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https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/original/22/26631/BCU_Essai_sur_les_eaux_thermales_de_Bareges_358479.pdf
faaec96401d56de8b9d988d61c12fc66
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Text
.. . , .
ESSAI
SUR LU
EA 'UX THERMALES
...
DE BAREGES;
PAn J . G. BALLARD ,
110(.' tUII UI ""nr.r.Il'IE, CIIIRURC\f; N 1:11 CHEl' 010: r.'1I0PI'U ~
YIIE"""r, Dr: BAUi'ct, .
PARI
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Co LEVRAULT , LIBRA1BIl - !:DJT.cUa,
nt' E Il. r..I, HUPC.
'T1\ASaOUI\G. lIUI ,
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ESSAI
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LES EAUX TI-IERMALES
DE BARÈGES.
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ESSAI
SUR LU
EA 'UX THERMALES
...
DE BAREGES;
PAn J . G. BALLARD ,
110(.' tUII UI ""nr.r.Il'IE, CIIIRURC\f; N 1:11 CHEl' 010: r.'1I0PI'U ~
YIIE"""r, Dr: BAUi'ct, .
PARI
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Co LEVRAULT , LIBRA1BIl - !:DJT.cUa,
nt' E Il. r..I, HUPC.
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JUIfS . l "
��VANT-PROPOS.
L'absence d'uu ouvI'agc :;pécial :;UI' les eau '
de Barèges m'avait engagé à réunir les maté
l'inux nécessaire pour remplir un jour un vide
peut-être unique dan l'hi toirc des cau
mi-
nérales. Mon intention était de lajsser cncore
quelque temps mûrir le fruit de me ' travaux:
Jllais 1 s sollicitations pressantes d'un grand
Hombre d \ persollucs, le b 'soin d'é Jairel
l'autorit '.
SUI'
le désordre
Cl
l'aLandoll dalls
�AVANT-P ROPOS.
Il
lequel Barèges est plongé, m'ont déterm iné à le
livrer au public plus tôt que je n'avais envie de
le faire. C'est pourqu oi je réclame l'indulgence
de mes lecteurs pour les négligences qui règnen t
dans cet écrit, en faveur des motifs qui m'ont
dirigé en le compo sant, le désir d'étre utile
aux personnes qui vienne nt à Barèg es, et l'espoir de contri buer à une réorganisation indispensable à la prospérite d'un établissement que
M. Bourd on, dans un ouvrage qui vient de
paraîtr e sur les eaux de la France et de l'Allemagne 1 ne craint pas de regard er comme la
fJOurce minéra le la plus vantée ) et
Sll/lS
contre dit
la plus méritante de la Franc e et de l'
<'tt-
l'ope.
Post-Scriptu.m. Penda nt la public ation de
cet ouvrage, dc llomhl'Cu. chang ement ont.
eu lieu daus l'organ isation des diver ' services
de Barèges: l'inspecteul' ancien a été révocll1é;
�A' ANT · l)I\(~'O
S .
111
un nouve au régisse ur est imposé par le préfet
au fermie r des bains; un accora parfâit semble
régner entre l'admi nistrat ion de la guerre et
celle de la vallée ; on paraît vouloi r s'occupel'
de Barèges) et de nouve aux plans ont été
deman dés pour son établis semen t therm al.
Malhe ureuse ment cette fois, comm e à d'autre s
époqu es, les plans propos és sont si vastes) et
les dépenses qu'ent raîner ait .leur exécution sont
si peu en rappor t avec les avantages qu'on en
retirer ait, que l'on ne peut raison nablem ent
espére r les voir adopte r. Que deman de-t-o ll
en effet? De detrui re tout ce qui existe en ce
mome nt, de raser des constr uction s qui vienlJ('nt d'être à peine termin ées, et cela lorsqu e
l'on recule depuis si long-t emps devan t une
dépens e bien moins forte, le rempla cemen t et
la démol ition du pavillo n qui, avec quelqu es
détails intérie urs p u coûteu x, assure rait, sans
frais cOllsidérnhles, presque tous Je; avnlG'c~
�IV
que peuvent offrir les nouvelles combinaisons
que l'on propose. Est-ce un délire? est-ce une
fatalité attachée à Barèges? On serait tenté de
croire que l'on ne laisse demander tant, que
pour être dans le cas de paraître plus raisonnable
et plus utile aux intérêts de la vallée, en refusant
qu'en adoptant de semblables projets.
�IBLIOGI\APHIE.
Quoiqu'il n'existe, à proprement pal'lel', aucun au·
!eUl
qUI
ail traité sp(>clalemenl el d'une manière un
peu étendue des eaux de Barèges, je croîs devoil
IIldiquel' les principale sou l'ces où j'ai pui é le p
li
((Ile nous savons de l'histoire de cet établissement, et
les faits pl'atiques qui onl pré édé le
fJ.u j'ai J'ccueilli
.IEA
moirnêm
UI'
obsel'vation
ces eaux .
MO LAU , maître apotllicairc jlll'€! de Dai.
r,1l \l'e , lU ' 18 dc 32 paBc , TOlllollc 1685 ,
nr:\
l Jrrlw
tir: Bnn\grç,
dc! cnu..{' I/lllllmle,Ç d" Bnignèref ('1
11111 ("'g!'!' d r
c!ur/"l/I' 1
{"I//, (.'oflll'oq" 10 '/
�IlIBLIOGR PHIL.
el leur véritable lisage. Cet o UV 1':\ ffC , déJié à M. l e.
prince Ju Maine, ne l'cnferme que dcux paC'cs
SIlI
les eaux de Bal'èffes. L'amour du pays emportc l'auteui'
dans lcs louanBcs qu'il donnc aux caux dc BuC'nères;
mal!p'é cela il admet b supériorité dc cellcs dc BarèGcs
dans les mal;ldics chil'u(~ae.s
et dans l'asthme.
PIERRE DESCAUNETS, chil'lIl'Gien;
il'~
~(le
67 P:lffcs. Toulouse) I6l>!), 17 18 , '729, 1745.
Tmité de la propriété ct effet des caux, bains rlOl/.c
cl chauds de Baignères el de Barèges; ensemble des
bouillons de cochléaria, û' écrevisses de rivière, ({
dcj' wtlélwlinaires, avec les obsorvations l'aisonnres
ILl'
chaque (onlailte en pal'ticlllir'r.
(luoique })eu d(', {>al~cs
soient cOllstlcrées aux cau,
(1(' 13arl'C'Cs 1 c'('st un OllVra(;c pl'ati(!uc
hOll
Il consulter.
Les l'l'Blcs f,{'nél'ules qu'il dorl11e au
Luianeul's
I~.s
<lui SUl'ViCI1H~t
mettre Cil sanie contre ks acdl('Jt~
)'0111'
dan l'nsar,1': d('s cali , pal' l'Ol1m, qu'oll en fait, peu' ('III
Nre
lIll'l''!;
dam tOIlS 1· olv\'
(rttr m,ltihl'.
: I~('
«(lIC l'on éCl'ira SIII'
�vu
IIIBLlOCR.4PHIE.
COUFFILTS, médecin de Barèges. Mercure de Fi'ance,
mars '732.
Lettre adressée
a
Chevillard, fontainier du ro,',
sur la découverte d'une nouvelle source {, Barèges.
li accordc à celte source, qui est celle des Bains neufs,
des p,'opl'iétés purgatives et une action particulière
SUI'
les engorgements des viscèrcs abdominaux et les
obstl'Uctions; mais le temps ni l'expérience ne paraissent pas avoir sanctionné cette opinioll,
DE SA LT, Paris, ,,30,
De ln pil'rre dl?s reins et de la vessie, avec une
JWIlI'CU.· )Jf(It/lOde
simple et facile de la dissoudre
ans endommager les organes de l'urine.
Il regarùe les eaux de Barèges commc propres à.
fondre la pierre dans la vessie; le journal de Barèges
et mes ob crvations n'ont pas conflJ'mé cette assertion
trop
6~J1érale
(\tahlie
UI'
qucllIllcS fails dont je suis
cepenùant loiu de conte ter la véracité.
ClllHSTOPHElt Œlen
J7()" '
A
(/'('Illùc
I!/ (he 1111(1/1'('
rtf/d /1011 '1'1 '1
C!/ the
/Jal" \
�VIII
BIBLlOGRAPHU:.
and Waters of Bareges in which lheir superiOl
1
of Gun-Shot and other rVounds,
complication of inveterale ulcers ,
virtùu for lhe cure
with aU theù'
fislulas callosities, and caries i likewise qf muscu[a,.
and nefvous contractions} schirolts tumours, anchy{oses and many other diseases, as will internai
liS
extemal; are demonstrated, and conjirfllccl by
ratical observations. l'Vith
CL
descriptive relation
ef Bareges ta which is ac/lied an enquiry in{o
Ill(
cause of heal ill bitwnÎnOllS waters and of llteù
specifie variations,
Cct (,)uvl'ug' III avait paru us.,cz. remarquable
l'OUI
être trausporté dan' notre langue, lllai 1 apl'ès avoir
tCl'miné ~a
tmdu lion 1 je me suis ap
descl'iptive \!t,lit tl'Op c1ifft"rclIte
oe
'l'
u qu • la partir
l' N".Il u tu·1 dt,
Burèr,cs pOUl' être con el'VI'e, qu' la parti
himiqu '
Ile pouvaiL plus offril' aucun intér"L cl qu'il y avalt
plus d'avalltaffe de 'on ifjlJ('r dam l'ollvraffc (lUC j{~
devais publicr les parti 'diBllc d'('11 Î:trc 'xll'aile ,
a allt ~oin
til'res.
OHI' '(" desqllelles Je l('s aUl'ai
c1'indiqu('I' 1(,
nt, '7't 1i :, 1~7r;
HOn or t Il"i
p,IIll\'lll !ps CHI\
('
l'lit
'JI
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édc ' dall
, IHc'~
Ic'
cie
rClntlinll
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tlOib
dr
�1
•
DIBL10Gn.~PHE
.\'nédecills dc l'hôpita l rlc Barègc , et dc sUl'inteuJans
des eaux cIe l'Aquita ine.
Eu 1746, une LeUl'e contena nt des {'ssais sur les
caux minérales du Béarn, du Bigorre , etc.; pal'
Théoph ile BOI·deu.
Eu 1750, Dissert ation sur les eallx minéra les du
Béarn; par Antoine BOl'deu.
An Aquita niœ minera /es flqUCI1 T/lorbis
chronic is, etc.; par Th. Borùeu .
En 175~,
EIJ 1760, une seconde Lellre sur les eaux de Barèges
dal/S les maladi es vénérie nnes; pal' Fran ois BOl'deu .
1 ~ 1I
17G3, Troùièl llc Lellre , du nlêmc.
Ellfill, ell '775 parut le l'ésumé de tous ces ouvrage s,
du Journa l de Brlrége s, fondé en 1740 , et de la pl'a13ol'deu pendall t plus de tl'ente ail . .
tlC/ue des t1'oi~
Dans cet ouvrag e, iutitlllé : Recherches sur les II/ft
ladic.f chroniques et sur la manièr e dont on 'es trait(·
dl' l' Aqll itaill(' , Th. UOl'dcu asso je'
\ sa aloir!' , on pi'in ,\ IItoiu }lord('u . ('t sou frère:
(/IIXVO Ilf'('CS
AlIlOJlH ' UOlfkll , l'II
.1('
SOli
Il\lt'.
pl;u
;\tI1
Ictll
Il Il III
d'HIII"
rJl INI
�JlIIlLIOGHAI'IIn:.
Ce premicr volume de recherches, auquel devait
succéder un second, si la mOI·t ne l'etll pas surpris
Cil
au milieu de sa carrièrc, n'est point un traité
SUl'
les
cl' em-
.'aux. minérales; il pade 11 peine de la manièr
ployer les eaux. Ce ne sont, à proprement pader, que
les nombreuses obsen'ations de guérisons opérées sous
se, yeux. pal' les eaux sulfureuses, et desquelles il a
tirer ùes ùissertations physiologiques et patholo-
Sil
giques qui ont changé la face de la médecioc en dé-
truisant les hypothèses des mécaniciens et des chimistes,
eL <tui oul fondé ulle nouvelle he ;\ 1:\ lIlédc ine, en
lui ùonnant
pOUl'
bas
l'obscrvatioll ries phénomblc '
la vie,
(h~
LEMONl\ 1ER. Mémoirc d(' l'A(:aùélllH' cie' scicnces ,
11écembn: '747'
EXfll/ll'/l
de q/teh/"N
fOll/aines
/<'ral1('(' ct /lw'ticlIlit"r(,l/wlIl cie
Ce mémoire c()l~i,t
laites SUI' la perle (lt~
()m\;I~
!jlll'
:\11
celles rie IJ(t"'~gl,
pl'incipalC'IIII'nt Cil exp "rienc '
le ('01p~
pÎraLinll l'l'lIdanl h' bain
1
//lill/iraies de lit
OH
ép\'oIlV(!
p:ll' ln Iran -
Il'abol'Plioll dl'
1'1':1 li ,
11
Pic titi Midi l'IIh"cl'vaLÏulI dt, Ii'ar(,llh\'ith.
LI 11(' ,\tIlt'IIl ' dt' l 'ail ÎIIHII('
t Il
Ihl
' 111('111
~ Ill' II'
�llllll,IOCIlAIIÜIE.
~l
UCIP'é de chalcul' auquel l'cau cntrc en ébullition) mais
qu'elle ne dlange cn aucup..e manière le point de
('011-
gélation des liquiùes ni le tenue de la chaleul' auquel
}e l'10mb se solidifie.
SECO DAT. Jllémoil'e .Iur' lps eaux minérales de
Barèges, III il l'Académie de Bord('auJ' en 1747'
Ce ne sont que des observations physique et chi1l1i(p,es qLLe permettaient de f'lire les cOlluaissauccs de
l'(\po<(uc, <.'csl-à-rlj)'e d'aucune valeur,
LEBAIC. In·8°, Amstcrdam 17.50.
Pal'allNe des eaux BOlllles, des
1'(llIX
(,hfllules,
ries eaux de ()(l/((('rl.'lz et dl' celles de Barèges,
Jc n'ai pu lUe procurcr
dOllt je ne COIl-
·t ouvl'a(~e
mlis qlle le titre.
TJIlElty, docLrlll'-r('ueut de la facultü de I1H\dclill('clc
Paris, 17Go, jou1'Ilal de médecille.
Hl'lation d'uu v()~':lUe
fait
Uagllè!-cs ~t la (ill de l'amI \
altcnt". 1\
Ijl ail(
:tut;lllf'lItc
'~
B:n'èGc~,
l'j 1')..
Caul('I' tl. d
ote entièrement
1:I(1'1(·1Ic OH "('UlllnaÎl 1111 obscr
(ltillliC[1l , m;lIs uan~
\ akUl'
11
.1\ ail )ï'I\l;II 'f)Uf\ 'Iut'
d,III
\t-s 1111'1111"
la
qualltilf;
dc
propmlioll !l" ' II"
�BIBLIOGIUl'l:lLE,
,II
t1esré de dhlleur des eaux diminue; il regarde le- eaux.
de Basnèl'c comme très pl'Opres à pl ép:u Cl' les malade
~ faire usage dr celles de Barèrres, Il l'apporte quelques
observations assez curieuses
SUI'
l'effet de ce dernière.
('.lUX,
Eu 1760 et 1769, parut sans nom d'auteur, un Précis
d'observations sur les eaux de Barèges et autres l'aux
/I/lndrales dit
C'est un exll'ail de divel's ou
Bigol'/~.
\ rages périodiques au sujet de ces eaux. L'avis dl'.
(;diteurs de 176g est remarquable pal' la manière dont
il fait juslice des prétentions exagérées cl seaux d
Je transcris ses propl'es cxpressions:
Bat~lIè'es.
les avis réunis de
grl~
magistl'alS, dc
'1
Mal .
médecins el
dl' la plupart des habitants sages dl' 13af,lll'I'CS, le projel
à celle, de Barèges
(l'assimilcr les eaux de Bar,ni~es
germe encore daus C{uelrlu s tête. Est-cc un délire ?
Est-cc lin Il 5tiu c!r tromper l's homme., d'cn
poser 11 la face des \oyagClll' qui ont p" jU{}Cl'
((uC'l'elle? Je l' ignore .... On e _aiern dt,
'Ille 13a()llèl'e. compte dall .
all,lloHll"
n ('lh~
1'.lllX HOII ll "
li;~
Il
1'\
il
lI'III"
011
III 1
lt
\OUS
prouvCI
('lIceinte de
ource,
Ihrl'U<'S (: ( d(' Call1cl'etl, au
dl'
da/r(·... ,·III,: d,' 'l'Hf' Il· 1i.lf
Luclll),I .....
·~,.
C
lIf' t',lfl
l'
1'\ ,II' alll!' , ('.111
t
�XIII
BIBLIOGI\Al'IlIE.
8ulfu\'cuses, que l'cau l'est ùu vil! ou le ciù\'e l'cst de
l'huile, »
En ] 760, un Mémoire de Call1pardoD, SUI' les eaux.
minérales de Bagnères de Luchon, donna lieu à une
Comparaison de ces eaux avec celles de Barèges et
de Cauteretz, par M, Roux. Je citcrai assez ouycnt
son opinion quand je t.raiterai de l'action des principalc
caux des Pyrénées dan le divcI"e affection dc l'économie.
CA TELBERT, Bordeaux, 1)6'}..
Des verlus des eaux de
, Cfllllrrctz, Ba Ba/'l~ge
gnères.
Cc pctit ouvrage renferme
lIlI
p:\l'allHr
a.,sCT-
hou
de c s diff.... l'Clltes caux,
CAMPMAR Tl . Ob cl'vation faitc ' ~u\'
néral(ls
thcl'lnales de Bal'~r,cs
MO TA
17 j \1 III qli!)
. Mauucrit, lJ71l·
Analyse des
allai c
I(~
les caux mi
e{lUX
!le BI/rt'~g·s.
(;'(!st la pl' '1I1ihl'
l'aimeut chinuque «III ,Ii l t':l{' t\li l(~
('aux; {'Ill'
S('I',
·i t(·c la.
(HI
lieu .
dl'
tI"
1\
�nlOr.IOG RAPlllr:.
XI\
T,O)1ET. Paris, ill-So, an
III
dc la Répuhl ique.
Jllt/moire compre nant la reclurc hc des moyens les
plus propres h recueil lir et IL conserv er les caux miralcs ) et la descrip tion des mOllumenlS h <!level'
pOLIr utiliser les eaux salulair es à la guériso n
de
1l(f
blessures des défense urs de la Rl/pu.blique.
C.cl ouvrage , écrit sous l'inspir ation des vcrtus ri'Pllblicaincs) rcnfcrm c de considérations dc la plus
hautc portée UI' Je améliorations possibles des êta
hli ScmCllls thcl'mam;, cl particu lièrcmc nt dc celui de
llarègc ; c'cst un OUVl'af j' profond et que lc adminc sauraicnt trop méditer .
ni~tracus
POUM IER, l'un dps illSpcctClll's-médecius
milH"ralc de l'Empil 'p; PlU'!.!' , IRr3.
de~
Analys es l't prOfln't flllf médica lrs 1I(,s ('lLlP'
cau
t",,1'·
Tl/nlcs rie Bnrège s, S/-Sall l'{'llr, Caulf'r( '(,:, Hagll h'(',1
II!' "lfrhon , na{!,nt"res-Adoul', ta JJnuhl ' 1'1 ('(lI' VI'rl,
nOlllll'S , ('hrllldr $, f'l Call/bo, cil',
Cel ouvraGe, cnüi:l'PIltCllt hil1(\~,
l~
hil'lI au,lcs ous des tonllal sallCCS t1~
1'('pcH[lIC ;1 1:II{lll'lIl ' il l'lit
publl{';
te Il'(~t
pnm .I1~i
(\irl: (l'H'
la 1'(\lIi~4
dl'
�,
,,,
UIOLIO(;I1ArlllE,
- ais t'ait:; pal' l'autcUl' ell 1772 el 177'.3, accomodë s au langage chimiqu e de l'époqu e à laquelle
il paJ'Ut. Ce n'est que de cette manièr e que l'on peut
quelque s
expliqu er les llombl'euses el'l'eurs dont cet ouvrag e
est rempli ; je n'ai jamais vu, comme il le prélend ,
que l'on soit obligé de laisser refroid ir l'eau p01l1' la
boire; au contrai re, bue ainsi, elle devient désagré able
au goût ct d'une digestio n beauco up moiu facile que
IOI"qu'elle sort de la source.
M. Lü CHAMP, en
23 et 30, a insél'é, dans
18~,
les Anllale s de chimie et de physiqu e, eL publié daus
l'Annua ire des eaux therma le ' , plu ieurs Mémoires SUI'
le (J('gaff ment ùu Gaz azot(~
ur l'état dan
de
BaJ'ège~,
au sein des eau minéra les,
1 quel t'alcali sc trouve dan les caux
et ulle analy e de cc
cau},. dont
HOU';
parlero ns ell tmitant ce snj(~t,
ou v !'Hge dout Il nous rcste à padc!' est
un m6noil 'e de M. G 'C, puhlié dam le 1\ CLl ·il (II'
méd cine et de chirurG ie militair ,ayant pOUl' lit\' :
Le demi
'1'
NOllw.:llcs Ob.\c/v ations
SI/1'
/1'.1 propritl ((;\' des
(,(lII.{ '
nz in éralc 5 nalurdl C,1 ,le Rf//,/iF/'I' , n'u!«'l'1Ila111 1(', 1;lils
nbw('Y{'" pal' lui )l('lltlalit 1':11111('(' ,H'l'). La I" ht'jOll
�llIBLlUGIIAPIlII ..
qui 1 èBne Jans ~es
obscl'vatiolls, lcs ollséqueuccs qU'Il
sait eu tirer l'applelcllt le 6eme Je Bordeu , et pl'omet-
taient
Ul1
grand ObSC1'vateul' de plus à Barèges 'il
fût l'esté attache à cel Êtablissemcnt.
�ESSAI
LES EAU X DE RAREGE.
,.,
...
MOTIFS nE CET OUVI\.AGE . .
Écrire sur Bar~ges,
c'es.t trru ter un sujet que
l'on croit bien connn : ou va à Bar('ges des quatre
parties du Monde , tout le monde en parle, ct cependan t personne ne connaît Bun"ges. Les malad rs
qui vont y chercher la ~alté,
les médecins qui
les dirigent sur ces eaux, ~Olt
aussi peu éclairés
à cct égard les uns que les autres " , et arrivés ù ('('S
*
Croira- t-on, <[lmnd on connaît ra Bal'èffcs, que JI'
médeci n 1· plus émdit qui aiL ecrit SUI' l' ('aux the'J'
males, ail pu) eu Ifh7, ins('!'('l' dan SOI1 ouvran c l'artÎrk
suivall t:
Il J)('puis forLloug Lemps 011 rrJllarq u(' 11 B:I\'c\/{rs (1'0/\
1
•
�ES
1
sun
DA.RÈGES.
sources mêmes, la méfiance de leurs adnùnistrateurs ne laisse qne difficilement percer l'obscurité
qui règne sur leurs propriétés. Barèges est semblable à une divinité bienfaisante refusant rarement
sc faveurs à ccux qui y ont recours, mais dont
p onne n'a encore osé soulever le voile: ses
ministres, les dispensateurs de ses bienfaits, les
Borden, les Borgela, les Dacieu, y ont acquis
une gloire immortelle. Ils ne sont plus, et avec
sources prùlcl;Jales que l'on a dé ignées d'après la
ou moillS grauùe intensité de leur chaleur:
l)
) 0 La plus abondante se nomme la source chaude;
)l 'lD celle qui lui est iufél ieure est nommée la tcmpc'réc;
li 3° enfin) la moins copieuse et la moins élevée en
l) température, est lloll1ll1éc la source tiède.
l) TL Y
a el~
outre cinq bains situés au bas de
l)
" plu~
II
Bal'l\ges:
»
})ain de [' entJ'ée, 2° le grand bain ou bain
J'oyal, 3°le haindu fonù,;'o le Lain Polard,5°1c bain
l)
de la Chapelle
» 1 0 Le
0:1
dr la G l'olle. »
hail~
(A libcl't, Précis des cal/J.' min('ralcs) pag. 307')
Après celte Ilote, je n'ai pa besoin d'ajoute)' que l'on
envoie chaque jouI' à Bar"~es
des malades prendre de
de vapcur qui n'existent pas, des douches qui
ue mél'itent 1):15 ce nom, ,t pOUl' de ait ctions au qle~
('cs ('aux SOllt plu> 1Ii~bls
fJu'ulilf's.
�MOTIFS DE CET OUVR!GE,
3
eux est tombée dans l'oubli l'histoire immell c
des fails passés; avec eux se sont perdus les fruit
d'une longue expérience: le temple ne rcnfermf'
point les tables sacrées qui, dans les temps antiques, en eussent décoré l'enceinte, et le journal de
ces savants * a été détruit ou perdu par leurs successeurs, comme s'ils eussent craint d'être accablés
par tillC charge au - dessus de leurs forces, s'ils
avaient été forcés de continuer ce beau travail.
• Le journal de BarèGes, dit BOl'deu , peut ~tr l
regardé comme l'ouvrage d'lm siècle enlier d'ohscl'\'a
lions et de discussions suivies sans illlerl'Uptioll : de l'S
trois auteurs, l'ull a travaillé il l'emploi des (~aux
pl1~
de cinquullle ans; l'aulre n'a pas cessé de 5' Cil occupel
pendant trente, et le troisième les administre depHÎs
villGl. Ce Ll'avail li fourni ulle collection de pl~
d"
deux. mille observatiolls principalc , et l'histoire de LIIllt
ce qui S'l'st passé ft ces caux IICndant tout cc temps ,
011 a lai~sé
pel'(l1'e ce tm\- ail; mais ulle partie de sc-.
réMlitats est cOllsiffllée d~lIs
]'itlllllol,tcl ouvragc de HelJ'
dell SUI' les maladies <.;hl'Oniquc, Depuis celte (~r0<Jle,
disait M, Case, cu J 82f), la sei l'lice a fait pell d'acquisilions nouvelles SllI' ccl objcL. MalhcllrellSClllclll auCun
{k~
IId,/I('cins qui Ollt rt,', :\ la t<'te de cet étahlis~eUc,
n'a rU'1I hrit (lui ail pli contribuer au progrh dt, la
')
�r.SSA! SUI\ IJAREGI:S.
C'est ainsi qu'arrivant à Barèges en 1830) san~
guide pour me diriger, sans observations sur lesquelles m'appuyer, j'ai été obligé de démêler, au
milien d\l6uges grossiers qui ne se sont perpétués
que par l'ignorance et la barbarie, ceux qlÛ pouvaient être le fmit de l'expérience; j'ai mis tons
mes soins ê\ rassembler des observations que ma
position i\ la tête de l'hôpital thefmal de ce lieu me
mettait) pIns que tout autre, ù même de réunir;
enflll, initié par le temps, j'ai jugé indigne de la
gloire de llarèges cette obscnrité dans laquelle il
est cll)eloppé. Aujourd'lmij'ose renouer la chaîne
des e~périncs
iuterrompncs depuis les Borùeu)
montrer a.n gran(i jour la divinité, et porter unc
main hardie pour soutenir 'SOl1 temple s'écroulant
de tontcs parts sonslrs coups des Vandaks ; n'est11 pas Cil effet permis de Iraiter ain~
des administratcltrs a.vcu~ls
ou inSollciants, des ferm.iers
1Jarharcs ct avide.", ct des inspec~ur
sans énergie', flui semhlent s'êlre réunis pOUl' rCnVefl'Cr un
étlh\is:I~m
nt (iont le nom senl e '\: un éloI; ,
puisqu'il rappelle les guérisons sans nomhre dOJJt
ccs caux ont rempli l'univers.
Avant d'entrer en malière, je crois devoir fa.ire
den Ollt;l'rv ations pour (111(' l'on Ill' !-oil pa~
trompt:
('" venaJlt;/ Ban\ç('s, ('L CJllis:WI cN ollvragt'.
�lIIO'l'IFS DE CET OUVU..tGE.
')
On peut envisager les eaux minérales sous deux
points de vue différents: comme lieux de distractions, d'agréments où l'on va chercher un déJaFsement à ses travaux et l'oubli de ses peines; la
seconde manière de les considérer est essentiellcment médicale ou plutôt médicamenteuse, cal' la
première est médicale aussi. Que ceux qui ne vont
aux eaux que dans le premier but, s'éloignent de
Barèges; assez d'autres lieux leur offriront des distractions et des plaisirs qu'ils ne tromerruent que
difficilement dans lm séjour où l'on ne volt que le~
misères humaines sous tous les aspects, la nature
dans un état de bouleversement qui approclle dn
cahos, ct la civilisation arriérée de plusieurs siècles.
Ce n'est qu'aux personnes dont les illfinnilps réclament l'action puissante de ces eanx, ql1eje con~il
de remonter les rives arides du Bassan. Ponr ellfs
nos montagnes décharnées, les prh ations qn'il faut
savoir s'imposer ùBaf('.ges ne doivent point être un
sujet d'effroi : la trislcl'sC du séjonr di.GparaÎll'a
de nTlt lcs a\ alltagcs qu'eUes aurOlll ép1'Otn éc: ,
el pCllt-Î:tr finiront-clles, comme tant ll'antr 's,
A' agrc<w
' .. 1'1e.
'
j).artro mcr qne Bar<'ges
a l'on cole
VonVl'IJg(' ((ue je pnhlie ul1jOllnl'hni e t es:-;enli('4~m
'nt médical, aride ponr tout UlItn'
(1 111' rom lc~
malade!', qui y t rollyerollt d'Iltik.
�:ESSAl SUlI JlAI\ÈCJ;S.
conseils et des obsenrations consciencieuses pour
le médecin qui pourra embrasser d'un coup
d'œil les résultats de plusieurs années d'observations, et pour l'administration qtÙ verra les ressources qne l'on ponrrait tirer de ces eaux, si
clles étaient ditigées d'après les pdncipes que je
vais tùcher de développer.
, I.PiR~·U
HISTORIQUE SuR LA VALLÉE DE BARÈCES ,
caux de Barèges sont placées dans une vallée
dont eUes ont pris le nom. L'histoire de la découvrrte de ces ('aux, les moyens à employer pour
kllr conservation et leur amélioration, rendent indi spensable un aperçu rapide sur cette vallée ct sm
1cs effets qui ré!\ullent des droits de propriété qu'elle
il C'oll!icrv(!s RUt' ces caux.
Bien long-temp avanlleur découverte, le nom
de Bari!gcs * servait ù. Mf'igner une pcÜtc répuLES
.. On fait venil' h' nom dc 13arè6cs, 13arctr,c, comme
'111 le prollonce d:lIls le pay~,
JJarrdgÎnfl f rallis ùcs :\11<;i(' nrl(~s
chartes, d'un mot cclti'lue JJaslc ail Balle, 'lui
• ig nifie lil'U c:\eh(', clIfollcpmcnt. M. Pasumot le f:lÎt
dérivel' «\u dl:\IMcli /Juraf, Iffuifiallt campaGue iUfulte
�J1ISTonIQU%
Dl: LA VALLÉE DE BA nÈGEs.
7
blique étendu e, le long des rives du Gave, depuis
Gavarnie jusqu'au pont de Villelongue près de
Pierrefite, et possédant toutes les vallées secondaires qui en forment les ramifications *.
ou désert. Il vaudra it mieux. lui donne\' pour ori{)ine le
mot Bath, Bat, Batte, Bad, employ é pour désiene r
des eaux médicin ales, si lc langa(l"c même. des habir:Juls
ne nous offrait de quoi satisfair e plus sùremc nt la
manie dcs étymolo gistes .
.. La vallée de Barèffes contena it dix-sep t paroisse s,
dont Lus était le chef-lie u et dont lc ma{)istl'at prcnait
Je titre de pl'emie l' consul. Ces dix-sep t paroisse s étaient
divisées cn quatre vies ou cantolls , de la manièr e suivante:
1°
Vic du Plau,
I"us.
Esquiez e.
Villena ve.
Sèrc.
Visos.
La moitié d'Estèn ·.
'JO
Vi· de Bat ,
3" Vic de D'al'l'clainu
J
SaliGOS.
Chèze (a)
Visco).
assis.
Sarros.
"J'ust.
�ESSAI SU r, BAl\EGES.
Le nom de Barèges est tellement inhérent a la
vallée entière, que l'on voit encore beaucoup de ses
habitants désigner lcs eaux. de Barèges par le nom
du canton dans lequel elles sont situées, et dire les
bains de La-Batte-Sus.
L'histoire de ce petit Élat se perd dans les premicrs siècles de notre ère; il jouissait, à une époque
tf(\s reculée, de prérogatives particulières, et, quoiQlle sous la dépendance des vicomtes du La,e-
'tu \
Je de La-Ba tte- LI"
Viala.
Bclpoucy .
Sert?
Vic.
Saint-Martin (b).
L'autre moitié d'Estèrc.
DOlUS ces parOJSS(!) n'':'taÎcllt pas (:omptés lc' villages
dc Gi~dres
(,t de (;avaruic <[ui faisaient pal'lÎe de Lus,
ui 1· Lourr, dp~
hains qui n'était annexé il aU<':UII pa rois c, Aujounl'hlli ce hourr, dépend de la commune de
13dpouey. Gavarui(' et Cèdrcs n'out pas ce~
é d'être
("olllpri;, dall la (OJlllllllIIC cl ' Lus, ct sont :ullllini Il' '·s
pal' des ;lIljoillls <pli y ont déJ('{;lIés .
(". b.) Le III f t" lr ~j r IGOI, le vllIn"
,l, Chèze '1 Ile 'ainlMorlÎu furent tul,'vtl l'or le ("1\11 d\l Hu tnn. SaÎllt-:llllllin u '1'
rtUll'loL(: l'al' le TlI~
'Il d,· \'irll." IltPlIil (ette él'o<Jue,
�9
IUSTORIQUL Dl'. LA VALLLJ: DL BAIlt.G.t.S.
dan *, il s'administrait par des élus du peuple,
qui en outre se réselvaient le droit d'approuver ou
de rejeter les lois faites pal' leurs représentants.
0n trouve la preuve de cet usage dans leur droit
où e
(Cfit, rédigé en l 'J 60 par une aseD1bl~
t:ouvaient réuni les conslùs des dix- sept commumutés compo antla vallée, à l'effet de remplacer la
pute des livres coutumiers établis plus de quatre
siètlcs auparavant; laquelle délibération fut approlfvée pal' les habitants de chaque communauté.
Qlclques-uncs dc ces coutumcs ont traversé les
siècle~
san éprouver d'altération. Il en est d'a ez
particulières au pay . pour mrritcr tille place dan
l'hi.lojre de Barèges; celle, par exemple, qui établit
pour héritier de la maison le premier né, sans distinclion de sexe **. One seconde c:ontnIDe dépen-
,. Les Pl'croiel'" clGueurs connus cll' cettc mai~ol,
IlCl'ln:\lI eL A.llClts, vivaut \'l'I'SO'tr,,ct mcnliollnés
avre le titrc elt- vicomle dan UIlC cltaltl' dc: 1'.lbbay(' de
Saillt-Savin. Le d"l'niel' vicomte, Haymolld Garcia, céda
('cUI' vallée· cn 127):1 se{lliva ou plutôt As .. iw:I de
Chahal1uc, COllll!' cie BiU0l"I'{!,
5011t
.... JA! pl' nll('I'
'.
Ile, 1Il
,',t hÎ'ritÎ.,1' dl' tout ,~tlJ'
'l','il ~()iClI,
.
"lllil
1 .' ,Olt
'
lIIal'l:lUH,
, 011
t:
H'1I1
l' Il "
d4' bi,'n-, de qlll'l'l'te ual\lll'
elr. , oltchc ou ;n itiell", (".',t·;I-lIiH'
. :111'1
au-
�10
};SSAI
sun
!lA liÈGES.
danlc de la première était el est encore, de
marier La fille, que son droit de première née rend
héritière, avec un cadet d'une antre famille qui,
ainsi que les enfants provenant de ce mariage,
prennent le nom de la femme et de la mai 01.
dans laquelle ils entlent. Aujourd'hui lUêm~
que le code ci vil a détmit cette prérogative du
hasard, ils ne manquent jamais de donner à l'aîné
on l'aînée la maison de ses ancêtres et la porlon
dont la loi leur permet de disposer; et il eli te
encore une expression pour désigner celui qui
dans une maison est 'lPpelé par sa naissance ù jouir
de ce droit.
Cette vallée pas édait au douzi \ne siècle quelques établi sements religieux et militaires.
Le castel de Saintf'-Marie ct sa cbap('Uc, prieuré
régulier à la nomination des bénédictins du monastère de Saint-Savin, ain i que la chapelle de SaintPierre.
Les templiers a.vaient à Gavarnie * une comCUlle Jif~
" l'cne
pos~l,dé
s pal' le! père ( ~ t mrrc, (\'irnl
ou aïeule ou aul!'<" Cil liCncs supériclu' ' ou ascendant 5.
( COl/tumes cl,· flflrt\g/' ,art. 1. )
• On cn!l'irl've dalls l' \Blisc ùe Gava1'll1 cpt crtlnc
(lue l'Oll dit NI'f' LI'IIX J lcmpli l' qui fur 'nl c é utéi
�BI TOI\IQUr. DE 1.1. VALLlh: DE D.H,t:GES.
'1
manderie de laquelle dépendait l'église de Lus, la
chapelle de Saint-Justin * et la tour de l'Échelle **.
Malgré ces traces remarquables de civilisation,
il n'est nullement question, à cette époque, des eaux
de Barèges ct de Saint-Sauveur.
Les États-généraux avaient fait de la vallée de
Barèges le district dn Gave; actuellement elle forme
Je canton de Lus, dépendant de l'arrondissement
d'Argèles et du département des Hantes-Pyrénées.
le juuemcnt prononcé contre eux le 2.Û mai 1311.
Mais ce qui rend ccs restes peu authentiques, c'est qu :
0
1 Dans toute la Biuorre, il n'! cut que six templiel's
ar~tés)
et que 'Iuatre seulemcnt pUl'ent ~h'e
condamnés
pOUl' ne pa avoir fait le aveux exiGes, 011 pOUl' les avoi,'
rétractés plus tard.
:10 Qu'ils Ile furent p:\5 cxéClltés à Gavarnie.
Enfin, que ecu qui subil'cutlcdcmier uppiJcc,furent
,brûltls ct non cléapit{~5.
• Cette <"!lapenc n'a ét(: clétl'uite Ci"e daus 1 dix('l'til'Ille , ii·de. J,a cloche 'ur laqtH'Ue . c lit l'i~çrpt()n
ft ffmNc Justine, a été transportée 11 cette épollllc à Dal'l'a soit, (Iuoi,{uC ca ,éc, Ile crt li. appclcl', cOlllme
autrefois, l~
fiùH à la prière .
• ~ etl(: tom st'I"vait '1 Jéfenr!re la route de GaVal"lliC .
\.' YU ,llieurs étaicllt oulie \, de la traV('I',rt' rl rie lllOU It'I 1111(' (' IlI'lIe 'hl1ll.: gilgn('1 1:. l"OulI' dp \'autl"f' «
apl':-'s
�I~
..
F. SAI SUR I!ARECE5 .
DÉCOUV ER.TE DES EA.UX.,
Aujourd'hui le bourg des bains a.bsorbe presque à lui seul le nom de Barèges. Cet établissement est lout-à -fait moder ne; a.ucun monument, aucun acte historique ne fait remonter son
illustration plus haut que le seizième siècle * ;
~ Les ruincs de quelquc s cellules voûtécs qUi se retrouven t à unc pctitc distance au-dessous dc BarèGcs ,
out fait croil'c à un ancicn établisscmcnt dc bains dans
cc lieu; le nom de Vieux-Bal'èffes qu'on l ur a donné
a favorisé cette croyanc c; bientÔt les ctl'anrrcrs out vu
(hu ce ruines les bains de C(~sa\'
, cl celle sottise a. ét·,
lUI)fi~c
à l:l suite d(~ tant d'autres .
UIlC autl' • il'BC\HI" mal ('cl'ite, (lonn "e il y a (lueJq~
années CO/1UlH) ulle traduct ion de l'espac nol, accord- à
t~s
J'uiucs une ol'iffinc moins ancicnn e, mais l'lus lloéli
'1 ne : clic attrihue leu.' fondati on ~\ \Ill u"cni r rcvenu
hlcssé (lc la 'l'cl'l'e-Saint,· , et r,url'i pal' l 'S cau de cette
'OUI'U', dout un vieil l'l'mil<' poss(!dait le SI'Cl'·t.
N()lI~
0111111(', f:khé dl' (l"lmir c dc~
illu iOl\5 <[IIi plai~ lit ail l'œil!"; mai nOliS SOlll1ll1'5 ford: cl'avouI '" qUI' CI'"
':1'11 11'1'1' 1011 Ilul aussi f:nbSI'S rUile 'lUI' l'autl'l'. Ces
l'uines >nt lI' dt'lni, d'IIIII"tahli t'llIt'llt qui IIC remolll e
�DÉCOUVERTE DES EAU
et tandis que la renommée amenait une foule empressée à Bagnères, tandis que le lnxe des patriciens y élevait de somp tueux monumen ts aux Dieux
du plaisir et de la santé, Barèges, ignoré à quelques lieues de là, attendait que le hasard fit découvrir les qualités remarquables de ses eaux.
La tradition rapporte qu'une brebis sortant tous
les jours de sa bergerie se frayait un chemin à
travers les neigrs; on la suivit et la source chaude
fnt découverte. Cette histoire ressrmble :\ celle de
toules les eaux: il faut en tenir compte, parce
qu'eUcrait honncm il la mode lie de hommes. La
natnre de ces lieux., leur entier abandon lorsque les
neiges couvrent ccs montagnes, empi1chent toule
'upposilion scmblable. Disons lout simplement
qu'une source d'cau chaude d'où s'éll' aient des
vapeurs sulfureuse , dans des lieu· fréquenté
p ndant l'été par des bergers, devait bielllôt frapper leur allcntion; ajolltons, qu'il c t très pro1>ahk qlle les troupeaux l1"(\s avide de ces eau Ont
SlIffi ponr ('Il indiquer le chemin ou <ln moins
.
pas
1\ soixante ans,
fllle
l('s tl'avau (lui
clH\H(II', Il'ont jami~
cl'" d~sulta
:ati~fnls.
(·t (lui H'a jamais (!lé tl'I'miné , parce
(·tl> faits pou\' r~lv.t
la SOUI'C~
NI> pom, cI~ ~l'7a
. loin pOUl' dODuel'
(lnt
�ESSAI SUl\ BAI\:ÈGU.
pour en faire soupçonner les qualités bienfaisante
Quelques guérisons parmi ces berg'ers que l)hiver
ramenait dans la vallée, auront complété leur découverte : il n'y aura plus de surprenant que la
lenteur avec laquelle la réputation de ces eaux s'est
prop.{gée hors des lirrùtes de ce petit territoire ;
mais on cess cr a de s'en étonner quand on réfléchira;\ leur petite quantité) comparativement.\
celles de Bagnères) Cauterets et Luchon, à leur
:;ituatioll topographique isolée par l'immense barrière des montagnes, ne commtmiquant avec le
reste de la Bigorre que par une gorge étroite et un
!'entier suspendu sur les rives du Gave. Une 'cconde
causc non moins réelle Lient au caractère nàtional
des habitants de cc canton, à 1 ur esprit éminemmcnt porté il s'isoler de lcurs 'Voisins av 'C le qnels
leur histoire nOlis les montre en luttc perp ~tu('lc.
Ce caractère ct celte nationalité se sont conscl'\és
';\\1\qll':1. ce jour, ('t font eucorc de cettc peuplade
une (').ct'ptiOll, consacr ~(' par le nom de Toy ,
qui cU tilJgue s' habitants des autres montagnards dcs Pyr :J1ées. Il fallait un miracle pOlU
porler la renoUlmée des caux dc lliU'('gcs :w-del;'.
cles mOIlI.!o\.
La flall(:ric adulatrice des f;rHllCls t'l de !r.ur:
f,lihksc~
Cl fait hOIlIlC\II' de klll' d(:C OllVNIC' a
�DÉcouvËnTl: DES EAUX.
15
madame de Maintenon, et dater leur célébrité
de la guérison du duc du Maine; mais il est
cerl~
qu'elles étaient connues et déjà fréquentées
plus de cent ans avant cette époque.
En 155o, on se baignait dans un bassin en pierres brutes, du fond duquel surgissaient les sources
thermales. Ce bassin occupait l'emplacement du
chauffoir actuel; un hangard le couvrait, et deux
cabanes placées, l'une sur le penchant de la colline,
l'antre sur les bords du Gave formaient des ressources suffisantes aux montagnards qui venaient
s'y baigner. En 1630, on construisit un grand et
un petit bain: ces caux étaient déjà assez fréquentées vers le milieu de cc siècle. Scarron lui-même,
assez long-temps a\ant son mariage avec mademoiselle d'Aubigné, avait fait usage de ces eaux, et
complait y retourner quand il fut obligé de partir
pour l'Amérique *. L'arrivée de madame de
Maintenon, du duc du Maine, de madame de Venlndour, de Fagon ct d'un grand nOllÙlre de per• Il écrivait à cette "poque à M. Sarrazin: je pas~cl'ais
à Borùeaux tout exprès pour la voir (.\1 rlle Vi~er),
si j'allais le prilltcnlpS 'lui 'Vient:l narèc-cs , corume j'rn
avais 1(' dc.~in
; III ai mOIl chicn de ùc~tin
m'emmène
dalls un moi· aux Indes Occidrnt31es.
�,
ESSAI SUR DAREGES.
sonnes de la cour eut assez d'influence sur l'accroissement de Barèges, pour qne nons nous arrêtions un instant Ù. cette date qui est réellemellt son
époque historiqne. Ce fait eut lieu dans l'été de
16 76 .
Le fils chéri de Louis XIV el de madame de
Montespan grandissait et était charmant, mais il
hoitait; des convulsions violentes survenues il l'époque de la dentition avaient occa"ioné la rétraction de sajambe droite. n avait inutilement épui é
toutes le ressources de l'art: on l'avait conduit
sani:\ :,;nccès à Anv 'rs en 167/.. ; on Itô avilit alongé
mécaniquement la jambe, mais sans la fortifier; il
était pins hoiteux que jam..ùs. 1adame de iainlenon (~lait
;t Ba~n;œ
a\ cc on él<!V(', san8 voir sa
po~itlJ
g'améllorer. Fagon, médecin de LOlli XI V
etintendan t dujardin des Plantes, les accompagnait.
Son amour pour la hotaniquC' l'avait condnit ft Jj(~
ris, aIL pic (ht mhli, ;t Ai~ne-cls
"'; il avalt
franchi la barrière qui sépare la vallé(' de nagnère!!
.. Plus lard il visita la c'a ail <l'Estiha ùe Lus, It~ en Bari'!)I';' cL dl: Gècll'e; il recueillit plu,i urs
virons dt~
plaute, 1I0U v"lIe et en C()1bÎe"a la d(·couv 'rt dans lin
méllloir C[u' SOIl pl'otéGé, le savant Touruefort, a ills(·d·
clan 5a topoGI'OIpblC' !JOlaIlÎI!IH"
�1~
J
de celle de Barèges; il racollta Ù l'illustre gouvernante les cures merveilleuscs quc \'011 allribuait cl
des eau"\. situées de ce côté, ct peu de Lcmps après,
un ordre dn roi abaissa le Tourmalet de, ant le
,l'Oya1 enfant ct ouvrit une communication entre lefi
deux allées. Vallcnte lle madamc de 1ainlCIIOJl
Ile fut pointlru~e,
ct après des accidents !'an
nombre, des peines infinies, son élè, (' obtint Hue
guéri'on que l'on l)' OSéùt }JIus cspérer * ; au ~i rien
He fut plus agréable ù l,ouis XIV que Ja SUf}Jri e
qu'il :prollva quaud il vit cntrcr daus !-fl chambre
le cl ue du Maille marchant, et mené seulemcnt pal'
la main de madame de Maintenon.
I,e roi ordonna la constructioll d'un nouveau
bain {lllC l'on appela le hain dul\"Icünc ou le hain
ncuf; la réputation de Barège :;'(:(clldit rapidement, ('t la Hlode y attira d toutes parts uue fOl(~
qut' le propr' mérite d(' :;('" ('au. y fi il plus lard.
Les étrange,s même rivalifièrcut aveclcs F 'a n~ai
;
('t cn f 70:>' la pdUCCSiW des l }rslus y avait pn'!'quc
!lIIC CUUl".
.. C'
l dillh
la lIai~on
lanlqurll ",
l'HIlC
dcs Jl1~
au-
du pa)', (Ille la' YCll\"r de S 'arl'OIl pa ',Ill ~Ort
WJflp~
il dOlllH'l Je WH;~
il 011 él~YC,
:\ file, eL il ('(.:\111'
l\u 'rOl {(~
leUr qui prt>p,\l'i'l'C tll ~Ol
(q{~'.Itiou,
CICUII"
�L{'~
(·.II1X de Bar('
g(\~
Ile ft ('-['cnl cependant l'at
(('1I1ioll du gOln (,l'ncmenl (fu'('n [722. Cc fllt aJOl"
ql1e fui entreprise la roule de Pierrefitte ;\ Lm..
L'idée en fn t :mggérée ;l M. de Pomern, rommir;·
saire des généralités, par M. Bernard d'Estrade,
a~e"scur
de celte vallée *. Ce projet éprollva
beaucoup de difficulLés de la pa des habitants; Cl
les Pyrénées n'auraienL pas encore un chemin qw'
l'on pÙL citer, si l'adminis1ration, à la têLe de laquelle se trouvait M. de)3 Beaume, ne
velllle .\
lem secours ma]gré eux. Ce prodige de l'arl ne fUI
pol'(~
:1 sa prrfcrtion qu'eu 1 7qG, par l'ingénieur
Po!ard, sons ln dilcction aClive de M. !\.nloine
\Taiç,rel d'ÉLigny, inteudanl d Ga cogne **.
Louis "XV fiL COll si mi re 11 n htllilllenl sonterrain
mt
rrJJfpl"lIl,UILIf's SOIlJT(,~
qlli (:lai('111 cllsllilC dislriCil haill!' séparés.
Ct' b:.tinwn1 cOllsisl<til ('II/roIS ('/ulIJlbms dt' brllll.\
f'/,(('{fe.\ Sllr /(( m,fl7le ligue, ('{ ulle qual,.i(.,lU' forh(l;e~
aitu'l. du cil!)!\(' abb(' d'E~t\"ac,
al\lnclIlH"
• L'u n dc~
cl· Bari'nr.", dan leCjur} on ailll(' il voil· l' .v i\l"e Ir' lIonl
ct 1(', ~clim
lt~
d'un c\·, hicnf:litclll', cl· fI' pays.
"On voit la ,tntue dc ret admÎni lrat lU· il l'c·lltd·,, d"
L, proll\cnacl !lI" la. YIlle cl' \Ill! 1 r.pi talr dl' ("l'ttr pro.
VIIlU'.
�UÉCOU"ERTF.
un
EAUX.
mant avec les antres uue t 'père d'ail , la situatioll
des sources ayant ·guiM ponr la constrllcrion l'le
ces bains,
La source la plus chaude surgissait rie la chambre du milieu.J nommée Le gmlld baill.J avrc une
tellcahondance, qll'elle fournis 'ait de l'cau ù deu:x
chambres lIoisines où elle arrivait après avoir
perdu un pen de sa chaleur et de on activité.
" a l a tempaatlll'('
'
Deux au/l'cs sourcrs fi, pcn pres
dnsllllg, ('oula.ient d;:llls chacun/' de ces dem. r.halllhres, el étaient nommées le hain d s ddkes;l 'anS('
de leur température agréahle.
plU:"
La qlltllriZ'me SOlll'Ce, d'une dél'otH~rc
l'(:cente, rIait dan l':\il(' de 1'(' h;Îtilllcnt, ct tcnait
If' milieu pour la température ('Jlln' Ic~
d"II\" pn'1I1i(''rcs,
'1'olltes cr~
' , (1 ' m,illien
.,
('ail ' r
nrent Hmcnélgl'(lS
cl fOIl/nir:'t ~h
llll!' SOllpélp<'
hai~lIo'(,"
i!lf(~r'm
q\li IHb~ai(,Jlt
(~C'olkr
qllanlil<: d ' f'élll
1.111('
plai~t·
liol1llf'llf' Ù ('('II(! qlli éllTh:til' ('('
qui .i()~lIa
1';.1
!,l'Ojllll -
aIl
df' SI' haif)IH:l' flans 1111(' ('ail pll),(' , l'illf1U('Ilf' <!
"alulain' ql'fI~
prodllÎ'lnil slIr Il' ('O!])!',
CCi:! ('HU élaiellt de lù r('('lIdllies dnTls UII largt '
balll d('s/illl: (lUX ('h(·vIIlI.x qui la l>oivt lit :n ('(;
plabir, ('1 qui y trou "i(~JI
1111 r;'l\t\c!c' ass\lre: COllIrl' \IIi grand 1l00nhn' df' lelll's lI\a1ï(i'~.
�"'0
E~SI
SUR Jl\nÈGES .
A cellc époque, le~ dOl1('he~
étalent reçues dan.
clwque bain, comme il serait i"·désirer qlle cela , (!
praliqllût aujourd'hui.
En 1745 , le rapport d'une commission chargée
d'apprécier le mérite des différente eaux thermales
des Pyrénées décida le gouvernement à élablir un
hôpital li Barèges. nLOine 130rdell fut un des
premiers médecins de cel établis ement, que son
Théophile rendit encore pIns célèbre.
Censy, fontainier de Bayonne) recueillit en
177:' nne Donvellc 'OlHee qui ,ùirocnta deux baiç;noires auxf(uelle" son nom ('st resté attaché ...
En 178::1, le pavillon fllt él vé ct voné uu, d(!felLeurs ùe la patrie. Cctl' augmentation de J'hôpitalmilitaircflltfaitcau fraisde élalsd Bigorre .
Depl1is CCltc époquc, Barh,cs s'agrandit il 'lIC
(l'n'il. Fn IjHR, il, :l\"ait déjù l'ÎllqW!IIt.c-lrois
rnabOlb, le.. dOllhle <le celles <lui existaicllt cinqU\I/lte ans
aupar;nanl ""*.
• Ces IJai5'l1o
~ cxi~t
'01. l'licol'
ou~
le pavillon, Jnii:re )(' hllt' au (hl l'élji , III' .
*"' Toutes e lUai OIIS étaient placér au-dcssus (ks
haill. , Pl'otl" '(:cs (lu ôté ùu midi par le \'oi du l'oi (,t Lt
(lil.jllc de Louvois ou tle la MaBdclai\l(' , t't gat. IHtic·s lit"luption dll Ba~ln
pal' celle 'Pl' ("oll)('l'! fil t;OlIUnCIlt
�•
Sous la république, Low"et pllblia un ntéll10ilc
sm'Ies travu~
;\ exéculcrpolll' élcv r UH lJlOllLuncnl
Ihermaldigllede la fi rance rés'énùée: mais cepro
jet était trop grand et trop utile pour être c~étl(:.
Plus tard, les débris de l'empirc vinrent y chercher un sOlùagement à d'honorablcs bless ures el :1
d'iBn 'tre infortunes.
Le Hations étrangèrc, y Cil voicnt dcs U1ald('~
léput~
incnrables qui ne font cependant pa iBn
liJcll1cnt le voyage de Barèg ·S. Parmi eux, je dob
dlcr le gélléral algj~
Crawfort ... ,qlle la valll!('
comple an nombre de ses bicnfaiteurs.
!~ n
18°9, on reprit tons ces lra\Uu ' lll' 'lill
(\'1'.
C'Cl>t l'auùCll ou le
tcmp , If's l1abO~
ont
l','ri 'lire ({u'ellcs OuL di
Ilaut
Barè{~
's. D 'l'Ub 1(;1:
l, l'Jrtie~
111 il !'avalulldH:, 'l St' out
p!:ll il P('U
llIultiplié' pour loecr tous lc ma1aù ,
* AUiré par la renomméc de cc caux, plu~
CIllC' p,'"
"cospéraufC de voir Guérir UIlC carie clcs os du ( ..:lllt' qui
III1'U[LC.;ait ùe luiss 'l'il décOllVCl't UlIC partie du CP", ('illl •
Il /it l1sat~('
de cc ca.ux.
Il' prplIllèlï' :tUllr.l' :JIlH;liora
' .t po itlOIl, Ulll'
'conti· tune tl'Oibl"lllr .!\'I('('lllinè.
fJl1 sa l'croI1U;ti5~an
(' ri LI
1t'Ilt Ull "tat si ~atisflu,
,c't 'Labl1s t'UI 'ILL ,l'UI\(' n'litt' dl' 1 ~()
fI'. Cl'ttc 1'('nt" ,
ill,Llllll't' "II f . lv(
~ \l1
'III ;1 lJ IllOll d" ~;t
d,'~
p.lIlVICS " Il':\
"1\ 1 JI.
,eH' P,
' ·( ' ' '1\
c\'t\lrt' [1,,\1;'
'
�l'on ronstrui il les bains du fonet
tels qu'ils SOUI aCluellement. La galerie où se trouvenl les balus Polard ne fut élevée qu'eu 1 ~ 18 ;
pt la secoude galerie nt' re"ltt sa lIonvt:'lle destination <[1I'en d:no.
llOtl" cali plan, et
ETAT <\CT EL DE BARÈCE .
Bareges n'et'lul ville ni même villag'; e 'slUJl
me (lool les soixanle maisolls out été forcées de
s'alonger
Io.lIJ
deu
fil 's, pressées (Ill' lie soul.,
d'IIII C-<llt: ]lar le BU!;lall, gav 'impélueu qu'Hel ail dan!;!'r 'II
dt! vouloir force!', et dr l'autre, par
une IHOtltablH: 1l'Op ("carpt!e pour qlll' l'on puil'se
'0111-;1 l' ;1 y (:lcveJ' <[urlql1c: COlt. tfllC'LÏom. Ces mai-
IjtÏ:-:senl (~ltC
elle
'1([lIe5 inlenalle' «ni ne
~()Il,
poi/ll Il;Îli!i; CI' sonl des poiIlts «ue l'avalan(he frappe k ],lus Il,,lIilll 'lk:rncnl et sur It'sfJuds
\-;l':tlld T1oJllhn' dt, tt'JllalÏY S OHt prouvé qu'il élait
jJlpos~ihe
d'asseoir IIll édifice durabl', PCl1dant
If' I( flll'S dt's (',li 1\ , ('('S inlervalles sonl remplis par
(k" halël<{ll('h ('II !lois d0111 01\ ('nl('.ve ks rnal(~ié
ail approcltt dt, la Illall "i~e
:-:aboJl.
C(~s
IIHli:-:OIlS appalliclllll'1l1 ?t dïff(:I'('/It, propriét,tir" qui II(' le. lIahilt'lIt.(I'I{' l'0ll!' les IOller. vanl
Ihi rI' , 1111 C\(:lllolltc tout: ' 1 \1 l'ilrl:'''' ujt'Itc!" ;', ~
SQIlS
�tlétérioJ'cr, le:; clOiée s , les meubl es; OlJ IrUlU:ip Ollf'
.t TJlIZ, :.l Betpouey, ou dans quelques aUlre~vig('
vobins les matela s, le linge, et 1'011 réuIIit dans la
pièce la pIns sûre de la maison les objets les moin::.
susceptibles d'être endom magés . Après cela, les
portes , le:! fenêtre s, les ouvert ures de chemin é '.
:ont fermées hermé tiquem eut, ct Barèges est
abando nn ~ à des gardiens qtÙ y braven t l'hiver
de ID<lis et quelqu 's fagot de
avrc quelqu e sac~
hols qu'il!! épargn ent encore en pa"sanl un pank
de Jeur' journé es dans 1'8 piscin es, qllc l'l'an
therma le entreti ent toujou r ' à une tempé rature
agréab le. A cette époque , Barège s, au dell:
tiers cadJéo u!'\ les neige::;, ressemble Il rc!'\ an iIllaux dorme urs qui s'cngourdis::;cnl avc(' l'hiv('r
Cl all.eud rlltle retour du print 'Jl\pS pOUl' bOll il' de
km létharg ie, pins vivants que jamul ·. Aloc, 1('
\c.., Ù ~() rl1<atio~
maj,'olls Sc' rOHvr ent, on r ~pare
qlle l'hiver l'Cul avoir o('casioll(>('s, le auwuh l ,-
et n'mi.' Cil piac(', ('1 10111 J;e
qui arrivel lt pen
pour l'et" 'voir les {-lI" l~eri
rli~pose
.. peu ('Il j lIill , s'y ('nlal'se lll oui re m('illIre pendal lt
mentI' sonl Jl>tI()y~1'o
les 1l1Ob d~' juill(!1 N d'aOlit, p01l1' 'JI reparl il' ('HeOre
plus \ ilc :', la fi n rk ~'t: mois c'I dan'! 1('., pl/'mie l
,i Oll ni d<: sr'plr'lll lire ,
C t'lIf ' JIIIJlII\dlioli
lI\ohi!!' d('
I{;,r t" gf'
l' ' ui f ~ 1 '"
�ESSAI
sun
IlAr.~Cb
.
porlée, anllée commuue ,ù. 1, :lOO étrangers ~ di~
,tribués ù. pen près de la manière suivante;
300 familles formant, avec
leurs domestiques)
ù la France ,
50 étran~es
)
Cl\ ec leurs dOJnesliqu~
580 personues.
ü5
t:trangers au département) faisant u. age gratlùl des caux,
Pauvres du département,
Officiers supéricnrs )
t:lo
50
25
Officiers .'
J 00
Solda~,
3011
1,200
Qui r(,Sll'lll, Lerme moyen,
45
--
jours ù Bareges.
TOPOGHAJlJfIF. J'H\SlQUE.
La gorg(', je dind p/'esque le ravin dans I('qllel
llari'ges ('stlliÎli) ~Nt(,ld
(kpui~
la ,allé, Cll1i suit le
F;iI\'1: de Pau dom t'lIe est HIlC rLlmil1cal iOIl , jusqu'au 'fourmall:1 , col éle\ (~ pal' leqlld l'Ile COIIlIIllllliq\lt> (twe la \ al ('1> cie J'Adom. Sa IOl~\r.
(:ntih'(' l'st Ù P"11 prl'·., d(! trCJb lieu('s {'I clc-mi<'.
Elle ('SI ~il('
all ft .~"
~) 1" de: lai il IIde', (" il
. ~" 1]" (\(' !Ollgilllck occidelltale'; il J ,',Ho HII'.I!'c'!'
al-(r~
C"I ni, PUll d(' la IlH'I'. (:'c~1
d.lIls le' P .. (~ ..
•
�T01'OGr.APIIIl:. PllYSIQU .L .
'l'
nées Je point le plus élevé renfermant de~
eanx
lhermales.
•
Sa direcüon est de l'ouest-sud-ollest, àl'est-nordest, c'est-il-dire) ù pen près la même que celle de
la grande chaîne des Pyrénées. Elle est creusée dans
les couches qui séparent les roche' granitiques de
('elles où l'argile et le calcaire commencent à domi11er. La nature de ces terrains e plique la facilité
avec laquelle elle a dû se creuser au milieu d'eu .
J.. è sol de Barèges e. l appuyé en partie sur les
rochers qui cOllstit ueut la hasC' des monlagnes
environnantes, et eu partie formé par leur al terrlssement et par de terrains d'alluvion, qu.i ne préselllcnt que peu de stabilité.
perpendiCes rocher. sc c lpOf'fllt de balJr.e~
culaires de s bible argilCll . rC'Jllplacé SOllVC'1l1 par
l'en' rucit(! felTugineU},., et ~ouven
t mélangé avec le
fer ù l'état d'aide on de sulfur . Ces bandes 'ont
nppuyée contre on calcaire magné ieu tal(IueU
dom tlll hanc a (~l[.
exploi lé jJ Y a quelques allJlé '8;
(~lIes
s dirigent toute' parallèlemcJlt cn suivant la
direnioJ\ (le la vallée, d'ahord sur la rive gau he
du C,aH', puis après l'a air Iravc~é
éln-d 'ssns du
pOlit de SOttân's, r.llt'i> vont ~(' perdre dans la ha~('
dll ll10nt 'ajlt-.I1~i
f.'(~l
(lanR cr.u~
dil'cclioJl
~(l1rt'
thr.l'mk~
ql~
1j1\(: J'on Il 'J'OliVe: IOlll('s I'~
�.'
:.1.6
LS,AI
H
~l\
GAIILGES .
l'on couJlall <'t Barèges ou dans le envirolls. Je'
noLe .elle di POSitiOll, parce qu'il me p~u'aît
certaiu
que c'est en COlùanl cutr . ce!! couches, (lue le '
eaux minérales viennent paraître à la surfacc de
la tcrre après avoir suivi un certain temps leur
direction.
LeR atterri" ement::- qui forment le reste du sol
!'onl composés de d ~bri'
schisteux, argileu ,calcaires, mélausés d'lm grand nombl" de tl'app. ,
(le macle , de grauils, de quarl ' el d'ophil", onfil!' ~Jlcnt
enla 'és, arrondis par le temp Cl par
Ir8 forces qni ks Ollt apportés,
DU BA ' TA
la val donl nOlis Huons (le' parler ù lu([lI('I\(' il Cl
I<~('
On
lIomme
aiusi lcgavc'" qui
Inl\('ISe
,. Dans h~s PY1'{·1l(·e ·, ou dl , tiuGl(~
pal' ULI J)OIJ1 cr "U(',
tOl'l'cnt.s cl ~tilé
1\ • l' "UlIlI'
l'iqu(' tous les diŒ\) u~
avant le Il l' sortir des montaGlIes; aiJlsi , tout ce ciui fo['JI1('
le r.av(~
de Pau, le l~astn,
le tOI'I'('J\t d(~ fTa amie, l'hl!
cie Cautcl'('lS, elc" (' t Uav!: comllle lUI; gaye "" Jaugul'
hasqlll' siU"ili,' {'lm : il l'Il ",~ (It, IlH~C
cl" J'./tlOUI', d,
la r l'~I ' , qui IIIIt I,'~ )lml., 1\' ! lIt'JH~
11" tOltt", \1', Il
' liT"S d~
la vallh Il'.1\ 1114' ('[ du 1l.\\S d" qll,i.lrt' \ ,,11,:1
�•
"
n.u
B~rAN,
donné son nom, Il l'rend nais~mlce
au Tourmalet
et anivc. ù Barèges aprè avoir reçu les caux des
lacs d'Oncet et d'EscoubollS, celles qui arrivent dll
,NeouvieU par le Liens, et elles du lac Gran par
le Rioumajou, Il coule avec une force qui est en
raison directe d'une peIlte de 0,088 centimètres par
mètre, et d'UIlC rapidité acquise dans un COllr'
(l'nne li ne ct demie. *
J.Ju nature du terrain 'ur lequel il roule se eaux
cst très mobile, offru12t peu de stabilité, et qui eKpose Barèges à deux effets très différents quoiqu'ils
proviennent d'une même cause: une aCCl1IDtÙation
de ma lérluu . qui tendent de plu cn pIns ù élever le
:<01, ou la deslruclion de re même sol 101' qu ce
lorI' III rendu pIns viol nt par quclqu' obstacle,
l'C fraie nn nou 11 route:, lraver' de ct 'bris
'lu'il avait acrllmnlés **,
l' ('Uli,c cIe Luz, il la pOl'te J., !Jaiu' , 011 compte
de pente ur une longuc\l4' horizontale dt'
ti,'},B? m'·U'c , ce qui donnl' 0,081t pal' mt-lre. La peut!'
cl • l:I+H('~
aQ l 'ourflla!et t Il, l'!G? SUI 5,400 mètre )
ou il P'u l'l't', \Ill d{'ciruètl" !'t demi.
