint - Yon'!'
a1l:1: garr's suivantes:
POIDS DES CAISSES
La caisse de 50 bouLeilles pèse 105 kilogs.
30 bou Leilles prse O.Jr-;
20 bou leillrs pèse /15
VOLUME DES CAISSES
Volume de la caisse de 50 bouL.182 déciIll. cubes
de 30 hou!.. 120
de 20 boul. 00
PRIX
NOMS nE S VILLES ET DF; PARTEMF.NTS
Agon ( Lol,-OI,-O;II'OIl no) ........
Alb i ('l'it"1l3' .................
AIonQorl ( l'Ile ) ..............
A III iCilS (Som III 0 ) •••••••.•••••
Angel's (Mainr-oL-Loire ) ......
Angoulf>rn e (Chal' nLe ) ........
Annecy (Haule-Savoie) .......
Arrns ( Pas-dc-CaIlliH) .........
Aueh (Orl's) .................
Au l'illae (Can Lai )..............
Auxel'I'c ~ YOl1C
) .............
Avignon Vllllf'luso)...........
Bal'-Je-Dur (Mense)..........
Beauvais (Ois ) ..............
Bell'ol'I, (rJ'cr'l'iLoi"e de BeIrod)..
Bosllnçon (Douhs) ............
Blois (Lnil'-et-Chrl'). .........
130I'(/r;lll:\ (Gil'OIHIc ) ..........
BOlll'g (Ain ) .................
BouIW's (Chcl·) ..............
Cac Il (Cal Vite! OH ) ••••••••••••••
PRIX
de
de tran sport
transport pour 5 oaissc ..
de la cai.so de
do 5ù bout.
50 bouteilles (tarif "péci~l
)
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Cahol's (Lot ) ............... .
Carcassonne (Aude ) ......... .
Celle (IIéraulL) .............. .
Châlons-sur-Mu.rne (Marne ) .. .
Chambél'Y (Savoie) .. : ....... .
Chal'Lres (Eure-et-LOIr) ...... .
CMLeauroux (Indre) ......... .
Chaumont (IIo.ute-Mul'ne) .... .
qef'monL-ll'erru.nd (Puy-dc-D.).
D~f?ne
(Basses-.Alpes) ........ .
D1.Jon (Côte-D or') ........... .
Dragui~n
( Var
) ............ .
r~pinal
(Vosges ) ............. .
Ev!'eux (Eure).............. .
FOIX (Al'Iègr ) ............... .
Gap (tlnutes-Alpes).......... .
UI'UY (TJllule-Saône ) ......... .
Grenohle (Isère) ............ .
Guérel. (CI'cuse)............. .
Lnon (Aisnc)................ .
La Rochelle (Charente-Lnrpr. )..
La Roche-sUI '-Yon (Vcndée) ..
Laval ( Ma~en
) ............ .
Le lIavre Seine-lnl'éf'ieur) ... .
Le Mans Sarthe) ........... .
Le Puy (I1 ail Lo-Loil'e)........ .
Lillc (Nord )................. .
Limoges (llautr-Vienn e) ..... .
1...011s-1 -Salilniol· (.Jurn)....... .
Lyon (Rhôllc ) ............... .
MAcon ( SfLOne-rt-Loirc ) ...... .
Mal'seille (Bouehcs-c!u-RhôllC ) .
Melull (Selne-el.-Marne ) ...... .
Mende (Lozèl'c) ............. .
Mézièrcs (AL'donnes) ........ .
Monl.-r1o-Mol'san (Landos) ... .
MOlltauban ('l'Ill'n -ct-Gnronnc ).
MonLpcllie [' (U('r'ttLlU) ........ .
Moultns (Alliol·)............. .
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7'lnl1rj" (Me\1l'lhe-el-Mozellc ) ...
Nanles (Loil'e- I nf'él'icul'c ) . .. . ..
evcl's ( iiwl·p ) . ..... ... .. .. .
Niee (.\ lpcs-:ll aJ'ilimcs ) .... ...
Nimes ((fal·rI ) .. . ...... . . . .. ..
Niol'l ( D eux-Si·Hcs ) . . . .... . ..
Odéam; , Loil·p l ) .. . . ... .. . ....
Paris ~'-;cinr
) . .. . . . .. . . .. . . ..
Pau (1 asscs- P yJ'ôl1r\es ) .. . ....
Pél'iRurux ( DUI·r1ognc ) ... . . ...
Pr l'llignflll ~ P:''I'(·n6es-OI·irnl. ) .
PoiLirl's Virllllp ) . ... ..... . . . .
PI'i\ïIS (.\ I·dl·r·he ) ..... . . . .. , ..
jJuimpC'l' Finisl l'I·p) . . . . .... . ..
Itennes ( Ilir- el - Vilain!' ) .. . . . ..
Il.odez (.\ vrYI·on ) . . . .. . .. . ....
Il.0Upll (Spi I1P- 1nl'rl'ieu I·r) . . . ..•
Sainl-lll'il'11f' j Côlc s-dll -Nol·d ) .
