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https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/42/78389/BUCA_Fotografie_di_fantasmi.pdf
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��FOTOGRAFIE DI FANTASMI
�DOl'l'OR ENRICO IlI'fODA
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DOTT. ENRICO IMODA
FOIOGRllFIE DI FllBTllS)YII
Hipothesis non fingo.
BACONE.
Contributo sperimentale alla constatazione dei fenomeni
medianici con prefazione deI Dolt. Prof. CARLO RICHET
e oumerose fotografie stampate dalle negalive originali
'.rORINO
FRATELLI BOCCA, EDITORI
Librai dl S. M. il Re d'Italia
.ec-l,,\
ROMA
MILANO
Oorso Vitt. Eman., 21
001'10 Umberto I, 216-17
FIRENZE
Via Û<!rretant, 8
DtpOlîl. U"''''. ,,,, la SîciIia: O. FIORENZA, Palermo
Depolîto per:Napoli e Provlnc!a: SOOIETA OOMMEItOIALE LIDRARlA, PaltNrW.
ITALlAN BOOK COMPANY, New-York.
1912
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III Il IIIî[ŒfIWüi 1111111
0512040752
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(F. LUMAOID 8000.) ,.
�PROPRIETÀ LETTERARIA
(88) Btabllimentu Tipografico Dott. GUroo Mœ!O -
Torino, vi .. Riberi, 6.
�PRESENT AZIONE
Il dottore Enrico Imoda, rapito da un morbo che non si vince,
non potè terminare 0 cogliere il frutto dei suoi lunghi e profondi
studi sui fenomeni metapsichici, ai quali aveva dedicate tutte le
sue energie.
La sua morte fu una grave perdita per la sua famiglia e per i
suoi amici, ma anche grande per la scienza, essendo in lui il carattere di persona che avrebbe potuto far fare un gran passo a questi
studi cosi difficili.
Era sua intenzione di pubblicare il risultato dei suoi studi trattando prima unicamente delle fotografie dei fantasmi .
l suoi compagni nelle esperienze credettero loro dovere di far
si che le sue note non andassero perdute e ne curarono la pubblicazione, tali e quali vennero lasciate dal compianto loro amico.
. Questo valga a spiegare la forma un po' sconnessa deI testo
deI presente libro e la forma schematica di buona parte di esso.
Dopo parecchie prove per riprodurre le fotografie ottenute, trovando che nessuno dei metodi fotomeccanici attualmente in uso
poteva riprodurle con suffi ci ente esattezza nei dettagli, si pubblicano senz'altro fotografie tirate su carta al bromuro d'argento
dalle lastre negative originali ottenute nelle sedute.
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Il lavoro di tiratura di un cosi gran numero di fotografie potè
essere fatto da! sig. G. Simoni con l'apparecchio Taki-Brom di sua
invenzione.
L'importanza che l'illustrazione ha nel presente libro e il val ore
della sua documentazione giustificano le cure ad essa apportate.
Torino, m arzo J9 IJ.
�PRÉFACE
Voici un livre qui ne contient ni théories ni hypothèses. Rare
mérite en un pareil sujet encombré de dissertations puériles et
de logomachies vaines.
L'auteur de cet ouvrage n'a pas eu l'extraordinaire prétention,
trop commune, de prétendre résoudre une des énigmes de l'univers.
Il a dit sobrement (mais complètement) ce qu'il a vu; et il a exposé
sa méthode d'expérimentation. Rien de plus.
Rien que des faits et des expériences. Mais c'est beaucoup quand
il s'agit de faits aussi étranges et d 'expériences aussi invraisemblables.
Hélas! notre ami E. Imoda n'aura pas eu la joie de voir son
ouvrage. L'impitoyable mort a fait disparaître avant l'heure ce
savant loyal et enthou~iaste, qui mettait à ses recherches autant
de rigueur que d'ardeur, et qui nous laisse un grand exemple de
patience.
Non seulement de patience; mais encore de courage. Imoda
avait le courage professionnel du savant: c'est de dire ce qu'il croyait
être le vrai, au risque de se faire taxer d'imbécillité et de folie .
Laissons cela, puisqu'un moment viendra, qui est très proche,
où ces choses, aujourd'hui paradoxales, deviendront presque banales. C'est le sort des grandes découvertes: car notre infirmité
intellectuelle ne nous permet pas d'accepter l'évolution rapide de
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la science. Certes nous disons volontiers que la science progresse:
mais c'est sans y croire, et du bout des lèvres, comme une leçon
apprise par cœur et en théorie seulement. Quand on nous présente
un exemple concret, quand on nous met en face d'une vérité nouvelle, alors nous reculons d'horreur.
Mais il ne faut pas avoir ces timidités ridicules: il ne faut pas
reculer d'horreur devant les faits, si surprenants qu'ils nous paraissent, si invraisemblables que soient leurs manifestations.
Les faits sont des maîtres auxquels il faut obéir, et notre chétive intelligence ne doit pas dire à l'Inconnu, qui est infiniment
grand: « Tu resteras toujours l'Inconnu!
)J .
Il s'agit dans ce livre d'une science bien l11connue encore:
de la science métapsychique, et d'un de ses chapitres les plus
curieux peut être et les plus extraordinaires: la photographie des
fantômes.
Je n'en ferai pas l'historique: je ne parlerai ni des expériences
de mon illustre ami Crookes, ni de celles d'Aksakoff, ni de celles
de Lombroso, Bottazzi et Morselli avec Eusapia Paladino, ni de
celles que j'ai faites à Alger (1): ici il ne sera question que des
photographies que nous présente E. Imoda.
Quoique les phénomènes de télékinésie présentés dès le début
des séances par Linda Gazzera fussent intenses, l'expérimentateur
n'a pas voulu développer son médium dans cette voie. Il s'est proposé un objet bien précis dont il n' a pas voulu s'écarter: la photographie des forces dégagées par le médium.
Nous appelons ces forces, lorsqu'elles revêtent des {ormes tangibles et photographables, des ectoplasmes. C'est un mot que jadis
(1) De nombreux documents Yienllent d'être publiés dans un excellent livre,
sobre et complet, riche d'érudition: Les apparitions matérialisées, par G. DELANNE,
2 vol. 8 0 , Paris 1911.
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II-
avec Oliver Lodge nous avions coutume d'employer dans nos expériences avec Eusapia Paladino (1).
Aussi bien lmoda s'est il astreint à une discipline sévère, nécessaire à tous ceux qui veulent mener à bien ces études:
1° il a éliminé toute personne étrangère à son cercle;
2° il a expérimenté longtemps et régulièrement;
3° il a mis à profit la bonne volonté et la complaisance de son
médium; mais sans jamais le contrarier et lui imposer des épreuves
et des contrôles qui lui auraient déplu, sans jamais contrevenir
à ses injonctions.
Alors, à force de temps et de patience, par suggestion, par persuasion, par ténacité dans les demandes et persévérance dans un
unique mode de recherches, il a fini par obtenir d'abord quelque
ébauches d'ectoplasmes, puis des images de plus en plus parfaites,
et le progrès a été continuel.
On lira le récit de ces séances: on y verra avec quel soin tous les
points essentiels ont été notés; on y admirera la beauté de3 épreuves
photographiques. Je n'ai pas à les étudier ici en détail: pourtant
qu'il me soit permis d'insister sur la conc1u3ion qu'on peut iiter
de cette belle iconographie.
Deux hypothèses seulement sont possibles: ou elles sont dues à
une fraude, ou elles représentent un phénomène véritable.
Or la fraude est de deux sortes: ce peut être, comme ce fut trop
souvent, une fraude photographique; ce peut être encore une fraude
due à l'introduction (dans le cours de la séance), par le médium
lui-même ou par une personne étrangère, d'images, de mannequins,
de masques dont la plaque photographique a fidèlement reproduit
les formes.
L'hypothèse d'une fraude photographique est absurde: en effet
(1) E ctoplasme: plasma, formation; ecto, en dehors du corps du méc1i UID.
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le plus souvent il y avait trois appareils prenant l'image instantanée du phénomène: quelquefois quatre, dans certains cas cinq.
Il y a eu des stéréoscopies, ce qui exclut déjà toute possibilité
d'un truc phctographique. Imoda a développé lui-même ses plaques:
les assistants sont visibles dans la pose qu'ils avaient au moment
où l'éclair du magnésium a jailli. Bref, il est absolument impossible de supposer que les images représentent autre chose que ce
qu'a illuminé le magnésium au moment de la déflagration.
Il s'en suit que les figures, images, formes, qu'on voit sur les
photographies reproduites dans ce livre, sont l'image exacte des
figures, images, formes qui ont apparu pendant le trentième de
seconde qu'a duré l'éclair de magnésium.
Ainsi une fraude grossière, la fraude photographique, est absolument éliminée: c'est tellement évident qu'il n'y a pas lieu d'insister.
Une autre fraude peut être invoquée (r).
Il se peut que le médium ou quelqu'un des assistants aient apporté quelques objets pouvant être photographiés, et que, profitant
de l'obscurité, le fraudeur ait placé cette image derrière les rideaux,
ou sur les rideaux, ou derrière le sopha, ou contre le mur.
Or le fraudeur ne peut être que le médium lui-même. Ne parlons
pas de la supposition absurde que E. Imoda a fraudé; ou lui, ou
aucun des assistants; car des expériences ont eu lieu, auxquelles
n'assistaient ni E. Imoda, ni Mad. de R., ni M. Demaison .
Il n'y a que Linda Gazzera qui ait tojours été pré3entc à toutes
ces expériences photographiques; donc, s'il y a une fraude, ce ne
peut être que celle du médium: donc la seule fraude possible, c'est
la fraude de Linda.
C'est ce qu'il faut lllaintenant examiner.
(1) Il va de soi que la discussion de la fraude est absolument objective; et qu'elle
doit être librement conduite sans impliquer le moindre doute sur l'honneur de
1,. Gazzera et des antres personnes présentes.
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Elle n'a rien pu cacher dans sa robe et ses vêtements: car
elle était avant chaque séance déshabillée complètement par madame de R. ou une autre des dames présentes; et revêtue alors
d'une robe sans corset, très légère, en étoffe mince, permettant
de voir se de.'ssiner toutes les formes de la jeune fille.
Après la séance elle restait longtunps encore avec les mêmes
vêtements, allait, courait, venait, très agile et très gaie.
Toutes les parties de la pièce où se donnaient les séances étaient
rigoureusemf'nt fouillées: jamais on n'a rien vu de sllspect.
2 0 Même à supposer qu'elle avait caché quelques objets sous
ses vêtements, on ne voit pas comment elle aurait pu prendre
de grandes images, de vastes mannequins en carton, des voiles, des
bustes, des mains, moulées et en variant le procédé à chaque
séance, les coller sur les murs, leur donner l'apparence de formes
vivantes, les entourer habilement de voiles, les attacher aux rideaux,
sans qu'il fût possible, sur les excellentes photographies très détaillées qu'on a obtenues, de surprendre la moindretraced'uneplicature,
d'un défaut d'arrangement, d'une fixation quelconque, d'une défectuosité dans la supercherie. Remarquons que, pour disposer
tous ces objets en une aussi parfaite simulation de vérité, l'obscurité est absolue, et le temps très court. Notons aussi que les mains
de Linda sont tenues tout le temps de la séance par deux des assistants et très bien tenues, car elle ne fait aucun mouvement pour
se soustraire au contrôle, et que presqu'immédiatement, patfois
quelques secondes après, les mains ont été abandonnées, est allumé
le magnésium.
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Est-il possible en quelques secondes, dans l'obscurité, de faire ces
préparatifs compliqués et habiles? Même en essayant, en pleine
lumière, et tout à loisir de donner des images analogues, on n'a que
des résultats très médiocres, et qui ne sauraient tromper personnes.
30 Alors que les mains sont très bien tenues et qu'il n'y a
pas de doute possible sur cette contention exacte, les assistants
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perçoivent le contact de mains vivantes, chaudes, mobiles, humides (1). Donc il y a des ectoplasmes. Ainsi il faudrait admettre
- ce qui est bien inepte - que la photographie de ces ectoplasmes
est frauduleuse, alors que la production de ces ectoplasmes ne
l'est pas.
4 0 Dans certaines séances il y a eu des ectoplasmes qui ont
pu être PhotograPhiés alors que les mains étaient contrôlées sans
aucune interruption par les assistants et que sur l'image photographique on voit les mains bien tenues et l'ectoplasme photographié.
50 L'hypothèse d'une fraude astucieuse longuement et ténacement poursuivie, en l'absence de tout complice, sans aucun
profit, par Linda Gazzera est une invraisemblance psychologique
extrême pour tous ceux qui connaissent son caractère léger, insouciant, frivole, ses allures évaporées et enfantines, sa franchise,
sâ gaité, sa simplicité.
Autrement dit, en résumé, il y n'a aucune preuve pour la fraude:
toutes les preuves sont contre la fraude.
Toutefois il faut être prudent. Nous sommes en face de phénomènes tellement inhabituels qu'on a le droit, le devoir même, d'être
plus rigoureux que s'il s'agissait de phénomènes vulgaires.
Avons-nous ici la démonstration irréfutable qu'il y a des formes
ectoplasmiques que la plaque photographique peut enregistrer?
Pour ma part je le crois: mais cette croyance ne va pas jusqu'à
la présenter comme une solution définitive. C'est un mot terrible
que ce mot de définitif; et j 'hé6ite touj ours à le prononcer. ~es conditions, si parfaites qu'elles soient, meilleures assurément que clans la
(1) Les expériences failes avec Eusapia Paladino depuis 15 ans par les plus
grands savants de toute l'Europe ont mis le fait hors de toute contestation pOUf
ce qui concerne Eusapia.
�plupart des expérimentations antérieures, ne sont pas encore sans
quelque défectuosité. Nous allons avoir le courage de les présenter
avec toute leur force, en toute loyauté.
1° Immédiatement avant, et immédiatement après l'éclair du
magnésium, les mains du médium qui est dans l'obscurité sont
libres, et le médium demande aux assistants de parler tous ensemble
à haute voix: ce qui fait grand bruit. Or le médium est libre pendant
ce temps.
2° Le contrôle du déshabillement et du rhabillement de Linda
est-il fait avec la précision et la rigueur nécessaires? Les mains
sont elles toujours dans l'obscurité tenues avec certitude?
3° Quelques unes de ces figures,- le buste de ( Vincenzo», la
tête de l'enfant, le buste de la paysanne - donnent plutôt l'impression d'une figure imaginaire, d'une marionnette, ou d'un tableau,
que de la figure d'un être vivant.
Ces trois objections - et je n'en vois guère d'autres - ne me
paraissent pourtant pas d'une extrême gravité. Elles sont insuffisantes à ébranler ma conviction; en effet:
rO Dans nombre de séances les mains étaient tenues tout le
temps de la séance, avant et après l'éclair du magnésium, de sorte
que l'objection ne se peut appliquer qu'à quelques unes seulement
des gravures. Il serait alors assez ridicule de supposer que quelques
unes de ces photographies sont frauduleuses, et que quelques autres
sont veridiques.
Il est possible que les personnes chargées de déshabiller
Linda et de lui donner des vêtements nouveaux n'aient pas toujours procédé à un examen complet et irréprochable, mais comment
expliquer que des objets aussi grands qu'un mannequin en carton
ou un grand tableau, ou un buste en plâtre, aient pu échapper à
leur investigation, même imparfaite?
Et d'ailleurs, même en admettant que l'exploration des vêtements
n'a pas été parfaite, cela n'explique pas les attouchements par
2°
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lles ectoplasmes vivants. Il y a des cas où les mains étaient tenues
d'une manière parfaite, et où il y a eu des photographies.
3° Le fait que ces ectoplasmes ne sont pas des figures vivantes
n'est pas du tout une objection: car rien ne nous interdit d'admettre que l'ectoplasme sera une image et non un être vivant.
Assurément la matérialisation d'un buste en plâtre ou d'une image
lithographique n 'est pas chose en soi plus absurde que celle d'une
tête humaine avec du sang, des . mouvements et des pensées.
On voit qu'en dernière analyse les objections qu'on peut faire
à la réalité de ces phénomènes ne· sont pas bien puissantes. Mais,
je le répète, il faut être prudent. Jamais un savant ne peut affirmer
qu'il est infaillible. Il peut seulement demander ceci qu'on lui
montre où est son erreur.
A propos des expériences d'Alger, après que j'ai eu donné des photographies analogues, on m'a adressé des objections tellement enfantines, sans daigner s'occuper des objections que j'avais présentées moi-même dans toute leur force, qu'il m'a paru superflu de
répondre; si bien que je fus forcé, par la stupidité même des contradictions, qu'on m'opposait, d'admettre que je ne m'étais pas
trompé en dépit des objections assez fortes que j'avais faites moimême et que je persiste à croire assez fortes. Jeserai porté à croire
qu'il en sera de même aujourd'hui. On ne pourra pas trouver
d 'autres objections que les nôtres - assez puissantes d' ailleurs et on en inventera de ridicules.
Concluons. Cette iconographie constitue un document de valeur
considérable.
Assurément elle ne permettrait pas, à elle toute seule, sans la
lecture du texte, sans la connaissance des expériences de Crookes,
d'Aksakoff, de la villa Carmen, d'affirmer définitivement et irrévocablement que des fantômes apparaissent et qu'on peut les
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photographier: mais elle donne une extrême probabilité à cet
étrange phénomène: en tout cas elle permet d'entrevoir tout un
monde de faits nouveaux.
Quelle sera l'explication dernière? Quelle théorie pourra-t-on
édifier? Je l'ignore, et me résigne à l'ignorer. Les éléments nous
manquent pour la construire: la patience et le génie de l'homme y
parviendront sans doute.
Après tout, si dans ce domaine l'on considère tout ce qui a été
fait en cinquante ans - qu'est-ce que cinquante ans dans la vie
de l'humanité? - depuis les célèbres expériences de Crookes, on
est pénétré à la fois d'admiration et d'espérance.
CHARLES RICHET.
2. -
IIIODA, F·olo(Jra/lc dl f antaomi.
��AI LETTORI
Il lavoro che presento al pubblico, dopo lunga esitazione ed a
malincuore, è il risultato sperimentale di una Iunga e laboriosa
serie di sedute mec1ianiche, continuate regolarmel1te per un periodo
di oltre clue anni, collo scopo preciso ed esdusivo di accertare
colla fotografia la obbiettività reale dei fantasl1Ii.
Ben sapevo che tale scopo era conseguibile: perchè il chimico
inglese Sir William Crookes già 10 aveva ottenuto trentasei anni
or sono.
B hensi vero che facili critici hanno poi posto in dnbbio l'auten··
ticità di tali risultati: ma io ho sempre pensato in proposito che
nel campo positivo della osservazione e dell' esperimento, l'affermazione precisa, categorica, esplicita di un solo osservatore onesto
e capace non possa venir menomata dalla denegazione di tutta
una schiera per quanto rispettabile e numerosa di persone che
contestano un fatto od un esperimento di cui non furono testimoni.
Per tale ragione adunque, qualora anche avessi ignorato gli analoghi risultati di esperimenti di altri osservatori non me no capaci
e non me no degni di feele, io crèdetti che la fotografia dei fantasmi,
per quanto difficile, non fosse impossibile conseguire e volli ad ogni
costo conseguirla.
La mia buona sorte mi aveva finalmente, dopo parecchi anni
di ricerche infruttuose, dato llelle mani una media eccezionalmente
potente nella materializzazione; e, fortuna ancor più eccezionale,
al primissimo esordire della sua mediullità.
Proposi pertanto di indirizzare gli esperimenti secondo 10 scopo
preflsso: cogliere colla fotografia istantanea ::\1 lampo deI magnesio
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le lahili e fl1gaci stereosi dei \Tolti e delle mani che alla piena oscurità in cui la seduta si svolgeva, producevano i toccamenti, le
carezze, gli scherzi, il trasporto di vari oggetti, il suono di strumenti ml1sicali, la scrittura diretta e tutti gli altri fenomeni costituenti il ben noto quadro della medianità ad effetti fisici, quali la
mia media con intensità eguale a ql1ella della nota Eusapia Paladino spiccatamente presentava.
E decisi meco stesso di dedicare, ove occorressero, tre interi anni
al conseguimento di quest'unico fenomeno e di non desistere e
dichiararmi vinto se non allo spirare di ql1esto terminc.
Il risultato positivo finale corona la non lieve fatica, ma esso
non fu nè facile nè breve a conseguirsi: le fotografie che qui presento sono il frutto di oltre due anni di pazienti prove ed esperimenti per centinaia di sedute, tenute colla massima regolarità in
ragione di tre per settimana, collo stesso circolo di studiosi. Invano
durante moIti mesi collocai le maccrune ed attesi il fenomeno. Al
lampo de1 magnesio esegl1ito al segnale dato dalla media non altro
si rifletteva sulla lastra che l'immagine delle nostre persone. Eppure a me ed ai miei compagni di studio pareva impossibile che
le stereosi medianiche, mani e volti sopratutto, che alla oscurità
completa in cui la seduta si svolgeva avevano dato COS! irrefragabile prova della loro realtà obbiettiva e tangibile da sgombrare
dalla mente di ognuno di noi qualsiasi dubbio sulla loro vera esistenza, anche sc coll'occhio non le potevamo percepire, non si
potessero fotografare a Iuce riflessa siccomc corpi vivi, veri e reali.
E allor che domandavo aUe entità che si manifestavano (astrazion
fatta da ogni ipotesi sulla loro natura 0 provenienza) perchè le
fotografie non riuscissero, ottenevo in risposta che la densità della
stereosi, già sufficiente per farsi avvertiia al nostro tatto, a produrre 10 spostamento di oggetti anche pesanii e tutti gli altri fenome ni della medianità ad effetti fisici, era al1cor molto lontana da
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ll-
quella necessaria a riflettere la luce e farsi COll cià avvertita alla
lastra.
Cito questa risposta siccome semplice constatazione di fatto,
per dovere di sincero relatore, senza che per parte mia nè accetti
nè respinga a priori la spiegazione.
Ma finalmente dopo un anno di attesa e di prove incominciai
ad ottenere dei risultati positivi: e sono questi risultati che offro
a11'csame degli studiosi e dei competenti in materia.
Li presento senza alcun commento: non credo in qucsto lavoro
opportuno avanzare e tanto mena discutere de11e ipotesi: qui mi
preme soltanto accertare i fatti. Per questo faccio precedere a ciascuna fotografia la relazione de11a seduta medianica in cui essa
fu conseguita; e premetto le misure generali di contr.ollo osservate
co11a massima di1igenza per premunirmi da ogni possibile errore:
affinchè i lettori possano valutare quale grado di dimostrazione
probativa della realtà delle stereosi medianiche presenti questo
mio lavoro.
Imperocchè sono perfettamente conscio che tutta l'importanza
di esso, tutto il suo valore scientifico, tutte le deduzioni filosofiche
che ne scaturiscono riposino escIusivamente sulla certezza che nel
conseguimento di questi risultati non sia intervenuto un trucco,
un inganno, un rrore, che rendano lontanamente dubbiosa la loro
perfetta autenticità.
Per parte mia non potrei concepire in quaI modo un errore od
un trucco nelle condizioni ecc zionalmente favorevoli in cui mi fu
dato di esperimcntare, c per tanto tempo sarebbe stato possibile,
poichè le facoltà deI mio prezioso soggetto, fin dalloro primo esordire, furono costantemente cUrette e controllate da me: tutti i miei
compagni di studio furono da me scelt.i fra le persone di mia maggior
fiducia: COS! deI pari le località diverse in cui le esperi enze furono
eseguite. Nelle case dove le sedute ebberc: luogo godetti sem pre
della più ampia ecl illimitata libertà di controllo : la sala delle se-
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dute, il gabinetto medianico, gli attrezzi deI medesimo, le macchine
fotografiche, l'apparecchio di accensione deI magnesio furono preparati e disposti da me direttamente 0 sotto mia sorveglianza.
A me riservata la direzione della seduta, la verifica delloeale prima
e dopo la medesima e 10 svo1gimento delle lustre. Solo eredetti per
ragioni di delicatezza verso la media (da me ritel1ute assolutamel1te
indispensabili pel conseguimel1to dei risultati), di non offenderla
assistendo personalmente al cambiarsi dell'abito, prima e dopo
la seduta. Questa sorveglianza affidai sempre alla pac1rona di casa,
la quale goc1eva tutta la mia fiducia.
Tali furono le conc1izioni generaii di controllo nelle quali ottenru
le seguenti fotografie.
10 non p;etendo di essere infallibile, e quindi non affermo di
non essenni ingannato: io affermo solamente che non mi è dato
concepire in quaI modo l'inganno, nelle speciali condizioni in cui
ho avuto opportunità di esperimentare, sarebbe stato effettuabile;
ed esprimo percio la mia persona le convinzione che i fatti e le
fotografic che qui riporto, per quanto incomprensibi1i e strane,
siano fenomel1i gel1uini, veri e reali.
Con tutto cio sono conseio, che malgrado le cautele di cui mi
sono circondato, della minuta diligenza che ho posto per evitare
l'errore e l'ingal1no, della capacità ad osservare che in me voglio
riconoscere per la 1unga pratica nell'esercizio della medicina, la
grande maggioranza deI pubblico presterà alle mie .esperienze la
più perfetta incredulità.
Nè cio mi farà meravigIia: perchè le cose qui riportate sono veramente troppo meravigliose per essere credibili: ma l'equanime lettore mi consenta che io gli ricordi l'ammonimento di Plinio: In
natura nessun fcnomeno è troppo meraviglioso perchè non possa
essere vero.
'l'OrillO, 1 0
marzo
1910.
L'AuTORE.
�SIGNORINA
LINDA GAZZERA
��LA MEDIA
La signorina Linda Gazzera ha ventidue anni: è di statura normale; è regolare e proporzionata di membra. Ha capelli ne ri abbondanti, nerissime e folte le sopracciglia, un po' pallida in viso, ha
l'occhio ampio, scuro, vivo, scrutatore, ma se la si guarda fissamente presenta 10 smarrimento caratteristico delle persone facili
alla ipnosi.
Ed infatti è molto' facilmente ipnotizzabile; sebbene personalmente io non abbia mai fatto su di lei esperimento, mi consta positivamente che da altri fu ripetutamente ipnotizzata.
:Ë di carattere impulsivo, abitualmente allegro; ride volentieri,
ma passa facilmente dall'uno aIl'altro stato di animo; facilmente
si rattrista, facilmente si consola. Ha tendenze infantili; gioca volentieri colla bambola. :Ë molto singolare nelle sue abitudini; ama
dormire il giorno e vegliare la notte, difficilmente va a letto prima
delle due 0 delle tre deI mattino. 'l'alvolta si alza nlle sei, tal'altra
è ancora in letto nlle due dopo mezzo di.
La notte legge, scrive, cuce 0 confeziona i suoi cappelli ed i suoi
vestiti: sc rive novelle e raccontini sentimentali e li manda a giornali popolari sui quali vengono stampati. Ha discreta cultura letteraria; ama studiare le lingue straniere ed ha spiccata tendenza
al disegno.
Non ho eseguito finora su di lei alcun esame somatico, e cio
pensatamente e deliberatamente; non perchè non ritenessi la cosa
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sommamente importante: ma perchè questa ragazza ha (carattere
comune a moIte isteriche) una singolare, istintiva, invincibile
ripugnanza a lasciarsi scoprire e visitare dal medico.
Ora l'esperienza acquistata in moIti anni di studio sui medii
mi insegna che per ottenere i migliori risultati nelle sed ute è necessario un grande tatto.
Il medio è uno strumento, delicatissimo strumento di precisione:
ma uno strumento vivo: occorre quindi maneggiarlo in modo assai
diverso da uno strumento di precisione inanimato. Questo si puo
scomporre, studiare e ricomporre senza che menomamente perd a
le sue proprietà fisiche: un medio 10 si turba anche con una sola
parola, colla presenza di una persona antipatica, con un atto inconsiderato per quanto innocente e perfino talvolta con un pensiero
(potrei citare parecchi fatti ricavati dai miei esperimenti a dimostrazione di quanto qui affermo) ed il risultato sarà un'alterazione
deI suo comportamento nell'esperimento.
Questo che or ora dissi non è una ipotesi, ma un fatto accertato
da altri e da me in ripetute occasioni: e queste avvertenze faranno
bene tener presenti quelli che dopo di me avranno occasione di
studiare questa media. All'infuori di questa istintiva avversione
per l'esame somatico la media Linda Gazzera è remissiva e docilissima: si lascia esaminare il vestito che prima della seduta si
cambia alla presenza della padrona di casa.
Ha grande desiderio di riuscire una buona media: i risultati che
si conseguollo la entusiasmano: alla vista delle fotografie ottenute
batte le mani e salta dalla gioia.
:E docilissima alla persuasione: insofferente invece di ogni freno,
di ogni comando, al quale dimostra spiccato 10 spirito di rivolta.
La sua « trance » ossia il suo sonno mc lianico presenta due prerogative preziosc: la media si addormenta con una straordinaria
facilità e rapidità; raggiunge in pochi minuti la fase di lucido son-
�-
27-
nambulismo medianico, ed alla fine della seduta colla medesima
rapidità ad un semplice e leggero soffio sugli occhi e ad una chiamata per nome a voce bassa, si sveglia repentinamente, riprendendo immantinenti coscienza completa di sè.
Una terza caratteristica della « trance» di questa media è una
fotofobia eccezionale: non sopporta alcuna luce e la stanza da
esperimento non è mai abbastanza buia, sebbene pero nelle prime
sedute per la luce fosse meno rigorosa e talune siano state fatte
a luce discreta.
Durante la « trance » la Linda Gazzera presenta, a seconda delle
sue condizioni fisiologiche e psichiche, un comportamento molto
differente.
Nelle sue migliori condizioni la « trance » è tranquilla: la media
è contenta, allegra senza esagerazione, cortesissima, affabile: la
sua voce è chiara e calma, ammonisce i presenti circa il modo con
cui debbono comportarsi per favorire i fenomeni, le avvertenze
da aversi, ecc.
Ma se nelle ore precedenti alla seduta ella ebbe a bisticciarsi 0
provare collera 0 paura, 0 se presente alla seduta è persona a lei
antipatica, se in una parola nel suo sonno il suo subcosciente è
agitato da alcuna passione; 0 se il suo stomaco è ancora in attività
di digestione, allora il contegno della media e la fisionomia delle
sedute mutano completamente.
In questo caso la forza medianica è ancor più energica fisicamente. Colpi tremendi che sconquassano i mobili sono battuti che
sembrano da un maglio. La media suda, sbuffa, si agita, si dibatte,
si contorce: la personalità medianica muta il suo carattere ed assume una condotta violenta, brutale. Spezza il tavolo e gli oggetti
che questo sopporta. Assistetti in una di tali circostanze alla apertura di un armadio chiuso a chiave in cui per dimenticanza si aveva
lasciata la chiave nella toppa: i battenti furono sollevati dai cardini e buttati con fracasso in mezzo alla camera ed il con tenuto
�-
28-
dell'armadio, costituito da bottigliette piene di Iiquidi chimici,
apparecchi, carte, attrezzi, buttato alla rinfusa dispettosamente
al suolo e frantumato .
Finalmente in altre rare occasioni in cui la media non è in
COIl-
dizioni di esperimento i fenomeni sono poco intensi e tenta liberare una mana dal controllo ed aiutarsi. Rilevo il fatto che ho
constatato ripetutamente nella Eusapia Paladino questa stessa
prerogativa quando le fa difetto la forza medianica. Ora questa
osservazione è molto interessante, perchè dimostra che la personalità medianica adibisce, allo scopo di produrre i suoi singolari
fenomeni, prima le sue strane prerogative e poi, quando que ste
sono insufficienti per deficienza di forza, tenta valersi con un trucco
(deI quale il medio è affatto incosciente) la via più facile e più fisiologica, che sono gli arti deI medio stesso.
Le sedute cattive, in cui la media è agitata e non in buone condizioni per le ragioni sopradette, terminano per 10 più con una crisi
isterica della media, a tipo convulsivo e qualche volta catalettico
di pochi minuti.
Importante ancora ad osservarsi è il fatto che moIte volte i fenomeni di telecinesia e di stereosi (movimenti a distanza e materializzazione di arti con toccamenti dei presenti) avvengono appena
spento il lume, essendo la media ancora perfettamente sveglia 0
per 10 meno in uno stadio di preipnosi coscientc e memore. Questo
fa pensare che la « trance » deI medio nei fenomeni medianici è una
condizionc concomitante ma non assolutamente l1ecessaria e che
non sarebbe a surdo pensare di avere un medio sveglio dural1te
tutta la 5 dut a (deI resto è riferito che la D'Esperance ed altri
avessero questa prerogativa).
Forse l' abolizione della coscienza nel medio è provocata dal grave
dispendio di energia nervosa, che ha luogo sotto forma di azione
medianica, a quella guisa che un grave esaurimento nervoso da
quaisiasi causa cagionato provoca pure l'abolizione della coscienza.
�-
29-
Accenno al problema senza fermarmi, esorbitando questo argomento dal preciso compito che qui mi propongo: che è soltanto
la constatazione della realtà della fotografia dei fantasmi.
L'attività medianica di questo soggetto non è costantemente
uguale durante tUtte le epoche dell'anno. Si verifica invece l'alternarsi di un periodo di spiccata attività ad un periodo di inattività quasi completa. Questi periodi hanno la dura ta di otto a
dieci settimane circa.
A mo' d'esempio avemmo un forte periodo di attività nel mese
di maggio e giugno 1908, cui successe un periodo di inattività nei
mesi di luglio e agosto: ripresero intensi i fenomeni in settembre,
ottobre e novembre e si ridussero quasi a nulla durante il mese di
dicembre.
Nuovamente si ridestà la medianità in gennaio, si affievoli in
febbraio, si spense quasi completamente in marzo e risorse nuovamente intensissima in aprile.
Durante il periodo di minore attività la media ingrassa ed aumenta di peso: diminuisce invece durante i periodi di attività maggiore. Questa diversa attività è pure in costante rapporto colle
epoche mensili: minima durante il periodo, si va progressivamente
acc~ntuando durante il tempo successivo fino a raggiungere l'intensità massima in quello che immediatamellte precede la nuova
epoca.