~ D(~
'>31
Dl "tres
• Bart'!:·
:.;I.ll
'S
d'l-tl'r. cl "Iruit Ic' ~
juill 1760; tlll('
bl'l é IOltt.ù·coup Ir.,
du I,u; Il'( Ilc\'l fini la WppOl'tUlt, hl débOi ,[n 11"
!Tt' tllI/U ' t
'\\lOl'JIll' «uaulil; ,le lI'i{\t~
.. )aut
�l::SSAI
SUU DAUbGES,
Les sources 1hermalcs se trom euL ainsi cXl'oSCCS
il être ensevelies et perdues au mille II de ces débris,
comme cela est déjù arrivé pour quelques-unes; ou
à COtùer au :milieu du lit même du Basttil' comme
celle qui se trouve au pont de SOllarès, Elles
JI' écbapperon t pas il ces deux causes de destruction,
si une administration éclairée n'exécute promptelHent des travaux qui senls pcuvent retarder cCLle
caux en si ffrauJc quantité, que le Bastan en fut tout-à
coup ffl'ossi outrc mesure; c'était pendant la nuit, et sou
COut' offrit un spectacle qui l'él):Uldit la t .. n~Ul'
dans Lou"
les cspl'ib. Les ma se de amllit qu'il roulait, prodlli
sai Cil L, sous l'cau, en s'clllrecholjuant, uu bruit scmblahle
au tOIlU ITe, et acwmpar,ué d' ~clai's
perpétuel ; c'était,
dit M, Delaurihll, alO'~
commandant de via c ;\ Uari'F,('s
<'l témoin de c(' spcrtadp, c' (It(/it unJlcllve df1 flhosphol'l'
allllnl(1 au miliclL d' lifte ('(Ill {/C/lIllantl' ('l qui tOllnait
de fl/rcl/f'. Il y eut dix-sept lllai OIIS l'Cnvcl'sées) malt;l'é
tO\! les oins qu'on pllt'I apporter. IIh.8 a" u sc l' nou
Hic!' un scmblable spcctacle: la maison dl' M, Grade!
il peille acllc\éc fut J'cm ('l'lIé(' de fond Cil comhl<' el
cl j,;parut uli \1' meut dan!! l'espace (le quelque, rnl1l\llc"
L'auuh dCl'l1ihc, nn u(' "it pa~,
am fraveut' l 'Olr~
du Baslo1l1
nll(;nl('III('r
toul-a,coup,
rI
la couleur lJoir('
,le ses cati allllOllll'1' la clérlIil'lIl'(! de Clllc1(}\lc, 1'01 Il t, Il
la (lil:uC (\IIi lC,til'll\ Ir, /,;\1\ ,lu lat (1'( IH l'l.
�DU UASTAN.
catastrophe. Ces trtlvaux sc bornent à empêcher le
rehaus!'!emenl du lit du Hastan et à favoriser son
déblaiement. On obtiendra ces réslùtats en redressant son cours, et en l'encaissant au moins vis-ùvis Barèges, pour lui donner plus de chasse. C'e t
dans ce but qu'avait été commencée la diglle da
Colbert qui protége les maisons situées à l'extrémité upérieure de Barèges; clle fut augmentée en
1760. Plusieurs particuliers ont continué cette
pensée en élc\ aut une e pèce de rempart derrière
leu'~
maisons; mais ('cs travan. particuliers, sa)]'
en!'!emble, sont plus nuisibles qll'Iltilcs. En ne gafan ."sant que des points isolés, Les parties voisines
re.tent sans défense; le torrent irrité contre le
obstacles ((n'il a rencontrés) pénc;tre par les elldroils faible') tourne les digucs) le' rcn vcrse) Cl
trOll\·e dans leurs débri cl) nouvelle armes ponf
attaquer lcs partie iuférlenres.
ous ne pouvons lrop le répétcr, 1111(' forle digue
formalll un travail (\'em\crnhlc au nord-ouest <le
Ban'.fjes) dan toule!-la longne" r, aurait le (loubl('
il i.Ullage de lU 'U rc ~('s
cau\. i, l'abri des irnlptO1~
dll torrent, et d'offrir \, long <ln Gave nn' promenade (lgréahle ù la plar.e d . c('~
M(,olThf>~
Cl (le crs
rloaflllCs qui r ·lIdell!. 1<' drrrib'(' ùes mailla Il 'inahorfiable!'. Cell(> rOll lI'Helion !'cl'ait peu eOllll'WW; le.
�30
matériaux. sont là dan le lit même dn Ba. tan, <'t
cbaqlle propriétaire devrait s'empresser de ronrourir ù. un travail qui assurerait ù sc btttimcnLs k
double avantage d'tille garantie cOlltre les irrnplion, du Ba tan et d'une supériorité de valeur qtÙ,
lllalp'é lenr exposition favorable, leur est disputée
aujourd'hui par les habitations du côté oppos ~ d>
la rue, à cause de la douhle sortie dont rUes jouissent sur la montagne.
\Ialgré tontr!\ ce pré auLion ) si la digue du la('
d' Ilcet ou celle du lac d'Escouhou. ,cnalcnt à se
rompre, romme il y rn a plusieurs emples dans
1<' PyréIl<~s.'
il ('st plus que probable <Ill 'BUI T('S
lie sun iv rai t pas i't eeU calaslroplle qlli Il 'est penl
;~Ir'
pas trop élojgn(~e
pour qlle l'on ne clIC!' 'he"
la détOll fller Ù jamais, Le lIIoym e, 1 11'<\1< silllpk ct
rrail p<'u <1ispC'udir.n ; il IH' s'agirait qne clc raire
l1ll(' ('OIlIHII'C arl iOdell,' dans ('('S cl('11 x diglU'S, ('1 d('
dClllll r aill!'i peu a peu llll (:('0111 '1I1C'Ht Ù IIl1e qllallité d'('all qlli, s' \chappanl LnIlI-:i-('OlIP' t'lIlnIÎn('J'ail infaillihkm 'nl BaJ'ègci' il' ce <'Ile,
�D ,
MONTAG . ES .
DES MONTAGNES.
Les montagnes qtÙ dominent directement Barègc!' onl une inlluence trop directe HU' le orl de scs
établissements, pour que HOU n'entrions pas dans
quelques détails, prul-être ennuycu:\ , mai ccrtainement uliks ;l ce sujet.
J,cs montagnes sont, au lIord, II! Midau, el au
midi, le pic d' Ayré.
La première a lmc hauleur de près de douze
cents mètres ct UIlC incHnait'OIl de phlS de qnarallle-ciuq rlcgrés; sa ha.'c eSl recom el'le par de.
allerri!:'s 'menl . considérables de ccnl mètre d'éll!\-alion ; CCl' all rris, em nt · fonnenl uu plat 'au f('(' OIlV rt d'Hne végétation a.ctive ct de qnelquC'
arbre:. lrcs hCall\. 1alhenrcu CDJelll l' irrigation
qlli produit CP .. ré nllats lelHl it l'am lIir l' lcrraiu
llIohil(· (lui. trouve sou l'Cltc cn clopp n~b(:Lal';
a il~
(l~ta'hé·
du sol, une chule cl' cali 1111 pen
considérahle la fail conler de la mOJll:lgrir, si l'acti"il r (lI's propril!lain's de r 'S l('rnuns n(' par\< iellt :'t la
t!(;'O\ll'llcr. Il ralll ll's voir dam; k~ grande il erses,
la Huit. Il 1'-1 0111) COLI l'il il la lucur des tordu;s p01l1'
~
�:t:SSAI SUR
D~"
EGES.
préserver leurs héritages de ces accidents qtÙ menacent de détruire leurs espérances.
Après ce plateau, la montagne s'élève par htÙl
gradins fort raides formés par des escarpements
abruptes, taillés dans de schistes fetùlletés, gristltres ~ dégradés et à peine couverts dJune lé,rèrr
couche végétale. Quatre grands ravins, ouvert'
dans la montagne et le plateau, découvrent SOIl
pied et laissent voir à nu les roches chisteu es qui
forment sa base.
Ce t par ces immenses gouttières que ùescendcnt de cette montagnc CCH néal
.~ clcslructeurs, ccs
qui rcmcrselll, <jlÛ chass 'nt
lavangcs tcrible~,
même devant ellcs, avant cl les atteindre) tout Ct'
qui ' trouve sur leur pus 'uge, ct semblcnt menacer
Barèg s d'uue entière destruction ..
dll
1'è\'(' de M. Duco, hâtie au pI'illte1l1pS SUI' "<:lIlplacc1I11'IIt at:tud dc la poste ('t des hal'I'aques (Jui sout :Ill
111'5 ilS. On lui avait dOlllll: toute la solidite" 1)0., ihle j Ol1
VC'lwit (l'achcv \' dc' la meuhler, lorsquc llllcni"}c' avaJallcltr li,! l,GO la renversa de 1'01111 Cil (OII11>!C. Le sol oil
~
Lcs vieillard' se l'appellent cncore la
dll'. Naît hoitl~
l'lit c'lItil'.\'(,JllI'lIl bal~é
gla('\: ,dl' d'fel, (li- toutl' (',pi, (~
pit"
Ih:
oi'\anlt' pi·tt cll'
IIItULPIII'
j
lIlai5011
lc, IIIcuble , l'~
fUI'('lIl u'all'I)()I't{'
\li '
1.
1II0IlLI(PIC
up
il
�33
CependanL, quand on a habité pendant longtemps ce pays, quand on a examiné avec soin la
configuration de ces lieux, on se tranquillise sur
leur 110rt fl1tm par l'expérience du passé; aucune
(les avalanches n'a encon' frappr Barèges qne danll
des points bien connus\ l'nI' lesquels on a le l'oin de>
11(' btLtif que des haraques qne l'on enlève avant la
mauvaise saillon; la monlagne qui "omine Ban'. ges diminue tons les jour dl' hauteur 11-; le ravin
inférirlH dl" Couradje tend sensiblement ;'l s'ouvrir
oan le Rastan Ilonl' un angle pIns aign ('t dans
une direction pllls favorable :'t la conscrvaLÏon
celni d'Égal,
de Barèges; le ravin l'Up ~ricn,
a c(,~l'é
d'r,rr ),Nlontahlc, rI <:es flanrs onverl:-\
l'C lapi.~(',n
cJ('oj". d'mie' venhm" <[ni annonce IlOIl
innocnité.
]>o~éc.
011 obsel"va, CO Il l11)(' on l'a fait depUIS tl'"~
sou·
vent, que celle maison fut "cnvrl"s{'c qUl'lquc t(,lp~
avant Ic dlOc (1.· la mass(' de neir,(' <Ill i TIl' fit (1'1(' a~clp
Sil l'
c~
J'uillcs •
.. Le élt'bl'c physiciell Ccl iu~ a "ta1>11 p:ll' dcs raku]~,
q"(' ]1'5 P l'élll'('S ~'ahiselt
<le 1 ml'trl' '),'1, c('ntiml-ll'c,
dan UII ii!d(·; il aS~\I"('
qu'II ll(, ]1'111' 1'(~lr
ptl1~
qlH' Ir.
Il'oitii' cil' 11'111' h~lIr.\'
pl'imitivl'
�3/1
.ESSAI ~VR
IJARÈGLS.
Le ravin du cenlre) le Midaii, esl celui qui offre
encoreleplusde sujct d'inqtùétude, cJ estlagouièr~
la plus rapide, c'cst celle (f1Ü dcscend lep]us (lirectement dn sommet d'une montagne élevée de douze
cents mètrcs ct sous un angle de plus d quarante-·
cinq degrés: la destruction prochaluc de l'a~t(
supérieure de cc ravin donne de jusle cl'aintesslI
le SOrL fHtm dcs hihiments militaires qu'cH' avait
garantis jusqn'à présent.
Il ne sera pcut-être pas inulile de ra pp leI' ,d
la manière d'agir dcs la
N d'illiHqllcr Ir..
moyens ([\If: l'homme; a rll ~on
POll\ oil' pOlir CI1IpÎ'dH'r kur fOl'lnaliol) : ('al' arrt'\cr d sClIhabc~
nHl~es
qlland dks ~o nl rn 111011 ('nll ni , . rraÎI al1 (\r, SilS dc:
Fl'S fnl'·r~
angrs
.
L' hiver rrlTlplit dc IH'i~(
lr.s nancs /'1('11. (~
111011 1a p'1) l' Si k froid a (~1
pl ('nnrnl :1I1('1IIIr (')lIsÎ~a·t,
IIIIÎO)) ('Ill H :
('11(':; ~
;1\I
('Iks Il 'oul .1111'111 11'
dl' \ ('Ill le: III:pl;\('I' ("
.111 loin r.1l tourbilloll ~ elle'"
111\ ('011)1
pour Ir. pm ('1'
fOlmcnl alors de" a\'ng~sl
. Hml
fiC' la
~ ('Oll lil1u , rc!s )I('ig('s nI:
\Oy.lnr.l\\''' 1/11' 1·\1/,
d(~
Jl()I1~
jè'f(' flJr.~c
,' urprclIl1c/l1
Cil l;j(~Ii1\
,
1l1.lL' qui n'olll flI,lIl1lW forCI' 1'0111\1' 1('5 IwhiltlliOIl ,
on Illi dOllllt' d.\Il 1 pay,
Si la dl11lr. dl' (('Ill' JI~g(:
l~
nO/ll
c 1 1/'(,oUpagl~
de
j ,it - flo/llllt [!.,f
Il /o\\1 i-
vi 'd ' llI l lellll)!O-floll '\;"i 1 11\ W'CI 1II111alÎ( Il ('''1 fa\( -
�DES MON1'ACr<I .S .
risée par Ulle alternative de nouvelle neiges et dc
demi-dégels, il en résulte une ma se considérable,
compacte, pesante, de plusieurs milliers de mètre.
cube . Aux premières chaleurs du printemps, la
terre s'échauffe, les couches inférieures se fendcnt,
la ma. e sc trouve détachée du sol: cette massc'
cède alors lentement] cHe coule; sa vitesse s'accroit rapidement, etlc)rsqll'ellc un-iye c'est avec la
rapidité de la fonôre qlli enl(\yl'. même :1\ ant de le,
avoir tonchés,leRobj<'ts qui sc trouvent SI11' Ron p:I~
s"gc; eU' remollte sur les penles oppoiiécs, 'C rC'pli(' ~\l r ll(>-même, t" ie1lt frapper obliqucment,
par drrrièrc, Ics panics ([II'cllc avait (~pargnées:\
!'on prcmiC'r pa!'sa!;e ; ("esl ('('tt(· .n alalldl f: (1'1(: 1('
hahilallts dll pays d(.!"igl\('nt l'Ol1S le 1l01ll (1(' /,i/'l'<'1'n"l'c. SO\lVCllt 1 tolln 'iT', llll coup de VCIII
suf'fiS(!lJl pom délcJ'lIlilier ('('S c:lIaslroph('s, d'all-
1;11It plus tCl'rihh's, q\l(: ks cOllditiolls d(' sa fonll:lliOl1 «II(' 1l0W~;\
pllls n~lIi
C)J~
jll(lil[lI(:('.,
l'i-d(s~I
l't'
trom t'Ill
'f!,
La rnonlagllc Ijui t!OlJlille' 11: ri'g('g ail midi ('~t
k
pic d' \yre; ('(' s(,l'ait pOllf RIl'l\gc' ~()I
pir- dl1 lIIidi
!'Ii r.dui de BiHoIT,' Il'était Hl' fi J'tll'prol hé ct n'avait.
llSlII'pC! ce 110111. Ce plI; lTIoill. ('~l-.hc
qlle ('t'lili
dll midi l'c SI r<:pclld"nll'ar If' o],!'('rvé,lioll!; ('1I1l1pan;t'" d(, 1 a Itt'lIr...: direct('s ('\ hal'O\1t~ITj(.
f,,'lr
')>t
.}
�,
3G
ESSA 1 SL'R RARicLS.
par MM. Monge et d'Arcel. En cotant la hauteul'
du mercure de dix en dix. toises, deptùs son sommet jusqu'au socle de l'église de Luz, ce observateurs ont trouvé que le sommet arrondi de ce
pic était de 1189 mètres au-dessus de la place des
bains de Barèges. Le baromètre marquait ?l pouces 2 lignes,) tandis qu'il était à Barèges à 24 pouces
4 lignes el demie.
Sa base est entonr ~e par des attérissemellis
de même nature que eeu que nous avon rencontré au pied du Midaü.
Ces atlérissemenls s'élèvent Ù 111l(' hauteur
considérahle par dell'\. gradjn : l'inférieur, remarquable par une des plus jolies promrnadf':-l
des Pyrénées, est cOllnu d s élranger, SOll8 lr
nom d'Allée, et porte dans II' pays celui <Ir
emni-du- Troubut>!,) fontaine qui se 11'01\\ C :1
~Ol
extr :mité.
L'autre gradin founp il JGo ml'Ires un-dessus de Barèges une pelow;r 011 ('()ui/({) or(,l1pée pendant le. rh ale ur. (1 l'f:lI: par d 's hergers C't drs !rOllp('all. qni s'y rhlllis. Cllt :tlllonr de la orrnil·re .onrrf' qlli ~(: 11'011\ f~ dall .
rrtt (' ré~ion
(~l'\
(:('.
Oc f('pl(1te;!11
(lu pi,' par troi~
011 ~OlJ('1"è\f.iI:-oqH·a
r.1O\('~,
ilc1(~
donl k"
dpI!
pn'1l1i'''1'(1
�DES l\lONTAGl\'hS.
sont d'un accès facilc; la dernière, qui s'étend jusqu'au Néouvielle J par une crête fréquentée seulement par les isards et les chasseurs qui le!; pomsuivent dans ces derniers retranchements.
Les mêmes causes qui ont produit des avalanches sur les pente!; du Midaü agissent de ce
'ôté; seulement comme les neiges sont fixées par
des bois) elles ne descendent plus en masse,
mais se fondent sur place, imbi nt les terres J
les eutraînent et prodlûsent des ravins qui)
:ils n'étaient surveillés, pOllfraicllt compromettre
l'existen c de Barèges. Tous les ans la route
e t .ûnsi attaquée de manihe à intercepter toute
communicaùon) jusqn'ù ce qu'elle ait été réparée.
Deux de ces ravillS dcscendent sur Barège ,
le premier nOUlmé Bar,.allcou-([e-iJ-IouI'é;J menace directl'ment 1 s bain.. Un digue ass z
fOrle , lefort de la Magdeleine et quelque autre
travaux ont facilité l'écoulclllClll des caux ct suffi~ent
poor leur dOIlU('r une direction favorable. J"e
Bal'mncou du MilLe'l , sit\l(! au miUcll de Barèges)
améliorations.
a éprouvé les rn~m("
\.'(' t sur-tont d ' ull ravili situé imm 'di. tCD1CIII
.llHkssOIlS de lanj~cH
, que 1'011 doit craiudr(', pOUL
la IOllte ) li ' plus ft' ~qnct's
et de plu profonde.
�38
détério rations . C'est du Rioula y que je veux parler *. On ne conçoi t pas d'abor d conun ent un misseau qui n'a pas plus de 300 mètres de COUfS peut,
après un orage, entraîn er des masses de rochen
que ne mettra it pas en mouve ment le torren t le
plus rapide : il faut avoir remarq ué avec attenti ou
ce phénom ène pour se rendre compt e d'effets aus!li
grands produi ts par de si petites causes.
L'eau pro lant de la fonte des neiges , ou répandu e en nappe après les orages sur les pelous equi formen t la basc du pic d'Ayre , imbibe peu il
peu les atterris semen ts que recouv re il peine UJI
gazon de peu <1'épai~!leur;
ces terrain s sc rallloll is'eut, tombe nt au fond d'une vasc tranch ée dan~
Illl terrain de même nature ; ces nouvel
le ' tcr~
sont détrcm pérs il kur tour, ct, qUéllld leur fluidité a augme nté ;1 lUI certain degré, ellt-"5 /l'écoulent et entraîn ent avec elles des hlocs de rocbe~
ilu'unc masst: d' .'au ue.au(:<nIP plus con idérab lc ne
parvie ndrait pa ' ù ctéplaccr. Cette (,!lr)~'
de lav('
1raverse la roule el y crellse des ra vins 0':' dL paraîtraie nt de voilUre cnti ~rc.
, . i "011 arrivait la
Huit !'\au!' Î'trc aV('lti de ce. d(~ratioM.
Ollf'lqm'!'
�-
DLS MONTAG NES.
heure!:> !:>uffisent pour desséc her ce torren t; celte
masse s'arrêt e, se durcit dès que la tluidité diminne
el ne forme plus qu'tme crête immen se suspen due
des deux côtés du ravin qui devien t, en encom brant
, la foute, un alltre obstac le aux commu nicatio ns.
. Ce ravin menaç ait autrefo is le bas de Barège s,
mais la nature a changé hemeu semen t sa directi on;
la digue que l'on avait élevée pour protég er
I~ar
('CLLe parLle du sol, n'aura it servi qu'à rendre plus
certain e sa destruc tion si son cours se !Ctl porté de
ce côté.
Il existe jusqu'i l Luz beauco up d'autre s torrent s
(lui agissent de la même maniè re, et encom brent
qui est assez longue
la route d'ullc Illas e de ~able
.1 déblay er.
Chaqu e année Barèges est exposé il ces double s
causes de de lrurtlo n, d'uu côté, des avalan ches,
d'un aUlre, des ravius qui ne perme ttent pas de
'ollficf it uu srul mohile les cOllstrnclions, et des
rOllll's l-Ollvelll détnùl cs par les oUfngalls. La predans l'jutél'êt de Barèges, est
:\ I~tirc,
lIlil'TC ('ho~:
ces accide nts. Mais comm ent y par/l'C01p(~dr
,cllir 1 Observ cr la mtture qui Hons montre cllcmèuw cc (lUI! l'art doü falrt'. D'llll ('ôté ce sont des
tl villallches ;/ ther, voyez le hois du roi : plantez
atterrÜiscrncnl oppo ~:; de l'autr " ce sont
~Il's
�:ESS.1 1 S II 1\ Il AIU.GU .
des ravins à cicatriser: observez le ravin de LourolJ
près le vieux Barèges; les eaux ont pris une autre
direction, leur écoulement a été favorisé et il oITre
aujourd'hui des angles adoucis et une surface qui
s'est recouverte de gawlls aU5sitôt que les eaux
ont cessé d'agir sur lui. Ainsi ce sont des arbres ù
plantcr,des caux à détourner a ant qu'elles u'aieu\
plis une trop grande force d'impulsion, ct avant
qu'elles n'aient détrempé des terrains qui se laissenl Irop facilement pénétrer par elles.
Comment remplir ce douLle but? beaucoup de
moyens ont été proposés; mais il n'en est qU'Ull
S >lÙ qui puisse lev(>r tous les obstacles qlle les autl' 1préselltcul .
Ce moyen paraltra violeut au premier abord;
mais la connaissanc) de lieux et du caractèrt,
dt" habitants, m'a démoulr ~ <lu'il ('~t
J' " ut
praliquahle: c' esl d'exproprier les habitant de
toutes le' lenes qui dominent Barèges; alol' , c
seulement alors , Oll pourra éloigner l' troupeau' qui l 's dégradcut rI qui ~'oVp
'ra.i.ent il
la réUl;sltc d' loute pli.llllatÎoH qu' rOll voudrait
faitle avallt d'il oi, Plis ('('lte III .. 'ur'; alon- O;t
po III l'il supprime\' It'!oI ilrJ!;illÎOIl qui , !:l'infiltranl
('uln' 11':- ~I .. fa t't' htlI.OIlIJét·" 1 1<' !'ol , 1(' üéla( li .•
I l' ~ clllr. ùllt' d ,Ill , k. lil\ÎII' ('1 I"i, ... " (l '~ Il'1'1 ain.,
�DI:.S MONTAGNI:. •
sans défense contre l'action directe lies eaux; alors
on verra ces pentes se couvrir rapidement de bois
qui suffiront pOUf arrêter tous les fléaux qui menacent Barèges. Labelle végétation des arbres qui enLOurent les maisons du plateau, les nombreux rejets
qui couvrent les parties les plus élevées de la montagne, quoique la hache du berger etla dent de son
troupeau les attaquent chaqv-ejour, prouvent assez
que cette monlagne 'e couvrirail rapidement,
'omme elle l'était autrefois, si elle était préservée
pendant quelque temps des causes qui s'opposent
ù la croissance des arbres. Ainsi, je le répète encore,
expropriez la vallée; ccu' 'ans cela VOllS n'obUencirez jamais lcs changemenls el les amélioration '
qui 'culs peuvcllt assurer l' existencc future des
. ; ources el du bourg de Barèges.
•
�OU llCES l'HERM ALES.
Les sources thermales de 13arèges sont ituées élU
milien de ce bourg. On leur donne le nom de Gl'{jJOIlS, ,sans doute li cause de la manière, ilivi ée
comme une griffe, dout elle arrivent il la surfa
du !-lot. Je les indiquerai dans l'ordre de leur po 'iliol1 de hallt en ba ') avec la température de chacuue d'elles.
II>
La source de La Chapelle ~ Ù
21:
0
degrés de
H(:au mur.
,~"
,~"
r
:'"
(i"
7"
H"
li"
lai!'/,
La so urce (/" .1 a!tan) p ·l'dllc.
La 1'00l1'('C d,'s nfUlIS !l('f~)
:l
La sourcc ,h-l'HIlII'':'' ,
La ~oln'(
ri" /<iII/li,
La :-;0111'1'(' d(( 'l'ambou!' ,
l ,a !iOII/T( Po/a!'t!,
La ~olr('c
/)Ul'Ù'II ~
SOllrce rli' ln /'IS";/I/' IlUll-
~ ~!)"l(
Ù 31"
Ù ~H"
il
,~5°
il : ~O"
:'t '>.6"50
ii :B"
Il rtf~ 1'(~la
pas iJllltik d' I'lIln'l dalls qllcllllH'S de
Idil. hi.;toriqIH' SIII' k"l':; d(:('OH ('It~,
l'lU aillé
�SOUilLES 'fHEl\AfALLS.
nagement, eL les divers changements qu'elles out
éprolLvés jusqu'à ce jour. La perLe des plans souterrains de ces sources, la disparition successive des
personnes qui out travaillé à cel établissement,
peuvent rendre cette notice d'un grand secours
dans le cas de nouveaux accidents qui arriveraient
ù es sources. Ce sera cn m'ême temps une jusLice
l"endllc il des hommes dignes de la reconnaissance
publique, de cOllf\igllcr daus un traité snr Barèges,
le nom de cellX qui onL le plu contribué au dé('ouvertes cl aux lravaux. au. quels· il doil toute 'U
richesse.
ta source ~tclq
de la Chapelle est ormée
par la réunion de l'ancienne source de la Grotte et
de celle de ltt Çlwpdk'. J.a première ~ortaÎl
dans
l'angle de la maison VCfg('S * ù plu. de tli pied!:! uuIkSSllS de son réservoir aCluel; la seconde s'échappait ~OlH
l'anLienne chapdl(·. Cellsyavait confinit celle dernière :t:ssez loiu daJls des baignoires
'lui P0rl.1Ï '111 !'Oll Il 0 III : ce fllt J perte cie Ja
~
La l'<lit;IH'II'1' 'lu"'Ih: alllllelltait 'xi lI' "rH ore dan,
pla!.:\.!. /1 ('II (',1 dl' III 'l\Il' de c 'lIc~
dt,
(;ellsy, qUt' 1'011 IH'lI1 \oil' bOIl' II' pa\' jlloll JIIilil,lIre,
111'1'1'1 "IT k hUlt"HI dtl Il ' '(~iSCI
' ,It, bai 11',
011
<lI(ie~
�4l
L~S
1 Sl,H BA1U.Gf.S.
sourcc de la Grotte, l'abaissement de temperature
dc celle de la Chapelle, qui donnèrent lieu aux
travaux qui les ont réunies comme elles le sont aujourd'hui. La destruction des bâtiments qui couvraient ces sources *, ct leur sortie directe du
marbre, rendront toujours faciles les recherches
quc Yon aurait besoin de faire si eUes éprollvaielJt
de lIouveau quelque altération. On dolL, malgré
cela, à M. irey une grande obligation pour avoir
détourné avec beaucoup d'art les eaux froides qui
cn avalent abaissé lai température. de manière ù les
mettre hors d'usage. Leur ré ervoir est placé dan
la mu,aillc qui ternùuc la gale.r;ie , ;l un mètre tlnt1e~"us
du 01; on y pénètre par une fenêtre mur ~c
(lui se trom e dans l' premier cabluct des baiu '.
On avait donné le nom de Jllhlln ù. une ource
1111 peu pin' baude coulaut ,ou' le '01 d 'la gal'rie
de\aut le~
b.tin· de la Chapellc. CCII' sourcc s" t
perduc é1ullliliell <III tcrraiu mobIle d'où cU, orLall
lorsqu' l'on a 'feUil ~ plus bas pour i.lllléu:Jg '1' lu
suivante.
La .'ource des Bains /leu)!> cst t-.ituéc d 'ni ~r . le
haills de cc nom; die (~!:-t ('OllV 'rlt' pur <les lIa~
if..,
• • L.l Chapdlt~
el l'illlti Il hÙPII,d Jllliitilill'.
�501 nCES "IIEI1MALF.S.
de maçonnerie que l'on voit dans l'angle de la edu!'
intérielU'e.
La somcc de l'Entrée sc trouve derrière les baignoires 'q u'elle alimente. EUe fnt d'abord captée
en 1731 par Chevillard; plus tan1 ,. en 177 'j, une
ex.travasation d'cau pluviale ayant rempli la cave
ùe l'hôpital) sltnée alor au-de~Sl
de ces bains,
plusieurs tonneau ' furent défoncés) et la ource
colorée d'nne manière qui pasi'tl pour miraculeuse
jusqu'à cc qu'on pùt remonter ;\ la cau c de Cl'
pl1{~nomèJe.
Les tr,n alLX <le lJIoisset, pour la retrouver, sont remarquables par les obstacles qu'il
eut il surmonter: il fallnt faire sauter des rochers
sans eodommager les malsOlli' qui ellcombraienl h'
terrain. Les UIlCS fur 'ot soutenue par des étais;
on protégea les aUlres ~n cc des méltl'las contre
1'<, plosioll de la mine,jusqu'ù cc <Ju' 1 01 fût déhalra:;s(! d S ll1atérianx qni rendaient impo. 8i1>1rs,
]rs travau {fllr 1'00 voulait ('X~,lIr.
La SOUfce du Fond a SOli n~H('rvoi
VOltt(: el
l'on ('ln~
HOllS )'aH l' de la pi('.('C' qui sert cll'
eh:mfroi/': 011 prenait autrefois 1(' bai" :lIa source
mrmc. Les causes dt' sa perte Cl la mallièr' dom
dlr. fui rel rom: é(' étant 1('8 m<-xnrc; (fur ('c1~s
de la
!lOUfee dn Tambour, nOlIS f(~It1liron'"
son lli. loir<'
:i ('pl1r cl ('l'tir. Ilf'rnii'l' ' .
�4Ci
/
ES"AI
"
Il BII\U:VS.
La source du Tambour. 'élève dans le massif de
maçonnerie que l'on \ OiL iL la douche de ce nom.
En 1731 le gouIJel'f/f'm<>l1l voulant donner le plus
d'exlrflsioll possible ù l' (Jlabllssf'mc;/t de B arèges~
Chevillard, fontainier de \" ersailles, fut cnvoyl~
pour diriger ces travam:. Il Mblai imprudent
change la direction de la !'.onrce, elle disparu!t , Cl
lous les efforts <Ille 1'011 fait Ile serveut (lu'it r nfoncer plu~
. profldéJ1(,It
. ou CI' terrain mohile
Polard travaillaiL li trace!' la ronte de Pierrent\',
ChevHlard fut le COlll'l1ltCr. PoJard arrive, Hon ~énÏl'
Illi fail imaginer ml moyen nouveall: il cm oi '
clwrl'lu'l'à Hayollllc.la pompe d'un navil'(,; il al'lIlC
~on
extrrrnit; d'ull cône de f'l'; il Cil ouvre le."
rÔl{>. par <les trollS l1olllhrc:1l , l'cllfon c .t COItpS
de hc1i<'I' dans Il' ,01, faff(,J'mit (k la ll\t-Hl!' m,llIi(':r\'
CI!
tl'lTaill mohilp.,
n:l'al'aÎtn: ("
1t
e8t
a~s('I.
IH'un'n
pOil\' \ oil'
de: pl~
de ucur pieds 11111 :
sOIH'CC' «ll(' 1'011 n'c.s pt-raill'llls ('('trOll l'T',
Ce moyell ;1 c~l: ('lIlployc; depuis pOlir la SO!1!'CI:
dll Fond: il C' lilujCIIlJ'(j 'hlli aflop't', pour la pillpitll
d(,i\ SOUl'CTS dl: Bilgll('n:s; 011 ('i\t 11l(olTle ohlig': <l'a),lH.lrtrl' fpH'lqw: E;\lJ'\('i1lalll'(' Ù :-;011 C'lllploi, pal'I"
qu'il P. t anh(~
~ome'l1
qll'il a l''C'I'\ i '[1'01'11'1' d,Ill
1111 .mln' \iC'1I 1<' COIlIS d'IIIII' ~O\lJ'{I
qlli cOlllail l'h('j'.
1111 :lutre })rnpri(:lair(',
)'(1/110111('[
�SOURCF.!;
Tl1rnf~L<.
,Il
t ('JI
Avant IJ 3 l , la sonfrc Polal'd RC ù~niRa
partie :\ celle du Fond, et sc perdai t en partie dan ...
le ,01. Chevillard découv rit son origine dans un
schiste falqlleu " argileu x, bleutL1re, la réunit dans
un ré,;ervoir particu lier ct ,;a reconn aissanc e pon r
le service quc l)olard vcnah de lui rendre , llli im-
posa le nom de cel ingénie ur.
La profon deur de ce résen oir est de si pieds:i
peu près. il est éJev(! an-dessns du sol de pIns de
deux pieds, il se trOl\\ c dcrrièn ' k hain n° ripa l'.
lequel ou t'litre (laus l'C'I1fOl lCCIIWl lf \OIÎf(: (lui le
rccouv rc, On li ajolll.r plus tard il cette SOUfC('
d'an Ire griffon s, de lll.mihc Ù. former lIll :;('('ol1cl
réservo ir qui rOInnll lllifl'H' a\ cc le prrmk r , 1'1
dc' IC'IlI'. "au .
l.a ourre J)({ci('l ( pOl' c le 110111 1111 dc'miel' llléderin qni ait iIlu . trr les cali dl' Ban"ges; ('11 a (:11:
la t '1IlH~raJ(
hal;n)('c ail~
C'aph:(' il y il I)('\1 d'aIll1(!Cs . Ces eau"\. ~e p('relaient
dI'ITii·l"C k. baim;; III le fOlie: 1lIt1('0I111 'rie 1 , a f(J1"'~
"1: 1('V(,I" (;l.~
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1111
"
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:«'Jl:lJ'(' II- 'lI11'Hl 'lit l'al
(HI'
n'''n
forte ardoii-<C du :<croud r':i<cn oir (k l'nIant ,
d'lIll cl 3n~
dc' pl~
doUI (e ('01l1:\('1 (:Iè\c aiJ1~
1:1 ('halen!" \ ':ritah1c de ('('U ' l'au.
On a J"(: Il IIi , l'Il d"l"Ili"l" li, Il plu. Ît'm" P 'lils SriC.
:,Ia
fOIl , phl.Îel \fs filet. d'('all i"o\I:!i 011 h:\p(.~
1111
~
~ 011 a fnmJl
Ôll Têllllholir J li ('C ' 'CliI
~O\l"n'
11IH'
•
�48
réservoi,. qui donne à ]a piscine miHtairc une Cau
vierge et J'entretient il une tempé rature de prèg
de deux degrés au-des sus de la piscine civile.
Tontes ces sources réunies donne nt ù peu près
dans vingt- quatre heures , cent soixante et dix
mètres cubes d'eau. En calculant la quantité d'eau
nécessaire à un l)ain à lm demi mètre cube on trouve
un produ it de trois cent quaran te bains, nombr e
qne l'on ne peut gurre dépasser et qui faccor dc
parfaitement avec cehli des baignoires qui existrnt
dans l'établissement.
Ontre ces source s, il existe encore hors de l'éa~
blissemen t quelques filet~
d' cau qui, aménagés con~
venabl ement , pourra ient offrir de gnmdes ressources ;l Barèges où l'eau est toujours en quanti té
•
inférieure aux besoins des malades qui s'y r('nc}enl
ehaque année.
,
. , a\ }' , . ,
J,a prcllIiere est llue 1'00urc slttwe
extremltc
de l'allée dl> la mah~on
Tror; elle y fonne Ulle
mare d'ean plns ou moins aboJ1(lanle et d'nne rCIl~
pératll fc assez ékvt-e. Toul le 1'0\, jl~q1\
': l pavillon, cst infiltré clr c(' filrl <1'eau thermale fIlli "('
perd il travers ks tléhris dont il rSI fon(~.
La seconde e1'l ù dix minute s al\-(k5S 0\l8 <le
r('~s
, un pe\l rlu-clC'ssns <ln pOlir 111' SO\lar~
, . III'
la rive droill' cJu Basran ; SOli ahoJl(l(11H'(, ('\ ~a 'c ha-
na-
�•
S01JRCl-:~
rlfMU
. l'~
.
lem de vingt-trois degré qu'elle dOlllle au thermomètre, rftalgré la quantité d'cau froide qui !-( ~
mélange avee elle) prouvent l parti que pourrait
('Il relirer le gouvernement ou la vallée.
Les l'Ccherch 's serment pen coùtrllscs: Je sol
mobile a peu d'épaisseur dans cet endroit , Ct 1'011
poufrait facllement tilUvre la source tissez loin du
lit du torrent pour ne pas en être incommodé .
L'année (kruihe) M. l'ilion, conuualldant de
place à Barè~es,
avait con~u
If: projct dt: faire
des rechereheti ù. ce sujet; mai l'c~pr
inquiet dl''';
hahilaJlIS ne lu1 en laissa pa 'la possihilité. D'abord ,
1l'ois per~ol
' différentes réclamaient la IU'oprit:t (:
du l'rraÎJI tillt' lequel la sourcc sc tl'Oll-Ve , tian ,
c'olllpter le gave qui aurai l hi 'utôl rait ses pn'l1\ (''';
de po sossioll) i l'OJJ voulait Cil tircr (!llelc!III '
lIlilit:; dc plus, pClldalllla Huit on (mait SOllVl'lIt
dél ruire le }lcu d'ollvragcs qui avaient éll: fails ]Wll dantla jOHrllé(', (le manii:)'!' qu'il lui fut itnpossihl('
d(' c'olllilluer les l't'chcrclll's qtt' il avait ('lllrCpris('Si
«(')Il'Ildalll il ('t;1 facjJe d(' ('ouce, oi r de !Jlldlt' uu-
li t : ." 'l'ait pou r Uarèges LIlle slln:ul's:de (lui, lOIUIIl(!
<; l'Iks d(' Catit 'l'CIS , vicudrait augmellt('!' Je-" ri dl('~SC5
pays.
La
!'Illll'(,('
d(' 1'01//11 , llI:d h n : 1(',' lJ ~t\"
III ,:11: l'l)ltlJIICIH'("
il
'li
plu"! dt:
\I
qlll
OÎ\:IIII,' ail , JI(
4
�•
50
lIll'l):tr ait pao uffrir les mêmes avanta ges: la tem péralu re de ~c!'
('(lU ' (':-l peu différe nte des cau
ordinai re:; ; el Cpll' rOll IlC s'y tl'ompc~
pas , l'abol\ dance. d(' la barégi nc C~I
loin d'anno ncer {me cali
d'ulle tel\p('ra~c
trt't' élevée ; au contra jn:, Oll
a toujou rs remarq ué que lia qnallti lé augmentait
tOlljours av('c l'ahait' semelll ùe la température dc:;
caux qni COnÜCJlllcnt ceue maûèr e; cepend anl
il serait avanla geux que 1'011 contin uât ù. cc sujet
des r('cherches qlli pourra ient devenir utile', cl
1l(~\e
qlle J'on c~sayât
I\'rnploi de cette eau telle
qn 'l(~
<,'il ad lwll(·lI u'ul., t'Il élcvtln t artificiell ('-
l/wnl sa 1cmpI'ra t \1re,
lH'
D'où
1
1 li .... El 1\
"ù?lIlI( 'lIl
\ '1
Il r..
I,' Ol\If.1
1; Ill. r:l'.5
rf'S S(}lll'Cf :S! Oad/!' nl la
Gnll.\(>
rie !t'li,. c!"J/(' III'? C<,S qlH:::;lioIlS sonlle prt'lllit!1C
11\11. SI' 1'1'1'.. ('lIlt'IlI a, l'asper" (l' \lW' ,{J\lrCI: d'l'ail
chancit-; et quand cc !If' "('raÎt qlle p01l1' ul.i f 'J'( '
n~
('Ilfiu, il t': hil'Il Il il 1IIrdlc , il falld.'tlil 1:11'111'1 '
cil' Il-'lIl' d01lTlcr IIllI! f'Ollllioll , 11 lIIojJl tll' n~p
~Icl
'
�,
UI'.IGINl'
ur
Cl S 'ùt HC;)5.
H\'('C Moulans*, qu'ellessout dlalldcs par la yolonté
de Dieu. Pmu: ]Jons celte qucstiOll acqllérera nnc
nouvelle il1lportance, quand nous l'env isagerolls
~ous
le rapport des travaux à exécuter ponr éloihuer ks eaux froides el COll sen Cl' sau altéralion les qualités qu'elles apportent du sein dt' la
terre.
Avant d'e pOlicr lu cause la pl~
probable de la
chaleur des eanx, je ne puis m'empêch '1' de rClpporter les principales théorks qui ont régné ju"(fll'Ù 11o", jOllrs
•
ce t"ujet.
~lIt'
Empédocle adJlH~ti
au rcntre de Id /('rr'
ll"
feu qui occaliiolluilles éruptions des, okans; c'est
ii
(l~
' iI
allJ'ihuc la ('halt'llI' des (',HL '
t!Jt'l'IllHlcs. Ct' lI't'sl }la. .:aus l'Hi Oll 'IUt' je dte cc
philosophe, pUbqllt' 1I011S' '\l'OIIS qUI: c' 'st :1. ('('/Je
:lw<!'i
('1: fell
b
icl(:e qU{' \'011 " :lé foret': de revcnir i.1prt':s <liver. 'S
hYPOlh(\St's plus OH moins iJlgéuieusl!s.
Les ('OIllWi '"aBCI s chimique:;, au 17 c &it"ck, ne
pCllllil'('llll'as d'adm 'L1I;C'., <1\ ce Fallope el I3ordclI,
l'e i 1Cllt'(' d'ull feu aIlS II: s('cours de matières cala prétit'lIct·
pahlt,s ùe l'aliml'nter (·t phltl lard !:'al~
(1<: l'air.
~
1 .. DI
V~HY
•
�1:55.\1 5
R UAnf.'GES .
Le ~ecol<
soleil rêvé dans le cenlre de la leuc
par Jacque s Collet n'cul pas plus de succès.
Buffon arriva , el sa théorie snr \cs VOlcUll S } Slll'
lc~
masses de charbo nsenflu mmés, séùuisit tOllslef,
esprits. Dès lors, on consid éra les eaux"lhermale s
comme échauffées dans une chaudi ère par ce feu
souterr ains, el pour nc pas IDulliplier ù l'infini cc.
masses dc charbo ns enUalOrnés, ou donna la mon tagne de Sainl-S auvcur pOUl' réservo lrcoID mull ùC' ,
cam. dc Barèges, de Cauter els et de Sainl-SauVClll';
de l'analogie' de leur composition.
~ ('au~e
•
M. Fabas, père de l'inspe cteur actuel des cali
de Sainl- 5au\'cu r, voyan t partou t des corps vi,auts, el donna nt le sentim ent- aux montag nes
des Pyréu :es, ]1'<1 pas craiut de regarder le cali,
tlH'J'males COlllTne le résulla l ex('rémclltiticJ de la
mOlltagnc qui les produi t. Leurs proiél(~',
dil-il,
,it'Jllu' nt cles (oUlanatiolls proprc s au différentes
conges tions Ininéra l 8 qu'elle contien t.
arliO~
La décoH\ CIte du calorique développé dans les
chimiClllCf\ "jnt ('hauger lOllt-Ù.-COllp lOUles
('('S
idéf'l'l. Lc's (,olp~ins
('1. kll dér.olp~its
• qlli OlJt lil:lI dans le !,l'in rie la tc ~ r'
fllrent regard(:("
\ OUlrnc l'ullique ~ource
dr lu chal tif dc's ('miX 1il 1'nwk . , CI k (·}.pli('alions J1t'mall«lIrn'J1t pa, dc ~ val h') ù chaquc plO~H
\ ck kt s(·il'IH'(·. 1)',11)01 ri ('(' flll
�IlIlH';J
1: D:t. l.U SOl!Rt,;J:.S ,
3
une fermen tation opérée ùans le sein de la tcue all
milieu ùu souJre) du nitre et du bitume : lcs volcans arlificiels dc M, Lémér y IlC laif'saient allrllll
doute aux plus Încrédl ùes,
Saligna c donna ectle fonctio n J la cornbin abolJ
d'un acide avec lUl alcali qui se réunÎssaiellL par
des ('anaux différe r:ts; et l'on écrivit , el Je judi cieux critiqu e Feyjoo n'hésit a pas ù. dire que l'on
avait urpris la nature sur le fail.
Moncl , EtllTlluller, Valmo nt de BOllla rc, expliquèren t la chaleu r des caux par la décompoRitioli
(les pyriles qui exi lcraien t sur le trajet de se3
soufre s; et Lomel ) i bon ob ervale ur de la naIUl'e, che(' ha aux cllviro ns de Barège ) quelles
(:Ia.Îrnt les sul,stauccH qui pouvai ellt jouer el' J't'lie,
Faille de micll,( , il le dOllna au ro 'hcs dont IJ
Ilien Ile ('orne fait la ba ' ,et qui sout fI' ~qlcnJut
Irinlcs en vert, lalll pm l's oxide de h ' qn' ('}l<:s
('OlllleIlll 'nl , (Jll(' p.ll' IIll Inélall g' de s,btil( ' ) d'
H'l'te, matric e dt's ('rblilll . , ct cOlltenallt c1(~
1('ln~
pyl'ile!:!fcl'l'uginewws; l ('OlllOl( ' CC':-; pj('rrCH
l d li
~ (' n'lH'O llln'nl ('Il &J'ulld!' banc !-.UI' le verf;illl
pic cl' Ayn', LOIll('l cn condll ( (!lI kii SOIl'(~H
cl(' Bal'('bl'R Ill' VOll\ tuenl vcuir quc dl' ( (:
1h(T\lJaI<~s
TH'tilt'H
.
\loi/JI
ujourd 'J/UÎ que l'oll,t ( ~ lIdj(
~ '" 1 ('fJ (lid~
. eJn<,ul
�\
5,
du globe, <{ue l'on conum t la eaU:iC des vOlcan" el
que l'ou a constaté (l'Hile manièr e positivc que la
tempé rature, dans le ~eil
de la terre, croit proportion nellem cnt avec la profon deur ù. laqt.t'tlle on
s> cnfouc e, le plll:nolQ.èllc des eaux therma les doit
(~lJ'e
regard é comlllc nnc rol\firm ntion 0' lonte~
c~
décoU\ rl'tel;,
Des obscrv atiolls llolll1Jr<:uses et des calculs
rigourcll.' .. sur ee( aecrois sement de la lcmpél 'atllre dans lp. sein de la terre, nons ayant apprb
qnc la profondeur moyl'flnc A laquelle l'cau doit
~t'
tronvc r ... l'élat ('(:hl1l\itioTl est de 2,250
111 "trt'S (lIllt! (kmÎ-li ellc dl> 2:' au degré) ; quI'
dau:> le vobina ge des .. olcans cl flans la zôu('
laquelle 011 a remarqllé <lue les mOllvc-
," \Il'
, ments "ollv\11si fI; du glohe étaient l,'s plus fr:-
* c.. fllt Geu
,lIIl1e, (!lll "II 174o ellll'l:vi t ('('tle loi, (l.ui
Il "·té ('(lllfil'uu ',r. pal' un /;l'aTld 1101\11,,'" (],: liavôlnh , ct sur-
tnllt Jlll' le "p(:l'i«" l('p ,Ir (.OI'(lic l', 'l'JI: jé t:il,~
avec
,1'.lItali t l'lu dr: pl;li,il' 'l'li! <:1\ :1\ :\nt a fait dl' 11(1111 III t'TI c, 1'~cledH
III' k
1') 1'l"llé,' • d qui, 1);\1' SOli
11H11
/"
(lt~
1
1 nl ,
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la li11e' ,1'1111 ,It' f1 'mi,,\, il1~p
t1,\ Bani:" , Il' 1,011 itlh t' "lI\\U\'
'd,'urs ri"
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rI Irs l'Ill:
pari~HIlL
['(:con e de la
I('rihlc~,
1
IC1'rf'
('('\le Ilto[ondcur doit
moius épal~!-e,
encore heaucoup moins ('on~idérahl.>
on pcnl
donner pour cause de ln température d'Ilne t;Oll1TC
thermale simple, la profond('lll' dl> laquelle t't'lie
,Ol1),(,(, arrive :lIa ~lrfa('
du "Iohe, Ulle p:lrti~
Iles l'iub~tancrs
qur. le.; 1',111 1herlJ:tI('~
COll i '\1/lent éWlIl analogues à ccllce; (llli s'e ...llalrllt de"
natt>re, P Helant 01\ aprr!' le!' (.)'upLions volcani
(1I1es, doivent provenir (l'lin ré~()l\oi
C0Jr1Il11Hl,
(~tre
Ccs vapl'urs \ cltaul ;i !lortir par des fislr~
'lohe, pourraienl hic,lI (;('hallff('[' ù ICllr pa~b('
011
('aux: fOIHIlÎC. p,u' les mêll\(l call!'es q Il i
11'5 :111114',
:lliOl('IIII'l1t k~
"0111(,('
01 dilwin',
" clIls qtli c troll cnt dall CC" ('allX: l'al ajo.;, nl pHn enil de "'1 de:. UIIIIlI), ilioll de 1Il.llii·n·s
)Ial'é,:s dan~
1." ,';Illélll' CJu'elle (lnt Ù pa n.: 0 \li il'
('1 Hlfi~('It
pOlir oc('a~iMr
l'altération ct Ir.
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IH.' II'·OIl'-, qn
' a}l
(' ~
aVOil !,IIrp,i
dl' ha!" ('JI hallt, /'11<-... Il 'CII pçuveJlI l'nivr' d'autre
(I\~
('('\1('" d (' ~ roches cl'où on lt,:-, ~oit
... ortir
ruai .. ('('}lt'I\(lallt pa .. il ..cz pn', de la :nrf:lcc du
:-0\ l'om que tOIll" JI'ail pa ~ tr0l' 'xagcrc
Ilawr t'I' dt'" irrigali on, dall" les prairie qui.
'r01l\' (' /lt au-(lt'!'$Il. dt" hains.
comm e JII01lllJIICIII th('l'llIa l , l'(.tahli
,('lIu'ul ,li' Bari'St' (' 1 1I11-dp ""Oll" d(' la pluplln fi '
C(HI ..idt~r
(-mi"a"(! 011 ' k p o illl de \III'
lIu:dical il (', 1 loill d, ' 1',:1:11 0'" le. (orlllai 'IIU ('
:"Iw-\le" allrait'lIl pli 1'~levcr
(011 itlén: adl1lini traliHI II ni il' 1 dan III 1 (:Ial d,' h;ul)ur Ît - qll
i
1 /Ihl
~ repoli ('l' 10111( , II'" anlC:lioratioll IJ\I(' 1'(111
\ o utll'ait . ·Il'porl , '/'. 1'0111 le III 0111 Cil 1 IlOti n ~ rOll qll' (' XHlIlill! 1 0/1 (:l:.1 a, lll(" OlL l ' rappor l
"'U
Il - (
(\(0
Il)'1'(:0(: (' ;
(/Ill Il IIIlioll , ..
l
IW :ri' etc 1 ahiJlI'
~ 'uuvra nt '" lIIl(' t;aJtori(' ,
illt rrnulp u' l'al UII plll ulllÎcll nl' ('011 InU 'liilll
(Il' 1' 0 11 . 1 du 1 ('hé :'1 .11 '1011\( ' 1 ;1\ (( Il . ,,(III ,11(, ,
r 11 11
1.)1 li ~ l l Ul(
k
" .uti, d, 1'1ot.11 li '" ,'1111'111 rt e
�•
:lT ,iUL1SS.I;l\U.N·!
TII.El\nt.!L.
haius. Celte gJlerie soutenue par dix-huit arcade
en marbre non poli serait appropriée à l'u~age
auquel on i'a destiuée (la promenade des malades
pendaIlt les jours pluviem:: 01.1 ITOp chauds, en buvant leur eau ou en altendéllllieur bain) , sans 1eR
j négalilés <Iu C l'on y a laissé subsister, ou même
(Ille l'on a créés à plaisir en la construisant. Pour
réparer cette faute, il ne s'agit que de faire disparaître les trois escaliers n nivelant le sol, ou en le::fcmplaç,illL par une pente donee.
CeLte galerie devait être COUfOJlJJéc par uue
plate-forme de plain-pied avec la montagne, 'l
!·wrvir de belvéder 't d' li II de l'epo pour
k~
haigneurs; 0/1 a craint l'accumulation des nei"CS, leur poids, ICUfS infiltrations, ct cette terrasse
il été remplacée par un toÎt bas, qui 'élns pré ent r
les mêmes agrémeJlts, n'enlevait cependant rien ù la
solidité et ù la réglilarlté de c ,t édifice, PIns lard, la
tendance e J'rpoqlle:'t (-tahtir pm'tout des mo/lllUlents religieux et la méchan('C'l(! se sont r ~lI1ies
pour cnfanler un projet qui pttt masqucr le pavillon militai n', N eH assmel' la d slructioTl par la
HIl('
privation d'air Cl (le l\1mÎ('.lc; ain 'Ï s'C!)l ~Ievé
c'h:'pdle ci Vlt:i~
mnr!' lourde, ('JI pierreR hmlc!'
I l [ 11111' ~aleri
' J :g("re en rntl rllre blanr , ou crt ('
plll ' cI( ', :11"1 ad(', 1lIHll1lf ('li, (' 1'1 .IHll( JIll(' p.II Il'111
�t'inlres délicats. Lepoid de ceLLe HOU yclle ('OBstr uc-
tion a {ait éclater leun, angles, déjeter l~ne
pa l'lie
de::; pilastres dOlllla force n'avail pas été calculé\'
de manière ù porter une charge semblable. Le:,
cLoses en étaient lù lors de la chute du dernIer
hOllvernemcnt. L'arunini tration nouvelle n'a pa.,
o~é
y placer les dernier!' matéri aux ct dispos er CCl
~(üfic'
pOllr l'usage auquel il était de tiné, mais
(lie n'a pas renié les faits d'une admini stratio/ l
if1Ilorante el dilapid atrice, eu jetant il bas ct~·
mi érable con.lfllction. Fidèle Ù bon système dl'
Iktni-m oycnH , elle s'est hOflH:e ;'l la cOllvrir le pl~
ll-gèremcllL pos<;ihle, li la fermer , et ccl. édifice S'(~
lè .. e ('IlCOre, flans \l~age
il ('::;l vrai, mai. li istc 1110lIlUllCllt dll COIH'Olll'l' malhC!mclIx d'nll COll, l'il de
la vallée a"engl(~
sur ses propre s inlél'l!LIl, d'lin ad-
Itlillisl ratclIr plus oeeup{ : il l1attl' .. k~
id(!I~,
(lu POll\ oir (ill'il vcillPr <tll ' ilh~r!1
dc ses dl1iJS~,a
l't
(l'1I11 gOIlVC' J'IlCIllC llt «Ill. Il •o,'n pn'Il( 1rc · lUle (l'
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IlJillalÏoll c'l s('lIIhle aU.l'lulre UI\(~
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la !\om,il 'II', ,PI(' rlll "ulII,lle 1'1 c;,;( 1I1(:e l' Ilclln'II'"
id,'" d'(;I:lhlil' il lIan'w' " 1111 (·ÎIlII'IÎ,'. P ' Il il 1"'1'''0111 11'
n'a ,:1(:
,'1 III' "11':1 1'1111'11 ,: .
pli~'1I
' I,
\wlil
11 Cl III 1Il t
�des malades qui meure nt pCllda ntla Sê:ÙSOIl onl bejloin d'être trausp ortés ù la paroisse \-obinc pour y
recevo ir les dernie rs secour s de la religion. Ce ciloetièr e, placé :'tl'a\a nl-gar dc de Barèges, est di~
posé de manii're qu'on lc "\ Oil de Lons les points de
la me, el ressem ble, commc le dill\I. Lonch amp, ù
1I11 poteau ur lequel ou aunùt gravé cette inscrip
à Bal'espérance t' a cond~li
~ la morll' .r retiendra. C'c l " la même épof'(~g!S
a
'[UC que l'argen t de la vallée ful emplo yé ù élever
pOUl'
s
~
a
t
'
(
m
n
o
l
J
CS
Saint-S auveur den. COlOllll
que l' on réclam ait quclqu es
tam~is
deu priJ1CI'~es,
améliorations nécessaires pour 13nrèges, et que l'ét ablbl'el l1rnl de Saint-SallV('IIJ" tomba it CIl ruine'.
lion: Qui qlle tu soi~
dans 1111
JH~(.csair
J'ai rrn cctte petlt(· (ljgre~on
p 'r:;onnes rl'nprès
I('IIIP où il faul. comid én'r le~
leurs mérite s, ru aUendalll que 1'011 pli~erétj
}l1H'r chacun .'.>rJoll ses œuvre8. •
pal'
~ ('1't ITH~qu<;e
I:)lë'llHk parlie des hail
Ln pl1~
lictlulIl
t's
som),r
ft'lId
~
e
J
JI' vavilloll militai re qlli
devtllll l'autre partir,
f:Ollt plar.é(!~
(\ 's; lc1i pi~clC8
quoiqu e cOll"jcl' Jllanit\J"(' qUI' cet ~labis(,TIct
<Iél'a ble, ('~1 III ('''1I1H' ('(lGh : par le!' édificc' qui J'ellcl ('11 f('lIc1r.nl Ir. ahol'd/\ (](:SèI-
loun'lI t, l'écri~(I,
'1'I:;lhk, •
1~L
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11 ' , 1 . ,
1
<I"C Il 'il ('( ', ('( il Il ( (' ~1I'
.,
(', 1I11('JI'
1
�Go
rendra ù cet édifice sa forme première en le déchargeant d'une masse qui menace de l'ensevelir sous
~es
ruines; espérons du concours amical de deux.
administrations qui ont he oin de ~e prêter Ull
~ecours
mutuel, la destruction du pavillon qulie
m~ql1c,
et qu'ù la place d'tille ruelle étroite, sans
L sue, remplie d'immondices, on verra régner de\ alll les bains une terrasse unie et une douhle'
rangée d'arbres propre ù offrir aux baigneurs mIe
promenade facile etllIl ombrage agréable pendalJf
lefl chaleurs de J'été.
Le cabinets de bains ain.<;j que les haignoi!'('!'.
. uUl ail Ilomhrt" de seize. IJa tempéraLnre de cefo
diférclt~
bains etlrnrs propriétés varien L COIDlll('
('('Iles des SOlH'ces qui les alimentent; elles peuvent
I~lre
llloflifiée ' ou sont invariables selon qu'ils rc
~ oivCllt de l'cali d'une s('\ll(' Oll de deux SOli r('~
différenles. L('s cl mamies adressées ù C(' slIj<'l pa'
\ps nlalades sc rép('.tcllt si frécf1lennnent, qn'lI ('Sl
illdispcllsahlc d'indiqncr ici toule!'. les variél fllH
pré
~ ('l1nt
ce. différents bains.
I.(~s
TlIunéros l , 'J, CI :~,
nommés bains dl' 1,/
('!tf/Pl'lIl', f(;oi ('Ill Jellr eall d(' la ~()Il
' ( ' (' (\e ('{'
0
110111, la (('III/Jt:mll/l'(' du b({ill !)/'('lIn!I: c:-l de ~ ~ 1
es
n(:altlllll' .
.Le n"
'1 1!lait ,tlhJlrflt(: P,lI
la
, OllllC
de Ja/l.ul
�Gl
encore un filet
qui a été perdue . Quoiqll'i1 rc~oiv
d'cau de la sourcc de laChap clle, il est aujour d'hni
sallS u age.
Les n'" 5 ct 6 appclés bains neufs , sont à "l9".
La SOUfce de ces bains cst peu abonda nte et ne peut
gnèrr fournir plus dc dix-huiL bains par jour; k
élevée que
]Jo 6 sur-LOtll ayant sa prise d'eau pIns
Je n° 5 nlanqu c Lrès souven t d'eau lorsqu e ces deu
baignoire ' sont en activité. Il ne s'agira it que de
donner aux deux robinc ts le même niveau pour
qu' cc bain fùt employ é plu ' utilcmcJJt; 011 évile-rait ('Il même temp' les plainte continu elles d'
la part des malades placés ù ce bain et obligés d'atlendre souven t plusicu rs heures , ou même de 'Cil
r tournc r 8a111-1 avoir pu se baigne r.
Les nO' 7 el 8, bains de L'enlnJe reçoiv cnt <k
l'('uu dc ]a source de ce nom à 30°. Ils onl en outre
nfl rohillc l d'ealt Ù 24° venant de la sourcc de la
(IUC leur tempér aturc pl'ulCl III pcllc , dc m~U1i(!re
variée de '~3 ;\ 30, 'C qui 1 s rcmllr ès 'om(~lrc
010111-5.
Le' u'" 9,
<;ource:l '>,7".
10
l [1,
bains du jOlld, ont leU!
IA's n'" n , d , d .. et) 5 rc oivent leur cau dl'
la SO\1rce p()[((/'(J , d0l11 jls porteu t 1(' nolO . Un S('('olld rohil1l'1 11'111 fournil. dc J'1'itll de la ollr('e
1
�ti~
permcl de varier leur tcmpél ',tde 'lI) it 29 et en rend l'usage très agréabl\'.
J.A' h" ' I6, bain Dacieu~
C~l
il une température
J )/lcÙ::I l, (llÜ
0
1111'('
d' 27'"
,
Tous ces cabine ts ont de' baigno ires
CIl
marhl'c. La conduc tibilité de cette matièr e pour le
caloriq ue faiL perdre rapide ment la chaleu r dll
haill, de tnah~J'c
que, prépar é, lil tcmpél'alllre tl~
la source a ha;~é
de p}'(~s
de den . degré~.
11 serait ù dé:-irer que lrs hains les moins chaud ·
eussen t des baigno ires cu hais; la chaleu r lk l'Cilll
sc con~rYail
plus, long-tellll)s) et l'on éviterait
le renom elleHlI' lIl fréqucI II. tl'lI11 lit!Hide ([IIC 1'011.
III! !'aurait trop I~nas('r.
Cn carrelage
('1. 1I1l
plafond
('U
llliirhr e rell(h'lI t
(;l'S cahluc ts Lrt-s fl'Ohis, ('1. il d(~\
i('ui intli8p('IIS1hltdl' s'('llV(' \0PIH'r iUlJIH:dial<'nH'lll cH l'orlalll dtl
hitÎll dal~
\Ill(' ('h '1IIi&(· dl' l1alH'llc.
•
La plupar t de. rohine t fpl'JlH:nllJ1al et lai:-scltt
(~'hapPI
l'eill) Illulgn: Ic~
t;UllpOll ell bob Ç\ J
ehiffolls flO/ll ils, ont eIlO\'r~,
les ~ou)l<tpes
tin
l'ouel SOllll'('mplacées par dcs hOlldons
('Il
boj~
qui
fl'rnH'ut pa~
(' :tel('me nt pl lais ('lit. OIlVCllt ks
Jllalactl' il, CG ail milieu dt' 1('1\1' haiglloire.
IH:
�l'isei l'iii"
PISCINES,
Les p'cllples ancifllS, el même j nsqu' ù des lemps
modern '!< a~8eZ
]'appl'OChr8 de nous, ne f<ûsaicut
gll('.re n. age que des halns (le piscine, leur."
hains particuliers même rlaicnl de yéritables piscines. Une délicatesse c:\agérée a multiplié lc haignoires, lai~
l'art de guérir y a perdn dans beaucoup de cas; c'OmllWJll., ('Il !'ff('l, l'crnplaccr ];,
température (;g<.llc d'IU le JlHtl'Se d'ean, comme ceUI'
(l'Ii remplil. UW! piscine, par IllI haill partictùkr
qui sc n:fl'oidit mpidemcllt, ct dans lequel Oll
(:pro\l\ (', malg\'(~
ks pilis grandes précautiolls, dc~
altcl'JltllÏ\ ('~ ilH!\ iwhlc!' dl' Irop chau(l 011 de tl'Op
froid? comment obtellir dallS lIfl c;ù,Î/le! nuc atmosphôrc de ,apeul' péllélrant facilellicI1L la peall
a, an!' et. pCllflanll'imlllcr ion, 1'1. cOlltillll:tnt:. eHIr('lc'lIir UJ)(~
dou('(' Il'illl. piralioH ;\ la s(lIti~
dll
hain, comlllc cela an h (' ... la pi .. ('ÎlIe? COITIlU 'III
(' ('('UII'I' dans HIIC haignoire ('ll'nite dCR 1l101lVl!Illt'nl:. rClIÙllS plus f(\(';I('.'\ dans HlIe pi~cl('
par 11IW
mas~(
d'l'ail q\li slIpporte Mjél ù moitir. le corps 1:1
lai. se lm cs ac' ('on ('nablr. ail j(,1l libre, de l()1~
JI'';
Inrmbres,
IA,s pi,c'ill'" rt.lhli(' · pal' lob .. ,'! r(:l1ni~
('III IplI
�ces uYantages: chaleur égale du bain, lempérature c\térÏcurc douce, vapeur concentrée SOli"
une voûte qui ne la !aisf'e poinl échapper. Troi 'l
• degrés on gradins régnant dans toule son étendue,
servent de siége et permellent de prendre un baiu
entier, lUI demi-hain, ou d'y plongpf seulemelll
les extrémités, selon le hcsoin du malade) tandis
qllc le reste (ln corps, em cloppé par une atmos phère de vapcur, ne court aucun risque d'éprouver un refroidissemcnt qui 'crait iuévitahle dUllS
llIl bain particulicr *.
L'lIuc de cc pif'cinc, , dUe d(' Charité, <'st atll'Îhl(~c
nomiuativCllll'1l1. au,., pall\ 1'C " en Con CUI' desquels elle a él(! fondée. Elle s'aliTl!Cllle du supernll
.. Ch;\(l'w [ll,ciu(' a 3 lIu'.tl'c 01; c 'lItiJ1~LCS
SUl' 1 III
!)'l ccnt. de laq;clll', La hauteur (lI' l'pau ,jIlSf)U'aU
f(lll-
duil dc trop-pleill ('sl dl' 0 m, 7H CCIIL., drux, dl'r,l'és Pli
l'(\lr<'cisscllt la capil(~
totale qui est de 3,3li tIll-tI'('S
euh(' . JI faul ('llCOI'C Cu l'cll'anrhl'I')C voluJne d'rau ((III'
1'('llIplaœlll douze hai(pwlIl' , C't'Sl,ll-dire il 1)(~U
pl'l\
qUI dOline 2,73 p01l1' L, qualllil{' d'eau 1II"n·,,·
(J,(jo, CI'
:Ii,,, il l'(·mp!.l' CI' baill, IN, 'tlllll'lIlellllotal du liqllidl.
Illilit:lil'(' l'SI dl' 0; ), '1, P:II' I.. iuull' CI' 1[111
clOllllt' il PI'II pl'è~
dl'Il 1I(·III'r., pOlll II' 1f'lI
~ IIIO . C'
pO\ll' la pi ('~H!
JlI'I,,--;air!' 'l
1111
n'lIpi,~
1' .
�•
()'
l'ISt.:IN ES.
.
)
des différent:-i réservoirs, du trop-plein des bal w
provenant des douche:,; ct de lu
gnoire Cl des cau~
hm-elle, sa températmc ,aric dC'1.7 Ù 29" , !' 'Ion
que l'eau vient direclement des réservoir , OH
Gu'elle esl fournie par les trop-plcim.
La seconde piscinc appartient au service militaire; eUe reçoit, en partie, les mêmes eaux que la
précédenle) mais elle a en outre un résenoir particulier qlÛ lui fournit un filet d'ean assez abOlldatll pour mailltenir la températurc de c(' h:ûn t't
une IllOyClIIlC de :~on,
ù peu pn\s cleu ' degrés <111(lc~SLU;
de eUr de Charjtr. C'(~t
,<ll/S doute Ù ft!
degré <1(' ('haleur COl~at
(' , :1 lllle allllosp}H'-t'(' (\('
,apcll!' de ,,!I", dalls lI'([lId I(~ corp. ~e troll' (!
plongé, (Ill 'il fa nt aHrihu '1' les gll(:risolls llomhrellSC:l (pli ':'.'y SOllt op(~ds
d<'puis !ion (:Iahlissl'-
ct la r pltaioJ~
dont elle jOllit ùC' pos~éder
des qlait~s
slIprrielll'C's :\ tOIl, l('!o\ aulre baillI',
Quoi(!, l(~ ('{'!lI' piscill(' , oi 1 (ki'lIH~e
!ipé('ja kU\('1I 1
Ifl(,Jlt,
au
mililair!'., la hi('J1veillall('(' dll gOlIV('I'J1('IIH'llt
pus ('111l'av l'III' dl's 1I1illades rivill' (lui l'II dl'l1I:llld('raÜ'1I1 l'alllorisatiOIl dll
mé(kdn ou dll dlirlilhit'Il ('II dwf dl' l' IIIÎpital.