~t ~:IHl!
l : .hll',I(CI1.gal'e O yonnn\
!-l;III1I- I.,tl pn IIP LOII·!' ) ... ... . .•
Snilll 1Al (.\'1aIl!'1W ) .. .. .......
Tal'llPs 1. ll alilps- PYI·(·IIr'·ps) . . ...
' l'Oll loll SP 1fl nulc-( j;II'OrllH' 1 •• • •
' l'Olll''; ( 1Ildl'p- pl - Loil'p ) .. .....
TI'o y" s 1.\ lIbr. ) . . ... . ..... ....
Tlil!t' ! CrlJ'l'('zp) . ........ ....
\ ' n!t'lIet' ( 1)1 ·rlIl1P ) .... . . ... . ..
\'annp s ( \J rll'hihan ) . . . .. .. ...
\'l'I'sail!t''i (S,·iIlP - pl - Oi st' ) .... .
\ ' psulii ~ III f' S;II)IIP )..... .....
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Descl'ipLion cles SOUl'ces de Vichy
Soul'ce de la Gl'unde-Grille '
PuiLs Cuné cl Puils Chomel ,
Houl'ce de l'lI ô[)ital. , .. ,
:-Jou l'CC Lucas. , , . , , . , .
:-Jou l'CC Mesdames. , , . , ,
~ol'ce
du Pnl'c. , . , . , , ..
Source inlrL'01itLellle de Vesse, , . ,
Sourcc Lal'cI y. , . . . , . , . . , ..
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Sources Mallat deSaint·Yorre.
SOlll'ces (les C('lrsli os, , , . . . . , .
:-JOLlI'('l'S cl ' IlauC'i\(~
. , . , . , . , , , .
Composilioll des Eaux de Vichy .. , . ,
Maladies ll'ibulail'es des Eaux de Vichy,
l\1l'('diollS de l'estomne cL de ri Illrsl ill
Du l'oie . , , , , , . . . • • . . . • .
DiabÎ'lc suel'ô . . . . . . . . . . . . .
GOliUr . . . . . , . . . . . . . . . . .
A l'l'cel iOlls dcs voics ul'iJlai l'CS, gl':typll.,
Rhumatislflp . . . . . . . . . . . . . . .
Ohésilô . . . . . . . . . . . . . . . . .
A ppl ical ions 1h('I'llj)('tlliqucs ries SOlll'eCS !le Virhy
Du Vichy chez soi. . . . . . . . . . . . . . .
Des bains pl dl' J'hydl'olPL'apir :'t Vichy . . . . .
.\llulysr drs 1I1'inos . . . . . . . . . . . . . . . .
Consicl61'alion SUI' la pl'OVCllllllce dos ~UI'(CS
l'l'oides du hassin de Vichy . . . . . . . .
nos j)l'oduits de Vichy (sels et. pastilles) ..
rrableHu des médeeins ('onsllllanLs il Vichy.
Pluu'maeirns . . . . .
Ha~lJs
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CIllI'ul'gicns dentistes,
Massage . . . . . . .
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SOURCES MALLAT
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J: X,TR.\ . '1' ,hl {j ,/lie! Il ù//h"-l de i' A Nfldllt ie Il ~ J,érl':f
(::léallce Llu 10 mal'S 18t!5)
M, BOUCIIAHDr\T, [lU nom cie la Commission des Eaux
MilJ,\ne~
lit le ral'0t~1i\"n:
« 1\1. l\l .\LLil' sollielte l'aulol'isation d'cxploit(,l' uue ROUl'l'(·
.; d'ean 1uin(?t-ale. SUIIS le uum de SOUTce MA.LLAT , au
» lien dit Le L'iul/nl) r!,.s Blililets, il. Sai nt YOITc.
» Cette SOIl I' CC é mel'gé entrA le chl:llnin de 1\'1' üt l'Allier:
" les tI'8 V>\ Il X de Cilptflge out été conduits l'al' ciel ouvert.
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C'est la meilleure mm'cM de tontes les Eaux du bassin
de Vichy
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Title
A name given to the resource
Le Thermalisme
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Description
An account of the resource
<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
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A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
Dublin Core
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Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Vichy
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Mallat, Antonin (1857-1928)
Title
A name given to the resource
Guide médical des malades en traitement aux eaux de Vichy...
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Edouard Girerd
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
[1889]
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque Valery Larbaud (Vichy) S.H. V10 910.2 VIC
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Subject
The topic of the resource
Crénothérapie -- France -- Vichy (Allier) -- 19e siècle
Vichy (Allier) -- 19e siècle -- Guides
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
128 p.
application/pdf
Description
An account of the resource
2ème édition
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
fre
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine public
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
BCU_Guide_Medical_des_malades_115149
Relation
A related resource
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Crénothérapie -- France -- Vichy (Allier) -- 19e siècle
Vichy (Allier) -- 19e siècle -- Guides