La principale personalità medianica che presiede aIle sedute
della media Linda Gazzera dice di chiamarsi Vincenzo, di essere
stato un ufficiale di cavalleria e morto da parecchi anni. Non ha
voluto in principio specificare nè date, nè luoghi, e noi che avevamo
rivolto il nostro scopo a conseguire la fotografia non abbiamo insistito sulle domande in proposito. Più tardi diede di sè alcune notizie,
che i lettori trovcranno disseminate nella relazione delle sedute.
Il carattere di questa personalità si è profondamente modificato
durante i duc anni di esperimento che abbiamo fatto. Grossolano,
�-
3° -
in princlplo, triviale, dedito al turpiloquio, si è nel progressa del
tempo al quanta ingentilito nei madi e nella locuzione.
Il carattere fondamentale che ha conservato è un'autonomia
assoluta. Nelle sedute noi conseguiamo soltanto cio che a lui piace
si consegua: non soffre nè imposizioni di comando, nè pressioni
per preghiera: nei primi tempi avendo io cercato di ribellarmi e
tentato di costringerlo ai miei voleri, ebbi sempre a pentirmi della
mia condotta.
A titolo di esempio, avendo unD di noi una sera proposto di continuare la seduta dopo che « Vincenzo» aveva ordinato di svegliare
la media, que st a gli sputo in piena faccia.
Per oltre dieci sedute « Vincenzo» pretendeva che noi introducessimo nel nostro circolo un altro medio, perchè affermava di
averne bisogno. Noi tentammo distoglierlo, perchè un nuovo medio
non era facile trovarsi e speravamo che la nostra cocciutaggine
avrebbe vinta la sua: non ci fu verso. Appena entrata la media
in trancc « Vincenzo)) domandava: « E il secondo medio? )) Noi si
rispondeva: « Non l'abbiamo ancora trovato ». Replicava « Vincenzo»: « Ed io non faccio seduta». Nè per preghiera, nè per suggestione diretta od indiretta sulla media mi riusci distoglierlo dal
suo proposito.
Fu giocoforza trovare un altro medio. Cosi deI pari dovette cedere
la volontà nostra di fare le sedute in luce. Ripetutamente in principio lasciavamo acceso un tenue lumicino: non desistevano di
battere ripetutamente i cinque colpi convenzionali: ordine perentorio di spegnere la luce.
Ed anche ora, sebbene il carattcre di « Vincenzo» si sia profondamente ingentilito, conserva la ~lIa completa autonomia di direzione. Non vuole, contrariamente al nostro desiderio, che mettiamo nel gabinetto la sedia a sdraio se non quando egli la richiede
per la fotografia: e questo non concede affatto a nostra domanda,
ma quando egli 10 credc opportuno.
�-
31-
Una seconda personalità si presenta aIle nostre sedute, la quale
ha una fisonomia fisico-psichica molto differente di « Vincenzo».
Dice di chiamarsi « Carlotta )) e di essere stata l'anlica di « Vincenzo)), dal quale ebbe una bella bambina 1110rta a quattro an ni
e mezzo.
« Carlotta Il pure tac que ogni notizia di sè: solo promIse che
avrebbe di sè date le richieste informazioni quando prenderà cougedo da noi. « Carlotta Il è affabile, cortese, delicata di 1110di e di
espressioni. l contatti delle sue mani sono caratteristici, perchè le
sue dit a sono affusolate e le unghie acute e taglienti, mentre la
mano di « Vincenzo)) ricorda quella di John della Paladino. Ma la
fisionomia psichica di « Vincenzo Il è molto differente da quella di
John (1).
Sarebbe interessante Wl0 studio completo sulla psicologia delle
personaIità medianiche della nostra media Linda Gazzera: m a cio
troppo esorbiterebbe dai preciso scopo deI presente lavoro. Per
questo ci pare bastino questi pochiaccenni.
(1) Qui mi p are opportuno far rilevare ai letlori, cui siano ben noti i fenomeni
dell'ipnotismo indotto 0 magneto-ipnotismo, quanto profondamente si differenzii
la personalità medianica di "Vincen zo» dalle co muni personalità ipno tiche quali
con tutta facilità si possono provocare nei soggetti ipnotizzati.
Mentre le co muni personalità ipnoticl1e hanno per qualità caratteristica una
estrema suggestionabilità di guisa che l'ipnotizzatore a sua piacimento le evochi,
le trasformi e le dissolva, la personalità medianica di " Vincenzo» rimanc immodificata, autonoma al pari di una vera personali tà primaria di persona sanissima e
refra ttaria al più allo grado alla suggestione.
Questo carattere fondamentale che la personalità di «Vincenzo» ha COl11une
col John della Paladino, colla Katy King della F lorence Cook debbono gli psicologi prendere in a ttenla considerazione per giudicare se le personalità ipnotiche
e le personalità m edianiche siano fOlldamental111ente Ulla II1edesillla cosa, come
affermano il J anet cd il Flournoy e come pure ritiene Morselli, oppure qualche cosa
di ben diverso, sic come S0110 d'av viso Visani-Scozzi e Lombroso: sebbene possano
le une e le altre avere in COlllUlle q ualche carattere od allalogia chc le assollligli.
�/
,
"
.
�1
c
(SALA DELLE SEDUTE).
B, Balcone C, Credenza G, GabineUo l, Porta d'ingresso
L, Mensola per Z'apparecchio deI lampo al magnesio - M, Macchine
fotografiche P, Poltrona in vimini s, sedie S, Stula T, T avala mediam"co - t t t t, tubo di gomma con pera pnemnaticrt (Pey
l'accensione deI magnesio) .
3. -
DrOD~, FOkJ(Jrafle cil {antcumi.
�/
�LA CASA, LA SALA E LA TECNICA
DEGLI ESPERIMENTI
La maggior parte delle nostre sedute si tennero in casa della
l\farchesa di R. in una stanza rettangolare, lunga sei metri e larga
quattro, della quale per chiarezza diamo qui una pianta schematica.
Il gabinetto medianico è costituito dall'angolo diedro di due
pareti contigue. Nel gabinetto non si aprono porte nè armadi:
le pareti sono nude.
In alto tra i due muri è tes a una traversin a in legno dalla quale
discendono due tende nere che formano l'entrata al gabinetto
e la limitazione di questo dalla restante camera. In alto il gabinetto è chiuso da una tenda triangolare nera. Nel gabinetto collochiamo uno sgabello in cui mettiamo giocattoli, carta, matite,
fiori, ecc., perchè « Vincenzo» ritiene gli esercizi con essi atti ad
aumentare la coesione, la consistenza e la densità delle stereosi.
N elle sere in cui si ottengono le più belle materializzazioni
« Vincenzo» durante la seduta fa tog1iere 10 sgabello da1 gabinetto e collocare una po1trona a sd~aio in vimini, affinchè la media
vi si possa comodamente adagiare.
�Le sedute sono preparate e decorrono nel seguente modo:
Mezz' ora circa prima della seduta il direttore di questa entra
nella stanza a cio destinata e coll'aiuto dei suoi compagni dispone
ogni cosa in ordine.
Colloca nel gabinetto medianico 10 sgabello su cui si dispongono
soliti attrezzi.
Davanti al gabinetto e nel modo schem aticamente segnato nella
qui unita figura, colloca. la sedia per la media, il tavolino mediani co ed attorno a q\1esto le sedie per gli assistenti. A conveniente
distanza dal tavolino medianico dispone una pesante tavola su
cui vengono collocat e le macchine fotograficl1e: nelle prime sedute se ne collocava una sola : in seg uito il numero successivo fu
portato lino a sei.
Su di una mensola applicata alla parete si colloca l' apparecchi o
di accensione al magnesio: vengono impiegati dieci grammi di
magnesio per ogni lampo, un lungo tubo di gomma che termina
a pera pneumatica parte dall' apparecchio, de corre lungo la parete
e va a portata di mana deI direttore della seduta.
Disposte COS! le ose, si fa entrare nella sala la media che siede
al suo posto voltando le spalle al gabinetto ed attorno al tavolo
prendono posto gli esperimentatori, occupando quasi sem pre Clascuno il medesimo posto.
Immediatamente prima della seduta la media, alla presenza
della padrona di casa, si è cambiata il vestito.
Il controllo della media è perloppiù affidato al direttore della
seduta che siede alla sua destra ed alla Marchesa di R. che siede
alla sinistra.
l presenti formano colle mani la catena: fl10ri di essa res t a
t~no di noi il quale spegll e il gas ed alla luce t enue di Ulla lampada
rossa da fotografia apre i châssis e gli obbiettivi clelle macchine
fotografiche, poi spegne la lampa la rossa ecl entra anch'esso in
catcna.
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�• •."'"
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39-
Mentre i presenti chiacchierano, la media incomincia a respirare
più profondamente ed il suo respiro si fa più frequente: dopo tre
o quattro minuti primi ed alle volte in me no tempo ancora ella è
addormentata ed allora il StlO respiro si fa più lento e più superficiale.
Ho provato più volte a ricercare colle dita il polso della media
per rilevare le modificazioni di esso: ma non sono riuscito a fare
questa apparentemente facile constatazione: e ciô perchè ogni
Mauca il verbale della sedlll a . - (Da uegaliva 8 X 8).
volta il mio atto e la mia intenzione erano immediatamente avver titi dalla media che si agitava e mi invitava a desistere, dicendo
che cio le dava noia.
Appena entrata nella trance, e qualche volta ancora nel periodo
di perfetta veglia od almeno di preipnosi cosciente e memore,
incominciano ad agitarsi gli oggetti collocati nel gabinetto, e talvolta delle mani, od almeno abbozzi di arti ci toccano mentre
�-
4°-
la media ci fa constatare il suo stato di veglia. Dei fenomeni che
succedono in questo primo periodo, la media al suo risvegliarsl
dopo la seduta serba completo ricordo: il che conferma irrefragahilmente che essi sono avvenuti mentre la media era an cora
perfettamente 0 quasi sveglia e consciente: mentre di tutto cio
che succede in appresso essa non conserva alcun ricordo, ne anche
incompleto 0 parziale.
Accade qUalche volta che, già addormentata ed entrata nel
periodo sonnambolico, in cui ella parla e muove, « Vincenzo» (1)
ci ordini di risvegliarla
perchè, dice, che la trance non è giusta.
1
Dopo pochi minuti dal risveglio fatto col solito processo (soffio
leggiero sugli occhi e chiarnata per nome) la media si riaddormenta e la seduta de corre secondo il modo solito.
La media è seduta sopra una comnne sedia di legno curvato con
sedile di giunco. Quando si debbono avere imponenti materializzazioni con fotografie « Vincenzo)) ordina di collocare nel gaginetto una comoda poltrona a sdraio di vimini perchè la media
vi si adagioLa poltrona a sdraio deve restare sem pre fuori deI gabinetto quando non è richiesta da « Vincenzo» sebbene l'esegllire
al buio questa manovra non sia facile e si corra pcricolo ch., nei
nostri movimenti urtiamo le macchine fotografiche, . od il ,go
tubo di gomma che fa scattare l'apparecchio deI magnes! . Abbiamo dovuto fare quest'esercizio al Iurne del gas p·are.cGhie volte
per riuscire a compierlo al buio con disinvoltllra.
Avremrno voluto lasciare costantemente nel gabinetto la poltrona a sdraio, ma « Vincenzo» ha protestato ed abbiamo dovuto
fare a suo modo.
Quando si deve esegwre una fotografia importante adunque
la media entra nel gabinet~o: e noi le lasciamo libere le rriani:
(1) L'espressione «Vincenzo dice» significa: La media rappresentando la personalità di Vincenzo dice.
�'la catena Vlene ristabilita fra gli esperimentatori. Dopo alcuni
minuti da che la media è entrata nel gabinetto, avvertiamo dei
gemiti, dei sospiri come accennanti ad un penoso sforzo: poi la
media con voce stanca ci ordina di spalancare ampiamente le
tende deI gabinetto: la quaI cos a eseguiscono i due controlli di
destra e sinistra. Dopo pochi secondi, con voce bassissima la
media pronuncla la parola: fuôco .
•J
\ ~<..>;
,.
"''-:-/
Mal!{"
. .tl-
il verbale della seduta. - (Da negatÎ\ li 8;.( 8).
Il direttore schiaccia la pera di gomma che tiene llella mana
destra ed il lampo brilla.
La media resta ferma pochi ~ -. . .. u.i, poi si alza: riprende in catena il suo posto e le sedute continuano talvolta per più di un quarto
d' ~~a, allo scopo (dice «Vincenzo ») , di consumare tutta l'energia medianica accumulata nella media affinchè in casa di lei non abbiano
a verificarsi fenomeni spontanei e paurosi di attività medianica.
�-
-1 2
-
Il termine della seduta viene dato da « Vincenzo» sia battendo
talvolta otto formidabili pugni sul tavolo medial1ico, sia per bocca
della media colle parole: Bast a, svegliate la media.
Accade talvolta che pronunciate queste parole la media sia
colta da leggera CrISl catalettica 0 convulsiva che dura pochi
minuti (1).
La media si sveglia soffiandole lievemente sugli occhi e chiamandola per nome. Ri acquista immediatamente la coscienza: per
pochi minuti si mostra alquanto nervosa e dopo è colta da un
poco di sonnolenza.
(1) Durante tutta la sed uta le mani della media sono tenu te senza interruzioue
dai due coutrollori di destra e di sinistr a. I!: cosa convel1uta che qualora la m ed ia
faccia alcuu tentativo di sottrarre una m ana al cout rollo, venga immed iatamente
denunciato.
11a generalmeute la media non fa colle maai alcun movimento: queste ripo sano inerti e perfettamente inullobili sul pia no dei ta\'olo durante tutta la sedllta.
Ci sono beus! sed ute in cui la m edia è agitat a e ce rca contiullamente liberare le
mani: ma queste sednte costitllisco no la ecceziol1e e sono le più po vere di fenom eni, e qllesti in t aU condizioni da noi n on vengouo presi in alcuna considerazioue.
Invecc i fenomeni più Lelli e pil\ spiccati d i telecinesia e di stereosi con fotografie avvcngono quando la media è immobile e calma come si rilever à dai resoconti delle sedute. In t ali condizioni il controllo è facile e sicurissimo an ch e nella
completa oscurità. L'oscurità è per moiti causa di incertezza e di dubbio.
10 nou sono di tale parere: il tatto e l'udito sono sensi altrettanto sic uri quanto
la vista e quando per lunga ed ucazione ci siamo esercita ti ad esperimentare allo
SC UTO ci sentiamo altrettan to assicurali dei controllo dei tatto e d ell'udito che
l'aggiunta di quello della vis t a n on potrebbe a umentare la uostra couvinzione.
Cos! potrà a talullo destare sospetlo il fallo che la n ostra m edia è las~i ata il
piLl delle \'olte libera nel gabinetto a llorchè sla per prodursi una qualche intensa
m a terializzazio ne fotografabile.
Ma essa è vigilata dall'udito dei due co ntrolli distallti da lei 50 centimetri. l
quali selltono distintamellte il respiro della media provellire dall'angolo dei gabilletto dal quale la media non puo uscire. D'altroude alcu ne delle migliori rotografie veUllero ottenute se nz a che le mani della media siano mai state abbandonate ed il più perfetto conlrollo abbia cessato anche per poclti seco ndi.
n lettore dia un semplice sguardo alla posizione della media e d ei due conlrolli
di destra e sillistr a quale risulta dalla maggior parte delle fotogra-fie fat te sla ndo
la media nel gabinetto c si persuaderà Ile questa non possa sf uggire a l loro controllo neanche per Ull solo istante, pu re Hon esselldo lenu la per mano.
�Disposiziollc dei circolo e degli apparecclLi fotografici ail' atto di una fotografia.
(Ingrandimento da negativa 6X 6).
��-
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Conduciamo la media nella stanza vicina dove le viene offerto
un caffè e latte e qualche biscotto esseudo essa digiuna da parecchie ore.
Nei giorni di seduta ella mangia alle ore sedici una minestrina
e della frutta. Abbiamo acquistata la certezza che se la media
ha ancora 10 stomaco ingombro quando entra in trance la seduta
decorre stentata ed agitata, la trance non è buona: la media non
è passiva; la digestione si arresta e dopo la seduta la media ha
nausee e ta1volta vomito, oppure ha sete.
Ho constatato ripetutamente questo fatto colla Eusapia Paladino ed anche con la Gazzera la cui medianità è molto simile
alla medianità della celebre napolitana. Dopo il caffè e latte,
alla presenza della padrona di casa la media si ricambia il vestito.
Intanto noi rimettiamo in ordine ogni cosa: rimoviamo le macchine: visitiamo attentamente il gabinetto, i mobili e la stanza.
Le lastre fotografiche vengono da noi svolte nella stessa sera, a
casa nostra.
Ed ora passiamo alla esposizione delle fotografie accompagnate
dai processi verbali delle sedute nostre; ma per non tediare i
lettori con inutili ripetizioni si trascrivono soltanto quelli che
hanno attinenza aIle sedute in cui si conseguirono fotografie di
stereosi (1).
(1) Si aggiuugouo i resoconti di a1cullc sedute che fmono per parecchi aspeUi
degne di interessare il lettor",
��-
47-
eduta del 23 1naggio I908, ore
21,30
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: la Marchesa di R., sig. Ballada Natale, industriale,
sig. N. N., dott. Imoda Enrico.
CONTROLLI: Marchesa di R., dott. Imoda Enrico.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime, trance tranquilla.
GABINETTO SOLITO: nel gabinetto uno sgabello in vimini sul
quale sono disposti i soliti oggetti (carta, matita, ventagIio, fiori,
trombetta, tamburello). Oscurità completa.
DECORSO DELLA SEDUTA: La media si addormenta in pochi
minuti e subito in gran calma incomincia a parlare:
« Vincenzo» dichiara che finalmente con tutta probabilità riuscirà oggi a materializzare una mana capace di essere fotografata: ma raccomanda ai presenti la costanza anche neI caso di
un possibile insuccesso.
Mentre la media parla nell'interno deI gabinetto 10 sgabello si
muove con fracasso facendo tintinnare gli oggetti che vi abbiamo
collocati sopra. Qucsti come al solito sono presi e portati in giro.
n campanello suona energicamente su Ile nostre teste e qualche
volta il suono par venga quasi dall' altezza deI soffi tto; poi viene
buttato lontano: tintinnano pure i campanelli deI tamburelIo,
sul quale una mano sembra battere colle nocche.
Ad un tratto soffia dall'alto un vento freddo ed intenso che
ci sorprende e che non sappiamo spiegarci: la media si mette a
ridere, noi ci accorgiamo che il ventaglio aperto si agita sulle nostre
teste.
�Tutti i pre senti vengono come al solito ripetutamente toccati:
toccamenti sono ora fugaci e rapidi, ora alquanto continuati:
una mana avvolta nella tenda si posa sulla testa deI dottor Imoda:
il contatto dura oltre dieci secondi.
Questi è impaziente per la promessa fotografi.a, e la ridomanda.
« Vincenzo Il per bocca della media promette di provare; ma
ancora non assicura il risultato.
Bruscamente la media ordina il fuoco: brilla il lampo. Il signor
Natale Ballada situato di fronte alla media afferma aver visto
_ (Da llcgaliva 9X
1Z ).
sulla testa di questa all'altezza di circa 50 cm. un corpo bianco
come neve e lucente.
Gli altri esperimcntatori non videro nuUa non aven do l? sguardo
rivolto nella giusta posizionc al momento deI lampo.
« Vincenzo Il ritienc riuscita la fotografi.a: noi non osiamo sperarlo..
�-
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Onnai edotti da lunga delusione riteniamo che il corpo bianco
veduto dal signor Ballada fosse un fazzoletto od un foglio di carta
che ({ Vincenzo» abbia appiccicato alla tenda per farci une scherzo.
({ Vincenzo» ordina di svegliare la media: il dottor lmoda ubbidisce e la media si sveglia in buone condizioni d'animo. La lastra
è svolta dal signor Natale Ballada a casa sua subito dopo la seduta: ci fu alquanta deficienza di posa, l' obbiettivo fu troppo
diaframmato.
Come si pua rilevare dalla fotografia, sulla testa della media
alla distanza di 50 cm. circa apparisce una mano bianchissima
mostrante il suo lato dorsale col mignolo divaricato, l'anulare,
il medio e l'indice uniti. Del pollice appare solo un moncherino,
manca la prima falange, e, strano a dirsi, appare nuovamente
materializzata l'estremità della seconda, e più precisamente la
parte carnosa corrispondente al polpastrello.
La mana ha un colorito bianchissimo come di gesso, le falangi
sono più bianche che non il carpo ed il metacarpo, e come si è
detto, manca la parte centrale deI dito pollice.
A spiegare la differente colorazione si pua supporre che la densità della materializzazione non fosse omogenea in ogni sua parte.
Allora, della luce che l'ha colpita una parte passa attraverso ad
essa e l'altra si riflesse e conseguentemente le parti più dense
appariscono più luminose e quelle mena dense sono più . sC~te.
Siccome poi dietro la mano materializzata vi è la tenda nera,
questa traspare attraverso gli strati me no densi ed aumenta la
oscurità di que ste parti stesse fino a coprirle completamente come
succede per la parte centrale dei dito pollicc.
'J. -
HJO I>A , F QIOurafie di f un/a'I/Ii.
�-
5°-
Seduta dei 6 giugno 1908, ore 21,30 (*)
IN CASA DELJ.,A MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI : la Marchesa di R., sig. Natale Ballada, sig. N. N .,
dott. Enrico Imoda.
CONTROLLI DEL MEDIO: Marchesa di R. e dott. Imoda Enrico.
GABINETTO SOLITO: sgabello in vimini, oggetti abituali.
OSCURITÀ COMPLETA.
CONDIZION(FISICO-PSICHICHE: la media appare di cattivo umore;
sembra abbia qualche preoccupazione 0 contrarietà.
DECORSO DELLA SEDUTA: si addormenta subito, ma dopo pochi
secondi cade a terra in preda ad una violenta crisi isterica a tipo
convulsivo.
Il dottor Imoda cerca di calmarla colla suggestione, inspirandole pensieri di quiete. « Vincenzo» per bocca della media di ce
al dottor Imoda: lascia la media in pace per qualche minuto,
poi svegliala dolce mente : in seguito si addormenterà nuovamente.
Il dottor Imoda eseguisce l'ordine. La media si sveglia, noi le
taciamo la crisi occorsa. La media va per qualche istante sul balcone e noi la lasciamo tranquilla; dopo pochi minuti rientra nella
stanza, chiude le imposte e toma a sedere in catcna : si riaddormenta. Questa nuova trance è calma.
Succedono i soliti fenomel1i degli oggetti deI gabinetto (se ne
omette la descrizÎone per non ripetere il già detto) ed i soliti toc(*) L a ncgativa della fOlografia ottel1ula in ql1esla sedula n011 venne lrovala.
�-51
-
camenti. Una mana nuda prende gentilmente i baffi al dottor
l moda e li tira scherzosamente. Accarezza i capelli della Marchesa di R., fa il solletico alle ginocchia deI signor N. N., che non
10 toIlera e che minaccia se 10 scherzo continua di lasciare la
catena.
Il dottor Imoda domanda se si puo avere una fotografia « Vincenzo» risponde che tenterà. La media resta pochi istanti silenziosa: respira più profondamente e più frequentemente ed ordina
il fuoco.
Il signor N. N. ed il signor Ballada Natale hanno veduto sulla
testa della media un corpo bianco come neve colpita dal sole .
Subito dopo avvenuto il lampo, la media è sorpresa da nuova
crisi convulsiva che dura pochi minuti. « Vincenzo» ordina di
eseguire su di lei dei passi magnetici discendenti dal vertice deI
capo lungo la persona. Poi avverte di non riferire nulla alla media
di cio che è successo e questa, avvenuto il risveglio, non ricorda
nulla di quanto è avvenuto.
La lastra è svolta dal signor Ballada Natale a casa sua, subito
dopo la seduta.
Sulla testa della media appare una mana bianchissima che coll'indice ed il mignolo te si e le altre dita :flesse fa scherzosamente
le corna.
Questo scherzo di « Vincenzo» si adatta molto appropriatamente alle condizioni psichiche della media e risponde ad un suo
pensiero recondito. Ci duole di non poter spiegare cotesta relazione trattandosi di fatti attinenti alla sua vita privata. Solo abbiamo creduto opportullo di rilevarla.
�-
52
-
Seduta dei 20 giugno 1908, ore
IN
21,30
CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENT!: Marchesa di R., signor N. N., dottor Imoda.
CON'l'ROLU: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISICO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDU'rA: la media si addormenta subito in una
trance tranquillissima: entra tosto nella fase sonnambolica e
« Vincenzo» incomincÏa a parlare.
1
Una mana ben materializzata accarezza il magnifico gatto angora che la Marchesa di R. tiene sulle ginocchia: pare eseguisca
sul gatto passi magnetici: poi il gatto viene sollevato da due mani
e portato sulla testa del dott. Imoda. Questi volge in alto la faccia,
sente sulle sue guancie, sul naso e sugli occhi passare molli le zampine deI felino . Questo non tenta aggrapparsi, si direbbe che dorma;
poi vie ne deposto sul tavolo fra la catena delle mani . dei presenti,
il gatto è completamente immobile (ipnotizzatQ ()' PQi . yiene ripreso' e portato presso la testa deI signor N. N., una mana ha
afferrato 10 zampino deI gatto e con esso gli accarezza la guancia;
poi il gatto è rimesso sulle ginocchia della Marchesa di R. Appena
quivi posato il gatto scappa via: non puo uscire dalla stanza perchè
la porta è chi usa come al solito.
Succedono altri soliti toccamenti e movimenti di oggetti ai quali
non diamo più moIta importanza perchè tutta la nostra attenzione
si volge verso la fotografia che insistentemente domandiamo.
Una macchina stereoscopica è collocata a debita distanza di
fronte alla media per potere della stereosi fotografata rilevare
•
�-
53-
eventualmente la plastica della materializzazione. La media Cl
avverte di star pronti per la fotografia e quasi subito ordina il fuoco.
I1lampo avviene istantaneamente; ma alcuni grani di magnesio,
che non fu ben polverizzato, continuano a bruciare per uno 0 due
secondi: la media si contorce come ne sentisse acuto spasimo.
Il dottor Imoda vide presso la testa della media e distinta da
20
giugnQ
1 908 . -
(Da negativa 8 X 8).
questa un corpo oblungo bianchissimo, egli crede sia il gatto ed
esprime questa idea.
« Vincenzo» di ce che il gatto è invece rannicchiato in fondo
alla stanza e pauroso pei fenomeni occorsigli: quello che il dottor
Imoda vide è la materializzazione di un volto: egli ha tentato
di dare la sua fotografia. Esorta caldamente i presenti a non guardare in direzione della media quando si fa illampo perchè afferma
che la media soffre dolore se la materin,lizzazione è vista e che il
�-
54 -
nostro sguard o nuoce alla compa gine della materi alizzaz ione stessa
di
(Riferi amo per puro debito di precisi one quest'a fferma zione
raccom an« Vincen zo »): prome ttiamo di ottemp erare alla sua
dazion e.
La fotogra fia è svolta il giorno seguen te da un fotogra fo alla
dalle
. presen za deI dott. Imoda . Appar e un volto a metà nascos to
ti
marca
sono
tende, bianch issimo , come di gesso. Ma i tratti 110n
e decisi. Si direbb e una t ~sta di œra a mezzo fusa al calore.
�-
55-
Seduta deI 4 luglio 1908
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di K, signor N. N., dott. Imoda .
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: la media è stanca ma di buon
umore.
DE CORSO DELLA SEDUTA: Il dott. lmoda come al solito spegne
il lume, apre l' obbiettivo alla stereoscopica ed entra in catena:
ma nell'atto in cui siede comprime inavvertitamente la pera di
accensione deI magnesio contro 10 schienale della seggiola a cui
era fissata. Succede il lampo. La media è ancora perfettamente
sveglia.
Allora il dottor lmoda richiude gli obbiettivi, riaccende il lume,
cambia la lastra nella macchina, prepara il nuovo lampo, e la seduta incomincia.
La media si lagna deI calc1o: appena addonnentata « Vincenzo»
ritiene opportuno sospendere per qualche settimana le sedute
essendo la media stan ca e bisognosa di riposo. (Le sedute durano
ininterrotte da 12 mesi, in ragione di 3 per settimana. Si stabilisce
COS! di ricominciare le sedute nel mese di settembre: anche perchè
la gentile padrona di casa Marchesa di R. deve partire per la campagna.
Il dott. lmoda ha in animo di condurre in agosto la media a Parigi dal prof. Carlo Richet al quale egli ha qualche mese innanzi
parlato della sua media, e che è desideroso di conoscerla e di fare
qualche e perimento con lei.
�-
56 -
« Vincenzo » ritiene che in agosto la media sa~à riposata e che
gli esperimenti con Richet saranno positivi.
Intanto il dott. Imoda domanda per l'ultima seduta una fotografia. « Vincenzo» promette di concentrare tutte le forze sue
in quest'unico fenomeno e percio non ne vengono eseguiti altri;
si sente 10 scricchiolio dei denti della media contratti in un penoso
sforzo ed a denti chiusi, a bassa voce è dato il comando di accensione.
ta deI 4 luglio 1908. - (Da negativa 9Xg) .
Al lampo il signor N. N. ha visto chiaramente ai lati della testa
della media due mani bianchissime: prima che egli abbia aperto
bocca per comunicare cio che ha visto, la media si mette a piangere
e dice: Vi avevo pur detto di 110n guardare. Ora la media avrà
una crisi, ma 110n vi angustiate, n011 è pericolos a . Dopo la crisi
svegliatela e fate buona vacanza.
Ringraziamo cordialmente « Vincenzo »: il dott. Imoda gli dà
appuntamento dal prof. Richet e la media sostenuta dal dottor
�-
57-
E. Imoda si arrovescia all'indietro e si distende sul pavimento.
• Le sue membra sono agitate da tremore, poi la media irrigidisc~
cataletticamente. Il dottor Imoda eseguisce i soliti passi magnetici: cessa 10 spasmo muscolare ed al leggero soffio sugli occhi la
media si sveglia e subito si rialza. Essa appare molto stanca.
Le due lastre delle fotografie vengono svolte al domani dallo
stesso fotografo alla presenza deI dott. Imoda. Disgraziatamente
la lastra importante che ha colta la materializzazione era guasta:
pare abbia preso luce e percio la fotografia è confusa, ma si vedono pero dis tinte due mani mostranti il lato dorsale. L'altra fotografia presa, come si è detto, per casa al principio della seduta,
rileva un fenomeno curioso. La tenda deI gabinetto si era insinuata tra il braccio ed il corpo della media ed era venu ta a coprirle 10 scollo deU'abito: ma non mostra alcuna traccia di materializzazione.
Durante le restanti settimane di luglio e nelle due pnme di
agosto non si fecero più sedute: la media resto in riposo.
Nella terza settimana di agosto, il dott. Imoda condusse la
media all'isola Ribaud dal prof. Richet e colà si tennero alcune
sedute.
/
f"
':-t.-···. .
.-.
Queste non furono molto intense: conswramÜ:l0 .i soliti fenomeni di telecinesia e di stereosi ma 110n fu ' p·osmhl!é conseguire
alcuna fotografia.
Il prof. Charles Richet resto assolutamente persuaso della medianità della Linda Gazzera ed e?orto il dott. Imoda ad avere
ogni cura di questo prezioso e raro soggetto e continuare a coltivarne la medianità di lei, tenendo costantemente di mira il conseguimento delle fotografie, e consiglio alla media di non accettare
sedute se non assistita dal suo direttore. Partito dall'isola Ribaud
il dott. Imoda, il prof. Richet trattenne pres 0 di sè ail' isola la
signorina colla quale fece alcune sedute senza conseguire ri sultato positivo colla fotografia. Il conseguimento colla fotografia
�-
58 -
pare uno dei fenomeni pm difficili ad ottenersi nella medianità
e che non dipenda soltanto dalla media, ma sia la risultante di
un grande nllmero di circostanze le quali tutte debbano combinarsi pel conseguimento deI risultato.
Le sedute vennero riprese e continuate regolarmente a 1'0rino
al 1° di settembre 1908 in casa della signora Margherita Borghino
ved. Coggiola essendo tutt'ora assente la Marchesa di R.
�-
Seduta del
21
59-
seltembre
I908,
oye
2I,25
IN CASA DELLA SIGNORA MARGHERITA BORGHINO VED. COGGIOLA.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Signora Coggiola, cay o Camillo Borghino, sig. ~T. x.,
dott. Imoda.
CONTROLLI DEL MEDIO: Signora Coggiola, dott. Imoùa.
CONDIZION1 FISIO-PSICHICHE: ottime.
GABINET'l'O SOLITO: nel gabinetto, tavolo massiccio e pesante:
mandolino, carta, lapis e varî piccoli strumenti musicali. Oscurità
completa.
DECORSO DEU,A SEDUTA: Il dott. Imoda arbitrariamente ha
questa sera disposto la catena in modo diverso daU' ordinario.
Egli sta alla sinistra della media ed alla destra di questa siede la
signora Coggiola.
'rosto la media, che si trova in ottime condizioni fisiche e morali, entra in trance.
« Vincenzo»
ordina subito la consueta disposizione dei presenti e percià il dott. Imoùa cambia il suo posto colla signora
Coggiola.
Nel gabilletto risuonano colpi violellti, le corde dei mandolino
sono pizzicate vigorosamente.
La signora Coggiola è ~ipetutamente toccata aile spalle. « Vincenzo» per bocca della media dichiara che trovandosi questa sera
in condizioni fisiche a lui favorevoli, per esprimere nitidamente
il suo pensiero, senza interferenze da parte della media, la quaI
cos a non sempre gli è possibile, desidera "dare alcune disposizioni
ed avvertimcnti da osscrvarsi nelle venture sedute:
�-
60-
Le sedute prossime che avranno luogo in casa della Marchesa di R. si faranno sempre collo stesso circolo, mai modificato
e colla più scrupolosa regolarità.
2° Desidera che gli si provveda una fine mussola per farsi
un vestito.
1°
3° Promette di fabbricare presto un fiore e di lasciarlo fotografare: ma dovrà distruggerlo subito.