Celle pi<.:ciJJ(' Ile lai . . ('rail ri 'II Ù dl:sif'('1' si les :111
('lIfOlll'(:('S dal~
l,' ~()I
1'1
f'ic'III1I'S baip;noin's
'i
;1
ploy~cs
vOIIIII (pu: les lWlIrc!\ (lui
)I"S"('1I1
t~l['(
lib(:I~
lit! !-(,l'ail'Ill
('Il
�•
ESSAI SUR BARÈGES.
placées à côté d'elle, étaient converties, l'une en
une douche que l'on pourrait prendre en sortant
ou au milieu du bain J l'antre en un cabinet destiné
au massage et aux frictions qui s'allient avec tant
d'avantages à l'usage dps bains.
•
Doucm:s .
On donne le nom de douche à une colonne d
liquide d'un certain diamètre qui vient frapper
avec une vitesse déterminée une partie quelconque du corps. D'après cette définition, elit-il per,rus d'appeler ainsi l'eau qui s'échappe ans irnpul~on
d'lm r' ervoir li peine élevé de quelques pi ds
:tU-dcs~n
du sol. Celt espèce d'affusion a cependant produit rles ffets as.~ez
surprenants, pour que
l'on puisse en attendr' encore de pIns gran~s
d'lm
système de douelle fond' sur 1 s lojs do l'hydraulique t administrées d'après 1 5 principes d'une
Inéd cine rationn Il .
D li (lou hl'!'. e "i!\lent :i Bar('ge : ('~lJe
du T(unla s nI .
bOlir f't cene du Fond. La pr mi' r
elllploy ,f" le pen ôe fornc (le la. 'conet ~ n mérite
pa. ((n l'on ru fiUle IIwntioTl nutrtlln nt f[lW ponr
,
memOIre.
.
�G~
DOl:I.IlU.
Celle dn 'l'ambon!" <,st douée d'une prodigieuse
activité, non comme douche véritable, maiscolllme
bain de vapeur; aussi est-eUe (' sentiellemem ntilC'
lorsque l'affection que l'on a à combattre demande
la réunion oe la donche et du bain de vapeur.' Appliquée comme médication générale, ses effets nc'
~ontjamis
indifférents; mais s'il s'agit d'une affeo-tion locale, il faut toujours s'assurer d'avance qur.
le reste de l'économie pom!'a la ~uport(',
ou hien
on sera (,xpOSt~:I
des accidents d'autant pIns ~rave,
qu'au milieu des torrents oc \apCllrS dévop~
pées par l'eaH qni roule brùlanle sur tontes )('8
parties du corps, il c:-t l'i ~s facile de perdre la t(~I'.
et que n'ayant !>erlionnc }JOUf" ('nir ù son sceou [S,
011 St'rait exposé ;'1 de graves acddl'nls. ChuC[lle allnée plusifUJ' malades sont ainsi trouvés sani' connaissance par ccu qui vienncnt les rcmplacer il la
douche, ri. l'on pourrait citer plu ieur~
ras (l'apo.
pic!. il: qui out (:lé (j(:1 ('J'Il1illés par l·CI.t(~
cansl'.
De uomllfl.'llsrs observations ~lIr
1'(:IIJl .. t'Illcl dl'
la SOllrce dci' dOlCh'~
m'onL c(lruillil. .) 11Il PlOjt'l
rlonL l'exécution offrira il le double ayanlage de
rendre 1es ÙOllt'lH'f,l de Bilrc"~e8
c1'une lIpplicalion
plus fadle, pJlI~
t1lik 4'1. pills g(:w:rak, 1'1 dc' DlUII iplie/' lenr nomhre. La vallé' erra l'II ml ~ IlC
t'lIp~
1'i"t(:J~l
qu'('lI(' pourrait l'l'lin'!' d('~
a\"an('(' llé5~
�l! SS AI SU n B AI\È Gl! S.
Cc!':,aircs pOlit' arrÎ\ er a \IX. rés1Iltat!'. <}l e j "ais i lldiqucr,
La SOlll c e d" Trll/lboul', qui alimente les deu '{
douches et la buveltc, fournit ::.5 litres d'eau par
minute. Lorsque l' écou lcmen l de celle eau est arrêté , elle 'accnulllk n.ans son réservoir, d'abord
:tSC;C7. J'é.Ipldcmcl1t , pu is ln'.s lcntcment ct toujours (tan une proporlion hicJI illfériclll'e Ù SOI1
(~colemntrdia'
, puisqu'au hout d'une derniheurc ln quantité m a bondant' d'eau n e s't{lhc
qu'il 5:'0 litres an licII de [, 7°0 qtt'auralt fourni
sourc/' si ellc l'th ('II ROll (:(,Olllenll' Ill ordinaire , Pas(~
cette Hmite , l'cali Il'a1l h lllPlIle plu ' 'l
sa qlanit(~
reSle stationnaire clans le- n:sPl'voir .
J)I' ce t'ai t hiell COll s la t {> pa l' ri l'S ("<phil'lIces
1l0mhn'lIs('s, on penl ('()Jl('\tIlT :
1 n On'i1 Sf' fail 11111', nl'I'l(' dl' 1i<1'II<I(' t!'('S consirl(:rahk lOIlf(' les rob ((Il(' cPlle SOllrCI! ('iit ('Tl r<,po, .
:, " Oll e la hauteur ;. laquelle (Ill a forcé c 'tt
«'clip
fI " (:11'\ el' la f('ncllllOiwi ahondalll/' qlle' ~i
('(le avait. ~on
niveau bpau('oup plu. ha ',
:;0 Olt<: !-Ii, paf' 1111 moy('1l quelconqlle , Oll anl\it
sou J'c e
ccII (' can daus
rh e ,
llll
anlr(' has~in
;'1 nte~l'
<[Il'cllc al'-
Oll :JlIglllcnter;lÎl ('OJlsidél'ahlellH'1l1 :;on ~('OIl
klltrllt.
11 ('1'1 dll
1'('.
son (l' llll jn l-1<!IIÎ1:l1 l' {\co (\<:tl'l'JIlÎllel' ln
�mécanhlme le plns couven al)le pour élever celte
pau) la. capaci té nécessaire au réservo ir destiné ù
la conten ir, et les moyen s les plus propre s il lui
conser ver son caloriq ue.
Celte cau ainsi élevée serait diüsée de manièr e ;\
former troio" doucbe s d'égal volum e, mais dont
un appare il additio nnel a'ugme nterail ou diminuerai t la force :\ volont é. I.e local serail di posé
de manièr e ù favoris er leur applica lion SlU" les
exposé :l
différentes parties du corps le lais~nt
ta vapeur q\l'el\('s dévclo pPCIll , on Cil é\Ïtallt HOIl
aclion lorsqn'eUe pourra it deveni r nuisib le; elles
commu niquer aient avec le plus gn'nd nombr e posd(' cal)inels (le hain, pOlll' penfle! lI' de J' cc~iblc
le. eff('l
prOdli~'t
voir d('IlX <lct ions qui, rélnie~,
chaque
dl'
côté
ù
éwhU
les pIns a vUlllagcll . ; il 'crait
de ItJa(louche deux cahil1et. échauffés ct dispoé~
lIière :\ ce que 1'011 pùt s'hahil lrr on se déshahille'f
l A ' a, 11/le
.,
,
t1 UD Ulamcre commo ( e ct san etre expose
vapeur ({IIi pénètr e ks vêt{'m ents, 01\ Ù LIll froid
qui pl'ul réperc illor d'Hl1e manih' (' mortel le lllH'
développée' avec tanl dt' force.
lra~pi1to
Allli(}1\ d'ul\C' demi-heure que l'OH accorde pOlir
ct traln('/, prnihlcrnenl son corps SOllS
. c d(~:lhabi'r
Il)) }'obJuct qlli Jle chall!!,(' pas de place, ct 1'(' \ t'I il',
(HI JI'allra il (IU'lIll qllart d'h(,II\' f', mais Pl'Il Q\I Il 1 t0111
•
�I!.S SA 1 SUR~AI\ÈG:.
.
ce temp", ou recevrait commodément la colonn
de liquide sur un lit sanglé, au moyeu d'une allonge flexible, et d'une hauteur favorable à l'action
des eaux: le baigneur qtÛ serait chargé de la diriger
serait 1;1 pour prévenir les accidents qtÛ pourraient
a1'ri el' et aider ;\les combattre s'il a aicnt lien.
Par ce moyen, an lieu dc 96 douches quc l'on
peut administrcr actuellcment, et dont moitié n'est
pas employée, il cause du pen de force de la douche dn Fond, on pourrait avoir 192 douchc ,
c'est-il-dirc le double) et beaucoup plus actives.
lllieu de vingt-quatre hCUfCt\ employé' sans iu',~rlptiOJ1
ou aurait deux repos de quatre heure:->
chacun pCHdant les in tant le ' moin ' commode!'>
du jour 'l de la nuit .. qui eraieuL employé ' ù
mOHter l'cau dan' les r: crvoiJ'~.
L'admin~t
ralÎolI
rnilitail'l! po 'séclait 1lIU! de ('el' dOIlCh(", 1111' l'Oll
pournüt p1:1('(' l' Ùcôté de ';t pj~eil1ctL'éahs(n
ayant ,kil dO\lche 'Il pleiut' activité, poltrL'1lit
COn~i.H'\(r
qnelques hCllre ' ail pauvre qui ('1\ Ol~
(:\ : prh :s jH~<JIl
' Ù ç • j ur".
• UII
(las~i1UC
. 'rait
"
(1• 1'OUlnu'j' port
,1 OIl'(~ .
'l",J1
\
1813, él'0qu • à l:t(llll'Ile SOli OUVI'Il(jC a été PIIhli(\ 011, ,lu lIluiu . , (l, '77'J. il 7'S, tClllpS qu'il a pa~
~ 5U1
1· liellx , II/le: pompe /lltWÙ Il iI'{!,r'fIlIIl,' tlo/L('Ij~,
(1111 '1
,lvaÎt ('II
�ADMINISTRATION Dli t.'iT J.IlLISnI\IENT :
71
BUVETTE.
La dernière chose dont il nous reste à parler est
la Buvette: cette eau est fournie par la source du
Tambour. Dans le trajet qu'elle parcourt, eUe a
perdu plus d'un degré de températtlre, peut-être
Ipême déjà quelques-unes de ses propriétés essentielles, qui l'a rendu moins a1'omatique, moins
agréable et moins facile à digérer que celle prise
directement ;t la eource du Tambour. Les travaux
à faire aux douches pourraient s'appliquer à une
disposition plu favorable de la buvette
AOl\ll lSTRA'l'JO
DE 1;":'1'ABLISSEME '1' .
ur le lmt qne doit ~e proLorsque l'on r ~fléchit
poser un gouvernement dans l'administration d'un
fourni ait deux autre
p01l1'
Je bail~.
S<,condal p[\rle
positivcme1lt de cinq douchcs cxi tout en 1750, et qu'il
désiGllcainsi :
Douche tcmp. du hain du fOlld . li ~)!o
314 d • Fal'cuheith.
Douche chaudc du bain du f., à 111 0 1/4
Douche du bain de l' nll'ée,
DoucIt ternI' rée dubnlll l'oyal,
Douche chaude du baiu royal,
Illo 1{2
1 J JO
J J ,0
1/4
3/4
�7'J
(~lahi:,eU1ct
1:5S.o\1 SUR DAIIÈGtS,
de tiné au soulagement des infirmité:; humaines, on s'étonne des moyens par lesquels
il tend Ù y parvenir, et l'on serail presque tenté de
croire que le bien-être des peuple!' est toujour!' la
dernière pensée qui dhige ses actions,
J.a plupart des établissements thermaux sout
allsi'i éloignés que possible de l'état de perfectionnement où il pourraient rendre tous les service.
quel'on doit en attendre, sur-tout si Oilles envisage
relativement il la classe peu opulente d61a société,
car l'argent du riche donne toujours à ce dernier
le' moyen d'obt('uir des ~eco\l's
qu'il faut qu'nu
hOU, ernC/llcnt paternel Hache offrir ù pcu de frais
Ilux('\aH~,s
qlli IlC peuvent y pOllrvoir 'ls-m~c
,
C' 't'l sur-tout :'i 13arcgcs qllc l'on ('t-l frappé, nonHenJemcllt de cet oubli du pt'nplc, mais ('IU'Of('
(t'~
mOyClIs qu'unI' Ç!;('stion allli - 1'ocial cmploi'
pOlir lui {ain' perdn' pen ;\ l'cu les aVillI 1ap;('.'
Ù cetlc classe quelques l'er((tÙnai(,lIl p\'(~ar:;
SO,IlIIC,' que Je 1)(1 . cornpl' parIl1i les hornm 'S qui
01\1 lÛ('1l mél'ÎI<; de 1'11 nmanÎlf',
.1. (JUS allon ('Ill l'cr dan (Iu('!ques collsidératiOlL
!;(:JJrral(',' SUI' kH ha<.:cs vidt'\ls('s qui s'opposent
IIll prillcipe d'ItIlHlHIlÎI6 qlli devrait tOlljours (')lIl'('l'
{'II }ln·llIi('.\'('li!-;Il(: pOlir l'admlllblralioJ1 !lI'S hain ..
1111 (:Iahli '''('11 If' Il 1 dl'still(: élll
'r;IÎtf'J!l
'ilL df'~
IlIiI-
�AUI'tlHIlSTIUTlOl'I Dh L'lh'AIJLISSEMEl'IT.
73
lades Ile saurait être considéré ('omme unc ferme
ffllC l'on exploite toujours de mallière :\ en retirer
le pIns grand hénéfice po sible; des idées plu!'
élevée' de\ raient diriger 1 adminL traLeurs appelé , :, prononccr !'ur un ohiet am~i
délicar. ons
allons montrer cc qui résult, d'unc amodiation
au. ('Jl('hère : nom- nc ferous malheureusement
• pas de suppositions; c'c:-.L cc qui se passe depuis
long - tcmpR ù. Uar '.ges que JlOU ' allons décrire.
Une compagnie, !'OUR la rai!'oll nominale d'lIlI
membre!;, devj('lIl adjudicatrice des eaux
de ~cs
;i uu prix. <JlIi rend presque hnpo!:isihle tout hénéfice légal; mai.; on compt e sur la tolérance. Di,erses 'au 'l'!:i fout prcsque toujours port r ceLt'
k,'Jhalit~S
dt.'~,o(és
ferme .ll\JI pri. Irop(~kv;
('ulre 'lle cl la jalollc;ie dl' tOlltl'5 cO/ltre l'(~
Irallf)cr (lui voudrait entrer Cil rOl1ClIlT('UCe av('('
l'Iles. De CI' pd: . ccssif, auquel monte' 1(' plus
~()lIV'Jt
la f l'lll(', Iléri~e
le pre~snag
d('la hOlll'!w
(1(' l'él ralig('r; de 1;1, II: harhal'(: J':tIl(:olll\l:lIlent <Ill
"all\ re, pOlir Gomhler llll d(~fÏl'i
<J1I(' , '('!'I CJ'l~
r '/11"'1('1111'111 III al pla,',: dl' ro(', Il)()Illitf!,lIô1nb. Si l' Il
\ III se plailldl'l: de la violnljol1 jOlll'llalj('.l'l! du
l'((llj(']'
Il'
fair!'
de!' l'Ilaq';I's, l't'Il\ qui soui {lrépo. I~:;
('\(:nl!l'/' <':0111
1II'I((I'lI 1
1"
lU' /"111' rl'I'Ill!'; il~
pl'
'IJlir~
[H'l
p01l1
:i \ OIIS dire: il
d('JlI "III' I,'ul' 'l'l'IIII' )
�74
USAI SUR BARÈGES.
répond-on, quand on 'indigne à la vue des malades
entaSsés, hors de nombre, dans une piscine, dite
de charité, pour faire monter à six francs et même
ju qu'à dix, une location qu'une administration
tutélaire a positivement défendu d'élever jamais
au-dessus de trois franc' par heure! il perdent d
leur ferme, ose-t-on répondre, quand l'indignation publique signale une rétribntion ponr le prix •
d'une douche préleyée snI' de malheureux recevant cinq francs par emaine de la charité publique!
Que l'on ne croie pas que je m'amu e à t;racer des
tableaux exagérés; c'est l'exprcsjon de fait qui e
sont pa és en dB 1 daos cet établi sement. Espérons que tont ira mi ux; mai il n' net pas moins
vrai qu'il est bien malheuren: que de chose semblable soient posjbles, qu'clics oient arrivées, et
qu'elle pui ent encore se renouveler.
Ce yetème d'UlIlodialiolldevicnt encore d'autant
plu fnne t , que le hail ri ferme (' t moin long;
l'avant-demi r était de troi ans. Que peul-oIl attendr de f 'rmier qui, trouvant t ut en d ~ 'ordr
la prcmil're aum:c, ne fOllt, ù l'ÎlUant d'entrer Il .
jonÎI'!'anr.c, <lu' le~
r.:paratÎoJl. d'urp; Hce; q\Û
1.\ I\l'nl de r ~coltr
pcndallt la .' ndc (~t (llÙ
, tn\),ma lient f01'1 peu de l'I:lat dan 1 III 1 il
l(li eront l'hai"~
rnf'nt pl'P. la ln jc;i "m ,ct i
�•
.!DMINISTI\ATlON Dl;. L'ÉT .... BLISSEMENT.
75
par tlne mauvaise gestion, ils détrui ent des
germes de prospérité qui ne sont rien pour cu ,
Que sera-cc) si cette ferme, au lieu d'être adjugée pour trois ans, ne l'est que pour une sctùe,
comme cUe l'a été ell l !b4, commc elle l'était encore l'.umée dernière? Qu'altendre d'un adjudicataire ~aJl
aucune COl:1Ü\~ace
de l'administration
des bains, entrant dans une charge semblable
pour sI peu de temps? En 18:1 1, cet adjlldicatair
était un uWfcltand de Luz, le' alluées suivantes,
c'était un forgeron, Mais It> n:glcmcnt veut qu'il y
ait un rgi~1('lf?
sans doule cc serait une garantie)
pas ~c licm
'nt fictif; c'e t ur
i c régi. énr n' ~lait
les h IU'1H':-; que retomhent tons 1('5 soin' du crvire; et. qucll'cn kc attendre lIt' t'l' ' haigllclll's, g"ns
hOIlJlrles) mais gro sier' souvent iufinu('s, qui
ue pas~cJl;i
('CS fOll ,tions déllratl's qu'aprè a 'oir
fail pendaut loug-temps l ' nl(~ti'r
de l.lOl'll!uf) ct à
un ftge Olt il ,st Ïtupol'sihl(' qu'ils puLseut , (! fOrlll('f
ail f:oins qn'cx.isellt (ks malnd{'s, qu'ils 11(: l'a\Cllt
ni ('~uy,l
lli aiùer dalls allCUIl (Il' klr~
hesoiu .
hnpo:,~il(
l' k . Sl'COllfS (Ille l'on
Cl' qui n'nt[ ail~
de, rail 1HlIl\ oil' {' j~('r
d'('Il .·?
Quelle difft:n'JIC(! si la .. all(:' plOprÎ(:t aÏl'(' jOl~
.ait, par \lU adITlÎi~tr{'n
ilt'~
~Jl1 , du 1t'HUll
dl'I' ('au·; alon,) ((c1ain\f! SHI' foC', in1l1rrls.!'I1l' nt:
�,Ii
J: SAI
sun
llAI\EGEs.
~acrifl
pa au présent lin futnr qni n'existe
pas pOUf un fermier; chaqu ;mnée verrait faire
des améliorations que ne pen\ ent entreprendre de
gens san cOllnaissance, limité ' par le temps, in('ertain~
sm lIll bénéfice douteux) ct trembla~
pour des perles quïlleur importe d'éviter pal' ton,
11' •. moyeu!' possible!'.
C'est ave une profollde connai. ance de l'élal.
fics cbose~,
que j'ose dire qn'une gestion sous ]e~
onlrei- directs du 'hef de l'administration d' l'arrondi. 'cment, Cl "ons la ,un eillau (' COHl nlllile cl
l'inspe ll'ur des . t'aux ('1 d('s chefs de ~ l'vice d('
l' IUAlpj lai ,pl'ut clllc faile 'orlil' Han:~g('s
de l'orni('.re
dalls !aciuelle l'ont fail tomher, malgré l'lI
tHi('
i-up(~rol
~ <le H'S ean ' ,1(' ie g nomhr Il dont j(:
Ile peu '1. <IuC sigualn la cal~e,
('l fendre ;1 st' , (', LI
1(' rallli' qll' elles (loiVI'1I1 OCClIIH'1' parmi c'lles deR
l'YI'(.II(:es.
Il funl
la \allét'
IJ'CII\. 011
~ la dlO~(,
dir(
: ('(' n ' l'I'I qu'cil 'xpropriaul
qlle l'on retirera
il
!'(~
Bar('gc~
tJ'OllV('. B(l\'hoJI
de l'élal d :!'H ~ Ile doit le déthermal
HloppclIlcnl '11l'a pli. ~OJl
(~tahli!,·J)c
qu';'1 ('('III' JlI('MII"(' dllgollv('1'Jl( ' l1lelll.
EII nlll'Ildalll (Ill<' 1' 011 JI 1'<'11 11(' '/: }>;II li , ôlllQll(')
dt'.
,I hlll' , j(' ,appolll'JaÎ i('i l" 1f:\;II-II 11'11 \ "\ tlll!' l'arli, '
O!l 1)('
P('III
111:1111(111'1'
d't'lIl' al1t'I(~
JI.II'
la
fOIl ' (!
�tlu cahier des charge s qui régi~
elll CCl rtablis scment; j'y joindra i qn >lques observ ations que j'ai
cru devoir adres cr il M. le préfet des Haute Pyréné es, persuadé que la publicité est le cul
moyen cl faire cesser le' abus, et que Le rappor ts
lütrign ent rareme nt ce bUl, parce qu'ou ne ks lil
pa!' Cl C{1l'iiS rc leUl enfouis dans un carton .
TARIF ET RÉGLEME -T
llES E
THElUtl ALES llE IlAREGE S.
•
LE PÛFET du déparLc1llcut ùes HUILLe '-.Pyn:uéci!, Che, alln dt' 'r Onlt'(· 1'0 al de la L ~giOl
d'hollllCIU' ,
Vlll'or dolllla ll('('ro yakdll Il'.i"ill dhJ, ('Ilc!'
ancien ' J'(:glclll 'liS;
L' Il,,:d('('Ïn ill!'peCl('lu': 1 . Mairl' dt' Luz, ct k
Sou '-l'n:ft' l dn :~"'
arwmli s"elllel l! , clllend lls";
IIRÎ.Th
I( '~
Tillir 1'1 Hér-;I('In('lIt d-apl'(.~,
Of,.I('/w (I/O/I .I SIII ' / c
J)(1I1I
R/ :gh-/Iit /ll.
lOJI~
* Pourqlloi aIl( 1111 de.. IIWIllhll''i d(' 1 at!milli .. lralloll
Illililairl', qlli P()~
tch· WIIlItlI' la \;tllt"I' I!t doit (:ln' WIl
nlli-t· : HI~si
Lir.1I 'lU' l,Ile! III' dl" ilt'·rI~.,
qlli 1('111' ~()1I
.
�•
~SAI
SUII nARÈGl'.S,
1er- eaux, bains et douches de l'établlsi'clnelll ther-
mal de Barègf'
TARiF,
§ l, La bois on aux diverses !'Ources t'st graluite.
§ 2. Le prix de la grande bouteille d'eau
CJu'on exporte) est de vingt-cinq ccnlimcs, dont
cinq pour r mplis"age, bouchonnagc) goudronnage) ci
2;) c.
~ 3. Le pri. de la petitc bouteille) d quinze
('('IHimes, dont ciuq }JonI' le fl'rnplis!'agr) boudlollllage , «!le. , ci
1 r; (',
~ 4· (ln entend par grand!'8 bouteille: , toutes
cdlrs qni Ollt 1111(' COlllrllllDC'C d(' 3Z1 dl ~ liLre
1"nlgairCTl\('JlI
d(' Bon]eau.x; ) 01\ llIlI:
1'01111'1\\111(:(' plus fOrll' , jusq\l('!-; (;1 ) compris deu.
Iilrrs. 0" ('111('1\(\ pal' rw,titc's hOllt('ilIe8, IOlltes
('('111'8 dont la ('OIlI('IJaIl '(! 1'8l lIloindJ'(' cil! 371 dl
lit 1"/'.
§ 5, Le pri
apel(~
'/>
dll liln' d'l'ail (llI'on ("pOltl' ('II
vaisse'an ,l'si dl: di (,cl1lim('s, dOlll (kllx p01l1' Il:
("(''''plis af.\(·, l'Ic '. dll vaLsl'an
• § 'l, : ~,
*, ri
t. .', li. La l:tlilll'''' !!.SI lUI pt:u r.1'Il\~
l'ri" 1'11111' troi (l'lOuIs d(' lilll' ou
p01l1'
JO (:,
: JI' 11111111
,kil ! pourquoi
�79
,§ 6, Les expéditions d'eaux uùnérales hors de
la commune ne peuvent avoir lieu que selon la
loi} sous la surveillance de l'Inspecteur, Les
envois seront accompagnés d'un certificat d'origine délivré par lui; ce certificat constatera les
quantités expédiées} la date de l'expédition} la
manière dont les vases ou b.outeilles ont été scellés
au moment même où l'eau a été prise il la source.
§ 7, Le pfix d'nn bain ou douche (', t de un
franc, ci
1 f.
~ 8, On donne le même prix de la quanti(~
d'cau qu'on fait pui 'cr ct tran porter pour garllir
un baignoire dan' IIll > llluisOll particIl lièn' , ci 1 f.
RÉGLEMR.NT E'I OB fAVAT10/'OS,
ne P"~
cX primel' un prlll lI1oyen, 20 centimes, p:lr .: emecLt dispositioll s'l'ait avautapIe l'oU\' chaque litre~
ccns ' 11 la vallée el au malade. A la vallée, parce qu
la plus crande pallic d ,l'cau exportée \' ~L
fi clouhll's
litre; aux ma]ad 'i, l>OI'f' que, aJ'liv~e
(lam le" lieu d('
dépôt, fCLt cali (' l tran8v~ée
dallb des Lout:iJle~
df'
moindn' contenance, avec une perte )ll·éjudic:iahl., J(L ~
pl'inC'ipe t:OlISiuf~,
Ln même ob ('l'vatiou est appli(ablr ~I l' "11 !ramportee 'Il "ai~eu
, , (,t pal' Ntl! l'ai on
jl: la fix ','ai, ail mf·me pri ct j'accol'dcrai$ nJ(~rp.
une prime de 'i f"alll pal r(~nt
bout('j)] (' port('e~
('Il
'f'l'l'P. , et :lnfUlle pOIlI' rrl\(', c pm·,I·c d'une alVI'I' manih,',
�ho
~ 9· bes quanlill:. inférirures prise~
ct lrallsporté('s pour r1rs bains partiels sont payées cn pro-
portion.
§ 10. Le fermier doiL laisser baigner, dans la
pi ciue et daus toutes les baignoires) <lux heures
vacallte. ,le malades pen aisés au pri CIue fenx-c.i
pruvrnt payer,
~ 1 l, Le' habitants ' ck la vall(\(' dc Ban~grR
~('
haiglH'lll grutuitcmclll.
~ I?, Les c.ontesl aliolls ('ntre le Fermi '1' el k~
lIlula(ks pen aié,) SIU' 1(' prix que ces derniers
doivellt pa '('1' 11'111' haill, sOlll jllg(\('i\ par M, le
1(' COlnIni!;sail'c ck polic/'
:\1(\dcC'in il~P('I,
('!JI('ndlt.
~
d, Les pauIi!'I '''' COllrill[l('J'Ol1l ;', se !Jaion('1
\!,l'étlllirellH'Ilt dans la grandI'
pi~cl(,
('ol~r\it·
pOlir ('11'\,
SI., Ollel ql\(' soil Il: 1I()lIlhl'l' des mald('~
dalls la 1I1Î'11I(; pbriw', )(' FI'l'lIIi('l'
n:IlIlÎs
Il't'II
111'111 (' ige!' 111te' SOtlUlI1! c:ulI1ldativl' ('\c(:danl IrOls
ft'allf.!' pal' IlclIre. Il Lili ('!'I illlcnlit d'y faire : haibltel'
1'"1 _ dl: d01l1<' IlIal,III(\ l'II, ('lI\hll' ,.,
•§
aise" ?
Il'
~I
l'l,
1
H't
1.,.. OIl't'IIIPIIlJ ' ()1I
...I (',t \(' \lI'i"
1111 pal' P ;1I1
q\l'i~
IlI'II\' ('IIt
pal' m:.racl
))('11
paY('I-:' qu,(,"t1'lId-
H' i'II'II,1I1'5 0111 \(' !r1'1I1'I'
\ :\ l'a "
II'
il
LI
�RI
I\LGI,J::!ftEI''1' ,l:.T OnSl.l\VATIO ~,
§ 1'5, En sn du prix des bains el douche , on
paie vingt centimes aux baigneur', et baigneuse
piscne~El
s(J\llevant ces (IUC tiO;lS,OIl cn a lais~é
la
tion à l'arbitr\\il'c dcs pCl'SOllll9cS q i pc~u'
'1\ être
l'cssées à les rt~ olldl'c d'une.J 'manière d('{ayo 'ablo aux
malades, Les intérêts dont traitent ces article5 touchent,
de trop près les fermicrs et le maladcs, pour qu'illle soil
pas indi pensable de leur dOline\' une interprétation qui
ne lai~
e point d'équivoqu dan le sens il IcUI' donner.
J'iusiste su\' lil révision de ces divers arûcle5, parce
qll'il cst de ootoriété publique que 1'00 a exigé d'un
Waud llombre de malades JO, ) 5 et même 20 ou pal'
hain, et crux qui ~ l'ont payé que 5 SOli sont des malheureux dont on n'a pu tirer davnt(~,
Je puis ccrtifiCI
tlUC pendant tonte la saison il Il'Y a pas cu une seule
IJCUl'c dans la piscinc qui n'ait rapporté plus de troi
fraI/cs, et C(UclC[llCfois mêmc l'lm Ju double de c lte
'onUIlC, J'ai cntendu soutenll' que, d'apl'\/\ le l'églement,
'il n'y avait que trois maladcs à la pi .. cinc , on pourrait
('. incJ' de chacun d'eux 1111 franc pal' bain; on prévoit cc
({lw 1'011 pellt fai/'/' av(' ,,/1(\ s('mhlable ilterpJ'(~La.on,
La 'CilIe- mhli~'C
dr. wllciJ'ier 1.. , illtérÎ'15 ~e
lit~
~t ' c('u
d~s
fel'Illiers ~('l"it
de di,'is('/' h'~
Îllat-(lual1'c
d' pl'C,'I It~U'
conllnooit \, k u/)1l1111'p dc~
pCI' 0111Il'~
admisl" à I~ piscine. rI )1' pri Jnq bain ,
n.WJl
dil
~('"
POUl'
Ir..
pCl'
onol'
�[SUI SUR BAI\i.:,
. ~.
qui, en retour) fournissenl
fage du linge, cl
a leurs frais le chanf20 C,
•
Pour lcs gens peu fOl'Lunés,
Enfin pour les pauvres.
Une ~ubdivson
de chacunc de ces c1assE\s eu séries,
d'après Je genre de maladie, irait au-devant des exigences des malades les plus délicats ct débarrasseraient
les médecins de l'ennui de réclamations fatigantes, auxquelles il ne peut souvent faire dl'oit sans blesscl' d'autre~
susceptibilités.
lj
i.
1U
classe à 50 c,
personncs.
10
:le cla e, gratui.
) 4 personnes.
3' cluse il
l'l
2~
C.
pel' onnes.
de
4à
de 6 à
3° de 8 à
2°
1°
dClOà
2° de 1 :1
3° dc 4 il
1°
6, affections peu apparentes.
B, blessurcs) tumeur. .
10, maladies de la pcall ,
1.
idem.
~.
jd m.
6.
idem.
de 611 7, uétoY:lge ohligio dl"
]a piscine,
de 7 à g.
iJcm.
de 9 à 12.
3° de 1!l li 3.
!l0
de 3 1\
t.,
idem.
id m.
netoy rr ob\ir,~"
d~
la
pi cill(·.
JI est de m~e
~blc
li fix r \III prix. POIII' 1 s
d place pClmt>ltl'oicllt cJ'accord 1
indispclI
bain que le vacanc
(
�nÉCLl':MENT Ll'
OBSFR\"\TIO'iS.
83
§ 16. Si l'on pourvoit "Oi-lllêlllQ au chauffage
de son linge, on ne donne aux baigneurs ct baignenses que dix centimes * , ci .
10 C.
il la piscine militaire, il de vieux serviteurs en retraite
ou à d'autres personnes. L'on pourrait l'établir à 60 c.
pour les heures {les officiers, et à 30 pour celles de
soldats. C'est ici le lieu de faire remarquer qu'il n'a jamais été question de douches pOUl' les pauvres que l'on
a toujou' fait payer lorsqu'on leur eu a accordé. Le l'églement se tait à cet égard et a reçu l'année dernière une
interprétation qui leur cst contrairc; cependant, quand
un maladee t autorisé à faire u a~ertuil
des eaux , cette
autOl'isation cornpreud néces air(,nl nt tout ce qui e l ué~
ce saire pour anlener a guél'isoll, On pourrait leu!' accordcr quelques-unes de heurcs les plus iucommodcs de
la nuit, eu attendant quc les amélioruliolls que j'ai pl'ésrnt "cs pcrmissent de leur COli aCI'el' un tcmps plus lona •
.. § 1 r. et 1 G. Jusqu'a pl'(~et,
le liugc pour eS~ly'
1
malade, 1(' c1I:1l'bon propre 11 lelJallffcr N la chandell .
pOUl' ('clairct' le bain, sont fourllis pal' l('s filles de;; ma,sons dans 1I'sfJu(·llrs dlaque malade llabilc. Il 1 ésultc dt'
poul'ccsmalheu r U5 s ct pom
là unrprivationdc ~omn){'il
Irsmala<lcs un bruit ouvellt llès illwmmodr au chauffoil'
('t dam l('~
cnvil'o\ls des 'bains, 1\ ~rail('ucop
plu M
co", cnabl<" cu atlt'lldalll<jucl'adml/li\tl'aLioll
(' 'lIl cl)~
pui \c f(lIlI ' III!' Ir liÎlgr, que celui dOfll\(' pa, Jrs lI:ad(·~
6·
�MSAr
sun
~
BAREGES,
§ 17, Les porteurs reçoivent vingt centimes, y
le loyer de la chaise, pour aller au bain ct
20 C,
en revenir *, ci ,
§ 18, Pour puiser el transporter dans les maisons l'eau d'un bain, les porteurs onr trente centimes **, ci.
30 c.
co~pris
fût remis, sw' un bon, au chef des baigneurs, qui le ferait
placer dans une case pal'ticulièl'e e~ entretenil' dans un
état convenable de propreté jusqu'à leur départ.
'* § 17, Les chaises à porteur doot on se sert sonL
d'une incommodité ct d'une pcsanteur qui demandent
une prompte réforme, dans l'intérêt des malades ct des
porteurs.
*'t§ 18.Viogt soust'OUl' lepri de l'eau pour un bain ,
six 01lS pOUl' SOn tra sport! apl'è ccl., on pourrait
croire que l'on va VOliS fOlll'llÎl' une baiguOÎl'C pOUl
pr'cndre vo~re
baill; pas du tout, il.n' ell e iste pas ~ali
J' ·tahli~scDe,
ct 1'011 c~t
très heuI'cu si, dans IIll
b· oin urgent, on veut s'en l;l'ocul'(,l' une li Bal'ègc au
prix de vingt sous pal' bain. Il est impor'tant que l'ad
millistmtion soit pourvue de clcu hai/Illoir'cs portatives
au moin~,
de <leu bain (le sil'Ge, <lem de bl'oq ct dClIlt
d(~
pi '(h dont olll'0unait n'ICI' la !omtion de la l1lanih('
~lIi"a'
:
Baiglloire, 'io c,
\airÎ de sil'Ce, 'lr; c.
Uaim tic pic~1s
N dl~
!.ras, 15 t .
�nÉGLEM ENT ET OBSERVA TIONS.
85
§ J 9. Pour l'cau d'un demi-b ain, quinze cen-
times, ci.
15 c.
les quantités au-dessous, sept cen7 112
.times·ct demi, c.
§ 21. On ne porter a l'eau thermale dans les maisons particulières, pour bains ou douches, que sur
un certificat d'un médecin on d'un officier de santé
('onstatant la nécessité, pour le malad e, de se baigner à domicile. En cas d'abus ou d'inconvénients
pour le service, le médecin inspecteur en peut limiter le nom},re ...
§ 22. Le baquetage ne pourra jamais s'effectuer
qu'aux heures vacantes.
§ 23. La piscine militaire reste expressément
§
20. POUT
)
§ 21 ct 2?-. Quels sont Les abus ou les inconvénients
pl'I'VUS pal' cet article? pourqu oi celle faculté donnée à
l'inspecteUl' de limiter Je nombrc de ccs bains? et comment compte r SUI' Ull S 'rvice qui ne pourra s'effeclllel'
Cela signitlc tout simpkm ent
qu'aux heures vacl~?
qw' si vou .n'ête pas le malade de M. l'inspecteul' VOu~
COlll'Cl. urnud ri quI' d'attend re illdé6niment votre bain
r,éuéral ou loral , parcc qu'Hn' y aura point d'h 'ure va(:;lIIt 1 ou (Jt\(! 1'011 trouver a qu'il y a inconvé nient dans
ié, malCI: s('l'viœ. Ou lJicn i 1(· rnalade est UII privilrg
, ans J'I'S l
Il'a
1'011
'l'te
.tpp"Î
Ilf Ill' Il la pel' (ll\lle ~a\)s
�8Q
J' SSAI SU R BAlI:t: q ;s,
consacrée au~
officiers et soldats hospitalisé ,qui
en jouiro nt gratuit ement comme par le pa sé.
§ 24, Les cabiI~els
de douches réservés aux officiers et soldats hospitalisés leur seront OUVCllts, Le
soir, de midi à quatre heures ; dans la nuit, de minliit à quatre heures du matin,
§ 25, En outre, les militaires hospitalisés peu~,
vent se baigner gratuit ement , chaque jour, dans
toules les baignoires de l'établissemcnt, pendan t
deux heures , le matin, de trois il cinq heures .
§ 26, Pareillement, sont admis à l'usage gratuü
des eaux, pendan t les heures affectées au..'\. militaires, les officiers (l(' grade de capitaine inclus)
et lcs soldats cn activité de service non hospita lisés, porteu rs d'ordre s et de congé de cOllvalesçence.
peel, lOUI'11H 'lIl('I' dans sà JOUdlC pOli l' y chcrdlCl' UIll'
cau qui alop, bcra reGardé e comme lIéce5~air
,
c vaudrai t-il pas mieux fixcr une hcu!'e pOUl' CCCl'.,
vi C', de ouze il midi, pal' xemple , Il ulle JC$ Jou he et ,
à
UII bain PC'll emplo é, 1· u· J, Cette helll'('
aurait ~'
double avantaGe d' êtl~c
IH'U lIui,ibl!' au sCl'vice ordilaf(~
et de ~{pa\'(1
par .UI\ interva lle Ics hClIJ'(, civ iles ct Ir
h 'UI' , mililail'('s :1 la doudJ(' , cc qui i~, itrl':lIt lrs rappro
rll('JJ1C lI lS fJlli lit' . onl P"~
touiOUI " san, 111<.:()!1\ (ouirtll .
�Il''': GU:lIlENT r:T
08
~ 1'.I\VAT0
N S.
8,
RÉGLEMENT.
Le Régisseur est chargé d'un
registre public, sur lequel tout malade venu à
Barèges et désiran t se baigner, à heure fixe) s'inscrit lui-même, ou par un tiers, pour faire connaître le bain, douche ou pis,cine) dont il veut
faire usage.
Immédiatement, le Régisseur donne avis au
Médecin in pecteur des demandes ou inscriptions
consignées sur ce regi tre que doit vérifier, chaque
jour, le Commis aire de police.
Le Médcci. in&pecteur est chargé de la répartition dcs hcure ,et se conforme, pour les priorités, à l'ordre des inscriptions. Il arrête définitivement le rrgi tre.
Deux persorftles peuvent être autorisécs à se
baigner alternativement, à la même heure, de
deux jours l'un. Il faut, pour cela, qu'elles s'entendent, qu'elle forment simtùtanément leur demande :\ l'Inspecteur, Cl que leur rang d'inscription
sur 1<' r brio trr. soit ' onn xe. Ainsi le n° 1" t Je
)l n ? , on le Jl Q . ~ (,t }f' JI n .'1 , 5' ntcndront dan. le but
ri dr"<'I1 ", li on le nn l rr ~1 I~
un 3 , ni )p. nn , .' el If)
ARTICLE PREMIER.
•
�n°
4, elc. , 5ansJe consentemenl de l'inscrit ou de:-
În:;crilf ;
interm édiaire s.
Pour garant ir l'effet ne l'incrlp tiOll, le 'lédcci n
iORpecleur siglle ct VOlllle ;1 chaque malade qui li'
deman de, ou de vi ve oix ou pm' éc:'it .: lIllC carH
éno?ça llt le nom du malad e, ain. i qne rh 'ur' et
le caoinc l de son hain.
Pendan t les heures vac;nte~,
le Régh;~enr
pent
mcttre un bain il la di~post()n
du mahJde qui le
(~cmande,
par la voie de 1'inscription "'.
ART.
2.
Des qu'une ou plusieurs heure de bains
...ht. 1"'. L('.'; divcrs llaragruphes de cet ul'tu;le SOllt
cntÎhcm 'nt en oppo If ion enll'e \lX. 1 faut M!ciclCI '
d'une mauii'r c pn"cisc cc (l'li doit prévalo ir, 0 11. d l'incription \1 rCfJÎstl (' 'lui donne mw dnle cCl'laine !l la
(h'm:IlJ~
q\ll' l'impl'd cul' lie peut ~( n·fu-cl· :l alltol'is()\',
\m dt: ln cll'l • d l'ill }ll'c:h'ur qni f()t'~
1111 malade il ~·a ·
dres CI' il lui Jjn,(;l('J Ilcnl ('Il pa aut, ou inûl'c(:em~1
avec Ic ri 'que Je JI(' il;" OLlCJlil' C(' qu'il (!cmaudc, cc qui
"'t"btil un '(~Jitah1<:
llIollopo lo bill' la vic ct la hOlU'hC df'~
miÙad . Carle qui pf!ul ,~t l'(~ ' :Jllti-dat{·(', anTluléc; lanclJ"
que le fCI:i)lre seul TlO p,'ut épl'ouv( '\' auc,U\(~
alti-mlioll
q\li I\{: oit ~!'Il
ihl , r.t I)C,lIt (1illlirlll CI', ('0 h'~
fai UIIL
connaît re, 1.. Ilnlllhrr.u 1).\ s(·.d\'oils qui :l\.lil:lIl 1i!'11
nu 1,. jllllr. :I\lIllt on 'lahli ,('11\ III •
•
�ou douchcs dcvicnJlclll libre:;, ces heurcs profitent
ft ceu . qui, les pr.cnùer , les ont sOllicitées sur le
registre d'ln~cri.pto,
A me ure qu'une heure C!!t renduc libre, le haigneur en pré\ icn t le premier in.:crit ainsi qne le
lédecin in:;pectcur qui autorise les mutations,
Chaque inscription utilis:c perd son rang, Une
<1(,Ll.~ièmc
mutation, :;ïl Y a lien, c~t l'objet d'ulle
nùm, elle inscription"",
ART, 3, Ponr cOIlJlaltrc le mouvement journalier d' l'établissement, et quelles sont les llCurc:s
occup ~c s ou lihres , le registre d'in cription porte
IIll état de sitllation, indiqnant le nom des malades
ct lellr numéro d'ordre.
ART. Ij. Le M(:dt'<'În on le Chil'llrgicll ('JI t:hcf •
de J'hôpital out exclusivement Je droit de donner
l'helln: de baim; ,t douches au. militaire ho spi-
rt. '2, L'aUl()ti~.jon
' il chaqur. mutation me emhle
i iltoh"I';b~
J'jJ\ p('clCIII' ~('
(':lU
'Y ('st Y(~l'.
t .. bJclIU'lll cOllverti Cil lUI Wucur dl'. livres cn p:lI'Li ,
clou!»,: , cl I~ malaù(' , <pli a un autre lIH',dctin 'tue
,'iusp,'cl 'Ill', C'~t
fatiGuc', pal' (l" démarches réc\lPlIlclIl
l'III)uil'tioll ail <ahicl consacre sc
1IItIliJl's, pli ~ (i'lt
cft'oif ,
1I~
�1: 55,1 1 St; n BAI\J;GU.
talisés et ù ceux que mentionne le dernier paragraphe du tarif) en prenant pour limites de ce.
droit les explications du même tarif.
Néanmoins) les cartes délivrées il. ces militaires
par le Médecin et Chirurgien précités) ne sont valables qu'après le visa du Médecin inspecteur.
Les cartes sont remises au Régisseur qui vérifie et surveille leur régulatité. Pour lui faciliter ce
contrôle) ]e Directeur de l'hôpital lui remet un
état nominatif de MM. le officiers munis de cartes.
Les militaires non hospitalisés) sont tenus, dans
le même but, de soumettre ml Régi senr, avec
leur carte, les titres qui justifient leur droit It.
ART. 5. La piscine de Charité est nominativement affectée \111 ' pauvres. Elle leur e t ouverte
gratuitement, an heures qne fixe le Médecin insl)()('teur, Cil égard ù leur nombre Cl Ù ]enrs infir .,.
mitéR ,.
* Art.
4.
del'Iliers pal' ffl'aphe de cel arllc1
ont nuh (1 dl'oit (~t n'ont jamais J' C u leur exé ulioll,
puisque l'admilli tration de la (l'ueITe est prop,'iélaÎI'
coil mc la vallr(' {'t <lue sc H!pl'é entunts nt, peuyenl
il aUtllH WlIlrf>!(! de' la part clf' l'acJIÎi
~ tnl .
Nr!' SOUl1~
lion dl' la \' .. 11(.(.,
t,\rt. r,.
L('5
t1'OIS
NOlh .\\ OIIS
(Jc.\'cIIlPl'l' plm ha1lt le ~.
nH\ liol ;1
�ltÈGLJ:.MENT ET OBSERV J.l'IONS.
9t
Si elle n'est pas occupée) et sur la demande du
Médecin ou du Chirurgien eft chef de l'hôpital) elle
peut être cédée aux. militaires hospitalisés; le matin) de 4 il 5 heures; l'a près-midi, de 3 à 4
henres. *,
ART, 6, S'il e t reconnu qu'un militaire ne peUL
sans inconvénient se baigner aux heures militaires
notées au tarif, le Médecin on Chirurgien en
chef de l'hôpital atteste le fait, et demande, par
é('rit un changement d'heure au Médecin inspecLeur, qni ne peut le refuser sans
lm
grave empê-
chement. Le rerlls est déféré à M. le Sous-Préfet
qui peut acèorder, de son chef, la mutation **,
~iOJl
il apporter dans le sort des pa1tvr~';
cl~
devronl
amenel' de ffl'ands chanrremenls ùan les di positions de
ccl al'ticle,
... J!hôpital militaire lie rI' vant qu les malades qu'il
peut haiffDP1' avec, 1"5 pl'Opl'C' l'('SSOUl'ces) n'a jamais 11 Ù
de (:ctte faculté qui TW t'nJÏt 'lu'iIlusoiJ'e puisqu'il ne s'apa .. 'lUclqllcslIlalades
girait (Ille de faire occup('1' la pi~cl
civils à l'hcul'C demandée ponr (lU 1 f('J'micrs pu ellt
C l'cfu ('!' Il sou C hntion, comme On lc vcna pal' l'ob. eJ'vation suivallle,
'. Art. G, Je Il'ai cl H1aIlM· (jlJ\IllC s('\Ilc fOI~:1
faircjouit
du h '·ni·fieC' de Cf'l arlid h ut\C' rpo'lllc Ol'
1111 fl/'ficif'1
�,
ESSAI SUR BARi:GI:.S.
AR'l'. 7' D~UlS
le cas de vacance des douches,
bains ou pi~ens
que la .ùllée accorde aux militaires, \l. le ï\1:éd~cin
inspecteur en peuL disposer
au profit de tous autres malades *.
ART. 8. MM. les étrangers doivent observer la
plus grande ponctualité il se rendre aux: bains on
douches; ils se règlent ~nr
l'horloge de l'établi el'ement. VhellTe onnée leur compte, absents ou
pr
' (~
cilS.
Pour mieux garantir cette e, actitude) le R.égisseur préviendra tOlll malade par les baigneur',
haigneusc on porteurs, un peu a ant son bain **.
lIne frraudc paJ'tie cie bair,noll es ct des heuJ'('5 éliii/'lit
vacantes ( ICI' scplcmhre), l'in pcctCUl' l'avait ItlltOriS(',
llIai il n'a pa l'Il Ic p()uvoir d'cn obtcnir l' 'XéClltioll
de, fl'I'mi(''''; M. le S';lh;Jln'{et fut ohli(jl: de l'ordonne!'.
+ Art. 7. L'administration milit:lIl'r étant pl'opl'iélair '
Il ces dOllch ',haill t piscine,} 'méùe in cl le rhil'ul"
nirn ell chef (le l'I~Îpita
ont seul)!' ol'oit d'en di 'po c!',
Ous la survl'ill:lllC<! Il:: l'illlencl:ml milrt'lir·, chef cle klll'
Mhnini tratioJl.
~ .. Art. H. POIII' qm' (d article' p,\t l!ll'r. cxé(Utù, il fau(h'ait 'lll'il l'lit \111(' horl()I;~
1I1al'(ll1t1nt 'tsollnallt ('xa'l"llIcnt Il'~
hl'III'(' . C('IIl' de RIl'\(;I" e,tloin de l'!:nIplil'
("" d('\1 l'onclillfllb. Qllawl (111 patl.· d. 1.. d:a Il [;1'" , 011
�nÉGLE1I1ENT ET OBSERYATIONS.
93
g. Tout étranger qu'uu ras de maladie,
d'absence ou toute autre canse obligera d'interrompre ses bains, en préviendra le Régisseur. S'il
ne le prévient pas, il doiL les bains non utilisés.
Le malade, dans le cas en question, peut céder
on' heure à quelqlùm des membres de sa famille
ART.
crie à la pl·ofanation. Chaugcr une horlogc donnée par
le ùuc ~e
Ricàelieu! Us ne sont pas capables d'une si
noire inC'\'atitudc. Je suis porté à croire qu'ils y seraiellt
moins attachés si l'état dans lequel la vétusté l'a mi e ne
leur ùounai, la f!lcilité dG faire de jours de 25 et même
. de 26 hcurcs) (:QUlUlC jc m'cil suis assul'é plusieurs foj~J
comme cela cst de notoriété publique, ct l'on poulTait
dire passé Cil habitude, puisque tous les cahicrs dt:s
charges pOl"lcnL l'ordre exprès dc confier l'horlour. ~
tout autre qu'à un baigneur, pour prévenir cct abus,
Un carilloll qui avertirait cinq minutes avant l'hclIf('
lcs'baiglleurs de portcr Je lingc aux malaùes, les malade
de sorLÎ.' de lcur bain) el les portcl~I'S
de sc t(~Dir
à leui
po~t(:,
aurait le ùouhlc avautaBc d(~ l'exactitude fit do
l'iuconuplibilité; on ne laisscrait pas un m.\ladc priyiI~{il:
jouir d' IIU quart d'heure de ~l.s
que son heure,
aux Mpcn d'ull aulr(\ (lui SCl'a cha si, iUlpitoY4hlC/Df'llt
Il l'heul'tl fi c, (filcJ/O (lU soit rclln
entré.
:1 laquellc il ' f t
�ESSAI
sun
,
BAJ\EGJ::S.
habitant avec lui.) sahs qne le ce1'sionnaire ait besoin de l'in cription ,...
ART. 10. Les enfants, an-dessous de dixans,
peuvent se baigner dans la même cuve a ec leurs
paren ts; cette circonstance n'élève pas le prix dl\
bain.
'
· ART. II. La durée du bain e t d\me heure, y
compris les moment d'entrée et de sortie,
La durée de la douche est d'un quart d'heure;
on a un antre quart d'heure pour se vêûr. ,
• Art. 9. Ln mo 11 bien simpl femit c cr t u
les abus qui nai eut de la mauvaise interprétation Il cet
article, et mettrait fin aux contc lalions qui s'i·lèvcnt
p0\1I' 1(,
chaque jour entre les maladf's et les ferJli'~
llomLI"f' de bains pris pal" lc.~ premiel's,
Cc mOyt'n scrait, f;ornmr cda sc pratique dans lUI
grand nombrc d'ctahlisscmcnts de cc r,e Il rc , de dOlln('"
il la personnc qui vient s'in ·cl'i.·(', le Hombre Jc at:tes
fÙ'mandé )lnr lie, portant l nO el l'hcu\'(' deson haill,
l'Il dataulla del'llih'('; les Cattc ' lJ()Ilutili {"$ il l'(\p)~
fixée sel'ai nt annull'r . Je /Ir connais pas J'aull'(' l'l'II li· cl "
m:\lac('
li apporter ail altcrcation ({ni ll'oubl('llt la tl':tml'lillilé
(le la olni~
tI(· Darèu ~, ('11 l'lltl'f:lrnant un l,·vain .) ••
,Ji~co'd(
cntre . l(,~
pr(oO~'·,
df' cet {'tabli,~IC
l'l les
~.
�TI Lr.I.l.M"" ·I' l'
r OD5t.llV. lION ; .
9)
Le Fermier nomme, de droit, le Régi~eur.
Cette nomination esl souroi c à l'agrément
de M. le Médecin inspecteur, et à l'approbation
de M.le Sous-Préfet "'.
Celui-ci peut, d'office, r ~voqner
le Régi seur,
saufle rec()urs ù M. le Prêt ; il peUL égalcment le
remplacër d'office, ju qu'à présentation d'lm nouveau Régisseur par le Fermier.
Ce dernier peut provoquer le changement du
AR1'.
1'2.
.. Art.
12.
Une expérience de cinq anuées et l'e sai
de plusieurs régisseurs m'onl convaincu qu'il était indispen able que l'administration imposttt un régisseur
aux fcr'micrs. Sa nomillation pel' le fermier qui p 'ut en
pl'ovoquer le han{icmcnt sans même rend.'e complc de
ses motif: , en fait l'agent soumis ùe toutes Ics mallœu
vres employ es pour augmentcl' leur bén "nce Sur la
ferme des bains; l'app.'obatiou de l'inspecteur n'est qu'a
l'avantagc de cc dernicr, ct le m t en oppo ilion ave
tous les autr<, iuté,'êts, Il devient impossible de fair~
cc. sel' 1 délit )('5 plm grave qu'ml 1'{oc;issrUl' puiS~1!
commrtll'e lOI' qu'ils tOUl'IICllt Il parti 1. l'avantage dr
persoun~
qui le' 1I0mmrut et qui appl'ollvrut la nOlni.
nation.
[ln
lù('
rrBi
Il SI1I'(·('.
IIllérl't. ,
pal'l ollpd'fet, J'ccevant lIlI
r.lIl offrit, 1ITH' IPI'311lÎC II tOns II'
l'Ut' lIolluné
prut
�ESS .\I
~Ul\
DA Ri::GF.S.
Régisseur, sans rendre compte de ses motif:;, et sa
demande doit toujours être accneiJJie.
AR. T. 1 3. Le Régisseur tient à jour les écritures .
Il commande au baigneurs, baigneuses et porteurs; il fait exécut les réparlitionsd'heures; il
veille Ù. la propreté e l'établissemeiit, et dirige
tout le mouvement du service, sou les ordres de
.
M. l'Inspecteur.
.
~
Il ne peut quiller son poste sur ancun pré tex te ,
sans lot permission expresse de ce dernier *.
1ft.
Dix haigneurs, six haigneuses, quatorze porteurs sont chargéll du service civil, tant
intérieur qu'cxtérien. des bains.
AR.T.
Ils 'ont llOmmés par le Préfet, sur la présenta-
tion dll 'luire, de Lm" dl' l'avi!' dn ,.:d('CÎn il~p(,C
teur .'t du Sous-Préfet. Ils pl'uvent I~lrc
révoql~
par 1.· }>n:fet, sm lrs plaintes Ile l'lnspl'ctt'ur, d\l
Commifl";lÎre cie Police, du Régi, seur, ou <les lll..}lad(~:;
.
• Art. d. 11 f:ltllll'Ilit qllt' )•. J'I"glt'lllent a~ il~u(1t
le
hc1Il'cs au lJlwlles (Ill .Ioi l trOIl\ (li' 1 l'éllissCIlI' il ~nl
pO h'; alrcnCI~
011 ('~l
cl'l'tain tIu'illl' . sl'\'a que 101
c!u'il voudra C!'l'\411 le troll"".
�I\ÉCT.f:Ml:l' f ET OD'H'IIV.I. 'IIO"iS.
118 doivent être rendus, chaque année, il Barèges, ëll'ouyerture de la saison,
Ils portent une mise distincte el uniforme que
règle M. l'Inspecteur. Toul baigneur ou porteur
cst muni d'uoe plaque on médaille apparente,
qui le fait reconnaître, Cette plaque est marquée
d'lin nUlJ).éro que l'on reproduit sur la chaise *,
ART. 15, Sur le nombre des baigneur précitps,
il en est pris un ay~nt
nom de ch('f~
qui a droit
n'injonction sur ks autres baigneurs ou haigneuses.
Les porleurs reçoivenl également llll chef par
le même mode, et aynnt le mêmc' droit H , '
.. Art.
11 est ild,p(I~aJc
q'IC le., hal(','lIclll'S N
imcl'Ïl SUI' UII tableau
<'l qu'ils soient di tinffués par Ulle marquc particulièl'e
, ~alS
cela 011 IlC ail jamai à qni s'adl'c ,cr pOUl' faire préparer SOIl bain ct à qui eplaindre lOl'sque 1'011 a élé ou, hlié, alOI'sil. sc l'ellvoient tous Ja fllltl' Je, UliS aux autl'es.
1;',
port urs de garde aient leurs 10Il~
Art,
1
r; , il faudrait qu'il y etl,t dpux chef. de bal.
UnClll'S pt de portellrs, ou plutôt deux chefs seulc-
ment comm:\lllhnt aux
\1I1S
ct aux au LI' s; Ils ~p
vl'rail'lIL alt('l'llati" ('lIlcIlL l/l li tcs les Vil~L-(wtn'
l'cle- ,
11('111'1' ;
ml ('l'vic • au ,i Il "lIibll' UP 1)('1I1 \trc e ('cutt! :luLI'('lI1Clll.
Outl"
(1111
cr'
l'l'" nit
1'('
l'mcut II ' i~t('
.IUt
rCl'ni(~I
lIll (lhlCI'
dt, !l'!li,.
t(JIl.0"~
tir._
1 haq;",
prO(l1 p,
?
�UUt SUR BARÈGl.S.
L'nn et l'autre chef est nommé par l'Inspecteur.
ART. 16. Le chef baigneur désigne journelle-
et bien enll'etêous une tringle et des rideaux, d'un
tissu serré, à chaque cl'Oisée des bains et des douches (lesquels rideaux dcnont être en nomb e double,
afin de pOl\Voir les blanchir quand besoin sera); un
couvercle el une planchc-à-pied il chaque baiBnoirc.
l
'
une serrure, un loqueteau et une taq;ette à chaque porte;
une chaise, une petite tablc, un miroir ct une sonnette
à r.haquC' cahinet; de blanchir , dans le cours de mai, les
cabiuet~
ct les corridors à la colle 11 chaux; d'entl'etcnil'
proprement et de renouvelcl', dan les premi r jou,'s de
mai, le pcintu)'cs à l'huile, cl s portcs, de fcnêtl'cs et
des c1oisn~
en bois; de faire. balaycr habituellcmcnt t
teni)" propre ,pal' les }lair,nclll' ,baifincusei et porteurs,
l'illtfrieur des baim, ln plaœ et tous ho lieux avoisinants;
dt: fournir et confi(~r
ail baiBfleur de ln piscine dite de
Charité, à Barèc s, clcu dl':lps de l}ualit" ('t de dimension suffisante pour a~s\lrC'
le scrvice; de tellir en hon
ct l,ien {'c1ailé~,
pcnclo.nt
état, journellement nl'()yé~
toute I(~ nuits, c1t'pllis 1
juill ju ((u'au ,f' octobre.
a totalitc des l' 'vclLh~
oont il Ile dC'\"r(llll wllfier le
soin qu'à \111 rul homnll: dans ChU11'H'. établissement,
d' C'mplcrycl' le hai{j'IlCUI pmu' cc ('l'vice;
av c dl·f~Ig(
d' ntl'~cjho
Of: cl cl • In f.'lil'c 1lI()lIl ' lou 1· jm~I'
"
par tout autre qu'ull hniIJlI UI' ou la dil'cclÎolI ill11l\ ~
,ft
�n{GLE~Jr.IT
r!l
ËT OBSr;nVATlN~.
ment ou par ~cmainr
les baigneurs on baignel.1srs
qui auront à servir la piscine de Charité. Le ~ervicf
dc cette piscine est fait avec la mêmr c\:artitllde ,
les mêmes égards el tons les soins ql1' on donnr allX
malades qui paient.
Le fcrmier fournit dem; draps pOllJ' le !'cnÏrc
dr cette piscine.
diatc du commissail'c d" polie!' (lui demeul'era détenteur de la clef: (a).
Les fermiel's denont fournil', aleur frais, ùes èpoll-
ffcS pOUl' nétoycr 1 5 baiGnoires: il y en aura
\l
le poli'
cabine!.
Eu outre de )'pulrplu'll des revclh('~
de Bal'èHe~,
fel'luicl' devra plac('r, C't tpni.' allumée, pendanl
toute la l1uit, tl'Ois lanternes pour éclaircI' h' pi'ri lill'. dt"
hains IlOllvpaux et de la Buy('tle.
(a) I.es couvcrclr., mnnqurnl presquc il choqnc hui"lloirr, il ('1
crpen<.l lit dcs rlu~
utiles nOIl'lculemrnlllollr r!'lorùer lc rcfruÎ dillrment de l'enu ct éviter son renouvellemenl ; nlUi. encore
pour crnpêdlcr l' é\,Qporation tifS Gill qui l'ntrcnt pour I",.ucoup
tlaus l'UNiou cl~,.
rUIlX lur l'~:conmir.
LI' miroir U'II jlltnais exislé:
c'cst cepenùant lin mruhle devenu nécr~8aie:l1
moill s pour 1.,s
damcs ,
Je vOlldr"is de~
VT('ot
rideaux ,Jerj.'~
t1in'clrnlcnt ~an8
c hu,!u/!
veslihulrs
hair, uoirc , une Inmpr Ql1m~c
dant Ir.. heurc, de \Juin ct _lUX pisrnc~
lu orlc~p
tlro hains qui ~'Ol
J" fr\if'rÎ(" n Il oUl'nl'f'J 1.
JOliS (·ha l)lIc c:tl.inr.t l'en-
IOr
.
�100
t~SAI
SU I'. UARe:Gt •
Le RégLssUf est responsable de l't'xa le oùservation du présent article.
ART. 1 7 . Le chef porteur charge aussi deux porteurs, par semaine ou par jour, de la gorde des
piscines, de la police des entrées et sorties, de
l'éclairage, de la propreté des avenues et des escaliers (y compris celui qlÙ mène aux promenades),
en un mot, de tout ce qui peut, dans ce genre de
service, opérer le bon ordre.
ART. 18. Sou aucun prélexte, pendant la durée
des bains et douche , les baign urs, baigneuses
et portenrs ne qniltt'nt leur po 'le, !:ans permis1'ioll
de l'Inspecteur et san 'être préalablement pourvtl d'un r mplaçant.
ART. 1 g. On défend cxpre~s
'lJl('ut am. haigneurs, baigneuses el porteurs, d' dCJJlulldcr d'autres étrennes que celles CilW porte le larif. Les
"
., «'
l 1" etrallexe''dnnt \1 'treIll\(', d liS a' l a generosltc
;J' '
gel', ne eront pas déglli ,
~s.
TOUl cc (lui ('. l prr
II
comm élrcnn c l mi , COlllJlW pal' l' pa!'" ~,
Il
,
l
'
.
,
ma se, Cl partagc' par C' pl' 'clles.
ART. 20. Chaqu(' haigu('u C' a trente frallcs dl'
gages; cllllqUC haigll(,lll' 0\1 porteur, !'oixalltc fr.
Cc gng sonl. pris ~ur
)(' r('v/'nll d .. ~ c'au, 111('1'male ...
En ~lh
cl S h"g('~
, 1('!' hil~IJ('\
I',
hai~IJ(
' I ~ (, ~ ('(
�lOI
portcurs SC partagent le produit commun des
€trcnnes.
Les baigneurs et porteurs ont, eu outre, le pri\ ilége de la décharge des voitures.
An T. 2. 1. Les gages ne son t payés quc sur un
cerlificat de l'Inspecteur, ou Cornmbsaire de police el du Régisl:'ctlf, pOrLant que les baigneurs,
baignen:-;es ct porteurs ont rempli tou' leurs de,oirs avec zèle. S'ils ne les ont remplis qu'en parlic, il ' éprouvent telle diminution de traitement
qne précise M. le Sous-Préfet.
ART. 2.2. SIl s'élève de difPrelldH concernant
les baigneurs, baign uses on porteur entre eux, ou
'il!'! Il'élèvent entre les précités et Ir étranger', le
Méd 'cin In 'peCl('ur sai!'i de la contestation proli 011('(' , 't 1 êmo a I~
droit de su 'pension pro visoirr, sauf rnptc ,t rendr iuunooiateUlcnt à M. le
Pl' I[(,t par l'organe du SOLls-Préf 't.
Tonte ' l'laint 's contre 1. 1'I1lspecteur ou l'
CommÎ-sa1re dc Police s'adr 'l'!'ICIII il M. le Sousjln:frl qni l's trans/Jlet, avec son avis, à M. 11'
l'rNN.
RT. :d. Outre ll':! ag 'Ilt ci - d 1ms, il Y tl lUI
~al(k-f)ie
fini, dll l ,·r ort( 1fi' au ] 1 mai . ui-Villli , ('si ('har~{:
fi.. 1" ~.lI't
d e l't:tahli 1'1'nll' nl .
�101,
E~SAJ
SUR BAR!::C;};,.
Il esl nomm é selon le mode établi pour les baigueLUS et porteu rs, révoqu é de même , et jouit
d'un traitem ent annuel de 250 francs,
Il a soin de l'extér ieur des bâtisses ~ il signale à
l'administration toute répara tion urgent e qui n'entre pas dans le devoir du Fermie r. Il habite constamme nt à portée de l'établi ssemen t; il empêc he
que d'autre s que les malades restés l'hiver à Barèges ponr f;ùre l~sagc
des eaux, s'intro duisen t
rl:U1!-\ les cabine ts.
Il prépar e, dans celte f'aii'on] le b,ÙllS lléces"aires, el ne peUL charge r de cc soin tout aulre
'I1I1! hu. Il doit être prével lu par le .Fermi er si,
ù
C'cUe époqll l') celui - ci veut ;\l'Cord er <Jlc\q(,~
baills.
1
JI e\:ige que le Femli.'r 011\ n' de lt'Ill )HII I('mp
les <:ahiut'ls pOIl~
tl,érçl' l'rlalJlhist!lIl1H1 't allélllH '!'
I.,s ilia 11\ ais d'fet . dt; la vupelll'.
Il ('st chargé de la garde et dll soin dt'lI prO\JIe:1\:1(11'8; il l.·s l'/ltretil:nt, (~t fait {".;,kuter tUItS l.,s tra\ il Il X f1I:('('''''ain's qlle pl'(>scrÏll'uIlmillbll'atioJl,
Eu
l'l'tOlIl ', il rt'(;ut:illl' il SOli profit l' l'Dili prOVI'l Iilnt
ti" fOlH~'i
I]U'jJ Sil 1'\ l;iUe.
Le' Gauh-foJli/~
.:.'" n'ripoJlsahf~
de la !-\trictr.
",\}t:lltioll dlll'lf:"I:nl "TI ici., , allf l{' ,'a!-\ (le f"rt'I
rna.iI'\lrI',
�103
llOPITAL Jl!ILl't'.U I\E.
ART. 24. Indépendamment de ses fonctions
spéciales, le Commissaire de Police doit aider M.
l'Inspecteur dans la direction générale de l'établissement, le bon ordre et l'exécution dnRéglement.
ART. 25. Le présen t Réglem ent, imprim é, sera
affiché au lieu ordinaire des affiches, dans l'établissement thermal de Barèges.
Un certain nombre d'exemplaires en sera transmis, par l'lntermédiaire dn Sous-Préfet, à l'Inspecteu r des eaux, à l'Inten dant militaire, au Médecin et an Chirurgien en chef de l'hôpit al, au
Commissaire de polke, au Fermie r des bains, aux
propriétaires des principales maisons.
Le SOlls-Pr?'fet veillera à son exécution .
Tarbes , le
14,Mai 1833.
Le Préfet )
En. DE ST.-AIGNAN.
rU,
et approuvé par le Ministre du Commerce et des Trava ux publics.