4° Promette infine per il termine della odierna seduta la materializzazione e la fotografia della mana di Carlottâ adornata
dell'anello con brillante che egli le ha regalato.
5° Spiega che il fiore fotografato nella seduta precedente è
stato da lui portato da lontano.
(Disgraziatamente la lastra fotografica fu lasciata al sole e la
gelatina si è disciolta, la fotografia fu COS! rovinata).
Dopo alcuni minuti di silenzio la media ordina il fuoco. Il dottor
Imoda schiaccia la pera di gomma che tiene nella mana destra
e che determina 10 scatto dell'apparecchio, ma il magnesio non
si accende.
Egli allora affida il controllo deI medio al signor N. N., ed esce
di catena per preparare un nuovo lampo. Succede un nuovo scatto
a vuoto. '
Allora Imoda accende il magnesio con unD zolfanello. Durante
le varie manovre eseguite dal clott. Imoda per pre'p ùare il nuovo
lampo, al buio, la media sempre in trance 10 accompagna col pensiero nelle varie operazioni, ride perchè Imoda non trova subito
la scatola delle capsule, nè quella deI magnesio, come se ella vedesse chiaramente cio che eseguisce benchè nella più perfetta
oscurità. Avvenuto il lampo, Imoda vuol ritornare nel circolo,
ma la media gli ordina di accendere tosto unD zolfanello per accertarsi che sulla sua testa non ci sia alcuna cosa sospetta, e fa
dichiarare ai presenti che durante tutto il tempo precedente le
sue mani furono sempre controllate senza alcuna interruzione e
�-
61-
perfettamente; la quaI cosa affermano categoricamente il signor N.
e la signora Coggiola.
, Imoda accende uno zolfanello e verifica che realmente sulla
testa della media nulla si scorge di anormale: ma immediatamente
si sovviene che l' obbiettivo della macchina fotografica è rimasto
aperto e tosto spegne il zolfanello per tema che la luce non nuocia
alla lastra scoperta.
,
(Da llegativa S X 8).
« Vincenzo » ordina che si svegli la media, il che subito
S1
ese-
guisce.
La media accusa di essere piuttosto stanca, ma tosto si rianima
ed è di ottimo umore.
Il dott. Imoda si reca subito a casa a sviluppare la lastra. Risultato fotografico positivo: sulla testa della media è elegantemente appoggiata una bellissima ma no di donna che tiene il dito
•
�-
62-
indice disteso e le altre dita semifiesse: porta nell' anu1are un anello
con 1;>rillante (<< Vincenzo» aveva affermato che la mana avrebbe
portato al dito l'anello che egli aveva regalato alla sua Carlotta).
La mana si continua con una specie di manica di tessuto leggero
che elegantemente circonda la testa della media a guisa di turbante. Non sappiamo se il tessuto di questa manica sia di formazione medianica, 0 se «Vincenzo» non siasi servito di un guanto
della media che questa aveva collocato accanto al cappello su
di una sedia presso la porta di entrata. Sembra pero che i due tessuti siano differenti.
Si osserva pure in alto in avanti ed a sinistra della media una
nubecola bianca: questa fu determinata dall'accendersi deI fosforo
dello zolfanello, come sopra è riferito, eseguito dal dott. E. Imoda
a domanda della media per accertare il controllo. I/obbiettivo
della macchina era aperto e percio il lampo deI fosforo impressiono la lastra.
�Seduta del 23 settembre 1908,
IN
MC
16,30
CASA DELLA SIGNORA COGGIOLA.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Signora Coggiola, signor cayo Borghino, signor N. N.,
signor Emilio Gazzera fratello della media e dott. Imoda Enrico.
GABINETTO SOLITO: essendo la seduta fatta di giorno, dalla fessura delle porte e delle finestre filtra un po' di luce.
La media è ancora sveglia: alla tenue luce si distil1gU0110 le sue
braccia e le sue mani sul tavolo; 11 signor N. N. prende nelle sue
le due mani dE'lla media senza rompere la catel1a. Nel gabinetto
risuonano forti colpi, il mal1dolino suona.
La media entra in trance: vengono battuti 5 colpi sul tavolo,
che nel linguaggio tiptologico nostro convenzionale significa: abbassate la luce.
Gli occhi nostri, abituati alla semi-oscurità, discernono benissimo le mani della media appoggiate sul tavolo e la media perfettamente immobile, mentre i c.inque colpi vengono ribattuti furiosamente.
La signora Coggiola è ripetutamente toccata alla spalla.
Il dott. Imoda lascia la catena ed es ce dalla stanza in cere a di
tappeti e tende per mascherar me51io le f~sure per cui entra la
luce e che puo disturbare la media. Durante tutto questo tempo
e mentre il dott. Imoda eseguisce le diver5e operazioni, i colpi
continuano sotto il controllo rigoro.;o della media, che alla debole
Ince si discerne [benissimo.
Il dott. Imoda rientra in catena. « Vincenzo)) batte tre colpi per
indicare la sua soddisfazione perchè l' oscurità è quasi completa.
�-6..J.-
A domanda deI dott. Imoda « Vincenzo» risponde che forse farà
una fotografia; che l'anello fotografato nella mana di Carlotta (seduta precedente) era d'oro con brillante e che la mitaine della fotografia non era della media, ma una materializzazione di « Vincenzo ».
Poi vuole che noi parliamo: per contentarlo recitiamo delle
poe"ie senza punto distogliere la nostra viva attenzione dai fenomeni che succedono. « Vincenzo» continua a rovistare ed agitarsi
dentro il gabinetto: prote3ta perchè Emilio Gazzera ed il signor N . N.
guardano ne! buco della serratura del gabinetto, attraverso al quale
passa la luce: infine tura con della carta il foro della serratura.
Dopo poco si sente il rumore caratteristico come se persona scrivesse sulla carta dentro il gabinetto.
<r Vincenzo» ripete a più r iprese l'ordine di parlare: si sente un
fruscio in varie parti deI gruppo degli esperimentatori: « Vincenzo ))
proibisce di dire cio che succedl:'.
Il controllo si effettua rigorosissimo da parte deI dott. Imoda,
che tiene la mano destra e 30vente ancora ricerca e controlla l'altra,
sempre tenuta dalla signora Coggiola. Cessato l'esperimento, i presenti raccontano cio che a ciascuno è successo.
Dapprima « Vincenzo» solletico a tutti le ginocchia. Si percepiva distintamente una mana a dita agili e sottili e rapide nei
movimenti
Poi prese dalla tasca della giubba di Imoda il fazzoletto e 10
porto sulla testa della signora Coggiola, prese dalla testa di questa
un pettine, 10 porto sulla testa di Imoda, poi 10 scaravento lontano.
ToIse di tasca al dott. Imoda il lapis, la penna stilografica ed il
termometro. Disse di avere presa una siringa da iniezioni, poi a
preghiera deI dott. Imoda, che sa di non aver in tasca akuna si;inga, gli accosta alle labbra l' oggetto: è il termometro che «Vincenzo» aveva scambiato con una siringa. Imoda prega che il fragile termometro non sia rotto. « Vincenzo cortesemente 10 mette
da lato.
)1
�-
65-
Accarezzo il viso e strinse forte la mana al signor N. N. colla
mano avvolta nella tenda.
'l'oIse di tasca al cav. Borghino l'orologio e 10 porto in giro caricandolo.
Disse di non potersi avere la fotografia. Quindi accenno alla
presenza di un altro spirito, secondo lui portato da Emilio Gazzera.
Ordina di svegliare la media.
Si noti: a domanda risponde che Emilio Gazzera, fratello della
Linda, è medio, ma non ril1scirà mai nelle sedute essendo svogliato.
Si udirono suonare gli strumenti a fiato, ma non si potè accertare se non furono accostati alla bocca della media: percio il fenomena non si ritiene provato; i colpi corrispondono quasi sem pre
ad accenni delle mani della media per aria.
La media a un certo punto si lagna deI contatto dei suoi controllori e voUt: che le sue mani f05sero avvolte dalla tenda. Cio fu eseguito. Ma il controllo fu in ogni istante della seduta rigorosissimo
ed i presenti esc1udono assolutamente che i fenomeni di toccamenti
e gli altri percepiti f03sero stati eseguiti dalle mani della media.
A titolo di confronto con la fotografia precedente si fotografarono
le mani della media dietro la testa della signora Coggiola.
6. -
DlODA, Fotogrolle di lantlUmi.
�•
-
66-
cduta del 28 settembre 1908, ore
21,30
1::-< CASA COGGIOLA.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESEN'fI: Signora Coggiola, signor N. N., ing. Marzocchi,
cayo Borghino, dott. Imoda.
CONTROLLI: Signora Coggiola, dott. Imoda.
Gabinetto come nelle sedute precedenti.
CO::-<DIZION1 FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA: Si odono dei colpi nel gabinetto ed
un tentativo di suono del mandolino, mentre la media è tuttora
sveglia.
Col progredire della trance della media i colpi aumentano di
intensità, il mandolino suona note staccate, un .o ggetto è lanciato
fuori della tenda contro il cayo Borghino . .
DaI gabinetto esce fuori un braccio avvolto 'nella 'tenda, l'ingegnere Marzocchi sporge la testa per toccarIo: « Vincenzo» se
ne lagna e 10 percuote sul braccio. L'ing. Marzocchi intervenuto
alla seduta per la prima volta domanda che gli si tocchi la mano,
« Vincenzo » non 10 vuol toccare, perchè, dice, è troppo diffidente,
Noi spieghiamo che la diffidenza è legittima e naturale in persona
che assista per la prima volta ad una seduta.
Allora « Vincenzo» spiega a sua volta che la media, pur riconoscelldo la giustezza deI rigore deI controllo, conserva un fondo
di amarezza nel suo incosciente per l'atto di diffidenza verso di lei,
è quincli alla media, non a « Vincenzo » che dispiace il controllo,
�-
67-
ed egli non puà toccare l'ingegnere e soddisfare al suo desiderio
perchè la media inconscÏamente non vuo1e. I1 dott. Imoda domanda a « Vincenzo» se la media 10 ha conosciuto. « Vincenzo»
risponde che eg1i era conosciuto dalla media fin da bambino e che
in allucÏnazione ne ha veduto sovente l'immagine.
Raccomanda di persuadere alla media di non averne paura
,
28 sellelllbre 1<)08. - (Da llegaliva 8 X 8) .
quando per casa ne ha la visione e di esortarla a desistere dall'abitucline di fissare 10 specchio.
Dà infine le disposizioni per la fotografia da eseguirsi: raccomanda
di non vo1gere 10 sguardo verso la tenda; la media ordina il fuoco.
Vorrebbe continuare la seduta, ma poi dichiara di non potere
perchè alla media sta sopravvenendo una crisi isterica a tipo convu1sivo, la media accusa gran freddo e batte i denti: si fa indossare il giubboncino e si sveg1ia. I1 dott. Imoda svolge a casa sua
la fotografia: risu1tato positivo.
�-
6!:l-
Si vede sulla testa della media ma vicino alla tenda una bella
mana che tiene un crisantemo.
La mano somiglia assai a quella avuta nella seduta del 2I settembre, ha pure nel dito un anello con brillante. La mano è avvolta al posto da un velo nero e si continua con un corpo oblungo,
bianco, che sembra un radio e pare uscire dalla nuca della media.
�69 -
Seduta del 3 ottobre 1908, ore
IN CASA
DEI,LA
21,30
SIGNORA COGGIOLA.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Signora Coggiola, mg. lVIarzocchi, sig. Borghino,
sig. Camillo Imoda, signor N. N ., Emilio Gazzera, fratello della
media, dott. Imoda.
CONTROLLI: ing. lVIarzocchi e dott. Imoda.
CONDIZIONI PSICO-FISICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA: Colpi e movimenti della tenda mentre
la media è ancora sveglia.
A domanda de1 dott. Imoda « Vincenzo» spiega che quel corpo
oblungo, bianco che si vede sulla fotografia conseguita nella se-
duta precedente, in continuazione della mano, è l'osso deI braccio.
Ha materializzato soltanto l'osso per concentrare tutta l'energia
nella stereosi della mana e deI flore.
Il flore non è un apporto ma una sintesi e perciô non ha potuto
lasciarlo. Il dott. Imoda e l'ing. lVIarzocchi vengono contemporaneamente toccati a più riprese.
Gli oggetti musicali risuonano, il mandolino è portato sulla
testa deI signor N. N. che siede lontano dal gabinetto. Un fiore
che noi avevamo collocato nel gabinetto è destramente infilato
aU'occhiello dell'abito deI dott. Imoda. « Vincenzo» accenna lamcntandosene, alla presenza di altre entità (che dice dovute al
fratcllo della media sig. Emilio Gazzera, presente c dotato anch'esso
di facoltà medianiche).
Ordina di parlare mentre egli si prepara per la fotografi n, pochi
secondi dopo la media ordina il fuoco.
�-
7°-
Domandiamo se la fotografia è riuscita: nel gabinetto risuonano
tre colpi affermativi.
Ma « Vincenzo)) protesta vivacemente per bocca della media
e dichiara che altre entità hanno battuti i tre colpi, e siccome
coteste entità sono probabilmente bugiarde ritiene che nulla sia
riuscito (il che viene in seguito riconosciuto esatto). Si impegna
un vivace e curios? battibecco fra « Vincenzo)) che parla per bocca
della media e le entità estranee che rispondono con dei colpi nel
gabinetto. « Vincenzo» dice che aveva tentato di materializzare
le mani di Carlotta in croce.
Ordina di svegliare la media e cess are la seduta.
N.B. - A seduta finita, mentre il dott. lmoda in altra camera
attende allo sviluppo della lastra, il signor N. N. domanda alla
media se crede che la fotografia sia riuscita: la media risponde
di non sperarlo perchè non sente la stanchezza caratteristica che
succede alle sedute con fotografia riuscita : dice che quando la
fotografia riesce, al suo risveglio è più stanca ma più allegra.
L'esito della fotografia fu negativo: ed il dott. Imoda osserva
che nelle sedute in cui si ottenne fotografata la materializzazione
la media dimostro sempre con gemiti ed atti e contrazioni muscolari 10 sforzo fisico che tale fenomeno le costava. Nulla di tutto
questo si verifico stassera. Durante la seduta il dott. Imoc1a e
l'ing. Marzocchi furono vivamente pizzicati alla faccia da unghie,
bene materializzate. Si senti in alto a più riprese 10 scricchiolio
di due unghie scattanti l'una sull'altra.
�-
71
-
Seduta dei 5 ottobre 1908, ore
21, 30
IN CASA DELLA SIG::-.l"ORA COGGror.A.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Signora Coggiola, cayo Borghino, ing. Marzocchi,
dott. Imoda.
CONTROLLI: mg. Marzocchi, dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSIcmCHE: ottime.
GABINETTO soUto, nel gabinetto non si è messo il tavolino ; i
soliti oggetti sono sparsi a terra.
DECORSO DELLA SEDUTA: Mentre la media è ancora perfettamente sveglia, nel gabinetto vengono battuti replicati colpi e
le corde deI mandolino sono pizzicate vigorosamente e con sicurezza.
La media si addormenta. « Vincenzo » le toglie la sedia e la obbliga a levarsi in piedi.
La media si sveglia, la sedia è nel gabinetto colle gambe ri volte
in su.
Si restituisce la sedia alla media e questa si riaddormenta.
« Vincenzo » protesta perchè noi abbiamo levato il tavolo dal gabinetto. Cio noi facemmo allo scopo di evitare troppo grande rumore che puo essere udito dai vieini. « Vincenzo» dichiara che a
lui invece piace fare fracasso. Poi fa sentire i muscoli dei suo
braccio all'ing. Marzocchi, questi crede avvertire un corpo che
si appoggi alla spalliera della sua sedia, ma non ne è sicuro. « Vincenzo» invita l'ing. Marzocchi a voltare di lato la spalliera della
sedia, il che questi eseguisce, ed allora egli sente distintamente
dietro la tenda il dorso di un uomo che si appoggia al suo, spalle
�-
72
-
contro spalle: il sacro contro il sacro. Si deduce da cio che la statura di « Vincenzo)) deve essere alta: essendo l'ing. Marzocchi
alto m. 1,78.
La impressione deI fenomeno è dall'ingegnere descritta ad alta
voce ed è approvata da (( Vincenzo)) che per dimostrare la sua
alta statura batte contro la parete superiore deI gabinetto, afferma
essere più alto di statura di tutti i presenti.
" ' beduta deI 5 ottobre 1908 . • (Da uegativa 8 X 8).
Succedono ancora a1cuni toccamenti poi (( Vincenzo)) dà il segnale dellampo.
Infine batte violentemente il mando!ino sulle spalle dell'ingegnere e ordina di cessare la seduta.
Il dott. Imoda sveglia la media.
La fotografia è svolta seduta\ stante da! dott. Imoda. Erano
state collocate due macchine stereoscopiche, una di fianco alla
media a tre metri di distanza ec1 una ad un metro di fronte alla
\ medesima.
�-73 -
Sulla testa della media appare un mazzo di fiori, ma cosa strana
esso è evidentemente disegnato su di un cartone, non ha cioè rilievo; cio si verifica assai nitidamente osservando collo stereoscopio la fotografia.
Fu un apporto? fu una materializzazione)
Il controllo deI medio fu sempre rigorosissimo durante tutta
la seduta.
',' . f • ....,'
.< .
�-74 -
Sed~tla
del
I2
ottobre I 908
IN CASA COGGIOLA.
PRESENTI: Signora N. N., cav. Borghino, signora Coggiola,
ing. Marzocchi, dott. Imoda.
CONTROLLI: Signor N. N., dott. Imoda.
Gabinetto solito.
FENOMENI: Colpi battuti e suono deI mandolino' mentre la media
è ancora sveglia. Appena la media è in trance, « Vincenzo» reclama
il tavolo ' nel gabinetto, come veniva messo prima. Si eseguisce.
Seduta tempestosa: colpi violentissimi: alle percosse è fatto specialmente segno il signor N. N., che una mana vigorosa afferra
forte mente pel naso e scuote energicamente, poi 10 afferra pei capelli e gli dà pugni sul .capo.
« Vincenzo» poi toglie di tasca nll'ing. Marzocchi il portafoglio
e ne estrae il danaro; gli toglie i bottoni a molla dai polsini. Estrae
dalla tasca dell'ingegnere una scatola di zolfini: l'apre, estrae unD
zolfanello, 10 soffrega delicatamente rendendolo fosforescente e 10
fa girare per aria, talora assai alto. Il controllo è rigorosamente
accertato.
La seduta si fa ognor più tempestosa: schioda il coperchio deI
tavolo coll'intenziolle di batterlo sul capo deI signor N. N. (che si
prepara ad una dignitosa fuga), ma per fortuna non riesce a toglierlo
completamente, essendo da un lato trattenuto da viti: si arrabbia
e vuole che promettiamo di scrivere a verbale che ci è riuscito.
Apre la porta deI fondo deI gabinetto: toglie le chiavi di tasca
all'ing. Marzocchi, le porta su un mobile della stanza attigua, distante da noi più di
2
metri.
�-
75-
A domanda deI dott. Imoda dice cheil fiore dellaseduta precedente
è dipinto in carta, ma rifiuta di dire dove l'ha preso.
Al segnale si fa i1lampo per la fotografia. Subito dopo una ma no
fina, piccola, agile, dalle dita affusolate tocca ripetutamente tutti
gli astanti. Imoda e Marzocchi la stringono e constatano che le
dita sono perfettamente costituite. Il controllo è perfetto: la media
immobile. Il dott. Imoda sente per tutta la lunghezza un braccio
che si appoggia al suo.
Ad un dato momento la media ebbe un sussulto. Richiesta la
ragione. (( Vincenzo» risponde che inavvertitamente ha toccato un
polpaccio alla media; questa impreparata se ne ri senti e spaventà,
e per poco non si svegliava.
Si noti che in questi giorni la media aveva avuti dei dispiaceri
e di cià (( Vincenzo» era arrabbiato. Cià spiegherebbe l'andamento
tempestoso della seduta. Inoltre la media aveva mangiato tardi
(verso le ore 19), cioè due ore appena prima della seduta.
�- 76 -
Scduta del 12 ottobye 1908, oye
21,30
IN CASA DBL SIGNOR DB MAISON RAIMONDO.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRBSBNTI: signor Demai son, sig. Camillo Imoda , dott. Imod a,
signor N. N., sig. Scaglia , cayo Arnald i di Balme .
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime .
CONTROLLI: Signor Demai son Raimo ndo e cayo Arnald i di
Balme .
GABINB'1''1'O median ico fatto nel vano di una porta presso una
stufa.
Nel gabine tto un tavolo , su di questo un « gong)) e vari altri
strume nti musicali, fiori, carta, matite .
DECORSO DELLA SEDUTA: Prima ancora che il medio entri in
« trance» succed ono alcuni movim enti
deI tavolo nel gabine tto,
sono battut i varî colpi e si ottiene una bella levitaz ione deI tavolino medianico.
La media è appen a addorm entata , che una pesant e casset ta
in lamier a di ferro che si trova nella stufa, destin ata a .conten ere
acqua per umidificazione dell'ar ia riscald ata è pç>rtata sul tavolo
in mezzo a noi: si ha un' aitra levitaz ione compl eta deI tavolin
o
per 70 od 80 cm.
Vengono battut i sul « gong» nel gabine ito vari colpi, Ulla CÎcala di latta è fatta strider e sulle nostre teste, dei fiori vengon
o
portat i in giro.
Al signor Demai son è tolta di tasca una scatola di zolfanelli.
La scatola viene aperta ed i zolfanelli resi fosforescenti sono portati attorno .
�-77-
Al cav. Arnaldi di Balme è tolto di t asca un fazzoletto e questo
vien dato al signor N. N . « Vincenzo» è pregato di levare l'anello
dal dito al signor N. N . e portarlo ad unD dei presenti.
Subito il signor N. N. distingue al tatto delle dita agili che lavorano attorno al suo dito mignolo in cui tiene l'anello.
,
Egli chiede ai presenti se alcuno 10 tocca, tutti assicurano che
le mani sono immobili chiuse in un reciproco controllo.
« Vincenzo» ride e batte due 0 tre colpetti sulla mana deI
signor N . N . che sente distintamente di essere toccato da una
mana piccola grassoccia, coperta da una cute morbicla e calda.
Il clott. Imoda toccato a sua volta sulla mano conferma trattarsi cli una mana caratteristica per la sua picco1ezza; anch'egli
�afferma che le dita che ha potuto toccare e stringere per un momento fra le sue sono affusolate, sottili. Questa non è la grossa
mana di « Vincenzo», ma la mana fine di Carlotta. Una bambola
di gomma elastica munita di fischietto e vestita di una camicietta e gonnella è tolta dal gabinetto, fatta a lungo squittire,
battuta a più riprese sul capo a tutti i presenti, poi svestita e
buttata in mezzo alla stanza.
II signor Demaison sente sul suo capo posarsi alcunchè di 111definibile.
« Vincenzo» ordina il lampo, poi di ce che ha materializzato
un fiore. ·Dopo qualche altro toccamento ordina di sveg1iare la
media.
II controllo durante tutta la seduta è dichiarato perfetto: per
un solo istante la media liberô una mana da quella deI cav. Arna1di di Balme, ma questi subito se ne accorse e riprese il controllo.
II signor Demaison sviluppô la lastra subito dopo la seduta.
Sul suo capo si vede appoggiato qualche cosa che ha l'apparenza
di un fiore, un cardo od un crisantemo e dietro di questo si vedono
spuntare le dita di una mano che ha la palma rivolta in alto.
�-
Seduta dei
2
79-
novernbre
I908,
ore
2I,30
IN CASA DEU,A SIGNORA COGGIOI,A.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Signor N. N., signora Coggiola, mg. Marzocchi,
clott. Imoda.
CONTROLLI: Imoda e ing. Marzocchi.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICRE: ottime.
Seduta intensa, specialmente notevole per la tranquillità della
media, per la precisione e per il numero dei fenomeni.
DECORSO DELI,A SEDU'l'A: Vengono battuti dei colpi sul pavimento deI gabinetto e poi sulla volta deI medesimo.
Toccamenti numerosi e precisi eseguiti da mani perfettamente
materializzate. Queste tirano il naso ed i baB'! al signor N. N. ed
all'ing. Marzocchi e con insistenza desolante fallno il solletico
al signor T. N., tanto che questi non potendo più resistere tenta
scappare, ma una mano forte 10 afferra, 10 trattiene e 10 obbliga
a restare.
Non vuo1e che l'ing. Marzocchi allontani il suo ginocchio dalle
ginocchia della media, altrimenti, dice « Vincenzo» dopo direte
che la media trucca.
Nell'atto che il signor N . N. è trattenuto dalla mano, l'ingegnere è a sua volta toccato da due mani, di cui l'nna materializzata perfettamente.
« Vincenzo» fa pressione sulle braccia al signor
. N. per fargli
constatare la sua non comune forza muscolare.
Una mano leva i guanti dalla tasca al signor N. N. ed il lapis
ull'ingegnere: con questo viene scritto sul colletto deI medesimo
�-
80-
il suo nome. Viene sbottonato il gilet al Slgg. N . N., Marzocchi
ed al dott. lmoda la camicia, una mana nuda 10 tocca sulla pelle
deI petto.
Una mana sgancia la camicietta alla signora Coggiola. 'l'rovando
dei bottoni a moU a « Vincenzo» osserva che ai suoi tempi questi
non si usavano. Quando invece trova dei bottoni solidi, afferma
di trovarsi meglio e di sentirsi nel suo elemento.
Confessa che da vivo ha spogliato moIte volte Carlotta e che
è pratico dell'abbigliamento femminile .
Quando la mana tocca gli abiti si avverte distintamente 10
scricchioHo caratteristico delle unghie. Queste pizzicano « da
parte della media » il signor N. N. (per la questione di una
bambola).
Compaiono delle luci azzurrognole vaganti per l'aria sulla testa
della media, constano di un centro più luminoso e di un alone circostante, sembrano piccole lune circondate da una nubecola di
vapori. Se ne veggono tre vicine. Sono bellissime.
« Vincenzo)) promette per la prossima seduta una mana lummosa.
lmoda chiede se la media avesse in tasca zolfanelli coi quali il
fenomeno avrebbe potuto essere simulato; « Vincenzo» risponde
togliendo di tasca all'ing. la scatola di zolfanelli, ne soffrega uno
e ne fa constatare la differenza: la lu ce del fos/oro è 'molto più chiara
e molto mena azz urra, impossibile confondere le due luci.
Per tutta la seduta sulla testa dell'ingegnere si intravvide Ulla
nubecola fosforescente a contorni indistinti.
Al comando deI fuoco si eseguisce la fotografia. Subito dopo
« Vincenzo » ordina di svegliare la media e di allontanarla dal
gabinetto.
Qu sta è in stato catalettico, è perfettamente rigida, ma parla.
(, Vincenzo » ordina di non accendere la luce e di ac1agiare la media
sul vicino sofà.
�-
81 -
Finalmente la media si sveglia: si dice stanchissima, ma tosto
si rinfranca.
La lastra fu sviluppata la sera stessa dal dott. Imoda. Si vedono
tre dita appoggiate sul bavero deI vestito dell'ing. Marzocchi.
La media ha il capo appoggiato sul tavolo medianico e le sue
mani nascoste sotto la tenda, ma l'ing. Marzocchi afferma che
entrambe le mani deI medio al momento della fotografia erano
fra le sue ed appoggiavano sul piano della tavola.
o. -
1 1100A,
Fo(ogra!le di lanlasmi.
�-
Seduta del
12
82-
novembre r908, ore 21,30
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI : Marchesa di R., signor N. N., Slg. Camillo Imoda,
ing. Marzocchi, sig. Demaison.
CONTROLU: Marchesa di R. , signor N . N .
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA : Prima che la media entri 111 trance
si
li oggetti che sono nel gabinetto.
-----
1. '
,
\
.... .:
.:
Scduta de]
12
novembre 1908. - (Da negativa 8 X 8).
l circostanti sono successivamente toccati alla testa, aIle spalle
ed aIle braccia: specialmente la Marchesa di R. Un bel gatto angora che la Marchesa tiene sulle ginocchia è sollevato da « Vill-
�cenzo)) fatto passare dietro le tende deI gabinetto (colle quali la
media, sempre controllata, si è come nella precedente seduta fasciate le malù) e portato al signor N. N.
« Vincenzo)) si clichiara molto soddisfatto di riprendere le sedute in casa R. dove di ce che l'ambiente è meravigliosamente
propizio al conseguimento dei fenomeni.
Domanda di collocare nel gabinetto per le prossime sedute,
Seduta d eI
J2
l10nmbre 1908 . - (Da llcgati\' a 9X
12).
un manto di fine mussola ed accetta la proposta avanzata dal
signor N. N. di avere anche un berretto da ufficiale di cavalleria.
Dà il segnale deI lampo .
L'ing. Marzocchi ed il signor Camillo Imoda affermano aver veduto un avambraccio ed una mano bianchissima spiccare sul nero
della tenda disposti obliquamente, ed al di sotto di questo e parallelo
ad esso l'avambraccio sinistro della media, libero dal controlto.
�-
84-
Infatti la media, dopo averne avvertito il signor K. N. e la Marchesa, aveva liberato il braccio sinistro dal controllo allo scopo
di far notare la differenza fra gli arti della media e la matcrializzazione.
« Vincenzo)) vorrebbe continuare la seduta, ma dopo qualche
tentativo dichiara che la forza è venuta meno ed ordina di svegliare la media.
Erano state collocate due macchine.
La solita stereoscopica ed una 9 X 12 Minimum-Palmos, questa
era stata troppo diaframmata e diede una fotografia sotto esposta.
Le lastre furono svolte la sera stessa, una dal dott. Imoda a cui fu
consegnata subito dopo la seduta ed una da! sig. Demaisol1.
�-
85-
eduta del 15 novembre 1908, ore 21,3 0
L-
CASA DELLA MARCHESA DI R.
l\ŒDIA: Linda Gazzera.
PRESEN'rI: Marchesa di R., signor N . ., ing. ::vIarzocchi, signor
Demaison.
CONTROl,LI: Signor N. N. e Marchesa di R .
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
GABINETTO solito, nel gabinetto è stata collocata la mussola,
ed il berretto da ufficiale.
DECORSO DELLA SEDUTA: Seduta tumultuosa. La media non
è ancora in trance che già si sentono battere dei colpi violenti
nel gabinetto. l colpi sono a coppie. Nel nostro linguaggio tipt()logico significano « No».
Domandiamo: No? Che cos a ?
La media è sveglia e non puo ancora rispondere. Appena addormentata « Vincenzo» inveisce con parole grossolane ed epiteti
poco lusinghieri contro la media perchè si è messo il busto contrariamente alla sua abitudine nelle sedute.
La Marches a di R. toglie pazientemente il busto alla media.
« Vincenzo» manifesta rumorosamente la sua gioia e ringrazia
la Marchesa accarezzandole la testa.
Il gatto intanto è fuggito e 10 si sente miagolare presso la
porta d'entrata, in fondo alla stanza ed oltre sei metri dal gabinetto.
Dopo un momento il gatto discende dall'alto ed è poggiato
sulle braccia deI signor N. N.
« Vincenzo» interrogato dice d'aver]o chiamato colla ua volontà,
afferma: che i gatti sono un poco medî.
�-
86-
Al gatto si fat1110 eseguire per aria le più strane evoluzioni,
ora sul capo ora sulle spalle ai presenti.
Le zampine cadono inerti, le unghieretratte; con le zampine morbide e colla coda deI gatto <l Vincenzo)) accarezza la mana dei
signor N. N.
Ad un tratto dà il segnale deI fuoco. Ma mentre il signor N. N.
porta la mana sulla pera di gomma, « Vincenzo)) ordina di sospendere perchè gli manca la rorza. Aveva, a quanto dice, sollevato il gatto per farIo fotografare per aria. Propone per la prossima seduta che si faccia adagiare la menia su di una comoda poltrona a sdraio nel gabinetto, promette che une spirito si materializzerà tanto da essere fotografato.
Continuano ancora alcuni già noti esercizi, una mana sbottona la giubba al signor N . N. e 10 solletica.
Si constata indisclltibilmente la simllitaneità di toccamenti fatti
al signor J . N . ed alla Marchesa di R.
« Vincenzo » toglie di tasca al signor N.
. ed all'ing. Marzocchi
gli orologi, li porta per aria e li carica; se ne sente il rumore caratteristico. Sbottona la camicietta alla Marchesa e fa esc1amazioni
di meraviglia per la forma particolare delle bottoniere. La Marchesa conferma che in realtà queste sono differenti dalle altre.
Questa particolarità era completamente ignota alla media.
Inflne «( Vincenzo)) ordina di sospendere la seduta e svegliare
la media.
Non yenne esegllita fotografla.
/
�-
87-
Seduta del 18 nvvetnbre 1908, ore
2I,}O
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESEN1'I: Marchesa di R., signor N. N., ingegnere Marzocchi,
signor Demaison.
CONTROLLI: signor N. . e Marchesa di R.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
Nel gabinetto solito è collocata una éomoda poltrona a sdraio
di vimini con due cuscini, un lungo e largo velo di mussola, un
mantello ecl un berretto da ufficiale di cavalleria.
DECORSO DEI,LA SEDUTA: Entrata la media in trance, il sig. N. N.
chie de a « Vincenzo» se è disposto a mantenere la sua parola e
dard una bella fotografia.
« Vincenzo » si dimostra restlo e c1,ice: Abbandonato il controllo
del medio voi non presterete più fede ai fenomeni.
A formale promessa deI signor N. N. di creclere alla genuinità
della fotografia ottenibile in tali conc1izioni, « Vincenzo » fa entrare la media nel gabinetto e ordina sia levato anche il tavolo
medianico, i presenti fal1110 fra di loro la catena. La media nel
gabinetto è libera. « Vincenzo» rinnova la raccomanc1azione di
credere alla sincerità deI fenoneno: tutti gli astanti 10 rassicurano, poi « Vincenzo » ordina di aprire ampiamente le tende deI
gabinetto, il che eseguiscono il signor . N. e la Marchesa. Inflne
la media dà il segnale deI lampo. La media si alza dalla poltron a,
il signor . N. le restituisce la sua sedia ed essa rientra in catena.
Il tavolino è rime so al suo posto.
« Vincenzo » vorrebbe continuare la seduta che è stata corti sima (25 mil1uti primi), ma il signol' . N. a nome anche dei pre-
�-
88-
'V
senti si dichiara soddisfatto di qua~1to è avvenuto e 10 ringrazia
pregando10 di non stancare oltre la media, essendo solo ~ostro
scopo il conseguimento della fotografia.
.
(( Vincenzo)) allora ordina' di svegliare la media, ma di far cio
10ntano dal gabinetto. Il signor N. N. trascina la sedia presso la
finestra e sveglia la media. Il risveglio è calmo.
Seduta dei 18 novembre 1908. (Da negativa 9 X 12).
La Marchesa di R. assicura di aver veduto distintamente presso
la media addormentata una figura umana ravvo1ta nel manto
bianco di mussola. Il viso di questa figura era piuttosto scuro.
Potè discernere questi particolari perchè il lampo deI magnesio
non fu istantaneo. Qua1che graneUo di magnesio non ben polverizzato continuo a bruciare per qualche secondo.
�-
89 -
La trance della media durante tutta questa breve se dut a fu
tranquilla: chiedeva sovente che le si desse forza. Le lastre delle
due macchine fotografiche furono svolte immediatamente dopo
la seduta. Una da! signor Demaison alla presenza dell'ing. Marzocchi, l'altra dal dott. Imoda alla presenza de~ signor N. ·N. e
della media. (I1 dott. Imoda non fu presente a questa seduta, egli
non aveva potuto intervenirvi) .
I1 signor N. N. si reCQ a cercarlo subito dopo la seduta in compagnia della media a casa di lui, dove la lastra fu svolta.
Come appare dalla fotografia, la testa dell'ingegnere copre esattamente il posto dove è comparsa la materializzazione, di guisa
che questa non è visibile sulla fotografia della macchina stereoscopica. Si sc orge solo un pezzo di · velo.
La macchina deI signor Demaison collocata a fianco di quella
deI dott. Imoda coIse la materializzazione in pieno.
�-
Seduta dei
22
9°-
novembre I908, ore 21,30
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Signor N. N., ing. Marzocchi, dott. Imoda, Signor
Camillo Imoda, signor Demaison, Marchesa di R.
CONTROLLI: Marchesa di R. e signor N. N.
DECORSO DELLA SEDUTA: Entrata la media in trance, il sig. N. N.
ringrazia « Vincenzo» per la splendida figura conseguita e ne domanda la ripetizione stassera.
« Vincenzo» risponde evasivamente: dice che si è fatto un grande
spreco di forza per conseguire la fotografia.
Siccome il suo modo di parlare è diverso per tonalità ed espressioni, si domanda se chi parla sia veramente il solito « Vincenzo ».
La personalità medianica risponde di essere Si e No « Vincenzo».
Invitata a spiegarsi meglio, cosi da farci capire, risponde: Noi
siamo in parecchi e non sempre gli stessi.
Si interroga: ma tu che parli in questo momento sei forse la
bella figura comparsa sulla lastra fotografica? - Si.
- Puoi dirci il tuo nome ?
- Non ora, ve 10 diro prima di lasciarvi.
- Ci vuoi lasciare? speriamo non sarà tanto presto.
- Non 10 so, ma prima di lasciarvi vi diro il mio nome e la mia
storia.
Continua per un poco la seduta calma, tranquilla, i presenti
ricevono toccamenti blandi, carezze. Indi ad un tratto muta la
fisonomia della seduta, la media esclama: (( Ecco (( Vincenzo» e
la seduta continua violenta. (( Vincenzo » si lamenta di (( quell'altra».
�-
9l
-
Dice che l'altra sera (il 18) egli era occupato altrove ed aveva
mandata « l'altra» ma non si aspettava che essa si materializzasse
tanto e si facesse fotografare sciupando COS! le forze della media.
Si hanno toccamenti multipli amichevoli, scappellotti al sig. N. N.,
solletico al medesimo.
La mana che ora ci tocca è grossa e calda, qnelta di prima piccola e fredda.
Domandiamo nna fotogral1a: « Vincenzo)) risponde che pel' qnalche
settimana 110n sarà più possibile averne altre pari a quella ottennta nell'ultima scduta.
::VIa ci farà un altro fenomeno.
Ordina il lampo.
Poi subito dopo ordin a di svegliare la media.
Al lampo il dott. Imoda cre dette di vedere snlla testa della
media una materializzazione.
::VIa svolte le lastre si constatà 110n essere che la bambola di gomma
da « Vincenzo » appuntata con uno spillo alla tenda deI gabinetto.
Poichè il cOl:trollo fu sempre perfetto, questo è tuttavia un bel
fenomeno di telecinesia fotografato.
Terminata la sednta in casa della Marchesa di R., mentre il
dott. Imoda accompagnava a casa la media, questa espresse il
desiderio di fare a casa sua nna seduta col signor Giovannino,
figEo della sua portinaia, ragazzo di 15 anni, sonnambnlo, che
forse è dotato di facoltà medianiche, avendo una volta scritto
dnrante il sonno. Giunti a casa della media Linda Gazzera, facciamo il circolo attorno ad un tavolino.
PRESF.NTI: Dott. Imoda, signor Camillo Imoda, sIgnor Giovannino (figlio della portinaia).
CON'l'ROT,T,I: dott. Imoda e Camillo Imoda.
DECORSO DBLT.A SEDUTA: Compare subito la delicata mana fem minile ormai nota ch si lascia baciare da tntti appoggiandosi
succcssivamentc sulle nostre bocche.
�-
92-
Interviene (' Vincenzo» immediatamente: è straordinariamente
energico e di buon umore e felice di poter esercitare la sua forza:
dice che questi suoi violenti esercizi giovano ad attivare la potenza della media stata esaurita dalla seduta deI 18 precedente
in casa R. dalla materializzazione fotografata.
Noi 10 invitiamo a produrci dei bei fenomeni ed egli batte col
pugno chiuso dei gravi colpi sul muro che vibra e risuona: toglie
un ventag1io dalla parete e fa attorno a noi un gran vento. Poi
prenc1e i nos tri soprabiti che erano disposti sul sofà e li mette
sulle nostre teste. Poi i cuscini sopra i soprabiti, poi il materasso
deI sofà a 1etto sopra i cuscini. N oi 10 esortiamo a desistere, egli
squassa e solleva il sofà a pitt riprese, poi si arrende alla nostra
preghiera, ci accarezza la testa e le spalle, batte a mana aperta
rumorosamente sul nostro dorso più volte.
Dice che vuole Giovannino in seduta in casa della Marchesa
di R. essendo medio cd utile alla esplicazione dei fenomeni. Aggiunge che questi è accompagnato dallo spirito di un carrettiere
orribilmente brutto, che egli caccia via. Il dott. lmoda propone,
stante l' ora tarda, di levar la seduta. « Vincenzo» acconsente e
la media viene svegliata.
�-
93-
Sedttta dei 26 novembre I908, ore 21, 3 0
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
:lVlEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: lVIarchesa di R., dott. E. Imoda, signor N. N., ingegnere Marzocchi, signor Camillo Imoda, signor Demaisoll, signor
Giovannino.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZION1 FISIO-PSICHICHE: La media prima della seduta dice
di non sentirsi bene.
DECORSO DELLA SEDU1'A: Abbiamo Iasciata accesa una tenue
Iampacla rossa sperando poter indurre « Vincenzo» a far le sedute in luce .
Risuonano immediatamente 5 colpi, ordine di spegnere la Iuce.
II Vincenzo» continua ad imprecare contro 10 spirito che due
sedute or sono si è -fatto fotografare, perchè, dice, ha tolto alla
media tutta la sua forza.
Durante tutta la seduta si lamenta che la forza non è sufficiente.
1 fenomeni consistono in toccamenti al signor Demaison ed alla
}Iarehesa ed in seapellotti alla media ed al dott. Imoda.
Per alcune sedute non farà più ritirare la media nel gabinetto.
Quando potrà farIo vuol presentarsi lui in persona. Dice, che
pel' un anno presiederà ancora alle nostre sedute, poi altri 10 sosti tuiranno.
Non oceorre che si sospendano le sedute pel malessere della
media, ci eonsiglia a rinforzarla con ql1alche cura. Poi ordina il
lampo. Ci dice aver tentato di materializzare una mano, ma teme
�-
94-
che la si sia smaterializzata prima del lampo. La media dopo la
seduta è molto stanca.
I.a fotografia ebbe esito negativo.
Essendo la media stanca, alquanto indisposta e affiitta per gravi
dispiaceri occorsile, credo opportuno sospendere per un mese le
sedute e condurre la media a Bordighera presso i sigg. 1. che gentilmente ci hanno offerto di ospitarla in casa loro. Durante tutto
il tempo che si trattenne colà, la sua salute migliorà rapidamente
malgrado si facessero due sedute settimanali . Aumento in peso
di cinque chilogrammi. Non posseggo i processi verbali delle sedute di Bordighera; mi risulta perà che furono scarsissime di risultati: non fu possibile conseguire alcuna fotografia di materializzazioni. La media tornà a 1'0rino ancor prima deI tempo convenuto perchè temeva grandemente di aver perduto la sua medianità e si mostrava desiderosa assai di ricominciare le sedute nel
nostro circolo per persuadersi di possedere ancora le sue prezlOse
prerogative medianiche.
Giunse a 1'0rino la sera deI 28 dicembre e la sera successiva
ricominciarono le sedute regolari in casa della Marchesa d i R.
�-
95-
eduta del 29 dicembre 1908, ore 21,30
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marches a di R., signor Demaison, mg. Marzocchi,
dott. lmoda Enrico.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. lmoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: buone.
DECORSO DELLA SEDUTA: Appena spenti i lumi ed aperti gli
obbiettivi alle macchine fotografiche, il signor Demaison siede al
suo posto. La media si addormenta tosto di sonno tranquillissimo:
la sua trance è molto quieta; la media è immobile e comincia subito a parlare tranquillamente.
A domanda deI dott. lmoda « Vincenzo» risponde che le sedute
di Bordighera erano stentate perchè mancava colà l'armonia fra
i componenti il circolo: mentre all'opposto qui esso è bene affiatato
ed unito.
Spiega che non è il numero più 0 mena grande delle persone
che puà favorire l'andamento della seduta, ma sopratutto l'unità
di desiderio e di scopo.
Che anzi, soltanto se il circolo è bene affiatato ed unito, un
maggior numero di pre senti dà maggior contributo di forza ed
efficacia di risultati.
La bambola di gomma squittisce disperatamente ora VIC1l10
ora lontano ed in alto, talvolta il suono sembra venire dall'altezza
deI soffitto.
« Vincenzo}) afferma che in questo momento tre mani distinte
agiscono sugli strumenti, e cerca di far constatare la presenza
simultanea di tutte tre agenti contemporaneamente.
�-
96-
Cosi la Marchesa di R. ed il dott. Imoda accusano contemporaneamente toccamenti alle spalle, mentre nello stesso tempo la
bambola in alto squ,ittisce. La contemporaneità dei tre fenomeni
richiedenti ciascuno una mana per effettuarsi è indiscutibilmente
provata mentre il controllo è assicurato in modo perfetto. Poi
la Marchesa viene energicamente solleticata mentre ella prega
cc Vincenzo» a desistere dallo scherzo che le fa male e che le
dispiace.
Tutti i presenti vengono pure toccati sulle ginocchia e l'ingegnere ::.vIarzocchi è scherzosamente battuto sulla testa colla bambola di gomma.
Domandiamo la fotografia: cc Carlotta» promette di tentare la
materializzazione della sua mano, ma non sa se ci po rà riuscire
perchè la media per le inattive sedute di Bordighera ha perduto
un poco l'allenamento: porta la tenda sul tavolo ed al disotto di
essa si materializza una mana che Demaison e la Marchesa sentono
a più riprese, la m::no è fredda. (Le materializzazioni di arti sono
fredde quando la forza è scarsa, calde quando questa abbonda:
fatto costante).
cc Carlotta» biasima il sistema di cc Vincenzo» per provocare le
materializzazioni, dice che cc egli» crede di meglio riuscire facenclo
prima dei grandi esercizi e clei grandi sforzi.
cc Carlotta» crecle il1vece che cosl si ottengano effetti diametralmente opposti.
Poi a domanda dei clott. Imoda ritira la tenda dal tavolino
affinchè nella fotografia accanto alla materializzazione siano ben
visibili le mal.li della media. Questa dà il segnate dei fuoco.
\ vviene istantaneamente il lampo.
Ma subito il dott. Imoda è toccato a lungo sulla testa da una
mano ben materializzata e cc Carlotta» per bocca della media si
lagna perchè la luce non le ha come le altre volte subito S11laterializzata la mano, come di solito avviene.
�-
97-
Cià prova, aggiunge, che la mia mana era dietro la tenda, non
davanti come io credevo, e percià la fotografia non deve essere
riuscita.
lmoda vorrebbe interrompere la seduta per non affaticare la
media inutilmente ma « Carlotta » raccomanda di continuare
perchè la media è ancora fortemente carica di forza medianica
e potrebbe provocare a casa fenomeni medianici.
lmoda prega vivamente perchè questo non succeda. Dopo varî
toccamenti eseguiti sui presenti, i cuscini della chaise-longue sono
tutti portati sulla tavola, poi buttati lungi a terra.
lntine « Carlotta » ordina di interrompere la seduta e fissa la
seduta per giovedi ultimo giorno dell'anno. lmoda sveglia la
media, questa riprende immediatamente coscienza ed è allegra
e contenta.
Seduta ottima.
Esito della fotografia negativo.
7. -
luooA., J!otografle di laniasmi.
�-
98-
Se dut a del 31 dicembl'e 1908, ore
21,30
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signora Emilia Dalmazzo ved. Molinatti, signor Demaison, signor Camillo Imoda, dott. E. Imoda
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI PSICO-FISICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA: Appena spento dal slgnor Demaisoll
il lume ed aperti gli obbiettivi delle due macchine fotografiche,
il dott. Imoda accusa di essere toccato vivamente al braccio ed
al fianco. La media è ancora perfettamente sveglia. Questo fenome no si è già verificato altre volte ed è cos tante indice di ottima
disposizione della media e di riuscita.
Difatti la seduta decorre splendida: mentre perdurano i toccamenti avvertiti dal dott. Imoda e dalla Marchesa di R., la media
si addormenta profondamente e forse un po' precipitosamente,
a giudicare dal respiro che si fa tanto frequente da riuscire quasi
affannoso: per il che il dott. Imoda raccomanda alla media la
calma, la tranqui11ità.
Si constata la presenza di quattro mani agenti simultaneamente.
Non si descrivono i soliti toccamenti che furono molto numerosi e lunghi di durata (fino a 12 secondi). 1 presenti sono tutti
in impaziente attesa per la fotografia promessa e la ricordano.
« Vincenzo» ordina di collocare la chaise-longue nel gabinetto,
il. che il dott. Imoda eseguisce mentre la media per lasciare libero
il passaggio alla chaise-longue si sposta a sinistra e siede sulle ginocchia della Marcbesa di R.
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101 -
Il dott. lmoda ha consegnato alla sua vicina la pera di gomma
per l'accensione deI magnesio. La media le fa scherzosamente
l'atto di volergliela schiacciare.
La signora Molinatti deve difenderla. Collocata la poltrona
di vimini nel gabinetto, la media vi si adagia ed lmoda crede
opportuno lasciarle libere le mam, sebbene ciô non sia da lei
richiesto.
Il dott. lmoda crede che per le più profonde manifestazioni
dell'attività medianica quali le materializzazioni fotografabili si
debba lasciare alla media la più ampia comodità di giacitura
e di posizione.
Mantengono la catena le persone deI circolo.
Quasi subito la media comincia a gemere come se soffrisse :
dopo forse tre minuti ordina di aprire ampiamente le tende deI
gabinetto, il che la Marchesa di R. ed il dott. lmoda eseguiscono.
Poi con voce appena intelligibile da sembrar un soffio la media
ordina il fuoco.
Il lampo iu istantaneo, ma per quanto tutti i presenti avessero
10 sguardo rivolto entro il gabinetto nessuno distinse il fantasma.
« Vincenzo» ordina di non svegliare subito la media, ma di continuare la seduta.
La media si alza dalla poltrona; le si restituisce la sedia, siede
in catena e la seduta continua.
Si domanda notizia della fotografia. « Vincenzo» per bocca della
media ci comunica che due fantasmi hanno tentato farsi fotografare, ma crede che unD non sia riuscito a conservare la sua coesione
fino al momento deI lampo.
Vi riusci invece una bambina di quaUro anni e mezzo, figlia
di Vincenzo e di Carlotta.
Il clott. lmoda domanda se la piccina sia an cora più bella della
madre di cui si cOllsegui la fotografia nella seduta deI 18 novembre
1908. La domanda non riceve risposta.
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102-
Domandiamo se la bimba è bruna. Ci Vlene detto che essa è
bionda come il padre.
Finalmente si ordina di levare la seduta.
Le lastre furono svolte subito dopo la seduta; l'una dal dottor
Imoda, l'altra dal signor Demaison. In entrambe le lastre appare
oltre ai presenti alla se dut a una bella testa di bambina che sembra
diritta in piedi tra la chaise-longue ed il muro, guarda in basso
quasi vergognosa e sorride.
Ha in testa un fine velo che le copre quasi completamente i
capelli salvo una ciocca sulla fronte. Tale velo è una materializzazione medianica; nel gabinetto non era stato collocato.
Fra la testa della bambin a e la testa della media si vede accasciato un velo bianco; questo prima della seduta si trovava nel
gabinetto appeso ad un gancio.
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1°3 _...
Sed1ûa del 3 gennat.o 1909, ore
IN CASA DELLA MARCHESA
DI
21,30
R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaison, Atleta Michele,
prof. dott. Audenino (assistente deI prof. Lombroso). ing. Marzocchi, dott. Imoda Enrico.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZION1 FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA: Abbiamo collocato tre macchine fotografiche: le due prime a due metri di distanza di fronte al medio
per fotografare nelle migliori condizioni le eventuali materializzazioni.
L'ultima in fondo alla camera presso alla porta d'ingresso per
cogliere l'insieme.
La seduta decorre ottima: materializzazione di mani multiple
che eseguiscono i soliti scherzi colla bambola e colla sonagliera.
Dalle tasche del signor Demaison e poi da quelle deI dott. Imoda
vien levato il portafoglio, tutte le carte ed i denari sono disseminati in giro 0 consegnati ai presenti; questi sono tutti ripetutamente toccati.
Si nota e si distingue chiaramente una mana grande e forte
di «( Vincenzo », una piccolissima di bambina, e la mano ben nota
e caratteristica di Carlotta.
Il dott. Imoda domanda il Home della bambina fotografata:
non 10 si vuol dire, appare manifesto una volta di più che questi
110stri misteriosi visitatori vogliono con ervare l'incognito. A che
scopo?
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« Carlotta»
1° 4 -
afferma aver tentato farsi fotografare accanto alla
sua bambina nella seduta precedente; aveva a questo scopo levato da! gancio il velo bianco e se 10 era accomodato sulla testa:
ma ad un tratto le forze le erano mancate ed il velo si era accasciato
fra la testa della bimba e quella della media, come appare dalla
fotografia.
Il dott. lmoda dom and a se sia possibi1e aversi anche stassera
una fotografia; ricorda a « Vincenzo » che la fotografia è per ora
l'unico scopo delle sedute e l'unico fenomeno che si vog1ia con segwre.
« Vincenzo» risponde che manca la forza per ottenersi la materia1izzazione fotografabile di un vo1to, ma che egli tenterà la
materia1izzazione della mana della bambina. Il dott. lmoda avvisa
« Vincenzo)) che il foco delle macchil1e è al punto dove comparve
nell'u1tima seduta la testa della bambina e pero prega « Vincenzo»
di voler col à materializzare la mano. « Vincenzo ». promette di
tener conto dell'avvertimento.
Poco dopo la media ordina il lampo.
Continua ancora la seduta coi soliti fenomeni di toccamenti
e scherzi.
Poi viel1e ordinato di svegliare la media.
Le lastre sono svi1uppate da1 dott. lmoda e dal signor Demaison
subito dopo la seduta a casa loro.
~ulla testa della media appare un corpo informe bianco e non
a fuoco.
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1 °7-
Sedttta del 13 I?ennaio 1909, ore
IN
21,30
CASA DELL'ING. PERTI (Como).
MF.DIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Signor ing. Perti, signora Perti, dott. Imoda.
CONTROLLI: Ing. Perti, signora Perti.
La fisionornia della seduta è assai diversa dalle altre. Appena
spento il lurne la signora Perti sente una persona che la tocca,
l'abbraccia, l'accarezza. La signora si commuove molto perchè riconosce que3ti atti simili a quelli deI suo figlio Cesarino, perduto
clue anni innanzi, nelle sue espressioni di affetto.
Il clott. Imoda si sforza per calmare la signora, che è molto impressionata e chiede il nome della entità che si manifesta. La media
pronta risponde: Zitto.
Ne1 gabinetto era stato collocato un foglio di carta ecl una matita.
Questa era caduta a terra e ne viene richiesta un'altra; il dott. Imoda
porge quella che teneva in tasca. Viene tosto afferrata e la si sente
stridere sulla carta. Poi il foglio viene piegato e collocato sotto il
braccio della signora, dopo che una mana ebbe invano frugato nel
vestito per trovare una tasca od una piega.
Intanto la signora è riuscita a padroneggiare la sua emozione;
nna piccola mana di fanciullo le accarezza il viso, le pizzica delicatamente la pelle e le prende l'orecchino fra le dita. Il dott. Imoda
ricorda di aver visto Fare frequentemente quest'ultimo atto de l
bambino nel tempo dell'ultima malattia.
La mamma crede riconoscere l'espressione affettuosa della sua
compianta creatura. Ad un tratto l'ingegnere sente una manina
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108-
che gli si accosta alla bocca forzandola un po'; egli l'apre e si trova
fra le labbra una violetta di Parma che era stata messa nel gabinetto.
Anche l'ingegnere crede di riconoscere da questo atto de1icato
e gentile la presenza deI piccolo angiolo perduto.
Poi bruscamente « Vincenzo», forse per deviare la troppa emozione della mamma, fa una comica irruzione con grandi ma amichevoli percosse battute a mana aperta sulle spalle dell'ingegnere.
Invitato a dar prova della sua forza, egli strappa un cuscino
solidamente legato alla sedia collocata nel gabinetto, e 10 batte
ripetutamente sul tavolo e sulle nostre teste.
Poi alla signora, che si è rimessa dalla emozione, vengono scherzosamente tolti i pettini dai capelli e portati sulla testa dell'ingegnere. Le vengono pure sciolti da una mana agile tre nastri che le
trattenevano i capelli.
Una picco1a mana fredda di bambino tocca replicatamente il
viso deI dott. Imoda, ma questi non riconosce alcun segno particolare che gli permetta: di identificare l'entità.
Improvvisamente « Vincenzo» ordina di svegliare la media, cio
che il dott. Imoda fa con sollecitudine.
Acceso illume, la signora Perti spiega il foglio di carta che, come
si è riferito, le era stato messo sotto il braccio. Con scrittura infantile in cui la signora afferma di riconoscere la calligrafia deI
figlio, si legge: cc Cesarino )).
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109 -
S eduta del 19 gennaio 1909, ore
21 , 3 0
IN CASA DELLA MARCHES.-\. DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., sig. Demaison, sig. Atleta Michele,
prof. dott. Audenino, ing. Marzocchi, dott. E. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e clott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELT.A SEDUTA: La media entra nella trance alquanto
differentemente dalle altre volte. Appena spento il lume, il suo
respiro si fa lento e profondo. on dice più alcuna parola, non
presenta il leggero periodo di eccitazione che precede il sonno
delle altre volte.
Abbiamo avuto l'avvertenza di non darle più il bicchierino
di marsala che era stato bensl richiesto da « Vincenzo » altre volte,
ma che ci parve constatare pregiudicasse la calma della trance,
e 10 stato di passività della media.
Cominciano i soliti toccamenti clistribuiti in giro: constatiamo
il notevole progresso sulla durata dei contatti, questi sono multipli e contemporanei. Non credo opportuno descrivcrli singolarmente, ma ripeto, un grande ed a tutti evidentc progresso si è
effettuato sopratutto in queste ttltime sedute sulla durata dei
contatti delle materializzazioni.
Fatta segno alla speciale attività di « Vincenzo» è la Marchesa
di R.
Al prof. Audenino vie ne lanciato un cagnolino di gomma elastica stato regalato dal signor Demaison a « Vincenzo » e poscia
è colpito da un altro proiettile: è ammirata la precisione dell'atto
eseguito in completa oscurità.
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110 -
Il prof. Audenino domanda la ragione della sua lapidaziolle.
(c Vincenzo» risponde che egli ha chiesto poco prima di far la seduta a luce rossa: e cc Vincenzo» 110n vuole che si modifichi il programma prestabilito (sedute all'oscurità fino a materializzazione
completa del fantasma, fuori deI gabinetto, indi progressivamente
in luce).
Il dott. Imoda domanda se deve mettere nel gabinetto la seclia
a sdraio per la media. cc Vincenzo» acconsente. l\fentre il dottor
Imoda al buio esegnisce l'operazione si impegna un curiosissimo
dialogo Ira cc Vincenzo» e cc Carlotta ». :B piuttosto un monologo
perchè sentiamo soltanto la voce di cc Vincenzo» espressa per
mezzo della media e 110n le risposte di cc Carlotta »: ma si capisce
evidentemente che cc Vincenzo» è in collera con cc Carlotta» perchè
questa vuol farsi fotografare lei, e c( Vincenzo» vuole invece che
si materializzi e fotografi una contadinotta, ancora più bella di
« Carlotta ».
Il battibecco comicissimo si continua parecchi minuti. 1 presenti consigliano la pace ai contenclenti e pregano c( Carlotta »
di desistere, perchè di lei già possediamo una splendida fotografia
e per il nostro studio noi riteniamo più importante la fotografia
di una lluova entità.
)iIa (c Vincenzo » dichiara che è impossibile persuadere cc CarIotta» e grida: Ebbene facciamo . una sfida; tu prova a materializzarti se puoi, io aiuto la bella contadinotta.
Intanto il dott. Imoda ha collocato nel gabinetto la sedia a
sdraio e la media vi si è adagiata; il signor Demaison ha tolto di
mezzo a noi il tavolo medianico.
Cessa 'il battibecco, la media si queta, r spira più profolldamente. per alcuni minuti, poi in omincia a gemere e lamentarsi
sottovoce come fa chi soffre donnendo, pare sotto la sofferenza
di un penoso sforzo.
Poi a voce bassa ordina di spalancare le tende, il che eseguiscono
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NI
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1J3 -
tosto il dott. Imoda e la Marcltesa di R. e dopo di altro minuto
con voce flebile appen a udita ordina il fuoco.
Il lampo brilla istantaneamcnte, il dott. Imoda scorse soltanto
la media adagiata sulla sedia a sdraio. Il signor Demaison vide a
destra della media una forma fantomatica in piedi vestita di bianco.
N essuno scorse la figura.
l ,a media resta immobile e silenziosa per alcuni secondi, poscia
domand a: nessuno di voi ha veduto la faccia deI fantasma? No,
ri spondiamo in coro. Va bcne, replica la media; non bisogna gllarclare, 10 sgllardo nuoce alla materializzazione e fa soffrire la m edia.
(Ricordiamo difatti che quando si ottenne la fotografia delle
due mani (seduta 4 lllgiio 19°8), la media aveva accusato dolore
e si era lagllata deI nostro sgllardo perchè noi avevamo veduta
la m aterializzazione sebbene non l'avessimo ancora detto).
Indi « Vincenzo» dichiara che ha vinto la prova con « Carlotta )) .
Questa non è riuscita a materializzarsi ed invece si è materializzata la contadina e questa occupa la stessa posizione che aveva
la fotografia di « Carlotta )). Il dott. Imoda clichiarandosi pie namente soddisfatto ritiene che si potrebbe cessare la seduta . Ma
« Vincenzo» vuole invece che si continui perchè la media è ancora
satura di energia medianica e ove questa non si consumasse correrebbe rischio di produrre fenomeni spontanei .
Il dott. Imocla prega caldamente che ciô non succeda. La seduta cont inua per oltre mezz'ora coi soliti toccamenli c sche rzi .
Poi « Vincenzo )) ordina di svegliare la media, il che il clottor
Imoda tosto escguisce mentre il signor Demaison chiude gli obbieltivi aile macchine.
J ,a media rimane come assonnata per qualche minuto, poi ri-
pr nde piena conoscc nza di sè.
n alleg ra comc "i sente semprc dopo 1 seclute ben riuscite. n
sparita la molesta paraestesia olfaUiva che la a ffii ggeva [in da!
matlino.
8. -
r'I OIH, FOffl'1rfl {1 r di
,""'OtfI1lÎ.
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IJ4-
Questo fenomeno sembr a costan te. Già altra volta e preclsa mente in un giorno in cui la sera si ottenn e materi alizzaz ione
fotogr afata, la media aveva sentito fin dal mattin o, sveglia ndosi,
un molest o odore di cavoli bolliti. La sensazione era sparita subito dopo la seduta .
Il dott. lmoda esprim e l'ipote si che tale paraes tesia possa sidi
gnificare una irritazi one cortica le, cagion ata dalla saturaz ione
energi a median ica: che poi ha il suo sfogo, la sua scarica nel fenomen o fisico median ico di materi alizzaz ione.
Il dott. lmoda , il signor Demai son e la media si recano a casa
deI signor Demai son dove vengon o subito svilup pate le lastre.
L'ing. Marzocchi svilup pa la sua a casa sua.
La stereos copica deI dott. lmoda è riuscit a perfett a. Quella
deI signor Demai son è alquan to sovrae sposta . Il signor Demai son
a parità di lastra dovrà un'altr a volta diafrar nmare di più il suo
obbiet tivo.
Il lampo fu molto potent e essendosi impieg ati dieci gramm i di
magnesio.
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edttla del
22
115-
ge lL'IIaw 1909, orc
21,30
IN CASA DECr,A ).i(ARCHESA DI R.
}fEDIA : Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa cli R., signor Demaison, signor Camillo
Imoda, clott. prof. Auclenino, ing. Marzocchi, clott. Imoda Enrico.
CONTROLI.I: Marchesa cli R. e clott. Imoda.
CONDIZIONI FIsrO-PSICTTICHE: la media non è in bu one condizioni, h a mangiato molto tardi.
DECORSO DELLA SEDUTA : Si acldormenta subito. l presenti rinziano cordialmente « Vincenzo» per la splenclida fotografia conseguita dell'ultima seduta e 10 pregano essendo oggi il sua onomastico di favorirci il suo ritratto.
La Marchesa di R. ha messe nel gabinetto delle rose e dei cioccolattini per « Vincenzo ».
Questi li toglie ad uno ad une dal cartoccio, leva la carta che
li involge e ne mette uno in bocca a ciascuno dei presenti.
Prende il mazzo di rose, 10 porta successivamente sulle nostre
teste: poi 10 c1epone sul tavolo. Je spicca una rosa e la mette
fra i capelli alla Marchesa.
eguono lunghi toccamenti di mana ben materializzata che durano moiti secondi.
Tutti gli intervenuti sono fatti segno all'attività di « Vincenzo»
opratutto la Marchesa di R.
Poi la seduta assume un andamento tumulluoso in evidente rapporto olle condiziol1i della digeslione della media. La media si lagna
dei caldo, e dei contatto delle nostre mani colle quali teniamo
il controllo. Vuole che il1volgiamo le mani di lei nella lenda di lana.
�-
lI G -
Succedono alcuni fenomeni a tipo agitato.
Un cio<.:colattino viene schiacciato sul naso al dott. lmoda e
« Vincenzo » (?) vuole si faccia la fotografia di questo poco in tellettuale fenomeno.
La fotografia viene eseguita.
(1 Vincenzo » ad un tratto per bocca della media dice al dottor
Imoda: svegliala, io non posso più far niente, questi sono tutti
fenomeni di personismo.
(Il dott. Imoda ritiene fermamente che cià dipenda daU'aver
la media mangiato quasi immediatamente prima di venire alla
seduta).
Il dott. lmoda sveglia la media.
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)17-
Seduta dei 24 gemlaw 1909, ore
L~
2J ,30
CASA DEL SIGNOR R. V. DE:llAISON.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: signor Demaison, signor Camil10 Imoda, dott. professore Auclenino, signor N. N., clott . .E. Imoda.
CONTROLLI: signor Demaison, dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICIIICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA: Non abbiamo collocate le macchine
fotografiche poichè siamo rimasti privi di magnesio ed essendo
oggi giorno festivo non se ne potè trovare di quello conveniente.
Tentiamo la secluta al1a Ince rossa di una lampada per fotografia. Cinque colpi ordinano di spegnere la luce. Prima pero
.che venisse spenta la lampacla clal signol' N. N., in Iuce discreta
tanto che tutti i presenti si clistinguono dettagliatamente, il signor
Demaison viene trascÏnato di peso colla sua sedia più vicino al
gabinetto medianico, ed il suo braccio è afferrato a più riprese
da una mana nascosta dietro la tenda.
Appena effettuata l'oscurità « Vincenzo» a voce bas issima della
media, avverte che clesidera fare una fotografia. Rispondiamo che
non si puo eseguirla perchè non siamo a cio preparati.
« Vincenzo» ci informa che poteva materializzare per la fotogra fla un suo figlioletto. Potrebbe anche farcelo vedere se a cendiamo un lume forte, ma si dovrebbe spegnerlo prontamente
perchè la media llon ne abbia a soffrire troppo. , iamo vel'amente
de~olati di non avere una lampadina elettrica. (, Vincenzo » clice
pero che potremo fare la fotografia nella prossima seduta se non
la facciamo ora.
�Il8-
Decidi amo di nnunc lare a fare una luce qualsia si per vedere
la materi alizzaz ione prefere ndo registr arla sulle lastre fotogra
fiche, docum ento che rimarr à, al vederl a coi nostri occhi.
Per 110n sciupa re le forze della media int<.'rro mpiam o la seduta
fissand o la prossim a per il giorno seguen tc in casa della Marchesa di R.
Seduta breviss ima; dura ta 10 minuti , contro llo come al solito
assolut o.