\
Paris le, q juin 1833.
TUIERS.
�10.;
ViSAI H ' I\
IIAnf:Gl:S .
HOPlT AL MILIT AIRE.
L'hôpi tal militai re de Barèges remollte aux premières annécs du I8 c sièclc. A cette époque il était
~itué
dans l'empl aceme nt qn'occ llpenl aujour d'hui
les Uai .. s nCllfs et ceux. de la Chape lle; plus tard l~
vicllx' pavillo n, pllislc neuf, puis la ca erne neuve
agTall(ÜrCnl cet établis sement qne de nouvea nx
besoins firent trah, porter où il ('~t anjour d'hlli.
Une petite digrt'ssioll histori que snr les causc:11u1 ont motivé cellC transla tion ne sera pas indifférente pOlir ccux qui aiment;\. remonter à l'origine
deR cho es; elle servira ('H même tClllpS il détruit e
des prétent iolJs J'tdpro ([u!'s qni out laissé entre la
vallée el l'admin istratio n militai re une sorte de rivalité et d'aiF;rcnr qlli ont nui, plus '\ln'oll Ile pOllr1 ait le
roire',: i la prospé rité de Barôgc~.
La perle dt' qlldqllf 'S. ource el le hesoin d'augJllI'lIler lc llomhr (' deH hai n'l fai~(,Ilt
désirer il la
vallée la démoli tioll de l'htJpital el (le la ChapellP
OllS 1('!'{IIwls ('CS !'ourceH étaient plaçées . La COIl('('ssion (k CP); h;,til('n~
1'1 d('s tnraillH lr8q('\~
\1 .. (:Iaielll (:Il'.\ (:.'" Illi fllt ac:cunlé(' pal d(;t:Ï ion /JIi-
�10 ,
lJi:;t érielle dll J 9 février d3 n , lUoyclluall t l' clIgagement que COlltraeta la "allée de JOllcr LIll local
convenable pOUl' recevoir le nombre de lits acil/el•
lementétablis dans la vieille CflSel'lle ju qU'ill'épo<Iue où la construction d'llll nonvel hôpital pÎLt
être terminé: ces loyers provisoires furent évalués
il la somme annuelle de 1,09° fl', qlle la vallée
COIlSCll tit ù paycr ;\ la guerre,
P11ls' tard un projet du Sou!'-Préfet d'Argl'les,
<lppl'ollvé Je l or avril 1827 par le comwil de la Vallée, pl'o~a
il l'admillistration de la guerre la
concession de deux heures de bains:1 toutes les
baignoires xl~antes
et ;ltOlltcsccllc qllel'on vielle! rail ;1 cOllSlhürc par la suite; ces heure fnrel1t
fixé('s de : ~ ;'l5 heureR du malin, lail'tlallt à l'Inspecteur de ' e(lUX et aux chefs de service cie l'hôpital
la faeulté dc s'entendre pour les hangcr, si d'auli' 's bcur 's étaient plus avanlagcns 'S {'I plu' corullIo(ks êlU srfvice; IlloyellllUllt qlloi, la vallée dl:'lIIalldail qne k ministre d(' la gll(>I'J'e Illi fil la
rCllIiH(' (ks loyers, HIis;'. l 'tir charge ct du capital
de ·w,ooo frallcs, dont 011 lui rrclamaillc 1'<.'01hOUf1'('Il\('1It pOllf l'appliquer ù la C'onst1'llcLÏou de
l'hôpiwl; ('(\ o"tt'(', cllr voulait que l'!' de'lIx pa'\' illolls t'ms('llt démolj:i (" kil r Icrralll abandonné ail
'1'1'\ if'{' pllhlir; 01k !:l'cngÎl '('ait, pour cela, ,', U(' plu s
�106
ESSAI
SUR DAIIEGES,
élever de prétentions sur la propriété du sol et du
hfltiment de la caserne neuve qu'elle abandonnait,
comme anparayunt , an service militaire, Le 9 jlùn
.1829, cetlte décision ministérielle adopta cet arrangement, sarifla d(JmOZition des Pavillons dont la
demande fut regardée comme nQn avenue. Cette
nouvelle décision fut appronvée par le conseil de
Luz, mai!' les antres communes composant la vallée ne voulurent pas lui donner leur sanction, et
bientôt celle de Luz elle-même commença li. agir
avec elles d'une manièrc oppo éc à se délibération ,
Alors commença, contre l'administration de la
guerre, dans la personne de militaires envoy' s
aux eaux, Hnc lutte dont le pr mi r ré ultat fut le
rétablis cm(mt d'nn 'crvicc de ,ant ~ militaire, pour
faire cè 'l'cr, est-il clit, les plaintes portées chaque
jour sur l'adminiHtration des ean . Alon; commençèrcut C(~H
demandes irréOéchies * qui auraient
privé Bagnères de la panic la pIn 5ûrc de son revenu , GeS intriglles tendant il fairl' Iran!'portcl' l'hô"" L'hôpitfll dl' Bari'Re~
Ill' Inl~
e pas OIoin dl' f)n,ooo f.
dan la vallée, comme 00 pnut l'étahlir pat' no fakul
oppn\ SUI' lc~ ha
I~
moin élcv~
:
300
~nl(.,
14' tanl tlla('1I1I
50 JOIII
,
11'1'111(' 1111,,' 1'1\ •
�llOP1TAL JlUl.lTAlnE.
10j
pit al ù Bagnères de Luchon, pnis il Arles; alors fut
l'xéculée cette COllstl'uclion mOllslrncnse de la chapelle pOllr amrner la démolitioll dn pavillon en le
privant de lumière el d'air. Anjourd'hlli les deux
admlIlislrations commencent ;\ s'eutendre, et .ln
moyen cie quclqne5 sacrifices de part et d'autre)
Barrges pent espérer llll développement nouveau
qui tournera au bicl;-être. des étrangers et Ù. la riches. e dn pays.
En cc moment l l'hôpital est formé par la réunion de sepl maisons qne l'Oll a rénnies l'année
dernière en ttlchant de les ordonner entre elles de
manière ;\ les rendr(' propre ;\
et
1111
à l'hùpilal 1
dépcu~ant
total de
f.~o
Co
1111 ~('n
ice régn-
pal jOllrll(;e , d 1lI1l1 Cil t
'li ,000
r.
100 officicrs l'estall t Go jOllrs ' t~ ' Ùl\pCU.,alll
'), f. 55 c., ce qui forme
15,700
Cc Il' st pas trop d' 'valuer la d(,p~lIsC
ex
tmo\'!linail'e ùe chaqul" ~oldat
à ,),r; (. pal'
jOlll',
3,750
Et celle de l'officier il. 1 f.
6,000
He.,tPI'ait 4,1j{)() f. pOlir lOIUplr.lPI' If,. I){),OOO f. Celte
~ omc
'sl dc beaucoup <lépa~s(':
pnl' l'aI'W'l1l lai é pal
les di\'I;l's rm!,l" t'" dl' )':ulrnini'>lr lioll militaire ét pal'
l(·~
l'. '"i., !Ir trall'port d(' tOIl!' ff', 111"la(l('_ do 1,117, il
!{.I ri'fll''',
�108
lier* et uu pavillon militaire **, c'estmicllX pour la
régularité du ~ervic
que cc qui existaltjl1 qu'alors,
mais c'est pIns malponr Ban\gcs, parce que, d'un
provi oire quïl était indispensable de faire cesser,
tombé dans un nouveau provisoire qui
on c~t
pourra durer long-temps si l'avalanche et le Bastau n'cn f01Jt pa justice. On ne sallfait trop déplorer les vues étroitcs qui ont conduit t'lIa construction d'ull établl 'scment qui est loin de rép"ndre "l'importance de Barèges et au ouvenir de t.ml de
guéri 'ou inespérées,
Je ne ferai qu'énumérer les principales rai 'OIIS
({IIi fon'prout, tôt ou tard, le gou CrnCIIl(nl :.
adoptcr un des projet' qui lui étaient propo ~ ,
avant <IllC le lllauvai génie qui a présidé ù Barèse!>
Jîl prcndre lc pills mauvais de tOtlS, puisqu'après
de' dépcllses illlltil<>s, illH' lui ~cra
pa' mêm' pOl'~ihlc
de retircr quelqne chose de h.îüments adl("
lé très cher, mais (lue 1'00 <l'trait pu v neIre ~al.
• 11 faull'cndrc ju tic' ~l l. l"allct pOUl' le parti (lu'il
a bU til'(~r
d'UII pl'oj t Il "tr. .. tahle l't Ilc tIlauvaises f1Ial~O';
'Iui lui ont ()l'l'0,è d,'~
lalcnl il "u ~lInt'r,
H
las,/,
l'Ilonlll'
1.. )1h.1I 1ll.!I'I I'
ohstaclrs t'Il lout I~cnl'C,
1/" i
III:
Ill',ul IO{{I'1
('1 1111 1I1,I(P in ,
fJlH' on
'1'1t' . " malad(' ,
�llOP1TAI. MI1.lTÀlllt".
log
perte après la démolition du p:l\ ilJon qui ôte unc
partie de leur valeur.
La position de ces bâtiments menacés par l'av~
lanche dont ils ont été préservés jusqu'à ce jour,
l'ieulement par un éperon de terre qui se détruiL
tous les ans et finira par les laisser Sal] défense
contre un si terrible ennemi.
Un sol mobile menacé chaque année et a~sez
souven L attaqué par les irruptions du torrent.
L'immffisance de ces bâliments pOlir loger l'ad~
ministration etétabHl' les magai'ins lorsqne la fOl el'
de lanécessitr amènera la démolition de~pavilom.
Le peu d'ei'pacc qui reste derrière cel établif;SCment pour pouvoir y habllr ulle promenade suffisante à cellt cinquante malades. Il Cllt cepenclallt
indispeni'able de séparer de la population de Barèges de oldats en costume d'hôpital, 80uvcn L
indécent, toujours rnisérnhlc, autant par 1 espccl
pour CH que pOUf les baigneurs dOllt il!' cllOqnent conLinullcUl nt la vU(' dalls rel a('cOlllrcment.
Des divers projcts qui ont èt(~
préscnlés pOl11' la
('on~tlui
(l'un hôpital", 1111 seul aujourd'hlli
�ESSAi SUR B.~RÈGES
110
est susceptible d'être exécuté, c'est celui de Lomel,
chargé par le cumité de salut public de lui l'en dm
compte des 17LO)BI lS les plus propres àfaire jouir
les déjelsP17:~
de la liberté du secours des eaux de
Ba,.èp;es ~ c'est celui qui réunit le Ulieux toutes les
conditions léce~sair
ù un semblable établis e1IIenl.
Lomet pro~ait
d'adosser aux rochers de la
marbrière un édUice très alongé dont le premier
éwge se fùt tromé de plain-p ied avcc une vaste
prairi(' <Jni, l'orl\ ertie en jardin et planlre cl'arbres,
f"Îlt permis (l'i~or
les militaires du reste de Ban\!)cs ell leur offrant une prome nadc agréable. Le
rez-dc-chausser vOIhé Cl1l été consacré aux cuisur la paI'!Î(' ()e la montaGne sitll('C immédi atemen t audc!ims dcs bain e , el M. Couj·t a prou,·é depuis quel
parti 1'011 pouvait til'cr
ccl cmplaC('mCl1l, l'un de,
oc
pl\~
~'Ipéabl(
de Dal'è{jc .
Moi sct avait fhoisi l'I'1Ilplacrl/lcIIt des moulins du
haut Ual'('lles Il Il J)('II ali-II ,~sou
ùe la carri \l'C de marbre .
Donat ~c plaçait 0\1 il ('~t
aClllcllClllcnt, l1ai~
il cornmcn . ait pm' hdllil' \l111: forte dif\uP cl (-I('v:tit UIIC COli
5tl'uctioll n"Ulllit' l'e, apri! avoi .. mis n°. !(:nain: 1 1'"hl'l
c1~
l\taquc~
d" IHlslnn.
�UOPITAI . MILITAI RE.
J 1
r
sines, aux réfectoires et aux magasins de toute
espèce.
C'est ce projet qu'il faudra repren dre lorsqu e
l'on aura senti pendan t quelqu es années les inconvénien ts de ce qui existe.
Le nombr e des malade s admis chaque année il
l'hôpit al de Barèges a varié consid érahlem ent. Jusqu'en 1828, les militai res désignés pour faire usage
des eaux des PYl:énées étaient presqu e tau dirigés
sur cet établis semen t; de cette manièr e il arrivai t
souven t ÇJue Leur nombr e se trouva it hors > rapport avec les bains CL les lits ù leur donnc r .
En 18'-4, il s'éleva ù plus de 700. Il était nécessaire de prendr e des mesure s pour obvIer à
ces inconv éui 'lits, mais on est tombé dans lm
excès opposé , en fixant il 50 ail (ju officier ct
150 on J ôo soldats le nomI)\'c des militai
re à
recevo ir ponr chaque saison ; de ecU manic''l'c on
s'est livré :l de nouvel le dépcllses en envoya nl
d'aulre s militai res il Arles el.:lll (~tahli<.;semcn
dont On !)Ül1rrait sc passer dans les tl'/IJpS onlinaires. Les ressou rces l'Il logement Cl ('Il cau p(~r
metten t dl: If! port(·l' Ù 200 ~()laS
Cl 100 officielS
pOlir la pretni(~
l'ai!'on , ('1 ('OHlTtH ! 011 pr.\lt ('OOlpter nn qnart pour le!' llIalaek/o\ qll e l'on peul l('f{
oblig(:r <li: garde'r plu long-lr.mps ) il faui rhhlir ,
�J
l~
cc nomhre à 150 soldats N 75 officiers pOUl' la se"
('onde saison.
Une observation que je fcnù par rapport il ces
deux l'aisons, esl relative à l' époq ne de l' cnvoi aux
caux. Le commencement ùe la première saison
étant ordinairement assez froide et pluvieuse; la
manière dont ils sont envoyés du 1 cr au 15 juin est
a~sezbin
établie.Pour la seconde saison, il conviendrait qulils fus, cnt dirigés de manière à arriver du
J 5 juillet aUI (' r août) taudj ' qu'il n'arrivent souvent
qu'ill fiu d'aO'lIt et m(.~
jusqu'au mil~u
de septembr . Lcs premières évacuations 80nt faites le
1 S juillcl et permettent cc croisemcnt de sai 'ou)
le froid ct 1 s plui s du moi de ,cpteUlhre le TC'Jldenl pl' sque indispen allle; il f:mdl'alt, de pIn ,
par (-conomic' pOlir le gou v('rllCmCnl, qu'il fùt Hi{l\llé cflle paf;~é
1(' 1"' septelll hrc' personne ne pOllna
r'lrc admiH Ù-l'l\(îpital.
Il ('~I l<'nu chaque' anJlée un journal où Hont J'(lp~
pOrlés :1\ e'C soin le llOlIl cie chaque malade) SOIl
h'lllpéralll(,lll ('1 1111' dc."criplioll HlIcrinct cl' la
maladic' pOllr laq\H'I1(' il C!-it ('nvoy~
nll ('all"\ ,
dll ll'aitt'llH'llL qll' il y a ~lIi
i, C't des rhalll-jclIH'lJ(S
qui (' ~ont
OP(~f\
!-oÙ1l!' l'ildhu')lC'r (lc' ('C'" InOY"I!';
UnI' ,llIalyl'(, dl' ('(' lrinail ('HI (·ll\oyj'·c, illl milli"tr('
(II' 1,\ gU('I"IT, ('1 C'(' jOllr1lal (·~t comel \ cl clan" k . al'-
�I\OUTF.~,
l'Tl OM !';!'! AIH ~,.
"OJl'U(\ES.
Il
3
1
chives dcs' officiers de santé en cllef au. cn1c1s il
ert dc gui e pour les caR semblable!' qui peuvent .
•
dans leur pratique. Cr, sont lil )('5 vérie pn~s('lr.
tables sources dans ]psquelles on ' peut puiser les
connaissance!' néCC::lliUires dan. l'administration de.
('au ; d('s tablc!' étahlies par grnrc d'affection
le fendent facile il ('ollsnller, ct ,b aclm pourra
y recherdu'f par hli-mêmc les effets ' qne J('}:
' O;lll ' ont produit sur de. perSOIl)}es affectées de
mal;ulies scmblablf'S ou analogue:- :i !'a propr af- '
fcctiOIl, et par Inouc\ioll cc qll'il ('''l en df"Oil d'"t•
1 IIdrc cl l'nsage des
1
('(tUX.
CC jomual JI(' Jai~sel't
rien ;l dé .. il'er :;i l'ou
lOu. '
pouvait ohtenir que chaflll/! n:gimcJlt aclr('s~M
le au: un' flOI(' deI! effets l1Jtc!rieurs des cau.
•
, par cux J
' " l'l'CCC,
sur l eg nu'J'ltOures
cu"oycs
anuce
I
dente.
IHS
,Ol'l' Rgs !
Les l'OUleR dll départemenl d(' lIaH'~P
' 1 é(~Jl
~(néral
, el ('('Ue:- 'nr-IOl1t qui cOlldui. Cllt
.\ Uari'gr.:-;, ~Olt
Cllln:t('IHIt' . dans 1111 (~l;\I.
'llli tient
1I(~r.
an lu (' de l'arr; mais (;'csl «:11 vain qlW l,'
"011\1'1'0('111('111 a lOlll fait pOlit' aplanir Il' c\ifliJl(~C
8
�ESSÀl Sl, "
DARÈCl: •
cuités qui l'cndaicllt . i pénible l'abord de ces lieu. )
les moyens employés pour y parvenir, lorsqu
ces routes étaient dan~
le plus mauvais état, n J ont
pas changé, Le voyagenrs en poste jouissent setùs
~i
avantagef\ qui leur ont été prépa.rt:s , 1('s voilures ordinaires'sont encore de mi érablcs fiacres,
traînés périiblcment par de malheurcu ~ che, an.
qui font qninze lieues ct \lnc ascension de près de
mille nlt:tres 'a)) relay r; aUCllne diligence n'est
~ta
ie d puis Tarbes t'lU' Hne l'OnL qui communique dil'cdemenL il c trois des ét.ù)lissclllcns les
]lyn:nées, Cautl'rets, Sainlplus eonsidérabl ' !ol dc~
Sauv('nr el G.in'.gl' ; ct (t'pendant le. l'ri '011
a"'~wz
:k\'és CI le llombr(' des, oyageur.s a~;cz
('on"idérahlt' pOUl' /}u 'le 'uill II ' soit pas doutclI. ,D puis d('lI . ails jl ~ ' t'~
établi d(' l'ail .. Bttn'.ges 1IlH ~
tlc~
diligen('(' q!li arrÏ\ (' cl part a JH'Il }ln'.:; tOlls les dell
jouI'. ; lIIalgré ~a p '~:lT1t
'III' ('t
pcu de n:guJaril(:, dlc finira p'll' délOll1'fl r de • rOllte (](: Tarhcs
11/11' parti(' de YO)'Hl-)<'1I1' q\li y pa!'saicnl alltl'cfoi.
i (.('lI e \ ille nt' ': ' hftlü cl' ptofitl'r cie la Jcroll
que d', voLiIl~
l\li ont dOllJu:e; ({U't'IIt: fa <O;S/' llIicn '
la cl 0 C 1 fadl,' : IItle diligen ce il !'('iœ plac'C' iraiL
jtt CIUt(i 'g(.lr
~ den étlltre. diligf1IH'( ... h~g(
~ rc
:t
(li ' ('1 i plar(', ilion ('rai('111 l'\\lll' Ù CillltC'rcl ,
l',ulln!:'t Sainl-..: al1Vcut') ('Il lai :-!nnl li LII1lt': ' 0 'a-
�ROUTES) PROMENADES, \'OITURES.
fl5
o'enrs qu'one voie plus légère encore transporterait
à Barèges, avec le voyageurs de Saint-Sauveur et
rle Cauterets qui voudraient en profiter; par ce
moyen, on fl'rait en huit heures, d'une manière agréable, ce que l'on met aujourd'hui le
double à faire de la manière la pIn fatigante. Cel'
voilures redescendraient le lendemain matin, et
,erviraielll au si, nou-seulement de Tarbes à Barège ,mais établiraient une communication active
et des rapports d'agrément entre les trois établissemens du I~avedn,
ct seraient pour ce pay' une
nouvelle source de riche se~.
, ons avon dit le b n état drul. lequel Ic gOllvcrucmcnt il plac~
la route de Barège~,
les établis.:emen de voiture. qui puvcntla rendre commod
an . voyageur ; indiquons ce qtÙ r ~te ù. faire pour
qu'eU ne la.isse rien ù dé-irer. De Luz à Barège
il n'y a que 3,600 toises, mai l'a cen ion est de
o,oH8 par In '·tre, el la chaleur) !'ouvent étouffante ,ur G tte route r('s~
'l'rée entre den montagnc::l, dont la plus gnUld parti· est dépouillée
'
(1e tou l . esp('ce (1c vegetatIon. Dcs oragcl' frcqnen.
Illl>rennentle voyageur ou le promcn ur entraîné
cn dc:,ct'ndant par h.t facilité du chl'f11in; cllor <Iut:
I:pli~
{ d . fatiguc on ~nrpi.
pal' la pluir., il veut
n'''i1!-\"I1 r BaJ'(~ge.
, il ~e lrO\l\ hlig(~
Ù (ll'S effort"
8*
.
11'
.J
�ESSAI Sun n ..u\Jir.Es.
péuiules qui Je rendenl ~Ol\VCU
SOli
plus malade
([1 ':,
arrhée.
Pour prévenir ces accideus) il faut élever sur ·
celle roule quelques lien de !'wuon où l'on puisse
~e
repo<,cr; le granit cl l'atdoi '(' sc conveniront a
pell <Je frais Cil auris mode. les, t'Il halles rnsliqlle!'i;
1:1 rapide \ ~{:lai()J1
de." fJ'(\I~
~al'i
... l prOIrtIJle- '
1111'111 la l'oule de ('('S arbre. utile!' pal' lI::; avantages
qlle lem hob offrira dans un pays où chaql~
jO\lI'
l'iIllPl'(:voyalwe dt's halJilalls le laisse dimÎnuer , el
leu l' kll illa"c T)\'Ilt. dl'VI'lIir 1111(' l'CSSOlln'(' pOlll' les
pl'lIdaJlI les hin'r>! rigourcli. , apre'.·
lrollpl'al1
l't,oïr r.tl':lIlli
p'I"
Il'ur <.JllIllragc 1(:
voyagl!lIl'
({ui .
k!'i hord ... rapides dll Uaslan
Han"B'''' Il'a: i\ propn'1I1C'lIt IHu'lel', <[lit' ln rottlt:
dom )JOIl VI'I\IIII_ dt' \1011:- 1l(,(,llpt<J'; n:11(' de Ba1Il01llt'
, par la lI()nta~e,
rt'g<'s Ù BiI~n'<
n't'!'(, l'l'ali-
c'able qllc pOlir le piétons et le gells H cheval;
(·'c'I'I pluti>/' HIll: jJLOIIH'.lltHIt: ({U'lIl1 ' l'Ollie pOli!' (t'I'
hair;lIe~.
On pourrail 1 (:pClldillll , ail moyen do
(\t:PCI~,S
pC'I-t~lro
1II0ÎII:-> t'oJI~id:rahlès
«Ile; t'di<' •
l'ail pOlir l'c'IIIlTlic'lI dt: la t'OUled,' 'l.tr)~,
ouvrir, p=u' (;' ('e"ll') 1111 ' C'Ollllll\lnit"Iliotl ave'n L
plaillt. EH" sl'l'ail pills dire'I'lc', l'Ill fa. il,' l't l~jc'1!
~ l1()i~
d'(Jt'cid 'liS qllt' (( Ile d,' l~i(,I'1
t'fitte.
]~e"
proru 'rwdes de Ban"gl' l" homelll a ('('Ile
(]ll(:l'OII
1
�ROUTES, Pl\OMELVAOES , VOITUIIES .
]
17
de ces rontes, que pour cela je voudrais vou: plantées dans toute son étendue J et à la promenade du
bois que l'on se propose do continuer ju qu'à la
grande allée; alors, et seulement alors, cette promenade offrira des ressource, il tous les baigneurs
trop resserrés sur ' la pente de la montagne, dans
de petits sentiers que l'on ne peut ,e hasarder à
dépasser sam le plus grandes fatignes. Un sentier
semblable établi de l'autre côté du Bastan., et con":
duisant au plateau) complèterait un système dc
promenade qui, en ce moment, n'est praticable
que pour les jeunes gens bien portails, e même
habitués aux montagnes. Le plaleau, le hêtre
c1r Marcellus, Salnl-Jnslin, seraient des hnts de
qll!' dans les
promenades d'autant plus éI~l'ahk:-,
maison' qui couvrent cc plalea,u on trouverait du
lailage el une ho:pittlütr qui fait la base des ressonrccs Cl <ln caractère d cr. braves montagnards.
Plusieurs cau. cs rendent Ir. séjour dt' Barrgr.,.,
pel! tlgréahlr. ; 1 '8 prI'IIIj('.r s tiennent à l'hat SHlIva{.;c Il 1 p.I)'. (1 anx ilfn(~'"
<JI' I;! plupart Ue
haigllcH/'S y apport ilL; cc ~Ol
de: ilr.onY(~Ï'J
(Ill qllrl!i il fall' {' n ~ !;igu
'1'. J,fi'l altll<!
on' ('n'II
1101' main, il Ij"II ,iI\ oiL' II', (ornhaltn' ; (,' df'rIÎ('. l('s "'(p Ild ' Ill , Ur ' " 11' cI< la III an if'. , dOJll
�) 18
.ESSAI SUR:BARÈG..ES.
vit, isolés les uns des autre ; les mai on . n'éta~
pas disposées de manièr e à pouvo ir réunir à une
même table toutes les person ne qui y sont logées ,
chacun mange dans sa chamb re, sans aucun point
de contac t avec ses voisins , pas même aux bains)
plùsqu e l'on y va en chaise à porteu rs et à des heures différentes. De cette maniè re, si une person n
riche et bien dispos ée, qualité. rareme nt réunie s,
ne vient pas réunir ensemble les élémens de la
société , une partie de ]a sal~on
'e passe avant
que le hasard et l'instin ct de la sociabilité ait pu
ra embler des person nes faites pour e rendre
agréable un séjour où la société e!it indi pensab le;
ce n'est 80uven t qu'à l'instan t de partir que )'011
s'aperç oit de toutes les res ources que l'on aurait
pu trouve r il Barège i l'on e fût c mm plus tôt.
C'e~t
dan. le hut d'établir des rappor tb de "-0- '
ciété et de distrac tion que M. l,abord e a fait établir llll wauxh all, qui, s'il n répond pas ù c • qu >
1'011 ponrra itatten dre, n~e
ebl pas moins plus favorable <Ille tout <nItr) ;1 former un centre de rélnlioll
<{Il il cst import ant d'étahlir de houlle heure, sauf
Ù ~'CIJ
l' tir '1' <:j la !lociélé ne eOll\'Clwit pa .. Je
ne
l'uit' trop rt~('OJmuald1
cet élaùlissement eH t!lIga~ ,lIIll' propri élair' il l'augmclltcr d'un piano; la .
rtlll,iqll(' 't la pré~
'uce ({c~
damc/.'I cl1lphhC'rOlll
�ROUTES, PROME
•
AIJES, VOlTUl\'tS.
119
qu'il ne oit converti eu unc satlc de jell ~ et là,
comme partont aillellnl , la sociéJ..é leur devra des
plaisirs que l'on ne saurait trouver sans eUe ..
Je ne puis m'empêcher de relever ici une aSSel"tion aussi fausse que déplacée de l\J. Lonchamp ,
sur les causes qui empêchent qu'iZy ait à Barèges
de société intime. lZy a peu de dames ~ dit-il,
qui aimeraient à passel' leUlos soirées au milieu
d'une cenlaine d' officiers ~ el même les bourgeois
ne seraient pas toujour à l'aise dans un salon ou
Tlne pourrai! pas faire un pas sans lwurlRr contre
des éperons. Le nombre des offici rs envoyés ;i
Barèges ne dépasse .lamai" soixante; plus des trois
quarts, par gotlt on à raison de leur souffrances,
ne peuvent prendre part aux plaisi d'une réunion
nombrcu. c) et tontes es fois qll'i1 y a ('\1 des bals
:'t Barèges) je puis dire qn l'ou a toujours regrett'
que le nombr des officier n'y fût pas pIn
considérable; je puis même ajouter que ans leur
présence, il Il' Y aurait pns (le bal possible il Barège .
ou ne :ommes plus all temps de officier ù
(:perolls, cl,le simple bourgeois ne peut sc trouver
({Iplacé i\ ~ôlé
de qu 'lqucs braves près dc~qu
'1 il
est apprlc'- haqu' jour il affronter le danger) ct
(lont il ~il
, qUiltHI ij II' faut l'artagcr la gloi·
d<:fl'Ildall tr li h -rit! ·
�'L 'SA 1 SUR JlARÈG.E~
120
PROPRIÉTÉS PH~SlQUE
,
.
•
DE L)EAU DB BARÈGES •
•
L'ealLdeBarège:s, sortant de la sour<;e, est clair ... ,
transparente, d'une grande limpidité, et d'une pesanteur spécifique un peu plu grande que celle de
l'eau distillée, à peu près comme 1,00039. Sa température varie de 25 ;'. 5" centigrades >1-. Elle laisse
elle' exhale une
il la peau une sensation ~avol1ues;
légère odeur d'œufs durs, unÎe il un atôme parLiculier dont lHeighall avait néj;i conslaté la présence.
Sa saveur n'C!it lIullement faùe Cl nauséabonde
comme 011 l'a f,ût dire :i M. Alibert; all coulrairl'
elle Iabse tI.la bouche lLll 'cnlÎlneut de fr,û heur qui
n'a rien de désagréahle, e qui la fail boire !'éUl '
aucune f(~pugnal'e,
ct je dirai mpJnc aveC" lUI ccrL,w. plabir aprc!~
quel(IU '!' jours (\'l~agt
.
II sc dégage d(~
chaque !'iourcc des hullc" d'lUI
haz (lui a él<: pris lour-iÎ-lour pOLIt" de l'acic!(
IJyclrosulfu rique (gaz hydrogène slLlfuré), pOli"
dl: l'aeidl! ('arholliqlle, pOil" LIli mélalJg(' cil' ('('"
(I·u Ijat., et ('nHII pOlir dll gal, aWle JllIr, H1ai~
r.
.\ 011
U\OIl
tllllllll"
la
Ill. (l,· "iplinn d,
,II'!> 'li\I~"
l'al;'" " -
Il'lIlpCI.llul"I ·
U'
UlInl')
~o
�•
l'ROPt: 1ÉTÙ l'U YSIQ1J~
S .
•
lui n'est qu' ull mélange de ces deuÀ dernier s gur,
dans l'état lIaLurel) el du troisièm e lor que ce:princip es ne sont pIn retenu s par les condit ions
inconn ues de pc. istence de ces eauÀ.
Aussitôt que l'eau de Barèges commence Ù 8e
rcfroiclir an contac t de l'air, elle se décompose ,
répfl))d uue odeur insupp orlable , sur-to ut lorsqu'elle e l en quanti té un peu considérable ; elle a
perdu toute &Pll odeur aprè vingt-quatre heures .
se fait sans le contac t
Quand SOli refoids8~mnt
n
de l'air, oette décom positio esL plus lente ct n'a
Il le pas lieu 'lltièrement; alors cU peut con.:erver son odeur
très long-tcmp .
Elle ontien t Cil sU1.ipcIIsioll des filameuts d'un
blanc jaulHlt re qui nagent clam! ce liquide ct qui
adhère nt , it la longue , aux parois ; les hw,!'ius eu
formcn t dcs couche ' d' uoe matière ù laquell e ou a
donné le nom cl' bar·éginc. Cette ubsl.au ce a été
cousidérée lour-it-LOur comme de simples dépôl s
orgauil'(:::;, ,é!:it!taux
de SOUrl'(' , conuue deij COl~
imp(lr lante
a~"(>z
anin)a ux; 'l1r c~t
\' rt'H'lliollS par 1" suit l' .
.
pOlir
quI'
11011
'
·1
•
•
•
•
•
�t.~;)\l
•
~(R
n.AI
~G'i;.
•
CO.\lPOSlTIOil CU1MIQVE
L[l composition chirnüluc des ea~IÀ
de . Barrg(l
cst encore pen connue. Les analyses qui ont été
failes diffèrent lclkmeut elltr elles, qu'i! fa Il 1
pCI1!'er 'lue leur résultats quoique dOIlll;8 l'a.
de!' hommes inslruits, capable ,..:e son l r('S!'('IHi:
cl'idée.'l particulière!) ct de la préc~itajon
a VI' .
laqllelle ils ont opéré, lorsquc, comme me l'a moU(:
lUI
de leur' anLeurs, ellc n'om pa. été for-
mulé s enû(\rclllcnt .. ous le manteau de la dlt'minée.
La (lcfi~r
<lllilly t: que M. Lo))champ yi 'lit (k
publier offre de ' J'(~<.;ulats
si oppo.é· :i ('cu· que:
1'011 connai 'sail ou qllc l'on oup~nlait,
ql~
malgré le lalcll! reconnu de: ~ou
anteuJ', et ]'appa('xactÎt"d" fraclionJlI'l1c. elL:!' chif('~,
011 ])('\11
1111(' préoccupation partir.ulière, ;1. I~
rapidit' a"CG laquelle l'lIe a hf. f,ÙIe ) OH il la n1ali-
l'Cille
ail riow:r :i
de ([uclqllc collahoJ'HI \If les ('nelll!' qlli
d{oflgl\l'('nl ce lr;n ail.
CI! SOlll ces mOlifs (illi, cn dno, llI' aVaiclIÎ ('II
gag(!;', demander :111 millbtn' de: la ' lIerll' \1':0- iIJ'lJi~
:-IIIlIJH!/ltt' 1)(~'saiJ:;
' 11111'
•
''"l'
lUi \jl'II.'. )
;'1 ( (tle: opérali(lll , (H'J \I;)(lc:
ay:H11
(\('Valll lIIoi 1111 It'l!Ip s !' Ilf
•
�( ' OMI'OSIT IOl\
CHIMIQ
E,
1
:l3
pom alilt répéte r les expél'iences si les premières ne réussissaient pas, je me trouva is dans la
position la pl...s favora ble il sa réussit e. Cette demande avait été accueillie f<ivorablement: la caisse
qui conten ait les in trumen s et les réactifs avait été
expédiée de Paris; elle était arrivée à Toulou se;
elle était en route pOllr Tarbes , lorsqu e des motifs,
que je ne veux point signale r, empêc hcrent son
arrivée à Barège s; depuis ce temps il n'a. plus été
ques . on d'analy se. Il est cepend ant indispe nsable
qu'elle sc fasse pour que l'on soit fixé sur les véritables princip es constit uan de l'eau de Barège s;
fi~ant,
en attend ant , je me borner ai :'tl'examen critique
de celles qui ont été faites ju qu'à ce jour, et ù
expose r, d'aprè quelqu es cssais particu liers, ce
qu'il y a de plus probab le llur la compOf4itioll chimique de cc · canx.
'Les eaux de Barèges avaien t été aualy 'écs lI",
;lIlciennemcnL par M, Velle\. MM. [onlau t et
)
Pagès out fait conna ître, il Y a !-lob,ante al~
qu'ell('!j étairnl compo séc, d'nne p.·lit pmlioJ l de
.foie dt· sOIl.fi'(· ~ dr fla/l'llm ~ d(~
s('l "Ul/"", ~
d'lIlle
fer1'e, dont une trè · p 'lite q\lalllité oluhl' clans le!nut\U'(' arsileu !'e, contt'lI alil <:11
acides , l'aulre dt~
!',n OIlIlClI X, ("
oulln \Illr IIhsla IlCt' 'gl'lt, "e il l ' t~al
11/1 rompu , r de bi /(IIJII' ,
tlili lellr il 'cmblé ~1re
�d'ult peu d'alcaltjixe minùal J d'une terre mso
lubIe dans les acide'l, d'nn peu de fer Cl d)lllle mi·
nime quantité de soufre. Quoique celte analyse
soit loin d'être en rapport avec les connaissances
actuelles J en sait-on plus at~ourd'hi?
M. Borgella, ancicn inspecteur des cau ,av ail
commencé l'ul;alyse de cette cau, et avait reCOllllll
la présence de l'hydrochlorate de magnéic, - du
chlorure de sodium, - ou sulfate Je magnésie ,
- du slùfale dc chaux, du carbonate de dw ", . du soufre, - dc la silice ct d'une substanrc grasse
,t l'état savonneux. e'c'!t eeU analyse qlle ,tOIlI1
aussi M. J\.lihcrl daml sou Précis hi,\üJlU/IU' ries
('(lit.!· nllm:,.(df',Ç (p. 3~)!-auJl
~e 1826).
U11 anl rc chimiste a donné lc résulLal sni V,tIIl
IHi s'cn approche heaucoup.
SuUat rte magnésie
0,07
0,1 1
de ('hau
0,0:\
Ilydrochlorale. dc sodium
dc m:\gnét'ic
O,O!)
Cal'honale de ('la~
0,05
Silice clisi-olll C
00, 1
J
SOllfre
nO,1
Gaz acillccarholliqw . I'1I \OhUJI" ,
III
« ' nt
pani" d 'l'ail
Gaz lll'id( Il d. (1- Illf\llÏqlll'
n,III,
l
01
�tOllH'o;;tl'lO
('1111111(,/\'1.
1'2
D'apt'(\ M, LOlldwlllp) 1111 JlilograrlllllC 011 \lll
Jitl'e de l'cali cle Bari'ses (,\.lIlIÎ 'nùrait :
Slllfure de sodiulII
0,042 J (10
SlIlrale cle soud.'
ClllonlJ'(! c I! "odilllll
Silice
Il,O!)OU l'~
o,OiiO I!JO
o,oD7 fh (i
Chaux
o,O'~902
lilgllé.:i('
SOlide l'all!'liqw'
P()ta~.;e
C:lll..;ticllll'
.
<'4,':-; l' ~lItas,:
o,~
1f
100
dl'~
Il':1('('0;.
lill'Ill.
Il 1111 111l iaq Il.~
llarégillC •
«
0, 0003
idem
dit
.'L. LOlldltllJlp, ~l:
1';11IH4' tt'Ill
Da\ i , Ill' la
) COll!'t ilulioll in! érÎ('I\l'r. du globe, parce (JI l' OH l't'Ill
• ,) l'I'oan](or ( ' 01111))(' ('c'rlai/l <I"e les ('au dl's l' 1'(:» Hécl' r :~lI!C
de' la n:(ll'tiOIJ dl' l'ml . 111' 11/11
)/ 11Ic'rveiHl'llSell)('J1t a\ CI' 1
J}
lIa~"'
idées Il
c(\li l'Olltil'lIt dll \llfllf'(' dt, !'odilllll ,dll 1I1-
Il 1'111'1' rie 1'.Ikitllll, ùu 1 hlontn' dl' liodill111 I·t dn
L(, rtsulUll de l'allaI' c dc' la gllllUfl'
), !lnllr" d" 1I"n'.'TI'_1 ajoule-l-il metl ra pl~
p, il) dl'l11ll1t'llt ('('11" opinio/l hors de' dOlllc', ,'JI faÎ~ilI
1 \ oil' qll'il ll 'v • clau j'(', Il (li> «'1I1'
0111'1'1' IIi
l ' 01H11' 1':l11'Iliqlll', Hi l'IliHl\ . Hi 1Il:t 1T 11,:!'i(' lilm' ,
l)
ilil'ÎlIlll.
.)
�ESSAI SUR DAREGES.
» et que les bases
y trou ent complétement atu-
)) rées par le ourre.
»)
Que penser de cette analyse quand on saura
que la grande douche, la buvette et la petite douche sont alimentées par une seule et même source?
an doute qu'il y a eu mystification de la parl de
ecu . qui lui ont donné des ren 'cignement ou qui
l'ont aidé dans son travail.
.
« Selon NI. Lonchamp) on a pd le silicale. de
» chaux ct le sulfate de baryle pour du carbonate
Il de clHlUX et de bal'ylC, landis qu'il n'e iSle, dan
)) CI'S callX, aueU/J(> trace rl' acirlr. carboniqu • ni d
») carbonat
'. /)
•
Ce n:ultat ' élaiefll trop différen dç ~e (Ille
1'011 prenait de eau. de Bal'ègc. pour <tu il ne fùl
pa~
importanl dl' v(~rifle'
,(!
fait.
\1 ne s'agi.!;sail pas d' Il Ile analyHc eXAct des cau
dl' Barège ' , lIIais senlement ùe constater d'unc
11I:IllÎÙ"C l·igoureu. e i elles contenaient un alcali
lib .. !· ;l l'élat c:austiqw', Oll "i l'oac:idc carhonique
lui (:tail uui, ('aI' G't:la.it J:'t 01' !'ie: lrollvait le pOiUl
Il' Ja qlw!'-tion. QlloilJu • délicate, celte ophatioll
~ Iail
f,H'il ..... fair' {'l j'y ai proc'hlt: par un moyeJl
JJ1c1ifJ.llé pal' M.
prof'. . {'III' de chimi( i'!
\'t~(,olc
dl' lontpdli<:I' ..
�,
COMPOS1TION CHIMIQUE.
,
1'1.7
Dcux cent cinquante centilllètres cub{'s d'cnu de
Barège', de la source du Tambour, ont été pl~cés
dans une cornue tubulée ct armée d'une aUong'c
communiquant avec une série e deux flacolJs,
de baryte,
remplis entièrement d'~au
Le liquide élevé ù l'ébullition n'a laissé dégager
aucun gaz qtù trouhlâ
~ ]a trallsparence du réactif;
alors qn a introduit dans la cornue une petit(·
ql1ani~
d'acide sulfnriqtle étendu d'eau, on a etl
bientôt \.Ill dj~gacment
de maftèrcl; gazeuses qni ont
/loirci légèrement et formé un principe abondant
de l'cau du prcmi 'f flaroll, Lor. que l'on a pli
iIJ 1
.
gazeux avrut ('cs e, r
pcnser que tout (cgagemenl
l,
fillr ~, et 1(,
liquide qui a ail ahsorl)é k gaz a (~t:
1i1tf{, la, é av('c heauc()up d' eau houillan"!, L.' appareil où 'opéraient 1'8 liltrations et Je hl' age:-; a
été renfermé sons un cloch!' , afin d' pré"Cf cr
autant <Ille pm~
ih le le contact de l'ail'. l . r. filtre,
c}Jargé de curhOJwlc cl ' harylc', :lyallt été l'édit: :1
1',(llI e ct pest-, :l été lavé av('c : de l'acide U('(-tÎqll<:,
faillIt, ('t cha d , qui a produit Hill' ,ive ('fft'f\1('''('('11('(' el db!'Ol1R là pre 'que IOtallté de cc précipité .
Li! \ (; ('1 l'(-c~
cie JJOllV('UU, il avait perdu (l,o()
":lIllIllCsdecarholl:tlt' de hill') U" l ,000 c('nLimlr~
cnhe::; ci'1':\lI cl RlIri'gc: ('olltÎ(')Illenl dOliC la qllan1ilt: d',wid(' carbOlli'lllc l'<'pn:, c:ntl: par 0, '. 1 dl' ('(11'-
r1
�1 : l.~
.
l!SSJot SU ft llARÈGE$.
banale de baryte, C'èSl-à-tlire 0,052 grammês qui,
. uni à 0,°76 grammes de BolIde, pour former UII
gram('~
de
souSrcarbonate, donneraient. ~,129
l'eau
c(!:sous-sel. D'après cela, on. peut. r~ade
li Barège. comme contenant 0,/29 cie sous-car•banale de SQJlde.
.
,
Ce qui a pu induire M. Lonchamp en erreur,
e'é t sans doute que l'eau de baryte n'est pas
instantanément toucbée "dr l'eau d, cha ,mai~
la réaction n'en ' a , ~s
moin lien après qllelque
temps.
C
• çette lenteur. de la chttx à enl ver l'acide Cilrboruque au sous-carbonate de soude, dépend sans
rioute de la petite' e dt, proportions du .oll '-carbonate de soude ou du conconrs de la 'iliee, ou
de la matièrt;: pseudo-o gallique qu lle ('miLient.
~.
Lonchamp prétend que e'c [ l'air qni formf:
Pour éviter toute er(' tt CJ\lantité de ~rboJla.te
1'I~\r
dalls l'e péril'lJ(' (tui ((;'molltrf! ce phéllomène ., il slIffit d'agir hors 1.' contact de l'air. 011
obtient cc Tf!!\llltat en r 'mplissanl ~u
trois quarts
lin ftacon boucHé à J'émeril de l'cali de Ba(e~s,
cU
y ajoutr~
:mtaI}t d'ca\), de chall qu'il en faut ponl'
te remplit entièrement, !!an, y lais cr aucun vide.
l<.1l moins d'une demi-jolrn~c
, il se forme un pr(:il (' et
détacbant pal'
ripité hlanr. adbérllllt ~n
�DE LA BAlliGINF.
]';lgiLation 8011S forme pulvérulente qui offre tou.
Irl' caractères du carbonate de chaux.
Ces deux épreuves témoignent donc irrésistibkment que les eaux de Barèges recèlent de l'acide
carbonique, que l'alcali s'y trouve il l'état de souscarbonate, et que, par conséquent, l'alcali libre
n'('gt pas la canse de ces beaux mil'llrles qu'elles
opèrent sur les plaies ancienne, comme on l'a prétennn dernièremcnt.
m:
LA lARi~GJ
h.
Pour 'olllplêler le~
flotions que nous yonloll"
.lol1ller 'ur les eanx de Barège " il nous rc 'le:i par[('1' 0(' la matière glaireus' qu'elles tiennent ('JI
!'tu:pension rt qu'elle . lai sent dépo '1'. Comme c~
( 'o nc~tiom;
e retrouvent dans toute 1 s eau\ ~ nl
fltrenses, quclle qlle !-Ioit \{~U1.
température, êt jamais dalls 1(' eau. thermales 110n slIlfurell:;es, on
doit p('nserquc lcnrexlslencc est liée :tulIloclc d'élahoration, qui, dans le sein de la terre, fait nahr'
1/'8 cau
snlfllrCIlf'{'!o; *, ('1 clic' nH~rit(',
SOli, ce
• M. d(~
G Il Il bc l'IIal ~l v~l'if(:
au V ",live cL à la Sol
�ESSAI
SUI\ BAIIT:CI;S.
double l'apport) un exameu particulier que 1.. Anglada a fait de cette substance.
La barégine est une substance d'un aspect muqueux) à peu près incolore, fade, très peu soluble
dans l'eau même bouillante, ne Re prend jamais en
consistance gélatinense par son refroidis em nt, et
n'c. t coagulable ni par la chaleur ni par le froid.
La dessiccation lui fail prendre une élasticité et
une demi-tran parence cornée; son séjour dan
l'eau la fait repas er il l'élal glaireu'X.
Jetée sur des charhons ardens, elle noir il ct
Re cllarbolllle, sallS se liquéfier comme le ti sus
corné:", ce qui semble la rapprocher des mali ~rc
vég(~laes.
Ellr donne \lne fum ~e épf:li:1.C et exhale
une odellr empyreumatique, fétide, s n::,;ihl menl
animale, mais fort éloigll(:c cil! cclle de .lél corne.
Le ...:sidll charhoJ1nf'lIX Icli nI l'a forme primitive
ct sc 1lI011lre lrc . difficile il inl'Înérer
fatal' ,que les vapcul's (lui sc di'UaWlll de ICU1'Snalèrc~,
'Onl fOl'wée · Cil GI':1II0l' parUc pal' l'cau V'apol'Îsrc, m~U(
·
il un t', substance BnaloUllr il la lIlalihc animal., cl il n
il (. 'ltt·
reCOnllU que celle suhslallcC !Ir, ait (\1 .. 1' a~mliér.
découV{,rtc' Ilam 1(' ('au x 511 1fil 1'('\1'>1' , (111'> aVOnS c!t"j,'t
parlé dl' C(' phéuOIIII'IIC Il lmilalll d,·, C;l«'~
prol'llhlcdl' ln haleul' drs 'ilU '.
�·nE LA DAnÉGINE.
lnsoluble dans l'alcool et l'éther, eUe est précipitée de sa solution aqueuse par ces deux liquides.
Plus soluble dans le alcalis et lcs carbonte~
alcalins que dans l'eau, elle l'est entièrement et
~ans
altération, dans l'acide acétique; elle l'e. t
aus i dans les acides sulfnriques et hydrochloriques
qni en convertis enl une pàhie en nne substance
soluble dans l'alcool.
Elle eSl altaqnablepar l'acide nitrique avec émission de gaz azote, ù. l'instar fies matières animales,
dont eUe diffère par une résistance très prononcée
il la putréfaction.
ta solution aqur\\. l' donn ,:l\CC l'acétate et. II'
. \I1'-acélale de plomh nn précipitt: hlanc sale, dont
la matière pscudo-orguuiqul' fait partie, précipit '
1rutcIllcnt la ,olntion dr proto- hlorurc (l'étain,
ai nsi qn le dcuto-chlorure de mercure. Elle form~',
a ecl'infu ion de noL· degallc, nnprécipitéflocollHell. ) brunûtrc, mais INpronvl: aneun IHlllgI'ment appar 'nl 0(' la p:n·t cil' la ~olnti
d'rail.
L'additioIl de qu('lqlws gOllltrR nc nitrate d'arent convertit, av c le ('oneonr de l'air, la glairiu(' ain i disli0UtC cn llll précipité hnm-rougc,
lan<lb que 1(' liquirlc 1iI'l(~)ant
reticnt, lllle teinte
analogue.
S01l1nis(' " la di. till:l1ion " 1'11(', IlollJw-lIlu' huit
<) ..
�t.SAI SU1\ BA Il ~Gl!S.
cDlpyremnaliqne, d'un brun jaunâtre; d'une odeill
forle, soluble dans l'alcool, el louchissant alors
par l'addition d'eau,
- Un liquide aqueux, jaune, opaque, peu
abondant; combinaisons savonneu e de l'hlùle
empyr lllnatique avec l'a'rnmoniaqne, dont l'odeur
augmente par l'additJ)n de quelques gouttes de
potasse.
- Du carbonate d'ammoniaqu',
- Du gaz acide hydro-sulfurique, Il est probable que le soufre qui le produit n'est pa partic
cOIl~intÏ\
de la bal'éginc , car, lavée à plusieurs
r('pi~s
cil' perd ce priJJcip "
- De l'acide t:arboniqu'
- Du gaz hydrogèue carbonr ,
- tn r :sinu harhollll ·n. de nature a1limal
)
produisant. ml eyalllllll
(Jllall<l
on le calcine avel'
un alcali, cl paruit . de l'ad<.l . hydro-orguuiqut!
quaml l' 'an r :agit sur cc principe,
oH,1. cc que L'aly~c
chillliqlU' non ùl:lJlOntre .
Voyon mainl(~te:
<JlIC les alllcl\l'l'l ('1\ on 1
pCll!l(!, et cc ([Ill' nOLIs devolls nOlS-I(~)e
('f)
pCII'wr.
BordClI, ('II compal':wl ces snbstaucC!s au blalll
d'(J!l1f, les ('Ilvbageait laut(îl COlllme nlle matit',1'('
cl'aj~s
' l '1(' ltllll.lÎl (Oll1JlH: hall! de la nature 'rllt
(
�l33
oufre el brûlant après la de"siccation à l'instar de
ce combustible. Ce n'était pa une opinion: il y
avait beaucoup de recherches à faire, disait-il luimême; le temps nous apprendra beauconp : je ne
pui me persuader qn'elles n'aient pas des u ages
fort étendus.
.
un mélange de soufre
Bayen la regardait com~
portion de matière
et de terre, unies par ~
grasse; il signale son anâlogie avec les produit
organiquc . (Opus. clzim ..J 1. l, p. 49')
Lemonnier découvrit cette substance tenue en
dissolution dans les eaux de Barèges; il nota la
précipitation de flocons gélatineux qu'il compare
au frai de grcnolùllcs. Il leur reconnaît ]a faculté '
de sc décomposer an fcn, aprp.s dC!'Isiccatioll, en
exhaJantl'odcur de laine bl'ùlée, Cl d'éprouver la
combusûon ù la manière des substances "égétales,
en répandant une odeur de bituJ1Jc.
Duchanoy les attrihllait à la
d(~comp!:itl
dn
foie de soufre argiJen .
Vauquelin, en 1800, prollon a le premier que
c'était une ubstanc' tr) analogue ù l'albnmin 'l
.i la gélatine animal', donnant, comme elle, :l la
di tillation de l'ammoniaque eL llnc huile (,UlPYr"lIlniltifJlH' f:tid', oiTrallt l' }ll'opriét: cl' la
�ESSAI SUR BARÈGE •
corne, et conséquemment de nature très azoté
C'est aussi l'opinion de Chaptal.
Suivant quelques naturalistes moderne:;, ce:,
concrétions ne seraient que de êtres organLé ,
intermédiaires entre le végétaux et les animau
de tinés pat la nàture à vivre dan· le eau the)'males. D'après ce point de vue, M. Bory-de-SaintVincent range les gl ~
s de' eaux sulfureuses dans
la famille des arthrodi ~s, eH la tribu de 0 cillarié et dans le genre anabaïue.
M. GimbernaL lenr a donné le 110111 de zoogèue,
M. Lonchamp celui de harégille, et M. Al! "Hla
celui de glairinc.
>11 " a ]JO:Celui de bar :gine cOI1l:ilalt' l:iOll 'xj~l
l aU , qui lui doiveut, n'·u doutoll pas, UIH'
grand> partie de l 'Uf propriélé. Aujomd'hui l n :
que 1'011 COJlJl<ût ::.1IJ' lcl' propriétés d' C ,ltcub:-tau('c doiL nOlis faire penscl' que ("est nne mati \)'('
a1lalogue aux
lIatièrc~
{O, ~tal·s
azot ~ ''', qu'
'lll'!-
'Ul <le l'agrégation de mol ~cnl'
'Xpol'Iée.
p<il' le:. ',HI ,(lout la r ~UlÜOI
('st fa orj~:t'
pal 1('
(OlllaCl de J'air, ('1 nH~m('
dcvaul avojr lUI COlllré~l
Hll'II '(~lIJ1
dt'
CCLI" lI1ai~r(',
ie pl mêJlle o'auilllali ë\lÏOII.
p.u: Il ,'ow-IUIH'e clau' CCI' t'au ,
HI!" I~ wit('flleJlI ail lIIod' d'(:lahoratioH
qui dan, lt t'ill d(' la Ie'rn ,l'ail lIaÎlr' I('i" ('ttU
H'/fJ bk
!o;('
�135
sulfureuses, et doit jouer lUl grand rôle dam le
mode d'actio n de ces eaux.
Toute imitati on des eaux où l'on n'a tenu aucun compt e de cet ingr4l ient si remarq uable, est
nécessairement très imparf aite, et la substit ution
que l'on y fait de la gélatine et de l'album ine est
très pen légitimée par la théorie. L'existence de
cette substan ce dans les eaux de Barèges les rendent très peu propre s à être longue ment conser - \
vées pour le besoin de la thérap eutiqu e.
Il nous reste à parler de la chaleu r qui entre
dans la compo sition des eaux de Barèges. On a
longue ment disserté pour savoir si cette chaleu r
était de même nature que celle des eaux qui ont
été cbauffée ii nos foyer'. Je crois celte questio n
oi eu e; autant vaudra it-il deman der si la chaleu r
dn fen e t de même nature que la chaleu r animal e,
dont le tact peut distingll r un si grand nombr e de
ariét~
s ns que le thermo mètre le plns sensible
i.ndiquc la moind re variati on par ses degrés.
e fa.i~ons
point d'e ï'l:rien ces pour avoir si les
caux th fi les se refroidi ent plus lentem ent qu
les ca IIX l:chauW artifici llement; mais hornon .nons an taet CJui, 'n 1 malad ie, nou fait wst.in!l;1\I.r d, 'Ialti que non deman d rion en vain
'1 110.
ill II
umrm .
.i()lItO~
"mplement qn'à
�J36
:t;SSAI SUR lIARÈGl:.S.
Bourbonne on boit avec plaisir l'eall à 45 degrés,
ce que l'on ne ferait pas avec l'eau chauffée artificiellement; qu'à Barèges l'eau la plus chaude laisse
à la bouche un sentiment de fraîcheur que l'eau
chauffée à la manière ordinaire ne hù donnerait
pas certainemen te cherchons pas davanlage le l'ole que l'électricité peut l'emplir par ses propriétés calorifères
et dissolvantes que l'on ne peut pIns lui conte ter
aujourd'hui; mals bornons-nou' tI. l'appréciatjou
de leurs effets ur l'économie J ce qui efa moiu::,
difficile el certainement plu!\ utile ù l'objet que
HOUS nous pro~J1s.
01-;' EAU
DE IlAREGES
R.'1'lHOtELLIJS.
Apl' '!' avoir démoJltré qu' tontes te!' aual s'~
qui ont :té faitcs d's aux d Bar"
JJaturclle' lU'
méritent au ·tlllC ollfiance J puiSqll(' 1'011 a igllor{>
jusqll'ù ce momellt leur véritable compOl:'itioll. 11
(' ..t facile: dl: pr<;voil' (,e IJIl'ii me: l'c~e
il dire l:'ur
l'imitation de cel:' C'HI. , (!I ('(' que l'on doit P{'JI!'Wf
(1'
CC$ dif«:relt·~
formule ,
lail domin('r, suivallt les (,Ol<i~ac
oaus
leSI(IlCllc1i OH a
(li: NJlOIJIII',
�l::AUX Dt.
DAR~GJ:S
d,
ARl'IFICtl!.LLES.
lanLôt le soufre en su pen ion) précipité du sulfure de potasse et de soude par l'acide sulfurique;
tantôt le gaz hydrogène sulfuré, dégagé des
hydro-sulfure de potasse ou de soude; dc l'cau
hydro-sulfurée simple, suivant le formulaire de~
llôpitau militaires.
La soude caustique, d'après la préparation se('l'èle des néothermes, qui Ile méritc pas plus
l'approbation que lui a donnée l'Académie de Médecine que toutes ces autres formules) tour-ùtour préconisées) puis tombées dans l'oubli ou Je
mépris. Toutes les personnes qui ont fait usage de '
eaux de Barèges naturelle ,t desartificieUes savent
que ces dernière n'ont aucune res!;emblance aVl:c
les eaux naturelles: leur action sur l'économie diffère encor plus que leurs différeJlccs p}lysiqe~,;
(,t malbeureusement l'on ne p ut SOlllcllir, avec
M. Pariset *, <Jlle ce qu'il y a d'essentiel à Baf'(~g.\
se tl'ouve (ll/joll l'd' IUII (/IlX /l(Jothel'lIlcs, ('1
qU(' les malades trop fa/bics pOUl' se jiu'('c lmlls/JOI'fefjusfllt' al/X J')
l' hl'lwal(,111
dans
,./,ées ('1/ f'('{I'OIlI't'rolft p('t',WIII(
la
l'l(t' Chfllllt'l'('IIW, a 1'('(' cC[
• ({apport a l' <..adélllil' cl,
i
(1 1111\ 1R'
:'..
III ;cI('( 111(',
M\ .lIll Il
dll
�d8
J S,~I
, l 'R B
1\}r;r;5.
{lV{uzlage de plus qu'iLs en pourro nl joUI,. toute
l'année . Avant d'imite r une chose, il faulla Cùll-
naltre; el'pérons que l'on arriver a il ce bul. Mais
comme nt y joindr a-t-on cet air pur, cellC presion atmosp hériqu e si inférie ure ù celle de la plaine,
ce combin ai ons imméd iates de la nature qui ,
sculcs , pCllvent rendre leur adminh ltralion intérieure non-se ulemen t favorab le à la santé, mai
même SUl::' danger pour le malade ? La natlll'c
nous offre ce que l'art ne pClltlm iler; c'ct\t le diamant dont nons connai s ons la compo sition, et
C{n person ne n'est parven u ù. reform er mnlgré sa
:-implidté. L'analyse des eaux y démon tre des carh,ouille s, des hydrocblorates el des slùfates Il di-
veni("
bU!'('R ,
qui se tiennen t paisibl em ut
Il di dans Ja mêm ean, san donne r lieu ù d 'S
réac! ion qui onl tOlljours lien lorsqu JlOll!O\ rhel'dlOll .... ks l'olllrd aln'.
~ ()l1ion
i'
LOI , C[II(' l'oll fait al«~Ji()1I
1'Iscl~e
fn\CJlIcllI
I.'~
.II\1'i"II S J'aii'ai('Jlt rle.'i hailli' , 011 III' p«'111
dntlt«>" '1"1' \'r phicll( '(' n'('IÎI <;Olwtionné kl" f'lTI
(l'\('
�USAGL Dl;;.
EAU':" EN
GÉNÉHAL.
dO
ploi, et s'empêcher (l'en conclure que J'OH pourrait
les employer utilement plu souvent qu'on ne le
fait aujourd'hui.
Les sources thermales l'-llr-tout étaient honorées
il l'égal des divinités, et si la
uperstÎtion a été
pour quelque cho e dau l'abus que l'on en fai~t,
on peut ans i attribuer au fanatisme l'aversion que
les premiers chrétien apportèrent contre leut'
nsage) après en avoir c 'pul:lé les divinités et détruit les monumenls. Autrefois il y avait abu ; de
nos jours ou les Il trop uégligées. Je ne dis pas que
l'on ne prenlle souvent le cau. inutilement,
(}u'elks ne ~olet
(IUclqllcfols ponr le médecin Ull
moyen pour 'e débarra. ~er
d'uu malade qu'il n'a
pl II ' l'espoir de g nérir; mais il n' ('st pas moins erIain qu'il existe beaucoup d'.ûfcctioIlS qui pourraient être traité s avec efficacité par ICI- eau ' minérales dè 'leur début, ou peu apr;s Icul' in a ion ;
tandis que J'on préfère .lUplo f'J' ton 'leH re.tnèdc ',
voire ulême leH plllt4 ex:traonu'luircs, avant de recourir au pllls lIé1tlll'd l·t ail phil; f.imple) parce
qu'il faudrait c déplact:\'. Ou u'emploie Il' pl~
OllHnt 1· t'flUX qlle corrUlIP dernier triO ell, qnaud
Oll JI 'I-pèn' phl~
rieu de::. Hnl ft'., cl hi C{uf'lqll
1 hu~o
doil .'lll'pitudrc apn'.l- ('('hl, (,'~l
la fn:qll('!H'('
d('1'- l(;~Ia
helll (,I~
qlle 1'011 ohtirlll CJl('(l( 'mal-
�,
1
jo
gré l'époqu e turdl\ e à laquelle ou se décide à y recourir... le peu de soin que l'on apport e dans ln
manière d'en faire usage, et llr-tou t malgré l'abcllce de bonnes indications snr les eaux qui auraient été les plus favorables.
Un ouvrag e, qui embras serait d'un point de vue
impartial l'enr.:emble d('s eaux thermale ) qui les
classerait d'apûs les proprié tés particu lière el
bien con~t.alés
de chacun e d'elles , ct 8lU'-lont qui
prrrbc fait celles dont il convienl de faire lI!'agc:
dan tel ou LI genre de maladi es, rempli rait la
plu grande lacl1Jle qui existe aujour d'hui daus
"art dt' guérir. Jl pl'Ofcs~ur
d'un grand taleIlI
.lvait fail esprl" r cie ,"oir satIsfaire nn be oin d'antaut pins grand, <IHe la facilité des voyage s ct l'envie de se déplacer augme ntent tous le jours;
' ' 1e a "'te trolllpc,e,
l rCmWlllent l'attent e genera
mallell
Pt l'on rH' r{'C'onl laÎt l'as duus le
Traité
d('s l'auX
mùeùl Ilt·\ cctte 'Xli 'Littld > d' descrip tion',
vI:rilé dl: fail' Ilui cnracLéIis 'nt le ouvrag
'lle
de
M. )jlwl'l quand il traite des ~lIjets
ob'crvé. par
Illi-mt' me, n(,~
1ll00lOgl'aphirs faites onsd 'ncl lJ:-('lI\f'lIl IHlllnaÎI'1I1 ~1'lIk"
diribcr dalls un scmhla hll" 1r(l \';1 il ; lIIaÎ5 ('Ol/trlu 'JlI ~(' fier:. IClllS h'H traité.
1'.lrtklllic'l'. ,!n:tlld 011 l'ollllaÎ t le: 1.c·lc' It(' 110111111('
pnlll' k~
(:Iahli !iI'nu'lIl:': :'1 la Itlt ch' (l'" 1" il
�USAGE DES 'cAUX l'N GÉNÉIIA L .
Il r
trouve nt placés ) celle compla isance involo ntaire
pour des source avec lesquelle ils s'identifielll
pour ainsi dire; quand on sait que l'auriJame!>
ait exagér er leurs effets salutai res, el souven t
même fermer les yeux sur les danger s de leur ad·
ministr atian. Ce que l'on écrit dans les livres se
confirm e rareme nt rlans la pratiq ue; on croit être
utile Ù. ai-mêm e et au pays en employant de
promeBscs hasard ées pour IllCltre des ealh en
\ oguc, taudis qU'ail leur Huil rédlCUlClIl. Ce û'\(>
imprud ellt, ces prolUeSl:ic' dé<;u(':; tlllil:'8cllt lOll'onrs pal éloigner la foule que l'on avait alliréc un
ilLliUlt; elle aurait augmcnté p'u ù peu t s'y
serait fixée, si on ne les cût fow<cillées qu'il des
qui pOllva ient en retircr des a\ allIages
Hlad'~
point épl'oll \ t~
réels, on du moins qui n'y Cl~St
de résulta ts f;klH'ux. J'ai vu des 10calit;8 ainsi CIIcombrées 1111 instant cl cntière ment abandonJl(:(,s
pcu de temps apn\s, lauois (IlIC d'autre ' lil'lI\
moins pri'>nés) JlIoin fréque lltés, st' lIIainlicllllcIlI
llIaltOlljou rs r,roisS:llll dc prOSt~il(:,
1111 (~Lat
(\an~
gr: le 1"'11 d('
Hoill ' QUi'
l'on prend pom leH Iell(\n'
agréab les.
Le pIn gl'alHl !iI'J'vice qu'UJl lIIéd du pUjS~f'
l'('Ildn: Ù lIll étahliss l'ltl('nt therma l, C'(,,-t dt' sJ)(;ci
~
fi(·" kH cas où l'('S ('<tn SOllt spreÎall'IIIf'"1 il1d
�ESSAI SUR DÀUÈGE •
quées indispensables; ceux dans lesquels elles
partagent des propriétés communes avec d'autre.
eaux, qu'il convient alors d'indiquer; les cas où
leurs effets sont douteux, ceux enfin dan lesquels
on pourrait craindre qu'elles devinssent mù fuIes
ou même dangereuses. En conStùtanl un semblable travail avant d'aUer aux eau. , chacun saurait à l'avance le~ résultats qu'il Cl'1t en droit d'en
attendre: on ne verrait plus tant de personnes
trompées décrier le eaux; el le médecin prendrait, ave l'établis ement qui hù e l confié, cellC
considération, premier but auqu 1 doive tendre
lin homme qui sent tonle la dignité de 'u proff'l'1 ...ion.
Ce donnée général m'out semblé indi pensable avant d'elllrej' en matière RHr la partie médicale des cau. ' de Barègl'!'. J'ai tikhé dr. mettre cn
prutiq\w CI' 'lue je jn f! ill<lispC'Ill-1:.ù)k ponf lOU~
1 "t!tablil' 'emeut" de (" genre; hellfclL d'a oir indiqué la ront " Foi C!~t (' .cmple est RUÎ'V i par des gcn,
plus capablef\, mais dont l'impartialité 11(' pourra
(~I'f
plu ' grand!! cp Ir. celle: dOlll .il! Ille ~nis
fait ll1l
dl·voi .. dans u:t O\l\"l'ag(:.
Eu atlf'lldallt qu'ult travail Bénél'aJ SoiL CXélf
~
daH, le hut indiqué pIns haut, il ~el'ai
:\ Msin'.'
<[lH' tont maladf' M('idl~
;\ faire \I~l{-;(
~ des t':IIl.\
�USAGE DES E& X ~N
aiNiRAL,
143
écrivît à l'un des médecins ou chintTgiell de l'rtablisscment sur lequel on veut le diriger; qu'il lui
adressttt un petit mémoire il consnlter renfermant
une note exacte des circon tances qni ont aCCOlllpagné el suivi le développement oc ~a maladie, les
moyen!' qui ont été employés pour la combattn',
leur action, son état actuel, enfin son tempérament avant et après les accidents qu'il a éprouvés
Ce n'est que ur ces données que lemédcc1n pourra
j llgcr . i les caux convicnncnt Ù la personne qui )('
{;OIlSUltC, ct il doit se faire un <levoir de n:pondre
consciendeusemenL tI. la confiance que l'on met en
lui. Si le malade a négligé celle précaution, que j('
regarde comme essOllÎclle, il faut qu'il sc loge au~
~itô
SOIl arrivée, qu'il se repose 1111 jour on dell'.
avant de faire appeler quelqu'un pour 1(' diriger
Le médecin qni entcuclrniL avallL cc Lemps sa ('01\fession ne pourrait reconnaître s('trellwlll SOli
{-lat, que la faliguc rend lIlécolll-.issahlp, Il faut
SIIJ'-IOUl qu'il sc mette ('11 garde ('outre le û'lc jll(lj~crt
de cerlains docteurs qui rC'lanc{'ll1. ('01)111\<:
uHe proie 1111 pan He malade au :;ort i J' dt' ~a ,oitUf l' , qlli, I<al~
r.onntûtre SOli lelllp(:ra\llellt ('1
ml'me l genre <le! sa maladie, lui out il!'snr: nll
hain paJticulier, dOllTlI! llll{' ordonna1lce avaltt
1111'il ail ('\1 le t(,lIlpS dl' , p J'('(,ollllaÎlrc, Ce Il'(~t
�'14
ESSAI
UR BARÈGES,
pas ainsi que doit agir un médecin vraiment digne'
de ce lilre; et, cependant) je me vois forcé de si. . .
gnaler une semblable conduite, parce qu'elle est
malheureusement trop commune dans certail~
localités, el qu'il est inruspensable qu'un étranger
soit en garde contre des gens aussi indignes de la
profession qtl'ils exercent ct de la confiance publiqtle,
ACTIO
Cl:
': : RAU~
DES EA
, DR BARÈGES,
Les t'aux de Barèges ont essentiellement s{iml
~
lantes; elle agi~senl
toujours en (l<:ve1oppanl lin
Ulouvement fébrile dan, l'économie,
Dam l'étal de salll(:, leur artioll ~(' fail rem ar1(11(>1' par ml<' dlalt>lll' gélt~ra(',
accompagné/' de
~échert·s(>
t:l (l'Ull(' ,j('idité parlicllli ~r('
tle! la pr(lll" i
•
* M, Le
MOllier a dt"moutl'\', pal' d ~ exp >l'Îcnn',
rigoureuse , fllI' h (/'((nspu'nlÏolI "cllr!rl/l( It' "fllfl
f;\isait "'P 1'0 li \ ('l'ail corps lU!1' p('l'll' de> poid~
assel, rOllsi drrabl,', Il a U'OIlV", au moyeu d'lIll apI'ill'cil lr,"~
ÎllHénicllx, '1U\' se haÎr.tI:ltlt dans Ir bain tlll Foud il :Ivai
pcrd Il rOIl~ta\1"
d(' 7 11 18 Ol',~
,1(' SOI\ poic1s apl'l'"
�14,
ACTION GÉNinAl..:E Dl:S l::Al.. X DE BARÈGES ,
le pouls d'evient plus forl el pIns élevé, les sécrétions sont diminuées, le sommeil est troublé par
ùes rêves qui prouvent que les organes génitaux
part:cipent à cette surexcitation; l'appétit disparaît jusqu'à ce que l'habitude fasse cesser pen il peu
ces phénomènes, ou que la nature elle-même ail
rétabli l'équilibre par un mouvement sur le gros
intestin, ou par des sueurs abondantes, Après cela
l'appétit revient, la transpiration s'établit par tout
le corps, les forces augmentent jusqu'à des limites
œpcndant que l'on ne doit pas tenter de dépai'scr
sans s'exposer à. une nouvelle série de phénomènes
analogues aux premiers, mais qui pourraient avoir
dr fttcheu . résultat", Cet état se développe très ra-
une demi-heure. Là l'espu'atJôn n'épl'ouvait aucun chantcment, lc pouls n'était pas plus fréquent, sCtùemcnt il
~tai
plus fort cl plus élevé, A la source du TamhoUl' ,
apl'è (j minutes d'immcrsioll, la sueU!' ruisselait de
00 visaee at tout son corps était l'ouffc ct 8onAé; une
minute apr~s,
1'3rritation était violeule, le poul trè
fréqucnt ct cs vibrations très étcndues, Une dCl'Oière
minute provoqua dc~
étourdi scments, ol'li du bain, il
ava.it pcrdu :l0 onc S ('1) 8 minutes, 'étanll'COlis '1'1 miIIUll'S dalls le bain ùu FOlld ]10LII' ICl'millcl' . a dmnÎ '
.1\'11('(', il .prl'dil rocol'r!) mlrr dc ~()JI
poiùs,
JO
�sun
ESSA I
UA UÈCLS.
pidem ent chez les tempér aments sanguins , atlllétiques, et chez les person nes dont le sy tème nerveux est très impres sionna ble; les sujets faibles et
délicats , à prédom inencc lymph atique , les supporten t beauco up plus facilem ent, et même quelquefois sans éprouv er le phénom ènes que nOll
venons de ignaler .
Je pourra is rappor ter UIl grllnd nombr e d'exem ples de person ne bien portan te qui ont été incommo dée pom avoir pris euleme nt quelqu es
bain, comme on prend un hnin ordinaire. M. Gnsc
<'Île l'obser vation d'ulle jeune fille de qualr an
plise de convul ions viol utes dont 'II' faillit ~u·c
la. victim r , aprè deu. ou troIs bains qu'on avait
on cill{>sco mme moyen de propre té.
Dans L'élal de malad ie, crs eaux agis!'ent 'II
dévelo ppant lUl {olat f{oùrile vérit,ù )lc; elle. ne guéri .. ent qu'en faisant pa~H('r
il l'état. aigu de!! affection de enu
hronique chez d '8 ~l
li' dOl1t
les r (actloll " vitales n'étaient plu aggez fortes ponr
amener' la ré ·olntioll. On a dil <I1l'clle ' aglf'!'aien t
en pro ü<ptant ulle crise par les sueurs . FraJl~
' oj s
Bordcu He pensai l pai' qu'cllcR fll ssent Jlé('r
s ~aire
s;
il a vu beauco up d(' crise ' cl c('Ue cspi·(,t' lie point
amener la tl'fIllÎJwi!'on cl !l maladi es , talldis (Ille!
J' ut.
beauc np (l ' ;nttr 'H gllen!'. CUl Klt~
c n~e
!< .
ete a
1
•
•
1
,
,
�~C'lON
CÉNÉI\-'J.t, DES L.l
X DE I\ARl:GES.
1.'
portée de faire la même observation; mais j'ai remarqué aussi que les malades chez lesquels une
exacerbation de symptômes n'a pas lieu, ne doivent pas être regardés comme sûrement débarrassés, quoiqu'en apparence guéris. Ainsi, les rhumatismes qui ont disparu peu à peu sans éprouver
de récrude cenée, les affections de la peau qui se
sont dissipées pen à peu ~ans
augmentation première de leurs symptôe~,
et ponr ainsi dire effa.:.
cées par l'action dis olvantc de l'eau, sont sn~et
à récidive. Quoique nos organes intérieurs soient
plus éloignés de nos moyen d'investigation, les
réactions sympathiques nou ont démontré que
1" choses s'y passaient de la même manière.
Comment les principes des eaux si peu abondants, si peu actifs par eux-mêmes, peuvent-ill-1
produire, ur l'économi ,de effets si remarqllahles? N'e. t-cc pa' au moyen de leur extrême
clivision, que nOll!\ ne pOl1VOllSpas obtenir dans nos
lahorntoircs 1 n'('st-cl' pas d'WU' manière !lOmwopalhiqll(' 'Ill' elles agissent sw·[{t plupart des {{/J'l'c-
lions qll'ell(·,ç gw:,.i sent? Je ne fais qn'indiquer
cette nonvelle voie omelte il l'ob. ervalion, et j ,
hOl'llcr:ù Ù constaler que dans l'hat d' gaUlé,
leur actioJl He porl' pécialJU~t
sur la pean cl sur
k t-YFolt'H\C IllllscIIlairc; il Jl'est pas rurc de oil' sc
lUC
10"
�},S~Â
1 SUIt DA I\ÈGLS.
développer, après leur usage, des é1'llptioJls passagèlYJs de la nature des affections herpétiques,
et·des douleurs analogues aux rhumatismes.
~tODE
D'ADMiNISTRATION UES EAUX .
La manière de prcndre les caux est loin d'être
indifférente; elle entre pour beaucoup dans les résultatg que l'on en obtient. Celles de Barèges surtout demandent une grande atLention de la part
dtl médecin. Il doit diriger les i.nfluences qn'exerc nt sur ses malad' l'acliou propre des au, la
raréfaction de l'air ù de haut ur aussi considérable ct le variation fréquente de l'atmosphère;
c'est cepenrlant ce dont on !'e doute 1 moins;,
TIan'gcs. Une "ieill(' l'oUlillC, je dirai plus, \111<'
sorL de superstition fait craindre 1 '13 effet· qllc l'on
r tire des eaux, plutôt COlllme un miracle auquel
il nc faut pa regarder de i près, que omm le
n: Illlat physi logiqu' cl'uJi . série cl' phénomèncs
vitaux qu'il faut SU\ oir fa \ orisef et diriger de manière il ClI retirer Il'. résultats k plu avaJ1wgeu\'.
J'ai dû faire ccs ohs('rvaliOIJ ' , parc(' «lie d('pli~
qurlqll leltlpl' chacun fait tdklrtCllt c qui lui
p{aÎt II Bar '.g ) qlle l'on fi Dui par nl'('r <I l\(' ,
r
�MODE D'ADMIN ISTIIA"lI ON DES J,.AUX.
149
pour prendr e ]es eaux, il n'y avait qu'à se jetcr
sans faire autre chose. J'ai
dedans il corps perd~l,
vu des person nes arriver il. Barèges avec la volont é
de prendr e Hne certain e quanti té de bains, se baigner deux et même trojs fois par jour, pour avoir
plutôt complé té leur nomhr e et rester moins de
temps à Barège s, jnsqu'ù ce que des accide nls
graves vinssen t leur appren dre, à leurs dépens , qlle
l'on ne joue pas impun ément avec ces caux. J'inSllr cette ob ervatio n, parce que la facilité
~iste
avec laquell e on suppor te un certain nombr e de
bains et le hien-ê tre que l'on éprouv e, font croire
qlle l'on en upport era un plus g.rand nombr e avec
la même facilité. On croit pouvo ir faire except ion
('C qu'on ait fait la
il la rrgle commu ne .in~ql'à
triste exp{>riel\cc du contra ire.
pal'iCèf~s
Il est impossible de fixer de' r('gle~
pour chaqnc ca et chaque maladi e, parce qn'une
variété infinie (le circons tances et (k ron 'titillions
et des Mt aiL'" infillh, ;
f'xigcraient dc!' ("onai~!l'es
ponnIl loi je me COJltl'llterai de g(:néra1i::icr 1('"
C'(~t
prilleip"l\ d'apri' s lesquels on doit Si' condni re au,
lemps de
je tftrherai ('Il m(~
caux dt' Ban'~g(.
itnpordt'. qU('l\\iol1" (le pratic{llc a~sez
T(~SOlr'
' (llH'l(r\l ('
III r~ti'lI
nou
lilUlI'1; pOUl (l'II' 1I0U
Irrnp" .
�.t.SSAI SUR BÂRE(;J, "
150
EST-IL NÉCESSAIRE Dt; SE SOUl\lETTIŒ A Ul\E PREPARATION AVANT DE l"AIRE USAGE DES EA.UX DE
BARÈGES?
,Je pen e que, dans la plupart d >~ calS, une préparation e t nécessairr, pt je ne puis nÙClV faire
que de citer ici l'opinion de Meighan, qui lions a
lais~é
des règles si précise et de remarque' profondes ur le bains de Barège . « Avant de COlUITH'nccr lm traitement var ces cau.\., il est né ce :;a1r(' de rlO11JlCr an malade, li'il vient de faire \1/\
,oyagc, un pelit inter aIle de repos, cl de le aidam; les vaisgll('r s'il y a nn pen de l'épI ~tiOl
, raux; c'est l\J1 moyen prépara toil'(~
néces!lair,e rOIll
pllÎ!'selll cÎrC'lI \('1' ilVCG ai~lc
> ct e.\.el'C '1
plus facilclllen t lell l'loi qualit(:!\ salutaires". )) Il
ajoute qll'lIU vomilif '1 llll pmglllif l:ionl on CIlI
<{II' ('lIe
indiqués avant de fair) usage de ces eaux; il velll
mêmr qlle 1'011 rrpèle l'emploj de ces (:vuc'\IaliollS
., pillsicur ' 1('prises. Jc regarde lIJl(' saignée géué-
• C,ellelal 1II1r. )
B.,ri'u e
, lI,llb alili
\1
Il
al(·I~.
il!.,
1 ('lJhllh
1 i\ulI J..
1 [(II'
the liS' of
�.·MODI
n' "n~INS1
RATIO
Dk~
tAl....
15.
dans beaucoup de cas, et
ralr ou locale néce~sair
même indispensable si l'on a affaire;\ un tempérament sanguin, s'il existe une disposition du sang ù
sr porter vers ql~eu
organes essentiels à la vie
dnns les affections de la peau, avec douleur ou
susceptibilité de cet organe, dan les ca de rhumatif',me où l'on remarque encore un peu de douleur. Une évacllation par les purgati~
me semble
moin. nécessaire; je la croirai même uui ible dans
oeaucoup de cas. L'e. péricnce m'a prouvé qu'un
régime adoncbsant ('l délayant, une évacuation
8auglline, quelques demi-lavements, dont Je premier Ci"t rcndu Lan di que 1'intestin , préparé par
hli, P .ut g. rdel' 1 rcond, snffi!'\cnt, dan la plupart des circonstances, pOUl' déterminer nn' délcnte que lc!' purgatif Jl'anlènent pas loujOlll'S,
et qlU alors Ile fonl qu'irriter davanlag les organes dn malade. J'en dire j mllanl pour ks moyen
ù crnplo CI' dalls k eOllJ'S dn trailement; i"ClÙ IIwnt , Ù (: 'llc I:POql\(" 1 'S purgalifs don. me cm·
hlclIl offrir d(", ré ultals plus favorahles qll • dan
II' déhut.
�ESSAI
QOIT-O N SUIVRE U
SUR BAIÈGE~.
EN
REGI~l.
PRE~ANT
LE!'>
EA X?
a
On n'insiste pas assez Barèges sur Je l'égim
que les malades doivent suivre ; rien n'e t cep en....
dam plus import ant pour rendre plus fav0r.able
l'action des eaux. C'est pourqu oi j'en fi erai les
règles d'après les praticiens qui m'ont précéd é et
le& ob ervations qui me ~ont
propre s.
Il faut avoir l'e!'pdt libre de toute peine et de
tout souci; penser que l'on est venu à Barèges
pour sa santé, et que l'on doit laisser tonte esp' ce
de travail en entran t dans la gorge qui y condui t.
Descannct a dit qu'il fallait sc couche r et e lever
de bonne hcnre : cette règle n'('st pa géllérale et
doit être !loumise ;'t l'état ctn temps. Quelquefois il
fail très froid et tri's humid e le matin el le soir;
c'est 1 cas de l'appli quer et de
prome ner dans
la journé e; mais comme il arrive souven t, !'i le
temps e t pur le matin ct le soir, il faut n profil r pour aller respire r l'air emhan mé de la montagne; il vaHt mi \lX alors dormir }wndant quelque heurl's au mOllI 'nt où \. !'olcil tH' lai" '(' pl Il!'
d'omh rag' t III ùlc la gorgr dl' Tlan\gcl' .
...
�MODI; U' ADlIli N ISTI\4TIOri' DES l:,AVX.
153
faut éviter l'llsage des viandes grasses et sadu vin pur,< des liqueurs fortes) du café) mais
lées
•
)
Je suis loin de penser que le lait, les fruits) la sa1ade même soient contraires ù ceux qui font usage
c;les eaux; jeles leur recommanderai même) si leur
estomac s'en trouve bien. Les viandes sèches et la
privation des végétaux dans la plupart des pen'ions rendent indispensable cet aliment pour calmer l'état d'excitation auquel ce régime et l'action
propre des eaux ne peuvent manquer d'amener.
Descannets regarde, avec rai!<on, le mariage
comme un obslacle au rétablissement de Ja santé
pendant l'usage des eaux.
Enfin, on peut résuDl('r 1 s règle de régime à
suivre pendant l'llsag' dCIl caux ;\ cc précepte :
éviter toutes les causes physiques ct morales.d'cxcitation comme lout Cl' qui ponmlit affalblirl'éco~l
1I0mic : emploi modéré rte tout.
EST-IL ( DnJit;!\~NT
DE l'!\/<;NnRE OLS llAINS A U.NE
SOURCE 0
A
NE AUT!\E.
Qlloique la nalure de. l'aux paraisse pell varier
ri. ns Icl'i rlh CJ'S!'" HlIIITf'S, (,'lair)~
cau (8 11(' rrll(lPIiI ra~
indifrérCIll le dlOh nI' ('Iles qll<' l'on doil
�1!S~
1 Sun B.\nÈla.s.
employer. Nous avons vu que le bain le plu acût
r.tait la piscine militaire, qu'après lui venaient les
baius Polard, les bains N cufs, les bains de l'Entrée, la Piscine des pauvres. Ces bains conviennent principalement aux personnes lymphatiques)
aux. sujet' d'un tempérament peu prononcé, dan
les maladies de la peau, les rhumatismes, les scrophle~
, les ankylol'cs, les p1aies elllretenues par la
prësellce de corps étrangers; il est souvent prudent de nc lcs employer qu'après avoir fait usage
(les bains tempérés: il faut observer quc c bains .•
(;l sur-tout CCII\: dl' la pbcine millIaire, ne conviendraient pas (Lans le ('a, dp. disposition il la pléthore
slIIguinc ; que leur action 'rait uui Ihle chcz les
sujet · d'nn lemp(:ramcnt Herv'u ; qn'ils pourraient devenir mort 'ls chez l's sl1jets meuacél-l
(l'nnc: congestion IHlhnol1air ' on cérébrale Cl dan!-.
"'s
dll oœur. M. (;a"G cite 1'0h:-l/'" ali Il
ilfrc':,()1~
vCllU Ù Bareges pOll\' combattre (](os
donlenr" vagues cles membres, el pOUf fOJ'lifiC'J' k:f'ÎcaLrices dont il élait ('ouvert. VII l'exr~m
iJ'l'Î1ahilitt- (le cel OffiCiel l't Hn(! (tÎspo~il
hiell J1Jarqcu:e ail ('011\;(':-1 iOIl:, dll ('('rHilll : il l'CIl drdd/:
qu'oll
f('J'ail prl'Iulre l'~
('au\ 1I1in/:J'alC'. a\('('
heallC'ollJl dc' pn~(':rli
. EII 1'111'1. Olt lui donira
1C'~
bain" (k 1.1 Ch:lp('II( j Ill,rb , ' ",allltlc' k li oucl' lIU
I)fIi<"Î('['
'"i
�lODE U'.ADMI1'I1SnUTIO
DES EAU'i..
1')5
vaul un pen froid~,
il fllt envoyé :1. la Piscine. A
peine t'nt-ii dans l'eau, que le sant; lui monta à la
tête et qll'il eut une fausse attaque d'apoplexie; il
fallut le transporter chez hû ct le ~aigner
pour réveiller ses sells engomdis. Il sc rétablit assez promptement. On lui fit prendre de nouveau le bains,
mais en s'en lenant aux tempérés. Il partit de Barège dans un élal très saLisfai ant de san lé *.
Les bains tempérés conviennent aux tempéraments sanguins et bilieux; cen qtù ont un tempérament sec ct brùlant, dit J)('sclIII1WIS, doivent
faire H abc des bains doux. On les emploie avec
lllilité dans les maladies de la peau, a"cc exaltalion de la bcntiibilité de ct'l organe, les rhUllk1.(kp"Îs pc'u Ù l'hat chronique; ctUIlC
tismes pa~sé
grande partie des malades 'uvoyél' Ù Barège doient commelle!'1' .\ faire lisage (le ceg caux avant
de passel' é111l1C t 'llIpératllr ' pIns (~levé.
!.('s sources moins ('hmu/es paraiSgenl cOlllellÎl'
lIne pins grallde quantité (\(' prillcipes ga7.ellX, ('t
proc\ni!;l'rtt des effel analogue·.\ cellX qu(' l'Olt
obli 'nt. c!('!1 "ail. dc Saitll-SaUV('Ilf; leur action ('1'1
"ur-tout favol'ahk c1allR \('1' an'ccl iOHs Herv uses ~
(;((1(', nh~l'I
· \.
L . III,
~f
strie ,
�156
1:. &Al SUlI IlAl1ÈGES.
dans les maladies des voies urinaires, chez les pel'
sonnes d'nne constitution délicate el dont les organes de la circulation ne remplissent pas lem'
fonction d'une manjère régulière.
A QUELLE HEURE
DOIT-ON
l'RENDI\E LES 8Al~S
?
Généralement l'heure des bains CSl assez indifféreJJte pour la santé, si elle qe l'est pas toujours
pour la commodité. Le petit nombre de baignoirrs
dont on peut ctispo!'cr Ù Baf(\ges, relativemenl Ù la
quantité des malades qui s'y lrou"\enl rél1Jis~
doil faire pasf;rr ' tll' Ir in('olJ\,énÏ<'nt qui Ile ticnr
Ilenl qn'ù celte rOllt:idération, Si cependant le baia
prL t't certaines heur s apportait dam la digestiOIl,
dan, le ommeil Olt dans d'autres fOllctions, tlll
trollble difficile :ll'éparCf , il falldrait S'Cil ah.l(,Ji~
pllltCÎl qtH' de conliJllwr nue médication (lui pourrail devenir nuisiùlr.,
Le baln du matitl st ordinairemeIlt p1'(;f~,.é
.il'
ne' ~aiH
pourquoi; cela rléprllcl rle l'habituel(' plu,t>1
((11('
cI(' 10Hlc' il Il 11'(' (,Ol~idh'aon
nit soi!',
a anl de
,rnalM; il
dan' lc' .i ll'"
~('
ralfl0l11léc', C('(lIi
ïOllc!H'r, Ill(' paraÎI al!,~j
ïOll -
r\ il!' l'rlllllli rlc' s'hahilln plll"iC'llI'S foi s
. ('1 IIr d(:r;1I
~ 1 l'II 1Îrll Ir
!J;thiI1lflf!.
�MODE O'ADMINIS1;RATION UÉS EAUX.
I~h
de ta vic, circonstances qui ne sont pas sans considération; il favorisc suuvent le sommeil, et peut
ainsi tourner à l'avantage des malades; s'il provoquait de l'agitation, de l'insomnie, il faudrait s'en
abstenir.
Mais c lui qui, sans contredit, dan le plu
btrand nombre des cas, doit obtenir la préférence
e t celui de midi él quatre heures, comme les Romains Je pratiquaient; pendant ce moment, on a
le grand avantage de n'être pOint exposé aux va·Tiations subites dc la température et de pouvoir se
repo er le corps pendant les granUes chaleurs du
jour; le matinées et les oh'ée~
froides l humides
de Barèges en font presque unc ri'glc dan les maladies graves. Lorsquc le t 'rnps C"l beau le malin
on le 'soir, il vaut micnx ell profiler pour la promenad ; elle deviendrait impossible on fatigant'
aux autres 11 me dn jour.
La distal/N' cl, obselw'I' entl'e les repas ('lie baill
doit tO~olrs
être prise en considératioll. GénéraJemcnt parlant, on ne doit jamais S l)aigncr (1\ anl
que la digestion oit t nninée "est-il-dire lroi. ou
quatre heuf('s après le repa ; cepelldant, si l'estomac demandait qllC'l(lllC bosc le matÎll, il vaudrait
mien· prend!' UI) houillon, une la s de lait, Illl
potage, m ~Ole
uru1Z/:dinll'II1e111 il\' anl cl ' ~e baign('I',
�118
L~
S AI
SUR BAI\ÈGl:o.
que de laisser souffrir cet organe par nn jcCme trop
prolongé. On digère an~si
facilement dans le bain
qlle partout aiLLeurs; le médecin Posydonins le recommandait au sortir des festins où l'on s'était
gorgé de toutes sortes d'aliments. A Rome, il était
devenu;\ la mode de souper dans son bain. J'ai cu
à Barèges et il Caldas l'exemple de deux personnes
qui n'ont rétabli leur digestion que par ce moyen:
il faut remarquer qu'il serait très dangereux de l'C
plonger dans l'cau une ou deux heures après le
repas) quand la digestion cst commencée; l'imporlallt est de Ile point troubler celle foüclion.
La durée ordinaire du bain est d'une heure.
Lorsqu'on le prend chaud, il vaut mien rr tcr Ull
pen moins dans l'cau; Hnc foi$ le mou veInent étahli dn centre ;\ la circonférence, il serait mti~hle
de "v ouloir le porter trop loin. Pour les bains frais,
on doit ClIC ore prendre cie plus grarHIr" Jlrécaution. : il IW faut jamais attcndrc que le froid de-
v ienne a~sez
grand pour causer \lIlC sCllsation P(~
nihlc et nn frisson ({Iii amènerait illfaillihlclJH'1I1. \Ill
:lcd:s frhrilr., cc CJl1 i ne peut êll'(' l1lile dans aucuJI
('as. POlir I<:s hailll> lC'llIph'és, je: slIis de l'a-vis d('
. 1('igllall , CJuand il dil qllc 1'011 peul, 1-11111S ÎllconVhli(!lIt, y rf!"ICI alllanl ([11'011 1(' v('111 , ('l ell\{' l'on
, 'eH
t"OlIYC' IiOUve'lI1
Jlli
'II.
I)lIalld il ('~I
('Olllilllll!
�J\10DE D'AD1\IINISTRlTTON DES EA1 I X.
l'iD
ùeux heures et pluE'. Il est toujours pins avantade les employer ainsi, que ùe prendre deux
bains le même jour, méthode des plus nuisibles
par le trouble qlle l'économie reçoit du double
mouvement qui s'établit du centre à la circonférence) et de la double réaction à laquelle il dorine
lien. Il est rare que les malades qui ont employé
ainsi les eau. de Barèges n'en aient pas été incommodés, souveut même d'une manière grave, après
quelques jours seulement.
J'ai déj,' dit qu'il n'cislait à Barèges aucun ap- )
pareil qui mérittlt le nom de douche) cl j'ai indiqué le moyen d'y remédier. En attendant cett'
amélioration) qui peut encore se faire attendre
long-~mps)
je vais indiquer les il\ alge~
que
l'on pell t retirer des apparcils existant aujourd'hui,
et les précautioJls :'t prendre pour qu'clle ne deviennenl pas nuisibles.
La disposition clc la douche dit 'l'allibour la
gCll .
rend favo.rable au dévclopeJ(~t
quantité de vap urs;
d'\IIl(' grande
action est pllls générale
que locale; elle tend par-de sus tont il (' citée forteillent les fonetions de la pean; cil' fél\ orise la
traJl~pio
sans trop affaihlir le corpl:» cL dr.vienl ainsi érnillcmmclll utile dans les aff('ction,
profond('s du sysll\me cllla"é ct dmlR kl'i rhlllnaSOIl
�150
:t~
. \1
SU R BARÈCES,
tlsmes invétérés; mais on s'aperçoit de son Împuisl'au ce toutes les fois qn'il est nécessaire d'agir fortement et d'une manière mécanique sur une partie
du corps, dans le ankyloses et dans les entorses,
dans les reltlchements articulaires et la rétraction
des muscles; alors elle détermine souvent un effet
Contraire à l'effet de la partie que l'on voulait
obtenir, l'afflux du sang au lieu du dégorgement;
Ge qu' e~t d'autant plus fâcheux, que les bains de
Barèges comiennent essentiellement dans ces affections, et qu'il est probable, qu'employés 11
douche véritable, ri des températures variées, ce
canx prodlliraientles effets les plus avantageux.
L'action que la douche du Tambour exerce sur
le y tème artériel et pulmonaire doit faire surveiller son u age bez les personnes d'lUI tClIlpéramrnt !languin, di pOl'éc au' conge lion ' vers la
tÎ't· ou vers le pOlW10Jl: de trop nombreu. e.'rlllpIc ont prouvé qll' on a Lion P llvait ct venir
rune le, quand 011 faisait de ce moyen un usage
iOlprud nl ou immodéré. EU' fatigue moills les
pt'l'sonneR lymphaliqu s, faihll's, cl ~liea!\,
d'une
üonslillltion :pllL ée , pOUl'\U (]11' h' !\ySll'me 11 1'vellX Ile Oil pas lrop prédominallt t <I"e l'on n'
ftl" pa. ahlll-l cle c) moyell, La réa Lion qll i ~
liell doil ~tre
k guide li! plu!! !'1Îl' pOlir fi\ 'r II'
�MODll n"AllMI;\,ISTnATION nr:s FAUX.
lGI
temps qne l'on doit cmployer il C{'lle nlédication,
el la manière de la rendre utile, Je dois ajouter ;.
ces conseils quelques règles générales données }1:)1'
lm auteur qlleje me plais à citer lontes leq fois qlle
j'en trouve l'occasion *,
« Le.s cavités dn corps, c'est-à-dire, la tête) la
poitfine et le venlre, ne doivent pas être exposées
au. douches au si librement que le corps, II J'ai vu
J'apoplexie, la péritonite, lIne inflammation des
plu!' "jolcntes dl' la eS$ic l't dn testicule HlÏvrc
l'emploi de la douche sur ces organes,
( Quand une ,partie (\t délicate) l'application
(le la douehe doit être ,modérée; il faut la sn pen.1)'(' entièremCJll ('li ('as d'illflammation, CL au lieu
dl' ceJa filin' del< fomentations d'l'au Lemp ~rées
qlli,
('li peu de temps pro<1li~
lit 1(' !'olllngemcnt <JIIU
J'on d(~sir
,»
Je ne crois pas, comme 1\1eighnn, qlle l'on pui q e
fnin' Il!olag<' cIe la douche le maliJl cl le Roir, si cela
('st lll-ces!'airc, J'ai toujour, vu ICR acddellt '\livre
la toJ(:f'anc(' qne 1'011 a elle pour une scmùlaùl'
praliqlle; j(' Hl(, !'ui. 1l~H'
('011 vaincu que 1> orps
11(' !-'uppoJ't!' q\l(' difficile1l!cnl le mt'me jour l'actioll
• \h·ighilll
1I/l1 '1'f/ ?;1' ('/(/',
11
�l"S.ll
1:1\ lHIIÈGES.
Ile d 'IL\ immcr,iollB dans une même jourllée; quel
que courte que soit leur dnrée J elles donnent lien
ù deux mou veillent opposés du sang vers la pean
et vers ks organes intérieurs J et fatiguent promptClllent J et d'aulant plus que l'on est pIns fort et
lcs réactions plus vive. Je pense avec hû que J
dan8 le sa où le bains ellc. douehe seraient nél'r~saic
J les premiers doivent précéder de maP nière ù disposer l
partie à f ccvoir avec plu
(1' fficacité J l'infl1lence dc la douche. Je pen e encore avec lui J que di\. , douze OH qulnl'. minute
!'ont le temps lt' pill. long 'lite 1'011 doivr y pa~sor;
j'CH ai d~jù
fait prcs~('li
la 1'"i501l, Jaréaction élant
1(' hut qllc l' 11 sc propo:;(', Lill dur ~e plus 1011gue
/1(' pourrniL f{\l(~
1affaiblir ('Il portalll le res~ol
drs
orgaJlc's au-dd:\ de 1ÎllIilc's 'l1U' l'on JI' r ut cl (pafolSf'1' sans cl:",~('J.
VOlT-O,..,
Jo:
l'OSU\ CH
COI ' C liEn ()
l\ES'I'J'.n LEV";) SE nE-
1->1; 1'1\0\0 ; EI\ AI'Hl:S 1.I.S liAI S , l'
r.r.,s. IlO 1.111-.5 .1
CC'. CJllr.5tiom' lie pellVC:lll t'Ire 1'(~OItlCR
qllcd'lIJl
tlIi1J1ii'n: S(.T\c\ra\c. : 011 cloit :lgil' cr"pl'~
Ir;-; effc'I!-'
(fil l'Oll \'l'ut ri ch l'loP1>('I'· Oall'4 Je pl"" nr'nnd
�MOUY
1)' AllM
l "IISTIIA'!ION
UES
E .\ L'X.
1
Ci1
nombre de C;1~)
('esl la transpiration (ill'il s'agit de
fa'roriser; il fant aLors, immédiatcmenl en ~ortl1)
dll bain) sc faire cou, l'iL' d'un \ l-tcmcnl complN
delllolleton ou de laine) el sc faire portcr dans nn
lil LIen écllauffé; si la tl'an!:lpiration a\ ait c('ssé
pendant cc trajet.) il faudrait la. ranimer cn prenanl lin verre d'(',lll thermale on de quelque inaromaLiql1!' hien chande; ~'il
Y m'ait apparenct' (le concentralion (ks forcc's ~l1r
l'estomac,
~l\1ciJtI{,s
ctlirn:('~
d'nne hoil'son froide dé\/'lopfl~ion
pCI'llicnt p),C"H]\lC ~nbitC"l1<'
lèrieuf,
Si l'OH 'tlll produire
l!-s
parl,·"i('~
p(~'hel
CJIl't:(~
l'DIl,
le: mOll\ rment il J'e. lIll
('ffd toniqne daus les
lilillions c:puisl-cs, il faut
('111-
IrampiraLiOl. trop abondant(' 11('
:1 (,l'hti <[uc l'on ,cut lI~maln<l(' , cra ,êlll plus légh'rment,
pro<llli'lc re/Id nppos(:
1(,l'lIJiller ; le
1'/ IH: Si! mettra aIl iiI qlll!
lors(pdl
CQllllllt'IICCI':t Ù
<;('lIlir \111 III'1\ dl' fr:1ic1l1'llI'Ù la p< an; l-li mal;;I'<: ('('tle
(~lait
(' ('t~:·"
quelprc;(':mliol1 la 1f'an~pirLoJI
qlll'
OIH!lioll. Il,i\(Ou~cs
THH1J'l'aÎC'Tlt t'Ire d'n11e
grande lIlili,,:,
Si
1'011 '('III f,t\OI
iscl' l'acl ioll des
l't'ins cl 1111
rapide de liqlli(k pal' la \ ('~.i,
illlc f:llldl'a Il<IS "c ('(l!lIlIer , !lIais ~(: 1'1 OIHellcr ('Il hll\'ant
dl' dl'mi - h(,uI'(' ('Il demi - heure 1111 ,'('t'I'(' d'eaH
pa,~h(!
ll1l'1'1llall' ,
�i.~5\1
ilE , :
SUil cA~i.r;U
.
SA.t..E 1 'l'En E DE J/EA
DV llAnÈGf: •.
Généralement 011 associe 1'0 age interne de l'ean
dt' Barègr ù S('s bain~.
Employée ain i .. elle ravotemps qu'elle agit
1i!:'c la transpiratï'on en l(~me
SUI' 1I0S orgatles par se principes médicamenlell'\ .
L'époque la plu favorable pour boire ces eaux ,
('st 1 malin avant 1(' déjeûner; deu. ù troi verres,
dc qnarl d'heure Cil quart d'heure, suffisent orclilIair '111('l1l ; \Ille plus brande quanLitt- cst raremelll
!-lIh ie de n~"lIta
s pins avalltag 'U
t peut O' (1!-iollcr d u; dérangemenls. J'ai ohsené anssi que la
11I èlllC qualti(~
de cc liqllÜlr introdnite dans l'c~
(ks distilIH'('S ajJli"Î
IOlllar ...
}'kll
IIIOill .
l'aproeh(~cs
,
la l'Iupalt des lIIaludc.
qll('
fati" li 'l1l
pJ'Îse :1 d(',
de la jOl \tHé('. 1.,' estoJUilc, C01!lHl(\
1 il S nos o1'g:mcs, pClIl l)j( n-lravailler })(')1(1a11l un
t('mps l'II' 011 Jlloin s lon g, /lwis il Il an. si 1)('. oill
(~poques
~loib('
r <tHlnt de POIId' ull l't'P( ('1 c! ' ''IIC! ('(,J' laille d\lr(~
voir t:lrC' l'emi.., d(' JlOU\ C'1l1 Ù 1'011 rag(: S,mR k fa1j"ll('I'.
il leurs fOUJ't'''', :nallt 'lll' 'lc~
Il'ai('lIlli('1I prnlll cl 'lcurspl'Îlll'ip" \ olatils) pl p:1I 'l' 1[11(' kur chaleur lr ' rr.n(l
}I cH imporl all l
dt· hoirG (T,
('i111
�plus ugréab1c' ù boire et plus faciles ;\ digérer.,
moins cùaudes) clles deviennent fudcs) exhalent
une odeur désagréable) et nos organes en feroi....
vent souvent une impression fatigante.
Les phénomènes qu'elles développent out loiu
d'êtr les mêmes chez les différcnts njet ·} c'est
pourquoi il faut toujours commencer leur usas
par de doses modérées) en slU'vdllall t avec soin
leur acûon. i elles ne fatignent pas les voies digesû\ cs) si elles. pas Cllt facilemen t , on en allgmentent la dosc' .iusqu\\ des limites quc rOll Ile
doit jamais dépas cr, quatre ù ('hJ(1" (,J'fes par jOILl'.
i l'estomac les sllpPQrlaÎl avec peine) fli . elc~
provoqllai ul un sentimenl de pCi-aJllc'Ur, d'Cs lI :lllsées, on les emploiera COI~S
avec le lait , l'eall
d'orge, on unc illflli-ion aronwliqlH'. h ·jt;hall il
trouvé qne le lait (laitl ' meilleur (ll/lidol(' il l'c·fk'
e citant; 11 a l'Cmq.rqnf rll outr(' fIlle l<,s pcrsOll1l 'S
chez le quelles le lait sc di gc':rc mal , Jl<'l! vell L, dan s
Ulle matinée, en boire lin' bOllleille ct plIlS , lorsqn' il c t cOllpé avec l'cali de BjtJ'(\;c'l-. DaJl~
qur(quclS circ onslanccs, Ulle iJlfusion arO\11:ttiqllr In',1
~c Ulbé
produire des effet ' al~si
:n tllI lag(,l1 \ .
Il ('~l
tl' \8 rare q Il les fOll 1jOli S tli g<,slh es ~t
fllainIÎC'J}lI CII I délllS 1"111' iflr
g ritc~
llalul('lIc; l, prC' ~
",ir! si!;lI!: Il' trouble ,e rnanife<..tr 01 di"al!"IlIC'1l1
.
�l:.SSH SJ;I\ DAIii.GE"
par la consLipation, la perle de l'app(:lilj l'effet
opposé ne vient qu'aprè::., Ces denx étals ne ~J1l
que des phénom ènes différents d'nue même cause,
l'irritation du tube dig(,I'Lif, ('1 cloï ... ent ~lrc
comhattus de la l1lÎ'IllC lllunil'rc, .h mU tout, il faut
comme ncer par suspen dre 1es Ililins et l'pau ('n
boisson pendan t deux ù troü,ju~;
quelqucs tisanes
rafnûch il'sanlC 's, qlldquC 's o(,llli-l aveInC llts émollients SlIffll;ent ensuite pOIll' r{labli r le l'aIme dam:
('es orgalle:, Si la oomlipalioll pcrsht ait, s'il !"y
joigna it ulle dOlll('\lr pcrmanenle ù la lÎ'tc, il faudrait n'cour ir Ù <jlldqll('S ~a/l,
111'5 , ('t JlL(~\e
il la
!'aigllée génh" h', qllclqm 's pilnl( s pl1qpt in's ('lJll)(~chCJt
C/I"uitc ('('t ét:lt dl' St' r('llom l'lCI'; lJai~
s'il pcnüst; il, si rél'i~I1(
(~Iait
Irop fort, le lIleillenr rClru'.<le il ('llIpln, HI', le ~('litJI<:
('01I\'('l Iahll',
:wrait ,,"dqn cs hai/1!' d'l'ail ol'dilla il'l'. dnJl~
k~
penl fair(' ('/lI\'('r qnd'l(~
Heilles 011 lird,lli, es ... ,
qul'~
(Ill
plalll('!' ùnol-
.. Ce motif, "l!JlI 'lfllle5 allll'l'S falil!":l a pprt"C1 1'1 ,
la Iliffintlté de ~I' Pl'o('u\'('l' 11111' bail~Io'(,
l 'S ,ai~srl
ct le feu It!('~.1
J'clldl:ll t il~pcJ'
()J'(li/laire ' Hal"'~;(
rait ('tn: Itil~
ail'('s }JOUI' pn"pal'( 'l' lIll hain pUl'tiru\ iI'I',
hic l' ."lahl i ~l'ICt
t!' \lll J,ai Il cl' cali
: le , Ibi'U'I, lin ~,
,III \1 il,~·.
l'OUI"
..,
,1., 1'1'111'
1IIIIIIii'I' ; "(
II'
f,'11
'illi "1'1:1
�USAGE INTERNE DE L'EAU nE DAII};(!ES .
IU7
UH trop grand relâche ment sera comba tlu de la
même maniè re; sCLÙcmenl on pourra ajoute r aux
demi-l aveme nts quelques prépar ations narcot iques; une décoction émolliente amylacée et opiacée est ce qui réussit le mieux : les bains d'eau émolliente seront encore un des moyen s les plus utiles
dans celte circonstance. On ne peut porler trop
d'atten tion aux f()nctiOlls de l'estom ac; les malaclics pour lesquelles on fait li age des eaux de Barèges sont souven t accompagnées de lésions particulière s dn tube digestif, quand ('Iles Il' eu dépelldclll
pas cntit'-remelll; el c'esl .lleur l'éwhlbsCInCllt qllt'
l'OHl uus, beauco up plus fréque mment (IU'OIl He
te pense ) les SlI Ccl'S que rOll Ohticllt <'l e lellr emploi.
thauffe r Je )illGc des hai(;IlClII'S, c1ispo.,(; «()lIycllablC'
meut , nait plus (JllC' llffisallt pOUl' C'lIll'etc'lIÎl', à 1111('
' ~ailr
1C'lllpc"ratlll'e rom ('11;11111', Il C)II:l1l lit c', (l'e.11l Il{'t(
J,
Cc' M!I'\'iu· .
�sen n . \lLGC~,
ESSAI
pt, DAN'f CO)llllE:-' nE TEMP
m:s EAU
J,' AIllE lJ~AC\
JlOT-~
Df. IlAnÈGES? DOIT-O:-- LE
SUITE O'l ",lETTRE
PRE",DllE D"
ET.Ql. E L'\T.ERY \.l.U: li TRI\
Q.~
LES BAINS?
Ces quc:-liom :,Olll plus impOrLalllc:, <'t l'ésOUUI t'
([ue 1'011 ne pourrait le croire d'abord, 11 e t des
malade' qui) pour reliure km sué. i!'on pl~
prompte et plll!' certaine} ne llleltent ;mcIl Ilt'
bome dans 1(' nomhre de l('I1~
hailJ~
et le tcmp};
qu'ils y passent; ('cs (ktl. illO)'I')lS ~Ol(
alll'"j pClI
11 liles l'un qllc l' li lltre . .J' ai OJ')~cr\
t: qut' !:Ii lIpn~
. vins l
haill 1 s cam. n'OIU produit allcun <.'fiCl, 11 fallait
s' rcpof:cr p 'Jl<lalll qlcr(,~
JOUlt' a\ant de les 1eprcndre. On pClll aloni leur a:,sotÏC'r une médicarationnelle, ('1. ~i malgré ('('S 1110) ('liS lIIH' !-lt'
roud" ~aisol
(1\- yillf;1 haills Il'apptlllail tlllt ' lI11
challficnH'lll daTl"; 1\:lal dll Jlwlade, Jl ct lit y 1('II01lc('l' tOIlI-,'I-fait, 11 fa Il 1 (jh~'n
(' 1' lin !'('lllhlahle
rcpo~,
Jor~ql('
le. ('0111\ 0111 prodllilllll m,t fa\ 0-
l ion
rah1('; il
Ilil ; ('~
C'l1(~}
lie
pas
('mp de J'(lo~,
/1<' f;tlll
l'i\ctioll (k~
OÙli~
r:lll
;
('11('11'11('1"
;l llOp oblt'Ilir d( '
loill d ' (~1
'li" i "' 1I~p(
'III tPlljl1l1l :,
l ldI'S
1('
1H'1<l1I , fa\
1'1 1(' Jlt j~(,S
(I-
,
d", 1(:. 1111;11 plll ;; ;1\ all -
�USAGE lNTEI\NL D'L L'EAU
ilE nA!\~GE
S,
,6!)-
tagcllx que si J'ou s'obsti naÎlù contin uer lelU'u age
pendan t le même temps, sans intcrru ption, Je
pourra is rappor ter un grand nombr e de fails Ù
l'appu i de ee que j'avanc e; on verrait l'apopl cxie
venant détruir e tout-Ù-COllP des espéran ces que
l'effet fayora bl des eaux avait fait n.ûtrc; l'anasarque envahi s nnt des tissus dans le quels la force
revena it graduc lt wcut; l'hydro pisie dc poitrin e
dc astbmc ct dc catarrh cs pulmo f ' mpIn~alt
naireR ancien s qni avaien t éprouv é Mjù une très
grande amélio ration) mais que cel heureu x changemen t donnai t l'espoi r de voir di parLùtre Gom-
pIétem ent Il con tinuan t plus long- tcmp l'usage
cl s eall:\., .Tc citerai ù (,C' RUj l l'aveu naif de DesCi1/ln lz qui a oh"(!rvé tes effets que je v iCJlS de
signaler, « Souven l , dit-il, les l'Lll1:\ Ile rOUl poinl
(lc mal; mais si on ks contillue d' ullc manièr e illdisCJl l cs ,;omi ' emcnu-, le hoque t,
,c lIc s provql
('t~e
(IcI:' dou) lUS, la perle OH la Mprav atioll de l'apl'élit, C'C ! qui (I('lIIall d(' de les illlefl'o mprc prudal ll
~
, Îl'Ilt el1eo)'(' des ac.;jl
qll('\qll ('S jOIl1"S, Il ~ 1J'\
el
,
lIll J'(: ' iluc' (le "ie rafkhj~l\
l'ante dl' ~ard('l
1'011 LOIllhe paIl;', d.llI. de!> insu l1wies, c1all s cl ':'~ i()JI
~() il pal lïprc
~l',
('ouvlù.,iou ' c'I (k ~ VC'rlih
l pal 1';11111'"
1101' forl e (le la ('h,tll'II I' cl 'S ('all\:. ~oi
('1 '" 1'0/1 /lC «(}llw,{ III' lia'
qllC' rOll fdil dc.. l lti~)
�ESSAI
sun
IlAnLCE<;.
trop libremenl d'interromp,.e l'usage dM eau
quand eUes ne passellt pas, c'e l parce que l' Oll
craint de rebutel' ceux qlli ont rommencé ù les
prendre. » C'esllà le point difficile pour uu médecin; il en est peu qui ne cèd~nt
ù l'impatience d'nll
malade qni, s'il ne se baigne pas, ne vent pIns rester dans un lieu amd tri le que Barèges, et qui
regarde comme un temps perdu les jours qu'il
ulle cau dont il espère
passe sans sc plonger ~als
son retour à la santé.
Généralement, le nombre d bains nécessaire,
pOlir un Lraitement ol'(lÎJwil'c, est dc quaranle ù
cinqllante, dh isé~
cn dl~I:X
~aisol,
rl !oiépal'rs pal'
LIli repos d(~
<l'tilt!" il huit jOlr~.
Dcux moi' dl'
s{:jour sont l ' temps le pl~
loug que l' on do1\ ('
pli" r:i llan"!)cs, ù moills <le ('irlOJ~ac,s
paT'liel (lll'il ('sI illl}lossihk de prévoir ù l'n(,1Ii~r's
,alle(' .
o 'Sw{:nATlO
SUR U :S liAI . \ Il lES POUI\ r.~ : so
1.1':," EAI \ Ill'. Il''III ' I.I.S SO~'I
1I.(,)\"~;J
E('l
, I:~
. ~.
Cc:; c'f)Il~i(:Jat1>
<loi" ('III t'II (' 11'1,;,11<1(:(" c'Ollll)\(
Je- r :,~Il(
pl atiqll(, de IOlls 1(", li\il :- oh 'c· rvc:. ;i B..
n'·sl's (1 1"111 .tpplÏl'alinJl :1 1.\ «()lIoi~"
' ( ' !lI' 1 .U
�IIlAl.ADŒS DI'
r. \
1'1:: Il' .
Lion des caux dalls chaquc genre de maladies. Cc
observaLions, quifollliabasc de ce travail, s'élèvenl
ù pIns de deux mille. De cc nombre, cinq cent
appartiennent an. (lifférents auteurs qui ont écrit;
sur Barèges, aux Bordeu et à .M. Gase; leil autre ,
c'est-à-dire pIn de qllinze cents me ~onl
particulière'!.
Pour metlre pLllS d'ordre dans l'étude des madont je dois parler, je commencerai par
ladi
celles du Yl;lt'mC clltané, parce qu'elle 'offreJlt
plu fréquelllment:'t notrc où:;crvalÎoll, ('t parcc
<Ill' la peau cst l'organ' SlIl' lcqu 1 on P 'ul Je plus
facilemellt étudier leur mauière rl'él!-)ir ' l app!' ~cir
leurs dfels,
\\
L.\U1I :5 DE L \ 1'1 . \ l ' ,
, lrè~
\'arit-(
~
Ces aHe liolls l'on\ I l'i '~ "olhrc~t's
daus Jeun; formc':- <'1 dalJ~
leur:- principes; POlll'
cda 1lI(~C
Je!" /Il0yl'IlS ;', c"lIploy('l' pO"1' 1{'~
C'OIIlbMlrc: doi ('lit êtl'(, diff(:l'c'lIt. !'odon \111 grilud Jl(ll\lhl'(: de cin'OIl~"C
l",
C('lH!mlilllL ks ('(111\ cl , Bal'(\ge ' ont IOl/jolll', ( ~ I(: adlllinÎ'<ln:(''' iudiff(:I'ClIllll 'Ill
('1 cie
la JI\(~U1C'
('o/llpa 'IIC'II)('1I1
l\lalric',!,C'
"CIlle'.; ) (ll1 :\\,('(; 1I'lll'
ohliHI: d(' li
II I(' :III"':I'C
.11'-
('1 cil' s'I'lIp
�'7'1
ESSA 1 stJ fi DA ll.lG ES.
dépuratü pour toutes les affecLions dartreubCS,
parce que ce nom de dartre, adopté généralement ,
a fait confondre par les malades et souyelll par le
médecins eux-mêmes, de lésions de la peau de
nature tout-il-fait différente. De même, c'est parce
que l'on a traité d'une manière semblable dcs
dartres développées sous des influences eÀtériellfe '
et celles qlÙ tenaient:l unc dii'po itioll particulière ,
ouvent même héréditair , que l'on a trouvé lanl
de différence dans 10 ré ultat obteJlus par le
eaux pour le traüemcnt cl dartres; c'est parer
que l'on n'a fail altculÎoll qu'au phénomène ex lél'Ïcm; la dartre, dans les maladies de la peau dépendant d'nue inllll nec cOIltagieus' 'l dau c 'H .
qui étaient dlle li. de, sympathies mé OllJlIIC" d ' '1'laills organes, que l'on a été si sOllventtrompé dan :-;
"aclioll préumée des cau . Ill' es maladie '. Ce
Il'e~t
qu'cn tenant (' OlllpIC de tontes 1 'S (irCOllStall cs qlÙ leS;H compa3llcnl, (,;U1~es
oc('a~iJl
'Ue "
nature de li ' ilS affcct; · hlllucllce 'ympathique
d . ('au. dl'
de. organes , 'l JI tll'sodallt ... I J l~;JgC
Barèg' un' médicalÎo/J ralioJlJl ,Il' aclivc ,eJlu' )'011
pCUI llllgm ' )\l('l' 1· lIom hn: <les rus dans le~qb
dies 1)('\1 {'Ill deHllil' Hlil '1'. C'(, 1 Ù l'cllc lllauiùre
dntrail'I'k ' dal'lr c 4J\lI'j 'airlti , dall { · ('~dcl
. dl'ruj(\ I'"'' iIfHII:{ '!\ ~ \l1' - 1(lI'
11' ~ 1I ' 1j 011 Il o lllhn''' -:' '
�U\r.'fat SQUAlIIM 1:USt:.
q:ue j'ai obtenu es LI narège s dans ce genre d'affec tions.
DARTRE SQUAM MEUSE.
Je réunira i dans un mêmc cadre toules les lésions du systèm e cutané qui ont pour caractè re
général une chute contin ue ou périod ique de
ou de la faline)
squam me analog ues:\ du ~on
dans lesquelles la pean ne présen te le plus souven t
aucune altérat ion bieu sensible ou seulem enl ulle
rougeur pIns ou moins intense, mais qui ne se
ulcérées, et dont l'esl'iC'lIce paraît êlre dans le défanl d'action dcs vai,convertit jamais en
~lIdaces
"eaux cxhala nls de CCl organc .
Ces dartres se préscn tcnt aHe des caractè res
ilSS('Z yariés; clks ont été décrite s sous les noms
tl'(:plutlidf', , de darlref lllfill'n cé(') de lèpl'f') dal'l/'('
c, suiW/UflI/W WllSC, dartres liclu1noùles, idhyos
suivant qu'cnr s
,,<Iut ICUfS divcl'R de rés d'iJltes~)
èrc' Re détapOllssi
('oJl!'istai('llt Il une légère
chant d' la })('au J OH qll(, les i'qllamJnes étalcm
par r('s, CI 11adhér('lIle ,Chll'('S et lis~ae1HmC
hkl' ;'1 de! {:célillf" de poil'. 011. Chacu ue de ce.
\ari(:1 :1;, quoiClll(' te!lallt :'1 la mÎ'J1l{ lésion, dif(('., ('litre l'Iks par lé! eallse dt'
)'('111 C'r.p(,IIc1i111l a~S('I
�lï'
th\!
~Ul\
DAI\~GE'.
lenr dévelo ppeme nt ('l par leur caractè re plus ou
moins l'chelle, p01l1' q Ile nous en parlion s séparé ment.
Les éphélides Olt dm1res hépalhiqzœs, taches de
r 1'o/lsseur, ks plus bénigu es CIl appare nce, ne
se manifcstentsonvcl'll qnr par le rhangc ment de couleu r
de certâinspol~
(lé ln p('au; clles l'Ont quelqu efois
accompagnée. d'une démangeaison légère, ct plus
rarcmellt clics s01l1 sui\'ies d'une dcsqun mmati on
~clsiJj.
Elle 1'(~i!LClt
cependant pl'ci'qnc toujou rs
it l'action :1('8 ('aux clJpoyée~
sans ' auxilia ires, et
�de genêt ù balai!') on avec ]a J'aeillc de gentiane
jaune, me semble tenir le premier rang,
CeLLC même affeclion se développcfréqllcmment
sous l'influence d'un oleil tropical; alors elle est
le plns ordinairemcntliée avec un dérangement des
fonctions dige lives) et pré ente un caractère plu!'.
l'cbelle; il el\ est de m "me de c U qui se manifeste chez les p 'J'sonnes d'un tempérament biti n ' : dan ces de11 . CÏrcoll tances) celtc maladie
C!:il sujette ù de fl'é((lIents Tt'tours, ~i l'on se homc
;1 l'emploi dcs caux. Les amrres et les toniqlH's
qni convc1laient dan la variété précédente ne font
qne lc ' caspérer. Lorsquc l'éréthisme de la peau
('sI vioknl, la l'aign(~)
doil (-tre elllployée avant
lOlll ; apn'·s ce moyen, 1 s hains t('rupt-rés 011 nl~m
1111 pCll frai." l'uf'age inlCl'll(, dC!:i hoisliOIlS acidulées
sa Iil~,
\\11 l'égim végélê.Ù évèrc
lIl'out semhl ~ ks moyells Icl' plus propres il 1 s
('ornhattre,
ou drll'[/'('./iu:P,,·{/cé(- (l/','olldie Il' ('('.de
La z,~P"('
'Ille 1('l\l('IlH'ul il l'a lion clcl'> caH 'lIpoyj~(s
~rl
's.
La til-l:lll(' alll:'r .. , le~
bail~
cltallds, l'emploi de
l'ioclnre dl' ROllfre ù l'e Ih'jl:nr prodlliscllt de. ff 'l '
ilvalllagcll. chez [es ('lIfaT~
N 1(,1i illlli idus faibles;
. , gl'lItll
" a 1('~ el. l' h:11118
. lplIlpen's
, , d '\ iell1'S séllglH'S
1ll'111 lltil \~ si le ~1I.i(>t
cSl jl'\lrl(', forl (" ~anguil.
l'l
de:; t>urg(lif~
�·ESS .H
sun
D...·J\Ecn .
\
Les purgatifs et sur-tout le mercure doux réussi sent mieux chez les personnrF d'un tempérament
hilieux ou lymphatiqücs.
Les dart,.es squameuses ont modifiées d'une
manière avantageuse par les bains chauds et la
douche; leur action peut être favoriqée par l'u age
interne de la teinture de cantharid s administrée
avec les précautions convenables; ce moyen réus it
sur-tout chez les sujet lymphatiql1clI, et peut
être regardé comme in di ponsable à mployer
quand tons les autres ont échoué.
Lorsque [a dartre Lichénoïde a beaucoup d'épaisseur, il est hon de ramollir préalablem<,ut la croÎltc
qui g' oppose ù \' aClion d'au " , (l" cc des friction'
alcalines, le l'élvon noir OH lllle dig, oln tion de polagsc; si cc moyen n'est pas suffisant, les aci(le~
étendn pf'llvcnt modifier '('8 lIdace a, e avant ag(', llIais l'application local<' qlli paraît k miC'ux
convenir dans ce CilS, est cclI d'unc pommade
(,ol1p~é'
dr prOlo-nilrate or Jll(,fcllfe) iuC'orpor :
flan. l'a\OJlg :i.la doe de, Îllgl grHiJlspar ouce de:
hl'ai-:~I;
Oll ('11 frolle lIIatill ct l'oit' le .• urfacci' endm'I il' .
1,';('/11)
()Sl' ('!'I
('lIrahle , Il,,,
III.lÎ" ('l~)1
maladie )'('gardéc ('onu)) indl' Ilar{'ge. lI<' la ~lIéri
'. Cllt pa: ,
1I1l\'
('a\l\
1111 t'\1 P!\('lIl
palliatif ront\'(' l<-.
�"D!llTJ\E SQUAMM EUS:r:.
J nleur. qu'eUe provoq ue. On a vu un homm e
c élèbre ne trouve r que dans nos hains un ~oulage
ment aux douleu rs intolér ables qui déchir aient son
<'xistenee; chaque année il revena it à Barège s, et
y trouva it un soulag ement qu'auc une autre source
nc pouvai t lui procur pr ; et c'est <t cette cau, e que
été
110US devons les pIns belles pages qui aient
écrites sur les Pyréne~.
une
i tous ces moyen s ont édlOllé , si, aprè~
chanaucun
(:oit
n>:lpf'r
on
saison de vingt hains,
rlc Cf'" di \ l'nws variétés
gemen t notabl e dan" l'(~ta
de la dartrc' squaUH)Ilf:C, il fant, an. attend re
davanLagc j associer an ' cam l'u ag~ de. préparaI ions al' éllical rs, ('mploy ées a Vf'e tant (]c> i'llccès ù
l'hôpit al Sailli-L Olli,,: il c. t rare que la réunio n de
radica\ (' ell' ccs
pa!' la ~néri!'ol
c'C' moyen s Il';T(~Je
affectiolls,
.lai cm devoir joindre ici le tahleau de ré ultals
dn traitem eJlt dl' cr maladi es :'1 l'hôpil al <1e BaSlIr :1.00 affectio ns de ce
depuis <'ille( al(~'H,
r('gl~
geJlre )
out étt! "uérit's ou ft:plllécR telles;
H:; Ollt I:proll v{: tille améliora lion
tri's sl'lIsihle;
~ ~ n'ont dOJIIl(! :1110"" si<ql(' dl' chall-
l ').()
HI'llH'IIl j
�'ESSU S R nAJlÈG:~.
6 ont été exaspérées par l'usage
des caux;
Sur ce nombre de gnérison ,j'ai constaté vingldeux rechutes, sans compter celles dont je n'ai
pas eu. conais~e.
J'ai de plus fait nne remarque sur laquelle il e t bon de fixer l'attcntion des
personnes qui vont à Barèges: c'est qn'après ces
récidives, nos caux ont toujours une action bien
moill favorable que la première fois qu'enes sont
employée. C'est alors le cas de faire usage des
eau de Luchon que M. ROll', dans son parallèle
de ces caux avec celles de Barèges, mct au-dessus
de ces dernières dans ce genre d'affection. La senle
chose qu'elle puis cm faire crailldr', c'e t la révu! ion trop pronlpte du prin ipe d<.lrtr lIX et Aon
transport sur un orgall es.;: 'nûel ttla vic . .Jc pourraiR citcr pillsi llrs exemples d(> cc' a cidcnt ,
tandis qlle .i(~ Il 'ai drn vu (le! !,lI'mhlablc nrrivcl' par
l'usage de cclle' d Barèg' .
01\ nTRF:~
PUS'l'lJ1.1WSF.S.
J'ai \'(:uni AOUS utle (\<:llominatioll 101ltes k~
affection de la pean caractl:ri:1 :es, dan }l'\lI' 01 igille, par la prf!SeJ1CC
pelite" 1\1 ln (>ms t'Ïr('ons-
nc
�nÀR'J'RJ..5 PlISll1LElI SES.
cnte::;) formées par l'épanchement d'un fluide purnlent qtÙ soulève l'épiderme) quelles que soienl
les formes qu'elles affectent après cette première
période de leur développement. Ccs différente
formes ont rrçn les nOll1s particuliers de e('lf{) ma,
lorsque des pu tule il bords enflammés) large',
arrondis, sont remplacées par une croûte plu. ou
moins épais c, recouvrant une snrface lùcérée ct
ot\vcnt profonde par J'élévation de ses bords.
L'impétigo ou III dartra ems/ac(Ie n'('n diffère
que par l'absenc d'inflammation ct par des cr0l1tcs
en général épaisses) jaunfltres ou verdâtres, l'llgueuses, offrant qne1quefois l'aspect d'nne (~cail
d'huître.
J,a darlr' IIlclllagr(' est caractérisée par ]'(:rnplion sucee iv dc petite pustulcs acuminé 8 ordinairement) pf(:cédécs cl roug 'ur t de chaleur
un menton, avec un sentiment ùe tension ùouloure use , t se con rant pen ;'t p n d croÎltes
bnm;lLr ,. qui tOlllb 'Ill Ol'dinairem('nt, ~al
suintement, comme cela il lieu dans l'affection précé(1 'ule.
C'est dans ces ~(,Ilrcs
d'altér~,ion
(le la peau,
(fu'une l(~di'ato
f)(:II(:rale doil presqn toujours
Hrcotnpagllcr l'usagc' des l'au de Bari'g('s. I.or~J(:
ces affCI:tiollS sc d :v('loppeJlt liez ùes personnes
12*
�1:.5S.AI SUI\ BARÈG1:.,.
d'un tempérament sanguin ~ la saignée doit toü....
jours précéder les autre moyen'; le bains doivent
être employés G une température douce el peu
élevée; et encore, ad mini 'trées ainsi, les caux de
Barèges produisent-elles souvent une excitation
qu'il ne faut pas empêcher de e développer, mais
qu'il est nécessaire de savoir arrêter il temps. J~es
moyens les plus convenables, lorsque cela arrhe,
sont, en premier lien, la suspension des bains,
l'emploi des lotions el des catapla mes émollients)
ct les boisson rafraîchi!'; antes. e n'e t qu'après
la dimiJlution de tons les symptôm' inftammatoirrs, ({ne les bain' doivenlüre employ(:g (le nouvean, On ngirn de la mrllle wUllièr ) si 1) phénoml'ne inflammatoire sc manifc lenl lIT\(' H'cond
foi~
: ce n'{'jo:l qn'apn'.s des a1!rfllatiHs plus Oll
moim\ fJ'(:l1It~,
pills ou 1I10iJJS 10nguC's c1'al1H:lioratioll 011 d'exacerl,atioll, ((lit' 1'011 ,oil disparaître l'cos maladies. L'~
lIIoyells illt,:rjellfs à
employer, SOllt l'eall tllCrmal(' et ks hOj!'HOllS rufraicb~sl1e'
acidules. - LOJ':-.qll '<ll)1'("S 1111 ll!-1-('Z
grand nOl1Jhre cl<' haills, l'l'cliO 111ft ou l'i/ll/)(;Û"()
n', lI'lll f;laliolJlIairl'. OJl pcut ('~aj
Cf' la cétl(~rjsa'
lion dl'~
f'lIffat'l'!' \11c(:n:('!',all InO '('Il d'mit' !'o!utioll
(II' llitrate d'argeJlt, Oll aHe \Ill ,H'jlle <'011 't'lItré
(JII' 1'011 pronl('.J\(' ~"r
\(O!' p:1rli(' 0\('(:1'(:('1' <1\ ('(' UIl!:
�DAJlTI\F~
P
STULF"f~.
barbe de plume, en ayant soin d'arroser immédiatement après, la partie avec l'eau thermale, pour
qn'il n'agisse pas trop profondément. C'est ainsi
que l'on parvient à amener la gllérison de ces
dartres humides qni font la désolation des malades
et le tourment de leurs médecins. On prescrira un
régime sévère, l'emploi d'un e utoire continué
pendun t tout l'hiver qui suit ce traitemen t, et la
privatioll absolue de toute boi son alcoolique pour
consolidrf l(mr guérison. Sur 76 personnes affectées
de ce genre de dartre ,jai constaté:
39 guérisons.
30 améliorations cnsiblc .
() état san aucull hallgernent.
4 exasp ~ratiols
il sez fortes ponr ru fOfeer dt'
suspendre entièrement l'usage de . eaux, après plusi 'l\l" tentative illlltile. Dans ce dernier caf;,
ilH. z rare omm' on le volt: on pourrait avoir
J'('COllfH aux. haills de Saint-Sauveur: on pourrait
('OIllHWJ\('('r l 'Uf traitelllent par ('cs ('an~,
nlt~1e
prelldn' ainsi 1lJle Sail:lOll de vingt hains, avant
ùe monler ù llarbgcs) uivant l' xpn'f;sion COll <1.erre dan le pays.
La (}rtl'tre ntcnla"I'C st 'ell qui offre le pIn ' de
n!KÎstallc' conlr Irs ma en rmployé, pour la
séVI'.rc doit lOlljOlU'S
r OIlll!attre; le r' gillle 1(' pl\~
('1
�18.1
1:55AI SUR !!AlIÈCES .
accom pagner son traitem ent; il faut, dans le prin
cipe, calmer l'irrita tion et l'engor gemen t souscutané pal' des émollie nts et des dégorg ements de
sang; les purgat ifs dérivat üs doiven t lui êtr
associés pendan t le COUfS du traitem ent; sur la fin,
on attaqu era les pustule s qui re teraien t indolcn les,
lorsqu c les autre sont en voie de guéris on, avec
les caustiq ues JIlcrcuriaux. Lorsqu e l'élut inllam-:
maloir e et l'engor gemen t du lis li cellulaire ont
di paru entière ment, les eaux de Barèges ne tardent pas de rendre ;i la peau le ton et l'éla ticÎltS
qui lui manqllf'lIl. .Je ne dois pas négliger de dir
que pùur empêc her la rhiniv c, il faut suspen dre
Il ndanl tout le Lemps du traitem cllt, ctmêm e longtemps apI' '. , l'usage dn rasoir j'ai vu beauco up dc
rechul( 's (11Ü Jl'ont pas cu d'autre au se qll l'irritalioll (lllC produi t toujou rs c 't i/lslnuncDt ur ulle
partie inégale ('l délicat e. LI' . cisl!au peuven l êtr .
cmploy!!1' l'ailS crainte il COll!H'r la barbe l s'iL
H>lIt courbe . , olll"habiLUc promplcmculllia faire
'Hl ~i hi 'II (l'ÙIVC (; le rasoir.
�DARIIlU l'AI'ULE lJSES.
DARTRE S PÂ.PULE USES.
Les affections de la peau que je désigne sous ce
nom, d'après M. Biett, sont caractérisées par de
petites élevures solides et.rénittentes, ne conten ant
ni sérosit é, ni pns, et accompagnées d'un prurit
plus on moins vif, ql1 lqucfois mrme intolér able.
Les variété s que jai été:i même d'obse rver ù Barèges sont:
Le lichen simple ou réuni cn groupe circon scrit,
arronù i, ressem blant au résulLat de l'urtica tion.
Le lichen agrius accom pagné d'une exfoliation
farineuse.
Le pru/'l~o
génc:ral on fixé mlX parties génitales,
à l'anus, etc. Tonte.::. ces varitté s de l'altéra tion et
de l'accro:s!"('ffient morbid e des papilles de la pean
éprouv ent peu de changr ment par l'usage (les eaux
de Bari'srs employées sans moyens auxiliaires. l.es
guéri. ons que j'ai obtenu es Ollt toujou rs été dues
en partie au traitem ent g<:néral auqnel le rnaladeR ont été soumis en prenan t le!' bains.