�-
IJ9-
Seduta del 25 gennaw 1909, ore
21,30
IN CASA DEI.LA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESEN'l'I: March esa di R., signor Demai son, Signor Camillo
Imoda , signor tel1ente Sforza Ruspo li, dott. E. Imoda .
CON'fROLU: March es a di R ., dott. Imoda .
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime .
DECORSO DELLA SEDUTA: Vel1gono collocate quattr o macch ine
fotogra fiche: oltre le tre solite abbiam o aggiun ta una Minim umPalmo s-Zeiss, 9 X 12, munita di teleob biettiv o dispos to in modo
o
da colpire esattam ente il posto occupa to da « Carlot ta) quand
si ebbe la sua fotografia.
GABINETTO solito. Oscuri tà comple ta. Nel gabine tto i soliti
oggett i, i due veli ed il berrett o da ufficiale reclam ato da « Vincenzo» in altra seduta .
La media è in ottime condizioni fisico-psichiche e presen ta fin
te
dal mattin o la paraes tesia olfatti va caratte ristica delle giorna
di materi alizzaz ione impon ente.
Joi siamo perciô sicuri deI risulta to.
Come al solito il signor Demai son spegne il gas ed alla luce rossa
di una lantern a fotogra fica apre gli obbiet tivi e i châssis alle
m acchin e, poi si siede in catena al suo posto.
La media entra in trance tranqu illissim a: essa h a mangi ato
oggi alle ore sedici, quindi il suo stomac o è perfett ament e libero.
Resta immob ile ed incom incia a parlare con gran calma.
Una mana l1uda, piccola, di donna dalle dita affusolate ci accarezz a le guanci e e la fronte.
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120 -
Non descrivo i soliti toccamenti e scherzi proprî di tutte le sedute che per noi non hanno ora importanza e che volentieri vorremmo si lasciassero da lato, ma che « Vincenzo » ci ritorna a dire
necessarî a lui per estrinsecare la materializzazione.
« Carlotta » per bocca della media ordina insistentemente di
parlare e tutti insieme cerchiamo argomento di discorso.
Constatiamo la difficoltà di parlare quando tutta l'attenzione
è rivolta ad un soggetto che non dobbiamo nominare e che ci interessa cosi vivamente.
lVIentre i presenti parlano, la media si china verso il clott. Imoda
ed a voee bassa gli dice: Ora sta attento per eseguire alla lettera
i miei ordini: « Vincenzo » sta in questo momento materializzando
il suo figlio, io vorrei pure materializzarmi e farmi vedere con lui.
Ma « VincenzO )1 non vuole perchè dice cbe io non voglio bene al
ragazzo e che gli faccio deI male.
lmoda la esorta a rim ettersi alla volon tà di « "\ incenzo » che è
il direttore uffici ale delle nostre sedute al quale noi e loro dobbiamo
obbedire, per principio cl'orcline neeessario al conseguimento clei
risultati.
« Carlotta » sembra arrendersi e soggiunge: ora tu collocherai
la seclia a sdraio nel gabinelto e leve rai il tavolino medianico.
Poi la media ent rcrà nel gabin etto: lasciala libera, \loi mantencte
la catena e continuate a parlare, m a t.u ta attentissimo ai comancli della media perchè eUa parlerà a mala pena e solo a voce
bassissima quando ordinerà di aprir le t.ende ciel ga binetto e
di accendere il magnesio.
Non guar lat.e ne! gabincLto in quell'istante, dopo l'accensione
contil1.uate a parlare e lasciat.e che la media a poco a poco si rianimi, perchè clopo 10 sforzo della ma terializzazione 110n potrà
parlare nè muoversi per qua1che minuto, ma non state in pena
p r: , la' sua salute, cio non le nuoce. Ecl ora cseguisci quant.o ti
hodetto.
�u.
N
��12 3
-
Il dott. Imoda, attellendosi strettamente a quanto ha uclito,
eseguisce gli ordini ricevuti.
La media entra nel gabinetto e si abbandona sulla sedia a sdraio.
La sentiamo respirare profondamente, fa a più ripresc stridere
i dellti e manda qua1che gemito; dopo forse quaLtro minuti mentre
i presenti continuano a parJare, la media a voce bassissima ordina di aprire le tende, il che eseguiscono i due controlli.
Poi COll voce allCOr più fioca che sem! ra un soffio ordina il fuoco.
Brilla un gran lampo. Jell'apparecchio a cio destinato crano stati
�-
I.q-
collocati dieci grammi di magnesio. La media resta si lenziosa ed
immobile. l presenti conforme all'ordine ricevuto parlano tutti
assteme: passano tre 0 quattro minuti, la media si leva a sedere
e grida: la fotografia è riuscita, ci sono clue materializzazioni.
Il signor Demaison, che casualmente aveva gli occhi rivolti
verso il gabinetto, afferma aver veduto un fantasma bianco ed
un'altra testa accanto a questo come una persona che tenga in
braccio un bambino al disopra ed a fianco della media. Gli altri
non hanno nulla veduto perchè ottemperando all'ordinc ricevuto
avevano 10 sguardo rivolto altrove. « Vincenzo » ordina al dottor
Imoda di allontanare la media dal gabinetto . Questi la trascina
colla sedia a sdraio un po' lontano. Foi prova a chi amarla pel'
nome, a soffiarle sugli occhi come al solito per svcgliarla. Nia « Vincenzo» dice: aspetta, lasciala dormire qualche minuto, si sveglierà fra poco da sè.
Intanto il signor Demai on ha chiuso gli obbiettivi e i châssis.
Dopo dieci minuti la media risvegliasi ed il dott. Imoda fa accendere la lu ce.
I.. a media è stanca ma contentissima, domal1da se abbiamo
fatto la fotografia.
La paraestesia olfattiva è cessata completamente. Le vtene offerto il solito caffè e lattc. Foi impazienti ci rechiamo a casa a
svolgere le lastre.
Esito della fotografia positi vo.
�-
12 5
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eduta deI 29 gennaw 1909, ore
IN
21,30
CASA DELLA MARCHESA DI R.
MBDIA: Lincla Gazzera.
PRESENTI: lVIarchesa di R., signor R. V. Demaison, sig. Atleta
::Vlichele, prof. dott. Audenino, signor tenente Sforza-Ruspoli,
signor T . N., clott. Imoda Enrico.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
DEC~RSO DELLA SEDUTA: Sono collocate quattro macchine fotografiehe. La media ha avuto oggi un dispiacere: le è stata IUbata una pezza di seta ricevuta in dono: se ne è molto accorata.
La media si addormenta in pochi minuti mentre i presenti fal1110
con versaZlOne.
Il dott. Imoda ringrazia « Vincenzo» anche a nome di tutti i
prescnti per la splendida fotografia conseguita nell'ultima seduta.
« Vincenzo» per bocca della media incomincia a parlare: Voi
avete in animo di pubblicare la fotografia dei fantasmi che avete
conseguito. 10 dal canto mio vi prometto che ve ne procurera
ancora, ma debbo chiedervi un favore: Non pubblicate la fotogra:E.a di « Carlotta». Il etott. Imoda promette che il suo desiderio
sarà soddisfatto e chiede se ne possiamo sapere la cagione. « Vincenzo» risponde: Perchè vivono in 'l'orino persone che la co nosco no, ma ignorano che sia morta, solo la creclono assente.
Il dott. Imoda di nuovo promette formai mente che non verrà
pubblicata la fotografia prima di riccvere da « Carlotta » 0 da « \ incenzo» l'esplicito pennesso.
Allora una mana di donna a noi tutti ben nota, dalle dita affu50latc c lalla pelle fresca si appoggia car zzevole sulla guancia
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deI dott. Imoda e la media con voce più dolce soggiunge: Anch' io
ti ringrazio di cuore.
Il clott. Imoda comprende dal contatto della mana che riconosce
e dalla voce mutata della media che è « Carlotta» che parla.
Questa soggiunge: il pennesso di pubblicare la fotografia te
10 daro quando non ci sia più una certa persona e ricordati: te
10 daro anche se in quel tempo questa media sarà lontana.
Chiuso questo episodio, « Vincenzo» dice che per alcune settimane più non sarà possibile rite nt are la materializzazione fotografabile, perchè, ripete, il lampo deI magnesio nuoce al progresso della stereosi.
Promette a richiesta deI dott. Imoda che le future fotografie
che si conseguiranno saranno preannunziate alcuni giorni prima
affinchè da parte nostra possiamo ben prepararci ad eseguirle.
Per intanto dice che tenterà nuovi fenomeni, vuole che per la
seduta di domenica mettiamo nel gabinetto un canari no pcrchè
eO'li tenterà sdoppiarlo e farcene fotografare due.
Il dott. Imoda si incarica di procurare il canari no. Avremo
dunque, se « Vincenzo» manterrà la promessa, il fantasma di un
canarino.
Dopo, la Marchesa di R. sente appoggiarsi contro di lei con tutta
la persona un fantasma.
~a
il contatto dura pochi secondi e nello stesso tempo il dottor
Imoda si accorge che la media sem br a svenire: bruscamente il
fantasma si risolve e « Vincenzo» ordina di svegliare la media.
Non ci fu fotografia.
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Sed~tta
IN
12 7 -
del 31 gennaio 1909, ore
21,30
CASA DELLA MARCI-IESA DI R.
:MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaison, signor Camillo
Imoda, prof. dott. Audenino, signor N. N., signor tenente SforzaRuspoli, dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZION1 FISIO-PS1CII1CHE: buone.
DECORSO DELLA SEDUTA: N el gabinetto medianico è collocata
una gabbia con un canarino, della gabbia viene prima assicurata
la portiera con un pezzo di fi10.
Affinchè il canarino spicchi sulla parete che ha quasi il suo colore si fissa con due chiodini una tela cerata contro la parete.
Nel gabinetto si collocano poi i soliti giocattoli.
Collochiamo in ordine le macchine prendendo per punto di mira
la gabbia.
« Vincenzo» nell'ultima seduta ha promesso 10 sdoppiamento
deI canarino e noi siamo in grande attesa deI fenomeno. La media
è in buoue condizioni d'animo, ma il dott. Imoda dubita che la
sua digestione gastrica sia terminata perchè essa ha mangiato
abbondantemente alle 17,3°. Propone perciô di farla mangiare
più di buon ora ancora alla prossima seduta. Come al solito, Demaison a luce rossa apre i châssis: mentre sta compiendo questa
operazione, nel gabinetto si sentono tintinnare la sonagliera e
strisciare StÙ pavimento 10 sgabello che sopporta i giocattoli.
Constatiamo con piacere questo fenomeno in lu ce mentre la
media è ancora sveglia od almeno nel periodo di preipnosi cosciente
e memore.
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128 -
Spento il lume, continuano i soliti fenomeni che non si ridescrivono perchè proprî di tutte le sedute.
Fenomeni importanti: « Vincenzo » nell'ultima seduta aveva promesso la fotografia di un secondo canarino e si dispone a mantenere la promessa: ma anzitutto leva la tela cerata che è dietro alla
gabbia dicendo che quel freddo liscio gli dà fastidio (abbiamo
constatato poi che alla media ha sem pre dato fastidio la tela cerata; essa dice che quando andava a scuola non voleva mai adoperare la tel a cerata per involtare i libri perchè ciû le arrecava
noia). N oi osserviamo a « Vincenzo» che avendo tolta la tela cerata nera, la fotografia riuscirà incerta perchè male si distinguerà
il giallo dei canarino sullo sfondo giallognolo della tappezzeria
e gli consigliamo di far passare un lembo di tenda nera deI gabinetto dietro la gabbia.
« Vincenzo» non vuole. Allora il signor Demaison gli propone
di and are a prendere la tenda nera di cui si serve per mettere
a fuoco le macchine fotografiche e che si trova assieme a qlleste
sulla tavola.
« Vincenzo » nllovamente si rifiuta e dice che provvederà lw.
Poi ci invita insistentemente a parlare. oi facciamo tutti insieme un confuso cicaleccio: non stornando mai la nostra attenzione dal fenomeno che attendiamo. « Vincenzo» ordina al dottor
Imoda di aprire ampiamente il gabinetto dal suo lato senza lasciare la catena.
Imoda eseguisce l' ordine colla mana ~inistra mentre colla deslra
fa catena colla destra della media e colla sinistra dei signor N. N.
Eseguito l'orcline, ripr nde la catena come prima: la media ordina ancora di parlare e m ntre cio viene esegllito, comallda il
fuo.co.
':n, lampo brilla. Subito « Vincenzo » dichiara che la fotografia
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è· riuscita e vuole ontinuare la seduta ebbene i presellti de iderino correre tosl a volgere le lastre.
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Succedono in seguito materializzazioni sem pre più lunghe e più
estese. Tutti i presenti sono ripetutamente toccati da mani fortissime che ci afferrano per le braccia e ci scuotono energicamente. Il dott. lmoda sente contro il suo fianco sinistro il corpo
di un fantasma. Il signor Demaison è invitato a levarsi in piedi
ed accostarsi alla tenda; sente pure il contatto esteso di tutta
una persona. Lo stesso fenomeno verifica la Marchesa di R.
Constatiamo con vero piacere questo progresso nella estensione
della materializzazione che ci lascia sperare ad una lontana scadenza il fantasma completo fuori dei gabinetto ed in luce: ripetiamo che questo è il nostro scopo precipuo. Cio che sir \Villiam
Crookes ottenne colla Florence Cook noi vogliamo e dobbiamo
conseguire colla Linda Gazzera.
La seduta poi diventa alquanto burrascosa.
Il dott. lmoda constata ancora una volta che cio avviene quando
la media non ha ancora terminata la digestione dello stomaco
quando si è iniziata la seduta. lntine « Vincenzo» ordina di svegliare la media, il che eseguisce il dott. lmoda.
Dopo la seduta la media ha sete e do'm anda da bere; cio conferma
la diagnosi deI dott. lmoda dell'imbarazzo gastrico. Un'altra volta
non ricadremo più nel medesimo errore e faremo vive istanze alla
media perchè si a ttcnga scrupolosamente ai nostri suggerimenti.
I,e lastre fotografiche sono svolte la stessa sera dal signor Demaison e dall'ing. :Marzocchi alla prese nza deI dott. lmoda, della
media e deI signor
. Sono riuscite splendide: disgraziatamcnte
la lastra dell'ing. Marzocchi ando poi rovinata: esscndo stata inavvcrtitamente collocata presso la stufa, la gclatina si è sciolta.
Sulla lastra deI :ignor Demaison e sulla stereoscopica dei dottor
lmoda si vede: f\lori della gabbia un fazzoletto disposto come un
llido e dentro un. uccello nero col becco aperto e l'occhio pure
aperto e vivo: ha il petto volto in alto .
•
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J 3~
Seduta dei 3 jebbraio
-
190C),
ore
2l
,31)
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaisol1, signor Atleta,
prof. Audenino, ing. Marzocchi, dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R., dott. Imoda.
La media è in buone condizioni psichiche; ha mangiato alle 16;
fisicamente è piuttosto stanca.
Abhiamo portato in seduta un magnifico gatto d'Angora, che
la marchesa di R. tiene sulle ginocchia. Vogliamo chiedere a « Vincenzo )) di eseguire 10 sdoppiamento deI gatto e di fotografarlo . A
questo scopo abbiamo disposti gli apparecchi fotografici.
Il gatto, poco amante degli scherzi che « Vincenzo )) gli fa qualldo
10 portiamo in seduta, approfitta di un momento in cui la marches a
non 10 tiene per fuggire. Va alla porta che eomunica con l'allticamera, distante da 110i oltre 4 metri; miagola, graffia la porta come
se volesse uscire.
Frattanto noi sentiamo subito i soliti toccamenti da mani uen
materializzate. « Vincenzo )) è allegro, la trance della media ottima .
Il signor Demaison, fatto uscire dalla catena, è pregato di avvicinarsi al gabinetto; subito vi acconsente passando lietro la marchesa di R. Appena venuto a ontatto della tcnda, sente passarsi
attorno al collo un braccio e stringersi al pelto da una forma umalla
ben materializzata, ma dietro alla tenda, c di statu ra quasi uguale
alla sua. Per cpisce molto bene il contatto di un viso conlrl) il
suo. Race mandiamo il eontrollo della media, he è accertato
perfetto.
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-
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Tirato per il braccio da una mana eutra nel gabinetto dietro la
tenda. « Vincenzo» raccomanda agli altri d i parlare. Il signor Demaison sente accarezzarsi il viso e toccare aile braccia, mani ed al
petto da mani nude; chie de a « Vincenzo » chi vi sia pre3e·nte; gli
vien risposto che è la ragazza fotografata il 19 gennaio ult imo e
la bambina fotografata il 31 dicembre della scorso anno .
Infatti una mana premendogli sulle spalle, si accovaccia :mlle
gambe e si sente accarezzare da due man i minuscole. La posa non
essendo troppo comoda e durando da qualche tempo, si siede sul
pavimento. COlltin uano ancora i toccamenti ; v iene mor icato fortemente al mento ed un 'abbondante capigliatura gli passa a pi ù riprese sul viso, ment re il dott. I moda, avvisato, controlla in modo
assoluto la testa lella media .
oi in catena continuiamo a parlare con voce sempre p iù elevata per seguire le raccomandazioni di « Vincenzo ». Lo esort iamo
di andare a prendere il gatto che udiamo sempre vicino alla porta.
Dopo pochi minuti l'ing. Marzocchi sente il gatto che gli si arrampica sulla schi ena. Si noti che l' atto è assolutamente cont rario aile
abit uc1ini d i questo gatto, che è poco socievole e non viene quando
10 si chi ama; selvatico sopratutto colle persone ch e come noi non
conosce. Abbiamo percio m otivo di credere che agisca sotto l'imperio di una forza che 10 affascini e 10 costringa .
Dalle spalle dell'ing. Marzocchi è istantaneamente portato sulle
ginocchia deI signor Demaison, che è sempre ~eduto in terra dietro
la tenda. I nfine il signor Demaison è invitato ad uscire dal gab ill etto a rientrare in catena; e que3to fa portandosi il gatto, che
è inerte e come aclclormentato.
In vece dell o scloppiamento clel gatto, « Vincenzo», p oichè
S1
~ente in forze, v uol ritenta re una fotog rafla.
Per comoclità 110 11 vuole la seclia a sclraio e d ice che la media pua
r stare in catena. Ordina al dott. I moda di aprire la tenda clel gabinelto ,he si trova dalla sua parte e d i lasciare chiusa l'altra metà.
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T34-
La media toglie di mana al dott. Imoda la pera di gomma pellampo,
ma dopo pochi minuti « Vincenzo» dichiara che la fotografia non
puô eseguirsi perchè l'apparecchio non funziona. Il dott. Imoda
prova a sua volta: il tubo di gomma è forato e l'aria esce per l'apertura e non gioca perciô il meccanismo dell'accensione. Allora il
dott. Imoda col permesso di » Vincenzo » si alza per accendere il
magnesio col fiammifero .
Succede il lampo, ma « Vincenzo» du bita che la fotografia sia
riuscita, perchè durante tutto il tempo decorso la materializzazione
deve eS'5ere svanita. Dice che si era nascosto dietro la tenda quando
Imoda accese 10 zolfanello e poi si è riaffacciato all'apertura della
tenda mentre 10 zolfanello bruciava sul magnesio che non si accese
subito. L'ing. Marzocchi ed il dott. Imoda, che al tenue bagliore
dello zolfanello hanno guardato nel gabinetto, non hanno ril evato
la presenza di a1cun fantasma .
Dubitano perciô assai deI risultato dell'esperimento. Dopo avvenuto il lampo, la media resta per a1cuni momenti in catalessi
ri gida: a voce bassa « Vincenzo» ordina ad Imoda di sostenere la
media e di sederla per bene sulla sedia, dalla quale sta per cadere.
Ricordiamo che a più riprese « Vincenzo » si lagna della presenza
di spiriti burloni, che volevano levare la sedia al medio e che agita vano la tenda sulla faccia al dott. Imoda: dice che sono due pazzi.
« Vincenzo» si arrabbiava contro codesti intrusi e ci esortava a
cacciarli via colle nostre parole.
« Vincenzo» invita Imoda a svegliare la media. Imoda tenta il
modo solito, ma « Vincenzo» gli ordina di trasportare prima la
media fuori deI gabinetto, perchè quivi non puô svegliarsi, il che
Imoda eseguisce; in q uesto mel1tre « Vincenzo» ricorda al dott. Imoda
che egli gli ha messo nella tasca della giubba gli anelli tolti all'ing. Marzocchi.
Al soffio sugli occhi la media si svegli a in buone condizioni.
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135-
Sedu.t a di domenica 7 febbraio 190 9, ore 9
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaison, signor Camillo
Imoda, dott. prof. Audenino, signor N. N., dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R., dott. Imoda Enrico.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE DELLA MEDIA : ottime.
La media ha fatto durante le ore precedenti una piccola gita in
campagna.
Ha mangiato alle ore 15, quindi il suo stomaco è perfettamente
libero.
La trance è straordinariamente tranquilla: la media immobile.
Constatiamo ancora una volta l'importanza che ha 10 stato della
digestione per la tranquillità della trance. Fenomeni numerosi di
materializzazione di arti: contatti lunghi, ripetuti, simultanei a più
persone, indubbiamente constatati.
Imoda desidera sentire, se è possibile, una ciocca di capelli. Subito avverte sulla sua fronte il vellicamento di qualche cosa di
morbido come capelli; l'impressione ne è identica; ma subito gli
sorge il dubbio che possa trattarsi della tenda e dei capelli della
media.
Allora (( Vincenzo» gli passa sulla fronte la tenda e gli fa constatare la profond a differenza ed impressione; poi 10 invita a poggiare
la fronte sulla testa della media e mentre egli è in questo atteggiamento, nuovamente una abbondante capigliatura gli viene a passare ripetutamente su lla sommità deI capo.
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13 6 -
Sembra che la grossa ciocca cada dall'alto. Poi Vincenzo gli domanda: Sei sicuro ora ? - Il dott. Imoda convinto risponcle di si,
e « Vincenzo» gli batte amichevolmente sulle spalle.
Il signor Demaison è attratto da una mano, che 10 tira per il
bavero, verso il gabinetto. Egli si alza per accedervi, ma « VincenZO » per bocca della media gli ordina di non ven ire. Dice che è
« Carlotta » che 10 vuol far venire nel gabinetto, ma che egli non 10
consente. Si stabilisce una curiosa scena di antagonismo di due
forti volontà: « Carlotta » tira a due mani con tutta la sua forza il
bavero del vestito deI signor Demaison, che si è alzato in piedi e
che deve fare un discreto sforzo per resistere; « Vincenzo » per bocca
della media protesta energicamente e rimprovera « Carlotta» ed
intima nuovamente al signor Demaison di non entrare nel gabinetto.
Questi ubbidisce a « Vincenzo », mentre Hoi tutti esortiamo « Carlotta » per principio di ordine di non mettersi in contraddizione
« con Vincenzo». Finalmente Demaison è lasciato libero e torna a
sedere in catena al suo posto.
Il dott. Imoda domanda a « Vincenzo» a quanti anni di età è
morta « Carlotta ». Questi come seccato risponde: - Ve l'ho già
detto: a 24 anni, di parto.
Questa sera avevamo sperato in una bella fotografia perchè « Vincenzo» l'aveva tentata nella seduta precedente (vecli resoconto),
percià la ridomandiamo insistentemente oggi. Ma « Vincenzo» in
tono perentorio dichiara che 110nla tenterà più fino alunediIomarzo,
per le ragioni già altra volta specificat : nOI1 poter i cioè cOllseguire
la fotografia troppo soventc, mancalldovi le condizioni fisiche necessarie alla loro attuazione.
Il dott. Imoda domanda a Vinc nzo il permcsso di fare intervcmr aIle sedute di lunec1i 1° marzo il Prof. Richet. « Vinccnz »
ne è ontentis imo, ma ordina che 110n venga in quella s ra moc1ificata la soli ta disposizione dei presenli; percià il prof. Richet starà
fuori catena e potrà cosl sorvegliare tutto il circolo.
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137-
Poi « Vincenzo» ordina di svegliare la media allontanandola
dal gabinetto, il che lmoda eseguisce; ma il risveglio non è co.;}
rapido come le altre volte.
NB. Che non si sarebbe conseguita fotografia il dott. Imoda aveva
già dubitato fin da prima della seduta, perchè la media, interrogata,
non aveva accusato la solita parae::,tesia olfattiva che già ripetuta-
mente aveva presentato nella giornata in cui la fotografia era stata
conseguita. MoIte fotografie pero si ottennero senza essere preannunziate da questo particolare.
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138 -
Seduta dû 14 febbraio 1909, O1'e 21,3° '
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENT!: la Marchesa di R., slgnor Camillo Imoda, dottor
prof. Audenino, signor N. N., dott. Imoda.
CON'fROLI,I: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZION1 FISIO-PSICHICI-IE: ottime.
DECORSO DELLA SEDU'fA: La media ha pranzato alle ore 14, è
percio digiuna da oltre sette ore.
Trance straordinariamente calma: si sono manifestate successivamente le due personalità di « Carlotta» e di « Vincenzo» colla
fisionomia di comportamento lorD caratteristic'a.
« Carlotta» fa sentire a tutti ed a lungo il contatto della sua
mana nuda. Poi sopravvenuto cc Vincenzo» ha dimostrata la validità delle sue membra e della sua forza muscolare stringendo
forte il braccio e la spalla agli intervenuti.
« Vincenzo» dichiaro poi che ci porterà ancora dei bellissimi
soggetti per fotografia, fra cui una bellissima ragazza di 12 anni,
straordinariamente bella; dice di averla incontrata nel mon do
degli spiriti.
Da ultimo si farà fotografare lui, «Vincenzo»; questa sarà l'llltima fotografia deI nostro libro.
Fenomeno importante di suggestione: oggi al caffè-concerto il
signor N. N. per csperimento impose alla media che durante la
sedllta avrebbe cantata una canzonetta.
La media aveva risposto: - No, 110n voglio.
- Si, cantcrà, aveva insistito il signor . N.
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139 -
- Ebbene, disse la media, io le faro battere il tempo sulla
testa da « Vincenzo JJ .
Durante la seduta e precisamente verso la fine e senza che più
alcuno di noi si ricordasse dell'esperimento, la media dopo di
essersi agitata alquanto come se stes se a disagio intona la canzonetta e la ~anta forzatamente: durante tl1tta la cantata una mano
ben materializzata batteva il tempo Sl111a testa deI signor N. N.
Poi « Vincenzo JJ per bocca della media soggiunge: Non datele
mai suggestioni e tanto meno suggestioni che abbiano ad avverarsi dm ante le sedute. Cio nuoce alla mia manifestazione: questo
esperimento guasta 10 stato di passività della media.
Bisogna osservare che la media canto la canzonetta a malincuore e come costretta da una forza cui non si poteva ribellare.
Il respiro che prima era calmissimo si era fatto frequente e
la voce aveva alcune volte l'inflessiolle deI piallto.
Non ripeteremo più l'esperimento perchè riteniamo indispensabile pei risultati che ci siamo proposto di conseguire, 10 stato
della più assoluta passività da parte della media.
�-
eduia del
IN
26
142 -
febbraio
1909,
ore
21,30
CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R ., signor Camillo Imoda, dott. professore Audenino, ing. Marzocchi, dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA: La media si addormenta straordinariamente calma: appena spento il lume si approfonda in un sonno
calmissimo senza che ci sia dato avvertire alcuna modificazione
nel respiro. La media è in ottime condizioni, ha mangiato oggi
alle 15.
« Vincenzo» si !agna che siamo stati una intera settimana senza
far seduta: cio nuoce alla medianità.
Rispondiamo che abbiamo creduto opportuno lasciare un po'
di vacanza alla media durante il carnevale.
( Vincenzo» afferma che abbiamo fatto male, le sedute debbono essere continuatc colla massima regolarità .
Poi aggiunge che è costretto a produrre questa sera stessa la
fotograua che aveva promesso per lunec1i 1° marzo, perchè la
media è satura d'energia.
(Che questa sera avremmo avuto la fotografia già avevamo
immag~nato fin nelle ore prececlenti alla sedl1ta, perch~ la media
afferI'nc? di sentire fin da! mattino l'ingrato odore di cavoli bolliti,
paraestesia già constatata ripetl1tamente come segno di imminente fotografia. Peccato che alla seduta non sia intervenl1to il
sÎcrnor DemaÎson colle suc due macchine: pero S0110 state disposte
la macchina stereoscopica deI cl ott. Imoda e la soli ta macchina
dell'ing. Marzocchi).
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N"l
��1.0 sgabello di vlmuu che sopporta i giocattoli dentro il gabinetto mediallico si avvia da solo, passa dietro la sedia della 1\1archesa di R. e si allontana clal gabinE'tto.
L a media ordina ad lmoda di collocare nel gab inetto la sed ia
a sdraio, il che lmoda eseguisce. La media vi si adagia e dice:
ricord atevi di parlare durante t utto il tempo clel fenomeno, di
non guardare nel gabinetto e di lasciare la media quieta dopo
il lampo fino a che spontaneamente parli.
Ordina su bito cl! aprire le tende dei gabinetto e pochi momenti
dopo orclin a il [uoco.
Il lampo brilla istantaneamente.
L a farchesa di R . h a veduto a destra dei medio un fantasma
bianco, m a non ha potuto cliscernere i tratti deI volto.
Gli altri nuUa hanno ved uto.
Secondo l' ordine ricevuto contilluiamo a parlare scambiandoci
nos tri apprezzamenti sull'esito della fotografia. « Vi nCenZO )l ordina di allontanare la media dal gabinetto e di lasciarla svegliare
spon taneamente.
Si fissa la sed uta per lunedi r O marzo all'ora soli ta . Domanc1iamo
se puo dirci in quai giorno avremo un a nuova fotografia per poterlo telegrafare al prof. Richet, il q Url le vuole essere presente:
ma non ri ceviamo rispo ta sicura. « Vincenzo » di e : Venga, ed
aspetti il momento opportuno.
lntanto chi udiamo gl i otturatori c i châssis e la merlia si sveglia.
La seduta h a durato un luarto d'ora.
L e lustre v ngollo s'lolte la sera stessa, un a da! dott. lmoda
alla prcsell za leI signor Camillo 11l1ocla e della media: l'altra a
('asa sua dall'in)?;. Marzocchi.
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S eduta dei
1°
marzo 1909
IN CASA DEI,LA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Atleta, dott. prof. Audenino,
ing. Marzocchi, dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: discrete.
DECORSO DELLA SEDUTA: Seduta poco interessante: pochi fenomeni di materializzazione, fenomeni soliti di toccamenti, sche·rzi
e spostamenti di oggetti.
« Vincenzo» consiglia il dott. Imoda di non pubblicare ancora
il lavoro. Dice che i nomi di tutti i fantasmi fotografati fin ora
sono nomi di battaglia, che la spiegazione di ogni cos a verrà data
in fine delle sedute.
Durante tutto il mese cU marzo 1909 le sedute continuate regolarmente due volte alla settimana fmono quasi completamente
nulle, scarsi fenomeni di materializzazione, pochi e deboli spostamenti di oggetti.
La media inquieta tentava continuamente sottrarsi al controllo
e liberare una mano, constatammo più e più volte che cio non le
riesce quando gli osservatori stanno attenti.
Verso la fine deI mese l'attività fenomenica si elevo alquanto.
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edllta del
147-
12
marzo
190q
IN CASA DELLA MARCHESA Dl R.
MEDIA: I,inda Gazzera.
PRESENTI: Marches a di R., signor Demaisoll, signor Atleta,
clott. Audenino, ing. Marzocchi, dott. Imoda.
CON'l'ROLU: Marchesa di R . e clott. Imoda.
Sono disposte, nella speranza di una fotografia, quattro buone
macchine fotografiche. La media è ancora sveglia, ma appena
spento il lume si odono nel gabinetto i movimenti dello sgabello
e dei sonagli. La media cade tosto in trance e tosto colla mano
destra che è controllata dai dott. Imoda fa il cenno della negazione.
Imoda dimancla: Che cosa c'è ? perchè no ?
La media in trance risponde : Non posso passare, non posso
passare.
,
Illtal1to nel gabinetto si sentono dei rumori fatti dall' agitarsi dello
sgabello. « Vincenzo» si arrabbia e protesta: Non sono io, non sono
io 1 Si Sono introdotti qui degli stupidi che si divertono a fare i buffoni. Speriamo che presto si annoil1o e se ne vadano. Sono dei matti.
Imoda domanda a « Vincenzo »,: Ql1ando puo venire aile nostre
sedl1te il prof. Richet? n meglio venga dal 15 al 25 marzo 0 dal 5
al 15 aprile ?
- Non so - Iisponde; - non so quanto possa durare questo
periodo di inattività della media: mi rincrescerebbe se Richet velIisse e le sedute restassero infruttl1ose.
- Ma da che cosa dipende ql1esta inattività ?
- t: la media: la media oppone inconsciamente una resistenza
al mio passaggio. Ha cattivi pensieri per la te ta, sorvegliatela.
�Perchè tu non tenti faria dormire la notte invece di lasC'Ïarla
sveglia ad almanaccare ed esaltarsi ?
- Ne avevo bisogno io per indurla nello stato di passività che
mi è necessario.
- Non potrei ipnotizzarla allo scopo di levarle le suggestioni
nocive e le sue preoccupazioni ?
- 10 non voglio: non voglio perchè se la rende te soggetta a voi,
passiva alla vostra suggestione, ella non sarà in seguito più ricettiva della suggestione di me solo; cio nuocerebbe allo sviluppo della
medianità.
Tutti questi discorsi si effettuano tra la media e il dott. lmoda,
mentre gli altri deI circolo a comal!do più. volte ripetuto di « Vincenzo )) facevano fra loro conversaziune.
Imoda propone di interrompere le sedute: « Vincenzo )) si oppone;
dite che bisogna continuare ugualmente. Esc1ama ripetutamente:
con accento di dispetto: - Non posso, non posso, non riesco.
1moda domanda se occorre sospendere per alcun tempo le sedute. · « Vincenzo » risponde che cio sarebbe ancor peggio. Bisogna
cOlltinuare collo stesso ordine e con la stessa frequenza.
Finalmente ordina di svegliare la media. Questa riprende immediatamente coscienza di sè; apparentemente è allegra e tranquilla.
Dopo il discorso vertente 10 stato d'animo deI medio, « Vincenzo»
aggiunge:
- E non abbiate fretta a pubblicare il lavoro: prima debbo
portarvi ancora moIte fotografie: per ultimo verro io. La m ia fotografia sarà l'ultima deI libro. Dopo le fotografie faro le impronte
sulla carta al nero fumo, nell' argilla e parafina; poi verran no finalmente i fenomeni in luce come vi sono stati promessi e poi il mio
eompito sarà finito. Albi verranno a sostituirmi: io avevo il compito di fare il medio.
Avremo noi fotografie di persone note ?
- Si, anche di persone note.
�-
149 -
Chi sono coloro che ti sostituiranno ?
on posso dirvelo: prima avrete la chia ve deI romanzo di
cui le fotografi e ottenute sono i protagonisti. Ricordatevi che non
dovete pubblicare la fotografia di Carlotta. Il permesso di far cio
non ci sarà dato che dopo che avrete già pubblicato illibro : ma per
questo aspettate, aspettate ancora: che cosa vorreste dire nel
l
libro ora?
Potresti farci ven ire le fotog rafie di persone vive dormienti ?
Lo potrei ma non 10 faccio, perchè non voglio che altri possa
dire che quelli che finora avete fotografati vi siano stati procurati
da persone dormienti: io voglio affermare la verità di quella che
voi chiamate l'ipote;i spiritica.
Non si eseguiscono fotografie.
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Seduta dei
I5 0 -
20
marzo 1909
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: I,inda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaison, Camillo Imoda;
dott. Audenino, dott. Marzocchi, dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. ed lmoda.
Interessante dal punto di vista psichico .
l,a media si addonnenta molto lentamente, contrarialnente alle
sue abitudini.
lmmersa nella trance sonnambolica, incomincia a parlare.
« Vincenzo » dice che quando Richet verrà da Parigi si potrà
fare qua1che materializzazione fotografata. Se non si potrà materializzare un volto, si materializzerà una mana od un piede; ma le
sedute non saranno deI tutto infruttuose.
Poi ad un tratto la media cambia accento di voce e fisionomia
di discorso.
Si presenta unD dei due « pazzi », che da parecchie sedute intervel1gono e che producevano nel gabinetto fenomeni varii. Contro
di essi (( Vincenzo », nelle sedute precedenti, si era ripetutamente
il1viperîto, chiamandoli c1isturbatori ed invital1do noî a cacciarli
via (vecli resoconto precedente).
L 'entità manifestatasi clice al dott. Imoda che egli 10 conosce
e che serba rancore verso di lui.
- Che cosa ti ho fatto ? Chi sei? Quando e dove ti ho conosciuto ?
- Non so più, 11011 ricordo, sono confuso, non riesco a ricordarmi
bene. Non so più quello che tu mi hai fatto, ma sono adirato verso
di te. 10 vengo dunque alle sedute e ql1esta è la 40<\ a cui intervengo:
questo 10 so positivamentc: la quarantesima in ql1esta casa con te.
�Fa di ricordarti quando sei morto.
- Non ricordo, non ricordo, deve pero essere un tempo sette
od otto volte tanto di quando vengo aIle sedute. cc Vincenzo)) mi
chiama sempre il pazzo (la voce assume un tono di pianto), ma io
non 10 sono. 10 mi ricordo che sono stato nella tua casa, ne1 tuo
giardino: poi sono stato messo in un' altra casa, dove tu mi venivi
a trovare con un'altra persona.
- Chi è quest'a1tro che ti accompagna?
- Non 10 so, ma è brutto, visibi1mente brutto; 10 non so chi
sia: egli conosce quello là, il terzo di clestra (dott. Audenino).
- 10 non so chi tu sia, fa di ricordarti meglio: dimmi il tuo nome.
- Si che mi conosci: mi hai riconosciuto subito; sono precisamente quello che tu hai pensato.
- Ma non ricordo di averti offE'so: non ho nessun torto verso di
te; ma se ti ho dato dolore 0 dispiacere, perdonami; ti domando
perdono.
Bruscamente cambia il tono deI discorso e la fisionomia deI
dialogo.
Vincenzo» ricompare. Dice che se ne è andato perchè è impossi bile produrre fenomeni nelle condizioni attuali della media.
Dice che egli l'ha addormentata a stento : ma ora è profondamente
addormentata e puo manifestare lucidamente il suo pensiero; ma
non riesce affatto ad estesinizzare la forza fisica necessaria ai fenomeni. :E meravigliato che uno dei c( foi» si sia manifestato e ne ride
calorosamente: dice che ha i capelli grigi.
Poi dopo qualche paro1a ambigua a doppio senso salace ordina
di svegliare la media. La seduta è stata di lunga durata (1 ora e 10).
c(
NB. Si fece la fotografia, dopo la seduta, di una mana di gesso a
scopo di confronto colle fotografie di mani medianiche ottenute.
�Seduta del 28 marzo 1909
IN CASA DELLA MARCIIF:SA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaison, Camillo Imoda,
prof. dott. Marzocchi , dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
Seduta molto importante.
La media si addormenta d'un tratto, appena spento il lume, e
subito comincia a parlare. « Vincenzo » è in collera e 10 dichiara:
dice che è stato presente alle sedute con la Paladino ed afferma
che la mano fotografata che appare sulla testa della Paladino è
la mano della media Paladino stessa. che abilmente ha sottratto
al controllo della signora Coggiola. « Vincenzo » esorta a far vestire
di bianco la Paladino nella prossima seduta.
« Vincenzo » dice che John è qui presente e che J oh11 gli ha promesso di fare una leale dichiarazione, ma che la vuol rare in inglese.
Ora Vincenzo terne che 10 si voglia prenc1ere in giro perchè egli non
conosce l'inglese.
Un fantasma prende nel gabinetto della carta e la mati ta. , entiamo 10 stridere di questa: poi il rumore deI [oglio di carta piegato
e questo viene consegnato al doU. Imoda, che sc 10 po ne in tasca.
« Vincenzo » clice che la calligrafia della scrittllra diretta cosi
ottenuta non è chiara e he percio clobbiamo [aria deci[rare clal
medio non appena questi sia svegliato: se asp ttiamo anche soltal1to pochi minuti, 11011 sarà pit! possibile ottenere la dilucidazione.
�-
153-
Domandiamo an cora chi volessero rappresentare i falltasmi che
si sono manifestati nelle sedute di ieri sera della Paladino.
« Vincenzo)) dice che non vuole rispondere.
Imoda domanda se stasera si potrebbe ottenere da lui una fotografia: risponde che potrebbe, perchè la media è in bu one condizioni,
ma che egli deliberatamente non vuole perchè vuol Conservare le
forze della media per le sedute con Richet. Dice che fin dalla prima
od almeno dalla seconda seduta avremo la fotografia della mana
della bambina: questa mano apparirà sopra la testa della media,
ma ben distaccata dalla media e dalla tenda: la media terrà le
mani sollevate affinchè siano ben visibili contemporaneamente alla
materializzazione. Imoda dimanda ancora se non potrebbe fare
a mena a11che della tenda.
« Vincenzo )) dice di no: il gabinetto è molto importante e necessario secondo Vincenzo .). Bruscamente ordina di svegliare la
media. Demaison chiude to~to gli obbiettivi ed i châssis della macchina. Appena fatto questo, il dott. Imoda sveglia la media, si
accende la luce e si in vita la media a leggere cio che è scritto
sul foglio.
La media afferma prima di non capir niente: poi sulla sua faccia
si nota uno spasmo muscolare dei muscoli masseteri. Afferra una
matita ed a scatti, come ubbidiente ad impulsi rapidi e bruschi,
scrive una dopo l'altra le parole dello scritto (Si noti che la media
I(
non cOllosce una parola di inglese):
« With l aith tltat cames 01 sel/-control
« The truths thnt never can be proved ».
Il dott. Marzocchi acutamente osservo che la mimi ca della media
durante la trascrizione era identica a quella che si osserva nei lettori deI pensiero quando eseguiscono degli atti ch loro vengono
suggeriti dal trasmettitore. Succede cioè un alternarsi di periodi
di imm obilità con increscio.o e dolente movimento rapido ecl a
scatti di esecuzione.
�-
154 -
Nessuno dei presenti ricorda aver letto i due versi: si avahza la
ipotesi che possano essere di Shakspeare e proponiamo di indagare.
Il fatto che la media, ignara completamente dell'inglese, possa aver
scritto questi due versi fa profondamente meditare. Non si esegul
fotografia.
Torino, 29 mm'zo I909.
NB. - Ho domandato a Miss Griffin se conosceva l'autore dei
due versi: essa mi rispose di ignorarlo completamente. A1lora le
ho consigliato di mettere i due versi sotto il cuseino e di attendere
se per casa durante il sonno non le venisse fatto di ricordarsi.
Oggi, recatomi da lei, mi disse che essendo in gran calma distesa
sul sua letto, aveva sentito l'impulso di scrivere e la sua mana
tracciè> tranquillamente queste parole:
« With faith that comes of self-control
« F ail not to seeh
« The fruths that never can be proved
« Bacon».
Ho chiesto poi ancora a Miss Griffin' qua1 fosse in questo casa
il preciso valore della parola faith e della parola self-control.
el sonno essa riscrisse:
« S eeh the tr1tths
« That newer can be proved with the calm precision
« of a 'mathematician ».
(( Ne te décourage pas en cherchant les vérités, toutes les vérités 11).
�-
eduta del
IN
155-
2
aprile I909
CASA DELLA MARCI-IESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESF,N'l'I: Marchesa di R., signor Demaison, signor Atleta,
ing. Marzocchi, prof. Audenino e dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: huone.
DE CORSO DELLA SEDU'l'A: Si avverte a più riprese il contatto
di una mana ben materializzata la quale accarezza la Marchesa
di R. ed il dott. Imoda. l'oglie la cravatta al signor Demaison
e con essa lega solidamente il braccio deI dott. Imoda alla spalliera della sedia deI medio. La mana è ben materializzata ed i contatti durano a lungo.
Chiediamo la fotografia. « Vincenzo » risponde di voler conseryare le sue forze per quando arriver à il prof. Richet: noi approviamo pienamente il suo gi udizio.
Imoda chie de a « Vincenzo » di che malattia egli è morto. Risponde come a malincuore: sono stato ucciso in duello.
Da quanti anni ?
R. Da più di dieci anni, ma non parliamo di questo.
�Sedltta del 4 aprilc 1909
IN CASA DELLA MARCHESA
DI
R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESEN'l'I: Marchesa di R., signor Demaison, slgnor Camillo
Imoda, ing. Marzocchi e cl ott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imocla.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICIrE: ottime.
DECORSO DELLA SEDtT'l'A: Domandiamo a « Vincenzo » se le
COll-
dizioni sarebbero opportune per la fotografia: risponc1e di si, ma
attende la venu ta di Richet.
Domandiamo a « Vincenzo » che voglia lasciar esegUlre nella
seduta con Richet la fotografia nelle seguenti modalità:
Prof. Richet vicino alla media.
L a mana dei bambino di
«
Vincenzo » materializzata sulla testa
de! prof. Richet.
Domandiamo se nella seconcla eduta si avrà pure la fotografia:
risponc1e che nOIt 10 crec1e possibile, bens! sarà possibile nella terza
sed uta. Si avrà a Hora la fotografia di un volto.
« Vincenzo )) nuovamente ci ricorda che prima che noi pubblichiamo il libro egli inten(le ancora portarci a ltre sei fotografie
di volti.
Dice che i due bimbi fotografati
50110
suoi ftgli; l'uno l' ebbe da
orella di
« Carlotta » (fotografato il 18 novem bre), l'altro dalla
«
Carlotta » (fotografat.o il 26 febbraio).
Imoda fa osservare a « Vincenzo » che alculle fotograf1.e sem-
brano riproduzioni di quadri: sono cioè super6ci piane. (( Vincenzo» promette che le prossimc f tograne saran no ben rilevat.e
c distaccat.e dal muro.
�-
I57-
ed1/ta de! 9 aprilc 1909
IN
CASA DELLA MARCIŒSA DI R.
:iVlEDIA: Lincla Gazzera.
PRESEN'l'I: clott. prof. Carlo Richet, Marchesa cli R., sig. . l .,
clott. Auclenino, signor Atleta, signor Demaison e clott. Imoda.
CONTROLLI: Prof. Richet e Marchesa cli R.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: buone.
DECORSO DELLA SEDUTA: Scopo principale della ec1uta era il
conseguimento della promessa fotografia (vedi seclute precedenti)
della mana di un bambino, presso, la testa dei prof. Richet.
La media cade subito nella trance profond a e tranquillissima.
Si constata il trasporto ed il movimento dei piccoli oggetti dei
gabinetto, bambola di gomma, cagnolino, sonagliera, mentre le
due mani della media sono tenute in perfetto controllo.
La media batte insieme le palme delle sue mani, nel medesimo
tempo si ode squittire in alto la bam bola di gomma.
I! proL Richet senle sulla sua testa il passaggio li una mano
pi cola, umida, calda, mobile, viva.
Emno stati collocati due apparecchi al magnesio. 1 comanc1o
dei fuoco l111oc1a preme la pera di gomma ma la capsula fa cilecca;
preme q uella della seconda macchina perclendo COS! qualche secondo e brilla il lam po.
« Vincenzo» si laglla dei ritardo: ma poi assicura che la fotogratia è riu ·cita.
I! signor
N. ed il signor Demaison hanllO vecluto sulla lesla
media a venti <.:Cntirnelri circa un corpo bianco grande orne una
piccola mano.
�Contin ua la seduta , ma « Vincen zo » dichia ra dopo poco che la
luce ha vinto la coesione della mano materi alizzat a e che questa
si dissolve.
Il prof. Richet sente sulla testa e sul dorso della mano il contatto di un qualch e cos a che somigl ia un arto umano ma indefinibile .
Dopo poco « Vincen zo» ritiene opport uno far sospen dere la seduta e prome tte per domen ica sera la fotogra fia deI volto di una
bella donna.
Dice inoltre che avrebb e voluto venisse aIle nostre sedute la
donna per la quale egli è morto : egli vorreb be parlarl e severa mente.
Imoda 10 esorta a lasciar la in pace e perdon arle.
-' .
.
���-
r61-
Seduta deU'II aprile 1909
IN CASA DELLA MARCIIESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENT!: Marchesa di R., dott. prof. Carlo Richet, sig.
J.
N.,
dott. Audenino, signor Demaison e dott. Imoda.
CONTROLLI: prof. Carlo Richet e Marchesa di R.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: buone.
DECORSO DELLA SEDUTA: Sono collocate cinque macchine fotografiche. Oltre le solite vi è disposto una verascope Richard
portata dal prof. Richet.
« Vincenzo» aveva promesso per stassera la fotografia deI volto di
una bellissima donna, siamo perciô in grande attesa deI fenomeno.
Il controllo esercitato per premunirci da ogni possibile inganno
è spinto al massimo grado di attenzione.
La media si addormenta subito; la trance è profond a e calmissima. La media è perfettamente immobile.
Succedono alcuni movimenti di oggetti deI gabinetto, mentre
il controllo esercitato dal prof. Richet sulle due mani della media
è dichiarato perfetto. Durando tali le cOlldizioni di controllo « Vincenzo» domanda della carta ed una matita: di ce che è presente 10
spirito dell'inglese il quale nuovamente vuol eseguire la scrittura
diretta. Il signor Demaison porge a « Vin enzo» un quaderno ed
una matita: si sente 10 stridere della matita sulla carta, poi il quaderno viene consegnato al signor Demaison.
Questi sente pure scrivere la matita sul suo polsino. Incli la
media domancla la sedia a sdraio. Il clott. Imoda la colloca nel
gahin tto e la media vi si adagia, le si lasciano libere le mani.
Dcmaison leva il tavolo medianico di mezzo ai presenti.
11. -
hlonA. 1"0100'0/1- di fonlanlli.
�-
J62-
La media ordina tosto di aprire le tende (il che viene· eseguito
dalla Marchesa di R. e dal dott. Imoda), poi comanda il fuoco.
La media resta silenziosa ed immobile per due minuti, poi « Vincenzo » ordina di allontanarla dal gabinetto e di svegliarla: ricorda
di far rileggere subito alla media appena sveglia il saggio di scrittura diretta ottenuto. Chiusi i châssis delle macchine, Imoda
sveglia la media e Demaison accende il gas. Viene porto 10 scritto
alla media e questa sotto vi traccia a lapis que ste parole:
Zeus has nat jet perrnittet ta reveal
it: and helas . . ...
Sulle cinque lastre svolte (di cui una immediatamente dopo la
seduta in casa della Marchesa di R.) si scorge una porzione di faccia
di donna di cui è visibile solo l'occhio destro, la tempia destra
ed un po' di capelli .
....
���165 -
-
eduia deI 13 aprile 1909
IN
CASA DELI,A MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gaz~era.
PRESEN'l'I: Marchesa di R., prof. Carlo Richet, signor N. N.,
dott. Audenino, signor Atleta, signor Demaison e dott. Imoda.
CONTROLLI: prof. Richet e Marchesa di R.
CONDIZION1 FISIO-PSICHICHE: ottime.
'l'rance profonda ed ottima. Media perfettamente immobile.
DECORSO DELLA SEDU'l'A: Fenomeni soliti di spostamenti di
oggetti, di cui non si fa mellzione specificata.
I1 prof. Charles Richet aveva precedentemente preparato una
soluzione di acqua di borite per ripetere il fenomeno da lui ottenuto a villa Carmen. I1 fenomeno non venne accettato da « Vincenzo »: questi disse che 10 tenterà a parigi.
Per questa sera raduna tutte le sue forze per un'uitima fotografia (la media prescntava oggi la paraestesia olfattiva).
Sono collocate cinque macchine fotografiche e due lampi al magnesio in caso che uno faccia difetto. La media domanda la sedia
a sdraio come al solito. lmoda eseguisce.
Disgraziatamente quando la media ordim) di aprire le tende
il clott. Imoda non udl. il comando e quindi la sola Marchesa di R.
aperse il gahinctto dalla sua parte.
'l'osto la media ordina il fuoco: Imoda fa scattare l'apparecchio
al magnesio.
Subito dopo la fotografia,
media.
«
Vincenzo» ordina di svegliare la
�-
r66-
Sulle cinque 1astre fotografiche si scorge una porzione di testa
umana di cui è visibi1e solo l'occhio sinistro, la raclice deI naso
ed una picco1a porzione della fronte.
l,a testa compare nell'ombra perchè, come si è detto, là tenda
deI gabinetto da1 lato destro della media non è stato aperto.
Dopo la seduta accompagniamo alla stazione il prof. Richet
il qua1e desidera portare la media a Parigi per fare colà una serie
di esperienze: le sedute saranno assolutamente priyate; qd esse
non prenderanno parte che la famiglia de! professore e il suo amico
signor G. de Fontenay, ahile fotografo.
A Parigi il prof. Richet tenne colla media 12 sedute delle quali
mandè rego1armente i seguenti verbali. Le sedute deI prof. Richet a
Parigi, nelle quali in condizioni co si diverse di esperimentatori e
di ambiente si sono ripetuti gli identici fenomeni da m e constatati a 'forino, sono prova che nelle mie esperienzc non mi sono
illganllato (1).
(1) Ces lettres n 'étaient uullemeut d estinées à la publicité; j'eusse alcrs fait
cer tai nement quelques rése r ves; car, si les m ains étaient touj ou rs admirablemeJlt
tenues. et en toute certit ude, les pieds et les jambes n e l'étaient pas, ou à peine.
11 me parait, après réfl<.'xion, presque impossible que tous les phénomènes de télék inésie et de matfriali ·ation qui ont été dlUllent constatés puisscnt être dus à
de mouvements frallduleux de la jambe e t du picd. Mais le co nt rôle des pi eds,
aussi rigoureux que Je onlrôle des mains, eCl t été bien nécessaire.
(C h. R., 5 octobre H) 1 J).
..
�X
M
....
��-
169 -
Vendredi soir, 16 avril 1909.
Mon bien cher ami, (*)
Me voici arrivé à Paris depuis 48 heures. Tout s'est bien passé
pour le voyage. Linda est en parfait état de santé et nous avons
eu une séance ce vendredi soir, qui a été fort int.éressante. En
voici un bref compte-rendu.
PRÉSENTS: Charles Richet, Charles Richet fils, M.me Richet
et M.lle F., moi à la droite de Linda, Charles mon fils à la gauche.
Obscurité complète. Durée de la séance de 9 h. 30 à 9 h·5 0 .
Tout le temps j'ai tenu la main droite sans la lâcher, et sans
qu'il y ait eu effort pour quitter ma main. De même pour la main
gauche tenue sans interruption par mon fi ls Charles. Alors, à diverses reprises, mouvements des objets placés derrière.
Coups très forts sur la table. Une forme indéterminée s'est
promenée sur la jambe, le torse et jusqu'à l'aisselle de mon fils
Charles.
Un petit objet à musique (rotation de la poignée) a joué et
tourné. Uu coussin et le pan du rideaux ont été déplacés.
Comme nous espérons obtenir des photographies, nous n'avons
pas approfondi le contrôle des pieds et de la tête de Linda.
Nous nous sommes tant bien que mal compris avec ((Vincenzo».
Demain séance avec unc Italienne qui par hasard est à la maison.
Elle est la nourrice d'une des mes petites filles, et, ma :fille étant
en voyage, Argcntina est. chez nous.
Avec Argcnt.ina (nous en avons COll venu avec (( Vincenzo »),
HOUS aurons M. de Fontcnay et nous prendrons des photographies,
Fontenay étant un habile photographe. (( Vincenzo » n'a rien
promis pour demain: il essayera, mais il doute.
('" ) l,eti er
dl prof. Hichel al JoU. Imolla.
�Je suis résolu à poursuivre les séances sans admettre d'autres
participants: car il ne faut pas un public soit crédule, soit sceptique, et il faut avoir des photographies. Je n'ai pas encore développé le photographies de mon vérascope (1): c'est Fontenay qui
va le faire.
Merci encore, mon bien cher ami, de votre charmante et fidèle
amitié. Les quelques jours passés auprès de vous ont été une
grande et forte impression.
Croyez moi pour touj ours votre bien affectionné
CHARLES RICHET.
Dimanche, 17 avril 1909.
Cher ami,
Comme vous l'avez déjà appns par mon télégramme, nous
avons eu hier soir samedi une expérience qui a admirablement
réussi.
Grâce à de Fontenay qui est un excellent photographe et a de
bons appareils, nous avons eu trois beaux clichés qui montrent
\.\n avant bras et une main.
Le reste de la séapce a été intéressant. Contacts, mouvements
divers, transport d'objets. Je crains que nous n'ayons plus rien
tout de suite: car il ne peut pas y avoir, dites vous, de matérialisations photographiables dans des séances successives: et d'autre
part le feu du magnésium s'.est prolongé un peu trop; ce qui a
déterminé une très légère petite crise.
Linda est aujourd'hui dans de trè~ bonnes conditions de santé.
Envoyez moi les cliapositifs de nos trois expériences de Turin.
Merci encore de votre bien affectionné
CHART,BS RICIlEl"
(1) Delle folografie prcse lIelle scdulc
conli preccllenti.
01 prof. Ricbel a Torino, "edi reso-
�1 il a~'I.lf 1~'"
,. -
Cf, ~,s,.
Cr, ete. FOlt te na" .
(Riprodllzi Ile da fotografia 18 X :4) .
��-
J73-
L~mdi,
19 avn:l 1909.
Cher ami,
Encore une belle séance. Je n'ai pas vu le cliché, mais Fontenay,
qui l'a développé, m'assure que c'est admirable. Je vous donnerai
d'autres détails quand j'aurai eu la photographie elle même.
Pendant tout le cours de la séance je tenais solidement la
main droite. Fontenay tenait non moins bien la main gauche.
Et nous avons pendant tout le .t emps (Linda parlait et riait) entendu jouer une petite machine à musique qui fait du bruit lorsqu'on tourne la manivelle.
Mon vérascope, qui était presq~te hors de portée de sa main, a
été pris avec force et projeté sur moi.
CHARLES RICHET.
Mercredi,
21
avril ~909.
Cher atlH,
Nous avons eu à l'instant une très belle séance. En voici le
compte-rendu sommaire: gardez-le. car je n'en écrirai pas d'autre.
PRÉSENTS: mad. Ch. Richet, Ch. Richet, Fontenay, Argentine:
moi à droite, Fontenay à gauche. S'ance de 9 h. 30 à 10 h. 5·
Pendant tout le temps, sans interruption, salis Hné seule interruption, j'ai tellu solidement, admirablement, résolument la main
droite, et peut être trente ou quarante fois j'ai constaté en mettant
la main sur l'autre main de Linda que Fontenay tenait parfaitement la main gauche. 'l'out le temps de la séance, même au début,
avant que la trallce de Linda se soit déclarée, il y a en déjà
�-
174-
des mouvements d'objets. La musique a tourné: une pipe placée
derrière Linda est arrivée en pleine obscurité et a été mise dans
ma bouche.
Quelque temps après cette pipe a été prise (obscurité absolue)
et jetée avec force au milieu de la chambre.
Alors que je tenais les deux mains de Linda, une force très lourde
pesant sur moi m'a donné des coups violents sur le dos de la main.
Une fois j'ai senti comme la pression d'une main s'agitant derrière
le rideau. Des coups violents ont été frappés sur la table (alors
que je tenais les deux mains) et c'était comme un poing (tenant
un objet ou n'en tenant pas) qui frappait la table devant moi.
Bref, la matérialisation d'une chose forte, grosse, frappant avec
vigueur (Fontenay qui était à gauche a été beaucoup plus souvent
et plus violemment frappé que moi, pendant qu'il tenait solidement la main gauche) ne peut être révoquée en doute. « Vincenzo» a parlé d'un « matto deI manicomio» (?).
Une photographie a été prise qui paraît bonne, nous dit (( Vin\
cenzo ». Mais malheureusement il nous fait craindre qu'il n'yen
aura plus d'autres.
La 2 mc photographie a été développée: elle est très belle. La
main est bien matérialisée. On voit l'ongle et toutes les phalanges. Quatre doigts. Elle est entourée d'un ruban, d'une étoffe
que Linda n'avait pas. L 'étrange est un fil qui paraît blanc, une
sorte de tige - est-ce un radius en formation? - sortant de derrière la tête de Linda.
Envoy z moi l'épreuve en cliapositif de notre dernière expérience de Turin.
Je ne vous envoie pas encore les figures (admirables) de 11'OS
trois expériences de Paris, car Fontenay n'a que le temps de faire
,,
les expériences.
Vous voyez, nous IP perdons pas de temps.
...
CllARJ.ES RJCIŒ'r.
�(Riproduzione rI a fo t c.grafia 18 X 24) .
��-
177-
Samedi, 23 avril I909.
Cher amz,
Voici le compte-rendu de notre séance de vendredi hier SOIr.
PRÉSENTS: Fontenay, mad. Ch. Richet, Argentine et moi.
Même position que les autres jours. Fontenay à gauche, moi
à droite.
Tout le temps de la séance, sans une seule seconde d'interruption,
j'ai tenu la main droite de Linda. Fontenay a aussi sans interruption
tenu la main gauche, et très souvent, 30 ou 40 fois dans le cours
de la séance, j'ai touché les deux mains de Linda en même temps.
Il n'y a eu aucun effort pour se soustraire au contrôle des mains,
qui sont restées parfaitement tenues et presqu'immobiles.
Je touchais de mon genou gauche le genou droit de Linda.
A peine l'obscurité est elle faite qu'il y a eu des mouvements de
petits objets placés derrière Linda, sur un tabouret. On a entendu
le cri d'une poupée mécanique, puis, après la trance, des coups violents frappés sur la table près de ma main droite tenant la main
d'Argentina pour faire la chaîne. Les coups étaient violents comme
ceux d'un poing, et on sentait la proximité de ce poing qui frappait la table. Le poing touchait souvent mon bras droit. Fontenav
a été violemment touché. « Vincenzo» était de bonne humeur;
mais il a déclaré que sa force était épuisée et qu'il ne pourrait plu
nous donner des photographics. La petite musique manivelle qui
est tournée à la main a joué pendant une minute à peu près, et
nous constations alors que les deux mains étaient bien tenues: à
un moment je les tenais toute' deux (les mains de L.) ct Linda
parlait et riait. D'autres objets ont été promenés au dessus de
110S têtes. Bref, les mouvements d'objets ont été très intcnses:
et il est absolument impos ible que ce soit par le mains cie Linda.
12. -
IMOIlA, FOIOUr.flc <Ii /allllllmi.
�J'ai senti plusieurs fois sur mon bras droit, assez loin de Linda,
une main pesante, ou un corps, appuyer sur mon bras. L a démonstration d'une force ectoplasmique est indiscutable.
Quant à la photographie de la séance 3. me, elle est extraordinaire; dans la séance 3.me « Vincenzo » avait parlé d'un « matto
deI manicomio » et de fait c'est cette photographie que nous avons
eue. Mais elle soulève de graves objections.
1 er Elle n' est pas en relief, mais plane.
2 me (et cela est grave) l'ombre du menton n' est pas en rapport
avec la lumière du magnésium. Là où il devrait y avoir du blanc
il y a du noir (menton et cou droits de la figure) : par conséquent
cet ectoplasme n'est pas en relief, mais c'était une image.
Je ne concl us pas que c'est une image apportée: car ce me paraît
absurde: m ais c'est une image, et non une forme stéréoro11uitrique qui
a été prise sur la photographie. J e vo us l'envoie ci-jointe pour
que vous me disiez ce qu'il en fa ut penser. Comme tout cela est
difficile!
Merci encore, mon bien cher am i, croyez moi vo tre très reconnaissant
CHAIU,ES RICHET .
ümdi, 26 a.vril 1909.
M on bien cher am'!"
Merci de vos lettres: Linda va toujours très bien. No us avons
fait dimanche une séa n e qui a 'té excellente au point de vue
de la télékinésie, nulle pour la photographi e et l'expéri ence avec
la baryte. DUS essayons ce soir l'effet des mains, s ur les plaques:
qui sait si nous n'aurons pas quelque chose : de bon cl ans le se ns
des expé rienc s d'Okorowi z qui peut photographier le flllide
sortant des mains du médium.
Votre bien arf ction é
CHARLES RICHET.
�(RiproduziOllC da fotografia 18 X 24).
��-
TSr-
]\If ercredi,
28 avril 1909.
Cher a-mi,
La séance de ce soir mercredi a été sans photographie. Nous
avons essayé de voir s'il y aurait une empreinte ou une trace luminel1se en mettant, dans l'obscurité complète, les doigts sur une
plaque sensible . Non n'avons rien vu. « Vincenzo» à qui nous
demandions si cela a reussi, a dit: « mi speru» (io spero).
Attendons que les plaques soient développées!
D'ailleurs la sé::tnce a été extrêmement forte.
PRÉSENTS: Argentine, Fontenay, mad. Richet et moi, aux
mêmes places. Le mains tenues merveilleusement, de manière absolument certaine. Dès le début de la séance la petite musique
mécanique a joué. (Linda n'était pas endormie encore). Puis il
y a eu transport de tous les joujoux placés sur un tabouret derrière
Linda. La poupée mécanique a crié. Le store a été pendant quelques
secondes 8 ou 10 fois relevé et rabaissé, ce qui exige beaucoup de
force . Coups de poing extrêmement violents sur la table pendant
que je tenais les deux mains et la tête. Par suite de la double planche
de la table ce ne peuvent êtrc des coups de pieds: d'ailleurs on tenait
les genoux.
Mais les coups venaient nettement d'en haut et on sentait
tout la table ébranlée. Fontenay a été plus de 7 ou 8 fois,
et moi 2 ou 3 fois touché par une ioue ; la peau était chaude
et semblait vivante. Tous les objets violemment jetés autour
de nous. Écriture directe: « Vincenzo» e « Carlotta» écrits au
crayon sur les volets (mais nOl1S n'avions pas auparavant vérifi'
que rien n'était écrit).
« Carlotta» est venue d'abord, puis « Vincenzo».
Amitiés fidèles.
CHARLES RICHET.
�Vendredi , 30 avril.
M on cher ami,
Très belle séance auj ourd' hui . Un phénomène nou veau s'est
produit , pa r « Carlotta» d'abord, p uis p ar « Vincenzo» sans q u'il
puisse être d it que c'est « Carl oUa » ou « Vincenzo».
Mêmes assistanLs: Mad.me Ch . Richet n'était p as là; Argentine,
Fontenay et moi. J e con t rôlais la tête et le genou droit, Fontenay
le genou gauche ; je t enais t rès solidemen t ct d' une m anière impeccable la main droite, et souvent les deux mains de Linda. Mo uvements de la musiq ue, des obj ets placés sur un t abouret , du st ore,
d' une ardoise, de divers j ouj oux et surtout coups violents . ur
la t able.
Le phénomène nouveau a été le contact répété et prolongé
avec une pea u m at éri alisée (peau de la joue de « Carl otta» ?). Cette
peau, je l' ai pu bien sent ir 7 à 8 fois, car elle arriv ait sur ma main
(tenant la m ain droite de L .), et Linda me la faisait p asser entr
mon index et médium de ma m ain gauche, de manière q ue Je
pouvais aussi la se rrer et la palper.
Elle était chaude, assez douce, formant un repli qu and on la
serrait, paraissant avoir quelques p oils foll et s rudim entaires, très
lâehe et détachée pour ainsi dire, du tissu sous-j acen t ellulaire, si bien qu 'ell sembl ait être fl ottante (t rès légèrement) a vec
son derme sur 1 pl an mu culaire, que je ne sentais pas. Elle me
paraîssait plus molle qu' une peau viv ante, par son absence de
résistance élastique: mais elle ' tait chaude, ct non humide. Il me
semblait a ussi qu e c" t ait la peau d' une très grande surface et
qu'il y avait mat érialisati oll de peau viva nte ~tcnclue, mais salls
ri en dessous ( ? ? ?). Fontenay a senti exactement la même chose,
et j'ai bien se nti ett pea u, quand je t enais les deux mains cl
Linda, t sa t êt e !
�Essais de photographie en mettant les main ' sur la plaque.