Dans le lichen agrills J les saignées locales.' les
et même
lotions addnléf'g les bain!! tf~mphés
�J84
ES.AI SUII BAIIÊGE · ,
presque froids, sont les moyen qui me parai sent
devoir obtenir la préférence.
Le prurigo des parties génitales et de la marge
de l'anus a été combattu, avec avanla ,par la
saignée générale, de fréquente application d
sangsues et de cataplasmes émollients; l'u ag
des lavements gélatineux cst indispensable lorsque
celte affection s'étend jusqu'à la muqueuse du
recttWl; ils doivent être administrés comme je
l'.ü déjà dit par demi, de manière ù pouvoir être
ab orbé ,
Je po:,.:,.èdc cI"dcIllC
obscrvalioJJ qtù m'out
prouvé Clue )(>s cali de Cautel'rls avalcnl fail di~
Piu'aître <[llclqll·· affeclioll 'cmblable qnc le:,.
rau de Barègci' il\,ùeUl irritéc , Dan· cc:,. maladie) les fcrhl'~
sont SOll\ nt ù craindre,
.h' 1'(:lIl1irai ~O\lS
ct' JlOI/l , :i l'excnlplt· d(' 1. liocr!, toul" lcs c:rup!ioJl· slIl' CHue.., sOli!' l'illOI1('IIC(' du vinl!, ~ éurl'ÎclI c'l j',0011l(,J'ai HHlV 'III
pal' j'\li'ô\f;<: iIltIlIO(\(:I(: de IIlOy<'ll!' c·lJIplo. ,:, JlOIII
Ip (oJJllnlll C', l'lit' ... affc'r,lc'/lt tlh ('J~l
1i~I
dr. 1.1
�S\ l'III LIDES.
peau et se rapprochent ainsi des dartres que nOUb
avons étudiées; mai elles en diffèrent assez pat
des caractères particuliers et sous le rapport du
traitement qui leur convient, pour en former une
da se il part. Les signes qui les font distinguer au
premier coup d'œil, sont: une teinte cuivreuse et
jamais franchement inflammatoire, des squames
lOujour minces) èches et grisfltre' ; des roùtes
épabses) verdâtres) quelquefois noires, toujours
dures ct sillonnées; leur ~iége
presque constant au
front, il la face) au. ailes du nez, au dos, aux
rpaliles el ù la poitrine, enfin une odeur particuIièr', quelquefois infecte. Les variétés les plus remarquables ùe ceLLe affection, saut la roséole $)l'lillttirjl/(, avec ses taches cuivreuse", di paraissant
par l' tact, et recouvertes d'uIle exfoliation fal'ÏlIell 'e accompagnée d'uuléger prurit.
La
,u philide
pustuleuse, dont les ulcérations
profonde', sout fixées le plus sou ('nI aux jamhe~
l;C font 1'('U1anllH'r par uue auréole cuivrée.
{"bc'I'c/licuse, pr(:~eJlta
loute:;
La ,~phild'
Je fOI'III('s possihle' cie tubercllles) mai' le pluli
souvenl iurguJil"r«.:s, cl a anton iége 1(, plu~
ordinaire al" (:plluICli el le IOJlg (k la Colollnc vI'r1I:hntlc.
('t
Enfia, la
,~)
pllllldi'
sljuallWllS
qui affecte II'
�ESSAI
,
SUR BAREGES.
plus
SOli vent les mains et les pieds, et dont les
écailles blanchâtres se détachent par fragmenls secs
el irrégnliers.
Toutes ces variétés ne sont que le ymptômes
des désordre développés l'ous l'influence du virus
syphilitique on des mercnrialL employés pour le
comhallrc. Les cau de Barèges semhlcnt (lgir en
portant Ulle stimulation doucc ~nr
le t'ystème glanrussi en neuduleux d, sur la peau) et peut-(~r'
tralisant l'effel délétère des mercurial . sur l'économie.
Le~
bains qui rén,sissent le mknx dans la 1'0,~é()l'
,U pllllitiqu(J cl la sJ philide pustuleuse accompagnée d'ulcérations, sont les bains tempéré
cl même lin pen frail-\; la .~} philide tllbel'culcliS
peut êl n: ournise;\ d(', baills pl~
.,clifs· le douche:, mêJlle ~OJlt
indiquées ~t1r
la fiu de leur traileHU'lll f'l ~Ol
illdil'(lf'lH'ahks pOlit' fain' disparaître
tOmplf:tPll)('llt la ~)
plll/idt' sqllaml'Ilsu.
Dans la seconde Cl la lroisième vill'iété, le caux
développent
pr('~q\l:
IOlljOllrf: HII étal
inflamma-
toire plu, franc: qun elui produit par la maladie;
il faut. avoir k f,tirc tourner :i l'avimlagc <Ir. maJack , Cil comhillall! les hains avec II' ônoli~
Cl en l'il('bant les ~lI. pendre l'l les l'l'prendr!' ;i
prnpol'. na~
h('ancollp de ca~,
il lit! faut pas ~
�SYJ'IULlnLS.
borner il çes moyens, Dl.Ûl> leur associer le sirop
de Larrey, la décoction de gaïac et de salsepareille,
la tislIle de Seltz, le sous-carbonate d'amulOniaqne
pour combattre les symptômes généraux. Lor que
la syphilide pustuleuse est ù son déclin, on peUL
f,1\oriser la résolution des pnSluleg avec une pommade dont le prolo-nitrale ou le proto-iodme de
lflcrcure fait la base. On peut loncher les ulcérations avcr le nitrate acide de mercure. Les doulenrs gOnl quclqu<,fois calmées avcc le cérat hydro-('yaniquc, ou plus simplement avec nn simple
calaplasme émol1ic'nt que l'on fail ass z léger pOlU'
ne pas faliguer la partic malade, etqllc l'on f('nO\\velle som ('nI.
Ln ('HS de pian hkn ('arGl~iS!
n ét(! guéri par
l eallx; 1IJ1 anlr(' qlll. avaIt
. reHstC!
,. " a tons
«('s
l , lI~age
1<'8 rnoyeus employés pour le omhallre, a (:lé
amélioré d ' une manit,J'c si rcmarqnablc dans l'es-
pacc d'nu mois, qu'il c>H :'t croire qu'il en aura élC!
débarrassé ('OllJpl(;I(:m('lIl, rt c('la d'alllalli plus
/iIÎ renlt'nt qu'il étair désigJlé pOUl' (~I J'(~
('JI vOl é li ne
!le(·oml,'. anlH: 'au. ,'aux, si la maladie /,e H'IlOIl-
.. dait,
'frait(~es
pal' 1'I~étg(
oldiajI(~S,
d'!'
!'III' "').
5 ont
t~1 ~ h1l( : rÏf'
~.
t',lIl
affc'r.1 ÎnT15 dr.
CI (ks
('('1\
t'
fllIdorifiqlll'
nalllrt' .
�F.~SAI
Su n BAREGES .
6 out été améliorées.
I l n'ont éprouvé aucun effet de l'usage de, .
eaux.
Cinq autres malade' traités par la combinaison des préparation' iodurées et des eaux de
Barège' ont été guéris; il. l'exception d'un eul,
dont l'état a c pendant éprouvé un changement
des pins avantagclI .
'fELC E.
,ft- Il'ai PU l'occasioll d'ob~ervc
,t Ban'.gc' quc
dem: cas d t igue: l'un a éL' guéri complét m nl;
l'aul!' guéri au. 'i , ~ix ans auparavallt, par l'usage
d('~
hainq de Bal'(~g,
avait éprollvé un J'clam' de
r.c:lIe maladie par 'Ill ",~jolr
a~s('i
. pro)n~é
Cil
frif]w'. 11 a
(',t~
d("hatT~S:
1411('
f;('conde foi' dc '
c('lte' affection par Je- même moyell,
n malade ;d'fert(~
a'UllC Mcoloraûon partielle
dn til'slI dcnnoïdC', <:<:11"(:(' sun ('IllI • il la \lite d(
faliguf'. n()rhe\l~'
cl d'affc! tion morales prof nù('!', (1 C:prou .. (: Illle ,lmélioralioll des plll
~fIlJc
'0.; dall.' son (:Ial par 1'~a(
de eauX d' Da
n\gl' .
�.U'I'ECTION DES TI~SU
Ü'FEC'fIO
MU~CLIRES
.
tfl9
DES TISSUS 1\1 SCULAIRES FIRI\.F.UX E'
TEND! EUX.
Les maladies de ce tic-sus sont 6énéralement
améliorées par l'n, age des eaux de Bari'ges; je ne
di pas guéIietl, parce que ton Les ont plus ou
moins sujettes aux récidives par lem nature, Pour
que les bains lem l'oient favorahles., il faut qn'cllcs
ne soient plus ù. l'état aigu, car dans ce cas., elles
agraveraient certainement tous les symptômes de
la maladie, et ponrraient 0 ca ioner des accidents grave si elles n'avaieul pas ét(~
admillistrées
avec la pIns grande prndellcr,
La dUlInalalgie on douleur rhllmatismale, aJfe te diverses parti!' du corps ct prinripulemrTlI
la l arUc moyenne drs llIClubrc OH l('s musclcs les
pl~
considérahles du trolle, ,.:1118 sirg(! birll fi t~)
c1t!\'doppt:(' :'t la ~lIic
de hlc~'CS,
de ('ont \1 si 0 II!; ,
de fa 1igues J fi'" ellaut ù des époques indhCl'lIlil1(:('s,
all\ variations de l'atmosphère 011 pal' c1 'autres
causes, Il(' préscllte (le phrllO/ll('.J1e ~('n.
ill1<', (PU!
1;1 douleur Cl l'amai;;d, emC'nl pllll!Ît qllt' le f)OJlflt'lIwnl (\e la parti!' (Jl1aIHI t'Ile dlll't' cI(,pli~
quelqlll'
f('mps, (:proll\C de grands avantages <Ir. l',,ctioll
�19°
ESSAI
SUR 1lA.REGE S,
oes eaux. de Barèges appliqu ées d'abor d en bain!' ..
puis en douche s, On favoris era utilement l'actioll
de la peau par la b01:-;son de cette eau J il la qnanlité de deux ou trois verrée s par jour; les frictions
sèches et le massage après le bain out plusieu rs fois
favorisé la résolut ion d'engo rgemen ts indole nts
suryen us dans les parlÏeR affectée de douleu rs,
Sur 300 cag J anol~s
,,1\ cc exactit llde, de douleurs rhuma tismal es;
I?J ont eédé entière ment;\ l'action des caux
.
J 36 ont été trl:s manife stemen t amélio
ré',
V') seulem ent n'ont éprollv(; quI' peu de
cbange ment.
3 ont été " a péré, ,
J'ajout erai meUle Cille' !'ur les trcI1tI:-six ras de
rll1lrnali!'lUes pOr!I:S stlr rnes lahleallx comme
n'ayan t (~prolv:
qlll' pe1l d'cffcll lr.s ('all\. il ('fi est
trois .. ma ('onnai ssancr dout ks ,loulc'u rs onl ùis-
pl1l'\l P,'\1 dl' I('mp aprè':-; lem lisage:; dans leI' 1rois
ra, ', asp<-rl!S, la lIIaladie élait clUBS 1lI1 état 11%:-
lIlenl aigll que j'ara; pn:dit an. /Ilalade c(: qlli
de ait kllr arrive:r : \111 d'cu: fI'V('11I1 11IIe ~colde
anl(~!
:'1 lIar('~t.g,
y ;1 laL ~ c! s béquil les, qu'il ne:
' pa!! l'anllc1 pn'('c(
l' l
pOl' t ail
' ,
Cil te' , pnl'(,(! ({II "1
1 1'1;111.
rrop lIff 'l'lI! pOlir pO\lvoir 1i'('11 SI'I'\ ir, l'our lrilllq1\illber ks 111alalll', qui, apn\s fIn 'l«lIt:s hilins pom-
�.
AFFECTION nES 't'IS,US MUSCULAIRES.
[9 i
raient s'effrayer de voir reparaître ou augmenter
lenrs donlenrs) je les a vertirai que lc premier effet
de nos caux est de ré nimer ou de renouveler tous
les rhumatismes anciens avant de les calmer; cette
exacerbation momentanée pent même être regardée comme un signe favorable de l'action des caux
sur ces mal:ldies. J'avertirai aUl'si que les don lems
rhumatismales ne se guérissent presqlle jamais
complétcmcnt) il leur J'cI'LC toujours quelque disposition ù rcpanûtrc; je n'f'lltcnd donc par gnéTison que l'effet que produisent Ic~ eaux d'éloignl'r
les accès et de diminuer leur inteJlsité de manièfl:
;l les r ndr supportahles p 'udant un c 'rtain
llomùre d'années, apri:s lcsquellc g les malades ont
heQoin de revenir de nou veau, n!lrCmpcr Icm' COl'pS
an ources qui leur ont été favorhle~.
Daus II' lumbago ou rhumatisme lOlllbtlll'(!) l 'li
t'a li (le llan'.gc,' ,ont ran'ment (,l1p)y!e~
,ms
,,\' :lnlagel' pOlir les mal:lIles. Lor~qlH'c,
l1jet affl'r.té
('st fort ~angli,
on ('Sl obligé QI1('\(Il1cfois de fain
}ln:(:<:dcr les ains par ulle d('IMfinn • illIgllinc; la
douche doit .~trc
app1icl'I{-c a ('(' prnd('Tlce et lllrnagemrnt ~Ilr
la colonnr. vertrhralc . .T',ti Vil l'infialllllltttioll dc~
rein, et de! 1[1 \·('!.si(' !'lIi He !'OI1
application intE'mpel'tivc et. irn11lod :rrc '\li' k, partif's.
�'9'1
E
oU SUR BARÈGES .
De 65 cas de lumbag o lraiLé. à Barègeb,
17 onl été guéris,
ft 0 amélio rés sensib lement )
6 seulem ent n'ont éprouv é aucun
change ment sensib le,
'! ont éprour é les acciden ts que j'ai
~ignalés
pIns baut par l'('mploi
immod éré des douche s.
L'artlu ùù ou rhuma tisme articulaire ficlllande
J'allent ioll ]a pIns !'érieu e de la part dn médec in
apeh~
il rléterrniner si les eaux de naf(~ge
eront
fav orable· pour comha tt re UIle affection de cc
genre .-be7. lllllllu lade qui vient )(' c-ollsnlLer, parce
qu'il existe nn grand nombre de (:lS où <'Ile s(,l'aien L
employées !'.ans utilité cl quelqu efois nH~m('
SCf:lÏ('n t
dangel'Cll cs. En thi'Re généra le, on pellt élt'snrel
que l'arthri tis ne prut Î'lœ ql'(!xasJ~n:
par l'a lion
flf' 1I0S ('aux tallt qn'il f'~t
lui
:l'f~ta
aigu,
1'0111'
qn'('II/' s
favora hles, il t~lI
(Ill 'il SOil pa~s(:
il l'étal
('hroniq\1e et Illême <l('pnis un 1cmps assez loug;
:1 c('lI(' ({]JoquC' J1(~nl'
si le· articul ai ions affccl!:('s
sOÎC'JlI
<l\ai(:111 f'OILcn (! 1I11r. Irop !-!.1':lIIdf' 8eJlsih!~,
la
IIlilfo; dalls IOUti kR l'élS,
il falll f OIIIllI('J \CI'I' l'elllplo i d('s l';JII\. par les hélÎIl.
1ClIIp,:n:s pl li" JWI'llI('11 J'l' lf'!'- dOllche;, qu'apr ès
',~IJ(
aSSlll'f: qll't'lk s n"'\f'it( 'r(lllt pas IJ'Op 1'~la
dll
NlÏgll(:f '
e/ Il (:r<11c }l('lIt f~t"('
�AFFf.CIIO'l DES 'll'SU,
193
'Il!SCU I.AI nLS,
malade, il faut $urveillcr a\ ec altcntioll l}élat des
voies digcsth es et aidcr l'action des cam, par l'cmVioi fréqucnt des purgatifs, Lorsqu'il nc reste de
cette affection que du gonflement, de la faiblesse
el de la rigidiLé des arliculaliom;, les CauX de Barèges sont es enlieUemenl indql~cs,
et l'on peUL
assurer d'avance la disposition de Lous ces symplôme's consécutifs, quelles qne soielllieur anciennelé elienr gravilé, C'est pom' n'a\oil' pas fait ces
dis1ÏIlCliollS, que M, Gase' il dit trop gt:néralcment)
c1I1'clles éuücnl d'nn effrL incl:'l'lai/l cl dUllge1'Cm:
dans le rhumatisme arliclllaire_
Les cau, de Luchon Cl de Cauteretz paraissenl parwger Icsmêllles propriétés (IlL(- ccl ksdc Bart'g('s dans
l'cS aff 'cLions : voil;" cc qlle dit ;. cc sujCl 1\1. HOll
IrllC lions avons déjù dl(~,
« CéJl(: ra 1l'Ill Cil l , ks eau
dl' Luchon som lrès llliles dalls les C'llgorgcrncnls
Iymphatiqucs
Cl
le crispations convllbives que
('aWWlIl preS([IIC Lous ks ,11lIlnaIÎsIIlCS; il n'cil e~1
pas qlli li('I\Jl(' coutrc 1('5 CUlI de LllCholl, )l 11 fait
l,arla!5Cf ('('H llroprj(:Lés pal' ('clIcs dc Hêl'(\~S,
S'il
y <l n1aclioll f(!hrilc ;\ craindre, rdlr5 <l(' Canter 17111(' pnraissclli plus j;l\ora!>lC's; wnb dam; lOtis 1 ~
(il', dil ('III'Of(' M, HOII:\, il raut 10111(' l'allt'Illioli
du 1Il(:del'in pOlir les Il'lIdn' \1 1il/' , (k Illlb'hl('
(11 1'('1\(,,, 111'\ i( ' HIlI 'dÎ( ' 1I1 (' 1111'(' d( 's Ill, ill'; P( 1I11:lbilt""
l
't
�T SS.II ~lJH
I:AHl:Gl:,.
l'orjgillc JH!rédltairc , il hi ~;uile
dt' travaux dt! cabinet 011 ;'1 la suite d'affection des voies
d]gestiycs; lomllic Je> ~h:ge
primitif de l'arthritis
(les pieds, les maiw'i), lorsque la nature de l'inflamJllUtiOJJ qui l'accompagne, la couleur rosée de la
partie, les ~'ymptôl1es
qui la sniveTlt) le ' nodus,
les callosités, la déforl1lation des articulations,
enfin l'état dc l'estomac) peuvent faire soupçonner
que l'on a un rhumatislIle goutteux ù combattre,
Lor~quc
il ne faut pa" conseiller l'usage des eaux de Bal'('oges) C'l si le malade' esL sur les lieux, il faut biell
S(' gurdrr de Illi prOll1ettre Hue p,lH~rison
péricncc )Je pellt pas fa il'(' espér
avanlagclI . <:Ille l's eau
que l'e. or. L'cff't le pllls
puissent produire dan.
('('Ilr affection, est d'éloi!1Jlcr ses (trcès, lorsqu'oll
les prelld dans les interV,lllcs de repos qll(> laiss(>
('l'tt(> 1IIaladie. Prises l()r~qn'j
e. isle e))('Of(' ({('Jo.
inflaIII matoirc!> , ('('UC' maladie, quoiqlle pa1<S(~C
il l'hll clll'onique, est toujours c>.as!J(;J'(!(' pal' 1I0S l'am, cl. les malades qnitt ('lit Bal'Il ~1l0rn('IS
rc"ges :tlls:-i Illaladcl'i qu'ù lem fini és,
SIII' OllZ • gOllll (~l\.
que j'ai trait ~s ù Bm-èg(,!l, <km,
, . " , '1'
,
(Ill<: leuJ's ;W('('S
aVéllent ete (' Olgncs, d
lelll' il\/('l\:-il<: diminJlé.· par )'u1<agc dt>!'! ('atL ' de Ba-
Ol\t
pen
,
t!
1<\;1'::;; d('11 ~()lIt
l'alti!' cla\~
1"\11' "l'rh ':(', il!,ri:..; il\ oir
1I11
t:tat IJU'Îllellf' (lU':!
t:pHlIIV(:
p)l1~i(,'!-
('
a-
�AFFECTION DFS
IS~U
'9"
"MU c:ur. AII\1'·' .
,;erbation!' qui m'ont forcé de suspendr/' fréquemment l'usage des eaux; sb. n'onl épronvé aucun
changemenl sensible dans leur état; ]e dernier a
vu se renouveler sous leur inJlnellce un de accès
de goutte les plus violents qu'il et'tt éprouv~.
M. Gase, rl'après les obsenations recueillies par
lui, dit po itivement que les cau de Barèges flont
contre-indiquées dans la goutte.
D'après Bordeu, les caux chaudes sont, peu/(l/l'f', pIns favol'ahlcs !fne l'clics de Han"g/'s au'
goullen. ; mai cc n' t, comme on ) , voit, qu'ml('
présomption appuyée lU deu obscnations qui
prouveraient prcs(Jl1c Ir contrairc, puifo<ple, nans
la première, IIlle femlOe, vers l'<\poqne critique et
par la dimiuution du flux menslruel, ,Iffe tl-C 0'1111(>
tl nleur iL]a cui8se qui pen :1 pcu. 'avnlJ~
jusqu'an
picd, ful priS(', P Ildant qu'en· faj~it
lisage des
eau ' Bonnc. , d'nn accès cIe gouw' ql1i ]1(' ces:,a
(Ille pal' Hne hémol'rhagic violenLe d(' la matrice;
apn':R t'cla,
r :cou}emeuL Hl 'IISLrtlcJ a pris Ron cours
ordinaire, <'lIa maladt' fut guérie tout-ù-faiL. Dan:-
Ic ' cOlld cas, illlC' s'agit que d'un comlllCnrCnWr\I
d(' goutte a('<,ompagllé d digc:;lioll s pénihl : k . ~
(':UP( "hande J'tndjT(~l
la Qanlé Ù c(' maJaù('; mais
k. accident. rcparnrf.nl, Cl il fanut cucO!'t' ('111ptoy(:r 1(·. mt·Ill(,. !lIo. l'OS pOlir le:; di'<siper. I.CH l':tll
, .~*
�,!jli
1 $ \1
':: t 1\ IHIl;,l,LS.
de BOlll'Loltllc me pan1iSi'C1H agir avec pIns d'avall-
dans celle nffcction) par la dérivation favorable qu'elles produise11l presque toujours sur Je
canal intestinal, Si l'on vent, après cc que je viem;
dirc, faire usage des eau de Barèges pour
r.ombattfe la goutte, on fera bien de leur a soder)
selon les phénomèncs qui sc (I<:vclopperont) les
applications de !'angsncs) conseillées par Paulmier,
a. ~ocié('
Ùl'u!'arrc du quinquina il l'intéricur, scIon
la méthode de IIcld. On favorisera la dissolution
(les concrélions crayeuscs, av c des liniments alcalins cl (,:llllphrc!s, UIlC ti~ane
faite a, c(' la hière Cl
la racine de hanl,mc, dont l'a tioll snr le sy!'t '.111('
llrinairr a été consacr:e par Linnr) par Je litre d'Il,'Ùw,.ia alb({, ~f(lis)
je le r :P(~lC)
011 11(' pnrvienclrall.
jmnnis par 1'1lsnge g nI (1('1'\ UlIX,:'t nérir ('('lle
lllal:ulic', quelque h:g-~re
qu'elle pÎlt être .
w~e
ne
rfre', avallta!;(\\1 d('<.:
k. n:{mr.fÎrJ1/s lIIuM'ulaires,
.le: fI'ai n'manll\!:
all('\l11
rail\: dl': Ban"g-('s d~l1I
(, l(, ,wift· dt· l/sio/ls
~('J1
('il ,
oh, (')'\ (:~
ft'1lI11lWlIW?S 1'1
pal'
1l1oi , lIJl ~(,1
w'/w'usc's; slir
a (:proll\ (: lIll('
�I~
l'llAL'lIO:\b
RI USt;uL:.III\1.S.
mnélioratiol\ ~(,Jlsibe
ciuq lI'OlJt éprOll\ é UUCUll ,
changement, et les eau ont donné lieu, dans le
dernier, ù dC$ convulsions presque tétaniques.
M. Gasc elte quatre exmplc~
de ce genre : l'uu
d'eux chez lequclles doigts étaient tellement COl1tractés qu'ils avaient l'air implantés dans la main,
a été amélioré eusiblement; un second il été guéri;
les deux autrcs n'avaient éprouvé aucun e[fel sen~ible
des caux.
Lorl'quc ces réta('lioJ~
~1I'\
iellJll'llt .l la suite
de douleurs J'hlmatisr~,
ks cuu de Barègc~
produiseHt onlinair'lllcnt ùes ré Illlals avanla-
gell : <Jal) <luall'C obs rvation' de 'cmblaùl 'b ('a~,
dellX ()JI~
été guéris, lin a oht(,Jlllllnc amélioraLÎolJ
SCIlf;iblc,
lIll
Hcul JI'a éprouvé (lllC tJ'è~
l'Cil
<l'd!'..t
dl! l'llllage de:; ('au .
L 'S al/'ophies, 1es .1o"lIiCa~,
Il', 11'('/llb!I'mcnls ,n1'VcIlUS :\ la , ni te de rhmnati m 'l', ,out
ilvanlascu ' 'm(~ntlodiés
par l'lisage des bains ct
SIII' '~7
cas oh1-icrvés, 7 guéridouch('s de Barè~("s.
l'OU::> oul (:t~ oht 'll11ei', 16 aw.élioraliom;, 11'tln ' ré-
"ullal.
�SUR IlAlICGLS.
L~\I
M -\ LADIES OES TlSSLJS OSSEl
ET
SYNOVIAUX.
A
KYLOJ-,~.
.
L('s
)
chwuiques, gêu' de!! moulet' crépilation artknlaircs occasioné!!'
par l'épaissisticment ou la surabondance de ln ':/.yJlOvic, .. la suite de rhnmati mc!! ou d'eUlOl'.l', Ici'
fau8"cs aukylo 'cs occa. iouécs pllt' le repolÔ lIéces~aire
pom la ('ollbolidation des fractures) ~ont
dcl'
eJlgoW~Ii.CS
V('lIet~,
aUcc'HoUH clui H(~
ut sur les<[ucL~:
pré cntent fr~(lWnmet;i
fi
Bllrt!g-CH,
eau ' agi !<enl dt' la manière la
plus fa vorahl .
Lor:-Illw l'auJ..y!os(' (' L (:omplèu', clic 'st alld,'sslls des r('souc~
(le l'arl; les (',lU\ (k Ba('~es
11(' 1H'IlYCIlL dbsoln~
la i'UhSLilIlC't' qui il ~oudr
1'1111'(' l'Il('s Ips I<llrfaccs arlil'ldairc', pl il "c:rail ùall
gcrell
~Ol\
dl' l'Olllpl'l; IIlhalliqllt'III1'111 dl'" adl(~I'ns
('III uliles, rlonl la drl'll'IH'lillll IlOllrmil dOIlIl('l
�ANKIT.OS ES.
lien ù des accide llts, ù des eari(':) bien autl emCUL
graves que l'infirm ité qlle l'Oll veut comba ttre.
souM. Case préten d que les eaux de Ban~gcs
JagcIltLOHt au plus dans l'ankyl ose faui'sP, quoiqu 'li
eÏte en même Lemps sü. ohscrvutions dans le queUes
il a vu ciuq amélio rations très sensihles. Je ne suis
pas de fion avis, et je pourra is citer, à l'appui de
l'opinion opposé e, pins de ceut exemples d'aprè s
lesquels on peut établir en princip e que pour
quand
peu qu'il l'e. te de mobile dalls lu parli{~,
tact,
(lU'all
h
i
~
l
e
s
;;('rait
J1C
lOême le 1ll011YCJIICllt
on peut COllf'ener l'e:-ipoi r (le le rappek r pal' ru"
l'age de!) bain et sur-lOut. par t'elui des douche s <le
Barùge . On aidera l'action des cau.\ Cil imprimalll
au:\. arLÏ<'lllaliolls de lél-\ers mouve mellts cl cu ks
il lIlle douc(' prei'sio ll a v('c la III ai It ,
~ourn('Ual
1'0111' favorif'cf la rél-lolutioll dCl-I t'llgorgCIIH'lItl-l qlli
accomp:lgneul !'ollvcnl ccs ,lffeclions, ainsi qlle la
presqll e
s(;Crrtioll synovi ale, /lOlll l'alléra tion ('~I
/liat(~
loujou) 's la catl:-;{' dir('c\( '
oula ('OIlS~q"{,
iUllné_
(le mOUH 'IUenl.
de cc déj~lUL
Les ('ail fa, orb('ul la dilUiuutioll (It:!> (;ab \'olu-
(liiTonll's (jui \-;t'Il«'ul 1(' 1Il011V I'/IH'lIts
dt: la fnlnlt:, d,HI
dei! nH'lllh n's; dan. l ' (~'atIml
0111
leI' l'a\~
ohsl'l\ alions dl' hlljdh l'''m l,'. ql('\~
i
0/1
III
III
Il' 1'('1 0111 rompll " dl' la l'im "(' 1'1 fi,
.I'l(~
IlIÎlH'lI x (:\
�.100
USA! st' R fi \ li t.GE S•
lité de l'articu lation, sufllsellt pour les précon iser
dans des circons tances semblables.
Dan les luxatio ns que l'on n'a pn réduir e, les
eau de Barèges n'ont pas, quoiqu 'on ait pu dire,
une action assez grande pour déterm iner le dégorgem ent de l'articu lation, et r('ndre possible la
rentrée de la tête de l'os dans sa cavité; mais elles
peuven t favoriser les mouve ments du memb re
dans la nouvel le articul ation (fui se forme, et lui
rendre UB partie de la force qu'il a perdue.
Le ob ervatioll sUl' )esquclle j'établ i ' mOIl
opinio n snI' ('cs affcctioJls, sont an nombr e de.
1 5g; 39 malade s onl éll\ ('lltÎ('.r(,uH'llt f!,lH~ri"
go
s('l1!;ibJemcnl amélio d:s, cl JI n'ouI :prOtlvé aucull
dHl~('meJI
bien marqué dans Irllr rtaL
On a e~ , yéa
l}lI, agI' rit> 1I0S rallx p01l1' obteni r la
rL~Ol1i()n
de l\ullCnl'S indolel ltes dé, r)oppées Slll'
la gaÎnc des lendon . , sur-Io ut ail poigne t el allx
pieds, au. "qu'Ile s Oll a dOlHu~
le Hom dl' gnllt;IÎ rms;
mail; je /l'('Jl ai vu aucun )'(:slIhat Jlotable clalli' l('s
ix ('(Iii (Ill(' j'ai (:1(: Ù Jl(~I1'
d', h:-l'fVI'! ' , L('l>\ hailli'
"
�l'UMl-;lJlI$ BLANLllJ::S.
:lOI
el la douche employés, mèmc pcndallt lUI templ'
très considérable, n'out apporté UUCllll changement dans ces tumeurs, dOnL l'écrasement on
plutôt l'extirpation sont les seuls moyen de sc débarrasser quand eUes gènent les mouvements, el
qu'il vaut mieux conserver jusqn'ù ce qn'elles disparaissent comme elles sont venues , quand elles
Ile présentent, COI!lIDe c'e~t
l'ordinaire, d'autre ' inconvénienls que l'ennui que l'Oll éprouve de leur
c i 'tence.
TllJ\IEURS HU ellES.
Il n'existe pa ' de maladies dont 011 se soit occupè
davantage, et sur le traitement d sqnelles 011 Hoil
cependant si p u d'uc 'on]. Si j'ajoute qu 'lqu s
lignes ù tout ce que l'on il écrit snI' ce sujet , c'est
qlle les cas llomhreux que j'ai Cil l'oc a. ion d'obHervc!' Ù Bar(~g's,
cn m(~nH'
temps " Ill(' paraissent
de nature ù pomoir éclairer ces ('ontradicOlI~
.
En rechcrchall! l'originc <li' ccs TIIalél(lies rI 'n
intel'J'ogeum les malades ' lU' l('s moyells employés
pour le: comb au 1'1' il leur dPbllt , je me i:iuis convaiJlcu que ~i l'art avait. (~'holr
i Hom eJlt ('01111'1'
l'\I~
, ("C~I
fIlll' dJ,HIlII' praticien i1pJlOllait <Ii1~
�202
T:li~AI
SUII BAI\ÈG1:.S.
leur traitem ent une règle de condu ite, basée plutôt
sur une théorie générale que sur l'obser vation des
causes éloignées qui les ont produi tes. Toutcs les
fois que la théorie ne s'est point trouvé e en rapport avec la constit utiou ou l'idiosyncrasie particulière du malad e, la maladi e a. été augmeIJtéc el
non détruit e, et c'est précisé ment ces dernier s oas
pour Je!\<Iuels on a recour s à nos eallX. POlir rendre
plus seusible ce (Ille j'avan ce, et pour donner cn
m(~Ule
tcmps HJl exemple des princip aux modes de
traitement qu'il convient d'empl oycr dans les c.irCOJl!--tanct's les plus fréquel ltes de cette affecti on,
je dterai <lellx cas de hllJl('u r blallcb e au genou ,
que j'ai ('II cc mome nt KOllS le::; yeux. Dam, le premier, LIll ujct d'llIlc constil ution fOfle) œlln tempéramel\t sangujn) tOlllhe de cheval ct se fait ulle
violent e ('Olllusjoll au g<'1I0U; OH appelle Ull chirur~i'1
qui traile cel acd~'J\l
p<u' les f(~!401ltiH
el les
vullH:raire.s' l'~a-(hvk
caJl1ph rée cl l'extra it (le
i'al\lrUe :;onl applilJllés 'JI foment atiolls; le llIal aug"1('11 le ) la dOllh'Uf pl'Ovo«uc la ni'vr(', ou Y('UI ('alIIIn i<'s accidel lls:I\ ('(' d('l'op illlll; illutil('s moyeJl~
1
()I\ appdlc lUI s('('o"d l(~d'c:i
(lui challf;,'l,' mod('
dl'l.'ail ('''I1'''' ; I~
ai" U';(' '(~IHJal
t'I qllitlll '-\ il"~
~ ;Ii!<':
'""111 , pill "il·tIlH'1I1
csllllis (' (,1I11 S1l1;I',
appli((IU:(" SIIII'
,'11':11111(" ks al nll('1I1 k~
'~,iH
pills
�o-raves, Mais les surface s articul aires ayant déjù
éprouv é db l'altéra tion, et l'altéra tion des capsule s
synoviales avait été trop profon de, pOllf qu'elle s
pussen t l'cpl'cudrc si promp tcmen t leurs fonctio ns;
lIUC faus c ankylo e condui sit ù Barèges ce jeull<'
homm e, auquel une saigné f et quelqu es sangsu es,
appliqu ées aussitô t après ccl accide nt, auraien t
(~vjé
toutes ces ~oufl'aces,
Dans If secoJl(l ca , le loLijet était lymph atique ,
décolo ré, éplÛ (: pur de longue s souffra nces, 011('
constit ution faibl a donné lieu il plusieu rs chutes
ment douli(' le genou , ct cba<!ue foi , le gonfle
loureu qui 'U était la uite, a été combattu par
des applica tions d' sangslles sallS (Ille jamais elles
,ù 'nt apport é une amélio ration sensible dans le
;(cdflcut ; enfin, après uu certain nombr e de re'hutes, Ja lllaiadi e fai 'élut toujou rs des progrè s,
Oll
s' st dé id ~
~
>mploycl' la autérbaLioll pro-
j'OIule par: le feu, 'l aujonr œhlli la maladi e a déjli
tlp diminu é d'iullen tnt:, DanH ce cas, lcf,
IH~l
t" uployé ' dan .. l'oh f'J'vution pr~n!dCIH
moyel~
,
h, fiu l'applicaLÎoJ1 d( qud(l" '''' vé icato·~
~ l'ur
~
auraien t !'.mb (IoulA: réll bi. 'fOll ' ({('U l'ont al.ior
<'ml , tt ('( '
(t hui il Ilarèg(''; ()l'I illi fOJlI ll'·af;(! de' 1I0~
, u(,l'('. . qlloiqu ('111' l4'ur Foi 'nt adlllinif; IIll (~ hal
tnj(·s d ' ull/' Jrllllli '. 1(' hil'/! diII<lH'I1I 4', Chu !'IIn ,
�r;~
AI S
K IIAUL(, CS.
j'emplo ie les bailli; iL lUlC tempér ature ha~e
pre::.quc
froide; j 'accompag'nc ce moyen d'une médica tion
intérie ure toniqu e, et d'une alimen tation fortiflan te; l'autre prend les bains de piscine , la douch
la plus acûve; il est mis :'t un régime sévère ) délayant ct rafraic his ant) il cause de sa constit ution
plétho rique; tous les deux sont en voie de guérison. S'il reste encore un peu de rigidité cule gonflemen t dans ce~
articul ations, ù lem départ de
Barèges ) j'engag erai l'uu à faire usage ùc ' baiu
émolli ents, gélulÎlleu}., L' sc ond emploi era les
vésicatoires sur la partic) ou,!'i 'C loy~n
lie suffit
pas" de forte:-l cautéri sations ù l'aide du fc~u.
D'aprè s cette double observation) on peul 8'
faire une iüée des modifications qne cc lraitem cnt
doit rc cvoir dan le diversc ' c 'pèces de tumeur :.
hlanch es, dont on vient cherch er la buéri~on
,1
DOt! ('au , ()ccasiout-(! par des domen rs rhuma
tismalcs iuvélén;cs Oll fr :qnclllO lcJll répét :('5, llll\'
cntors ' rcnou -fIé· plusi lU' foi OH qn(~
l'on li ta
pu a Sl'Z lenagt "
.
~ !-\urvell llC' a l a Mil'1 . (1e coulll"iQ'Jft vivll'UI('!\ III a 1 1rail{:c ; dl :~ 1111 s\ljet fort )
d'ull t~JlIpranc
~al-ij,
hilinu 011 IICI'VC:1I
11)!' déplio~
SUII!-;uim'" , Ii:J(\ralt·~
(·llm;:.! s, illl
mhliah 'ulI'lIl apri' l'acl'it\c 'lJl , dt' "aill t 'mpc:":
'j on ,LI rh (:(' .i B.. n ~(':. "l ~
c'halld" 'Iwo," la '11(1
�TUMI!.UI IS
IJT~
GIIES.
205
lelll' et la douleu r ont diminu é; de'l douche s, quanel
il n'exiiltc pIns que de la raideu r ou un re8te d'ankylose , tels sont les moyen s qui amène nt presqu e
tonjon rs la diminu tion et souven t ]a résolut ion
complè te de ces gonflem ents chroni ques. Si au
contra ire les douleu rs qui accom pagnen t et précèdent ordina iremen t ces lésions ont comme ncé
sans cause bien déterm inée, si eUes n'ont pas cédé
ù l'emplo i fics saignées ct des émollients destinés
cl les comba ttre chez nn snjet lympl1 utiqne, ,1
fÙJrcs molles , décolo rées, la maladi e est bien plus
grave et réclam e des soins tout différe nts; nne
médica tion généra le toniqu e, une habilal ion saine,
aérée et exposé e au soleil, des bains tempér és
presqu e frais, n'('xcil:mt llÏ la fit\vre ni même la
sueur, de courte dur(:(' pOUl' qu'il y ait Hile réaclion plils forte; jamais de douch e, tant fIu'il exislera de la chalen r on de la douleu r; mais, au conmoins Cil moins chauds ù
traire, des bains d(~
mesure (lllC les symptô mes COlllllJC llc('1l1 il di/lliSl1l' Ir poi,,' (1<- clisparaÎtI't' IOlll-oI mlef OH ~Ol
fait.
~ I"
Lorsqu c l'allclCl Ill lé de la maladi e, HUC doul(
"ivc dans l'arlÎt'l Ilation , llll point tl'('S dOU]OI lJ'('llX
:tu tact ('t sur-IOlI! llllt' plaÎt' fisllllemw, pen\ CIII
Olt Il 0 III ICI' la ('f>rlillulC' dt' l':.ltrti.i,.., ~()\IJ,O1H'r
�ratioll . des ~lIrfac's
arlicte~,
k lepo
~ le plus
absolu de la partie malade devienlinclispcIH,ahlc;
je dis de la partie malade parce qlle le restc du
corps pourrait souffrit' d'un repos lrop général;
un bandage approprié, ne comprimant que le.
par lies éloignécs, l'u~age
dcs b' qnillcs ont Je.
moyens de mettre cn l'CpOS le parties malad ; 1 .
promenade en voilure, les mou,cmcllt.'\ (les xtrélllités supériec~
, l les frictions l'\èchcl'\ sur lr~
différ nle parties du corps, peuvenl r mplaccl'
llûlclllcul1c mOH"elDclll général, indi pensablC' all
main lien <le la . ant<- ct an lihJ'C' c C'rcirC' d,' la 11\1trition .
H(:sullals obtellus
li lIan"Bes dans le 'l'm{('/Jl('I1{
d(' cf'II(' (![{t,('/ùm.
SUI'
vingt-eL-lIli ('as :
~\IC:rison,
quatre; allll:-
lioratÎoll8, dix; l'ff.'' nnl, si ; (h~favork
,
1111 .
1. 1Il1.A'I'IO S SPO TA l'ES .
n, nsla maladif: (,O/lllll!' ,0111' 1('
lIom
d.' h"'II;o/l
. p nlmll:(' ('OIl1JtICJI<;a/lte, .i(' '1('. \li~ pa. dl: l'a is dt·
T. (;a:-G, (t":n!!\ il pl'(~d
(11/1' /t.\, ('fIIU' dl' fJ,/
�Il~ge:i
sunt IOlll-fl-fait
II/lI'"1·S\·(lIlle.\;
il a tllI .,'a~
SUrer lui même dn contraire, pui~qlc
tlan~
cas rapporté par lui dan!' ses nonvelles oh~erva
lroj!'
lions nI' Barège:,;, le premier malade altein l d'U/\(,
inflammation chronique de l'articulation coxo-fémorale droite , ' ariv~
1 J"J' juin , est parti le '27
aOlÎt clans un état remarquable d'amélioration ;
chez le . econd, le membre Il ~jù sorti il' sa cavité
n 'a PLI y rentrer, mais les douleuf!-\ se sont un peu
caln(~es;
il rapporte ('U troisième lieu l' 01>8e1'\ atloll
d'un conseiller des mines , !5uéri, par l'usage des
('UU ' d Barl'ge , d'un 'lu. ution spon tané(' üe l'épaule gauche, dans laquelle l'hmnérus rentrait
assez facikmeTlt dans sa ca ilé; mai~
011 sonpçJl~
(l~jù
LIli ('OnUlH'IICCmelll d" carie <1(' la tête de cc'
o. , la guérisoll spontanée d(' la clhi '.!II(' oh!! 'rvalion , peuvent eJlcore être rangée clans k1l ca dt'
~lIérison.
J'ajolllerai il r.cs faits qui m semblent
con, aillcHIIIS, (\ell ca. <l ' ahi~s(,Il
!l
de l'épallle
~lIrvcnLS
]cnl('HI 'Ill .i la ::lIiLe de' lIIaladies cbroJ1iqlH'S elu'z les . Ijct~
lyl!lphali(l'lC's el s rophllpa l' nos hains.
!eH ' , (illi oui (·Hli('.f(· melll él(: hl(~ris
La ('o,ntl;;w n~"ist
e davanl:l ge cl l'lll' lisage qu e
la hl.ation <I0Bt je viens de pari ' ... J'ai ('('pendant
r.OJl5tall: den guc:rison' hicll lTIaires~
, quoi CJ1I'c'll<> Il 'n ic'nl l' II li!'" qll 'il PI'{;S pJI~it'l1<\
:lunée '
�de pert<évérance, dans l'mage des bains et des
doucbes de Barèges. Entre autres, un officiel' d
marine du port de Brest, affecté depui deux. an.
de coxalgie, avec alollgement considérable de la
cuis~e)
accompagné d'engorgemcnt du genou el
de flétrLsure des muscles ) pour laquelle tous les
moyen curatif) depuis les sangsucs jusqu'am::
moxas, uyaient été cmployés inutilcmcnt. li arrh a
au. caux de Bm'èges) pouvant il peine e traîner
sur des béquilles; et chaquc année apportant un
amélioration scn ih)e clans SOIl état) il finit l><u'
obtenir nlle bérj~ol
radicale apn\l' 1roil' aIlJH:CS cie
pef!'évérallcc.
Sur di\.-sept ca' de lux.ations spontanées) ons 'né par moi depuis quatre nus, cinq ont él'
g\léris, llllit ont éproll\ é ulle améliorai ion trc\s
~clibe,
el quatre lIli11ades !'('\11clIlenl 1'0 Il 1 })(Il'lis
dalls k HI~'
()u
(olat
d()J)11(' le
Cf"';'l
110111
1I1Ie :!CclIlIlIllatioli
11'111'
aITi,,('!".
dl' d('p<Ît P,1l «()lIg,~ti
,'t
exis.tanl
dt: lIIali(\ 1(' P"l'lI'ClIlt' ,
~ ,:Ioihll(: dl' cclIIi où
dall s 1111 li('lI plll!' 011 I()il
�DÉPÔTS PAR CONGESTION.
elle a été produite; c'est nu symptôme d'nne autre
affection, plutôt qu'nne affection particulière. Ces
collectiolls annoncent presque toujours 11. carie de
queLqucs parties osseuses ~ qui, elle-même, est le
pIns souvent précédée par des douleurs sourdes et
profondes vers le point affecté. Le plus fréquemment, c'est la colonne vertébrale qui est le siége
de ces désordres; alors il se joint aux douleurs
sourdes des lombes, une gêne pIns ou moins
grande dans les mouvemenlS de l'épine dorsale, et
un affaiblissement notable des extrémités inférieures; d'autres foi ,c'estl'arLicu)ation de Jacuisse
avec le bas in qni cst la cau 'C de ces désordres;
enfin, presque tous les points de ]a chLirpente
osseuse, placés au-dessous de conches mllsculairCfl
épaisses, peu cnt donner lieu Ù. cette affection. La
matière formé> par la carie des os) tronvalll une
trop grandc J'(~i
'tancc pOlir pOll voir sc faire jour
au-dehor ) el pressée par les COHtfacLÏons répétées des muscle , se fraye uu pa gage eutl'c les
James du tissu cellulaire qui les sépare, jusqu'ù.
c qu'elle vienne ahoutir sous la peau: la partie
.inf(~rCle
de la r{-giou lombaire, la partie intcrIlc
de la cuisse ~ 'Olltles point où c genre de ('011('('lion !'c présente 1(' plus ou vent, quoique les autres
pOilllH du corps Il'/:11 'loicJlt pas c mpls pOllI' ('ela.
llr
�210
ESSAI
sun
DARÈCES.
Dans tous les cas, l'affection des os forme toujours
la premièr période de ce genre de, lésion; la
seconde est constituée par le dépôt par conge tion;
la dernière commence lorsque la nature a délerminé l'ouverture de cette tumeur; une grande
quantité de matière sanicu e et pllmlentc 'éèhappe de cette plaie, ct cct houlement continue
.ous la forme d'nn pns blanchâtre plus ou moiw;
de l'tric sanguine ) el d'}me sanie pumm ~langé
lente qui donne la me~lIr
de l'altération des O!'l.
Ce genre de lésion organi<lu ' , un des plus grave
q'llf' l'on connaisse, ('Sl lui-JIIême la. suite d'une
altération profonde d '8 solides C't des liquides <l'
l'é OIlOmi ; el c'e. t en ngissallt sur cet étal général,
'111(> le an. de Darew' p lIYCll dev nir favorables. Si la maladie ('st arriv l , Ù. ~a lroisit"m p~
riode, !-Ii la fir.vr hectique !<'cst ('mpal'ée dn m(l.lad ) nOM e(lU ne pourraient qn'accél {f )' Hll
cata trop}lc Pl" qu in ~vjtabl
Ù C' P inl d> gravil', C 'P 'liftant, sile uj t étailj(,ullC) i k . ol'galJel:!
n' 'taient pa. entièr mcnt fOfmé!-l, si la lllltrilioH
',ct qn'il }l'c. i!-'tflt
s'e. f:clltait d'\InClllallÎt:re p". ~ahl
pa. <le flhre de ~l1pfation,
on 11<' cloit p;u; p('rdr'
l'espoir dl' la voit' " t('rmincr d' 1111 'J\I:1l1ii'!' favorable, Jai Vil deu nfallt8 dr );Pl't et' d' lIeuf an )
guéris entièrement pro: l'u a' d eau. eeu' ment
�DÉPÔTS PAR CO 'GESTIOS.
~t
1
et j'en ai un troisième sous les yen . ~ jCllJlC enfant
de Toulouse, tlgé de di . ans, issu de parents lymphatiques, ayant une sœur également SCJ'Oflùcu~e,
chez lequel unc tumeur indolente au bas de la
fesse J fut suivie promptèment de la. lu ation complète du fémur et de plusieurs plaies fistuleuses
donnant issue :\. une sanie pllrtÙente pour lequ 1
nos eau' ont produit les résultats les plus avantageux. L'état général aVLùt éprouvé une é.unéJioration des plus ensibles; l'affection locale avait ellemême diminué beaucoup d'in ten ité par l'usage
de eau : deux mois après on départ ., toutes ses
plaie étaient cicatrisées; on le croyait guéri, et sa
mère avait négligé lc vésicatoirc quc j'avais ordonné pour remplacer l'exutoire naturel de la naturc; ou avait mis de côté le friction 'eches qu
j'a ai recommandées pour donner un peu de Lon
;\ la peau. Il a été repris au printemps de douleurs
sourde dans la. colonne vertébrale qui a déjù pre:que entièrem nt cédé au m ~mes
moyells ql! c nx
employés pendant la ~aison
précédente, les bains,
les ti~an
s muèrcs, \lne alimentation loniqu , ct
J'inHolation.
,Je 11
t
l'minerai pas N artlcl san. parler dc
certain ' if on 'tan 'cs parlicnli \ !'('fi IIlIi
p;nrnt la mar'he ct 1(, IrailC'IlH'111 d('~
dl~}J't:
:lI'COlllpa-
pal'
Ilj *
�ESSAI SUR BARÈGES.
congestion pendant que l'on fait usage des eaux,
J'ai clit qne la pl'emiète période consistait dans l'altération commençante des surfaces ossenses; c'est
ù celte époque que les moyens les plus énergiqnes
doivent être employés: ecu, qui agissent sont les
vésicatoires volanLs, les cautères appliqués an
moyen de la potasse caustiqnc, ct par-dessus tout
les mo~as.
Les douches SlU' la colonne pourraient
pent-~r
prodnire des effets avantageux, mais il
serait imprudent de s'arrêter .l ce lllo)'en scul, qui
~'rail
cCl'Lainemcut insuffisant.
J.orsque lc dépôt commence ù sc formel'., il n('
fant employer aucun moyen particulier pOlir le
faire di paraître: le médecin 11e doit le regarder
que comme un symptôme de plus qui éclaire sou
diagnostic ur la maladie gu'jl doit comhattre et
!iUI'
laquelle il
fallL
<lu'il porle toute
SOli allCllliOIl.
Si la tumeur devient plu cOJll'idérablc) 11 faut
la soutenir pal' un banùage propre il empêche!' la
peau de s'alLérer, lm emplâtre agglutinatif; ce
n'('st que OUIIS le cas où ~Ol
volume deviendrait
a. 1'('z (,ol1~idé'ah\c
pOlll' iUCOlllffiùclcl' le malade,
ou ~j la peau distendue, HUlin i on connu nçant
ù s'altérer, fai ait cnùlldrc de s'oH"r1r Jlalurelknu'nt) qll'i1 faudrait se décide!'. tI. y pratiquer lUI •
011\ ('f'lllre' lInl \l1'('lIe,
avant ({Ile' ln
d(~sorgalji\
�oÉPÔT
l'AH LONCI=:STIoN.
fùt pOllssée plus loin. Dans ce cas, il faudrait pratiquer une ponction tI. lu tumeur, ou y passer un
séton, de manière il favoriser le retour des parois
du sac sur elles mêmes, et empêcher l'introdlltltion
de l'air qlli J il ce qne l'on prétend, imprime au
pus UI1 caractère d'tlcreté qni devient la cau e de
nouveaux désordres: c'est un préjugé qu'il faul
re~pcl
<lans tlne maladie Fi grave, où l'on ne
doit rieu prend l'e Sllr soi de coutraire an . opinions
admiscF. Mai lorsqllf' la maladie prillcipalc semhle
enrayée, cl qu'il JJe reste pluf'. que la tumet,)', il
faut la traiter comme Ulle maladie purement local ; cu favoriser d'abord la résolution par tou'
les moyen que l'art peut offrir : compression
douce, friètiolls. légèJ'e~,
"é~icators)
etc.; si
tons CCfI 1ll0yClJS Il'ont produit allCllll OH très
pen d'effet, il faut ouvrir largemellt cc dépôt
sans craindr l'introduction de l'air; plus l'ouyerl ~lr
sera grande, plus on aura de facilité tI.
déterger t't: foyer el :\ agir lIlIr Le sinus qui l'accOOlpagll(, tOlljours. En a i~alt
d'nue manièr
dif~r('ntc,
on oJl!wl'verait toujours tlUC plaie fistn] 'l~C
que l'on IH' parviendrait à guérir qu'avec
les plus grande ' di{'ftclllt: . L'introduction de J'wr
c. t un préjugé tell 'ru ul p 'li ,\ crain cl l'C' , que j'ai Vil
C'mploy'l' onv'nt salls accÎ<lcnt!', comme san
�211&
ESSAI SUA BARÈGES.
avantage, l'injection de l'eau thermale dans ces
cavités, et certes, l'air s'y introduisait aussi en
même temps que ce fluide encore plus irritant. En
agis ant d'une manière différente, on conserve indéfiniment tUle plaie fistuleuse désagréable, fatigante, dangereuse, dont il serait fort difficile de
débarrasser le malade.
CARIE.
La carie est une altération particulière de la
substance des os analogues au ulcères des parties
molles. Le ûssu de l'os, soumis à tUle inflammation primitive, se ramollit el finit par donner lieu
ù nne matière dont la con iSlan e varie de même,
depuis la sanie la plus liquide jusqu'au pus le
mi u, formé.
Lorsque celle altération dépend d'une cause
('.'terne qui a lésé directement la substance des 0 :
comme unc blessure, ou fracturé ces mêmes os,
comme Llue chute violentc, ou détermiué tUlC inflammation de lenr li.: 11, comlllc d s cont~is
viokJl~S,
ks cali ngisscnl <le la mani \rc la pIns
orable, qudle quc .. oilla gravité de désordres.
EJI~s
uÙcfgcnt les parties lIIalades, accélèr III la
nn
�CARlE.
séparation des parties mortes d'avec celles qui peuvent être conservées en favorisant le développement des bourgeons charnu s, et assurent ainsi une
guérison qui paraît quelquefois miraculeuse. Je
pourra is citer un grand nombre d'exemples à l'ap:;p'ui de ce que j'avan ce; mais je me borner ai à
rappor ter une observation dans laquelle les résultats obLenus ont sm:passé tout ce qu'il était possible d'attendre.
Le sieur B..... tombe d'un second étage sur le
pavé; il sc casse les deux jambes à leur partie inférieure ~ les calcanéum ont en même temps brisés, l'astragale dn pied droit eSL sorti de sa cavité,
et plusieurs petits os du tarse sont pour ainsi dire
broy(;s. On veut appliquer un bandag e; mais
bientôt Ulle inflammation des plu! violentes se développe) et trois ou quatre abcès à chaque pied
laissent voir au fond de leurs foyers des 08 cariés)
ct les désordres les plu grave . Deux année e passèrent dans des souffrances plus ou moins grande s,
sans voir aUCllll changement qui pût faire espérer
nne guérison prochuinc ou même éloignée. Ce malade, anivé Il Bun'."'cs, les eaux lui sont adminislrées alternativement CIlLai» 'générall t en bains
loçall ; plusieurs inflammations parlie1lcs, et de
1CIIlp8 r.n Lem}> Ull mou ement fébrile général, Ill>
�J:; '.\ J
Il DAnÈGE'.
forcent d'cn sn pendr l'usage et de les remplacer
par des fomentations émolliente; enfin) après
trois moi de soins, le bourgeon charnu se développent de toutes parts) remplis ent l'intervalle
des 0 manquant, et le malade ort de Barèges
dan~
l'état le plu favorable. Un an aprè j'ai revu
ce I!1hladc) el je püs m'a sur el' que la ciatr~on
de toute ces Qllrfaces ~tail
parfait et durable.
Deux moi après la ortie de rau ' , il '~tai
vu
otier ment guéri, le pi d 'taient déformé t n
pré nlaient plu que l'appar nee de cl m:. poing
fermé.) ur le quel il pouvait c 'p ndant marcher
sans trop de diffi \lhé ù. l'aide d'IHlbttton.
Les scrofuk's donnent ouv ut llaissan il de
d' O' 'pongi 'll ) ou
arie . plu ou moins ~tendu
blcu 'lI ~ le entretiennent lor qur d'autres caw~
s
C't.~
t prill 'ipal 'lU 'nt li rI'
les out détel'min ~c".
petite articulation!' uux poigU('llOl, a\lx pieds) que
(:ett<: affection port'
'C T(,IU
d' cl ~ ordJ' '14,' il n'
1
'cpenelant pasrar dcl ' \ il' ('rn allil' d'aulres arliculaliolls. CC JJ'C t point al rs la cari' qui düil fi J'
dn sllj 'll'allcnlion du méd 'in, (liai l'(:tal ~(:néral
n faut, a. :mt tOtlt, 'OfA'Upcr dl' la maladie prIn 'ipak. S'il (~ist,
un lUO,(~neJ
t :LrH " dt' la if)
d' la ('haleur de la toux, il fal1t hi Il . . garder
(j'e. rn pl y 'r les cau.~
· de BUlùg '. : le' l' 'ul mo Il '
�CARIE.
locaux qui ptùssent être permis, sont lcs lotions
avec l'eau thermale mélangée avec une quantité
égale de décoction gélatineuse et de son; ce n'est
qu'après avoir obtenu la chute du mouvement fébrile, au moyen de boissons acidules et gommeuses, des amères légers, que l'on pourra commencer l'usage des bains généraux; carj'ai observé
que les bains locaux agissaient toujours d'une manière peu favorable, quand les bains généraux ne
peuvent être employés, et que, lorsqu'ils sont dangereux, les bains locaux donnent toujours lieu à
des accidents plus ou moins graves. Règle générale : les bains doivent être LOujOUl'S employés à
une température basse da,ns le début du traitement des caries scrofuleuses; il faut les suspendre
toutes les fois qu'ils déterminent un mouvement
fébrile; ce n'est qu~après
de 10ngues et fréquente
alternativ s d bains thermau et de repos, qu
l'on arrive à des ré ultat souvent inespérés d'aprè!i
tontes lrs contrariété. que l'on a éprouvées dans
le cours d'un mouvement 'cmblable. Si l'on agit
d'une manièr opposée" si l'on continue les bains
IIIalgré la fièvr , malgré la douleur de partie.;;
affectées, on doit s'attendr lt des accident grave
qui peuvent mettre en danger, 11on- eulement le
membre aff cté, mai la vie mêm des malades.
�ESSAI bUR BARÈGES.
218
Je pourrais citer trois exemples de caries survenues à la suite d'accidents et entretenues par
une disposition lymphatique scrofuleuse, pour
lesquels les eaux administrées sans ménagement)
ont mi les malades à la porte du tombeau. Appelé
dans ces circonstances à voir ces malades" cc ne
fnt que par le moyens le plus énergiques, les saignécs générales et locales, une diète rigoureuse et
des bains émollients, que je pus me rendre maître
des accidents que l'on av:ùt lai sé, je pourrais même
dire qu'on avait fait développer; moi-même, la
première année de mon séjour il Barèges, je fus
sur le point de perdre un malheurclL'\. qu'une sorte
d'apathie, causée par l'e 'pérance de guérir, avait
Jait résister à toutes les douleurs qu'il souffrait ans
• sc plaindre, espérant que les eaux. agissaient et
qu'll.c guérirait eu les continuantjusqu'ù
, la fin.
Dans un cinQ:uièrpe ca , je ne fus appelé qu'au
moment où les cuu; ayant délerminé la gangrène
rl'mlC partie du poignet" et l'ouverture de l'artère
radiale, il Ile re tait plus d.autremallièred.agir
que l'amputation du membre. eeu opération,
pratiquée ans pre que aucuue cllance de Ilccè')
réussit heur 'U~Cl,
tanL il t'st Hai de dire qu'
les ressources de la nature sont au-dc~sl
de celle
<le l'art.
.
�AFFECTIONS CÉRÉBRALES.
219
Les exemples que je viens de rapporter ne doivent pas effrayer, mais ils doivent seulement mettre
en garde contre l'usage immodéré que l'on fait de
moyens très bons par eux-même ,et lorsqu'ils sont
employés avec prudence , mais qui peuvent devenir funestes, s'ils sont administrés sans règles et
sans mesure.
Sur vingt-huit cas de carie des os, traités à Barèges depuis quatre ans, douze ont été guéris, six
ont éprouvé une amélioration sensible, sept n'ont
obtenu aucun résultat avantageux, et tro.is ont
éprouvé des accidents qui ont compromis l'existence de ces malades.
.
AffECTIONS CÉRÉBRALES.
M. Gasc s'exprime ainsi au sujet de l'emploi
des eaux de Barèges dan les diverses maladies du
cerveau : « en général, dans les affections qui
ont leur siége drulS l'encéphale, dans les inflammaùons aiguës et chroniques de cel organe, dans
les maladies qni suivent ou qtù accompagnent
l'apoplexie) dans tonte dispositioll mêm ù cette
dcrnit~e,
dalls le v >rLige, il faut s'ah tenir des
caux de Barèges. » Bordeu , il Ya 10Ilg-Lcmps, avait
�2?O
ESSAI SaR l1Anl.GE .
tiré les mêmes conclnsions d'une longue pratique:
c'est une vérité constante, dit-il, dans ses recherelles sur les maladies chroniques, que nos eaux ne
guérissent que très rarement les paralysies pal'
cause au cerveau, bien décidée Cl parfaites. Willi
a fait mention de certains paralytiques que les eau,
thermales, Ilon- enlement ne oulagent point,
ruais illcommodcnt beaucoup. Il est prudcn t, dit-j l,
daus la T'lwaZJ sie céréb/'{/le, dç pl'endrè l'avis d'un
médeciu, avant de faire u 'age des caux thermales,
et je ne ui pa surpris qu'un paralytique dont
parle IIclvigius, qui était guéri ... ou plutôt soulagé
par ]('s caux, et clui, dans la erainte d'nne rechute,
fit usage des mêrn s caux, fut atteint d 'llOllvcau d
"a paraly ie el toulba dans un état pire qll'allparavan L. Le mieux, dans toute parly~ie
éréhrale confirmé', estde s'ab tenir d 'S eau:\ minéralc~.
BordCll
l'upportr plllSic'lIfR ('VlllpleS des mauvais effels des
cau:\ dans ('('S lIlaladir:. Un v iei liard, (,r1wllelU
nt
tourmenté par un rhumatisme qui fut suivi d'uIle
paralysie, dans laquclle l)ccil, la langue ctl'oreill .
f:tai HL très engourdis 'l presqlle in ellsihlc , les
eau dl' Bagnères n'ayant pl'odnit aucun cff 'l,
c<'lles d nari'ses n' '/J orcasiollèrcnt qne d(' milllvalH. Le malade fut obligé de IN; ahandolll) r.
L Ga C 'Île l'c Illple «'UI1 particulier qui avait
�AFFECT( ONS GÉI\i&RA LES.
eU plusietlr altacIues d'apop lexie ù la suite desquelles il Gtait ·reslé paralys é. Ayaut faitl1sage des
eaux de Barèges, sans prendr e conseil de person ne,
il mouru t lOUl-Ù-COUP en sortan t de l'eau, après
le troisième oule quatriè me bain. J'ai vu le même
accide nt arriver ù un homm e de quaran te ans, qui
pre/uü t la douche pour des douleu rs rhuma tismales. Il était sujet à des éblol1l:,sements fréque nts
Cl mouru t d'une al taque d'apop lexie !<ous la douche
même.
Sans Jmùliplier davant age les exemples que je
pourra is cllet'., je vais tâcher ùe préd Cl' d'une manière plus tranché e qu'on He l'a fait jusqu'ù présent, les circon tances qui, dans les différentes
espèces d'affections du cervea u ou de ses ÙéPCll dauccs , peuven t l'eu Il re nos eaux d'nn emploi n uiJ'e père par e
indifférent ou avn~geu.
~ible,
moyen rendre un service au ' malade s, en les ffipÎ:chant d'enll'epl'clJdrc HU long voyage 'pOUl' dc
aff(' lions dans lcsquelkl:) ces caux Ile pourra ient
produi re aucun effet avanta geux, el sur lcsqnclles
au contra ire clles pourra icnt avoir une action déravorable.
Dallsl' (fpilfpsie., les bains (le Bareges ct ur-lou t
ses dourhc s sont cssenti 'llemen l t'ontre-iudiquées.
Ire!" el. rappro ('her
Il e~asp
Bordel! (r:-; il 1ol.inr~
�ESSAI
sun
BARÈGES.
les accès, etfai cu l'occasion de voir se dévelo pper
un mouve ment semblable ou de l'cmpê cher d'avoir lieu, en faisant prendr e le ba.in de la piscine,
ou celui presqu e froid de la Chapelle, à lm malad e
que je fus obligé de renvoy er après quelqu e temps
de tentativcs infmct ueuses .
Dans l'hydl'O céphal e, je ne crois pas qu'il soit
pruden t de les cmplo yer; mais dans les mouvc lllent irréguliers de extrémités inférieures de '
autres parties du corps, je les ai vu produi,re des
ffets avanta gcu chcz une jcune fille qu'une
frayeu r vive avait jeté dans cct état avec un trouble
x essif dan toute les foncLions ; l'usage des bains
fa ori a l'écotù emenl des menstr ues, et la guérit
parfait ID nt d'tillc maladie qui n'avait d'analo gue
que dans l'affection connue sous le nom de chonIe
ou danse de Sailll- Gui.
J' 'n ai u d'a' ez bons effets dans deu cas
de paraJysie d 's c trémités inférieurc et de la
ltUlgU a e' WOllV lllel1ts irréguliers el presqu e illllomatiqu 's ocasiJl(~'
par le dév '10ppe1l1(,llt iJ'fégulicr cl' os du cr;lDc , le premie r, après unc hlcs~ure
ù J:l tête, le secOllCl, par les efforts excr és SlU'
ur cet organe pCJ1dallll'acroudlctnCnl.
�lliMIPLiCII::.
HÉMIPLÉGIE.
La paralysie de la moitié latémle du (rollc
peul être distinguée en hémiplégie avet-' comp,.ession du cerveau, cl en hémiplégie sans compression de l'el orgrl!lf>. La premirre est le plus souvellt
le résultat d'unç attaque d'apopIe. ic, ct subl'L"te
long-temps après, enu'etenue soi l par un cngorgemen t des vais eaux sanguins, soit par un épanchement véritable, soit par une espèce d'atrophie
dr'S nerfs cl1x.-n(~Us
Dans }1'5 premiers ca ' ) les
eaux de Barèges sont esseutiellement Jluisiblcl',
mortelles même. Deux symptômes que je regarde
comme contre-indicatifs sont, le premier) une donlem permanenle dans les membres affectés de parüly:üe, le second) la contracture dcs mUllc1cs
Uéchjssel\l's qui OppOSCIlt \lIlC rési~tanc
presque
COJlvuM"c ù leur redressement. J' ai toujours yU
les malades nillsi affectés, retirer pen d'avantage
des cau~
de Bafl~gcs,
ct le plu som cnt même ne
pa. pouvoir le 'upportcr san danger. Le ympl<ÎltlC oppo é, la fla cidit: de muscles et leur
iucrlil' dans les lllOUVCIUCllls qu'on vent imprimer
�tSSAI SUR BARÈGES.
au membre stlpérieur sur-tout, sont des signes
fa vorables de la possibililé de l'améliora.tion, sinon la guérison de cette infirmité.
L'hémiplégie par caUSe de compression cérébrale, peut provenir d'une lésion traumatique
qui a déterminé l'altération du cerveau, et par
suite une paralysie permanente de la moitié du
corps. Les eaux administrées avec prudence, peuvent favoriser la résolution de l'épanchement qui
entretient cet état; j'en citerai un exemple bien
frappant: M. E ...... , fils d'nn général distingué
de l'empire, reçut dans l'œil droit LlU coup de
fleuret qui pénétra dans la substance cérébrale,
t détermina des convulsions violentes el la paralysie du côté gauche. A on arrivée à Barèges, il
pouvait Ù, peine s'appllyel' sur sa jambe t fair
lisage de on bras. I.cs caux J en bains ct en
douch ·s, cluoique pri~el
saUli précaution ,t de
111 mani \re la moins rationnelle) déterminèrent
as ez prompt ment un changement aVOllltag ux
dans 'ct état, t je 11e doute pa (lU' l s douches
d' Bom'boHIl .) appliquées avec pnldence 'ur la
lÎ'tc ct sur la coloul1c vcrtébrale) ne flni~sct
par
l'am ~li01'eJ
de manière ù la rendrc très upportaùle.
flan , {' héllllij1égie sans cOll/pre 'sion du cel'lJ(>all ,
�PIlIÀPLÉGII'.
graduellement ou par une commotion
de la moelle épiniè.re, les eaux de Barèg'es offrent
de avantages bien plus marqués que dans la paraJy ie cérébra1e.
Quand elle dépend d'une affection /'hlllnalLsmale qui a occasioné un affaiblissemenl graduel
dll système n@rveu . ) quand elle doit son origine à
,des fatigues longues ou à de chagrins violents ~ ou
si ellc survient :l la suite d'nnc affection vénérienne, d'exostoses, dl' donlcurs 0 téocopes, les
eau de Bareges peu ent être employées lrè l1Li~UrVelt
1 ment.
EU le sout d même dan l'hémiplégie développée SOliS l'influence délétère des ." apenrs de
charbon) des préparations de plomb, d'urseni',
cl m r ure) chez les ouvriers qui travaillent ces
III 'Lau ) ou ch z les personnes qui font usage de
leur composés; paraly ie il laquelle on pourraiL
tlOlllWI' Je' nom d'lu:m;pZl:g;p pal' emp0lsOmWl1ll'1l{.
)uoiqu(" la paml sie de la partie !lIférieun! du
corps "Oil (' nsidér:e comIllC nue affection plll
ü;
J
�ESS.U
SUR BARÈGES.
grave qne les autres espèces de paraly sie, le eaux
de Barèges agissent d'une manière plus favorable
snI' elle que dans l'hémiplégie; ou remarq ue même
que, dans cette derniè re, l'action des eaux se manifeste plus promp temen t sur le memb re abdominal que sur l'extt:émité supérieure. D.ans les
deux espèces, la cause étant la mêII\Ç (l'inte rrllpti0n. de l'aclion nerveuse dans la partie yu corps
affecté), o!l a, dans celle-ci, le grand avantage de
pouvo ir agir avec plus de facilité et plus d'énerg ie,
"ans avoir à craind re les dangers qui peuven t survenir dans l'hémiplégie, il cause du voisinage du
cerveau. M. Gasc rappor te quatre cempl es de
paraly ie occasionée. par la déviation de la co10nl1e vertéb rale ou par la compr es ion de la
moelle alongée, qui tontes ont éprouv é une amélioration très sen ible par l'usage de nos cau : la
paraly ie de la vesl"ie n'ell p.o inl une conlrc -iudiation de leur usage. Dans ces aif clions, celle qui
cèdent Je moins facilement, sonlles paraplégies qui
. urviennent hez des suj ts replets , dont le corpg
('gl !o\llfchargé de groi e et chez lesquels l'estom ac
i'cmhlr avoir augmenté d'activ ité, malgré le repos
du corps. On n'obtie nt leur guérison qne par une
lOllg\l(' pr)'si tance dam- les mêmes moyen s, lm
,llll ronrage tr' s grand rh('7, le marpf1'illlc ~r.v
�:PARALYSTES DlVERSE S.
2'l7
Iades, et par-de ssus tout, en ne laissant pas s'affaiblir gradue llemen t par un repos mal entend u,
des organe s qui ont besoin de redoub ler d'activ ité
ponr appele r à eux une vitalité qui est sur le point
de leur échapp er.
PARAL YSJES DIVER.SES.
J'ai vu les eaux de Barèges produi re des résulta ts
avanta geux dans une e pèce de paralysie mobile
occupa nt su eessivemcnt plusieu rs poims du corps,
et 'empar ant d'un nouvel organe à mesure qu'elle
en abando nnait un autre.
Je n'ai aucun exemple qui m'ait pro\wé qu'elle s
pussen t êtr utiles dans la paralys ie du nelf optique. C penda nt, si l'amau rose était surven ue subit ment après la suppression de quelqu es maladies
de la peau, de la goutte on de douleu rs rhuma tisUlUleS, il p01lrrait être utile fl'essayer ce moyen , i
l ' autrr. rem "de , cap<ù>les de rappel er l'affection dom on s up ,onu rait la métast ase, avaien t
écholJ(~.
}Jans la surdité, des exemple assez nombr eu
m'ont prouvé qu'elles n'étaie nt pre qu jamais
utiles ct que souven t lle pouvai ent produi re des
15*
�USAI SUI'
1
ré~ltas
OARÈCES ,
facheu x, 11 serait sur-to ut pcu prlloen t
d'cn faire usage) si un rcoule ment ,-ù)olldalll pal'
l'oreill e) des douleu rs violent es à la régiolJ telllpOl'ale, ou <lqelques autre causes , pou\' aient fair'
diagno stiquer une carie du rocher on la format ion
n'un dépôt dans l'intéri enr dn crtmc,
J'ai oberv é trois cas d'aphonie pIns Oll moin'
compl ète; deux oul cédé à l'usage des caux: le
premie r dépend ait de douleu rs rhumatismale qui
s'étaie nt porlées sur le larynx aprè un exercice
vlolent de cet organe; dans le second , }'apho ni
était HUfVCHllC 0\ la suilC d'nile fièuc atiL\iq ue:
cIl' <huait depuis ùcm. ans ('t fut guél'ie par Je
douchc s
SUl'
de, ingt jours;
la nuque en molli
dan le lroi:,ièrne ca sur Ieq li cl
lCR
eaux
IIC
pro-
duisirC'Dt Ull<'lm n;sulta t, l'ophon ie élait duc of LIlle
irrilati oll chroni que de toute l'arrii'!'c-hollcl!e ('1
de sC8.d,\p l'lIClall ccs. BOl'd('u rappor l(' ,!t'II\. 0])1'\('('\ aliolls claus h' quelle les eau\. fi Dari'ses ont
produit des ('ffets aus5;i '.l\uJltagem" Une f('/IIm('
(J(,l'séchéc par Ir marasm e, ('l dOJlt ~a \oi hail
PI<'!i(ltlC éteinle , flll gu(:ri(' par leI' hains ('1 par k!'
dOllche s de Ba l'(\g 's,
1rois ("(,ttlpl!',,, dl'
,le p()~s:d
'1' ,
11111;;//(' : (\('11\ onl ('('( (' il l' II _i1!-;('
/lrl/'lI{I SI('
d('~
IJnbli'l ll(, a <:t(: HIlI(:liolt- s('IH,ihll'lIlC'lll ,
('0111
df' /1{
,cl \1:
�l'AI1AI.YSIl.S
OIVLl\~.S
:'Uf quarante - cinq paraly'ies traitée
depub
fJuatre ans ù l'hôpital de Barèges) deux ont été
complétement guéries pendant leur séjour allx
cau ) et quatre plus ou moir~s
long-temps après
leur cl {part des Pyrénées; trente ont été améliorées
lrr's ~cniblemt,
cinq n)ont éprouvé aucun effet
Ile l'action d s baillI' ct des donches, et deux n'ont
pli le . support'1'.
c\yantageux obtenus
Malgré ('('s réslllLals a~sez
par les eaux de Ban~ge!-,
je suis loin de les- l'cgunler
'omm les seules con~eahls
dans ca genre d'urfe lion, Je cOllsidùrc au contraire toute' les eau
thermale ' tOlliqucs, soit sulfureuse, soit salinrs,
a
répondant parfaitement aux indications
remplir dane; i<' t J'nitellleut' d 'S paralYi'lic'!-!, c'<,st-il(Hre comme ('"pa1Jle~
de ranÎmer la vitalit' des
COlllllle
orga/lc' dans 1cHl11el8 clic !'cmblc éteinte; ainsi les
cm. d Luchon) ccli s Il CaUleretz, c Hes dl'
iBouJ'honn' peuvcnt être cillployées avec plu:-; 011
lUoins d'avanlage; le~
ot'l'ui{'.l'cs sur-tout, il cause
d(' la forl" (k leurs douches) doi,HlIl Nrc mi'
en
S
lor!'C[tlc les autres n'ont pat! proùUil
\I~a:){',
Jl c l m(~c
h01l d'employer
:t1lcrnalivelIlent I('s ('allulftU'cnscS' el le' (lau
d'{1f(I~
il
'ez rn:tl'qHé~;
des priJlanion pal'ticlI-
s:..1IillP!-\ p01l1' af;il' Mil' la "italité aw<,
,'ip(',,;
qui
po~('.dJ)t
chaCl\ll
1111('
�y;'S.ll SUR JlAnÈGE~.
lière sur les di crs
composé.
tis~lIS
dont not rc corps est
-ÉVRALGlES.
Je dé ignerai, sous celle dénomination, des
douleurs quelquefois trè& vives, suivant ordinairement, d'une maDière assez exacte, la racnificatioll d'un nerf qui ne présente le plus ouvent que
très peu ou même point d~ gonflement) et revenant par accès plus ou moins éloignés. La plus
fréquente et }lune de plus douloureuses est celle
qni se porLe sur le nerf fémoro-poplité) Cl que l'on
couDait da anta e sous le nom de sciatique. Sur
ll'cize fas rapportés par M. Gas'] cinq ont été
guéri!! el sept soulagés. J'ai été moins beureu : ~Ul'
vingt-huit cas) huit seulement m'ont paru en voie
de guérison" Cl dix amélioré lé èrcrnelll; htût
autres n'ont éprouvé aucun changement dan leur
état, Cl chez les deux derniers, les d01Ùenn:l ont été
exa 'pérées cOI~.idérablent
Malgré cc succès,
les anomalies de cc genre d'affection sout si noUlbrC1H;(! , ct il est si difficile de con talcr !-Ii ('('S guéri ons n'ont pat-! été de simplcil rérni('l'ioll'l (]lIC la
lliltllr . 14clllc aurait prO(l!ùlc.) 'lue je lie ai pas
�NiVJI ..HG1ES.
2
1
encore si l'on doit regarder les eaux de Barèges
comme nn moyen de guéri:son à proposer dans
eSl pas de
les cas de névralgie essentielle. Il n~e
même si cette affection 'alternait avec des douleurs
rhumatismales, comme cela arrive fréquemment,
avec une affection syphilitique, avec des darlres ,
comme j'en ai vu d'as ez nombreux exemples; je
}luis même dire que la plupart des cas de guéri~on
que j'ai observés, pouvaient tous renlrer dan '
\('5 complications dont je parle; re qui TIl(' porte
('neore davantage à conclure que les malades affceLé' de sciatique, sans oomplication alleU/Il'
ne doivent pas être nvoyés à 13arège .
j'l'Il dirai autant par analogie des autres névralgi(:s que' je n'ai pas été à même d'observer à Ba-
rège .
.J'ai vu chez deux malades des contraction pasmodiqu de la mâchoir amélioré s par les eau!
de Barèges; il n' n est pas de même d crU S (Jill
al'riv('JJl au ' muscles ;\ la Imite de ltlsions llerVC\l(\C
ou de pi(}llf(, d s tendon ; j'ai toujours C('marqllo
que J'on obtenait peu d'effet de ('au de Barègc
dan!:' ette affection, et qu' lIes ne fal aient qu'm,lguienter l lB' illten!!it6 par 1 ur action tOllÏqll : d ~
caux moins active,"", moillli c ilalltes , l'é~jrai(J
dans c s ca~,
mien dan~
('(' ,lff(,('ÜOIIl-<; t les r ~ -
�E SAI SUR llARÈCES .
sultats que j'ai obtenu par . l'usage de celle' d
Saint-Sauveur, dans une affection de cette nature
et dans un tk douloureux de la face, . me font
penser qu'on pourrait les employer avec avantag
dans les lésion. de cette nature .
SCROf'liLES .
.le buis arrivé à llue maladie fréqllcllle , gm ve el
qni réclame d'autant plus toute notre sollicitude,
qu'elle se muuifeste lc plus souvent SOli. le dehon.
de la santé la plu noris ante el même de la pJlI ~
grande beauté. Chez les pel' Olmes atteintes de celt"
dégénérescence , les con toms gracieu el arrondi!'
de leur figure, la hlanchcur éclatante et ro ée de
leur peau, de ycux grands d hnmides, une physionomie dow:c cllllélancoliquc, excitent l' admiration de gens dll mOllde ; tandis que lu méde jJl
ob r atcu!' distingue déjà 'ou ecll' enveloppe
hrillaute , l'atfreu!'\c maladie qui doit hientôt la
flétrir; ct la eOI1HÜ~f;élC(,
du peu de res so ln '(~
([Ile l'arl peul offrir dallb cc ca. , llli fail d'aularll
plus r 'gl'l'llcr d 'a voir COllllI1 CI'S per~olc
chez
t' lieR les ,
h.\l1rll' . <In ('o r1' s
"
qll(
bOlll T'n 'Hq\l/' 1011-
�:;CIIOI' Vt.ES.
jours accom pagnés de toutes les qualité s du cœur
el d'une résigna tion (ltte rien ne peut altércr .
Dcpuis long-te mps) les caux minéra les et surtout celles de Bari>ges et de Bonnes sont vaUléet'
dans le tralLement de rcs maladi es. Borden les
regard ait comme la médica tion la mieux appropriée ù leur nature , agissan t sllr toute la machine )
produistlllL de!' révolutions perma ncn 1 es llll le'
organes et Ù Ull degré llécesi:laireJ quoiqu e avec \lIlC
dOllceur conven able.
Lemon nier il préco/list: leur Ilsage combin(:
avec l'emplo i des préparaliolls mercurielles *. Sau8
admett re les cxplicaliolls de Borùell "ur la malIière d'agir d(~ ce médic ament , qu'il fait pas ~ er d('
mailles Cil maille. par toulCS les lallles du tiSMI
('pilula ire, Cil hrisan t les concré tions qu'il relll'outre ) je pruse comme lui qlle le mercu re peul
offrir des résultats <tvanttlgell dans ces maladi es ,
d
qlle j'action
l'~Inic
de. t'ail\. pt de ,C8 rlhe
~ (,8
d(' "" al'a "'ll' 1olll]uit :1 crt emploj pal' I·s ('lt~
élTou('l lcs Ollt 'OU\ t'lit
ton qui Jit po iti\(·ltlr llt que l(·~
LII\itall lh , (l'Il
AllIalll;
'p"l'
;
par la ~ali\t()"
dt ; trlic~
111\.'1'('11i( t IOl~
..
l'
· i(· ~ pal I('~
l'II a \ Il lw;\ucf)up NI(' r:"PI
I('·~.
.. [J
�~34
l'
}:.~SA
I
S 1\
B~l\}:'.a
; s.
préparations peut être d'une grande utilité dans
beaucôup de circonstances.
Plus tard, la découverte du princip' actif de
l'éponge fit regarder l'iode comme le véritable
remède conlre les affections scrofule llses , mais
le résultats qne l'on a obtenus de l'emploi de
('e nouvel agent et de ses nombreu'<. composés
n'ont pas répondu aux espérances qu'il .n,ait données.
ous n'avons donc pa encore de spécifique
conlre cette maladie souvent inC\lrable, el', i l'on
peut c pérer la modifier quelquefois d'une manière
avalllageuS<', cc n'et;l que par des offiOycllS variés,
différents, appropriés cl la constitution de chaque
malade, taux différenls degrés et ymptômes que
présel1tû celte lnaladie; e'c~L
pourquoi je croi
rendre nu service important, cn indiquant l 's priudpaux trait eapables d • faire rcconnaÎll'(' ce que
1'011 pt'ut espérer ou ('fai)drt~
de remploi des eau
cl ' Bru:ège " dan les di verses formes qu'elle affecte
C't les moyen s (plÎ , unis ù <,Ues, m'ont semblé modifier avec Je plus d'avantage, soill'écollomie gélIérale soillell divers syIllptômcs qui sc }lf(:l'oCHlcllt
1<: plus fréquemmeut.
PO\ll' Ir. cliagn ~tiG,
je Ile pllb HÜt'll\ fail ' (lU
dt' 1 il' .. l'o pinion cl ' Bordell , dOJlt la di"~erl(on
�CROFUL ES.
le écrouelles peut encore être regard ée romme
un des meilleurs traité, qui aient été écritl' 8lÙ'
celte matière.
(c Le premie r :;oil1 en voyant un écrouellC'lI11)
pas
ebt d'exam iner s'il est curabl e, ou s'il l1'e~t
lU'
dangereux de le traiter .
» Si c'e t nu athùte , il guérit plus difficilement
qu'une personne plus jClme : Wiseman les rrO"ardaiL même comme incurables.
» Si c'est lille femme qui n'est pab réglée, soit
ù cause de son âge, soit à cause de sa constit ution,
il ne fallL pas entrep rendre de la traiter.
» Enfin, quand même le malade s('rait 1I/l eIlfaut, si .'1on mésentère (,bl pris dcpuib long-Lemps,
s'il souffre jusqu'à un certain point, 'il a la fièvre
el souvent le dévoie ment, s'il est sujet à une toux
sèche ct à unc difficulté de respirer, avcc te hypochondrcs élargi ,la face pûle, et tout le corps fort
maigro) nous croyon qu'il convient de ne pas lui
administrer des remèd es) ct qu'il est vraiscm hlablcmen t incurable. »
La meilleure manière de traiter leti scrofules
rail de lC8 attaqu er dès leur princip e, di, <[ue
, la
la hlan heur de la peau, la grossclU' des lèvr('~
vivacité de l'espri t) joinlcstI une voi rall<!lI( !, :111 .
fenüen toup(;onu J'une disJlo ;1 ton
élev~,
~pa1cs
�1.55 A1
svn
RAIILcES,
a celle maladi e: hi c'est lUl enfant né de pa1('\H~
ayant cette dispos ition, il faut le faire allaiter par
une autre nourri ce, ou micu encore ,p ar ulle
chèvre ; pIns tard on peut combin er le lait avec
Vusage des eall x honnes ; 011 doilles baignc r ùall
rean froide en les y lalssûll l a:<sez pcu oc temps
pour qu'il y nit unc réaction facite de la peau; ~'il
1-1II'\'icn t des cngorg rmen t~ , def- glande s du COll, il
fallt favoris er leur op(:ral lou plulôt qne de dl('r~
cher il les fairc di:;par aÎtrc; c' est une gourm c Ilu'il
faul que les cnfauls jellcllt conulIC la plup:U l dc "
:tllimm l.. 130nh'1I Hl même plus loin; il prop sa
!l'ill(l('II)(>r \('8 ~erofls
apc;'s a oir disposé l'cllfall t
con" ellahkl llCul.
cali
d,lIJS ce premie r degré, sont parfail 'lIll'ul iJldiq\l( :(':;, II/ais il IIC faut pa sc borl1er :.
lA'
les 'mpJ()y('\' (l\ hain . ; i\ est l'll('ore plus nécessa ire
d(' k.s arlmillÎ..:trcr ;, l'it.~r·I,
~,(\l's
on miell
av '(' dll pdit-Ia it 011 dll lait fraÎdl('1 II 'Ill iiI' ~, Cel
alim('u l Ul ~dical
'lllCII\. .J loin d ' I~trc
1l1lbihlC' c1aIH~
('('s maladi es ) ('011111)(' Oille JI lIl-iC COIl1IlIU U(orllCII I ,
,,(:1(: IlIi" élll Jëlllt; de kuJ's sJl(:ciI'~
les pills b r,lIlds
par \Vi"('J11,11l qui :-'(,l'Itlu:alH:oll\l ()(,CIIP(: dl' l'I'S
Illilladi('s; k" ]III l'f;il 1if:.; , l" sm-ton t k 1IH'],(' l11'C
doux, dOÎ\ ('III ( ~ I'(
('111 plo) r:" Cil IH~Jr'
1(,lIlp'" ~'jl
) a l'OIl:-lip aIÎI'II ; 011;1 0],11'1111 ql('efOj~
dl' ('('UI,
�11IaIJiêre ) la dimillu tioll ùes t'lIgoec~
ah--
It's ' antre•..,
Ù tOIl~
lIomlnanx qni avaient ré~ist
Jlloyens.
Le second degn; est caractérisé par l'engor gl'le gonfle ment
mcnt des glande s et leur nlcé~'atio,
ct la carie des os spongi ellx, la décolo ration el la
lJouff).ssufC dll visage ) le gonfle ment el l'œdèm e
~
dcs extrém it(:s) rtc. Cet (:tat doit être regad(
ller
sUl'\"ei
romme une crise de la nature , qll'il faut
l.nais qu'il serait dangl'r enx de faire ccsser trop
tôt) malgré l'incom modité qui cn résM.lLc pour les
personnes affectées. Les bains ne doiven t être elllployés qn'ave c ménag ement ù cette périod e de la
malad ie, et seulem ent tempt:rés ct de court!'
dlln!c; il faudra it les slI!lpen clre,!'li l'Oll s'aperc evait que la diminu tion (les l'ymptôlJ)cs extérieurs
flÎt suivie tl'l1ne toux st"che ct opiniù trc J si les lIig-l'sLion deVelJaÎcIlt difficil es) ~i le ventre e Inpetill! flùvl'c lente revena nt le soir
ml-flait. Si lIn~
pt Il' matin, s'('mpa rait . du malad e, il faudra it !;(!
ct aller cherch er SOllS lIlI
' Dar(~g's)
htller de qnitcr
climat pInK chaud ct lIIoillS \ ariahle , dcl'> JUoyells
hY3Î(:nitl'l('s ct de!' soins propre s ù second er 1(':c(forts de \;1 nature , dont leI' \'('!'!\Olll'('I'S :lOnl hÎI:n
:tu-clt'.<;SIIS <le ceIlcs dp. l'art.
pour 1I01lS , ('art:i~
Lë Iroi.Hi'lI11' degl'{: I~sl)
�l'
ESSAr SUR BARÈGES.
par une dégénérescence générale du tissu cellulaire
sous-cutané : cet état pourrait passer pour de
l'ernJ)onpoint, et en imposer à tout autre qu'à lm
observateur. Arrivé ù ce point, les désordres les
plu!' graves se portent tantôt sur un organe, tantôt
sur nl1 autre; lille petite toux s'empare du malade;
lei' digestions se font (Ufficilement Ou cessent m~e
eJJlÎ(\remcnt; la moindre cause extérieure donne
lien :, des désordres locau, , que ces malades regardent omme leur clùe indisposition, el dont
ils occnpent uniquement leurs médecins. Tantôt
c' sl une entorse que l'on ne peut guérir, une
douleur it la hanche que 1'011 traite de rhumatisme
ou d(~ !'riatiqu , un roalai e dans la colonne verl :bralc que l'on altlibuc à nn effort. Tons ce
accidents négligés ou même soignés, finissent par
amcner la nric des os, de . dépôt par congestion
(·t des plaic~s
fisln~uc!.
int.arissables. Alors les
fOlcion~
générales r prennent leur marche natur Il', et ce per on ne seregardantcomnleprc que
g'uéric, iennfnt au ' eaux pour faire cesser lin
(~')I,lr1et
qu'ile t nécessairc dercspcclcr, ct d'où
dc!pt'Ild ordinairem lllla vie du malade. Je pourroli~
rill'r benne up d'exemple :'t l'appui de cc que
j'ayane' ,mai j m l)ornerai ù. <leu ,que j re'arclt! ('Onlllle concluant et di 'IH'S d toute l'utten-
�SCROFUL ES.
'.139
tion de malades et des méditations des médecins.
On verra qu'il ne va pas moins de la vie ou de la
mort) d'administrer à propos ou li tort les c:mx
de Barèges dans certains cas bien caractérisés.
La premiè re observation e t de Bordeu : « Nous
fûmes .consu lté, il Y a neui ans, dit-il , par une
fille Agée de vingt-c inq ans, qui) depuis l'tige de
quinze an ,avait des glandes au cou) qui aV~lÎt
toujouri' été mal réglée , dont le ventre se bouffit
et sc ourcit ensuite , sans doute par des tumen s
all mésentère et à la matl'icc; qui avait les deux
mamelles squirrheuses, qui vomi sait presqu e tout
ce qu'elle prenai t) qui avait de temps en temps le '
extrémités inférieures fort enflées, la face bouffi e,
p;llc et plomb ée, qui avait perdu les dents, craché
du Hant; et des purulences., ct qui enfin, Ile pouvait uriner <Jn' n se sondan t elle même) ce qu'elle
ne faisait jamai ' qu'en se bl H nnt ct en rendan t lc
sang ave l'urinc . »
'tait
« TOllt hi n exarnill(!, nOlis rùuws qu'il
de notre prudcn de ne point attaqu er Hlle parcHl!' maladi e; car pat où commencer 't'omm nt
,'y prendr e? ('Jl lUI mot, nOll conscill<în li il la
malade de "V ivre conuu e elle l'enten drait san pourtant fair' au un xcès, ('t d'évite r Ur-lOti t toutes
dr remèdf' dr qnelqlw étal
l'Olol/'s lie ÙOJl]('ur~
�J::SS .II
UR IJAni:GES,
Clu'ils fusscnt, QU'l'st-il arrivé? c'est qne ceUe maInde vit encore; elle va et vient; cHe travaille
<lutant qu'il est po 81b1e avec les mêmes infirmités
qll'elle a toujours; elle fait presque tous les jours
du ang par les urines) cn sc sondant; elle crach('
tantôt des matière pun11cntes, tantôt on sang; elle
il des acc('.s de fièvre fort vifs de tl'lUpS eu temps,
1'1 a\ ce tout cela "lle \ il Cl nons Ile <10111011" pas
ilU'cllc n'dit su('comué aux remèdes. »
La seconde est ù pen prè la contre-partie de
celle-ci, ct cst tir ~e do ma pratique, Une jeunt'
pCfSOllll' de vingt-deu\. ails, arriva l'année derIlièl' 't't Bal'èg ,. , pour 1I~
carie de l'extrémité SIIp(:rielll" du fémnr datant de plu de quatrr ans,
apr(~
a\ oir pas é pur tOlt 1<'5 degré de coxalgi . ,
de dépôt par conge tlOIJ, ct de lm.atioll sponta(~'
av('c plaies fi!'tlllcllS '5; lU • figure J'oude ('l pleillC,
.1\ l'l' 1('5 ' ;0 I110IlrS 1('1\ pillS d,:lical!", dl'" IllCllIhr('.'
arrolldi" el pOII'I:s, IlÏle l'olOl'atioll ro!-\éc ~ Cll allrairlll ilJpos(~
pOlir la plus parfaite sant:, si la
blallchellr d( ~ son teillt, 1111(' trallsparellce de cin' ,
la hOllffhml'(, d<: la fac( ~(· t cie fn:qIlClll!'sinHltration s
d('~
l'X éli:~,)1<'
1I()~
;1\ akllt averti cl 1a lIalll1'('
dl' (,,'Ill' affc/'lÎoJl : l,; )'cspiration (:Iait 'O ll'renl
(' mharrass':I:, Il's dihl'stiolls lIulles, Ulle cllillcrr('
:1
tll' lilit l'l'Odlli ail qlH'lqllpfnis dl's ol'ag('s (lifk'~
�sCnOFULl'.S.
l'aImer, la l1JCJ1SlruaLÏon était interrompuc depuis
Ics premiers symptômes de sa maladie.
Elle était vcnue à Barèges en 1829 , et Son état
avait semblé s'améliorer après l'ouverture des
plaies fistuleuscs; elle ava.itla plus grande confiance
dans nos eanx; elle avait cntrepris un ,'oyage faligant dans J'espoir dc se guérir ; je n'osai ta renvoyer, ans faire quelques f'ssais, que je me promis
de sunciller av('c la plus grande prudence. Quatre
hains d'cau tempérée ù r~(j (lcgrés, et. d'nne dcmiheure dc rltlJ"ée, lui furent admini trés; touleS les
fonction e faisaicnlllll pen mieux, Au inqllième,
une légèrr douleur de tête me fit suspendre 1('HI
emploi; lOtl\ J(:gèrr ~ ovprcssion, cuissou de la
Jallpjuc; cc petit orage dura quarante-huit Il('ure~.
Aprè qnat rc jours d~
repos, qllatre 1I011H':l1l:-'
}J:lins fUl"Cnt adlllini 'tré ; lfoll veau. symptômes
pectoraux., la cuis e devicnt doulL'eS(~
l'éco\lIement pllrulent dilllillll('; d(':"' cataplasmes ~OTlI
appliqlu:S 1'111" la pank ; il survient lIue pelit . diarrbée; qllclqnes lavcments émollienls, puis amylacés, pui opiac(:s, IH' peuvenl arrÎ'trr la fn~q(,lI'e
drs rnvirs (\'111I1'J' il la garde-rohe; di sang~\I(,
Jlro(Ij~
'nl llll J(:g(')' soulagemenL, pendallt ]CIII
nppliralÎolll'llanl quI' <111('(' 1'(:colIl(,lIH'1lI clll sallg;
rel (11)' des Il(~m{'.
sympI«ÎJll(':-;, uon vPI1('S sa ngsw's
,(i
�E5S.U
SUR IHt.ÈCES .
rempla cées par d'autre s après leur chute; cette
fois la diarrhé e ne se calme plus) une douleu r
vive se dévelo ppe ;\ la région du foie; quelqu es
sangsu es sont appliq uées, avec le même succès
d'abor d, l)uis sans résulta ts; quelqu es émolli ents
calmen t un peu la malade , Illais pour un momen t
seulem ent. Un vésicat oire ur les pInies fistlÙel1SeS
de la cuisse n'amène aucun soulag em nt; enfin
cette malheu reuse meurt après quatre jours de
souffra nces. Avec la pruden ce de BOÎdeLL, cette
jeune person ne serait eucor avec sa carie, sa toux,
oon Clitomac sans digesti on; mais elle vivralL !
Ù
Une jClIIlC personne (!lU sc ll"Ollya il à ]jar(~ge
la même époque -' en dbg, pOUl' une affection
tollt-ù-fait sembla ble, futgné ric par nos eaux, d'ull
on
' ant(:;
u}n\re ail picd et d'UIlC coxalgie eOlI1n~
se.
dc
jOlU'
}('
t
lui cOIl!'cilla le mariage: : elle monru
no 'cs !\uffoqlléc l)ur unc tt1lD('lIr iutérie ure, lI:média stin, <1ni OccaYeloppée cnll' les lame
ou
, depuis la
~ional
HLprcs~jol
d(' CUi accidcllt ,
Ù laqu('lIe 011 lie fai aiL au-
oppl' 'f;sion h~gèrc
ClUlC allcntl on.
On voit d'aprè cela, ave quelle circon spectio n
l'aH sembla hles. Je.
il (' L né('t8salrc d'agir dan dc~
n ' cil t 'TIll i lH'raiH pas, sije m'aban donnai ù détaille.
tOlites k L pl' :"itlltiollS ,[n'il filllt prendr e toUa' o't
1111('
�243
ULCi.RES DE DIVERSE NATURE:.
tour, pow' rendre utiles des moyens qui parise~t
bien innocents, et qtÙ donrtent lieu ù dos regrets
bien grands quand on les a négligés; l'inspection
du malade et la comparaison des effets observés
dans des cas analogues, peuvent seuls déterrnin r
le diagnostic que l'on doit porter sur leur curabilité ou 1 ur incurabilité, par l'usage des eaux de
Barèges, et diriger le médecin dans les moyens
qu'il doit employer pour favoriser leur emploi, ou
du moins pOUl' les empêcher de devenir nuisibles.
SUI' vingt-cinq cas observés en qnatre années,
dans différents degrés de cette affection, dix ont
été gnéri ~ douze améliorés d'une manière remarquable, trois ont été exaspérés, et parmi eux, un a
succombé aux eaux, pL IIIl autre cllwlq\l(> temp
après.
J,CJ<; I\ES
m;
DIVERSE NA'J'Ul\E.
11 JI'est point d'affections sur lesqu lles le~ eau,
de TIarèg('s agis CIlL avee tant d'efficacité que les
ulcères atoniques; elles raniDlentla circulation,
et donne du ton ,'lia peau; elles hangent Je mode
cl vitalité de la parti> malade, et amèllentla gnéri. on par llucmodificatioJl générale <}u' encl' opèreu t
16""
�.ESSA 1 SUR BAR.Üa:5,
ùans l'économie. La manière de les employer est
en bains, tempérés sur-tout, et en boisson; la
méthode ùes bains locaux m'a paru tout-il-fait
opposée aubut que l'on se propose. S'agil-il d'une
ulcère il. la jambe? on plonge cette extrémité dans
l'eau la plus chaude possible, on attire le sang
"ers cette partie, ct au bout d'un certain temps on
e l tout étonné de voir augmenter ceUe affection,
au lien de la guérison q~le
l'on attendait, Si IJ on
\'Cut prendre des bains locaux, il faut les employer
prrsqne froids, de l'eall de la Chapelle et pas davantage. On pcut ain 'i alterner un bain général
t('mpéré OIL un peu chaud, el un bain locallrès
tempéré. On pourrait même fair' usage avec
fi antage, de l'cali de la sonrce froiùe tcmpéré('
suprrleurc
de V!sos, qui paraît jouir de proiél~
pOUl" kllrs vcrtus cicatrisantes
a ccll('s de Dar('~es
.l'ai vu des fi [cèrcs scorbutiqucs tell Jll Ilt grave.
qui, semblahl's au. . crofulcs, avaient détruil
pIn 'ieurs os des doigts ct de la main, céder rapidr.rnellt il l'usuge cl 'S cau~
de Ban~ges
employée"
de la mêm . mand're,
Les I/('~cs
(,({l'riIlOllla/('ltx ('Jl rprOIlV('III moins
d'avantages. Je n'ai ~ht Ù nH':lIIed\'J) oh,en el' qlt'I1Jl
pelit Jlombre:, dans lcsqll(')<; les cal~
m'ont semh~
produire (les effets l'In. M"a\rl~('n
<}\lt' f~l"o-
�1\IARASM E .
l'ables. Un cancer au nez a élé exaspé ré fortem enl
par l'usage de ces eaux, et une glande squirrh euse
à la mamel le a pris une accroil'sance rapide sous
lcur influence. Si 1'0Ii en faisait usage, ce dcvrai l
être toujou rs en balns très tempé rés: ce sont ceux
qui, dans ce cas, m'ont paru porter le moin de
trouble dans l'écono mie. Elles ont on ne peul
plus utiles puur rendre ans danger la suppressioll .
de vieux exutoi res, cautères ou vésicatoires don t
on voudra it se <.lébarrasser. Je ne parlera i pas <.les
ulcères scrofuleux) dartreu x" teigneux) psorlq ucs :
nous en avons traité au Sllj t des maladies qui les
produi sent.
l\rARAS \fE.
Dans ]a maladi e d 'S o1'ganes inlérie urs, 1 seau
dl' Barèges sont bien rareme nt recom mandé es ,
quoiqu e depuis long-te mps on ait <1(' pl'Cl1ves nombrense s de leur utilité dan' ]cs Mrang ements qui
en dépend ent. Voici comme Mcighall s'expri mait
ù ce ujcl il y a prè de cent ans, et son opinio n est
pour moi dn plu grand poids dans les mati(\rcs d'obse rvation . (( Except é dans les affections
>.ternes, on ajugé peu de maladi s propre !' à êlre
�ESSA.I SUR
B~R.ÈGE
•
soumises ù leur influence s'lhltaire) mais l'analogie nous a heureusement appris à étendre leur
usage, et l'expérience nous a constamment confirmé dans l'opinion favorable que nous avion_
conçue de cette nouvelle application. ») Il les recommande particulièrement dans les constitution,
détériorées par les fatigues ou par l'intempérance)
dans les convalescences longues et difficiles; dans
la vieillesse même, dernière maladie à laquelle on
ne peut remédier. Elle peut servir) dit-il, il en
ajourner autant qn'il est pas ible, la cata"'-trapbe
inévitable. Il rapporte pIn ieurs exemples bien propres ;\ confirmer l'éloge qu'il fait de ces cau. dans
ce' diverses circonstances; et je ne puis m'empêcher de traduire ici celles qui me semblent les
plu digne ' d'être connues.
« ne p rsonne de Toulouse, .îgée d'à p u près
qn mnte. an ,réduite au dernier degré <ln mara,me
par lCpq Clxès CL l'intempérauce, fut J1voyée à Bar "ge dan l
'lÙ bpair qn l s bains apporleraient qu lque amélioraI ion dans une affeclion hémorrhoïdal , dont le. douleur la rédui aient à
l'état le pIns dépl rahle, parC(! qn'aprè IO\ltcs le!>
tentatives qlle J'on av:üt faites sur elle) on regardait
on état COOlm dése, péré.
» Sou '~tona
était lncnp,lol(! de digércl'
('t
�JlIAIIA.Sl \I!••
même de suppor ter aucune nourri ture solide; la
perte de la mémoi re avait apport é dans sa tête une
confusion d'idées qu'il était impossible de débrouil ler; il était sujet ù. de fréque ntes pertes de
liqueu r sémina le, et un trembl ement contin u l'empêchai t de tenir une plume dans sa main. Une
maigre ur extrèLUc) une anxiété contin uelle, et la
décom positio n ilc se traits) caracté risaicn t chez
lui de la manièr e la plu hideus e la décade nce de
la nature .
» Je l'engage,û ;l comnlCllcer par boire, il la
ource ]a plus chaude ) unC' petite quanti té d'eau
coupée. avec égale partie de lait, ct je lui fis adopte r
pour toute nourriture un pcu de crème fraîche et
du lail.
» Ail bout de <fllC!(!U CS jours) il put goùter les
douceu rs du repos, rt li la fin de la second e semaine , il rOll1men ait déjil à entir un change ment
h nrell el des plus remarq uabl s dang Sl
des pl~
con titnliOll. Jt' lui penuis alors les bains tempér és
qlle j'acC'onlpasuui oc fréque nts d('rni-IavellH'llLs
av(' l'l'allIa plus chaude . Cell moyens réuni firent
ce~sr
,cs ~loucnrs
hémor rhoïda lcs, l't
lOll8 H"
s'ollvrir ponr re 'cvoir les su
nutritif s qui n'y circulaienl pIns d puis long-t<'IlIPs;
l'ore scmbl("r,~
:lll
poinl q\l'~pns
IID
moi ' ct demi , cct
11O/IIDI('
�ESSAI SUR RAllÈGES .
qui ue paris~L
pour ain 'i dire qn'uHe ombre .•
fut rendu au libre exercice de toutes ses fonctions. ))
» 1\1. de 13eaujat, gentilhomme de Toulouse)
figé de près de 97 ans, encouragé par ce qn'il avait
entendu dire de Barèges ù des personnes qui y
avaient été percluses et en étaient revenues avec
l'usage de leurs membres, s'y fiL transporter sau:.r..onsidérer les circonstances décourageames que
'on grand âge apportait ù sa guérison.
» A peine capable de se soutenir sur ses hé'llùlles, car pal' llll(' cou",équellce uécesaire de la
lIutrition de uos organes, les cOllduÎts J1onrricien:
étaient sur le point de "ob trner, ',t la rigldit ~ dc,
teH,dous de ' ligaments ct d> tonte les parties allJ1ol~
' aiL
la perle future de tous les mouvemellt
:tus!'i biel1 <[ur de 1'1'\.1 t'lice, il prit de bail!' tCl/lp,:I'(:s; je lui fil:; joindre a ('cla l'mage exterue de
"eau la plus chaud mt~lée
av 'C 1 . lail.. Il conlÎJlua
(: ' deu médicalioJIS avec laut de succès, qUI'
dta<llll' jOllr li a 'qu ~l'ait
un )JOllVeall degré de vigueur et dt· IJlOU\ 'HU'lIt; six scltaj~
apf(~'
, if
(;tait <la~
le ('a~
<le :;(' (lro1l\CIH'r ~el
il l'aide d'lIll1:
t' iUIII '. ))
�GASTJ\A LGIES.
GA5TJ\I~',
2.19
GASTlU TES. GASTR.ALGIES.
Quoique dans les alfections des organes digestifs, les eaux de Barèges soient rareme nt employée s, cepend ant j'ai eu assez souven t l'occasion
de volr leurs effets sur ces maladi es, pour me
croire obligé de consigner ici le résulta t de me:obscna tions.
Je pen c, COllllue M. Gase, que les eaux de Barèges sont contra ires dans les gastrites et le gastroC'lllérltes; mais combie n de fois n'est-il pas arrivé
de prendr e pour des inflammations cc qui n'étalt
que des affections nrfveu ses des voies digestives,
('1. dam; ce ca', elles peu vent produi re les effets k~
plus avanta geu ..
f)ans le' ph/egOUts/Ni chroniques de C('S 01'-
ganes, elle peuvent même être employées avee
leur gnédsOIl r.n le faisam
nt
momcn tanéme il l'état chroni que; dan~
pas~('r
1111 grand Ilombr e d'excm plrs qllcje pourra is citer,
j'ai rccollu Il des sylllpLÎ))lleS bien 8cllslbles d'irrita OH si:\.il·mejollJ', pt l'a(~Ii)
tioll avrè k ('iJlIh~
ratioll Il'.1 cu li(:u qlle lorsqw ' C(' rnOll'vcmCIII
:'IlC(,('.l ',
el déterm iner
1(:gi'I('UH'Jlt
inflarnJllilloilC II él' ('alrn~.
�l .SS..!. \
sun
BAl\ÊGJ:.S.
La meilleure manière d'employer les eallx de
Barèges) dans ces cas) est de commeucer à les
prendre ù l'intérieur, coupées d'abord avec le
lait) de n'y joindre l'usage des bains que tous
le deux il trois jours) ct seulement de ceux dom
la température ue dépasse pas ~8°
Réaumur. On
diminuera peu à peu la quantité de lait) mais. ou
ne les boira jamais entièIement pures, de mème
que l'on ne fcrajarnais usage des bains trop chauds.
On ne pous cra pas non plus la quantité d leur
bois on à plus d deux il troi erres que 1'011
prendra toujours ù jeun) cn . (' promcuant et jamais pa~é
l'heure du repas, ni le soir.
'i cp ndant, aprè quelque temf'!\ ,c cau.
fatiguaient, il sC'rait bOIl de recourir celles d(~
Cantcr Lz, qui pœ ~ent
pour les eaux véritablemclll
_pédfiqucs dJllS les maladics de l'c lOm<lG) daus
a
les obstrucliolls ,le djgestions difficile. a\ .C fludqu S symp'ùe~
inflammatoires; ct. jt' mi~
ciwr
l'
mpl' d troi' pel' 'onuc qnc) les cau de Ban'.g 'S C. · 'itant lrop forl III 'Ill, ct mt'me d mani.'·II!
:'t prov CI"cr de aœ('s <k fi):" r ,je fus ohlil-\(:
Il'<'11 oyel' 1\ Canl('r('tz) Cl (lui . ont reVOlllle' parJait('IIl('llt J'(:tablie. dl' ce affcction .
Slir di. ~astri.,
chroniqllCs bicu raracL.:riS(:('s , qlle mon t' '1' i('~
dl' l'h/',plWI m'a off('t'l
�GASTnl'l J::S, GASTRA LGIES.
l'année derniè re ... simples QIl tulles tl d'autre s affection s, une seulem ent a été guérie , deux améliorées, el quatre n'ont éprouv é aucun change ment
sensib le, on n>ont pn contin uer à en faire usage.
(De ce nombr e, deux ont été guéries aux eaux de
Canteretz;.) La derniè re a été exaspérée de la manière la plus violente.
Sur dix sastral giçs, trois ont été guérie s, cinq
amélio rées, deux seulem ent n'en ont éprouv é aucun sonlag emcnl.
Dans les coliques, les diarrhées opillùltl'es, les
renvoi s, les flatulences, Mcighan a vu les caux d
Barèges produi re les effets les plus heureu x; j'ai
à même d'en ob erver de "emblabl s sur deux
I~té
dames affectée d'une sécréti on intestin ale gluti-'
;
neu e, qui avait rempla cé des flucurs blanche~
chez une troisi' me, la mal{ulie oc asionéc par
une cau e que je ne pus décou vrir, mais lai ant
au milien des matièr es fécales une ollection cl
IDllco!'ités seml>labl/'s, comm/ ' elle le disait clle1
' (e
. ,'a un gros crac llat; ct accom pagnce
m'me
donleu r' lombaires) qui l'av.ûc nt f:.ût prendr e pour
, eUe malarlie
la fi ~ rétion d'une carle eft ~bral
fnt amélioré d'unr manièr e sensible.
Dans les engorgemclllS des 1Jis('P/'es flbdom ide l' ·ffir.acitl'
Ilfllf,r, malp;r ~ . <JII(' dit ~Jdghal
�ES SA. r 5 UR IlAII ÈGJ:.S.
des eaux de Barèges) j'eu ai vu trop rarement des
effets avantageux pour les conseiller. Quand ces
engorgements sont venus ù la suite de nèvres i11-,
termiuentes) Ils provoquent souvent leur retour;
snr treize ca observés par moi) deux ont été
guéris) troi' amélior~
) ct sept ont été obligés de
cesser l'usage de bains par le retour de la fièvre,
par un état inflammatoire ou par d'aulres canses
analogues.
Le docteur Roux) dont nou avons déjà parlé
dan le parallèle qu'il fail de quelques eatl.' des
Pyrénées) s'exprime ain"i : » Dans les ob. trnclion du foie, de la rate, du mésentère, dn puuCTéas) le cau. de Luchon sont plus tonique que
cclles de BarètTes) mais moins émollicntes etmoilli;
clonees; elles l'ont plus propres ans l ù e citer de '
fonte dan, le. corps ,igolll'eux el 'acodlymes)
Illai d(\ (JIW la fièvre paraît ollloir se meurt' <le
la partie, que la douleur ('st marquée pl <Ill' les
IICrf, , ont irrités, on doit avoir recoUf UllX ean
de Barôgc!', .le . ni. [l.scz de cel avis; mais j'ajou1crai si rclle. <II' Barè cs c citent encore trop, ayCJi
1 t'conrR Ù l'clics cl CatllCf('tz ou ;l ('('lles de , aintSauveur) ('Il essayanl dl' hoirr. de l'cali de la Roure
(k lIolllalada.
Les per!loIlJle'" hiliclll'('h, ou qui ~ol
attaqllé
�uÉ1\10nRHoïDES.
de légères jaunisse>s ~ trouvent un soulas'eroent
bien marqué et as ez prompt aux eaux de Bagnères; les eauxde Cauteretz et lesChaudesl'emportent à cet égard sur celles de Barèges et de Bonne
(Bordel1); cet effet provient de ce que les eaux de
Bagnères sonl beaucoup plus purgatives que celles
de Canteretz et les chaudes) et que celle-ci le ont
un peu plus que les Bonnes el celles de Barège qui
con tipent souvent. l\feigban attribue cependant de
graJldes vertus à nos eau dans les cas dejaullisses)
t il elle:\ celle occasion deux e emples bien remarql~ù)es;
mais je n'ai remarqué aucun fail qui
pui se confirmer ce qu'il avance.
Le docteur Thierry rapporte à ce slIjt't l'ob ervalioll de ::\1. Despretz ) médecin du roi d'ElipagJe~
(lui fnl guéri ù Bari'ges) d'ob!-\truction el d'uJI J'cIl' ~ci 'semellt du canal im' 'tillai. M. Ga!'c regarde
('t'!-\ cali ' comm{' indiqué", dans l'hépatite el la
liplénitt'. Je ('J'ois qll'il y a cncore beaucoup d'oh~wrvatj()n
ù faire il cc sujet.
lJEMOR.RHOJOES ,
Les eaux de Barège, disposenlall'X hémorrhoïde s ,
('\ font di"p;traÎlre parcelle voie, un grand 1I0Jllhr'
�'.l.5.'1
ESSAI Sl.iR BARÈGES.
de maladies chroniques. Bordcu cile plu. ieur
exemples de constiLutions détériorées, que le,
caux de Barèges ne guérirent ou n'améliorèrent
qu'en rappelant un fin hémorrhoïdal supprimé,
ou en le développant. J'ai Hl nue affection de la
peau, des plus rebelles, qui aV,ail été palliée troi
fois par lm traitement mercuriel, par un traitement
au moyen des bains dc vapeurs, enfin, pal' nu
traitemcnt udorifique, et qui revenait huil jour '
aprè' la su pen ion des traitemen l et qui di parut
tonl-ù-fait après le développement des vai seUlL
hémorrhoïdau:\, que les eaux de Barègl' ct Ull
assez grand nombre de petites applications de
angf;ues avaient favori és.
Elle ont tr \s ulil '5 pour détruire les tuhercule.
qui remplacl'nt souvent les tumeurs llémorrhoidale ; clles en provoquent la ré. olution, et (1<:ha~r.
Ment le malade de durel ~s
facil 'm 'nl
Il
qui (h~f.)1
:rcraiclIl
véritahll's fi tn]l'. , 1'1 r n n'y fai. ail
pa, alt nlion.
MAT,ADJER ilES ORGA 1'1' DE J.
J\ESPII\ATIO!\' •
.Dans 1('1\ ((ffi'rlions chrOllÎqlU''\ ni! la IIlllfllU'IIM'
brmu:Illqll' (" l'UlmollflÙY', tt·foI cali <1<' Oart'.· '!- ,
�MALADIES DES ORGArn:S DE LA RESPIRATION.
~'j
Ollt été quelquefois employées avec avantage, nrtout prise ,l l'intérieur, et coupées a cc le lait
fraîchement tiré ou élevé ù peu près il la température de ces eaux, pour en empêcher la décompo"ition par leur refroidisse ent dans le~ bronchites
chroniques. Dans le catarrhes pulmonaires elles
favori 'ent l'expectoration) cL déterminent ainsi la
terminaison de ces maladie qui fatiguent et épui enL
le malade. J.es caux de Barèges prises en bains' ne
prodl1i~ent
pas des effets aussi avantagenx, et l'on
st l'lam nt obligé d'en suspendre l'mage.
Sur , quatorze cas ohservés par moi, trois catarrhes pulnlOnalrcs, dont 1'1111 durait dcpui
plu. ieurs années ~ ont été guéris cntièrèm 'nL; un
quatrième a rprouve uJle diminution. cOJll'idérabk
dalls la qnan lité de l'expectoration cl dans les efforts
fatigant· qu'elle occasionait. Cinq n'ont éprouvé
aucun changement dan -1'Uf ~lat,
et chrz les inq
;l\tn'~,
\(' froid, la hail" pressio)} de l'atmosphère
aiusi (Ille l(~s eau· , ont dClcrmhl(: des l-IytnplÔllI('s
d'irrilation qui m'ont forcé d'cu suspendre l'u!<a 'e
et de conseiller de cau· llloillll actives, HUC tcmpératllJ'(' l'hl!'! 11a1l<l(' cl IITl ail' main léger qu('
celui dl' Barè·g('..
Pour éclair '1' '('li qui alU'aÎ('nt besoin de r('\ {)l1I'ir ail . t'aux (le. J>y'(~léc
) dUIlH d"l; IIl:1ladi '<1
�..J
E~SA
1
~UJ\
\
BAJ\E,GE S.
sembla bles) je consig nerai ici l'opini on de Bordeu J
sur la manièr e dont agissent les différe nte sour('e~
des Pyréné es occide ntales dans ces maladi es,
« Les eaux de Bagnèr es) dit-il) renden t la respiratio n laborie use d
ceux qui ont la poitrin e
délicat e ou une dispo ilion au catarr he, soit prochaine ) soit éloignée; eUes leur causen t un serrem ent
(le cette partie qui est plus ou moins marqu é. Les
autres eau' J au coutra ire, ouvren t et dégage nt la
poitrin e, propri été qui est un peu moins énergiq ue
clans les eau ' cbaude s ct de Cauter rlz) que dans
celles de Barège s et de Bonne s; ces derniè re' ont
quelqu e ch os!' de béchiq uc et procur ent 8ou"Vcnl
l'c\ped oratio ll; cll's Ollt cct avanta ge, prillcip alcHlcnts urles premi ère) qll'ellclI n'o casionentqll'ul1
cracho t ment en irritant k:-; (,Iltrailles, »
L'OH voit d'apr<':s cela, <[l\(' les caux qui vaudraien t le lIlieux , si ct'lll'i' d(' Il:11',',1'('1' fatigua ielll ,
ct si l'air 'l Il' climat u'l"taient point cOllvenahles ,
• Ollt celles de Bonnes, k crois cepelld ant qlle dam
beauco up de circon sl;mcc ') ~)Jl pourra it Rl' 1'011-'
tClller tl ' descen dre :. '- aint-Sa uvellr, ('1 cl'y l'airc
llsa\!,c ('II Il(~mC
Il'mps dc h;lills lcmpéf(!s, pril' dt'
lrob 'Il trois jourl-i, ct dt' l'eall de la fontail le Il<!
lIontal ada. Onl'lqll(,s ('\.p({rj( ,Il(,('S hCIII'GlIl-i('S I}II('
('('II C ~Ol
rI" IlOII \ dlcHH 'lll dé('Oll vnt l' fOll mira ,
�MALADIES liES OIlGA"ES DE
LA IlES PI RATION.
,! r;7
font e pérer à la médecine un nouveau moyen de
rétablir la !lanté altérée dans le affections de
poitrine.
11 est des cas} où les eaux de Barèges ont produit
des effets tellement remarquables} que je n'oserais citer les observations propres, si je n'en avais
trouvé de semblables consignées dans Meighan et
Bordeu.
Un jeune soldat fut atteint d'une pleuro-pneumonie des plus aiguës} qui se termina par une
accumulation de liquide entre Jes deux plèvres, et
pour laquelle on fut obligé de pratiquer l'opération
de l'empième. Trois mois après, il son arrivée à
Barèges, il crachait abondamment des matières
purulentes, et il ne s'en échappait pas moins par
la plaie fi tuleuse de la poitrine; il fit usage de l'eau
de la buvette coupée' avec dlliait ~ il la dose d'un
verre d'abord J pui jusqu'à quatre; il prenait en
ontre un bain tempéré ton les trois jours: Je
premier fatiguèrent un peu ce malade, mais peu
Ù peu il se trouva mien' , ct 11 en aurait pris tous
le jours avec plaisir ijcneleluieus edéfendue 'pressément. Cinquante jour aprè J lc crachats
étaient muqueux et pcu abondants, la plaie s'était
dcaLfÏs le, et tout anllonçait le r ~tablis
ment de
~a sant' 101' qn'il partit de Barèges.
�t." A( SUII
B.! 1Ii:r.tS.
Chez un secoud malade) une plaie fiSlul Ise dl!
la pOÎlrine ù la suite d'un eoup dr feu) dont la
balle était l'estée daus le médiastin antérieur, saus
doute, les cau de Barèges produisil'ent une diminution notable des symptômes de toux) et dimiJ1Uèrent l'écoulement purulent, qui auparavant:
occasionait uu malaise COll idérahlc toutes les
fois qu'il venait ù être moins ahondant. LeR eaux
Bonnes ont produit des effets analogues dans un
cas semblable) rapporté par Bordel1.
D'après cela) on voit qlle nos eaux ou celles de
Bonnês, penvrnt êlre employées llli1emellt tOlites
les fois que la Jllllquellfle bronchique seule eilt malade , ou que le tissu pulmonaire ne l'e t que pal'
une cause traumalique. Il n'en serait pa de même,
si le parrnchyme pulmonaire étaillni-mê'lIc afe('I<~,
<'l 'il Y avait nn commen cment d plllhi ie bien
('art~isc;
dans CCR cas, les ca\lX ne ponrraienl,
malgr<! lenrs vertus, comballrc les man ai 'ff 1
qll'nn airtro}> léger et qu'un cJjW[ll trop variable
pourraient prodnire sur d(' semblable affection .
.Tc ne tcrmiucr"i pas l'histoire de no caux
dan~
1 s affections c1e la poitrill ) ~alS
rapporter
llll cX('mple frappant de la hOBté de l('urs '(l'ets
dan· le" lésion le plu gravrs de l'appar il <Je' I<L
respira tion.
�M.U, ADIES
DES OJ.GANf,S ni' I.~
Hl, PlnAT10N.
:>.'ifl
Un jeunc officier, épuisé pnr unc vif' active d'officier dc hussards, arrive ù Barèg.es dans l'état le
plus déplorable. Il souffrait depuis plllsieurs mois
de la poitrine; il avait eu une toux opiniiltre et un
crachement abondant de matières purulentes el
glaireuses; son côté gauche avait considérablement diminué d'ampleur et offrait un S011 mat très
prononcé; les mouvemenls du cœur étaient iré~
gullers, il éprouvait ulle dy~plJée
assez forte il. la
moindre fatigue, el la tou , était alors augmentée
el accolllpagnée d'une expectoration a:;s/'z abollJante de matière ' glaircmes. 11 ponait au CÔLé tilt
large ~étoJl
que l'on ~l\ mt placé lù comme une dernière rc~sol.
Je voulais J'envoyer HU cali \. BOJl1e~;
;nab,
sollicité par lui, je lui permis de l'ester quelqlle
pour essayer l'effel d" cau, ct du
l 'rnps à Bal' ~g"
climat.
Il IHlvdt chaque malin deux verres d'~au
coupée, '-lV('c moitié lait; il prit des bains ù la sotlrce
dll nU 16; en lai sant entre chaque b,ùn un jouI'
d'intervalle, es forces el sa aIlté reviurcnt !:li
prornptcment, qu'après deu moi de traitemelIt,
11 put all'f :l Gava mie ,t all pic du nudi) salis
éprollv r la moindrc iucoJJunodité dan' :;a ~al1é.
JI' l'ai r 'vu l'anu ~,
ui anl' : il avait re'pei ' l( ~
J
ï·
�E,SA.J SUR BARI.GE5 ,
train de la garnison eln'ava iléprou vé que quelques
légers accès de toux et quelques stries sanguines
dans la matièr e de l'expectoration, Et l'eau en boisson et les bains employés de la même maniè re,
consolidèrent la santé dont il jouit en ce momen t.
.lSTHM E.
Dans l'asthm e, les eaux de Barèges ont été fortement précon isées, el ont trouvé de nombr eu
détrac teurs, Je vals rappor ter l'opinion des médecins qui out observé et con igné dans leurs ouvrage l'effet des eaux sur ce genre de malllrue :
j'espèr e pouvo ir, de ces données et de ré ullats
de ma propre expéri ence, tirer des conséquences
proprc s.' fixcr l'opini on publiq ue snr un fait méimport ant ponf les médecins que pour
dical aus~i
le malad e.
Jean Moulan c. t le premir r qui ait cru reconnaître les proprié tés dont nous parlon s, dans l'cau
d'une sour e nouvel lemenl découverte de . on
temps, ct dont Louis IV fil faire le bain Il 'uf.
nce que j'al
«( Je rappor l!'rai, dÎl-il, une expérie
faite de cetle dr.rnièrc cau. r.:tanl :'t Uan\ges, itnpl'è
�ASl H1IJF .
2 61
de madame de Vantadonr, nu homme des environs me demandant seconrs contre un asthme qni
le gênait extraordinairement, et voyant que j'étais
loin des secours des remèdes, je le fis saigner et
lui conseillai de boire de cette eau qui sort de la
chambre du roi. Il en but sept matins, et dès le
second, il s)en trouva tellement soulagé, qu'au
septième, il en fnt tout-à-fait guéri et n'a plus ressenti d'attaque de ce mal, ce qui fait voir qll.e
c'est le soufre qui prévaut sur les autres minéraux, et pour le bain, elle ne le cède pas en vertus
à celle du granrl bain. Il Y a plusieurs personnes
qui en ont bu depuis ce temps là, et s'en sont bien
trouvées pour l'asthme seulement: il était juste
que cette eau venant par les ordres du roi, eUe fit
des miracles, puisque tonte la vie de ce grand mo- •
narque en est remplie. »
On ne peut faire aucun cas de cette observation
qui n'a été dictée que par la flatterie; ou bien
plutôt ' ne 'agit que d'une affection aignë de la
poitrine que la aignée aura guérie et dont la bois!ion de l'cau aura favorisé la lerrninai on. Mais il
existe d'autres faits non moins eYlraordinaircs, rccueillis par un médecin étranger ;l la France , et
par conséqucnt désintércssé dans la question, et
dont l'ouvrage enti r, pour e qui regarde Icl'l
�d'observation, est écrit avec nn style trop
('hose~
simple ct trop mùf pour qlle l'on puisse révoquer
en doute son témoignage. Je cite donc avec une
entière croyant,c, deux cles ()b~ervation,
rapportées par Mcigban.
« 1J1l capucin de COlldoln était depuis plnslelU's
alllJées LOurJIlcnté pal' un asthme humide, accoOlpagop <Ir dépérissemcJlt général et d'un crache-
ment de mucosité. aqncu 'e avec une gêne de
la respiration qui avait augmenté llccessivement
depui quatre années, an poiflt de le mettre dans
l'lrnpossibililé d' sc coucher dans un lit.
Apn:s avoir ou pendant qllinze jour dc l'cau
ICfllpl:I'(:C, il (,oJrlnc'I~
' a a exp ctorer avec moin. d'
difficnlté; la l't>::.plralioJl <lev int pIns facile, et l'amélioralion ;mgm\'JJta ~i rapld rn 'Ul, qu'un mois
aprè il pom ait dormir flt>lwhé l'ur un donble
)1
on·ilkr.
)) 11 ajouta i, c Il'a~(,fe
! <lu l(JlIcs" 'l'l'C de
l'l'au la plu. cbandl', Cil rOlllir)I1(lllt toujonrs J'Il. <tg'
de la lC'mp(:n:t', malin ct ~()ir
el Jl(~rne
élU r('pa~;
il l'lit puq;é :i Ik~
illter alles raisonnabk!' a\ c k
sirop (I!- tah,l(", ('/ k~
(~\alIion!-c
!'ur(l~da:i
1-01l1lilir , d(~halr:J' '1C:JlI
k~
\'ai~Il
x }>lIlmoJlaiJ't!:.
dl' la UlaLÏ/:l e qlli I('~ r(!"l'i~a
('1 lc~
1('llaÏ! (li~-
�.HTBMI:.
tendus. Après six semailles, il retOluna chez lui
parfaitement guéri de sa maladie. »
( Un horloger anglais) fIgé de trente-si. ans,
ouITrant depuis huit ans d'nue oppression et d'une
dyspnée habituelle avec pen ou point d'expectoration, s'était déterminé à qtùtter le climat de
Madrid pour celui de Londres qu'il espérait devoir
lui (~tre
plus favorable. En passant par Bayonne,
on hù conseilla d'essayer Fusagc des eaux de Barrges. Arrivé il. ce sanctuaire de la "au té , comm('
on peut appeler ce lieu) il comrnen a à faire l1~ige
d l' caux lClJIpéré('s pendant quelque lemp_; il
cracha d '8 mncosilés visqueuses, mêlées il\ cc nne
matière gl'tllluleul'i ,qui devint de plu en plus ahondanle pendant cinq semairl<'s, <:r. ((IIi Je ~onlagc
con~id
:rablcrncIlI. Sur la fin, l'CS acres de' toux al~
Hl ntunl, 11 vomit dc' petite ' piGrt '5 dont] J>0id~
s' :Ievait it d nx gro ' et vingt grains; il fut purgé
plnsÎ!'IIJ's fois aH€' de la JlIHIlIH! dissoute av>(' JI'
pelit-Iait, ('/1 continuant tO\ljour!' ;'1 lwil'e les l'aux
ct ù prClldrC' 1 8 bain ' p ndanl Iroi Jloî~
. .I\pl('S
c lernl''', il fut I:nLièlCm 'nt débar~:
de ~a 1rI;tJaelie el. rlll Jf' l'lai ir d . potlvoir reprendre r(tah1j~!wtn('J\
qu'il il 'ait 'II ESl'n~!
. ))
oie i (II: fail~
J,j(,rt t'lai.· , !li(,ll clctaillé!'
qlll
nt hi r n l'appar 11er de la \ é"ju:;
fi
c (îl~
de: ('eta
�ESSAI S 1\ BARÈG.ES.
voyons ce que dit Bordeu sur celle maladie ,
« La renommé'e porte que Fagon, premier
médecin du roi, guérit radicalement un asthme
par les eaux de Barèges qu'il fit prendre d'abord
en boi son. Ce fait a été depuis consigné dan~
l'histoire. Quant il moi, voici ce que j'ai vu :
0
1 quatre asthmatiques/deux vieux et deux jeunes,
à qui les eaux de Barèges en boisson procurèrent
une expectoration abondante et du soulagement;
0
2 deux autres asthmatiques que les eaux de Barèges incommodèreut d'abord, el en qui elles ne
prodni irent deplli ' aucun effet 'ensible; 3° Ull
vieillard, sujet autrefois à un flux bémorrhoïdal et
ù un asthme avec grande oppre ion, lequel fut
soulagé par une abondante expectoration excitée
par ces mêmes eaux; 4° uu gentilhomme, bili ux,
lequel était an int depuis douze ans pendant l'été,
d'un astlune qui disparaissail aux approche de
Jalllomnc; la bois on'des eaux chaudes de Barèges,
lUl lui cau ' r ni e créli Il ))i commotion sensible
dan. la poitriu' , le pré 'crva cette année de SOlI
alluqllc ; 5° lIue jcune fille affligée dc violcute
Wllvubioll cl' la poitrinc , du diaphragmc et du
(' œlU , laqucll ' e trouvait hi ' Jl de celle de Barègcl-,
<lOlit lu boi",-oll avait titit craiIldfr Ja SIIHo(;uLÏOH d(
h Jll i II IÎI'I'. P
�ASTHME .
Voilà huit cas, parmi lesquels cinq ont éprouv é
une amélioration sensible des eaux de Barèges; SlU
les trois autres elles n'ont produi t aucun effet défavorable. Dans une autre partie du même ouvrag e,
il émet une opinion bien différente snr ces eaux. Il
.I)ai vu, dit-il, parmi les asthma tiques, une femme
qui fut attaqné e d'une hémoptysie le cinquième
jour de l'usage des eaux de Bagnères, de la fontaine
de la reine. Tout le monde sait qu'un grand nombr e
d'asthm atiques ont usé des llX Bonnes ~ de celles
de Barèges, des Chaudes et de celles de Cauter etz;
enfin, on compt erait à peine deux ou trois sujets ,
j'enten d" parmi le~ adulte s, attaqu ' s dJun asthme
c:onfirmé, qui aient été bien guéris par nos eaux;
car il faut distinguer le soulagement de la guérison
n'e t-il pa ouven t
parfaite. Au reste, ~'asthme
Incura ble?
Dans un troi ième lien , il rapporte plusieu r
fxelPpl 8 clans le quels les eau. therma les onl. favorisé l'expulsion de mati(}re dures, de lambea ux,
d vomiques ancien nes, ct de mu '0 ités qui ont
amené la guéri on des ro.ùades ; j'cn citerai uu
(' emplc. CI Une femme) qui depuis tfois moi était
affligé d'une violente LOUX , avec Cfa 'b ment cl •
ail' , r ndit CH Tachan t HIl C pi 'rre de Ja grosseur
(\ " 111 p is. pt hi 'nt ôt apû:.;, 1(' pU ' ; le l'auX dl'
�BOllnes guérirent rulci'rr ell'amellèr I1t l'embonpoint de la malade, »
Voilù des résultats bien différents, énoncés nonseulement par des auteurs différents, mais ce qu'il
il y a de plus slU'prenant par le même dans un
tra,aH publié d'une cule fois. M. Gase n'é laircit pa davantage la que tion . puisque dan les
(1 'li . asthmatiques ohsen ~ par lill, l'uu asthma1ique et rhnmatiqu ,ne fut gLléri qlle d se' rhumatismes mais n'éproll a au un amélioration du
(;ôt : de IJasthmc; l'allu'e affecté d'un asthme humide
anelen, a\ ec un' hron -hite hronique, n'obtint
({U'IIJl 1)jen faihl soulagement de la part des au
millérales lllfurCllSC ', qn'il prit n bains et c upée
;n c le lait. J'ai moi-lU ~me
nn a. z grand 'no01hre
d'obs l'vallon que 1'011 pOUffait -jler, pour II
contr ]e ffets favofélhles d • crs cau. J'en étai, ù
,1'(' poillt d'inot'cisic)Il, 1 Irscl'l'cn parcouranL l "
)(rnbeu~'s
ohs n alions que j'ai rétmi . Sil[ ('il
maladies el Cil III 'Uanl d'llll côté lontes relle ' cl
f)1\(:risOIJ , el tOlites celle' (lans le quel)
l'au
Il'~
ai('nt prod uit :lllClIll cff" , jr m'apcr<; liS flUe'
('CS dcrnièr >1_ :tvaient IOlllC's pOl r rall!>; urH' pr(>di JI()~iljo
h : .. édilaire, Il!11' cOllformation vid('\I~r
d(~
la l'0itrill(', Illlf'
cl,'); r;iUII'C: d.' Iii 1"~l'jJito
(l'
Ulit!iHli('
oq,.miC(tlc du ('("(' III' ri
• li(~
ql\(' l'asl hlllt.
�ASTIIM..f ,
cnrabl r dépend ait (le l'état de la muque use bronchique , irritée par des catarrh es succes sifs, par
J'atmo sphère délétl'J 'e, produi ts pur certaine:.