Nou n'avons rien eu ,
Courage et patience: patiel1tia, sciel1tia.
Votre afJectionné
CHART,ns RICHET.
Dimanche,
2 mm I90C).
M 011 cher ami,
Séance de ce soir, dimanche
2
mal, ,ans autres assistants que
les ordinaires: MacLme Richet, Argentine, Fontenay et moi.
Très beaux phénomènes de télékinésie, toujours les mêmes,
commençant avant la trance. Coups violents sur la table pendant
que je tenais les mains et la tête. Le phénomène dominateur de la
séance a été (par
«
Carlotta») la matérialisation d'un bras nu,
que j'ai senti pendant trois minutes à peu près reposer sur ma
main (le dos de ma main). J' ai pu sentir la chaleur, la finesse de
la peau, même à ce qu'il me semble la chair de poule et de petits
poils follets. Le bras était gras, deux fois plus gros que le bras
de J ,inda. Je entais les os dessous, et la forme du bras se dessinait. ,
Le poing (que je ne sentais pas) frappait sur la table, alors que
le bras était appuyé sur le dos de ma main. Le poing matériali 'é
frappait sur la table et je sentais les mouvements du bras matérialisé. J'ai mis un thermomètre pendant trois minute
sur ma
main, et le bras matérialisé s'est appuyé sur le thermomètre . La
temp' rature qui était de 19° a monté à 27° (thermom ~tre à maxima) après deux ou trois minutes de contact.
Fontenay a senti aussi très nettement le contact de cette même
peau de bras, et a fait les mêmes constatations que moi sur la
chaleur, la forme et la consistance de cette peau, Chaude au début
de la séance, la peau de
froide.
I(
Carlotta» est devenue de plus en plus
�-
r8.f-
« Vincenzo» nous a dit que nous n'aurions plus de phénomènes
importants, de sorte que Linda, désirant revenir, ne nous donnera pl us que deu.'\: séances: Mercredi et vendredi; je pense qu'elle
repartira samedi soir.
Merci encore de votre affectionné
CHARLES RICHET.
Jeudi, 6
ma~
1909.
Cher ami,
L'avant dernière séance a eu lieu. Elle a été intéressante, mais
sans rien de bien nouveau.
Envoyez moi le manuscrit de ma préface à votre livre (fotografie
di fantasmi); j'y ferai quelques petites additions. Il est convenu
- sauf décision ultérieure - que Linda partira samedi soir. Elle
est en excellent état d'âme, de santé et de médiumnité.
Bien fidèlement votre
CHARLES RrCIŒT.
Manca il resoconto dell'ultima seduta. - La signorina Linda
ripartl. da Parigi, siccome era stato convenuto, la sera deI sabato
8 maggio 1909 e la sera di giovedl 13 ricominciarono le sedute
a Torino in casa della marches a di R.
�-
18 5 -
eduta del 13 maggio 1909
IN CASA DEU.A MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENl'I: Marchesa di R ., signor Demaison, sIgnor Camillo
Imoda, ing. Marzocch~ e dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: discrete.
DECORSO DEI,LA SEDUTA: Fenomeni soliti di telecinesia e di materializzazione di mani e di braccia.
Si fece sentire ripetutamente ed a lungo una superficie cutanea
estesa, di cui non si potè determinare la natura dell'organo sottostante.
« Vincenzo» dichiara che le sedute di Parigi, fatte allo scopo di
persuadere il prof. Richet della medianità della Gazzera, hanno
pero esaurita la media e che si richiede ora un lungo periodo di
sedute continuate senza mutazione di circolo per riacquistare la
forza necessaria per produrre i fenomeni di materializzazioni visibili a luce discreta che il dott. Imoda desidera tenacemente
conseguire. Noi siamo tutti indistintamente disposti ad attendere
pazientemente quanto sarà necessario.
Dovendo la Marchesa di R. assentarsi da 'l'orino, le venture
sedute verranno tenute in casa Demaison.
Si conviene di non più collocare le macchine fotografiche ad
ogni seduta: ma solo quando da « Vincenzo» saranno richieste.
In questo modo siamo anche sicuri di una buona riuscita potendoci disporre con molte macchine.
La media si sveglia in buone ondizioni.
�-- I86 -
Scdllta dcl 25 gtugno 1909
l
CASA Dm, I,A MARCHESA DI R.
~'IED rA:
Linda Gazzera.
PRESENTI: signor Demaison, ing . :\'farzocchi, dott. Im od a .
CONTROLLI: clou. Imoc1a e signor Demai
CO~DrZIO~r
·0 11.
FISIO-PSIClIICllE: buone.
l'rance trallCju illa.
DECORSO DEI,T,A v:DU'l'A: Abbiamo portato in secluta
U11
magni-
fico gatt.o cl' .\ngora; esso riposa prima sulla tavola, m a, pochi
minuti dopo che la m edia s i è addormentata, salta a terra, e 10
sentiamo grattare alla porta ce rcando di uscire.
Il cloU. Imocla dice a
«(
Vincenzo »: -
Puoi ripetere l' esperi-
m ento che face::ïti quest' in vem o, (1 i aclclonncntare il gatto
farlo
venire sul tavolo )
-
~ on
su se potro
TI USC1re:
provo.
Pochi seeo nd i appresso il cl ou . Imoda si se nte tirare pel vestito
alle spalle ecl eeeo il gatto che si arrampica sul sua dorso, giungc
sulla spall a cles tra c si ferma , si aecovaecia, resta immobile, inerte:
è afferrato c sollevato in alto da maui fluidieh e, non t enta afferrar~i ,
è depos to gent ilmcu te s ull a tavola, s mIna aclclormcntato,
nou si l11uove, è inerte.
Il clou. Imocla domallù a:
Puoi tu fargli eseguIrc
111 l eI
comallcli ?
Provo!
Galta, alzati.
Il signor I>ema isoll
si è lcvato .
-
;. ·covacciati !
Il gallo 'scguÎ scc.
. l' ill g.
~lar7()cclti
aUcstano chc il gaUo
�-
18 7 -
- Levati sullc gambc posteriori!
Il signor Demaison e l'ing. Marzocchi afferma no che il galto
si è levato. Mentre il dott. Imoda si accinge a const.atarlo, la testa
deI gatto gli batte sul naso ed il gatto gli cade sulle ginocchia.
La media ha uno scoppio d'ilarità, grida: - « Oh! il gatto ha
perduto l'equilibrio ed è caduto all'indidro».
Una mana ben materializzata è nuda riafferra il gatto sulle
ginocchia deI dott. Imoda e 10 ripone sulla tavola. Marzocchi
comanda: - Va sulle spalle di Demaison.
Ec1 ecco che il gatto si avvia e adagio adagio camminando IUllgO
il braccio monta sulle spalle deI signor Demaison.
La media dice: « Il gatto si risveglia».
Difatti qualche secondo appresso salt.a a terra, va alla port.a
e cerca di aprirla per andarsene. K on abbiamo potuto distinguere,
dat.a l'oscurità, e i diversi movimenti seguiti dal gatto erano
Iatti da esso aUivamente 0 se siano stati passivamente effet.tuati da un fantasma che abbia trascinato il gaUo come cosa
inerte.
Proponiamo di ripet.er tale esperimento quando i faranno i
fenomeni in luce.
« Vincenzo»
promette di fare esegllirc la fotografia vencrdi
2 luglio, avendo la :\IIarchesa di R. annu11ziato per tal giorno il
suo arnvo .
A domanda dei dott. Imoda ris ponde che i malerializzerà una
bella donna bionda in decolleté. Imoda esorta « Vincenzo» a far
si che la materializzazione riesca ben distaccata dal mura c che
si mostri bene il ri lievo .
Domanda se onsente che si fa ciano inter v mre allc scdllte
i 110ti cultori delle scienze mcdianiche c1ott. Veryano e sig. Bozzano. CI Vincenzo » p rmette, ma a patto che n011 si muiÎ la disposizionc solita dei ci rco lo.
�-
188-
Seduta del 28 gùtgno 1909
IN
CASA DELLA MARCHESA DI R.
l\IEDIA: Linda Gazzer a.
PRESENTI: March esa di R., signor Demai son e dott. Imoda E.
CONTROLLI: March esa di R. e dott. Imoda .
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime .
DECORSO DELLA SEDUTA: La March esa di R. ha anticip ato
il
suo arrivo a Torino ed ha avvisa to il dott. Imoda qualch e
ora
prima della seduta .
Poichè « Vincenzo» ha prome sso la fotogra fia per la prima seduta cui interve rrà la March esa di R., Imoda dispon e perchè
la
si possa conseguire. Sono colloca te cinque ottime macch ine, tra
le
quali una grande macch ina SUler (30 X 40), quattr o sono
disposte in semice rchio a distan za di m. 2,40 circa dal gabine
tto.
Una più 1011tana per cogliere llello stesso tempo il grnppo delle
macch ine ed il circolo degli sperim entato ri .
La }1arch esa di R. ringraz ia « Vincen zo » perchè vuol fare a casa
sua la fotogra fia. Una mana materi alizzat a si sente distint ament
e
battere in segno di amiciz ia sulle su spalle. La media è ancora
sveglia.
Appen a entrat a la media in trancc « Viucenzo» dichia ra che
questo è l'ambi ente idealc per la fotogra fia e dà gli ordini soliti
per farla seguire.
Démai son leva il tavolo e m nLr Imoda colloca nel gabine tto
la so1ita sedia a sdraio di vimini , la Mar hesa tiene seduta su
lle
sue !.\inoèchia la media.
Poi questa sicde sulla poltrol la: si oele il suo respiro pit'! freque nle,
profon do, rumoro so, si sente 10 sc ric hiolio aratter isti 0 dei c1enti.
�o
~
.~
CO
'"
��Dopo tre 0 quattro miJ1uti primi dà il seg nale di aprire le tende
e subito dopo ordina il fuoco. )TesSUJ1 O vide traccia di materializzione.
Il clott. Imoda restituisce all a media la sua seclia ed essa rientra
in eircolo. « Vincenzo » diehiara che la fotografia è riu cita: si è
,
~edu ta
dei 28 giuguo 1909 . - (Da negativa 9 Y 12).
~)
materi alizzata una bellissima donna giovane di diciassetle an111,
biondissima: porta al1'orecchio un orecchillo cli brillante ecl ha
il coJ1o scoperto secoudo la promessa fatta nella precedente secluta.
« Vincenzo » a domand a c1ichi ara che non cono ce la ragazza fotografata: dice che non la vide mai durante la sua vita terrena e
solo per la prima volta la vide ncl mondo degli spiriti. Interrogato
perch è ce l'abbia fatta fotografare risponde: Kon 10 0, ho obbe-
�-
19 2 -
dito ad Ulla forza ignota. Poi ripigliano i fenomeni fisici, la forza
questa sera è intensa: succedono numerosi e prolungati toccamenti, si constatano ineccepibilmente la presenza di quattro mani
agenti simultaneamente:
rO suono deI tamburello per aria;
2° scuotimento violento della sedia a sdraio ' nel gabinctto;
30 battito di mana aperta sulle spalle deI dott. Imoda.
40 battito di una mana aperta sulle spalle della Marchesa di R.
Durante tale fenomeno il controllo era ineccepibilmente sicuro.
Poi ad un tratto un corpo enorme, voluminoso si agita per aria,
scricchiola e discende daU' alto posandosi sulla testa deI dottor
Imoda! è nientemeno la poltrona di vimini deI gabinetto che volita per l'aria.
« Vincenzo » ordina di svegliare la media.
Acceso il gas, ossèrviamo attentamente la media che per oltre
mezz' ora resta in mezzO a noi ancora vesti ta della leggerissima
tunica che modella tutte le forme della ragazza e non consentirebbe di nascondervi alcun minimo oggetto, e per dovere di rel atori coscienziosi frughiamo il gabinetto e tutta la camera. l veli
che servirono alla materializzazione giacciono a terra dispersi.
Non si scorge alcuna cosa sospetta.
Le lastre furono svolte dal signor Demai on alla presenza deI
dott. Imoda.
La fotografia è riuscita. « Vincenzo » come al solito ha mantenuta pienamente la sua promessa.
,·
"
.
�Scduta dcl 28 gillgno 190<). - (Da Ilegativa 30 X 4.0 ).
13. -
IAIODA, FOloorafle di {antasmi.
��-
195-
Seduta dei
I~
CASA DELLA
2
l·uglio 1909
~IARCHESA
DI R.
MEDIA : Linda Gazzera.
PRESENl'I: :Nlarchesa di R., tenente Napoleone Ruspoli, tenente
Sforza Ruspoli, signor Demaison, ing. Marzocchi e dott. Imoda.
CON'l'ROLLI: tenente Napoleone Ruspoli e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: la media appare preoccupata.
DECORSO DEr,LA SEDU1'A: Fenomeni soliti. I1 tenente N. Ruspoli,
nuovo a queste sedute, è ripetutamente toccato appena spento il
gas. La media è ancora perfettamente sveglia.
Ringraziamo « Vincenzo» per la bella materializzazione procuratacÏ nell a scorsa seduta e moviamo varie domande relative
al suo nome ed aIle generalità. « Vincenzo» risponde che per ora
nè lui nè altri puô rispondere in proposito : non è permesso: ci
invita a non insistere.
Dice che il velo che la materializzazione porta sull a testa e che
sulla spalla forma un elegante nodo è di natura medianica. I1 velo
invece che copre la persona è quello solito da noi collocato nel
gabinetto. « Vincenzo» poi si lagna che la media per timore di dire
in trance qualche cos a che v uol tacere, oppone impedimento al
suo completo passaggio. Ripetutamente dice: « Non posso passare, non mi lascia passare
1) .
E perciô in breve ordina di sospendere la seduta. Non sa se
potri fare la fotografia nella seduta di lunedl, perciè si stabilisce
di non coll ocare le macchine.
Avendo la nostra media espresso il desiderio di recarsi per quindi ci giorni ai bagni di mare, sospendiamo le sedute che verranno
riprese lunedi 26 luglio.
�-
I96 -
Seduta del 26 luglio 1909
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESEN1'I: Marchesa di R., dott. Bizzozero, signor N. N., avvocato Bocca e dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICI-IE: ottime. La media appare allegrissima e riprende con piacere le sedute dopo due settimane di vacanza.
DECORSO DELLA SEDUTA: Il signor Demaison è ancora in campagna, percio in sua assenza il dott. Imoda ha disposto le macchine
fotografiche avendone la media fatto richiesta il giorno innanzi.
Imoda spegne il gas ed alla luce rossa di una lanterna da fotografia
apre i cluissis e gli obbiettivi.
A luce rossa l'avv. Bocca che tiene frattanto il controllo della
mana sinistra della media si sente toccare aIle spalle ed al uanco.
Spenta la luce rossa, Imoda entra in catena. SubiLo una man
piccola, leggera, delicata gli tocca le spaIlc. Imoda esprime il dcsiderio che « Vincenzo» rivolga tutta la sua attività a persuadere
il clott. Bizzozero, nuovo a queste sedute, della realtà dei fenomeni medianici: domanda se possiamo ottenere stassera la fotografia. La solita maILina gli 1 atte deli atamente e con lentezza
tre colpi sulla spalla poi altri due colpi dopo una breve pausa:
nel nostro linguaggio con venzionalc talc segno significa: torse.
Si agitano frattanto gli oggetti nel gabinctto, il tamburello
vienc afferraLo e porLato in alLo in giro.
'r,a n~edja pOile le sue due mani nelle mani deI clott. Bizzozero :
l1ic;llr <lu sti tiene COS! il cOIlLrollo, una mana maLerializzaLa gli
batte a più riprese sul capo ~mlle spalle.
\
i ,'
�0o
01
H
��-
199 -
Poi « Vincenzo » ordina bruscamente il fuoco.
Brilla il lampo.
La lVIarchesa di R. ed il signor N. N. hanllo veduto sulla testa
della media un corpo oblungo. Gli altri nulla hanno veduto.
Poi « Vincenzo » ordina al dott. Bizzozero di prendere il posta
dei dott. Imoda.
Si eseguisce il cambiamento e Bizzozero prende fra le sue le
due mani della media. Allora egli viene energicamente solleticato,
ma sjccome non reagisce perchè non soffre il solletico, « Vincenzo »
si arrabbia e incomincia a batterlo. AHora Bizzozero fa mostra
di soffrire e 10 scherzo cessa .
Imoda domanda come mai questa sera la forza medianica SI
sia manifestata fin dal cominciamento della seduta alla destra
della media, mentre ordinariamente i fe nomeni si esplicano a sinistra. « Vincenzo » risponde che quando la media come stassera
è molto forte i fenomeni possono manifestarsi il1tensi anche a
destra, mentre quando la forza è poca si esplieano meglio a sinistra.
Domandiamo se nella prossima seduta dobbiamo portare le macchine fotografiche: Vincenzo» non ci assicura ma ci permette
di portarle, e farà volentieri la fotografia se potrà.
Ordina di svegli are la media.
Erano state collocate tre macchine fotografiche:
'na minimum Pa lmos-Zeiss 9 X 12.
Una Palmos-Zeiss stereoscopica 9 X 18.
U na 'l'hornton Pickard 13 X 18.
Le lastre svolte la sera stessa dal cloU. Imoda e clal!, ing. lVIarzocchi 11l0strallO una bella 111a1l0 femlll inile cd un tratto dell'avambmccio.
(c
La mallo liene lin fiore c l'a\'ambraccio è invollO in un leggero
velo che forma attorno al polso un grazioso noclo. Il velo sembra
uscire dalla testa della medi a .
�-
200-
Seduta del 29 luglio I909
IN
CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., sIgnor Demaison, Ingo Marzocchi,
avv. Bocca e dott. Imoda.
CON1'ROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: La media è inquieta, agitata,
sembra moralmente sofferente.
DECORSO DELI.A SEDUTA: Seduta ed andamento tumultuoso
che si accorda collo stato agitato della signorina Gazzera. Fenomeni di materializzazioni con toccamenti poco spiccati. Domando
a « Vincenzo» se .questa sera in cui abbiamo collocato una completa batteria di macchine fotografiche possiamo sperare la fotografia.
Egii si mostra incerto, dice di voler osservare prima di rispondere le condizioni fisiche della media: poi dichiara che la fotografia
è impossibile per deficienza di energia fisica sebbene psichicamente
la media sia a lui favorevole perchè oggi non incontra difficoltà
al passaggio: la media cioè non oppone resistenza.
Imoda domanda alcune spiegazioni circ a la fotografia della seduta precedente:
- Di chi è la maHO che abbiamo fotografata? di « Carlotta » ? .
- No, osservate, non è la stessa mana che sormonta la testa della
media (ottenuta nella seduta 2I .settembre I908). La mano è la
stessa stata fotografata a Parigi alla prima seduta col prof. Richet
(17 aprile I909) cd appartiene alla stessa donna di cui si consegul.
�-
2QI-
la fotogra:fic nell'ultima seduta collo stesso Richet a Torino (il
13 aprile 1909) .
- li; della donna stata assassinata a col pi di accetta da un
semi idiota ? (verbale 24 maggio 1909, che non si pubblica in
questo volume) .
- Precisamente.
- La rosa che tiene 111 m ano è un apporto od una materializzazione ?
- li; un apporto e percio 10 spirito poteva benissimo lasciarvelo
senza danno per la media, io anzi l'ho esortata a cio; ella ha preferito portarselo via. Ma ora nell'interesse deÏla media è meglio
svegliarla e sospendere la sedut a.
�-
202-
Sedu,fa, dei 3 agosto 1909
IN
CASA DF,LLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESEN'l'I: L a :N[a rchesa di R., il tenente 'forza Ruspoli, signor
Demaison, dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R . e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-P ICHICHE: la media è debole e preoccupata;
ha avuto dispiaceri.
DECORSO DELLA SEDUTA: La media cade ubito nella trance
appena spento il lume. Succede uu curio 0 contra to. « Vincenzo)l
vorrebbe parlare c dire talune cose riguardanti la media che si
oppongono al buon progresso delle sedute: ma la media si coutrae
come se reagis ccvi si opponesse. Imoda cliee a « Vincenzo )) che
per quanto cio possa tornar utile, non è pero bello llt: giusto che
egli diea cos a che la media non "uole si sappia. « Vincenzo » affcrma
che se le cose eontinuano cos1 egli ben pres to non potrà l'iù " ale rsi
della medi a per comunicare con nol.
Imoda domancla se non sia opportullo ma ndare la med ia in ca mpagna perchè si distrag~a. « Vincellzo » (: di parere che cio fo r-e
sarebbe ancor peggio.
FF,NOMENI: Soliti di toceamenti , carczz<.:, trasporlo di oggeLti.
Scrittura diretta in inglese (give me a ki ' l
U na ma nina, piccola, vien
n grazia infanti le a carezzarCI
il volto.
Irnoda veùc per la prima volta la mano : c 'cndo sLasera a cagionc d 1 caldo semi ap ' rta la por ta, peneLra da questa un Len ue
bugliore che provicne dull'esL 'fIlO . La piccolissima mana dei fan-
�-
2 °3
-
tasma passa . tre 0 qu~ttro volte deliberatamente fra la porta da
cui pro vie ne la tenue luce ed il dott. Imoda.
« Vincenzo ») propone che si collochi nelle venture sedute Wla
lampada rossa dentro una scatola, durante la trance della media
la scatola verrà aperta a poco a poco e cosi progressivamente
si potranno incomillciare le sedute in luce.
�-
1°4 -
edttta di lunedi 9 agosto 1909
l
CASA DELLA MARCIIESA DI R.
~rEDIA:
Linda Gazzera.
PRESE TI: Marchesa di R., sig. Demaison, signaI N. N., dottor
Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICIIICHE: buone, la media è contenta.
DECORSO DELLA SEDU'J'A: « Vincenzo» ordina subito di spegnere
la luce rossa lasciata accesa. Mentre la media è ancora completamente sveglia, compare una luce viva sopra il tavolo medianico
e distante dal piano di questo circa trenta centimetri. Ha l'appaIenza di una capocchia di zolfanello leggermente soffregato. La
luce sale e scende, si porta fino all'altezza dei volto di ciascuno
di noi andando con cammino sinuoso dall'uno all'altro. Scende poi
flno a terra e risale.
Domandiamo la spiegazione deI fenomeno: avanziamo la ipotesi che si tratti di un zolfanello medianicam nte sottratto ad
unD di noi. « Vincenzo » nega: egli non sa spiegare come rt fenomcno
'i compia ma è cerlo he non si tratta di un zolfanello. Constati:11110
che la IU111inosità è aderente ad un arto medianico, probabil111cnte
una mano. Imoda si accerta della assoluta immobilità dclle 111:1ni
della media che entrambe egli tienc nelle sue: il controllo ~ perfetto, assoluto, ineccepibilc. Rd ecco si for111ano altre due luci
contemporaneamcnte. Una sul piano deI tavolo, l'altra a terra
a destra della Marchesa di R. La tcrza lucc volita p r l'aria. Imoda
inavverlentemcntc locca la mano 111 clianica che porta la luce.
�-
2 °5
-
Vincenzo» 10 redarguisce benevolmente: gli raccomanda prudenza perchè il toccamento inaspettato dell'arto medianico puo
svegliare la t;nedia di soprassalto con grave danno della salute
di lei.
«
Le luci si spengono. « Vincenzo» esclama ' - Ora passiamo ad
altro. - Prende nel gabinetto gli strumenti musicali, li agita e
li porta in giro.
Qui succede un fenomeno me rite vole di attenzione perchè porta
moIta luce sui COS! detti trucchi medianici inconscienti. Imoda
avverte che la media a questo punto ha liberato la mana sinistra
dal controllo. Egli tiene colla sua sinistra la destra della media
e colle estremità delle dita tocca le dita della lVIarchesa di R.
Intanto due dita prendono per il naso il dott. Imoda. Il contatto è fermo, deciso, lungo: troppo fermo, troppo deciso, troppo
lungo perchè 10 si possa attribuire ad un arto materializzato, percio
egli esprime a « Vincenzo» apertamente la sua convinzione che
la media ha liberata una mana dal controllo e con essa produca il
fenomeno.
La mana si è subito ritirata. « Vincenzo» nega, ma la denegaûone è fiacca e debole. Poi « Vincenzo» si addimostra offeso deI
dubbio, dice che non è vero tanto più che stassera la forza è intensissima e che non ha bisogno di servirsi di un trucco per simulare un fenomeno. Ed aggiunge: osserva, guarda! Allora mentre
le due mani della media sono ineccepibilmente controllate da
Imoda che le tiene entrambe ne lIe sue, una mana materializzata
formidabile batte fnriosamente sul piano deI tavolo e sul dorso
deI dott. Imoda e 10 piglia pel naso. Imoda dichiara che il fenomena attuale è senza l'ombra di alcun dubbio gen uino, ma mant iene la sua convin7.Îone di trucco sul fenomeno precedente.
Allora « Vincenzo» si ad ira: minaccia di allontanarsi per sempre
e di non venir più alle sedute. Imoda pacatamente gli risponde che
cio gli rincrescerebbe assai ma che per debito di lea1tà egli man-
�-
206-
tiene la sua opinione sui due fenomeni precedenti: di assoluta certezza sulla genuinità deI secondo e di constatazione di trucco
illcosciente de! medio nel primo. La media si sveglia da sè tutto
ad un tratto. « Vincenzo» se ne è andato insalutato ospite.
Si ripresenterà nella prossima seduta ? 0 manterrà il broncio ?
Vedremo!
�-
2
° 7-
Seduta del 27 agosto 1909
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaison, ing. Marzocc1ü,
avv. Bocca, dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE DELLA MEDIA: eccellenti. La media
è allegris.;;ima e contenta .
. FENoMENI: Seduta a luce rossa, debolissima.
{( Vincenzo » vu ole che portiamo le macchine fotografiche alla
prossima seduta, sebbene non sia sicuro di riuscire a procurarci
una fotografia. Egli tenterà di far fotografare una bella ragazza
di Porta Palazzo, che non nasconderà la faccia nei veli .
Si stabilisce adunque di portare le m~cchine per la prossima
seduta.
Succedono i soliti feuomeni di materializzazione e di un arto
che eseguisce i soliti esercÏzi cogli oggetti deI gabinetto.
�-
208-
edllta del 29 agosto I909, ore 2I,30
IN CASA DELT,A MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., slgnor Demaison, slgnor J N.,
avv. Bocca, dott. Imoda.
CON'fROLLI: Marchesa di R., dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DEI,LA SEDUTA: Abbiamo collocate sel macchine fotografiche sperando una bella fotografia.
Appaiono tosto i già noti punti luminosi. oi preghiamo (( Vincenzo» di non proc1ttrli poichè gli obbiettivi delle macchine
sono aperti e le luci potrebbero impressionare le lastre con danno
della fotografia al magnesio che attendiamo.
Ma (( Vincenzo» vuole invece produrre i punti luminosi ed allora il signor Demaison chiude gli obbiettivi.
Succedono delle luci fosforiche nella stessa modalità e della
stessa apparenza delle altre volte, poi toccamenti a tutti i presenti
fatti da un arto ben materializzato.
Il controlto è sicurissimo.
Ad un tratto (( Vincenzo » senza preavviso orc1ina il lampo per
la fotografia. Ma gli obbiettivi delle sei macchine sono chiusi,
siccome è stato detto e percia il dou. Imoda prega (( Vincenzo »
di pazielltare alcuni minuti mentre il signor Demaison al buio
compie la delicata perazione della riapertura degli obbiettivi.
'(( Vincenzo » fa premura, dice che la ragazza di Porta Palazzo
è ben materializzata e che la materializzaziolle a tale intensità
non pua durare a lUl1go.
�-
2°9-
Imoc1a tiene nella mana pronta la pera di scatto : Demai son
rientra in catena dopo aperti gli obbiet tivi.
Ma succed e uno scatto a vuoto, la capsul a ha manca to fuoco.
Imoda cerca al buio l'altra pera (essenc1o stati per precau zione
o
prepar ati due lampi) e non gli riesce subito trovar la; si perdon
cosl alcuni prczios i secondi. Finalm ente il lampo brilla.
a: terne,
« Vincenzo» non assicur a che la fotogra fia sia riuscit
anzi, è quasi sicuro che la materi alizzaz ione sia svanit a prima
e
dellam po. Prome tte che un'altr a volta non ci darà più il segnal
deI lampo, come stasser a, quand o ancora siamo imprep arati.
Sulle lastre svolte non si vede traccia di materi alizzaz ione, ma
che
sulla spalla destra della media giace accasc iato il solito velo
noi colloch iamo nel gabine tto. Pare quindi che il fantas ma come
al solito se ne sia avvolt o e che la materi alizzaz ione non sia durata
acper tutto il tempo necess ario: la stereos i è sparita ed il velo
deI
casciat o è rimast o. (Confr onta analog o fenome no l1ella seduta
3 l dicem bre 19 08 ).
14. -
IMOIlA, FOIO(Jrntir dl lanla~ml.
�-
210-
Seduta del 3 settembre 1..909.
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R ., tenente Napoleone Ruspoli, signor
Demaison, ing. Marzocchi, dott. Imoda.
CON1'ROLLI: Marchesa di R., dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELT,A SEDUTA: Stassera in attesa della fotografia sono
state collocate le sei macchine fotografiche.
La media cade tosto in trance e subito vengono dei forti colpi
battuti sul tavolo: sembrano prodotti da un pugno chiuso.
« Vincenzo » invita Demaison a recarsi nel gabinetto, questi vi
accede ed appena entrato dichiara di essere afferrato per una mana
da una mana ben materializzata e nuda. Demaison prega « Vincenzo» di voler continu are a fargli sentire la sua presenza, ma
questi risponde che vuol conservare tutta la sua attività per la
fotografia della ragazza di Porta Palazzo, che stassera eertamente
si potrà effettuare: gli ordina di sgombrare il gabinetto dello sgabello e degli altri oggetti e vi fa collocare la sedia a sdraio
di vimini; fa levare altresi il tavolo medianico di mezzo alla
catena.
Tutto cio viene eseguito con facilità, data la nostra ormai lunga
pratica di tali manovre allo seuro. Demaison ritorna in eatena a
suo posto.
Imoda chiede a « Vincenzo» perchè la fotografia della seduta
precedente non è riuscita. « Vincenzo» risponcle ch non vi era
troppa forza: la media era stanca perchè già la seduta volgeva
�Scùuta deI 3 ~ctlcmb rc 1909. - (D a llcgativ.l 18 X 24) .
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\.',:
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t,~ '1'1"''':' . ..
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21 3 -
al sno termine, moIta energia era stata COllsnmata nella prodnzione dei fenomeni lnminosi, SI che la materializzazione non potè
conservare la sna coesione fino al momento deI lampo ritardato
da uno scatto a VLlOtO (vedi resoconto della seduta precedente).
- '"
SCfluta de} 3 settel1lbre 1909· - (Telcfo tografia 9 X 12).
Ma non tutto il male Vlen per l1uocere, soggiLlnge « Vincenzo »,
stassera in condizioni molto migliori di attività medianica e di
preparazione potrcmo cogliere la fotografia.
La media indi si tacc: la sentiamo respirare affannosamente
dentro il gabinetto c striùere coi denti: 110i facciamo conversazione
�.
senza deviare
-
21 4 -
per un istante la nostra attenzione da quanto
succede nel gabinetto. Dopo circa tre minuti primi la media
ordina di aprire le tende deI gabinetto e subito dopo dà il segnale
deI fuoco.
Al lampo vivissimo di 10 grammi di magnesio è parso all'ingegnere Marzocchi di discernere il fantasma al solito posto presso
la media. Gli altri dichiarano di non aver veduto nulla. Dopo pochi
minuti di riposo la media rientra in catena, allegrissima: « Vincenzo » afferma che la fotografia è certamente riuscita se le macchine sono state convenientemente disposte; dice che abbiamo
fotografato una magnifica ragazza formosa, di Porta Palazzo, la
quale per l'occasione ha voluto far pompa di orecchini, collane,
medaglioni ... tutta roba faIs a, insinua malignamente « Vincenzo »
che è di straordinario buon umore. Poi ci domanda se vogliamo
continuare la seduta con gli altri soliti fenomeni fisici 0 se pre feriamo cessarla. Noi, impazienti di conoscere i risultati della fotografia, ringraziamo « Vincenzo » e leviamo la seduta.
La media si sveglia all'istante, al lieve soffio sugli occhi ed è
allegrissima; si sente pero molto stan ca come per grave fatica
sostenuta.
Questi due sintomi di contentezza associata a grande stanchezza
fisica sono costanti dopo tlltte le sedllte intense di materializzazione
con fotografia.
Le mis ure di controllo prima e dopo le sedute furono portate
al grado estremo della meticolosità.
�Sedu la deI 3 sctlcmbrc 1909· - (Da negativa 30 X 4 0 ).
��-
21 7
-
Seduta del 6 setfembre 1909, ore 2IAo
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENTI: Marchesa di R., signor Demaison, signor N . N.,
dott. Imoda.
CONTROLLI: Marchesa di R. e dott. Imoda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: ottime.
DECORSO DELLA SEDUTA: Appena spento il lume « Vincenzo»
batte vigorosamente dei grandi colpi sul tavolo. Noi 10 riugraziamo della splendida fotografia concessaci nella seduta scorsa,
la quale fotografia fu colta contemporaneamente in modo perfetto
dalle sei macchine appostate. Possediamo percià sei superbe negative nitidissime che colgono la figura da plU1ti diversi.
Nuovamente domandiamo informazioni sulle generalità dell'apparizione, ma « Vincenzo » ripete che non è giunto ancora il
tempo delle spiegazioni e che dobbiamo ancora pazientemente
attendere, poi soggiunge: Lo spirito che venerdi scorso avete fotografato è qui: egli mi mostra qualche cos a che ha nella mana
e che vi vuol consegnare. Uno di voi apra la mano per ricevere
l'apporto.
Imoda senza abbandonare il controll0 della destra della media
volge in alto la palma della mana sinistra e si assÏcura che la Marchesa di R. tenga il controllo dell'altra mana della media. In que ste
perfette condizioni di controllo egli sente qualche cos a cader daIl'alto nel palmo della sua mano, ma al tatto non pua giudicare
cosa sia. E gli comunica ai compagni la notizia deI fenomeno.