Hùnérales on animal es, par la chalcu r
~l1Iantios
des hauts fourne aux, par tIllclque n<percllSsion
d'autre s affections,
Oldina irete ~Olt
Par rappor t aux ~'ylHpùUe,
mentIe s plus inquié tants et lcs plus tenaces qlli
offrent le phi!; de chance s de guériso n; ainsi, une
expecLOration ahonda nt«', une toux violen te, l'impossibilité d'Ull repos horizo ntal; ne doiven t pa'
ôter l'espoi r de la guéri on, tandis qu'nne toux
sèche, des retours périod iques, le froid de c\tréplue.; fl('l'YCU X qll'hum oral, sont. de'
mit('s, un (~tal
raison que
l'igncs qui )lClIVC lIl faire craiJldùj~te
aggravé('
mêmc
ct
celte alTecLÏoJl Ile ,oit incllra ble,
pal'
ICf;
r:nrx,
Dans lou lc~ Ga:;, la CHIe manièr e ulile d'adllIinistrrl' les caux daJls C('" e affcni otl, e t en
av('e demi-p artit, dc lait,
boissoll chaud e, (,Olpt~'
en bain d('
Irait au momen t mrJllc dr S'Cil ~r.l'vi;
immer sion dalls l'ean : ai nsi, passer I1I1r
V<ll'('lI r ~mlf;
demi-llcure al'f;iH dalJHl1 I coin de la donche , tandi~
ire,
(l'l'lUI antre' ('Il fail lIHag<', ou., la ph·win 'milita
c1r.
(I" el [Uei; ba iJl~ .llroi" 011 (j lIatn' jOllfH d ùi~tan(';
WII de cl" 1'(;(' .. ('1 danfi 1 !'qllcis la poitl'ilJ(' Ill' plollg('
�ESSAI SUR BAI\ÈGES .
pas en entier; l'usage convenable de l'ipécacuanha,
qui dans ce cas, agit plutôt comme antispasmodique , relâchant et détersif, plntôt que comme
vomitif et purgatif; nn régime sévère lacté,
l'exercice du matin avant la grande chaleur, tels
sont les moyens dont j'ai vu l'emploi être assez
souvent suivi de la guérison des malades, pour
pouvoir le conseiller à tous ceux aux quel les signes qlle nou avons donnés de la curabilité de
J'aslhme , peuvent faire désirer l'usage des eau
de Barèges.
Je ne veu pas prétendrè par là, qu'elles oient
les seules ou même les meilleures ù employer dan
cc cas; mai ce sont les eules ju qu'a pré eUl ur
le '<In lIe j'aie fait cl s cxpéri Il'C stùvie . Je n'ôte
donc ril'll au 'au. lionnes el ù elles d auterCLz)
:'t leur r ~pntalio
claus ccs maladi ' " mais je pense
par analogie, que l'oll doit clllploy '(" ('('S eaux de
la 111 ~lIe
manière, laid r de m ~m
leur ffet s
par 1 s moyens dOIll nou ' avon pari ~ plu haut :
l'l' ECHO
Ill;;
von:~
Gt: Il'O-UlU AlJU;S.
{..(' eaux Ie~ Bal "S . ont ulle action très ft'laL qué) l'Uf lc~
organes g(:mlo-ttruuurcs, dont lle
�•
U'FEe 'llON DES VOIES
GLrnTO - Ul\INA1RES,
'"G9
'xdtcnt assez fortement toutes les fonctions, Je
lI'en connais aucune qni, prises en bains, di pOilenl
da van lage il l' ac te de la génération; elles pourraicn l
êlre employées avec avantage dans les circonstanœs où il s'agirait de réveiller ces organes engourdis par des maladies chroniques, l'épuisement ou même l'âge le plus avancé,
Dans lalléphl'ite etles coliques néphrétiques, le
bains chauds de Barèges, loin de soulager le malades, augmentent sensiblement If'nrs donler~,
el
s'opposent an passage des graviers il travers des
conduits resserrés, par leur action trop tonique,
Les bains les l'lus tempérés, an contraire, calment
les douleur ,el peuvent favoriser la sortie et peut~lre
même ]a dis~olutn
des corp' étrangers qui
cu ont la première cause; c'est, je pen c, ù la
bal'! e température de cau. de Saiut- anvenr, qu
l'on doit attribuer les hons effet que l'on a obtenu!ol
dans celte affection par leur th age, t le mauvais
effet que celles de Burègel\ ont souvent occasion(.
dans ce maladie. A Saint-Sauvenr, le!' malades
ne peuvent élever la température de 1 urs haim
au-des.ll d'un degré qui pourrait 1 fendr nuiibl ,tandis qu'à Barèges, ils l'ont loujour prec;és d'arri cr au. clegl'és les pIns ~lcvés,
croyant
par la, Mler leur 0'1\ 'ri, 011, rt pOI\, , anl le m:\nq\1f:
�·.
ESSAI S III\ l1ARt
~ GF.S
de jugement, jusqu'à penser que les douleurs
qu'ils éprouvent, sollt un sigue de l'action favorable
des eaux, tandis qu'elle sont nne preuvc Cerlalllc
degrés, je
dllcontraÏre. Administrées de>5° Ù 2~n
nc doutc pas qu'elles ne fUslient aussi avantageu es
quc celles de Saint-Sauveur) mais il est peut-ttrc
prudent d'avoir plutôt rccours à ces dcruières.
Mcighan rapportc l'obscrvation d'Ull magistrat
de Bordeaux, attaqué de coliques néphrétiqut's ,
dont il fut entièrement d ~barsé
après dix semaine de séjour ù Bm'èges. (c Dan le moments
de ses plus graudes souffrances) il était toujours
soulagé immédiatement par les bains les plus
lem{)(f,ù, et n'éprouva pa moins d' avullltlg 'fi des
lavemenl de l'cau la plu ' hande.
» Durant le second mois, il continua:l. rendre
HIl(' (IlIilntité de glaire avec de pierres graveleuses,
dont flllclques-uJl('s étaie/lt dc la gross/'ur dt' f)('1 iles
lcutill('s. » Au.'''i 1cil:lhan regard '-t-il l'usagc des
('{LUX tempérées de Baf(~S
'S CH bains ct demi-hains,
les lav 'Ul('lIl de l'cali la plus ('haude, Cl la hoi~8n
dl' ('(:ttc ca1l coup ~ , a\'cc ÙU lait, n)llllTlC l 'lJloy 'U
le pIns st.r de soulager ('('s douleur ' , d.' ~larsj
1('
pa"sage , ct d' fa iliter l'émission dc la maûère
de rravi 'r8, et JllrHle d'cu op ~rc
la dh-soluliou.
M, (~as
, cOllsiù '.['(' 'C" 'ffelS <-:?JlUlH' peu rcl'-
�An' ECTION DE - "011 ',
GL!\'lTO-UIIIl\AJ I11.S.
'>'ï (
tains. pour moi) j'ai vu plu:ikuJ's malades obtenir
des effets avantageu:i.. de lellr adrUÎnistratlon) eu
' le
, tcmperes]
, , et en b Ols.,
. onmc'l'ec·a,'cc ega
bains lres
partic de petit-lait. 011 peut ajouter ;\ cclte boissoll
la décoction de l'u"a ul'si, que nos montagnes
nous offrrnt dans SOIl état de fraîcheur : on
peut même la rendre enco,:e pins diurétique par
un légère addition de bicarhonate de soude,
Après le bain el après l'wage interne de l'eau] il
ne faut pas se couchcr, mais se promcncr le matin
et sallS fatigue] pour faciliter le passage de ces liqui6l.es par les voies urinaires ] au lien de l'exciter
:l sortir par la transpiration cutanée.
Beancoup de rhmnatismes lombaires out été
confondus avec 1cs coliques 1l(:phréLlques, il esl
cependant hien important de disLlugllcr ces deux
maladies, car les douleurs qui sont esentiellemcnt
favorable ù la première ] pourraient dcyenir trè ~
dangerenses pour la e .onde.
Dan la cJs.Lilc aigui; ('l IIU:IIlI' ch l'Olllqlll'-, lcs eau.
de BUI't-gcs nc peuvent gnôrc être con cillées; j'ai
mr~c
vu plusieurs c cmplcs d'exacerbations a 'sez
grave , prodniles par lellr usage en bain ' lrop
chaud. M. Gase, rapporle l'cxemple d'un malad('
dont l' bains 'hauds avaiellt . .aspéré la maladi "
Cl
qu e le. eaux
d l!
ainl- anveur améliorèrent
�'17'1
ESSAI SUR BARÈGES.
mais ne guérirent pas entièrement. Dans lc ca-
tarrhe chronique dR la vessie, il faut examinrr
avec attention les causes qui le détermine et qui
peuvent encore l'entretenir. S'il dépendait de matières graveleuse formées dans les reins ou dan
la vessie, les moyens que nous avons indiqués pIns
haut, devraient être mi en usage. i, au COIltnùrc, ils étaient dus ù. quelques rétréci/olsClllents
du canal de l'urètre, nos eaux ne pourraient produire aucun effets avantageux. ~il était entreteml
par la pré ence d'une pierre dans la vessie, on
pounait les essayer en prenant les précaution que
nous indiqueron' plus ba .. Dan lous les ca .J le.
bains chauds ne pourraient convenir ni en bains ni
en injection; ce ne serait qu'au;\. bain tempéré de
Barèg s on à CCllX de aint-Sam- ur) que l'on
pou.rrait avoir recours dans nos Pyrénées. A l'intérieur clIcs de .. raicn t t:lrcs ('mployécs comme nOl'
l'avons dit pl'(~GdmIJcnt.
On a beau oup vaulé le pouvoir de cau ' de
Barègc cOnLre la piN·I'l!. Le docteur Desault , dal'~
un 1l(~Ioir'
puhlié Cil 17 36, ù Bardeau .J aprè.
de. oh. crvatiolls nomhrenses faile" pal' lui i,
Barèg{'!;, ('l d'ap)'(!s d 'S l':\p(~rjec
ur I\n grand
nombr' de calcul' \ éskaux, n'a pa. craint ck
!lIl'Ill'(' C S cau ' aH rang de!' pln~
puis!o<ant. Iytl,oll-
�273
AFFECTION DES VOIES GilUTO-URll'IAIRES.
thriptlques) il dit avoir vu un moine ayant dans la
vessie 'une pierre) dont la présence avait été constatée à plusieurs reprises d'une manière évidente)
qui fut guéri dans une saison, seulement cn buvant
des caux. Il a fait macérer dans l'cau des calculs
vésicaux qui ont presque tous dimi.nué de volume,
ct ùont quelques-uns s'y sont eutièrement dissous.
Melghan vantc de mème les \ ertus dissolvantes;
mais cornmeil ne parle de cette affection que d'après
l'ouvrage de Desault, ouue peut citer son autorité.
Je n'ai moi-même aucune observation ~l citer qui
me salt propre; mais jepense qu'apI' \s les procédés
nouvcau. employés pour broyer la picrre dans
la essle) il serail facile de s'as!\urer de lallatnre de
la pierre, avec un instrument moins volUmÜ1C\lX
qlle cchtl employé ponr sa destruction compll!le; el
!:'i l'on trouvait qu'ellc fCll formée d'acidc urique ou
d'urat d'ammoniaque, on pOlll'rait e ,ayer l'usage
des caux dc Rari'gcs, en bain, bail', on, lavement,
injection, parce (l'le C('H pierreR ROut dissoutes a~scz
facilellll'nt daus cc 1I1cnstrne : 011 pourrait tirer de
ct'W' c~prenv('
des conséquences avantagcuses lU'
le opél'atiollS les plu convenable il ~JUployer'
l'don la nature <ks calculs. Formés d'a alalc .le
chaux., jauJles, tnberculeux) il faudrait les atta(I"er par l'instrumcIll bri ant; ilicenx. etjaunfr~
18
�US.AI sun BAnÈGLS .
l'opéra tion de la taille serait préféra ble; enûn f
blancs crayeu x, formés de phosph ate amoni acomagné sien, on pourra it tenter les injections d'eau
acidulée cl cc l'acide nitriqu e on hydro- chloriq ue.
Dans les rétrtIcissemellls du canal de l'urètr e,
les caux de Barèges ne p uvent produi re aucun
effet ayanta geux. 'Trop rhaud es, elles augme nteraient la maladi e; tempé rées, clIc nc la détrui raient pas.
Je les ai seulem ent vu am )Jer quelqn '8 changements favorables dans quelques ad' lé ions
ducs ù des cautérisations intemp c lives de cel
organe . .le ne puis m'cmpêchCl' li ce Sl1jt'1 , de clire
cOlllhi n de malheureu. non arriven t chaqu
année , ch '1. le quels remplo i in on idéré d'ull
moycn très hOll n lui-mê m , a produi t de ra ages au:qn ds il (' t d'autan t p)lI d)flkile d ' rcltlé('(;('(:hrak
di,,!, , ({Ill' lt's c1érallgrrnenl d"lI fa(;\l~
1 . aCfom pa lient pr 'squ ) toujou rs.
Dans l~s affectiolJ de la r.wl,.ù: , el de .ms {/(:P('II dall ('{'S , les CUllX d . Barègcs III' do' vcut (:lr(:
employée qu'ave c 1 li pllls grand: lIu:nng 'UlCutS.
Trop chaudc " ,lies ,1lIgnu 'lltf.ut CO!J.la HlIlH'Jl l h:
l
. '1 '
,
,
1nal; il 1\1If: tf:mp(' ratnrc JI10Ul Il e I!e, (' Ics 1'('11011 r{o 'ldari!' '1
,l'lit ch'vcnir utile pour fav ri~('
h rnel1. tt'\lalioll '\\('1. le jenn' pen,oll /I(' dont il'
�..&.FFFCTION DU
V()U:5 CÉNl'fO-URINJl.un,S ,
règles tardent à paraître, OH lorsqu'elles ont été
supprimées par une des catiS nOlllbrell es qui
peuvent troubler ceUe fonction si illlportante à
I~nr
santé.
EllfS ne sout pas moins utiles pOLU' cOlJ1battl'('
les éeolùcments des femmes, conn liS sous le nom
d' fleurs blanches. "'~Ile
'on iennent ~ur-tOl1
101' 'CJue celte afl' clion tient cl Hne atoni profonde
de tonte l'économie, lorsqu'elle est due ù la mél;t!'ta!'e d'une affection dartreuse ~ Oll :1. la :<llpprcssion de la écrétion mammairf' lor~qm'
l'on )('
nourrit pas les enfat~,
Boraeu rapporte plusieurs
exemples de guéd!'ons par l'usage des ('aux, entre
antres (',~ltLi
d'une temme d'un tempérament for 1
en boissons et IfS
cha1ld, qne h's cau , de nar'~g(8
hains cl ,fcmi-bains telIp(~rés
gut:rircnt dl' fleufs
blilllc!les qui coulaient depuis si mois sans l'el:îcbc,
a cc un' npprcssion clltière dn fin . menstrnel.
l'Cf! syrnptôm '8 ~c joi h'll:.1ieni ln fil~vr
. , ln maigreur,
la faihtes:; ct 1I1l grand d«(r:JngcUlcnt dn~
JeH fOIlC:Lions d,: l'e LOmac. D(\s Je, premier, jOllt' dn LÎ'ailt'II1I'I1\, 1(' fleurs blancllcs furent heul1coup phil!
ahondarltC8 !lu'elles 1I~ l'étaient auparavnnt; cc qui
Illi dOlllla lieu d'alt('ndre tlllC fi ~vre
critique) 1:1ql1dlr parut df'cU ('men il ('(' 1llle Il~g(\rc
~I('l.
C('11(' Iii,\- fI' flll ri' courl> (l\~e
l~1
la lJIalad' n('
lS'"
�~'j6
,
ESSAI SUR. BA.R.EGES.
tarda pas à recouvrer ses fonctions; ses règles cOu1\rcnt vers le quarantième jour, et elle put se
reLircT bien guérie. Leseanx Lanerre, à Bagnères,
ont gr éri de même des femmes atteintes de fleurs
blancbe" depuis plusieurs années. J'ai Vll une femme
lymphatique qui n'était venue à Bari'ses qlle pour
accompagner ses deux enfants scrofuleux, auxquels ces caux avaient été prescriles : elle me
parla ùe son étal, et je l'cngageai
profiler de
cette oc aslon pour se débarras cr d'une incoUlmocUté Gontre laqnelle elle avait épuil'é toutes les
rCl'sourccs de l'arl; la première année eel écouJ [II1:ot diminn:t considérablement, ct les règles
snpprilllée depllis long-temps, repr.irent leur
co\U',:,;, quoiquc cl'1IJ(~
manière peu l'rgnlière; elle
C 'l revellU • llUC seconde année, ct lorsqu'clic partit
Lou ,J11loJl<;aiLnllc guérison assufc:e.
Si cc écoulement provenait d'lIliC phl('gmu!'ie
chronique dc la malrice ou de sc. annexes, 'il dépelldait <l'un can CI' Oll d'uu polyp . de: cel organe,
d)lllIl' initil ion locale profonde, ks cau de BaIl-sc 11(: pourraient que délerminer Hile ilugrncnlitlion clans lt symplômcl4 de ces maladie!;, et il
f,llIdruit, l'i l'on voulait fairr llRélgC' cI~
l'aux, '-'C:
c ntcnter d'c·tnploycr Gellrs de Saint-S:IlIYt'm. ou
lt; l'lu!' Ù'lIlpc:r(:r.l' d . C;lt('r.~
n
�AFFECTI ON DJi:5 VOlES GÉlfll'O- URINAIR ES.
:l""
• 1
Dans tous les cas) avant de cherch er il supprimer ces écoulements) il est nécessaire d'étudi er
de soin le::; causes qui les Ont é1éteravec beauco up
\
minées) ceUes qui les entreti ennent encore ) el examiner s'il ne serait pas plus nuisible qn'ava ntag u
de les suppri mer.
J'ai reçn, il Y a quelques jours) deux lettres ù!:
personnes guéries l'année dernière de fleurs blanches) l'une ù Barèges, ct l'autre ù Saint-Sauveur.
La premiù re a été reprise ) au comme nceme nt dt~
l'hiver , d'nne affection hystér ique il laquellc dl!.!
était sujette avant que cet éconlement parth J et
dont elle ne m'avai t point parlé; la seconde) pe t
Ull
de temps apres sa sortie des eaux, a épro\lv(~
crachcrncllt de "allg qui IlC s'est calmé qu'en rappelant l'irritat ion vers 1'8 organe s où elle cxj"tai t
prée :dCllll lien l.
i l'on juge un :coul ment de natnre ù pouvoir
être combatt Il par nos caux, si l'on ne craint l'a~
une métast asc dangere\1se sur d'autre s orhan s, );,
mC'illcnrc rnaniùrc de les emplo yer, CM la h .~50n
coupée d'ahord avcc HIlC infusion de coqllelicots,
ct sur la tin tOllt-ù-fait pme; on fera 11S::O'(' des
I:t lienkrncnt de denx jOlirs 1'1111;
hains tClp(~n:s
des n:.Jltltat!\
les illj('(·tions m'ollt rarem nt. pn~ct:
omrn'! ldre,
'Il cst farile ~I
il\'nntagenx. T,[l C:1Il~(>
�-liB
ESSAI SlTj\. BARÈCI:"S.
que cette maladie est rarement locale, malS
c'e~t
presque tonjours entretenue par une disposition
générale de l'économie, qu'il faut combattre pal
des moyen générau.. Je dois ajouter aussi que
toutes les fois que j'ai voulu employer contre cette
affection les amères, les toniques, les résIDe: , le .
ferrugineux t'ur-tout, prétendus stomachiques et
spécifiques contre ces affections, je n'ai obtenu que
des résultats éphémères suivi le plus ouvent de
nouveaux dé ordres de l'économie, de spa. mes
Jlerveux, de palpitation , de digestion difficile :
les boisson acidules aH contraire, les purgatif!>
don , les infui'ions lég,"remcTll diaphorétiques '.
m'ont offert des res onrce beaucoup plus avalJlagensc contre cc malc1ie~.
DallS les maladie vénériennes, lc!' eau de .Barègcs agisS('nl d'Hne manière tout-il-fait cliC!ërentc ,
Fuivum Ilu'elles I:iOflt récellies 011 pu .. r(!s :1 l'élal
c broniqlle. Dans le' )lf(~trie
cas, 'Iles
tOIlS ]('s symptôm('s. Les ld~rt
('1 dl'~sh(
lr«
él'Ollkmrll1.
·s
~Ol
(!,
asp(~f
:1
. JIll cIIJlarnuu:'
f('lldus plu
�1
SY PBI LIS.
douloureu. , les engorgement des glandes durcissent et restent stationnaires, enfin, leur action
est tout-ù-fait opposée ,'l celle des bains ordinaires.
Lorsque la période inflammatoire de ces maladies est passée, elles favorisent au contraire
l'action de médicaments employés pOUf détel'miner leur guérison. Meighan nons a laissé plusienrs exemples de traitements mercuriels, dans
lesquels l'us..'lge de ces eau a contribué pOlll
beaucoup il la promptitude, :1. la slueté et .\ la
commodité de la guéri!'on. Sa manière d'adtniIl istrer le mercure dans cc cas" consiste il
\ployer cn friction n lcs membrcs, immédiatement
apri~s
le 1)(1in ct avec dc fréqnents repo . Il a pu
ainsi athnlnistrcr l'ongucntrnercnriel; préparé a ec
une quantité égale de mercure et rlc grais e,~ lado!'C!
de den gro':I nne demi-once, et "an!\ donner li 'Il
Ù allcun a id nt. Bord u -îte plusienr 'xcrnpkR
dt gu rLon (les affc tion v ~néricJl
s pal' l'" age
des caux (le Barège!l, ans I~ secours du mel'CUrf'.
Entre autreR, d(!lIx jt'lltle8 gells qui furentji),., SOltlagl:'ç de gonorrhé : irulcIltl' a cc intlamlllatio/J.
li!' prin'nt d'uhord lell eau.' dl' la Chapl'l\(' , puis
en' dc l'entrée, c'c HI-dire des bain pn:"qlll'
faj~.
11. huvaient l'('al1 chaude, l'oltpée a I"e dn
lait) salis clllpl yel' le .. pn:paralioJl' mer('uri %: .
�280
l: SAI &Ln BARÈGES. ·
Dans les affections syphilitiques invétérées, les
employées
eaux de Barèges ont été assez ~ouvent
avec avantage: elles le sont pent-être encore plus
dan les a cident qui surviennent après l'abus des
préparations mercurielle ; on peut même dire que
le caux, comme tontes les préparations ulfnrense!',1
sont le véritable antidote du mercnre. François
130rden a cOIl!'i 'né dans le jou roal de '1 éd cd ne de
1760, des 0) ervation qui prouvent qu(' les. tl1meurs, les glandes, les caries, les lremblemcn lS qui
ontréj ·Lé au mercure) sc guéris ent souv nt par les
d(' Barègc . Je pourrais mnlliplicr il l'infini,
ea
dr.s exemples de plaies nI ér l Cfi. anx aines, il la
suite de bubon dont on n'a pn ohtenir la cialr~
tion que par ce moyen; de test1 nles endur i t
indolcllt· , ù la suite de l'inflammation de ces organ€' dont le eau. ont délCrmi(~
la f(~olutin.
Ma)~ré
cela, je IlC pcnse Tla, qu'il f.il pl'llclf'rll d'en
fairC'". i1"cclan. l 'eao;dedé énére.c 'lice quirrben
Il de ,arcocèl' hi n formé. Je n'en ai rClin! aUCIIll
('ff!'1 ~Cl.
iblr. dan. le cas cl'hydroet"le, Cl j'ai n'Brett,! pins tanl, de n'avoir pas praLiqué l'opérali n
qui lui "oll\Î,'nl, "Il la fai ant 5n1 ... )'{" :i pillskllr
J'('f)l·isc· ,l'illjecLioJls (IH:G l'('IIU l)('na~
ponf en
Il (Wl'mill ~I' la ( 111'1: racljeak.
Elk. fOllt 011 relit n~paJ'jtl(
Ics a"drn
~ ,:colllc...
�&YPIII LIS.
'l8r
ments du canal de l'urètre; ordinairement après
l'avoir ranimé ainsi pendant un certain temps, ellcs
suffisent pour le faire di. paraître.
Elle sont sans action sur les végétation véw{riennes, et sur lc fissurcs qtÛ se manife tent 011vent à la marge de l'anm; elles scmblent même 1 s
e citer cL empêcher leur guérison.
Lcs maux dc gorge de même nature, et tous 1 s
dé ordres qui les accompagnent, résistent de m(.me
ù celte médication.
Dnns les exo toses ct les douleurs ost~cp
!; ,
une cule année d'oL ervation a fait direù M. Gasc,
qu'elles sOlùagent tout an plus quelqnefois le malade; il aurait pu dire, le pIns souvcnt, pui que
les cinq CilS dans lesquels il ks a 'mployt:cs, furent
plu. on moins soulagé' par les caux de Barèg '8 ,
comme il le dit lni-même. Unc plu' longue expéri n lui aurait fait voir qu' Ucs guéris l'nt as 'cz
sOlivellt, mais tonjonr apr(\s lin li age cl plnsicllrs
arlJ\(~'s,
Sur trente-n('uf ohl'crvalions cI'exostose'!
('l dt· douleurs osl ~ocps,
ohservécs par moi,
S(~pt
Ollt (:l(: ('ntih'eTTleUl gl(~ri'S,
trois la pl'{;rnièr •
anné . , cieux la . ('conde et d<:lIx la troi~('.mc;
vingtcinq out éprollvé UII . am ~lioratn
sen~ihl()
six
• n'out OhlCJlIl aucun. olllagt'JllC'lIl, et trois ';0111
qn'~,
leur arrivé('; onlinairc:partis pl1ls ~onfrats
�Jo. SA 1 SUR BAKJ::t:ES.
ruent les exostoses se terminent par résolutiOIl ] ('IJ
laissant le plus sou ent un gonflement 1l1ùo1 'lit
qui devient éburné] mais qui est quelquefois sujet
il donner lieu à de nouvelle douleurs] quand die
persistent avec beaucoup de gonllcmcllt : d 'lIx
expériences m'ont prouvé qu'un rnoxaoulc cautôrc
appliqué immédiatcment SlU' 1'0'] de manière ù
ohtenir nnc exfoliation] amèncnt la C '5!'àtioll des
douleur ] 1. repos ,t la guérison de cette affection
douloureuse. Je traite cn cc moment un malade
chez lequel cette altération ci • 1'0 ' e t opéré: c11cmême: la doudlC a donl1 ~ li 'U à uu dépôt" et au
fond j'ai trouv(~
l'os arié ù mie profoudc\ll' dc
quatr lign' : d(1J11i '(~ lIlOlllent, cc lllalad ' r ,po c, ct tout fait c!'pércr un' guéri on sillon
prompte du moIns ass" ré".
flST
u:
JI'parlcraiddafi .. le~
1':1111\ ,parc (lue) ('omm'
le disait Je doctc"r' HOll'\ il a ~ ob;anlr
ail. , Ir
('a" ch: Bar "gc" Ollt dl'. pr ;lelltiOJI. sur (' 'lte maladie. Elks {-lail'lIt 111('111<': tC'J\(oJll('lIt cn l't;plllltlioll
pOlir ('C'la .UlC i 'lllit'lOt'lll , qlll' LUlli • lY nttf illl
�de cette incollunodiLé, cu voya de fisluleux II
Barèges el aux eaux BODnes, pour faire l'essai
de ces eaux. Leurs parti ans étaknt partagés,
lorsque lc roi se décida pour l'opération. :vIcighan
dit à ce sl~et,
que leurs vertus sont également remarquablcs pour détnlire la grave infirmité, nommée fistule à l'anus, qui ont quelque foi au- dessus
'des l:iecours de l'art) et qni persistent souvent ;'1
fatiguer les malades après qu'ils ont snbi le~ opérations les pIns pénibles; les dellx cxcmplcs qu'il
citc pour prouver ce qu'il avance ~ nc sont pa
assez COlll!) 1ct pour ne pas laisser croire qn'il
seulement, dans cc deux cas) defaussesfi lu1es, ne communiquant pas av cc l'it(
~ tin;
ce qui 1('
ferait pI'l1ser cncore da\'ntg~,
c'est ce qu'il ~jout(·
s'agi~t
plus bas. M. dc la Pugeade ,chirurgien disLingué
dc TOlllouse ,est i convaincu des pouvoirs sallltaires des eau .' d' Barèges, dans des cas semblable '
;i cCH.-ci , cOlllme aussi dans lrs maladie hémorIho
' jdalc~
externcs ('t illlCflU'S, (I"e, (Illoiquc trl:...,
hahile op(;ratc:\Il', jl t!llvoie l'OUYCllt l'es malade:
ponr ('Il (oln' guéris avec sûrcl<- et facililé , faisaut
.'i(~lIernct
de l'imple1:i inciRioIls , lorsque le ca~
l,e .Jg(~,
'
pOlir mcttr(' p1ilS a' d ('cou\
r t 1C H. ,'ge (1Il
\1 ne opéra tion complète,
mal. Si la maladie rl(:c~i'
il JlI,llHJlU: raremcnl (1(' I('s diril-\cr slir ( ' ('~ ('ail. ,
�1::5. Al SlJR llAl\ir.l:.s .
aussitô t qu'il le pent, pour en amene r plt~
"lÎrementla réussit e.
J'ai vu quelqu es 1i:stuleuxù Barèges; nos caux ne
les ont pas guéris , mais je puis dire qn'cL\e~
ont
singuli èremen t diminu é les dureté s et les callosités
qui s'oppo saient ù leur promp te termin aison, au
moyen ne l'opéra tion; et je ne doule nullem ent
qn'emp loyées dans le but de rendre l'opéra tion
pins facile) moins d0111ourcme, et lenr guériso n
plu promp te, cr eaux ne prodtù scnt le plus
hcnreu . effets : il en est de tri ~me
de lenr action
snr les calosit(~
et les ~Iüntems
qU1 restent
souven t apn"s ceuc opérat ion, ct qui penven t
donne r naissance il de nouve au: rl~sode.
L'5
eaux oe Bonnes et dc aint-Sa uvenr me paraiss ent
pouvo ir rempli r les mêmes indicat ion .
PLAIES ET
ORPS i ~ TnANGEl\S.
L(!s t'all\ de Ban'hc,,; onl unc action tout-;;t-fait
sur les plaies, scloll qu'('lIcs ~Olt
fl:cI')lte
ou en slIPIHll'atioll'; dan!'; It: {ln!Iuie r cas, <'lk. les
irritent ) dlh e10ppellt alltolll ' d'clles 111)(' al'
: ()I~
(lim~'Itc
�l'LAIES El' I:OIlPS ÉTR .... NCERS.
:a8S
d'nn ronge livide, accompagnés de vives dOlùeurs,
et pourra ient donne r lien à tm état inflammatoire
grave} si l'on en contin uait l'usage : .ie note cet
effet pour ne laisser aucun doute sur leurs propri étés excita s.
Dans le ' plaies snppu rantes , an contra ire, elles
favorisent le dévelo ppeme nt des bourge ons charnus, ou déterg ent les chairs baveus es; mais pour
obteni r une cicatrisation promp te et durabl e, il
faut suspen dre fréque mment leur sage, 'pour
laisser le temps il la matièr e exsudée de prendr e
nn peLl ne con 'istance.
Les circonstances ou les eaux de Barèges se
montre nt au-dcl'sus de toutes les eaux., c'est lorsqu e
l'on v('nt déterg er un ulcère profon d, détruir e
de!' callosi,é:-;, fondre -' po nI' ainsi dire, les })arois
d'une fil'tnlc tllldmllle, ou déterm iner la sortie des
eorp éll'allg cr (lui pcuven t les entrete nir .
.Jc n'Cil fiuiraill pas si je voulais énulIIérer toutes
les rc sourCes qn'elle s peuven t offrit· pour la gUl'riSOIl des plaie' entretc.Jllles par la présen ce des
project iles vulnér ants; par de esquilles) par des
de toute e pèct!, des os carié )
corps (~tl'aJgcrs
nécros(!!', Ne.; il faucIrait pour cela, rappor ter
(} . Jeur puissan ce C 'pllltOllt œ ({IÙl diL M~ighan
cas ohtrit'(·; il t'alldl1lit parcou rir cr.nt (1ImnlJt~
�ES AI 51'1\
)lA
RE<::I::S.
~ervés
par moi-m ême dans l'e.pac e de quatr
année s: cn voyan t · pour ain~
dirc l's ti sns ~
ramol lit, les engorgement· sc résoud re, le.
partie contraclées par les souffrances se détend re,
on e rendra it ompte de la facilité a 'laque lle,
parmi ces cas nonilir ell . traités avant de vcnir
an eallx par tous Je moyen s pos ibles, trentellllil ont été gtlérlH ('utièremenl , soi. ante-~iz
)
am ~liO'és,
landi qU) hez ,ingt-q uatre malde~
,eulem enl, 11e· n'ont opéré au un d'rCl; cc qni
s('rait ur-tou t ù remarq uer, c'esl que sur un aussi
f;J'<lIHl Jlomùr e, aucun n'a éprouv é d'accideJll
Ili
d'ineOlllUloodil ~ cap\lhl e clp. n(~c'sjtr
la 101lSp('nsio n de bain'.
Aprè ('el exposé rapide d ces ré 'ullals , je Jll .
homer ai Il <I" ·Iqlt(·· ('onsicl~ra.
'ur JI' trailr1111'111 dl' rr.. l ~ jO!Js (Jlli, je puis le di!') , :WUllt mOll
:I'ri~
(~C'
;', Dal'('.!-;I'H, c!laient ahndorl~
allx ~('1\
"('C our. dc: la natllr' 'l aH caprice d' JHalades.
Il fall t lOlijoul's eomllH'Ilcef par Je l)aill l '!Op :1':
pOlir raIll 0 II' r c'l Il ~l(,drc
1 • parlie' sOllffrante. ;
'\,;:llIIill 'l'apI' '.s eda av('c alt('nti on la cause
d ~
clé. ordrc ; voir "j)co. coq)!; t>lranf:) 'rs qlli l'clIlrt: Ije Jlllent , l'cliven t tH ft: ('xplll'( :s par Ir. . Cilie:
fon'"'' (i!- 1.. Hallll'( ';' ('1 i IIIH: main hardi(' ('1 COJlduilC' pal la ('OllHai . ~alJ('r.
parfail e de~
parli('~
Il('
rn(~l\:
•
�l't,AIES ET LORPS ÉtRANGell'.
'Jfh
pourrait pas l'aider plutôt que de la laisser se consumer en efforts souvent superflus, qui peuvent
épuiser les forces du malade par la persistance des
douleurs ct par des suppurations intari sables;
. i l'on ne peut agir .ainsi .. il faut employer les bains
chauds et mêmr. les douches, pour exciter une
inflammation salutaire qui favorise l'explll ion des
corps étrangers) on qui faisant connaître sa position) permette dJemployer alors les moy 'ns conY<'llllhics pour en délivI'cr le malade.
Je pourrais citer uu grand nombre de cas, où j'ai
I~lé
a:sez hClll'eu pour favoriser par d . semblable'
moyens d 'S guérisons iJJespérées; mais j'ai déjà
clrpassé de hcaucollp les horne que je voulais
donner ù un Hssai, qlle les circonstances m'ont
forcé cle livre)' an publiC' plus tôt (}11{' j(' Jl'aurais
, 011111.
Je tcrmin 'rai par quelque rénl'xion qw' je
SOl~ts
ail jugemel1t cil' me, confrères, ans. i hien
qu':'. ('l'lui des Illulurl('s pOli\' kSCIueis je le'fI 1:1;fI particnlii' n:Tl1<:lll.
SOllt rarement
C'e'l (lllC: J n ks eau' de Barège~
indifférentes <talls IeHr :1ppli alion;
Alitant cH's SOl1t avantagc\I cs, si <'lIe ' SOJll
, :lVI'/' prllflcJlcl) et mo(J'('rallon
. , anlalll
j'ml'Io,vtes
,~"
�US.AI SUR DAl\.ÈGES.
elles peuvent devenir nuisibles, si l'on ne suit
d'autres bornes que le caprice des malades;
3° Quand mème on remarquerait pendant leur
emploi une amélioration toujours crois~ante,
il ne
faudrait pas les continuer trop long-temps, et
songer li ce qui .arrive:l un ressort que l'on tend
outre mesure;
!~"
Enfin, malgré l'efficacité des eaux) il est très
peu de càs où J'art ne soü appelé àjoncr nu ç1cs
rôles principaux dansla guérison des maladies traitées par elles. Il faut toujours diriger leur emploi,
som ent aider leur action, ct quelquefois ne les
regarder que -comme des auxl1laire& heurenx de
médications plus pui '!\antcs , que le médecin seul
peut appliquer.
Cc n'('st qU'CIl agissant ainsi) que l'on arrivera
au Reulbnt q\1('jr me sllispropo é dans cetonvrage,
celui de concourir cn quelque chose au bien être
cl(' ml's
~cmblaht·!I.
�EAUX THERMALES
DE
S!INT-SAUVEUB.
�•
�EAU
TnERMAL~
DE
SAI T-SAUVEUR.
J'ai souvcnt parlé dall cel ouvrage d s eaux de
Saint-Sauveur el de leurs effet', que les malades
dont j'ai dirigé le traitement m'ont mis à mêm
d'ob cr cr. J'ai dit que l'analogie de leurs principes
el de leur action ù la même températnre) pouvait
penneLtre de le ' employer souvent avec avantagc,
ks Uli s après les autres; c'c,t POUHluoi jc Il veu:
pas terminer c travail ~ans
donner un apcr \l
SIII' el établissement.
Saint-Sau clIr est placé dam; l'angle méridional
de la vallée lriangul. ire cl uz, que form 'nt en "
réllnissant, les gorgei! de navarnie, Ile Pierr fille
et de! Barè c~.
,W;}lCUdll ur nllc omicb ,ù deux ceut quarank pieds au-dcssn du Gave, t adots"é :i des
l'o('hers qui le domin' nl ellcore davantag il offre
,Ill \oyageurull d point· (1(' vu les plus pillof($-
'11H''' de~
P r ~n(.
'.'i.
1
..
�:lçp
ES ' AI
SUR DARÈGI:.S.
Sa position à cinqnante mètres au-dessous de
Barèges, exposée au soleil levant et au midi.J
abritée au couchant par la montagne immense qui
le sépare de Cauterets, fait qu'aurnilieu des neiges
dont le points environnants sont couverts, la
température s'y maintient constamment élevé
au-des!'\us de 0 0 , et le rend propre à servir de lieu
d'hivernage très convenable pour les malades qui
n voudraient pas s'exposer aux fatigues d'un long
voyag ,avant de rcpr ndre, une conde année,
les eaux dan 1 Pyrénées.
On fait dater la découverte de c s eaux de la
même époque que ccli de Barèges. Un évêquc dc
Tarb s exilé ù Luz, fit, dil-on, fI 'ver dan 1 voi~
qinag d "onf '
un hap n av
tte in ripti n ur le frooti pi (. 'IIOS lUlllrietis aquas de.
!onliblls a!valoris. )('st il cela qu' l'on attribue'
Il! Horn de aint- am'cnr; mais il (,!lt aus!'\i probable qUI! ce fut 1 . nom ù' .. Ii u, qui fit adapt r
:i c He chapelle c pa. ~'gc
d airll Palll.
Malsr ~ celle prét 'Illioll, il , t 'rrain qu'nu
milÎC'n <Ill •i<~(),
derni r, malgn\ k gl'alld Homhre
cl'(~rangJ
qui cnai 'lit :i Ban'·s· , 'ailll 'auvclll'
hail ('ueor :1. pt'in <:otmu~
tt'igball t Bord II
n' ('(1 parlent qu'à pdne
aillant que
jl'
et lllfOl
pui. m'cn rappd
l', ctan~
pa du
tOllt,
l('Hf, Oll-
�E.U;
D ....
5~1'IC-
. AlJVP;U,
vrages, qui, au contraire, renferment des documents précieux sur les eaux de Cauteret ,d'
Bagnères de Luchon J et les eaux Bounes et les
Chaude', Le docteur Thierry, régent de la faculté
de Paris visitant les eanx des Pyrénée ,écrivait
en 175 ; « On m'a a suré, qu'à une petite lieue do
là (Barèges), il
trouve de aux analogues à
celles de Barèges, et dont on peut tirer grand
parti. »
De vers de Bertin nous apprennent que ycr
la fin dn iècle dernier, l'établissement thermal ne
con j lait qu'enuil grandba sin,flcol.l erlpUl'llU
vOÎllc crellsée en partie clans le roc,
SOUb UII
voûte ténchl'l'u
C,
Oll peud, où bl'ille cn perle ulle oudclf'~e,
D's v in' d'un rocher reCOllvel't d'lin vieu mu)',
S'échappe à {P'OS bouillo" une onde ulful'cU e,
Qui, tombant dall'> 1(' lIlaJ'hre ou ul'la pie)"l'I' creus!',
d(·pos!' un limon dOllx,
savOlln 111\ ('t
pur.
OJl prenait le bain dau cc ha in, et La chaleur
y auirait \lnC! granrle (Juantilé cie coulcn re. (1U
1 ur familiarit. ~ ('t l 'lir illllO Ilit~
amuÎe"! fa..il
pa" 1'1 ch"1 11':- :l1lt'i"II" pOl Il 1(' eth il(~
1I~
-
1
�ESSAI ~un
IlARLG!.',
laires des eaux; mais aujourd'hui on les a presque
entièrement chassées du sanctuaire, au moyen de
grilles placées à l'entrée dcs conduits par le queL
elles s'introduisaient jusque dans les baignoires,
Tablll de Ber egua, profe seur de droit ;'t l'mlÏ\ersité de Pau, mit le premier en "Vogue es eaux
dont il avait éprouvé sur ltù-même les vcrtu lythoHlriptiql1cs; il fit ù ces bains des am 'liorations
conidérablc, 't eut pour cela l'autorisation
d'ouvrir entre la mai OH qu'il occupait cl!' ~tablis
ement, une porte qui donne Ji li aujourd'hui ù
UIl prods cutr' la commlllle et l' propriétaire
actucl de celtc m;:ùsolJ,
Depuis ecu' époque, Sailll- 'au CUI' a tOlij'~
(:lé cn 'agrandi sant, ClOu!' la rc,tauralioll ~ la
pr ~cn
(' de dcn, prin' SR(''; .. mil ('('S ('3\1. Ù la
lJIodt"
'1 lenr douJJa HIlt' \0l;lIe (lH'
"t 1,'uJ'!oI pnlpri«:t';M n'malqh~8,
l'Ill' l'o~iL
ht'lIrI'Il!'"
<OH CJ'H'J'OUl.
'l~t
,'UllY '111' ) et dt'lI
I,'ul
1'(~POlIW
glori 'lI~e
de SaintcolonJJes de murhrl' ont (:11:
' pOil/' ('u}H:rpl'llll'j
' l
'
C" (:'d'e.
e "011\
'JIU ' ,
h >alU'OUjI mkn b:hi CJIU' B,ly 1,;0111 plu" t'l'His c:l pl\~
'Ol/l11I0(!t-.S, \1. J.<'ttha
il l'ail l'OU ll'lIi, (' lIlt trè:; veau
alloll dl' réllllin/i ; Ic' JIlOIII('IJtI(\(':-' l'oJ\l jolie, cl
fadle, • I:t J /Illlt' (l(' Lllz , 11- dlt'Illin df' Sil '1\1i c't h'
Sainl-Sam ('III ('~I
1
l'g''.;, l, logt'fIIc'lll.
�J..au
Dl:
s.a Un-SA l', LlJl\,
:19 5-
pont de Gontea ux, perme ttent de les élendr e a~sez
loin, sans beauco up de fatigue ; cepend ant Saintauvenr est tri te, on s'y promè ne peu et l'on s'y
réunit encore moins qu'à 13arèges. Ce ne sont pas
les officiers qui empêc hent les réunio n , comme le
c'est tout simple ment à Saintdit M. J~onchamp!
Sauveu r, comme iL 13arège:l, parce que l'on ne va
guère à ces eaux que souffra nt, parce que la petite
quanti té d'can oblige les malades ,\ se baigne r à
différentes heures du jour, et que la disp osilio Il,
des maisons ne perme t pas de mange r à des tables
comm unes) qui formen t ordina iremen t un noyatt
de réunio n et de plaisirs que rien ne peut remplacer ici.
L'établissement therma l CODSÎ te en une galerie
très élégante" souten ue par des colonnes et formant les troi côté d'une cour dont le quatriè me
donne une échapp ée charm ante ù la yue nf le
a,e et la ) oute de avarnie. On y il , eud par
un superb e cl'calier, et l'on peut sc prome ner ù
couverL, n attend ant l'lH'urc de son bain. '
'l'oUL('s les SOllr e qui c, istaient <lncicnllCIll nt,
aujour d'hui en nn senl ré cr oir,
sont r ~unics
placé !lOllS la ruc. La tempér ature de l'cau (~st de
?H cl 'gré Réaum ur; elle e t distribuée de );1, ù la
douche cL au cuhinCL flili scl' III an Homhre dr
�ESSAI SUI' l'ARÈGL •
seize, lorsque tous les travaux serout sllpprimé8.
Le plus ou moins d'éloignement de la ource ,
donne de un demi à trois degrés de différence dans
la chaleur du bain : les plus près sont presqu'à 28°,
et les plus éloignés, le n° l , n'a pas plus de 25°.
Les propriétés physiques de cette eau sont à
peu près les mêmes que celles de Barèges; elles
sont seulement plus fades au goût, et se digèrent
moins facilement: ce que j'attribue en grandepartie
à 1 ur moindre chaleur ..
Leur analy e chimique n'a pas été mieux faite
que celle de Barèges. D'après le dernier l' { llitats
donné par M. Lonchamp, chaque litre d' u contiendrait:
Sulfure cre eodium
ulfate de odium
Chlorure de !lorlium
sm
hau·
Magnésie
Soude cau tiqu
Pottue çaustiqn
mmoniaqt1f>
BaTl:~jM
\<17
it1ntr
0,025360
0,038680
o,073~9R
0,050710
0,001847
0,0 0 0252
0,00520 ~
de trac Il
d 8 t rarclI
(iCF. trace.
~ rr,ntim . ("uhr
�EAUX 01: ~AINr-SÂU\:.l
:J~7
Je JlC ferai que rappelcr les propriétés médicales
les plus remarquables, pour ne pas répéter ce que
j'en ai dit dans le cours de cet ouvrage en traitant de chaque maladie.
Elle conviennent dans les rhumati mes, pa sés
depuis trop peu de temps à t>état chronique pOUl'
faire usage de celles de Barèges.
Dans les affections du système nerveu ,sciatiques, nénalgies.
Dans les maladies des organes gastriques et pulmonaires, lorsque l'on a he 'oin d'aider l'u age de
ces eaux par une cbalelll' plus élevée que la temp Irature ordinaire de Barèges.
Dan le affection oes voie urinair s, la lKL
phrite, le calarrb vé iea} , la pierre, la gravelle.
l'.nfin, toute le ' foi que c ne de Barège étant
jndiquée ,lUI dispositiOll parti nlil-f du sang :'t
. port '1' Ù )a t ~t
~
ou aux organes pulmonail'
empêrh d'en faire lisage .
~O"J'I
S01;BCt:. DE
no
TALADE ET Dt:
On a fail, df'}Hli pt Il. des ('~!lai;
· r.
lI(~gif,
, qlli l't' trOlI\ Illt
10 ' .
III' <JlIc('~
;'1
1lf'1I dl' dj~
-
�•
ESSAI sun
n . ~nEG}
. ',
lance de Saint- auvcur et de Luz; les résultats
que J'on a obtenus, méritent qu'on leur assigne
une place parmi les eaux minérales des Pyrénées,
ct je doi. particulièrement aux malades qui viennent à Barèges et il Saint-Sauveur, de leur signaler
de nou... elle l'es ources qui peuvcll t leur offrir la
découverte de ces sources,
La première est la source de lIo TALAU):; ( 110nlde-Iasades, fontaine des }<'ées), Je ne puis mieux.
et l'anafaire que de rapporter ici la de~crjplion
,
lyse que \1', Bérard, profe~
'eur il la f cullé d
lontpellier, en a fait l'année dernière,
«( Celte sourer sc trouve alljollrrllhui sous ulle
grotte formée artificiellelllelll ùaus un rocher
schislcn noirthre, Il au minérale arrive à la SUffa .c cl has Cil bUIIl. On a r tisé clan le rorher
un c, pèc ' de hassiu autollr <.le l'endroit d'où ort
l'cau J\IilH~rae;
ks parois ('JI out I:té construite
('U hOll/\(, lIa~'on1cri)
afin d'i 'okr antallt (Pl'
possil,! ecU' cali drg eall . nl'turelles qni ]'enlo\lrcnl, Ce hal;. in est C li y 'rl par \Ill(' vot'lte, cl l'cali
('Il horl Ù plein lILyan
IIIÏJu!rale qlli s'y ra~,.Ulhk
pil r 1111 C,tII011 (If> la Sros~tl
d'JIll ('.HIOII de fllsil.
la di~'al(,
! (/ ' 1111 mètre et ckmi, tomhe ('n ahon
dam'(' dl'la \ ClIlll' de la gr lIl: dt'l'I'all ordillain' )
qlli /l 'a 11111 ' 1111(' "'. 'd'III ('1 qlli pillait ln' ,Î\I! ('t
�fAUlI. DE SAI
:l!J!)
·T-~AlJVI.1
très pure; cetle ('au s'écoul e dehors par un canal
pratiqu é aulour du réservo ir dont on a parlé. La
tempér ature de l'cau minéra le pri5e dans le tuyau
0
par où elle s'écha ppe, est de 21 7 cent. (17 0 4 R.);
celle de l'cau nature lle qui se précip ite i\ côté, est
cie 100 ccut. (HO R.) On estime que cette source
est de 50 mètres plus élevée que celle de SaintSamcu r.
L'cau minéra le de lIontal ade CH parfait ement
limpid e; elle Cl l'odeu r et la l'aveur des eaux appcI<:cs sulfure uses; cUe paraît a~l premie r abord sans
action sur les papicr s réaetif s; mais, si on laisbc
pc))da nt quelqu es instant s cette cau en conta t,
dans un flacon fermé, avec du papier de lourne sol
rougi, clle J'cprcud ioOa teinte bleue d'Hue llIilnièl'l!
hicn {:\ ideJlle ; ce qui anJlonce que l'can minéra le
actioll alcalin!'.
(In a cherch é Adéterm iner par de moyen . "pla ([nanti té d'acide hydro-.ulfllriq\le
pl'ori(~s,
(hydro gène "lIlfll/,{: . qu'('lIe cOllli( 'lIl; l'lie :;'<:.."1
d'eau ('II
trom é(' dl' 5 parti('ioO ,lU' l ,GOO parti('~
"olllm e : «;/'I II' délrun illaliol l a «:ll: pris(' ù la
il WH'
'
~()lIr;c
Le gaz hydro-sulfllriquc J)'c
' UJlÜ(!Jl) \(;
(1«, la
l'cali (II'
!'()\l1'( C'
daJ~
pal' le !-icul 'Iw'
Ouand on la J't'oit
Oll ,oil , .lIt hou! dl'
1I0ll\41 Iacll'.
1111 '('HI' ,
l
�:l HI
sun
B.ARI:G
J:~.
quclqu s iustant s une foule de petites bulles de
gaZllaîLre dans cette eau" et Tenir crever à la surface. Si ou l'introd uit dan une fiole et qu'on la
chauff c, ou voit aussi une très grande quanti té de
petites bulles se former an fond du vase et s':chappe r ensuite , t ce phénom ène nc s'arrêt e que
quand l'cau t parven ue à l'ébulli tion. Ce gél'L a
été recueilli et a été [eCOllnn pour du gaz azote pur,
l'ntraîn ant elùeme nt très pell de gaz hydro- sulfnriqne pendant 011 dégagement. L'cau en conti nt
17 partie sur 1000 estimé es en olnrne.
L'eau de lIontal adc contien t COlOm e prr ql~
toutes les eall. 5ulflll'('llSeS, celte substa nce !la voulieuse particu lière, il la<!ll ll' les chim! tes dOllll 'II t
aujour d'hui le nom de glail'ill e OH b(l/'(:gifll!; -11('
se dépose rll filaments blanc BUI' les pierres sm
1 .. quelle" l'l'ail ('oule ail sortir de la grolte; ù'ailJe\ll's la pr ~!t'nc
de (et~
matièr e Clit bien constat pal' \,(:vaporatioll de l'cau. Si on n prend lIll
litr , par c:>'clIIple, qn'onl'évapore aH'
UH'
dau
('C qll'i1 /le re te plu ' que r: il
ap 'ule ) jl~qt'Ù
1'('nLinlt': lJ'cli
~ojl
,el. qn'oll l'abaud ollllC ;i ell lHt'(
~ pClldal ll 1111' )luit, l'Ile s' pl'clld ('JI lit\(:
gd{'1: qui ft~('JlIh,
;', Il' J'empois d'éllllidoll. La
(j
(;\11)('
JH' portiof l de:
e ~ 1 rI' dr.I'lt\i~·
(' ctW\lh~aJ('
;1\ l" : "
})('III difficill'JJ1clll
al'\illld e. palTe : 1)11 ' OH Jl(
�J:.HIX TH' S,\INT S.lU\l Ur.,
3(H
'onnaÎl pas encore le moyen de la séparer; cependant, en la détruis.ml par la calcination en vase
ouverts, on doit avoir une estimation très rapprochée : on a trouvé par ce moyen que l'eau de
Hontalade contenait sur 10000 parties en poids,
!l60 parties de bal'égine supposée sèche et e 'empte
d'cau.
Quant aux sels) l'eau de Hontalade ne contient
que des sels ù base de soude de chaux el de magnésie, et ces bases sont saturées par les acides
sulfurique) bydro - chloriqn , carbonique et la
ilice.
Quand 011 évapore l'eau de IIontalade jusqu'il.
iccité ct qu'on redissoul cnslllLc les ds qui ont
:té ainsi séparés, dans pen d'rau distillée) ecu
dispo ilion e t é" iùemment alcaline; il ciste donc
(Ialls l'enll un alcali soluble; cet alcali e t la soud
car on s' 'sl a " llré qll'il n" iSl' P in t de pOULS e
dans celle ('au minérale; quand le. sels sont éparés
par J'évaporation tot<lIc de l'cau, ~('tle
soude !le
trou\- nloJ's:'t l' :lal dt' carbonate, mais il n' l
pa" probablt, <IU' He cxiSltlt ainsi dall l'cau min :l'ale' cc qu'il y a de plu ' vrais('mhlahle, c'est qtIC:
la oude élait pl'imÎtiv '1ll(!Olllnic ;\ l'acide hydrosulfurique" ('l {Ju(' p('Jl()ant l'évapo"llLÏoll, l' acid('
"arh lIiCJIl de l'air n dHpla'(~
l':lcidr. hy(lro-snlfn-
�J ~S S.1(
301
svn
D\R È/:US;
t'iqne el s' eM combiné in cc la sonde; en effet , dès
<fne l'eau s'cst évaporée seulement ù moitié , elle a
déjà perdll tont le gaz Lydro- ulfurique ( hydroène sulfuré) qu'elle contenait.
La tOlalil ~ du poids d s::ici contenus dall '
l 0,000 grammes d'cau C" t de 1 ,3Gg; on 'Il il déterminé la vale ur et k proportion" par les proddés comm ....
Il r ~ ·tùt ' dc c tle allaly . , ct de 'onsidéral ion '
ci-d sus , que l'ca\1 minérale dc lIontaladc COll1 irnt ('Il gaz :
(~az
hydl'o-RlIlfnritlllC combiné :n'('c la soull e. , . . . .
r)/1000 de son vohune .
(}az azote . . . . ,
IJ /IOO O cll! ~OJl
,oluUl(' .
Sur
10, 000
. 11 hst<lllc('
Bar~l-\iJ(,
;,ramnH's
c('lIe cali C'O/ltÏl:nt k ,
ci-aprè:':
OH ~lai.-'H:
.
. . . ..
• Ii"
ct acide hydro-s111fl1riqlll'. 31(i
ChlortLr ' dl' sodiulll (sel ord ,r). 7 ()O
. 'lIlfate (k Ilag(:
~ it: ( el (l'I"P~)
).
) fi
Carhollat(' dt! chail . .
Calholl,ll e dl: lI\ahH:~i('
.
, ilin!. . . . . . . . . .
~Olc('
!-i1 'oUIHIII':>,
�3u3
. ée a vee succès contre diverse s nénos es, teUc:,;
quc migrai nes, maux d'e tomac et colique s.
Des LOUX accom pagnée s de crache ment de
probab lement déterm inées par un orgasm e
~aJlg)
nerveux. fixé sur la poitrin e lui ont dù leur guérison.
L'analy se chlmiq u' démon tre aussi ({ur l'usage
néd cette cau serait très approp lié contre le~
vralgie s partiel les ou généra les, l'hysté rie, les
mcn truelle s, les palpita tions de cœur
~lIpresion
ct autres maladi es ql1i affecte nt le y:-;tème nerveu x.»
La sc 'onde cst la SOUfe de VJSOS : elle surgit
clans une roche schiste use ahonchUllC cli nlfnrc de
fer) à Hne p ,tite demi-l ieue de Lm ) au coucha nt
dn petit village de Visos ) en fac(' <if' l'cU de Sargos
ct d Grust: Je sentier qui y condui t 'st une dc ~
pins jo\irs prolllc nad ('s qU(' 1'011 plIis:-;<: fairc au\
t'II
ir
Ild
de
LHZ.
1111 Lemps iIlIJn(:1 II0Ce\ll' eau, ronrlll(' (lcp\i~
rial, dalls la \-allt:/' de Bart·S'e s.. est mnploy ée pal' ses
hahital lt pour gnhir ks llÎl-I':I'r.s atoniq ues <n dl'
miHI vailH: lI(1tn)'I '; ils la regard{'nt . COlllIn e infaillihle dans l<~ traitem ent ues apwal l <{lI,Î Ile pem ('Ill
ù la suite de rbllrna 1'1: lenir sur leurs .iamb('~
dans les liellx huau\que ls ils Sf)111 ~ \1jet~
li~I1es)
Illi cll''' .
�30'.
~ . 'SAI
SUI\ UAIIÈGf.S.
MM, Sabas) père et fils) paraissent ravoir elll-
ployée avec avantage dans le traitement des ulcère '
baveux, el ln considéraient comme une des eaux
les plus détersives et les plus vnlnéraires des Pyrénées : les expériences qlle je fais en ce momenr
StH' ces eaux, m'ont confirmé dans la bonne opinion que l'on doit en av oir .
Voilù ce qu'en dit M. Bérard, qlÙ a étudié cette
cau pendant ou séjour il Barèges, en 1833.
« Celle eau minérale froide à la source ~ telle
qn'elle m'a été remise dans une bouteille) est
claire et limpide; elle n'avait rien déposé lorsque
je l'ai examinée, c'c t-ù.-dire, quelques heure,
après qu'elle avait été apportée de la ource.
EJle a l'odeur des eaux ulfm'eu es, et les rëactif amènent évidemrnentla présence d l'acide hydro-sulfnrique (hydr gène lllfuré).
Cette eau minérale contient aussi du gaz acide
itrhoniqllc , nu dIe précipite l'cau d' chaux et les
. cls cl ' plomb , etc. ; le précipité formé par les sels
fl' plomb, que lai examiné parliculièr ment, e~t
lin mélallge de beaucoup de carbonate de plomh ,
Cl d'un peu de sulfate de plomb. C'est cet add
rarhoniqut' J qui tient ('Il dis olution le carbonate
(le: IHl~n(sjr.
et dr chnll , qllc ('l'lie (,fllI rontiC'nl
al~i
.
�.EAU
~
DE S. SAUVl:U I\.
305
l,'t:hnllition clevrait dégager la plus grande
partie de ce gaz acide; c'est ce que je n'ai pourta nt
pas éprouv é.
L'eau de Visos renferme une sub tance de I1aLme organi que, analogue à la barégi ne) dite glairine, mais qui, cepend ant, m'a paru en différer
par quelques propri été. La propor tion de celte
substance) (>stimée en la détruisalll pal' le fell, a
0, gr 340 gr.
lU 10,000 gr d'eau minéra le, d~
ét(~,
Quand on évapor e l'cau de Visos dans une capsuie, pendan t cett· opérat ion, il se sépare une
poudre hlanche qui s'allac he en partie au parois
oc la capsule et qui est un mélange de carbon ate
dl' chaux ct cIe carbon ate de magnésie; ct si on
pOUSSI l'évapo ration jusqu' à siccité ct qu'on calcin .) la maticr c noircit et répand une odeur bitumin li (' qui e t encore plu' en 'ib1 quand on
déc mpOi'I' le. carbon aws qui fonL partie de cc répar lift a id(·.
~jd\l)
alors, a HIlC
J):wid(' carbon ique, qui ~ d~age
df' sorte (Iw>
(l1I('nr d'a!\phallc trè pronon c ~c,
hiluOlint'ust:, ct <[HP. c'est le mél'I'all de isos (~st
orgalau{!.(' d œ bilmnr ., qui donne' :\ 1... mati"Tf~
partielllieJ'C
niqu<! qu'eHt, (,Olltie nt Jr.)l prol'it:~s
dOlllj'ai parJf~.
:.10
�306
J:UU
sua
B.U:ÈC.U.
La totalité des sels contenus dans l'eau minéa été, d'après une seule analyse
rale de Vi~os,
que j'ai faile et qui demanderait sans doute à être
répétée pour qu'on pùt ajouter tille foi entière li
ces nombres, de 2) gr 247) sur 10)000 gr d'eau
minérale. Ces sels sont plincipalement des carbonates et des sulfates; ils ont pour base principalement) la chaux et la magnésie; il Y en a aussi
à base de soud!'.
Voi Urs résullats définitifs de mon analyse:
L'eau dl' Viso!" onti nt du gaz hydrogèn . sul-
furé.
EU contient au si en plus grande quantité de
l'acide carbonique, mai je ne l'ai point dél l'min:. Elle contient de plus) "ur 10,000 gr, les
. ub tanc Il ~uivantes.
meAl ' probablement de
.
ub stance orgamque,
0, gr 140
bitum· . . . . . . . . .
Carbonate dc chan .
1,
67
0, 256
Carbonat de magn 'si
• ulfate cie hau ·. . .
0)
490
0,
050
Sulfate de maO'né. ie ..
Chlorufe de calcium, dit muriat d<0,
180
chau. . . . . . . . . . . . . . .
�Chlorure de sodium et carbonate de soude en
petite quantité.
La température cette ean, à la source, est de
9 degrés Réaumur.
de
1 •
�30H
rABI,E
TABLE DES MATIÈRES.
AV.lNT-PIIOPO •
BIDLlOGII.lPllIJ!.
V
Motif:- d" cet ouvrage.
iquc SUI' la VaUé' de Barèges~
A perçu hi~tOl
Drrouv('I'te de caux.
État actuel ,le B,II'l'g!' •
TopoCmphi ' phy ÎClue.
Du Bit
:.&4
t.....
'A6
mout:l(rll s.
Sfll1rCC thermal 's.
Dt! la chall'tll' t de l'origine de ce
'::l:t hli. t'Int'tlt thel'mal.
Pi cin .
Doucit, .
J)
8
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Jli~rat()1I
Je j'élahJi sem ·ul.
4!l
SOlile/'R,
r;()
5G
63
tif>
ï
1
lb.
�DES MATII:I\ES.
T.lRIF El" sÉGLEM\::Nl'
des Eaux thermale' de Ba-
)·ègcs .
Observations sur ce Réglement.
1J.lI.IF,
104
IIol'ITu. MILITI.IRE.
p1'omenades, voiture.
Propriété, phy:;iques de l'eau de Bal'è~cs,
Composition chimique.
c la barégine.
DI' eau d(' Bal'èges artificielles.
Dc l'usage dc' eaux en géné,'al.
ction Ir Il ;rale cl eau de B l'èges.
Mocl d'admiuist!'atiOIl de eau .
Et-il nécl' airc de e soumettre 11 uue préparaliou
avant de filil'c marrI' des caux dc TIarèG'cs?
Doit-on uivl' Ull régime en prcnant )C~ cau ?
Est-il indiffércut de pl'endl'/' de baius à une
ource ou il unc autr(' ,
A ({ucllc hcure doit-ou prendte l ,~ bains?
Rout('~,
La tlilllll('(, il Ob.\,(·1w'r rl/lrl'
{('J T'Cf/(H
t'l ft:
bain.
1
Doit-ou e coucher ou l'cstcr lcv(':, s' reposcr ou
C p.'om 'Ile)' après 1· bain et le douches?
ne l'II a~e iltcJ'(~
d('s eau. de Barl'6/' .
Pt'Helaut combiell de temps doit-on fail'c HsaGt~
dt,
cau dl' Bal'è(~
? Doit-ou Je~ pl'cndl'(' dl' !luit!!
011 mt'Urt: qllc!I!UC il!(~tvak
CII'.I'C le., hain ?
113
120
J22
1:19
136
138
141
14~
�310
Considération SUl' les maladies pOUl' lesquelles les
eaux de Barèges sont recommandées.
Maladies de la peau.
Dartl'e squameuse.
Dartres pustuleuses.
Dartl'es papuleu es,
yphilides,
Teigne,
1.ffection des tissus mu cuJail'c5 fibn'ux et tcndineux,
Rétractions mu culait'cs.
MALAOlrs DE~
rlSSlJS OSSllV
Auk loses,
Ganglioll .
Tumeurs blanche.
Luxations spontan:c '
D \PÔL~
pal' '00&(' t. Il,
Cari!',
Affc<tion .{T(·b ra l,',
lIemipl{'(iie.
Pal'aph\r,i '.
div('rsl:.
évmlui ,
SCI'ophut .
lJIc~r
de cliv l' • natuT'I'.
Man' me,
(~alI
Îtt· , (,,1 lralnir."
Il'-'111011 hoïllc"
P;lJ'ay~1
E'J
17 0
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l'NontAux.
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",'.1.7
'). 'if)
~.d:l
�DE
311
l\U.TIÈ~S
Maladies des organes de la respiration.
'25q
Asthme.
Affection des voies génito-urinaires.
')68
'27 8
S~phils.
'282-
Fistules à l'anus.
Plaies et COl'PS étrangers.
E"u
~84
-----
TRERM.LLES DE S.LH(T SAUVI.UR.
..aocltTt.'.
Sources de Hontalade ct de Visos.
~
'
Dit
C'ENCES .. éOlCALES
DI VICHY
.,.. -
~6o
.... .
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/
�B M OEVICHY
11\\1\\ 111\1\11\11\111 \1\11 1\\1\ 1\111 \\111 \\111 \1\11 \1\11\\1
3584790044
·
����
Dublin Core
The Dublin Core metadata element set is common to all Omeka records, including items, files, and collections. For more information see, http://dublincore.org/documents/dces/.
Title
A name given to the resource
Le Thermalisme
Relation
A related resource
https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/vignettes
/BCU_Vichy_album_de_photographies_247365.jpg
Description
An account of the resource
<p>La médiathèque Valery Larbaud de Vichy conserve plusieurs centaines d'ouvrages consacrés au thermalisme.<br />En partenariat avec l'Université Clermont Auvergne, est ici mise en ligne une sélection...<br /><a href="https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/exhibits/show/lethermalisme">En savoir plus sur le Thermalisme</a></p>
Text
A resource consisting primarily of words for reading. Examples include books, letters, dissertations, poems, newspapers, articles, archives of mailing lists. Note that facsimiles or images of texts are still of the genre Text.
Dublin Core
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Coverage
The spatial or temporal topic of the resource, the spatial applicability of the resource, or the jurisdiction under which the resource is relevant
Barèges (Hautes-Pyrénées)
Creator
An entity primarily responsible for making the resource
Ballard, Jacques-Guillaume (1801-1880)
Title
A name given to the resource
Essai sur les eaux thermales de Barèges
Publisher
An entity responsible for making the resource available
F. G Levrault
Date
A point or period of time associated with an event in the lifecycle of the resource
1834
Source
A related resource from which the described resource is derived
Médiathèque Valery Larbaud (Vichy) TH 615.853 BAR
Bibliothèque Université Clermont Auvergne
Subject
The topic of the resource
Barèges (Hautes-Pyrénées)$xDescriptions et voyages
Crénothérapie -- France – Barèges (Hautes-Pyrénées)
Format
The file format, physical medium, or dimensions of the resource
XVI-311 p.
application/pdf
Description
An account of the resource
Demi-reliure. Dedicace manuscrite sur fausse page de titre : "A mon collègue et ami le Dr Aulagnier."
Type
The nature or genre of the resource
text
Language
A language of the resource
fre
Rights
Information about rights held in and over the resource
Domaine publique
Identifier
An unambiguous reference to the resource within a given context
BCU_Essai_sur_les_eaux_thermales_de_Bareges_358479
Relation
A related resource
vignette : https://bibliotheque-virtuelle.bu.uca.fr/files/thumbnails/22/26631/BCU_Essai_sur_les_eaux_thermales_de_Bareges_358479.jpg
Barèges (Hautes-Pyrénées)$xDescriptions et voyages
Crénothérapie -- France – Barèges (Hautes-Pyrénées)