« Vincenzo » dice: Accendi un zolfanello, voglio vedere auch'io.
�-
2 18-
Imoda domanda: - Come, tu non sai che cos a ml sla stato
donato ? Non 10 vedi da te ?
- Si, ma mena bene. Lo vedro bene quando voialtri 10 avrete
veduto. 10 10 vedo in voi .
- Ma non nuoce alla media l'accensione dello zolfanello?
- 10 faro che non le nuoccia: ma fate presto e spegnete subito.
Demaison accende allora il cerino, aven do cura che la luce non
colpisca gli occhi della media. Malgrado questa avvertenza, essa
ha un sussulto . Alla luce del zolfanello tutti scorgono nella mana
deI dott. Imoda un orecchino. « Vincenzo » di ce : è quello che ieri
10 spirito portava all'orecchio. Egli ve 10 vuol regalare per suo
ricordo.
- Vorrebbe 10 spirito regalarci anche la catenella e la medaglietta che portava al collo?
- Proverà un'altra volta: stassera non puo più perchè la luce
deI zolfanello ha guastate le condizioni eccellenti di poco fa, tanto
che nemmeno io posso più manifestarmi, non ho più forza: la
media è quasi sveglia.
Difatti i toccamenti e 10 spostamento degli oggetti, che non descriviamo perchè troppo comuni, SOno grandemente diminuiti di
intensità dopo acceso 10 zolfanello, mentre prima dell'accensione
erano molto spiccati ed intensi.
- Sulla fotografia della medaglietta vediamo una figura che
non possiamo distinguere. Puoi dirci che cosa sia ?
- Oh! è un porcellino !
Dopo qua1che altro tentativo infruttuoso di toccamento c di
movimento di oggetto, « Vincenzo » ordina di cess are la seduta.
�-
2 19 -
Seduta del 10 settembre 1909, ore 21,3°
IN
CASA DELLA MARClIESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzera.
PRESENT!: Marchesa di R., signor Demaison, ing. Marzocchi,
dott. Imocla.
CON'rROLLI: Marchesa di R. e dott. I moda.
CONDIZIONI FISIO-PSICHICHE: buone.
DECORSO DELLA SEDU'rA: Andamento tranquillo; SI nota fin da
principio poca intensità di forza meclianica.
Succede un periodo di apparente inattività, durante il quale
siamo ripetutamente invitati a parlare.
In capo a qualche minuto « Vincenzo » dicc: la ragazza dell'altra
sera è ritornata, essa è qui e vi ha portato la medaglietta che le
avete chiesto. (Vedi resoconto della seduta precedente). Ma all'ultimo momento le è mancata la forza e la medaglietta è caduta
a terra: raccoglietela.
Difatti poco prima abbiamo sentito il suono metallico presso
i piedi della media sotto al tavolo.
Viene illcaricato Demaison di andare alla ricerca de!l'apporto.
Egli vi si clispone e dopo paziellti riccrche 10 trova.
Domandiamo a « Vincenzo » se si tratta della stessa medaglietta
che la ragazza portava al 0110 quando ru fotografata.
Precisamente.
- Dove 10 spirito è andato a rilltracciarla ?
-
Non vi ri sponclo.
ontiuua la !'cclut a stentatamcnt . « Vincenzo » si lagna che
�-
.! 2 0
la media non ha forza ed allude alle sp ciali condizioni fisiologiche in cui la media si trova da vcnerdl.
Infine (l Vincenzo)) rompe una gamba al tavolo e con essa batte
sovra al piano deI medesimo otto vigorosi col pi.
Tl dott. Imoda sveglia la media .
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221 -
Sed1tta dei I3 seltcmbre I9 0 9
IN CASA DELLA MARCHESA DI R.
MEDIA: Linda Gazzer a.
PRESENTI: March es a di R. e dott. Imoda .
CONTROLLI: March es a di R . e dott. Imoda .
CONDIZIONI FISIO-PSICIIICHE: poco favorev oli, la media è triste.
DE CORSO DELLA SEDUTA: quasi nullo. « Vincenzo Il batte npetutame nte due colpi in segno di diniego.
Imoda doman da a « Vincenzo Il di esprim ersi per bocca della
ne
media e dire che cosa impedi sce stasser a la libera estrins ecazio
dei fenome ni: finalmente come facend o un penoso sforzo « Vincenzo Il dichia ra che n011 puà (( passar e Il perchè la media si è oggi
ha
quasi ubbria cata respira ndo come è sua abitud ine, quand o
imdispiac eri, vapori di benzin a. E lla ha in tasca due fazzole tti
al
bevuti di bel1Zina ed un bottici no dello stesso liquido . Come
solito ella deve aver avuto qualch e dispiac ere.
otto colpi.
« Vincenzo)) dopo qualch e altro vano tentati vo batte
Imoda sveglia la media.
e
Doven do la March esa di R. assenta rsi da Torino per qualch
a
mese, le sedute contin ua no regola rmente in casa della signor
Coggiola.
�-
222-
Durante la malattia deI dott. Imoda si continuarono le sedute,
quantunque non con la stessa regolarità e frequenza, sotto la direzione deI signor Demaison e con un circolo più ristretto per numero
di persone. Si potè notare l'influenza che la regolarità delle sedute
ed il numero dei partecipanti hanno sulloro buon esito. Un numero
troppo grande di persone non è favorevole, poichè è difficile di
trovarle tutte perfettamente d'accordo sull'indirizzo degli esperimenti; la mancanza di questo accordo è di contrasto allo svolgersi
dei f~nomeni. D'altra parte, quando il numero era ridotto a due 0
tre « Vincenzo » si lagnava dicendo che « mancava di forza ». Cinque
o sei, esc1usa la media, sarebbe il numero più favorevole.
Si ebbero periodi di inattività più 0 meno grande e lunghi. ma
si notà sempre un progresso per quanto lento.
l fenomeni luminosi aumentarono di intensità. Prima rappresentate da punti appena visibili nell'aria. le luci assunsero dimensioni
di parecchi centimetri quadrati di superficie. Sui primi tempi erano
sempre accompagnate da un odore aromatico acuto; a poco a poco
si cambio nell'odore di fosforo ed ozono.
Nella seduta deI 4 ottobre 1909, prima che la media cadesse in
trance, un corpo sferoidale della grossezza deI capo di una persona
yenne sul tavolo completamente avvolto nella tenda. La media,
perfettamente svegli a, poteva toccarlo e dire che aveva consistenza
carn osa. Presentava una superficie di circa quattro centimetri quadrati, fosforescente. Quando la m dia toccava questa . parte, la
fosforescenza le si comunicava per qualche secondo alle dita. Si
�Riproduzioll c foto gra fiea d ell a palllla
a}lportala Ildla s 'du La d 1 L0 ottobrc J 909.
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22 5 -
constato che questo corpo non aveva estensioni dietro la tenda,
ma era completamente isolato. Inutile dire che il controllo della
media era assoluto. Appena essa in trance, « Vincenzo» dis::;e che
era la sua testa che avrebbe desiderato di materializzarc bene, ma
gli l1lancava la forza necessaria.
In altra seduta la luce fosforescente che emanava da un corpo,
di cui non '3i potè determinare la forma, era di tale intensità, che
si potè scorgere una mano, dell'appa:enza drca di queUa di una
fanciulla di 8-10 anni, che sporgeva dalla tenda e muoveva lent amente le dita.
Nel periodo in cui si tentarono le sedute in luce, una sera, il
18 novembre 1910 , essendo ancora la media sveglia, allume della
veilleuse di un becco Auer, abbastanza forte per distinguere ogni
cosa nell'ambiente e molto bene le persone deI circolo e la media,
si videro sprigionarsi dal petto della media luminosità deboli ma
estese. DaI collo, lasciato completamente nudo dalla vestaglia solita che indossava, emanavano a guisa di vapori luminosi. Avvicinando la mano, che ne rimaneva completamente investita, non
si aveva nessuna sensazione; ma la media ne percepiva una di
calore. Infatti aven do chiusi perfettamente gli occhi, poteva denunciare ai presenti il momento preciso in cui si manifestava il
fenomeno.
Nel mese di gennaio 19 II si volle determinare se queste luci fossero di origine fosforica od elettrica. A cio si porto una soluzione
di nitrato d'argento con l'intenzione di immergervi pezzetti di carta
da filtro ed avvicinarli aIle luci; queste non si manifestarono più.
Nella seduta precedente pero uno dei presenti potè asportare una
particella di materia luminosa che dall'analisi risulto essere fosforo.
Inutile ripetere che il controllo era sempre rigoroso ed accertato
ogni volta che i fenomeni si manifestavano intensamente.
Si insistè pure per avere apporti. Si desideravano oggetti voluminosi in modo che non vi potesse esscre a1cun dubbio che la
16. -
I MoOA, FOlolll'n Rr <li lantalmi.
�-
226
-
media, malgrado che una signora assistesse sempre alla toilette, sia
inconsciamente che in un raptus medianico, li avesse portati in
seduta.
Il 15 ottobre 1909 « Vincenzo » informa che erano di passaggio
nel gabinetto due fanciulle fra loro sorelle, una bionda ed una bruna,
che si bisticciavano per lui. I/una di esse gli regala un piccolo orecchino d'oro smaltato in azzurro che lascia ai presenti .
Nella stessa seduta, a cui partecipavano due sole persone, si
verifico il fenomeno altre volte già ottenuto, ma non rigorosamente
controllato, della svestizione della media. Cioè senza che mai per
un solo istante le sue mani fossero state abbandonate, le ven ne tolta
di dosso la vestaglia a maniche. Lo stesso fenomeno di compenetrazione della materia, pure esattamente controllato, 10 si accertO
anche altra volta in seguito.
Ritornando agli apporti, il migliore 10 si aveva avuto al 1° dello
stesso mese. « Vincenzo » accuro la presenza di molte persone, fra
cui una orientale, che avrebbe lasciato un ricordo. Si senti in aria
un fruscio ed una palma v~nne posata sulle ginocchia della padrona
di casa. Come si vede dalla figura che la riproduce, fotografata
vicina ad un metro per poterne apprezzare le dimensioni, è di tale
lunghezza (m. 0,82) da essere impossibile il nasconderla. Non fu
possibile conoscere donde venisse, se apporto 0 se fosse stata materializzata in seduta.
In questo periodo di tempo si ottennero pure alcune fotografie.
Il 22 ottobre si ebbe la promessa che per la seduta seguente avrebbe
tentato di materializzare un fantasnia fotografabile. Si disposero
come al solito gli apparecchi, ed in fine della seduta, adagiata la
media su una poltron a nel gabinetto, « Vincenzo » come al solito
dà il segnale deI lampo. Sviluppate le lastre, vi apparvero le punte
di aita a.l di sopra deI capo della media, e se ne distinguono sufficienteme~te le unghie. Jella fotografia si vede pure il t:lvolo spezzato neicorso della seduta.
�..
N
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1
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229-
L'S novembre dello stesso an no si ebbe avviso di altra fotografia
per la prossima seduta e di altre nell' occasione della venuta deI
signor de Fontenay da Parigi per ass!stere alle sedute. « Vincenzo»
raccomanda, poichè per gabinetto si utilizzava il vano di una porta,
S 'duta d eI
U
IlOV
'mbre 19')9. - (Tclcfotografi.\ 9 X 11 ).
di coprire questa con una tenda nera ben inchiodata iu modo da
rendere impossibile l'apcrtura della porta, affinchè nessuno possa
dubitare di una comunicazione con la stanza attigua.
La sera deI 12 si preparano le macchine e seguel1do le istruziol1i
di « Vincenzo» si chiude e mascllera completamel1te la porta che
�fa il fondo de1 gabinetto COll un drappo nero, accuratamente inchiodato su tutti i lati. Oltre alla media intervengono solo tre persone. Andamento della seduta come al solito. Si prega « Vincenzo II
di materializzare anche le mani dei fantasma. Il preparato che si
adoperava ordinariamente per illampo, poichè fu trovato decomposto, si sostituisce con polvere di magnesio e c1orato di potassio,
che essendo in dose un po' abbondante, allo scattare de! lampo
si ha una luce violentissima ed una forte detonazione, che provoca
una grande allegria in « Vincenzo ". La media rimane in trance per
alcuni minuti e poi si sveglia spontaneamente, cio che non succede
di solito.
La luce violentissima sovraespose le lastre rapidissime adoperate
e, come si vede, la fotografia non è delle meglio riuscite, essendo i
dettagli un po' sfumati. Contrariamente alla promessa di « Vincenzo II non si vedono le mani. Questi, interrogato nella seduta seguente, si mostra spiacente dei fatto, e tanto più perchè, dice, la
mana ed il braccio erano stati materializzati, ma rimasero coperti
dal velo in cui è avvolta la figura.
Il signor di Fontenay intervenne aile sedute deI 19, 22 e 24 novembre e « Vincenzo ", mantenendo le sue promesse, diede due fotografie nella prima e nell'ultima sec1 uta (r).
Il decorso della prima fu il solito delle sed l.1te con fotografia.
Trance della media molto calma e profonc1a; notato un acuto profumo aromatico. Appena si fece il lampo, « Vincenzo» si lagna e
protesta vivacemente perchè uno dei partecipanti aveva guardato
il fantasma . Si osservi che uno dei presenti aveva realmente guardato "nel gabinetto e visto sopra il capo d lla media una testa avvolt3; nei vel!. da cui spOlgeva pure un a mano, ma non ne aveva
faUo ménzione ancora quando « Vincenzo» fece le sue lagnanze.
Egli dicc he il fantasma fotografato è una tal Cecilia, che la
( 1) V('c!i ktt
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in rondo a l volullle.
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233-
fotografia è ben riuscita e dà dettagli della posa, riscontrati esatti
quando si svilupparono le lastre.
N ella seconda seduta « Vincenzo» disse che si poteva fare un' altra
fotografia e ordina di fare i soliti preparativi e di adagiare la media
Scduta ù ~ l 24 l1()v ~lJlbrc 1909. - (Tclefotografia 9 X 12).
sulla poltrona, che si mette entro il gabilletto. Ma dopo alcuni minuti
di attesa dichiara che gli manca la forza e bisogna svegliare la media.
Nella seguente seduta la trance dimostra subito che la media
ebbe dispiaceri. Tuttavia si riesce a fotografare una mano~ Il signor
di Fontenay potè vederla alla Iuce dellampo.
�-
234-
Dopo questa le sedute vennero sospese e non si incominciarono
che alla fine deI gennaio 1910. Alla ripresa la media non andava
più in trance e non si ottenne a1cun fenomeno e co si si continuo per
tutto febbraio e marzo, ma1grado che si tenesse rego1armente
prima due e poi tre sedute per settimana. Infine si senti una sera
muoversi 10 sgabello dietro le tende. A poco a poco si udirono rumori di sempre maggior frequenza ed intensità, causati da movimenti dello sgabello e deg1i oggetti ne1 gabinetto e si intesero i
primi co1pi sul tavo10. Ma siccome la media non andava in trance,
ne era impressionata ed i fenomeni cessavano subito.
Si provo di addormentarla ipnoticamente dandole da principio
la suggestione che doveva cadere in trance e poi la si svegliava;
ma senza risultato a1cuno. Infine yenne lasciata ipnotizzata e dopo
moIti tentativi si trovo un grado di ipnosi durante il quale si osservo che i fenomeni si ;.nanifestavano più intensamente e miglioravano. Si incominciarono ad avere 1evitazioni deI tavolo ed a percepire tocchi aile persone dapprima leggieri e poi sempre più forti
da informi materializzazioni avvolte nella tenda.
Si cerco di sapere da « Vincenzo » quali erano le cause della cessazione dei fenomeni e perchè la media non andava più in trance;
non si potè avere risposta, nè tiptologicamente, nè per scrittura,
nè a voce.
Verso la fine di maggio « Vincenzo » potè pronunciare le prime
parole. Si fecero intervenire alle sedute persone dotate di facoltà
medianiche e se ne ebbe un notevole miglioramento. Si era già
avuta in questo mese qua1che mana materializzata discretamente
bene, ma il 3 giugno una mana perfettamente formata, e che si
sepp.e P?i essere stata quella di « Carlotta», graffiô a più riprese
uno dei presenti, lasciandogli traccie visibili sulla mana e profonde,
\
tanto ~he'l1e colava il san gue, sulla front . Nella medesima seduta
si tonstatarono di nuovo, per la prima volta dopo questo periodo
di inattività, toccamenti di più persone contemporaneamente.
���-
237 -
Nella seduta deI 10 giugno si percepisce di nuovo il profumo solito
abbastanza intenso da poter essere comunicato ad un fazzoletto.
Si osserva che « Vincenzo» si manifesta col suo carattere violento e dà distribuzioni frequenti di busse ai presenti e specialmente quando la media non è in bu one condizioni fisiologiche sia
che psicologiche.
Il 24 giugno si hanno di nuovo le prime manifestazioni luminose.
Nella stessa seduta unD degli intervenuti, nuovo a questi esperimenti, tenta di osservare la materializzazione che avvolta nella
tenda batte grandi colpi sul tavolo; la media è presa da una fortissima palpitazione di cuore ed il suo respiro si fa affannoso.
Dopo la morte deI dottor Imoda, per parecchie sedute la media
sul terminare di queste si agitava, veniva colpita da palpitazione di
cuore e si svegliava improvvisamente con un grido, in una crisi di
lagrime ed in preda a spavento. Interrogato « Vincenzo», rispose
che la media vedeva quell'altro, intendendo con ciô dire il defunto
dottore.
Proseguirono gli esperimenti per un paio di mesi e pitt e poi vennero sospesi per circa un mese e mezzo.
Iniziati di nuovo, si osservo subito un notevole miglioramento.
Dopo poche sec1ute in cui si ipnotizzo ancora la media, questa andô
in trance spontancamente e le sec1ute cbbero tutt'altra fisionomia.
Le materializzazioni, che prima toccavano fugacemente i presenti,
mantenevano ora lunghi contatti; erano pero più informi. Si arriva
al punto che per provarne la consistenza e la resistenza si potè battervi sopra colla mano abbastanza forte. Comparve di nuovo quella
massa carnosa che pareva una coscia; altra volta si percepi un
piede. l fenomeni luminosi ripresero a proc1ursi con grande intensità
c « Vincenzo» parlô come nei tempi passati per bocca della media.
Si tenta di farc le sedute in luce. Si l2.scia da principio accesa una
lampada COll vctro rossa molto scuro; gradatamente si feee Iuce
maggiore sino a poter lasciare acceso un becco Auer a fiamma ab-
�-
.23 8 -
bassata. l fenomeni di movimento e trasporto di oggetti si manifestarono bene e quando la luce era molto bassa anche i toccamenti
aUe persone. Si potè discernere in aria una forma che pareva un
braccio. La media pero cadeva con stento in trance.
Soou(a deI J I
ottob~e Ig IO. - (D.lllcg..l ti va
9 X 9).
Vincenzo» infine disse che se si desiderava avere ancora fotografie era meglio riprendere le sedute in oscurità completa, favorendo questa molto meglio 10 sviluppo deUe forze medianiche.
Il 31 ottobre si potè far una fotogra.fia. « Vincenzo .» .~liss·e che
era una giovane dai capelli r ssi; ma prima di farla si ·dovette formalmente promettere che la fotografia d i Carlotta », 18' n vembre
I908, non sarebbe stata pubblicata. La tenda deI gabinetto che
n n fu abbastanza sollevata fece s1 che tre sole cl Ile cinque macchine preparate poterono ritrarla.
«
c(
�Seduta de1 3 1 ottobre
19 10 . -
(Da negativ a
24
X3 0 ) .
��Nella seduta deI 18 novembre, verso il termine di essa, il controllo di destra avverte che la media, contrariamente alle sue abitudini, tenta svincolare la sua mano e sente anche toccarsi ad una
spalla. Mentre tenta di riprendere il controllo in modo sicuro, si
ode un grido della media proveniente claU'alto. Si avverte che lei
e la sedia sono sul tavolino. Il controllo di sinistra spiega che senti
la mano della media alzarsi improvvisamente verso l'alto. Il fenomeno successe con grandissima rapidità e nessuna di tutte le mani
)
S~ duta
de]
3J
oUobre
J9IO. -
(Da negativa 6X6).
che erano sul tavolo, ' abbastanza stretto, fu appena sfiorata. La
media si sveglia in preda a grande spavento, chie den do dove si trovi.
Infine si ebbe un'altra fotografia il 14 gennaio 19II, particolarmente interessante. Erano presenti tre sole persone oltre alla
media. Questa era in condizioni psi chiche non molto buone per
causa di dispiaceri, onde « Vincenzo » si manifesto in modo violento,
sfogandosi nel dare pugni fortissimi ed in grande quantità al controllo di destra. La media nel frattempo faceva scricchiolare i denti ,
si irrigidiva in tutta la persona, dando a temere che stesse per cadere in una crisi catalettica e si stava per svegliarla. Si calmo
, 10. -
lTtmnA, Fotogrr,/ù di /aMa6mi .
�tutto ad un tratto e « Vincen zo» disse che si sarebb e potuto fotografare un bambi no morto da pochi anni, cioè « Cesarino », il figlio
dell'ing. L. P ., in casa di cui con la media accom pagnat a dal
dott. Imoda si era tenuta una seduta due anni prima, il 13 gennaio 1909. Dopo la fotografia la seduta duro ancora più deI consueto. « Vincen zo» disse che era bene riuscit a; Cesarino era vestito
P01'OGll AFIA DI C g SAIUNO.
",
..
, .
da marina io e gli si vedeva anche una mano. Richie sto come aveva
potuto far fotogra fare questo bambin o, rispose che aveva potuto
farIo perchè qnand o la media era stn.ta in casa dell'ing. P. ne aveva
visto moIti ritratti . Disse inoitre che avrebb e d'ora in poi date
tutte fotografie di person e conosc iute ai partec ipanti alle sedute
,
che poteva far avcre la fotografia di una person a deside rata intensamen te da qua1cheduno deI circolo, ma che la cosa era più facile
quand o la person a fosse anche conosc iuta dalla media.
�-
243-
Se nei prossimi esperimenti si potesse accertare la verità e la
fondatezza di questa asserzione, forse un lembo de1 mistero che
copre questi ben strani fenomeni potrà essere sollevato ed essere
forse messi sulla strada della spiegazione deI modo col quale si
formano questi fantasmi che si poterono fotografare.
Seduta del 14 gennaio 19I1. - (Da negativa 9 X 9).
Per gentile concessione deI signor ing. L. P. si pubblica, contemporaneamente alla fotografia ottenuta nella seduta medianica, una
fotografia deI bimbo Cesarino P., essendo stata scelta quella che
maggiormente si presta al confronto.
�.. '.r,.
{/
"
...
���Mont-en-Genevrey , le
10
octobre
1910.
Cher monsIeur , (*)
Vous me demandez de caractériser en quelques lignes les phénomènes de médiumnité qu'il m'a été donné d'observer tant à Paris
qu'à Turin avec Mlle Linda Gazzera. Ce n'est pas très facile.
Néanmoins je vais tâcher de vous donner satisfaction le plus brièvement possible, laissant au regretté Dr. Imoda et à Mr. le professeur Richet le soin d'insister sur les détails et le développement
de chaque séance.
Au point de vue général, je considère Mlle Linda comme un
très-puissant médium matérialisateur de formes tangibles et mécaniquement agissantes. J'appuic particulièrement sur les mots soulignés et ne vais point au-delà . Vous savez quelles sont, depuis plus
de douze ans, mes idées à ce sujet (r) . Je considère que les matérialisations de formes comportent plusieurs stades. Le premier et,
je crois, le plus facile à obtcnir, est le stade durant lequel les matérialisations sont tangibles, consistantes, susceptibles de se mouvoir
et de mouvoir les objets, mais demeurent invisibles, même quand
la lumière est plus que satisraisante. Dans un second stade, les
formes matérialisées sont au contraire visibles mais inconsistantes.
On peut les traverser avec la main sans éprouver aucune sensation
tactile si ce n'est parfois ce que certains observateurs ont appelé
(*l Lettera dd signor Guillaume de Fontenay vice-presidente della Sezione di
rarigi della Société Universelle d'Etudes P sichiqucs, scritta al signor R. U.
Dell1aison.
(1) Cfr. A propos d'E~!sapia Paladino, pp. 18 9 à 194, et spécialcmcnt p . 19).
�la sensation de toile d'araignee. Enfin dans un troisième stade, qui
paraît être le plus difficile à obtenir, la matérialisation se complète;
c'est-à-dire que les formes créées revêtent tous les attributs normaux
de la matière: consistance, pouvoir mécanique, visibilité.
Ct>tte observation, lorsque je 1'ai formulée en 18g8 avec un commencement d'hypothèse explicative, a paru absurde. C'était assez
naturel. Mais depuis elle a rallié pas mal de souffrages et je crois
que certaines expériences récentes du Dr. J. Ochorowicz, de Varsovie, la corroborent. Je m'y tiens donc jusqu'à nouvel ordre.
Vous voudrez bien excuser ma digression qui était nécessaire
pour définir nettement ce que je pense de la médiumnité de Mlle
Linda. Les séances auxquelles j'ai eu le plaisir d'assister avec elle
s'étant toujours tenues dans l'obscurité complète, je ne peux et
ne dois garantir chez cette jeune fille que le pouvoir matérialisateur
du premier stade; mais sous cette réserve je suis forcé d'attester .
qu'elle me paraît être un médium d'une grande puissance. Elle
est même tout-à-fait exceptionnelle au point de vue de la rapidité
de sa mise en train. Je ne crois pas avoir jamais, à aucune séance,
compté mentalement plus de soixante secondes entre 1'extinction
de la dernière lampe et le début des phénomènes.
Ce sont-là des conditions inappréciables. Impossible d'admettre
que le contrôle se rel âche en moins d'une minute ou qu'un si court
délai permette à la trop fameuse attention expectante de troubler
l'état mental des observateurs.
Il n'est donc pas douteux ponr moi que Mlle Linda Gazzera
peut fournir d'excellents et très-authentiques phénomènes de matérialisation du premier stade. Passons maintenant aux enregistrements photographiques que l'on obtient avec elle.
Ici, malheureusement, je ne peux pas être aussi net; et voici
pourquoi. La première question à poser c'est la suivante: Les
curieux enregistrements que l'on obtient photographiquement à
la fin de certaines séances sont-ils le résultat d'ull phénomène
�-
249-
supranormal ou d'une simple fraude du médium? (1) Il n'y a pas
d'autre alternative.
Si mon opinion personnelle pouvait avoir le moindre intérêt en
pareille matière, mon opinion d'homme, de simple particulier, je
répondrais: « Non, je ne crois pas du tout à une fraude du médium.
Nous nous trouvons en présence d'un fait psychique bien caractérisé )).
Mais mon opinion d'homme importe fort peu. En avril et mai
de l'année dernière, M. le Professeur Richet m'a fait le très-grand
honneur de me confier l'organisation photographique des séances
qui se sont tenues chez lui. J'ai revu le médium à Turin en novembre
de la même année. J'ai eu avec elle plus de douze séances dont cinq
ont fourni des résultats photographiques. Et bien évidemment ce
que l'on me demande, ce n'est pas une impression personnelle,
c'est une opinion technique, motivée, professionnelle en quelque
sorte. Je vais répondre avec toute la sincérité désirable et le plus
de précision possible. - Et d'abord il ne peut être question, bien
entendu, d'analyser séparément ici chaque cliché. Un volume y
suffirait à peine. Je synthétise les constatations particulières.
Les documents considérés en eux-mêmes, de façon objective, sont
des plus inquiétants. Je ne parlerai pas d'une main que j'ai obtenue
le 19 avril et que l'on peut interpréter de diverses façons; mais
les visages, par exemple, sont absolument plats. Le stéréoscope
ne laisse aucun doute à cet égard. On ne peut s'empêcher de penser
à des silhouettes en carton ou en papier fort sur lesquelles le médium
aurait dessiné (fort bien, le plus souvent, et avec une extrême précision) un visage de jolie femme ou de jeune garçon. Et ce n'est
1
(1) Je demande ici pardon de ce doute offensant à Mlle Linda Gazzera. Elle
n'est point, comme certains médiums, tme illettrée. Instruite, au contraire, éclairée,
auteur même de charmantes nouvelles, intellectuelle, en tm mot, elle comprend la
nécessité où nous sommes d'appliquer les méthodes critiques les plus rigoureuses
G. F.
à celte branche nouvelle de la Physique.
�-
25°-
pas tout: nombre de ces figures sont éclairées à contre-jour. Je
m'explique: on a fait jaillir l'éclair de magnésium, je suppose, de
telle sorte que le nez du médium porte ombre sur la joue gauche.
Immédiatement par-derrière, le cliché montre une superbe dame
dont le nez porte ombre sur la joue droite. Conclusion immediate
- et que corrobore le stéréoscope: - la belle dame ne serait qu'un
dessin . plan, préparé d'avance et dont les ombres restent où l'artiste les a placée. , de quelque côté que vienne plus tard l'éclair
de magnésium.
Encore un détail fâcheux: on a obtenu à diverses séances d'adorables figures de poupées. Au stéréoscope, celles-là m'ont semblé
rondes. Est-ce une illusion? Je ne le crois pas, car d'autres personnes, interrogées par moi prudemment, ont eu la même impression.
Vous voyez d'ici ce que cela conduit à supposer. Une tête de la
grosseur d'une orange, le médium la met dans sa poche et l'exhibe
au bon moment. Mais une tête de grandeur vraie serait trop encombrante; alors elle emploie un dessin.
- Bref, me dira-t-on, vous croyez à la fraude? - Non; dusse-je
passer p our un bien grand naïf. Les clichés, si on ne les considérait
qu'objectivement, indiqueraient la fraude; mais la fraude est
contre-indiquée par la façon dont ces mêmes clichés sont obtenus.
Assurément je n 'ai pas l'ambition de me faire comprendre de cette
partie de l'école psychiste anglai<;e, qui est si réfractaire aux phénomènes physiques de la médiumnité; non plus que du très-savant
Dr. Le Bon. Jamais ils n'admettront qu'un phénomène qui a ~'air
truqué puisse ne pas l'être; mai s moi j'admettrai plus difficilement
encore qu'une petite fillc dont je tiens une main, dont le Dr. Richet
tiün~ l'autre main et dont aucun mouvement ne nous échappe,
r~I,1!5~isse à tirer de ses vêtements et à disposer en bonne place les
attirails que nous aurions photographiés.
11 est vrai que ce travail de fouille et de mise en place (parfois
tr(.s-compliquée, avec enguirlandage l'étoffes vaporeuses) pourrait
�Seduta deI
22
maggio
19II. -
(Da n egativa
13
X I8 ).
��-
253-
être exécut é par les mains qui se matéri alisent . En effet, si l'on
tient essentiellement a ce que Mlle Linda Gazzera soit une fraudeuse, on peut admet tre cela. Je ferai seulem ent observ er deux
choses; la première, c'ec;t que nous resterions touj ours en présence
n
d'un phénom ène surnon nal; la seconde, c'est que la matéri alisatio
moins
ni
d'un bras ou d'une main n'est en soi ni .plus concevable
merveilleuse que celle d'un visage.
- D'un visage, soit, m'obje ctera-t -on! Mais une silhou ette?
Un dessin de visage ? Comm ent expliquer cela sinon par une Craude?
- Je ne me charge pas d'expli quer. J'appo rte mon témoignage. I1
est certain d'une part que le plus grand nombre des figures que
j'ai examinées sont des silhoue ttes planes. D'autr e part je me crois
en droit d'affirmer que, notam ment aux séances de Paris, nulle
fraude n'était possible sans adjonc tion de phénomènes surnor maux
authen tiques. - Qu'il y ait là une antinomie, une antino mie pour
s
le mome nt irréduc tible, j'y consens. Nous en trouvo ns bien d'autre
dans le domai ne des sciences défrichées depuis plus longte mps quand il ne s'agira it, par exemple, que de l'éther des physiciens,
auquel On est obligé d'attri buer des proprié tés si nettem ent contradict oires que notre esprit, tout en admet tant son existence, est
impuis sant à se le représenter.
Mais à tout prendr e, l'antin omie gazzérienne est peut-ê tre moins
insoluble qu'elle ne le paraît tout d'abor d. Vous savez quelles
hypoth èses nous avons faites à ce suj et. Je m'abst iendra i soigneusemen t de les formuler ici; outre qu'il me serait difficile de le faire
sans entrer dans de trop longs développements, il est probab le
que le Dr. Imoda , au cours de ses notes, aura émis des idées fort
analogues.
Je me borner ai à souhai ter que dans l'exercice futur de sa médiumn ité, Mlle Linda Gazzera soit amenée à tolérer la lumière.
L'inten sité des phénom ènes s'en ressentira d'abor d; mais il se
fera bientô t sans doute une adapta tion de son organisme et l'on
�-
254-
rattrap era, au moins partiel lement , le temps perdu. Assuré ment
la photog raphie est une aide précieuse, mais nos yeux ne sont pas
inutiles non plus. Je crois que nous devons autant que possibl
e,
dans ces délicates recherches, confirm er au moyen des appare ils
enregi streurs le témoig nage de nos sens. Mais confirm ation n'est
pas substit ution. Voir ne suffit pas. Photog raphie r ne suffit pas
non plus. Il faut s'arran ger de manièr e à voir et à photog raphie
r
en même temps.
Veuillez, cher monsie ur, en excusa nt la longue ur de cette lettre,
croire à mes sentim ents les meilleurs et les plus disting ués.
GUILLA UME DE FONTE NAY.
�COMPOSTO E FUSO CON MACCHINA " MONOTYPE "
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Pr:ezzo ' L.
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Livres anciens XVIIe - XIXe siècles
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Title
A name given to the resource
Fotografie di fantasmi : contributo sperimentale alla constatazione dei fenomeni medianici con prefazione del Dott. Prof. Carlo Richet e numerose fotografie stampate dalle negative originali
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Imoda, Enrico
Richet, Charles (1850-1935)
Publisher
An entity responsible for making the resource available
Fratelli Bocca (Turin)
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1912
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
254 p.
26 cm
application/pdf
Description
An account of the resource
Portrait d'Enrico Imoda en frontispice
Subject
The topic of the resource
Parapsychologie
Photographie spirite
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
ita
fre
Rights
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BUCA_Fotografie_di_fantasmi
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Parapsychologie
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